Université er de Saint Louis U F R de...
Université
er de Saint Louis
U F R de Lettres et Sciences Humaines
S&&n de Géographie
(Bois de Boulogne).
--- ------

DÉDICACES
Je dédie ce travail
A ma très chère mère
A mon père
A mon oncle Abdodaye Faye
A tous mes frères et sœurs
A tous mes parents et amis de Diwane
c--p*
-+.--
-+” ____...____
----_.-.

REMERCIEMENTS
Ce travail a été réalisé dans le Centre National de Recherche
Agronomique(CNRA)de Bambey.Je tiens donc tout d’abord à remercier
.
vivement Monsieur le Directeur Dogo Seck de m’avoir autorisé à le faire durant
un stage.
Je tiens a exprimer ma profonde gratitude à toutes les personnes qui à des degrés
diversà toutes les évolutions de ce travail m’ont accordé leur temps et fait
bénéficier de leurs conseils.
C’est d’abord monsieur Diakhaté assistant à la section de Géographie de
l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à qui je dois l’initiative et la direction
scientifique de ce travail. Je lui exprime toute ma reconnaissance.
J’exprime également mes plus vifs remerciements à Monsieur Babou N’Dour
charg;é de recherche au CNRA/ISRA qui m’a accueilli dans son service. Je lui
exprime toute ma gratitude pour m’avoir admis dans son équipe de recherche et
pour ses nombreux et précieux conseils scientifiques.
A Monsieur Diaité pour l’intérêt qu’il a toujours manifesté à l’égard de ce
travail. Qu’il soit assuré de ma reconnaissance sincère.
A Monsieur MamadouDione docteur chargé de recherche au CNRA/ISRA pour
l’ouverture, la générosité et la disponibilité dont il a fait montre à mon endroit.
Je le remercie pour les remarques, les conseils et critiques qu’il m’a faites au
cours de mon travail et lors de la rédaction de ce mémoire.
A Monsieur André D’Almeida chef de la section de Géographie pour son
engagement et sa contribution à notre formation. J’associe à ces remerciements
tous les professeurs de la section de Géographie.
A mon oncle Mamadou Sow pour son soutien constant et sa contribution au
cours de mon cursus scolaire et universitaire.Je lui exprime toute ma gratitude.
A Alioune Sarr et Dr Ibrahima Diedhiou pour leur soutien et appui.
A Mansour Sène pour son assistance et ses nombreux conseils. Il m’a été d’un
apport considérable.

A Mamour Fall pour sa complicité, ses suggestions. Il m ‘a été d’un grand
apport dans la réalisation de ce document.
A mon frére et tuteur Dramé Seck et sa femme Maguette, leur appui a été
toujours sans faille.
A mes jeunes frères Tapha, Aziz ,Fassar,Lat Demba pour leur soutien
inestimable.
A Marie Guissé et Bèye respectivement secrétaire et bibliothécaire à I’ENCR.
A Khoudia N’Diaye secrétaire à la section de Sociologie.
Je tiens également à marquer toute ma reconnaissance au groupe (c 0n.e way )) :
Abdoulaye N’Diaye, Clement Hubert Boucal, Moustapha Sow, Modou
Goumbala, à tous les amis Pape Demba Sèye, Niary Baldé, Michel Sambou,
Moussa Sané, Mouhamed Bachir Loum, à mon frère et ex voisin de chambre
Birame Seck.
Je suis particulièrement reconnaissant à tous les amis de (( Diwane )) qui m’ont
toujours encouragé et soutenu notamment : Ibrahima N’Dao Ngom, Abdoulaye
Diagne, .Elimane Dieng, Abdou Thiam, Becaye N’Diaye, Amadou Guèye, Omar
Thiam-Leroux, Becaye Fall ,Cheikh M’Backé Faye, Baye Modou Ngom,
Youssou Fall, Mamadou Ba, Babacar Ka.
A tous les étudiants ressortissants de Bambey.
A tous ceux que j’ai oublié.

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
ADSAT : Agence Dakaroise de sécurité et d’Assistance au Tourisme
B.F.T : Bois et Forets des Tropiques
C.A.R.1.T :Centre d’Appui et de Recyclage des Ingenieurs des
Travaux
C.N.B.A :Centre Nord du Bassin Arachidier
C.N.R.A :Centre National de Recherche Agronomique.
C.T.F.T :Centre Technique Forestier Tropical
D.A.R.A :Développement Agroforestier par la Régénération
naturelle de l’Acacia Albida
D.A.T : Division de l’Aménagement du Territoire
E.N.C.R : Ecoles Nationales des Cadres Ruraux
1.R.D : Institut de Recherche pour le Développement
1.S.R.A : Institut Sénégalais de Recherche Agronomique
P.A.N./L.D :
Plan d’Action National de Lutte contre la
Désertification
P.N.A.E : Plan National d’Action de l’Environnement
P.N.A.T : Plan National d’Aménagement du Territoire
PRONASEF : Projet National des Semences Forestières
R.A : Régénération Artificielle
R.N.A : Régénération Naturelle Assistée
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SOMMAIRE
Avant-propos
Introduction
1
Première Partie :
Evaluation du potentiel floristique
6
Chapitre A :
Etude du cadre physique
7
Chapitre B :
Analyse du cortège floristique
28
Deuxième Partie :
Analyse des processus de régénération
5 3
Chapitre A :
Etat actuel de la régénération
54
Chapitre B :
Facteurs dynamiques du peuplement
7 3
Chapitre C :
Les contraintes de la régénération.
85
Troisième Partie :
Esquisse d’un plan de réhabilitation du Bois de 94
Boulogne
Chapitre A : Stratégies de gestion et de conservation des ressources 95
ligneuses
Chapitre B : Aménagements forestiers
103
Chapitre C : Régénération Naturelle Assistée
110
Recommandations
114
Conclusion.
116
Répertoire bibliographique
118
Table des matières
125
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AVANT-PROPOS
Les questions liées à la gestion et à la préservation des écosystèmes forestier
occupent aujourd’hui une place de choix dans la recherche au Sénégal en
général et dans le bassin arachidier en particulier.
Zona agro - ecologique autrefois porteur d’une couverture végétale importante ,
le centre Nord du bassin arachidier est depuis bientôt deux décennies marqué
par une dégradation des milieux parallèlement à une baisse de la pluviométrie et
un appauvrissement des sols .
Le Bois de Boulogne évoluant dans un tel contexte suscite beaucoup
d’interrogations et mérite ainsi une étude et une attention particulière quant à sa
gestion et àsa sauvegarde .
Ce travail se veut donc une modeste contribution à l’étude du Bois de Boulogne
pour mieux connaître cet écosystème ,identifier les contraintes qu’il recèle en
vue d’apporter les réponses appropriées .
Cependa.nt ,il ne s’est pas effectué sans difficultés .En effet les difficultés
rencontrées ont été surtout d’ordre financier et logistique .Nous pensons que
toutes ces diftjcultés sont inhérentes à la recherche et constituent davantage une
motivation pour la réalisation de ce travail .
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INTRODUCTION
Présentation de l’étude
La formation boisée du CNRA de Bambey encore dénommée “Bois
de Boulogne” est un groupement forestier localisé ‘dans le Centre Nord du
Bassin Arachidier. Elle couvre une superficie totale de 90 hectares.
C’est une formation forestière peu connue.
Elle se situe précisément dans le département de Bambey , entre
14’82’ de latitude Nord et 16’28’ de longitude Ouest.
C’est un boisement périurbain situé à 3 km du Centre-ville et à
quelques mètres des quartiers alentours. Il occupe la partie Sud-Est du CNRA.
Ce groupement boisé était une ancienne jachère qui devait remplacer
éventuellement les terres de culture du Centre situées dans la partie Nord. C’est
à la suite de conditions climatiques particulièrement favorables à l’époque que
s’est développé un véritable groupement forestier boisé et qui depuis lors a
connu bien des évolutions.
Une étude réalisée en 1995 par Mansour Sene avait déjà montré
l’existence d’une certaine diversité botanique au sein du peuplement avec 24
essences floristiques.
La présente étude, se plaçant dans un contexte de dégradation
générahsée qui affecte le bassin arachidier se propose de porter une étude sur
l’état actuel de cette formation naturelle et sa dynamique interne.
La présentation du travail réalisé se fait selon le plan suivant:
?
Evaluation du potentiel floristique existant.
1

?
Analyse de la régénération.
9 Esquisse d’un plan de réhabilitation.
Problématique
Depuis bientôt trois décennies, les paysages forestiers du Sénégal
subissent de multiples agressions de la sécheresse aggravée par les actions de
1 ‘homme.
C’est pourquoi l’environnement sénégalais se caractérise aujourd’hui
au plan écologique par la persistance et l’aggravation sans précédent du
processus de dégradation des ressources naturelles. Cette dernière affecte
sérieusement les sols et le couvert végétal. Elle se signale souvent par une
baisse de la régénération naturelle des principales essences et une perte de la
diversité floristique.
Pour étudier la dégradation du couvert végétal, nous allons choisir la
formation boisée du C.N.R.A. de Bambey (Bois de Boulogne) qui appartient a
la frange sahélo-soudanienne avec des précipitations de l’ordre de ,450 à 550
mm,‘an. Elle est devenue à la faveur du titre foncier no 422 une propriété du
CNRA de Bambey. Au début c’était un terrain nu mis en jachère pour remplacer
éventuellement les terrains d’expérimentation situés dans la partie Nord du
Centre.
C’est un vaste terrain (90 ha) laissé en jachère et délimité, qui a
évolué de manière naturelle vers un état boisé. En effet à la faveur de conditions
climatiques acceptables, on a assisté à une reprise de la végétation qui n’a cesse
de se disséminer dans l’espace. Une situation de relatif équilibre s’est
apparemment installé avec des essences qui forment ainsi un groupement
forestier naturel.

L’évolution vers cet état boisé avait pousse les autorites de l’époque a
acco rdè ;’ un peu plus d’attention il cette formation naturelle. Ainsi unt’
prot~:ction avec des barbelés et une mise en defens ont étk prPconis&s pour I;I~I*~
de cette ancienne jachère un véritable boisement naturel confirmant ce que
I3aumer ( 1987) disait : “Il suffit d’une protection pour voir la z~égétation
1 ~~IWLISL‘ reprendre vigueur et s’étaler” (E3aumer, 1987 ).
Cependant i’evolution actuelle de la formation boisée s’est ins<rittS
dans un schema de dégradation @neralisée qui a af?‘ectè le bassin arachidi.~r
;~:‘cc notaminent la disparition progrri;si\\~c de wrtaines e3sence-s fOrcstiAw. “1 .i’
phénomène de la sécheresse a occasionné des mortalités importantes dans ie>;
pcuplcments ligneux. Certaines espèces ligneuses qui existaient dans le Bois dc
FZoulo;;ne ont complétement disparu. On peut citer notamment DrfPzrirrfrl
ftticïtr caïpilfn (“A’d~lUli ‘7, Pif~i’ompI~.~ c?rinrrcmrs f” 13 20 Ir) cf SXwulir? .CcofJgi?I’gc
(“Mhq ‘7 ” (Ma11s011r
Sène, 1995).
Il est intéressant pour- nous dans un tel contexte. de port.er- une &ude
sur I’ct.at actuel de cette fortnation forestikc, sa d~wrnique interne pour mieu‘t’
saisir son importance.
Le sujet que nous avons choisi de traiter dans ce mknoire a tmit au
thème “Gestion et plnnificir fion forestière : évnluntioit du potentiel et amdyse
cies processris de rdgénération nrrtiirelIe ciflns le bois du C??M de Bmdwv”
Pour aborder ie sujet nous nous posons les questions suivantes :
L’état actuel de la couverture vegetale permet-il d’attester toujours de
l’existence ou non d’un potentiel floristique important ‘?

Ensuite ce bois longtemps laissé à lui-même n’a pas fait l’objet d’une
gestion très rigoureuse. Outre les expériences déjà tentées entre 1966 et 1970
par le CTFT (Centre Technique Forestier Tropical) notamment avec les
plantations d’essais, aucune autre intervention de la sorte n’a été notée. Ne
faudrait-il pas s’interroger aujourd’hui sur les possibilités d’aménagement et de
gestion de cette formation naturelle pour assurer sa sauvegarde et sa Pérenn:ité ?
Obiectifs
Dans cette étude nous nous sommes assigné deux objectifs majeurs :
1. Porter un diagnostic sur l’état actuel du potentiel floristique et les
tendances évolutives de la régénération naturelle dans le bois du CNRA ;
2. Dégager un plan d’action pour la gestion et la conservation de cette
formation boisée ;
Pour atteindre ces objectifs, nous avons adopté une certain.e
méthodologie.
Approche méthodologique
Les grands axes de notre approche méthodologique tournent autour de
3 points essentiels : une revue documentaire, un travail de terrain et une phase
de traitement des données.
1.
La revue documentaire
C’est dans le souci de disposer d’une base théorique importante et des
donnees de références d’études précédentes nécessaires a la bonne maîtrise de
1’étud.e que nous avons réalisé une revue documentaire. Cette dernière nous a
permis d’identifier les sources de connaissance se rapportant à notre sujet. La
4

revue bibliographique a été surtout orientée sur les techniques d’évaluation des
potentialités ligneuses, d’aménagement des formations forestières.
Cette recherche documentaire nous a conduit dans différentes
structures de recherche : les bibliothèques universitaires de Saint-Louis et
Dakar,’ le Centre de documentation du CNRA de Bambey, le Laboratoire de
bioclim,atologie du même centre, la DRPF, le Centre de documentation de
l’ENCR, I’IRD (ex ORSTOM). A travers cette revue documentaire, nous nous
sommes rendu compte qu’une faible étude était réalisée dans la formation boisée
du CNRA. Ceci constitue une autre motivation pour le choix de ce sujet car d’un
point de vue scientifique cette étude pourrait contribuer à donner plus
d’informations concernant le boisement naturel du CNRA(Bois de Boulogne).
“1
L, .
Le travail de terrain
Dans le cadre de l’étude d’un écosystème, il est fondamental de faire un
état des lieux à travers un inventaire forestier et surtout si cette étude pourrait
découler sur une gestion. (Mailliet, 1989) “L’inventaire du patrimoine arboré
constitue un préalable obligatoire pour une bonne gestion de ce patrimoine”’ s
Le travail de terrain est donc indispensable dans chaque ,travail
d’étude et de recherche (TER). Pour ressortir et soutenir les preuves concluantes
de notre argumentaire nous avons dégagé une méthode d’échantillonnage ~OUI
collecter les données de terrain. (cf. chapitre B, Méthode et matériel )
3.
Traitement des données
Le traitement des données statistiques est fait à l’ordinateur avec
l’utilisation de logiciels Microsoft Word, Excel 3. En ce qui concerne la
cartographie nous avons utilisé des techniques manuelles.
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1. Les conditions générales
1. Géologie et types de sols
1.1.. Données géologiques
L’unité morphopaysagère dominante de la station de Bambey est
constituée par les plaines avec une altitude moyenne de 17 m (carte
topographique no2 ). Le relief se caractérise ainsi par une monotonie due sans
nul doute à la disposition en structure subhorizontal’e des assises calcaires et
marnes du bassin sédimentaire.
Les calcaires marneux de 1’Eocène moyen (Lutétien) constituent la
formation géologique de base de la station. Ils se trouvent en faible profondeur
dans le sud-est où ils sont surmontes d’un lit de gravillons ferrugineux et
manganisifères et de sables quartzeux récents. Dans le Nord de la station, ils
sont localisés au delà de 10 m de profondeur en dessous des sables dunaires
quatern,aires dans lesquels des taches ferrugineuses sont notées en profondeur
(Bonfils et al, 1954).
1.2. Caractérisation de la structure pédologique
L>es types de sols rencontrés appartiennent à la catégorie des sols
ferrugineux tropicaux. Ils sont caractérisés par une structure peu développée et
instable avec une capacité de rétention en eau de plus en plus réduite.
Dans le Bois du CNRA c’est l’unité “ deck ” (sols hydromorphes
d’engorgement temporaire partiel) qui apparaît plus sur le terrain(carte 3).Ce
sone des sols argilo-sableux à texture très fine et à structure compacte,
Les sols “ deck- dior” (sols ferrugineux non lessivés faiblement engorgés)
occupent une portion négligeable dans le boisement.
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Courbes de niveau fm) - - &--
500 m
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Appe~athm locale
Sots ferrugineux faiblement lessivés
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Sols fefqjincur non lessivés faiblement engorgés
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Carte 3 Typologie des sols
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L<es études réalisées sur ces sols dans la station de Bambey permettent de
donner leurs caractéristiques essentielles.
Tableau no 1 :
Fertilité chimique potentielle
Types
Horizo
Taux
de
de sols
n m-9
matière organique
-
-
“Deck-Dior”
0 - 20 cm
076
2 0 - 4 0
0,52
-
-
“Deck”
O - 2 0
0,7
-
-
20 - 40
0,7
-
- - - - -
Source : CNBA (Mansour Sène, 1995)
Résultat du Laboratoire Central d’Analyse des sols, Eaux et
Plantes’.
2 - Régime des précipitations et des températures
2.1. Profil climatique
La station de Bambey est localisée dans le Nord du Bassin arachidier.
Sa moyenne pluviométrique tourne autour de 450 mm/an (d’après calcul à partir
de la station météorologique avec les données du Laboratoire de
Biocl.imatologie, la moyenne est de 458 mm/an). L’essentiel des précipitations
est enrejgistré durant la saison des pluies. L’analyse du profil climatique de la
station montre la prédominance de 3 mécanismes principaux : l’alizé.
l’harmattan et la mousson. Ces derniers, surtout commandés par des masses
d’air, fonctionnent par alternance et suivant des périodes précises au cours de
I’annee.
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En effet le milieu subit d’abord l’influence de l’alizé maritime. Cet
alizé est frais et humide mais inapte à déverser des pluies très significatives. Les
seules pluies observées sont celles de Heug. L’humidité notée se traduit sous
forme de rosée. Cette situation se déroule de novembre à Janvier.
La fin de l’influence de l’alizé maritime coïncide avec l’arrivée dans la
station de l’harmattan. Ce dernier est un vent chaud et sec ; il colonise la station
et marque sa présence par le transport de vents de sable surtout visib1.e de
Février à Avril. Il n’entraîne pas de précipitations mais son action se manifesle
plutôt par une accentuation de la capacité d’évaporation renforçant ainsi les
effets contraignants sur la vie végétale. Entre Mai et Juin, la station de Bambey
est sous l’influence d’une situation intermédiaire caractérisée par la présence
d’un chaud filet d’air humide. C’est pendant cette période qu’on remarque q,ue la
plupart des arbres entament leur floraison et leur fructification : on l’appelle
communément “printemps sénégalais”.
L’arrêt de l’harmattan coïncidant avec la situation interméd.iaire
décrite ci-dessus marque l’arrivée à partir du mois de Juillet de la mousson
géneratrice de précipitations capables de déclencher une dynamique végétale
réelle et conséquente.
La description du régime pluviométrique de la station commande par
le balancement inter annuel du FIT a abouti à la subdivision de l’année
climatique en 2 saisons : une longue saison sèche qui dure 8 mois et une saison
des pluies courte de 4 mois.
Précisons que tout de même chaque saison est marquée par un type de
temps et des caractéristiques propres.
Le tableau no 2 permet de mieux rendre compte de la situation atw la
caractérisation des différents types de temps observés.
10
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Mm-------
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---

