_ - - - - . . - - . - - - - - I _ ^ -...
_ - - - - . .
- -

.
-
- - - - I _ ^ - - -

- 2 -
PROJET DE RECHERCHE - DEVELOPPEMENT SUR LE ROLE
L’ARBRE EN EXPLOITATlON AGRICOLE
-1.m.r--
0 -- ONTRODUCTIQN.
La perception de la dégradation de l'environnement dans Les pays
du Sahel a débuté avec la prise de conscience du déboisement excessif pour
l'alimentation en bois de feu des grandes agglomérations. Plus insidieux
était le déboisement lié à l'expansion des surfaces cultivées.
Pour faire face au problème -jugé le plus urgent Cl'energie des
villes), de grands programmes de reboisement ont été lancés avec des i-ésul-
tats souvent décevants.
L'orientation de ces projets a alors changé et .I.ls se sont ~1~s
axés vers les reboisements ruraux,
communautaires et privés
Ces boisements, si l'on peut
espérer qu'ils apportent. à terme uw
solution partielle aux problèmes énergétiques,
laissent encore 1.a majorit4
des terres cultivées se dégrader sous L'action conjuguée de !'agrlcul.ture
extensive, du surpâturage, de la surexp.loitation ligneuse, de I ‘érosiw '-IV-
drique et éolienne, . . .
De par ses rôles et usages multiples,
l'arbre peut apporter une
réponse partielle à chacune des questions posées
: bois de feu +t de ser-
vice, alimentation humaine et animale (feuilles, fleurs, Ïruito t Fharmaco-
pée, protection contre l'érosion hydrique et éolienne. amélioration de ;a
fertilité des sols, . . .
C'est donc pour rechercher ies différentes voies et mo>:eils d.'i,:-
tégrer l'arbre, a faibles coûts et de façon durable dans les svqtemes
L
agraires du Sénégal que ce projet a eté crée.
Il a pour but également d'affiner les connaissances kns le ilornai-
ne de l'agroforesterie au sens large en effectuant des recherches en milleu
paysan, mais aussi en station, pour déterminer les meileures espèces et Lech,
niques et leurs influences sur la conservation des sols, les rendements aysi-
coles Ilalimentation du bétail, ..=
e

- 3-
fc = CADRE INSTITUTIONNEL
11 - Financement
m-..------w-s
Le projet est finance par le Pond d'Aide et de Coopération de la
Répzblique Française.
La Convention de financement no 8/C/DPL/86/SEN régissant le i)roier 3 Stë
signée entre les 2 gouvernements le 21 aoUt ?-986.
?a - Durée diexécution
------------m-----
Celle-ci est fixée S 18 mois à compter du 13 mars 1967, date des
prem.iers engagements de dépenses.
13 - Mise en oeuvre
---w-m--------w
- La mise en oeuvre scientifique et technique est confiée à lui
Direction des Recherches sur les Productions Forestières de
l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles.
- La mise en oeuvre financière du projet est assurée par la Mis,.
sion Française de Coopération de Dakar pour les dépenses effec-
tuées au Sénégal et par le Ministère Français de la Coopération
pour les missions d'appui.
- La coordination du projet est assurée par un LhercheurS, Centre
Technique Forestier Tropica~l~~(C'I'FI~TRÀI>) mis à la disposition
de la DRPF/ISRA.
- L'appui technique est fourni par le CIRAD et principalement ie
C. T. Fti T.
14 - Relations - contacts
--.w----------s--s---
Pour la bonne exécution du projet des reiations -non Institution-
nalisées se sont créées avec :
- différentes directions de recherches de 1'ISRA dont :
2 Direction des Recherches sur les Systèmes Agraires et i'Eco-
nomie Agricole
I Direction des Recherches sur La Santé et les Productions
Animales
- l'û R S T 0 M (microbiologie)
- la Direction de la Conservation des Sols et du Reboisement du
Ministère de la Protection de la Nature et divers projets de
reboisements ruraux.
15 - Personnel
------“.---e,
Voir organigramme du projet en annexe i
‘?
<“.
/
.
.
.

- 4 -
.
:j 11 __
- OBJECTIFS DU PROJET
c-p
La convention de financemenl. avait as%i.gné au projet les objectifs
suivants ;
.: - initier dans des villages du &Mgal WP ewemb2.e d 'acti.v;tes
d'agroforestwje aux fins de :
- favoriser 1' i.mporrani:e du reboisement: +L chz~eun des r&
l.es de
l'arbre dans le mi1ie.u : r&Le agronomique, r6le
énergetique, rôle pastoral (alimentation animale), ïôle ko-
nomique, rôle alimentaire, rôle écologique, rôle domestique
(bois d'oeuvre), rûlc sociologique e
., - mett;;e en k>euvre des actions individuelies et collectives d'agro-
foresterie par des expérimentations cnmplkmentaires notamment:
comportement des essences forestières et fruitieres, économie
de combustible, sous-produits de L'exploitation,
3 - assurer la plus grande participation possible des populations à
Ia conduite de ces actions et permettre une poursuite, à long
terme, par ces mêmes populations, des programmes intégrês,
Une attwtion particuiière sera apport6.e au point 3.
QbJectifs que nous avons traduits ainsi :
Etudier, en milie:j paysan,. les wies et moyens d'intégrer -par et
ris profit des agrik:ulteurs- I'arbre aux spéculations agricoles afin dtamé-
iiorer la fergiiitk des sols, la nutrition humaine et animale, L'approvi-
sionnement en énergie, en bois de service, .,.. ainsi que ies conditions gé-
nérales de vin dans ?:out ce qu"elier sous-entendent.
Cette recherche doit déboucher, en collaboration avec les habitants
li!? A ~ii.lages pihotes, sur la définition de techniques simples, aisees à
' mettre en oeuvre et facilement acceptables par Les agriculteurs.
Elles pourront ensuite être vulgarisées rapidement par les services "Lechni-
~7ucs compêtents .
Pour réaliser cet objectif. !r. projet s'appuie sur ies connaissan-
ces diSjà acquises Far la. recherche et par l.es villageois eux-mêmes et, à
défaut, met en yl.ace des essais IlQU\\~cXiliX en milieu paysar! et en station,
III ‘. LES VILLAGES PILOTES
-. - -.--
^. présentation succinte
Afin de mieux appréhender la diversité sénégalaise, trois zont?s
écologiques différentes ont été r~tenws et à l.'intGrieur de checune de cei-
le s-i.: 1 ou 2 villages pil.otes.
3? - Nord-Ouest du Bassin Arachidter
iCommunaut6 Rurale de Thiknaba)

-5-
lesquelles la jachère n'intervient plus que par manque de semences CM de
main d'oeuvre. La poussée démographique oblige en effet 2 emblaver la quasi
totalité des terres cultivables ou à émigrer,
L'absence presque génexalisëe de fumure minérale et organique ag-
gravée par la réduction importante du parc ,Z Eaidherbia albida (principale-
ment pour couvrir les besoins en bois) et de ?a densité des autres espèces
ligneuses a fait chuter les rendementci et a ilnsi livre ;3es sols a I'Ctusion
éolienne.
Cette situation défavorable est encore accentuée par ia diminution
des pluies : à Bambey 670 mm/an pour la wrir;de 193i-i.960 contre seulement
395 mm pour 19E6 - 1987.
Le village de B&aye est un village lie 228 nabitants (1987) ,G ma-
jorité wolof -moins respectueuxdes arbres que les Sertiras- et donc repré-
sentatif des problèmes majeurs de cette
zone du Bassin Arachidier,
32 - S u d d u S i n e - Saloum
-----_----_-----------
i Communauté Rurale de ï'hysse - Yaymor!
Cette zone est soumise 5 une croissance demographique importante :
doublement de la population en une dizaine d'années ce qui entralne des pro-
blèmes fonciers et de conservation des ressources naturelles importants.
De par ses caractéristiques morphopédologiques, cette cane_ est .
_. -..
soumise à une érosion hydrique importante qui n'est ,pas sans influence sur
la baisse des rendements agricoles.
A cela s'ajoute
la dégradation des pâturages natureis {parcours) par sur-
pâturage et une raréfaction des produits forestiers*
La pluviométrie qur était de 927 mm a Nioro du fiip entre 193; et
1960 est tombée à 640 mm en moyenne ces dernieres années avec une améiiora-
tion en 1986 - 1987 : 850 mm.
a) Le village de Ndimb Iaba est un
-_------ -
village ancien à majorite wolof
comprenant 22 exploitations agricoles.
Il est situé principalement sur le glacis de raccordement entre le plateau
et la vallée alluviale du Bao-Bolon. Les sols b sont soumis à une érosion
hydrique intense.
Ce village a été suivi par lr-'ISR.A depuis dP nombreuses années.
b) Le village de sdnthlou Kahel es?
-
-
un village récent â majoritP
toucouleur.
Il compte Si exploitations agricoles.
Il est situé principalement sur le "plateau' sur sol de type dior. Le dé-
boisement y est intense et les problèmes rencontrés s'apparenteraient assez
à ceux du nord ouest du bassin arachidier auxquels on ajouterait l'érosion
hydrique.
33 - Caçamance
iCommunauté Rurale de Ou~nck1
-.e---c____
Les problémes rencontsés ici semblent différents de ceux du reste
du Sénégal : il reste beaucoup d'arbres et in pluviométrie est satisfaisants
bien que fortement réduite (1547 mm à Ziguinrhor entre 1931 et 1960 contre
1007 mm pour 1986 - 1987).
.s. / E..

-Q-
On assiste actuellement à un déboisement rapide des zones fores-
tières (y compris des palmeraies! pour l'agriculture en sec car ies surfa-
ces rizicultivables sont en régression suite à la sa'~inisat ion des terres
de rizière de par ia sécheresse.
Les premiers signes d'érosion sur Pes terres de platrzau apparais-,
sent déjà et si aucune action n'est entreprise dès maintenant. on ;>eut rai-
sonnablement penser que l'évolution de la situation conduira, d'.~ci ;ualques
années, à un état de dégradation du milieu voisin de zelui renwntré actuel-
lement au Sud -- Sine - Saloum.
Le village de Boulandor est un viizage de 449 habitants i 1987 i
.--
comprenant 22 exploitations agricoles.
Il comporte une majorité de Diolas mandinguisés.
C'est un v.iilage suivi de--
puis plusieurs années par I'ISRA et qui a bénéficié en outre dc la prësence
de plusieurs projets de développement (.tesquels n'ont pas toujours éte une
réussite).
IV .. -TATIONS DE RECHERCHE DE REFERENCE
Dans chacune des zones concernées par le projet, existent des sta-
tions de recherches forestières et de recherches agronomiques psuvant four-
nir le référentiel de base pour les actions întégrées de développernenL agro-
sylvo-pastorale qui doivent être menées par le projet.
Ces mêmes stations accueilleront également ies nouveaux essais
nécessaires
-en milieu contrôlé- pour répondre à certaines questions que
pose l'agroforesterie. Ce domaine de recherche-développement est en effet
relativement récent au Sénégal.
41 - -----------------------------.----
Nord - Ouest du bassin arachidier
a) Station forestières
z--e--A----=====
- Bambey, : station créée en 1966 où sont menées des recherches
sur ies ffucalyptus et d'autres espèces pouvant intéres-
l'agroforesterie : Acacias locaux (A. albida, A. laeta,
- - -
A. nilotica, A. senegal), espèces locales diverses
(Anogeînus, Bombax, Cordyia, Dalbergia, Sclerocarpuz,
Sterculia, xamarindus),
les Acacias australiens et le
--L
Prosopis.
- zhiénaba : ancien PAPEM de l;t recherLhe agricole cédé à 'LG ce-
cherche forestière en i9g5 et oil sont menées depui.5
des recherches spécifiquement agro-forestières.
b) Stations agronomiques
---------- ---e--
-----------------=I
- Centre National de Recherches Agronomiques de Barnbe~cr&é en 192..
- PAPEM de Thiénaba (Ijusque 1384)
(PAPEM = Point d'bppui et de Prévulgarisation er d Expérimenta-
tion Hultilocale).
a> Stations forestières
* Les stations instailées dans le Sine-Salourr, pour la recherck

- 7 -
forestîère visaient plus particuliërelment à étudier les possibilités de ré-
cupération des sols salés grâce à la sylviculture. Néanmoins, certaines par-
celles sur sols faiblement salins donnent des indications précieuses,
Les 2 stations principales sont :
- point d’essai de Koutal crée en 1968 et actueliement iéIa~~s&,
- station de Keur Mactar creé. en 1971.
Quelques essais, dont le suivi est aléatoire, avaient en wexe
eto installés à Sonkorong.
k Au niveau des essais en milieu paysan des recherches avaient
été menées sur la création de brise-vent et de haies-vives dans le vi !Iage
d.e Daga- Peu1 , proche de Keur Mactar.
* A partir de 1987, la station de recherches agricoles de idioro
du Rip a été set.enue pour Z’implantation
d’essais de haies-vives en milieu
contrôlé I
b! Stations de Recherches Agricoles
------------1-----
--------Y
- - - - - - -
- Station de Nioro du Rip,
- Unité Bxpérîmentale de Thysse Kaymor (19681
- PAPEM de Sonkorong.
43 - Casamance
- . --- - -- - -
a 1 Stations forestières
-------------s-e
--------------mm-
-. station de Djibélor créee en 1966
Depuis 1985 des essais d’agroforesterie Icuitures en couloirs
avec Gliricidia et Eeucaena) y sont installés
- Station des Bayottes créée en 1967 -la plus importante de
Casamance- y sont menés des essais sur de nombreuses espèces
locales et introduites dont Teck -&ucalvptus- Gmelina, &dreil?,
Leucaena, Acacias australiens ..*
b) Recherches agronomiques
-------------===-==-===
- - - - - e - e - - -
- Station de recherche agronomique de Djibélor,
- La Direction des Recherches sur les Systèmes Agraires et i’Eco-
nomie Rurale a mené des recherches sur le village de Boulandor
jusqu’en 1985/1986. Depuis seul, le suivi zootechnique est pour-
suivi..
V - ,hJODALITES D ’ A C T I O N
Le projet comprend 2 grands volets :
- un
volet d’inventaire et diagnostic visant à décrire la situa-
tion actuelle des villages pilotes, identifier les problèmes et
déterminer avec les paysans les solutions agroforestiëres qu'ils
jugent ies plus efficaces et qu’ils acceptent de mettre en wwvte
- un
volet de recherche-développement, lequel se divise en 3 tYoes
d’actions complementaires :
I
. ..t 1..

