DESCRIPTION, CARACTERISATION ET DYNAMIQUE DES...
DESCRIPTION, CARACTERISATION ET DYNAMIQUE
DES PEUPLEMENTS ,FORESTIEf?S NATURELS
DE LA BASSE - VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
-mm
APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
w-1
A m a d o u Tbra NIANG
AVRIL 1983
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES 'FORESTIÈRES
FPOLJ-fE D E S P E R E S M A R I S T E S
P A R C F O R E S T I E R D E H A N N - B.P. 2 3 1 2
D A K A R

Y 0 M M A ï R E
Page
1
2
11 - l..XA:,ISQTItVJ WI)C-FAW]i"rE
4
12 - ~SC'[DIS$FS GFOLT)F:Ir\\"" FT r$~fW'WML~~~fVJ~
4
23 - A.gTCTS ,y~~WLfIGïcQi~~ -T wYIL,3G~~~
6
131 - HYDROLOGIE
6
131.1 - Régime des eaux du fleuve
6
132 - LES SOLS
7
14 - MPFCTS CL1 tWTI~l.lFS
13
141 - REGIME DES 6ECIPITATIONS
15
142 - LES TEMPERATURES
16
143 - HUMIDITE DE L?AIR ET EVAPORATION
21
144 - INDICES DE CA%VTERISATION CLIMATIQUE
ET NUANCES. CLIMATIQUES
22
7
f’l6TWYX ? ’ ÉTUIY FT RE$tlL.TU-S
21 - AI\\IALYSF PEC, l?CVXPF~~TS FVISTAW-5
27
211 - DESCRIPTION DES FORMATIONS VEGETALES : RAPPEL
BIBLIOGRAPHIKJE
27
212 - DOCUMENTS UTILISES POUR LE CHOIX DU PLAN
DPECHANTILLONNAGE
29
212.1 - Documents cartographiques
29
212.2 - Photographies aériennes
31
22 - p@ij n p CCH4MTI: LLfJ’rPJe rs
34
221 - LES PARCELLES D'ECHANTILLONNAGE - EMPLACEMENTS 34
222
- DIMENSIONS DES PARCELLES D'OBSERVATION
36
223 - NOMBRE D'UNITES DE SONDAGE
36
224 - LXS VARIABLES RETENUES ET LES OBSERVATIONS
EFFECTUEES DANS L?ECHANTILLON
38
23 - Tf?,AITEt"FP!T ?FS !KW?'FS E-6 WSIILTFTS
41
24 - COKLIJS 10~1s
52

54
55
31 - ETUDE DE LA RFGENERATION NA.TURELLE
55
22 - ETUDE DES ACCROISSEMENTS PE'S PEUPLEMENTS
FORESTIERS
56
23 - ETUDE DES ESPACEMENTS ENTRE LES INDIVIDUS
56
24 - ETUDE DU MODE D'ENRACINEMEVT DES DIPli‘ERE1JTS
ESPECES
57
25 - ETUDE DE LA NAPPE FHREATWJE, DTJ REGIME DE
CRUE ET DE LiHUMIDITE DU SOL
57
251 - Les 11uctuaticns de la. nappe phréatique
57
252 - Ettie du rggime. des eaux de crue
58
253 - Etude de l'hlnidité d.u sol
58
26 - TRAVAIL DPIDENTIFICATION DES ESPECES OU SOUS-
ESPECES CONNUES S(3US LE NOM ??'".CACJta NILi?'PICA
59
62

Carte pédologique POOOR 2A
? - Tableau de la pluviométrie annuelle recueillie
de 1965 à 1961 dans 5 stations prgsentes dans
la zone d'étude
2 - Tableau portant liste des forêts classées de
la zone d'etude
3 - Techniques de depouillement phytogcologique Ca,b,c!l
4 - Coefficient de similitude
: formule de SORENSEN (1946
5 - Coefficient de similirude : formule de JACCARD 11901
6 - Classification automatique manuelle (CAILLIEZ, 19821

7 - Fiche d'enquête phytokcologiqua

1
Ce traTRi.1 n'aurait pas vu le jour sans le soutien matériel
et humain des antennes de lfISRA (Centre de Richard-Tell, Programme du
CNPF 3 Nianga), des Eaux G Forêts (Service d6partemental de Podor) et
du GERSAR (Groupement d'Etudes et de Réalisations des ,%ciétés d'Am&a-
gement RQîonal) à Saint-Louis,
Cette absence de moyens propres affkctés à cette 6ttie
explique :
- les dimensions de la région éttiik (27 600 hectares) ;
- sa localisation (zone deinstallation des stations de liISR!:
Fanaye, Niwga, GL&%) ;
- 17insuf'fYisance des relevk, le choix et, peut-être, lvimperfection
de la m6thode employée.
Nos remerciements sfadressent donc à :
PIY. KHOUPIA, Directeur du CRA/ISRA de Richard-Toll,
DUBUS, Chef duprogramme "plantations en irrig$" 2 Podor,
Mansour SARR, Chef du Secteur des Eaux & Forêts de Pcdor,
&a !BAYE, Agent Tech&q= des Eaux t: Fbr%s en retraite
Sm;duGFRSAR.
0
0 0
0

La longue période do sécheresse de ces seize dernières annees
a eu des conséquences tres graves sur les peuplements forestiers de la
vallée, se traduisant par un iklaircissement du couvert véggtal ligneux
et la disparition de certaines forêts. A cette situation dramatique,
s’ajoutent :
- la forte pression des populations sur ces ecosystèmes
forestiers pour satisfaire leurs besoins en produits
ligneux ou fourragers :
- 1 'absence d’un programme de régén6ration
des peuplements
forestiers due à une méconnaissance des techniques adaptees
à cette zone.
L'installation des barrages hydroagricoles entrainera, à cou@
sûr, une perturbati.on de ces Ecosystèmes par la modification du regime
des eaux de crue, l'extension dos zones de culture et l’accroissement
de la population.
C’est, pour toutes ces raisons, qu’il s’avere urgent de
mettre en place un programme d’études de ces forêts naturelles de la
vallée, visant & connaitre leur état actuel et à “détecter’” les agents
moteurs de leur évolution, afin d’en tirer une technique dOaménagement
plus rationnelle tenant compte aussi bien des besoins des populations
locales (en produits ligneux et fourragers et en terrains de culture
et de parcours], que de la possibilité de ces écosystemes.
Ce programme doit s”insérer dans un programme national
d'études des peuplements forestiers naturels. Il marquera une nouvelle
orientation de la recherche forestière dans le domaine de la sylvicul-
ture des essences locales par la nouve1l.e approche que nous allons
Froposer et que ncus avons utilisee dans cette Qtude.
Il s’agira, à aartir des enqu8tes phytoéCOlGgiques effectuées
au niveau d'un réseau de parcelles d’observations, de cerner d'une façon
plus precise les conditiws écologiques préférentielles de certaines
espèces locales principales, afin de mieux choisir le niveau d’approche
des problèmes qui se posent à
leur sylviculture et de permettre ainsi
do mieux orienter les thgnes &. recherche et de travailler dans une
,jourchette d’expérimentation plus étroite O


Notre récgion d’6ttie est sitt6e au nord du Sénégals dans le
DGpartement de Podor . Elle couvre presqu’ enti&+ement 1 ‘Arrondissement
de Thîllé fbtiacar et 1::. partie ouest de celui de Ndioun et concerne
Laniqusment la zone towhêe par les eaux de crue du fleuve. Elle est
comprise, plus exactsment, au sein des limites géographiques suivantes :
- Parallèles : lcj” 29’ B 16* 42? de latitude Nord,
-= Méridiens
: 14O 35? à 15' 15 s de longittie Oust
5 l9 exclusion de la zone se trouvant au. nord du l’@rigot Le Gzyo,
Elle a donc la forme d”un triangLe dont les trois s-arnmets
seraient Fanaye Diéri3 Podor et Ndioun, couvrant une superf’icie totale
de l’ordre de 27 603 hectares r$art:ie ainsi :
- 28 $ occupés par les forêts classées ;
‘= 58 $ occupés par les cultures. ;
- 14 $ de forêts dites 7iprotégéesr’.
z .-a fkussE GEOL~GI~E ri’ GEi5Mr)RMLOGIQ3.UE: 0’. ~cxm, , a969)
Les phases successkves dlentaille des grès argileux du Con-,
tinenta.l Terminal (&diment&s au cours du tertiaire et puis coiff& d’une
cuirasse ferrugineuse for&c au Pliocènc), de sédimentation alluviale
marine ou éolienne et&%usement .fl.uvial au quaternaire, conséquences des
variations climatiques et des oscillati~ons du niveau de la mer, ont
don& naissance à des microreliefs qui jouent un très grand rôle pendant
la p6riode des crues.
Lskttie de ce? unit& g6omorphologiques paraît int&essante au
niveau de notre zone d9Gttie, eu 6gard B l’action prépondérante des eaux
de crue sur leur évolution pédogér&ique, Des modélés les plus anciens
aux plus récents, nous rencontrons :

5
- des dunes roses et dunes rouges ara&es ou &ussées : ee sont de
grands alignements lonqitidunaux de diiection !VNEkSSti, ~O&S au cours
de la dornike transgression marine, probablement entre 15 000 et
20 ocx) ans B P (1) . Quelqws fragments subsistent à une vingtaine de
kilom&ree au. sud-est de Podor, entre Nianga et Taredji ;
II terrasse marine Nouakchottiene : elle est formée par des dép&s
sableux sEdiment& en milieu rrwin lors de la dernière transgression
vers 5 500 B P, après .que la mer ait envahi toute la basse vall6e
du fleuve. Cette urxitc se rencontre à la limite sud de notre zone
d?étude ;
- système de levées post-nouakchottiennes- :
. les hautes levées :
m.L.sU----IY---Y-I-
ce sont des bourrelets de berge qui bordent
le Sé&al et le Do:& et accompagnent de notireux bras morts et
déf’luents du S&&al.. Elles sont constituées de sable et de limon
f’-in bien compact&, de couleur <jaune ou brun--royP;e.
. le fl wio-deltaTgue
I-.m*“--^-el-Cw.--m ms. : peu représenté dans notre zone d’&ude, un
seul &a@ent subsiste au. sud de Lebotiou-Doué. N&E rratW.au que
les autres LevGes, mais la séclimentation ssétant effectuée en
milieu lagunaite, 1~ depôts ont incorporé une certaine quantité
de sel ;
les deltas de ru@ne de lev& :
D
ume---P-I--9.,.Y-.“-
~..m-~-.%..~ca.-~--<IY
ils ,juxtaposent les hautes levées
ou prennent directement .na.issance sur les rives concaves du fleuve.
Ils sont constituk d’un rn=zt&iau identique à celui des hautes
levées) mais à un degré de triage plus faible. .Avec les hautes
levees, ils sont kargement représentés dans notre zone dPétude ;
. les petites
:<---
lev6es
.Y---Dcs------- 3 sont figwés en petites levées :
. les bordures des cuvettes argileuses,
. les parties b-p
uoses des deltas de rupture de levée,
. les plus petits bourrelets des hautes levées.
(1) B p = 3e$a4.e pu?,&m.t, c “est-à-dire avant 1950.

- les d&mts actuels et stiactuels : le réseau de levées 2 O:FF$ pm les
hautes lev&s, les deltas de r~:~ture de le&es et les fomtions fluvio-
delta?qws cm% Cloisor%é lelit majeur, dmmarxt~naissance~~à me multitude
de cuvettes de forme et de dimension vzriables. Les &TJXS de ces cuv&tes
sont ~OU.’ 3~73 ru?~$leuses .
1.31 - RYDROLOGIE
131.1 - Régime des emx du fleuve
L9étude de ce r&me pSsente un gt~a,n3 intérêt tmw notre
étuffe, cxr il permet de se faire une idée de 19ampleur des zones inondées
et des types de terrains si.b~e.r@s par les eaux de crue.
Au niveau de la région &tiiée,, deux stations de relevés
limnimétriques peuvent fournir LU?~ longue série de dom-ks :
7 la Station de Podor sur le fleuve %Sné,@, créée en 1903 ;
- la Station de Gu@é, SUT le Doué, installée en 1940,
Pour simplifier 1. Îa.nalyse de ces données 3 1x3~s nous sommes
référés uniquement B la Station de Podor et, plus précistient, aux relevés
qui y ont été effect&s efitre 19% et 1983.. Nous signalons q.ue cette
station est équipée d9&5mnts dPéchelles limnir&triques et d9 un limni-
graphe OTTX à rotation mensuelle.

