REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L'AGRICULTURE ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L'AGRICULTURE
PROJET IRRIGATION IV
/
OPERATION MACHI NJ SME AGRICOLE ET
TECHNOLOGIE POST-RECOLTE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
RAPPORT DE SYNTHESE
.’
AXES : . LEVEE DES CONTRAINTES A LA DOUBLE CULTURE
. APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES
FINANCEMENT : CAISSE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT (CFD)
PRESENTE PAR
.a
SAMBA KANTE
MARS 1994
BP 240, SAINT-LOUIS, Tkl : 61-17-51, FAX : (221)-61-18-27

l.IN!tlZODUC!l’ION
Le désengagement de la SAED des activités productives, conformement ,2 la
Nouvelle Politique Agricole, 3 conduit les producteurs et le secteur privé à
s’investir dans ce créneau.
Aussi a-il induit, avec l’ouverture par la CNCAS de
son agence de St-Louis,
l’émergence d’opérateurs privés et d’organisations
paysannes (0P)de type nouveau (GIE, UNION DE GIE, Organisation Paysanne Fédérative)
dans la vallée. Ces nouveaux acteurs sont des modèles de mutation dans la recherche
d’un type d’exploitation plus performant et mieux adapté à la responsabilisation
paysanne. Jls répondent parfaitement aux nouvelles orientations de la politique de
développement rural.
Dès lors il appartient à la recherche et au développement d’impulser ces O.P.
à partir d’actions conjointes associant le maximum possible les inti5resses. De leur
capacité à rendre plus performante cette agriculture irriguée, dépendra la reussite
de cette nouvel le dynamique de développement.
Ainsi avec l’acquisition au début de 1’3nnée 1989 de matériels agricoles par
quelques SV et le démarrage du projet Irrigation IV, le groupe machinisme agricole
ISRA/SAED s’est proposé de mettre en oeuvre, entre autres, un certain nombre
d’actions sur ces matériels agricoles.
2. JUSTIFICATIFS ET OBJECTIFS DU PROGAMME!
Avec les nouvelles conditions de culture dans la vallée du Fleuve Sénégal
(mise en eau des barrages, désengagement de la SAED, ouverture de la CNCAS,. ,,),
se posent en machinisme agricole et technologie post-récolte des contraintes
spécifiques qui n’ont eté que partiellement abordées dans les expériences
anterieures:
travail du sol sous lame d’eau, goulot d’étranglement dans le
calendrier cultural de 13 double culture, gestion d’uniti?s mécanise& par les
producteurs et les privés,...
11 s’agit pour l’objectif global, d’étudier et de proposer des solutions et
des alternatives en mécanisation répondant aux nouvelles conditions de culture de
la vallée en tenant compte des acquis.
D’une maniere plus spécifique il s’agit de :
’ Le machinisme agricole constituait en lui seul un programme de recherche jusqu’en 1992 date
A partir de laquelle il devient une opération de recherche, suite B la restructuration de 1’ISRA qui
voit la fusion de cinq (5) programmes pour former le programme gestion des ressources naturelles et
systémes de production actuel ; ainsi les anciennes opérations de recherche deviennent des actions de
recherche.

2
1. Complèter et mettre à jour périodiquement sous une forme facilement
accessible les données recueillies sur la mécanisation dans la vallée ;
2. Proposer des alternatives techniques ( types de matériels, t,echniques
d’entretien des aménagements, techniques culturales et de récolte) dans les
cuvettes et sur diéri ;
3. Identifier les structures a mettre en place (CUMA, privé, . ..) pour
prendre le relai de la SAED dans la réalisation des travaux agricoles ;
4. Appuyer les organisations paysannes et les privés qui ont pris en charge
les travaux agricoles mécanisés ;
5. Tester et identifier des matériels et des techniques villageoises et semi.-
industriel les de transformati.on du paddy dans une optique qua1 i té.
