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1
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!y) ]
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
REPUBLIQUE DU SENEGAL
/i ,,j ( ‘ ,:bj
DEPARTEMENT
MINISTERE DE LA RECHERCHE .
.;
DES RECHERCHES FORESTIERES
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
;;; p ,('
:I ' : '-
ET HYDROBIOLOGIQUEC
COMPORTEMENT DE QUELQUES PROVENANCES
D'EUCALYPTUS CAMALDULENSIS DEHN, SUR DIFFERENTS
TYPES DE SOL ET ZONES CLIMATIQUES DU SENEGAL
par
Syaka SADIO
Docteur-Ingénieur PédoPogue
MEMOIRE DE CONFIRMATION - CHERCHEUR A L'ISRA
Avril 1984
CENTRE NATIONAL DE RECHER#CHES FORESTIERES
D A K A R
--.

“Jugms c’ ch avant tout, c~~mpfte.~dh~~~'
Raymond ARON
"la &/rCt nsen.t Vu UVZQ dincLp.-LLne de L1enpti, ni
une .techique de naahe &.mpa, ma/in C~CC& bien ptti
que ca : we dhci.pLine de JZU vie.
. . a Que natte pkfagogie asti une p&iugagLe de la
6oGt ti qu’une c.ivU&n nouvelle w nahae :
va-Lt& noahe ptéve pawr kk.4 gci5haAhn.4 &LWL~ e.-t
e ’ humani;té &3ut etiè/te”,
Henri MENDRAS
(Voylge au pays de l'utopie rustique)
1978

AVANT-PROPOS
Qu'il me soit donné 1 'agrement d'exprimer, ici, toute ma yratrtude
a tous ceux qui, de loin ou de près, ont .fac:il.ité Is réalisatio7 de ce travail,
C'était, pour Monsieur 0, HAMEL, Directeur du Département des Recher-
ches forestières et hydrobiologiques (D/FORESTO) de 1 sISRA, à l'époque, l'occa-
sion tant attendue de me confier ÜI; Cei Lia;;&! 22s :.:x .e.nga.-2ment

d-
22 1 'ISRA /
CNRF, comme chercheur d l'essai, suivant la tradition de cet organisme. Il
ne sous-estimait pas l'ampleur et 1 'abnégation qu'aurait demandées ce travail.
Qu'il trouve ici toute ma reconnaissance et l'admiration que je lui porte pour

son devouement à la cause de nos recherches forestières,
dont les retombées sont,
aujourd'hui, indeniables.
Je remercie egalement Monsieur J.Y. LOYER, Maître principal de
recherches à I'ORSTOM, Chef du Laboratoire de pedologie (Hann-Dakar), qui a bien
voulu patronner ce travailmalgré ses nombreuses préoccupations et pour ïpassis-
tance désintéressée qu'il a toujours portée à mon égard.

Mes remerciements vont également à MM. C. BAILLY, Directeur du Dépar-
tement FORESTQ/ISRA et A.I. NIANG, Directeur du CNRF/ISRA, qui ont d la fois
apporté leur contribution scientifique et matériel respective.
Housmane
COVLIBALY, Agent Technique des &ux & Forêts et Biblio-
thécaire du CNRF/ISRA a toujours éte à mes côtés au cours des nombreux déplace-
ments sur le terrain auxquels m'a conduit ce travail,
Je lui dois toute ma recon-
naissance et mes vifs remerciements.
Mes remerciements vont aussi a Amadou NDIAYE, Chef du Laboratoire
d'Analysea du CNRA de Bambey et d tout son personnel pour les analyses dont ils
ont voulu bien se charger.
Ceci est le témoignage d"une étroite collaboration
entre les différents services de I'ISRA.
Je ne terminerais pas sans adresser mes remerciements a Issa DIOP,
Secrétaire au CNRF qui a eu l'amabilité de se consacrer à l'impression de ce
document et à Saliou
FALL, pour la realisation des graphiques.

-
----
1 S 0 PI M A 1 R E
!--
.--_
pages
AVANT - PROPOS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES D'ETUDE
1 - Matériel d'etude
4
1 - Choix de l'essence
4
2 - Choix des provenances
4
3 - Choix des stations
7
I I - Méthodes d'étude
7
1 - Protocoles expérimentaux
7
a.- Dispositif en carrés latins
7
b.- Blocs randomisés
8
l0 - MBAO - Parcelle 1968
8
2O - BANDIA - Parcelle 1978
8
30 - BAMBEY - Parcelle 1972
8
4O - KEUR-MACTAR - Parcelle 1973
8
50 - BAYOTTES - Parcelle 1977
8
c.- Dispositif de "'Nelder"'
8
2 - Données climatiques
9
3 _- Données dendrométriques
10
4 - Etudes du système racinaires
1 0
5- Etudes pédologiques
1 0
a.- Prospections sur le terrain
1 0
b.- Analyses au laboratoire
11
CHAPITRE 2 : ETUDE DU MILIEU
1 - Le climat
13
1 - Généralites
63
a.- le climat sahélo-senégalais
14
b.- le climat sahélo-côte senégalaise
14
c.- le climat guineen-basse casamance
15
./.

2 - Caractérisation dec; points d'essai et dec .sites de
recherches
17
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOlJL
1 7
b.- Point d'essai de TEUG-ND0GU.P (Kébémer)
1 7
c. - Point d'essai de MBAO
1 8
d .- Station de BANDIA
1 8
e.- Station de BAMBEY
1 9
f .- Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
20
g-- Papem de DAROU
2 1
h .- Papem de KEUR-SAMBA
2 2
1.- Station des BAYOTTES (Casamance)
2 3
3- Conclusion
2 3
II - Les sols
3 1
1 - Caractkristiques morphologiques et physico-chimiques
3 1
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOlJL
3 1
b.- Point d'essai de TEUG-NDOGUI (Kébémer)
32
c. - Point d'essai de MBAO
33
d .- Station de BANDIA
3 4
e.- Station de BAMBEY
36
f.- Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
36
.- Papem de DAROU
3 9
h. - Papem de KEUR-SAMBA
40
1.- Station des BAYOTTES (Casamance)
4 1
2- Etudea comparéea analytiqued
42
a.- Caracteristiques morphologiques et physiques
42
l0 - Epaisseur des profils
42
2O - La couleur
43
3O - Differenciation des horizons
44
C.- Caractères chimiques
48
l0 - PH
48
.z” - Capacites d'échange (T) - Bases échangeables (‘)
48
Taux de saturation (S/T)
.3O - Fertilité chimique : carbone et azote - Phosphore 51
4O
- Fer total et Fer libre
54
.5O - Réserves en eau utile
55
3 - Conclusion
CHAPITRE 3 : ETUDE COMPAREE DE LA CROISSANCE DES PROVENANCES
1 - La croissance intra-stationnelle
62
1 - Point d'essai de BOLOR/LOMPOlJL (Kébémer)
62
a.- Description du peuplement
62
b.- La croissance en hauteur
63
C.- La croissance en circonférence
6 3
./.

2 - Point d'essai de Teug-Ndogui
63
a.- Description du peuplement
64
b .- La croissance en hauteur
64
c. - la croissance en circonférence
64
3- Point d'essai de MBAO
65
a.- Parcelle 1968
65
1" - Description du peuplement
65
2O - La croissance en hauteur
66
3" - La croissance en circonférence
66
b.- Parcelle 1970
67
1“ - Description du peuplement
67
2" - La croissance en hauteur
67
3O - La croissance en circonférence
68
4 - Station de BANDIA
68
a.- Description du peuplement
68
b.- La croissance en hauteur
69
c.- La croissance en circonférence
69
5 - Station de BAMBEY ENCR
70
a.- La croissance en hauteur
70
b.- La croissance en circonféren'ce
70
6 - Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
71
a.- La croissance en hauteur
72
b.- La croissance en circonférence
72
7 - Station des BAYOTTES
73
a.- La croissance en hauteur
74
b .- La croissance en circonfkrence
74
8- Conclusion
II - Etude comparée de la croissance en fonction des sols
75
l- Provenance E. camaldutenh HANN (1941)
76
2- Provenance E. camakZdu&m~
6948/FTB
78
3- Provenance E. car&duRetiA 8038/FTB
79
4- Provenance E. camaLdu&nh 8039/FTB
81
5- Provenance E. cawntdut~nA 8298/FTB
83
6- Provenance E. camalduLen& 8396/FTB
85
7- Provenance E. camatdutenh 8398/FTB
86
8- Provenance E. cama.tduten& 8411/FTB
88
9 - Conclusion
89

CHAPITRE 4 : INFLUENCE: DE L'ECARTEMENT SUR LA CROISSANCE
I- Les écartements classiques
94
1 - Station de BANDIA
94
2 -, Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
96
a.- La croissance en hauteur
96
b.- La croissance en circonférence
98
3 - Station des BAYOTTES (Casamance)
98
a.- La croissance en hauteur
99
b.-- La croissance en circonférence
99
II - L'écartement type Js "Nelder"
101
1 - Station de BANDIA
101
2 - Papem de DAROU
103
III - Conclusion
105
CHAPITRE 5 : ETUDE MORPHOLOGIQUE DU SYSTEME RACINAIRE
I- Généralités
107
II - Morphologie du système racinaire
109
1 - Sur sols sableux profonds
109
2 - Sur sols sablo-limoneux
110
3- Sur sols argilo-sableux hydromorphes compacts
111
4 - Influence des techniques de pepinière
111
III - Conclusion
112
e-H/-+p~-~j& (j
.
CONCLUSION GENERALE
I- Influence des facteurs climatiques
119
II - Influence du facteur pédologique
122
CHAPITRE 7 : RECOMMANDATIONS ET PROPOSITION DE RECHERCHES
I- Recommandations
126
1 - Milieux d'introduction et provenances à utiliser
126
a.- Milieux arides c&iers
126
b.- Milieux continentaux : central et sud
126
1" - Zone centrale
126
2O - Zone sud
127
2- Choix du terrain à reboiser
128

3 .- Su3.vl des parce.l..les expérimentales
II - Proposition de programme de recherches
229
7 - Sylviculture des EUC&Y~~M
229
a.- Incidence de l'éclaircie sur l'accroissement
en circonfdrence
.l 30
b.- Phriode d'exploitation
130
c.- Hauteur de coupe
131
d.- Nombre de rejets par cépée
131
e.- Nombre de révolutions
131
2 - Etude du système racinaire
132
3 - Evolution du sol sous plantation d"f%~tiy@ti?
4- Amélioration génétique

634
5 -. Tolérance aux sels de l'h.~~.&qp~ti camtdulen&
135
a.- But de l'exphrience
135
b.- Protocole
135
1" - Solutions d'arrosage
135
2O - Doses d'arrosage
136
3O - Mensurations
136
4O - Substratum B utiliser
136
50 - Nombre de plants
136
6O - Observations cytologiques
136
?O - Description de l'expérience
137
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

I
-
-1
j
INTRODUCTION 1
~.~Eucc&gp;tti carm.lduRenah DEHN, OU E. m~Rmka SCHELECHT, est
l'une des nombreuses espèces que compte le genre dont l'utilisation a le
plus conquis le monde et fait l'unanimité de tous les forestiers. Jamais
essence forestière n'a été tant utilisée dans le reboisement. C'est l'es-
pèce dont l'aire de répartition est la plus large en Australie où on la
trouve sous toutes les latitudes,
à 1 'exception de la Tasmanie (A. METRO,
1949)"
La comparaison de sa croissance entre stations, dans son aire
naturelle en Australie, montre qu'il est possible de la faire pousser sur
n'importe quel type de sol, d'ou son caractère d'espèce très plastique (J.C.

DELWAVLLE, 1979c).
Sa présence, hors du territoire australien, a eté signalée vers
1803 près de Naples (Italie) où le Comte de Camaldoli l'a fait pousser
dans le jardin Camaldules d'où il tire son nom. Mais les premières planta-
tions ne remontent que vers 1870 (A. METRO, 194.9 ; FAO,1982).
Les nombreux résultats obtenus a travers 30 monde ont montré que
sa croissance est meilleure lorsqu'elle est utilisée comme exotique ( K-G.
ELDRIDGE, 1975). Sa croissance,
extr&mement rapide, qui donne des résultats
satisfaisants en trPs peu de temps, lorsque les conditions du milieu lui
sont favorables,

fait d'elle "la championne de la biomasse forestière".
Son introduction au Sénégal date de 1863 dans la région du Cap-Vert
(J.G. ADAM, 1956). Mais on ignore son origine.
Depuis, elle s'y est accli-
matée avec une descendance qui se maintient assez bien dans le parc forestier
de Hann. Il a fallu attendre les années 1960 pour que le Service des Eaux &
For&ts. sensibilisé par la demande grandissante de besoins en bois d'énergie,
soit tourné vers cette espèce. Depuis lors,,

une mission CTFT (aujourd'hui
CNRF/ISRA) a entrepris des essais d'introductions et de provenances a travers
les différentes régions, à l'exception de la. Casamance où le Service des Eaux
& Forêts a jugé inutile de mener de telles actions (P.L. GIFFARD, 1975).

. /.

- 2 -
L'Euc.C&&~5 cat&d&enniA est devenu aujourd'hui la première es-
sence de reboisement dans notre pays et le princi.pal matérie. d'htudes du
Centre National de Recherches Forestières (CNRF/ISRA). Sa place est tellement
importante qu'il a fait l'objet d'une communication en Conseil de Ministres
(A.K. CISSOKHO, 1983).
L'utilisation d'une esp&ce aussi variable de par sa répartition
dans sa zone naturelle, ne nécess.ite-t-elle pas des connaissances préalables
sur sa capacite d'adaptation aux conditions du milieu d'introduction et sur
:'.s contraintes pouvant limiter sa croissance,
En effet, les résultats de nombreuses recherches (R. KARSCHON, 1974,
1971a, 1971b, 1968, 1967, 1960 ; R. KARSCHON et L. PINCHAS, 1971, 1969 ;
J.F. LACAZE, 1977, 1970 ; L.D. PRYOR, 1964 r" J-N. TURNBULL, 1973), relatives
à son adaptabilité à diffkrentes conditions du milieu, ont montré des sensi-

bilités différentes qui ont mis en évidence un effet provenance dont l,'éco-
type est souvent considérable,
Il s'impose donc de mener des essais provenances afin de pouvoir
dkerminer, sous nos conditions climatiques et édaphiques, celle. dont la
croissance est la plus performante.
C'est ainsi que des parcelles expérimen-
tales ont été installées,. entre 1968 et .1978, h .travers rieuf,stations ou
points'd'essai. Celles-ci ont fait l'objet de suivis assez réguliers durant
toute la p&iode de croissance du peuplement sur pied.
Dans le cadre de ce memoire,
nous n'tjtudions que quelques prove-
nances parmi le lot fourni par le Forestry Timber Bureau (FTB) de Canberra
(Australie)

CHAPITRE 1
-MATERIEL ET METHODES D'ETUDES
--

,1 .
I,- FlATÉRIEL D'ÉTUDE
~._~- _--_. ----
l.- CHOIX DE L'ESSENCE
II_---__-~- -.
Notre étude porte SUI ! 'kU.Cq/JtcG
iCMCkh~~Q.l;l.cS i.5 DEHNH qui est
I 'une des espèces les p.ius répandue.5 d'Australie. Le r:hoix
porté
::UT C.ettr.
rspèc~!
se justifie par
sa croissance ass~~z rapide, ses aptitudes & pros--
pérer et à fournir une production appréciable sur des sols relativement
pauvres,
à supporter une grande sécheresse,
à tolérer un engorgement perio-
diques du milieu et, suxtout,
à rejeter vigoureusement des souches dont
l'intérêt est indéniable en matière de sylviculture, surtout en zone tropi-
cale sèche, Cette espèce constitue, aujourd'hui,
1'un(-> de nos principales
voies de recherches et clle est ~~gaIemcnt 13 première essence uti.lis& dans
le reboisement.
.L'EucalqyJtuh CUtn&d&Qnhti se présente dans son aire d'origine
(Australie)
comme un arbre atteignant 25 - 50 m de haut et 1 m de diamètre,
à cime peu fournie. L'écorce, de type .Ud cjum, est lisse et se débite en
plaques.
Les feuilles de jeunesse sont ovales à lancéolées Larges, pétiolées
avec des tiges carrées,
tandis que les feui.1le.s adultes sont pétiolees,
lancéolées, minces et pendantes (FAO, 1982).
La très large distribution de cet arbre à travers Le continent
australien fait apparaître de nombreux écotypes liés aux situations géogra-
phiques.
2.- CHOIX DES PROVENANCES
EucaLqpXuh capulduRwhL5 est, sans doute, de toutes les espèces
d'U.uXk$@L4, celle qui montre la plus grande variabilité en fonction de la
provenance.
On le trouve dans
tous les Etats, à l'exception de la
Tasmanie,
depuis la zone tempérée (forme méridionale) jusqu'à la zone tro-
picale (FAO, 1982). 11 n'étend, en Latitude, entre 15"30' et 38O5 et, en
altitude,
entre .30 et 600 m. La pluviometrie varie entre 250 et 625 mm, avec
des precipitations en hiver et en été, Les températures moyennes maximaies
du mois Le plus chaud varient entre 29O et l!T0(7 et Zc?s moyennes minimales

du mois Le plus .froid entre Il" c>t ~O*C.:.

De nombreuses études ont mis en évidence- des différences signifi-
-,dtives entre les provenances
En étudian- les viriat.ions ecotypiques des
provenances d ‘Eucak~pRuh camakfui?6!n6i,4 ,KARSCHO"3 (1965) a trouvé que toutes
les provenances du Nord (nord du 32" Latitude sud) présentaient des lhgMO-
.h~b&‘rA avec un feuillage glauque et une grande densite de glandes à essence,
tandis que celles du Sud (sud du 32" Latitude sud) n'en avai.ent pas, ou très
peu,et présentasent
un ,feuiliage vert-jaune-vert ei ;-(ne .faible densité de
glandes à essence. La présence
ou .l'absence des glandes à essence dans
les deux écotypes a été confirmée par BURLEY et &. (.1971)..
ANDREW {1973), en examinant les variations morphologiques de jeunes
feuilles de 16 populations ~‘~YL@~XLL~ camaLduLen&a, a montré que les pro-
venances se différenciaient ,wr ;a surface des feuilles, leur longueur et

relative petitesse. Il distingue quatre écotypes, parmi les provenances du
Nord, dont les differences sont carrelées

aux variations géoclimatiques des
stations d'origine. Il observe aussi des variations
clinales
parmi les
il provenances du bassin de Murray River du sud-est austrüi:1rn,
AWE (1973) et KARSCHON(1973), en étudiant. la germination des graines
d’E~c@pk.h camaldulenah en conditions conts&ées, ont trouvé que les pro-
venances du Sud germaient rapidement,
alors que celles du Nord ne germa&&
que très peu, ou pas du tout. 11 apparaît aussi des différences sur le
photopériodisme. Ces Provenanc?es m,anifestent également des comportements
différents à la résistance aux conditions climatiques. AWE et SHEPHER (1975)
ont montré que les provenances du Sud résistaient mieux aux gelées que celles
du Nord.

Il est donc capital ~lt-' blen tenir comLnte de l'origine des graines
t-n matière d 'introduction de i. ‘Euca.@pb5 cam&hJ?U?Ain.

- 6 -
1968 et 1975, ?! ;~rovc:ri,ir)cc~i:.just.rd 1 ic?nr~c.s o n t étP t-f~stc5e.z ai.2
.mlégal ,
dont 46 récoltées
dans le North ()tl;?c>ric;l;in/l, 5 dans lc- Northcrn
Territory et 40 dans le Western Australia {P.i.. 7lFF'AHD, 197.5). Aujourd'hui,
Le nombre de provenances introduites atteint 120..
Dans le cadre de cette otude, nous nous sommes intéresses seulement
A 8 provenances, dont 7 ont été -Fournit-s ~?a P‘ ,*QRESTRE' 'rTP.BER RU??EA.rJ fl?lT )
de Cambera (Australie) et une originaire du Parc Forestier de Hann. Le
tableau 1 résume les coordonnées et les caractéristiques écologiques des
milieux de récolte. Les autres provenances feront 1 "objet d'études ultérieures.
TABLEAU 1 : Caractéristiques écologiques des zones des
provenances (GIFFARD, 1975)
I
PROVENANCES
LONG.
LAT.
ALT.
SOLS
(mm)
-
3UEENSLAND
6948/FTB
144O48'
20"49 8
150 m
463,3 mm
alluvions sur
8298/FTB
142"SO'
18'15'
240 m
722,l mm
granites
25'3
-
- -
-
VESTERN
AUSTRALIA
8038/FTB
124O40'
17*20'
120 m
518,9 mm
31 luvions
8039/FTB
125'20'
17010'
argileuses
608,6 mm
27'6
8396/FTB
129OO4 '
17OO7'
240 m
- II-
483,8 mm
26O7
8398/FTB
123“35'
17040'
6 m
- 'Iv.
608,6 mm
27*6
8411/FTB
123O59'
17'18'
12 m
alluvions
608,6 mm
27O6
--~-
-
-
-
-
YNEGAL : HANN
1941
17"26 N
14'43 N
4 m
sableux
560,9 mm
24O3
I-.---.-
.~. .- --.- --,-- -,-- ..__ -_- -
-
- -
. / .

- 7 -
3.-
CHOIX DES STATIONS
--~-----.
Des essais dê provenances ont 4t 6 mc?nèe.s ii t r,:ivc-'1's !es princ:ipales
stations et les point.- d'essai.5 du CENTRIJ VAT.710NA.l DI7 RECHERCHES FORESTIERES
et dan.5 certains PAPEM*des recherches agricoles dt. 1 'ISRA, de manière à
couvrir lc maximum de zones climatiques et les plus ïrariées possible. Les
sites d'introduction appartiennent à différentes zor~t:s ciimatiq-ues dü nord
au sud, en passant par Le centre-ouest el- le centre-sud.
Le principal facteur pris en considération, dans l'installation des
parcelles expérimenta.les, est le climat.
Cela tient au fait yüe 1'Zti<&Lg&kt
camalduleti~ se pr&sente comme une espèce peu exigeantze en matière de sol.
Ii serait
très intéressant que la distribution spatiale, au sein d'une même
station,
tienne compte du sol car, sous la même zone climatique, la nature
du sol peut jouer unta influence SU.~‘ la croissanw des arbres. Celle-ci
sera d'autant plus grande que le climat est sec, car les arbres doivent
alors s'alimenter en eau sur les réserves du sol pendant les périodes sèches.
La disponibilité en eau facilement utilisable, la nutrition minérale et
l'environnement biologique sont des facteurs de croissance qui dépendent
étroitement des caractéristiques physico-chimiques du sol.
Des compa.raisons
entre les résul.tats obtenus sur les différentes
stations permettront de mettre en évidence .Z'influence du climat et du sol
sur la croissance de ~'Eucc@&ti camaldukna~.
II,- MÉTHODES D%TUDE
_
l.- PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
Trois types de dispositif expérimental ont 6té retenus, à savoir :
le carré latin, le:; blocs randomisés et l'écartement type "Nelder".
a.- Dispositif en carrés latins
Ce dispositif concerne Les points d#essai de BOLOR, avec 5 prove-
nances introduites par carré de 7 x 7 arbrc+s à 3,5 m x 3,5 m et, TEUG-NDOGUI,
avec 4 provenances .s,.*iirant
le m$me nombre-- (inarbres par carré et le même
écartement.
--
-.-
-/
0
* PAPEM = Point -i '?J,/?ijI CAUX
Dtoyrammc:~: ~:xJ~"P ;mentaux Mult-iIc3caux.

b.- Blocs randomisés
-..
7 -~ MUA0 -. Parcelle 1968 : Essdii
~-.-. --_-- -~
_.-- _ -
-- 8 provenances, tlonr h au.5tra.l i.flnnf>.c;,
? ..:énéyaiaiss (Hanni
et 1 tunisienne (66.228/.IRT) ;
.- blocs de 7 x 7 arbres, ,ave. ? répetit ions par provenances.
2" - BANDIA -1 Parcelle 1978 :
-
-
Essai n" 9J(CNRF/ISRA,, i378)
._-----
- 20 provenances
_ blocs de 5 x 5 arbres
vec 4 répétitions par' provenance
- écartement 4 m x4m
3" - BAMBEY - Parcelle 1972 : Essai n"3;: (CTFT, 1972)
__ _- -~--
- 12 provenances
- blocs de 7 x 7 arbres avec 3 répétitions par provenance
- écartement 3 m x .3 m
4" - KEUR-MACTAR - Parcelle 1973 : Essai no 52 (CTFT, 19739
- 12 provenances
-. blocs de 7 x 7 arbres avec 3 répétitions par provenance
- écartement 3 m x 3 m
!T” - BAYOTTES - Parcelle 1977 :
Essai no 88 (CNRF/ISRA, 19779.
- 23 provenances
- blocs de 7 x 7 arbres avec 3 répétitions par provenance
- écartement 3 m x 3 m.
C.-
Dispositif type "NELDER"
Ce disp0siti.f concerne les stations de BANDIA et DAROU installées
en 1976. Il permet de tester à la fois plusieurs écartements, Les arbres
sont disposés sur des cercles concentriques dont les rayons forment une
progression géométrique rn = d rM 1 (n = nombre d'écartements), à chaque
intersection avec les rayons
bquidistanés d'un angle e(dispositif en carré),
ou à une intersection sur deux (dispositif en triangle), Pour qu'un plant

soit 2 peu près ‘: Pquidistanci' de ses voisins, ori zmpose, dai‘s .li cas du
dispostif en carrP,

la rclat.ion 0 =
~
L<:I paramètres d ) iq et RC'
F-& *
sont les caractéristiques de ce type de dispositif et doivent, par zonsequent,
être calculés avant .La mise f?n place (J.C. DELWAULLE, 1979b).

Nous avons adopté un dispositif en 1/2 cercle, en triangie, avec
ies caractéristiques suivantes : r! = 6",d = 1,19859 et RC - 6,407.
Les
écartements
testés sont 1,5 m ; 2.0 m ; 2,5 m ; 3,0 m ; 3,s m ; 4,0 m i 4,s m,
soit 7 écartements auxquels il faut rajouter les écartements extrêmes, à
51:~ir I + 0 T: et 5 ‘ C: 2
.Te nombre de plants ;:ar 1/% cercle est de 135, soit
270 plants par cercle complet.
REMARQUE : La parcelle 1970 de MBAO a été réalisée en lignes alternées entre
l e s d i f f é r e n t e s p r o v e n a n c e s d’Ewa&@~ti catrmtdukn~~ e t d ’ a u t r e s Euca&pU
sp. Dans les autres parcelles, les dispositifs sont fonction du but recherché
et ne concernent qu’une seule provenance.
La préparation du terrain a consisté 3 un défrichement, sous-solage
et à la confection de potets de plantation de 60 cm x 60 cm x 60 cm.
2.-
DONNEES CLIMATIOUES
Les donnkes climatiques ont été recueillies auprès du service de
bioclimatologfe de 1 'ISRA pour ce qui concerne les principales stations et
PAPEM de 1'ISRA. Les autres proviennent, soit
des
services régionaux de
I'ASECNA, soit des statïons météorologiques de certains services du développe-
ment situés près des sites d'essais.
Les données concernent, principalement,
les pluviométries mensuelles
annuelles des différentes stations et, lorsqu'elles sont disponibles, les
températures moyennes mensuelles, maximales et minimales, l'humidité et
l'évaporation.
En zone tropicale séche ou en climat aride de manière générale,
les précipitations jouent
le plus d'influente sur la croissance et la réparti-
tion spatiale de la &@tation, compte tenu des faibles variations annuelles
des autres facteurs climatiques (AUBREVII,LE, 1950 - KOZLOWSKI, 1982).
” / .

- 10 -
3.=
DOIjNEES DENDROMETRIQUES
Les mensurations sont effectuées sur la hauteur et la circonférence
2 i,30 m, en moyenne deux fois par an, sur tous les arbres de la parcelle
durant toute la vie du peuplement, Elles font, chaque année,, l'objet de
dépouillements qui sont reportés dans les rapports d'activités du CENTRE
NATIONAL DE RECHERCHES FORESTIERES,
Nous nous intéressons seUlet?Ient aux avaleurs moyennes des différentes
provenances au niveau de chaque parcelle.
Ces valeurs constituent les données
essentielles de notre étude, car elles sont le reflet des conditions édapho-
climatiques du milieu de croissance.
4.-
ETUDE DU SYSTEME RACINAIRE
Au sein de chaque station, nous avons dessouché en moyenne 5 arbres
par parcelle. Nous nous sommes limités seulement à des observations morpho-
logiques du système .racinaire et à l'évaluation de la profondeur de sol
exploitée.
5.-
ETUDES PEDOLOGIQUES
a.- Prospections sur le terrain
Au niveau de chaque site expérimental,
nous avons effectué des
prospections pédologiques à travers les différents essais étudi&. Le nombre
de profils par essai
varie avec la superficie et .l'hét&roqénèité du sol.
Il a étk effectué, en moyenne, 3 profils par essai.
Nous n'avons retenu, dans le cadre de ce mémoire, que les profils
des sols les plus représentatifs de chaque station.
Des sondages à la tarière
pédologique suivis de prélevements, ont été effectues afin de déterminer la
répartition des sols et leur homogénèité,
Une description complète morpholo-,
gique est faite au niveau de chaque profil (Annexe II-), suivie d'un prélève-
ment d'échantillons qui seront analysés en laboratoire.

- 11 -
b.- .4halyses au laboratoire
-_---~
Les échantillons de ,201 sont séchés à l'air libre, puis broyés
et tamisés à 2 mm. Sur ces échantillons, les analyses, ci-après, ont été
effectuées :
- pH : eati et Kcl N (:/2,5) sur tous les échantillons,
- Granulométrie : par tamissage et sédimentation, puis prélèvement
à la pipette ROBINSON sur 20 g de sol additionnés
à 600 ml (C. PAYCHENG, 1980). Cette analyse
row'erne tous les échanti1Zon.s.

- Carbone et Azote (KJELDAHL) : seuls les deux premiers horizons, de
de chaque profil, ont été analysés.
- Bases échangeables (S) et Capacité d'échange (T) : les analyses
concernent tous les echantillons. Les bases échan-
geables sont déplacées à l'aide d'une solution
d'acétate d'ammonium à pH 7,0, puis dosées par
specttométrie en absorption atomique. La capacité
d'échange est évaluée à l'aide de calcium

(C. PAYCHENG, 1980),
- Phosphore : le phosphore total est dosé par calorimétrie automatique
du phosphomolybdate réduit par l'acide ascorbique après
attaque à l'acide nitrique concentré et ajout de l'acide
sulfurique normal, tandis que le phosphore assimilable
est dosé par la méthode OLSEN modifiee (C. PAYCHENG, 1980),

- Fer total et Fer libre : le Fer total a été extrait par attaque à
l'acide chloridrique (Hcl) et le Fer libre par le réactif
Dithionite de sodium. Les analyses sont effectuées sur
tous les échantillons.
- Humidites : différentes humidités ont été mesurées d des pF 2,5 ; 3,0
et 4,2. Les réserves actuelles en eau du sol sont évaluées
pondéralement à partir des échantillons prélevés à la
tariére. On mesure le poids de l'échantillon frais (Pf) et
le poid

sec (PS) après $chage à 105°C. Le rapport de la
différence (Pf - PS) sur le poids sec x 100 donne l'humi-
dité pondérale en %.


CHAPITRE II
~.-----

- 13 -
1 -LE CLIMAT
l.- GENERALITES
D'après M. LEROUX (1980), le climat sénégalais peut se caractériser
par l'alternance, sur le pays, de trois masses d'air principales dont les
déplacements sont facilités par la platitude du relief. Tl s'agit des vents
de :
- 1 'a&zé issu de l'anticyclone des Açores.
C'est un vent de direction nord
2 nord-ouest, humidr, frais voire froid de décembre à mars, marqué par une
faible amplitude thermique diurne,
11 souffle le long de la grande côte.
Il ne pénètre pas profondément dans l'intérieur du pays, de sorte que le
climat ne se fait sentir que dans une étraite bande côtière du littoral.
Son domaine diminue au sud avec la remontée de la mousson. Il se mai.ntient
pendant presque toute l'année au nord du Cap-Vert.
Vers 1 'intérieur du pays,
il s'assèche rapidement en acquérant des caractères proches de ceux de
l'harmattan ;
- l'ku&mdkllM, de direction dominante, se caractérise par sa grande sécheresse
à grand pouvoir évaporant lié
à son long parcours continental et par des
amplitudes thermiques très accusees. Frais à froid la nuit, il est chaud à
torride le jour. Son passage occasionne des nuages de poussière, surtout
dans la partie nord du pays,d'où un véritable vecteur d'érosion éolienne,
A l'approche du littoral, l'harmattan s'élève au-dessus de la courbe d'air
humide de l'alizé maritime et, en renforçant la sécheresse supérieure, il
contribue à emp&cher la précipitation de l'humidité atlantique ;
- la mouMon, provenant de l'alizé maritime issu de .l 'anticycloneGainte-
Hélène dans l'Atlantique sud,
est un vent de direction sud-ouest. Son
long parcours maritime le rend principalement humide, mais il s'assèche
relativement en fonction de sa pénétration vers l'intérieur. Il se carac-
térise par une faible amplitude thermique et des températures généralement
plus élevées que celles de l'alizé maritime.
Il pénètre sur le territoire
en avril et s'etend progressivement jusqu'en juillet-aoik osi le littoral
septentrional demeure alternativement soumis à l'alizé maritime et a la
mousson.
Il apporte des précipitations qui sont surtout abondantes au sud
où son influence est plus marquée.

- 16 -
L.-------
,
\\

- 14 -
D'une manière générale, en adoptant la
iclassification climatique
(de AUBREVILLE (1950) et en se limitant aux régions qui nous intéressent, on
distingue trois grandes zones climatiques qui sont le climat sahélo-séné-
qalais, le climat guinéen-basse casamance et le climat sahélo-côte sénéqa-
laise. L!es deux premiers, d'après AUBREVILLE (19.50), peuvent être considérés
fr*omme des variantes du climat sahélo-soudanais.
a .- le climat sahélo-sénégalais
C'est un climat de transition entre ie climat de l'alizé
maritime de la côte sénégalaise et le climat continental sahélo-soudanais.
L'influence de l'alizé le rend moins chaud et moins sec que le climat sahélo-
soudanais dont il constitue une variante. Mais, cependant, il est plus chaud
vers l'intérieur du pays que sur la côte où il fait frais de mars à mai.
Il couvre la plus grande partie du pays, sur toute la partie
centrale du secteur continental.
Il reste dominé par l'harmattan et se carac-
térise par des températures :
- moyennes annuelles de 26O7 à 28"3
- minimales "
de 23O
à 23O8
- maximales "
de 29'3 à 32"
Les amplitudes thermiques varient de 6 à 8O6. La tension de vapeur d'eau
moyenne annuelle varie entre 15,s et 17 mm, tandis que le déficit de satu-
ration moyen annuel est de 9 à 12 mm.
L'indice pluviométrique est compris
entre 500 et 900 mm. La saison des pluies est assez courte avec des précipi-
tations surtout localisées entre juillet et septembre.
b.- le climat sahelo-côte sén6galaise
Ce climat est appelé, par certains auteurs tels que M. LEROUX (1980),
le CeunaA: de .&c ghande cô& d&mZgalhAe. c'est un climat azonal soumis à une
grande influence de I'aliz& de l'Atlantique nord durant la majeure partie de
l'année et pendant une courte saison des pluies sous l'influence de la mous-
son [A. AIJENWILLE, 1950). D'aprhs M. LEROUX (1980), ceci entraîne des tempé-
ratures assez fraîches et des amplitudes thermiques faibles.
./.

- 15 -
il se caractérise par des températures :
_- moyennes annuCIics de .23 "7 Li 22"~'
- minimales II
de 20"
à 21 "if
- maximales "
de 28 "4 à 10 l:
L'amplitude thermique est forte et varie entre 6'8 et 8"3. La tension de
vapeur moyenne annuelle est de 16,3 mm, tandis que le déficit de saturation
moyen annuel varie entre 5,3 à Z7 mm. L'indice pluviométrique est compris
entre 400 à 550 mm. Les pluies, dans la majorité des cas, sont faibles et
tardives avac une fin prkoce {,.a <ai.son pluvieuse est trhs courte (3 sois!
avec le maximum en août.
b.- le climat guinéen-basse casamance
C'est un climat propre à la partie ouest de la Gambie et de la
Casamance. Il constitue une variante maritime du climat sahélo-soudanais
duquel il diffère par l'influence des vents humides de la mousson. L'influ-
ence de I'harmattan ne se fait sentir que sur la frange orientale de la
région (M, LEROUX, 1980).
11 se caracterise par des températures :
- moyennes annuelles de 25'>2 B 26"3
- minimales "
de 23O2 A 24'6
- maximales "
de 26O5 à 27O8
L'amplitude thermique est faible et se situe entre 3O2 et 4O. La tension de
vapeur d'eau moyenne annuelle est de 17,2 à 18,8 mm, tandis que le déficit
de saturation est de 6,5 à 7 mm. L'indice pluviométrique est de 1200 à 1750
mm/an. La durée de la saison pluvieuse varie entre 5 et 6 mois avec des
précipitations surtout localisées entre juillet et août. Il y a un brusque
passage de la saison des pluies à la saison sèche (et inversement).
D ,’ .

_ 17 -
2.- CARACTERISATION DES POINTS D'ESSAI ET DES STATIONS
DE RECHERCHE
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOUL
Situé à 5 km de la mer, dans la zone des Niayes, ce point d'essai
fait partie du c&mat ~ah6b-c:Û&? ~~6Vkjab&5~.
Sur la carte des isohyètcs (figure l), ce site se trouve encadré
au nord par l'isohyète 400 mm et su sud par l'isohyète 500 mm. Les précipi-
tations oscillent entre 620 et 440 mm tandis que la moyenne calculée sur la
période de 1975 à 1983 (tableau 2) est de 259,5 mm. Elle se situe donc en
dehors des deux fsahyètes qui 1 'entourent.
On constate qu'au cours de la période considérée, les précipitations
ont été sujettes à de nombreuses fluctuations,
De 1975 à 1978, les années
pluvieuses alternent avec les années déficitaires. Mais, à partir de 1979
jusqu'en 1983, on a enregistré que des pluviométries très déficitaires avec
le maximum en 1983 (I- 133,5 mm).
La figure 2 montre que les précipitations sont généralement localisées
entre les mois de juillet et de septembre avec le maximum en août. On peut
donc dire que la période pratiquement sèche est de 9 mois, malgré les quel-
ques précipitations enregistrées pendant ces mois.
b.- Point d'essai de TEUG-NDOGUI (Kébemer)
Le climat est du type &&~0-6&K$@?&&. Il appartient à la même
frange pluviométrique que BOLOR/LOMPOUL (figure 11, mais il est situé plus à
l'intérieur du pays que celui-ci..
La pluviométrie varie, de 1976 à 1982, entre 177 et 433 mm par an,
tandis que la moyenne annuelle de la période est de 264,2 mm. Les karts à
la moyenne (tableau 2) montrent de caractere dépressif des précipitations
enregistrées. Cependant, on enregistre une année très pluvieuse en 1978 avec
un excédent pluviométrique de f68,4 mm.

./.

,..
L*w Point d'essai de MBAO

.- --..- ~--.--
Ce point J'cssai appartient au ckirnut !jUlzé~i;-Gtc) E,érléijalki,ilC.
1.7
se caractérise par une pluviométrie comprise entre 500 et 600 mm (figure i ).
Les précipitations enregistrées pai .le serviw de 1'ASECNA de PIBAO-
THIAROYE, de 1968 2 1974, varient entre 160 et 704 mm/an. La moyenne annuelle
de la période est de 324,9 mm. De 1968 à 1972, ies karts à ia moyenne mon-
trent que l'on a un an sur deux déficitaire. Durant
toute la période, le
nombre d'années pluvieuses est inférieur à celui des années déficitaires.
L'excédent a été plus significatif en 1969,
tandis que ies déficits enregis-
trés en 1968, 1970 et 1972 sont très importants. Comme dans l-es cas précé-
dents, la moyenne enregistréeest nettement inférieure à celle des isohyètes
qui l'encadrent. Les précipitations ont lieu entre les mois de juin et
octobre avec le maximum en août mais seulement trois mois (juillet, août,
septembre) peuvent être considérés comme pluvieux (figure 4.).
d.- Station de BANDIA
Le climat général est du type bUhé~0-b~~égU&.&S. La station se
trouve encadrée par les isohyètes 600 mm au nord et 700 mm au sud. Les tempé-
ratures moyennes mensuelles varient entre 26O et 30", tandis que les maxima
et les minima varient respectivement de 32" à 37" et de 16" <i 25°C'.