Saisons
SECHE
H’UMIDF
A ._.- -ll-c:--~.
~~ppcllLll1uIIs
“Lûlli”
“NOcr”
“cooroE”
“Nawef”
locales
Novembre
Février
Mai
Juillet
Période
Décembre
Mars
Juin
Août
Janvier
Avril
Septembre
Octobre ( 1 èrr
quinzaine)
- frais et humide.
- chaud et sec
- Période de transition - chaud et humide
- Influence de
l’alizé - souffle
brûlant de
“printemps
- pluies de mousson
maritime
l’harmattan.
sénégalais”.
- végétation
verte
- ciel généralement clair.
- TOC : maxima très - Les arbres et les
(verdure)
Caractéristi
- TOC
:
maxima
Peu
élevés (36 à 38 OC).
arbustes
(ligneux) - apparition
de
Ques
prononcés avec des nuits - les herbes sont réduites
b o u r g e o n n e n t , s e
jeunes
pousses
essentielles
relativement froides.
à l’état de paille, les
couvrent de feuilles et
végétales.
- pluies de Heug.
arbres présentent des
de fleurs.
- les plantes herbacées se
cimes dénudées.
- T.C : restent élevées
dessèchent et les ligneux
avec un temps plus
se
défeuillent
h u m i d e e t
assez
progressivement.
étouffant, cil couvert.
Source:CNBA.
II

2.2. Le régime thermique
L’étude des composantes climatiques ne saurait être limitée à une
simple analyse des précipitations. L’étude des variables thermiques est aussi
importan.te surtout quand l’étude devra être articulée à l’analyse de processus
biologique.
Dans la station de Bambey, la situation vue à l’échelle de plusieurs
année (197 1 à 1998) montre des températures moyennes plus ou moins élevées
et caractérisées surtout par une variabilité interannuelle (tableau no 4).
Les températures tournant autour de 26 a 28” C en moyenne.
Cepe:ndant pris à l’échelle de l’année, le régime thermique se présente avec deux
situations. En effet l’analyse du régime thermique montre l’existence d’un
minirnurn apparaissant en Décembre - Janvier et correspondant à l’hiver, d’un
maximum qui s’observe avant le début de la saison cles pluies en Avril, Mai,
Juin.
Notons qu’un abaissement des températures est noté en Aout -
Septembre - Octobre dû sans doute aux précipitations. L’on serait tenté de
considérer cette baisse relative comme un maximum mais à notre avis c’est une
situation qui s’en apparente seulement.
Même constat que pour le maximum car à l’arrêt des précipitations,
c’est une hausse sensible des températures qui s’observe.
Le tableau ci-après est assez illustratif de l’analyse présentée ci-
dessus.
12
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-
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Tableau no 3 : Variation des températures mensuelles
Mois
1 J
1 F
M
J
N 1 D
18,86
22,80
36,82
34,71 32,26
28,14
29,.5 1 29,27 27,89
28,135 26,20
A-
{Source : CNBA, 1998.
13

Tableau no 4 : Données climatiques de la station de Bambey (CNRA)
Evolution de la pluviométrie de 197 1 à 1998
---
1985
390.6
52
26.8
52
2573.6
2532.5
1986
425.4
37
27.5
4 9
2653.3
2755.7
-
-
-
1987
364.6
4 9
28.4
52
2612.9
2363,8
-
-
-
1988
640.0
51
28.0
2701.4
-
-
-
1989
805.5
4 2
27.8
53.4
-
1990
408.2
3 4
28.0
53.2
2547.1
2472.5
1991
346.8
35
27.7
55.2
2788
2357.3
1992
341.0
29
28.1
53.4
2766.6
2299.5
1993
486.0
3 2
28.1
52.9
2861
2348.5
1994
487.8
4 2
27.7
53.3
-
3241.6
-
-
-
1995
575.0
4 1
27.6
56.1
-
3099.2
1996
356.3
38
28.7
51.6
-
3399.9
-
-
-
1997
397.5
34
28.7
56.8
-
3480.3
1998
349.5
39
57.2
-
3 157.3
Source : Laboratoire de Bioclimatologie - CNRA - Bambey.
14

a3cob~Lo~mcyT- 000000000 0000000000
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2 Les conditions hydriques
Dans cette zone les conditions hydriques sont représentées par les eaux
souterraines des nappes phréatiques.
Le niveau pièzométrique des nappes superficielles, principale source
d’approvisionnement des espèces végétales pour leurs besoins de croissance est
largement tributaire de la pluviométrie.
Le Bois de Boulogne n’est traversé par aucun cours d’eau. Pendant
l’hivernage certaines dépressions ou mares sont colonisées par les eaux de
ruissellement mais ceci temporairement.
“ Les eaux provenant des précipitations sont piégées dans les “ xur ”
tapisse de débris végétaux d’humus et de matière organique vivante ou de
décomposition. Ce composé complexe agit comme une sorte de matelas
spongieux qui s’imbibe de molécules d’eau jusqu’à saturation. A ce point, il
acquiert une certaine perméabilité,l’eau ruisselle et, est drainée vers les points
altimétriques les plus bas “(Diakhaté, M.M ,ZOOO)
Le manque d’eau parfois noté crée des situations de stress au niL.eau de la
végétation.
L’analyse des conditions hydriques ne peut être bien saisie qu’à travers un
bilan à partir duquel il serait question d’évaluer le rapport entre les
précipitations et l’activité évaporatoire mais aussi d’intégrer dans cette meme
analyse la capacité de rétention d’eau des sols.
16
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II. CRITERES ET INDICATEURS SUR LA
DEGRADATION
1. Les indicateurs de base
1.1. Le recul pluviométrique
Le Sénégal connaît de plus en plus une baisse de la pluviométrie qui
s’est traduite par une translation des isohyètes vers le Sud. Les quantités de
pluies enregistrées durant ces dernières années ne cessent de diminuer et
contribuent à accentuer l’ampleur de la situation de dégradation et. la
détérioration progressive de l’environnement.
Cette situation vue à l’échelle nationale n’$pargne pas la zone éco-
géographique du Bassin arachidier et en particulier la station de f3ambey objet
de notre étude. En effet, zone agro- écologique autrefois porteuse d’ un.e
couverture végétale importante, le C.N.B.A est depuis bientôt trois décennies
marqué par une dégradation des milieux consécutive à une baisse de la
pluvi.ométrie et un appauvrissement du sol.
L’observation de la carte des isohyètes à différentes périodes montre que
Bambey est passé d’une moyenne de 700 à 1000 mm/an en 1940 et 1949 à celle
de 400 fi 500 mm/an en 1990- 1994 (Carte n”4).
Les données
pluviométriques
recueillies au
Laboratoire de
Bioclimatologie du CNRA nous montrent une évolution régressive de 70 à 98.
Cette évolution est matérialisée par oscillations de la courbe par rapport à la
moylenne (Fig. n “2) . La courbe pluviométrique évolue d’une maniérz g&Grale
e n
dessous de la
moyenne
(-!58,5mm/an)
Cette moyenne a été obtenue après calculs à partir des données du tableau
pluviométrique.
17
.#.“-.-
.-
---
-----
-”

Analysant la situation sur deux périodes c’est à dire de 197 1 à 1989 et
de 1990 à1998 1a moyenne pluviométrique est passée de 479mm/an à 4 16,5/an.
La conclusion qu’on pourrait en tirer est que de 197 1 à 1989, la courbe évolue
plus en dessous de la moyenne avec quelques années de reprise (197 1, 1975,
1978, ,1979, 1981, 1988). Dans le 2”“” cas c’est-à-dire la dernière décennie
1990-l 998, la tendance est à la régression comme dans le 1”’ cas avec cette
fois-ci une diminution constante du nombre de jours de pluie a. été
observée(tableau 4).
18
-_c_-.----- _Iv___-
-..
*

,m-w-I-C--.
.-.

..-.“.m----.<
;
-.
:;s
:

Variation interannuelle de la pluviométrie en fonction de la
moyenne
800
700
600
500

400
0
.-5 300
a:
200
Années
-+- Plutiométrie totale annuelle (mm/an)
moyenne
19

11 convient de noter également l’intensité de l’activité évaporatoire qui
ne fait que renforcer le déficit pluviométrique et accroître les besoins en eau du
peuplem.ent végétal. En effet des quantités d’évaporation de plus de 3000 mm/an
sont enregistrées (entre 1994 et 1998) alors qu’on en notait que 2500 ou 2700
mm/an au maximum les années précédentes (tableau no 4). Ainsi le recul et le
déficit pluviométrique combinés à l’augmentation de I’évapotranspiration
potentielle a contribué sensiblement à la dégradation du couvert végétal .
1.2.
Sensibilité des sols à l’érosion
L’érosion est une cause de la dégradation biologique et de perte
d’éléments nutritifs. (Anthony Young, 1995 ). Ce phénomène est conditionné par
I;l fréquence et la force des lrents mais aussi par les eaux de ruissellement.
L’étude réalisée par le Ministère de I’Ekvironnement et de la
Protection de la Nature, dans le cadre de l’élaboration du Projet d’Action
National de Lutte contre la Désertification, montre qu’au cours des quinze
dernières années, une forte reprise éolienne a été notée sur l’ensemble du
territoire national. L’harmattan a connu un regain d’activité qui a entraîné la
mobilisation et le transport de poussière en suspension.
Dans la zone d’étude, l’harmattan étale son activité de Février à Mai et
entraîne une dégradation des sols. Ses effets marqués (tableau n”5) exposent les
sols qui résistent mal à l’agression du vent et des eaux de pluies.La présence de
l’hartnattan est un facteur qui entraîne la sensibilité des sols qui résistent mal à
l’agression du vent et des eaux de pluie.
Le ruissellement ex.erce également son action en transportant. des
quantitk ~IL~S ou moins importantes de sable.
20

Malgré l’action défensive de la végétation dans le Bois de Boulogne,
une bonne partie du sol est mobilisée ; ce qui n’est pas sans conséquences sur la
structure du sol notamment sa capacité de rétention (cf. effets manifestés).
Tableau no 5 : Répartition des principaux critères climatiques
----
---
D u r é e d e
la?luviométrie
E
T P
*SPU probable à3robable à 80 O/cd’hivernage
Harmattan
80 % (jours)
2n cours de la
SPU
----.
- - - - -
Bambey
75-85
300 - 400
800 --- 900
i-t-
- - - - - _ -_L/
-._--.-..---.l
Source : PNAT.
-~
++ effets marqués de l’harmattan
‘* SPU : Saison des Pluies Utiles.
1.3,
Le facteur anthropique
La pression et l’action de l’homme sur l’état du peuplement peuvent aider
à définir des indicateurs fiables de la dégradation . Dans le Bois de Boulogne,
l’action de l’homme est très présente et se traduit non seulement par des coupes
(fraudul.euses et autorisées), des prélèvements de fourrage, des feux de brousse,
des dégagements de pistes témoins de la fréquentation du public mais aussi pal
la conduite de son bétail.
- Les coupes frauduleuses
11 faut noter que dans le contexte de crise des systèmes de production
agricole et de réduction du pouvoir d’achat des populations, la vente bois de
21

chauffe est devenue une activité rémunératrice. Un grand nombre de
populations n’ayant pas les moyens d’acheter le gaz butane ou le charbon de
bois, s”adonne
à une coupe de
bois
de manière frauduleuse.
__-___--__-
Il s’agit
particulièrement de celle vivant aux alentours du Bois de Boulogne.
Les enquetes rëalisées auprès d’un échantillon de cette population
montre que le bois mort coupé ou ramassé sert d’une manière générale h un
usag,e domestique ( cuisson des repas).Le poids d’un fagot prélevé varie entre
15 et 20 kg (Sène, 1995)
La coupe et le ramassage du bois s’effectuent en saison sèche. C’est
dans le souci de disposer d’un stock important de bois pendant l’hivernale (à
cette ptiriode le peuplement est touffu donc difficilement accessible et présente
des risques à cause des serpents) que des femmes parcourent à longueur de
journée la formation boisée et ceci malgré la présence de l’agent char%6 de la
survei llance.
Le Bois de Boulogne est considéré comme un véritable pourvoyeur de
combiJstibles ligneux par les populations environnantes même si par ailleurs ce
n’est pas sa vocation.
Ce qu’il convient de souligner c’est que le ramassage et la coupe de
bois morts ne sont que des prétextes car il arrive que ces mêmes populations
s’attaquent à la végétation vivante.(photo )
A ces actions frauduleuses, ajoutons la coupe autorisée moyennant la
délivrance d’un permis de coupe. C’est l’ADSAT(Agence Dakaroise de
Surveillance et d’Assistance au Tourisme), structure chargée de la surveillance
qui délibre ces permis sous la demande et les recommandations du Chef du
service Gestion des Stations. Selon ce dernier, c’est le plus souvent sous forme
d’cwvre sociale que cette coupe des, essences floristiques est autorisèe pour
22
--.
---
-----
#“,--
,w..-
w- _ - -
bIL-.-.-

servir de bois de chauffe lors des cérémonies familiales (funérailles, baptême,
autres..).
- La divagation du bétail et les prélèvements de fourrage
Il est évident que la divagation du bétail n’est pas sans conséquences
sur la survie du couvert notamment la survie de la régénération naturelle. Le
bétail constitué par les chèvres, les moutons, les vaches est à l’origine de la
disparition de la régénération (jeunes pousses) et surtout de la strate herbacée
qui par l’effet de paillage exercé est un moyen de protection du sol contre
l’action du vent.
La divagation du bétail est très présente dans le boisement et est le
fait d’6lel-eurs mais aussi du cheptel du CNRA. Cette charge animale dans lc
Dois de Boulogne entraîne une dénudation de vastes surfaces. Ainsi le sol est
finalement mobilisé par l’agent éolien.
Signalons qu’aucun permis n’est délivré en ce qui concerne les
prélèvements de fourrage dans le Bois de Boulogne. Mais on note parfois en
saison sèche des camions circuler pour la collecte de paille. Ceci a entraîné une
diminution du taux de matière organique qui influe sur la qualité des sols.
-
Les pistes de circulation et les feux de brousse
L’homme occupe une grosse part de responsabilité dans ce processus de
dégradation du groupement forestier du CNRA de Bambey.
Les barbelés qui servaient auparavant de délimitation et de protection du
Bois sont aujourd’hui coupés par les populations. Ainsi le Bois de Boulogne est
d3r\\-enu depuis quelques années complètement découvert ; ce qui facilite la
divagation du bétail.
23

Plusieurs voies de passages et pistes ont été dégagées dans le Bois par
les lycéens, les populations environnantes. Nous notons ainsi des ruptures de
continuité de la végétation facteur de déséquilibre.
En plus les feux de brousse sont également à noter car non loin du
Bois db Boulogne, des Maures effectuent le tannage des peaux d’animaux. Cette
activité entraîne parfois des feux dans le Bois et la végétation s’en trouve
menacée.
Au total tous ces aspects dont nous avons fait état sont des éléments
qui nous permettent de signaler l’existence d’une situation de dégradation. Mais
cette dernière est surtout attestée par les effets manifestés.
2. Les effets manifestés
Le déficit pluviométrique noté ci-dessus combiné aux actions
anthropiques produit des effets négatifs sur l’existence du Bois de Boulogne.
Les conséquences ou effets manifestés de la dégradation progressive
qui sévit dans le Bois de Boulogne se traduisent par :
1. Une disparition de la strate herbacée en saison sèche mais aussi et
surtout, une mortalité au sein de la strate ligneuse (arbres et arbustes) ;
2. L’existence d’un nombre assez significatif d’espaces nus synonymes
de la détérioration des conditions pédologiques.
2.1.
La necroflore
Le déficit hydrique dessèche les horizons superficiels, emptkhe le
développement et la survie de la strate graminéenne à l’époque oi1 I’harmattan
balaie le terrain. L’état du Bois en saison sèche est à ce titre assez illustratit

(photo noA.). La strate herbacée s’assèche et disparaît sur toute l’étendue du
boisement.
Au niveau de la strate ligneuse, on note certaines espèces mortes sur
pied et d’autres (Combretum aculeatum “Sawate”) qui présentent également
l’aspect d’individus morts sur pieds (perte de feuilles). Mais ceci n’est qu’une
adaptation physiologique à l’image de la plupart des espèces du Bois, ce qui
certifie davantage l’existence du déficit pluviométrique. Les coupes et les
prélèvements effectués contribuent à la fragilisation du couvert végétal.
D’une manière générale la dégradation des ressources végétales se
manifeste partout dans le Bois par un éclaircissement du couvert végétal auquel
s’associe un état végétatif médiocre, des formations ligneuses.
Le poids des facteurs climatiques défavorables se traduit par une
mortalité. “ Le phénomène de la sécheresse a occasionné des mortalités
importantes dans les peuplements ligneux. Certaines espèces ligneuses qui
existaient dans le Bois de Boulogne ont disparu. On peut citer notamment
Detariurn microcarpum (“hTdankbe’~, Ptercarpus erinaceus (If FVen ‘I) et
Sterculia stigera (“Mbep ‘7 ” (Mansour Sène, 1995).
2.2.
Les espaces nus ou “ vides improductifs ”
L’existence d’un nombre assez significatif de “ vides improductifs ”
est
la résultante de la détérioration des conditions pédologiques. L’érosion entraîne
une baisse de la fertilité du sol donc de sa productivité. Par “vides improductifs”
nous entendons ces surfaces complètement dénudies en saison sèche et
dépourvues de végétation ligneuse. Dans le Bois de Boulogne l’érosion
éolienne, très courante, exerce son action dk, que la couverture herbacée
disparait.
25
_
.---.--
u
.-~-
p--v-