3. LES PRINCIPAUX BESULTATS OBTENUS
Les résultats obtenus sont les suivants :
- meilleures connaissances des expériences de mécanisation dans la vallée
du fleuve ;
- mise au point d’une méthodologie d’enquête sur les équipements agricoles
dans la vallée : elaboration des formulaires, traitement et analyse informatisés
des données avec LISA (Logiciel Intégré de Statistiques Agricoles mis au point par
le CIRAD) ; cette méthode d’enquête est actuellement valorisée par la SAED avec
l’utilisation des fiches pour le renouvellement des recensements des équipements
agricoles et de pompage ;
- typologie des structures réalisant les prstations en mécanisation et
évaluation des performances et de la gestion des matériels en conditions réelles;
- détermination des besoins en formation pour la gestion de la mécanisation
par les paysans et privés ;
- mise au point, en motirisation, d’une technique de localisat.ion d’un
herbicide dans le sol a 70 cm de profondeur environ ;
- élaboration d’une méthodol.ogie de suivi et d’appui aux OP et aux privés

3
équipés en matériel agricole de motorisation ; elle fait actuellement l’objet
d’application par la SAED ;
- Les suivis menés depui.s 1989 par le programme ont permi.s de tl&terminer les
performances techniques et économi.ques des équipements agricoles en conditions
réelles d’utilisation et d’élaborer des outils d’aide et de conseil pour les 6tudes
de projets d’équipements d’organisations paysannes et de privés :
* projets de fiches techniques sur la motorisation dans la vall.ée : crédit,
performances technico-économiques ; ces fiches servent de base de discusions
entre la SAED, les producteurs et les prestataires de servi.ces mécanisés pour
fixer de nouveaux prix des prestations suite à la dévaluation.
* programmes de calcul, à l’aide de macros sous Supercalc ( tableur) et sous
quattropo, des performances et des prix de revient de 1’ut.i lisation des
matériels agricoles utilisés dans la vallée : t r a c t e u r s e t matérie1.s
d ’ accompagnement ,
moissonneuses-bat teuses,
bat teuses,
décort iqueuses,
rizeries, groupes
motopompes ; ces programmes de calcul ont permis
d’orienter des paysans et priv6s dkçireux de s’équiper ou qui se sont kquipés
grke à des simulations de résultats et d’élaborer entre 1990 et, 1993 PI.US
de 20 projet.s d’équipement- dans tous les domaines d’act.i vi tés (façons
culturales, battage, récolte/battage et transformation).
Malgré la rentabilit,é relative de l’activitk de mkanisation, li6e À des candi tiens
favorables pour les prestations mécanisées, les performances techniques sont
faibles par rapport au potentiel des machines. Avec les conditions actuelles et. I.es
perspectives économiques qui deviennent de moins en moins favorables & ces
prestations de services (concurrence , augmentation des pri x. des équipements et des
pièces détachées suite à la dévaluation, hausse du prix du carburant, difficilement
compensées par la hausse des prix des prestations et du prix du paddy, . ..). les
alternatives possibles passent par une meilleure gestion des matériels. Des marges
de progrés importantes sont possibles en améliorant la compétence des utilisateurs
à tous 1 es niveaux (gestionnaires, conducteurs, mécaniciens) par des actions de
formations et d’appui-conseil. adaptées, en instaurant, une gestion saine.

4
Tableau N-1: Bilan de la mise en oeuvre de la Méthodologie
auprés des OP suivies
Type de sytbriels
2HBT
2TR
4TR
IOTR
'
2MBT
1MBT
1MBT
P
Discussions-contacts
*X
**
.a***
:z***
N
RL
H
A
Choix bquipements
*
N
****
****
N
N
S
E
Acquisition
N
N
11
**
N
N
1
Organisation
*a:
*
**
*
N
*
"
P
Pormatfon
**
.s*
ou*
X*X
N
N
HA
S
E
Chauffeurs
N
***
*a*
xx*
N
I
*a
2
Sur le terrain
N
N
N
3
N
j
*:I:
Gestionnaires
*:c
**
*
*
*
,
.* :*
TrésoriersfPrkzidents
*
*
x
N
N
'xl :,:
1 Remplissafle carnets
X'K
:c*
***
**
:I:
XI
P
Appui/suivi:
il
A
Remplissage carnets
u:,:
**
*Y*
***
x*x
**a
s
E
Restitutions
2
2
2
1
0
l
2
3
Notes, Documents
Fi
5
3
1
2
i
3
- -
--1_1_
Lkgende: N = Actions ou phases non menées
TR = Tracteur
MBT = Moissonneuse-batteuse
*
= Intervention limitée
** = Intervention moyenne
*a* = Intervention forte
**** = Tntervention déterminante
NB: En dehors des restitutions effectukes pour le compte des OP
s 1.1 i v ie s , d'autres sont effectuées :
1 pour le compte de la SAED, 1
polir l'ASESCAW,
1 pour la CNCAS,
1 pour l.a SODEVA. Il y a des
demandes des délégations de la SAED et des OPF qui ne sont pas encore
satisfaites.

