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REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
Q
MINISTERE DE DEVELOPPEMENT RURAL
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(ILLR,A,)
R A P P O R T D E M I S S I O N
Réunions annuel.les
du Réseau Erosion et du Réseau Zones Arides
MONTPELLIER du 10 au 19 Septembre 1989
Malaiiîy
D I ATTA
Direction des Recherches sur les Productions Forestières
i D . R . P . F . 1

Sur invitation de L’ORSTOM, j'ai participé du 11 au 18.09.1989
à Montpellier / France, à deux deux réunions, scientifiques :
- l'une organisée par le “Réseau érosion " animé par Docteur ROOSE
(du centre ORSTOM Montpellier) et
- l'autre par le réseau “Zone Aride” animé par BILLE et CORNET du
même centre ORSTOM.
D E R O U L E M E N T D E L A M I S S I O N w
1. V O Y A G E :
9: Départ de DAKAR : le 10 Septembre
1989 à 9 h par le Vol RIZ Air Afrique
* Arrivée à PARIS : le 10 Septembre 1989 à 19 h 30 mn ; les formalités
de palice et de douane m'ont fait manqué la correspondance pour Mont-
pellier prévue pour 21 heures.
k départ de Paris : le 11 Septembre 1989 à 8 h 35 mn par le Vol IT AIR
.-
FRANCE
A Arrivée à Montpellier : le même jour à 9 h 40 mn ;
fi Arrivée à 1'ORSTOM : le 11 Setpembre 1989 à 10 h 50 mn.
N.B : Je n'ai pas pu assister à l'ouverture de la réunion du réseau d'érosion,
qui a débuté le 11.9.89 à 9 h, à cause de retard accusé.
$;Départ de Montpellier : le 15 Septembre 1989 à 21 h 50 mn par le vol
IT AIR FRANCE,
I
fc Départ de Paris : le 19 Septembre 1989 à 9 h 30 mn par Vol KK Air
Afrique ;
* Arrivée à DAKAR : le 19 Septembre 1989 à 18 heures.
a.. / .
.
.

2. PROGRAMMES DES REUNIONS :
(Voir annexes 1 et 2).
2.1.RESEAU EROSION (Annexe 1)
2.11. Présentation du réseau érosion :
La présentation a été faite par le Dr. ERIC ROOSE, président
de ce Réseau érosion (voir annexe 3)
Un tour de table a suivi le discours de présentation.
2.12. Présentation des communications :
Un nombre important de communications a été présenté. Ces communications
portent essentiellement
sur les thèmes suivants :
* les méthodes de mesure de l'infiltration
* Les méthodes d'amélioration de l'infiltration : économie de l'eau
et lutte anti-ruissellement.
a) LES METHODES DE MESURE DE L'INFILTRATION :
Le nombre important des exposés,
la diversité de leur niveau et le
débat suscité, montrent l'intérêt que les chercheurs et agents du développe-
ment concernés par ces problèmes et travaillant tant dans les zones tempérées
que dans les zones tropicales attachent à cette question.
Ces discussions ont donné lieu à une confrontation des différentes méthodes
en cours et d'évaluer leur performance respective, ce qui permettra de lever
certaines difficultés constatées.
b) LES METHODES D'AMELIORATION DE L'INFILTRATION ECONOMIE DE L'EAU
ET LUTTE ANTI-RUISSELLEMENT.
Les différents exposés
ont soulevé un grand débat autour des méthodes et
techniques d'amélioration de l'infiltration
: gestion conservatoire de l'eau
et des sols.
. . . / . . .

Certaines techniques telles que les cordons de pierres, les ouvrages
biologiques (bande d'arrêt végétal),
les pratiques culturales continuent
de susciter un débat contraditoire autour de la question de leur efficacité
mais surtout de leur appropriation par les paysans concernés. Le détail des
exposés sera publi6
dans les prochains numéros du bulletin du réseau érosior
2.2. RESEAU ZONE ARIDE
(:RZA)
Le groupe d'animation composé :notamment de J.C.BILLE et A. CORNET a
présenté le réseau dans son
fonctionnement et ses orientations,
Le rapport a insisté sur la participation des membres à la confection
de l'ouvkage RZA et rappelé que le 15 Octobre 1989 constitue le dernier
délai pour la transmission des manuscrits.
La question qui se pose aujourd'hui est de savoir ce que deviendra le
réseau après le départ prochain de ses principaux animateurs pour le Niger.
La présence d'éminentes personnalités (professeurs d'université, cher-
cheurs expérimentés) témoigne de la qualité des exposés et du niveau des
débats qui les ont suivis. Nous citerons pour exemple la communication du
professeur P.ROGNON de l'université Paris Jussien (voir annexe 2) qui a pro-
voqué plus d'une heure de débats.
CONCLUSPON
Ces rencontres sont un franc succès du fait de la :
- rigueur de l'organisation
- Présence de personnalités de haut niveau scientifique (professeurs,
chercheurs,
représentants d'organismes des nations unies, d'ONG, etc)
- qualité et du nombre important des communications et des débats fruc-
tueux qu'elles ont engendrés.
. . ./ . . .