La sensibilité du sol à l’érosion est alors favorisée par cette disparition
de la strate herbacée qui ne joue plus le rôle de protection et d’enrichissement du
sol en matière organique grke à l’effet de paillage. Ce dernier consiste à fournir
au sol les éléments nutritifs et à la protéger contre la mobilisation de ses
particules par la dynamique éolienne et celle hydrique.
C’est l’effet combiné de la diminution de Pa matière organique donc
de réduction de la teneur en éléments nutritifs suite à la disparition de la
couverture herbacée et aux nombreux prélèvements par l’homme et le bétail ,qui
entraîne un déclin de fertilité des sols. Ce déclin se traduit sur l’espace par ce
qu’il. convient d’appeler des “vides improductifs”. Ces derniers constituent une
sérieuse menace et commencent à occuper dans le Bois de Boulogne de vastes
espaces.( ~F;&S J0 1 AA)
H. N. LE HOUEROU (1979, p 13) : “Lorsque la végétation a éte
détruit.e. . . , le choc des gouttes de pluies disperse les éléments fins qui vont
obstruer les portes du sol, créant progressivement une sorte de glaçage
superficiel. Les sols affectés par le glaçage voient leur perméabilité
considérablement réduite par des coefficients de ruissellement égaux ou
supérieurs à 80 %. Ces milieux deviennent très secs et les espèces vivaces en
particulier, les arbres et arbustes y meurent en masse”. De vastes secteurs
autrefois productifs dans le Bois sont aujourd’hui dépourvus de ligneux donc
d’arbres semenciers, ce qui ne facilite pas pour autant une reprise végétative.
Toutefois notons que ces espaces nus sont localisés par endroit dans
la formation boisée (Bloc 2, 4. 6). Cependant ils pourraient bien s’étendre
davantage et gagner les autres blocs.
Neanmoins cette situation de la dégradation dont nous avons fait
aAusion est à relativiser car bien qu’elle soit présente elle n’est pas encore
alarmante dans le Bois du CNRA de Bambey.
26
mn,--

Nous avons tenu à le souligner pour attirer l’attention et montrer les
conditions difficiles auxquelles ie Bois est confronté. Actuellement c’est un
phénoméne localisé mais qui connaît de plus en plus une extension.
27

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P

j’ableau no 6 : Liste des essences floristiques rencontrées dans le Bois de Boulogne
Nom botanique
Nom vernaculaire
Famille
- -
0 l- Acacia albida
K a d
Mimosaceae
02- Acacia ataxacantha
Ded
Mimosaceae
-
03- Acacia nilotica
Neb-Neb
Il
-
-
-
04- Acacia senegal
Verek
11
05- Acacia seyal
Surur
11
06- Adansonia digitata
Guy
B o m b a c e a e
07- Anogeissus leiocarpus
Gedan
Combretaceae
-
0 8- Azadirachta indica
Neem
Meliaceae
-
09- Balanites aegyptica
S u m p
Simarouba&es
10- Bauhinia reticulata
Nguiguis
Cesalpiniaceae
1
---“-.--
1 l- Bauhinia rufescens
-_---
- - -
Band- . -
Cesalpiniaceae
-_-.--._- . -.--l
12- Celtis integrifolia
! M b u l
1
Ulmaceae
13- Combretum aculeatum
Sawate
Combretaceae
-
-
14- Combretum micranthum __ Sehew
Combretaceae
- - - -
.---
--_--_..-.-
1
.-_. S-
C’ommjshora
_-.I-.---
africana
.~-
. .._.
N@ote
--.-_--
-_ -.--- -.-.
Burseraceae
.- ---.-._-.. _- _
,
Lb- Dichrostachys glomerata
Sint
Mimosaceae~-.--.-~
17- Dia-yros mespiliformis
Alom
Ebenaceae ----l~_-.-..-
-18- Eucalyptus
-
camaldulensis.- Xot-bitte1
Myrtacées
----l-.-.-.
X
o
CAPut!‘-
t
-
b
i
t
Eucalyptus microtheca t
e
1
11
-
-
- --.--
20- Feretia apodanthera
Santer
Rubiaceae
--_--
2 l- Guiera senegalensis
“Nguer”
Combretacées
-.
22-
-
Maerua angolensis
-
-
Khud
Capparidaceae
-.--
-
-
23- Maerua crassifolia
Tothie
-~
Capparidaceae
- - - - i
-
24- Mitragyna inermis
Hoss
Rubiaceae
-
-
------4
25- Sclerocarya birrea
Bër
Anacardiacées
-
-
-
26-
-
Ta,marindus
-
indica
Dakhar
Cesalpiniaceae
-
27- Ziziphus mauritiana
“Sidem”
Rhamnaceae.
-~
-
Source : A. Seck (1999)
3’

1 . Localisation et taille des relevés
-Méthode et matériel
Cette méthodologie de collecte s’inscrit dans les diverses tendances de
l’école zuricho-montpellerienne.
La technique d’échantillonnage utilisée consiste en un maillage de
toute I’étendue du boisement en carrés de 30/30 m soit 900 m” par unité
d’observation. Une distance de 50 m a été respectée entre les carrés (carte noo).
Les carrés sont donc disposés en ligne avec une succession de carrés
équidis-tants et régulièrement répartis.
Notons que le nombre de relevés est étroitement lié à la dimension du
bloc étudié. Plus le bloc est étendu plus les relevés sont importants.
Pour la délimitation des carrés nous avons utilisé des ficelles et avons
marqué à la peinture rouge les arbres situés à chaque coin de carré. Dans les
parties où il n’y avait pas d’arbres sur les côtés nous avons utilisé des piquets
peints.
Cette technique de collecte est très difficile à réaliser. Ne disposant
d’aucunes photographies aériennes nous avons opté pour elle parce que nous
permettant d’avoir une masse critique de relevés donc de résultats
statistiquement fiables.
Ce choix se justifie parfaitement dans la mesure où il nous incombe
de certifier de l’existence ou non d’un potentiel floristique dans la formation
boisie.
Le matériel utilisé au cours de l’inventaire est une chaîne arpenteur de
50 m de long, 8 pots de peinture rouge, 3 tlcelles de 120 m chacune, des
piquets.
33
---.--I
- - -
.-.-.--------1.-...-

---

- -

Le travail de terrain a dure 3 mois (Mai, Juin, Juillet). Des visites
périodiques ont été également effectuées entre Septembre et Octobre pour
observer les changements et le comportement du groupement.
L’inventaire a concerné la strate ligneuse et la régénération naturelle. Ces deux
opérations ont été effectuées simultanément et dans les mêmes carrés. Dans l’analyse
nous les séparerons et consignerons les résultats de chacune dans des tableaux.
2 . Résultats
Les résultats d’inventaire des différents blocs sont consignés dans le tableau
r-r07 ci -après .Il contient les effectifs et les fréquences de chaque espèce dans le
peuplement ainsi que la part de chaque bloc .
Pleur mieux rendre compte de la situation qui prcvaut dans chaque bloc, les données
ont été traduites sous forme graphique(Fig. 3,4,5,6,7,8).

.
_~-

-..-

Tableau 7: Synthkse inventaire fjoristique
E : Ef‘fkctif‘
-
F : Fr&quence
36

7T-T-T1 CO*NOlcOCO*C\\1 0000l0000 0000~00000

>
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-------
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-.--
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P
6

Ic-u<IIII

----

---
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--
tmpu!
.--
*CJ
CL
C,J C,J 5ri


3. Analyse et discussion des résultats
,
Globalement l’inventaire qoristique réalisé dans le Bois de Boulogne
perme! de constater des effectifs significatifs mais irrégulièrement répartis
suivant les blocs .En effet nous nptons respectivement 43 17,1062 JO50 ,626
,155O et 935 ligneux dans les blois 1 II III IV V et VI (tableau 8) .
Comme nous pouvons le bonstater le bloc 1 enregistre les effectifs les
plus irnportants et occupe 40.95%: du potentiel ligneux . Ce bloc du point de VLW
pedologique est très favorabld à la vie végétale (humidité et matière
organique).Plusieurs espèces y So(nt ainsi rencontrées (21 au total -figure 3)..Ce
bloc bénéficie de la surveillance &n raison de sa proximité du Centre. Ainsi il ne
subit pas trop l’action anthropique.
Le bloc III doit également bes effectifs à son sol fertile et ses nombreuses
~
.
dépressions qui permettent de capitaliser un stock important d’eau.
Les blocs IV et VI occupent des proportions faibles dans ce potentiel
(5,93% et 8,87% ) . Ces deup blocs sont d’accès facile aux populations
~
(proximité des quartiers Diarnaguène ,DVF ) et subissent ainsi plusieurs
prilèvements au niveau de leur peuplement ligneux . C’est d’ailleurs dans ces
blocs que l’on observe les
spaces nus déjà évoqués (~~251-27 ) .C’est
également les deux blocs les noins diversifiés du point de vue floristique
(Figures 6 et 8).
Les blocs II et V sol ; caractérisés par des effectifs relatic’ernent
importants ( 1063 soit 10,079
et 1550 soit 1-1..7%) . Le bloc II est surtout
marqué par la présence d’/4crrc ‘(c se~wl (73,3 l?/O ) tandis que dans le bloc V
c’est le Combretcrm ncuientum X2,18%).
44
I I - - -

- - - .

- - - 1 1 -
- -

L’analyse selon les espècls a été effectuée à partir de leurs fréquences
qui détermine leur degré de fréquence dans le groupement. Pour ce faire nous
,
avons utilisé l’échelle de caractédisation suivante (tableau n”8).
(
Tableau no8
: Echelle qe caractérisation de l’abondance des espèces.
F’i%=
11
X
100
~
n : nombre total de relevés ou
N
l’espèce existe.
N : nombre total d’individus
relevés.
----k--
-
l
Fi %
Indice
Caractéristiques
-
0 --19
Accidentelle
2 0 - 39
Accessoire
4 0 - 59
Assez fréquente
6 0 - 79
Fréquente
80 -100
Très fréquente
La fréquence indique les Individus d’une espèce par rapport au total
d’individus. Cette formule permet de ca.ractériser les espèces à partir du tableau.
Nous référant à cette échelle et iau tableau n”7, nous constatons une nette
prédominance de Combretum acrr?eatum(39,03%)
et d’Acacia seyal (23,41%).
Ces deux espèces occupent régulièr’ ment les classes III et IV (assez fréquente et
F
frkquente ) dans les différents blocs . Tantôt c’est l’une qui apparait avec la plus
forte fréquence, tantôt c’est l’autre qui domine.
Combretum aculeatum es{ plus présent dans les blocs 1 (33,55% ) III
l
(40.53% ), V (64,18% ) VI (56,39%) tandis que Acacia seyal domine les blocs
~
45
.I_u_-.-c--.
..-.--.-
l---
---
Ill--C.----

IV et VI (72,3 1% et 35,14O/a ).Ck qui témoigne davantage de leur dominante
dans le boisement .
,
“Acacia se@ est très ripandu dans le boisement . Les conditions
pédologiques particulièrement fa$orables justifient sa densité . En effet ,c’est
une espèce qui préfère les sols tr+s argileux et notamment les plaques d’argile
colmatant les dépressions fréquenf ,es dans la parcelle .
1
” (SENE .M ,1995 ).
Combretum aculeatum sernble bénéficier des mêmes conditions .C’est
une espèce qui s’adapte bien au sit ie .
Cependant, Guiera senegal,
:is,(13,42% ) A c a c i a senegal(SJO% ),
Azadirtrchta indica(4,05% ) Bala
es aegyptiaca(3,42% ) font preuve parfois
d’une présence plus ou moins ré
ière dans les différents blocs inventoriés
mais leur abondance reste faible
Les autres espèces telles qufb ‘4nugeissus leiocwpus(O% ), Feretia
apodanthera(O%
), Acacia ataxc
ntha(0, I2% ), Mcrerua angoiensis(O%
)
MitragymI inermis, (0,06% ) L;
ypyros mespiliformis(O,OS%
), Bauhinia
reticulata(O,Ol ), Dichrostachys gjion ,zerata (O,O%) sont faiblement représentées
dans le boisement. Le plus souv knt elles occupent la classe de fréquence 1
(Accidentelle). L’on serait même:) tc tnté d’émettre des craintes quant à leur
disparition prochaine dans le g,rouI
lent.
L’analyse du cortège f
istique a permis de mieux connaître :!a
composition du boisement.
Aujourd’hui nous somn
arrivé à la conclusion selon laquelle la
formation boisée du CNR4 de
mbey est colonisée par deux catkgories
d’espèces : d’une part les espèces @ a*tactéristiques du boisement et d’autre part
,
les espèces compagnes des premièlkS
46

Les premières traduisent
:s espèces apparaissant dans les classes de
fréquence 11,111 ,IV,V (Accessok
Assez fréquente, Fréquente,Trés fréquente)
et qui dominent le boisement eh t<3-l me de représentativité dans les effectifs.
Les autres c’est à dire les espèces compagnes sont celles qui ont des
effectifs faibles ou peu signifïan I au sein du peuplement. Elles occupent la
classe I (Accidentelle).
47
-P
--
-.----
~-. ...-“.---

DU PEUPLEMENT
1. Structure du grouperrient
Le peuplement floristique ( ii compose le Bois du CNRA est de type
sahélien. Il est marqué par son c ractère xérophile (la majorité des essences
présentes est représentée par les I %neuses:) symbole de multiples adaptations
notamment à l’irrégularité de
la pluviométrie
à l’importance de
l’évapotranspiration potentielle et 1 v la température qui règne.
Le bois tel qu’il se préser e est une savane arbustive boisée formant
généralement un couvert clairsemi surtout en saison sèche. Le couvert arbustif
ou arboré est associé à un couvert 1 laminéen généralement vivace.
Pendant la saison des pluie: la végétation se caracterise par une grande
verdoyante et un aspect touffu
Ce groupement forestier dt CNRA de Bambey présente une structure
assez hétérogène. Elle se compas de 3 strates caractérisées chacune par une
spécificité propre :. la strate arboré , celle arbustive et les herbacées.
1 .l La strate arborée
Elle représente les ligneux auts. Ces derniers occupent une proportion
assez signiticativre dans le grouper znt. La forte présence de ces ligneux dans le
Bois fait aujourd’hui de ce dernier ne grande réserve de potentialités ligneuses.
Cette strate est formée pi - Acacia seynl, Fdherbin albidu Diospjvos
nzespiliformis,Scierocrrr3?a birretr, kwcia senegd, Bauhinin reticnlntcr, etc. . .
1.1.
La strate arbustive
l
48

Elle cohabite avec la strat arborée et comme cette dernière, est très
ii
présente dans le Boisement. Ce{te strate domine dans de nombreux blocs
notamment 3, 5, 6.
Elle est essentiellement komposée de Combretum acubatum, Guiera
senegalensis,
Ferelia apodan t4 era, A c a c i a atuacantha, DichrostachSys
glomerata, Bauhinia rufescens, &faerua crassifolia, Commiphora africana.
Cette strate occupe une part non négligeable dans le groupement. Les effectifs
enregistrés sont parfois très hp0rt$m
Cette strate très prisée par les populations dans les coupes parce
l
clu’en saison sèche elle présente L[n aspect de bois morts (perte de fkuilles) et
elle aussi à portée de coupe-coupe.~
L’espèce qui en souffre 11 pl LIS est Combretrmr crccrleatum.
“2.
La strate herb&~ l
C’est une strate très serrée c+ vivace surtout en saison des pluies. Elle se
compose de graminées hautes clk colonisent toute l’étendue du boisement
particulièrement en saison pluvieL!se. Cette strate donne au Bois un aspect très
touffu et plusieurs blocs deviennent difficiles d’accès en raison de la hauteur des
herbes. C’est dernières sont beauc&p plus présentes dans les dépressions.
En saison sèche Cet:te s+ate jaunit et disparaît du fait de l’action du
bét.ail mais aussi des nombreux prélèvements de pailles effectués. Cette strate se
caractérise surtout par une certaiqe diversité. L’identification que nous avons
eue à faire à l’aide d’un botaniste nous a permis de signaler la présence de
Cassia tora, d’Andropogon ga?Tr danus, Aristida stipoïdes, Conchrcrs bljlorus,
Cassia obtrrsifolia, Digitaria ve)lutina,
Dac[vIoctenium aegypium et tant
d’autres.De nombreuses autres espkces peuvent etre egalement rencontrées,il
49

s’agit entre autres de Tribrrlis (terrestris, Zornia glochidata et
BorrePia
l
stachydea.
l
Dans cette étude de la stbucture du groupement boisé du CNRA, nous
nous fierons aux résultats d’anaikse des différents blocs effectués par Sène
(1995).
Cette analyse montre dl façon précise l’aspect de la végétation et
dét.ermine plus ou moins sa structu e.
1
l
C’est ainsi qu’on peut distinguer :
l
“- dans les blocs 1,3, 5 la végétation constitue une savane armée prenant
un aspect de fourrés souvent impénétrables.
-
dans les blocs 2, 4, 6 la végétation est par contre très ouverte les arbres
s’espacent du fait de la dégradation;qui s’accentue.” (Mansour Sène, 1995)
~
Nous confirmons cet éta.t et
récisons que les différentes strates que nous
t
avons eues à caractériser Ci-dessus~ cohabitent pleinement dans les blocs. Cet’t.e
1
cohabitation est totale en saison del pluies oi1 toutes les strates sont représentées
dans e Bois. C’est en saison sèche clue la strate herbacée disparaît et expose
ainsi e sol à l’action éolienne.
l
2. Vitalitk - Sociabilité $t Périodicité
Effectuer une analyse qualitative du peuplement végétal de Boulogne ne
serait pas chose aisée pour nous dèb l’instant que l’on sait que des changements
et évolutions peuvent toujours s’operer. Nous aborderons cet aspec t du pain.t de
vu purement descriptif.
l
50
* " - - a - - -- - - -
c--L-.

-
-
-

La vitalité comprise au se 1s d’un dynamisme du peuplement concerne
les facultés de croissance et de 1 :Production végétative indépendamment des
cycles de vie.(Cours Licence En ironnement UGB Saint-Louis, 1998).Dans le
Bois de Boulogne cette vitalné se traduit par la dynamique de régénération qui
s’opère.
Critère de définition d’un 1
@ta1 selon qu’il vit isolément, en groupe ou
en peuplement, la sociablité est pl
ou moins déterminante dans l’organisation
spatiale du boisement. En effet n
ne si du point de vue spatial on. note une
certaine dispersion des essence: xrr toute l’étendue du boisement(vie en
communauté) il n’est pas rare de t
lver une organisation en groupement d?une
seule et même espèce. II s’agit E
-e autres d’Accacia senegal, de Balanites
aegyptiaca.
La périodicité est égaleme
un élément essentiel dans la caractérisation
du bois de Boulogne .Parlant d#
ce facteur ,Sène M nous apprend :“ une
périodicité saisonnière de la vég
tien nettement marquée qui résulte de 1.a
succession des saisons. En saisor
èche, les arbres perdent leurs feuilles, les
plantes herbacées se dessèchent ot
ment totalement par contre les phénomènes
de floraison et de mise en feuilles
ntensifient au moment des pluies tandis que
se développe un tapis herbacé plu,
u moins denses. De plus la régénération ne
s’effectue qu’à cette période. ”
l0utf3 ces variations sais<
kkres indiquent très nettement le caractère
tropophile de la végétation dans le
ais du CNRA de Bambey.
En résumé l’analyse du
x-t+ge floristique a permis de ressortir les
potentialités ligneuses dont dispos
2 Bois de Boulogne.
51
-1111
-
-
-
“.--III--

L’évaluation quantitative effectuée à partir de notre méthode
‘.
d’inventaire a montré des effecilfs assez importants et inégalement répartis
suivant les différents blocs. Malgré donc la relative situation de dégradation qui
\\
commence à se manifester, le Bofs de Boulogne entretient en son sein un riche
potentiel floristique non seulemeet par ses effectifs mais aussi et surtout par la
diversité botanique qui règne (27 espèces recensées) sur le site.
Cependant ce potentiel ligneux cache des nuances surtout au niveau des
espèces (espèces inégalement répbrties ) . En effet si dans le bois de Boulogne
l
nous notons des effectifs importants chez certaines espèces , il n’est pas rare de
voir. que d’autres se caractérisent par une présence négligeable au sein du
l
groupement .
Dans l’ensemble le Bois de Boulogne constitue un écosystème
forestier d’une grande importance dans le Centre Nord du Bassin Arachidier
(CNBA). A cet effet il mérite da\\Jantage une attention particulière pour une
meilleure compréhension de sa dynamique et sa gestion réelle.
52
--
-- --cc---

53

.’
54
-.L
I.
m-m--
--

>
.