- 8 -
- la recherche en station,
- la recherche en milieu paysan,
- lec actions de développement en milj eu paysan.
vi - f..Al- D’AVANCEMENT 019 PROJEI
61 ” 1 nventaire et diawostic
-..m----w-----m-- -m-m-
Un questionnaire d'enquêtes sociologiques iacteurs humains, agri-
culture> élevage, forêt a été établi par Mr Samba NDIAYR et appliqué aux
4 villages pilotes.
Les enquêtes, très complètes 9 son+ terminees et en cours de dépouillement,
Simultanément,
a partir des phctos aériennes réalisées en 1987
par Le projet, une cartographie des villages est en cours de réalisation.
Elle comprendra un plan cadastral,
une carte des cultures, une carte d'af-
fectation des terres, une carte pédologique, une carte de la végétation ii-
gneuse et une carte des signes et risques d'érosion.
Pour chacun des villages, une monographie sera redigée.
La première publication : 'etude des facteurs physiques et socio-
économiques utiles à l'établissement d'xn plan d'aménagement agro-forestier.
Le cas de Xhaye (Communauté Rurale de 'l'hiénaba)" objet du mémoire de confir-
mation de tir Arouna Samba NDIAYE SAMBA sera présentée fin mars 1988,
62 - Recherche - développement
-------e---------- - - - - - -
a? Nord-Ouest du Bassin Arachidier
==========~~=-,,,~--,,,--
---w--w
Le projet, depuis son début, finance conjointement avec l'ACCT,
les recherches menées à la station de Thiénaba.
Celles-ci concernent :
- Essais 1985 de plantation en lignes avec cultures intercallaires
Essais anti-transpirants 1986 (financement ACCT)
- Essais 1987 de création de haies-vives, de comportement de frui-
tiers de pleins champs et d'esp&ces fourragères (financement
projet!.
- Zssais 1987 anti-tranapirants sur Anacatâier et Tamarinier (ACCT!.
b) Sud - Sine - Saloum
----_-----------
-------------------
En 1987, ont éte implante des essais de création de haies-vives à
la station de Nioro du Rip et des plantations d'alignement a ia station
ISRA de Keolack,
c! Casamance
-a-------
------e--
h Boulandor, les activités en milíeu paysan ant: consisté en :
- formation d'un greffeur,
.- plantation de 750 m de bandes boisées anti-Erosives:
- plantation d'une haie-vive.
A Mampaiago,
apport de conseils peur une gestion paysame des bri-
se-vents plus fourniture de “SU olants pour la prolongation du réseau de Sri-
se-vents.
A Bougoutaup, plantation de 6OU m de bandes anti-Crosives.

- g .^
Chacune de ces actions fera liobjet d’une note spécifique au moment oc des:
résultats auront été acquis.
Re plus des réunions de sensibilisationjconcertation ont Gté tenues avec les
vil. lageois +
63 -j Divers
“--s*-“*.
a) Organisztion d’une tournée agroforestière io. 26/10/87 ,regroupwt
des chercheurs et des acteurs du développement. : HPN, DC%?., DEPC, divers
projets forestiers.
b) Formation (stage) de 2 agent s de la DRPP aux techniques de sen-
sibilisation/vulgarisation.
c) Réaménaent des locaux
-
-
-
.s.---------==zZ.ZZ-il==B==
- réfection de la station de Djibélor <Ziguinchorj
- réfection de la station de Thiénaba
- construction d’un parking couvert à la ‘LRPF à Hann.
di Achat d’ëquipements (voir annexe)
- véhicules cevoitures t 6 motos f
- c l ô t u r e s
- matGrie1 de bureau
- équipement scientifique
.- matériel agricole
- matériel de terrain.
V!i - PROGRAMMATION DES ACTIVITES 1983
Les activités sont programmées par zones géographiques. Cependant,
pour les 4 villages, il est prévu de terminer la phase d’inventaire-diag-
nostic (dépouillement des enquêtes et cartographie) et de rédiger des mono-
graphies.
71 - Nord-ouest Bassin Arachidier
_----------_----------------- ( Khaye)
Cette programmation fait partie intégrante du mémoire de confirma-
tion que Mr Samba NDIAYE SAMBA doit présenter fin mars 1988, Elle ne sera
donc pas présentée ici.
72 - Sine-Saloum (Ndimb Taba et Sinthiou Kahel)
-__---------
a! Recherches en station
========z=========z=
- suivi des haies-vives installées en 1987 à la station de Nioro
- essai de diversification des espèces utilisées pour la création
de haies-vives
- essai de création de haies-vives multispécifiques
b) Recherches en milieu Eaysan
====================I-I,,_
- - - - -
‘- caractérisation morpho-dynamique des différents faciès forestiers
de la Communauto Rurale de Thyssé-Kaymor
- i.nfluence de diverses espéces ligneuses de plein &amp sur les
rendements agriccies
..* /. . .

a; Heckwrehes en statitin
--,_---.--.--------------
--...--- -- ---.---<--------
b.1 Recherches *n m i l i e u paysa
.----_.--.--.-
----.-- ..-_ -----------_--L-__
----------------_--
- infilje,!ce ries bandes boisées ant i - t%rouives installees tt~z 1987
;I;I IE.c. r e n d e m e n t s agrir.oieG: Z.Ï :a fertilitk d e s s o l s
:: [j s .q 1 j ‘Pcartement. des ;igEeS; de Gliricidia sepium dans ‘!rlfs f::~ i-
- - - -
tllrt? PI-, r..ouloirs e n m i l i e u y~ys4n
- essai
le remplacement de ii, j.achèrc t.raditionnell+ +Y une? cul-
LUPP !l’en?rais vert..
c ) Accroi!L---------&
dt>
--.---I-.--I-
déveloupement ~-ri 1111 L.---,-A--
ileu uavsan
-._.--_-- -__- . ..-__-_______ ---- . ..__. ---.------ ____
- formw. i,)I ,I ‘un pépiniér
f o r e s t i e r v;.3.laqetii s,
.. recycl.igti du g r e f f e u r fDL.lilC? e n i987,
-. créat ion ,i ‘ur, verger communautaire
- entret it?rf d e s r é a l i s a t i o n s d e 1 9 8 7 ,
- remembrement du terroir de Dl.att!au
pou?-sli
:
+ e do 1’ implantat ior, 2les hantlss brise-vent e’
aiii t-érosl -’
vecj ,
-. instaj. .aim:.On d e hales-viveo,
.. pror ec:Yj on des régénérations natureiles intéressantes k
- création (I ‘une mise en défens villageoise,
-. planta’:l.~~w d ’ a l i g n e m e n t dans 1.e v i Il.age.
Le dét,i; I C:c cette pr-ograrnmal ion est présenté en annexe.
VIII - SITUATION BUDGETAIRE
-~-.-.-- -..-
- ies engageruents ont débute es! mars au lieu de janvier,
- un certair? retard dans l’acquisition du matériel scientifique
t mét&t est dû principalement au:? délais de réponse des fcur-
nl.sseucs :AU demandes de prw-forma,
- un dép‘Jssement du budget de fonctionnement de 28 2. izdiqtiant
que celui-ci était fortement sous estimé,
- l e b u d g e t s a l a i r e s n ’ a é t é utilisé q u ’ à 3 3 XI.
Les détaiis budgétaires sont présentks en annexe.
. . .l .*.

- 11 -
b) Proposition de réamëna&ement budgétaire
7
-‘-~~,,~,-l~z-
Etant donné que la réalisation budgétaire globale du projet n'est
que de 41,8 2 après
10 mois d'exécution dont les 2/3 sont des dépenses d'in-
vestissement , -rappelons que la &&eprëvue était de X8 mois- nous pensons
qu'il serait pos5ible de prolonger le proje.t jusqu'au 30 septembre 1989 soi?
d'un an en effectuant les rëaménagements suivants : (le détail est donné
en annexe
).
La part budgétaire de 1988 sera ramenée à 3S,k 7. laissant ainsi
I9,4 X pour 1989, année' pendant laquelle aucune dépense d'investissement
n'est prévue.
Près de 12 millions seront transférés de la iigrie salaires à I.a
ligne fonctionnement et 4,65 millions de la ligne investissements (économies
sur véhicules et sur clôtures) à cette même rubrique fonctionnement.
IX ” ,UIFFICULTES RENCONTREES
91 - Paiement du personnel travaillant pour le projet
w---------.“-- --o---w------v-s---- w-m---- - - - -
Le mode de gestion veut que les salaires soient remboursés par 1.z
FAC. Or aucune caisse d'avance pour ces salaires n'est prkue au niveau du
projet ni au niveau de 1'I. S. R. A.
Il en rësulte des difficultés qui peuvent être levées pour le personnel pere
manent en lui faisant émarger un bulletin de paye alors qu’il n'a pas touché
son salaire. Ceci est ëgafëmënt-fafebble pour le personnel temporaire qui
est alors payé avec un mois de retard environ. En fait, depuis ie début du
projet, aucun salaire n'a étë versë en temps voulu. La seule solution trou-
vée a ëtë de faire avancer les salaires par le C. T. F. T. qui est rembourse!
un à deux mois plus tard. Cette situation particulière ne peut durer tout
le projet et une nouvelle solution doit être recherchée.
92 - Caisse d’Avance
---m------------
Le projet a début% sans caisse d'avance. Or il est impossible de
faire tourner un projet dispersé dans tout ie Sénégal sans cette 5aciïité
de gestion. Cette caisse d'avance a été accordée tardivement et en attendant
c'est le C. T. F. T. qui a encore effectué 'les avances nécessaires au démar-
rage du pro-jet.
Notons ici que l'ensemble de ces
avances s'élèvent pour 1987 à
2 973 921 F CFA.
93 - Faiblesse de la ligne budc#aire “Fonctionnement’”
- - - - - - - - - - - - - - - -
--...--I - - - - - - - Y - - - - - - - - - - - - - -
Ceci a déjà été évoqué au 5 VIII mais il est bon de le rappeler.
Notons que le réaménagement budgétaire va augmenter le fonctionnement sans
toutefois le rendre suffisant (au vu des dépenses Sa!, Nous comptons sur
une rigueur de gestion de la part des différents chercheurs impliqués dans
le projet pour utiliser de la manière 'La plus efficace ces ressources Iini-
tées.
94 - Gestion directe par la Mission Française de Coopération
- - - - - - - - - - - - - - - -----------------e- -----------------__
Ce type de gestion, qui n'est. pas celui généralement adopté pour
les financements extérieurs attribués à la DRPF/ISRA a suscité au départ
.a. /.
.
.

- 12 -
une certaine tension et une certaine mefiance, lesquelles s'estompent pro-
gressivement en raison du déroulement correct du projet.
Il apparait néanmoins qu'une gestion plus proche de la DRPF pour
les dépenses courantes -les investissements Btant toujours gdrés par la MPC-
avec double signature pourrait âtre plus souple et déchargerait le Chef de
Projet d'un certain nombre de travaux administratifs et lui permettrajt de
mieux s'adonner à ses travaux de coordination des recherches.

ANNEXES
Annexe 1
Organigramme du projet
Annexe 2
Localisation des points d’intervention du projet
Annexe 3
Rhalisations sur ie terrain
Annexe Y
Programmation des activith 1988 au Sine - Saloum
Annexe 5
Programmation des activités 1988 en Casamance
Annexe 6
Bilan des dépenses en 1983
Annexe 7
inventaire du matériel et équipement durable acquis par EE:
projet
Annexe 8
Proposition de réaménagement budgétaire
Annexe 9
Utilisation des véhicules du projet
Annexe 10
Documents relatifs au projet

‘.‘_‘.
‘>..,..
A n n e x e 1
ORGANIGRAMP%E D U P R O J E T
S e r v i c e A d m i n i s t r a t i f ?t ~inancicr -
-
t
4
/ Casmxmce Ebulandor 1 1 ‘qtat ion de Thiénaba
VI 1 iage de Khaye
1
1,J.e
,c r6t a i re : C:nagnû
c:lv43*
Chercheur : E3abou NtXXIk
Cher-c-t-1-i :r + rbrphima CIAITE
C h e r c h e u r : Michel CNET
auffeur : Mayuotte
DT AGNE*
Cbr~rvateur
: Abdoulaye EAKtmI*
Observa t wr : MafÏladou (2/wARA*
CI-fercheur Stag. A.S.MXAYE

S
.
set-vateur : clbdou 1 aye DI ARRA*
C h e r c h e u r stag.
: f&laTny DIATTA
S e c r é t a i r e : Noel la COL?
FIEF: Momar WADE
Observateur : u?ioune S A R R
<aia i t-es pr i s m charge par- le projet ,

D‘lNlfR~~~Tjo~
DE REFfRENCE
I(hayC
8
,
.
. . . ..--s.
:
I
.y’
!