Il ressort de 1 ‘analyse de ces donn&s et de la recherche
bibliogxphique3 que :
- le r é g i m e g6n&21 .1-
c u13 WLK de la vallee est. d.u type Tropical pury’,
caractérisé p,ar une ‘s<mle p&iodo des hautes eaux et des débits
elev& de Juin-juillet 5 octobre et une période des basses eaux de
nownbre-décer&re à mi-juin ;
.- 1 londe de crue appwa% entre le 23 juin et le 20 juillet ;
- lv alimentation en eau des terres du Walo se fait, soit à partir du
fleuve Sén&al , soit f?. partir du IXXJE et du GAYO qui sont des
d8luents et que c’est re dernier qui approvisionne le Ngalanka.
Ces quatre cours d’eau killonnent ” notre zone dsétude d’Est en ouest;
- les plus hautes eaux :~>or-rt atteintes 2 Podor, entre le 16 septembre
et le 30 octobre ?Tableau 1.) ;
- les plus grandes hautxm9 atteintes ~mnuellement 2 Podor per&nt
la periode 1966-lg81, varient entre 3 20 m IGN (1972) et 6,4 5 m IGN
(1967) (Tableau 1 J Figure 3.).
- les va&.& ions int er-ariiuelles 9 aussi bien pour les hauteurs limnimé-
triques que pour’ la du5e de Iv inondation, sont considkables
(Tkbleau 1, Figure 1)
132 -’ LES SOLS
-
-
Ncxs pouvons classer les sols de la vallée a partir de deux
él&mnts qui sont trè s :i~~~1uents sur la pédogénèse :
- la hauteur l.imirr&ric~ue ~LU. permet cle se faire me idée des terres
inondées,imndables ou submersibles et des tems qui ne le sont pas ;
-1 1.~7 durée de 19inondat4.0n qti a une influence directe sur les ph&o-
r&nes dvhydromrphose.
Ce classement donne qmtre unités de sol (cartes pédologiques de Podor 1A
et Podor 2A et Fig>ure 2 > n
l

C m
hteur
h )eur
t
vimrtriqu
limnimetripuc
n-mis en jours
*
b
3
v
&
)r
1.
b
aout
as
x
wpt
o c t o b r e
Fig m l
Fig./r I :
varlotion
des h a u t e u r s limnimetrique
0 l a station
dr P o d o r 1966-1980

1966
587
31.10.
1967
645
20 au 25,lO.
1968
430
04 au 06 o 10.
1969
558
26 au x.10.
1970
532
offi au 08.10.
1971
558
08 au 10.10.
1972
320
25 au 26.09.
1973
443
18 .og D
1974
589
04 au06.10.
1975
515
09 au 12.10.
1976
346
12 au 13.10.
1977
381.
05.10.
1978
413
07 au 09.10.
1979
342
16 au 17.09.
1980
4%
23 au 25.09.
1981
442
19 au 20 *('g.
0 de l'échelle = 0,44 m IMJ,

m
1
‘6N
Lit mineur
Hautes tevees
Cuvettes argileuses
Tefrosse
du
D u n e s
drbjsion
delfuïques
skdimentation a c t u e l l e s
Nouakcb-
rouges
I
m a r e
offien
l
t
nature du
Gnemenf s a b l e u x
a r g i l e u x
ff e5 argileux
sableux Ires sableux
terr oin
-
1
I
sols a gfey 50là p5e-
501s 6 pseudogleys
vertisols fopomwphes
1
l sol brurf
13 taches ef
n o n grumofosique
concre*tions
NO#?5
F O N D E .
k;fnaculoires
- cuvette
.

.
dkpots s abieux
C o u p e schematique d e l a val/& d u Sénbgal d a n s
Fig.rP2: L e s u n i t é s d e s o l d e In v a l l é e
l e departement d e Podor

11
. ùiit~wais inondees
-..-__
Ce sont des sols brun-rouge:: subarides issus des dws rouges :
arasées. _
e unités rarement ou jam3i.s stimerg6es
-
Lors des crues moyennes ou fortes (5,2 m IGN et 6,2 m IGN),
les hautes LeVZes, les parties hautes des deltas de rupture de letic,
ainsi que le fluvio-deltal ‘lue sont inond& et, vu la texture moyenne ou
/Tgw&&
de ces formations, le sol se ressuie rapidement aprës le
retrait de la crue et sel 3s les horizons sous-j ;Cents où lv évacuation
se fait mal subissent des phénomènes dsoxydo-rédwtion. Ces horizons
présentent un aspect tâchete et les sols fotis sont des sols peu
-
-
6volués d v apport h#romorphe .
.-
Le fluvio-delta~que bas (envahi par l’eau salée) et les
terrasses marines sont occup6s par les sols halomorphes dont seul le
groupe sols salins se rencontre dans notre zone d r étude avec les SO LF
groupes I sols salins à hCl5zon superficiel friable, acidi.f%s non
di ff&encies, acidifiés pc u acîdes o
. unités inondees chaque année
_ I I _ -
,
-
-
Dans les partics basses de ces fkmat:ons, l’eau du sol &ant
diff’ic~ lement kcuée 3 1 v h-:d.rorwrphose sle gén&alise o les ph&o&nes
d*oxydo-réduction se mani.fe&ent faisant apparaître des tâches dès la
surf?~e et il se forme un sol à psetiogley à tâches et concrétions
- .-.
-“---e---m.“--
Sur les le&es sthactuelles 01.1. actuelles formées de rides et
de cuvettes, nous trouvons associés deux types de sol :
I_ sol peu évolu6 dv apport hydrcmorphe sur les rid.es ;
- sol à pseudogley à tkhes et concr&ions dans les cuvettes,
Au niveau des petites le~&es, nous trouvons généralement une association
des vertisols topmorphes non ~gruwsoliq’~s et des pseudogleys 5. tâches
et concr&ions .

12
unités lorgtemps inondées chaque ann6e
l
---A-
Ce sont les x.n~~ttcs de dêcant~ation et les @aAies basses de
ces cuvettes. Des sédiments très argileux, form&s d’un mélange de K~O-
linite, dg illite et de montmorillonite (qui leur donnent des propriétés
de ,gonflement et de retrait) s’y décante:nt . Si lv eau est évacu& faible-
ment 9 une faible hydromorphose
se rnifeIste et se traduit par lvapparition
de petites tâches gri&itr~~+,, et peu contrast@s au niveau des horkons et
il. se forme un vertisol t;opomLhe non gwnosolique.
I-P
-
Dans les cas oc 17eau séjourne très longtemps (dans les
parties basses des cuvettes gén6ralem.ent > 9 1 ihydromorphose se manifeste
au maximum et à cause de 1;1 finesse des alluvions, les p]$mr&nes de
réduction dominent et il anparaît des sols à ,@ey de surface et dcense&le,
. ..-..
-_I_
. estimation de la. superfjck OC&~& par les d:i ffkerts
types de no1
L’estkation de la c,urface occupée par chaque type de SO:! a été
effectuée 2 1. ? aride d v un par,ier nuadrilk 2 mailles moyennes de 0 s 5 cm x
0,5 cm, placé sous un calque de la carte pkiologiq~ à i./50 000
;?OIXIR 1A
~rna;s
0-d
(ha) (-1 TF
---y ---
-
-.--^--
Sol B~U évolti! dv apport
hydromorphe
I
4 800
2300
7 100
Vertisols tomomorphes ncn grwso,-
liques
4 470
2 640
7 110
Sols brun-rouge:; stiarides
280
280
Sols 1 ydrorwrphes 2. gley de surface
et d’enserkle. *
2co
840
1 040
Sols hydromorphes à pseudcgloy à
tâches et concrétions
2 ç-25
2 925
Sols halomorphes (sols ~216s Fi hori-
zon super fie iel feiabIle, aciù.i fiés
non diffirencies, acidifiFs peu
300
mo
acides >

13
Association peu évol&e hydromrphe
+ qu?lqms psetiop;leys à tâches et
‘4 465
4 465
concrétions
Association vertisol topormrphe t
pseudogley à tâches et concrétions
3m
750
4 3’50
-
-
-.-
TOTAUX
1’7 535
10 035
27 570
-
-
La ponfkmtation de ces différents types de sol et des hauteurs ;’
lirimir&triques fait ressortir- les .r&wques suivantes (tableau no 3) :
. que les sols à gley et les vertisols ne sont inondés qm dem
fois (198C et 1981) depuis 1976 et, chaque fois, pendant peu
longtemps (l-5 à 23 jours) ;
. que les sols de Diacre et les parties basses des sols de Djedjep;ol
ne sont pas inondés depuis 1972 (à 11 l xce ion de 1974 ) ;
liizdiz
. que les sols de Fondé et les parties*Baeses d.u Djedjepl nvont PS
reçu de crue depuis quatorze ans.
Ces tableaux ne r6flètent pas parfaitement la réalité, mis
ils donnent une idée dd l’infl~nce de la skheresse de ces dernières
années sur les ph&mnènes drino&tion au niveau de la vallée et per-
mettraient, avec d’autres informations complémentaires, de se fkire une
id& de la cause de la mrtalité de certains peu@ments forestiers,
14 - ASPECT ~L:~;~ATINE
La région Nord du Sénégal est caractérisée par lvaridit6 de son
climat, aridité qui se traduit par :
. lfinfluence prédominante des alizés ;
. des chalets élev&s ;
. lv extrême irrégularité interannuelle des précipitations et la
miblesse des totaurr annuels des pluies.

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2
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15
141 - FEGm DES PRFCIPITATIONS
Dans la zone étüiiPe, le régime des précipitations semble
dépendre, essentiellement 9 du “conflit il entre deux masses d !air :
- L’alizé caitined ou Hanmd& qui est un courant d’air chaud et tr&
sec, originaire de l’anticyclone de Libye. Il accentue les phénanènes de
dessication en abaissant l’état hygrcktrique de l’air et en relevant les
températms ;
- &‘Rt?izé Aude, souvent désigne sous le ncm de ‘MoussonrZ, engendré
par l*anticyclone de Sainte-Hgléne. Il est très riche en wpeur d’eau
(15 à 18 g/cm3 dtair,GImED,.,
1974) et alimente les précipitations
perrdant la saison des pluies.
cettezone de “conflit” entre ces deux masses d’air, se
$EUE le FIT (Front Intertropical), élément génératew et régulateur des
pluies tropicales (BALDY, 1981).
Dv après POUPON (198O), le Front Intertropical se situerait
au ni~au de la Côte d’It;oire en janvier. Il suit le mwxwxk apparent
du soleil et se déplace progressivement xrs le Nord et atteint le Sud
du Sénégal, puis parcourt notre zone d’étude auK environs du mois de
juin. La position la plus septentrionale est atteinte en août et se
site en ~urxitanie. Il amorce son recul à partir dumois de septembre.
Cette progression Sud-Nord du FIT n’est pas régulière pour toutes les
années et il en résulte une irrégularité interannuelle des précipitations
(BALDY, 1981).
141;1- Quantités annuelles et répartition des pluies
Après analyse des données fournies par les cinq stations
présentes dans notre zone d’étude (Annex+ 1) :
. Fanaye Diéri
: 16 années d'observations
. Podor et Gu%é
: 15 années dlobserxations
. Thillé Pmbacar et Ndioun : 12 années d'observations

1G
nous constatons
- que les prkipitations <annwlles depassent rarement 300 mn, sauf pour
deux années exceptionnelles, 1969 et I-978, OC nous awns enregistré
47.1,11 mn (1969) et 358,h mm (1978) à F’odor ; 384,7 mm à Fanaye et
@3,9 mn à GuGdé pour l’ann&~ 1969 et 304,6 mm pour Taillé-Boubacar
en 1978 ;
- une concentration des pluies entre juill.et et octobre ( figme 7: )
correspondant aux moments de passage d.u FIT ;
- que le mois d *ao& est 3 en P;én&al, le plus arrosé ;
- que les moyennes annuelles se situent à 218 9 9 rm~ à Ranaye 9 214 >4 mm
à Podor, 212,6 rrm à G&dG et 2~14~2 mm à Ndioun (-5gure 4 ) (l*oMM
ne considérant valables qw les moyennes calculEes sur 40 années
d’observkions, ces moywnes ne peutent ê@ cor,sid&&, qu'à titre
indicatif) .
- que la variabilits interannuelle est forte comme le montre la
f-igure no 4
- qw les années 1969 et 1978 ont été des années trGs excédentaires,
1972 et 1977 d~fîciWircs et 1975 et 1976 dvassez bonnes années
(figure 4);
- que la variation spatinlc des pluies entre les cinq stations, qw ce
soit en longitude qu’er; latitude, existe et est tr?s difficile ,Z cerner
T~U l’exiguité de la zone dOéttie.
Les $empératurcs sort &n&alement ~?levÉes. Les moyennes mensuElles
des températures rr~3~imaltis et minimales ont étG calculées, pour la Station
de Podor, pendant la périoile 1975 - 1981 (tableau 4 ),
La courbe des rn?xirran moyens présente deux sorrsnets : 1 en juin
(45% 2) et 1 autre en octobre (42OC 62). Celle des minima moyens présente
LX-I maximun entre juillet et septembre ( 21°C 28 - 21°C 72) et un rnir&na en
décembre-janvier (ll°C 98 - 12T 61) (figure 5 ) e