“ L(a régénération naturelle dé igne le mode de reproduction spontanée des
f
peuplements végétaux. Cette reproduction peut se faire par voie sexuée, c’est la
régénération par graine ou par v, ie
b
végétative grâce aux rejets de souche, ”
(Bois et Forêts des Tropiques, 1991, no 255.)
Dans le Bois de Boulogne, à l’instar des autres écosystèmes forestiers,
l
les phénomènes de régénération/ de reproduction, de multiplication et de
.I
reconstitution végétale se prodursent. Par phénomène de régénération nous
entendons l’ensemble des processu/s biologiques sélectionnés, capables d’assurer
\\I
la survie ou l’expansion des especes au sein du peuplement : production de
diaspores, dispersion, germination btc..
La régénération naturelle est un phénomène très important dans la vie
1.
de tout: écosystème et en particuher ceux forestiers. Elle traduit le caractère
~
dynamique du peuplement.
l
Il est question pour nous dans cette analyse de voir l’état de la
régénération du peuplement, d’étudier les facteurs qui commandent sa présence
I
mais aussi de nous prononcer pa rapport aux différentes contraintes qui se
t-
posent à elle afin de dégager les tendances évolutives.
Autrement dit à travers cette analyse il s’agira de dire si la
,
régénération naturelle revêt ou non une importance capitale dans la survie du
peuplement.
(
1.
METHODE D’ETkJDE
L(‘étude de la régénération a (nécessité l’adoption d’une certaine approche
méthodologique.
Ainsi, comme nous
eu à le souligner dans la méthodologie c’est
le même plan d’échantillonnage q i a été conservé. Autrement dit, il s’agit de
55
~.-..,.-.,I-C-----~----
-_‘-
---mm

l
faire un décompte dans les même4 unités d’observation choisies que pour celles
l
de l’inventaire des ligneux hauts. ~
Précisons qu’est consid+-ée comme régénération toute jeune pousse
dont la taille est comprise entre 0 kt 0,5 mètre.
La collecte des informat/ons a consisté en un décompte de toutes les
plantules rencontrées dans les Car$s d’étude. Nous avons spécifié à partir d’une
simple observation directe, le mode de régénération (semis, rejet, drageon) (cf.
)
Annexe ).
L’inventaire de la régénération naturelle permet surtout de mettre en
évidence l’aspect dynamique du peiplement dans les différents blocs.
Toutes les données Colle$tées au cours de l’inventaire sont consignées
dans les tableaux ou fiches d’étude de la régénération et ceci pour chaque
bloc.(cf. Annexes)
)
2.1 .Résultats
Les résultats d’inventaire dl la régénération ont été traduits dans le
tableau ci -après
Ce dernier comporte les effeptifs et le pourcentage de représentation de
l
chaque espèce dans la régénérati/on.
Il s’agit d’effectuer le rapport entre
l
l’effectif de régénération de chaque espèce sur l’effectif total du
renouvellement.
Ai.nsi chaque espèce figurant pans le décompte de la régénération occupe
un taux correspondant à sa part dan4 l’effectif total.
El en est de même pour chaqud bloc.