Annexe 3
REALISATIONS SUR LE TERRAIN
-
-
/1- N o r d - B assin Arachidier iKayes - I%i&nabaj
------__-_---_-----------
.~ Actions de recherche en station (l'hi&xibaI
'- Essais de comportement d'esp&ces diverses/essa:s 198;
:‘y-
3) Création de haies-vives par plantation avec le5 espaces
.
===========-===-========,===-==========~====~==~=====-----e-w-
suivantes :
-------IF
---------
- Bauhinia rufescenr
1114 p!-antc:)
- Ziziphus mauritiana
:110
'! )
- Combretum ac uleatum
(118 " )
I Balanites aegyptiaca
(115 Ji '1
Y
- Prosopis cineraria i, L>
(-5’
b) Crëation de haies-vives par semis direct
==r=========================-=======P======~=~===
- Bauhinia rxlfescens (11 Ligne>
- Ziziphus mouritiana f.2 lignes parailëles)
- Combretum ac uieatum t Ziziphus (2 lignes pnra1W:es.I
1 ligne de Combretum entre 2 Lignes de Zizi.phus
- Acacia mell.iféra i %jziphus (2 Lignes paralLèi.es)
- Bauhinia f Ziziphus (2 lignes parallèles)
c) Comportement de fruitiers de plein champs
------I-------------_____I___
-----------
--_-----------------____________D_______-
- Sclerocarya birrea
- Parkia biglobosa
.' Anacardium occident-aie
", Tamarindus indica
- Adansonia digitata
.- Balanites aegyptiaça
- Ziziphus mauritiana
d) Comportement d'essences fourragères
-__ ___-----------------------
----
__-_-------------------------------
- Acacia t,rachycarpa
- Ccmbretum ac uleatum
- Prosopis cineraria.
- Suivi de b'essai agrofores? IC~$ de 1985
_I Mise en place de eu!tures interca taires de mil
- Récolte et pesee de la production
- Prélèvement à La tas-riere de 4 @chantilIons pédolod;-
ques dans chacune des 40 parceiles de i'essni. ies
anaiyses sont en co,:~'~, de réalisation. Ces analyses
doivent permettre de. servir de base de référence pnur
Les études d'évo;ut.;w de La fertilitr5 des sols en mi-
lieu agroforestier
. . ./ . . .

A3
- 2 -
-- Actions en mflieu paysan (Kayes)
Les enquêtes et les inventaires sont en voie d’dcikèvemerx. Leur
dépouilhment est en cours ains? que la cartographie du finage (cadastre -
vhgétation
- pédologie).
2- Sine - Saloum
---------1--1-
I..
‘;y
=- Action de recherche en St:ation ! Station MU ;le N ;;)Y,: .ilir R ~p ,
- Comportement d'essences diverses en haie-vive i;'une setlie I.i.gne
- Balanites aegyptiaca
SO m - 100 plants
- Acacia mélliféra
LOO m - 200 pI.an&
- Acacia seyal
135 m - 272 plants
- Ziziphus mauritiana et
Bauhinia rufescens en
alternance
200 m - 200 plants de chaque
- Ziziphus mauritiana et
Combretum ac uleatum
en alternance
200 m - 200 plants de chaque
(ces 5 haies ont été réalisées & partir de r>lants 6levP,s er! pP-pi
nière : pots plastiques).
(-zv
-' haie-vive de Paidherbia albida en semis direct '9s m + 10.5 m
--.
(le premier semis a écho&, le second a parfaitement réussi ;.
- Appui à l'aménagement de la Station ISRA de Kaolack
(le boisement du terrain ISRA a été encadré par ie chercheur en agro-torzs-
terie. Le financement de l'opération a été fait conjointement par le:? r!iT.-
férents programmes basés & Kaolack dont le projet "R51e de 1"Arbre").
Ont été mis en place i830 plants :
brise-vent ; haies-vives, aligr,ement
- Acacia holocericea
ib
- Azadirachta indica
?OO
- Eucalyptus camaldulensis
1132
- Prosopis juliflora
: ;‘i :i ïJ
- en orne mental
- Bougainvilliers
- Cassia siamea
- Cassia sieberiana
- Delonix regia
- Khaya senegalensis
- Gliricidia sepium
- Leucaena leucocephala
.- arbres fruitiers
68
Les haies-vives et. brise-vent qui ne bénéficieront. pas d'lsriga
tion seront suivi par !e projet comme t-ests de comportement..
. . . / . . .

-J-
-A SdIithiUU Kaki
'lef; enquews vien11enr, de se termbler. Elles con-
tinuent. tou,jours au niveau & Ndimb Taba.
- Leur dépoui!.iement devrait donner lieu a des rapports de synt&ke
au court du second trimestre ?98$,
3- Casamançe
.“w.m-s.---.w-
_ Actions de : echet che. CiIl stati or!
.- Entretien et suiv> de la. parcelk expérimentale de cultures en
couloir avez Gliricidia s=ium et Leucaena leucocephala (essai
--._ ---.. - ---.
-_ -..- .-.-
198.5)"
- Actions en milieu pavsan
a) Boulandor
-----w-w_
---------
- T,es enquêtes sont terminées et leur dépouillement débute.
- Dès les premiers contacts, les villageois se sont montrés
très intéressés par les avantages que peuvent présenter
les arbres dans un systeme de production agricole. Bien
qu'aucune action de terrain n'ait été prévue pour cette
année, nous avons répondu positivement aux demandes insis-
tantes de la population avec laquelle nous avons mené à
bien (sans rémunération aucune) les réalisations suivantes :
- formation d'un greffeur, lequel a, contre un salaire mo-
dique, greffé avec des variétés sélectionnées les frui-
tiers que les villageois avaient en pépinière (167 gref-
fes de manguiers sur 170 et 49 greffes d'orangers sur
80 ont été réussies). La formation a également porté
sur la creation et l'entretien des vergers.
- création de 5 bandes anti-érosives par plantation. Cel-
les-ci totalisent une longueur de 750 m et sont compo-
sées de 3 lignes d'Eucaly*s camaldulensis Katherin
(753 plants) à 3 x II m en qu%conce et de 2 lignes de
Gliricidia-Leucaena) à 2 x 1 m (393 plants de Glirici-
. - - -
dia et 347 de Leucaena). Ces bandes ont été installées
dans les passages d'eau où l'érosion est la plus inten-
se. Près du village,. là où les chèvres sont les plus
menaçantes pour les plantations, Les villageois ont
réalisé plus de 300 protections individuelles pour les
arbres.
- création d'une haie-vive composée de 376 plants d'Aca-
---
cia mellifera autour d'une parcelle collective dsun ha
- - - - -
oil sera installé un verger villageois L'année prochaine.
Les seules interventions de ia Recherche Forestier-e consistèrent en
la fourniture gratuite des plants et en l'encadrement technique. Il a été con-
venu, et accepté par La population, qu'en 198.8,
les plants seront payants ou
devront être produits au nivem du village" IJn programme de fomtion d'un
pépiniériste villageois a déjà kté étab
/
. . . . . .

A 3
-4-
Mampalago est un village qui a bénéficie jadis d'un encadrement dif-
fus de I'X3.A. Le terroir de plateau a Qté remembré en parcelles rectangulai:
de 1 ha séparées par des bandes anti-érosives (véeétation naturelle en défensj
dont certaines ont éte plantées en brise-vents (4 rangées d',l$calyptus camal-
. -"w-e
dulensis) avec l'aide de la Recherche Forestière.
Cette annee, des contacts informels ont étk repris avec les cultî-
vateurs qui sont trés satisfait,= de l'effet des bandes anti-érosives et des
hri se-vents. Ils sont demandeurs pour l'extension de ces brise-vents.
A.ussi, avons-nous fourni gratuitement 250 plants d'Eucalyptus qui
ont éte plantés, Un certain nombre de conseils ont été donnés notamment en
ce qüî concerne la gestion et l'exploitation des brise-vents.
cj Bougoutoup
--- -----
----II--
Bougoutoup est un village pilote encadré par le Département Sys-
ttime de i'iSRA dans Lequel il y a des problèmes dsensablement des rizières,
La Recherche Forestière a fourni à la demande du Département Sys-
tème et des villageois un appui technique ainsi que 300 plants de Gliricidia
et 300 plants de Leucaena. Ceci pour réaliser 4 bandes anti-érosives de 150 m
de :ong et espacées de 6 m. Elles sont constituées de 2 lignes espacées de
! m avec des plants tous les 2 m en quinconce.

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Acac is seyal
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Acac.ia seyal.
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Acacia ml 1 i.fera
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Balani tes aegypt iaca
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Ziziphus mauri t iana
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Corrh-etum a c uleatm
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Ziziphus rmuri t iana
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PRcxfWI’1ON DES ACTlVïTE:S d4U S I.NE--$AI 1 flTi\\q
1 - Jntr,oduction
Etant donné la prksence depuis dc xmtm?~st?,, (1I1:l&>;., (it. 1 ‘c\\qu
sys tane d e l’ISJ?A d a n s l a Camuriauti! RurdJc? d e Thy:;st! .t<apor, !;i xnj~t-
des actions programnkes seront rt?alisks en w11abor;itir.m xm: :.c.’ IF‘ hqu
Le progrme 1 9 8 8 d u S i n e - S a iourr pr&,i i ; types 11 i .icli;lns
plus de celles en cours (dépoui llmen: dec; enquîtes, ::ar*tr~qragh;.c * . . , ,
- la recherche en station,
- la recherche en mi lieu paysan,
- les actions de développement en :ni lieu p%ly$<‘l!.
Ces actions qui sont dérai lléw ~III::, loir:. SC:::+ :
11 - Recherches en Station
-_-------------------
111 - Suivi des haies-Vive$; imta 1 lrSc:>., w 1 !Iii
de Nioro.
113 - Essai de création de haies-viw:; ~III: ! t i ~;l~:l~‘i i i (Ju(;:-,.
1 2 - Recherches en mi lieu paysx
-----------------------‘---
1 2 % - I n f l u e n c e d e divers15 espéces ! i ,$lk:liSf:L~ (k il il::rl-.
chmp sur les rentlmen t s agricn 16%.
l3 - ------,---,-z-----,------x,--------------~
Artions d e dkwloppanent tin milieu paysai’
Came nous n’avons pas 1 ‘onti<:r-c mai tris6 tfr cc5 <3:;1 i:)llS I:~II~ i‘di -
r a n e n t d u x précedentes,
1 a ~I%I J i s a t i o n ou 11011 des î.htinor- ~KcJ~~Os~S c:i ..
d e s s o u s d é p e n d r a à la fois de nos rela 1 i cms mer: I n : ; ~~~S:IJIS (conf i mc(i,
sensibili.sati.or!, vulgarisatirm r?t suici 3diquats) ï!t iii> 13 rlispcmibi 1 i 11”
des villageois.

A4
-2-
.En ce qui concerne Ndimb Tnb;r, Ies actions pr;,posées c’. I jls~rjv~:nt
dans
le c a d r e d e s activitks déja e n t r e p r i s e s p a r l e progrmc EconmlIe
de ? ‘Fau et Conservation de SO.?~ de 1 ‘TSR4 IFquipe Syst&les),
Pour Sinthioc Kahe 1, village c@ n ’ e s t q u o t r è s pc?b :.ouchF: p a r
les a c t i o n s d e 1 ‘ISBA e t les projets de développzlent, jet :II:~ ii,i té*- CIL!
prc*jet auront un aspect pi lote réei.
Les ac t ions rlcf3cri tes ci -C~~~~OLIS seront propos~c:s &
! 1 ,! b> rL%i:~ !, : 1
r!e!s po~lllid!:iOrlS qui f3 rkaliseront 1 ‘ex&rutinn ;
131 - Pkpinière vi 3 lageoi sr:
- maintien à Ndimb Taba,
.- création à Sinthiou Kahel.
132 ‘- Renenbrenent du terroir vi 1 iageois afj11 du f~v(,rii;r:i
l’installation de rideaux bri.se-vent (surtoI!; S;zt!ii;JLl
Kahel) et de haies-vives anti-krosives (i,w 2 v i ! IF~~~:
1133 - Instailation de haies-vives
- puursui te des actions à Ndimb ‘Tabo
- pranières réalisali’nns à Sinthiou Kahc?i
‘134 - CrAa t i on de rideaux bri W-L en t ri Si n f Iii 01. IGI~S: i
I.35 - Protection des régénérat iorls na tuwl les dlk>:jl)C?c:r s i i
gneuses intéressantes.
2 - Recherches en Station
- - - - - -
2 1 - Suivi des réalisations 1987
_----------------------.----
885 m de haies-vives ont &tb
iris ta 1 11Ss
i?fl
jU1 1 ifJf-d('i;?
: (]!{'y
CC~IÏS la station ISRA de N i o r o d u
Ce 1. les-ci se composent
iial? Ilo I :
Balani tes aegypt i.aca
ha i (: no 2 : AEmllifera - -
-
t1a
i ,.’ Ij” 3 L
I
.
Acacia
-~ aa1
.-.
I~;ii c: n0 4 : Zi ziphus mauri t i ana
Bauhinia ruf escens
haie no 5 : [;g;-;;;;;z;;;;;E
kra i (: nr- t-j . iaitiherbia albida
------~ -__

* Travaux a effectuer
------d-----w------
--.. “. _.__._ --.--.-------
- meIiSul3t 10.2 des haies la semaine du 24 au 28 mai 1988,
-I mensuration du 19 a u 23: d6cmbre
1980.
Les mensurations conprennent :
._
ontrc~tiens
- d4sherbagc
- en fin jui i ler r?l debu? o\\‘tntJr(?
1988’:
22 ‘- Diversification d e s es@ces utilisées pour la création de haies-
_.--____------ --“--- ---- - -.--.---,---- ---- _-----___- - ___________ “___
\\>
vives dans le Sine-Saloun
_./
-_--_--------------------
+ O b j e c t i f s
-----.-
=.--.. _.I-.
-. testc:r l’aptitude de certaines especes locaies à
f0n-~ia,
dCS
haies-vives efficaces,
.- objectifs indirects : lut ter contre les phencménes ni? ihbdnt5
d’erosion e t c o n t r e ia d i v a g a t i o n d u b é t a i l darla l a c,tation
ISRA de Ni oro du Rip.
2; Localisation de l’essai
-------------.----------
----__-- --------c-------
Sta? ion ISRA de Nioro du Kipl parceile di te *‘RIT”
3: Pro tocü le
-----.- --.-
- Canna i ! s’agit d’un test d’aptitude. il n’y aura pas ou ;$po-
ti tion. Chaque espèce sera plantée en u n e haie dc I#i m tk
)ong c o n s t i t u é e d ’ u n e s e u l e l i g n e d e p l a n t s à ec,arl.anent (If:
50 m ; soi. t ZOO plants par espèce.
-_ 6 t.@x:es s e r o n t m i s e s en place à p a r t i r - tic! plants C!i~~qu:>h
;t!~ pr;pinj6rf~ (graines plasti.ques) :
?
Acacia senega 1 ,
Acacia l a e t a ,
Dalbergia melanoxylon,
.- senegalenaz,
Maytenus
Strychnos spinosa.
Prosopis c i n e r a r i a (ewtique)
__~-. --~
. . . .
-. C(naniphc)rd
_- af‘rl c<lnii
---_---.---’
- Erythri na
_
_ sen~lensi
_ _ - - - - - - ::.
-