Les précipitations enregi.strées de 1976 à 1983 montrent des diffé-
rences assez significatives d'une année ci l'autre, avec des écarts rjui
oscillent entre -. 3 mm et f 216 mm (tableau 2). La moyenne annuel.le de la
période Concern&e est de 406,l mm. ~ps p-7 uvion~!t; i,cs montrtlnt: tic nombreuses
fluctuations d 'llnr: ?nlir;cx Z3 1 'al1t.rc. Le ri‘c,»rfJ du d<:f-ic ii, ~:~ill~,~i~)~i,:tl-~~llc~ ,‘st
h3ttu en 19s 3 (,- IP!:, - mm) .

- 19 -
Les précipitations ont. lieu de juin a octobre avec un maximum de
155,4 mm situé en août (figure 51, La figure5 montre un déficit hydrique
quasi-permanent au niveau de la station.
C'est seulement au mois d'août
que l'evaporation piche est an'férieure 9
la pluviométrie. Les arbres
doivent s'alimenter sur les réserves hydriques du soJ pendant la majeure
partie de l'année.
e.- Station de BAMBEY
Comme la station de BANDIA, celle de BAMBFv fait partlie &r c46,mfl?
sah6La-atinégaXaA, mais celle-ci est plus continentale car située beaucoup
plus a 1 'intérieur du pays., Elle est encadrée par les mêmes isohyètes 600 mm
au nord et 700 mm au sud,
La moyenne des précipitations
calculée sur une période de 13 ans
(1971 à 1983) est de 467,6 mm. La température moyenne de la période est de
27O6, Les températures moyennes annuelles varient de 26'8 à 28O2, tandis que
les maxima et les minima varient, respectivement, de 34'3 à 35'9 et de 18'7
à 21°3. L'humidité moyenne oscille entre 50 et 68 %
Les karts à la moyenne de la période (tableau2) montrent une
grande variabilité des precipitations d'une année à l'autre. On constate que*
pendant 7 ans sur 13, les précipitations ont été .in$érieures 9 la moyenne.
Les déficits les plus importants sont obtenus en 1972 avec f10,3 mm de moins
et
en 1973 avec 126,4 mm de moins. De 1972 à 1979, on enregistre alterna-
tivement deux ans de pluies déficitaires et deux ans de pluies excedentaires.
A partir de 1980, un an sur deux est déficitaire.
Les précipitations sont localisées entre les mois de juin et octobre
avec le maximum enregistre au mois d'aoik. La saison sèche varie entre 7 et
8 mois. En appliquant les coefficients donnés par DANCETTE (1976), nous avons

pu estimer l'évapotranspiration
potentielle (ETP) à partir des valeurs de
lfévaporation BAC de classe A. La formule est la suivante :
E T P = K. EV BAC
ETP : exprimée en mm par mois
K : coefficient variant suivant la saison :

il est égal. à 0,65 pendant la
saison sèche et OR78 pendant l'hivernage.

- 20 -
L;j figure i,ij i//Oll t !‘f
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f( II :?;i :.1, .i).‘,.:, :)Ii.,, f:? :17,hr’e‘:-
marquées par Ir renversement- JC::-, c:ourbes ;~CL p.iuv?wr,c%"i~. e-1" Je I 'ETF dti
passage de la .sa.ison sèche à ? 'hivernage. La période Flu!rl.id~J est ..3 'environ
deux mois, août et septembre, 311 ia pluv.iométri(L t?st supérieure à 1 ‘ETP.
Comme on ie voit, Le draînagtz c.Zimatiquc est assez faible. Fendant tout le
reste de I'année,
c'est-à-dire du mois d'octobre 4 ~uiilet, le bilan hydrique
est très déficitaire, la courbt dc! I'ETP étant nettemeni. supérienre à celle
de la pluviométrie. ~~3s arbres doivent dor~c: c '0.1 irnclrcte?* :-:u>‘ ~C:G réserves
hydriques du sol.

f.- Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
-
-
Les données climatiques utilisées sont du Service régional de
1'ASECNA de Kaolack. Le climat fai.t partie du domaine kXh~.k-b~Vlk!g~&.
Il se caractérise, à Kaolack, par des précipitations annuelles situées
entre les isohyètes 700 mm au nord et 800 mm au sud (figure 1 ), mais les
valeurs enregistrées de 1973 à 298.3 varient entre 300 et 660 mm.
Les précipitations se répartissent entre les mois de juin et
octobre avec le maximum en août.
I,a période pluvieuse se situe entre juillet
et septembre (figure 7a). Les températures moyennes annuelles varient entre
23'8 et 31°6, tandis que l'évaporation (Piche) mensuelle varie entre 50 et
350 mm. Les écarts à la moyenne de la période (tableau 2) montrent des fluc-
tuations assez importantes des précipitai-ions.
DE 1974 à 1979, les périodes
déficitaires alternent avec les périodes excédentaires à raison de deux ans
sur quatre de manière successive.
La figure 7b montre une inversion des courbes des précipitations
moyennes mensuelles et de l'évaporation Piche moyenne mensuelle entre les
mois de juillet-septembre où les quantités d'eau évaporée restent inférieures
aux précipitations. Le pouvoir évaporant de l'air est très élevé entre
décembre et avril.
./.

- 21 _
cl-- Papem de DAROU
Le Papem de DAROU se situe dans un Cfim& ~dd.h--bblégcdah conti-
nental, encadré par les isohyètes 800 et 900 mm. Le .fait qu'il soit plus
arrosé que les autres stations et points d'essai prhcédents s'explique par
une influence plus grande de la mousson.
Les écarts à la moyenne (tableau 2) montrent les fluctuations
autour de la moyenne. Les précipitations ont été déficitaires pendant les
deux premières années de plantation.
C'est surtout pendant la première année
et l'année 1983 que le déficit a été plus *important. De 19782 1982., les
pluies ont été excédentaires avec le maximum en 1978 et 1979. Les précipi-
tations sont localisées entre les mois de juin et octobre avec le maximum
en août. La période nettement pluvieuse est de 3 mois (juillet, août et
septembre).
La saison sèche varie entre 7 et 8 mois (figure 8 ).
h.- Papem de KEUR-SAHBA
Situe au centre-est du pays, beaucoup plus à l'intérieur que les
autres stations, le Papem de KEUR-SAMBA fait partie du c&t& continental
ha@&-hén&#&&. Il est encadré par les isohyètes 800 mm au nord et 900 mm
au sud. L'influence de la mousson, qui souffle du sud, est très importante.
Les résultats du tableau 2 montrent les fluctuations des pluviométries
recueillies au niveau de la station de 1971 d 1981. On remarque que les
écarts a la moyenne de la période sont trhs variables.
Durant quatre ans sur sept, la pluviométrie a été déficitaire. Les
plus importants déficits ont été enregistrés en 1972 (- 227,l mm), et en
1977 (- 312 mm). Les excédents pluviométriques les plus importants ont été
enregistrés en 1974 ('c 184,9 mm), en 1975 (+ 276,2 mm) et en 1979 (+ 131,6 mm).
La répartition des précipitations, donnée par la figure 9 , montre quIelles
sont localisées entre juin et octobre avec le maximum en aoik. La période
sèche varie entre 7 et 8 mois.
./.


- 23 --
i.- Station des BAYOTTES (Casamance)
---_
Les données climatiques
sont
de 1 "ISRA Djibélor et de 1'ASECNA
de Ziguinchor. Elles ne reflètent pas les conditions réelles de la Station,
mais peuvent donner une appréciation utile sur le climat général.
Les précipitations cumulées annuelles de 1976 à 1983 varient entre
1580 et 730 mm. Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 23O
et 30°C, tandis que les maxima se situent entre 30 et 36'C et les minima
entre 14O et 25OC. L'évaporation Piche moyenne mensuelle, au cours de la
période,
est de 176 mm et l'évaporation Bac (A) de 147,8 mm.
Les résultats du tableau 2 et la figure 10a montrent une évolution
assez fluctuante des précipitations. D'une année à l'autre, les variations
sont très importantes, Tous les excédents sont supérieurs à 100 mm. C'est
l'année 1978 qui est la plus pluv.ieuse avec un excédent de 429,4 mm, Les
années les plus déficitaires sont. 1977 (- .Z60,8 mm), 1980 (-,231,2 mm) et
1983 (- 331,f mm).
Les précipitations se répartissent entre les mois de mai et novembre
avec le maximum en août. La saison sèche varie entre 6 et 7 mois, Les
courbes du bilan hydrique (figurelob) montrent une période pluvieuse entre
juin et septembre. .Le draînage climatique varie entre 78,0 mm et 228,3 mm.
De novembre à mai, les arbres doivent s'alimenter sur les réserves hydriquss
du sol, compte tenu du déficit d0 à une ETP supérieure, aux précipitations.
3 - CONCLUSION
Cette étude fait apparaftre le caractère tres alhatoire des précipi-
tations enregistrées d'une année à l'autre au sein d'une même station. C'est
dire que le climat n‘est pas quelque chose de stable, il fluctue considéra-
blement au fil des temps. Il est, à cet égard, l'un des facteurs déterminants
de la croissance des arbres qui peuvent sérieusement en ressentir les effets
néfastes ou bénkfiques.
En comparant les moyennes des différentes périodes à celles de la
carte des isohyktes (figure 1 j, d'une manière générale, on constate une
./.

- 24 .-
latitude, de la côte vers l'interieur.
Il est à constater lCd yrande influence dtJs trots masses d'air sur
.ies précipitations. Les zonps, .soumises 2 l'alize maritlmc, reFoi.vent les
plus faibles précipitations, -kandi.s que le sud, domine par la mousson,
reçoit les plus fortes précipitations. La partie, sotimise a l 'harmattan et
assez influencée par- la mousu;on
reçoit des précipitations moyennes. Mais,
qutjl Ie tJl.iL' Soit 13 .btüLiOli OU 12 z*>,:e .?7 .in?t i,q!:.c :~rn,!~~.;.jér& r' le.5 rn@.+.~ les
plus pluvieux sont : jui.llet, août et septembre, avec le maximum des pluies
en août. La répartition des pluies et leurs hauteurs différencient consi-
dérablement les stations.
En considérant la valeur approximative de la reconstitution des
réserves en eau du sol égale à 1OC mm (R. SOLTNER, 198.lb),on constate que,
dans la plupart des stations,
les arbres ne s'alimentent que sur les réserves
hydriques du sol, les évaporations etantsouvent superieures aux précipitations.
Il s'en suivra une croissance différentielle des arbres d'une station à
l'autre.

- 25 -
HISTOGRAMMES PLUVIOMETRIQUES ET BILAN HYDRIQUE
DES STATIONS D'ETUDE
(Figures 2 à 10)
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,19.!5-193!!
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30
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-

- 31 -
II,- LES SOLS
Comme le climat, le sol est un facteur déterminant dans .le déve-
loppement des plantes. Dans certaines conditions de station, l'influence
du sol sur la croissance des plantes peut être beaucoup ,plus .importante
que celle du climat.

Le sol sert de support a la plante, .il doit donc être stable et
profond pour permettre un bon encrage,
Il est aussi pourvoyeur des besoins
alimentaires et physiologiques de la plante, Dans ce cas, il doit permettre
une bonne infiltration de l'eau en la conservant le plus longtemps possible
et pouvoir la mettre à la disposition des plantes, &tre perméable à l'air
et a la chaleur, et dispoer d'un
bon potentiel nutritionnel en éléments
minéraux et organiques.
Une mauvaise structure du sol peut être une contrainte majeure a
la bonne croissance des végetaux. Lorsqu'elle est particulaire, l'absence
des colloïdes peut entra-iner une faible rétention en eau et une mauvaise
dynamique des éléments minéraux,, Les structures compactes sont nuisibles

par leur manque de perméabilité à l'air et. à l'eau. Le sol devient asphy-.
xiant en présence d'un excès d'eau et defavorable à l'activité des végétaux,
Elles opposent, surtout, une grande résistance à la pénétration des racines.

Dans ce qui. suit, nous présentons les caractéristiques des sols
étudiés au niveau des sites expérimentaux.
Les descriptions complétes des
profils et les résultats analytiques figurent 2 l'annexe II.
l.- CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOUL
PROFIL No S-BO.2 : sol minéral brut non climatique d'apport SUI
sables d'origine éolienne des dunes vives,
série sur dune rouge ogolienne

Le profil est peu differencie,
à structure particulaire. Les hori-
zons se différencient par la couleur qui est plus foncee dans les horizons
supérieurs et assez claire en profondeur.

Le passage d'un horizon à l'autre

- 32 -
se fait progressivement.
Il est assez hotnoyène sur toute sa profondeur.
C'est un sol tr&s profond, avec une épaisseur de sable supérieure a 2,50 m
et très perméable.

Le profil granulometrique (Ann. II, Fig. 1) montre un matériau très
sableux. Les proportions de sables fins sont plus elevées que celies des sables
grossiers. Les rapports sables fins sur sables qro.s.sie.rs restent sensiblement
identiques à travers tous les horizons.
Les teneurs en argile sont faibles
et inférieures à 3 %. Les teneurs en carbone et azote, dans les deux premiers
.>or.izons * sont :.&s Fail,.'es. Le rapport C/N, @?Le a 9, indique une bonne
décomposition de la matière organique.
En raison de sa texture grossier-e et sa pauvreté en matières orga-
niques, ce sol possède de faibles teneurs en bases échangeables, phosphorer
et réserves en eau utile. Le complexe absorbant est plus saturé; en surface
qu'en profondeur.
Excepté l'horizon de surface, les pH sont très acides (4,2 à 4.6).
b.- Point d'essai de TEUG-NDOGUI (Kébémer)
PROFIL No S.TND1 : sol ferrugineux tropical non lessivé, sur
matériauxsableux "sol dior" :
Les horizons se distinguent par la couleur qui est brun-jaunatre
foncé en surface .' orcre-=jaune en profondeur. Le profil est assez homogène
et très profond avec une épaisseur de sable supérieure ii 2 m.
La figure 2 (Annexe II)met en évidence la pauvreté en argile (< 3 %) de.3
matériaux qui sont
essentiellement
sableux.
Les sables fins sont plus élevés
que les sables grossiers. Les rapports sables fins sur sables grossiers
montrent une brusque diminution en profondeur due à &a présence d'une grande
proportion de sables grossiers plus élevée que dans les deux horizons sus-
jacents. Ceci indiquerait que les matériaux originels se sont déposés à des
périodes différentes (R. BERTRAND, 1972).
Comme dans le cas précédent, les teneurs en matieres organiques,
bases échangeables et phosphore sont trés faibles. Le complexe d'échange est
./.

- 33 ..
très fortement désature avec un taux de saturation de 18 à 40 %. Les
teneurs en fer libre et fer total varient très peu. Les reserves en eau
utile sont très faibles (i 1 %).

c.- Point d'essai de MBAO
P r o f i l N“ S.MB1 : sol hydromorphe à pseudogley, 2 redistri-
bution et encroûtement calcaire, sur
colluvions sablo-argileuses,
Ce sol se caractérise par :
- un horizon très humifère de surface, environ 10 cm d'épaisseur, à humus de
type moder à structure fibreuse d feuilletée, de couleur brun-noir txes
foncé ;
- un horizon sous-jacent riche en matières organiques tres humifiees, de
couleux brun foncé plus clair ;
- un horizon A encroikement calcaire vers f m de profondeur, d'environ 20 cm
d'épaisseur de couleur blanc-jaunatre.
c'est un sol assez profond. La texture est sableuse legèrement axgilo-
limoneuse (Annexe XI~ Fig.3). On note une dominante des sables fins par rapport
aux sables grossiers (Annexe II,
tableau 12). Les rapports sables fins sur
sables grossiers montrent de grandes variations d'un horizon à l#autre, sur-
tout en profondeur, La dominante des sables fins et la texture plus gros-
siére en profondeur mettent en évidence que les matériaux sont d'origine
éolienne et se sont deposés à des periodes différentes (R. BERTRAND, 1972).

Les teneurs en matières organiques sont assez élevées. Par contre,
celles en phosphore sont très faibles.
Les teneurs en bases échangeables et
la capacité d'échange sont trés variables d'un horizon Ca l'autre. C'est dans
les deux premiers horizons qu'elles sont plus elevées. Le complexe absorbant
est sursaturé, quel que soit 1 'horizon considéré.
Le pH eau est alca.Un, tandis que le pH KclN est neutre. La variation
de 1 a 2,J unités pH montre que le milieu est mal tamponne. Les réserves en
eau facilement utilisables sont bonnes (3,8 à 11,8 %).

./.

- 34 -
P r o f i l S . MB2 : sol. min&-.31 brut d ‘origine non cl. imati.que
d ’ a p p o r t , sur sables d’origine éolienne des
dunes vives silicieuses, serie sur dunes
blanches nouakchottiennes.
Ce 50.7 se caractérise par un profil peu différencîé. Les horizons
se reconnaissent par la couleur p.ïus foncée en surface. La structure est
particulaire.
L'épaisseur du sable est supérieure à 2,5O m.
70 nrr>fj,'
~~ra~1:1nm~~r*icrne (Ann. 12, Fi!,. 4 ) rdvèle Le caractère très
sableux des matériaux. LCS teneurs en agrile sont inferieures à 3 %. La dominancE
des sables fins et ,des proportions en sables grossiers des horizons profonds
montrent qu'il s'agit bien de matériaux éoliens déposés à des phases diffé-
rentes. On note une richesse en matières organiques. Cela semble un artefact
d'analyse car on n'observe pas de présence assez importante de matières
organiques sur l'horizon de surface de ce sol.
Les teneurs en bases échangeables et Zes capacités d'échange sont
tr&s faibles. Cependant, le complexe absorbant est bien saturé, surtout dans
1 'hGri.ZGn supérieur. Le milieu est acide avec des pH variables de3,7à 5,9.
Les valeurs très faibles d'arqileindiquent des teneurs en eau utile faibles.
d.- Station de BANDIA
PROFIL N" S.BAN2 : sol ferrugineux tropical hydromorphe à
pseudogley appauvri, à taches et concré-
tions ferrugineuses, sur matériaux grèseux
sablo-argileux.
Le profil est assez homoghne, peu structuré. Les horizons se diffd-
rencient surtout par la couleur qui est plus foncée dans l'horizon supérieur
et claire en profondeur. L'incorporation de la matière organique ne dépasse
pas 50 cm. La structure est plus compacte en profondeur. Le sol est moyenne-
ment profond (1,50 m).
Le profil granulométrlque montre un matériau relativement plus riche
en argile qui augmente avec !.c' profondeur
_
iknn 1 TI, Fig. 5.).La granulbmétrie
-/.

_I 35 -
est dominée par les sables fine (Annexe Il, tableau14). Les rapports sables
fins sur sables grossiers varient peu d'un horizon à L'autre, De même, Les
teneurs en limon sont peu variables,
d'où le caractère assez homogène du
profil.
Les teneurs en carbone et. azote sont assez faibles avec un rapport
C/'& égale à 10. Quant aux teneurs en phosphore, elles sont relativement
élevées. Il en est de même pour les teneurs en bases &Changeables et la
capacité d'échange, On note une bonne saturation du complexe absorbant.
Le fer total augmente avec la profoirdear, alors que le fer libre
évolue très peu, La dynamique du fer semble être intimement liée à celle de
1 'argile. Les réserves utiles en eau sont assez bonnes (8 à 11 %)- Le pH
eau est neutre, tandis que le pH Kcl est acide.
PROFIL N" S.BAN3 t sol ferrugineux tropical. hydromorphe à
pseudogley appauvri, 2 taches et concrétions
ferrugineuses, sur matériaux grèseux sablo-
argileux.
Morphologiquement,
ce profil diffère de S.BAN2 par sa couleur plus
ocre-rouge en profondeur, la structure polyédrique avec des faces luisantes,
l'abondance
des concrétions ferrugineuses en abondance et un durcissement
plus élevé dfi à la cimentation par le fer et lsargile. La profondeur varie
entre 1,50 m et 2,0 m.
La teneur en argile (Ann.II, Fig. 6 3 augmente avec: la profondeur jus-
qu'à environ 1,lO m, puis devient presque constante, Cette augmentation se fait
au détriment des sables. Les rapports sables fins sur sables grossiers varient
peu et semblent illustrer l'homogénèité du matériau originel., Les teneurs
en carbone et azote sont faibles, alors que celles en phosphore sont bonnes.
Il en est de m&me pour les teneurs en bases échangeables et la capacité

d'échange. Le complexe absorbant est bien saturé.
Comme précédemment, le fer augmente avec la profondeur. Le pH eau
est neutre et le pH Kcl est acide.
Le A pH montre un milieu peu tamponné.
Les rbserves en eau utile sont bonnes.

- 36.-
e.- Station de BAMBEY
-.
PROFIL N” S.BAMI
: sol ferrugineux tropical faiblement lessivé,
sur matériau grèseux sabl.o-argil.eux.
Les horizons sont des horizons de couleur avec un passage progressif
d'un horizon à l'autre. La couleur est nettement influencée dans l'horizon
supérieur par l'incorporation de matières organiques qui lui confèrent une

teinte plus foncée. Elle devient plus cl.aire en profondeur. Le profil est
assez homogène.
Le profil granulométrique (A.nn..iii, Fig. 7 ) ,montre un matériau très
sableux, pauvre en argile (6 à 8 %). Les teneurs en sables fins sont plus élevés
que celles en sab.les grossiers. I,es teneurs en limon diminuent avec la profon-
deur.
Les teneurs en matières organiques et en bases échangeables sont
assez
faibles. Les teneurs en phosphore sont peu significatives. Quant aux réserves
en eau utile, elles sont de même faibles. Le fer est faiblement mobilisé au
niveau de l'horizon intermédiaire,
d'où le caractère faiblement lixivié du
sol. Le milieu est acide et bien tamponné.
f.- Station de KEUR-FIACTAR
PR& 1L N’ Ç .KU ; sol ferrugineux tropical lessive’, à taches et
concrétions ferrugineuses, sur matériaux
d’épandage complexe sabla-argileux.
Le profil est peu structuré et se caractérise par des horizons de
couleur. L'horizon supérieur, des couleur brun-jaunâtre, est bien impreigné
de matières organiques due au travail mécanique du sol. On distingue, vers
65 cm de profondeur, un horizon de couleur ocre-rouge, très tache rouge,
illuvié en oxyde de fer, et un horizon induré à partir de 1 m de profondeur
dû à une cimentation par le fer et l'argile. La profondeur du sol varie
entre 1,50 m et 1,80 m.
./.

triment des sables dont les proportions
var.it?nt entre 4.2 et 74 'f.
Les rapports sables fins sur sables grossiers augmentent jusqu'riI
65 cm de profondeur puis diminuent brusquement. Les teneurs en limons
indiquent une grande variabilité d'un horizon à l'autre. Elles sont ~12s

faibles dans les deux horizons intermédiaires.
On note également plus de
sables grossiers dans l'horizon inférieur, Tout ceci conduit à penser 2
un remaniement des matériaux orFgtne1.s.
Les teneurs en matières organiques et azote, dans les deux pre-
miers horizons, sont très faibles, Le rapport C/N, assez bas, indique une
bonne décomposition.

Les teneurs en bases échangeables et la capacité
d'échange sont très faibles et diminuent progressivement de la surface
jusqu'à 1 m de profondeur, puis augmentent brusquement. Cn note une bonne
saturation du complexe absorbant des trois horizons supérieurs, tandis
que

montre une très forte désaturation. Les teneurs
en phosphore sont faibles.
Les valeurs de pH KclN, assez basses (4,7 a 3,5), indiquent un
milieu très acide. Le a pH varie entre 0,2 et 1,l unités pH et montre un
milieu bien tamponné. Le fer total et le fer libre augmentent progressive-
ment jusqu'à 1 m et brusquement dans l'horizon de profondeur. Les réserves

.-C'
en eau utile sont plus élevées dans l'horizon de surface et de profondeur.
Elles sont trés faibles dans les deux horizons intermédiaires.

P r o f i l No S.KM4 : sol ferrugineux tropical lessivé, à taches et
concrétions ferrugineuses, SUK matériaux.
complexes d’épandage sableux..
Les horizons se différencient par la couleur. Le proriî est peu
structuré, Il différe de S-KM2 par sa grande profondeur, le caractère peu
marqué de l'horizon illuvié en oxydes de fer qui prend, dans ce cas, une
couleur ocre-beige alors que, dans S.KM2, elle était ocre-rouge. Il n'y a
pas d'horizon durci.
./.

- 38 -
Le profil qranulométrique (Ann.IT, !'iu. .) ) indiqrre :II! matc'riau très
sableux, pauvre en argile dont les teneurs sont plus faibles en profondeur.
Les sables fins sont supérieurs aux sables grossiers qui évoluent inverse-
ment de la surface vers la profondeur.
Les rapports sables fins sur sables
grossiers diminuent proqressiveme.nt de la surface vers la profondeur. Tout
ceci met en évidence qu'il y a eu remaniement au ,'ours ,d~ diffr:rentes phases
de dépôt. des matériaux.
Les teneurs en carbone et azote sont plus élevées que dans S.KM2.
ï,es cerltur5 ~7~1 $ospiiore sont sensiblement Identiques. Les teneurs en bas.:.--
échangeables sont plus faibles et restent identiques à partir de 15 cm de
profondeur jusqu'à l'horizon inférieur.
Il en est de mGme pour la capacité
d'échange. Cependant, on note une forte désaturation du complexe d'échange
avec un taux de saturation c 40 % à partir de 15 cm de profondeur.
LeSpH eau et Kcl sont très acides&3,8 à 4,7/. Les npHI assez bas,
indiquent que le milieu est bien tamponné. Les teneurs en fer total et en
fer libre varient d'un horizon à l'autre.
Comme dans le cas précédent, les
réserves en eau utile sont faibles.
P r o f i l No S.KM6 : sol ferrugineux tropical hydromorphe à
pseudogley appauvri, à taches et concrétions
ferrugineuses , sur matériaux sablo-argileux.
Les horizons sont assez structures,
mais se distinguent plutôt
par la couleur et l'abondance des taches.
La compacité augmente avec la
profondeur. A 1 'état sec, le profil présente desfentes de retrait verticales
(1 à 2 cm @) et horizontales. la couleur passe du brun foncé en surface à
gris en profondeur. Le passage d'un horizon h l'autre se fait progressivement.
Entre 40 et 70 cm, on observe un horizon caractérise par l'abondance de
taches rougeâtres (50 %).
Le profil granulométrique (Ann.II, Fig.10) montre une augmentation
progressive de teneurs en argile de la surface en profondeur. La texture est
sablo-argileuse à arqilo-sableuse. Les sables fins sont plus élevés que les
sables grossiers. Les variations d'un horizon à l'autre sont faibles. Les
rapports sables fins sur sables grossiers sont plus élevés vers 70 cm de
./.

- 39 -
profondeur.
Ils restent presqucz inchangés jusqu'à f1i? cm de profondeur, 2
partir de laquelle ils augmentent brusquement. L'augmentation des nrgiLes
se fait au détriment des sables.
Les teneurs en limonsvarient de manière peu sensible. ToL,~ rel.3
indique un appauvrissement en argile des horizons supérieurs. 11 s'agit
d'un lessivage oblique lié à 1.a topographie du terrain (légère pente).
Les teneurs en matières organiques et azote sont plus importantes
que dansS.KM2 et S.K/44, Il en est de même pour le phosphore, les teneurs en
bases &hangeabl.es et la capacité d'échange qui variznt neu d'un hc.vizon a
l'autre. Le complexe d'échange est bien saturé. Les réserves en eau utile
sont plus élevées et varient de 7 à 11 %. Il en est de même pour les teneurs
en fer libre et en fer total. Le pH est très acide (3.6 à 4,8) et montre un
milieu bien tamponné.
go- Papem de DAROU
PROFIL No S.DAR1 z sol ferrugineux tropical hydromorphe à
pseudogley appauvri, à taches et concrétions
ferrugineuses,
sur matériaux colluvionnaires
sablo-argileux
Les profil est peu structuré. Les horizons se distinguent par la
couleur. L'horizon de surface est tres humifere,
caractérisé par une ac~ùk
lation de litiére de feuilles d'EUCU@p.&@ et une couleur plus foncée. Il
devient plus compact en profondeur due à .la cimentation par le fer et l'argile.
La texture indique un matériau domine par lessables fins dont les
proportions varient peu jusqu'à 50 cm de profondeur, puis augmentent brusquement.
Les teneurs en argile sont faibles (< 1 %) jusqu'à 50 cm et élevées (24,2 %)
en profondeur. L'augmentation des argiles se fait au détriment des sables.
Les rapports sables fins sur sables grossiers augmentent progressivement de
la surface jusqu'à 50 cm et décroît progressivement. Quant au rapport argile
sur sables fins, il reste constant ,jusqu'à
50 cm et puis augmente brusquement.
Cela met en évidence la superposition de matériaux déposés à des phases diffé-
rentes. La présence de sols polyphasés a #&@ été signalée dans la zone par
R. BERTRAND (1972).
./.

-
I_,y-_____
~..
- 40 -
Les teneurs [ari mati&rc\\s ..lr~ganiquC5 ;-ont relativement élevées.
~p rapport c/'N, de 14 d 15 dar,ç 1~::: deux pr.emiers horizons, .montre une?
décomposition
noycnne. Les teneurs en phosphore sont .Eaib.les, IUSSI
bien que celles des bases echan~eablcs et la capacité .d'kchanqe. Ue complexe
d 'uc!:anqe est bien sature. L.er PH i<'cl sont acides ct le h pH faible (0,7)
montre un milieu bien tamponné.
Le fer libre 1st partout .lc même, tandis que
le fer total augmente dans .l'hor:rzon inférieur, Les réserves en eau utile
sont moyennes (5 à 10 %).
h.- Papem de KEUR-SAMBA
PROFIL No S.KSl
: sol ferrugineux tropical appauvri modal, sur
-_
matériaux sabla-argileux, série rouge.
Le profil est peu différencié. Les horizons sont de couleur foncée
en surface et plus claire en profondeur.
.L'horizon supérieur présente une
bonne incorporation de matières organiques due au travail du sol. L'horizon
inférieur est très coloré en rouge sombre par les oxydes de fer qui, liés à
l'argile, lui confèrent un aspect durci.
La structure est de type massif
peu net.
Il pAsente une grande activité biologique.
La profondeur est inférieure à 2 m,
mais la zone exploitée par les
racines de5 arbres ne dépasse pas I m. Le profil granulométrique (Ann-II, Fiq.12)
montre une augmentation très importante des argilns de 1.3 wrface vers la
profondeur. Le matériau est sableux et dominé par les sables fins dont les
teneurs diminuent avec la profondeur au profit des argiles. Les sables
grossiers dominent en profondeur.
Les rapports argiles sur sables fins
augmentent avec la profondeur,
tandis que ceux dessables fins sur sables
grossiers diminuent. Ceci implique un appauvrissement des horizons de sur-
face en argile et un remaniement des matériaux lié à différentes phases de
dép&.
Les teneurs en matières organiques sont moyennes avec un rapport C/N
bas. Les teneurs en bases kchanyeables et la capacité d'échange
sont faibles
et varient peu d'un horizon à 1 'autre. Cependant, on note une bonne saturation
du complexe absorbant.

- 41 ..
Le fer libre t?t le fer, t-atal auqmentent considérablement dve,: la
profondeur, Les pH sont légèrement. acides, Le
A pH est faible (< i unité
PH) . Les réserves en eau utile sont moyennes (4 à 7 %).
i,- Station des BAYOTTES
PROFIL N" S.BAY.l
: sol f:~i~,Ipme.I~t- ferraltitique modal, sur
matériauxgrèseux sablo-argileux, série
beige-jaunâtre,
Le profii est peu structuré, grumeleux en surface,* Il acquiert une
structure fondue en profondeur à pseudo-sable.
L'horizon .supérieur présente
une bonne incorporation de matières organiques due au travail du sol, Il
est surmonté d'une couche de litière par endroits assez importante. Il est
très profond (> 2,5U m) et très homogène.
Les teneurs en argile augmentent de la surface vers la profondeur
au détriment des sables (Ann-II, Fig.l3),
t:andis que celles en Ifma9ssont
presque identiques d'un horizon à l'autre.
La texture est dominée par les sables fins (41 à 59 %). Les rapports
sables fins sur sables grossiers et argiles sur sables fins montrent une
évolution divergente de la surface vers la profondeur : le premier diminue
tandis que le second augmente.
Cela montre un appauvrissement des horizons
supérieurs.
Les teneurs en matières organiques sont bonnes, tandis que le
phosphore montre des valeurs assez faibles,
Les teneurs en bases échangeables
sont très faibles. Le complexe d'echange est très désaturé avec des taux de
18 d 39 %. Le milieu est bien tamponné et montre des valeurs de pH acides
(5,O et 4,O).
Les teneurs en fer total augmentent avec la profondeur, alors que
celles du fer libre restent constantes.
L+es réserves en eau utile sont peu
élevées (4 à 6 %).

- 42 -
Sol à profil assez homogene, peu structure. 11 diffère I?E S.BAYl
par sa couleur rouge. La structure est à tendance fondut? polyédrique fine
à pseudo-sable. L'horizon supérieur présente une bonne rnco.rporation de
matières organiques due au travail mécanique du sol. Il présente une forte
activité biologique (yaleries et nids d'insectes).
Le matériau est plus riche en argile que dans S.BAYl (figures 13et
14 ). Les sables diminuent avec la profondeur, alors que les limons varient
très peu. Les rapports argiles sur sables fins et sables fins sur sables
grossiers indiquent également une évolution divergente. Il y a donc eu
appauvrissement des horizons supérieurs.
Il est plus riche en bases échan-
geables et en matieres organiques. Le complexe d'échange est plus saturé
avec des taux de 3.3 à 80 %.
Les pH sont acides et oscillent entre 4‘3 et .5,8. Les teneurs en
fer total et en fer libre augmentent avec la profondeur. Ces réslrltats sont
assez comparables à ceux obtenus par R. FAUCK (1972) dans la même forêt des
Bayottes.
Ce sol ne semble pas presenter, a priori, des contraintes au bon
développement des arbres mais, cependant,
les faibles capacité d'échange et
les faibles teneurs en bases échangeables peuvent être à l'origine d'une mau-
vaise nutrition minérale.
2. - ETUDE COMPAREE ANALYTIQUE
a.- Caractères morphologiques et physiques
1") - Epaisseur des profils
Dans tous les cas, 3 'epaisseur du profil, au-dessus du matériau
originel,
est superieure à i,50 m. Dans le cas des sols sableux à minéraux
bruts et solsfexr;~l.ïitiques, elle est supérieure à 2,50 m. En effet, R. FAUCK
(1972) a trouvé que les sols fcrrallitiquesdes Bayottes avaient parfois une
./.

- 43 -
profondeur supérieurt: A 5 m. 1 ï imsiste betïucoup sur I 'épaisseur ,Ie 1 'hori-
zon B rubefié dans le cas des sols rouges.
Certains profils présentent une forte compacité a partir de .50 cm
de profondeur, de telle sorte qu"il ne nous a pas étk possible de dépasser
1 m de profondeur d'observatron. La profondeur utile, c'est-à-dire celle
prospectée par les racines des arbres, est très variable,
Dans les sols sableux à minéraux bruts ou .ferrugineux trOpiCaUX,
la profondeur utile atteint 1,SO m, tandis que, dans les sols marqués d'une
hydromorphie de profondeur, Pn770-.:L
.Ic... .&.<
atteln2 rarement .!,20 m, du fait de
leur structure très compacte,
C'est dans les sols ferrallitiques (Bayottes)
que cette profondeur utile est plus importante, Elle dépasse même 2 m de
profondeur.
2”) - Les couleurs
La gamme de couleurs est assez étalée. Elle varie de 2,5 Y à JO??
(code MUNSELL). La couleur va du gris au rouge, en passant par plusieurs
intermédiaires : beige, brun-jaunâtre, etc. Elles sont, dans une certaine
mesure, la signification du matériau originel et du type de pédogénèse. En
prenant, par exemple, les sols minéraux bruts d'apport, on voit que 1"origine
du matériau peut jouer une grande influence sur la couleur, car, 2, pédogénese
semblable, l'un situé sur dunes vives de formation ogolienne est de couleur
rouge (S.B02), tandis que l'autrep
situé sur dunes sableuses nouakchottiennes,
est de couleur beige d blanche. Il en est de m&me des sols ferrugineux tro-
picaux non lessivés où les couleurs varient: du beige (Kébémer) au rouge
(Keur-Samba).
La couleur varie également dans un m&me profil. Les teintes passent
progressivement de la surface vers la profondeur des plus sombres auxplus
claires. Cette diffërenciation est surtout due à l'incorporation de matières
organiques par un processus de"steppisation"rendu
possible par le travail du
sol.
./.

- 44 -
3") - Différenciation des horizons
..---
La succession des horizons,
au niveau des prof.iis, peut être
schématisée de manière suivante :
- un horizon humifère de surfac<+ caractérisé, soit par .l'accumulation de
matières organiques fragmenthes,
soit par l'incorporation de matiéres
organiques très humifiées. Il I?st surmonté d'une couche de litière de
feuilles d'EucC@&ti et de plantes herbacées dont l'importance varie
avec le climat et, surtout, le type de sol.
L'épaisseur de l'horizon ne
dépasse pas 30 cm. Cet horizon, dans certains cas, esi assez perturbé
par le travail mécanique ;
- un ou plusieurs horizons de couleur plus claire, moins organiques, assez
homogènes.
La structure est généralement peu développée. A ce niveau, on
constate une abondante présence de racines vivantes d'EuU&/@G et de
graminées.
Dans certains cas,
il est souvent GluviG ;
- un horizon à taches et/ou concrétions ferrugineuses dans le cas des sols
ferrugineux tropicaux lessivés ou hydromorphes)ou à encroûtement dans le
cas de sol hydromorphe calcaire. Il est souvent caractérisé par une
induration due, soit à la cimentation par le fer et .î'argile, soit par les
dépôts calcaires ;
- un horizon de profondeur qui se rapproche du materiau m originel.
Cet horizon, dans la plupart des cas,
lorsque le sol est formé sur un
_ matériau sablo-argileux, est plus riche en éléments fins (argiles).
Dans le cas des sols hydromorphes,
il se caractérise par la présence de
nombreuses taches de pseudogley.
Il est souvent plus épais que les autres.
b.- Granulomktrie
La granulométrie est généralement sableuse, souvent dominée par les
sables fins (SF). Les proportions des sables (sa.bles fins t sables grossiers)
varient entre 50 et 96 %. L'analyse statistique, au seuil de 5 %, montre des
différences hautement significatives entre les diffdrents sols et met en
dvidence l'hétérog&t?ité des matériaux originels. Cependant, les écarts-types
(tableau 3 ) révèlent l'hétérogénèité de la texture entre les horizons d'un
./.

- 45 -
même profil. Qn peut remarquer 1'zmportanc.e des karts-types dan?: !es
profils S.KM2, S.DARl; S,KSl, S.BAYl et S,BAY2.
TABLEAU -i' : Variation des teneurs des sables entre
les horizons dans les diffërents profils.
Moyennes et écarts-types
Les rapports SF/SG sont très variables d'un sol à l'autre et au
sein d'un même profil pédoloqique,
Ils mettent en évidence deux types de
matdriaux :
- matériaux homogènes : SF/SG restent presque constants ou varient légère-
ment de la surface vers la profondeur. Il s'agit de : S.BOl, S.BAN2,
S.BAN3, S.KM6 ;
- matériaux remaniés : SF/SG varient considérablement de la surface vers la
profondeur. Il s'agit des profils S.MBl, S.ME2, S,TNDl, S.BAMl, S.KM2,
S.KM4, S.DARl, S.KSl, S.BAYl et S.BAY2. Mais ce remaniement semble être
plus important, surtout dans les profils S.MErl. S.KM2, S.KM4, S.DARl. Ce
sont des sols d'épandage complexes.
L'&volution de ces sols est soumise à un polyphasage dQ à une sur-
impogition de matériaux polygéniques. Dans certaines zones, comme KEUR-MACTAR
et DAROU, le polyphasage est souvent lié à des positions topographiques basses
à proximité des cuvettes qui soulignent les vallées mortes des cours d'eau
et dans les zones colluvionnaires (R. BERTRAND, 1972), Les matériaux originels
sont, dans l'ensemble, pauvres en argile,

avec des teneurs inférieures à 35 %.