I ~DMNJ n” Y : Kegeneratlon des essences dans les dilkrents hlocc;
BIOCS
Taux
&
Il.
1
ïégénéralion
1.
II
!II
Essences
(W
- Acacia albida
17
$57
- Acacia niiolica
2
0,38
- Acacia senegal
38
9,33
- Acacia seyal
14
8 1
28,57
- Azadirachta indica
26
38
18,85
- Balanites aegyptica
52
4
10,85
- Bauhinia rufescens
9
2,09
- Combreum aculeatum
1 0
~~~_~
1-L
“ei CrallthüÏn~
-y
0,38
- Dichostachys glomerata
2
0,38
- Guera senegalensis
29
7,61
- Tamarindus indica
11
2,09
- Ziziphus mauritania
3
0,95
I’OTAL / bloc
215
68
80
525
Taux de régénération /bloc
--_
40,95
24
12,95
12,9S
SOURCE :A. SECK (Inventa.i re, 1999)
57
_ ..__. -__-. --- __.” .
_- w

5aun
f
sassnod
sap
syq3aJJg

L
\\

2. 2. Analyse dans le: blocs
Il s’agit de montrer le compc tement de la régénération dans chaque bloc.
Les blocs ont des caractéristiques lifférentes. La régénération est inégalement
répartie.
Bloc 1
C’est le bloc le plus éter lu du Bois de Boulogne. Disposant de plus
d’espèces ligneuses donc de plus de semenciers, la régénération y est plus
importante.
Cette importance de la ré énération est favorisée par les conditions du
milieu. En effet topographiquemi lt ce bloc est une cuvette qui a donc la
possibilité de capitaliser un stock hydrique élevé pouvant entretenir une k,ic
végétale même pendant toute la du] !e de la saison sèche.
La constitution de cette réserve hydrique combinée aux conditions
pédologiques (sols riches en matil :e organique du fait de la grande diversité
sylvicole) fait que non seulement la reprise végétale est aisée mais aussi et
surtout l’entretien et la survie des e: ;ences sont assurés.
Dans ce bloc la régénér tion naturelle intéresse essentiellement dis
cspéces
: Acacia seyal, Acacia rlbida, Guiera senegaiensis, Combretum
Irrcuieatcrm, Azadirach ta indica, 3auhina rufscens, Balanites aegvptiaca,
Dichrostach~~s giomerata, Acacia rilotica, Acacia senegal. Cependant ce sont
Balanites aegyptiaca, ,4cacia sey( > Acacia senegal, Gcriera senegalensis qui
:Se distinguent par leur grand pouvc r de régénération.
Le décompte effectué fa it état de 215 plantules. Dans ce bloc 1~:
pourcent.age de régénération reste le IPl us é#levé avec 40.95 O/b(carte 7 ) .
Bloc II

C’est un bloc relativeme t grand dans lequel la régénération est très
t
présente aussi. En effet l’inventai1 e montre un effectif total de 126 jeunes
pousses irrégulièrement réparties /r
SL ivant les espèces.
L’espèce qui régénère le ~plus est l’Acacia seynl (8 1 jeunes pousses)
C’est de loin l’espèce dominante dar+s ce bloc .
D’un point de vue phén
la régénération se porte relativement
bien car même si l’on note des
es pousses bien venantes (BV), il n’est pas
rare de voir que d’autres sont mo
sur pied ou végètent. L’une des raisons
pourrait certainement être la
tation de ce bloc par le bétail.
La fréquentation du bétbil justifie également la prédominance du
mode de régénération. En effet 1
semis est le mode le plus fréquent. I,es
;wimaux divaguant dans ce hloc,
1-6s ingestion, libhent. dans leurs clPjwtions
les graines prêtes à germer.
Remarquons tout de mêr-r/e le nombre de carrés où la régénération est
absente (cf. fiche d’étude de la rég ‘nération du bloc II, annexes). Cela est dû à
1
la présence dans ce bloc de “vides i productifs”. Ces derniers sont la résultante
111
d’un effet de glaçage du sol qui ne favorise pas la reprise conséquente de la
végétation en raison surtout d’une ab sente d’infiltration de l’eau.
Bloc III
~
C’est un bloc avec un sol particulièrement fertile et humide du fait du
grand nombre de dépressions .:encontrées.
Ces dernières canalisent et
capitalisent un grand potentiel hydrique. Mais paradoxalement la régénération
naturelle >’ est absente. Cette abse-nce résulterait à notre a\\.is d’une part de la
consommation préférentielle des jeunes pousses dès leur levée par les animaw
Comme le bloc II. ce bloc est aussi ;:rès fréquenté par le bétail.
60

D’autre part la mortalité estltrès présente au niveau des jeunes plantules a
I
cause du jeu de la compétition. En effet c’est un bloc très dense et très touffu ;
ainsi la concurrence est très vive entre les jeunes plants, la strate graminéenne et
celle ligneuse. Ces deux
l
derniè es sont mieux armées pour bénéficier du
potentiel hydrique existant et de l’action de la lumière indispensable à leur
de-veloppement pénalisant ainsi le; jeunes pousses.
i
Dans ce bloc la régénér tion naturelle, même si elle existe, elle a peu
de chances de survie. C’est pourquoi d’ailleurs au moment de notre inventaire,
nous n’avons pas remarqué la régérkration sur les unités d’observation de notre
plan d’échantillonnage.
Bloc IV
l
Ce bloc est moins ftcnclL/ que Ics autres. II est Cgalcment moins dcnsc.
La régénération naturelle s’y prod it avec une nette prédominance de 1’Acuck
se~nl (17 ) et ~‘Azntiirnechf~~
(1 1 ) (Tableau 9 ).
Les autres espèces con et-nées par ce renouvellement sont Accrcïn
4
senegni, Acacia albi&, Ziziphus
Guiercr senegulensis. Cependant
la régénération y est moins abond nte avec un décompte total de 36 plantules
seulement. Ce bloc occupe donc
faible pourcentage dans le rajeunissement
(6,85 %) (carte 7 ).
Bloc V
)
Dans ce bloc le ra-jeuniss ment concerne Azmiircrchtcr imlica, Guiem
e
~enegalensis, ,4cncin xynl, x4cncin senegnt, Bninnites cregyptiacn, Combretcm
wulerrtunz.
Cependant nous
une nette prédominance d’Acncic1 seynl
1’29 ) et ~i!4za&rnchtn
intrricn (:!5 )
la population jeune (Tableau 9 ).

L’effectif de rajeunissement n’est pas très élevé avec un décompte de 68
jeunes plants.
Le semis est le mode c : régénération dominant mais nous notons
également des rejets de souche surt )Ut chez Azadirachta indica.
Signalons que ce bloc n’r st pas très grand mais il a la particularité de
présenter les dépressions les plus narquées du boisement donc bien pourvues
en humidité. Ce qui laisse présag :r un pourcentage de régénération plus ou
moins significatif (12,95 %).
Bloc VI
La régénération naturel1 est présente dans ce bloc (15,2 %). Le
r:~.jcunissement intéresse surtout
Tombretum acr.rleatum , Acacia senegrrl ,
Acacia seyal , Azadirach ta indica !ludlinia rufescens. Le renouvellement fait
état de la présence de 80 jeunes p busses largement dominées par Combretum
aculeatcrm (50 ) , Azadirachtu in{ icn (9 ) et Acacia seyai (9 ) . Sans aucun
doute il s’agit là des espèces les P~LI ; représentatives dans ce bloc (Prof:1 végétal
Bloc 6 -- Fig. 8).
-----em-.----
--,-

*
.
.
FiEure 10
Répartition de la régénération selon lesespèces
160
140
120

m
80
60

40
20
0
64

2.3. Synthèse et analyse sel+ les espkes
Comme nous pouvons Île constater, dans le Bois de Boulogne
certaines espèces régénèrent plus qhe d’autres (Figure 10 ) et que l’on est tenté
parfois de dire que beaucoup d’es èces ont un pouvoir de régénération quasi
nul.
P
La régénération
nature le dans le peuplement n’intéresse que 13
essences sur un total de 27(Figure 10).
De plus les proportions e ce qui concerne le rajeunissement diffèrent
:
non seulement selon les blocs mais aussi et surtout selon les espèces.
Le bilan montre par-faite ent le comportement et la répartition de la
rtigénCration selon les différcnl.cs c
C’est ainsi qu’on peut distinguer :
- les espèces ligneuse,s re résentées très rarement donc à régénération
faible ou bien même inexistante.
-
les espèces ligneuses don inantes à forte régénération.
1
-
les espèces ligneuses préientes mais à régénération limitée.
l
65

Tableau no 10 : Regroupement des es&kes en fonction de leur taux de régénération
-
Espèces ligneuses
-
-
Dichrodtachys glomerata
l
L e s e s p è c e s q u i
le plus sont Acncin sey@/
(28,57%,Azadirachta idica
aculeatum(12%),Balanites
aegyptiaca (10,85 % ),
senegal (9,33 % ) et Gcriera
senegalensis( 7,3 7%) (Tabelau no
Nous pouvons ainsi aftlrmer que l’état de la régénération dans le
boisement a suivi la logique e
épousant exactement la physionomie du
1
groupement. En effet la régénérition naturelle est mieux présente chez les
ôô
-~-mI---.“----
-- --L-
.---II---

espèces qui du point de vue flori tique dominent dans la formation boisée. 11
s’agit surtout d’Acacia seyal, de
Copbretum aculeatum, #Azarlivachta inclica.
Ces dernières à elles seules occupent plus de 50% de la régénération
naturelle dans le boisement. Il con ient de noter qu’il est tout à fait normal que
la régénération soit plus présente c ez ces espèces qui disposent de plus d’arbres
1
semenciers (fournisseurs de graines ) condition obligatoire pour l’installation de
la régénération.
C’est ainsi que les espèzes considérées comme dominantes ont les
effectifs les plus représentatifs au sein de la population des jeunes pousses (la
corrélation est forte entre la forte densité de l’espèce et sa présence dans le
rajeunissement).
Le bilan fait ressortir éga ement une faiblesse du renouvellement chez
l
certaines essences : Acacia a1 ida(4,5 7%), Baahinia rufescens(2,09% ),
b
Tamarindus in&ca (2,090/0), Ziziphys mauriitana( 0,95 VO), Acacia nilolkrr
(0,38%), Combretcrm micranthum (0:38%), Dischrostachys glomerata(0,38%)
(tableau 9 ).
Le faible pouvoir de régé ération de ces essences serait dû à un défaut
de fructification (effectif réduit des semenciers) mais aussi à la période pendant
1
laquelle s’effectue cette dernière. En effet le plus souvent l’activité
phénologique de ces espèces ne coincide pas avec l’installation dans la station
t
des conditions de reproduction ou e germination(chute précoce des fruits avant
maturité).
d
Cependant la
naturelle fait défaut chez beaucoup
d’espèces du Bois. A ce niveau
des craintes par rapport a cette
rareté de la régénération car
opulation qui ne se renouvelle pas, vieillit
forcément et finira à long terme par ~disparaître”.
67
-J-“-
--
.s.I
.*II---*I-,mmœ-------

3. Tendance
Pour exprimer une tendant
de manière fiable il faut nécessairement
disposer de données établies su plusieurs dates. Dans ce cas précis la
formulation d’une tendance ser t donc exclue en raison de données
manquantes. En effet entre 1995 et 999 aucune étude de quelque nature que ce
soit n’a été réalisée dans le Bois de
oulogne.
Cependant nous essayerons (
faire un aperçu en partant de la situation
$qui a prévalu en 1995 pour la c( fronter & celle de 1999 afin de saisir les
kolutions ou états d’équilibre auss ni.nimes soient - ils.
Précisons que les deux métk des d’inventaire ne sont pas les mêmes en
2e qui concerne le
d é c o m p t e : la régénération. En 1995 un inventaire
,
iySt!2lIlül,iC]ue de la régénération a é
effectué tandis qu’en 1999 le décompte IX.:
s’est opéré que sur des carrés bien
Xnis.
La tendance dont il est que: on sera donc vue à partir des conclusions
qui ont été tirées en 1995et de
elles de 1999.Autrement dit il s’agit de
comparer les deux situations du po t de vue de leurs résultats.(Tableau 10).
Si en 1995, les travaux (Mar
3ur Sène, 1995) avaient permis de ressortir
le grand pouvoir de régénération I’Azn~irachtn in&cn, la situation actuelle
[ 1999) le confirme. En effet c( trairement à beaucoup d’autres espèces,
.4zn&rnchtn intiica gagne de pl , en plus du terrain en entretenant une
dynamique de régénération assez s nificative. Choisie au départ pour délimiter
cl
constituer des pare feux au Joisement, cette espèce s’est au.iourd’hui
disséminée sur toute l’étendue du
Gsement et a tendance à accroître son aire
d’extension. Ce fort pouvoir de ré! nération d’A.&ircrchta inciiccr est sans IIU~
doute dtl au fait que c’est une espèc
très peu appretée par le bétail et qu i résiste
bien aux chocs climatiques.
IIcwa-l-...-.---
- - - -
-
----*--IU-*-...

Toutefois outre l’occupa ion progressive du terrain par Aza&achta
imiica,
i
la tendance qui a touj urs prévalu se maintient avec la nette
prédominance d’Acacia seyal.
1
Il faudrait également s uligner la rareté du renouvellement chez
P
beaucokp d’espèces du
A long terme ces dernières seront menacées
de disparition. Ceci semble être m lheureusement le cas pour plusieurs essences
de la formation boisée.
En définitive vu ks ré ultats d’inventaire enregistrés nous pouvons
dire que la régénération naturelle e comporte relativement bien dans le Bois de
Boulogne. Elle suscite donc des spoirs et entretenue, elle pourrait contribuer
favorablement non seulement à :n accroissement du capital floristique déjà
existant mais aussi à une réelle conservation de la di\\.ersiré botaniqw cfr:
peuplement.
Cependant pour qu’un deuplement puisse régénérer convenablement il
faut :
,
m d’une part, que les con itions d’installation, de présence, des graines
semencières et surtout de reprodL P ctions soient réunies ;
. d’autre part que les fa teurs de destruction des jeunes plants soient
h
réduits ( Weigel J, 1994)
La régénération naturelle ans le Bois de Boulogne est donc déterminée
par un certain nombre de condit ons qui constituent les facteurs dynamiques du
peuplement.
il
I
69
-.-II--------
I--
-
-
t
m . .

Toutefois outre l’occupation progressive du terrain par Azndirtrchta
imfica, la tendance qui a toujours prévalu se maintient avec la nette
prédominance d’Acacia seyuf.
Il faudrait également souligner la rareté du renouvellement chez
beaucoup d’espèces du peuplement. A long terme ces dernières seront menacées
de disparition. Ceci semble etre ma heureusement le cas pour plusieurs essences
de la formation boisée.
l
En définitive vu les rés ltats d’inventaire enregistrés nous pouvons
F’
dire que la régénération naturelle se comporte relativement bien dans le Bois de
Boulogne. Elle suscite donc des espoirs et entretenue, elle pourrait Contribu#er
favorablement non seulement. à in accroissement du capital floristique déjà
tixisl.ant m a i s aussi a une réelle conservation de la diversité botanique du
peuplement.
Cependant pour qu’un peuplement puisse régénérer convenablement il
faut :
w d’une part, que les
tions d’installation, de présence, des grames
semencières et surtout de reprodu
soient réunies ;
9 d’autre part que
de destruction des jeunes plants soient
réduits ( Weigel J, 1994)
La régénération naturelle ans le Bois de Boulogne est donc déterminée
par un certain nombre de conditi ‘ns qui constituent les facteurs dynamiques du
peuplement.
65
-
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Toutes les essences sont ca ables de se reproduire comme nous avons eu
à le souligner soit par I’interméd’aire d’une organisation sexuée (fleur, graine),
soit par la régénération d’un n uvel individu à partir d’une de ses parties
végétatives (bouture, drageon). 1,’ensemble de ces phénomènes met en jeu des
réactions botaniques qui constîtu nt les fonctions de reproduction.
Cependant pour que ce fonctions soient assurées, il faut qu’un certain
nombre de conditions soit réuni. (
Dans le Bois de
gne comme en attestent les observations de
terrain, la régénération naturelle
des effectifs assez significatifs.
Cette importance dc lez kég&h3tion au sein du boiserncnt s’est réalist;c
à la faveur de certains facteurs biologique et physique dont les plus importants
sont : l’écologie des différentes
présentes sur le site, le milieu physique
proprement dît c’est à dire
du milieu (pluviosité, facteurs
édaphîques, luminosité) et les
Il s’agît dans ce chapitre de montrer l’influence des différents facteurs
sur la régénération naturelle.
utrement. dît nous essayons de trouver une
articulation entre les caractères ynamîques et l’état de la régénération.
1 T
-1.
I. Le mlueu physi= (
La plante n’est pas îndiffé ente à son entourage. Les conditions du milieu
sont d’une importance capitale dans la reconstitution, la reproduction et la
1
multiplication des essences vég ‘tales. Ces dernières ont besoin d’eau, de matière
organique, de lumière pour assu er une vie et un dé~~eloppement harmonieus.
74

1.1.
Pluviosité et humid :é
Pour assurer pleinement leur fonctions vitales, les végétaux ont besoin
d’apport en eau. La pluviométrie oue un rôle essentiel dans l’existence et
l’entretien de la vie végétale. L’inflt nce des précipitations est saisie à travers le
bilan hydrique.
D’une manière générale 1: station de Bambey est caractérisée par une
pluviométrie qui évolue en dents d( scie et qui depuis quelques années connaît
une baisse relative (évolution en dei i de la moyenne).
Mais en 1999 l’hivernage Jrésente un cachet tout autre. En effet cette
,~mée est marquee par LH~ repri e pluviometrique. Nous enregistrons den
quantités importantes de pluie dans a station avec une moyenne de 571 mm. Le
potentiel hydrique étant donc dispol .ble.
L’humidité étant donc suf sante, les essences ont réagi favorablement
par une bonne présence de la ré] jnération dans le Bois. Si d’une manière
générale, les essences du Bois sou rent d’un manque d’eau pour assurer leurs
fonctions de reproduction l’année 1 b99 a coïncidé avec une disponibilité de la
ressource dans la station. C’est ains qu’un renouvellement assez important s’est
effectué au sein du peuplement.
Grâce au nombre élevé le dépressions, les sols du Bois sont en
mesure de retenir un stock d’eau irr for-tant capable de déclencher la dynamique
végétale.
75

1.2.
Les facteurs édaphi~ques
La structure pédologique du Bois de Boulogne est caractérisée par une
nette prédominance des sols “deck” et une présence moindre de l’unité “deck-
dior”. (carte des sols).
Le facteur édaphique est un élément déterminant dans les processus
de régénération qui se déroulent da s la formation boisée du CNRA. La grande
II
diversité floristique et l’importance ide la strate graminéenne fournit aux sols du
Bois un horizon humifère assez: den6 e plus ou moins riche en matière organique.
Ainsi, la régénération naturelle y est présente surtout au cours de la saison
pluvieuse. En effet caractérisés pare une forte teneur en argile (90 à 95 %), les
sols permettent aux semences {de b en s’enfouir et de bénéficier des conditions
i
de germination (présence d'eau). 1 a nature filtrante et la grande capacité de
1
rétention d’eau des sols sont à cet effet très déterminantes.
Tableau no 12 : Résultats deb tests de la vitesse d’infiltration
Répétition
Sols très sableux
Sols argilo-sableux
--~
1
2,6. 4 OP’ m/s
1,9. 1 O-’ m/s
-
2
3,2. 10-’ m/s~
-
ly4* 1o-4 m’s
3
3,2. 10-j m/s
1,8. 10-‘m/s
Source : CNBA 7 1995_ .
La réciprocite d’action SO /végétatilon est aisément assurée à la faveut
de la température et surtout de
Bien pourvus en humidité en raison
76

de leur grande capacité de rétenti n, les sols deck du Bois entretiennent une
bonne reprise végétale.
En outre les termites et ourmis jouent un rôle considérable dans la
qualité pédologique. (Mansour Se e, 1995) “les micro-organismes telluriques
ou du sol constitués de bactéries (
izobium) et de champignons sont à la base
de la formation de l’humus. C
sont les principaux responsables de la
:
décomposition.
Ces micro-organismes
einent les accumulations d’argile dans les
horizons profonds en aérant le s 1 et en brassant les horizons. Un const;at
frappant est que les termitières S O t très représentées dans la formation boisée.
Ce qui témoigne encore de l’inten: activité pédologique qui s’opère.
La nature du terrain es aussi un élément déterminant qui explique
dans une large mesure la prés1 nce assez significative de la régénération
naturelle dans le Bois. En effet r ême si la topographie est peu accusée nous
notons parfois des dépressions c ;sez marquées. Ces dernières canalisent les
eaux de pluie et de ruissellement t t permettent de capitaliser un stock important
d’eau.
1.3.
La luminosité
La lumière joue un rôle fc Idamental dans le processus biologique d.es
espèces. Elle assure l’apport énl rgétique permettant aux végétaux verts de
synthétiser, à partir du gaz ( arbonique, de l’air par le processus de
photosynthèse, leur matière organ lue.
Elle rythme et intluence les phénomènes physiologiques dans la station,
Ces phénomènes concernent la germination, l’éclosion des bourgeons, la
floraison, le développement; de l’appareil vegétatif, la fructification et la
dissémination.
77

Résultat de 1’ insolation ui régne dans la station, la luminosité exerce
une action très positive sur la v e des espèces qui satisfont à toutes leurs
i
fonctions vitales notamment celles de reproduction. La luminosité apparaît donc
comme un des facteurs indispens bles à la garantie d’une bonne régénération
des essences forestières.
Dans la station de Bambey,b’insolation est très variable dans l’année et
connaît un raccourcissement en
subit une insolation de 8h à
L’importance de la luminosité dans le processus de régénération du
Bois de Boulogne s’explique d’un part par le caractère heliophite de la plupart
des essences et d’autre part par l’a sente de régénération dans le bloc III.11 faut
preciser
1
que dans ce dernier les rayons lumineux pénétrant difficilement ne
permettent pas aux plantules d’en bénéficier. Ce qui se traduit par une mortalité
des plantules donc une absence de régénération ,
‘Tableau no 13 :
-
-
-
-
-
-
Source : CNBA, 1999.
(
2. Ecologie des espèce ou activité physiologique des essences
,
L’étude de la régénération doit nécessairement être articulée à l’écologie
des espèces qui sont à la base e la production de graines semencières (sans
semencier la régénération nat rrelle est compromise). Il y a donc un
!
déterminisme inhérent à chaque espèce en ce qui concerne la reproduction.
78

l
Nous nous intéressons d ns cette étude à la physiologie végétale. En
a
effet la physiologie végétale a pour objet l’étude des manifestations vitales c’est
à dire des diverses fonctions qui pe mettent aux essences végétales de croître en
se nourrissant, d’acquérir une form spécifique en se différenciant, de réagir aux
:
conditions de l’environnement et surtout de se reproduire(Encyclopédie Alpha
des sciences).
l
Dans le Bois du CNR4 to ~ tes les espèces sont adaptées à résister à une
u