5
4. CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
4.1. CONCLUSION
4.1.1, LES EXPERIENCES PASSEES
Le manque de coordination des actions de mi?canisat.i.on,
entre
d'une part 1.a SAED et d'autre part les projets et entre les projets
eux-mêmes, peut être considr5rk comme l'une des plus graves lacunes
des expériences de mécanisation dans la vallée.
Cependant,,
on peut
noter des conséquences,
tout de même,
positives de toutes ces expériences sur la technici.té de certaines
personnes au niveau des zones d'btude.
Ces expériences sont des
étapes nkcessaires à l'évolution de la mécanisation de l'agriculture.
Elles constituent un passage pédagogiquement nécessaire et ont permis
de tester plusieurs matériels et de trouver une "certaine espérience"
de la motorisation aus paysans des groupements concernés.
Dés lors, on peut se poser la question de savoir si. l'kchec de
ces expériences n'est pas le fait de mutkriels inadaptés ou des
conditions d'utilisation, ou résulte-t-il d'un environnement socio-
économique ou institutionnel. dkfavorable ?
4.1.2. RESULTAT DU DESENGAGEMENT DE LA SAED
En mécanisation, le désengagement de la SAED a entraîné le transfert
aux groupements de producteurs des activités de prestation de
service, notamment le travail du sol, la récolte et. 1.e battage, le
transfert est facilité jusqu'ici par des prix de prestations tr-Gs
rémunerateurs.
Cette dynamique est aussi
en partie comptable de
l'agence régi0nal.e de la CNCAS de Saint-Louis dont 1.e t.ot;aJ. des
crédits d'équipement accordés
entre 1988 et 1991 s'Gl.t;ve ii 1 ,4
Injll.iards de nos francs pour un marché annuel évalué ?x 3 rni.1.l.i.ards
de francs cfa,
Au niveau du delta, le parc de tracteurs est suffi.sant. pour
faire le travail à I.'offset : un potentiel de travail. de plus de 31
000 ha pour environ 40 000 ha aménagés (dont 26 000 ha par les
prives).
Cependant 1-e parc est mal. réparti.
En plus, ré I:iarc
vieillit et son renouvellement à la hauteur des besoins n'est pas
évident avec le récent changement de parité du franc CFA avec 1.e
franc français.
La récolte
et le battage quant à eux ne sont mécanisGs
qu'en\\'iron
50 % malgrk les efforts louables consentis par
les
producteurs et les privés pour prendre le relais de la SAED qui était
j us qu ' ic i l'actrice principale dans ce domaine.
Si le transfert des activités sus-énumérées de .la SAEB aux
producteurs
e te
a us
privés se
passe,
sinon
s'est
,
FlEtSSE)
sans
difficultés majeures, force est de reconnaitre que la prise en cha.rge
de la transformation du paddy et de la commercialisation du paddy et
du riz blanc se pose aujourd'hui avec acuité.
Alors qu'on note une augmentation sans cesse des sllperficies
Cl.11 t i.vées ) les capacités de comrne.rcia3isatr.j01-I et de transformation
se mai ntiennent d i.ffici.lement . Les rizeries de la SAED et. de DET,TG+
2000 transforment moins de
30 % de la production globale de 1;~

6
v a l l é e .
Les
r e t a r d s d e
paiement
consti.tuent
Ll Il
a u t r e
g 0 LI 1 0 t
d’&tranglement p o u r l e s p r o d u c t e u r s e t f a v o r i s e n t l e ddveloppement
d e l a f i l i è r e paralléle.
A v e c
désengagement
f u t u r d e
l a
SAED,
les
décr,rt.iqu~r~ses
v i l l a g e o i s e s e t
1. es
minirizeïies
dkja
i ns t* a 1. 1. é es
Cl l? 5’ T’O II t.