F i g ns3
Réportrtion d e s préupitotlons
mensuelles à Podor de 1970àl981
160 PRl*
1970
140.
120.
1978
140.
Ftir.nJ.
jf0 Pmm
60
1980
140.
aN
100 Pulh
198
6u

300
2 1 4
300

ru0
2c

M 0 i s
M a x.
M i n.
Max + PEI-J = MOY.
2
36J4
11,g8
24,19
38360
13935
25397
41350
14347
27398
43.90
16,92
30,41
44334
17367
31,oO
IiC ?A
-tJ,C."
cln nr
-7-v ne-7
CU> Y3
33,Ul
43355
21,61
32,58
42,50
2l,38
31994
41,41
21,72
x,56
42,62
20,04
31533
39,7Q
IF 72
A'5
y-i971
37,3l
12,61
24,96
41,112
17336
29,39
Tableau 4 o Moyennes mensuelles des températures maximales (?&u) et xxinîmales (M~I) enregistrées à
la Station de Podor pour la période de 1975 - 1981

40
maximum
30
moyenne
20
m i n i m u m
10
-
I
I
.
J’F M’A M’f
I A S
0
N
D
Date
Fig ne-5
Evolufion d e s f e m p é r u f u r e s
mensuelles ù Podor (de janvier 1975 Ù janvier 1987)

21
Déjà !2lliABmT f.:t BIRCT (1974:>, éttiiat l'évapotr~spj-fati~n
réelle au niveau dlLtne pCarcelle d~Eucti~j@f,~4 ckebtra, entre 1967 88 1969,
dans 1s for% de Conse en Haute-Volta, ont démontré que :
- pendant la saison sèch::::; la transpiration stomatique ne se fzisait
qu'aux hwres où l'FJJ7P ikait suffisamment basse, cela pour mettre
rien jeu &A dtibti .Li~nfx~&~nti @kb.&n, 6m ~.iaque de h(g%i%he de l.&w
ca-e" g

- au cours de la saison pluvieuse oc lpE,TP est faible et le sol mieux
alimenté en eau, la transpiration est peu ele&e, bien que les stomates
soient ouverts.
.'Cette étule met en lumière la permanente ré@ation de la
transpiration par la plante en fonction de la demande climatique et de
la disponibili% de l'eaudans le sol.
A défaut de donSes récentes sur 19ETP, disponibles au niveau
des stations ISRA de FCanayc- et de GuGdé, nous reportons ici les observa-
tions faites a. Podor et t:xtraites de l'étude de VmZA et DUUO (1972) :
P O D O R
-.
?/lois
Fh
IlPI
E
-
J,an vier
19
56
6.8
F&.rier
17
55
8.1
I?bi?s
12
53
10.2
Avril
11
53
12.2
PkKi
14
59
13.4
Juin
11.4
Juillet
:2
ii!
8.2
Août
4'7
8;
septembre
4 9
E
Octobre
39
si
5:5
Novembre
30
5.9
Décembre
25
;3
5.5
Année
76: 4
6$,9
8.1
-
1951 s- 196Q
‘.
I+n = hunidités relative:: moyennes mensuelles minimales en $
HI$ = h&dit&s relatives moyennes mensuelles maximales en %
E = évaporation moyenne qwtidienne en mri.

22
a.44 ,.- IXDICE3 DE CA+C'IERISATION CLIMATIQUE BT NM.?K!ES CLIMATIQUES
Beaucoup d'auteurs ~iioc~aphes ou bioclim?;ologistes ont tonté,
par des formules (le plus souvent faisant intervenir les prkipitations et
les températures) de definir le climat d'une station. Nous pouvons citer
les indices de DE ï%WKWJE (1932), les zones de vie dVHOLDRIGE, les dia-
damnes ombrothermiques 3~ BAGHOLXS et GAUSSEN (1951l)~ indices expliquk
dPune façon très détaillée par GIFFARD (l-974).
Il y a aussi lvindice des saisons pluviom&riq~~+s d9AUBRE!XlLJ~
(l)C;o> et 1, b
e i 1,an mensuel pluviom6triqw de BRIGAUD (KKJPON, 1980) que
nous appliqwrons ici à la Station de Podor :
- .~vbx!!ce ch% &&C&m p,8uviomk;ft~i?u~tl~~~~iqu~ d9AUBREVlILB (1950) nous
permet de répartir les douze mois de lvann6e en trois pcmes :
D mois dont le total pluviom&rique dépasse 100 IT~I! ;
. mois dont le total est compris entre 30 et 100 mn ;
. mois dont le total des pluies est inferieur ?t 30 mn.
Cet indice, applio& aux donnees recueillies à la Station de Podor
et de C&d&chantier, donne les tableaux ..Y 5et6 Et dPapriis
AUB-, cette rGpcartition O-1-11 ; l-0-11 ; l-l-10 ; O-3-9 ;
1 - 2 - g ; l-3-8, ainsi cyx lvexistencc d'un indice plwiométrique
d:: 100 - 400 mn et dvun maxima de pluie en août, permettraient
do classer notre zone dV6ttie dans le climat sshélo-saharien
qui est un climat sub-d&sertiqce de transition entre le climat
sah&o-soudanais et le climat saharien ;
- LéX.&n ~ti~ti: ~~w&I~.&z,Qw de BRIGAUD (POUPON, 1980) :
Si AUBR~EVILLE no fait intervenir que les précipitations, BRIGAUD,
lui, intèpe dans ses formules les précipitations et les tempe-
ratxres. Ces formules, appliquées 3 la Station de Podor, donnent
lc: tableau 7 qui montre :
. liimportancc des "rx~& atrk!e~" : plus de 3.0 mois par an
. la rareté des vimh J?R,uvAeux ou bk333": 1 mois pLar an
et, par c0nséquer-t~ lia.ridit6 de notre zone dvéttic.

1gj4
1975
1976
1977
1978
1g79
lg8c
ag81.
&bleau 5 : &dice des saisons pluviornétriques (en nombre de mois)
dPaprès AIPt;ViLLF (19b9), ar;liq& à la Statim de Podor
AI-des
I?~l00 m-n
30 rrm)PLmhml
PL30 mn
1972
0
1
11
1973
'3
1
11
1974
1
1
10
1975
1
2
9
1976
0
3
9
1977
0
2
10
1978
1
1;
.A
8
1979
1
3
8
1980
0
2
rQ
1981
0
2
Xl
Tableau 6 : Indice deL: xisons pluviométriqaes (en nombre de mois)
d<après AUNEVILLE (I@~$I), app1iq.d 3 la Station de Guéd&Chantim

Q v
crJ-4

w
w
W
(30


27
211. - DESCFIIFTION DES ITX?MATIONS VECBTALBS - RKWEL BIBLKXXAPHIQU?
Les écosyst~rnes fcxxstiers de la Vallée, de par la fbrte densitc
des g3nakeraies et leur p:artieülarit~ d!&?e irnndées annuellement pendant
pres de trois mois, ont, depuis lorgtemps, attir6 lyattention des botanistes,
géographes, forestiers et pastczalistes
i%K&.nt la flore du domaine sahélien
s6négalais.
TROCHAIN (134C!), dans son btude monographique de la Gg&ation du
Sénégal,rattachait notre zone d'&ude au secteur sahélo-saharien du domaine
s.ah&lien (de la région s~ulano-congolak.3 de lvempire floral paléotropical)
avec les circonscriptions floristiqux sui.Wkes :
- la limite NORD de lvaU~e de Carnbhtiu~ I@.&.&anuto ;
- la limite SUD de CappaGa decidua, E4ae.kua c~~~ai~o.iXa et Acacia sqaL
Ru niveau de la xUée, il distinguxit, 2 partir des critkes
%daphe-climatiques'Y,
treis groupements végZtaux :
des ~~1s waloy3. Ces boisi?ments colonisjent les holl,ald$, leur colmatage
aurait, comme conséqWn02, 17installation d9ux nouvelle vÉjgG%ation,
tandis qur leur dCf?5chement amene le dé~loppement de rle&v~ n&i&wa :
- la "pseudo-steppe à tk!.Rgia &L~~htiCoAIU et ~ttdi,sa@ku oh&m&o~~a//et
-
-
-?b pSeudG-Cli,ma~ à t%IPXh. bRewC#Lpa et ses paratypes de substitution“
des sols fonüés. Ce dernier groupement est w1 groupement de transition
entre ceux duwalo et du DiGri et comporte des Acacia mddimm et kcatia
'TWPE'I', F!IKHEL et NAEXELE (1968) distinguaient, auniveau de
notre zone d8éttie, trois. types de formation :
- la forêt à Acacia n..&Zku. dans les d@ressiens et dont le défbichement
permet l'installation d'u?e Vltiveraie. (Vtivctr; nipW) ;

- la saulaie rinicole di s berges 61.1 lit mineur caract63+.& piw me colo-
nisation monospécifiq~~ de .3&ix ~~!MxxZZ~~ ;
VALi~!~i? et PI?JUl (1972) 3 ét idiant les p~3twages naturels du
Noti. Sf5rGg31, distinggxci tr4.s gr?g~ements v@étaux, ou pa~~2ows” au
ni.wau 4; notre zone dl 6% lu?ie :, gro uperznts dC 2inis à partir des conditions
.g&mo~QkA.oi ws 5 édaph.iqus et hydrologiq ES. :
- g3rcoui-3 suT sol tempo~ai2ement inondé à Acacia ttiLatica, gui corr?spon-
-
-
&ait aux ‘boisements donses 2 !XX&~ bcahpid&A
etlasamne3 VWv&
tigÛ2an~iY de TRCCHAIN et la for% à kack Dacca de KXJFET, PIICHl% et
X~GrXE. Ce groupement ~;ccupe._ 9 ~xG! f&entiellement ~ les sols %ollaldS !’ et
il est ca333ct&isé prw des peuplements denses fiiAwtin ~~.Mc;tica à cimes
jointives et au sous-bois compl&ement dgpourvu dfherbes. Zhtig~hti much~vuda
accompagne souvent ces peuplements de ~on~&iés et le d6boisement de ces
peuplements a pour cons6quenc ,e lv installation de Vctivsk tipti&nrt, OhyZ-2
bLa&.i.i ou EckinocUoa ssp. ;,

- 23_a33cou~s sur cuvette de d&ntation à Qmphaea et Cyperaceae . Ce pwcours
---A
colon.ise les parties basses des cuvettes de décantation occupées par des
sols hytiomorphes à gley. Des Acatia tii~o~ca bordent ces cuvettes a,: :
. : ~irit~x$eti des~@!!Hes nws rencontrons des Nymphaea et des Cypcraceae.