longue période sans pluie. En ef et en saison sèche, la plupart des espèces
limitent. leur activité végétative ( erte de feuilles) ; ce qui donne souvent
1
l’impression d’un boisement mort. ~Mais grâce à un réseau de racines traçantes
les especes sont en mesure de tir r profit même du faible potentiel hydrique
e
disponible dans le sol pour dévcloJ. per leurs fonctions vitales.
1
Ainsi à partir des mois d Mai et Juin, nos i,isites de terrain nous ont
permis de voir des changement, manifestes opérés par un grand nombre
d’espèces du Bois. C’est à cette
qu’on appelle communément “printemps
sén.égalais” qu’on a constaté des p énomènes de feuillaison intense de floraison
et surtout de fructification pour be
d’espèces.
Au mois de Juillet, les ousses devenant lourdes, tombent et libèrent
les graines sur le sol. Ces dernièr s sont prêtes à germer et donner une jeune
i
pousse à la faveur des conditions p ysiques (sol, pluie).
Ainsi nous pouvons
que le suivi phénologique des espèces
montre que d’une manière
la floraison survient lorsque l’on passe de la
grande saison sèche à la
des pluies. La fructification subséquente
est massive et
entre Juin et Août pendant même la
saison des
dans le Bois de Boulogne .+lctrcirr
seyal, Acncia senegnl, Bnlanites CI
Azndirnch ta indica.
l
79

Il faudrait nuancer ce chéma phénologique ci-dessus présenté. Il
existe dans le Bois de Boulogne es cas particuliers d’espèces dont le cycle
phénologique ne se confond pas orcément à celui propre à la majorité des
essences. C’est ainsi que certaines spèces assurent leur fructification en pleine
saison , sèche tandis que
1
d’autres ne signalent leur fécondité qu’en plein
hivernage. Ceci ne fait que contrib er à l’importance de la régénérati’on par la
disponibilité des semences.

L’étude de l’écologie des spèces détermine les conditions de présence
des graines semencières qui contituent un préalable à l’installation de la
régénération dans le site.“Le proces s de régénération naturelle est fortement lié
à l’aptitude propre àl’espèce de 1evelopper ses caractères en compétition
interspécifique., .“(M.M.Dialthaté,2 00). C e c i n o u s amenc a affirnw qut.:
0
l’importance de la régénération est troitement liée à l’intensité des phénomènes
de fructification et de floraison
‘ou l’intérêt de l’étude de la physiologie
végétale.
l
Le tableau no 14 ci-apr s permet d’avoir une idée précise sur le
j
comportement phénologique de certaines espèces.
8G
_“_._II
.-,-
I*..-l-.-.---
--em.---
-
--
---l-

Tableau n” 14 : Cycle phénologique d essences
-
-
Essences
Période de
Caractéristiques di
-
fructification
maturité
c Acacia albida
cembre à février
Gousses oranges
2. Acacia ataxacantha
3. Acacia nilotica
cembre à avril
Capsules grisâtres
4. Acacia senegal
tobre à février -Juin
II
5. Acacia seyal
tobre à avril
Capsules jaunâtres
5. Adansonia digitata
vrier -Mars
7. Anogeissus leio carpus
lvembre à janvier- Fruits secs 2 ails jaunes
3. Azadirachta indica
n-s à juin
Fruits jaunes
9. Bauhinia reticulata
10 .Bauhinia rufescenes
tobre à avri 1
Capsules brun fonce
1 1 .Balanites aegyptiaca
‘vembre à avril
Drapes jaunes
12. Combretum aculeatum
13 .Combretum micranthum
13.Diçhrostachys glomerata
15.Diospyros mespiliformis
F crier à avril
Fruits jaunâtres sucrth
16 .Eucaluptus camaldulensis
Capsules -jaunâtres
17 .Eucaluptus microtheca
18. Feretia apodanthera
19.Guiera senegalensis
20 .Maerua angolensis
2 1 .Maerua crassifolia
23 .Mitragyna inermis
23. Sclerocarya birrea
24 .Tamarindus indica
ivier
25 Ziziphus mauritiana
lvembre à mars
Fruits brun à gris
26 .Celtis intergrilolia
cembre-février-
Drapes
brunes
à
rouges sucrés.
-
-
membre
SOURCE: :M nadou Gaye
Nous tenons à préciser (
e la physiologie végétale n’est pas à elle
seule une condition suffisante. Il fi t qu’elle soit combinée aux autres facteurs
pour qu’on puisse saisir son import: ce.
En effet la germination ont l’apparition des jeunes pousses mais
aussi leur dissémination sont entiè ment dépendantes du bon déroulement de
l’hivernage, de la qualité des sols et es agents disséminateurs.
81

3.1.
L’agent mécanique ~(anémochorie)
Le vent est un facteur de dissémination essentiel dans le Bois de
Boulogne. Dans la station de I3ambey cet agent est assez présent et exerce son
action sur la propagation des essences forestières à travers le transport des
diaspores. Le pollen libéré au monent de la floraison et emporté au gré des
vents, a le pouvoir de féconder la première fleur de son espèce sur le pistil de
laquelle il se posera.
Aujourd’hui c’est la
de la régénération au sein du
peuplement qui
de l’importance de l’action de
l’agent éolien. En effet aujourd:‘hui
de Boulogne, les jeunes pousses
sont disséminées sur toute
du boisement du fait de la fréq~rence et dt>
la vitesse relativement
vents (Tablean” 15).
Tableau no 15 : Situation
15 : Situation éolibnne
.I
F
Iv1
A
NE NE NE
NE NE NE
NW
3.44 3,29 3.77
3.77
4,07
Source : Laboratoire de E
Source : Laboratoire de E3ioc$matologie, CNRA, 1998.
3’.I.
Les animaux(zoocl-jorie)
L’installation des graines
n’assure pas pour autant leur
dispersion dans le boisement. ‘4
la divagation du bétail joue un rôle
essentiel dans la dissémination
forestières dans le Bois de
Boulogne.
l
82

En effet les animaux d
(vaches, moutons, chèvres) qui
déambulent à longueur de
Bois, absorbent les gousses,
ruminent, digèrent puis
graines avec leurs fèces.
Ainsi les graines ayant subi un transit intestinal au cours ducluel leurs
téguments sont attaqués par les s u s gastriques, germent beaucoup mieux que
les graines non ingérées.
(
C’est pour dire donc que les animaux participent pleinement dans la
dynamique de régénération d.u grouP ement forestier du CNRA de Bambey.
La zoochorie est d’autant plus importante que la divagation du bétail
concerne non seulement le cheptel u Centre (CNRA) mais aussi les troupeaux
l
des éleveurs transhumants Ikulhs et dc ceux des populations environllanïes. Le
n
f3ois de Boulogne est consideré coi me une réserve fourragère importante et est
très fréquenté par les animaux rnalgr é la surveillance.
Signalons que les oiseau disperseurs de graines jouent également un
rôle non moins important. Ils em ortent sur le grande distance les graines
prélevées sur les arbres et les
E
depos nt au hasard dans le boisement.
Les coléoptères
une action similaire mais en agissant
directement sur la reproduction,, Ce ont les agents de transport du pollen.
Les agents moteurs
indispensables à l’expansion ou à la
dissémination des espèces. Ces
de propagation contribuent ainsi a
l’enrichissement, la diversité
les différents blocs.
83

3.3-Le ruissellement (hydrochorie)
le ruissellement est A l’image des autres agents une forme de
dissémination assez présente dans le bois. Il joue un rôle déterminant dans la
dispersion des plantules. Les’ graines semencières déposées sur le sol sont
aisément transportées par les eau ; de ruissellement sur des distances plus ou
moins grandes un peu partout dansile périmètre boisé.
Ek effet pendant l’hiverna e les eaux de ruissellement mobilisent et
emportent dans leur sillage plusie rs semences et les acheminent souvent vers
les dépressions. C’est pourquoi1 d’ailleurs, ces dépressions sont toujours
colonisées par la végétation qu trouve ainsi les conditions favorables de
wrmination ct de reproduction.
2,
L’hydrochorie est ainsi un Igent de dissémination très fréquent dans le
Bois de Boulogne.
In définitive nous pouvons iire que la régénération naturelle b&éfïcie de
conditions favorables à son expan ion dans le Bois de Boulogne.
Cependant c’est un ph< nomène naturel qui ne se déroule pas sans
certaines insuffisances ou contra ntes. Même si elle se présente relativement
bien dans le peuplement, la régént ration naturelle rencontre des blocages qui lui
portent énormément préjudice.
84

.*
.’
.I
‘.
85
--
mm--
----
L
--“-

-

Malgré son caractère dynam que, la rkgénération naturelle au niveau du
Bois de Boulogne est perturbée p r certains facteurs défavorables. Les jeunes
pousses sont ainsi soumises à de nombreuses difficultés pour assure:r
proprement leur survie.
/
Dans ce chapitre consacré à l’étude des contraintes, il est surtout
question pour nous :
. de recenser d’abord toutes les limites que rencontre la régénération
naturelle.
?? ensuite de faire une anal se de ces mêmes contraintes autour d’un’e
typologie.
L’objectif est de pouvoir à 1 isuite de cette analyse, trouver les réponses
adéquates pour qu’à défaut d.e résoudre ces difficultés, nous puissions les
amoindrir.
86
_---.... .-,.. --
--“.- --IL.
-_
---_-
_
---mm--

1 PYRAMIDE DES CONTi$AINTES
2
\\
Sarclages
Déficit hq,drique
Cette pyramide donne un idée précise de l’ensemble des contraintes
qui se posent au développement har onieux des jeunes pousses.
Précisons que dans cette pyramide le problème le plus aigu donc le
mieux signalé est présenté à la bas . II s’agit dans le Bois de Boulogne comme
on peut le \\,oir de la divagation CIL~ :
bétail.
87
--.-

-
-e-w
1
-m-C..------

Mais chaque contrainte xerce une action particulière et spécifique
sur la végétation, mais le résultat c
reste l’entrave au bon déroulement de
la régénération dans le Bois de
C’est pour ainsi dire qu’avec une telle
liste, la régénération naturelle
sérieusement menacée quant à ses
possibilités de survie dans le Bois.
II. TYPOLOGIE ET ANALYSE
Pour une étude claire
aisée de ces contraintes nous avons jugé
nécessaire de procéder à une
qui permet de regrouper routes les
contraintes de même nature.
L’analyse se résume ail
21 l’étude des contraintes physiques, des
contraintes biotiques et de celles
(action de l’homme et du bétail),.
1.
Les contraintes h si uec;
a-
Dans le Bois de Boulogne, le développement et la survie des jeunes
repousses sont parfois limitk par les conditions climatiques qui règnent dans la
station.
Les plantules se
ppent difficilement en raison d’un déficit
hydrique notable consécutif à
faiblesse et surtout à l’irrégularité des
précipitations.
Sachant que la végkta ion surtout la jeune plante a des besoins
importants en eau pour assurer sa croissance et résister, nous voyons bien que
1
cette eau est parfois une contraint. 4 de taille dans la survie des espèces du Bois.
L ‘activité évaporatoirts est intense dans la station (Tableau n0 4 1.
Ce qui ne fait qu’accroître le défi -it hydrique. Ainsi la jeune pousse se trouve
mena& et végète.
:
l
88

En outre depuis quelque
nous assistons de plus en plus à un
phénomène de dégradation des
C’est l’extension du phénomène de glaçage
des sols dans le Bois qui suscite a
des craintes. En effet dans le Bois
de Boulogne plusieurs zones
actuellement dégarnies et i.ncapables
d’entretenir une reprise végétale CO ecte. (surfaces dénudées).
Avec l’effet de glaçage l$ sol n’est pas en mesure de retenir l’eau et de
capitaliser l’humidité.
le sol est appauvri et les
champignons
du sol synonyme d’une baisse
de fertilité est surtout présent dan les blocs 2, 4, 6 où on rencontre les vides
improductifs (Photo n’?W+
3
L-.
-
Les contraintes b{otiques
Ici nous portons l’étude
les essences du
Bois mais aussi sur les
compétition, de parasitisme etc., .
le Bois de Boulogne, la grande diversité
sylvicole et l’importance du pote tiel floristique laissent présager l’existence
la compétition ne favorise pas cert
espèces surtout les jeunes pousses qui
ne sont pas suffisamment armées.
“La compétition est 1’ concurrence s’exerçant entre plusieurs
organismes, lorsque la somme
demandes en nourriture, en certains
éléments minéraux du sol, en eau,
énergétiques etc.. est supérieure .à
ce qui est réellement disponible”
cyclopédie Alpha des sciences p. 43).
Partant de cette définiti
il est tout à fait clair que le Bois de
Boulogne répond parfaitement aux onditions d’installation d’une compétition.
8 9

La concurrence affecte la croissance de certaines espèces, leur
fécondité et surtout leurs chances de survie dans le groupement.
Dans le Bois, les espèce à croissance rapide, à grande fertilité ou à
moyens de multiplication végétat ve développée, à pouvoir de régénération
t
élevé, Sont mieux armées dans
compétition. Il s’agit notamment d’Acacia
seyal, d’Azadirachta indica, de CO bretum aculeatum qui reprennent vigueur et
s’étalent au détriment des autres.
ela se traduit au niveau de l’espace par leur
nette prédominance.
Dans le Bois de Boulog e la concurrence est surtout exercée par Ila
strate graminéenne qui est très vivace. Elle colonise toute l’étendue du

peuplement en saison des pluies -Lt puise les ressources essentielles (eau, sels
minéraux) pour son développem nt pendant que plusieurs jeunes pousses
\\
végètent.
L’intensité de la cornpét tion dans le Bois de Boulogne est illustrée
i
par la rareté de la régénération d ns le Bloc III. En effet c’est le bloc le plus
touffu du Bois
; on assiste à % ne pénétration insuffisante de la lumière
jusqu’aux jeunes pousses qui sont
étouffées par la strate herbacée. En plus
cette dernière leur dispute tous
nutritifs contenus dans le sol. C’est
ainsi que la régénération ne parvie t pas à survivre dans ce bloc.
En outre comme tout êtr vivant, les essences végétales “naissent”, se
développent. vieillissent et meur nt. Ce cycle est inhérent à la vie de tout
individu vivant.
:
Ainsi la thèse du vi illissement de certaines espèces comme
contrainte à leur régénération ne s :urait etre écartée.
A notre avis la rareté du rajeunissement chez certaines espèces serait
dû à leur âge avancé. En effet à un moment clonnk l’essence n’est plus en mesure
l
90

de produire correctement les se ences nécessaires à l’installation de s’a
régénération.
Il se trouve que dans le Bois de Boulogne certaines espèces et en
particulier celles des essais datent ,des années 70 (cf. Annexes carte des essais
forestiers).
3.
Les contraintes anthropiques et la divagation du bétail
Aujourd’hui dans le Bois de oulogne, la capacité de renouvellement des
essences forestières est sérieuseme t menacée par les pressions de l’homme et

l’action de ses animaux.
Le peuplement
par le public qui s’adonne à des
coupes abusives sans se soucier 1 ême de la pertinence du moment de cette
activité. Ces prélèvements
effectués par les populations (surtout les
femmes) des quartiers
(Diamaguène, Bambey-sérère, D.V.F.,
“Gade gui”) perturbent le cycle phé
des espèces.
La conséquence qui en ésulte est que les essences perdront leurs
semences (graines, fleurs) sans que ces dernières n’aient pu atteindre la maturité
t
donc inaptes à assurer une quelcon 1ue régénération.
Le même effet est produit avec les émondages répétés opérés par les
éleveurs pour faciliter l’alimentation du bétail. Ces mutilations s’effectuent en
période de soudure coïncidant ave
la pleine i-loraison et la fructification d’un
grand nombre d’essences du Bois.
En plus pendant I’hiver age marqué par un développement et une
vivacité de la strate graminéenne, le Bois de Boulogne est sollicité pour LU:I
approvisionnement en herbe. Le ~ILS souvent ce sont des enfants munis de sacs
qui opèrent des sarclages pour
:
faut er les herbes. Mais l’exercice de cette tâche
l
11

porte atteinte aux jeunes pousses ui ne peuvent être discernées tellement les
herbes sont hautes à cette périoc : dans la station. Cette destruction de la
régénération arrive donc par ina vertance quand les plantules sont encore
petites et que les herbes à ôter sont [O:mbreuses et fort développées.
L’action du bétail n’est F ‘a
1 .s en reste dans cette étude des contraintes.
En effet la divagation du bétail est Il;a contrainte majeure au bon déroulement de
la régénération. Véritable agent de dissémination, le bétail ne laisse cependant
aucune chance de survie aux repou $L;es qu’il rencontre lors de son parcours.
Dans le Bois de Boulogl : la divagation du bétail est assez fréquente,
Les animaux qui déambulent à lor ;ueur de journée dans le Bois, broutent, en
plus de l’herbe, toutes les jeunes po sses qu’ils rencontrent.
Certaines plantules échc bpant à la dent du bétail en hivernage se
trouvent menacées par ce dernier n saison séche. En effet les animaux sont
friands de pousses vertes au milieu de la paille surtout si les épines ne sont pas
encore lignifiées. C’est pour ai si dire que les chances de survie du
renouvellement des espèces sont lir itées dans le Bois de Boulogne.
Outre l’abroutissement, le piétinement constitue également une
contrainte de taille. Le surpâturage rloté entraîne sous l’effet du piétinement, un
compactage du soi qui est soumis airlsi à une raréfaction de la végétation.
i
Les potentialités de régér: kation du Bois de Boulogne sont multiples.
L’étude effectuée a permis de mon rer que cette régénération revêt un caractère
important dans la dynamique du pe1:plement.
Cependant c’est un phéncJrnène qui mérite une attention particulière et
nécessite une assistance voire u [lf e gestion surtout à cause du poids des
contraintes qu’il rencontre.

Certes la régénération e t assez présente dans le Bois de Boulogne
s
mais les jeunes pousses ont des ch
de survie limitées en raison de certains
blocages. Cette situation
t donc les possibilités de rajeunissement du
peuplement.
Il convient de porter ~1 e étude sérieuse et de mettre en place des
stratégies adéquates de
et d’entretien de la régénération pour lever
toutes les menaces
sur cet écosystème forestier dlu
CNRA de Bambey.
Un plan d’action et. de ‘gestion s’avère donc indispensable pour la
conservation de ce peuplement.
1
93

m--1-----
~

-,9”

---l--
95
----
--
--

Au cours de nos travaux
terrain, nous nous sommes rendu compte
que. la formation boisée du CNRA e Bambey dispose d’un potentiel fl0ristiqu.e
assez significatif.
i
C’est également un écosy tème forestier qui entretient une dynamique
de régénération assez présente.
,
Après avoir dressé le tabl au de l’état actuel des ressources, il s”agit de
souligner quelques éléments qui,
peuvent insuffler une situation
nouvelle tournée vers la gestion et 1 pérennisation de ces mêmes ressources.
Nous estimons
devrait être prise dans le cadre
de la gestion de ce
du CNRA de Bambey. Ces mesures
peuvent contribuer à
d’un plan d’action de gestion et de
planification forestière.
Il est cependant difficile/ de présenter en quelques pages, un plan
d’action, de gestion et de planifïcat’on forestière concernant la formation boisée
I
du CNRA d’autant plus que nous ’ disposons pas de toutes les informations
nécessaires encore moins de toutes
compétences requises.
Nous nous limiterons do c qu’à une certaine esquisse d’une série de
mesures que nous jugeons indispen ables à l’élaboration finale de ce plan. Ainsi
I
notre contribution à l’élaboration d ce dernier s’articule essentiellement autou.r
e
de trois volets ou axes majeurs.
?
Stratégies de gestion et de~conservation des ressources forestières
?
Aménagements forestiers ~
?? Régénération Naturelle Assistée.
La conservation des ressou ces forestières de la formation boisée d,u
CNR4 de Bambey apparaît de :
p us en plus comme une nécessité. Face à
-A--
96
---Ic.--r‘“.II_
-

certaines agressions dont elle est V ictime (coupes, autres prélèvements) et au
contexte dans lequel elle évolue, il est urgent de dégager certaines mesures qui
concourent à sa sauvegarde.
Pour cela nous penson
que dans le cadre de la gestion de la
conservation de ces ressources for stières, les mesures suivantes devraient être
prises :
:
. la délimitation du boisem+nt et sa protection à l’aide des barbelés.
?
la restauration de toutes les parties aujourd’hui dénudées.
4
la définition d’un programme de surveillance plus accrue.
m l’exploitation rationnelle hes peuplements arrivés à maturité dans le
boisement.
m la mise sur pied d’une estion communautaire de concert avec les
populations.
1.
La délimitation du boisement et sa protection avec des
$arbelés.
Longtemps considérée
une jachère la formation boisée du CNRA
a été délimitée par des plantation d’Azatlirachta imiica et protégée par des
barbelés qui rendaient son accès di
Depuis
cette dernière
décennie, même si les alignements
d’Azarlirachta indica sont encore présents, les barbelés ont disparu du fait de
certains contrevenants (Mansour Sione, 1995). “La destruction des barbelés par
les contrevenants a rendu la protection du Bois très difficile car elle favorise
l’accès au bétail dans ledit périmètre. Aujourd’hui donc la formation boisée est
l
97

complètement découverte laissan k ainsi un accès facile aux animaux et au
public.
Cette redélimitation du
barbelés s’impose pour
couvert végétal.
T)
A.
Restauration de doutes les parties dénudées
Aujourd’hui un constat frapPant est la présence de surfaces dénudées dans
certains blocs de la formation boi5 ée. C’est ce que nous avons appelé d’ailleurs
“vides improductifs”.
qui, comme nous avons eu à le
signaler, pourrait connaître une ex
Il est donc indispens ble de le freiner en procédant à une
1
“revegétalisation” de ces surfaces Il s’agit d’effectuer un reboisement avec le
choix d.‘espèces à croissance rapide et qui s’adaptent bien au site.
La restauration de ces parties dégarnies passe également par une
action physique notamment une in ervention au niveau du sol. En effet dans ces
<
parties, les sols étant souvent CO pacts, l’eau de pluie ne s’infiltre pas mais
ruisselle.
111
Il faut donc favoriser l’i
en labourant le sol. Cette opération
permet d’aérer le sol et d’accroître ‘infiltration de l’eau. En outre à travers cette
restauration, nous estimons qu’un amélioration de la diversité floristique du
grotrpement devrait être réalisée.
de nouvelles espèces qui
n’étaient pas présentes dans le
qui sont aujourd’hui
rarement représentées. (espèces compagnes).
‘98

C’est l’occasion de préci :f que l’expérience des plantations d’essais
du CTFT devrait être répétée en raison des résultats satisfaisants que cette
dernière a eus.
Nous considérons que d; 1s le cadre de cette restauration, il faudrait