De pareilles instances sont à encourager parce qu'elles sont l'occasion ;
- de contact et d'échanges fructueux entre spécialistes d'expérience
diverse ;
- de permettre une meilleure circulation de l'information scientifique
et technique ;
- pour des pays comme le Sénégal,
confronté à de graves problèmes de
dégradation des ressources naturelles (sols, eaux, végétation), de
disposer d'informations fiables (expériences notamment) pour aider
à définir un programme solide en matière
de recherche / développe-
ment sur la question préoccupante de gestion conservatoire des eaux et
des sols (érosion des sols et perte des eaux par ruissellement).
N.B.
Voir ci-joint le texte préparé par l'équipe du Sine-Saloum travaillant
sur les problèmes de conservation des eaux et des sols.

PROJET DE PROGRAMME
de 9 ti 10 h 30
- Tour de table ,et bilan dn Reseau Erosion.
lOh30bllh
- Pause çafe.
de 11 8 13 h
- Les méthodes de mesure de l’infiltration,
, BROUWERS et ANGE : Les tests classiques de laboratoire
de terrain : avantages %t it%oflv4fllanta : K. HENIN! VERRIERE, Hu1
modifies, PIOGGER, etc.
BOIVIN : Le test MUNTZ : variabilité spatiale.
VAIEtiTI'd
:
La methode des taches pour caractéri:
l'infiltration sur les sols encroûtés.
CASENAVE : Le mini-simulateur ORSTOM : avantages, inconvenieni
Les applications en hydrologie,
*
VALENTIN : Le mini-simulateur ORSTOM : avantages, inconvénieni
tes applications en pedologie.
Typologie et infiltration (
croûtes.
ASSELINE : Les dernier-es ameliorations du simulateur.
1
WOEYEFWJM : le$almulataut$ h pluiers obl1quae.d +t@ y&~‘&(#
VAUCLIN : Modelisation de l'infiltration des sols a cro0tes.
OLIVEROS/BUFFALO : Modelisation des écoulements dans les ravir
ps,Serres.,noires et les vignobles du Tarn PACA/BRGM.
0 :
de 13 h 16 h
- Dejeuner au Centre ORSTDM de Montpellier, -'*
-~
15 h précises
- Les méthodes d’amélioration de l’infiltration : économie de l’eau
lutte anti-ruissellement,
- Poss : Influence du billonnage sur l'infiltration des terres
Barre au Togo.
- BELON : Les pratiques culturales pour reduire le ruissellement,
- MARFiti

d- fqoorc :
Influence des cordons de pierres sur
ruissellement au Burkina:lwb w t~&~<o,~cUc,-
7 - NDAIYZICYIE (ou NGENZI) : Des structures antiérosives pour limit
le ruissellement au Rwanda.
-,, .çbUR N,E~ : E RoSiou & k-c& $0 d ouc f!ht-~i. fL:?~
- HOEYERSONS- : Influence du paillage sur l'infiltrationJ~~,~'Jî~.--!
- VALET : Fonctionnement hydrlque d'un paysage soudano-sa 6elien
Mali. Influence sur l'organisation de la lutte antierosive.
- ROOSE : Des techniques culturales pour ameliorer l'infiltretii;,; :
les coteaux argile-limoneux du Lauragais.
19 h
- Conclusions.