29
GIFFARD (1974), synth<tisant les trav%x de TROCHAIN (1940)
et de Paul BENDA (1970), disting~it trois types de peuplements tigetaux :
- lespeuplements fermés des scfondéî' avec Acatia kcukkwa, kac.k aene@!?
~cutia. ~eya~, katia +bmmF ~tiani;ta ae~ypA&u, Btitia tru&mxti,
Cc936
in.Xegti~ofia,
.
Q40dPYrrob. mQspLUf(o&niA e t IG3.agyn.u hu9cm.d ;
- la pseudo-&x&e des Ta,16'i constituée par S~I&X ~0h.&0~d&4 g
- les peuplements d7kutia k.&atica des"hollald$!
CONCLUSION
Il se dégage de cette analyse biblio~phiq~,~!e~te~c de
qwtre grovments végétaux au niveau de la vallêe :
. les peuplements dlkacia ~&3~tica des hollaldé ;
, les formations mixtes des fondé
. les groupements à ?Jymphaea et Cyperaceae des gleys (ouVindou)
. la saulaie ripicole des berges du lit minew (ou Pale).
212 - lXrXMBES UTILISES lXX3R LE CHXX DU FLAN Df3?CHANEK:.TX)N
212.1 - Les documents cartographiques
Deux cartes (p&ologiques, géomxphologiques et dPaptittdes
culturales de la Vallée et du Delta du Sénégal au 1/50 CEG), éditées par
la SEDAGRI en 1969 pour le compte de l~OMVS, ont $té étudiées. Notre zone
dlétude figure sur les feuilles DAGANA 4b, POLXIR 3a et FOCOR TO. Ces cartes
sont des docwnts en couleur sur lesquels sont clairement portés le réseau
hydrographique, les villages ainsi que le réseau de commmication (pistes,
routes).
L'étude de cette carte constitus la première phase de notre
stratification. Elle a permis de défkir huit types de sol dont : :

sol peu évclu~ dTapprxt, hydromorphe ;
wrtisol toF;om-x@x non g~1~Acsiq~2
sol brun rmp saaride ;
pseudogley 5 taches et conctitions ;
gley de surfaco et d7ensetiblc
- deux associations
psetiop~ey 2 taches et concrGtions + sol peu éva&
d%pport hvdromorphe ;
l
. pseLdo&Ley t$ taches et concr6tions f vertisol topo-a
morphe non ~unolosiq~
- et un autre type de xl dit '$01 hal.o!;mrpheV' qui regroupe :
. les sols salins 2 horizon sLlperficie1 f!riablc
* les sols salins acidifiEs non dif.@renci%
. les sols salins ,acidi.f!Ss peu acides .
Les Init& g6o9orphologiques qui figurent sur cette carte npont
pas 6té prises en compte ;xxrce que nous avons pens6 gw le &O:ur sol reflète
mieux les conditions 1ocail.c,>s en int@rant aussi bien la ,geomorpholo&e que
lghydrologie,
Si l'objectif de cette carte nvest pas ident3q.w à celui de cette
6-t&, il npen demeure pas moins qu52 certains renseignements y f+igurant
peuvent ax$r w1 gr(and int6rSt pur notre tratail.
L90bjectif de cette carte étant de &terminer les s'zones où, il
sera possible d'installer des périm&res irrigu&", trois types d'informations
y sont reflgro~6s :
== le classement des terres selon des instrwtions du BF34 (Bureau of
Reclamation Pk-wal -- IJSDI, 3.953) adaptées ~2% conditions locales ci
partir des él6ment: comme la texture, le pH, la saUnit%, etc...

- les dGfici.ences do:: terres (drakage, excès de sel, O m m > ;
- 1. T occupation actueLle des tt3mUs : cin.q types dFoccupation du sol
ont Sté dé~finis :
De cette carte.: d’aptitufies cütt wales) nous nvavms reterx ,
pour les besoins de Eotr?? :t.ratif?.cation, quz le volet occupation du sol
et nous awns regmq% 1~3 cinq types citk plus haut en trois :
, les zones 3-q culture,
. les bromsailles qui intègrent les &tiwrs et les grmin6es,
. les for%s cie gonaki& O
Cela nous a permis d?avoir U-E id& de :La sym3i.ci.e occupée par les zones
di? cuit ure j mq u1 en 19@.
La. swevosit ion d.e la. carte pédologiq ue et g6mmphOlOgiG, IR
à la carte d’aptit uks c$.turalcs a permis d 9établir w1e carte de base 1
et d.e mir la distributim de ces trois zones au riveau. des diff&erks
types de sol et puis de cmstater la localisation pr6Erentielle des
forêts de gonakiés et des cult~rees sur les vwtisols topomrphes non
grumlosiq uIs, mettant aimi en évidence le caractère concmentiel de
ces deux modes ds occtpst-im du sol pour les wrtisols a
212.2 - Les photographies alkeiennes
Vu leur anciennet6~ les mr?;s consULtf5es reflt3er-h mal lv&.t
actuel de la couverture v$-&nle O En of fitet, depuk 1969 3 date de leur
édition, une &r,hercssc grave a sévi, l’affkctant qmlitatixment et
qm-~titatiment.

32
Lt obserwtior. des photoa6riennes assez rkentes (COU~% ure
janvier 1980) et ayant 1.3 m&ne &?~cl.lf; qu2 les cartes (Il./50 003) 2 permis :
- de r&ct~~liser rctre carte de base- en tenant compte de 1” extension
des zorhes de cultur : j
‘= de compl&er les in.?o~~~tions fournies par les cartes 3 en int6gwnt
w1 autre fl6ment qui est celui de la densit6 des Couronnes O
L?analyse de i>es photos (dont, les wract&istiq~~s sont &SU&S
dans le tableau 8
> 3 ait constater, TJ,V”$ cette &&OU$ et au moment de la
prise de vue :
- les zones de cultures. aor& difficil~ent
diffirenciables par rapport aux zones nues (probablement occupées
par les formations herbaci,es) 9 sau.f pour les zones amf%..g6es par
la !%ED dont le trac6 @o&triqw apparaît très clairement ;
- les Couronnes des &wes qqmxîssemt c?sscz clai.x-ement SOLE me
couleur rougeâtre ‘:
- les <arbres E-KX%S 01: z?n d.Gfeuillaison se présentent sur la photo
SOLE fbrme de points sombres o
L9examen st&+oscopiq~ x no’a a pas permis, ,î cette échelle,
de covrpter les couronnes :%s arbres.
.
Ltidenti P-icatior~ des zon.s isophènes et lew d6limitation ont
pu Gtre fkites gx-&e à des grilles de points pos&ssur les photos et reportiiccs
SUT la c~a.rte de base I . C+s grilles de points nous ent permis dg estimer le
taux de couverture du sol par les couronnes des arbres. Ainsi, quatre types
homgènes (sur ls, plan de la densit6 des cowonnes) 9 q w ;i 9appe71erai “for-
mations boisées”, ont 6t6 idcnt:ifEs et délbités sw cette carte :
- Type 1 ou formation bois&; très dense : taux de couwl~we du sol : 75 à
102 %. Ce type re,grope f paze exemple, les peuplements de gonakiés à
cimes jointiws ou comport~ant qLelyues troGes qui laissent apercetnir
le SO1 f

.
e z a

.

.

.
.


.
.

.

.

.
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Y (3 s a


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.


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.<
.i
.
.

-' ?$pe II ou fc,rfr&ion ?3~i&e dense : 50 à 75 % de cou~rture
- me III ou formation 'ocBisée claire : 25 à 50 $ de COUVXIXW
.- Type ‘IV ou formation boi& très claire : 0 à 25 $.
-
Ce dernier type regro~e les faciès tr6s dégyad6es (par une intervention
huMne ou des mortalitk naturelks) ou les formations herbacks des sols
à gley.
Le contrôle ST le terrain des observations recueillies sur
photos a permis de mieux délimiter les zones de cultures, de les exclure
de notre zone d'6tude et puis de parfiire notre zonago selon les critères
déjà Cnu&r<s. Il a permis de cons%ter éGalement, q$à \\;yle forte densit6
de co~..~~~nnes sur phetoaérIenne,
ne correpond pas forcknent U-E forte densité
dTindividus sur le terrain. Cela nîest vrai que pour les jeunes peylements.
Chez les vieux peug3ements, oa les cimes sont étalées et jointiRs, le
type 1 c-1:. espond ,< .'L??.~ EL à de Gibl.cs d.ensités ,
,
Le type d~6chartillonnage utilisé est l'échantillonnage stratifié.
Les criteres de stratificz?.i.on etant :
e
le type de sol ;
. le mode de gestion 6~:s peuplements forestiers : forêts clas&es
ou protégGes,
(i la densitij des courbais.
Trente deux strates ont ?:Y-? definies et d6limitées sur la carte de base I
(tableau 9 .~.Ces strates constituent des blocs irrég#Liers et discontinus.
Un qwdrillagi Ge la carte de base 1 a 6% effectu5, délimitant
des rectangJes dr-: 3. x 2 km et il 6tait initi,&l.ement prevu de placer les unités
de sondage au niveau de :haqu? noeud. Il n'a pasm.ljoul?s 4eté possible de le
faire eu égard aux norrbrez problsmes dg;rccessibilité, mais nous avons essayg
de faire nos relev& aux .~~&oits les plus proches de ces noeuds.

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Il serait possibl e dc d&xminer le nombre dP unités d’ échantil-
lonnage par 1.e calcul du coefficiwt de variation après @-enq$te mg..is,
pur des raisons z.atéri~Lks 3 nws a.vons pr6firé adopter la mét.hode
scH’~ACIIER, i .x * et CWP%~.N, A. A ( 1.954 > qui préconise, dans le cas dî un
&hantillonnage stratifi?, de faire a.u moins deux relev& au niwau de
chaque strate. Les stratxs n36t?nt pas des blw s dvun seul tenant 9 nous
avons choisi de nrrrt;tr e: dl.xx parcelles de sondage au xi.w~,u de chaque sous-
bloc au lieu de deux pLar strate (ou bloc:, ?&n.alement. :a r6pxetition des
relevés entre les strates est la suiwnte (7Lgure 6 , .
222 - DIME3JSIONS DES P?BCFTLLES D’ OEXERVATIO~J
Le nroblsme de représentatior
structurale et floristiqw de
1’ &hantillor et, plus partic uli&ement , de la sur fice minimale (ni tro) -I-C
grande, ni trop petite} permettant d;aukr une id% correcte de la CO~~U-
mut6 végétale, 2 tovjours préoccq~6 les phytosociologues ou phyto-écolo,gues.
Certaines m%hodes plus ou moins empiriques ont 8% utili&es dans ?. * 6ktie
des formations herbacées 23 9 plus précisément, des prairies conme celles
de llaire minimale qw-kit.ative ou q.ualitatiw E la premi&e tenant compte
des espèces et de leurs proportions quxntitatixs et la second? uniquement
de la présence des espèces, 1, i aire minimale &xant d&errninee, dans ce cas 4
par la projection du poini; de courbwe maxim;2le de la combe aire-espèce.
Cette mgthode, appliq&e en Haute Volta, donne, pour les foutions
sah6lienr-w 5 une surkce minimale d\\ observation de 1 à 2 hectares 9 tandis que
les forestiers de la zone tropicale travaillent dans des parcelles de 1 à 2
hectares pour les forêts hétérogenes (probablement d=ans forêts denses huniidies)
et O,O4 et 0,08 hectare pow les forêts homogènes.
Dans notre zone dgétude, se rencontrent aussi bien des peuplements
homogkes rnoncspécifiques de gnaki.& où 1 *application de la combe aire-espke
donne un échantillon de q.wlques m%res carrés que des pe~~ler~~.%~ assez
hétérogènes des Fondés où lp aire minimale dbasse parfois 1 hectare.

nbre
I soi peu évolué d’apport hydromorphe
2 vertisol tapomorphe n o n grumoîosique
3 s o i b r u n r o u g e subaride
L s o l halomorphe
5 sol à giey de surface et d’ensemble
6 pseudogiey 0 taches et concrétions
7 sol peu ti;voluk d’apport hydromorphe +
pseudogley 0 taches et concrétions
8 vertisol topomorphe non grumoiosique +
pseudogley 0 taches et concrétions
types de sol
12345678
Fig fi” 6: * Rèpartition des relevés entre les différents types de sol

1.50 relevh ~wf; St6 effectu& pour l'ensemble de la r&icn
hiliée. Dem relev& ont 5% f2ilts dans chaqw sous-bloc et @més dans
les limites du rmsible c;.u niwau des rmMs. D~u?s le cas OC cetizins blocs
sont sous-écI-wCllonn& (0 ou 1 nouti), un qLP-drillage -la fix! a Cte
effect& et;~‘apti&3 nm&ot3ge, deux noeuds ont C%C tirés au sort. La même
procédure 2 CtC utili& dans le cas oc oous avons plus de &LX noeuds.
La rEp.a.Aitior; des relevk pm type de sol(ri:;~e 6) C~!%I Strate
(hppre 7 ), met en kkknce lSinmffisance du nombre de relev6s effect&s
dans lattws de sol peu rep&entés (sols halomorphes et brun-<rouge SUI)-
<arides).
224 -
Initialement, nous avions p&vu de relever les variables
suivantes D
D le deg& d~hydmrmrphie du profil.,
. lYinondabilité et la subrm?sibilité ,
. 17aspect topogrz~niqu2,
0 le dc:;?! dvouvwture des strates,
. le .xm?re dlindividus pnr espke,
. 12 hmtew et l.e dim&re des ?zbrcs,
0 le comptage des r^Wzs morts sur pied et des saches,


. 1 relevt' 4e la flore herbn&s par la technique de %oUble metroT'
d&rite par DAGEI et :I'YII~Ssc)I~ET (1969) (le nombre de points relevk
dewnt ?!tre w1 multlp'le de 2, d'ap1.k GODROF: :971).
A 17i.ssue de la recherche biblioglnaphique et vu les moyens dont
nous disposons c-!t lv6pz~u~ 5 laqu%lc les enquêtes phyto-kologiques ont ét&
effectuées (du 7 au 30 juin 1982), certaines wriables ont 6té regroupées,
d'autres tout skmplement 6caMks. Finalement, ont 6t6 retenw3 les param%res
suivants :
comptage du nombre dîinditidus plar espèce,
l
. type de sol dans lequel le rele6 a 6té effectu6.
La hauteur de *g?éoomptage des individus, retenu5 est de l. m,
hauteur qui correspondrait à de s arbres de 10 cm de diam%re, d'après PrLFN
(1980). Les types de sol. ont été reconnus et not5s <gr&e aux cartes pédolo-
giqw-s (Podor 1A et 2A).
PCFW le d@o~~llement, les wriables, mode de gestion des forêts
(class6es ou non) et densité, n'ont puc s été prises en compte pcwlezraisons
sL6T.?3ltes :
* insuffisance du ncMx?r de reletés pow qu!on puisse en tirer me
information f%abk ;
disparition presqix: entière de toutes les forêts class6es aména@es,
3
faute dvune regén?raticn des peLp-lements après leur exploitation
(Annexe II>
, une intervention :;6&?alis6e de 19homme sw to&es les PorCts, qui
‘se traduit pw des pr6lèwments O~~I$S :
- par des~exp3oitants fbreatiers qui devraient se limiter
CU simple nettoyage des bois morts knaisqui passent outre
pur des r:-isons de Bxil.it~ dval:attage et 1me insuffisance
de moyens de survzillruzce),
-- par les populations rurales qti, pour satisfaire leux
besoins essentielsp se reportent de plus en plLs sur la
vante du bois.