Ilon
seul entent satisfaire une demade croissante l iée a 1. ‘a~1,gmcnta t; i or) iie
l a p r o d u c t i o n m a i s a u s s i m e t t r e sur .Ic marchk d e s p r o d u i t s de q1.1;1] i.t.4
répondant, aux beso i ns d e s c;0r1solltlllat,e~lrs u r b a i n s ,
L ’ e s 1: i met t i o I 1 du
patent. i.el
m 0 1.1 t, r e
q u ’ e l l e s
peuvent
fac i 1 ement
déc:or*t~ i quer
.l i-l
p r o d u c t i o n , m a i s i l s e p o s e l e p r o b l é m e d e l a q u a l i t.4 d e s pI*odl1i,ts
u s i n é s e t . l a rentabilite d e s m a c h i n e s à parti-r d e leur yleir~e
u t i l i s a t i o n c a r l e s capacit&s d e transformati.on a c t u e l les (en\\:i t*on
515 000 T : 1.85 0 0 0 T p o u r l e s mini.ri.zerIes e t 330 0 0 0 T pour t e s
d é c o r t i q u e u s e s \\.illageoises 1 d é p a s s e n t l e vol.lrme d e 1-n produc ti.on
a t t e n d u e : 295 000 T sur la base de 65 560 HA (SAED 1994) 5 raison
de
4 , 5 T/HA a2
4.1.3. LA GESTION PAYSANNE DES MATERIELS AGRICOLES
L e s sui\\-is m o n t r e n t q u e l e s c o n d i t i o n s economiques d u marchk des
p r e s t a t i o n s d e s e r v i c e s e n m é c a n i s a t i o n s o n t j u s q u ’ i c i . f a v o r a b l e s ,
m a i s f o n t r e s s o r t i r u n e g e s t i o n a p p r o x i m a t i v e et: malsai.Jie d e s O P et
de faibles performances par rapport au potentiel des machines surtout
p o u r l e s
moissonneuses
b a t t e u s e s .
Néanmoi.ns
l . e traJlSfC?rt
des
a c t i v i t é s d e l a S A E D a u x p r o d u c t e u r s e t a u x pri.vés e s t rc?ussi p o u r
l e t r a v a i l d u s o l e t l . a r&col.t.e e t l e b a t t a g e rna.:is p o s e d e s probl&mes
p o u r l a t r a n s f o r m a t i o n .
.4vec
l a g e s t i o n p a y s a n n e et
p r i v é e ,
l ’ e n s e m b l e d e s p r i x d e s p r e s t a t i o n s mécanisees o n t c h u t é , l e t.aux d e
c o u v e r t u r e d e s o p é r a t i o n s m é c a n i s é e s e s t m a i n t e n u s i n o n m6me
augmente.
4.1.4. LA METHODOLOGIE DE SUIVI ET SES RESULTATS
L’appli.cation
d e l a met‘hodologie a m i s e n l u m i è r e quel.ques
r é s u l t a t s i n t é r e s s a n t s & r a p p e l e r :
l e s p r e m i e r s s u i v i s s u r u n n o m re restrei.nt de matériel s
ont,
fourni
des
i.nformati.on, $
s u r
l e s
performances
t e c h n i q u e s e t
é c o n o m i q u e s d e c e s materiels d a n s l e s
c o n d i t i o n s d e t r a v a i l a c t u e l l e s
d e s m o d u l e s d e f o r m a t i o n s p é c i f i q u e s & l a gesti.on d e 1-a
mécanisation
d o i v e n t
Gtre
mis
en
PlRCf?
p 0 Il r
l e s
g e s t i o n n a i r e s : f o n c t i o n n e m e n t d u c r é d i t , é t a b l i s s e m e n t d e
c o m p t e d’exploitation,. . . ;
l e s s u i v i s , en complément aux recensements ont suscité de
p e r t i n e n t s thkmes d e r e c h e r c h e :
2 La capacité de transformation annuelle est d’environ 515 000 T dont 185 000 T pour les
minirizeries et 330 000 T, avec les hypothbss suivantes: 1.8 T/H, 15 H/J, 25 J/MOIS, 11 #OIS/.~!4 pour
25 rizeries et 0.5 T/U, 8 H/J, 25 J/MOIS, 11 HOIS/AN 3 0 0
pour d é c o r t i q u e u s e s ;
il s’agit bien d ’ u n
potentiel .