A4
-4-
P r é p a r a t i o n ch s o i .
labour simple d ’ u n e bands ds 1) W ::I dis
!arge au mi ijf3 de !aquelk les plants seront iI!staliks Plan-
t a t i o n v e r s 1.3 rni -jsii 3 ]Pi., Regarnissagf~ e n aofit..
“. i@ensura t ions
> 1
Cr’éation de Ik3ies-vives GW~ tis@cificjues
Z.J

-----.--1-----------....---
_..I ~--._.--- -_.--_ -__
- runfort;e~* 1 ‘ef i‘ei de haie:; ~7’ espèces non épineuses oil fortenent
3pétiles e n leur assocj ant IIriY espèce épineuse ou peu apktée.
3:: wr::~lisiition de l’essai
-----------------------
---.----- -._.----- ------ --.
- “-hTKW?
i 1 s’agit d’un test [l!aptitude, i 1 n’y aura pas de répé-
ti tien ct chaque
associa ti on sera représentee par une haie
doub le i 2 !ignes espacées dc 50 cm) avec a1 l.ernance des c~pAces
sur chacunr des lignes .
I,es plants seront disposés en quinconce avec un éçartcmenr
de ii0 on sur la ligne.
iLes haies auront 50 m de ..ong e i nécessiteront 100 >!ants
CiP CharpIe espèce.
-. ücmbretm a c u l e a t u n
.--- -~--
-.
Acacia a taxacantha
-- Sauhini a ruf escens
4
Acacia ataxacantha
~-~
- Ca;Rliphorg af ricana
+
Zi ziphus mauri t iang
-. Da lbergia
~-
melanoxvlon
-
-
-
-
*
Ziziphus mauri
-
tiana-
-’ -nia
- ameri cana
.~___
-t
Zi
- ziphus
-mauri t
iana
- h43nsuration :
i

A4
3 - Rechel cht:i; eI1 Ihi 1 j c?l.i I~klVbEiJi
.---_----.---_---.-_-_1L_._
j! . ~.;a;xcler.i s d ti on i11(,1~)~!0(1~~1lalli(lut dr: di f’i‘krent s faci& f o r e s -
---_.---------- - - - - - - - - d ’ - . - - - -
-------_----- ---.._-- -----.~-_--
t i (trs
dc 1;; (hrrritmau 1 ti I~~i3 IP (1~ ‘l’h~~ss&Xtawoi
_- ---.-.- - ..-- ----------.--- -__.-- -~--z---Y:~-.:---~L---

-- c: 1,
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A4
0 - mort, par terre
1 - mort sur pied
2 - dépéri.&ant
3 - brclllé gravement
4 - btilé légérenent
ci- traunatisne ancien ( @Yz .iurti - zhalxw )
6 - cassé
7 - exploité - rec$page prw I?U 5x3 1
8 - exploité -- brondagr-
9 - é t a t s a i n - arbre irif,-ic.’
O n n o t e r a s i les causes .A: mor!alitC I:!I (162 traunat1wty 5wt
d’origine anthropique volontaire CII.~ sc;r:i.rlentel le.
Des précisions cgncernanl Iii réalisation des inventaires peuvent
être obtenues dans le rapport de Mi bsion au Sénégal du 15 au 27 juin
1986 de Mrs M4LAGNOUX et MENGIN - i,M;HEUU( dans le i;adre du “Renforcaienl
des activités de recherche menées daps Ies pays africains dans le dcmaine
de la connaissance de la productivi ii: (?t de la croissance des formations
naturelles mixtes forestières t:l grannin&:nnes dans 1e but cle leur mé-
nagenent” aux pages 33 à 52.
32 ‘- Influence de
____-__ - ---_ - divei
-----I-. sf:c
_--- c::,L’“!_--_!lgl~euses
--
de plein-chaq sur
-.- _._. ------ ---------
----
les rendanen t s agri w 1~s
_----e-v-------- -_._ -- --
A u s s i n o u s senble-t-i! 11:: i.:
nkessai Y(: dc-: quantifier ! ’ in-
i:i
f luence des arbres sur les ~II 1 tuw: - ir, i CHI ~II rn&nc~ et unique pro!cIcole
d e mesure-
a f i n d e prAc;sc-:r-
lf?C j (i<‘.f’L,
l=? 1 (1’iwe 1~1er 1 ‘impact r&:l des
différentes espéces.
* Objectifs
_--------
- tonnai tre 1 ’ inf luewe (lt:c- 11spBces 1 igIléiiSC?S de p.lein chcnlp s u r
les rendanents agricoiw :w fonction de la distance au tronc,
- estimer, de far;on dj r(:(,li:, !,d tlensi tC (~p?irnal~? d”arbres d
m a i n t e n i r à l’hectare: [)~:II wintenir ia f e r t i l i t é d e s s o l s C?t
permettre une cul turt? ‘-:oI~ I J ~II(’ ( avec ilCcinno i ns rap 1 acanen t ik
la jachère tradi tionn;! 1 !t ~I:I’ !lnf: (:I~I 1 I lIr+: (1’ engrais vert ) .
* Localisation
_-----------
Terroir de Sinthiou Kahc i PI ?Id imb ‘I’aba
* Protocole
_--------
- Faidherbia albida
-!zQJxwaDinnata

A4
-8-
- Prosopis africana
- Pterocarpus erinaceus
- L annea acidaVwm---
Dans u n pennier kmps, ccrrxne -ii s’agis d ’ u n e m i s e dil point
du protocole d’étude, 5 a r b r e s p a r eSpi%X sfwlonent seroni 6tlldli:s c
Ces arbres ne devront. pas ac:)ir de voisin 2 moln;I; ,.k ic) m.
La culture sous l’arbre devra etrc- la m&nc polir tous !r:s échan t i 1 ; uns
l’arachide. Cet te culture devra Atre XEI&Q 51.11’ UIK- ~;u:~f FII.V s’ktendant
à au moins 20 m de l’arbre sur au moins 13 moi tic dr.: ia pi-riph6rie et
à 15 m minimum sur 1 ‘ensmblc: dt: ce1 lit,-ci r
La culture concernée doit etra réalis4e i:)ar’ .u!~ S~:UI i!t rnhc agri r:u 1 teur.
Les arbres échanti 1 lons I-E &vrcn t ~ICI~ Al rc des arbres tmonrl&.
Au cas où 1’ tmondage est une pra t i.que gkni?ra 1 i sBe pour I ‘espèce, les
sujets qui seront retenus ne doiwnt. p a s awi r i:tci! !&nondés depui :; a u
m o i n s 3 a n s . ( L ’ i n f l u e n c e d e l’&nondage s u i 1 ‘acTiofi f e r t i l i s a n t e cles
arbres est un sujet qui sera étudié I~lt6rieur~mcnnt lorsque if! protocole
et la technique d’étude seront bien ~IXCS),
Canne le placeau échan1 i ; 1 :)n tx~~~
1i
i

lIlt:SUI’fl iles rr:ndcmeil t 5
doit avoir une surface Suffisant(-: I 1 5 à %.5 :II” t ~:II rai son d::s kcar,tar:ents
a d o p t é s e t d e l’hétérogénki te dr:s ;:u 1 t t.:rt’c, i 1 no now est pas possiblC~
d’envisager un dispositif classiqut, d’tkhant i 1 lonnagf. ;IV~ des plawt tes
si tuees à des distances déterminAes II~-) 1 ‘arbr*~~.
Les placet tes auront 1C.h ~1irnt~I~lsii~r~:~ skllvanl eh :
..-_~I_-.-
-_-.. _ -. ..-..-
- - -- -_- .-
T-
-
_I__-_I-.- --. i
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Placet te
Surf ace
/-- --.-_--- _- -1
j
25 rn”
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2.‘, I!i.!
I
2 5
SO
I
2 5
Ainsi nous pouvons
de l’arbre sera p r i s e e n compte m&w [IOUI’ IC?S Sl.Jjt?!:; imp3I’tantS.
. . . J . .

A4
rendemenl
agride
40m
arbf-c d JO/3
Sm
c
,:’
,
!1-+
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<
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L’
6 =
1
JOOn
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-

A 4
Pour canparer 1’ inf luencs d e 1 ‘arbre s u r l e s rendmenïs E:
ceux obtenus en dehors du couvert, nous installerons également des ?i3-
cettes de 5 x 5 m (25 mz) à 15,20 et 25 m de l’arbre dans la dir%>tic~r\\
de chacun des
points cardinsux.
Les parcelles si tuées en dehors du ctlm[j
dans lequel se trouve l*arbro ou à moins de 15, 20 OU 25 ITI respcc:tiljcrnent
d’un autre arbre ne seront pas échantillonnées.
Le sch&na no 2 montre le disposi tif .
P o u r r é a l i s e r l a d é l i m i t a t i o n des pLact=aux c i r c u l a i LX>:~. L:
technique suivante sera uti lis&?.
Une corde d’une
Longueur utile déterminée par le rli;rxrk?rc
de l’arbre et celui de la parcelle (voir tableau C;i-dessous) S(:T‘;] oass&
autour de l’arbre et les 2 extrênitBs seront jointes. Le point de jmc.tion
(voir graphique nO 03 ) donne la dis tance exacte par rapport au zen t re
de l’arbre correspondant à la surface choisie. En tournanl autrwl- de
l’arbre, en tenant les 2 extrênités de la corde (laquelle coulisse lil-Jrpw
ment sur le tronc) on détermine un cercle.
Toutes les plantes dont le collet est à 1’intkrieur d e cc! cerr;ik swlt
récol tées.
0n débute par le c e r c l e ie plus p e t i t , pJaceaI1 1 ( qlrt. 1 ‘CJIl
récolte au fur et à mesure que l’on effectue la rotation autour de i’arbr~;
avec la corde. Puis on passe au placeau 2, e n rlti.lisant l a mfme tt,i;finiqile.
Pour changer de distance, on fait varier la longueur utile de la cor&:
et on récolte tous les plants à l’intérieur du cercle, et a i n s i du: witil
J.
L e t a b l e a u c i - d e s s o u s d o n n e h3S l-or!gueurs u t i l e : ; & (,(JI'&
en fonction de l a taille de la parcelle à délimiter !,t du dian:?!rr.c: de
1’ arbre.
LONGUELJR 4 IlT1:LISER
[en un)
Dianètre
Surf ace du placeau (rn2 )
Cou leur
de 1 ‘arbre
---- I_.~ r-------
25 (1)
SO (2)
75 (3j 125 (4j 2W ( 5 )
- - - - - - - - - - - - - .
..- ._-.__
t
Blanc
20 on
4Sb
829
1009
1293
j 1587
/
l
Vert
30 on
472
845
1025
l3OY ( 1603
I
Bleu
4 0 cm
488
862
1043
1325 { 161!j
Jaune
5 0 cm
505
878
1057
Rouge
60 an
521
894
1073
- -
--. ---_
- - - - .-._ -_-... .L
Pour chaque arbre seront mesurées es données suivant es :
- diamètre du tronc à 1,311 in,
- hairteur totale.
. . /, . . ,.

A 4
04
0e

A 4
- hauteur du fût (lère branche),
- dilsnètre du houppier dans le sens Nord-Sud et Est-Ouest,
- date du dernier 6nondage (doit raconter à 3 ans au moins).
Ces arbres seront r&per tori és e t r e p p o r t é s avec, prkision
sur le plan cadastral des villages.
* DévelopFanent
- - - - - -
prévisible de
--__--
ï ‘ex@rimentation
_-~-------_---__-
------ _______ ------------- -.--- - -..-. ====z=======
En fonction des résuitats préliminaires obtenus ici, on d&~elop-
pera plus ou moins les recherches sur les points suivants :
- influence de l’tiondage sur l’effet “fertj lisant” des arbres,
- é t u d e d e s retombées f o l i a i r e s e n f o n c t i o n d e l a ,gr-jsseur-
des arbres,
- étude des productions annexes en font t i.on du taux tl ’ km~ti;~pcr ,
- rendenent en gousses des Faidherbia albida,
- production fourragère (en fonction dmrosseur Je
l’arbre) de Faidherbia albida et de Pterocarpus crinacws,
---.--_
- rendenent en fruits de Lannea acida.
D’autres recherches devront s’orienter vers l’&tudc du &‘:vc:lop-
panent racinaire des diverses espkes di tes agrofores tikrf?s ;If i n des deter-
miner
l a c o n c u r r e n c e r a c i n a i r e potenlielle qu’ollw repri?sr!nl.f-:rri. pour
les cultures annuelles. L e p o i n t e s t principalmien importani DUill’ If:s
haies-vives et les espèces fruitières oc. fourragères (1~3 plein chaiil!.
-.
4- Actions de déveloeeaent en milieu paysan
_---__---_---__-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Pour mener celles-ci ci bien, l a s e n s i b i Lisatiun ~)SI. ilIl t ;t(:t(‘:~r
primordial ainsi que la disponibili t6 F?I l’adhésion paysanne.
En raison du problé-ne posé, pour les plantations,
[‘a(- ;<: f:i?.c!-
gation du bétail, nous proposerons aux vi llageois de définir II~I st:(: tcwr
du terroir qui sera mis volontairaent en défens cl interdi 1 au CG trlr;l~~:
par gardiennage, C’est dans ce secteur que seront menées les rit 1 i ans
proposées ci-dessous.
4 1 - Pépinières villageoises
==-=============---- --_-__
-__
L a p é p i n i è r e v i llageoiçc de Ndimb Tat)a sera mai 11 ton\\i!~ ;i\\ r:(,
un encadrement plus rapproché en rai son de la pr%senco des foui; t iijrss
du projet. Col encadrenent p l u s i n t e n s i f a pour but d ‘an@. 1 i oror i;i for‘-
mation du/des pépiniériste(s) vi 1 lageois.
A Sinthiou Kahel,
une pépinière sera créée,
la t onnd t ion !iu
des pépiniériste(s) sera réalisée sur le tas.
L’organisation
(carmunautaire - i n d i v i d u e l l e - p r i v é e o u n o n ) de (:OS
pépinières
sera laissée aux vi 1 lageois.
Le peti t matérie 1 sera fourni , si nécessaire par 1~2 p r o j e t sous for~c
d’avance ranboursable. L ’ u t i l i s a t i o n d u matéric e x i s t a n t a u nil.eau d u
vi 1 lage sera une de nos préoccupation car i 1 e s t cssentiel dr? faire ccm-
prendre que 1 ‘on peut faire beaucoup de choses avec ce qut-: 1 ‘on d dé j a
rtt que toute nouvelle action ilf? nkoss i te par nOcessa i r(men t tiu ma tér i fz 1
neuf ou un investissenenl important.
. . ./ ..*