41
Les techniqws de d6v uilloment habit wllement employées par les
phytoécologuzs et nhytoscciologLes peuwnt se rés~er ainsi (voir annexeIIIa;b,c) 6
Compte tenu du petit nombre d:
wriablesi préle *es et du nombre ins ufflisant
dç: rele&s, trois mG%hodes seulement ont @të appliqties à nos don&es :
la m&hode signatiste ou syst&ne de PRAUN BLANQJjj,
0
. les crie fficients de similit tic
0 la méthode des ,g’OwJtT3 6cologiquzs.
Cette’ m%hode, <l~abor& par BFAUN BLANQUEXC et ses élèves (1954 ) )
décrite d’u?e fiçon t$-uo dW5llk par EUENEEM (1956)*, est basée sur la
comparaison d.es relev6s au moyen des tableaux dit - bruts, de pr&ence ou
partiel. Cela peMnet de di;tecter des espkes diff&entielles qui sont
“des gro~p3es dl espèces qti se rencontrent g6néralement ensemble dans uze
P<artie des rele<s et t;Sén&zlement simultar&ment absentes des autres” et
les espèces qui nvappartiernent pas Cz ces grogs sont appelges F’espèces
compagnes 9v.
La procédure emglcy6e pour appliq,uer cette méthode à nos donnees
si est effect u5e de la manike suivante :
- les relevSs sont regroy:is par strate, donc dans chaqw strate, nom
au)ns noté les espèces @Zsentes et lew abond,ancc-dominante en adoptant
1 p khelle suivante :
. espèce très rare ( f >
1 à 5 pieds par hectare
‘ espèce peu abondante (3.)
6 à 15 1: t"
$9
, espke assez abond<ante (2) 15 à 25 *'
"
9:
. espèce abondante
(3)
25 à 50 '" !'
vr
. espke très abondante (4) plus de pieds par hectare
. pewlmmt p-r (5)
par exemple pour les peuplements
mono-spêci fiq, UIS dg kcatia ~&Z.otica o
)c cité p-ar mmti~lg6g)

43iJ
Cela nous a permis d7 établir w1 tableau brut a’wc :
. en colonne, 133 strates 9 cv est-à-dire les reletis,
. en ligne, les iwpèces 1 résentes
. et à lvinterswtion de la. ligne et de la colonne, la cijte
abcndance-doninance O
32 ce tableau brut, nous awns tir6 un t5hLeau Je prkencee (mba 10)
en ordonnant les espkxs suiwlt leur degre de pr6sence dEcroissant, cgest
à-dire du nombre de strates dans lesquelles elles sont présentes et en
ne conservant qm les espkcs dont la prkence est comprise entre 12 et
60 5, seuils doru& par I%JXNFXBG 9 1956: cité par liouNorc (1969) .
De ce @fait, 17Aca&, PI.&Y%&BI, dont le degre de présence est très
élev6, a éte écarté ainsi que ll autres espèces considé&es comne très rares.
Sur ce tableau de présences3 ncus nFawns pu détecter qu7un seüt groupe de
di ff6rentielles (&zk&w@F ) 9 malgk lp utilisation des infhrmations dispo-
nibles à trawrs les strates D Si ce tableau nya pas pu mettre en évidence
p1k.e urs gro Werner-k s v6g6taux 9 il donne d v importants renseignements s UP
1’ infl=nce des types de sol sur la distribution des espèces, @IX? particw
Fièrement, du regrowement 1.e presqL@ tokcs les es$ces au niveau des
sols peu 6101~6s d’apport hydromorphe .
L$application cc: cette m&hode sur nos données soulke deux
types de question :
- cette absence de discernement de plusieurs groupements @@4x,ux
est-elle due 2 une insuffkance de rele$s ?
- ou bien, cette méthodr nvest-elle pas argropriée pow disting~r
les gro Werner-k s V&&~X au ni veau de notre zone dvéttie 3
L’utilisation des autres mcthodes semble conf%-mer cette deuxième hypothèse.
Les coefficients, tous d&iGs de la méthode mise au point
par CZBUN3WSKI (1909) pour des recherches anthropologiques 3 ont pour but
de caractkiser le deg& d:: reansemblanx de deux listes d9 esp?zes au moyen
du pourcentage dvespèces q-9 elles ont en commun.

4a
Pour li6tude de la v&&ation, les formules stimtes Sont
g%G~alem.ent utilisées :
- le coefficient de JACCA.?,D (1.901)
avec P 6tant le coefficient de
p=(p;-c x lUa3
similittis ou r c”r fficient de
- 1~ csefficient de RLCZEW.1 (1423)
cmimm%utG ou. coefficient
(C/d + iclb)
P = v x l(‘G
dPaffinit6 :
- le coefficient de L?Q!?EMS34 (l94S)
u = nombre d”espèces dans
la liste A
b = nombre dv espèces dans
- lvindice dvODDUN
la liste B
C = nombre d9espèces commues
aux deux listes.
N étant Le norrkmz de relevés
Si P>C o les deux espi‘ces s’excluent
P = C : les deux espèces sont reparties au hasnrd
P4J-z : les deux espkes ont tendance 5 cchab!t.?y.
Pour samir 2 quelle probabilité cette cohabitation nPest pas
due au hasard de lvéchantillonnage et correspond à quzl~ue chcse de r6e1,
on calcule la mleur de :
Si
X ‘*> 3,84, il y a Sj5-2 $ de chance pour que la cohabitation ne soit
pas due au hasard 3
Si K”<- 6,64, la ~re’mhilit& est de 99 % .
Four simplifiw l?analyse de ces donn?ks et pour tenir compte de
17informtion tir& de 2 m6thode des tableaux (i.nfomtion mettant en
relief lF impact 5rgmrtm-k des, types de sol), nous avons tout simplement
recenser, au niveau de ;AI~~LE type de sol, les espèces rencontrées ; ce
qui. nous a donné 8 li&x: *dv espèces pmr les 8 types de sol.

+
c
r
M-h-l-Ni.
I
h
c
l-0
+
+
+
a)
r i
2’

45
En utilisant cette m%hode, nous avions comme objectif de voir
scil y a possibilité de regrouper, en un seUL ou plusieurs groupements
végétaux, les espkes rele&s au niveau des types de sol, cPest-â-dire,
de wir si cette diff’erenciation pédologique se reflète au niveau de la
végétation, ou bien, si 1~insMLlation des espèces répond ,Z des critères
autres que ceux du sol.
NOIX avons appliqué les de1M: premières formules aux m%es
donnges, cela nous amène c? la constatation suiwnte :
- la ressemblance des listes n9cst pas toujours rév5lée de la ~GITE f&çon
en appliqLa.nt la formule de ,!XX?ENm ! 1948) ou celle de JACCARD
f 1901)
(Annexes IV et V) . Cela r623e le caractère quelque peu empirique de
ces formules.
L9identifkation des groupement végétaux, à partir du seQ
coefficient de SORENSEN (:L948)) s*est effectuée en essayant de regrouper
les coe.fX%ients de similitude à partir des seuils suiwnts :
C%
l-20%
21- x, %
31 -* 40 %
41 -z 50 %
51 7;
et 19application de la cl,assif’ication aukomatique rrwnuelle (CAILLIEZ, 1982)
(Annexe VI) permet de mieux saisir les groupements que cette méthode de
regropement visuel.
Ainsi, 3 à 4 grwysements peuvent être défInis :
- le F;rowement à iElakk.-&Q ae~yp!&ca, su? sol brun roxe saaride et sur
association de sol peu &.0lu6 d9apport hydromorphe et de sol à pseudogley
à t$khes et concrétions e Il est caractkisé par 19abondance de Amen
aegyptiaca, %tiphu6 tmULd&kca et &Xukitia hu&t&xm D
La fbrte resserrblance, au plan floristique, de ces deux types de
sel très diffkents, peut être due :
. à 1°insuffi~a,nce des relev& dans ces zones : 2 dans sol bm..m-rouge
s&meide et 2 dans l*association sol peu évolué dvapport hydromorphe
f psetioglcg ;

. ou à me Gwlution de la flore du deuxi&ne type de sol qui est resté
lor-gkmps sans auxne ircxxktion entraînant la disparition probable
des espèces li&s 5 17inondation,
Lvintensification ides relevés au niveau de ces 2 types de sol
permettra de conf’kr-mw TU non 1; UT~ ou lTautrr: de ceux deux hypothèses 0
I?n tout câs , seul. 1’ Acackt k.Cukcca, ptisent dans 1 Passociation de sols,
semble dif fkncier
la composition floristiquz de ces deux types
de sol.
- le gro~ment m3nospéciIfique dpAcciti nX0ti.c~ sur sol lorglxmps inondé.
Ce groupement occupe, pré firentiellement 9 les vertisols topomorphes
grwlosiques ou borde les cuvettes occupées par les gleys D Les peuple-
ments étaient denses C~ITEE Iqatteste la multiplicit6 des souches. On y
xwxontre parfois Acuti a&idn. dans les jachères.
- le’ groupement à Acati vURa.tica, Zkz4$3hti mauGAû n f et 3wKn.k 4.~&Acen4
sur sols 2 p&çudogLey et hazxwrphe . Ce gr-owment est dominé par la
présence c’ ’ Acacia niko.tica (3) 3 BauhLtia ?w@mm (2) 3 Zziphti matica
(2) et B&WU aegyptiaca. On tsouve aussi ;. : Y.
‘2,.
- le groupement à. Acu& IURoti~ca et fkx&dtU aegyptica sur sol peu évolué
d’apport hydromxphe. Cc! groupement pourrait être rattaché au troisième.
Plus de 90 % des esp&es rencontrks au niveau de notre zone dv éttie SC
retrouvent dans ce groupement. On y rencontre :
. Acatia mddiana
(3)
B&tiec ae~yr2liaca ( 3 )
l
* Butiti hlr. @5 cem
(2)
. ziuphub t?lal~~cn.
(2)
. W!.kt ca&..&.oid~
+
r> etc..

47
La compraison de ces greqxments aux parcows d6fTni.s en 1972
p,w VW%B et JXXLLO, f2it rebj3.,
~~vtir les constatations suiwntes :
. le groupement monospki fliq L& d r’ hw.-ia i%i%tic& correspondrait
aux parcours sur sol temporairement inondé 9 AcncA 11-&4!%ticn
et SIX cuwttes de &kntation à Nymphaea et Cyperaceae, tandis
qw les deux derniers gzt~upements, quz nous awns définis, corres-
pondraient aux parco~urs sw sol exondi 2 &Wu?h.u vetici.&?& et
Paticum anabpti;tm7 ;
. le groqement à Bakktiti sur sol brw rouge riva pas ét6 pris en
compte. Les raisons peuvent être d t ordre mrithodologique (et L&
du tapis herbacé et du couwrt ligneux par w1e approche qwAi-
tative par V-A et DTALLO) et dséchclle de tra’w.zi.1 (1/x)0 Ooo
par V%ESZA et DlIfGLO) 0
Deux conceptions n’affrontent pour la déf%nition de cette
notion de groupe écologique :
- la conception syn~cologiq\\x\\ de DUVTNEXJJD (1946) mettant 19accent
s w ‘:lvaffTi.nitG sociok~~iquz pi que peuvent awir les espèces en fonction
des fkctews écologiq.ws, gkgraphiq~s ou autres ;
- la conception auto-écolo~$que de DIJCJQWUR (lFXI), ElLDiBG,[1954,(mTBW9 196)
qui dgfu?it les [Pu?es ,kologiques à UT rassemblement dv espèces q &
concordent leur comportement d.~-S-vis des fktews de la. station.
Une notion intermG!diaire, dite dvenserSe écologiqw, a 6t6 proposée
par M?m3 (19%) et IomSco (19J7).
Qwlle ~LE soit l'une oulvatire de ces notions, ellm ont en
comnuz cette mise sur le même pied dv6@it6 dans 1~6tuIe,les f%teurs
Ecologiques et les fhcteum fYl0ristiq.m.
L’application de ce,tte méthode 2 nos données s?est tout sknple-
ment limitge à b%ir des profils &cologiqLps pour unir 1 p wlit tic écoloe;iq.te
de quulquzs mes de ces csn?ces en fonction du fkcteur type de sol.