REUNION RZA 1989
P R O G R A M M E A P P R O X I M A T I F
9 H 30 :
Rapport du groupe d'animation
Fonctionnement du Réseau
(JC BILLE)
Ouvrage RZA et orientations futures (A CORNET)
1R H GSI t Pisriadss arides au Sahara durant le dernier cycle climatique (de
I
125 000 à Actuel):
P. ROGNON (Université Paris Jussieu)
.P
10 H 30 : Résultats
préliminaires pour l'utilisation d'espèces des
zones
arides à haut potentiel:
M. DURAND (Propage)
11 H 00 : Evolution récente des steppes Sud-tunisiennes: C FLORET (CNRS)
11 H 15
: Caf&, e t à p a r t i r d e m a i n t e n a n t l e programms a u r a du r e t a r d . , .
11 H 30
: Bilan du suivi récent des productions végétales au Ferlo: A DIOUF
(Fapis S6négal)
12 H 00 : Utilisation de l’imagerie pour le suivi de l'évolution des step-
pes alg6risnnes:
R MRNIERE ( U n i v e r s i t é d e N i c e )
vers 12 H 30 ou 13 H : Cafeteria ORSTOM
14 H 30 : Questions aux conférenciers et débat général
En sommes nous à l'Après - sécheresse ?
(en anglais: Over-drought o r drought over ? )
vers 17 H et en fonction des horaires de trains, clôture ou poursuite
au
bar du coin.

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1
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i
II
RESEAU EROSItiN
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M O N T P E L L I E R
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.!.... . . _ _ ._-_. -_---.-.-.-_ ---l
R e s p o n s a b l e : E . ROOS$
?I%l : 67 61 75 65
En 1981 est né à I’ORSTOM un groupe dc
Les thèmes des réunions précédentes ont étk les
réflexion dont l’objectif principal ktait de faire circuler
suivants :
._
l’information dans le domaine de l’érosion, de la
conservation de l’eau et cle la fertilité des sols.
1984 - Simulation de pluies : étude de la naissance du
ruissellement et de sa charge solide.
En 1983, le Département E de I’ORSTOM,
maintenant Département MAA, créait un “Réseau
1985 - Efficacité des méthodes antiérosives (cf. Cahier
Erosion” sorte de “coopérative de l’information” reliant
ORSTOM Pkdologic, 1986,2).
les nombreuses équipes dc chercheurs travaillant en
France et autre-mer, Un modeste budget permet la
3986 - Matières organiques et propriktés physiques des
réalisation d!un bulletin tous Ics ans, l’achat de doctt-
sols en relation avec I’~rasion,
ments et l’organisation d’une réunion annuelle autour
d’un thème technique. Actuellement, 200 équipes de
1987 - Erodibilité des sols, érodabilité des terrains.
diverses disciplines ont adhérE au Réseau Erosion qui
(Cahier ORSTOM, Pédologie, 1988,2).
touche petit à petit toutes les équipes d’expression
française de la CEE et des pays en voie de dkveloppe-
1988 - Cartographie des risques d’krosion.
ment qui en expriment le souhait. Les seules conditions
consistent à répondre annuellement au questionnaire ct
à envoyer des informations bibliographiques ou régio-
Pour fonctionner de la façon la plus souple
nales sur les problèmes posks par la recherche et le
possible, l’organisation du Réseau comprend un ani-
>‘.
développement dans le domaine de l’érosion.
mateur ORSTOM (E. Roose) et neuf conseillers reprfi-
scntdml lc3 organlumrts dc rochorcba ftangaia 166 pluk
concernés (H. Vogt pour l’université, J. Gril du
Le bulletin du Reseau Erosion comprend 4 par-
CEMAGREF, Maucorps de I’INRA, Brouwers du
ties :
CIRAD MONTPELLIER, Cosandey du CNRS, Morçl,
L a m a d e G R E N O B L E , L i l i n d u M i n i s t è r e d e
- une fiche auteur : une équipe expose ses travaux, ses
l’Environnement, Peltier CTFT NOGENT et Peyre dc
objectifs, ses méthodes et ses résultats ;
1’INAPG). C h a q u e p a y s c o o p é r a n t -est a p p e l é à
s’organiser autour d’un correspondant.
- une fiche bibliographique : résumés de thèses, de
livres, d’articles sélectionnés ;
L’objectif de ce réseau est d’associer les
. une fiche compte-rendu : des congres ou des missions
Cquipes de recherche concernées par les multiples
effectuées ;
facettes de l’érosion, principalement en milieu amé-
nagé, en vue d’accélérer la diffusion de l’information et
- une fiche divers : informations sur les programmes en
de favoriser l’extension de recherches dans certains
cours, la situation dans diverses régions, débats sur
domaines reconnus prioritaires, aussi bien dans les pays
les démarches.
d’agriculture intensive que dans les pays en
développement.
Tous les membres du Réseau Erosion sont in-
vités à participer aux différentes rubriques du bulletin.