A4
- 11 -
zc Espèces à éduquer en @@niére
---v--m
---e-v
==_==========---------=-------
En raison de ses qualités (perches droites et croissance rapide),
Eucalwtus canaldulensis e s t l’espèce la plus denandée par les popu-
l a t i o n s . Un effort de diversification sera réalisé en proposant notanaent :
- Sauhinia rufescens,
Acacia mellifera,
Ziziphus mauri tiana,
Acacia senegal,
Prosopis cineraria,
Anacardiun occidentale,
Acacia ampliceps,
e t c .
Pour les f rui tiers, nous proposerons des manguiers polyenbryonnés.
1,~s ospéces d e p l e i n champ seront régénérées par protection des semis
et rejets en place.
4 2 - Kemmbrenent du terroir
_____----___------__--~
______ ------.-----------
Si la création de haies-vives peut se faire en tenant compte
dc la forme actuelle des parcelles de culture, il n’en est pas de mâne
dc l a créati.on d e s b r i s e - v e n t s q u i doivent être réalisés en fonction
de l’orientation des vents doninants de saison sèche (N-O pour Kaolack)
et avoir un écartement entre bandes de 10 à 15 fois la hauteur du brise-
vent (soit pour un brise-vent d’Eucalyptus maintenu à une hauteur moyenne
de 9 III par une bonne gestion, des écartenents moyens de 110 m).
421 - Sinthiou Kahel
013 p a r sa topographie ,
la qualité de ses sols et l’absence
quasi totale de végétation ligneuse,
le village de Sinthiou Kahel est
fortement menacé par l’érosion éolienne.
Cc vi 1 lage est donc à toucher en priori té par les actions de création
tic brise-vent et donc par le remembrement. Celui-ci ne concernera par
les champs d e c a s e . (Un lotissement a déjà été réalisé en 1987 pour db-
placer une partie du village menacée par l’érosion hydrique).
Le mode de rencmbronent qui sera proposé aux vi 1 lageois consis-
ter.a en délimitation bandes de 20 m de large affectées aux plantations
de brise-vent orientées Est-Ouest.
Ces bandes ser-on t espacées 1 ‘une de 1’ autre de 12 0 m. Les parce 1 les tir
cultures seront dans cet inter-bande.
La répartit ion des champs se fera par les paysans au pro-rata
ries surfaces des propriétés actuel les en essayant de respecter au maximun
les localisations présentes. Il n’est pas envisagé de regrouper l’ensemble
des parcelles des exp.loi tations aux mânes endroits.
L,e projet
se doit de rester neutre dans Les probl&nes fonciers
conpliqués actuellement par la survivance du droit coutunier et l’existante
de la loi sur le domaine national.
Curmt~ 10s bandes ~X%XX~
F:I. t:!:isawnt nf? pourront être plantees
(!n t i crcmen t dès lt? début , ccl les-ci seront laissoes en j achére en a t tendant
~!t elles j o u e r o n t a i n s i des l a pr-enitltre a n n é e un rôle s u r 1’t)rosion et
(:(III~~ pâturage,

: ,’
/y..!,
- 12 -*
,.

. .
‘,x,
‘.,.,
Les limites latérales entre propiétes pourront Qtre materialisées
soit par une bande boisee de 20 m de large, soit par des haîes- vives
occupant moins d’espace.
.I.
Les bandes boisees au Nord et a l’Est des parcelles de cultures raae$brees
auront systknatiquenent
le mêne propriétaire que ces parcelles’; Ainsi
pouvons-nous espérer intéresser les paysans par un revenu a partir de ses
boisements et espérer une gestion rationnelle des bandes brise-vent puisque
chacun sera propriétaire des bandes protégeant son champ de 1 ‘erosion
éolienne.
4 2 2 - Ndimb Taba
- - - - - - - - - -
En raison de sa topograhie et de ses sols, ce village est surtout
sou-ais à l’érosion hydrique. Un renenbrenent du type proposé pour Sinthiou
Kahel ne senble donc pas indispensable.
Par contre,
les techniques de lutte contre l’érosion étant
basées sur des actions en courbe de niveau, une rectification des limites
des parcelles selon des tracés isohypses peut être suggérée aux cultivateurs.
Cette modification de la forme des parcelles permettrait de
les délimiter par des haies-vives qui auraient un rôle anti-érosif.
De plus, si ces haies ne sont pas trop espacées (40 à 50 m environ),
elles obligeront les paysans à ‘tlYW&ili~eF-i-en traction animale- selon les
courbes de niveau.
43 - Installation de haies-vives
____-___---___----_--------
___--_-----__----~---~~~---
Celle-ci seront installées çonpte tenu du volet renenbrenent
exposé ci -dessus.
En prenier lieu seront traités les lieux les plus sensibles
A l’érosion hydrique en ccmnençant par le sonnet de pente. La délimitation
de voies permanentes de circulation du bétail par des haies-vives afin
de le canaliser en dehors des mises en défens (saison sèche) et des chanps
de culture (saison des pluies) est egalenent un impératif. Des haies
seront enfin installées autour des champs de case de paysans volontaires.
Les espèces qui seront proposées sont :
- Ziziphus mauri tiana,
- Dauhinia rufescens,
- Conbretun aculeatun,
en association avec Zi ziphus
. .
x7.n
- Acacia meiiirera,
et également essayé en
- Prosopi s cineraria,
1 par plantation
- Faidherbia albida. 1 seni s direct de graines prégennées.
La plantation de Cordyla pinnata, en barbatelles hautes, tous
les 10 m dans certaines haies sera essayé afin de conrti tuer une haie-
brise-vent fruitière.
Un suivi sera réalisé : taux de reprise, croissance, influence
des haies sur les rendgnents des cultures et des jachères . . .
Un test d’amélioration de la fertilité des haies par apport
de matières organiques : des résidus de culture ou des herbes et des
. . ./ . . .

branchages lors de la préparation des chanps seront déposés au pied. de’
.’
la haie. Des observations seront faites sur l’influence de ces résidus
sur l’érosion (effet de filtre ; accunulation de terre . . . ) a i n s i que
leur impact sur l’état phytopathologique de la haie (piége a termites,,‘..).
44 - Installation de brise-vents
=======================---- - - - -
Cette action sera réalisée à Sinthiou Kahel après renenbrenent
et définition, par les paysans, du secteur du village mis en défens tenpo-
rai re.
Les brise-vents seront réalises dans des bandes non cultivées
de 20 m de large et espacées d’environ l20 m.
Chaque bande sera constituée carme suit (voir fig 04 ) à 1 m
du bord de chaque côté création d’une haie-vive par semis direct d’Acacia
mellifera,
Sauhinia rufescens, Prosopis cineraria, . . . ou par bouturage
de Jatropha curcas et de Cormiphora africana, au centre 3 lignes d’Euca-
lyptus à écartement de 4 m sur les lignes. Ces dernières seront écartées
de 4 m des haies et de 4 m entre elles sauf 2 qui seront espacées de
6 m afin de créer un chemin, une voie de passage.
Les bandes représen t en1 14 % de la surface totale si on ne
implante que dans le sens Est -0ues t et au maximun 2 7 % dans le cas de
parcelles carees de 120 m de côté entourées par des brise-vents. L’enprise
de ces brise-vents peut-etre réduite à 13,3 % et 22 % dans le cas d’un
écartenent de 150 m.
Les bandes brise-vent seront entre tenues pendant les 2 ou 3
preniéres :aisons des pluies à raison de 2 désherbages par an? A partir
de la tro,si&ne ou quatriime année, ces bandes serviront de pâturage
de saison des pluies aux bovins qui ne devraient pas causer de dégâts
aux arbres suf f isannent grands ni pénétrer dans les champs puisque ceux-
ci seront isolés par les haies-vives.
Cette technique pourrait être une solution partielle à l’alimentation
du bétail de trait ainsi qu’au gardiennage des troupeaux en période de
culture. Les bandes brise-vents pourraient égalenent servir à canaliser
le bétail du lieu de pâturage de saison sèche vers les points d’eau.
Ainsi nous devrions petit à petit parvenir à limiter la diva-
gation du bétai 1, obtenir une meilleure gestion des troupeaux et des
ressources fourragères .
45 - Protection des régénérations d’espèces ligneuses intéressantes
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ---_--- ------------________
_-------------------------------------------------------------
Cet te action de sensibilisation devrait débuter dès février-
mars 1988 et concerner les espèces par lesquelles les paysans montrent
un intérêt marqué :
- Cordvla oinna ta.
-Faidherbia albida (encore rare dans la région),
- Proposi s af ricana,
- Pterocarpus erinaceus,
- Lannea acida,
- Tenninalia macrootera.
- Sterculia setigcra,
- et autres espèces recherchées par les paysans.
Les jeunes plants ou rejets seront repérés sur le terrain -
sans aucune distinction entre les espèces ~I*I .;itées- par des piquets
I
.
.
.
/
.
. .
* ou cultivées en cultures intercallaires.

‘.
:.:,
. ,;
:.
f4-

- 14 -
portant une marque de peinture.
Les plants repérés ne seront pas detruits au manent de la prépa-
ration des champs, des sarclages .et de la récolte. Une protection des
espéces sensibles à l”(abrouti’ssement s’averant nécessaire, l’action sera
menée égalenent dans le secteur.mis en défens.
On vei llera au maximua a ne conserver que des plants si tués
sur des alignements Est-Ouest espacés d8une quinzaine de mètres. L’écart-
ment sur la ligne sera de 10 m environ. Ainsi, on obtiendra une densité
voisine de 60 plants par hectare, laquelle est tout à fait suffisante.
De plus, l’alignement plus ou moins bon qui sera réalisé permettra la
culture mécanisée.
4 6 - Actions connexes - incitations
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
__----_------------------------ -
Mise en contact des villageois avec :
- les chercheurs de 1’ISRA pouvant répondre aux problCmes spéci-
fiques posés par les cultivateurs,
- les fournisseurs de biens (intrants, .O.), le service (crédit
agricole,
. . .) et les autres projets de développenent avec
lesquels nous pouvons mener une action coordonnée.
Principalenent
avec des projets de vulgarisation des foyers
améliorés car aucun de ceux-ci n’existe à Sinthiou Kahel.

Annexe 5
PROJET DE RECHERCHE DEVELOF’PEMZNT SUR LE f33LE DE L’ARBRE
EN EXPLOI TATION AGRICOLE
PfXXMTIoN
DES ACTIVITES 1988 EN W-E
Le programme 1988 de Casmance prévoit 3 types d’actions en plus
de celles en cours (dépouillement enquêtes, cartographie...) :
- La recherche en station
- la recherche en milieu paysan
- les actions de
développement en milieu paysan .
Ces actions, qui sont détaillées plus loin, sont :
1 - Recherches en station
11
- S u i v i d e l ’ e s s a i d ’ i n t r o d u c t i o n d e p r o v e n a n c e s / v a r i é t é s
de Gliricidia sepium installé à Djibélor en août 1985.
12
- Installation d’un essai de cultures en couloir avec Gliri-
cidia sepiun et Leucaena leucocephala à Djibélor.
2-- RëcfïëTches en mi 1 ieu paysan
21
- Influence des bandes boisées anti-érosives, installées en.
1987,
s u r l e s r e n d e m e n t s agricoks e t l a f e r t i l i t é d e s
sols.
2 2 - E s s a i d ’ é c a r t e m e n t d e s l i g n e s d e G l i r i c i d i a s e p i u n d a n s
une culture en couloirs en milieu paysan.
23
-
E s s a i d e rerrplacement d e l a j a c h è r e t r a d i t i o n n e l l e p a r
une culture d’engrais vert
( Crotalaria x et Tephrosia)
ou par un boisement
tmporaire ( A c a c i a h o l o s e r i c e a e t
Acacia mangium).
3 - Actions de développement en milieu paysan
Cm nous n’avons pas l’entière maîtrise de ces actions contrai-
rement aux précédentes, la réalisation ou non des thkres proposés ci-dessous
dépendra à la fois de la qualité de nos relations avec les paysans (confian-
ce, sensibilisation,, vulgarisation et suivi adéquats)
et de la disponibilité
des villageois.
L e s a c t i o n s p r o p o s é e s c i - d e s s o u s s o n t c l a s s é e s d a n s l ’ o r d r e
des priorités actuelles des chercheurs du projet compte tenu des avis 6nis
par la population.
31
- Formation d’un pépiniériste forestier villageois.
32
- Recyclage du greffeur déjà formé avec accentuation de
formation en création, entretien et gestion de verger.
. . . / . . .