~a comparaison entre la t.eneur en argile et la teneur efi sables
fait apparaître une regression linéaire d'equai-ion :
r--I -- ~_- -,_.--_- --.
argile = 63,74 - 0,66 sables
avec un coefficient de corrélation de O,91
La figure 21 montre la répartitlon des différents sols. C'est,
dans les sols caractérisés par me hydromorphie de profondeur et les sols
faiblement ferrallitiques
que les teneurs sont .Les pïus élevées. En consi-
dérant 1 'horizon Le plus argileux (Al11.iëxe ii;, dn dJ;si.;~-~guc. 2~~1s yroupes :
- sols où les teneurs en argile sont inférieurs à 10 % : 11 s'agit de :
S.BO2, S.TNDl, S.MB2, S.BAMl et S.KMl. On note très peu de variations au
sein du m&me profil, d un horizon à l'autre ;
- sols à teneurs en argile comprises entre 20 et 20 %, il s'agit de : S.MBl
et S.KM2 ;
- sols à teneurs en argile supérieures à 20 % : ce sont les profils : S.BAN2,
S.BAN3, S.KMO, S.DARl, S.KSl, S.BAY2 et S.BAYl.
Dans les deux derniers groupes, les teneurs en argile augmentent
avec la profondeur. On ne remarque pas d'accumulation d'argile qui pourrait
traduire un lessivage important.
Les rapports limon/argile sont en relation étroite avec la réparti-
tion des teneurs en sablesdans les profils. Ils .-,IJ,?t :,.:71;1: .A7?vés dans les
horizons de surface, que.1 que sc.it le profil. Mais le fait le plus marquant
est que, c'est dans les sols les plus sableux que ces rapports sont plus
élevés.
confirmant ainsi le caractère grossier des matériaux originels. Dans
1~s sols minéraux bruts et l'es sols ferrugineux tropicaux sur matériaux sableux,.
ces rapports varient de 0.3 à 6.7.
tandis que dans les sols hydromorphes et
ferrallitiques surmatériaux sablo- argileux,ils restent inférieurs ou égaux
à 1. C'est donc un caractkre intéressant qui apporte des renseignements sur
les matériaux orisinels,
mais ne peut être retenu Comm> critère fondamental
de différenciation de ces sols.
./.

ARGILE (‘!-4)
Figure. 11: Droite de régression et distribution des différents sols.
60
0 S o l s mineraux b r u t s
l Sols ferrugineux tropicaux non ou lessivés
A Sols ferrugineux
tropicaux hydromorphes
n Sols hydromorphe calcaire
I
Sols faiblement ferrallitique
NB.Les chiffres dé.sIgnent le.5 profiJi
- icf. Annexe ITi
Les iettrrs d, b . . . désigneni Yt~5 hor:zc~n:
20
4il
fi0
100
S A B L E 1%

I - - -
- 48 -
C.-
Caractères chimiques
pp--._-----
1”) - pH
Les valeurs de pH (Annexe II} montrent que i 'on d affaire, d'une
part, à des sols neutres à alcalins et, d'autre: partr 2 des SOLS acides qui
sont plus nombreux.

Dans le premier cas, qui. n'est representi? que par Le profil S.MBl,
les pH eau varient entre 8,4 et 8.8, tandis que Les pH KclN sont compris
entre 6,; el 7.5. ;, ‘CiCiiiité potentielle, r~~présentd- PR?
1 c: .A pli
(pH eau - pH KclN) est assez élevée, variant. entre 1 et 2,3 unités pH. Il
s'agit d'un milieu assez mal. tamponne.
Dans le second cas, représentant la presque totalité des sols,
l'horizon supérieur excepté,
les p.H eau varient entre 3‘7 et 6,5, tandis que
les pH Kcl sont inférieurs à 5.
Les ApH sont généralement inférieurs à une
unité pH. Ce sont donc des milieux bien tamponnés développant une faible
acidité potentielle.
En surface, les pH sont très influencés par la richesse en bases
échangeables apportées, en majorité, par la matière organique des feuilles
d ‘h&X.&#tM.
Ceux-ci oscillent
généralement entre 5 et 7,6. Tout se passe
comme si cette matière organique avait un effet neutralisant sur le milieu.
Il est à remarquer la très forte acidite des sols ferrugineux
tropicaux (S.KM2, S.KM4 et S.KMG) de KEUR-MACXAR les pH Kcl SO~~C, à pcirtiï
du deuxiéme horizon, généralement inférieurs ou égaux à 4. Dans ces sols,
l'influence des bases échangeables se fait tres peu sentir. Il en est de même
pour les sols des BAYOTTES (S.BAYl et S.BAYL),
2”) - Capacité d'échange (T) - Bases échangeables (S) - Taux de
saturation (S/T)
- Capacitt dfWange (T)
Les capacités d'échange sont, dans .b "ensemble, très faibles et
reflètent la nature de la composition texturale. des sol. Elles sont aussi
liées à la nature de la composition minéralogique 3 base de Kaolinites

- 49 .-
héritéesd 'une pédogénèse 2 alteration trc!s accontuee ~U~~.~/~~~J~(,UR,
197‘7j ~
Sur l'ensemble des sols étudiés,
deux seulement (S..BANL et S,BAN3)
ont des capacités d'échange qui sont superieures à 10 me/100 g de sol. La
majeure partie des sols ont des capacités d'échange inférieures à 5 me/lûOg..
Pour ce qui est des sols ferrugineux ,tropicaux et: des sols ferral:I-.
tiques, la faible capacité d'échange cationique est lpune des principales
caractéristiques (FAUCK, 1972 ; DABIN et Ut., !967). Mais .Ies premiers crié
toujours des capacités d'échange supérieures à celles des seconds !J.i.,.
DrHOC'UiS, 1964).
Dans la plupart des cas, la capacité d'échange est plus élevee dans
les horizons de sur.face,
Cela pourrait s'expliquer par .la présence de matikes
organiques qui interviennent
grâce à une forte capacité d'échange cationiqw
due aux groupes carboxyles liés à différents composés organiques qui, en se
dissociant,
libèrent des protons (H') à des pH acides, et aux hydroxyles 1.iO.s
à des composés organiques pouvant se dissocier à des pH souvent supérieurs à
6 (A. RUELLAN et J, DELETANG, 1967), D'après A. RVELLAN et J. D LETANG (1967j
et CHAUSSIDON (1979), la capacité d'échange de la matière organique est, de
manière générale, plus élevée que celle des argiles et peut atteindre
500 meq/lOO g.
En régie genérale, la capacité d"&hange cationique (CEC) d'un sol
est plutôt liée à la nature des argiles qui com,posent la fraction fine, Ainsi,
d teneurs en argile égales,
un sol à minéraux goixflants aura une c?pwité
d'échange cationique supérieure a celle du sol contenant des minéraux non
expansibles,
Le fait qu'à teneurs en argile sensiblement égales, les sols
ferrugineux tropicaux hydromorphes présentent des capacités d'échange catio-
niques supérieures à celles des sols ferrallitiwesIpeut s'expliquer par la
présence probable, dans ces sols,
de minéraux argileux plus expansibles &e..
type /J : 1.
D'une manière générale, comme nous l'avons déjà constaté en ce qui
concerne la capacité d'échange,
A 1 Pexception du sol hydromorphe calclaire
(S,MBl), tous les sols sont assez pauvres en bases échangeables. La majorité

- 50 -
des sols ont des valeurs du S .infhrieures A Jo mc~~/'!ûOg. Si ï 'on compare
les valt~urs de s ci ce.1 1. es de T, on remarf7ue qu'il existe (ine &troite relation
entre le.5 deux, les sols à T klevés ayant des vajeUr.7 dc S plus élevées.

Parmi toutes :Les bases, c'est lfz calcium (Ca2+ ) qu3 occupe la pre-
mière place. Dans c:ert.ains cas, comme le soi hydromoxphe calcaire (S.MRl),
la teneur en calcium, à elle seule, dépasse la valeu? I?'.
C'est 1 'clément le
plus abondant dans 1 'horizon supérieur, quel que soit le type de sol. Cela
conduit à penser à une restitution possible de cet élément par les feuilles
cl~Eu.cal!p~~:.

En effet, .les analyses foliaires montrent que, pour la plupart des
essences, les besoins en calcium sont Poin d'être négligeables, plus particu-
lièrement chez les feuilles qui contiennent
cet élément dans les organes
d'assimilation.
Il joue un rôle important dans la physiologie du végétal,
comme régulateur sur Le yonflement des colloldes cellulaires (H. BAVLE et
C. FRICKER, 1969).
Le calcium ralentit l'absorption de l'eau et accroît la transpiration,
il a donc un effet antagoniste à celui du potassium. Il a, également, une
fonction de régulateur de croissance freinant L'élongation des organes. Il
est aussi important pour le développement des racines des plantes. Il est
rarement en défaut dans le sol,
compte tenu de son abondance, mais son excès
dans le sol peut provoquer des effets néfastes sur la mobilité du fer et faire
apparaître des signes de chlorose.
Son r61e est important dans les sols où
il est majoritaire, car il joue un effet neutralisant sur le pH,
Le magnésium (My'$)est, après le calcium, le deuxième élément qui
domine sur le complexe d'échange. Dans le sol, il existe une relation étroite
entre ces deux éléments, Sous sa forme échangeable, l'ion Mg"' est associd à
Ca': mais en moindre proportion (D. SOLTNER, 1981~a).
Les valeurs, assez faibles du potassium échangeable (K+',
tiennent
au fait que cet élément est maintenu dans le sol sous diverses formes non
échangeables qui constituent des réserves (D. SOLTNER, 1981a). La forme
échangeable,
c'est-à-dire facilement accessible aux racines des plantes, est
toujours en infime proportion.
Il joue un r61e indeniable sur la vie des
plantes en augmentant La pression osmotique,
favorisant l'absorption de

- 51 -
I'eau, protégeant ainsi le végétal contre le flétrissement. Une bonne
nutrition potassique permet aux arbres de se défendre contre certains facteurs
adverses (par exemple parasites, vents, *. .), de se développer vigoureuse-
ment et confère aux
tissus une grande solidité (H. BAULE et C. FRICKER, 1969).
Quant au sodium (Na'), ses valeurs sont très faibles pour être
prises en compte de façon significative,
Elles sont presque négligeables.
Les valeurs S/T sont très variables d8un sol à l'autre et meme au
sein d'un m&ne type pédogénétique.
Les sols ferrugineux tropicaux (S.TNDl et S.KM4) etferraliitiques
(S.BAYl) présentent une forte désaturation avec des valeurs de S/T < 40 %.
Le solferrallitique (S.BAYl) en est la parfaite illustration. Doailleurs,
les sols ferrallitiques ont pour caractéritiques principales une forte
désaturation liée à leur caract&re acide (J.L. D'HOORE, 1964 ; R. FAUX, 1972).
Ce sont les sols ferrugineux tropicaux hydromorphes (S.BAN2, S.BAN3, S-KM6
et S.DARl), le sol ferrugineux tropical appauvri (S.KSl) qui sont les plus
saturés avec des valeurs de S/T de 55 a 98 %. Les autres sols (S.BO2, S.MB2,
S.BAMl et S,BAY.L) occupent des positions intermédiaires.

3”) - FERTILITE CHIMIQUE : Carbone et azote - Phosphore
- Cahbane c-t azote
Les teneurs en carbone et azote sont, dans l'ensemble, très faibles.
Néanmoins, on note des differences significatives entre les sols.
Rappelons que le carbone et lPazote nl'ont été dosés que dans les
deux premiers horizons de chaque profil.
Ce sont les sols minéraux bruts
(S-BO2 et S.MB2) et les sols ferrugineux tropicaux (S.KM2 et S.KM4), ddve-
loppés sur des matériaux sableux, qui en sont les moins pourvus.
Les résultats concordent bien avec Ceu!x de F. BERNHARD-REVERSAT
(1982) qui, en comparant l'évolution de la matiére organique dans différenb
sols de BANDIA et de KEUR-MACTAR, a trouve des valeurs plus élevées dans le

- 52 -
sol argileux de BANDIA que dans 1~ sol sabïç,ux dc KE'?JR-~-MA(.TA1~J. ?, 'apport
annuel de matières organiques SP chiffre, 2 BANDIA, :'I !fj my C/W
de feuilles
et 7OOg/hectare dont une partic: seulement fera hydrosoluble. Le:; cloef-
ficients de décomposition de La litière d'h cUk!jp&k4 serai&&e !I 17 d BANDIA
et 0,35 à KEVR-MACTAR (F. BERNHARD-REVERSAT, 1981).
Ce dernier coefficient est prOc*h~ de3 Zr!?UX i?ï'GUVéS par d 'dUtL"eS
auteurs dans les forêts naturelles australiennes,
te.15 qut HANNON !‘1958) *
K = 0,37 et ASHTON (1975) K = 0,36. Ces coefficients semblent traduire une
.
.‘. / :l,-r1.-.
*I ._ decomnosition de ,.<: l.i4.iPre. contrairement. 2 c+7ui de BAND:.G.
Au cours de notre étude, la tendance à l'accumulation de la litière
de feuilles d'6u.ca.@@h a été trés souvent
constatée dans des milieux
plus ou moins hydromorphes. Le bilan de 8 jours d'incubation a permis à
F. BERNHARD-REVERSAT (1981) de montrer que seulement 25 % du carbone étaient
minéralisés dans le sol ferrugineux tropical. hydromorphe de BANDIA contre
34 % dans le sol ferrugineux tropical lessivé (S.KM.2) de KEUR-MACTAR. D'après
cet auteur, la différence de minéralisation du carbone ainsi constatée dans
les deux sols serait due au fait que, dans le sol de BANDIA, la matière
organique contracte des liaisons avec l'argile qui lui assure une protection
partielle.
En effet, cette protection n'est pas le fait de l'argile, mais
plutôt due à la présence de calcium (Ca 2+) qui occupe 'une place importante
dans le complexe d'échange de ce sol.
Il en est de même pour le sol hydro-
morphe calcaire
(S.MBl) où une bonne partie de la mat.ière organique s'accu-
mule à la surface du sol dont les teneurs en carbone et en azote sont les
plus élevées.
L'action du calcium (Ca2+), vis-à-vis de la matière organique, se
traduit par un blocage à un stade précoce de l'humification biologique. Il
joue alors un r61e de frein à Z"humificat.ion directe en enrobant d'une fine
pellicule la matière organique fraîche qui la prot&ge contre toute biodé-
gradation ultérieure (TOUTAIN, 1974 ; CHOULIARAS, f975), Il en r&ulte ainSi
une grande part d'humine héritée (DuCHAUFOUR, 1977 ; TOUTAIN (1982).
* cité par F. BERNHARD-REVERSAT, 1981.
./.

La coloration très noire'
observée dans l'horizon organo-minéral
du sol hydromorphe calcaire (S.MBl)
serait due à la présence de composés
chimiques polycondensés de type) polyphénol. La richesse en polyphénol
de la matière organique d
'Euc&yp,&-lA a eté mise en év.idence par ELLIS (1971)
DEL MORAL et U,k?. (1970) et HILLIS (1967).
Ces produits, contenus dans les lessivats de litières, jouent un
r61e très important dans la mobilisation du fer qui est entraîné à travers
le profil sous forme de complexes sels ou de chélates résultant à un processus
de podzolisation (TOIJTAIN., 1974 : DUCHAUFOUR, 1977), ELLIS (1971) et ENRTGHT
(1978) ont mis en évidence l'activité mobilisatrice du fer des extraits
aqueux de litières a'& Ca@p& d et que ces espèces étaient associées à des
sols podzoliques. Mais les pH, assez élevés,
enregistrés dans le sol S.MBl,
semblent écarter toute hypothèse de podzolisati$on. Le phénomène majeur dans
ce sol serait l'insolubilisation des lessivats ,de litière au contact des
divers éléments minéraux et la formation de com.plexes argilo-humiques.
Les sols ferrugineux tropicaux non lessivés (S.TNDl et S.BdMl),
ferrugineux tropical appauvri [S.KSl) etferralilitiques rouges (S.BdY2) et
beige-jaunâtre (S.BdYl) ont des teneurs moyennes en carbone et azote. Dans
tous les cas, le rapport C/N est Inférieur ou égale à 15 et traduit ainsi
une bonne biodégradation de la matière organique,

En effet, dans un climat chaud et humide, le kUwl-0vti de la matière
organique est très rapide (DUCHAUFOLJR. 1977) et se traduit par une décompo-
sition assez rapide de la litiére.

Les valeurs de phosphore sont, dans l'ensemble, très faibles et peu
diffkrentes d'un sol à l'autre. Elles sont comprises entre 0,02 "/,, et 1,3O/,,.
La Faiblesse du phosphore assimilable peut s'expliquer par le fait
que dans le sol, le phosphore a tendance à former des composes difficilement
solubles avec les cations divalents ou trivalents. Il se trouve dans le sol
sous forme d'anions (PO' p P04HZ-.

4
P04H;) soit adsorbés sur le colloïdes

- 54 -
électro-positif (hydrates de fi>r et d'aluminium), soit :: i,,:
; I ! : t, L7 1 .ic)l>ic:?c.
61 c-t-r-o-nciya t:.rf:;
(argile) par- l'intermédiaire de cations khdnqeables,
notammrnt Ca2fet Al-'+ (M. BONNEAU, 1976), SOJ:~ $ La ma.tiGre organique lors-
que le sol en est pourvu.
Dans le cas du sol S.MBi de MBAO où on note des quantités impor-
tante de calcium, 1.1 pourrait Sf.rc insol ubil ici .s~~uc: fo.rrnr, r'f phcc;phat<: tri-
ca.lcique.tZud'hydroxyapat.ite, tandis que, . .
dans
7eu /-1utr-e:; ksois acJdes il
I
sera fixé soit par le fer ou l'aluminium,
soit par les hydroxydes actifs
(goethites et hén:~;?ites).
Malgrk la faiblesse des différentes teneurs en phosphore total, on
note une présence relativement plus élevée dans les sols ferrugineux tropi-
caux hydromorphes de BANDIA (S.BAN2 et.S.BAN.3), KEUR-MACTAR (S.K/46) et DAROU
(S.DARl). D'après DABXN (1961), les besoins en phosphore d'un sol semblent
lies à la teneur en azote. Plus le sol est riche en azote, pius ses besoins
en P 0

sont éle.vés.
2 5
Le rapport N/P montre une carence presque généralisée
des sols en nutrition phosphorique.
Le phosphore, sous sa forme d'acide phosphorique au niveau de la
plante, joue un r61e déterminant au cours des processus de synthèse et
décomposition des diverses substances métaboliques. La photosynthèse n'est
possible sans l'intervention de l'acide phosphorique dans les réactions de
base chimique, telles que la phosphorylation (H. BAVLE et C. FRICKER, 1969).
4”) - FER TOTAL et FER LIBRE
Les teneurs en fer total varient entre 2 et 33 "/,,. C'est dans les
sols dont l'évolution est influencée par des conditions d'hydromorphie que
les teneurs sont plus élevées.
Cela s'explique par la dynamique qui se tra-
duit par d'importantes variations de Eh liees à des conditions d'aération
et d'asphyxie alternantes au niveau de ces sols.
Les sols ferrugineux tropicaux non lessivés (S.TNDl et S.BAMl) et
les sols minkaux bruts (S.BO2 et s.MB2) en sont les moins pourvus. Les
teneurs varient entre 4 et 9 "/ ooen restant presque constantes au sein d'un
même profil, de la surface vers la profondeur.
./.

- 55 -
Dans les autres cas et les sols ferrugineux hydromorphes, la
tendance générale est à I'augmentation de la surface vers la profondeur,
aussi bien pour le fer total que pour le fer libre. Cette tendance a été
constamment observée dans les sol.~ ferrugineux tropicaux (R, FAUCK, 1963).
Les rapports fer libre/fer total sont très variables d'un soi A
l'autre, mais évoluent peu au sein dfun même profil.
5”) - RESERVES EN EAU UTILE
En raison de l'importance que revêt l'eau dans .le développement des
vegétaux,
il nous paraît utile de rappeler les différentes formes sous les-
quelles elle peut être retenue dans le sol.
Dans le cycle de l'eau, le sol joue un rôle de premier plan da à
sa position d'interface entre l'atmosphère,
la ,plante et l'assise géologique
sous-jacente (MERIAUX, 1974). Le sol recueille les pluies non interceptées et
consommées directement par Les plantes et commande le partage entre le mis-,
sellement et l'infiltration.
Il constitue un Lieu de stockage pour l'eau, en
déterminant ainsi la production vegetale.
L'eau, infiltrée dans un sol, peut se trouver sous deux formes
principales :
- eau gravitaire ou de saturation de la macroporosité
c elle s'écoule
rapidement sous l'effet de la pesanteur, puis lentement jusqu'à un stade
d'equilibre entre la partie liquide et les particules solides du sol, A ce
stade, le sol se trouve à une humidité qui correspond à la capa&é atl
chp OU humidité Equivalente (He). Cette eau définit le ~o~ULZ%~~~W~~
correspondant généralement d un pF de 2,7 ;
- eau de rétention ou de saturation de la microporosité : cette eau se trouve
retenue dans le sol
sous forme de films autour des particules solides,
Suivant l'énergie de liaison avec ces particules solides, on distingue :
l'a3 ca)&%%& retenue à l'intérieur des pores de diametre théorique
compris entre 0,2 P et 8 P, et 1 ‘Q.UU .4Xée qui est très fortement retenue
dans les micropores de diamètre compris entre O,O6 ~1 et 0,2 P (ARANYOSSY,
1978 ; HILLEL, 1974).


- 56 -
Dans It- sol,
ï '(au ~:.;t su-jette 2 pl~ls.7.eur~S:7~~uverwn t.s ascendants,
descendants et de diffus-ion. l:.'~au capil.lair- zircult-t, pour üne partie, dans
la microporosité sous 1. 'action principalement des "for::es XXap!illa.ire.s".
Elle
définit ainsi le Pu~@?t&~ capi@u~hC Ou JNLtKk~d!. VII~? pdrtif? de cette eau
peut. être retrocédée à l'atmosphere par évaporation directe, grâce à des
remontées capillaires, c-t l'autre partie mise à !a disposition des plantes.
Au fur et à m8sure que L'eau est prélevee par les plantes, 1 'humi-
dité du sol diminue jusqu'à atteindre un taux constant dont l'énergie de
, .
L-L:-~,ni~ri&r; CTf- ~tiFLL'icti~.t
à 16 '-'oïc; 2s succic:i dês racines, La plante attei!!t
un point de fanaison connue sous le nom de pUiM/t dP ~-&%AÂ.Aaement jLX?..WUnQti
qui correspond à une pression de 16 atmosphères (16 bU&S) ou pF 4,2. Mais
les études de MAERTENS et Ut. (1974) font apparaître, pour certaines espèces
végétales,
une exploitation de 1.a réserve du sol jusqu'A hune humidité inférieure
à pF 4,2.
BIROT (1972) aboutit au même résultat avec 1 'EWURg]?Ati.
L'humidité au point de flétrissement varie avec la texture du sol
(HENIN, 1977). Les différentes formes de l'eau dans le soi se caractérisent
par le potentiel capillaire ou pF qui mesure les forces de succion de l'eau
par les particules solides du sol.
Cette force peut s'exprimer en g/cm2 ou
en atmosphere (1 at = 1,033 g/cm2). On l'exprime plus couramment par le
logarithme décimal de cette pression appelée pF.
Plus le sol est humide, moins la force de succion est élevée, donc
rnoir-.. 1 'cr3i.z est retenue dans le sol. A 1 'opposé, plus le sol se dessèche,
plus cette force de succion augmente.
L'appréciation de l'alimentation des végétaux a conduit certains
chercheurs tels que FEODOROFF et BETRIMIEUX (1964), HALLAIRE (1963) à intro-
duire des notions qui renseignent sur la disponibilitk de Ifeau dans le sol :
réserves utiles (RU), réserves facilement utilisables(RfU), potentiel efficace.
- l a r é s e r v e u t i l e t o t a l e (RUT) 1 différence entre l'humidité~à la capacité au
champ (pF 2,7) et l'humidité au point de flétrissement permanent (pF 4,2) ;
- la réserve facilement utilisable (RFI./) I cette notion rev&t une grande
importance car elle constitue, principalement,
1 "alimentation hydrique des
plantes.
Elle correspond à la quantite d'eau accessible aux racines des
plantes.
Elle équi.vaut à environ 113 de i'humidité équivalente.
/
., .

- 57 -
Pour une tranche de soi de profondeur (P) et de dens%t& apparente
('Du), la RFU peut se calculer à partir des résultats d"humidité pondérale
mesurés au laboratoire à l'aide de presse à membrane (ou plaque poreuse) ou
obtenus par mesures directes in cltilk à la sonde à neutrons (humidité volu-

mique), en appliquant la relation :
RFU = exprimée en mm d'eau
fia = densité apparente (masse volumique g.cm')
P
= profondeur concernée en décimètres
ud = humidité à pF 4,2
Dans le tableau 4 y nous avons exprimé les differentes valeurs de
RFU en mm d'eau, en prenant /-/G? egale à l'humidité pondérale évaluée à pF 2,59
cause de la texture grossière des sols (HENIN, 1977 ; HALLAIRE 1963).
Les résultats montrent des diff&ences très significatives entre
les sols et au sein d'un même profil. Le fait le plus marquant que livrent
ces resultats
est la faiblesse de la RFU, Toutes les valeurs, sans exception
aucune, sont infcirieures à 100 mm, valeur que nous avions considérée comme
étant celle que la pluie devait fournir au sol pour la reconstitution des
réserves.

La RFU semble liée d .2a texture du soi. Plus Ie sol est sableux,
plus faible est la RFU. Ainsi, les sols minéraux bruts sur sables (S.BO2 et
S.MB2) et ferrugineux tropicaux (S.TNDl, S-KM2 et S.KM4) possèdent les plus
faibles réserves qui sont inférieures d 10 mm d'eau. Dans ces sols, la
réserve est très variable d'un horizon à l'autre, suivant la teneur en argile.

Les sols S.MBl, S.BAMl, S-DAR1 et S.KSl occupent une position
intermédiaire. Dans tous les cas‘ sauf pour S.MBl,
on note une grande flruc-
tuation des réserves qui augmentent progressivement de l'horizon de surface
vers la profondeur,

On peut, toutefois,
remarquer que ce sont les sols ferrugineux
tropicaux hydromorphes et les sols ferrallitiquesqui possèdent les meilleures
réserves. Ces sols se distinguaient déjà des autres par leur relative richesse
./.

- 58 -
Toutes ces constatations viennc;nt ,-.orroboror
!.es remarque::, que nous
avons faites concernant la var.iat.Lon texturaltr de ces s0i.S. Une fois encore,
nous pouvons dire que la croissance difGrentrei!e cles Irhres sera nettement
affectée par ces .rèsultats puisque noüs ai/Jri: à&jA eu ! 'occasion de remarquer
que, dans la majeure .partie des cas, les pr&ipitations, assez faibies et
ératiques,
contribuaient très peu dans S"alimentation directe en eau des
3 rhres ït rrlll? c(~llX-ri
?C.,VFl ipi-)i
-In puiser cconstamment '-)LIT Zcs reserves du
sol.
Les réserves actuelles (Ra), mesurées après séchage à 105°C à partir
des prélèvements d'echantillons
effectués à la fin des pluies, confirment la
faiblesse des réserves des sols.
Elles représentent. les stocks d'eau dispo-
nibles dans le sol sur lesquels les arbres doivent s'alimenter durant toute
la période critique.
Les différences constatées entre .La réserve actuelle et la RFU dans
certains horizons I peuvent s'exp.Liquer par des erreurs d'analyses dues à des
difficultés rencontrées au cours des manipulations au laboratoire. Cela
explique les valeurs très faibles rencontrées dans certains sols. Leur inter-
prétation doit se faire avec beaucoup de prudence, mais nous considérons
valables toutes les valeurs des réserves actuelles. Les réserves actuelles
apportent des confirmattons sur Zes différences manifestées entre les sols.
Elles varient dans le même sens que la RFU et permettent autant de différencier
nos sols.
TABLEAU 4 : Réserves en eau facilement utilisables (RFU) et
réserves actuelles des horizons des différents profils de sol
Les profondeurs des différents horizons sont données dans les tableaux 10
à 23.

- 59 -
3 - CONCLUSION
Cette étude nous permet, au regard des différences manifestées par
les sQZS, tant au niveau morphologique, matéxiaux originels et physico-chimie,
de dégager les points suivants :
la -
du Nord au S%d et de 1 'Ouest vers L'Est, on passe progressivement des
sols minéraux bruts situés dans la zone climatique de la grande côte à

des sols ferrugineux tropicaux sOUmiS .i!i r?!.mat L~,;,b$ ?sq-L;'nB, 3 7
-J<.A.&..%;-J ' c-. . .
continental et, enfin, aux sols faiblement ferrallit.iques du c1ima.t
guinéen

Basse-Casamance,
LDinfluence du climat sur ïa pédogénèse est assez nette. Plus le
climat est arrosé, plus les sols ont tendance .a être profonds. Cela est du
à l'importance du draînage qui joue un rôle de premier ordre dans l'entrai-
nement des matiéres a travers le profil et contribue â l'approfondissement
du sol. La grande profondeur des sols faiblement ferrallitiques s"explique,
d'après R. FAUCK (19721, par Z 'importance du draînage S

2O - Les différences, surtout morphologiques et de structure >, notées entre
les sols ferrugineux tropicaux lessivés ou peu et les sols hydromorphes,
sont.étsoitement .Liées à des facteurs. stationnels comme la topographie
et à la nature des matériaux originels.
En terrain légerement ondule, les sols situés dans des yosltions
basses sont marques par une certaine hydromorphie, Les sols situés dans des
zones d'épandage sont soumis d une pédoturbation.
3O - La nature des matériaux joue beaucoup sur la quarite des sols.
Les sols sableux présentent une mauvaise structure qui ne permet pas
au sol d'emmagasiner suffisamment d'eau.
Leur t:endance filtrante fait que le
milieu connait, en permanencep un déficit hydrique. La presque totalité de
l'eau des pluies interceptées au niveau du sol est perdue par percolation
profonde. Elle consiste essentiellement d alimenter les nappes souterraines
dont, malheureusement, l'influence ne peut se faire sentir au niveau de la

zone prospectée par Les racines à cause de I"épaisseur très grande du sable.

- 60 -
i, "une des contraintt3.c
maJeures des SO& marqués par une hydromorphie
Jr; profondeur est leur StrUCti.lr’P
compacte qui ne permet pas un bon ,développe-
rnen1~ du système rac.i,,aire.
E.11~ limite ainsi la prof'ondeur du sol exploitée
par Les racines. Ces sols sont mal aérPs et leur mauvc~.isc~ perméabilite contri-
bue à ia perte de l'eau des pluies par un ruisselLement Ijssez important.
N6onmc.in.s; ces sols présentent ie mc-.ill~~ures
Tont7it ir,r 'Y ?'alimentat:on hudrique
et rninér4l.e.
Lessolsfaiblement ferrùllftiques:~gB.AYOTTES
.;e montrent, à tous les
.7i7?.3:.Iy3 notertie?.lemeyt 25)s p?ns a.pLes à perrnettrc.z
:ln bai, développement des
arbres
grâce à Leur grande profondeur, leur bon draînage et leur bonne
nutrition hydrique et minérale.
Tous les facteurs ainsi analysés trouveront :Leur importance dans
la croissance des arbres qui peut être, en ce sens, considérée comme le
reflet de leur influence.

CHAPITRE III
I ETUDE COMPAREE DE IA CROISSANCE DES PROl42NKES
J
Il

L- 62 -
Après avoir analysé îes différents facteurs de croissance, à savoir
le climat et les sols, nous allons tenter, cette fois-ci, d'étudier la crois-
sance des diverses provenances, dans un premier temps au sein de chaque sta-
tion et, dans un second temps, en fonction des types de sol.

Cette étude se sert de La hauteur et de La circonférence moyennes
comme paramètres de croissance,
Les différentes valeurs,, consigndes dans les
tableaux 5 à 12 I représentent, pour chaque provenance, .Za moyenne de la
parcelle calculée a partir des résultats de mensurations réalisées au cours
des anndes de croissance des plantations.
I,- LA CROISSANCE INTRA STATIONNELLE
La comparaison entre provenances au sein d'un même site expérimental
permettra de choisir la meilleure provenance, c'est-à-dire, celle qui donne
la meilleure croissance en hauteur et en circonfkence et le meilleur pour-
centage de vivants. Les accroissements moyens annuels ne sont valables que

pour la periode considérée.
L'étude ne tient pas compte des dispositifs expérimentaux. ElPe s'in-,
téresse seulement à la croissan.ce des provenances I chaque parcelle étudiée
porte le numéro de l'essai.
Une description plus détaillée des différents es-
sais est donnée dans les rapports d'activité du CTFT et du CNRF (1968
- 1.983).
l.- POINT D’ESSAI DE BOLQRJLOf$F!@JL : Pzrce?le 1976
Les provenances, qui ont &té testées dans ce point dsessai, figurent
sur le tableau5.
a.- Description du peuplement
Bien que le peuplement soit équienne,
on observe une grande hétérogé-
nèité des tiges, tant sur la hauteur que sur la grosseur. Il présente de nom-
breuses trouées dues cd une grande mortalitk. Certains arbres présentent un
desséchement en cime, On trouve également des morts sur pied. Rappelons que
la plantation a çjté effectuée avec un écartement de 3,5 m x 3,5 m, ce qui fait
une densité de 816 plants à l'hectare.

---
-
- 63 -
TABLEAU 5 : Hauteur et. c*irconférrznce moyennes des différentes
provenances (mensurations de novembre 1983!.--
-
PROVENANCES
Lompoul
Hauteur
352,9
moyenne (cm)
Circonférence
11,5
moyenne (cm)
~----
76,4/-
h.- la croissance en hauteur
.~
~---
Les résultats du tableau 5 donnent la meil.leure croissance à la
provenance
HANN avec une hauteur moyenne de 403 cm. Elle est suivie de
près par l'hybride (8411 x 8298) et- la provenance
LOUMPOUL. Les provenan-
ces 6948/FTB et 8039/FTB présentent les plus mauvaises croissances.
La hauteur moyenne du peuplement est égale à 361,14 cm.
C.- la croissance en circonference
Les circonferences sont, dans l'ensemble, tres faibles. Toutefois,
c'est la provenance
HANN qui se distingue des autres avec une circonférence
moyenne de 13,7 cm. Les autres provenances ont des circonfkrences peu diffé-
rentes.
p.f?f.bA bLtéhtQn&ZtiC de &a zone. La phovenance LUMPOUL pti &e ke&n.ue comme
le cfeuxCme &~LX.
Les valeurs très faibles obtenues au bout de huit annhes de crois-
sance révélent l'influence de certaines contraintes du milieu sur le dévelop-
pement des arbres.
2.- POINT D'ESSAI DE TEUG-NDOGUI : Parcelle 1975
Les quatre provenances testkes dans ce point d'essai, figurent sur
le tableau 6 .
./.

- 64 -
a.- Description du peuplement
Le peuplement est très ir.régulier et clairière. Il a été durement
affecté par les différentes phases de sécheresse qui ont entraîné une grande
mortalité des arbres. Certains placeaux ont été Litteralement éliminés, oc-
casionnant ainsi des trouées dans Le peuplement.
On constate un dessèchement
en cime des arbres. L'intervent~ion de l'homme a été de beaucoup sur la dis-
parituon des arbres sous forme de coupes illicites.
Comme précédemment, la densité de la plantation est de 816 plants à
1"hectare.
TABLEAU 6 : Hauteurs et circonférences moyennes des différentes
provenances (mensurations de novembre 1983)
b.- ,%a croissànce en hauteur
Les résultats du tableau 6 montrent la superiorité des provenances
HANN et 6948/FTB par rapport aux provenances 8039/FTB et hybride 8411 x 8298,
La hauteur moyenne estp dans l'ensemble, très faible, comprise entre 3,50 m
et 3,73 m, La moyenne du peuplement est égale à 361,35 cm.

c.. - la croissance en circonférence
C'est la provenance 6948/FTB qui présente la meilleure croissance
avec une circonférence moyenne de 10,7 cm, Les autres provenances ont des
circonfërences semblables, qui varient entre 9,d et 9,7.

En car&.ddhant, d’une patt, .tu crLoi&anec) en hau-tewt et, d’au-W
paht, Le &~LX de mhvie, c’at kk p/tavena~ce de ttANN qui 6e ph6hetie comme
R.a m&we de la n;tcekion. lgacchoi.bbemen.T moyen annu& buh &X hauakw~ e&'z
de 46,63
cm et, bUh .k?.a cihcon~tihence de I ,2 cm.
La pfzovenance 694b/FTl3, r??dgh@ ba bonne ctrO~bCMX en hau.tewt eA: en
oihcOV#h0l~Q, n’a pù &%e cav&.dth&~ comme. meiL&uhe phowenance à cube de
/ aon inadaptatian au milku mani~QsXx!e pah un &.~a: d e . buhvio tit?b (aib.@ iZS %) o
./.

- 65 -
3.- POINT D'ESSAI DE MBAO
~ -_-_ -.--..- -. -- -.
P a r m i .L.s &Jd provenances gue comporte ï ‘e,t;.s~;fi,. L.inq seulement ont
été pri.Tes cri compte dans l e varjr..~ d e c e t t e é t u d e ftabíeau i’ ).
a . -' Description du peuplement
_-.-. _.-- - ---- - -_-.---
Le peuplement est bien venant et très homogène. Qn ne constate pas
f-?rJ c ?' -776-r. (iQ
--- - -2.
Tfh-&.-7 ,ssement.
Le sol c..:t entièrement couvert d'une importante
couche de litière de feuilles d'EuCdeY@ib. La plantation a été effectuée à
l'écartement 3 m x 3 m, soit une densitd de 1111 plants à L'hectare.
TABLEAU 7 : Hauteurs et circonfërences moyenrIes et accroissements
des différences provenances (Parc:elle 1968 - MBAO)
Hm = Hauteur moyenne
Cm = Circonférence moyenne
Acc = Accroissement

- 66 -
b.- la croissance en hauteur
Les résultats du tableau 7 permettent de classer les provenances
dans l'ordre décroissant suivant : 8298,
8411, 8398, HANN et 8396. La
hauteur moyenne du peuplement,
après cinq ans de croissance, est égale à
11,16 m. Avec une hauteur moyenne de 11,40 m, la provenance 8398 semble
refléter les conditions moyennes de Za station, De part et d'autre de cette
moyenne, se situent les provenances 8298 et 8411 avec une hauteur moyenne
superieure et respective de 12,90 m et .12,40 m et les provenances HANN et
8396 avec une hauteur moyenne inférieure et respective de f0,40 m et 8‘70 m.

Les accroissements moyens annuels varient entre 250 et 166 cm et se
classent dans le même ordre que les hauteurs moyennes. Les accroissements
courants annuels sont variables. Faibles au cours de la première année, ils
deviennent tres forts entre la deuxiéme et la quatrième année, à partir de

.laquelle ils chiîtent progressivement. Le maximum est atteint au cours de la
troisième année.

ci;- la croissance en circonference
Au bout de 16 ans de croissance, c'est la provenance 8396/F!TB qui
montre la plus faible circonférence (60,O cm). Les autres provenances 8411,
8298 et HANN présentent la meilleure croissance en circonférence qui varie
entre 68,s cm et 66,7 cm. La provenance 8398,
avec une circonférence moyenne
de 65,3 cm, représente les conditions moyennes dY neupleaent
.,
dont la circon-
férence moyenne est de 65,6 cm.
Les accroissements moyens annuels sont peu variables entre les pro-
venances et sont compris entre 2,6 et 3,0 cm. Quant aux accroissements cou-
rants annuels, ils fluctuent considérablement d'une année a l'autre. Quelle
que soit la provenance considérée, le meilleur accroissement courant annuel

: ‘
est obtenu à la dixieme année. Ce sont les provenances HANN et 8396 qui pré-
sentent les accroissements les plus soutenus. Dans certains
cas, tels que
les provenances 8298, 8398 et 8411, les accroissements courants connaissent

de nombreuses fluctuations et approchent parfois des valeurs inférieures à
1 cm.