3
Encore insuffisantes, mais se sont le-s “premiéres pières”
dans la mise en au point de
rbférent iels qu’ il est nkessaire de compléter par une gamme plus &tendue de matériels, par des mesures
de performances plus précises au moyen d’outils appropriési chaine de mesure embarquhe) (HAVARD 14.~
1990)

7
*
tests et d&monstrations de mat&riels à dents rotatifs ~OUI
le travail du sol ;
*
tests et démonstrations de matériels pour le travail en
boue ou en condition humide ;
*
étude sur l'optimisation des charges de fonctionnement
4.2. RECOMMANDATIONS
4.2.1. LES SUIVIS
Ils doivent être poursui.vis car 1. ‘ana.lyse technico-6conomj que
doit
non
seulement
aboutir &
des données pratiques pour
Les
producteurs, les structures de crédit agricole et les décideurs, m<lis
aussi mettre en exergue les goulots d'Gtrangl.ement qui 1wuvent 6tr.e
traduits en thèmes de recherche.
La poursuite de ces suivis se justif.ie d'autant p.i.1~~ (4ue l.es
candi tions qui ont permis une rentabilite ais6e de la motorisation
connaissent des perspectives d'évolution. Avec la double culture, le
temps de travail pour une campagne et pour une machine sera r$duit,.
L’augmentation i,n@vitable du prix des Cquj penlents agricoles, sui te
à la dévaluation du franc cfa et la hausse de presque 50 % du prix
du carburant (le gas oil passe de 210 fcfa avant septembre 1993 à 300
fcfa depuis le 23/01/94) constituent une raison complémentaire B la
poursuite.
4.2.2. DIFFUSION DE LA METHODOLOGIE
Il est souhaitable de promouvoir la communication horizontale
pour
obtenir un effet multiplicateur qui est. un des avantages de
cette approche de 1 ‘TSRA. Il s'agit,- de promouvoir des rencontres
irlter-vil.laReoi.ses
pour que des prestataires intéress&s puissent
tirer profit des acquis des paysans suivis.
Une participation plus accrue du d6veloppement dans les ac:ti.ons
de suivi et de diffusion des resultats est une condition nécessaire
pour atteindre ces objectifs. La collaboration avec la SAED qui prend
de l'ampleur depuis sa restructuration nous laisse optimi.ste quant.
à une implication plus maryuke de ses agents de terrain (la DPRD,
personnel de la cellule AT/OP, . . ,).
4.2.3. ACTIONS COMPLEMENTAIRES INDISPENSABLES
Nécessairement,
ces suivis devront être complétks par une étude
approfondie
sur
les
stratégies
des
prestataires
de
services
mécanisés ,
En fin les paysans étant versés dans l’art de reproduire ce
qu’ils ont vu,
i 1
est
souhaitable de faire
des
tests et, des
démonsLrati ons de nouveaux matériels adaptés aux nouvel 1 es tond i t, i ans
de culture de la vallée et d'itinéraires techniques.

a
PROTOCOI,ES, MISSION D'APPUI, PUBLICATIONS, RAPPORTS ET NOTES DIVERSES
DU PROGRAMME MACHINISME AGRICOLE DE L'ISRA SAINT-LOIJIS
A
L PROTOCOLE, MISSIONS D'APPUI, IXAPPORTS D'ACTIVITES
1. Groupe Machinisme ISRA/SAED,
1989. Actions et suivis &. mettre en
place su1
les matériels agricoles des groupements et sections
villageoises, 17 p., annexes et fiches de suivi comprises.
2. TROUDE F., 1990.
Mission d' évaluation et d'appui du programme
machinisme agricole ISRA du 16 avril au 10 mai 1990. Montpellier,
CEEMAT, 82 p.
3. HAVARD M., 1990. Rapport annuel. d'activités 1989. Saint-Louis,
ISRA, 5 p.
4. HAVARD M., 1991, Rapport annuel 1990 des activités du programme
machinisme agricole et technologie post-recolte dans la val.l&e du
fleuve.
Saint-Louis, ISRA, 8 p.
4, HAVARD
M. ,
1993.
Mission d'appui
de
l'opération
machinisme
agricole du 20 juin au 3 juillet 1993. 23 p.
5.
KANTE S., 1992. Rapport analytique et de synthése 1992 des
activités du programme
machinisme
agricole et
technologie post-
récolte du fleuve. Saint-Louis, ISRA, 14 p t anneses.