utiliser des espèces pérennes, viva es et ligneuses telles que Acacia melifera,
Bauhinia rufescens, Ziziphus ma ritiana, Acacia nilotica, Acacia laeta. Ce!s
dernières se caractérisent par leurs iguillons et leur ramification basse et dense.
3.
Définition d’unp 3,gramme de surveillance plus accrue
Malgré la mise en défens que constitue la formation boisée, nous
remarquons toujours des action
frauduleuses (coupes, prélèvements de
fourrage) menées ça et là par Iles p Ipulations environnantes. Un programme de
surveillance a été défini par le Cc ktre à travers un accord avec 1’ADSAT qui
mène les opérations sur le terrain.
D’après nos enquêtes effectuées auprès de certains gardiens
rencontrés dans le périmètre, nou estimons que la surveillance pourrait être
encore renforcée. En effet cette sur eillance se déroule tous les jours de 8 h à 13
het 15 hà18hetestassuréeparu
seul agent pour 90 ha
Très souvent au cours d nos travaux de terrain, il nous arrivait de
passer des journées entières dans : Bois sans rencontrer d’agent chargé de Ila
surveillance
L’administration devrait e pencher sur cette question en optant pour
une surveillance plus accrue du pér mètre boisé.
L’on nous apprend qL iu début la Gendarmerie intervenait en
effectuant des patrouilles périodiqt IS dans le boisement.
99
-
--
..---,--uI

Nous pensons que le dkachement de 3 agents devrait suffire pour
a
jouer pleinement le rôle de surveill nce et de contrôle.
4.
Exploitation rati.onnelle des peuplements arrivés _à
.
maturité
La surveillance dont nous avons fait état ci-dessus a son importance
l
surtout dans le cadre de l’exploitatiin qui concerne ici les coupes autorisées.
L’exploitation des peu lements ne doit pas se faire n’importe
comment, n’importe quand encore m oins intéresser n’importe quelle espèce.
En effet, elle devra
faire de manière rationnelle chez 1e:s
peuplements arrivés à maturité et
niveau des espèces dominantes. Toutes les
espèces compagnes en raison
leur faible représentativité doivent être
épargnées.
La rationalité dans cet e exploitation doit forcément in.tégrer la
variable phénologie des essences.
a coupe est interdite chez toute espèce en
t
début de fructification ou de ~ floraison pour lui permettre d’assurer
convenablement les fonctions de reProduction et de régénération.
Nous préconisons l’e’xerc .ce d’émondages chez certaines essences pa.r
les agents de surveillance et que le bois ainsi obtenu puisse ravit.ailler les
populations nécessiteuses au lieu e leur laisser libre choix à la conduite des
opérations. Cela pourrait à notre vis diminuer de manière significative les
coupes.
Nous tenons tout de mê e à préciser que seules les espèces à fort
pouvoir de régénération et à cr issance rapide devront faire l’objet d’unle
exploitation.
_:I
~
100

5.
Gestion commum aire ou concertée
Etant une propriété exclusiv du CNRA depuis le titre foncier no 422, le
boisement a toujours été géré par ‘Administration notamment le Service de la
Gestion des Stations. Il est même i lterdit aux populations d’exercer une activité
(2HISSi ‘~linime soit -elle) dans la formation boisée. Ainsi la population s’est
toujours sentie véritablement exc t, ue et se trouve peu consciente de l’enjeu
même de la gestion.
Nous estimons qu’il est 1 :mps que les autorités du Centre revoient le
statut de ce boisement et impliquer t dorénavant les populations sur la nécessité
d’entretenir cette formation boisé qui pourrait être d’un grand apport pour
l’ensemble de la communauté.
En effet en raison de se i potentialités, les populations ont toujours
considéré le Bois de Boulogne c mme une grande réserve fourragère et un
pourvoyeur immense de combustib es ligneux.
Nous pensons que la n buvelle politique de gestion du boisement
passerait par une implication de tc 1s les acteurs (populations et administration
du centre) pour une utilisation. rati welle des ressources du Bois et sa gestion
soutenue.
Nous posons là la probli matique de la valorisation des ressources
du Bois. Autrement dit, il est aujourd’hui question de repenser surtout
d’orient’ation de la formation boisée du CNRA. Ou bien que penser d’une jachère
vieille de plus d’une trentaine d’ .nnées ? Le caractère indispensable de la
gestion communautaire que nous i vançons réside dans le fait que, partant du
constat que le groupement foresti :r fait l’olbjet de multiples sollicitations en
termes de coupes (frauduleuses et 2 Itorisées), de prélèvements, nous avons jugé
nécessaire d’intégrer la variable soc ale ou démographique dans le cadre de cette
gestion, Il s’agit de prendre en CO npte désormais les intérêts des populations.

Une fois sensibilisée et conscient sée la population serait
le meilleur gage
,._1
d’une gestion rationnelle et équililxée des ressources et surtout de protectioln
consciente et assumée du boisemer 1t
.
Il apparaît clair que la ‘efonte de la tenure foncière du boisement
devrait être envisagée pour permet re à la population de bénéficier de certaines
opportunités sans pour autant affe :ter les objectifs du Centre par rapport à la
formation boisée.
Aujourd’hui dans le cadr : de cette gestion communautaire, pourquoi
ne pas réfléchir sur les possibilité d’installation de plantations agroforestières
dans le Bois et ceci de concert avec les paysans de la zone.
Nous pensons qu’il est st t-tout important de penser à rentabiliser cette
formation boisée.
102


La formation boisée du NR4 de Bambey, depuis longtemps n’a fait
l’objet d’aucune intervention. Les
du Centre ont toujours privilégié
l’évolution naturelle du groupemen
Nous estimons que passer d’un boisement naturel à un boisement
aménagé serait une bonne option dans la logique d’une préservation du
peuplement forestier. En effet (Env’ronnement et Développement rural) “Un des
meilleurs moyens pour protéger u.ne forêt est très certainement d’y travailler.
C’est en procédant à des actions continues et permanentes d’aménagement que
les principaux atouts de conservation sont mieux réunis et à fortiori si, en outre
des retombées économiques, éco .ogiques, sociales et scientifiques peuvent
découler de ces actions”.
Ainsi le CNR4 doit aujourd’hui définir une gestion plus
inter\\rentionniste du boisement en réalisant son aménagement pour le bien et le
service de toute la communauté.
“L’aménagement cherche a garanti.r à long terme la pérennité de la
production forestière, en valeur et e quantité et, si possible sa progression (. . ..)
L’aménagement au niveau nationa 1et régional des ressources forestières aura
par ailleurs, le souci constant de ne pas compromettre la pérennité des
ressources qui sont des ressources naturelles renouvelables et d’en assurer la
préservation et un harmonieux
loppement pour le plus grand intérêt de la
collectivité, en liaison avec
activités économiques nationales ou
régionales, parfois
des terres boisées” (C.T.F.T,
1989).
Tenant compte du fait qu les données sociales n’étaient pas prises en
compte et que l’impact “de” et “pou ” les populations environnantes rarement ou
peu succinctement analysé, nous p nsons que l’aménagement de la formation
i
boisée du CNR4 de Bambey est de ‘enu une nécessité. Cet aménagement doit se
104

faire à deux niveaux : d’une part le, aménagements à des fins de conservation et
:
d’autre part des aménagements à de fins de production.
Ces deux
ont le dénominateur commun
d’assurer la préservation et
groupement.
1. Les aménagtements à Ides fïns de conservation
Plusieurs formes d’aménage ents existent dans le cadre de la protection
et la conservation des ressources d s paysages forestiers.
En ce qui concerne cette
boisée du CNRA de Bambey, nous
nous intéresserons seulement
aménagements qui nous semblent être
adéquats pour réaliser de maniére
protection et la conservation.
C’est ainsi que nous pens ns que dans certaines parties du boisement
il est nécessaire de réaliser des
vives, des brise-vent, d’aménager des
couloirs végétalisés. construire de cordons pierreux ou diguettes autour des
arbres etc...
1 I, 1.
Les haies vives et les brise-vent
Dans le boisement de Bambev, l’action éolienne est assez présente. Cette
dynamique s’exerce sur le sol en m bilisant un grand nombre de ses particules.
Cette situation entraîne le plus sou rent dans le boisement l’existence de vastes
surfaces dénudées dépourvues de v gétation ligneuse (cf. Critères et indicateurs
i
de la dégradation).
La réalisation de haies vi
;erait trés importante pour
‘vides improductifs”.
105

Avec les haies vives e les brise-vent le sol est bien protégé et
conserve toutes les caractéristiqu s essentielles capables de déclencher une
dynamique végétale assez conséquinte.
En effet il s’agit de dresser un obstacle contre le vent pour réduire sa
vitesse et subséquemment les pertes au niveau du sol.
Nous tenons tout de mê e à préciser que pour la réalisation de ces
aménagements, il faut bien choisir
espèces qui doivent les constituer.
Par exemple certains
lants sont retenus pour leurs propriétés
fertilisantes, d’autres parce qu’ils
ont de bons brise-vent.
Cette protection du sol e ercée par les brise-vent peut être renforcée
par l’effet de paillage réalisé pa.r la trate herbacée à condition que cette dernière
ne soit pas prélevée.
:
1.2.
Les cordons piekreux ou diguettes autour des arbres
Le problème majeur auquel
confrontés la plupart des arbres de la
formation est la disponibilité en e
Le manque d’eau noté est à l’origine de
l’état végétatif médiocre des essenc
Même si la topographie e t peu accusée, cette eau ruisselle et diminue
:
la capacité de rétention d’eau du sol en raison d’un défaut d’infiltration.
Nous pensons qu’il est
de canaliser ces eaux afin d’en faire
bénéficier les arbres. II s’agit d’inst lier des cordons pierreux autour des arbres
de telle sorte que l’eau y soit
L’eau reste plus longtemps et s’infiltre
dans le sol.
Ces cordons pierreux ou iguettes autour des arbres ont pour but de
retenir la bonne terre et une grande 4uantité d’eaux de ruissellement.
l
106

Ces cordons n’intéresser nt que les arbres situés sur des sols en pente
et sur ceux victimes d’un effet de
2. Les aménagements à des fins de valorisation
Jusqu’à présent la forma.tion ~boisée du CNRA de Bambey n’a fait l’objet
d’aucune exploitation conséquente. Ce groupement forestier d’ailleurs a toujours
constitué une mise en défens.
Pourtant les
environnantes sollicitent le boisement pour
satisfaire leurs besoins
ligneux lors notamment des cérémonies
et pour les besoins quotidiens de b
Pour assurer
également à des prélèvements de fo
Ceci témoigne de l’importance du boisement pour la collectivité,
Cependant, la dimension ~Sociale qui a été jusque-là peu intégrée doit
être désormais prise en compte.
Dans cette optique nous pensons que valoriser le groupement forestier
tst un moyen sûr de satisfaire la demande sociale mais aussi de faire participer
les populations à toutes les activités de gestion.
Vue sous l’angle éco omique, une valorisation pourrait être
:
génératrice de revenus pour le CNR .
Cette valorisation passe p r l’aménagement de parcelles de production
‘orestière
d
ou bosquets forestiers; et des plantations.
l
101
)
--

2.1.
Les parcelles d& production forestière ch bosquets
L,a défmition d e s
de production dans le boisement est
indispensable pour bien
Ces espaces auront uniquement
pour but la satisfaction
en bois de chauffe.
Cette production foresti re va porter sur des espèces à croissance
rapide et sur celles prisées par 1 s populations. Nos enquêtes auprès de ces
dernières ont révélé qu’Aen& sey I et Combretum nculeatum constituent d.e
bons bois de chauffe par exemple. :
Une fois que ces parcelle seront réalisées, il ne sera plus admis aucun
:
autre prélèvement en dehors de ces espaces. L’exploitation se fera donc
exclusivement dans ces parcelles
chez les espèces précisées ci-dessus. Cette
règle contribue à contrôler les
rélèvements et à épargner les espèces 5
croissance lente.
L’aménagement des bos uets devra être approprié pour que ces
k
derniers puissent être bien entreten s et exploités dans les conditions normales.
2.2.
Les plantations (
Dans le but de regarnir certai es poches dénudées dans le boisement, des
plantations peuvent être effectuées. h
Fw-delà de cet aspect
es plantations peuvent faire l’objet d’une
exploitation dans le long terme.
effet l’objectif visé est de planter des arbre:s
d’une certaine utilité et de procéder u bout de certains temps a leur exploitation
i des tins surtout économiques
financière).
Ces plantations seront 1 s zones de copage privilégiées dans le
5oisement.
k
l
108
~
I

--II
-
-
-

Les plantations que
préconisons concernent Eucalyptus
camnlfiu/ensis connu pour ses mul
En plus c’est une
qui a éte testée dans le boisement et qui a
produit des résultats satisfaisants. Ile répond donc aux caractéristiques du site.
Nous pensons donc qu’e
raison de son utilité et surtout de sa forte
croissance, elle pourrait être en pre ier pour lancer les opérations. Ensuite c’est
une espèces qui rejette vigoureuse
de souche.
Le choix d’autres es ences
forestières pourrait suivre. Les
8
exploitations devront être réalisées aussitôt que possible dès l’installation de la
saison pluvieuse dans la station ver le 25 juillet pour que les arbres profitent de
l’ensemble des pluies pur bien
et assurer pleinement leur croissance.
109
--mllcwc
_--.
---1-11111

110

La dynamique de régéné ation est plus ou moins présente dans le
groupement forestier. Cependan le poids des contraintes est une menace
certaine pour la survie des jeunes iousses.
Pour pallier une
disparition des essences forestières
compte tenu d’une absence de enouvellement ou de rajeunissement, nous
pensons qu’il convient
peu la nature pour provoquer ou stimuler
davantage la
des espèces.
Ainsi assister la régéné ation naturelle nous semble être une bonne
stratégie afin de préserver la div rsité botanique et d’assurer la pérennisation
des ressources ligneuses.
:
Nous pensons qu’il es plus facile et surtout moins coûteux de
protéger, d’entretenir et d’aider à s multiplier des arbres qui existent déjà que de
se lancer dans des opérations de r boisement. Nous n’excluons pas pour autant
la plantation d’arbres surtout pour es essences qui connaissent une régénération
limitée, ceci clans le but de les
:
mail tenir dans le peuplement.
La régénération naturel1 assistée a donc un rôle important à jouer et
elle doit être prise en compte
toutes les interventions en parallèle avec les
plantations.
Cette régénération
assistée doit s’inscrire dans le schéma
global d’aménagement et de
la formation boisée. Elle est difficile à
mettre en œuvre car elle impose
contrôle strict des pressions anthropiques
mais aussi des pâturages et
de troupeaux.
Ce chapitre consacré à
RNA met l’accent sur les mesures qui
,penson s-nous, sont à prendre
entretenir la régénération naturelle et
déclencher une dynamique végétal au sein du groupement.
l
Ill
- - -
-+..--wM.--I
u------
l----

1-i La protection ~
Il faut protéger les jeunes p0usses contre la dent du bétail et les sarclages
effectués par l’homme. Pour cela différentes mesures préventives sont à adopter.
A défaut d’interdire la
ivagation du bétail il est nécessaire de la
contrôler. Il s’agit de définir un ca endrier dans lequel il sera précisé la période
pendant laquelle la fréquentation d Bois par le bétail est permise. Cette période
l
correspond à la lignification de la plupart des jeunes pousses.
Pour contrôler cette divagation nous pensons que dans certaines
parties du boisement, du fourrage exclusivement destiné à nourrir le bétail peut
être planté. C’est seulement dans ces parties que la divagation serait autorisée.
Ceci pose encore le problème de zonage de l’espace boisée à partir duquel les
différents blocs auront des affectat’.ons spécifiques.
En outre certains plants sont très petits, il faut donc les marquer afin
qu’ils ne soient pas arrachés par in dvertance lors des sarclages. Ce repérage va
consister à marquer l’emplaceme t de chaque plan retenu à l’aide de piquets
peints. Parfois on peut peindre le jeunes pousses elles-mêmes ou les entourer
de cailloux, de rubans ou d’un mi ro bassin. Les micro bassins 0~1 les cailloux
servent également à retenir l’eau a tour du jeune plant.
Il faudrait également p nser à protéger les jeunes pousses dans des
cages pour mieux les épargner de 1 dent du bétail.
L’entretien
~
Pour assurer une bonne
prolonger la vie ou restaurer la
Litaliti de l’arbre, la technique d’e
est la taille de régénération.
Il s’agit d’enlever quelques
réguler la lumière, faciliter
la récolte des fruits.
'1 12
-.-.- -
-
-I-
-
-

Les jeunes pousses pour me croissance correcte et normale ont besoin
d’être épargnées du jeu de la COI pétition. Des désherbages seront opérés de
manière fréquente autour des p antules pour que ces dernières puissent
bénéficier de tous les éléments
:
vita x nécessaires à leur développement.
Au total toute régénérati{n naturelle peut être assistée :
. d’un élagage
~
?? d’un démariage
?
d’un marquage à l’aide de /piquets peints
w d’un désherbage autour des plants
a d’une action d’animation dans la zone
1.
La régzénération ~rtifïcielle (R.A.)
En plus de la R.N.A., des e ‘sentes peuvent être plantées directement. .Il
s’agit de la régénération artificiel1 (R.A.). Toutes les espèces qui aujourd’hui
connaissent un recul ou des difficultés de renouvellement devront être plantées
:
pour s’assurer de leur maintien dan. le périmètre boisé.
Ceci dans le but de
rver la diversité botanique qui existe déjii.
“La conservation de la
contribue à la préservation de l’espèce”
(PRONASEF).
A ce titre une pépiniére ermanente est à envisager au sein du Centre
ai-in de satisfaire tous les besoins n plants qui nécessitent les plantations qui
devront y être menées.
:
l
Il3
u---*I1I-
-
-i--

Recommandations
L’impression d’ensemble qui se dégage par rapport à cette étude est
que dans le Centre National de Recherches a,gronomiques aucune attention tout
à fait particulière n’est accordée à i;i formation boisée et ceci depuis longtemps.
Nous estimons qu’il
temps que 1’Administration s’intéresse
davantage sur sa gestion.
De ce point de vu une érie de recommandations doit être prise en
compte.
M D’abord
la refonte et 1’ daptation de la législation inscrite dans un
schéma d’aménagement cohérent
ourrait apporter une sécurisation foncière
nécessaire à un développement. Il s’agit d’alléger le statut juridique du
boisement en vue d’impliquer les p pulations dans un cadre propice à la gestion
communautaire.
1
. Sensibiliser et
les populations sur les enjeux et
l’importance de la gestion du group
. Ensuite instituer un
de quotas pour limiter l’utilisation des
permis de coupe pour mieux
l’entrée et instaurer un système de
vérification stricte.
. En plus un zonage de
s’impose nécessairement pour que
chaque bloc ait une affectation pa
Cette spatialisation du boisement
est un moyen de contrôler des
(Carte no 8) .
??
Nous suggérons également que des inventaires floristiques et des
photographies aériennes soient r ‘alisées périodiquement pour assurer un
meilleur sui\\,i
:
de la dynamique du peuplement. Ces opérations permettront de
114
-
--
--
---

constituer une base de donnée
nécessaires pour la gestion effïciente du
I
boisement.
La finalité serait une con truction d’un modèle spécifique au Bois de
Boulogne et qui permettrait d e synthétiser l’ensemble des données et.
connai‘ssances obtenues sur la dynamique du peuplement. En effet la
modélisation du Bois constitue
outil certain pour les forestiers et offre la
possibilité d’élaborer une bonne
gestion et de planification forestière.
En outre une place devr être accordée au Bois de Boulogne dans les
orientation et préoccupations de a
la recherche du Centre.
??
Enfin, après plusieurs
nnées de jachère, 1’Administration doit se
pencher sur la définition d’une no
orientation du boisement dans l’optique
d’une valorisation.
l
115
i
-
-
-
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ioute Nationale N’l
___-.___ - ~.
~. ._ --._-
ws Aeadirnchta indica
déliunitant
les B L O C S e t l e B o i s de Bou~o@~

Conclusion
L’étude a essayé de met re en évidence les potentialités floristiques
dont dispose la formation boisée du CNR4 de Bambey. Elle a attiré notre
attention compte tenu du contexte ans lequel évoluent la plupart des paysages
forestiers du bassin arachidier.
:
Dans un contexte mar ué par une raréfaction et une disparition
progressive des essences foresti‘ res, il est fondamental de procéder à une
évaluation de la formation boisée %ui semble résister.
Au sortir de l’évalua ion
tl
sans prétendre avoir fait une étude
exhaustive, nous pouvons dire qu le boisement du CNR4 dispose encore d’un
potentiel ligneux significatif
convient d’entretenir. Par ses effectifs et
surtout sa diversité botanique
essences recensées), il constitue un véritable
site d’intérêt écologique et une
dans le Centre Nord du Bassin
Arachidier.

Portant une étude sur la régénération, nous nous sommes aperçus que
la dynamique de renouvellement du peuplement même si elle est présente, elle
rencontre des difficultés qui à terme pourraient menacer le boisement dans son
existence.
Notre étude s’est
employee à identifier et à formuler les axes
autour desquels pourrait s’articul r l’élaboration d’un plan d’action et de gestion
du groupement forestier.
Au regard du contexte actuel et de certa .ines tendances, il est apparu
indispensable d’envisager une
estion plus interventionniste pour assurer la
4
sauvegarde et la pérennisation des ressources de la formation boisée. Autrement
dit,après plusieurs années de jac ère, il s’agit de passer d’un boisement naturel à
l
116
~
~~--
-
-.----

i
un boisement aménagé. Le processus d’élaboration d’un plan d’action de gestion