,-P-“-_---
- 67 -
Parmi les drfférentes provenances introduites dans cette parcelle,
nous .ne nous sommes intéressés qu'à celles figurant dans le tableau 8 .
c e t t e pianratiori
d
titi5 et.~eC’tti&
>imgnë pdr’ ligne 2 CieS &artc?:ents
de
3,5 m x 3,5 m, soit une densité de plantation de 816 plants à l'hectare.
a.- Description du peuplement
-- -
Le peuplement est bien venant et assez homogène. Les tiges sont
assez faibles à tendance branchues.
Le sol est recouvert de .litière de
feuilles d'Euc&@Un et de graminées moins importante que dans la parcelle
1968.
TABLEAU 8 : Hauteurs et circonférences moyennes et accroissements des
différentes provenances (Parcelle 1970 .- MBAO)
- -----.__
-i--- _ _ _. L
b.- la croissance en hauteur
La meilleure hauteur moyenne est obtenue avec .La provenance 8038
(580 cm). Elle est suivie par les provenances
8411 et 8298 avec des hauteurs
moyennes respectives de 550 cm et 545 cm.
Ce sont les deux autres provenances
qui possèdent les plus faibles croissances.

- 68 -
Les accroissements moyens annuels,
,variant entre 63 et 90 cm, se
classent dans le même sens que la hauteur.
Les accroissements courants annuels
augmentent progressivement jusqu'à la quatrième année a partir de laquelle ils
accusent une‘diminution plus ou moins importante.
C.- la croissance en circonférence
La circonférence est, dans l'ensemble, faible et comprise entre 14,9 et
21,9 cm. C'est ïa provenance 8038 qui donne la circonférence la plus éleveee Le
<,lassement suit le même ordre que celui des hauteurs.
Les accroissements courants
annuels sont très variables d'une année à .l'autre pour une même provenance et
entre les provenances, C'est la provenance 8411 qui donne l'accroissement moyen
annuel le plus élevé. La provenance 8038 détient le plus faible accroissement
moyen annuel (0,93 cm).
AVCX un ta,ux de UILV~C~ de l’arrdhe de 90 % eX une w~G...Umc) cmiuance
:
en hcutem e,$ dmn~éhence, l?u phovenance b03b 6e pdude comme. kk phOVtZnaVEe
,
de phemiut chu&, ativie pm Lu pkovenancen 6477 et 8298.
4.- STATION DE EIANDIA : Parcelle 1978 - Essai no 99
Nous n'étudions, ici, que six provenances parmi les vingt que comporte
-l'essai. La description détaillée de l'essai figure dans le rapport du CNRF (1978).
a .-. Description du peuplement
Le peuplement est assez homogéne. On constate beaucoup d'arbres dessé-
chés en cime. Le sol est recouvert de litière de feuilles d'Euc&!ypRun et de
graminées. Les tiges sont de grosseur faible d moyenne. La densite de plantation
est égale à 625 plants d l'hectare.


,--- -_--,.-------
- 69 ‘-
,
,
,
I
-+-
b.- la croissance en hauteur
._---- ._--.- -
La comparaison des résultats du tableau
9 montre que ce sont les
provenances 8038, 8298, 8411 et 6948 qui ont la meilleure croissance. La
hauteur moyenne demeure faible et varie entre 710 et 680 cm. Les deux autres
provenances ont une croissance plus faible avec une hauteur moyenne égale à
630 cm. La moyenne du peuplement est égale à 67.3,3 cm. C'est donc la prove-
nance 6948 qui semble représenter les conditions moyennes de la station.
Les accroissements moyens annuels varient entre 98 et 112 cm, avec
le maximum obtenu par la provenance 8038.
Les accroissements courants annuels
sont très variables et sont plus importants au cours des deux premières années.
C.-
la croissance en circhfirence
-
Les circonférences moyennes sont peu diffërentes d'une provenance à
l'autre et varient entre 20,4 et 24,l cm. C'est la provenance 6948 qui présente
la meilleure circonférence.
Toutes les autres provenances se valent.
Avec une me.ilLeutLe cnoXnaance Qn hauteuh, une c.ihcond&trence moyenne. ti
Le. deuxième. faux de IULV~Q (fi2 %), lu ptavenance. 8038 ne phéaente comme la ph~~
pe,t6o4mante
de. La aXu;tion.
EUe en.t btivie de. pttèd pan h4 phWQnUnCQn 8039 189 %)
e.t h94ti (77 %).

5.- STATION DE BAMBEY ENCK : Parcel1.e 4972 .- Essai t-i" 38
Parmi les douze provenances que comporte l'essai, sept seulement
sont prises en compte dans cette étude et dont les résultats figurent dans
le tableau 10 ci-dessous, Les autres provenances sont 7791/FTB ; 8035/FTB ;
830i/FTB r' 7615/FTB et 708O/FTB.
TABLEAU 10 e Hauteurs et cireonferences moyennes et accroissements
des différences provenances (Parcelle 1972 - BAMBEY ENCR)
i ..-_..-. -_.
/

I
ANNEES IHm
[Cm
182(1.7[
( 7911.81
(kV(1.91
I7+.9/
/ 77j4
1°) - LA CRQISSANCE EN HAUTEUR
Les résultats du tableau 10 montrent peti de différence entre les
provenances. Les trois provenances:
8298, 8038 et 8396 se placent en t&te
avec une hauteur moyenne comprise entre 870 et 850 cm, tandis que les autres
ont une hauteur moyenne comprise entre 830 et 790 cm.

Les accroissements courants annuels montrent de grandes fluctuations
d'une année B l'autre. Quant aux accroissements moyens annuels, ils sont peu
différents
et se classent dans le même ordre que les hauteurs moyennes.
ZO) - LA CROISSANCE EN CIRCONFERENCE
Comme pour les hauteurs moyennes, les circonférences moyennes discri-
minent peu Les provenances. Néanmoins,
la provenance 6948 présente la circon-
férence la plus élevke (23,4 cm). Elle est su.ivie de pres par les provenances

'- 72 -
ent.rc il et 22 cm.
Les accroissements courants annuels sont très uariabl.es d'une année
à 1 'autre. Ils sont très faibles dans l'ensemble, parfois même nuls. Quelle
que soit la provenance,
le meilleur accro,.issemeni. est obtenu au cours de la
cinquième année de croissance avec des valeurs
comprises entre 4 et 6,2 cm.
Quant aux accroissements annuels,
ilssont peu différents d'une provenance à
1 cL<Ct 7-c
L.L I_ et ~.~a.~i.~r-? cntrn i,.6 et 2.:: CT.
Compte ;ttnu de cla pk?ti grande h&ati&nce à A?L bkkehtinae avw un taux
d e buhvie 6guRe à 88 %, d’une* meillkhe chubaawe. QM. hati~~~‘t m&ghé 46 Qaible
ciw7n~~hence, &a phovenanw 8038 a. e phtaenfe cumme lu meik%zWre de La &aLiun.
La phavenance 8396 occupe. kZa deuxihme pLace ghûce à cla bonne? hatieuh, une
meil.lwe &hcan~~hencg. ti & de.uxi.Cme tiux de sutvie. (80 %). L~A ~hovwancQ?5
ti29ti ti 8411 ~hti~&ticV& atiai un ghand k&<hti, ma.& n'oti pan éXé he&nuQIS
pahmi C~A mctiL&uhen à cause, poun la phemidhe, de aa muuvtie hbibkance à la
bécGz~ti~e et, puutr .CA bcconde, à ceaune de Aa @ib.te chtaLuance Qn hauteur eA
cih2an&hence e
Remarque : le classement effectué en 1980 sur l’ensemble des provenances tes-
tées au niveau de la slr.ation 9 place la provenance 8038 au deuxième rang après
la provenance 7791/FTB (CNRF, 1980).
6.- STATION DE KEUR-MACTAR : Parcelle 1973 - Essai nc 52
Six des douze provenances testées dans la parcelle sont étudiées dans
le cadre de ce travaiï (tableau 11). Les autres provenances sont 8035/FTB ;
10517/FTB ; 10543/FTB ; 10556/FTB ;' 10571/FTB et 10 574/FTB.

- 72 -
TABLEAU 11 : Hauteurs et ci.rconférences moyennes et accroissements
-
-
des différentes provenances
(Parcelle 1973 - KEUR-MACTAR)
a.- la croissance en hauteur
Les résultats (tableau Il) révèlent la supériorité de la provenance
8298 avec une hauteur moyenne de 13,30 m, Les autres provenances se classent
dans l'ordre décroissant : 8411, 6948, 8396, 8039, 8398. La hauteur mo-
yenne varie entre 13,30 m et 10,60 m.
Les accroissements courants annuels différencient les provenances
et fluctuent considérablement d'une année 21 l'autre. La tendance génerale
est que l'accroissement, aprés avoir atteint un maximum au cours de LZa deu-
xieme année, diminue progressivement au fur et à mesure que le peuplement

grandit, jusqu'à atteindre des valeurs trés faibles. Les accroissements mo-
yens annuels varient entre 128 et 161 cm et se classent dans le même ordre
que les hauteurs moyennes.

b,- 'la croissance en circonf@rence
Ce sont les provenances 8298 et 6948 qui présentent la meilleure
circonférence avec
respectivement 32,s cm et 32,2 cm. Elles sont suivies
de près par la provenance 8411 (30,8 cm) et la provenance 8396 (30,3 cm).
Les provenances 8398 et 8039 donnent les plus faibles circonférences.

- 73 -
L,GS accroissements courants sont piuu élevés IL! L‘o[!rs, de la qua-
trième année et diffi‘rent d'une provenance .S I 'autr(‘. :-Jr, remarque une dimi-
nution progressive jusqu'à des va~eur‘s trP.s faibles. Les accroissements
moyens annuels sont assez variables et compris entre i,8 cm et 2,9cm. Ce
sont les provenances 8298, 6948 ef 8396 yiii donnent. ICE meilleurs accrois-
sements (2,7 à 2,9 cm).
peui éXhe h&onnuQ comme phOV&mnCe de chcicx à came de. 6a ,pand~ bwnibmé:
à la a6chemme, avec .k p.twJ &~ibP.e kaux de ~umie. (65 % 1.
Remarque :
-
les pourcentages de vivants, donnés ci-dessus, représentent le
taux de survie après éclaircie au 115 effectuée en 1976.
7.- STATION DES BAYOTTES : Parcelle 1977 - Essai n3 88
Cet essai comporte vingt trois ('23) provenances parmi lesquelles
nous n'étudions que cinq (5). Les résultats dendométriques sont consignés
dans le tableau 12.
TABLEAU 12 : Hauteurs et circoni‘érenoes moyennes et accroissements des
différentes provenances (Parcelle 1977 - BAYOTTES)
I

JO78
5 6 0 l e . 3 3 7 0
-
--.
197”
t
-
910 2 7 . 1 3 5 0
1

IStlLI
1210 33.0 300
&--
j 3 1981
3
.
7
,_
l

- 74 -
a.- la crlJissance en hauteur
Les résultats montrent que c'est la provenance 8298 qui présente la
meilleure croissance en hauteur, avec une moyenne de 13,0 m, Elle est suivie
de près par la provenance 6948 avec une hauteur moyenne égale à 12,90 m. Les
autres provenances se classent dans 1 'ordre décroissant : HANN (12,fOm),
8411 (12,0 m) et 8039 (11,O m).

Les accroissements courants annuels sont assez variables entre les
CJ
'/ provenances,W d'une année à l'autre. Le maximum est atteint entre la deuxiè-
me et troisiéme année et varie entre 360 et 420 m. Les accroissements moyens
annuels varient entre 265 cm et 315 cm et suivent le même classement que les
hauteurs.
b.- la croissance en circonférence-
Les provenances
HAIoïv et 6948 montrent la meilleure croissance
avec des circonférences moyennes respectives de 39,7 cm et 38,6 cm. Les autres
provenances se classent dans l'ordre decroissant : 8298 (36,4 cm), 8411 (34,4
cm) et 8039 (31,lO cm).
Les accroissements courants annuels sont variables avec la provenance
et l'âge. Dans tous les cas, la tendance genérale est la diminution des accrois-
sements au fur et à mesure que les arbres grandissent.

Les accroissements moyens
annuels sont variables et compris entre 3,8 et 5,4 cm. Ils se classent dans le
m&me ordre que les circonf&ences moyennes.
Ces héaukXa& condu&& à con~.idi!hm &A pkov~c~ 6948 ti 6298
comme mG.UeuPtU phovenanc~, gkiîce à &euh meLUeuxe orro.iAaance en haukewr et
cimon&Zhence e i Ceut bon akux de ALULV.~E h~pec;tcd de 96,7 % et 99 %. &&%A
dont ALLLVL~ de p& pare -ta pmvenance ti411 gtice à ha bonne crto.ihance ti bon
kaux de. &hvie (95,3 %). LU phavwuzncen 8039 et ffANN ne peuvenX ê.the he;tenues
powt k phtièhe, m&TghrCr aon kaux de aumie de 95,3 8, à cause de ba &Cb&e
ckobaance en hauiewr ti &hcon@hence. ti, peuh k deu.xSme, à cuve de 4on
mauvaA Xaux de auwie de ?9,7 %.
Remarque : le classement, effectué SUP l'ensemble des provenances, place les
provenances 6948 en quatrième position après E. dWu?di~oti 684-88, E.PFI
Congo, E. cutr&duA!en& KATHERTNE, et le 8298 à la sixième place après la pro-
venance HANN. Mais ce classement ne tient compte que de la hauteur et circon-
férence moyennes (CNRF, 1980).

-. 75 -
8.- CONCLUSION
Aussi minimes que soient
ies diff~renc.res Jbservéec .entre les prove-
nances,
ii ressort
dE -es comparaisons
que' c-elles-ci mani.festent des compor-
tements jifférents
aux conditions- du milieu. Ces comportements sont plus re-
marquabics
sur la hauteur moyenne et le taux de survie.
La sériation établie entre Zes provenances montre que leur perfor-
mance varie seJ.er! lcssitesd'introduction
et que la supériorité relative d'une
provenance ne peu': être que stat;?nnelle. Ainsi, dans les sites de BOLOR et
, TEUG-NDOGUI, sur sols sableux, la provenance HANN donne de meilleurs résultats,
alors que dans la partie suà du pays, sous climat plus humide, elle se trouve
i
reléguée à la dernière place par rapport aux autres.
Mais sa performance sur la
grande côte ne semble pas se confirmer à MBAO où elle se trouve reléguée a la
dernière place sur le sol. hydromorphe calcaire et le sol minéral brut.
La partie centrale du pays, plus précisément BANDIA et BAMBEY, peut
être considerée comme le domaine de la provenance 8038 qui donne les résultats
globaux les plus satisfaisants.
La provenance 829% donne son meilleur dévelop-
pement dans les sites de MBAO et KEUR-MACTAR.
Son comportement s'est révélé
très bon dans tous les sites où elle occupe souvent la deuxième ou troisième
place. Sa voisine la plus proche est la provenance 8411 qui, à aucun moment, ne
s'est révélée la plus intéressante,
contrairement aux rkultats trouvés par
P.L. GIFFARD (1975).
Dans la stat.ion des BAYOTTES, la première place est octroyée a la
provenance 694%. Elle est suivie de près par la provenance 8298. Dans tous
les sites, elle semble présenter la meilleure croissance en circonférence.
Notre étude sélective aurait pu &tre plus concluante si les mêmes
provenances avaient eté introduites dans les mêmes sites.
I I , - ETUDE COMPAREE DE IA CROISSANCE EN FONCTION DES SOLS
On se propose d'étudier, en fonction des sols supportant les dif-
férents essais, la croissance différentielle des provenances. Comme précédem-
ment, nous nous servons de la hauteur et de la circonférence moyennes comme
paramètres d'étude. Leurs accroissements respectifs sexont pris en compte.
./.

I 76 -
Cette etude a pour but de mettre en relief l'influence du .fs~cteur
édaphique sur la croissance des arbres, Les va%eurs moyenrres de Ia hauteur
et de la circonférence sont donnees dans les tableaux 5 à 12 précédents.
l.- PROVENANCE E. CAMALDULEWS HANN (1941)
Nous avons vu que cette provenance se comportait différemment dans
les sites où elle a éte introduite. Elle s'est révéleje la plus intéressante
dans les sites de BOLOR et TEX-NDOGUI avec respectivement des hauteurs et
circocièrences moyennes de 403 c:~ et 13,? cm, et 37.3 cm et 9,4 cm, I,c taux
de survie est

à BOLOR de 79 % et 64 % à TEUG-NDOGUI. L'adaptation relative
de cette provenance le long de la grande côte sénégalaise, surtout dans le
Cap-Vert, a d&jà été signalée par J.C. ADAM (1956).

Les courbes de la figure 12 montrent que la croissance en hauteur
est plus élevée sur le sol faiblementferrallitique (S.BAY2) des Bayottes,
Dans l'ensemble, elles illustrent une croissance normale. Celle&-ci est
continue dans le cas des BAYOTTES, alors qu'a MBAO, sur sol hydromorphe cal-
caire, on constate une chute de croissance a la cinquième année. Sur le sol
minéral brut, la croissance est plus faible et culmine assez t& vers l'dge
de 5-6 ans. La hauteur moyenne est de 12,lO m aux BAYOTTES pour une circon-
férence de 33,O cm à l'âge de 4 ans. Après 6 ans de croissance, la circon-
férence moyenne passe à 39,7 cm.~

Sur le sol hydromorphea calcaire (S.MBl) de MBAO, la hauteur moyenne,
après 4 ans, est égale à 10,lO m et la circonférence moyenne égale à 33 cm,
A la cinquième année, elles passent respectivement à 10,40 m et 39,0 cm. La
circonférence moyenne est égale a 66,7 cm après 16 ans de croissance. Sur le
sol sableux minéral brut (S.MBL) de MBAO, la hauteur moyenne, d 6 ans, est
égale a 421 cm et la circonférence moyenne égale à 14,9 cm,

_ C&e comp&on montte que Le 401 @Lblement ~$*ue'dti
BAYUJTES Javoti&kti-t, pa?. nappoti au 6ol hg&omohphe de MBAO, La cRo.ti6ance.
en bzauteuh, Xandi.6 que la cAhcon@!hence, au bout de 4 anh, a&%ni, duti LU
deux kten, la m3me valeut. Su% ~TU autten 6Ltti 9 La cnohaance esA ;t/tès
@&le ~9 peu
dC~&Zhc?tie d’w aai? à %qau;Dte,

77
\\\\
S
0
aJ
v

2.- PROVENANCE E. CAMAlDUlEMSlS 6948/FTB
Y - - - -
Cette provenance s'est révélée plus intéressante que les autres par
sa croissance en circonférence dans les différentes stations où elle a été
introduite.

Les courbes de la figure 13 montrent des différences très signifi-
catives entre les milieux.
Pendant les deux premières années, A l'exception
de celle enregistrée sur le sol ferrugineux tropi.cal de BAMBEY, toutes les
ccurbes se rapprochent et présentenic la même allure. La croissance est peu
différente d'une station à l'autre.
C'est à partir de la troisième année
qu'apparaissent des différences assez importantes entre les différents sols.
La croissance est nettement meilleure sur le sol ferrallitique des
'.,
BAYOTTES.. La courbe montre l'allure d'une croissance normale et continue. La
;
hauteur moyenne est de 12,90 m pour une circonférence moyenne de 33,3 cm qui
atteint 38,6 cm au bout de 6 ans. Cette provenance s'est révélée la plus in-
téressante de la station.

Sur le sol ferrugineux tropical hydromorphe de DAROU‘ (S.DARl), la
__: .'
courbe montre une croissance à peu près semblable à celle des BAYOTTES pen-
dant les premières années. Elle sDen écarte au fur et à mesure que le peuple-

ment grandit, La hauteur et la circonférence moyenne sont respectivement
'a
égales à 989 cm et 29,2 cm au bolut de 6 ans de croissance,
Dans la station de KEUR-MACTAR, sur sol ferrugineux tropical lessivé,
la croissance continue progressivement jusqu'à la septième année
à partir de
laquelle il semble apparaître un plafonnement,
La hauteur et la circonférence
moyenne, A 4 ansI sont respectivement de 780 cm et 23,0 cm. Au bout de la
huitiéme année, elles atteignent respectivement 1110 cm et 26,8 cm.

Dans la station de BANDIA, sur sol ferrugineux tropical hydromorphe
(S.BAN2), la croissance est trés forte au cours des deux premiéres années avec
une courbe qui épaule etroitement celle de DAROU, puis diminue brusquement en
s'étal@nt jusqu'h la sixiéme année. Sur sol ferrugineux tropical hydromorphe

(S.BAN3), plus profond, la croissance se montre plus faible pendant la première
année, mais augmente progressivement jusqu'à atteindre un palier à partir de
la quatrième annee. La courbe montre une croissance normale, alors que sur

./.

- 79 -
i ‘ a u t r e sol
la croissance f?i.~t ~dpparaîtm (17ê5 fIucLuütLoris. Les hauteurs
moyennes sont respectivement dc 680 ,cnl et. '798 :x,
tandis qut" les circ-onfé-
rentes sont identiques et dc %4,1 cm.
La courbe de croissance enregistrée à BAMBEY sut sol ferruqineux
tropical peu lessivé
montre un rythme de croissance par va.gur?s successives
d'une année à i 'autre. Les ann&s de bonne cro.Lssance r?:ternent avec ?es
mauvaises. La croissance est très Forte entre la qudtriemr et cinquième
année. La hauteur moyenne obtenue ,1 5 ans est egale a 610 zrn pour une cir-
-.o~f&rer?ca mcyenn? d- J5 .I0 “,?,
El j#> passesn 21 10 ans, 3 82C cm pc)uI une
circonférence de 23,4 cm. Lk? gain sur la hauteur
au bout de 5. ans
n'est
que de 210 cm.
3.- PROVENBN.GE E. CAMALVULEWS 8038/FTB
Cette provenance s'est montrbe la plus intéressante par rapport aux
autres dans tous les sites où elle a été testée.
Les courbes de croissance (figure 14) montrent que pendant les qua-
tre premières annees la croissance demeure nettement meilleure à BANDIA, sur
sol ferrugineux tropical hydromorpbe (S.BANZ) I qu'à MBAO et BAMBEY oii la
hauteur croît de la m&me façon. Mais à partir de la cinquihme année, on obtient
la m&me hauteur à BANDIA que sur le sol ferrugineux tropical peu lessive de
BAMBEY.
./.

-

\\
i
\\
80



- 81 -
moyenne égale à 710 cm pour une' :+..;roonference de 22.1. wi.
Dans la stat.ion de BAMBEV, !a croissance 9 lieu pctr valyuehc .jucces-
sives. Après 10 ans de croi.ssarlr*c+,
la haut:eur n'est que de 86C ,m, &ors que
la circonférence est egale à 21,i cïn.
Dans le soi minéral brut sur sable de MBAO (S.MB2), ;.a c*ro.iss,clnce
est plus faible et atteint assez vite son maximum au bout de Ja cinquième
année. La hauteur moyenne est de -80 cm e-t 21,s :JIli <JC; L'>y 1 i'i‘,") féy;3iT z <-
4.- PROVENANCE E. CAMALDULENSIS 8039/FTB
-
Cette provenance occupe une place peu importante dans les stations
où elle a été introduite. Néanmoins,,
elle se place en troisième position
dans les sites de BOLOR et TEUG-N.DOGlJI. La hauteur moyenne est de 341 cm à
BOLOR et 350 cm à TEUG-NDOGUI. Les circonferences sont, respectivement, de
11,5 cm et 9,i cm.
Dans les trois stations BAYOTTES, KEUR-MACTAR et BANDIA (figure 151,
la croissance démarre à peu près partout identique. Au fur et à mesure que
les peuplements grandissent,
leurscourbesde croissance s'éloignent considé-
rablement les unes des autres.
La station des BAYOTTES montre la meilleure croissance avec une
hauteur moyenne, apres 4 ans, egale à 11,O m et une circonférence moyenne
de 28,0 cm qui atteint jt,lO cn' au bout de Ci ans.
Dans la station de KEUR-MACTAR, sur sol ferrugineux tropical leSSiV6,
la croissance démarre assez faible puis augmente progressivement jusqu'à la
./.

quatrième année à partir de la~gu~?llt? on remarque un 1,ége.r int'léch.;ssement
et un étalement jusqu'3 la huitihme année. La hauteur et La circonférence
moyennes sont respectivement de fî,lG m et 26,8 em au bout de la huitième
année.
A BANDIA, .aur 30.; ferru!?ineux tropicai hydromorphe (S.BAN2), la
croissance est très forte au cours de la deuxieme annee, puis se ralentit
progressivement jusqu'à la sixième année.
La courbe montre que la crois-
sance s'estompe assez rapidement. Pendant les deux premières années, la
croissance est supérieure à celle obtenue à KEUR-MACTAR, mais elle devient.
très Inférieure 2 celle-ci dès la troisième année. La hauteur moyenne, à
6 ans, est de 630 cm et la circonference égale d 21,3 cm.
Sur le sol ferrugineux tropical peu .lessivé de BAMBEY (S.BAMl),
la courbe montre un .rythme de croissance par vagues successives. La crois--
sance semble se faire par impul.sions dont les bonnes alternent avec les
mauvaises d'une année à l'autre, Le démarrage demeure le plus faible des
stations.
C'est à partir de la cinquiéme annke que l'on enregistre la meii-
leure croissance qui devient même superieure a celle enregistrée a BANDIA,
La hauteur et la circonférence moyennes sont, respectivement, égales d
830 cm et 21,s cm aprés 10 ans de croissance.
EL& phbnte we choihhance. moyenne, duh Ce a08 ~~ugineux tipicat
bmivé (S.KMZ) de KEUR-MACTAR air. iLa h.uu;teuh moywne demum hupétieum à
c&es ob&w.tti bu4 4okZ &wugineux Rhopical hydhomohphe (S.BANZ) de BANVTA
eA: aut ao1 @r,tug&eu.x R/ropLcd. peu .hhivé (S.BAMIl de BAMBEY. 1~ cimon-
@henca moyennti 4on-t peu di~@hetieb &nXhe c&ti de BANVIA e-t de KEUR-
MACTAR. C'wt à BANVTA qu'e.Ue pahcût la ph &.LbCe. LU acctrohemen& huh
la ~Con~éhenccL aont phenyu4 nemblablu 2i tiav&hA &C?cl kh& h&&kYn$.

- 83 -
5.- PROVENANCE E. CAMALDULENSIS 8298/FTB
--_ -- -
Cette provenance s'est: revciilée trés interessante dan:? les St:ations
où elle a été testee. Dans Les sites des BAYOTTES, MBA3 jS.MBl), KElJR-ï%ACTAR,
elle présente la meilleure croissance de toutes Les provenances. Dans les'
stations de MBAQ (S.MBZ), BANDIA et BAMBEY, elle C;e place ? la troisième posi-
tion après la provenance 80381FTB.

Les courbes de la figure 16montrent que .la croissance est à peu près
égale dans toutec les stations, à 1 'exception de BAMBEY où elle demeure très
faible pendant les deux premières années.
C'est. à partir de la troisième
année que l'on observe des différences assez notables, La croissance se mon-
tre plus importante dans les stations des BAYOTTES,MBAO (S.MBl) et KEUR-MACTAR.
Dans la station des BAYOTTES, on obtient une hauteur moyenne plus
élevée sur le solferrallitique'(S.BAY2)
rouge (13,O m) que sur sol ferralli-
tique beige-jaunâtre S.BAYl - 12,lO m). Les circonférences sont identiques
et égales à 32 cm. Sur sol ferrallitiquerouge,
La circonference atteint 36,4
cm au bout de six ans de croissance.
Sur le sol hydromoxphe calcaire de MBAO (S.MBl), la croissance démarre
timidement, puis continue progressivement jusqu'à la quatrieme année. La
hauteur moyenne devient supérieure ,i celle obtenue sur le sol ferrallitique
beige-jaunâtre des BAYOTTES.
Elle atteint Il,60 m pour une circonférence de
36,.lO cm d l'âge de 4 ans et 12,90 m pour une circonference 41,7 cm au bout
de 5 ans. A 16 ans, elle passe à 67‘7 cm.
Dans la station de KEUR-MACTAR, la croissance ne discrimine les
trois sols qu'à partir de la troisieme année. Elle demeure plus importante
sur le sol ferrugineux tropical lessivé (S.KM2) avec une hauteur et circonfé-
rence moyennes respectives égales à 13,30 m et 32,5 cm au bout de 8 ans.
Sur le sol S.KM4, la hauteur et la circonference moyennes sont de 10,70 m
et 27,0 cm à l'âge de 7 ans, tandis que
sur sol ferrugineux tropical hydro-
morphe (S.KMG), elles paraissent plus faibles et égales à 890 cm et 22,5 cm
après 7 ans de croissance.
La croissance est très forte pendant les deux premières années sur
le sol ferrugineux tropical hydromorphe (S.BAN2) de BANDIA, puis se ralentit
progressivement jusqu'à la sixiéme année. La hauteur moyenne est de 700 cm
./.


- 85 -
pour une circonférence, moyenne de 22,O cm.
Les courbes #de croissance enregistrée:, pur 1~ soi ferruqinerix
tropicai peu lessivé de BAMBEY ct sur le soi kr;ér& brut sableux sde MBAO
(S.MB2) évoluent de manière identique pendant le.7 quatre premières années.
Mais celie de BAMBEY accuse
unt .Forte auqmentation ati cours de ïa cin-
quième unnge jusqu'à coqnarrf=nr-c?r ce1 1 e
obtenue
ar! même âge à BANDIA,
tandis que celle de ?JBAO (S.MB:!I montre un infï&hissement. La hauteur
moyenne à BAMBEY est de 870 cm pour 22,7 cm au bout de 1C ans. A MBAC
fS.MBî), 1a hauteur moyenne Est:, d 6 ans, de .454 #cm pour we circonfgrence
de 18,8 cm.
$L~X que 6oit le. -type de AUR, LeA héa uRlta;ts motiheti que c ’ eAnt aux
BAYOTTES que &a choi.bnance .de hL?Uh& la pk?ti &X.éhunaanXe, du/ttouA en hau-
AWL, auivie de lu ataLion de MBAO (S.MB7 ) 0 Cependa~;t, l’a cproihaance en
cihconi$éhence sembRe. E-the, meAXeun.e. à MBA0 (S. MB7 ) . Le...6 acchoiMe.mQn&J en
hauteuh boti pk% impo?tlavLtJ aux BAYOTTES ti iî MGA0 (S.MBI) > 6uiviin de KEUR
MACTAR.
L~A no.& de BANVTA est de BAMBEY Obdheti &A rnifrnti iaux de buhvie
de l’ohdhe de 70 %. LU contions (de cho~nance 6oti d’autant m&il?.kkuhU
à MBAO eX au BAYOTTES que Le hxux (de awwie. ehk plh Levé (90 à 99 %).
Ma&@! Leeuh &Gb.te
cfwb6ance,
on ne cotika-te pas de. motia,Li.&! aun. le bol
aabkxt de MBAci (S.MBZ).
6.- PROVENANCE E. CAMALIXJLENSZS 8396/FTB
Cette provenance montre une importance assez variable d'une station
à l'autre. Dans les stations de BAMBEY et KEUR-MACTAR, elle occupe respec-
tivement
la deuxième et troisième place, alors que dans les autres, elle
paraît sans intérêt.
Les courbes de croissance (figure 17) font apparaître peu de diffk-
rentes pendant les deux premières ann&es
à l'exception de la station de
BAMBEY ob la croissance demeure nettement inférieure. Le démarrage est pres-
que identique dans les stations
3 L'exception de KEUR-MACTAR où il est plus
faible. Au fur et à mesure que les peuplements grandissent, les courbes
révèlent des différences assez notables entre Les sites, La croissance Se
montre normale et continue à KEUR-MACTAR de la première à la hUiti&ine année.
./-

- 86 ~
La hauteur moyenne est, à 8 ans, -2.5 11,.8G m pOL1.r une circonférance
de 3G,3 cm. Sur le sol. hydromorphe calcairr de MBAO ;S.MBl),
la hauteur
moyenne est égale à 870 cm et la circonférenc:e tigale
3 35,l cm après 5 ans
de croissance. Elle atteint 60 cm à l'âge de 16 ans.
Sur le soi7 ferrugineux tropical hydromorphe (S.BANZ) de BAJDIA, la
croissance est très forte les deux premières années, puis C;hute proyress.ive--
ment jusqu'à la sixikme année <où la hauteur moyenne n'est que de 630 cm pour
une circonfërence moyenne de 20,4 cm. Par contre, à BAMBEY, la croissance se
fait par vagues successives depuis .La première: jusqu'a la dernière année, La
hauteur moyenne, à 10 ans,, est egale à
850 cm pour une circonference de
22,9 cm*
7.- PROVENANCE E. CAMALQULENSTS 8398/FTB
Parmi les stations elle a été introduite, c'est seulement à MBAO
(S.MBl) qu'elle a donné des résultats satisfaisants ,par rapport aux autres
provenances.
Elle se place en troisième position.
Les courbes de la figure fgmontrent que la croissance démarre à peu
près de la m&me façon au cours de la première année. Au fur et à mesure que
les peuplements grandissent, les courbes s'dcaxtent les unes des autres et
différencient considérablement les sols,
La meilleure croissance est obtenue SUI le sol hydromorphe calcaire
de MBAO (S,MBI) avec une hauteur moyenne égale à .l1,4C m pour une circwnf&
rente de 35,2 cm au bout de 5 ans. La circonférence atteint 65,3 cm à l'âge
de 16 ans. Elle est suivie de près pax celle obtenue sur sol ferrugineux
tropical lessivé de KEUR-MACTAR (S.KM2). La hauteur moyenne est de 10,60 m
pour une circonfkence égale d 27,8 cm.
Le rythme de croissance a BAMBEY, sur sol ferrugineux tropical peu
lessivé, se fait par vagues successives dont on enregistre la plus forte
amplitude au cours de la cinquieme ann&e. La .hauteur et la circonférence
moyennes sont, à 10 ansy respectivement égales Cr 7.90 cm et 21,3 cm.
C'est dans .La station de hBA0 (S.MBZ), sur sol sableux minkal
brut que la croissance est plus faYble, La hauteur moyenne est égaie à

.L
r.
\\
-

87

-
t
I
I
-u

- 88 -
476 cm pour une circonférence moyenne de 18,l cm avec des accroissements ::~urants
respectifs de 72,2 cm et 1,30 cm..
8.- PROVENANCE E, CAMALDULENSZS 84ll/FTB
Son importance varie avec les sites d'introduction, Elle se situe
souvent à la deuxième place dans la plupart des stations. Elle présente peu
d'intérêt dans les stations de BAMBEY et des BAYOTTES où elle se trouve
reléguée à la quatrième position0
b"/
Les courbes de la figure 18 montrent que la croissance demeure
sensiblement identique dans les sites des BAYOTTES, MBAO (S.MBl), KEUR-SAMBA,
KEUR-MACTAR et BANDIA pendant les deux premières années. Mais le démarrage
est plus faible à MBAO (S.MBl et S.MB2). Ce n"est qu'à partir de la troisième
année que la croissance fait apparaftre des différences notables entre le:: sols,
Les courbes obtenues au niveau de MBAO (S.MB2) et BAMBEY restent nettement infé-
rieures aux autres.
On remarque la supérioritt? de la croissance sur le sol ferrallitique
des,BAYOTTES avec une hauteur moyenne égale à 12,O m pour une circonférence
.._"__
moyenne de 30,8 cm au bout de 4 ans.
Après 6 ans de croissance, la circon-,
f&ence atteint 34,4 cm.
1. .
Sur le sol hydromorphe calcaire de MBAO (S.MBI), la hauteur moyenne
est égale à 12,40 m pour une circonférence moyenne de 44,Ï cm à 5 ans. ~a
circonférence atteintw, à l'~Ige de 16 ansp 68,5 CV. C'est d'aill~s~-~ la
meilleure circonf&ence enregistrde au niveau de ce site,
..&a..croissance demeure assez forte pendant les trois premières années
à KEUR-SAMBA, sur sol ferrugineux tropical appauvri. Elle accuse une chute
entre la quatrième et sixième annke. La hauteur moyenne est égale a 13‘60 m
pour une circonférence de 38,3 cm à I'dge de 7 ans.
Sur le sol ferrugineux tropical lessivé de KEUR-MACTAR (S.KMZ), La
courbe montre un démarrage assez moyen pendant la première année, situé entre
BANDIA et mA0 (S.MBI) puis s'en écarte progressivement au fur et à mesure que 1s
peuplement grandit. Elle demeure inférieure a celles des stations des BAYOTTES,
MBAO et KEUR-SAMBA. La hauteur moyenne est de 12,20 m et La circonférence
égale 2 30,8 cm apres 3 ans de croissance.

- 89 -
Sur le sol fcrrllgincux t:t-opical peu lessi.v& de BAMBEY- J.S.BAMl),
Ia croissance mcntrc- mt, courbt~- -bn dents de scie. La hauteur moyt?nne, à
10 ans, est égale -3
,910 cm pour une circonference de 2!,3 cm, avt~ des
accroissements respe(.:tifs de ?7 cm et 1,8 cm.
La croissance est beaucoup plus faible si11 1~ .sol silbleur mi,né-
rai brut de MB.40 (S.MB?) aver; :jnr> hauteur moyenne de 55C.j cris et :InF' circon-
férence de 20,8 cm après 6 ans de croissance.
Si L
a

hauteuh. twyerzne e.5 t
pLub éLw6e ~3ibv.. 30-i? (ettrruLL.tiiuue ci63
BAYÙTTES; ta metitetie cihcon~ittence moyenne e& ob;tenue ~UJL te ,~ol hydna-
matphe caXc.aite de MBA0,, bu.i.vi du sd dewzugineux tmpicd appauvti de
KEUR-SAMBA.
La c.m.&dawe .m citcan~@nence Q~R plus @ilsle dann Lti &taXia~ti
de BANVIA, BAMBEY e,t MBA0toù .&x cticon&!nence moyenne e& comptie evuke
22,5 ti 20,8 cm, l'acc&a,&emenf rnuycn annuel! ent meilleur aux BAYOTTES ti
ù KEUR-SAMBA. Le bu!+. hy&omo.tph.c c&ctie. de MBA0 (S.MBI) eX 6ekwgCneux
Xkopkal &en&vé de KEUR-MACTAR (S.KM2) a~Q~en.t à peu phC?d le même acckoi,5-
bernent (2,6 cm ti 2,3 cm).

9. - CONCLUSION
La différence de comportement observée au niveau des provenances
sur les différents types de sol
met en évidence l'influence plus ou moins
importante du facteur édaphique sur la croissance des arbres.
Les provenances ne differencient généralement les sols qu'd partir
de la troisième année de croissance.
Le demarrage de la croissance est à peu
près partout identique pendant les deux à trois premières anndes. Néanmoins,
il demeure plus élevé aux BAYOTTES et à BANDIA et, plus faible, ,?i KEUR-MACTAR
et MBAO.

- 90 -
Quelle que soit la provenance, la meilleure croissance est obtenue
sur Les sols faiblement ferrallitiques des BAYOTTES. Ceux-ci se distinguent
par leur grande fertilité comme en témoigrlent Les courbes de la hauteur domi-
nante (figure 19) qui atteint 16,70 m apres 4 ans de croissance sur le sol
faiblement ferrallitique rouge

( S.BAY2) et 15,20 m sur Ze sol beige-jaunâtre
(S.BAY~) à l'âge de 5 ans. Les faibl.es capacités d'échange cationiques et
réserves
en éléments nutritifs permettent de supposer que les facteurs qur
favorisent la croissance des arbres sont principalement de nature physique
(profondeur, perméabilitz zt scructùre; et hgdziqus. EL? affet, la bonne struc.
ture du sol permet aux arbres ld'envoyer plus profondément leurs radicules et
d'exploiter celui-ci sur une épaisseur de 2 m profitant ainsi de

1 'eau
profonde.
Comme on pourrait s'y attendre,
la richesse potentielle du miiieu
se confirme ici par le bon développement des arbres.
Ceux-ci se voient leurs
besoins en eau trt5.s .souvent sa,tisfaits grâce B une bonne RFU et, à un moindre
degré, en éléments nutritifs à cause de la faiblesse de ces derniers. La diffe-
rente de fertilité entre les deux sols, illustrée par la hauteur moyenne (13,0 m
et l2,10 m) atteinte‘par la provenance 8298, serait due d"une part, à la
RFU
relativement plus élevée dans Ie sol.S:BAY2 que dans S.BdYl et d'autre part, a Za
forte désaturation du sol S.BAYl qui indique une mauvaise nutrition en bases
échangeables.