48
LES pof!ils =ainsi etablis se prkentent SOUS former dîhisto,gaaies oii,, en
OrdOl-l&', l'lOU,S amns lC?s ??'éqUZ?nC:3S I'datiTES (riOl!lbR de Yelev& oa
ltespècc est p&entc par rap~m% au nm$ore de rele& to&al offi?ctu&
rtzns le type de sol) et-.?r! abcisse, les 8 diffErents tygcs de sol.
Cotte repr&entation gaphi-= pour Acatia i~a~ccr (figure.8 ) ct
&&fmL-W aegqpfima (figec 9 > Bit ressortir la corr6lation qui existe
entre la présence et lFabc:nda.nce de l'kzcin .tiaticû et de Fk&.î~~
aeggtiaca et lfinondabilit~ et La dmGe de l'inondation.
En ce q& concerme 17katia floticc, sa pr&me est observ&
sur tous les sols inondables. Ii est Iwgernent re;?r&ent~ sur les sols
longtemps inmdés (où il rieut c:înstitLa3r des peL@ements purs) et absent
sw les sols jcmis atteints par les crues.
Par contze, pour le ~S&&U ae~~~~tiaca, s'il est bien re@kmtG
sur les sols non atteints wr les crues, présent SUT les sols inondables,
il nvest jatmis rencontr6 sur ltas sols Ion,@ews inondés.
CRS punfils écologiq~s mettent en relief le chem=hement de
ces dem espèces, wire lew disposition en &aille qui semble dépendre du
de@ d'hydromrptie du profil (figure18 ).
Cette mcthode sm!lble Z%re plus appropriée ponr la 36fkition
des groupements $g&taux &z notuF r&;ion d'éttie où les cmu?aW% vrijg&ales
cnt lvallwe d'm continun. Cette m&hode, appliq$c sur m nmkze de
rele&s plus kgmrt~mts zn utilismt des techniquz d3canalyses pcar4 ordiz:+eur,
permt de détecter les groy'es d7espèces indicatrices <ainsi que les fa.cteurs
(actifs.

1 sol peu évulue d’apport hydromorphe
2 vertisol fupomofphe non grumoiosrque
3 sol brun rouge subarrde
L
sol haiomorphe
5 sol à gley de surface et d’ensemble
6 p s e u d o g l e y ti faches et concréfions
7 peu évolue d’apport hydromorphe
+
pseudogley à taches et concrétions
8 verfisol topomorphe n o n grumolosique
+
pseudogley à taches et concrétions
-5
2
867f43
Types de sol
Fig n?$. Profil kcolcrg!que
d’Acacia njlotica en foncfion du facteur type de sol

Fréquence
relative
i sol peu évolué d’apport hydromorphe
2 vertisol topomorphe non grumolosique
3 sol brun rouge suburide
L s o l h y d r o m o r p h e
5 sol à gley de surface et d’ensemble
6 pseudogley & taches et cmcr&?ions
7 peu &olué d’apport hydromorphe +
pseudogley à taches et concrétions
8 vertisoî topomorphe non grimolosique +
û, 6
pseudogley à taches et concertions
5
.2 8 6
b
Fig n? 9: Proffi écologique de Baianites iregyptiaca
en fonction du facteur type de sol

F i g r@ 10: Schema d e fo dispasifian e n é c a i l l e s d e Bauhinia r u f e s c e n s (Ii A c a c i a nilotico in) e t
Balaniies a e g y p f i a c a /mi e n f o n c t i o n d e s
f a c t e u r s :
inondabilifk et durée de l’inondation

52
A lcissu? de cç: tratil, nous pouwns dire q~ la distribution
des espkes ligneuses &-lu
q7-c
17 _ Val16e est inttiement lice aux &cteurs
jnond&ilité et durée de l.Sinondation et, pm conséquent, Ctu f%cteu;n
hydrornorphie du ~roflil.
Les fortes mor?3,lit2% constat&3 dans les forêts nsturelles
de la Vallée, pendant CES 16 années de skheresse, pourraient laisser
swposer u?e modification du de& d'hydromorphie du sol.
11 est, tout dz même ) difficile de faire cette affirmation
pour les raisons suivantes :
. la non tiformisation de ce phénomène sw tous les pewlements ;
. u11e 6tude de l?hydromornhie du pro-fil n9a pas 6t6 effectiv?ment
tite ;
0 Jvaprès
-*
13s obser%&ions effect$es, nom awns remarq6 la
localisation pr6f6rentielle des jemes pe~lements bien ~i.goweux
sw les anciennes zones de culture ou d9exploitation.
CeIL nous &ne à nous poser un certain w:mbre de questions : cette
diffkence de comportement est-elle üue à :
- l!existence de conditiws :locales particulières (nappe phr6atique par
exemple) ?
- une plts grarKIc sensibilit$ des vieux peuplements à la. sécheresse,
wire au vieillissement de ces peuplements 3
- me m&if'ication des wnditions dveau dans le sol, entra?nLant me
modification de la flwe comme certains le syposent ?
Le prograrfme que nous allonoc d6fkir permettra, m&?e psrtielle-
ment, de répondre à la pLupart de ces questions
de mieux saisir le
comportement dc ces pemlements forestiers.et d'avoir une idée assez Trécise
sue la sylvicûLture de :$uelqu?s unes des espèces forestières de la zone
6ttiiée.

l
I

Lt3 progmrrm ~:~Êttif2 des, forêts r~+urolles de la v;2lEe du
fkm.e Sénégal que nous allons proposer, V!hxTrn ccq-%3x3~ les e*rimen-
tations, en cours 3 NiaY@Sil, sur le comportement en irai@ de quelques
essences locnlcs et exoZkyzs. Il aura pour objectif de connaître, avec
j.2~3 de -&cisi.on, l?Ctat act;i.~l des peuplements forestiers (r&artition,
composition, capital. su2 pied) et de leur fonctionnement(~t~lution
qwkitativz et qualitatiw). Il permettra, en outre :
- d'asseoir uno techniqw dYcam&agem32t plus a?proprGe p3ur chaqw
type de forêt basée SLT leur possibilité ;
- de ~&LE cadrer nos expkimentations wrtant BUT la sylviculture des espèces
locales, de leur amplitude écologique et de leur sociabilité.
- de ,mieux saisir 1'6wlution de la flore actuelle (conserwtion ou
transformation) ;
- C!C dC!fkir des relati.:sns allom%riquus (diam%re du houppier -9 diczr&re
du fit ou hauteur tata% -m hauteur du fût par exemple)> afin d'établir
des tarifs de cubage 31.~ de déterminer facilement la croissance des
indi\\<dus à partir de la cc:nnaissance dsune kgrandeur.
Ce progrmc wmpor-kra deux volets de recherche 0
1. 1-1 ETUIX DE LA REPARTI?ION ET IX LA CCYlP@3ITION DES PEUPLEMENTS FORESTIERS
La dGkarche mfthodolo&ue sera identique à celle dgjà employée
dans ~.e trw&il :‘ -
- a.naIQjse de la documentation existante (cartes et photographies
a&iennes) appuyc'c: de travaux de contrijlc sur le terrain des él%i?ents
tir& des documents afin de dégager des strates ;
cm
distribution des~arzelles dvobservations temporaires au niwatt des
strates, mais intensification des échantillons et diminution de;la
ewface de la parcelle.( TX.~. lvhomog6néit@ des stra%s) 0,-j hectare
(50 x 100) au lieu de 1 hectar:? ;

.
-= relevé d'un plus grand nor&ro de wiables (voir fiche relev6,
annexe 7 >, tout :.-n insist~ant plus particulièrement sur les
cléments suiwxrts :
présence OIL *absence de lvespke,
0
. nombre d'individus par espèce,
. âp;t-: du peu@ment 6gétal (jeune, myen, V~CLIX),
. mode de gestion des forêts (class6es .3u protég<es),
. type de fû~ztion végétale,
. taux de couwrture du sol par la v@$tation.
2 - hUIE DE L'EVOLUTIS& GES PE!.HBlEfdTS FORESTIERS
Les ilGments, ti&s du premier volet de cette étude, per-
mettront dvaffiner les strates. Les observations seront effectuks au
niveau des parcelles d'observation permanents dont la SUI. face serait
@ale ou supkieure à 1 h11-.ctare. Ces parcelles seront $acées au niveau
de chaque strate (ou typl? de forêt). Leur norkre sera 3 d6terminer.
La mSme fiche !3e relevi' sera utilisée et toutes les variables
dumilieu et de la vG@@Y..ion sa-ont releks dans la mesure du possible.
Les opkations de recherches suivantes y seront menées :
Après d6termiztion c?e la dimension de pr6corrgtage et selon
les moyens disponibles, I{une de ces deux methodes d'étude sera utilisée :
- d&ombrement syst<w&ique de tous les semis pow' chaque espkc ;
.L-. s&division de la x:wcclle dvohservation en quadrats dont la
surface sera 2 déter?tiner et comptage deO
do semis au -niveau des
qtzzdrats choisis a:.~ hasard.
Ces donn&s, comparées à celles fmrnies par les observations ef&nf;ties
sur le peuplement adulte C!e l.'6chantillon, ;?ermettront d9apprécier la
capacité de reg&%%ation du ;?euplement v&$tal, de mir si le système se
conserw (stabilite) ou se transforme (stistitution).

- ~~ar la mesure des axroissements inc?ividuzls de toutes les es$ces
rerlcGr?.tr~es dans la, p?~ccllc o mensuration de la hauteur totale
de l'Arbre ou de la longueur du fii$c, tiu diamètre à 1,5C m ou 5
fi cm du collet pour les esr&cs multicaules et mxrquag:, % la
peintre, des endroits mesur& (ixutes les mesures de circcnfY%.znce
de lErit être effectuG!s 9llx mêmes endroits) ;
- r?2,rq~~espériodiqu~s(ivs kxrbres en kprimant dans le bois des
dates après incisiosî ;Je lV&orce précéd6
de mensuration do
circonf&once. &xl.t;c de ces bois marques pour l'étude de la
nature des couches 1 iaccrc~issmmt d%mitt5es par I.rs cicatrices
%.tées ,
Cette Etude pzmmit; se faire en dehors des parcelles y?er?zxnentes
car sa mise en xuvro domMe la destruction d'un certain nombre de mat&iel
végV%al.
Cette étK1e ~;erwti;:na de connaître 1'6vr,lution de la 'kociabilite"
des diff&entes esp&xs et :lvawir une id.ce de la densit5 optimale dvun
peuplement forestier en 3quilibre.
La fort2 interwntion de Ilhomme, ainsi que les mortalit& &ties
au niveau des for&s de lz vzll&e no pc-x-mettent pas d'appr%ender facilement
ces ndxims. Il serait n&ssaire, peur être plus proche dE la realité, de
comptabiliser les souches issues des
coupes ou dvarkres morts naturellement.
Quatre m&hodc:-; dy<tudo peuvent être emplo$es : elles cnt toutes
&é utilis&s prir COTTA~ i:t CTJRTIS
(1956) et bien ilkrites par
GOUIJOT (1969). Il s?agit dos m6tbodes suivan-les r
- de l?individu le plus proche
- du >:Lus proche w5sin