A5
- 2 -
33 - Creation d’un verger communautaire i à la demande des vil-
lageois).
34 - Entretien des réalisations 1987 (bandes boisées anti-erosives
et haies-vives).
35 - Remembrement du terroir de plateau afin de favoriser l’ins-
tallation des bandes brise-vent et les haies-vives (cette
action qui sera la plus difficile à mener est également celle
présentant le plus de risques d’échec).
36 - Poursuite de l’installation des bandes boisées brise-vent et
anti-érosives (en fonction du renw-rbrement).
37 - Installation de haies-vives.
38 - Protection des régénérations naturelles d’espèces intéressan-
tes.
39 - Création d’une mise en défens villageoise d’une parcelle de
f o r ê t .
320- 1; : 3 I:tation
(1 ’ 2 1 i gll(mf?n t
dans ie village.
Les cinq dernières actions,
à e l l e s s e u l e s ,
représentent déjà
un prograrr-rx? de plusieurs années.
4- Recherches en station
41 - Suivi de l’essai d’introduction de variétés et de provenances
de .Gliricidia sepium.
* O b j e c t i f s
m-------v
- connaytre l e s
v i t e s s e s d e c r o i s s a n c e d e s r e j e t s e n s a i s o n
s è c h e e t e n s a i s o n d e s plu.ies a f i n d e d é t e r m i n e r l e s d a t e s
optimales d’exploitation.
- e s t i m e r l e s p r o d u c t i o n s d e s d i f f é r e n t e s p r o v e n a n c e s a i n s i
q u e l ’ e f f e t f e r t i l i s a n t o b t e n u p a r l e r e t o u r a u s o l d e l a
biomasst.
* Travaux de suivi
e - e - - - - - - - - - - - - -
- mesurer le 22 de chaque mois (ou à défaut le 23) la hauteur
du rejet dominant de chaque cepée.
- coupe de 1 ‘essai du 24 au 28 mai 1988.
Pesée de la biomasse feuille et bois fraîche et sèche.
- coupe de l’essai du 24 au 28 octobre 1988.
Pesée de la biomasse feuille et bois fraîche et sèche.
t analyse chimique de la biomasse foliaire et de la biormsse
ligneuse par espèce et par répétitition (au total 90 analyses.
Le protocole de prélèvement des échantillons est à établir).
Analyses à effectuer : teneur en cendres - C - N - P - K -
Ca - Mg.

. . . / . . .

a QI C a
P
A5

A 5
42 - Essai de cultures en couloir en station avec Leucaena leuco-
cephala e t G l i r i c i d i a sepium
* Oblectifs
- - m---s-
Répondre aux questions suivantes :
- l a c u l t u r e e n c o u l o i r s à b a s e d e L e u c a e n a e t d e G l i r i c i d i a
peut-elle,
en Casamance, garantir un rendement agricole accepta-
ble et soutenu sans recours à la jachère ?
- la culture en couloirs améliore-t-elle l’efficience des engrais ?
- quelles sont les évolutions pédologiques
provoquées
p a r l e s
modes culturaux suivants :
- culture contirw sans engrais
- culture
continue avec engrais
- culture en couloir avec ou sans engrais
‘: Localisation de l’essai
_-__-------------------
Station expérimentale du plateau à Djibélor:parcelle attribuée
(1 irl Il. Ii. 1’. F’.
* Protocole
_--_---_-
- F raiterrent avec 3 répétitions en blocs aléatoires cwplets.
1 - témoin : culture sans engrais
2 - culture avec engrais
3 - Culture en couloirs avec Leucaena leucocephala sans engrais
4 - T3 + moitié de la dose d’engrais de T2
5 - T3 + dose d’engrais de T2
6 - culture en couloirs avec Gliricidia sepium sans engrais
7 - T6 t 4 dose d’engrais de T2
8 - T6 t dose d’engrais de T2
Sur 1 ‘ensen-ble de l’essai, on appliquera une rotation culturale
préconisée par la recherche agronomique sans toutefois faire de jachère.
Celle-ci pourra éventuellement être rerrplacée par une culture fourragère.
Les doses d’engrais des traitements 4, 5, 7 et 8 seront calculées
en fonction de la surface réellement cultivée, donc en déduisant l’errprise
des haies.
S i o n e s t i m e c e l l e - c i à 80 c m d e l a r g e , l a d o s e d ’ e n g r a i s à
apporter aux parcelles des traitements 4 et 7 sera de 40 % de celle d e s
parcelles du
traitement 2 et de 80 % de T2 pour les traitements 5 et 8.
- Parcelles
- l e s p a r c e l l e s auront des dimensions suivantes 20 m x
15 m
- les parcelles plantées de haies (T3 à T8) auront 5 lignes
de plants espacées de 4 rn. L’écartement sur la ligne sera
de 40 cm.

- la parcelle utile aura une dimension de 8 x 5 m pour la
mesure des rendements agricoles soit 40 m2 réels-dans les
. . . i...

A5
-4-
traitements 1 et 2 et 32 m2 cultivés dans les autres par-
c e l l e s (‘F3 à T8)
- la production
ligneuse sera mesurÉte sur les 5 m centraux
des 3 lignes du milieu.
- Plan prbisionnel
de l’essai en annexe (fig 1 )
- Besoins en plants
Gliricidia 1710 à planter donc. 2200 à produire
L e u c a e n a
1710 à planter donc 2200 à produire
- Origine des graines
Provenances et/ou variétes =?I définir en fonction des résultats an-
térieurs.
- Syn-bioses
Les plants seront inocul.és en pépinière avec les souches de
Rhizobium suivantes (n’ ORSTOV)
Leucaena leucocephala : souche LL 27
Gliricidia
sepium
-
:
11
GS 16
- Caractérisation des sols au début de l’essai
Pour chaque parcelle,
on effectuera un prélc‘, 8,ment pour analyse
au milieu de la troisième bande cultivée (pour les cultures en couloirs)
ce qui correspond au point de cote 12 m et 7,5 m à partir du coin inférieur
gauche de
la parcelle.
Pour chaque point d’échantillonnage ainsi défini , on effectuera un préleve-
ment pour
l’horizon 0 - 20 cm et un second pour 1 ‘horizon 40 - 60 cm.
Les analyses porteront sur :
- grârwlcmétrie
- PHH20
et PHKcl
- C, N, P total, P olsen
- K, Ca, Mg, Na
- capacité d’échange
- pF 4,2, pF 2,8

De nouvelles analyses seront 21 réaliser en 1992 afin de quantifier
les anéliorations du sol.
- Mesures
- biomasse kucaena et Gliricidia
----------------------~--------
La première coupe sera effectuée après un an au moment de la
seconde mise en culture des couloirs.
.
.
/
.
*a.

-1
A5
-5-
La biomasse sera pesée verte puis étendue comw paillage dans
les interlignes sauf le bois qui sera exporté. Des échantillons de feuillage
et de bois seront prélevés et skhés pour estimer la matigre sèche.
Des observations seront effectuées sur la vitesse de décorrposition
du paillage et sur son influence sur la repousse des adventices.
La croissance en hauteur des haies sera mesurée à 4, 8 mis
et au rwnent de l’exploitation.
- Rendements agricoles
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Seront mesur6s par récolte totale dans la parceile utile,
- Recherches ultérieures à prévoir
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - --~---
* dates optimales d’exploitation des haies
Les contraintes principales à étudier seront :
- la gêne représentée par les arbres pour les travaux du sol
- l’état de fructification du Leucaena
- la concurrence spatiale, pour l’eau et la lumière exercée
par les haies
- e t c . . .
* conséquences de
l a n o n u t i l i s a t i o n cc3m-e e n g r a i s v e r t
de la biomasse foliaire : exploitation ccrrme fourrage en période de soudure
par exerrple.
5- Essais en milieu paysan
51 - Influence des bandes anti-érosives sur les rendements agri-
coles et sur l’évolution des sols.
* O b j e c t i f s
- - - - - - - - -
Cet essai, effectué en milieu paysan doit permettre d’évaluer
l’irrpact des bandes boisées instalées en 1987 sur le rendement des cultures
paysannes ainsi que sur la fertilité chimique du sol.
* Localisation
- - - - - - - - - - - -
Village de Boulandor
* Protocole
- - - - - - - - -
Le dispositif est constitué de
3 bandes boisées de 198 m de
l o n g corrposées d e 3 l i g n e s d’Eucalyptus canaldulensis
à é c a r t e m e n t 3 x
3 en quinconce et de 2 lignes,
1 de Gliricidia et 1 de Leucaena, à 1 x
2 m en quinconce également. Ces bandes boisées, installées
perpendiculaire-
ment à la pente, dans des endroits sounis à l’érosion hydrique, sont espacées
de 80 m.

La plantation a été réalisée par les paysans de Boulandor les
4 et 9 août 1987.
/
0..

..*

d c suivi d e
des A 5
b a n d e s hseés anf,- 1
Sm1 bsn dc boirté
ts
+
cen h rrlc
t + \\
-/ Eoc+ph
I/
.
-
- L eucacna
0rn

A5
- 6 -
* Evaluation de la situation de départ
---e--e ---e-v -----.- ----------.--- ---em
- caractérisation pédologique
4 prof ils t 18 sondages pédologiques seront effectués aux enpla-
cements situés sur l e E;dh-ma joint (fig. 2).
Les analyses porteront sur les mêmes caractéristiques que pour l’essai
en
station ( § 42)
- Le rendement des cultures inter-bandes boisées a été estimé
par sondage (4 placeaux par inter-bandes) en 1987.
* Evaluation de l’évolution des rendements agricoles
__--._----_--- ---- __--__________---________
--v----
N e p o u v a n t d i s p o s e r d e p a r c e l l e s t&rwirs d a n s d e s c o n d i t i o n s
similaires (permettant une ccxrparaison statistiquefneni fiable) le rendement
sera mesuré chaque année à endroits fixes comw le montre le shéma joint

( f i g . 3 ) .
Une série de mesures s e f a i t daMle [lassage d ’ e a u , l à o ù l e s
problèmes d’érosior’ s o n t l e s p l u s m a r q u é s e t l ’ a u t r e s é r i e e n d e h o r s d e
cette zone érodée.

L e s cwparaisons SA+ fer-ont p a r r é g r e s s i o n e n fonctiw d e l a
distance à la bande boisée.
* Evaluation des rrcdif icat ions pédologiqws
_----__---_____----~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ _
Une nouvelle série de prélèvemenls pédologiques selon les mêmes
normes qu’en 1988 sera effectuée en 1992 pour cwparaison.
52 - Essai d’écartement des haies de Gliricidia sepium dans un
test de culture en couloir en mi lieu paysan.
* O b j e c t i f s
- - - W V - - - -
Définir les critkes d’acceptabilité de la technique de cul tut-e
e n c o u l o i r s p a r l e s p a y s a n s e t
plus part icul ikement étudier 1’ influence
d e l ’ é c a r t a n t d e s h a i e s d ’ a r b r e s s u r
les possibi 1 i tes d’i.ntégration de
ceTtetechnique dans le syst&-w agricole de Casamarîce.
* Localisation
_-----------
Village de Boulandor.
Cet essai sera mis en place dans le ch- d’un paysan volontaire
encore à trouver.
Comw i l s ’ a g i t d ’ u n e s s a i ( d o n t l e s r é s u l t a t s n e s o n t
donc pas garant is)
l a f o u r n i t u r e d e s p l a n t s e t
leur plantation serontprir m
charge par l e projet. Les autres travaux seront F; charge de l’agriculteur.
* Protocole
- - - - - - - - -
L’essai (en test) sans répétition vise à tester les écartements
entre haies suivantes 3, 4, 5, 6? 8 e t 10 m . ( v o i r f i g 4 ) .
/
a..,...

t
50 M
-36
5om
*
3 m
3 m
3m
1
43
1 i?%8
3 m
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6 m
3m
3m
4m
4m
4m
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5 m
5m
5m
_ ---
‘jr5 m
AO m
* i
5m
0 4 x 4 rh
.--..-_ _
_
3m
3 m

r
A5
Les besoins en plants se montent a 2500 + 2 lignes d e b o r d u r
500 plants soit 3ooO plants.
L e s Gliricidia s e r o n t p l a n t é s a p r è s le labour de la parce11
et avant ensemencement.
Les travaux agricoles seront réalisés selon le calendrier agrico
p r e s c r i t p a r 1’ISRA qui recmndera les rotations culturales et les f e r t i -
lisations à adopter.
Les rendements agricoles seront mesurés par echantillonnage sur
des surfaces de 1&n2 aux enplacements indiqués sur le plan de l’essai.
L’influence d e l’écartement s u r l a c r o i s s a n c e d e s Gliricidia
sera également
est irfiée par échantillonnage d e 2 b a n d e s d e 25 plants
(10-n) cm indiqué sur le plan de l’essai.
L a première c o u p e d e s Gliricidia a u r a lieu e n 1 9 8 9 a u rrrment
de la préparation des terrains de culture.
La biomasse foliaire sera épandue dans les allées.
Le bois sera exporté et utilisé selon les besoins par le paysan propriétaire
de la parcelle.
Les terrps de travail : exploitation des Gliricidia, effeuillage,
paillage, labour-, . . . seront mesurés.
Les remarques et
r é f l e x i o n d u p a y s a n s e r o n t p r i s e e n compte,
ainsi que celles des autres agriculteurs, observateurs, pour une éventuel-
le diffusion de la technique.
53 - Rr-rnplacenent de la jachère par une culture d’engrais vert ou
par un boisement temporaire
+ Objectifs
---------
Raccourcir au rnaximun le tenps d e jachére tout en en conservant
son effet bénéfique. Dans le cas d’un boisement tanporaire obtenir également
une production cie bois.
+ Localisation de l’essai
-----------_--~------~~
Vi 1 lajie de &XI lantior
+ Pro toc0 le
---------
Cet essai se fait en mi lieu paysan. Il faut donc trouver des pay-
sans volontaires pour tester les especes proposées :
a) Crotalaria
Snnis de graines de Crotalaria dans un cknp de céréales (mals
tic préférence 1 avant le dernier sarclage. Les Crotalaria poussent après
la fructification du mals et restent vertes toute la saison sèche. Elles
sont enfouies au mrment du labour.