On remarque une similitude des courbes de croissance sur 9es sols
hydromorphe calcaire
de MBAC (S.MBl) rt fer.r~~~i~eu~ tropical appauvri de
KEUR-SAMBA. Nais, sur ces deux sols la vitesse de croissance semble décliner
assez vite vers l'âge de quatre ans,

alors que sur les sols des BAYOTTES, elle
est assez soutenue avec une courbe plus ou moins droite.
Dans le sol hydromorphe calcaire de MBAO (S.MBl), les arbres trou-
vent des conditions assez favorables d'alimentation en eau qrdce h l'importance
de la
RFU et une très bonne nutrition minérale. En effet, ce sol parait le plus
pourvu en bases échangeables dominées par le calcium échangeable qui neutralise
le milieu et sursature Le complexe absorbant.
La meilleure croissance en circon-
férence remarquée sur ce sol peut s'expliquer par la relative abondance des
éléments nutritifs dont l'absorption par les plantes favorise une meilleure
formation des tissus vég&aux (H. BAULE et C. FRTCKER, 1969).

- 91 -
Le phénomène majeu inf.!uençant f'avor&-hems?nt la ~:*rois,~;ancr? des arbres
sur le sol ferruy.ineux appauvri dti KBD,R-SAMBA i;r.Ta.it essentiellement d 'ordre
hydrique et, à moindre degré, physique (struct,1rc, perméable aux racines jusqu'à
1 m de profondeur),
Les sols hydromorphes ferrugineux tropicaux !S.BAN.î, S.BAN.! et S.DARl)
permettent un bon démarrage de la croi.sance des plants pendant les premières
années, grâce à une bonne ali.menkation hydrique et minérale dans les horizons
superficiels.
Mais La diminutior! assez rapide qui rntervient dès la troisième
année, surtout manifeste à BANDIA, montre qu'au fur et à mesure que les arbres
grandissent,
leurs besoins en l'au augmentent :?i- ne peuvent plus être satisfaits
par le sol dont les eaux sont sujettes à des phénomenes de déperditions par
évaporation directe ou par ruissell.ement au cours de .La saison pluvieuse.
La mauvaise aération de ce sol entraîne des
condit.ions d'anoxie dont les consé-
quences seraient une necrose partielle ou "'métacutinisation" des racines dont
le pouvoir absorbant en eau diminue (G. LEMEE,lg78)- Ces sols ont une mauvaise
fertilité physique due à .Zeur zaractére compact et asphyxiant inhérent à un
engorgement de profondeur qui Limite l'épaisseur du volume de sol exploitable
par les racines, comme le démontrent les plus faibles hauteurs dominantes
(figure 19) qui sont égales à 9,50 m sur le sol peu profond ferrugineux tropica.!
de BANDIA (S.BAN2) et 10,70 m sur le sol S.KMG de KEUR-MACTAR.
La faible croissance enregistrée SUI les sables profonds de BOLOR
(S.B02), TEUG-NDOGUI (S.TNDl) et MBAO (S.MB2) serait due à la pauvreté de ceux-
ci en argile qui ne permet pas .de retenir suffisamment d'eau et, en éléments
nutritifs. En effet, les études menées dans la for& de Mamora au Maroc ont
permis à G.DE BEAUCORPS (~1957) de constater que, lorsque la profondeur des
sables dépassait 2 m, l~~UCCL&pkti c~du&n& se développait trés mal ou
peu, faute d'eau. D'après cet auteur la vitesse de croissance de l'E~.&&ypXti
était en relation inverse de l'épaisseur du sable et, a partir d'une ter- .
taine profondeur (3 a 4 m)
la croissance etait pratiquement nulle. Les arbres
se trouvent SOUS l'effet conjugue défavorable d'une alimentation déficitaire
en eau assez marquée due au caractère filtrant du sol et, des faibles réserves
en él.6ments nutritifs.

La comparaison des .r&!~ltats obtenus sux ces sols avec reu;r de RAMBEY
et de KEUR-MACTA.R
(s. ~1112)
montrent: que, lorsque ie sable repose SUI
un horizon riche en argile peFJ pro;?orr.d,
~'E'W&/@ti peut facilement ,se d&e-.
lopper. Ces constatations concordent parfaitement avec les observations de
Kq~sCHoff et VAN PRAAC il954.? qui, 4 partir d'une étude effectuée en irsraë],
ont
montré que ia vitesse de croi:7.saiir.ït=~ maximum était assurée lorsque P ‘&paisçeur-
de sable était comprise entre 1 m et 1,s m au-dessus de la couche aryileuse.
Cet horizon sert de lieu de stot?ka<;e des eaux de pluie infiltrées dans ie sol
et qui sont ensuite mses à 1~1 disposition des arbres.
Les hauteurs dominantes obtenues sur le sol S-KM2 (13,80 m) et sur le.
sol S.KM4 (15,30 m) apres 7 ans de croissance, expliquent bien l'influence
favorable d'un tel horizon sur la croissance des arbres. Ainsi, .les racines*

après avoir traverse une zone assez sableuse pauvre en eau, se trouvent dans
un horizon qui leur assure de meilleures conditions hydriques.
Figure 19 I Courbes de croissance de la hauteur dominante
des différentes parcelles en fonction de l'âge
Hdom
lI
1700
I
1600
!
1500.1
i 0AYd9?! KM'977,
.c-
.,'
1300.
1200
t -.
.-
.-
_ -. ----c..
I--"---C-.
-..
-c---------c
1
2
3
L
5
6
7
R
9
10 11
AnnLtz

CHAPITRE I\\r
INFLUENCE DE L’ECARTEPEM SUR 1A CmIWCE 1I
*

" 94 -
La production d 'une plantation forci-st.ic:~rç d&pend, non seulement..
des conditions édapho-ciimatiques ?u milieu, mais aussi des techniques syl-
vicoles; Ces techniques peuvent être orientées vers les différents types de
préparatron de sol, les écartements ou ia L*onduite du peuplement sur pied,
Nous nous propons d'étudier, à partir des expériences menées sur
queiques sites experimentaux,
i 'effet de 1 "~cartemeni sur la croissaric<z d~,s
arbres, Le but visé par cette &tude :.est de déterminer 1 'écartement qui. permet.
c
de maxim&)e la production. Si la hauteur n'est pas très liée à l'écarte-
ment? 0" peut ,supposer, ;* pr.ior.i _. Tue !r. pir-on ft-!renre en depend dans un*:
large mesure,
1 P- LES ÉCARTEMENTS wmmuEs
-
-
Nous désignons, sous .Le nom de classique, les &artements dont 1,
mise en place ne fait pas appel à des dispositifs particuliers, Ils concernent,
les stations de BANDIA, KEUR-MACTAR et BAYOTTES.
l.- STATION DE BANDIA o Parcelle 1978 - Essai nL' 97
L'essai comporte trois écartement : 3 m x 3 m ; 3 m x 6 m et 6 m x 6 m,
11 a été réalisé par blocs de 5 x 5 arbres en 3 répétitions, sur un sol ferru-
gineux tropical hydromorphe e L'essai concerne seulement la provenance 84ff#TB.
Les valeurs moyennes de la hauteur et de la
circonférence sont données dans le
tableau 13.
TABLEAU 13 : Hauteurs et circonférences moyennes et accroissements
de la provenance 841f en fonction des écartements
-
1 3mx3m
1
3mx6m
I
6mx6m
Années
1
I
I
Acc
Acc
t
t
Acc

- 95 -
Les courbes dcj la fiyll.rF 2f.'llC' rPv+I en t pas 3~ ri'.! ff&rences notables
entre les écartement:
ciu cours de la premiPr(~ ~uléc- ~ ,,'c ri '6. st qu 'à partir &
la deuxième année que. i 'effet ecartement- :ommencc> ,> st .fairc- sentir et auy-
mente avec l'âge. Quel que soit i'ecartement., on c.on.statt :+t" la hauteur
amorce son .maxi.mum a partir de i 'âge de
trois 3~s. ::CL IF-cri est, -4 4 ans,
de 550 cm pour 1 'écart.ement EU; 6iC cm pour Eh ot '2c; r:m pour Ec. Les cour-
bes des accroissements courants tw font apparaître des dif.ferences siqnifi-
catives qu'à la deuxième année.
Les circonffirences sonl r'n progression .-:en5ib.l;- .de EU 2 EC, avec
des valeurs respectives égales 2 17,,0 cm, 21,2 cm ei %4?'7 Scm. Le gain sur
l'écartement Ec par rapport aux Pcartements Eu et Eb, exprime en &
I
i?kra&? , montre que l'on yayne, z,espectivement. sur !a hauteur 30,9 % et 18,3 %
et, sur la circonférence, 44,11% et 15,57 %. Par rapport 3 l'écartement Ea,
on gagne 10,91 % sur la hauteur et 24,71 % sur la circonfkrence avec l'écarte-
ment Eb. On remarque que la différence est plus yrdnde entre Ea et Ec %T+-m=-
&VWWYY lorsque l'on considère Id circonference
C'est dire donc que l'effet écartement a eu plus d'influente sur la
circonférence.
Les ecarts entre Eb et Ec sont plus Eaib.les. On peut donc dire
qu'à partir de 3 m x 6 m, l'écartement joue peu d'effet sur la croissance.
Neanmoins,
l'ecartement EC demeure i!e plus intéressant. Le gain sur la cir-
conférence entre Ec St Ehest plus &evk qu'entre Eb et Ec
FIGURE 20 : Courbes de croissance de la hauteur et des accroissements
courants annuels sur la hauteur en fonction -Ye !':?ca.rtement et de
l'âge -
ikmb&~Xti cdddQnb~h 84 ll/FTB
Ea = écartement 3x3 m - Eb = écartement 3x6 m - EC = écartement 6x6m.
A
BANDIA 1978
:?Y
800..
Hauteur moyenne annuelle
MO.
_ - -- El.
:
600..
Eh
P c c
(Cm)
5 0 0
Accrotssements courants annuels
L-. .--- -.-e -L
L ._c
-+-----a
12 3
1
hnnéer
1
7
3
4 An&es

- 96 -
2.- STATION DE KEUR-MACTAR : Parcelle 1977 - Essai r-1 78
Cet essai cherche à tester deux écartements (3
m x .? m et .5 m x -) !n)
sur deux types de SO.~ : sol sableux ferrugineux tropical .IessLvé (S.KM4) pro--
fond et sol ferrugineux tropical hydromorphe (S.KM6) compact. et peu profond.
lLes valeurs moyennes figurent dans le tableau 14,
TABLEAU 14 : Hauteurs et zlrCOnf&enCes moyennes t-î. acczoissements
de la provenance 8298 en fonction des éca.rtements et
sur différents sols
sur sol ferrugineux tropical Lessivé
~'13 sol ferrugineux troplcai
(S.KM4)
hydromorphe JS.KM6)
-__--
_.. -.
.-
5mx:m
a.- la croissance en hauteur
L'examen des courbes de croissance ('fiqure 21) met en evidence des
différences entre Xes Ecartements à partir de la cinquième année. Le fait
marquant est que, quel que soit l'écartement,
la hauteur moyenne reste plus
élevee sur le sol ferrugineux tropical lessivé (S.KiY4). Cependant, sur les
deux sols, la croissance démarre sensiblement égale pendant les trois pre-
mier-es annees. L'allure des courbes montrent que le rythme de croissance est
identique sur les deux sols. Sur le sol
S,KM4, la hauteur moyenne
est de
IO,~O m pour l'écartement Ea et if,70 m pour ~.'écartement Eb et, sur le UOI
S.KM6, elle est respectivement de 8,YO m et 9,80 m.

- 97 -
Figure 21
-
-
- : Courbes de croissance de la hauteur, et circonférence
moyennes et des accroissements en fonction de l'écartement
et de l'âge.
3: ecartement 3 m x 3177
b = é c a r t e m e n t 5m x 5m
1 z sur sol ferrugineux tropical Iessivk (~KM~)

2: sur sol ferrugineux tropical hydtomorphe -
IS K t46l
A
Acc
!c m)
b) Accrolssemenh c o u r a n t s a n n u e l s
300,.
f- ‘\\\\
.l’
200..
/
/A\\
’ ,.i
\\
.\\ -.-
100
Y
l
lT r-“2‘.- y.- ($-- ‘i.-J
A n n é e s
c) C’irconférence m o y e n n e annuelif*
Eb,
A c c r o i s s e m e n t s c o u r a n t s a n n u e l s
12.
Eb2
Est

10
- Fa2
8..
6..
1.
2..
+....- -)
L. ., -. -....--.+---+- -+b.-e
Années
1
?
?
L
q
6
7 A n n é e s

- 98
Les accrcl isscments cc?dxar~t.s soni
OYES ?P~I iable.5 d ‘une année à
.I 'autre. Avec les etrartements ??bj) Eu? et E-b2. Zt maximum est atteint à iü
troisième année, alors. quer pour i-af,
i_l .spparaît à la deuxième année.
b.- la croissance en clrconft2rence
-
-
--_-.-----
Les courbes des circonférences (figure 21 ) montrent que c'est i'écar-
tement Eb qui donnent les meilleurs résultats. Mais cette fois-ci, on cons-
tate que les écartements Eaf et Eb2 donnent, pratiquement, les mêmes résultats,
L-7 :;,oissance est rs;er fOrte zrttre la deUXïè!i!!Z et la troisième .X=X?. C 'O.:ar-
tement Eb2 se distingue nettement des autres- Les valeurs moyennes (tableau 14 j
classent les écartements dans .! 'ordre décroissant suivant :
Les accro.zssements courants annuels montrent des fluctuations au
cours des années et différencient les ecartements à partir de la cinquieme
année. Ils dkcroissent brutalement au cours dz la quatriéme annke. Exprimé en
I le gain sur la hauteur et la circonfërence obtenu sur luecar-
tement Eb par rapport à Eu est.$ respectivement, de 9,35 90 et 35,19 % sur le
sol ferrugineux tropical Lessive (S,KM4) et de 10,lf % et 28,O % sur le sol
hydromorphe (S.KMG),
La différence entre Les deux écartements est
plus manifeste sur I;i
circonference que sur la hauteur-. L'écartement semble avoir eu plus d'effet
sur le sol sableux profond ferrugineux tropical lessivé (S.KM4),

3.- STATION DES BAYOTTES, - Parcelle 1979 - Essai nu 131
L'essai comporte trois écartements .: 2,s m x 2,5 ; 2,5 m x 5 m et
5 m x 5 m. Il a été effectué sur un sol faiblement ferrallitique (S.BAYl) par
blocs de 7 x 7 arbres avec 3 riip&itions.
Les diff&en&sAsont donnees dans
le tableau 15,
Jti

-,----
-
- 99 -
> - 1s. croissance en hauteur
Les courbes de la figure 22 révèlent des diffdrences assez minimes
entre les écartements qui ne sont perceptibles qu'd la cinquiéme année. La
hauteur moyenne est de Il,30 m pour I'écartement Eu, 12,lO m pour Eb et
12,20 m pour Ec.
Les accroissements courants atteignent leur maximum à la deuxième
année, puis décroissent progressivement jusqu'a la cinquième année.
b.- la croissance en circonférence
Les différences manifestées entre ïes écartements sont beaucoup plus
nettes que pour les hauteurs.
La circonf&ence augmente avec l'écartement.
Elle est égale à 27,5 cm pour %a, 32,l cm pour Eb et 37,5 cm pour Ec.
./.

a) -(au' PJI
b) Acc rolssements courants anquek
c) C’irconférence moyenne annuek
_x fc
*’
/
ACC
d) .-
Acrrolssements
c o u r a n t s a n n u e l s
(cm1 ’
,/,...-
Eb
i ,
. ,
12
Ec \\
;;, ‘,//y. -- - Ea
10
q/*
8
6
c..
2.
w-L--
L--- :
.
1 2
3 1 5 Années
1
2
3
L
5
Années
Figure 22 : Courbes de croissance de la hauteur et circonference
moyennes en fonction de l'écartement et de l'âge

- 101 -
1.. ‘cic.c~.(~l.-.~i-‘rneil
t est mdximum à la troi Si&mci dnnëe et Y&l inr progres-
sivement jusqu'à iu ':inquième anr-fée. Les écar.temer)%s Etj et Ec pro,surent, par
rapport 2 l'kartement Ea un gaj1.t ;respectif de 7,Od % et '7,9ii % sur la hau-

teur. 12 est respectivement égal.# ,i 16,73 7; et S&36 % sux la circonférence.
Par rapport à ES, on obtient sur la hauteur 0,8? 7: et sur la ,:irconférence
16,82 Y de pius avec l'écartement EC.
Ces résultats montrent que l'écartement joue beaucoup plus d'influ-
ence sur la croissance en circonférence que sur la hauteur. Le gain, entre
-7?1z écarteme- ;.r 93n~Pruti fs, diminue propre.ssIvement I.orsqu 'on ,passe :Ii' p.7uS
petit au plus grand écartement. Il aurait éte plus indicatif de tester des
écartements progressifs jusqu'à un seuil où les différences deviennent peu
significatives. Dans le cas présent,
le meilleur écartement semble être
5mxÇm.
I I , - ECARTEMENTS TYPE "fIELDE\\"
Cet essai a éte réalise avec la provenance 6948/FTB dans la station
de BANDIA et dans le Papem de DAROU sur sols ferrugineux tropicaux hydromor-
phes. On cherche a tester 7 écartements afin de déterminer celui qui donne
la meilleure croissance. La description complète du dispositif est donnée
dans le premier chapitre.
l.- STATION de BANDIA : Parcelle 1976 - Essai no 69
Le tableau 16 donne les valeurs moyennes aux differents écartements.
Nous avons representé, sur le tableau, l'écartement par le rayon du cercle
correspondant. En plus des 7 écartements ktudiés, nous y avons ajouté les
deux extrêmes.
Les résultats du tableau 16, exprimés sur la figure 23a, montrent
qu'il n'y a pas de relation Etroite entre la hauteur moyenne et l'écartement.
Celle.-ci augmente progressivement jusqu'au troisième écartement
ER3, puis
décroft brutalement pour ensuite remonter jusqu'à un maximum à l'écartement
ER7. La hauteur et la circonférence moyennes sont plus élevées pour l'écarte-
ment Eu7 avec des valeurs respectives de 798 cm et 24,l cm. C'est également
cet écartement qui donne l'accroissement maximum moyen annuel (152 cm).
. /.

- lO%-
Hauteurs et circonférences moyennes et accroissements annuels
en fonction de l'écartement "type Nelder" et de l'âge
Tableau 16a : Hauteurs et circonférences moyennes - BANDIA
._ _.-.- -
Tableau I 16 b : Accroissements sur la hauteur et circonférence - BANDIA
3,0
116
2,6
-
-
TABLEAU 17a : Hauteurs et circonférences moyennes - DAROU
L
1
Ro
;
I
R6
Ri
l
R1
R2
I
H m
cm
I

Hm 1 cm
ht&
-
t
1976
7 1 7 6
2
j--
8 9 8
A--
26,7
7 909
-L-.-
Tableau 17b : ACCROISSENENT S U R LA H?AJTEUR E T CIRCQHZ’ERENCE f#OYENN~(en an) - DAROU
‘I
1
lim
!
--t
I
L
I 1978
j 218 /
1 178 j
j 20.9
j

l
2,s
-
4,2

” ioa-
formule 0
La courbe: !b.! de ?a f.igurc~ 2.3 mwntre que la section croît très
.
sensiblement jusqu'aa ER.7 à partir duquel on remarque pei~ d,e différences
avec 5 "écartement ERb,
?y? p@yt &y,c dire /-yic 72 i~.2nrli:~rencr ne joue plus d'influente
notable sur Pe bon développement des arbres & partir d'une surface élémen-
taire de fg,76 m2 correspondant B un écartement de 4,5 m x 4,5 m. La con-
currence est très forte avec Les
faibles &artements et jliminue en sens
inverse de 1 @écartement.
Des taux de survie varient entre 33 et. 50 % avec des trois premiers
écartements etudiés, tandis qu'ils sont de 8.3 % dans l'écartement ERT.,
2.- PApEM de DAROU .z Parcelle 1976 =, Essai no 69
&omme precedemment,
ia courbe des hauteurs moyennes montre une
absence de r&ation etroite avec 1'écartement, On remarque deux états dépres-
sifs entre Lt. premier et le troisi&me écartement et entre le troisième et
le septieme écartement. C'est ERir qui donne les mei.1leur.s résultats avec une
hauteur moyenne de 959 cm et une c.irrzxfX,-tn,z + 29,2 cm. Celle-ci xestep
par contre* influencee par 1 'écartement jusqu'à R6 a partir duquel .i4, appa-

raît des f.luctuations,
La courbe (b) de Pa figure 23 montre, comme dans le cas précédent,
que la concurrence joue jusqu"à un seul1 correspondant à ER? a partir duquel
l'effet écartement joue une influence peu significative, Mais, contrairement
à ce que 1 'on observe d BANDIA. .La concurrence ne se traduit pas icj par une

mortalité importante car les taux de survie sont peu différents d'un écarte-
ment d l'autre et varie entre 91, iJ-Slf# 9

La décroissance obtenue sur .le cercle Rb pourrait, dans les deux
cas, s'expliquer par un effet de bordure qui jouerait une influence néfaste
sur la croissance des arbres,


‘-- 104 -
Figure 23a : Courbes de croissance de la hauteur moyenne
en fonction des écartements
*
Hmoy
itructure d u peupicment d%aprés l a hauteu; *noyenrr
(cm1
1000.
700
Y00
1
100’
1
sou 1
Lao.
300
200
l
lOO{
i
Lid-.iJJ-iii--,
Ro RI RI R3 Iy.1 Rg Rg RT R8 Ecartemenu
im
70
65
60
55
SQ
L5
LC
3s
30
‘?5
20
15
10
5
Figure 23b
Courbes de la section moyenne en fonction
des Ecartements


- 105 _I
I I I , - C ONCLUSION
Cette étude, aussi limitée qu'elle- soit, montre qucf 1 Pf>ffeI hcarte-
ment SU.~ la croissance des arbres varie avec: .!t‘c fdctt?clrs i1u rn); ir u, notam-
ment la nature du sol. On ne peut donc se fixer, ii pi iori, un 6cL+rtement
donné avant d'avoir mené des expériences.
1,'influence de 1 'écartement, comme <~sli T/ouva; I . '$4 ,??:r ê?iJr t', fout?
l)lus ~17 'effet sur la croissance en circonférence qu 'en hauteur. Quei que soit
le site ou le type de sol supportant l'essai, c 'est le plus grand écartement
qui donne la meilleure croissance en circonférence.
Les différences manifestées entre les écartements sur la CroiSSanCe
en hauteur dans la station de BANDIA montrent que l'écartement peut jouer une
grande influence qui peut se faire sentir jusqu'au plus grand, lorsque les
conditions du milieu se révèlent défavorables au développement des arbres. Si
la croissance se fait dans des conditions assez favorables, cette influence
s'estompe assez vite. Ainsi, aux BAYOTTES, on remarque peu de différences entre
le deuxieme (2,5 m x 5 m) et le troisième (5 m x 5 m) écartement.
Sur sol tres compact, l'influence de l'écartement sur la croissance
en circonférence , paraît moins importante.
C'est ce que montrent les résultats
de KEUR-HACTAR sur sol ferrugineux tropical hydromorphe (S.KM6).
Nous pourrons donc retenir pour BANDIA, sur sol ferrugineux tro-
pical hydromorphtie peu profond, un écartement de 6 m x 6 m et, sur sol plus
profond,
un +artement de 4,5 m x 4,5 m. Dans les stations de KEUR-MACTAR et
des BAYOTTES, on peut préférer l'écartement 5 m x 5 m, Dans le site de DAROU,
sur sol ferrugineux tropical hydromorphe, c'est l'écartement 4,5 m x 4,5 m
qui retient notre attention.

CHAPITRE V
------.
RUDE: MWHOLCGIQuE DU SYSTEJ”E FVUN4IFE /
1
-
I

108 ‘-
f s --
GÉNÉRALITÉS
Dans la via de la plantt:, ?.>s racines tiennent une place détermk-
r?dnt~? I E.Zles assureni- à la plant<. tint alimentation hydrominérale, une fixat.loa
lu-i permettant de résister aux verni-s violents et participent activement aux
diverses synthèses métaboliques.
lr?.r .racint.?s peuvent exploiter le sol dans
LOUS les sens : horizontal, obliqlrt et vertical.
La direction de croissance
es-t un des facteurs importzants dc la morphoqenèse.
Elle conditionne notamment
1 'exploration du soi et- la solidjtt: de l'ancrage de la plante.
Dans la grande chalne de métabolismer
les racines peuvent &tre assi-
milees à des usines de fabrication primaire et de finition. Elles participent
activement d l'élaboration de certaines Subst:ances ou produits tels que les
photohormones, les cytokinines ou qibberellines (TORREY, 1976 ; LE THAM et
&., 1978)‘ indispensables à la croissance du végétal. Elles assurent éqale-
ment leur transport.
Leurs activités peuvent &tre très modifiees par certaines contraintes
physiques,. mécaniques ou biochimiques du milieu de croissance., Ces contraintes
ont des manifestations différentes sur .la physiologie de la plante. Ainsi, on
peut constater, avec CHAMEL (l-97.3), que .l"augmentation du potentiel osmotique
du milieu baignant les racines, peut provoquer la diminution de la pénétration
et migration du potassium #@K. KURSANOV (1960) a montre quben présence dIrane
bonne alimentation azotée, les assimilats synthétisés au niveau des feuilles
migrant sous forme de saccharose,
étaient rapidement transformés en produits
plus raffinés qui sont vite réexportés sous forme d'acides organiques ou d'acides
aminés vers les parties aériennes, Mais,
1orsque cette alimentation était mau-
vaise, les différents flux de métabolisme sont perturbés en affectant la trans-,
formation des produits,
Les conditions d'anoxie prolonq&es,
c'est-a-dire manque d'oxygène,
peuvent sérieusement affecter le régime métabolique de la plante (G. LEVY, 1981 ;
J. LANGLOIS, 1971). En rondition de sécheresse très accentuée entrainant un
effet défavorable hydrique,
les racines peuvent jouer le r61e d'emmagasinage
des éléments nutritifs (S. AL HA.YANl et N, VARTANIAN, 1979).
./-

- 109 -
Notre étude n 'aborde .lf> problème .:( u iement
Il"- :<i)lr:< ur3 7IKI!r
<e La
morphologie du systhme iacinaire a travers /C~C. d2ft~@rerl,kk .50 i:;. l,i-; c~t-ude.5-,
plus poussées, relatives aux rythme:; et contraint:>L ,1t: .I o;s:;ancr
<Jt Les
conséquences inhérentes sur le metaboïisme ghnér.~i 0 pc>iit.r'oni
f-di r; 2 “ o b j e t
d'expériences ultérieures.
II.- MORPHOLOGIE DU SYSTÈME RACINAIRE
-__--._-
l.- SUR SOLS SABLEUX PROFONDS
- -
Les photos ! à 3 illustrent quelques cd.'= Ji- fiyurer rencontres stir
des sols sableux profonds à travers les differerts sites.
Le système racinaire apparaît, dans L'ensemble, tres ramifié et tra-
çant. On remarque l'absence d'un pivot principal bien developpé. Sa taille
diminue au fur et a mesure qu'il s'enfonce dans le sol, Dans le SO.~ ferrugi-
neux tropical lessivé de KEUR-MACTAR (phote 2), le pivot devient très fassi-
culé vers 1 m de profondeur, tandis que sur le sol de TRUC-NDODUI, il se
ramifie vers 30 cm de profondeur.
La photo d est l'illustration parfaite d'un système racinaire déve-
loppé dans des conditions arides.
Le système racinaire est très superficiel
et traçant avec une profondeur de pénétration du pivot qui ne dépasse pas 1 m.
Les racines se trouvent concentrés principalement dans les quarante premiers
centimètres du sol, C'est dans cette zone que tous les besoins en éléments
minéraux doivent être satisfaits,
tandis que l'eau de profondeur est esseri-
tiellement apportée par le pivot.
Lors du dessouchage des arbres,
il était fréquent de rencontrer des
racines très longues. Ainsi, sur la photo .l, on peut remarquer une très lon-
gure racine (7 m) enroulée à la base de la souche. Ceci montre que l'Eu.Ca-
Qptti cat?wkfdena~ r dans des conditions d'aridité accentuée, peut superfi-
ciellement exploiter le sol jusqu'à un rayon de 7 m et peut-être même plus.

Ces résultats concordent bien avec les observations effectukes iM clihi par
des auteurs tels que AWE et c&. (1976), MORTON et HVLLE (1973) et OPPENHEIMER
(1961) sur des espèces diverses adaptées d des conditions de xerophytisme
accentuées.
./.

- 110 -
su 7 !i~ photc :‘, 91; rêii~.~rq~~~ un important deveioppemenl- de petites
racines. La densite de racines est très forte a la partie qui juxte le collei
et partent dans toutes les directions,
Certaines racines se trouvent deviées
vers la verticale après une direction primLt.ive oblique. Ce coude à grand
angle pourrait signifier que la racine, après avoir contourné un obstacle
dans le sol, retrouve son comportement géotrope (A. RIEDACKER, 1978).
La photo 3, SUI un SO; sableux ferrugineux tropical lessi,&, montre
une charpente tout à fait différente des autres. Or: constate, de part et
d'autre du pivot principal, des racines qui s"&alent horizontalement et a
10 cm au dessous du collet, il apparaît de g.rosses racines qui pointent
obliquement vers le bas.
Un tel système permet d'exploiter le maximum de
volume de sol et une solidité de fixation de l'arbre. Le pivot et la racine
latérale, à peu près équivalente, se coudent au contact d'un horizon indure
vers 1,20 m de profondeur. A ce niveau,
le p.ivot perd sa signification et se
trouve rkduit à de petites racines,,
2.- SUR SOLS SABLO-LIMONEUX
La photo 4 met en évidence une tres forte densit6 de .racines qui
partent principalement du collet,
Blles sont traçantes et localisées essen-
tiellement dans la partie superf.icielle. Le pivot principal dépasse ci peine
60 cm de profondeur, A ce niveau,
il est r&d'uit à de petites fassicules,
L'importante masse de racines que l'on observe pourrait &re liée sd
des conditions de sécheresse accentuées du milieu de croissance.
Bn effet,
nous avons constaté, à BAMBEY, que le rythme de croissance des arbres se
faisait par vagues successives dPune année d l'autre. Lorsque la sécheresse
s'installe de manière assez rude et alternante, la plante,pour s'adapter,
emet de nouvelles racines (KOZLOWSKY, 1981 ; VARTANIAN, 1977 ; AWB et &.,.S976).
On peut constater sur la photo 5 le rayonnement horizontal-,des
racines traçantes autour de la souche qui offrent une solide installation
à l'arbre.

-. 111 -
3.- SUR SOLS ARGILO-SABLEUX HYDROMORPHES COMPACTS
..- ..-
-.-____ -..--.-.
Les photos 6 el 7 montrent, comme dan:, Zc .:ac pjr-&édent, dnc densité
de racines traçantes sur la partre qui juxte le coJlt?t
%n k rd iremc>nt .A ce
que 1 'on constatai.t, cette fois-ci ies racine5 *jnt- ,j pt:au pr&s 11 m4me tai.!le
que le pivot pr.incipal que l'on voit pointer ver?..j c‘2.1 emcnt vers I P bas (photo 8) .
la zone exploitée par les racine.5 .4 une profondeur d "e.r!vixxi

Y m. A ce niveau,
le pivot est réduit à une petite racine.
Des f.j<ü(jE; meri~‘~u i)üi kys.L. ~2,~~.<w~ î!q” ,z!?t peer.v 7 Ci ..7 i?.
RTElMCKEK et
s. SADIO (1982) de montrer qu'en conditions d'anoxie prolongée due à la présence
d'une nappe d'eau, il apparaît des racines latérales dont la grosseur équivaut
à celle du pivot principal, alors que le témoin développe un pivot assez puis-

sant. Ceci. n'est qu'une conséquence induite au système racinaire par l'arrêt
d'élongation du pivot.
Sur la photo 6, on constate égaleme.nt que les racines sont localisées
essentiellement à la partie superficielle du sol.
Le pivot se montre bien indi-
vidualisé jusqu'à une profondeur d'environ 90 cm où il se divise en racines de
taille equivalente.
4.- INFLUENCE DES TECHNIQUES DE PEPINIERE
Les photos 8 et 9 illustrent l'état d'un système racinaire affecté par
les techniques d'élevage en >eplniére. Sur la photo 8, on constate deux niveaux
de ramification :
- dans la zone située juste au-dessousdu collet, on voit partir des
racines latérales à orientation honrizontale ;
- le deuxième niveau de ramification fait apparaître des racines
coudées à angle arrondi vers 1 m de profondeur.
Ces déviations sont dues à la presence d'un horizon cimenté, assez
compact, qui empêche .la pénétration verticale des racines. Entre les deux ni-
veaux, se situe une zone depourvue de rac.ines.
Tout se passe comme si l'arbre
avait deux sources d'alimentation dont la première apporte essentiellement
des élements minéraux et la deuxième assure l'alimentation hydrique. Mais le
. i.

112 -
‘-
fait le plus marquanr -St .la ramification du pivot 2 partir de îD cm au-
dessous du collci. 11 se présent-c: sous forme de racine fassiculée dont Les
1
parties élémentaires restent soudées les unes contre les autres.
La photo 9 est d'illustration parfaite d'un système racinaire dont
La morphologie reste très affect& par .L"élevaqe en pépinière. On observe
un ensemble de racines de taille 4 peu près
sembLab1.e et plus ou moins anas-
tomosées.
Certaines montrent une spiralisation en profondeur.
La morphologie du système racinaire,, présentée par les photos 8 et 9,
serait 5ssecticliement la cause d"u.1 Slevaqe p~~.!cnqk 21 ,&irJ'Orek 3 ~~ff:ct.:
la technique d'élevage des plants en pépinière utilisant les sachets de
poly-
éthylène ou des contenaursà fonds courts, entraîne la spiralisation du pivot
et des rac.ines latérales. Ceci est d'autant plus fréquent que l'espèce a une
croissance rapide et un systéme racinaire assez puissant. L'~u.&7kjp~~ cama,t-
duRetiti, présentant ces caractéristiques, on peut logiquement croire qu'à
partir d'une certaine durée de skjour (4-5 mois) en pepinière, le pivot bute
au fond du sachet entraînant ainsi l'apparition de nouvelles racines latérales.
Ce caractère hérité affecte la plante durant toute sa vie.
5.- CONCLUSION
Cette étude très sommaire apporte des renseignements assez importants
à plusieurs titres sur la morphologie du systeme racinaire de l'Eu~a&p&.&5
camalduletih.
Il est difficile de se faire, à partir de cette étude, un schéma fixe
du système racinaixe dans la mesure où, comme nous venons de le voir, celui-ci
dépend des facteurs (climat et SO%) du milieu et d'un héritage des techniques
d'elevage en pépinière. Il est surtout traçant et superficiel.
La charpente des racines principales comporte, outre le pivot qénérale-
ment fassiculé, un grand nombre de racines la,térales qui, par un trajet horizon-
tal ou oblique, parcourent Les horizons super.ficiels du sol. Dans certaines
situations (photos 2 et 31, ces racines se coudent en angle arrondi à une dis-
tance plus ou moins &oign&e de leur départ et pénètrent verticalement en
profondeur.

‘- 113 -
L 'exploitation du soi semble SF faire 21 deux niveaux :
-. superficiel, qui apporte zssr-?nt. iel Zement 1 es e1ément.s minéraux nutritifs
- profond, prospecte par 16~ pivot. qui prélève i 'eau des horizons profonds.
La morphologie tibse.rv&. :ians les sols sabZi.ux .et .:abïo--limoneux
montre que, dans des conditi.ons défavorables hydriques, .?e système rarinaire
peut prendre un développement
considérable en se limitant essentiellement à
la partie superficielle du sol. Ces observations concordent avec celles de
G. Df BEAUCORPS (1957) qui a co.nstaté. au MAROC, sur des sables épais, que les
racines latérales se situaient essentiellement dans les 5 à 20 premiers
centimètres et que seul le pivot, d'ailleurs peu marque, prospectait les hori-
zons profonds. Cet auteur constate
que les racines latérales ne démarrent
qu'à partir de 10 à 20 cm au-dessus du collet.
Dans notre cas, on a pu constater frdquemment des ramifications à 5 cm
du collet et nous pensons que cela soit lié a des conditions d'enfoncement du
plant lors de la plantation, comme l'illustre la photo 2. Le système racinaire
peut, dans certaines conditions, développer des chevelus racinaires qui se con-
centrent dans la périphérie immédiate de la souche. Ces chevelus pourraient
résulter d'une remontee vers la surface des racines laterales (A. METRO et
CH. SAUVAGE, 1957) ou d'une adaptation à des conditions défavorables hydriques
(H.R. OPPENHEIMER, 1961 ; S. AL HAYANI et N. VERTANIAN, 1979) ou d'anoxie
(A. RIEDACKER et S. SADIO, 1982).
Le foisonnement de racines dans certaines conditions de croissance
(photos 2 et 4) indique que tout se passe comme si,
au fur et à mesure que les
besoins en eau et éléments min&aux de l'arbre augmentent, en raison de l'âge,
le pivot est progressivement remplacé par des racines successives qui permettent
d'exploiter davantage de volume du sol. D'apr&s A. M.ETRO et CH. SAUlrAGE (1957),
ce comportement serait inh&ent à un processus de vieillissement de l'arbre.
La morphologie assez diverse, présentée par les différentes souches
étudiées, semble &re en grande partie tributaire des conditions édaphiques du
milieu comme le tkmoignent les photos 1,3,6,7. L'extension latérale du système
racinaire I Conjugu&e à des périodes de secheresse accent&e#, expliquerait la
tendance marquée de 1'Eucalyptus d mener une grande concurrence entre des arbres
voisins sur un rayon assez important.
D'où la mortalité tant observée dans les
sites de TEUG-NDOGUI. BOLOR et BANDIA.
./.

- 114 -
MORPHOLOGIE DU SYSTEME RACINAIRE DE L'EUCALYPTUS CAMA2XiLEMSi-S
SUR DIFFERENTS TYPES DE SOLS
Photo 1 : système racinaire superficiel developpé sur .sol sableux très profond
en zone aride (TEuG-NDOGUI). On constate une concentration de racines
à la partie supérieure et un faible pivot.
Photo 2 : système racinaire sur sol sableux :très profond (KEUR-MACTAR '- S.KM4)
en zone moyennement humide. On observe de nombreux chevelus racinaires
et des racines courbés vers le bas en angle arrondi. Le pivot principal
devient tres ramifié à sa partie infkrieure.
Photo 3 : système racinaire traçant d ‘Euc~QpXti car?u,&-fdetid sur sol sableux
profond. De part et d'autre du pivot,
s'étendent des racines de tailles
assez importantes. Certaines se coudent au contact d'un horizon durci ou le
pivot devient très réduit.
Une telle charpente permet un solide encrage
de l'arbre.
Photo 4 : système racinaire très densément developpé ci la partie superficielle du
sol. On observe une forte densité de racines et un pivot assez court et
ramifié.
Photo 5 : Exploitation horizontale du sol par les racines.
Photo 6 : système racinaire d'un arbre développé sur sol compact à engorgement
temporaire de profondeur (BANDIA - S.BAN2). On observe une forte densité
de racines à la partie superficielle du sol et un pivot qui se divise
à sa partie inférieure.
Photo 7 : système racinaire d'un arbre développe sur un sol très compact argmlo-
sableux à hydromorphie de Profonde;ur (KEUR-MACTAR - S.KJf6). Le c;$s.i-&.me
paraît tres faible avec des racines à orientation oblique. Le pivot
s'amincit au fur et à mesure qu'il pénétre le sol.
Photo 8 : systéme racinaire affect& par un élevage prolongé en pépiniére. On
distingue deux niveaux d'exploitation du soletunpivot très fassiculé.
Les racines se coudent à la rencontre d'un obstacle (horizon cimente)
(KEUR-MACTAR - S.KM2).
Photo 9 : système racinaire h&ité d'un élevage prolongé en pépiniere. On constate
une absence de pivot principal. Il apparaît, vers 20 cm au-dessous du
collet, de nombreuses racines anastomosées dont certaines montrent une
spiralisation.