- des paires au hasard
- des qu3drats centres sur le point,
Les relations entre la der:sit? et lvespacement ont 5435 d&ontrées et des
formules stablies par PKNXSTA, CLARK et EVAKS (MJNGT, 1969). Ces méthodes
sont valables dans le câ:-: oii la distribution des espkces est aleatoire.
Cela 6tant rarement r;rai, il semble plus utile d'appliqLy3r des tests de
grégarite dont la plupar? suppose connue la densitc (SEXLLOW, 1952 ;
MCXIRE, 1354) cl'02 le choix de Gotre mgthode d'&zude.
Ce travail sera effect@ en dehors des parcelles permanentes
et doit tenir compte du milieu dans leqE1 se trouvz les individus 2
étudier (par exemple, t:,TIe de sol) mais aussi de leur &e et de la densité
du peuplement vEig6tal.
Il consiste à creuL,er te& autour du collet o en &&.nt de
couper les racines , pour wir l? architect we d u système racinaire et
l'importance de la zone 1:rospectee par les racines. Cette étude sera 0.
mettre en relation avec '.a profondew de la nappe phréatiquz.
25 - ETUDE DE LA KAPK PHREJTIQUE, DU REXXME DES EAUX DE CRUE
ET DE L'HJNIDITE DU S3L
251 - Les ~fluct~tions de la nappe phr6atiqw
La pl~upart des essences
peuvent
locales __
s 1 alimenter en eau directement
2 gartir de 3.3 nappe phrktique. Lcwlcl des hypothèses avancées pow expliquer
la mortalité des gonakiérr, c 7 est 1 p abaissement de cette nappe o Les Observ&ions
que nous préconisons permettront de suivre la flztuation de la nappe et de
chercher les relations entre profondeur nappe et sys%me d'enracinement.
Le dispositif à mettre en place est le sui,mt :

Ces piezom%res seront équip6s de sondes (Ma sifflet oTT*)
qui permettront de lire facilement le ni veau de la nappe. Ce dispositif
doit tenir ccxnpte de Ilaspect inondabilité de cette !Zone pour éviter les
erreurs liées à la pénétration des eaux de crue à travers les tties.
252 - Ettie du régime des eaux de crue
La hauteur et la dwée des eaux de crue sont des données très
importantes pour, non seulement avoir u?e idée de l’hydromonl ie du
profil, mais aLssi pou’ suivre lvéwlution des gxkakeraies.
Les obserwtions à recuxillir seront :
- Il& d’mtivée c.t de dinption du eau de mue, aiAi que la hauketi
,t.ihhE~u~ dum& .k pétiode d’incntian.
Ces données seront à mettre en rklatien ayec celles ~c:l@Jies au niwau
.’
du fleuve Sénégal et de Doué.
Comme appareils de mesure, nous pouwns utiliser u1 limnigraphe
avec des sy~rts fixes dans toutes les parcelles, ou même des instrvnents
plus simples (perches graduées), lvessentiel étant :
- de faire les mesures toujours aux m&es endroits ;
- de trouver les éléments de correction par rapport à la topogaphie
et aux données limnim%riqEs recueillies SU? le fleu= Sérié@ ou
sur le Do&.
253 - Ettie de l’humidité du sol
Il stagira, dans cette action de recherche, de wir les conditions
d’humidité du sol dans les diffkentes parcelles d’observations, surtout pendant
la saison sèche et les années de tible crue.
Cette 6tLde permettra donc de connaître les possibilités d’ali-
mentation en eaudes arbres pendant les periodes d’absence d’eaux de crue
et de pluie aLoC endroits ou époques où les racines t-w seraient pas acces-
sibles à la nappe.

Dupoint d
e
VU~~ botanique syst&natique, LB? point dgaceord reste
à chercher sur l’existenw d’ une ou plusieurs -1” r xat-+étés dP Acaticr
tulotica. Di?s botanis~cs > comne F.W O ANEEWS (dans son ouvrage intit ül.6
‘! FLa
‘ pA%x.ntA 06 tic! *-q& Egqpitiml Sudan”), se basant sur les caractères
9
des fktits, distingwnt ies espèces s tivntes :
- Acacia tiaticn. (L) Wk&! c?X dQR (gousses moniliformes et légèrement tomen-
teuses) ;
- hxia utdu& (~&4) ukC.td var. a.&v~eonxla
DUBAFU) (gousses m.3niliformes
mais Ggèrement ressenties en.tre les graines) ;
C$EJ.?.Lm distingw dela vari&% :
Sur le plan éc:oXogique, dewc espèces ou sous-espkes peuvent être
nettement distinguées :
- Acacia rkM.kr ou gon&iG (en cuoloff) q 1.6 sîinstal.lc sur Les terres du
walo (hollaldé , Fondé et Dia&) :
- Acntia ackw&ka ou neb-neb, qti se rencontre dans les depressions tempo-
rairement inondks de 1.a zone sylvopastorale.
La w,r%té ou sous-espèce q-1-é nous intéresse dans notre Etude
est celle qui se trouve &ns le Walo et qui est nom&e Gonakié (en omloff),
Aca& bXa.tLca (L) stisp. MxRakicn e t komen;toaa bu C\\C~ ac:.fqiaZdti
(A. CHEVU) subsp . pubticc?ti .

C&te mn identite de me des botanistes et la difference de
ccmportement des gonakiés constat& pendant nos travaux d90bservations
mntrent qu’ m tratil effectif de détermination doit être fait pour être
fixé sur l’existence d’une espèce ou sous-espèce(s), cela en relation
avec les conditions microécologiques de la vall6e du fleur séné~gzl.
Ce travail consistera à éttier, d’me façon plus appmf?mdie,
les caractères des fkwits o fleurs, écoiyes et anatomiqms du bois (plan
lignmx), ainsi que les périodes de feuillaison, floraison et de fkzlc-
tification.
Dates et péricdicitc-. des mesmes
Nous poumns fixer ainsi les dates et llintervalle el:tre deux
mesures :
Type dtétMe
Périodicité des mesures
. Date
1 -Etude de la rég&ér&+Zon 1 fbis psr ‘an ou tous
naturelle
-
les deux ans
fin et milieu saison
2 -Etude de la nappe
watiq ue
3 fois par an
sèche, f5n saison
des pluies
3 -Etude du r6gime des
eaux de Cruz
3 à 4 fois par en
entre juillet et
00 tobre
4 -Ettie de l’hunidité
a)-1 à 3 fois par an pendant
qq. semaines apr8s
du sol
année crue normale
retrait crue, en
milieu saison sèche,
avant srrivée saison
des pluies
b)-3 à 5 fbis pendant camée
~&ES dates qu3 a)
cru3 ncp? obsér*
et 2 fois âu, ceurs
c)-4 à 5 fois dans les parcelles de la périede pluvieuse
non atteintes par les
crus
1

Etude des espacements entrv individus.-.
Les rksultats peuwît &re obtenu3
en cor~ar~ant 1es donnees tirées des
’ diff&?ents types de forêts (ou strrkes)
.- m%hode synchroniqw-
I . en fakant des cbserwtions tous les
5 ans ou plus d,ans les parcelles de
la strate peuplement jetane tr& dense
locali.& dans 1~s diff&ents types de
milieu - méthode diachroniquE! -
Et trie du mode d r enracinement
Traitement des donr&es
Les données GEenuzs à 17issw des enqG%es doiwnt Stre traitées
par ordinateur .L’exister-zc d7ur, systzme inforzMiqw au CROIYT rend possible
1’ utilisa%.on de ce procéd6.
Il serait pr6f6rab1ej pour U-E unifomisntion du l<sll?gage et pour
f&ciliter les tmsaux dc: f;raitement des donrzées par ordinateur3 quz le CERF
et le LXEFX, ainsi. qe les autres Centres de 1’ L’%A concwn& 9 mettent en
place LZ-I systGmc de codification de toutes les wriables du milieu et de la
v5gétation.

62
LFensemhle dv ct:s recherches se fera sur une lonkFe p6riode
et sera mer6 par wlt7 6qui~c cc~mprenant :
-< 1 cherckur Brestiw, sp&ialisG en écologie foresti&e
- 2 Ing&ieWdes trr7w.x des Eaux & Forêts
- 2 Agents Techniqws des Eaux & Forêts,
lsex&uticn de ce progrzm.2 se fza en deux &-es L
Cette première: étape se fera pendant les deux pr&&es c?nnees.
En plus de lvéquipe cit:'k plus haut, les interwntions suiwnt3 sont
SO 1hit ées :
-+ 1 photointw-+ke
- 1 pedolr;gie
- 1 hydra:.iLicien
Lew trawil consistera, mn seülcmnt à aider à la. d6fipition des strates
et .zu choix des parcelles dlobseinv+,tions, mis amsi. à la mist: en place
des dispositifs à'éttie et &% initiw l"Gquipe des Ihrwtiers auprélawment
des vwiables du sol, d<': la nappez et à leurs traitements.
Lv@tipe d6,!$ form&, se chzrger2 dr: la collecte et dc l'exploitation
de toutes les observationa; aites dans les parcelles,

l0 FLc-ln6e
2O cannée
30 mée et t
-
-
l0 - Personnel de rècherch~
.
Ecolo,yiste forestiw
12/12
12/12
12/12
Photointerpr&~
V/E
1/12
PG&31 -OQ?E
j_
3112
1/12
Hydmgéolo~yE
2/12
1/12
.,
HydraïLicien
l/l?
2O - Persûnnel technique e? dvcxécution
2TTEF
B temps plein
2 JYIEF
5 tallps plein
ks manoeuvres teqwzires seximt mpl~y&3 2 chaque fois qw
l?cq.uipe se rendra sur 1~ terrzin pour aider à la collecte des observations.
2 - bYEMS MATERIELS
'- M!YTEFIIELS EXISTANE Xl7 DISLO!~BUS A LE, ,XM.TIO~J 93 POCOTI
, ?U.tcjriels dc topogcxphie (niveau caxle peur Fesure pente,
altittie et distance)
. Htidimètre 5 neutron
(bientôt disponible)
- !VATERIEfS S~JOUVBXJX A ACQ~RIR
. %atéri&s dt délimitation des parcelles
* 2 à .:i rtians dE 50 m
. des cordeaux
. &tériels dé mcsw et de rxaq~ge des <wbres
. 2 relz3copes deBmRLICH
a 2 der;drcr&res p;ILmISS, CWJSW, IiAGA‘~CKsuNNzy).
. 2 à ? jeux de porches emboia
+ bles .p3duC;es de 12 m de long.
.2à; compas classiques ou finlandais
. des r&ax dendrw&riqws

Ce prcgrcme p Lx-Tz. utiliser les locaux du CNRF 2 Rich<ard-Tell
ou a Podor.
Les dEpenses d.2 fimxtif3ra~flent seront ,5 pr&oir et doiwnt tenir
cmipte du lieu d~irnplantatic-n du progr~me.

ce pro,oycunne , spér,i f?iqu? à la 1&.16c, doit s v intégrer, ccxme
~351s 1 7 amns souligmi! plus haut, dans m pmgrme natkml dP étude des
peuplements forestiers naturels dont les ppincipaw objectifs peuvent
être résunés ainsi :
- conmi.ssa.ncc de lp %at dix capital forestier (er! quantité
et en qu3litB) et .k sa dynamique ;
- app&hcnsion de la x@mtition des principales espkes
locales et de leur ccmp&xrnerk phénologique, cri fonction
des diff”erents factews du milieu (type de sol, pluviom&rie,
température, . . . > .
Les raisons qui justifient la, défkition et la mise en oeuvre
dg m tel pmgrarme de recherche sont les suivantes :
=s aucune étude n9a 6té effectu6c au niveau des peuplements
forestiers pour connaître leur F;roductivité et les facteurs
et contraintes qui agissent sw cette productivité ;
‘- les aspects concerrmt la r&pmtiti.on spatiale des principales
espèces locales, ainsi que les problèmes lies 2 leur cycle
x@,&atif dans 1~ :ï:ilieu mtwel, nq ont jamais été abordés ;
- la nécessit6 d’ax)ir uu calendrier de récoltes de gmines
plus cohérmt et, donc, dc connaître les dates de f’r~&if?..-
cation pour certairzs cspèccs locales, se Bit de plus en
p l u s s e n t i r ;.
orientation plm r&cise des th&nes de I-echemhe en matiere de
syltriculturê des es$ces au&chtones, ne peuvent être tmuvées
qu”B tmvzrs m obswwtion approfondie des fcrëts naturelles.
Cette 6ttie permttm, de &ire un diagnostic assea précis des
probl.ëmes qui se posent 2 nos écosystknes forestiers naturels et de pm-
poser, pur chacun dqelliIs, des z&$odeo dPaménagement plus rationnelles,
qui tiennent compte aussi bien de Leurs capacités de pmdwtion annwlle

Le sch5mx3 &nQ-a1 d p 6ttie doit s ‘appqw sur w &seau de
parcelles d? enqu%cs phy+mkologiq ES gxmmnentes et tmporaires, bien
reparties dans des types d.c for3s d6fki.s au pr&,lable. ILa d&namhe
r&hodologiqE qui pemet,trait de délimxiter et de c,a.ract&yker ces types
de forêt, ou unit& hom$nes (ou encre strates), pourrait être exposée
de la &Gon suivante :
A ‘- .Collectes d Pin3.0rmtio;~~ et hq.itemerLt des dx mentis
La technique d” c’chantillo;mage cmseill& pour ce type dzC%ude
est XF échantillonnage stmtifi.6 J La stratification demanda w: +.ratail
-.
de recherche bibliographiqm assez important, mais elle permet de mini-
miser les trawux de ‘certain et, pm consCqwnt, de reduire s&5etxxment
le coût .fiml de 1 i &.& s
lis critères qlii se2tileyI”tJ iS-tre significatifs pour sejyir à la
d6fWtion et la distin~ti~~~~~ de cm strates, sont les suiTndts ;
*- les tjq?cs :3e sol,
I- le climat F la pluvix&trie, les texp6ratwes, l’ETo, ~ ~ .) q
-- 1’ ix$m%ance et la xture de lFaction hmaine sur le peuplement
V%&al. (ClasSemont, protection, culture, fem de brousse, , ~ ,)
- le parmstpe ‘fT6&:i,i;it-;n II étmt le r%%ûltat concret dr la synth$se
des variables &un.&$es ci-dessm.