B. PUBLICATIONS ET RAPPORTS
5. MBENGUE H.M., HAVARD Me, 1989. Une r&flesion insuffisante sur les
orientations de la mécanisation au Sénégal.
Quelques
exemp1.e.s
concrets. 1n : L'économie de la mgcanisation en régions chaudes, I??
séminaire d'économie rurale,
Montpellier, France, 12-16 scptembri-
1988, p. 72-79, Montpellier, CIRAD.
6, TANDIA D., HAVARD M., 1990. Les machines de récolte et de battage
du paddy dans la vall.&e du fl.euve senégal. Mise à jour des résultats
d'enquêtes de mai 1989 à juin 1990. Cahiers d'information ISRA, vol
4, n'2 : l-21.
7.
HAVARD M., 1990.
Etude e,t evaluation des systkrnes mécanises.
L'exemple du delta du fleuve Sénégal. In : Séminaire interne CEEMAT,
Montpellier, France, 3 au 8 septembre 1990, 34 p.
8. HAVARD M., 1990, Liste des principales r&f&rences bibliographiques
sur la mécanisation agricole dans le vallée du fleuve sénegal. Saint-
Louis, ISRA, 7 p.
9. FALL A., MBENGUE H.M., HAVARD Me, 1990. Les programmes et projets
de mecanisation au Sénegal. Propositions d'actions à mettre en place.
Dakar, ISRA, 32 p.
10.
HAVARD M., 1991.
Les moulins dans le département de Dagana.
Résultats d'enquetes de janvier à juin 1990. St-Louis, ISRA, 14~.
11,
HAVARD M., 1991.
Les ~yuipernents agricoles et de pompage en
c11ltur.e irriguée dans la val.lée. Saint-Louis, ISRA, 13 p.
12. HAVARD M., 1991. Les crédits accordés gar la CNCAS en matériels

9
agricoles et de pompage dans la vallée du fleuve du 28 juin 1988 au
28 juin 1991, Saint-Louis, ISRA, 9 p.
13.
HAVARD M., 1991. Compte-rendu des activites et résultats des
essai-s
ISRA dans le cadre du projet
d'introduction de buffles
domestiques au Sénégal. Saint-Louis, ISRA, 30 y.
14. HAVARD. M., 1992. Bilan des activites du programme machinisme
agricole et technologie post-récolte et propositions d'actions pour
les années à venir.Saint-Louis, ISRA, 32 p.
1. 5 .
KANTE S., 1991.
Analyse de la méthodologie ISRA d'appui aux
organisations paysannes équipées en matériels agricoles. Propositions
d'amélioration et d'extension, Mémoire de confirmation soutenu le 21
juin 1991. St-Louis, ISRA, 110 p.
16. KANTE S.,
1993. La mécanisation de la riziculture dans la vall.ee
du fleuve Sénégal. Séminaire ISRA/ORSTOM, du 19, 20, 21 octobre 1993.
Saint-Louis, ISRA, 21 p.
17. TANDIA D.K., KANTE S, CAMARA S., 1993.
Zonnage technico-socio-
économique de la riziculture au Sénégal. Saint-Louis, 52~.
C. MEMOIRES D'ETUDIANTS
18. KANTE S., 1990. La gestion technique et économique des matériels
agricoles ilchetés sur crédit CNCAS par les groupements de paysans.
Etudes comparatives des sections villageoises de Thiago, Ndombo et
Diawar. Mémoire de fin d'études, option Machinisme Agricol.e, Thies,
INDR, 130 p.
19, DIEYE M., 1990. Le battage mécanique du paddy dans la vallée du
f l e u v e : contraintes à l'utilisation des batteuses à partir d'études
de cas. Mémoire de fin d'études, option Machinisme Agricole. Thies,
INDR, 120 p.
20, MBENGUE A,B., 1990, L'incidence des pris du paddy et du riz sur
les
filières de
transformation.
Etude
des
"décortiq~~eries
villageoises". Mémoire de fin d'études, option Economie. Thies, INDR,
90 p.
21.
TOURE EL.H.A+,
1990,
Les PME prestataires de services en
mécanisation dans le delta. Mémoire de fin d'études, option Econon~ie.
Thies, INDR, 105 p.