A5
-8-
Trouver un paysan volontaire ou a défaut voir s’il n’est pas
possible de tester cela dan+; on champ de case.
Le Crotalaria étant une plante toxique pour les animaux, il
faut résoudre le problène de gardiennage *
b) Tephrosia voxelii
-
-.-
U t i liser l a rnirncs
techniqw d e sanis q u e p o u r l e C r o t a l a r i a .
(2: t engrais vert no sera cntoui que la seconde annee. Il pourrait y avoir
rrkolte d e p e t i t b o i s .
Il f a u d r a é t u d i e r l a p o s s i b i l i t é d ’ u t i l i s e r l e s
proprietés insecticides :ifa cc’ Téphrosia au niveau villageois : trai tenent
dos cases nt des cultures f non toxiquppour les animaux à sang chaud).
Pour c e s d e u x i.ypes d e jach.ere,
les parcelles seront divisées
cm 2 :
l’une avec culture d’engrais vert, l’autre sans.
L,es quanti tés de ma tiere stkhe produites par ce type de jachère
wron t est imecs par echan t i 1 lonnage et 1 a m inéra lo-masse par ana lyse chimique.
cl Acacias australiens
~---..----
Une parce1 le devan! C tre mi CX: en jachère de longue durée, sera
riiviskfa en 4 p a r t i e s traitkas ccmw sali t :
Z” ) Lnsancncét-: i!~i Acacid holosericea : graines traitées. Suées
au senoi r en ba%dës-dist tes de 2 m
3”) Plant&! en Acacia holosericea à 3 x 3 m
Jo ) Plant&! en Acacia manpiun à 3 x 3 m
-------...---L.-----
les Acacia holosoricea seront inoculés avec: la souche de rhizobiun
RlUIsKl c:t 1 ‘Acacia mangiun avec celle RMI3Y - BAY (n%RSTCM)
Pour Téphrosia ct Crotalaria, les graines ainsi que les souches
fit% rhi zobiun correspondan tes sont à rochercher cl ‘urgence,
:x Rbco 1 te des donnees
-____---___~-----~~
Pour chaque t ra i t fmen t , une estimation de la bicmasse produite
l)ar l a j a c h è r e s e r a réalisee par- sondage (4 échantillons) au mcrnent d e
l’cxploi tation ou de l’enfouissement (pour Crotalaria). Des analyses seront
effectukes pour connaitre la minAralo-masse retournant au sol.
Pour les 5 trai.ternents pérennes (Tephrosia, 3 Acacias et jachère)
5 bacs de 1 m*
seront déposés de manière aléa toi re dans les parce 1 les
a f i n d e r é c o l t e r l e s retombées foliaires. Les bacs seront ins ta 1 lés dès
la fin de la saison des plIlies 1988. l>es re tanbées seront ranassees tous
les 15 jours séchés et peséesI
Une estimation c-lri 1 ‘inf luenca du traitement sur la ferti li te
des sols sera obtenue par r:trnparaison d e 1 ‘estimation des rendanents des
cul turcs dans les di f f 6rtXrl t i: trai tmc-?nts (jacheres naturelles et jachères
. ../...

A5
t i i
::: Ik,y:11s
- - - - - -

A5
- 10 -
Le candidat qui sera propose FJar ia Larmunaute Villageoise sera
recrute par le projet pour effectuer 9 la pepini ère de la Recherche Fores-
tiere à Djibelor,
l”ensemble des travaux 11e pépiniere de mi-mars a m i -
mai environ .
Son salai re lui sera presente non corme une r~unera t ion, mais
rxmnt~ une a i d e pour son logement et sa nourri turc, le suppl9nent devant
servi 1: à payer la main d’oeuvre qu’-i. 1 devra engager pour la préparation
de ~5 chanps en son absence.
Vers la mi-mai, le pépiniéri? te reviendra au vi 1 iage avel- une
c a i s s e (de SEITI~S b o n s a repiqUeY e t des. p@tS p l a s t i q u e s . T I pourra donc
des cet instant mettre en place 16, pépiniere “vi 1 lageoise” et y produire
(les plants qui seront bons à &tre plantés en jui llet.
6 2 - :Recyclage du greffeur formé en 1987
En 1987, Mr Aranba SANE a suivi un stage de greffeul de 3 sanaines
iiu verger fruitier de Mr Abdou KARIM à Medina. Cette formation a été bf?ne-
f ique car i 1 a gréf f é contre rénunéra tien ( 50 F CFA pal’ gref fc rixwsi t? )
1’70 manguiers (167 réussis) et 80 orangers (49 repris).
Un nouveau stage sera effectué afin d’améliorer ia mai lrise tlu gref’fdgc
des agrumes et surtout pour apprendre les techniques de plantation, de
taille et de gestion propres aux arbros fruitiers, En effet, il est pr’evu
q u e l a g e s t i o n d u f u t u r v e r g e r connunautaire do Boulandor s o i 1. confiéc:
par 1 a Ccmnunau te Vi 1 lageoi se à Mr Arcmba SANE.
63 6 Création d’un verger ccmnunautaire
En 1987,
les villageois ont :réservé u n e p a r c e 1 lr! do IJC’ x 7’7m
(1 ha) pour y créer un verger carmunautai re. Une plantation linénirt d’Acacici
m e l l i f e r a a ét6 r é a l i s é e e n a o û t 1 9 8 7 a u t o u r d e cette parce1 l(-? ~~III~ id
protéger par une haie-vive,
La plantation du vergei~ sera réalisée en 1988 par ia comwxwto.
Les pl,tnts seront achetés par les villageois (500 r’ C F A piéce) à une PC’@-
niAre de qualité. Le projet assurant lc choix des varietes, le transport
des plants et l’encadrement technique.
L’écartement de plantation est. de H m SUI~ la ligne t:t ICI m c:rlirct
le-i lignes.
L e s 4 v a r i é t é s r e t e n u c s ( 11,vi.n - Kcnt - Kete
n i IIatiwi j 011i
i: t f? choisies en fonction de leurs dates d e f r u c t i f i c a t i o n a f i n d’ela11:1,
la production et d’améliorer les revenus : 1 de CÇ:S variétés est hât ivc:,
2 normales et 1 tardive. Cette variété tardive sera représentée par .36
arbres contre seulement 27 pour le5 autres. (v0i.r plan du verger fig 5 )
soit 117 plants au total.
Cet te opération coûtera 58 !XX1 F CI 1 a rxnmunau té qui a d’ ,)rc:s
(:t tlkjà e n t r e p r i s d e s e c o t i s e r . Au cas 06 c e t tc sonne ntl pourrai t fit rf!
t-t:1 Ii>i e cet te année , la plantation swaitpclursuivic en 1989.
Une cul turc d’i ntercal laire tl’C~rachi~it?s de bouche sera réa li sec
afin dc rentabi 1 i S~I- au rniwlx
!‘!11 i 1 iw t ion ~II terrain e t d e roIlhollrs(?r
.., ..*

cû 0 4
2
91
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A5
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t

- 11 -
s i p o s s i b l e I’investissenenc f i n a n c i e r : e n escomptant u n rendenent d e
1 tonne de gousse par hr! soif 900 kg pour le verger canpte tenu des enpla-
crmrnts n o n
c;u.l tivables 111~Iour CieS plalitset un prix BU producteur de
‘JC F dl1 kg , ce 1: t 2 opéra z ic)n devrai 1 4ès l a prenière ann4c l a i s s e r u n béné-
fi ce de 22 5(3c! l? wnpte non tenu des CHI~PS de travail et des intrants.
On peut donc raiwnnablemrnt tabler SUT une opération “blanchel’.
sera effectué
\\rerge I’~
eté inslallés
par’ les popu!â?ic~ns : ~:llc?ci son!
i rrnpodss de 3 bandes d’ Eucalyptus à
I 2; 3 m et de :? bartdt-s 31: Gliricidia-. et Leucaena 5 2 x 1 m. L’aprise
Ic)i :I 16: dc c e s bandns < çin !-xllptant 1 m d e p a r t e t d ’ a u t r e est d e 10,5 m.
I.‘er~trt+tY?n dt? cw bandes br-)i+es sç?rx rFialisi3 grâce aux cul tllres intercal-
laires. 1JrI cerclf. d e 1 m d!: rayon autc:ur de c h a q u e p l a n t ser‘d J a i s s é s a n s
CU 1 turc:: et dMwrbB au mrxen i- du sarr 1 age des champs.
65 -. ~ifiocrnt~rmftnr fI1.i tor‘r-oi i fit+ p l a t e a u
En
1!187,
l e s v i I i,lgc:oi:j oni’ denand6 l ’ i n t e r v e n t i o n d u p r o j e t
I)ol.lr’ lut tf?I- f:CI~ltÏf.
j ’ (~!rwi’)r~ hg?driqw
à des endroits bien précis. Pour
cc: f,lirr’ i 1s oni
xcop t (‘: 1 ’ j ns ta 1 la i i (In dc bandes boisées en travers des
c:ll;n!r~‘s.
I’our 1 I iIist;lrit,
it!s plants 6::ant p e t i t s ,
cela ne pose pas de
~~rol~l l’mf’
L!li’li !i cqiianti l e s ,lr’tx~!s si:ronl g r a n d s , 1(:3 p a y s a n s p r o p r i étaires
de?
(
.‘rr~s
SC. rnndron t cnnp t (1 ~II(: l:i::4 bandcs représentent pour eux u-ne
PC;
c-le surface, cul ? iv,3blr!
(rrlfkli?
.i .I
Cn contrepartie elles fournissent
tilJ txjis c!
riidui. sen!
i ’ &rwi on) . II t-:st ,i craindre qu’alors les paysans
SO clc’:.si n tAressc?rrw t dti cet tt: techni qurl.
l’ou 1
(;Vi tt:r C(!
probl~mr~,
i 1
s e r a i t s o u h a i t a b l e d e rxmembrer
ir?5 jJiirc:c!! las c!t, (:u 1 turc I?II
1 ai ssan t en t :‘f? c 1 les des bandes de 20 rrl de
ifIr’gt’ qui seraior:! af fectCc:s i1IlX opPr,iI ixw d e l u t t e anti-erosive ei aw(
t)r-i sl:-\\r<:nls. i,oc; t,andes dwron!
rcnir compte de la topographie et de la
:1irfx:tion tif: v1’rit.L; dcmiwnts. il !I(: sanble p
a
s u t i l e cte l e s i n s t a l l e r
c.1 tic:c; interv,i 1 Ic:, infGric.lr-s CI
1 f(I m sauf aux endroi ts OU 1 ‘érosion
i1yfirique e s t trc)l! impclrtant(:.
.\\f’in ti’int@rr:$,sr$t- l e : ; paysan> ;I 1,) (:rriation e t à la gestion de CM bandes
<~tlt i -r>r*osives,
i 1 cx?Ixi t borl cluc. !‘on atmc?t t e que l a b a n d e e n anont ( o u
lli W311 t ) (lu i:tK3!l~j SOi 1
ii! pISoi)lSi 1; I t’b tl11 c u l t i v a t e u r del ce chanp. A i n s i
.:fl (:\\Il tivatou;, wra di rc:(: t (xlf:n t lxsllollsab.lc> do I a bandt! hoi si3c riyan t un
f;f’l(:t tlirc:ct :-AI r son champ . 11: plut, chacun pourra ainsi ret j rer un prof i ?
il(! 1 ‘fxploi ta t ior-i rat i onnia If: do i;l>q <irhres.
c:et tt? ophr-3 1. i on <if: rrwmhrwxon t est donc une action essen t i e 1 le
il ci fcc I~+I- c«mf~ pr&alabli! ;r
toutt+? i e s a u t r e s a c t i o n s dc reboiseTient
l i n é a i r e ( p o i n t : ; 616 ot 67) que ilouc; ne continuerons pas en 1988 si le
rtmrmbrcment n ‘C::;i pas dllC!i3Ci 91.1 r;:r;i i-l.9 !MI-; 1P sec tsur du vi. 1 lage rG nous
f:on(:ffnt rerons no> ai: t ions.

- la mise en dél’ens
v o l o n t a i r e d’un dectt3ur d u termir viilageois

- l
e

sf3nmhrmc?ni
Ix: w ser:I.cur.
Si ces 2 Pri?a1 abies sont acceptk, par les populations concernées
ies a c t i o n s continueront selon la m&ne technique qu’en ‘1987. Une diversifi-
Ya fi r~n des espèce? 1.1 :i I i &e5 sera cepewlant
sugg6rée aux cultivateurs.
Ik par lr:iirs ilnpnc;r 5 SU~-
!nh 3ctivi t& agril:olcs et pastorales
t 1 imi ta t i on dc
ia divagaI iort d u hétai i, effet anti-érosif 1 produc: t ion
rit: f ourrago en jkrivde clt: sotidure- s i on l e s t a i I l e - e t c ) ,
l e s haies-
vi \\.f:s
Sol1 t des f\\ lf’nlen t s cc,son t i c 1s tif: 1 ’ ~nénagencnt du terri toi re. FJI
rll!!I‘c’,
r! 1 i es ]wJ\\~!?17 1 a\\311 ~i~~fwwn~n~
h”

r.fmp.lacer les c lôturos en Prosopis
:1 f ri cana Ir t i 1 i si!ss ;1(‘ t (Ii: 1 1 (-frlOrli . Ai ns i leur implantation est-e1 le u n d e s
LI~~:S pri ori t ai rf3 rlil pro iet ,

A5
- 13 -
de sensi bi lisa t ion sera donc. !:ntreprisi+ afin que les régénérations (senis,
rejets,
d r a g e o n s ) des esp6c.w i nt6ressanl es soient protégés au marient
de la mise en cu3. turc et dFs raclages
Une densi ié de l’ordre de 40 tiges
à 1 ‘hectare sera recherchée. Afin de ne pas nuire 5 la mécanisation agricole
qui se développera dans uri pu xhe rrwni r, !-es régénérations seront iaissées
t a n t q u e faix: SF p e u t sui des lignes d i s t a n t e s d e 2 5 m. L’Bquidistance
sera aussi proche que possibltl àf- 10 11; sur cet lignes.
Les sujets A conserver seinn! ~~ep~;i+S p a r tir>s jalons. I,er-
autres
plants
pourront être détrui. tc- au t.,~)~Ir <: rjt,c t Is\\;,jIl3 .-l~?,r-jr:ole~j.
- Faidhnrbia albida,
-~.
-
-
- Parkia biglobosa,
- Proso@ af ricana 1
---.
- Pterocarpus erinac.eus,
- Pari nari rnacrophylla:
-
-
- De tariun senega lf:nG.
- Tanarindus indica, -
- -
+ tOutf?s ~~Utl??S PC;l)iJi:!:S Il0l!! 11-:+(Jlll ! lf?S
IC?S V
i

I lagtwi S illOTit!‘fT!Ili
II~ intéra! cf?r!:ljti.