- 115 -
Photo î
Photo 2
Photo 3

Photç !I
,’
Photo 6
Photo 7

- 117 -
Photo a
. ,0
Photo 3

CHAPITRE VI
._
CONCLUSION GENERALE
/
I
-.-

Cette etude a permis de montrer quu Z'adaptation de ~'~MY&L#&&~
cam.Xd&kn& DEHN à un milieu d'introduction est à la fois climatique et eda-
phique. Ces deux facteurs peuvent. intervenix séparément ou de manière concom-
mittente. Il peut arriver qu"un des facteurs 1 'emporte sur l'autre, mais il
s'avère parfois très difficile de saisir

avec exactitude lequel intervient
de façon prépondérante, vu les nombreuses interactions qui caractérisent le
milieu naturel, Les arbres au cours des différentes périodes qui jalonnent
leur cycle végetatif peuvent en ressentir les effets bénéfiques ou nefastes.
x,- INFLUENCE DES FACTEURS LLIMAIIQUEZ~
Il découle de cette étude que le principal facteur climatique limi-
tant la croissance de I’EucuQ~X~A camatdutena~ dans les diverses zones d'in-
troduction, semble &tre la quantite d"eau apportée par les précipitations.

Lorsque le climat est tres sec, marqué par un déficit pluviomktrique
quasi-persistant,
comme c'est le cas dans les sites de BOLOR, TEUG-NDOGUI, BAN-
DIA et BAMBEY, 1 ‘EucdypXti camaldutetih, parvient néanmoins à s'adapter, .mais sa
croissance se montre très faible, Ceci est d'autant plus spectaculaire que

la
saison sèche est plus prolongée et le sol ina.pte à emmagasiner le peu d'eau
infiltrée.

Csest la répartition des precipitations qui semble affecter beauceup
plus la croissance des arbres que .la quantité d'eau en elle-m&me. Ceci rejoint
les observations de J.C, DELKWLLE (1978) et P.L. GIFFARD (1975) d'aprés les-
quels I la longueur de la saison séche et la répartition des précipitations

pendant la saison pluvieuse sont .les paramètres déterminant l'adaptation de
1 ‘Eucdypti cama.tduR~rzr\\b dans la zone tropicale seche, Selon FAO (19829,
l'utilisation de cette espéce dans les zones caractkrisées par des pluies dOété,
comme c'est le cas sous nos latitudes,

serait sans intérêt économique en dessous
de l'isohyète 700 mm.
L'impact de la sécheresse s'est traduite sur les arbres par une faible
croissance en hauteur et circonférence et un desséchement en cime, puis par une
mortalité. A cet Egard, les provenances montrent une sensibilité assez variable*
d'un site à l'autre. C'est dans les sites de .BOLOR et de TEWG-NDOGUI que la mor-

talité a été plus importante. Les deux provenances du Nord Queensland se sont

- 120 _
révélées
très sensibles à la sécheresse. An p: c~vendzwt- 6948 fai i preuvt- d 'une
plus grande sensi.bilité qui serait, peut-être, i lét? ,i !a faib.lrc;ce 3ec ternpé-
ratrires moyennes de son milieu d'origine. Cependar,tr,J on reinarqutz une plus
grande résistance des provenances de l'ouesr austr~i~en.
Les résultats obtenus par CONTARDI 'lYS.41, 4 partir- des tests de
résistance à la sechercssc mcnér, dans la ~.LY~~~XCC -i; San Juan on Arg.entine,
font penser que la différence de sensibilite fr ia .&cheresse des provenances
d'EI4Cc&/ptiL5 cUrKi~d&!W&5 serait liée à des vd.r.Lab.ilités genétiques.

L/ ‘3; tei’i~a~i<,~+ des për iode;; pluvietises <$.- .Jt4Tici tci; 3~ gL& >;.-J~;;g&,
qui ont ponctué .Za croissance des arbres tout ie iong 13e leur cycle végétatif,
s'est sans doute traduite par un comportement de xeromorphose entraînant des
perturbations dans les divers p.rncessus de métaboZi.sme (synthèse et transport
des aliments) et physiologique (transpiration
et photosynthese: (QURAISHI et C&.
1970 ; N. VARTANIAN, 1977 ; G. LEMEE, 1978) quî orlt. eu pour signification Ia
diminution de la croi.ssance de partie aérienne et le développement d'un système
racinaire assez puissant.
Lorsque la dessication se prolonge,
1 ‘EucdypXti caw&duknA résiste
en diminuant sa transpiration (3, KAPLAN,, 1971 ; 1974) par régulation intuitive
de l'ouverture des stomates et la réduction de la surface foliaire. Ainsi, à
BANDIA, P.N, SALL (1984) a montré, à partir des résultats de deux ans de mesures
k?. ntiU, qu'en année de mauvaise pluviométrie, l'E~ak?ypXti camaLdu&~h rédui-
sait sa consommation en eau. Lorsque la quantité de l'eau disponible est assez
abondante, l~~~&&p~Un c&I.&W~~ accroît sa transpiration
qui peut même
ddpasser les précipitations annuelles cumul8es. R.KARSCHON et D. HETH (1967).
en comparant les bilans hydriques de parcelles expérimentales en Israël, ont
trouve que la moyenne annuelle de l'évapotranspiration
sous plantation d'EUCa-
&jp&lh dkpassait de trks loin celle de la parcelle découverte. Les résultats
trouv& par P.N. SALL (1984) dans la for& de BANDIA montrent que I'ETR, sous
une plantation d'~uccfkjp~u6 ccw?ulduRen~h $îg& de 2 ans et demi, était presque
équivalente aux prkipitations cumulées annuelles. Ainsi, pour une pluviom&rie
égale à 246,6 mm X'ETR est de 244,8 mm.
Les zones Sit&es à proximité de la mer (BQLOR et MBAO) bénéficient
d'un état hygrométrique très élevé qui permet aux arbres de prospbrer m&me dans
des milieux où les rkserves hydriques du sol trks faibles. Cependant, les effets
./.

- 121 -
induits par La sécheresse se trouvent aggravés avec la continentalité, surtout
lorsque la zone est soumise a Z"influence de5 vents chauds et asséchants de
L'harmattan.

Dans ces zones, l'effet: conjugué des températures très elevées et du
déficit pluviométrique active %a mortalité des arbres. La provenance ÿ den;eurc
d'dutant plus sensible qu'elle est originai.re d'une station relativement .mo.irs
chaude, comme c'est le cas avec ia provenance 6948. Les températures trés
élevées accentuent la dessication.
Le s études de R.KARSCXONet L. PINCHAS (.l97!!,
Sl1.F
une plantation c~'~~v.cal.~ptti cramaLduten.h~ en Zsraël, ont montre que les
provenances résistaient jusqu'à des températures de 47V. Ils notent peu de
variabilith de résistance entre les provenances, mais toutesales feuilles des
diverses provenances avaient une température léthale égale à 51'C. La grande
résistance de ~‘EucdegpXti camatdutemh à la chaleur, d'après ces m&mes auteurs
(1969), peut s'expliquer par saq-Laucosité.. Ce critere pourrait être saisi pour
servir a la selection des provenances pouvant s'adapter dans les zones semi-
arides.
>\\,
Le gradient pluviométrique xévélé par les rksultats du tableau 2 est
en relation plus ou moins étroite avec la croissance des arbres, dont 1 'impor-
tance croît lorsqu'on passe des zones sèches (BOLOR) à la zone plus humide
(BAYOTTES). On peut donc dire que, plus la ,pluviométrie est élevée, plus ïa
production est importante d'où, en toute logique, pour maximii$WmM la produc-
tion, il faudrait assurer à 1’EucdypXti une plus grande consommation en eau
soutenue en permanence.
Comme toute autre espèce, 1’ Ecicatyptti carnc&duLe~ti~ ,
planté a la limite de sa zone écologique, se developpera très mal à condi'tion#
que le substratum pédologique' soit capable de mettre d sa disposition suffisam-,
ment d'eau.
Les resultats obtenus dans les Sit:es où les précipitations sont infé-
rieures à celles des milieux d'origine montrent,
en r&gle générale, que .7 'intro-
duction de L ‘Eucc@ptti camatdutenc~
dans ur& climat plus @ii% que ce1uI. auque.i
il est habitué aura probablement des conséquences physiologique.~ directes se
traduisant par une forte mortalite et une diminution de .].a croissance. Son

introduction vers un climat p2us h?m.ide (yax rxempl e BRYCATESj .âe trc^dulx-i: gc
unt bonne. cro.i.ssancet :qu~ peut donne.?: des -.,
r+rrlf~-s ,çnp.&aC&T Y<.7 J:'c.q +i; f ..,Y..‘
*
‘_._ .-..
'2 3 :.
de temps.
,

. 122,
I I , - INFLUENCE DU FACTEUR PÉDOLOGPQUE
L'étude aura montré que,
ma%g.+ son caractkre d'espèrye très ,plasi:ique,
la réponse de i'Eucc&@~ti cumak&~kt&& 0 la fertïlité pédologique dti mi.!ieu
est très variable avec -Les types de sol c Si I 'esp&:e parvient à s'adapter S~I.-
divers types de 90.1~ sa rapidité de croissance et, par là, sa product zen peluve.?t
être affectées par les propriétés physiques et chimiques du sol.

L'EucUkjp~lti Ctrdd’dQn~~~~ répond favorablement a des sols très pro-
cy.3iIus,
- :-:;,r'..> 2;; ?'?.m.entn (~o.lloTdaux i:.armettant de lui assurer une bonne alimer-
tation hydrique. Dans ces sols
il donne le meil.le:ir de sa croissance
COILUE
c'est le cas dans son aire d'or,igine en Australie, sur des sols d"aïluvions
argileuses et des sols sabla -limoneux présentant un horizon riche en argile
situé vers 60 2 %QQ cm de profondeur (J.C. ADAM, 1956 et E. BEGUE, 1963).

La structure compacte des sols ma.1 draîné s et la profondeur très grande
des sols sableux très pauvres en argile paraissent être des contraintes majeures
limitant la croissance de l'&.lCc&lJyJkti. Dans .le premier cas, les arbres souffrent
d'asphyxie due à un manque d'oxygène et d'une difficulte des raci.nes a pénétrer

le sol, tandis que dans le second cas, la texture du sol. impose aux arbres un
déficit hydrique permanent, Lorsqule la texture 3ti sol permet de mettre à Za dis-
position des arbres le maximum dbeau pendant Les périodes les plus critiques,
la croissance de .l'EwU.@pkti est telle que m&me avec une pluviométrie très
faible, comme celle de MBAO, on obtient des résultats très encourageants qui
peuvent concurrencer ceux des zones plus humides (BAYOTTES),
L'une des contraintes majeures rév&lt4es par de nombreux travaux (LACAZE,,
fg63 ; 1970 ; 1977 - PRYOR, 1964 - BROWN et RALE, 1968 - FAO, 1982,- F, LAPEYRIE
et G. BRUCHET, 1982) limitant
l'introduction des EU.U&.jp~ub, surtout CU.#&-
duhn&, sur des sols d pH alcalin, semble &tre la présence de calcaire actif.
en abondance, Lorsque le PH est supérieur: à 7,6, il apparaât des ph&om&nes
de chlorose sur les arbres.

Mais la sensibilité de l~gE~~~~Xti ~&du&ik
au calcaire varie avec les pays et zones d'introduction, Ainsi, dans le bassin
méditerranéen où il est répute être trks calcifuge, d'apr&s LACAZE (x970?, sur
sol trés calcaire de Condoleo-Catanzaro rItalle), on remarque une bonne
résistance de la provenance 6975/79 Port Lincoln qui se ddveloppe naturellement
en South Australia sur rendzine (pH 8) et la provenance 7046 Wiluna de Western

- 123 _
Malgré La teneur en ca.;cair? actif et le pH éleve ; 7,6 que présente
le sol hydromorphe calcaire de MBAO, on ne remarque aucun symptôme de chlorose.
Il. est peut-être très tôt pour présa:Te.r un tel phenomène, compte tenu du fait
que i.a chlorose peut. se dkclarer
; un "JC :~*vancé du peuplement. En effet,
i'étude de PRYOR (1964), en Libye,, i mis rw kidence .L'apparition de chlorose
sur un peuplement d ’ EUCCL~!&~A
cutn&duRwa L ? sur sol sableux calcaire après
::j!? 7n-y tif> 77-n Issance. Il note Pgalemr?nt !a résistance à la chlorose de l'hybride
Euc&ypXti camc&du&un~ x Euc~&ypRti tr.uti~ qui donne d'ailleurs la meilleure
croissance. Ceci voudrait peut-&trt? dire que l'hybridation de l'El~C@~~ti
camalduihn~~ avec une espèce calcicole donnerait beaucoup plus de chance à
la recolonisation forestière des sols a.1cal.in.s calcaires.

~a résistance de l'Eucçrk).y]&rti à la chlorose peut &tre accentuée par
des pratiques microbiologiques (PRYOR, 1956 ,: LE TACON, 1978). L'.intérêt
kconomique et industriel présenté par l'f&ClJ?Jjp;tti Ck.&g&eti& a conduit
F. LAPEYRIE et G. BRIICHET (1982) à entreprendre des expkriences d'inoculation
de champignons ectomycorhiziens sur des ,jeunes plants afin de suivre leur
comportement en milieu calcaire.
Il ressort de cette expérience que cette
espece calcifuge stricte se comportait très bien. Cela est d$ au r61e joué
par les champignons qui ont la particularité de pouvoir fixer l'excès d'ion
Ca2+ dans les mycéliums. Ces souches doivent protéger L'E~CU.&@&~ vis-à-vis
du calcaire en limitant I'accumulation du ca.lcium dans les plants, Mais
l'activité calcifuge ou calcicole de cea souches semble être déterminée par
la présence d'ions hydrogénocarbonates danc le substrat utili.sé, car ces ions
peuvent,
en retour, exercer un effet propre distinct de celui du pH sur leur
developpement.
Comme pour le calcaire,
1 ‘EucLC~)Y~AIU! catmlduh&~ montre des tolé-
rances aux sels très variables avec le climat et les pays d'introduction, Il
serait donc intéressant que des recherches soient men&&: dans ce sens afin de
mieux saisir -FI~ ccmpnrtemen-: df:
"( 11 t ‘Z .y;>(:: ~ i ‘-;U< I<,s .<gJ<: :;a>&,5
et a1 ca.7 iris
flanc nos <:.?Ili? 1 i 2 ans climatiques,

- 124 -
/,E dhséqu i libre ionique, dia aux differsntes teneurs en Gléments
minéraux du sol, peut engendrer des carences très défavorables a fa crois-
sance de i ‘Eu~i~dYpb5 I Les resultats d @analyses foliairec, offec-7tuées sur
une plantation d'~~KY&@~Un 12 ABï, au Conyo (J.C, DELWAULLE,, f97W) a prrm;o
de mettre en evidence une carence en bore et phocpl-o.re. d"all.1eur.s dejà
connue et courante dans 7a quasi-totalité des sois tropicaux. La carence
en bore a pour consequence d'activer le dessèchement des c:lmes et la mort
des bourgeo,7s
terminaux par un defic.it hydrique au ni.veau de la plante.
Lorsque le sol est sujet ? un déficit hydriqué irnpclrtant. pendant la saison
sèche, le bore se trouve bioqué
sous forme msv1 ubie,
L'int&&t: majeur que présente cette étude est qu'elle semble ouvrir
.la iToie à de nouvelles recherches relatives aux ~ornpori:cmcnt~ Écophysiolo--
gique et p&ologique,
d Z'améiioration g&étique et ,i L+ ZL,I r;iculture de
a'Eucaey@L4 ccb&,ck1&e.tihn. dl. semble touts de même opportun, au vu de ceb
résultats, de formuler certaines recommandations qui s'adressent à la fois
aux chercheurs et aux forestiers praticiens qui sont. en contact avec le
développement.

CHAPITRE VIT
" .._ - ..-.--.-- -._.--..
r---
--
1
lWXW4NDATImJS ET PROPOSITIONS DE RECHERCHES 1I
I-
----.--
-!

R ECOMMANDATIONS
- - -
Au terme de cette etude, 12 nous paraît indispensable de formuler
des recommandations dont 3'intérêt pratique sera d'une grande utilité au
sylvlculteur. Celles-ci n'atteindront leur but &gue si elles sont sucrupu-
leusement observées,
l.- MILIEUX D'INTRODUCTION ET PROVENANCES A UTILISER
-
-
.:s
-
t n
Yilieux arides côtier-s
Comme nous venons de le constater,
l'utilisation de 1 ‘Eucu.@~,~LLA
caw&duRena.& est sans intéret economique et même Éco.logique sur des sols
sableux de la grande côte, Son introduction doit donc y Btre proscrite.
Mais toutefois, on pourrait 1 'introduire dans des endroits plus humides,
comme les dépressions (Niayes), dans le cadre de bois de village, où il
prospére bien aux environs de Lompoul.
La plantation peut alors se faire
avec un écartement variable entre 3 et 4 m. Les résultats obtenus sur le
sol hydromorphe calcaire de MBAO peuvent servir de référence4 avec les
provenances HANN, 8398 et 8298,
Les actions de reboisement,
essentiellement d but de protection,
devront privilégiex des essences plus résistantes à la sécheresse, à houppies
plus large, telles que les kack Ap. Le CaA&na. hp se révèle, le long de
la côte, Ci& &p.& ‘3 fixer les dunes mari.tirws (Projet FAO/PNVD). Cela n'est
pas une nouveauté puisqu'il y est déja largement utilise. Tout simplement,
nous voulons attirer 1 'attention du reboiseur qui serait tenteS d'orienter
son choix vers 1 ‘&Lcdyptti.
b.- Milieux continentaux : central et sud
-
1" - Zone centrale :
-' dans le secteur de BANDIA, quoique 1~ production y demeure très faible
Iinferieure à 2 m3/ha/an),
1 ‘f%cdyp~ti c.amaldu&mh peut donner de bons
résultats avec 7; provenance 8038 sur des. sols profonds et peu compacts.
La densité de plantat.ion peut var-ier entre 25ù et 625 piants,!ha, soient
des écartements variant entre 4 et. C m, t,.?i dÉg?at-lat~cw~ ,!u #rilliell doi,t

-’ 1 2 7 -’
Les acLions
L7~?nse:3 .L J eYe.5 seroj~é dt? ;ypc: i'GiXJ i.xxxxiri,..2 ,C , _ ti _ _. .2.-
v i l l a g e ” ,
La provenance 8038 semble être la mieux indiquee avec des
kartements de 4 m x 4 m, Sa production y est estimée à 2,5 m"/ha/'an
(plantation de 10 ans) ;
~ dans 'les secteurs de KAOLACK, DAROU et KEUR-SAMBA, .z'Euc&rXyp~ti carnaldu-
&DA~ peut donner de très bons résultats et fournir du bois de qualité
(perches) et d"u,sages divers (charbon, bois de feu, etc) s'il est intro-
duit sur des sols sabla-,aryil.eux ou limoneux profonds,Il peut être intro-
duit sur soi. argileux d tendance compacte si cela est nécessaire, mais
SOR intérêt ne pourrait être que limité au niveau &ergétsque (charbon,
bois de feu).
La provenance 8298 peut &re conseillée avec une densité de planta-
tion pouvant varier entre 1110 et 400 plants,/ha, c'est-~A-dîse avec: un
écartement de 3 m à r, m. La production veut dépasser S L ,,":~./a: c:'. 7~
peuplement est bien traité.
Les sols superficiels cuirassés doivent être exclus de toute tenta-
tive d'introduction, ca.r l'~u~&j~~ti ne peut 9 donner aucun rksultat satis-
faisant A cause de leur faible profondeur qui limite la penétration des
racines et, surtout, du défi.ci,t hydrique qui caractérise ces sols
2” -; Zone sud :
Pour les secteurs humides, ï;omme .!a Basse et Moyenne Casamance, 1 "EU-
caeypxiti peut &ta.e
introduit sur âne. tres :!arge gamme de sols, compte tenu
du fa!t. que .I "eali n'y constjr:ue pa.5' up7 fcictsur limitant de la croissance de.s
arbres, Mai.? les sols très r~0mp.ict.s
et sune:rficiels seront à éviter. Les
pz‘oi7eilances KATH.E?I.?U? et 6Qd8 ~v?uvmI &tv prof,-rentiellemel?t Jtllisées.

- 128 -
Comme nous l'avons déjà signalé,
1 ‘hCd?ij@Lb
tehQJ%cthll~ 684-88
et E, PFl Congo donnent de meilleurs résultats dans cette zone. 11 est
évident que d'autres provenances ou espèces d'EW&ypXUn pourront effacer
celles que nous recommandons a I'heure act:uelle. De toute façon, toutes
les actions de reboisement,
utilisant les E~&.jptti, doivent être tournées
vers des productions industrielles, Pour cela,
la recherche se devra
d'expérimenter des espèces plus aptes à donner des produits de qualité
qui trouveront leur utilisation dans l'ébénisterie,
menuiserie et papeterie.
La plantation peut être intensive avec des densités de l'ordre de 1600
plants/ha (2,s m x 2‘5 m) prévoyant des éclaircies à différents âges.
Dans le contexte actuel
des forets de cette zone, l'introduction
d rE~~d!yp-tti à but uniquement énergétique
doit être une hypothèse à écarter
du fait qu'elles peuvënt en'core Sat:isfaire les besoins des populations Bocales.
Toutes nos recommandations n'auront d'effets bénéfiques en matiere
de reboisement que lorsque les plantations
sont
entretenues à temps
opportun.
Lorsque les plantations ne sont pas entretenues, .leur croissance
est soumise à une grande concurrence herbacée et de la végétation adventice.
Le peuplement est alors
condamné à disparaître. Les exemples sont nombreux
et assez tristes dans nos forêts. Les résultats obtenus aux Bayottes mon-
trent, comme dans la plupart des pays d'Afrique tropicale (3.C. DELWAULLE,
1978), que deux entretiens par an sont indispensables pendant les deux
premières anndes de plantation. Le premier doit se faire pendant la saison
des pluies, avant la montée en graines des graminées, au cours de la première
quinzaine du mois d'août et, le second, dès la fin des pluies, avant fin
octobre. Ces entretiens, pendant les premières années sont une nécessité
vitale pour la plantation. Il convient donc de réunir tous les moyens tech-
niques et économiques avant d'engager toute tentative de reboisement
a base
d'Euca&'~.&&
2.- CHOIX DU TERRAIN A REBOISER
Pour donner plus de chance à l'Euc~.@p.U de prospérer dans son milieu
d'introduction,
l'étude pedologique s'impose comme un préalable à toute action.
Elle permet de déterminer les stations les plus aptes à donner une bonne crois-
sance ou, en d'autres termes, à éliminer tout terrain qui semble, a priori,
présenter des contraintes.

- 129 -
Plus le mi lieu est sec, P;~US les exigences de 1 'EUC.C&@~ti se-
ront importantes car Les arbres devront survivre au cours des longues pe-
riodes sèches sur Les réserves en eau du sol, Ll doit donc être susceptible

de retenir suffisamment d'humidite au cours de la saison des pluies pour
permettre une bonne alimentation en eau pendant la p-ériode critique.
L'attention doit toujours être portee sur La profondeur, la texture et la

structure du sod.
Les sols superficiels et squelettiques, avec une vegétation degradee,
st. presentent d'embl& écartés de trnut reboisemel!c
Il t.ct vrai qu'il paraît
difficile de prévoir, à L'avance, comment une essence, introduite à tel ou
tel milieu, se comportera à ses differents âges ; mais on peut, dès le départ,
chercher d minimiser %'înfiLuence de certains facteurs limitants.
Aussi bien le developpeur que le chercheur, il ne doit pas se laisser
guider par la plasticité de l'espèce pour Z'introduire tous azimuts. Une
telle pratique ne permet pas d'obtenir (sauf coup de chance) les résultats
escomptés et peut, dans danc+ la plupart des cas, se solder par un Pchec total.
Lorsqu'il s'agit de parcelles expérimentales, la dimension de celles-
ci doit tenir compte de 1 'hetérogénèite du sol. Les dimensions des placeaux
élémentaires doivent être adaptées à la variabilité de la nature du sol, car
la meconnaissance de celle-ci peut sérieusement biaiser les résultats qui
deviennent alors tres difficiles Èa interpréter. ~'analyse chimique permettra

de deceler les différentes carences probables c:: 1Cterminera les possibilités
d'intervention.

3.- SUIVI DES PARCELLES EXPERIMENTALES
Cette recommandation s'adresse,
essentiellement, aux chercheurs.
La fréquence actuelle (deux fois par an) des mensurations pratiquées d travers
les différentes parcelles nous paraît tres espacée et ne permet pas de suivre,
avec une plus grande rigueur,

la croissance des arbres in &i&.L.
Nous demeurons conscients du fait que de tels travaux requièrent
beaucoup de temps et d'efficacité mais# si nous voulons cerner la croissance
des arbres et les périodes favorables
et critiques de végétation, il s'avke
indispensable de mu.LtipLier Les series d'observations. Celles-ci doivent se

- 130 -
faire tous les mois de manière à saisir l'influence des variations des facteurs
bioclimatiques (températures, hudimité relative, précipitations, ETP, etc) et
des réserves hydriques du sol sur la croissance des arbres. Cela aura poux con-
séquence la limitation du nombre et de la dimension des essais car, à notre
avis, il ne sert à rien de multiplier les expériences si des suivis réguliers
et -iysez rapprochés sont impossibles à pratiquer.
Le bien-fondé de nos recherches doit être le contrôle et la compréhen-
sion des mécanismes de croissance des arbres forestiers sous les différentes
zones d'évolution , en degageant les facteurs favorables et les contraintes.
Le manque de suivi de certaines parcelles,
au cours des années de croissance,
a rendu difficile l'interprétation de nos résultats.
Il se pose également un problème qui est celui de la réalisation des
mensurations et du remplacement des manquants au sein des parcelles. Les résul-
tats de mensurations des différentes parcelles ont montré de grandes variations
souvent en baisse d'une année d l'autre et pour un même essai. Nous pensons que
cela est dû à un manque de rigueur dans la pratique des mensurations par les
différents opérateurs. Ces variations apparaissent trés souvent lorsque les
mensurations ne sont pas toujours effectuées par la m&me personne ou faites à
des périodes inadéquates, comme en temps assez ventés ozi la cime des arbres se
courbe.
et entraîne
des erreurs d'estimation de la hauteur. La méthode utili-
sant la perche est l'une des plus grandes sources d'erreurs des mesures de la
hauteur, surtout lorsque les arbres deviennent très grands. Il convient donc
que les opérations soient conduites par la m&me personne au niveau d'une même
station suivant des consignes assez strictes et uniformisées à travers toutes
les parcelles et pendant les périodes non ventées. Sur un peuplement assez
grand où l'utilisation de la perche devient de l'approximation, il faudra faire
un échantillonnage sur quelques arbres à l'aide d'instruments plus perfectionnés
tels que BLUMLEISS ou le tiELASCOPE DE BITTERLICH. Lorsquedesremplacements ont
été effectués, il convient de bien répérer les arbres et de ne pas les inclure
dans le calcul des moyennes
compte tenu de leur état dominé , et au même titre
que les trafnards, car leur prise en compte a pour conséquence de minimiser les
valeurs.
La baisse de certains résultats constatée d'une année à l'autre, pour-
rait aussi être due à une
mortalité qui enleverait les grands arbres, mais
nous pensons que l'intervention de ce facteur est minime par rapport aux erreurs
de mensurations.
./*

- 131 --
II ,-- PROPOSITION DE PROGRAMME DE RECHERCHES
-
l.- SYLVICULTURE DES EUCALYPTUS
NOS connaissances en matière d'adaptation de l'Eu~a.k$r~U, sous nos
clim;rts,
sont assez suffisantes pour que l'on puisse s'orienter vers des tech-
niques sylvicoles permettant une meilleure conduite du peuplement.
ûr$ce à sa particularite de pouvoir rejeter des souches,
.I 'Euca-Qp~ti camaPrir.&enn.b se traite tres bien en taillis avec une révolu-
tion de 5 2 10 ans. En nous appuyant sur le document FAO (19821, les,~echerches
ci-après
pourront être menees sur de nouvelles. parcelles où dejà existantes.
a.- Incidence de l'klaircie sur l'accroissement en cirkonférence
Cela necessitera la mise en place d'essais avec des parcelles ayant
une densité initiale très forte (1600 plts/ha 1. On étudiera le type et
l'intensité de l'&laircie, Elle peut &re alors D
- sanitaire, c'est-à-dire enlevant seulement les sujets traînards
et/ou mourants i
- systématique, enlevant un arbre sur deux
- ou timide,avee un faible taux de prélevement.
l'intervalle des interventions sera fixe en fonction de la nature
des ijrocuitsrecnerchés et de. la duree de la première révolution. Les
'.*
souches recepees seront coupees rez-terre ouisi nkessaixe, d&ita-
lisees pour emp&her les rejets de souches non désirables dans ce cas.
En effet, d'apres LARSON (19701
et FAR*JER (19.751,
la section de la
tige, légerement en dessous du collet, empêche .la naissance des rejets
de souches due a un arrêt du développement des racines.
b.- Periode d'exploitation
La première coupe intervient géneralement entre 7 et 10 ans. D'aprb
FAO (19821, la periode la mieux indiquée dans les zones sèches est le
début de
la saison des pluies. Lorsque la coupe intervient au cwrs de
la saison sècheE celle-ci peut accroître la mortalitk des souches-mères.

- 137 -
IL faudra installer des parcelles qui, plus tard, seront exploitdes
à des p4riode.s différentes, rallées sur le cycle de végetation, de ma-
nière à voir surtout quelle est l'epoque qui permet de maintenir le plus
grand nombre de souches en activit4, ie nombre de rejets par souche
et
lerir vi tesse de croissance.
C.- Hauteur de coupe
~a hauteur de coupe recommandee par la FAO (1982) se situe entre
10 - 12 cm au-dessus de la terre. La section doit être aussi nette que
possible et Inclinée de manier-e à 4v.iter une stagnation de l'eau sur la
souche qui favoriserait le pourrissement par l'attaque de champignons
sd
la coupe intervient au debut de la saison pluvieuse.
Nous proposons de pratiquer des coupes d des niveaux variables pour
etudier 1 "incidence de la hauteur de coupe sur le nombre et la vitesse
de croissance des rejets, L'étude peut aussi &tre axée au système raci-
naire en ce qui concerne sa réaction morphol,ogique et merne physiologique.

d.- Nombre de rejets par cépée
Apr&i le comptage des rejets, on procèdera à des coupes de certains
B&&U pour laisser ainsi un nombre fixe & sa$@#& par souche,,,&bW&
i3ikkce ne doit pas excéder 3. On pourra tlgalement dtudier
la relation
entre la vigueur de la souche,

.la vitesse deCroissance et le nombre ae
rejets.
Le diamètre peut avoir une grande influence sur la mortalit8 des
souches. Ainsi, une étude faite au Natal, en Afrique du Sud (FAO, 1982),
sur une première coupe à 7 ans d'E. g&UIdia, a mont& que la mortalité
des
souches était maximale dans les catbgories de diamètres bas et &ev&.
Les petites souches (3 à 10 cm) et les grosses (20 à 38 cm) accusaient
une forte mortalité. Plus la plantation est uniforme et la gamme de dia-
mètres de souche réduite, meilleure est %a sui-vie des SQuches et plus
&Zevé le rendement en volume du taillis. Le ,nombre final de tiges à
l'hectare ne doit pas &tre inférieur à la dekit initiale.

- 133 -
e.- Nombre de révolutions
-
-
Ce sont 1'Pvolution de la production annuelle et la fertilite de la
station qui détermineront le nombre de révolutions qu'offrira la souche.
La rt!volution peut varier entre 5 et 10 ans. xl faudra donc, dès lors,
entreprendre des mesures sur les accroissements courants et moyens an-
nuels de manière à déterminer, en fonction des stations, I'Jge auquel
CU~-*
mine ia croissance et qui sera celui de la revolution. Il a et& souvent cons--
tat& unzbalsse de production B partir
de la troisieme coupe (RIEDACKER,
!9733, ce qui correspond 9.rossa modo 2 un vieillissement de.5 souches.
Le dessouchage
complet interviendra au moment 03 l'on aura
présum4 le vieillissement de la souche.
2.- ETUDE DU SYSTEME RACINAIRE
_
L'etude de la morphogénèse du système racinaire trouve
son intk
rêt pratique dans la sylviculture. Elle permet dlavoir des connaissances as-
sez précises sur le comportement de 1 'essence vis-à-vis des contraintes du
milieu et oriente, par conséquent, le choix des sites d'introduction.

La tendance sylvicole de l'Euc~.&p~tw camzLdu&n&, visant à con-
duite les peuplements sous le régime de taillis, doit se baser sur l'&olution
du système racinaire, En effet, des études de A. RIEDACKER (1973) ont montré

que le récépage n'entraine pas le rajeunissement de la souche par apparition
de racines adventices et n'arrête pas, non plus, .l'allongement des racines,
Il constate, cependant, un arrêt temporaire de la croissance radiale des
racines. Mais le fait marquant est que le vieillissement des racines entraîne
en leur sein la prksence d'un manchon d'aubier de plus en plus fin qui freine
alors les échanges racines-feuilles dont la r&percussion est la variation de
la croissance consécutive au réctlpage.

Ceci pose alors le problème fondamental
qui est de savoir, jusqu'à quel Sge une souche peut-elle supporter le récépage.
Toutes les souches ne vieillissent pas à. la m&me vitesse. Certaines
supportent mal le r&cépage,
tandis que d'autres s'en accomodent parfaitement.
Tout déclin physiologique de la souche entrafne une diminution de la production,
suite à une sous-exploitation du terrain par le système racinaire.

134 -
Il convient donc de mener les recherches ci-apres :
- Ehde rnmphlog.ique du ayh;tème kacinaihe : comparer des souches d’$ges
d i f f é r e n t s recepées e t n o n recépees.
- Obae,tvatioti antiamiques et Cy;toCogiquti : coupes transversak au niveau
des racines et de la souche, et Observat:ions à 1 ‘aide de microscope électro-
nique ou par auto-photographie.
- E&L& Qcophyko.logique au labotioim :
+ corrélations entre .I’alLongement du systeme racinaire et la croissance de
la partie aerienne,
en fonction des contraintes hydriques et nutrition
minérale.
+ mesure du potentiel de sève à travers Ya plante à 1 “aide d’une bombe à
pression 1 Ceci a pour intérêt de saisir le mecanisme de transport des
éléments au niveau de la plante lorsque celle-ci est soumise à un défi-
cit hydrique ;
- Etude de .t'in&umx de d.ivw ~actteum 4t.u~ la moqhoghthae mc.in&e :
elle se fait sur des plantes en vase de vegétati,on :
t milieu compact et filtrant, car ils peuvent limiter le développement des

racines et conditionner, en grande partie, la prospection souterraine du
sol ;
t couleur du sachet D .la spiralisation assez fréquente des racines dans les
sachets blancs de polyethylène pourrait &tre évitée par 1 ‘utilisation de
sachets noirs dont l’influence sur le photoperiodisme est assez importante.
Cette expérience sera menée en pepiniere.
+ Age du plant en pepinière : il convient de mettre en place de nouvelles
parcelles 21 partir de plants complantés’à differents âges de manière à
voir les conséquences inhérentes A la durde de séjour des plants en pépi-
niére sur la morphologie racinaire et ses consequences sylvicoles.
3.- EVOLUTION OU SOL SOUS PLANTATION D'EUCALYPTUS
Des recherches sur la dynamique des processus d’humification SQUS
reboisement d’Euca@@ti seront entreprises à travers les sites expérimentaux
afin de saisir 1 ‘incidence de P ‘introduction de 1 ‘~CL@~&@ sur 1’6volution

du sol, sur la microflore et la microfaune du sol.

- 135 ‘-
Le probleme posé est de savoir si, a long terme, la culture continue
de 1 ‘fL<CCL@ptUh n ‘aura pas des répercussions desastreuses sur la fertilite du
sol ou si celui-ci pourra assurer la perennité des rendements escomptés. En
effet I 'influence des arbres sur le milieu est complexe. Ils agissent souvent

par leur système racinaire qui, s’il est bien dr!veloppé, contribue d mobilîser
des bléments minhraux pris en pro.fondeur et qui apr8s passage dans l’arbre,
retournent au sol par le biais de la litiere. Chez les
hxt..&~~A mallais
iE. xZhutic.otinevLtaRin, E. ~a&&~, E. okaha, etc.) dans la région
d ‘ A d e l a i d e , MARIEN et CALVIN (198;?) o n t o b s e r v é s u r Ü’EfydiS I~~JO~IS r o u g e s
décalcifiés la formation d’une dalle due précisément d 1 ‘accumulation du cal-
cium pris de profondeur par les racines et fix& en surface sous forme de
carbonate apres restitution par la litière. Ce serait un phénomène quasi-

constant dans cette zone où la pluviometrie varie entre 200 et 400 mm par an.
Le budget nutritionnel d’un peuplement forestier est soumis d des
variations saisonnières et ce n”est que lorsque celui-ci est positif que la
croissance peut y demeurer soutenue et régulière.
Il faudra donc Etudier par des prélèvements et analyses pkriodigues:
- décomposition de la matière organique et processus d ‘humificatîon mis en jeu ;
- efficacite des cycles bio-géochimiques.
Ce sujet a dejà étd abord6 par F, BERBHARB-REVERSAT (1981 - 198.3)
dans le cadre du programme PARFOB (Projet Autonome de reboisement des for&ts
d e BANBIA).

4. - AMELIORATION GENETIQUE
Maintenant qu’il faut s’orienter vers d’autres voies de recherche
dans les zones où 1 'Euca.Qp.bh prbsente des intér&,ts konomiques, il nous paraft
opportun d’entreprendre des actions d
'am&.ioration génétique qui auront
pour
signification la recherche d ‘especes plus performantes produisant du bois d’OeU-
vre (menuiserie et dbhisterie) et d’industrie tel’les que E. dtieg&ti&, E.
wuphqUa, E. alba, E. Magna, E. ghmd.d.


- 136 -
l'utilisation de clones hybrides pourra permettre d’obtenir une meil-
leure production 0 Nous reportons ici le cheminement propose par J.C. DELWAULLE
et l3. MARTIN (1983) ^ Le bouturage industriel mis au point au Congo a permis
1
'utilisation d ‘hybrides interspecifiques (3 haut niveau d ‘hdterosis. Les plans
de croisements utilisent des géniteurs selectionnés sur la base de criteres
performants et nobles dans les meilleures .familles des meilleures provenances,
Les tests de descendances qui suivent constituent des populations de selection
dans lesquelles on choisit un ortet. Les
ortets sont ensuite bouturés, ce qui
permet d’établir dans un premier temps des tests clonaux primaires et des
parcs a clones puis, dans un secgnd temps, des tests clonaux secondaires et
des parcs multiplicateurs pour les meilleurs clones avant 1 ‘entree en pépinière
puis en plantation industrielle.
La sélection pourra se faire à partir des, sujets repéres sur des par-
c e l l e s récepées. Les souches qui se seront distinguées au cours de diffkentes
rotations par la vigueur et la vitesse de croissance des rejets, pourront Btre
retenues comme des géniteurs ou fournisseurs de graines, Celles-ci devront
&tre soigneusement reperées et très régulierement suivies. Il serait de m&me
très interessant que des hybridations soient tentées entre les provenances
résistant à la secheresse et celles qui donnent une.meilleure croissance dans
les zones humides.
5.- TOLERANCE AUX SELS DE L'EUCALYPTUS CAMALVULENSlS
L ‘Eucak.jpaU catr&ciu.&~.& a donne des r&ultats de tolérance aux
sels très variables selon les regions climatiques et les pays, Les kudes de
HART (1972)” indiquent que 1 ‘kXl&p&U peut supporter des teneurs en sodium
de 1 ‘ordre de 1,47 % (exprimees en Nacl) O D ‘après .‘tiYNn>N (1971) , 4 ‘EUX&~&
catnaldukktiti a fait preuve d’une tolérance marquee aux sols sa&% en Afrique
du Sud : la provenance LAC ALBACATYA serait reputde. supporter beaucoup les
milieux salés. Il en est de même pour 1 ‘Euc&@uA. tiU&heCa dans le bassin
méditerranéen (PRYOR, 1964 1 e

Il convient donc de mener des expériences &FI bau afin de déterminer
les possibilités de reboisement des sols salds dont la superficie devient de
plus en plus importante dans notre pays. Awan t d ‘entreprendre ces expérimen-
tations,
il s’avere indispensable de proceder $ des expériences preliminaires
au laboratoire (expériences en vase de végétation)..
* : cith par FAO (1982)
./.