+ umL UpphGchc ?&obcu
LIV kilisation d.e cette approche est intéressante qwnd la
zone d9étuk couvre UT. swerf!icie de pltsieurs milliers dvhectarcs
(niveau dv LXX rfi;ion ou C;‘un pays) ,, Le principe consiste S établir 1x1~
carte de synthk: d6gagear-k d.e grands ensembles homogènes 2 partir de
la swermsition des diffkentes cartes s uimntes (cartes disponib&s
à. 1 90~RSIY3’~~, à 1 s IGN, ..,15 tout en Aisark attention aux problSmes de
niveau de perception, U$E d’échelle de ces cartes :
- cartes topographi.aws y
- cartes g6kvphologiqts et morphopédologiqws ;
-. cartes des isohy?tes et isothermes r6actualisées ;
-= cartes administrati7rF?s, physiques, IGN (genre towistiqe) ;
- etc..
Certaines régic.gs du Sénégal, pour des raisons economiquês,
g6ographiqws, ou même politiques, sont plu-, ét tiiEes qle les autres.
1Jne mültittie d’inBrmati~-,w existe donc pour ces r&ions (J%eu~,
Cassmance). Cette a.pprochti: consisterait à affiner les grands ensembles
&gagés dans la ~rem%re :jhase (pour cr6er des souvensembles plus
hon~genes) à p~artir des 616ments de stratification compl6mentaires
tir& des SO~C~S d7in.fb~tticn stiwntes :
- photographie s a&~mnes pour les zones couwrtes (exemple :
Vallée du fleu= :%négal s 1/50 CD0 ; yane de Bmobeüt en
Casamj,ncc, 1/50 090 et 1/20 Ooo} :
. densit6 du COLWX% S&a1 ;,
. espèces domklntea ;
zones do c tilt :F
l
.J
um des cartes de syn?hke, C~DTTE les cartes d!affectation des
terres ou d’aptit?&s c~&turales,qui geu=nt &rc tr&s utiles
jpur les forestiers :

-' de la bibliograpik ;xechiws
0 dates de d6fiichement Qs
. dntcs üe class~ent, surfaces classées ;
. etc. D
Aubout de ~6s cieux phases, une carte de synthk est établie
dans laquelle sont c,arack'kisks et &limi.t~s de grands ensembks horde-
g?nes (pour les régions ks rxks &tdiées) et de petites ~~.~tés plus
horrkogènes (pour les r6gi~ns ir?k Zttiiées).
Lïutilisation ~.k:s pI~o%ns aériennes nécessitera des townées
de conttile, ou de vkifkation, qui viendront appwer l*ensetile des
trawux dvEttie hibliographiq~ et de traitement des docuxents. Ce
cw~~v~s ne pe& ii-tre sui-n' q,ue dans le cas où LB? prograrxxe d9ensen331e
est défini ~QLXY 17cnsembk du pays et qui: des moyens adéqmts lui sont
affectés.
Les difficüLtE:: de troww des moyens Financiers pour UI tel
prog?xwne et la nécessitF ‘, dans tous les cas, de dkwrsr ces recherches,
font que la meillewe fh(xn de contourner ces probEmes est de prockler
rar ~875 ëtude sectoriellt,
C -- Los parcelles dvobserWxion et les enq&x% phytokologiqws
La. deuxi&e ét::ye de cette étude. consiste à placer des
parcelles dTobservation dans chaqre Lnité homogène. ks dimensions, le
notire et la distributiorj (auhasard ou systknatique) de ces parcelles
resteront à dEterminer. Les rel.e& phytoécologiqucs qui y seront
efGct15es porteront sw :

L’aspect d%mique de ces pw@ements fhmstiem ne pëti être
étuS qm dans le cadre ~3~u-1 dispositif expérimental cmgmtant des
parcelles dvobserWkms pemanentes.
C- Y&a,itement des donr&s
Eu égard 3. la mïLtipli-cité des wiables éttiiées, il parait
plus juTicicux dTemployw des m&hodes de traitement par ordinateur.


M&ent? du forestier - &m édition revu3 et ccrrig6e
lPhi.Btèn: de la CoopGration Française
ANONYME, 1972
Etude prklable à lFinvx~ixire des ressources lignemes du P!kali
Centre Techniqw Forestier Tropical
ANOhm, 1977
Incidences sur la pêche ck lkam~na:ement hydroagricole dubassin du Sénégal
Fascicules I et II
Centre TechniquEt Forestkr Tropical /FAO/PNJD
ANONYME 19"l
Plan dik&w de dkl~lpement forestier au S6né@
Ministke du D&eloppement Wral - ~Secrétariat dsEtat aux Eaux h Forêts
CTFT / SCET International.
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Utilisation d'une relation simple entre le bac classs A et la formule
de Penman pour ltestima+ion de lpETP en zone soudano-sahélierme
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Rapport de mission forestière préliminaire
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en zone tropicale ou aride
A&. Sols ; Vol. IX, no 1. - ppp* 97 .=' 1.05
AUBR~, A., 1949
Climat;s - Forêts et Dketiification de l'Af%iq~ Tropicale
,Smiété dsEditicns G6ogmDhiqLes T'Jaritimes et Coloniales - Paris
AbB?mE, A
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Flore forestière soudam-winéenne
- AOF - Camerou?
@mD!fl - Soci%é d'Editims G6ographiques Pti"'rves et Col&ales
Paris,
AUBREVTUE, A., 1957
Accord 2 M-gmbie SUT la nomenclature des types atiicains de @&tation
%a& & Fg/tti &LA T4apiqu~ no 5 1 - J(Tnvim-fév&m 1953
CTFT - Ncgent-sur-?-e
Carte $ologiqw+ du S&~~~~~l au1/50@ KXI
4 feuilles - Notice, 36 n.
BRGM/Sertice des Mines e t de la %ologie de la R6ptiliqwe du %&a1
ANoNY%, 1969
Etuie imd?x&olog,ique cri vue du d6wloppement pastoral dans le Ferlo
et la &gion du Lac de Guiers (Textes + cartes)
Dil-cxtio; de 1'Elemge et des Ix~mtries Animales - Dakar

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La grajjhiy~ c% le tm..iuernent grmhiqe de 19infomt%on
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Bioc1izatologîe
ct dynamique de lreau dans une plantation 4d7eucaly-otus
Cahiers scientifiqws n" 1 - Compl&mt Bois et Par+%s des Tropiqms
CTfiT
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Comtication sur la politiqm forestière au S6nécgl
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LIt3kar

DAGETg Ph., CXX)ROhJ, Pl., et G'XLGRb~, J.L., 1972
Profils ècclogk~~u33 et irformaticx2 mutwlle entre espkes et fktelurs
ac01.0giqLkes. -- Eericnt &er das Internationale Symposion der Jnternatiwalen
Vereini.gu?g fur ve@atii,ns!cunde 1.970 in Rinteln - GRIJSX'R4GEY UN I'IETKOmJ
IN DER P??LAKZk3JS07IOLOGX~ (13asicprobltms and methods in Phytosociology)
Verl<ag Dr, 14. tiXJNK,+ N,??" -. DEY HMG, 1972

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GROSIWRE, 1957
Elknents de politinur s:rlw-pastorn,le au Szhel s&$p&is
Service des Ecl.m GAFor$ts, Inspectim forestière c!uFleut~ - î.0 fasic.
S~aint-Imir;
JACQUABD, P., 1975
JACQUAFQ 1'. et CWUTA, J.
CoTatison de trois mo&~lt\\s dp~a-ialgse des rel,ztions sociales entm
espèces 6~&31~S,
ïIWi4, Paris
Etuk dumiliec physiqu: en vw de scm Elxr$kggmtmt .- Cmceptions de tratil
N.%h~~es cmtogmphiqu~3*,
Agrmomie tropricsle, V&I. XXIX:: no 2 - 3 - T3%rier-Nms 1974
I~~LKITI'E, M., îg48
IntFodmtion à la biolop2.2 qumtitc:kite
- P&entntim ct Jntérpétztion
stztisticrw des données nmkicruz.



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S3J3dS3 S3Cl .33N312EGl=I. Vl Cl0
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INDICE UE JACCi&- 119q*1
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Sol peu ~vclu~ d’apport hydromorphe
2- VEW~$SO~, topomorphe non gI?JmolaSiqtJe
3- Sol brun rouge subaride
4- Sol -halomorphe
5 - Sol à glsy de surface et d'snsemblq
6 - Sol b pewdoglay 2~ taches lat concr&Sans
7-
Sol peu 6vok.A d’apport hydromorphe + psaudoglsy
8- Vertisol topomorphe non gvimolosique + pseudogley.
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Cfor~ification automatique
manuelle

NOM DE Lp, CARTE :
REmN":
NIMER DE LIA CARTE :
OBSERVATEUR :
AUI'JXFR:
DATE o
DATE :
SURFACE PARCELLE
D'OBSERVATION
LKYLISATION DE LA PARC3!X&lZ DvOBSERKATION
1 - VARIABU D1J -MILIEXJ
- VARIAIILES IWOGRApHIQ~?ES
Rltit Lde
Pente
Position topog32phiqu2
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. Terrain plat
. Heut-vers;-int
* Replat;
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- vF,rsant
Dépression
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- CARACTEES GEOL0GIQUES
- ?Mure de la roche-&re
- Age de la rcche-mke
- INONDATION - SUBMEKtON
- Station apparwnent jXa>is inondée
- Station exceptionnellement inondable
- Station annuellement stimer&e
. m3ins de 3 mois
. plu3 de 3 mois
. eaucircü&nte
. eau stagnante

- T%?IELTR DE LA COUCXB DFEArJ DE SUBl"@R$J-ON
- Pas d?caude stimersion
- Iaut2ur eau de s*mersion
- Hauteur non Cétu~ZnSe
- Hatieur très w&ble dbun point à un autre
- Profbndeur nrlppe phréatiqw
- Nappe non observSe
- DEGl33 D7HYDROIU31KKE DU PROFIL
- Ibn d6terminC
- Nonhydrorrwphe
- Wmpomirement hydromzzphe sans s-bwrsien
- Temporairement hyd.romzThe avec smmersion
- A hydrorrwphk permanente sans skmersion
- A hydrwrwphie permanente awc samersion
- DRAII'&GE EXTERNE
- Nul
- Lent
- Moyen
- Rapide
-DRATpù;iGEmRNE
- Excessif
-Bon
- Moyen
- Impcartit
- Mauvais

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II - OBSERVATIOX3 DC PEUPLEMENT FOI-STIEZR
- Forration foresti.è~e ligneuse derse
- Fomtion li,qeme claire
- Formation herbscée
- Complexe her?mzé - ligneux
,.- Zoie à v@%ation t&s claire ou nulle
- Fermé
75 à 100 $
- Assez ouvert
50 à 75
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- OURrt
25 à 50
%
- Très oumrt
Oà 7
- MODE DE GESTION ET D'T-VLOITA'lX9N DZS PETJPLE~JTS FORESTERS
- Forêt cla.ss&
. ,~él-la~e
. Non ménagée
- Forêt protég&
- Cimetière
- Peuplement non expl0i.t~
s FYotection intégrale
‘ Fzaxl?G
- Feuplement exploit6
. anaxhiqueme3t
. coupe rase
.(coupe d'&laircie)
nettoyage des arbres morts.
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I Ha.utcur !Circonférence E 1,50 m
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Pow les espèces btissonnantes (Eoicia, SaXvadma), prendre les
circonférences de tous les brins 3 5 cm du collet et noter le % de
recouvrementI
Observations annexes
# notire d’arbres morts sur pied
. nombre dc! souches par espèce, si possible
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