22. GNING M., 1990. Analyse du crédit institutionnel dans le delta
du fleuve sénégal. Option riziculture. Bilan et perspecti\\:es. Mt;mc> ire
de fin d'études, option Economie. Thies, INDR, 101 p,
23. DEMARET O., 1991. Motorisation dans ].a vallée du fleuve sénégal.
Stratégie et dynamique d'équipement des différents p.rest:ataires de
servi.ce.
Mémoire pour l'obtention du diplôme EITARC. Morltpellier,
CNEARC, 120 p t annexes.
24, MOURIFIE K., 1991. L'appropriation de la motorisation par 1.es
organisations paysannes
du delta du fleuve Sénégal. Etude des
contraintes à l'acquisition et à la gestion du matériel. agr.icole.
Mémoire pour
l'obtention du dipl.ome d'agronomie tropicale (DAT).
Montpellier, CNEARC, 110 p.

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D. EXEMPLES DE NOTES D'INFORMATION PERIODIQUES SUR LES SUIVIS
D'ORGANISATIONS PAYSANNES EQUIPEES
25. HAVARD M.,
1989. Résultats du suivi du tracteur MF 399 de la
section villageoise 2 de Diawar (mai à octobre 1989). Saint-Louis,
ISRA, 5 p.
26. HAVARD M., 1990, Note d'information sur les résultats du suivi
du tracteur MF 399 de la section villageoise 2 de Diawar (27 mai 1989
au 28 janvier 1990). Saint-Louis, ISRA, 8 p.
27. KANTE S., KANDJI B., 1993.. Note d'information sur les rksultats
du suivi des tracteurs de la section villageoise 2 de Diawar (27 mai
1989 au 16 janvier 1991). Saint-Louis, ISRA, 10~.
28, HAVARD Mm, 1989. Rksultats du suivi de la moissonneuse batteuse
de la section villageoise
1 de Diawar (fevrier à octobre
1989).
Saint-Louis, ISRA, 5 p.
29. HAVARD M., 1990, Note d'information sur les rksultats du suivi
de la moissonneuse batteuse de la section 1 de Diawar (2 février 1989
au 20 février 1990). Saint-Louis, ISRA, 8 p.
30. KANTE S., KANDJI B., 1991. Note d'information sur les résultats
du suivi des moissonneuses batteuses de la section villageoise 1 de
DiaWar Saint-Louis, ISRA, 8 p.
31. HAVARD M., 1990. Note d'information sur les résultats du suivi
des 3 tracteurs des sections villageoises de Ndombo (de mai 5
novembre 1989). Saint-Louis, ISRA, 6 p.
32. KANTE S., KANDJI B., 1991. Note d'information sur les résultats
du suivi des 4 tracteurs des sections villageoises de Ndombo (mai
1989 B novembre 1990). Saint-Louis, ISRA, 10 p.
33.
HAVARD M., 1991.
Les résultats du suivi de la moissonneuse
batteuse du GIE Thiagar Agroindustrie
du 8 décembre 1990 au 20
février 1991. Saint-Louis, ISRA, 6 p.
34. KANTE S., 1991. Fremiers résultats du suivi des trac'teurs de 1.a
section villageoise de Thiago. Du 28 octobre 1989 au 9 janvier 1991.
Saint-Louis, ISRA, 9 p.
35. KANTE S. 1992. Résultats du suivi de la moissonneuse batteuse de
l'union des GlE de Ndiat&ne, Du 11 juillet 1991 au 23 octobrc~ 3.992.
Saint-Louis ISRA, 12 p.
36. KANTE S. 1992. Premiers résultats de suivi de la moissonneuse
batteuse de l'union des GIE de Ndiaténe. Du 11 juillet 1991 ;ïu 3 mars
1992,Saint-Louis, ISRA, 1.5 p.
37. KANTE S. 1993. Résulats du suivi des moissonneuse batteuses C!(Y
la SVl de Diawar.2 février 1989 au 24 fevrier 1993. TSR.4, 13~.
38. KANTE S, 1994. Résultats de suivi de la moissonneuse batteuse de
l'\\lnion des GIE de Ndiaténe. Du 11 juillet 1991 au 1994. Saint,-Louis,
TSRA, 15 p.
39. KANTE S, 1994. Résulats de suivi des moissonneuses batteuses ùu