- 137 -
a.- But de l'expérience
.Y
L’objectif vise est de d,-Xterminer jusqu'à quelle teneur en Sels
1 ‘EuccLeyp~ti carmLdul!eti& peut-i.1 survivre afin de mieux comprendre son com-
portement lorsqu’il est introduit sur des sais salés. Pour ce faire, des plant:;
éleves en pépinière vont &tre repiqués dans des seaux en plastique et arros8savec
de l'eau saléea differentes concentrations. on suivra la croissance de chaque
plant en fonction des concentrations et des doses apportées.

b.- Protocole
l0 - Solutions d’arrosage
on prendra des eaux de concentrations graduelles en Sels en Se raF-
prochant le plus possible de celle rencontrées dans les milieux naturels Salt%
avec les traitements suivants I
conductivité Electrique = 0 mmhoS/cm
(Témoin)
II
II
= 5
- “M
<I
il
= 10
- “e
,I
t,
= 20
- “_
,I
0,
= 40
- "_
Ces differentes concentrations pourront &t.re obtenues B partir de
dilutions d"eau de mer- Ce sera donc une eau d coyposjtion natureLle, sens&
comporter tous les ionS majeurs.
2O - Doses d’arrosage
On se propose de prendre trois doses croisSantes déterminées a par-
tir d'expériences préliminaires par percolation d!eau à travers les seaux.
3” - Mensurations-
Les mensurations se feront sur la hauteur et la circonference une
fois par semaine, du début jusqu'a la fin de'l'experience qui sera déterminee
en fonction des résultats obtenus.

4" - Substratum à utiliser
Compte tenu du fait que les manifestations de salure different sui-
vant la nature du sol, nous nous proposons d'utiliser un so9 argileux et un
sol sableux ou sahlo-iimoneux.

5” ^
Nombre de plants
Un prendra 5 plants par traitement , soit 25 plants par dose d ‘ou
un total de 75 plants par type de sol. Il .faudra alors,. pour les deux types
de sol 8 un nombre total de 150 plants. En mettant un plant par seau, il nous
faudra donc 150 seaux, Le nombre de plants (5) par traitement paraît faible,

mais il est à noter qu’il s’agit tout simplement d’une expérience preliminaire.
6” - Observations cytologiques
Des observations microscopiques seront effectuées a partir des coupes
transversales sur la tige, les racines et éventuellement les feuilles afin de
dbterminer le niveau de concentration des sels.
7O - Description de Z’expkrience
Les seaux seront percés d’un trou à la base et posés sur des planc,ies
en bois surélevé& de manière A collecter les eaux qui percollent après chaque
arrosage par 1 ‘intermédiaire de tuyaux élémentaires branchbs sur les différents
seaux. Les seaux seront placés côteà côte par groupes de 5 afin de pouvoir

collecter les eaux d’un même traitement dans un m&me récipient. Il faudra donc
75 recipients pour 1 ‘ensemble de 1 ‘expérience.
Sur les eaux collectées, on mesurera après chaque arrosage le pif et
la conductivité. Il sera effectué périodiquement des dosages d’éléments minéraux
majeurs . t *iil~i*Odd~jc.
des plants se fera deux A trois fois par semaine selon la
capacite de rétention en eau du sol utilisé.

--___ .__-----.- ._.- -.. .,
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ANNEXE 1
DONNEES CLIMATIQUES
DES STATIONS ET POINTS D'ESSAIS
I
---
-1

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1
-
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TABLEAU 2 D Pluviométries mensuelles (1976 - 1983 - KEBEMEX)
1
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Années ‘L., {
'
Fév.
Mars
j
Sept, Oct, ' Yov,
? 968
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I
1969 --j----.- 1
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l
I
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1
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1 9 7 0 ,
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I
I
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I
1
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1979
1
I
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l
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I
I
I
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1972
:
I
I
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I
I
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I
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-
-
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197'
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I
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1
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I
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1
1
1974
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I
1
I
I
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w
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1975
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I
I
I
I
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I
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1
I
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2,6
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- -
/
I
,
I
l
I
1978
I
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38,6 1
9,8
72,! ')
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1
I
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j
,
I
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1979
1
144,4 --
1
I
I
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I
1980
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i
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1
I
l
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1981
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I
I
/
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I
I
1
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1982
!
1
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t
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l
!
I
1983
1
t
I
I
l
I
,
Moyennes ;
5,4 1
I
i
i
I
1
I

TABLEAU 3 : Pluviométries mensuelles (1968 - 1978 - MBAO)
1968
1 i 1969
1970
1971
93,7
193,o
70,.5
14,l
371,3
1972
5,3
64,5
I
69,8
1973
!
f
5,1
52,3
138,2
97,3
292,9
j
,
1974
5,1
42,9
162,4
148,2
19,5
378,l
j
A
i
1975
212,9
245,9
19‘1
477,9
1
i
'
G;;
0,5
+
3,8
9,4
44,8
73,3
131,3
I
/
1978
74,5
149,o
59,3
48,5
23,0
3,8
' 358,l
'
I
1979
"
1980
1981

f- 1982
1983
Moyennes '
0;04
1.1.5
83,9
132,9
71,5
23,7
2,9
1,3
327,4
1
1
1

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7-

TABLEAU 5a : Pluviométries mensuelles (1971 - 1983 - BAMBEY)
I
I
I
I
Janv.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
i oct. / Nov. / Déc. TOTAUX
/

!

/
,
L
1968
!
1969
l
I

1
I
,
:
4
1
l
1970
I
/
r
l
/
I
1971
i
Or5
44,l
183,2
155,7
183,3
/

4,1
!
!

570,9
i
I
1972
i

/
64‘2
22,2
101,8
+
137,9
] 51,l
/

u;,;
;
1973
tr.
1,5
82,7
225,2
90,4
/

j
2,3
!
tr.
/

I
I
1974
0,5
1,6
104,o
283,2
L.
62,3
j

19,5
i

470,6
I ;
I

/

1
1975
tr.
tr.
122,l
105,5
159,3
i
I

7,3
/
!
494,2
i

t
!
1976
l
---Y
I
1
!
/
3
/
78,6
i
i
1
/
0,2
98,4
169,7
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8
1977
/
1
/
;

/
/

/

/
!
;
/
3,5
i 8,5
63,8
138,4
-
I
i 120,7
46,3
i
2,2
383,4
;

j
/

i
1978
I
9,1
84,4
244,7
! 297,8


27,7 /
25,l
I

/
688,8J
I
\\
I
,
- -
1,7
120,3
98,7
157,l
123,3
i 26,5
0,2
,
558,O
i
I
!
: 1979
1980
/
j
30,2
0,7
8,9
2 4 4 , 1
!
/ u;,; 1
;:,; O
1
j
402,7
;

1
i
1981
!
l,l
2 5 , 0
101,3
153,7
j
,
/

I
l

/

504,9
1
I
1982
i
or2
169,l
176,B
i 91,7 /
14,6
452,4
i
*.- _--
, ,
/

I
1983
O,l
7 5 , 0
75,5
116,l
117,3
4
/
21,2
1
1,g
407,l
/

1
Moyennes !
2,3
O,l
0.,05
0,2
.
032
26,9
91,8
176,9
145,5 i 23,9
2,o
i
0,4
j
470,2

I
I
~--
1
l

TABLEAU 5b : Températures moyennes, maximales et minimales mensuelles C971 - 1976 - EAMBEY)

TABLEAU 5~ : Températures moyennes, maximales et minimales mensuelles (1977 - 1982 - BAMBEY)
1978
1979
I
l
Max.
Min. Moy. Max. Min
Moy. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min.
;
Janvier 1 2403 133-4

3 3 . 1
18.1
2 4 . 2
3 1 . 4
1 6 . 9
2 4 . 3 133.0 1 1 5 . 6 125.3 132.7 117.8 1 2 4 . 3 133.1 !Ii.? /
1
i-evrier
126.8 137.0
3 5 . 7
1 6 . 3
2 7 . 3
3 7 . 1
1 7 . 5
2 6 . 7 ( 3 5 . 2 1 1 8 . 3 125.4 134.1 116.8 1 2 4 . 6 i32.9 116.2 1
w
1 Mars
3 7 . 3
1 7 . 5
‘ 2 7 . 8
3 6 . 4
19.1
2 7 . 4
3 6 . 6
1 8 . 2
28.9
3 8 . 7
19.1
2 6 . 4
3 5 . 5
1 7 . 2
1 Avril
) 2 8 . 4 1 3 7 . 7
1 9 . 1 2 7 . 8
2 9 . 5
39.4
19.7
29.4
139.1
19.6
2 7 . 8
36.6
19-u
I
I
I
Mai

1
l
I
2 8 . 6 I38.0
-1 9 . 1 2 9 . 6 t 3 8 . 3
2 9 . 2 138.4 1 1 9 . 7 1 2 9 . 8 1 3 8 . 5 121.1 128.1 137.2 ( 1 9 . 1 1
,
I
I
I
l
02
1 Juin
/ 29.8 l 36.7
36.9
22.9 129.5 1 3 5 . 2 1 2 3 . 7
29.5 _- .
2 9 . 5
3 6 . 6
2 2 . 3
3 0 . 1
3 7 . 2
22.9
29.9
3 7 . 6
2 2 . 1
1
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I
I
3 2 . 2
2 8 . 3
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2 3 . 6
2 8 . 0
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2 3 . 5
,27.3
132.1
2 2 . 5
I
1
I
I
I
3 1 . 4
2 8 . 2
3 3 . 0
23..3
2 8 . 3
133.4
‘ 2 3 . 2
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( 3 3 . S
2 3 . 9

l
I
I
l
I
I
,
I
29.2
3 6 . 5
3 4 . 3
2 2 . 2
2 9 . 2 3 5 . 6 2 2 . 8
2 9 . 1 1 3 6 . 3 1 2 1 . 9 1 2 9 . 4 1 3 6 . 7 1 2 2 . 1 12?.0 j 3 6 . 1 ( 2 1 . 9 i
Novembre
2 7 . 0
3 6 . 6
3 4 . 4
1 8 . 9 2 8 . 3 3 6 . 3 20,2
2 7 . 1
3 5 . 7
1 8 . 5
2 8 . 6
3 7 . 1
‘20-C
2 7 . 0
135.?
h9,l
Décembre
2 6 . 1
.34.0
3 2 . 5
1 7 . 3 2 6 . 0 3 4 . 4 1 7 . 5
2 5 . 3
3 2 . 3
1 6 . 2
2 5 . 6
3 4 . 6
1 6 . 5
2 4 . 1
3 1 . 3
1 6 . 9
1
1 Moyennes
..27.9
35.7
27.8 35.3 2P
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.
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TABLEAU !ïf ': Humidité$ relatives mqybnnes et &aporations. menSUelleS (.197? - 1982 -- BAMBEY)

TABLEAU 59 : ~Humidit~s~relatives.moyennes
et évaporations mensuelles (1983 - BAMBEY)
l
1
I
1
l
I
I
Humid.: Evaporat.
Mois
Humid Evaporat. fjumid
.umid. .EvaPorat-
Humid Evaporat.
*
Evaporat.
(%) ‘Pi&e, Rat C%l.
.-.. - ---
(%) . Pirhe
.v.,- 1 Rat
--- 1 (%) !P;,-~Q
I

Ib.Ib f
R;tp
YUb ;“yx;”
, ,Pjche\\
-..- Bac
-..-
Janvier
2600 319.3 310.0
i iévrier
32.6 285.6 299.61,,.. _. ..-.. I....
. .
Mars
39.9 310.0 362.7;
/
I
t
I
I
Avril
53.0
216.0.318.0
I
Mai
46.0
249.2 334.8
l-4
Juin
.63.3
168.0 255.0
I
Jui!let
,67.2
1155.0 25i.i 1
I
I
I
I
I
1
I
l
I
I
I
l
l
1 Août
173.8 jlO8.5)217.0 1
1 Septembre ]77,3 1 84:O)-J92~0.)
1
l-
1 Octobre
166.0 j145.71220.1 1
I
I
I
I
I
1
1
I
I
1’
Novembre
45.6
222.0 258.0.
Décembre
26.5
285.2 275.9
Moyennes
I

TABLEAUSe : Humidités relativesmoyennes et évaporations mensuelles (197: - 1976 - BAMBEY)
I
I
n
r
dumid
I
Evaphrat.
umid.
Evaporat. Humid.: Evaporat.
Mois
(Xl "Pic/~& Fjac
d-
J Bac
Janvier
34.6
286.3 251.1
43.9 236.7
254.2 27.1
323.2.300.:
26.2 329.1
144-l
I
46.9 281.1
-
-
kévri er
41.8
258.1 252.0
42.8 262.0
271.6 38.9
253.9 282.1
37.9 288.9
155.6
44.7 244.5
I
. .
<.
_.
. -.
. .
-
Mars
51.4
274.8 275.9' 41.9 296.9
328.6 40-g
278.8 331.:
50.0 264.7 r96.8
56.7 228.3
350.3) 58-O 1268.3
Avril
55.6
254.1.291.0
50.8 224-O
297.0 40.7
291-O 336.1
50.7 230.2
r84.0
384.01 60.0 1253.9
1
I
Mai
56.0
277.1 319.3
52.6 244.5
300.7 57.3
185.0 266-t
55.0 212.7 168.9
390.6 1 66.0 1244.9
1
Juin
63-O 1176.81273.0) 63-91156.0 I291.0~61.0 1170.91255.f
67.5 150.0 ?88.0
J”i 1 !et
77.9 1 86.4 1 ,,,.5 3nf ] 65.8
lW7
Id&."h i’y24j.81 7’2.1 1110,;1244,i
75.4
99.7 F35.6
-L
AoiX
84.5
47.8 93.0' 75.7. 93.0
195.3 81.9
49.0 170.1
82.1
53.1
'89.1
176.71 85.0 1 94.5
Septembre
82:O
. 58.0'162:O -77.3. 73.:6'
180.0 -7527 78';T
186;(
7'9,7
57.4'
i77.0
159.01 84.0 1 72.5
C
Octobre
65.9
146.3 207.7: 67.2 131.9
198.4 62.4
180.9 241.1
66.5 129.1
?32.5
198.4 1 80.0 1103.2
Novembre
58.9
170.7 17110. 44.8.224.2
201.0 46.7
227.5.261.~
55.8 180.4
?34-0
Okembre
46.6
229.6 226.3
40.5 245.6
248.0 36.1
248.3 294.1
47.5 219.6 ?38.7
'26.3
I
Moyennes
-9
163.3 23G.9
55.6 195.0
250.5
53-4
1911.3 164.1
57-g
131.5 237.0
1

TABLEAU @ : Plux>iométries mensuelles (1970 - 1983 - KA0LAc.K:
I
I
Janv.
Fév *
Mars
1 Juin
Jui 1. i Août
1 Sept, i Oct, r Nov.
l
/ Avril
i Mai
1
i
I
I
L..-
1968
;
!
I
I
1 9 6 9
l
I
I
i
1970
.I
/. .x,4
98,7.
24.6,.2.
58,l
41,2
i
1,s
1
I
477,l
\\
228,6
385,6
200,4
,
15,7
I 81,8
15,7
164,2
188,l
1
28,5
i
I
165,6
il81,l
1
80,2
!
'2,3 f-
125,8
288,2
116,7
1
12,5
j
1,l
223,3
127,3
187,7
14,3
I
1
j
553,7
I
I
I
1
I---~
-2
1976
1 1,6
35,6
1 17,1
107,?
:
91,9
i 138,2
1
7cjl;
1 tr.
/
102,5
153,7
i 280,3
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10,7
!
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'j.? , j
461, i
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1 9 8 0
1
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I
1
12,6
7 1 9 8 1
,
0,l
\\
2,Q
I
1

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1
19,6
1982
I
1983
I
i
Moyennes
0,09 i
0,2
0,2
-
493
I 19,8
i
1

TABLEAU 6b : Températures moyennes, maximales et minimales mensuelles (1971-1976 - KAOLACK)
!-.
1973
1974
1975
1976
-MO~. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy.
Max. Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min.
!

Mois
Janvier
] 25.6
36.0 1971
15.1
-26.3
36.0 1972 15.2
25-g
36.5
16.3
24.8
33.8
15.8
25.4
34.1
16.8
23.t?
32.3
15.5 '
i

/ Février
/ 37.4 / 26.8 / 16.2 / 26.3 138.5 116.3 127.4
36.6
18.2
26.5
36.0
16.9
26.8
37.5
16.2
26.3
35.4
17.2
. .
.
. .
.
I
?
Mars
1'27.7) 27.0/17.9128.i 138.9 (18.7 129.0.
39.1
18.9
27.5
36.3
18.6
27.9
38.5
18.5
28.3
37.4
19.2
Avril
29.9
39.5
20.3
28.6
30.0
18.4
30.5
40.8
20.2
28.7
38.8
18.5
29.6
39.2
20.1
30.1
29.8
20.4
1 Mai
.30.4
40.2
25.5
30.2
40.7
20.5
30.2
37.8
22.6
30.0
39.4
20.7
30.1
39.9
20.4
29.4
39.0
19.7
I
38.0
25.3
30.1
37.6
22.6
30.4
37.7
23.2
29.9
36.8
23.0
2
1
33.9
24.2
28.9
33.9
24.3
28.2
32.8
23.5
29.2
34.7
23.7
32.7
23.8
28.4
33.4
23.4
28.9
33.4
24.2
28.9 ,33.8
24.1
t
34.8 '23.6
28.1
33.4
27.8
27.3
31.2
22.8
25.7 j
34.: 123.4
I
l
&
37.7
23.3
29.0
36.4
21.0
29.6, 35.6
23.5
2p.i) : 34.0 122°F 1
l
t
i
Novembre
27.7
35.9
19.4
28.2
35.9
19.5
28.9
37.8
20.1
27.6
37.0
18.1
26.9
36.0
17.5
28-L 36.2
20.2 j
I
j Décembre
15.8
35.5
25.7
25.8
35.6
17.6
25.1
34.0
16.1
27.6
34.1
17.1
26.1
35.6
16.6
25.4
33.5
17.4
!
Moyennes

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i 28.1.1 34.41 21.1 ( 28.4 136.2
1 18.3 128.7
36.5
21.6
23.1
35.5
20.4
28.1
33.9
20.3i 25.9 1 34.9 / :?.5
i
I
I
I
I
I

TABLEAU 6c : Températures moyennes, maximales et minimales mensue.Ies il972 .- 1982 - UOi./lC,Y!
1 9 8 0
Max. Min: Moy. Max. Min.
-.
34.9 16.5 125.9
1 113.6
18.2
36.5 r
-
L
I
1
-j-- 41.5 38.6
21.4 19.6,
132.2 30.3 /
/ 40.3
4i;2; 20.6 21.6 i 28.4
29-E l1
f .?7.6
TE?.:> \\20.6/ /
19.2 i
4
I
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40.8 122.9
131-4
I ?9.?/ ??.O / 70." 1 37-d 1
?7-4 i
/
I

TABLEAU 6d : Evaporations mensuelles (1977 - 1981 - KAOLACK!
L
i
1977
1 1978
1
1979
1980
1
1981
I
I l----l
Mois
I
1
I
1
Piche Ba% Piche Bac Piche Bac
-.
Piche! Bac !Pichej Bac [Pichel Bac
1 Piche -Bac
Piche Bac
Pichej Bac
f
1
1
1
1
1
Janvier
1254.9 1
! 262.1.1
h60.2 i
212.5
342.5
l
l r - - - - t - - - - - i ? - - ? - - ?
Février
312.7
199.3
299.6
1
1
Mars
329.1
287.3
274.7
275.8
296.3
i
Avril
262.1
1- 123.1
274.9 1
268.0
249.5
I
I
I
1
l
1
1
I
1
I
1
I
1
Mal
1
.222.0
236.0
192.6
243.9
195.6
I
I
/165.6 1
140.4
140.0
ii7.7
8 7 . 7
1
Août
1107.6 1
1 62.8 1
-
I
I
1
Septembrë ;55-1
68.8
79.5j
_._.. I--’
I
1
1
I
1
I
75.0
75.0
I
1
i
Octobre
1126.9 1
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1225.5 1
129.7
112.1
J---&-&+- 4
i
,I
7
Novembre
1
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1 ’ 293; 9
216.7 1
1
180.0
163.9
1
I
Décembre
202.2
.1§0.5
269.7
1
253.8
242.2
,
1
1
1
197.9
* lt??.n.
l
/

TABLEAU 7 : pJultiom&ries mensuelles 'X975 - 2983 - D.WOl'.j
l
197%
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1
L
I
I
2973
1
6
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I
1
I
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1 -+--A
1
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I
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1
*
I
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1
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I

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l
1975
j
i
1976
I
1
/
3,7
i 46,5
i
I
1
I
I
4977
I
Y
I
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I
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I
!
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1978
!
1
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I
1
1
I
I
1
1979
I
;
j
!
12,5
I
1980
!
j
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I
I
1981
;
;
I
l

1
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I
1,4
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I
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I
; .-...--.-&._ ._
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-
.-.-- i
1982
!
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1
I
1,9
I
7,9 219,0
1 337,8
/ 153,2
i 27,L,
)
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1983
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I
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I
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I
I
I
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Moyennes !
1
232
52,2 1 158,O
i
/
1
1
.

TABLEAU 8 : Pluviométries mensuelles (1971 - 1981 - KEUR-SAMBA)
l
1
I
1
Janv.
Fév.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept. j Oct.
Nov.
j
Déc 1/

.
TOTAUX
/
1968
!
I
I

1969
I
(
,
/
,
,
<
i
/
I
I
1970
-1971
22,5
178,O
282,5
186,O
13,o
1
!
496,0
/
1972
40,l
69,4
137,8
130,8
76,0
454,l
1
! -
-
1973
1
67,7
144,5
293,7
187,5
I
I
693,4
!
I
1
1974
33,5
214,5
407,o
149,2
62,0
I
866,2
1 M
1975
231,0
25,0
614,5
j
'
f
22,5
336,0
343,0
l
/
1
/
1976
0,6
1
40,O
1 171,l
1
98,9
i 234,3
1 68,6
1
/
613,5
j
I
b

1977
i
1
38,0
58,3
118,9
145,4
8,O
1
/
368,6
/
I
1978
119,2
101,5
245,6
180,O
g,g
51,5
l
707,7-;I
=y979
,
3,O
248,5
225,0
195,7
56,0
84,7
/
812,9
)
/
1980
138,5
244,5
35,5
I
606,4
'
i
7,2
180,7
1
/
1981
9,5
20,9
245,4
233,5
172,6
50,l
/
732,O
;
l
1982
1
1983
/
i
Moyennes
132
60,O
161,5
235,8
178,6
39,3
4,6
/
/
681,O
>I

TABLEAU Ya : Pluviométries mensuelles 11973 - 1953 - DJIE'ELOR)
--._-
l
1
I
I
I
I
Fév. 1 Mars 1 Avril [ Mai : Juin
i
1 Juil. [ Août I Sept.~ Nov, i Déc.
I
I
l
1
I
1
I
1 ---.. /--Jp-+ ._, .-_
i
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I
I
,
I

I
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/
I
I
!
!

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L
1970
1
I
J---j------+ . .
..-_ -+-
1
1971
1
4
b
l
I
l
/
i
-;---.+----c-.-I----- -
i __l+..-- -.-___ - -..--.--:
! 286;C

TABLEAU 9b : Températures moyennes, maximales et minimales mensueL.les (1973 - 1J7Q - ;XT9E:r?f?
1
1973
1975
l
1
l
Mois
1978
1979
-MO~. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy.
Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min.'
t-
I
I
!
I
; Janvier
24.1
35.3
13.0
24.1
32.4
15.7
23.3
30.6
16.0
24.9
31.7
j ’
, Fhrier
26.3
36.3
16.3
25.4
35.9
14.8
25.5
33.7
17.2
25.6
35.3
t
.
.
1 Mars
27.5 137.9
17.1
26.3
36.1
16.4
27.0
35.5
18.5
27.5
36.3
35.5
19.9
28.3
36.4 20.2 ] 27.2 1 34.; j 19.7 j r'Y.3 :
7". 7.S"
:
*
-.
1
l
I
l
--.-Le --A
I
29.2
23.4
27.2
30"1
Septembre
27.4
31.8
23.1
26.0
29.1
22.9
26.8
29.2
23.9
27.3
30.6
I
I
I
1
I
l
-+--4
i Octobre
28.3
33.3
23.2
27.6
31.4 ~23.7
27.3
30.6
24.0
28.0
31.9
---+.-q---+--&--J- .---.- 4. ..- --A
Novembre
27.0
34.2
19.9
25.6 131.7 119.4
26.5
3f.2
21.0
26.6
33.5
I
Décembre
23.6
32.6
14.6
24.9
31.9
17.8
23.9
29.6
18.2
24.9
32.4 17.3 123.71 30.2 127.1 125.1 132.5 117.7 i
-.
Moyennes
27.1
34.3
20.4
25.3
32.8
19.8
25.3
31.8
20.3
27.0
33.0 , 25.5
20.9
i 32.2 j 20.8 125.8 132.8 ;jl.l,/
L

TABLEAU 9c : Températures moyennes, maximales et minimales mensudles (198C> - 198.3 - DJIBEL<C)E!
-

TABLEAU 9d t Evaporations mensuelles (1973 - 1981 - DJIBELOR)
1
, 'Février
1 17.2
l
*
Mars
l 15.1
1 Mai
i- 12.6
/ 1 Juin
8.9
1 Juillet 1 6.1
1 Août

Septembre 3.7
Octobre
4.4
N o v e m b r e 7 . 6
Décembre
11.9
1 Moyennes lC,!l
J
NB :
-
L'évaporatidn bac est donnée ici en mm/jour.

ANNEXES II
i--
---
DESCRIPTION DES PROFILS PEDOLOGIBUES
ET RESULTATS ANALYTIQUES

- 24 .-
POINT D ’ E S S A I D E BOLOR
-
-
PROFIL No S.BO.2 : Sol minéral brut, d'origine non climatique
d'apport, sur sables d'origine éolienne des dunes vives, série
sur dunes rouges ogoliennes.

Morpholoqie : topographie d'ensemble accidentée ; dunes sableuses
ogoliennes et nouakchottiennes et des interdunes
(Niayes).
Vegétation
: naturelle : AccetiaLb~da, AeaciaXohtLb, Gu.im..a
b enegcA3d.h ;
plantation : Eucdyp~ti camaldutetih
0 -
7 cm : horizon frais brun-beige (10 YR 8/4), sable d'apport éolien,
structure particulaire. Porosité bonne, Présence de racines
de graminées et d'herbacées sur tout l'hprizon. Limite

ondulée, transition nette ;
7 - 25 cm : horizon.humide,brun (7,s YR 51~4). Texture sableuse grossiére.
Structure massive cohérente, Porosité bonne. Présence de
petites racines de graminées et de racines tracantes et pivo-
tantes d ‘~UCLL&p~ti (1 - .3 cm Q) jusqu'à la partie infërieure
de l'horizon. Limite légerement ondulée, transition nette.
25 - 75 cm : horizon humide,rouge-jaunâtre (5 YR 5/8). Texture sableuse.
Structure massive. Porosité bonne. Exploité par des racines
d'~uCU&pti sur tout l'horizon. Limite et transition nettes.

75 - 145 cm
horizon sec*brun jaunatxe (5 YR 6/4). Texture sableuse.
Structure massive à tendance faiblement indurée par la pré-
sence de fer individualisé et d'argile. Porosité moyenne.
Présence de racines vivantes d'&~X@p~un à otitian WC-

ti@e.
./.

PROFONDEUR (an)
1
o-7
1
7-25
25-75
c
i
Densitb apparente
1.6
1.6
1.6
PF 2,s
!%)
1.5
1.7
1.1
PF 3,O
(%)
1 . 0
1.1
0.8
PF 4,2
(%)
0. 9
0.8
0.7
Eau -utile
pP 2,5-pF'4,2 (%)
0.6
0.9
0.4
.- ~-.._
A.c;ile 0-2.1~ (%)
1.8
2.1
1.9
Limon fin 2-20~ (%)
0.5
0.6
0.3
Limon grossier 20-50~ (%)
3.1
1.8
0.5
Sable fin 50-200~ (%)
46.0
43.8
43.8
48.0
51.6
52.5
I_-
2.7
0.3
9
- - -
0,07
0.05
0.01
0.01
0.5
0.2
0.2
Mg échangeable (me/100 g)
0.2
0.2
0.1
K
échangeable (me/100 g)
0.04
0.04
0.04
Na échangeable (me/100 ,g)
0.03
0.04
s
(me/100 9)
0.8
0.5
T = C E C (me/100 g)
1.4
0.9
S/T (%)
57.1
55.6
6.1
4.8 ~
pH Kcl (1/2,5)
4.6
2.0
Fer total ("/,,)
6.0
Fer L / Fer T ("/, )
33.3
- - -

- 26 -
POINT’ D’ESSAI DE TEUG-XlOGUI (KÉBÉMER)
PROFIL No S.TND1 : Sol ferrugineux tropical non lessivé, sur
matériaux sableux !'sol dior".
Morphologie : terrain plat
Végétation : naturelle 2 Aeazch akb.Lda, Acack.a ;~cJJcXLLLJ, GU&JLU
hwegaeennd
plantation : Eu~alqp.2~ ctidLLemb
0 - 15 cm : horizon humide,brun-beige (10 YR 7/3). Texture sableuse (sable
fin). Structure particulaire. Porosité bonne. Présence de ra-
cines de graminées.. Limite légèrement ondulée, transition
diffuse.

15 -
75 cm : horizon humide,brun jaunâtre (10 YR 5/6). Texture limono-
sableuse.
Structure massive à tendance faiblement polyédrique
fine. Porosité bonne. Présence de fines racines vivantes de
graminées et d'~UCa.&&Jti (0,s à 2 cm @). Limite ondulée et
transition nette.

75 - 110 cm : horizon sec sur tout l'horizon, jaune-ocre (JO YR 7/4).
Texture sableuse (sable fin). Structure massive à éclats à
tendance peu cimentée par la présence de fer individualisé lié

à l'argile. Quelques graines de quartz délavés. Porosité bonne.
Présence de racines d’hc&qp&.U. TranSitim waduelko

110 - 125 cm : horizon sec,brun très pâle (10 YR 8/4). Texture sableuse (sable
fin). Structure massive A éclats fins, fragiles moins indures.
Porosité bonne.


---
----~_
PROFONDEUR (cm)
75-l i
-.-------
-
-
Densité apparente
1.6
1.6
1.6
pF 2,5
(%)
1.7
1.4
1.1
pF 3,0 (%)
1.2
1.2
0. 9
PF 4,2
C%l
1.0
il. 0
0.7
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
O*c/
0 . 5
0.4
.-
- -
-
-
Argi.ie 0-2~ (SO)
1.9
2.5
2.c
Limon fin 2-2Op (%)
l"9
1.1
0.6
Limon grossier 20-5011 (%)
2.7
5.3
3.9
Sable fin SO-200~ (%)
65.2
65.4
64.5
Sable grossier 200-2000~ (%)
28.0
26.3
29.3
-
- - -
Carbone
(V,,)
1.7
Azote
("/,,)
0.2
C/N
9
P20.5 total
("/,,)
0.05
P205 assimilable
("/,,)
0.01
Ca échangeable (me/%00 g)
0.4
0.1
Mg échangeable (me/.?00 8)
0.2
0.04
K
&Changeable (me/;'00 g)
0.1
0.03
Va &Changeable (me,/100 g)
0.02
0.02
s
(me/100 9)
0.7
0.2
r =

C

E C

(me/100 g7)
0.9
1.1
S/T (%)
77.8
18.2
?H eau (1/2,5)
6.5
?H Kcl (1/2,5)
5.2
4.2
per libre ("/,,)
'er total ("/,,)
'er L / Fer T ("/, 1

-28 -
POINT D'ESSAI DE MBAÛ
PROFIL S.MBl : sol hydromorphe à pseudogley à redistribution
et encroûtement calcaires, sur colluvions sablo-argileuses.

Morphologie z terrain bosselé, parsemé de petites dunes
sableuses et de dépressions (Niayes)
Véqétation
-
: naturelle : Acati. 4cnqakZ, Acacia &bLda
Plantation D Eucdeypti camaXdLLe~ti~,
0 -
10 cm : horizon frais, couche humifère (moder) à structure fibreuse,
avec des grains de @uartz dklavés, surmontée d'unè couche de
liti&re d’EUCCdy@Uh sur 5 clii ~:7'6?Aisseur. Brun noir (10 YR 4/2)
Texture limono-sableuse,
/ légèrement argileuse. Struc-
ture feuilletée à tendance faiblement fribreuse vers la partie
inférieure de l'horizon, cassante. Limite et transition nettes.
10 -
47 cm : horizon frais,
orqano-minéral, gris-brun foncé (10 YR 3/2)
à taches gris-clair, ocres et rouilles et concrétions noires
ferromanqaniques friables. Texture limono-sableuse.
Structure massive à tendance grumeleuse, cohesion moyenne, fria-
bilite nette. Porosité bonne. PrBsence de grosses racines (5 A 7

cm @) vivantes d'?%&.&jp&.4 et de fines racines sur tout l'hori-
zon. Limite légèrement ondulée, transition nette.
47 -
60 cm : horizon frais, qrisstre (2,5 YR 6/2) à taches ocres. Texture
sablo-limoneuse m
Structure massive à eclats fins et fra-
giles. Porosité moyenne. Présence de racines vivantes obliques
et verticales (3 à 5 cm 8). Transition progressive.

60 -
75 cm : Horizon trés frais, brun-grisâtre (10 YR 5/2) d taches ocres et
rouge- ocre
et quelques concrétions noires ferromanqaniques
friables. Texture sableuse (sables fins). Structure massive A
éclats polyédriques fins. Porosité moyenne. Présence de racines
d’hCcd~p&~b (1 à 2 cm g)= Transition progressive.

-29 -
75 -
95 cm : horizon humide, gris-jaunâtre (10 YR 7/8) à taches jaune
ocre -rouille . Texture
sahlo-limoneuse,
légèrement
plus riche en argile que l'horizon sus-jacent. Structure
massive à éclats polyédriques fins, à tendance cimentée
par la présence de fer individualisé lié à l'argile. Pré-
sence d'oxydes de fer. Porosité moyenne à tendance tubu-
laire, macroporosité biologique, Présence de racines vi-
vantes et mortes d'Euc&!y@.l~ (3 cm QI) à orientation ver-
tica.le. Limite ondulée et transition progressive.
95 - 116 cm : horizon humide, jaunâtre (10 YR 7/8).
résence de nombreuses
taches (20 %) blanches (10 YR 8/4) de CaCo3 sur tout .l'hori-
zen (effervescence à Hcl).Texture
limona-sableuse à
argilo-sableuse. Structure massive, encroikement calcaire.
Transition nette.
116 - 135 cm : horizon humide, jaunâtre (10 YR 7/8/ à taches gris-cIair et
rouges. Texture sabla-limoneuse.
Structure massive à
tendance cimentée par la présence de fer lié à l'argile.
Porosité faible. Présence de quelques racines d ‘h&@Ub.

- 30 -
TABLEAU 12 : R é s u l t : a t s analntiques ( P r o f - i l n ” .S.?fBl)
60-7.
75-g:
95-116
-
-
Densité apparente
1.8
1.8
1.8
PF 2,s
I%)
7*7
8.0
16.5
PF 3,O
(%)
5.7
5.9
11.8
PF 4,2
(%)
3.5
3.9
4.7
4.2
4.1
11.8
Argile 0-2~ (%)
8.6
1 0 . 0
14.5
Limon fin 2-20~ (%)
2.5
2.6
11.7
Limon grossier 20-50~ (%)
4.1
4.8
2.4
Sable fin 50-200~ (%)
51.6
49.6
37-4
31.7
31.8
33.8
C/N
6*9
9 . 8
37.6
Mg khanqeable (me/100 g)
0.3
0.2
0.3
K
échangeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na échangeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.2
S
(me/100 sl
7.4
10.2
T= C E C (me/100 g)
5.7
4.2
pH eau (1/2,5)
8.4
6.3
4.0
12.0
12.0
24.0
33.3
75.0

-31 -
POINT D'ESSAI DE MB,10
___- _- .-. -~--..---
PROFIL NC s.~32 : sol min6ral
brut d'origine non climatique
-
-
d'apport, sur sables d'origine éolienne des dunes vives, série
sur dunes blanches nouakchottiennes.
Morphologie : terrain légèrement bosselé
vegétation : naturelle : Acacia et Combmtaceae.
plantation : EuccLeyptia cat7mldulenbh
0 -
5 cm : horizon sec, humifère, surmonte de litière de feuille et de
rameaux d'&CdRijpti6 ;
5 -
85 cm : horizon sec,brun beige foncé (7,5 YR 7/2), organo-minéral.
Texture sableuse. Structure grumeleuse fine à tendance pul-
verulente. Porosité bonne. Présence de racines grosses et

moyennes vivantes (3 à 6 cm @) d'?%C&$j&uA et de nombreux
chevelus racinaires formant un feutrage important à la partie
supérieure de 1 'horizon. Limite nette et transition diffuse.

a5 - 1sQ cm : horizon frais‘beige-clair (7,s YR 8/2). Texture sableuse.
Structure particulaire. Porosité faible. Présence de petites
racines d'&Xkj@u~ et du pivot (3 cm Q) principal.


- 32 --
TABLEAU 13 : Résul tats .-ina
-
_.
ldt ques (Profil no S.MB2)
-
PROFONDEUR (cm)
-
Densité apparente
PF 2,5
(%)
PF 3,O
(%)
PF 4,2
(%)
Eau
utile.
pF .?,5-pF'4,L (4
Argile 0-2,~ (%)
2.6
1.6
Limon fin 2-2Oj~ (%)
2.2 )
12
.
Limon grossier 20-50~ (L)
3.8 '
1.1
Sable fin 50-200~ (9)
43.8
63.0
Sable grossier 200-2000~ (%)
46.5
32.8
Carbone
W,,)
41.1
2.4
Azote
("/,,)
2.4
0.2
C/N
17.0
12.0
P205 total
("/,,I
0.46
0.04
P205 assimilable
W,,)
0.02
0.01
Ca échangeable (me/100 g)
6.9
0.1
0.04
Mg échangeable (me/100 g)
1.8
0.1
0.1
K
échangeable (me/100 g)
0.3
0.1
0.1
Na échangeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.04
S
(me/100 9)
9.1
0.4
0.3
T = C E C (me/100 g)
10.3
1.2
0.5
S/T (%I
88.3
33.3
60.0
pH eau (1/2,5)
6.6
4.1
4.9
pH Kcl (1/2,5)
5.9
3.7
4.1
Fer libre ("/,,)
2.0
1.0
1.0
Fer total ("/,,)
6.0
3.0
2.0
Fer L / Fer T ("/, )
33.3
33.3
50.0

STATION DE CANDIA
PROFIL S. BAN2 : sol ferrugineux tropical hydromorphe à pseudo-
gley appauvri, à taches et concrétions ferrugineuses, sur maté-

riaux grèseux sablo-argileux.
Morphologie : terrain légèrement ondulée, présence de termitières*
Vegétation : naturelle
: Acacia, Comb&eAaceue. et baobabs,
plantation : Eucdypm camaikh&ti~ *
0 -
35 cm : horizon sec organo-minéral, gris-brun (10 YR 5/2). Texture
sableuse à sablo-argileuse. Structure granuleuse grossitsre.
friable. Porosité bonne. Présence de racines traçantes et
obliques vivantes (1 à 3 cm @) d'?!ucUkj@U. Fentes de re-

trait (1 à 2 mm) verticales jusqu'à la partie inférieure,
Transition progressive.