A5
- 14 -
Les plants seront obtenus des Eaux et Forets et fournis gratuite-
ment à la population en 1988. Si l’op6ration se poursuit ultérieurement
les plants seront produits au niveau du village.
7 - Actions inci tatives
.----
Nous avions ecrit au débtit du projet : “‘11 faut éviter de tcmber
ilans ie travers ou 1~ reboisement villageois es t candi t i onne par une i nci -
tation ma térie lie telle que l’adhesion des populations est artificielle.
!I+I; riw 1 ‘inri iat~ofl s ’ a r r ê t e , toute action forssti6r-e s’arrÊ!W.
!L’inc,iiation doit donc être le resultat des actions entreprises
p a r l e s p a y s a n s : aélioration de la productivi te agricole, dugnentation
de revenu mone tai re par vente des produi ts ou sous-produi t s des arbres
(fruits, bois, . ..f. diminution de 1’Émigration des jeunes . . .
Le benéfice retire des actions entreprises n’etant p a s i.rn!kdiat
nous estimons nocessaire d’avoir un facteur inci tatif supplknentaire sous
forme d!apport d e consei 1s ou d’appui à L’amélioration à court
terme
de la productivité agricole.
Ainsi V nous nous chargeons de :
- prendre contact ( à la denande d e s v i 1 lageois, avec; les :;pkia-
listes de I’ISRA pour répondre aux problimes agricoles du village ;
- servir d’intermediaire pour 1 ‘achat d’intrants agricolcc: (paycis
par les villageois) ;
- prendre contact kvec les projets e-t organiknes concorn& p a r
le dé\\7r?loppenent rural et le crédit agricole afin de permettre un develop-
panent hcmogène des différents secteurs d.‘activité du village.
A t i t r e d’exemple , u n p r o j e t a équipe le vi I lage de Ik~~lantlor
d’un local destine aux fermes et contenant des machines à coudre. Celles-
ci ne fonctionnent pas faute de formation des formes, Aussi, envisageons-
nous de prendre contact avec des formatrices pour qu’elles viennent ensei-
gner l’enploi de ces machines. Au besoin,
le projet prendra en charge’
les frais de déplacement de ces monitrices.
Nous aVc.JnS égalenen t pris contact avec le projet Manioc afin
qur! r:er-tains .vi llageois deviennent des paysans multipl.icateurs
de :ariOtos
anélic~rees et qu’ainsi c e s variétes soient rapidment diffusées au niveaux
du vi 1 lage ef contribuent à l’amelioration du revenu monétaire du village.
Ce t&ype d’action non forestière nous semble etre une bonnu incita-
tien d’autant plus qu’elle va dans le sens du but du projet te 1 que nous
1 ‘avons presente aux villageois : apprendre les techniques permet tant
aux agricu 1 t curs Id’assurer eux-mêne 1 ‘anélioration de leur situation.

.Annexe 6
DEt’ENSE 5 1987 ( engaqmw~ i S ccxlpr i s )
---.-~~--_-

___

- -------
- _._
- -- .- -.
..-
.-- ---.._ -. .- -.-- -------. -
Ï------
,~ ---- --.--..-- / .--.--
_.
._ __._ -----------
I
1
/
I

TaLJi
dt;

I
t3ucige
1
/
EwkJe-
/ Solde
5
Chapi t res
i

L)i:l:enses
I
/ r@alisat i o n ]
1
!
1387
I
g 1 ot;a j.
!
f-Jlobal
a n 1
1
Y--- -. -
_------.. .-.--- .----.. - ----- i; .__ ._ _ _._- -. .-. ..__ 1; . .._ _.-- -I I_--- A--- ----- _.-- ?- ---.---.-- <.- .+---.-
,.___
l
1
- SALAIRES
I
-
-
-
-
5 521 5’14 / i 7 000 000 j
32,5 y3
j 36 000 000
i

‘1
/
i
- ANALYSES - EhWETES - FOFmATI00N
-
-
-
-
i
1
2 1
- P h o t o s a é r i e n n e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 l-l3 8 5 0
3 000 000
j
j
3 000 i-100
/
2 2 - S e s s i o n d e f o r m a t i o n . . . . . . . . . . . . . . . . . .
100 950
ï 000 000 ;
2 500 000
2 3 - Enquetes sous traitees................
0
5 000 000 1
,
‘2 500 000
i
i ii; -. 1 NVESTI SSEMENTS
-
-
I
31
.. \\!kicules
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20 351 300
22 000 000 j
92,5 y
i 648 '700
I
32 - C l ô t u r e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 000 OOG
5 000 oûû i
44,4 s
5 000 000
33 - Stations rr&téo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0
2. 000 000
070 ii
2 000 000
34 - RéarrGnagemmt
des locaux . . . . . . . . . . . . . .
5 314 221
7 000 000
?5.9 ?*
7 6 8 5 7 7 9
I V - EQLIIPEMENTS
41 - Bureaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A 116 3 5 0
5 000 000
82,.3 $0
883 650
42 - S c i e n t i f i q u e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 3 6 2 121
19 000 000
2 3 , 0 ?i$
14 638 879
V - FONCTIONNEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
-
9 636 642
7 500 000
728,5 %
6 363 358
I
/
V I - D I V E R S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 539 070
5 000 000
30,8 %
S 4 6 0 9 3 0
/
~-
l
1
---
--- -L---
-
T O T A U X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . * . . . . .
58 055 018
102 500 000
I
56,6 %
/ 135 000 000
80 944 982 ,
r
L
i--
I

A7
*
Niveau THEIS 3 F
20/11/87
204 203 **
703
Cannes a plomber (3)
20/11/87
31 920 *fi
704 à 706
Equerres optiques (3)
20/11/87
26 458
707 à 709
Clisimètre MC 1004 (2)
20/11/87
33 72.5 **
710 a 711
üendromètres BLUME-LEISS (2)
3,
56 050 **
712 à 713
Dendromètre SUUNTO PM5 (2)
61 031 **
714 a 715
Boussoles SUUNTO KB 14 (3)
17 456 fi*
716 à 718
Thermo-hygrographe
121 885 2%
719
Jumelles 2 x 30
5 5 148 **
720
Mires télescopiques (3)
3 2 253 *e
721 à 723
Rubans métralon 50 m (4)
21 565 **
724 à 727
Topofils (3)
7 8 375 *f
728 à 730
Compas forestiers (3)
21 114 **
731 à 733
'l'arrière de Presler HAGLOF
27 693 *a
734
Planimètre HAFF 3AE
84 028 4%
741
Loupes pliantes (3)
12 559 i;I(
742 à 744
Stéréoscopes de poche 134 (2)
33 687 an
745 à 746
Stéréoscopes à miroir TSPl (2)
6 8 590 J:*
747 à 748
IV - Matériel aqricole
Houe occidentale
19/07/87
49 215
680
Houe Sine
If
37 500
681
Charrue 10 SINE
39 770
682
Semoire super éco
71 060
683
V- Matériel de terrain
Bidon isothermes 10 1 (4)
13/04/87
8 500
636 à 639
Glacières (3)
II
13 500
633 à 635
Lit
14/05/87
18 000
650
Lit de camp
26109187
17 000
753
Lampe camping
,t
14 500
754
Réchaud camping
,t
10 140
755
*;t Frais de transitaire inclus
.
;>e Frais de transitaire non compris

Annexe 7
P R O J E T 8/CD/86
1NVENTAlR.E MATER.lEL. E.T EQUIPEMENT DURABLE
DATE
COUT
N* D’INVENTAIRE
UESlCNATlOIv
D’ACQUISITION
UNITAIRE
DRPF/ ISRA
! .- Véhicules
Ptaügeot 504 Canionnei~Le E
19/03/87
2 984 500 c
624
Citroen Visa
ni%3187
2 076 000 A
625
Peugeot 305 Break
23/03/87
3 243 000 2
626
Peugeot SO4 CAM. D
23/03/87
2 997 000 ft
627
Peugeot 504 CAM. D
23/03/87
2 997 000 *
628
Peugeot 5W CAM. E
12/05/87
3 050 000 2
641
Moto Honda MT 50 !.4)
2J/O7/87
500 300 y:
661 à 664
Motos Honda MT 50 (2)
16lO9i a7
500 300 Yc
663 à 666
11 - ,‘vjatériel de bureau
Grand perforateur
lh/fyl’ ~
7.5 00.0
629
Petit perforateur I%X!
16/04i.!z
12 500
630 à 631
Agrafeuse géante
16Jû4/86
4 6 150
632
Boite classement f-ichec;
i6/04/8/
2 8 000
640
Armoire métallique
21!04!a7
234 100
699
Fauteuil de bureau
31/04/87
190 100
700
Armoire bois rouge
j 4/05/87
6 0 000
649
Photocopieuses
CANON PC YI (23
09106187
563 000
651 à 652
Ventilateurs sur pied (61
3oilola7
25 000
692 à 697
Armoire métallique vitrée
30/10/87
290 000
698
Armoire métallique
p3/1 liai
170 000
701
Classeur 2 tiroirs
06/11/S7
120 000
702
Calculatrices HP 11. C (6;
2Ollil87
23 655 es?
735 à 740
Coffret Rotring 150 8 plumes
2omia7
25 745 f:>':
749
Coffret Rotring 150 4 plumes (2)
2ojWa7
12 445 R-2
750 à 751
Plaque de coupe
2ow/a7
10 355 2;:
752
s
III - Matériel de mesure - Matériel optique - Matériel topoqraphique
Dynamomètres à cadran (6)
01/07/87
57 630
655 à 660
*
Chambre claire LUZ
39/;0/87
932 684 *
691
. . . / . . .

Annexe 9
UTILiSATION DES VEHICULES
DU PROJET
Marque et type
!mmatriculatioc
Affectataire
.- -7
Ki lométraqe au
31iwa7
-
CITROEN VISA
3999 TTB1
AdministrationiDRPF
9205 *
PEUGEOT
4003 TTBl
LOUPPE
15969
PEUGEOT 504 diesel
4004 TTBL
CAZET
14228 *
-PEUGEOT 504 diesel
4006 TTBI
Station Thiénah
25139
PEUGEOT 504 essence
3957 TTBI.
NDOUR (Kaolack)
28002 *
PEUGEOT 504 essence
2878 EP33 S1
DXAITE !Ziguinchor!
17651 *
Moto HONDA MT 50
DIARRA
5175 *
Moto HONDA MT 50
Ndimb Taba
3003
Moto HONDA MT 50
Keur Mactar
8846 *
Moto HONDA MT 50
Bandia
3625 *
Moto HONDA MT 50
Boulandor
7516
Moto HONDA MT 50
(en attente - destinéeà
+?
Ziguinchor?

Annexe 10
DCUMNTS RELATIFS W PROJET
T - Phase preparatoire
1 - DRPF 1985 : Projet de ‘lRéjntroduction de l’arbre dans le paysage
agraire au Sénégal lt
(requête de financement)
2 - DWF 1 9 8 6 : 3 documents de progrimtion technique :
- Projet de réintroduction de l’arbre dans le paysage
agraire au Sénégal
Intervention dans le nord-ouest du bassin arachidier
(secteur de Thiénaba)
- Projet de réintroduction de l’arbre dans le paysage
agraire au Sénégal. Zone du Sine Saloum Sud
- Projet. de réintroduction de l’arbre dans le paysage
agraire au Sénégal. Interventions en Casamance
3 - Convention de financement no 8/CjWL/86/SEN entre la République
Française et la République du Sénégal concernant la “Recherche Dé-
veloppfmenl sur le rôle de 1 ‘arbre en exploitation agricole” signée
le 21 août 1986.
4 - 1986 : Progrm d’exécution technique et financiere du projet “Re-
cherche Développement sur le le rôle de l’arbre en exploita-
t ion agricole”.
II - Phase d’exécution
1 - D. LOUPPE
avri 1 19S? : Recherche - Développement sur le rôle de
l’arbre (en exploitation agricole. Program
mat ion des activités pour la cm-pagne 1987.
2 - D. LOUPPE
j u i l l e t 1987 : Projet de Recherche - Développement sur
le rôle de l’arbre en exploîtation agri-
cole. Etat d’avancement et perspectives
au 30 juin 1987.
3 - D. LOUPPE
novmre 1’387 : Projei de Recherc:he - Développement sur
le rôle de l’arbre en exploitation agri-
cole. Etat d’avancement au 31 octobre 1987.

A n n e x e 8, .,
PROPOSITION DE RE/Mf%4GE?vÇNT
pour ?.a péri ode du 01 /QI ;88 au 30/09/89
-.“.
-
i
l

- - - - .
- - - . - - _ -

- - - . - - - . - 1 1 . - - - . -
!
I
Total
r
T i t r e s
1989
(F CFA)
.---. _ -..--_---_--~-.--_ ..-. -“-.-<.-.--_.‘I-“.-._
,--..-__ .-.__I___
..----
l-
t 1988
- - - -,_ --._-__- -
1 - SALAIRES
1 ii wo r30(]
8 xl0 000
‘18 500 000
Ii
- ANALYSES ‘- FOMTION
-
-
- - -
21 - Analyses chimiques
(pédologie-bicmasse)
.5 000 000
2 500 000
7 500 000
22 - Sessions de formation
1 000 000
2 285 200
I - 1 NVESTISSMNTS
-
31 - Clôtures
3 0 0 0 0 0 0
2 000 000
32 - Stations m41&:
2 0 0 0 0 0 0
2 000 000
33 - Réamkagerreni
des locaux
1 c-)85 ‘779
-.
1 685 779
4 1 - Bureatj
883 650
083 650
42 -. Scientifique
14 638 879
14 638 879
j v - FC KTIONNEMENT
1% 490 544
10 500 000
22 990 544
/
-
VI - DIVERS
4 000 000 I 4 460 930 8 460 930
f.-----
-~.-.---_----I--I-.-
I
T O T A L . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . .
26 960 930
80 944 982
1
i - --_
t
-.._-.-.- ____ ~ ._
- - - - -
._--
hdi f icat ions budgétai res proposées
-
--.-
- Transfert de 11 978 486 F CF-A de la ligne
1 ci la ligne V
- Transfert de 4 648 700 F CFA d e l a l i g n e 111 8 la ligne V