et de plantation forestière doit fondamentalement tenir compte des opportunités
et des contraintes qui se présentent.
Ces opportunités et des possibilités z&&,~:&s, II suffit d’une volonté
pour en faire une référence dans le CNBA.
Nous terminons par cette note d’espoir en Souhaitant( vu l’importance
des enjeux et les menaces qui pèsent) que l’ensemble des propositions que nous
avons eues à formuler soit traduit en actes concrets dans un schéma effïcient de
gestion du potentiel ligneux et de preservation de la formation boisée.
,l 1 7

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74.
34. Bertrand Alain, Didier Babin, Nasi Robert, (1999) : Evolution et Diversité du-
Concept d’ménagement forestier in Bois et Forêts
des Tropiques no 260, 2è trimestre, pp 33 - 39.
35. Collection fiches techniques IS
(Pierre Ruelle, Modou Sène, Eric
Diatta, Pascal Perez) : DRS et Foresterie
on cultivables in Défense et Restauration des
no 5, vol 1
phytoécologique du Bois
écosystème survivant 0~1 artefact ‘? in
février 2000, pp 129-155.
roduite par M.M.R. Compte et G Zigani
l
121

38. Joet Astrid Joet, Phillippe
Banoin (1998) : Le défrichement
pratique agroforestière adoptée par
Forêts des Tropiques no 255, 1 er
39. MAB 4 :
les écosystèmes terrestres :
et d’application à
40. Propositions de recherches agrolorestières pour le système du Bassin
arachidier no 33. Edité par Beniest J. et Samba N.A. ISRA-
DRPF en collaboration avec 1’ICRAF.
4 1-Sadio Siaka, Dione
a1 : Gestion des ressources forestières et de
l’arbre dans les
du bassin arachidier in Dryland Research
document de travail version provis
I
122

LISTES DES CARTES ET FX
CARTES
Carte 1 : Carte de situation
Carte 2 : Carte topographique
Carte 3.: Carte des sols
Carte 4 : Moyennes décennales
Carte 5 : Morphologie du Bois de
Carte 6 : Localisation et taille d
Carte 7 : Pourcentage de régénérati
dans les différents blocs
Carte 8 : Proposition de zonage
FIGURES
Figure 1 : Evolution de la pluvio
Figure 2 : Variation interannuelle
précipitations par rapport à la moyenne
Figure 3 : Profil végétal du Bloc 1
Figure 4 : Profil végétal du Bloc II
Figure 5 : Profil végétal du Bloc 1
Figure 6 ; Profil végétal du Bloc 1
Figure 7 : Profil végétal du Bloc V
Figure 8 : Profil végétal du Bl
Figure 9 : Quantifïcation de la
Figure 10 : Répartition de la ré
Figure 1 1 : Pyramide des contr
l
123

LISTE DES TABLEAUX
l
Tableau 1 : Fertilité chimique poten:ielle des sols
Tableau 2 : Caractéristiques des saisons au niveau de la zone de Bambey
Tableau 3 : Variation des températures mensuelles
Tableau 4 : Données climatiques de la station de Bambey
Tableau 5 : Répartition des principaux critères climatiques
Tableau 6 : Liste des essences floristiques rencontrées dans le Bois du CNRA de
Bambey
Tableau 7 :Confrontation des deux situations de régénération 1995 et 1999
Tableau 8 : Synthèse des inv’entaires floristiques
Tableau 9 : Régénération des espèces dans les différents Blocs
Tableau 1.0 : Regroupement des espkes en fonction des taux de régénération
Tableau 11 : Confrontation des deux situations de régénération 1995 et 1999
Tableau 12 : Résultat des tests de vitesse d’infiltration
Tableau 13 : Insolation annuelle
Tableau 14 : Cycle phénologique des essences
Tableau 15 : situation éolienne
1
l
124

TABLE
INTRODUCTION
1
%sentation de I’étude
1
%blématiqua
2
Objectifs
4
Approche methodologique
4
Première partie Evaluation du potentiel floristique
6
Chapitre A Etude du cadra phiysique
7
I-Les conditions générales
8
I-Géologie et types de sols
a
l-l-Données géologiques
a
l-2-Caractérisation de la structure pédologique
8
2-Régime des prkcipitations et temperatures
9
2-I-Profil climatique
9
2-2-Régime thermique
12
3Les conditions
16
IV Critères et indicateurs de la dégradation
17
l- Les indicateurs de base
17
I-l-Le recul pluviom&rique
17
1-2-Sensibilité des sds à l’érosion
20
M-Le facteur anthropique
21
2-Les effets manifestes
24
2-ILa nécroflore
24
2-2Les espaces nus ou Mes improductifs~
25
ChapitreB Analyse du cortège florisfique
28
l-Localisation et taille des relevés
33
2-RBsultats
34
3Analyse et duscussion des résultats
44
Ill-Caractérisation du peuplement
46
I-Structure du groupement
46
I-l-La strate arborke
48
l-2-La strate rbustive
4a
l -3-La strate herbacée
49
2-Vitalité-tiabilité et périodcité
53
Deuxième partie: Analyse de la régénération
53
I.-.1-1IUlllr- -.---
--. t-

Chapitre A: Etat actuel da la régénération
54
l- wéttlode cfétude
55
2-Résultats
56
2-l -Analyse dans les blocs
59
2-2-Synthèse et analyes selon les espèces
65
3 Tendance
68
C hapitreB: Facteurs dynamiques
73
%Le milieu physique
74
1 -l-Pluviosité et humidté
75
l -2-Les facteurs édaphiques
76
l-3-Luminosité
78
Z-Ecologie des espèces ou activité physiolosique des es wXs
78
&Les agents disséminateura
81
3-l-ragent mécanique uanémochorie~
82
3-2-Les animaux uzoochotie>
82
H-Le ruisellement uhydrochorie)
84
rZhapitreC: Les contraintes de la @génération
85
II Pyramide des contraintes
87
‘II Typologie et analyse
88
l-Les contraintes physiques
88
2-Les contraintes Hotique
89
3-Las contraintes anthropiqws et la dvagation du bétail
91
Tmisiéme partie: Esquisse d’un plan de réhabilitation du mis de Boulogne
94
Chapitre A: Stratégies de gestion et de conservation de5 *essources ligneuses
95
l-La redélimitation du boisement et sa protection avec d s barbelés
97
2-Rastauration de toutes les paries dénudés
98
3-Définition d’un programme de surveillance plus accru
99
4-Exploitation rationnelle des peuplements an-iv& à rn: turitk
100
5-Gestion commuunautaire ou concertée
101
ChapitreB: Aménagement forestier
103
I-Les aménagements à des fins de conservation
105
l-l-tes haies vives et les brise-vent
105
l-2-Les cordons pierreux ou diguettes autour des arbre i
1016
,
2-Les aménagements à des fins de valorisation
10:7
Z-l-Les parcelles de production forestières ou bosquc
108
2-2-Les plantations
108
Cha#eC: Régénération naturelle assistée cuR IV A»
1110
I-La protection
112
2-L’entretien
112
3-La r@énération artificielle
113
Recommandation
114
--1-m..“----
---- +-mm--------.-
.---*-
sa.<-

Conclusion
116
F!éférences bibliogphiques
118

.L
I-Inventaire des ligne x dans les blocs
&Fiche d’étude de la égénération
1
III-Questionnaire
[V-Carte d’implantati n des essais
V-Carte de situation u CNBA
VI-Carte du CNRA !
VII-Mesures d’acco mpagnement

ANNEXE la : INVENTAIRE DES LIGNEUX DANS LE BLOC 1
1
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Numéros des relevés
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---
I ‘spèces présentes
/l 2345
6 7 1 8
9~‘~-ï-~-ï~-j”~‘--
14 15 16 “1 lj’l’j’g 19 20 21 E
1. iiCKi2 albida
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Il
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2. ikücia ataxacaiht
3. iicacia nihca
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1 2
3 1
5
4. Acacia senegal
22
8
I
5
140 3
7
20
9 66
5. Acacia Seyal
20
8 23 11 59 6 32 25 83 28 27 29 13 13 42 28 31 11
13 25 11
6. Xdansonia digitata
2
7. Anogeissus leiocarpus
8. Azadirachta indica
4
3 2
1
3
1
0
2
1
j
3
1
/
9. Balanites uegyptiacû
1
2
1
I
1
2
/
\\j
1 16
13 13 2
1
/
&
J
I
4 7 9
39 18 30 38
10. Bauhinia reticulata
11. Bauhinia rufescens
1
6 1
7 4 314 8 5 15 15 8 32 17 14 7 10 8 6
12. Celtis integrifolia
3
1
13. Combretum aculeatum
94 53 54 72 33 26 57 30 26 73 70 72 2 1
45 7 14 85 12 10
? 4. Combrcmm mkranthum
4 8 11
8 7
11 2 17 8
15. Commiphora africana
1 1
j-
1 2 5
16. Dichrcrstachys glomeratn
2
3
17. Diospyros mespiliformis
18. Eucaluptus camildulensis 1 17
1 0
!
8
6 5
19. Eucaluptus micro theca
5 2 6 2
3 1
20. Feretia apodanthera
21. Guiera senegalensis
3
14 8 8
5 14 7 57 47 5 / 7 15 5
10 50 41 78 68 25 19 12 22
1 16
22. Maerua angolensis
/
I
23. Maerua crassifolia
/
/
24. hWqyna inermis
--/-
/
i
2S. Sclerocarya birrca
I
I
/
~-
26. Tamarindus indica
j2.
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1
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27. ‘Lizi~hirs trlauritiarra
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-
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--
-
-
-
-
-
-
i

ANNEXEZ 3a
: INVENTAIRE DES LIGNEUX DANS LE BLOC 111
~-
Numéros des relevGs
/

~uence
--.--~---
--- ----. .---
1 ;\\cacia albida
__~-..--.-- .---- - -- --
3, ;\\caci;t ataxacarl t 1x1
1
3. Acacia niloica
1 1 2 2
1
112 1 1 3
1 4
0,68
1. Acacia senegal
9 14 26 4 14 5 2
5
1 3 9 1 7 1 12
125
6,09
S. Acacia Seyal
5 7 26 2 8 9 22 38 7
4 12 3 8 2 10 5 9 6 4 17 5 11
4
224
10,92
6. Xdansonia digitata
/
7.
leiocarpus
8. Azadirachta indica
3
1
6 4
3,6i1,;/5/5,2, 4 3 2
1
42
2,04
~_I__ -
9. Balanites aegyptiaca
113.2.L
,2.
2
l/ 3 4
34
1,64
10. Bauhinia reticulata
2 2 1 2
1 3
/

1 1 2 3
1
1 9
0,92
11
-
hlh
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II-__-- - -

t7iÇ~iYTl~
-~
12. Celtis integrifolia
13. Combretum aculeatum
29 32 45 12 *l* 130 40 1 4 27 72 47 19 55 15 24 18 64 21 36 19 23 38 56
954
46,53
14. Combretum micranthum 1
15. Commiphora africana
3 1
4 1 1
1
1 1
0,53
16. Dichrastachys glomerata
17. Diospyros mespiliformis
18. Eucaluptus carnildulensis
19. 1 :ucaluptus microtheca
20. Fer&a apodanthera
-
r

j
21. Guiera senegalensis
26 19 27 60 116 14(~ 27
5
1 7
8 32 2 25 111 19 12 3 17 15
1 3
594
28,97
77
a-. iMaerua angolensis
23. blaerua crassifolia
2
2(
1-i
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1
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5
0,24
24.
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I

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I

I

I
25. Sclorocarya birrea
- _ .~.
. . _.

ANNEXE 4a : INVENTAIRE DES LIGNEUX DANS LE BLOC 1V
~-.---
~.
.~
i
1
n!uméros des releves
1 3
415167/
t-Ii9
1 0
2
---t.--b
I
l
i
--.
-.---
--
4. rkacia senegdl
1
4
1 2
51317
2
25
3,99
5. Xcacia S&a1
1 3
32
30
28 21 29 43 16
8
220
35,14
6. Adansonia digitata
7. &iogeissus leiocarpus
8. &adirachta indica
4
4
2
1 1 7 4 20 4
7
54
8,62
9. Ralanites aegyptiaca
14 1 20
2
38
6,07
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. _
110.auhinia r e t i c u l a t a I
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1
1
1

1

1

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1
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11. Hauhinia rufescens
rl ,
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1
13: 13 Celn Combretum
J S imegrirofia aculeatum
7
1
4
9 60 28

29
.-. 49 8
5
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31,9
14. Combretum micranthum
15. Commiphora africana
16. Dichrastachys g-lomerata
1
1
2
0,3
17. Diospyros mespiliformis
18. Eucaluptus camildulensis
19. lkcaluptus microtheca
20. l+‘ere& apodanthcra
21. Guiera senegalensis
8
2
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3
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22. Maerua angolensis
23. i?claerua crassifolia
.--
24. Mitragyna inermis
25. Sclorocarya birrca
26. l’amarindus indica
_l---.--.l~
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AN:YEXE lb : FICHE D’ETUDE Dl$ LA REGENERATION DANS LE BLOC
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Stade
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Elspéces rencontrées
Acacia seyal
1
Liera senegalensis
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2
#Acacia seyal
1
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3
Zombretum aculeatum
1
Acacia albida
1
5
Acacia seyal
3
Acacia albida
2
/
6
ZG uiera senegalensis
2
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/
/
7
Acacia senegal
3
-1cacia scyal
2
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8
kadirachta indica
2
Sauhina rufescens
9
Balanites aegyptiaca
Azadirachta indica
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-1cacia seval
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3auhinia rufscens
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12
Kalanites aegvptiaca
5
1.3
,kacia. senegal
4
3
I
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Jichrostachys glomerata
.kacia albida
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Balanites aegyptiaca
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Acacia albida
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Uombretum aculeatum
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&.iera senepalensis
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1

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Salanites aegyptiaca
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ZGuiera senegalensis
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3aIanitës aegyptiaca
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3alanites aegyptiaca
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Balanites aegyptiaca
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Acacia albida
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Guiera senegalensis
-
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Balanites aegyptiaca
Guiera senegalensis
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Bauhinia rufescens
2
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Acacia albida
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Bauhinia rufescens
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Balanites aegyptiaca
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Balanites aegyptiaca
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Lkadirachta indica
1
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Guiera senegalensis
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Balanites aegyptiaca
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2
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1
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Combretum aculeatum
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Guiera senegalensis
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1
Tamarindus indica
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215
’ i; = Semis : Ii = rejet : D = drageon
xx Etat sanitaire : BT- = bien venant, 1’ = parasite
Y = végète, &I = mort sur pied.
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ANNEXE 2b : FICHE D’ETUDE DE hl REGENERATION DANS LE BLOC II
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ANNEXE 3b : FICHE D’ETUDEtDJ
LA REGENERATION DANS LE BLOCJ
de
Effectif des
Stade
;h* E<tat
/
tion
jeunes
phénologique
sanitaire & j
D
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Observations I
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Acacia albida
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Zizip hu s mauritiana
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(Guiera sencgalensis
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--/- 3 6
s = semis ; R = Rejet ; D = Drageon
BT’ = bien venant ; P = parasiti :
1’ = végète ;
AI 1 mort sur pied

l
.
&\\INEXE 4b : FICHE D’ETUDE J)E LA REGENERATION DANS LE BLOC V
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Agdc de
Effectif des
Stade
Etat sanitaire Ko
j
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régkér ation
jeunes
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Observation
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pousses
logique
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Azadirachta indica
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1 5
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2
Acacia seyal
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Guiera senegalensis
Ilzadirachta indica
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Azadirachta
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i- 12 Bauhinia rufescens
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ANNEXE 5b : FICHE D’ETUDE Dd LA REGENERATION DANS LE BLOC a
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-~ ----_- _....- --.. -- __....._ _.._- .i
_____ - .-----

~

s
QUESTIONNAIRE P UR EVALUER LA GESTION
Quel département est chargé de la gestion du Bois de Boulogne ?
1 .
Le responsable chargé de
a gestion et son personnel connaissent-ils
suffisamment le boisement pour y remarquer immédiatement les changements
importants au niveau des
:
ressourc s ? Oui n
Non
0
2. Le Bois de Boulogne est-il biens connu des autres structures de recherche ? Eaux
et Forêts 11 DRPF r-1 ~ O R S T O M L-1
Autres r]
3. Les secteurs à problèmes ont-ils ‘té identifiés et des mesures ont-elles été prises
pour y remédier ? Oui
i-
II
INon
E
l
4.A quelles fins est destiné l’entretient et la gestion du Bois de Boulogne 5’
Conservation
0
Exploitation
II
Autres
El
5. Existe-t-il une carte générale du B is ?
n
O u i Il
Non
El
6. Le bois dispose-t-il d’une couverture aérienne ? Oui 1-1 Non r-i
7. Existe-t-il un plan d’action pour la gestion du Bois ? Oui 0 Non n
8. Les activités de terrain sont-elles conduites de façon CO
atible avec les objectifs
de l’aire protégée (Bois de Boulogne)~? Oui
II N o n
9. Des études ou programmes de surveillance spéciaux ont-ils été identifiés et prévus
3
Oui
i/
Non in
183. Sur le terrain le personnel de gesti on dispose-t-il de matériel de référence adéquat
P$our améliorer l’exécution des tâches ~?
O u i 11 N o n r]
11. Des mesures spéciales ont-elles drises pour que les activités du public ne portent
pzs préjudice aux ressources ? Si oui uelles sont-elles ?
S urveillawe
P
r/ Mise en défens 11
Autres n
12. Toutes les opérations sont-elles g ’ idées par un plan de travail annuel ?
Oui
Y
III
Non
l.3
1.3. Des études ont-elles été jusque-là amenées au sein de ce boisement ?
Gui
[--i Non
r---l
~
14. En dehors des plantations d’essais de 1970 réalisés par le CTFT, y a-t-il SLI
d’autres expériences de ce genre ?
~Oui [I
Non
El


2 ::Choix de sile
3 j- Disp&itio~ des arbres
.contr&bles
2 : Besoins fogistiques
4 : Période de croissance
3 : Difficultés de production
RA
: élargie
dk.ertai~eS espèces
) ‘
4 : Riscjue de ‘destwctir rt
du ~.,qxatrwii t.>cii s...:i>
ques biologiques
:
5 : Aspects psychologiques
Perception des. risques
:
de mortalité.
1 Pour régcler la lumièr6, sous
les arbres~ faciliter la récolte
/
des fruits ou diminuer les
-_-_~ -1 j

I
risques d’effondrement, I’exploi-
I
s’entendre pour empêcher la
ficielle (production et plantation
t a n t p e u t e n l e v e r q u e l q u e s
“divagation” des animaux ou pour
de plants).
,
branches aux arbres, il garde les
aménager collectivement certains
0
I
/
PIUS belles. cette opération
sites. Ces aménagements ont
s’appelle la taille ou la détaille.
pour effet de renforcer ceux que
Marie-Constance Houédanou \\
. Pour obtenir du bois de chauf-
les paysans font individuellement
Source : Fiche technique prodcitr
fe ou de construction, des
dans leurs propres champs.
par MM Fi. Compte et G Zigani du Proje:
/
fruits...le
CAR?
paysan peut @ter ses
,
Quels sont les avantages
i
arbres ou les élaguer.
et les inconvénients de la
Pour aider à l’apparition de
Il I La Norvège est 3.m pays de I’Eurspe
dti Nord.
rejets, de drageons, de gour-
RNA ?
12
Un rejet est ure plante qui se dé.;elip
mands. i! ex:ste a,ussi des tech-
Les paysans savent quels wan-
pe 3 peyir d’ure tic;e et qui picvier! c:‘ji,
r,iqucs spéc.
r::3:geon situé au i’l/edu
if:c;res d’entre!ien
tages ils tirent de la présence des
C un arir,P?L 3:
Ii3 !ig?. C’est aL.jSSi inf? F)lâ;,:E? :iLi F;!.LG
Pour augmerter l’efficacité de la
arbres dans leurs champs. ici
à uartir de la souche J’ur arbre coup?.
régérkration naturelle assistée il
nous parierons donc des avan-
i?t Un drageor e?t GO~? piacte r!c.:/+‘:.!
cai naî? de ia racine d’m arl?e.
est souvent
tages et des inconvénients de la
ufilt? de l’associer à la
gestion commune du terroir villa-
régénération naturelle assistée
geois. Le 3 viilageois doivent
par rapport à la régénération arti-
:..
-.-.--l---_-
~---
--~.---____ ---.- --

Des mesures d’accompagnement
Voici Quelques mesures
qui permettront à vos arbres
de se
er mieux et plus rapidement.
Mesure :
pluie
labour du sol autour de
l’arbre.
But :
- aérer le sol.
- ac&oTtre l’in filtration
de l’eau.
AVA T : Le sol est dur ; la pré-
APRES : Le sol est rneuble,il est ’
*sent de cette croûte empêche
bien aéré et l’eau y pénètre plus ;
l’eau e s’infiltrer correctement.
facilement.
--
Mesure :
désherbage et paillage
du sol autour de l’arbre
But :
- éliminer la concurren-
ce pour i’utilisa tion des

l
14
/
herbes
/
éiéments nutritifs et de
,
l’eau.
I_ réduire la vitesse
d’évaporation de l’eau
et empêcher la repous-
se trop rapide des
AVA T : Les herbes disputent les
APRES : L’arbre profite seul des
élém nts nutritifs et l’eau à l’arbre
éléments nutritifs et de l’eau . Le
mauvaises herbes.
sol reste humide et meuble plus
longtemps.
.-----
-_l_l_” -.-.._. ---*>-^“< .
._. ^.._ -. . .__“_
~
e

r;
_._- .-_-.
.
Construction de
ment trop rapide de
l'eau sur les sols en
APRES : Les cordons en pierre ou en terr
retiennent la bonne terre et une grande par
tie des eaux de ruissellement.
Mesure :
Construction de micro-
bassir~s autour des
fi’ecueillir de l’eau pour
micro-bassin 4
-
-
-
-
Comment récolter
-
-
l'écorce d'un arbre
bandes d’écorce préservées afin
d’assurer une reconstitution aisée des
V)IC~ comment vous pouvez récolter I’écor-
CI! de vos arbres pour ne pas blesser
l’aubier (le bois frais).
Lorsqu’il est mis à nu, I’aubier frais et sucré
a?ire des insectes et des parasites qui trou-
bandes d’aubier mis à nu.
--..-
vent une parie d’entrée très large.Vous
devez utiliser une lame très tranchante et
éviter qu’elle ne pénètre dans le bois frais
La reconstitution se fait du bore
ce I’arbre.
l’intérieur de la bande mise i
Les bandes écorcées doivent être sépa-
rks entre elles par des bandes d’écorces
, /,‘l I<I,
intactes afin de permettre la formation d’une
ecorce de remplacement.
/--IP-..-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
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