35 -
70 cm : horizon. frais, brun jaunâtre (10 YR 5/4) à taches rouges-
ocres et gris clair. Texture sablo-argileuse. Structure poly-
édrique moyenne fragile. Présence de grains de quartz enrobés
de fines pellicules ocres. Porosité bonne à moyenne, une
microporosité biologique importante. Présence de racines vi-

vantes et mortes d'~u~~y~ti à la partie supérieure de
l'horizon.
Transition progressive. Fentes de retrait sur tout
l'horizon.
70 - 102 cm : horizon frais, gris-brun clair (2,5 Y 6/2) à taches ocres et
rouilles avec de petites concrétions noires ferromanganiques
et ferrugineuses friables. Texture sablo-argileuse. Structure

massive à éclats polyédriques moyens peu friables. Cimentation
par le fer individualisé lié à l'argile. Présence d'inclusions
sableuses le long des fentes de retrait verticales. Des qrains
de quartz enrobés de fines pellicules rouqes ocres. Porosité
fa.ible à nulle.
./.

- 34 -
TABLEAU 14 : Resultats analytiques lProf.ii 11'. S.BAN2)
-- --
PROFONDEUR (cm)
O-35
35-70 70-102
Densitd apparente
1.6
1.7
2.1
PF 2,5
(%)
15.4
18.5
20.7
PF 3,O
(%)
11.3
12.5
14.2
PF 4,2
(%)
7.1
9.0
10.1
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2
('SO)
8.3
9.5
10.6
Argile 0-2~ (%)
20.8
25.3
28.6
Limon fin 2-20,U (%)
7.0
5.8
6.8
Limon grossier 20-50~ (%)
10.4
10.6
9.5
Sable fin 50-200~ (%)
34.1
30.8
28.8
Sable grossier 200-2000~ (%)
24.4
23.2
20.9
Carbone
(Vo,)
6.1
3.0
Azote
("/,J
0.6
0.3
C/N
10.0
10.0
P205 total
(“/,,)
1.5
P205 assimilable
( VOJ
0.01
Ca échangeable (me/100 g)
9.8
11.4
13.3
Mg &Changeable (me/100 g)
2.1
1.7
1.6
K
&Changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na échangeable (me/100 g)
~ 0.09 ' 0.06
0.1
S
(me/100 9)
12.1
13.3
15.1
T c C E C (me/100 g)
1,12.4
13.5
15.7
S/T (%)
I 97.6
98.5
96.2
pH eau (1/2,5)
/
6.1
6.5
6.1
pH Kcl (1/2,5)
4.9
4.6
Fer libre ("/,,)
11.0
12.0
10.0
Fer total ("/,,)
26.0
29.0
32.0
Fer L / Fer T ("/, )
42.3
41.4
31.3

- 35 -
STATION DE !3AN!lIA
PROFIL S.BAN3 : sol ferrugineux tropical hydromorphe à pseudo-
gley appauvri, à taches et concrétions ferrugineuses, sur
matériaux sablo-argileux,
Morphologie : terrain légèrement ondulé, zone de termitières,
---_
0 - 30 cm : horizon sec,organo-minéral, brun-jaunâtre foncé (10 YR 5/4).
Texture sableuse légèrement limono-argileuse. Structure gru-
meleuse grossière a tendance motteuse très cohérente. Poro-
sité bonne. Présence de racines vivantes et mortes d ‘Eutcdyp-
tia (2 à 5 cm $3) et racines de graminées à la partie supé-
rieure de l'horizon. Limite ondulée, transition progressive.
30 -
80 cm : horizon frais, brun-jaunâtre clair ('10 YU 5/6). Texture sablo-
argileuse. Structure polyédrique fine à tendance nuciforme.
Cimentation par la présence de fer individualisé lié à l'argile,
très dur
à l'état sec. Porosité moyenne tubulaire avec une
macroporosite biologique importante. Présence de racines mortes
et vivantes d 'Euc~~&&tih.
Transition progressive.
80 - 114 cm : horizon frais brun (Y',5 YR 4/4), d taches et concrétions ferru-
gineuses.
Présence de grains de quartz revêtus de fines pelli-
cules ocres . Texture sablo-argileuse. Structure massive à ten-
dance polyédrique fine, très compacte, cimentation par la pré-
sence de fer lié à l'argile qui lui confère un aspect très durci
à l'état sec. Porosité faible. Présence de racines mortes à la
partie supérieure. Transition progressive.
114 - 142 cm : horizon très frais à humide, brun jaunâtre (10 YR 5/6) très taché
ocre ; taches rouilles (2,5 YR 3/4) environ 40 % et nombreuses
concrétions ferrugineuses (1 à 2 mm 9) peu friables. Texture

- 36 -
:? L‘cij i 5) -SA 1 C’LlSC:
à
i.5.moneuse.
Structure polyédrique
grossière présentant quelques faces de glissement vers la
partie inférieure, compacte et très dure à l'état sec dii à
une cimentation par le fer et l'argile. Porosoté faible à
nulle.
TABLEAU 15 : Résultats analytjques
(Profil no S.BAN3)
PROFONDEUR (cm)
O-30
30-8G
jO-lld
14-14
-
Densité apparente
1.8
1.7
1.8
1.8
PF 2,5
(%)
13.4
12.8
16.8
1 i-1
PF 3,O
(%)
10.5
9.6
12.4
13.4
PF 4,2
(5)
5.9
5.9
8.3
8.6
Eau Wile
pF 2,5-pF'4,2 (St;
7.5
6.9
8.5
8.5
Argile 0-2,~ (%)
15.1
17.9
24.8
24.8
Limon fin 2-2Op (%)
5.4
5.6
5.6
6.3
Limon grossier 20-50~ (%)
10.6
7.4
5.6
7.5
Sable fin SO-200~ (%)
36.0
37.6
33.0
31.0
Sable grossier 200-2000~ (%)
30.0
28.3
27.0
26.1
Carbone
(Vo,)
10.2
4.6
Azote
("/,,)
1.1
0.4
C/N
9.0
12.0
-
P205 total
("/,,)
1.26
0.57
P205 assimilable
('/,J
0.02
0.01
-
Ca
échangeable (me/100 g)
9.3
6.9
9 . 8
10.1
Mg échangeable (me/100 g)
2.1
1.6
1.4
1.3
K
echangeable (me/100 g)
0.2
0.1
0.1
0.1
Na échangeable (me/100 g)
0.07
0.07
0.09
0.09
S
(me/100 9)
11.7
8.7
11.4
11.6
T = C E C (me/100 g!
11.4
9.9
12.4
12.3
S/T (%)
87.9
91.9
94.3
-
pH eau (1/2,5)
6.6
5.6
5.7
5.7
pH Kcl (1/2,5)
5.6
4.5
4.4
4.5
-
Fer libre ("/,,)
11.0
14.0
16.0
17.0
Fer total ("/,,)
24.0
27.0
32.0
33.0
Fer L / Fer T ("/, )
45.
51.9
50.0
51.5

-37 -
STATIO!: DE BAMBEY (EU?>
PROFIL S. BAMl : sol ferrugineux tropical faiblement lessivé
en fer, sur mathiaux sablo-argileux remaniés,
Morphologie : légèrement bosselée. Présence de termitières.
vé gé ta t .Y. .rJn - naturelle : AcacLa. Gu&.ha henqaJ?enkÀ QR
CombtLeLaceae.
Plantation . Euctiuptia carruÀQhlen6d
0 -
21 cm : horizon organo-minéral, humide jusqu'à la base, brun légèrement
foncé (10 YR 5/3). Texture sablo-limoneuse. Structure faiblement
grumeleuse en surface et agrégats vers La base. Porosité bonne
à tendance tubulaire. Présence de nombreuses petites racines
de graminées et de grosses et moyennes racines d'Eu&@ip&LQ.
Peu cohérent et fragile.
Limite légèrement ondulée, transition
nette.
21 -
70 cm : hor.izon frais h sec, brun-jaune clair (10 YR 5/8). Texture la-
mono-sableuse. Structure se débitant en grosses mottes, fxagiles.
Porosité bonne. Présence de racines d ‘6.LCdYpti jusqu'd Id base
de l'horizon. Limite et: transition diffuses. Faiblement enrichi
en fer.
70 - 105 cm : horizon sec, brun-jaunâtre (10 YR 7/4). 5 - 10 % de taches ocres
(10 YR 6/8). Texture limono-sableuse à limono-argileuse.
Structure massive à éclats fins. Porosité moyenne.
résence de
racines d 'Euc&fptih. Très cohérent.
./.

I.
38
-
.ii(
,:
‘.
f
‘:I

,:
:> 1 - 7i,
7O-IL)5
_. _.. --.--
_ .--_-
~_-._
Densité apparente
j-
1:’
.! . _c
1.6
PF 2,5
(%i
j . :,’
4.7
5.1
pF 3,,0 (%j
I
i. Y
1.4
3.7
1
PF 4‘2 (%i
!
.!.4
2.4
1.4
,
Eau
ilt- i ic:
pF ,I,5-pF' 4,; (5; )’
j-4
2 . i
2 .7
__._ ~-_-__--
-_-
.~-
Argile 0-2~ (%)
-!- 6.3 7.3 7.7
Limon fin 2-2OD i%I
2.6
3.1
2.0
Limon grossier 20-50~ (%i
6.1
4.9
4.8
Sable fin 50-200~ (%)
58.1
61.3
63.0
Sable grossier 2OU-2000~ (%)
25.6
22.2
21.4
--~--
-
-
Carbone
("/,*l
5.2
2.0
Azote
c "/o,i
0.6
0.2
C/N
9
1.0
II-.-
-~
-_s
P205 total
i "/o,4!
0.27
0.15
P2.05 assimilable
i"/,,)
0.03
0.01
~---
.~
ca échangeable (me/100 g)
3.4
1.2
1.3
Mg khangeable (me/100 g)
0.8
0.4
0.3
K
échangeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na t-changeable (me/100 g)
0.04
0.04
0.02
s
(me/100 9)
4.3
1.7
1.1
T = C E C (me/100 g)
4.1
3.0
2.3
S/T i%)
56.7
4 7 . 8 I
pH eau (1/2,5)
7.4
5.0
4.7
pH Kcl (1/2,5)
5.9
4.2
4.1
--
Fer libre ta/,,)
4.0
5.0
4.0
Fer total
i"/,,j
8.0
9.0
8.0
Fer L / Fer T ("/, !
50.0
55.6
50.0
-~-

-39 -
STATION DE KEUR-NACTAR
-~-
-.--
PROFIL No S.KM2 : sol ferrugineux tropical lessivé, a taches et
concrétions ferrugineuses, sur matérîaux d"épandage complexes
sablo-argileux.

Morphologie : terrain faiblement ondulé
Végétation : naturelle : Acacia (nczgal et a emgal )
plantation : Eucdyptih cairba.lticmh
0 -
30 cm : horizon sec,brun-jaundtre foncé, oryano-minéral. Texture sableuse
(sable fin). Structure faiblement grumeleuse. Porosité bonne. Pré-
sence de grosses racines d'Eucu&ptiA (2 - 4 cm $8) sur tout l'ho-
rizon, racines de graminées à la partie supérieure de 1 'horizon,
Limite légèrement ondulée, transition nette.
30 -
65 cm : horizon frais, brun jaunâtre clair à taches rouges-ocres et rou-
geâtres,
Texture liemono-sableuse.
Structure massive à éclats
fins, fragiles. Porosité moyenne,
tubulaire avec une macroporosité
biologique importante.
Pr&e,nce de grosses racines vivantes (3 -
5 cm @) obliques et verticales d'&X7.&@A sur tout l'horizon.
Limite légèrement ondulée, transition nette.
65 - 109 Ctll : horizon frais,ocre-rouge. Texture limono-sableuse. Structure '
massive à éclats fragiles. Consistance dure vers la partie inférieure
de l'horizon. Porosité moyenne. Présence de racines vivantes d ‘EU-
cU.Q&VU, pivot (4 cm 9). Présence de petites concrétions ferrugi-
neuses durcies et de grains de quartz enrobés de fines pellicules
de couleur ocre-rouge. Limite peu ondulée, transition nette,
109 - 120 cm : horizon frais, gris clair à taches jaunes-ocres et rougeâtres.
Texture sablo-argileuse. Structure massive, compacte. Cimentation
par le fer et l'argile conférant à l'horizon un aspect durci à
l'état sec. Porosité faible. Présence de racines (2 cm 9).
. /.

--
---
PROFONDEUR (cm)
O-30
30-6f
-
--I
Densité apparente
1.6
1.6
pF 2,5
/%)
3.0
1.8
pF 3,0
(%)
1.9
1.2
PF 4,2
C%l
1.4
1.1
Eau ui.ile
pF 2,5-.pF'4,2 (%)
1.6
0.1
.-
Argile O-21.1 (%)
.3 . 6
3.1
Limon fin 2-2Op (%)
1.6
0.1
Limon grossier 20-5Op (%)
5.3
4.0
Sable fin 50-200~ (%)
68.1
73.6
Sable grossier 200-2000~ (%)
21.6
18.4
Carbone
W,,)
.3 . 1
1.1
Azote
("/,,)
0.3
0.1
C/N
10.0
11.0
P205 total
("/,,)
0.09
0.07
P205 assimilable
("/,,)
0.02
0.02
4
Ca échangeable (me/100 g)
1.2
0.4
0.2 0.3
Mg échangeable (me/100 g)
0.2
0.1
0.1 0.1
K
&Changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1 0.1
Na &Changeable (me/100 g)
0.02
0.02
0.04
O-06
S
(me/100 8)
1.5
0.6
0.4 0.6
T = C E C (me/100 g)
2.2
1.0
0.8 4.3
S/T C%l
68.2
60.0
50.6
pH eau (1/2,5)
4.4 3.7
pH Kcl (1/2,5)
4.2 3.5
4.0
7.0
12.0
6.0
8.0
17.0
66.7

- 41 -
STATION DE KEUR-MACTAR
PROFIL No S.KM4 : sol ferrugineux tropical lessivé a taches et
concrétions ferrugineuses sur matériaux d'épandage complexes
sableux à sablo-argileux.

Morphologie : terrain légèrement bosselé, petites cuvettes.
f> -
15 cm : hori23.r frais,. organe-minéral,
surmonté d'une couche de litière
d'EUC&yptih. Brun-jaunâtre fonce. Texture sableuse (sables fins).
Structure faiblement grumeleuse à tendance pulverulente. Porosité
très bonne. Présences de racines vivantes (1 t 5 à 3 cm @) d ‘Euca-
&@X&.h et de nombreux 'chevelus racinaires de graminées. Transition
progressive.
15 -
60 cm : horizon frais, jaune-ocre à taches ocres et rouilles et oxydes de
fer à la partie inférieure.
Texture sableuse (sables fins), légè-
rement argil-oilimoneuse, Structure grumeleuse f.ine à tendance mas-
sive peu cohérente. Porosité très bonne, tubulaire et. macroporo-
sité biologique importante. Présence de satines mortes de graminées
et d ' Euca&ptid I et de racines vivantes. Transition progressive.
60 -
90 cm : horizon .frais, ocre-beige, accumulation d'oxydes de fer et de con-
crétions ferrugineuses de couleur rouge-ocre sur tout l'épaisseur
de l'horizon, plus clairevers la partie inférieure. Texture sa-
bleuse (sables fins). Structure particulaire. Porosité bonne à
moyenne.
Présence de racines vivantes d'i!%&Z@ptih. Limite légè-
rement ondulée, transi,tion progressive.
90 - 110 cm : horizon frais, gris-beige foncé à taches rouges-ocres. Texture
sableuse (sables fins). Structure massive 22 éclats fragiles. Poro-
sité moyenne, Transition progressive.
110 - 138 cm : horizon frais, beige d taches ocres et concrétions ferrugineuses,
fer individualisé. Texture sableuse (sables grossiers). Structure
particulaire.
Porosité faible. Présence de racines vivantes
d'Euc&@Uh verticales (pivot ramifié). Limite et transition
nettes.

./.

-42 -
138 - 160 cm : horizon frais, jaune-ocre à taches ocres et rouilles, sans
concrétions ferrugineuses.
Texture sableuse (sables grossiers).
Structure particulaire, Porosité faible. Présence de racines
vivantes d'hC&?ptih,
TABLl?AU 18 : Résultats analytiques il'rofil n" S.KM4)
-
---7-
PROFONDEUR (cm)
o-15
15-60
9 0 - l lr
?8-160
-
-
Densite apparente
1 s 5
1 ” 5
1 .s
1.8
1 . 8
.- -:
PF 2,5
(%)
4,7
) . r<
2.1
1.4
J . 2
PF 3,O
f%)
3 . 1
3 . 4
2 . 6
0.8
0.6
i
PF 4,2
IX)
2 . 0
2 . 2
1 . 2
0-b
0 . 4
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
2 . 7
-3. c3
0.9
0 . 8
1.0
_-
ArgiJe 6-2~ (%)
.3 . 6
6 . 6
3 . 6
3 . 9
2 . 0
-4
1 . 4
Limon fin 2-20~ (%)
2 . 6
1 . 6
0 . 5
0 . 9
0” 3
0 . 4
Limon grossier 20-50~ (%)
6. 3
6 . 7
3 . 0
3 . 4
2.9
1 . 2
Sable fin 50-200~ (4;)
62.9
5 8 . 6
5 6 . 2
5 3 . 5
25,s
24,O
Sable grossier 200-2000~ (%)
2 5 . 5
2 6 . 5
3 6 1 . 4
3 7 . 2
6 7 . 9
7 3 . 0
-
Carbone
("/,,!
7 . 4
Azote
("/,,!
0 . 7
C/h'
11.0
-
P2OS total
l"/,,)
0.11
0 . 0 6
0 . 0 6
0 ‘ 0 4
P205 assimilable
('/,,J
0.03
0 . 0 1
0.01
0. Of
Ca échangeable (me/100 g)
1 . 4
0 . 2
0.1
0.1
0.1
0.1
Ug échangeable (me/100 g)
0 . 4
0 . 1
0.1
O-1
0.1
0.1
K
&Changeable (me/100 g)
0 . 2
0 . 1
0.1
0.1
0.1
0.1
Ma &Changeable (me/100 g)
0 . 0 2
0 . 0 3
0 . 0 2
0 . 0 2
0 . 0 . 3
0,03
s
(me/100 9)
2 . 0
0 . 4
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0. 3
T'= C E C (me/100 g)
3 . 4
2 . 0
i-1
1.1
0.8
0 . 9
S(T (%)
5 8 . 8
20.0
2 7 . 3
2 7 . 3
3 7 . 5
3 3 . 3
pH eau (1/2,5)
5 . 6
4 . 7
4 . 2
4 . 1
4 . 2
4 . 1
QH Kcl (1/2,5)
4 . 5
4 . 0
3 . 9
3 . 8
4 . 0
4 . 0
- - - m - e - - -.
Fer libre ("/,,)
4 . 0
8 . 0
7 . 0
5 . 0
2 . 0
Fer total
t "/,,)
7” 0
11.0
3 * 0
7 . 0
3 . 0
Fer L i Fer T roi, I
5 7 . 1
‘ 7 2 . 7
7 7 . 8
7 1 . 4
6 6 . 7
-_--- .-c_- _..~

-43 -
STATION BE KEUR-MACT,4R
PROFIL No S-KM6 : sol ferrugineux tropical, hydromorphe à pseudo-
gley appauvri, à taches et concrétions ferrugineuses, sur maté-

riaux sablo-argileux.
Morphologie : terrain peu bosselé.
0 - :=Tr
LU cm : il 0 i i z c‘i; se < I oryanc -minéral, gris,-brun foncé, Texture sablo-
limoneuse (sables fins), Structure grumeleuse moyenne fragile.
Porosité bonne, Présence de racines vivantes (0,5 à 2 cm @)
d'&.U@@un. Transition graduelle.
20 -
40 cm : horizon sec à fra.is, brun jaunâtre à taches ocres. Texture
sablo-argileuse.
Structure massive à tendance polyédrique fine.
Porosité bonne. Présence de petites racines vivantes d 'Eucdyp-
&LA, Transition progressive.
40 - 70 cm : horizon frais, gris brun à taches jaunes-ocres et rougeâtres.
Texture sablo-argileuse. Structure polyédrique gross.i&re, com-
pacte, durcie à l'état sec. Porosité moyenne. Présence de racines
d'Euc&ypti (1 cm 8). Transition progressive.
70 m 110 cm : horizon très frais, gris très taché, marbré, taches jaunes-ocres,
nombreuses taches rougeâtres (50 %). Texture arqilo-sableuse,
Structure polyédrique grossière, friable, compacte. Porosité
moyenne.. Transition progressive.
110 - 138 cm : horizon humide, gris très taché jaune ocre (20 - 30 51;). Quelques
taches rouges, concretions ferrugineuses. Texture argilo-sableuse
légèrement plus argileuse. Structure polyédrique moyenne à angles
émoussés,
nombreuses fentes verticales et horizontales à l'état
peu friable, très compacte. Porosité faible.
./.

---.-
_-- --
PROFONDEUR (cm)
O-20
20-4
~-
-~
Densitk apparente
1.;
1.8
pF 2,5
(%)
14.1
15.8
PF 3,O
I%)
10.1:
11.9
PF 4,2
(%)
3.5
7, 1
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
10-i
3 . 7
-
-
Argile C;-Zp (90)
10..
23.7
24.9
21.3
25.3
Limon fin 2-20~ (%j
7.r
5 * 3
4.8
6.4
5.8
Limon grossier 20-50~ (%)
13.
9.5
10.0
11.0
10.7
Sable fin 50-200~ (%)
41..
35.5
37.1
35.4
33.0
Sable grossier 200-2OOOci (%)
27.d
24.0
21.2
24.1
22.7
-
-
-
-
Carbone
("/,,I
10.'
3.8
Azote
("/,,)
0.1
0 . ..3
C//i
12.1
13.0
-
-
P205 total
I Q/OO)
0 . <
0.1
P205 assimilable
("/,,)
0.0;
0.02
-
-
Ca échangeable (me/100 g)
2.6
1.2
0 :8
0.7
0.7
Mg échangeable (me/100 g)
1.5
1.5
1.2
1.0
1.2
K
Echangeable (me/100 g)
0.2
0.1
0.1
0.1
0.2
Na échangeable (me/100 g)
0.1
0.3
0.6
0.9
1.5
S (me/100 g)
4.4
3.1
2.7
2.7
3.6
T = C E C (me/100 g)
6.1
6.0
5.6
5.3
6.4
S(T (%)
i72.1
51.7
48.2
50.9
56.3
-
-
-
?H eau'(1/2,5)
5.6
4.5
4.2
?H Kcl (1/2,5)
4.8
3.9
3.7
3.6
3.6
- - -
?er libre (O/,,)
6.0
12.0
6.0
Fer total ("/,,)
.!2.0
25.0
16.0
18‘0
Fer L / Fer T ("/, j
50.0
48.0~
37.5
3 8 . 9
-
-
-A
-

- 45 -
PAPEM D E DAROU
PROFIL NO S-DAR1 : sol ferrugineux tropical,hydromorphe à
pseudogley appauvri, à taches et concrétions ferrugineuses
en profondeur, sur matériaux colluvions sablo-argileuses.
Morphologie : plateau, zone de termitières,
Végétation : naturelle : Ca/tdyla phnncuta, Acacia .sheb&una,
Acacia Aeyal, Acacia benegd, Cam-
btre.tuce.ae, gtamineae,
plantation D Eucdt-yptub cama.UuktiA
0 -
5 cm : horizon sec, humifère surmonté d'une couche de litière de
feuilles d'EucuQ@u6. Brun foncé. Texture sableuse, Struc-
ture particulaire. Limite nette.
5- 20 cm : horizon sec, organo-minéral, brun foncé. Texture sablo -
limoneuse . Structure grumeleuse srossière frasile. Poro-
sité très bonne. Présence de racines (1 à .5 cm 9) vivantes,
traçantes d'Euc@@ua et de petites racines vivantes et mor-

tes de graminées et d'herbacées.
Transit5on progressive.
20 - 50 cm : horizon frais, brun-clair à gris bris-brun. Texture sablo-
limoneuse 2 Sable-arg.ileuçe,StruCtUre
massive d &latS fragiles.
Porosité très bonne tubulaire. Présence de racines vivantes
(0,s à 2 cm 9). Limite ondulée, transition progressive.
50 - 70 cm : horizon très frais, brun-jaunâtre foncé à taches gris-clair.
Texture sablo-argileuse. Structure massive à éclats polyédri-
ques fins, compacte due A une cimentation par le fer et lié à
l'argile. Porosité moyenne,
Présence de racines vivantes d'Eu-
c&ypkuS (2,s cm 9). Prksence de nids de termites.
./.

-46 -
PROFONDEUR (cm)
Densité apparente
PF 2,s
!%)
PF 3,O
(%J
PF 4,2 (%j
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
Argile G-21.1 (%!
Limon fin 2-20~ (%)
Limon grossier 20-SOC( (%)
Sable fin SO-200~ (%)
Sable grossier 200-2000~ (%)
C a r b o n e W,,!
12.2
5.9
Azote
ta/,,)
0.9
0.4
C/N
14.0
15.0
P205
total
(“/,,)
0.16
0.10
-
0.11
P205 assimilable ('/,,)
0.02
0,02
-
0.0.
Ca échangeable (me/100 g)
5.3
1.9
1.4
3.3
Mg Echangeable (me/100 qj
1.0
0.6
0.4
1.3
K dchangeable (me/100 gj
0.2
0.1
0.1
0.1
Va &Changeable (me/100 g)
"
0.04
0.02
0.02
0.04
s (me/100 9)
6.5
2.6
1 . 9
4 . 7
f= C E C (me/100 g)
5.9
3.6
2.9
6.3
S(T (%)
72.2
65.5
74.6
9H eau (1/2,5)
7-O
6.0
5.6
5.7
>H Xc1 (1/2,5)
6.0
5.3
4.4
4.4
?er libre (0/g0)
3.0
3.0
3.0
4.0
Ter total ("/,,j
8.0
7.0
8.0
13.0
?er L i Fer T ("/, )
27.5
42.9
37.5
30.8
-

--.---
-47 -
PAPEM DE KEUR-SAMBA
PROFIL No S.K.5'1 : Sol ferrugineux tropical appauvri! sur
matériaux sablo-argileux, série rouge,

Morphologie : plateau, terrain plat.
Végétation : naturelle :
Plantation : Eucatyptia cainat&levûsL5
.-
0 - 15 cm D horizon sec,organo-minéral, surmonté d'une couche de litière
de feuilles d’Eucc&ypXuh et tiges sèches de graminées. Brun
foncé (7,5 YR 5/2). Texture sableuse, légèrement limoneuse.
Structure grumeleuse moyenne, peu fragile. Porosité très bonne
à tendance tubulaire. Présence de fines racines de graminées
mortes et vivantes, et de petites racines traçantes d'i%C&jp-
&Lb. Limite légèrement ondulée, transition nette.
15 -
35 cm : horizon sec à frais, rouge-ocre clair (5 YR 5/6). Texture
sableuse à
sablo - argileuse. Structure massive d &clats fra-
giles. Porosité bonne tubulaire, macroporosité biologique impor-
tante. Présence de racines traçantes, obliques et verticales
2 à 3 cm g) d'EucU&ptih, surtout localis3es à :X partie supé-
rieure. Trace de racines mortes de graminées. Transition pro-
gressive.
35 -
90 cm : horizon frais, rouge-ocre
(5 YR 5/8) très coloré par des oxy-
des de fer de couleur rouge-sombre (2,5 YR 4/6). Présence de
grains de quartz enrobés de fines pellicules ocres. Texture
sablo-argileuse. Structure massive à éclats polyédriques fins
à tendance cimentee par le fer et l'argile. Porosite bonne tu-
bulaire,
macroporosité biologique importante.

.
--
PROFONDEUR (cm)
u - 1 5
1 S-31
1
35-90
-
DensitP apparente
1 . 6
1.6
1 . 6
pF 2,s
C%l
9 . 5
8.6
1 3 . 3
pF 3,0
(4;)
6.0
5.8
1 0 . 1
PF 4,2
(%)
2.6
4.0
7:8
Eau utile
PF 2,5-pF’ 4,2 (S
6.9
4.6
5.5
-
Arg1Jp c,-2p (%?
6.4
14.3
27.5
L'imon fin 2-20~ [%)
6.4
4.8
4,8
Limon grossier 20-50~ (%)
5.3
3.1
3.8
Sable fin 50-200~ I%)
44.4
43.9
Sqble grossier 200-2000~ (%)
37.2
33.7
Carbone
i"/,,)
7.5
Azote
("/,,i
0.7
CJN
11.0
P205 total
(o/,,)
0.06
P205 assimilable
('/,,)
0.02
Ca échangeable (me/100 g)
2.3
1 . 0
1 . 9
Mg &Changeable (me/100 g)
0.7
0.3
0.4
K.
&Changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0 .'.l
Va échangeable (me/100 g)
0 . 1
0.02
0.1
s
@e/lOO g)
3.2
1.4
2.5
P'= C E C (me/100 g)
3.6
2.5
3.3
S(T (%)
38.9
56.0
75.'8
pH eau (1/2,5)
6 * 6
5.5
r '>
J . . .
PH -cl (I/I,51
5.7
4.6
5.0
Fer libre ("/,,)
5.0
8.0
14.0
Fer total (“/,,)
10-o
14.0
22:o
Fer L i Fer T ("/, )
50.0
57.1
63.6

STATION DES BAYCITTES
P R O F I L N” S. BAYI : SO‘! fa.\\blement feryallitique modal, sur
materiaux grèseux sabla-argileux, série beige-jaunâtre.
Morphologie : terrain plat, présence de termitières,
végétation : naturelle : EtyA~aphR~um, Pc.h~&, Combketac~ac.
---.
plantation .: Euc&@ti~ camakduha~
-
-
-
0 -
20 cm : horizon frais organo-minéral, surmonté d'une couche de litière
de feuilles d 'Euc~J!.ypXu~, brun foncé (10 YR 5/3). Texture
sabla-Umoneuse,
Structure grumeleuse moyenne, fragile,
Poros.ité très bonne avec une microporosité tubulaire, Présence
de petites racines vivantes de graminées et d'herbacées et de
racines vivantes d 'Euc:&ptia (f cm de 9). Limite ondulée,
transition diffuse,.
20 -
50 cm D horizon frais a humide, brun jaunâtre (10 YR 5/6), Texture
sablo _, argileuse,
Structure grumeleuse fine, fragile,
peu cohérente, Porosité tres bonne avec une macroporosité bio-
logique importante. Présence de racines vivantes d 'Euca&pW
13 à 4 cm @). Transition progressive,
50 - 175 cm : Horizon humide, beige-jaunâtre (10 YR 8/4). Texture argi-lo-
sableuse à argilo-limoneuse D
Structure fondue à tendance
polyédrique fine, fragile peu cohérente. Présence de pseudo-
sable de taille variable. Porosite très bonne. Présence de ra-
cines vivantes d 'Eucalvqptih (2 à 3 cm 9) jusqu'd la partie
inférieure de I'horizon.
./‘

- 50 -
TABLEAU 22 : R~$c,ulta~-:r ana/yt iques (Profi. n” S.BAYl)
.
--
PROFONDEUR (cm)
O-20
20-5C
50-175:
- -
:
Densitk apparente
1.4
1.5
1.4
PF 2,5
(%j
7.6
1 3 . 3
13.9
PF 3,O
(%)
5.3
1 0 . 3
10.<7
PF 4,2
(4;)
3.5
7.5
8.ï
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
4.1
S-8
5.2
Argile G-2~ (%)
8.4
22.0
26.9
L'imon fin 2-201.1 (%)
3.1
3.0
4.0
Lïmon grossier 20-50~ (%)
3.4
2.1
3.9
Sable fin SO-2OOp (%)
58.8
44.7
41.4
Sable grossier 200-2000~ (%)
24.9
26.5
22:4
Ckbone
l"/,,)
5.8
4.2
Azote
("/,,)
0.7
0.4
CD
13.0
11.0
P205 total
("/,,j
0.07
P205 assimilable
(Vo,)
0.02
Ca échangeable (me/100 g)
0.8
0.3
0.2
Ug échangeable (me/100 g)
0.4
0.1
0.2
K
khangeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na &Changeable (me/100 g)
0.09
0.05
0.04
S
(me/100 sl
1.4
0.6
0.5
T'= C E C (me/100 g)
3.6
3.3
2.6
..
S[T (%)
38.9
18.2
19.2
-
?H edu'(1/2.,5)
5.0
4.6
4.9
?H.Kcl (1/2,5)
4.2
4.2
4.3
-
Fer libre ("/e,,)
4.0
9.0
Fer total ("/,,I
7.0
16.0
Fer L ,/ Fer T ("/, i
57.1
56.J

-51 -
STATION DES BAYOTTES
PROFIL No S, BAY2 J sol faiblement ferrallitique modal, su“
matériaux grèseux sablo-argileux, série rouge,

Morphologie : terrain plat dans l'ensemble. Présence de
-
-
-
termitières
0 - 30 cm : horizon frais organo-mintlral très remanié, brun foncé (7,5
VR 5/2). Texture l imono-sabl.euse D 0 Structure grumeleuse
bien développée, friable. Porosité très bonne, macroporosité
biologique très importante (nids de termites). Présence de
racines vivantes de graminees et d'~uc@j)%k~ (2 à 3 cm @)-
Limite légèrement ondulée, transition progressive.
30 - 60 cm : horizon très frais, rouge brun (5 YR 5/4). Texture limono-
sableuse à argil.euse,>
Structure grumeleuse fine à tendance
nuciforme,
cohésion faible, devant fondue vers la partie infé-
rieure de l'horizon. Porosité très bonneY macroporosite bio-
logique (nids de termites) importante. Presence de racines
mortes et vivantes d'EUCU&#ua et graminées à la partie supé-
rieure de 1 ';iï~riZOA.
Transition progressive,
60 - 100 cm : horizon humide, rouge (2,s YR 4/8). Texture argilo-sableuse,
Structure fondue à tendance polykdrique fine, cohésion faible
à moyenne, friable. .Présence de pseudo-sable. Porosité très
bonne et macroporosite biologique importante. Présence de nom-
breux. trous de termites et des petites et moyennes racines
vivantes d'Euc&j@u.6.
Transition progressive.
100 - 130 cm : horizon humide, rouge brique (10 R 4/8). Textureargilo-limo-
neuse I peu structurée fondue à tendance polyédrique fine,
Présence de pseudo-sable à taille variable. Porosité tubulaire
toujours élevée et macroporosité faible. Quel.ques petites
racines d'Euc&@ud.

-52 -
T A B L E A U 2 3 I R&îu.lta
-_l__-_-
t
s
ana.Irjt LqueF (Profi no S.BAY2)
.
PROFONDEUR (cm)
O-30
30-00
60-l 0
Densité apparente
1 . 7
1 . 7
1 . 6
PF 2,s
(%)
9 . 8
1 0 . 8
17.3
PF 3,O
(4;)
6 . 5
7 . 9
1 2 . 6
PF 4,2
(%)
4 . 9
6 . 1
1 1 . 2
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
4 . 9
4 . 7
6 . 1
Argile c-2~ (%)
1 2 . 4
1 8 . 7
.34.6
3 3 . 0
Limon fin 2-20~ (%)
4 . 2
2 . 4
3;s
3 . 8
Limon grossier 20-50~ (%)
4 . 2
2 . 7
3 . 4
1 . 3
Sable fin SO-200~ (%)
5 0 . 9
4 6 . 8
3 3 . 6
3 8 . 3
Sable grossier 200-2000~ (%)
2 7 . 2
2 7 . 7
23.. 6
2 1 . 9
Carbone
W,,)
9 8 . 9
3 9 . 8
Azote
(“/,,)
0 . 7
0 . 4
C/N
1 3 . 0
1 0 . 0
P205 total
(“/,,)
0 . 0 8
0 . 0 6
0 . 0 2
1
P205 assimilable
( Voo)
0 . 0 2
0 . 0 2
0 . 0 2
Ca dchangeable (me/100 g)
1 . 6
0 . 5
1.0
1 . 5
Ug &Changeable (me/100 g)
0 . 5
0 . 4
0 . 7
0 . 7
k*
khangeable (me/100 g)
0.1
0 . 1
0.1
0 . 1
Na échangeable (me/100 g)
0 . 0 5
0 . 0 5
0.1
0 . 0 6
S
(me/100 9)
2 . 3
1.1
1.9
2 . 4
T'= C E C (me/100 g)
4 . 6
3 . 3
3 . 7
3 . 0
S[T (%)
5 0 . 0
3 3 . 3
5 1 . 4
8 0 . 0
.
-
-
?H eau (1/2.,5)
5 . 8
5 . 2
5 . 0
5 . 2
>H Kcl (1/2,5)
4 . 7
4 . 3
4’.4
4 . 8
-
-
Yer libre ("/,,)
7 . 0
8 . 0
1 4 . 0
1 5 . 0
Fer total ( “/,,)
1 1 . 0
1 4 . 0
2 1 . 0
2 1 . 0
Fer L / Fer T ("/, )
6 3 . 6
5 7 . 1
66.,7
7 1 . 4
-
-

-53 -
Profils granulmlétriqucs des 01s étudiés
figures 1 à 14
60
80
100
120
L-..---. .-_. - -“-__
STND!
14C
SBO?
Figure 1
Figure 2
0
20
40 60
BO
60
, .
80
100
120
WI
SMB,
SMB?
Figure 3
Figure 4
0
20 40 60
80
WI%
20 40
60 BO
m%
60
5. BAN 2
Figure 5
Figure 6

-54 -
20
CO 60 80
no"/ r
20
20
40
40
60
60
80
80
100
SM61
120
L-.--..
4’
S.KM2
Figure 7
Figure 8
0
60
80 100",
- - - - -
3 ,
n
1
CO
60
80
s j
100
,/
120
140.
i
Figure 9
Figure 10
0
20 CO 60
80
loo%'
0
20
40
60
80
WO%
20
'
20
40
'
60
60
. .
E:
80
S.DARl
S KS1
Figure 11
Figure 12

- 55 -
1 1
xl
LU
60
60
100%
----.-
0
20
40
60 80
100x
60
160
S BAYI
S BAYq
Figure 13
Figure 14

- 56 -
TRIANGLES DE TEXTURE
(Type
i n t e r n a t i o n a l )
a r g i l e
l i m o n a r g i l e u x
imon argile sableu
l i m o n s a b l e u x
F i g u r e - 15 :
l Sol minéral brut sur sables (5802)
0 501 m i n é r a l b r u t s u r sabtes
WB2 1

a r g i l e
l i m o n a r g i l e u x
rmon X, argile sableu
l i m o n sableux
Fiqure 16 l SOI ferruqineux tropical non léssivé
(SlND1)
CI S o l f e r r u g i n e u x t r o p i c a l p e u Iksivc (SBAMl)
A 501 f e r r u g i n e u x t r o p i c a l lksivé
(SKM2)
0 S o l f e r r u g i n e u x tropmi IéSsiVé
(SKM
Y Sot f e r r u g i n e u x t r o p i c a l a p p a u v r i
(‘%SI)

- 58 -
a r g i l e
l i m o n s a b l e u x
Figure. 18 :
0 Soi f a i b l e m e n t fcrralIitique ( SBAYj)
0 S o l f a i b l e m e n t fcrrallitique (SBAY2)

9
.59 -
/
\\0Q
Da
d
Y rr,
\\ limon
/
l i n
_.
\\
Figure Y 7 : l Sol ferrugineux tropical hydromorphe ISBANZ)
ci S o l ferrugineux t r o p i c a l h y d r o m o r p h e (SBAN3)
A Sol ferrugineux tropical hydromorphe ( SKM~)
o Sol ferruqineux tropical hydromorphc (~DAR~)
x
Sol hydromorphe calcaire
(SM811