République du Sénégal INSTITUT SENEGALAIS ...
République du Sénégal
INSTITUT SENEGALAIS
DERECHERCHESAGRICOLES
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
ET DE L'HYDRAULIQUE
CENTRE DE RECHERCHES
POUR LE DEVELOPPEMENT
INTERNATIONAL (CRDI)
P R O J E T
A M E N A G E M E N T SYLVOPASTORAL A U FER120
S E N E G A L A I S
REFERENCES 3-P-86-0274 AFNS
R A P P O R T
F I N A L
L) ’ E X E C U T I O N
T E C H N I Q U E
E T
F I N A N C I E R E
DECEMBRE 1991
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES

S
O
M
M
A
I
R
E
Page
INTRODUCTION
1
V O L E T T E C H N I Q U E
I - INSTITUTIONS IMPLIQUEES ET DEVELOPPEMENT DU PROJET
1 1 - INSTITUTIONS
12 - DEVELOPPEMNENT
II - RECHERCHES REALISEES ET RESULTATS
21 - RECHERCHES REALISEES
21.1 - Consistance des recherches
21.11 - Conception - Vulgarisation
des vergers agrosylvicoles (VAS)
21.12 - Inventaire des ressources
21.13 - Aspects socio-économiques
21.14 - Proposition d'un schéma d'aménagement
22 - RESULTATS
22.1 - Rappel
22.11 - Buts de l'évaluation
22.12 - Calandrier des travaus
7
22.13 - Méthodologie d'approche
22.2 - Monographie de I'ADF de Mbiddi
10
22.21 - Socio-démographie et développement de 1'ADF
22.22 - Les ressources en eau
16
22.23 - Les ressources forestières
22.24 - Les fourrages herbacés
21

22.25 - Perception par les populations de
l'évolution des ressources naturelles
22.26 - La gestion de l'eau et des pâturages
2 3
22.27 - Dégradation des ressources naturelles
2 5
III - PROPOSITION D'ACTIONS DE DEVELOPPEMENT ET DE
RECHERCHES A LA LUMIERE DES DIAGNOSTICS
31 - DEVELOPPEMENT
27
31.1 - Vulgarisation des vergers agrosylvicoles (VAS)
31.2 - Les ressources en eau de surface
31.3 - La pression sur les ressources forestières
32 - RECHERCHES
2 9
32.1 - La conception et l'amélioration des
ressources naturelles
32.11 - Les problèmes
32.12 - Hypothèses de solution
32.2 - Stratégies d'intégration entre le Waalo
et le Diéri pour l'amélioration des
productions pastorales
32.3 - Amélioration de la gestion des ouvrages
hydrauliques pour l'approvisionnement en eau
IV - CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
3 0
V O L E T A D M I N I S T R A T I F ,
F I N A N C I E R E T F O R M A T I O N
1 - PARTIE ADMINISTRATIVE
11 - PROTOCOLE D'ACCORD
3 4
12 - PERSONNEL
13 - DEPlACEMENTS INTERNATIONAUX - REUNIONS - FORMATION
3 5

II - PARTIE FINANCIERE
21 - EXECUTION BUDGETAIRE
36
21.1 - Les faibles réalisations
21.2 - Les dépassements
37
22 - RESUME DES VERSEMENTS - TRESORERIE ET ETATS FINANCIERS -
CONTRIBUTION DE L'ISRA
22.1 - Résumé des versements
22.2 - La trésorerie
22.3 - Contribution du bénéficiaire
ANNEXES (Annexe T à IV)
31

I N T R O D U C T I O N
Le présent rapport concerne la phase finale du Projet
Aménagement
sylvopastoral.
Cette
phase
é t. a j t,
en
fait
une
prolongation de sept (7) mois - du 18 novembre 1990 au li ,juin
1991 - a\\-ec pour objectifs :
- finir les études dejà entreprises,
- compléter le traitement des données
- cerner,
grâce à une approche pluridisciplinaire,
les
hypothèses directrices de l'aménagement sylvopastoral
de l'aire de desserte du forage (ADFI de Mbiddi.
Tous ces points, qui constituent le volet technique du
présent rapport,
ont pu être abordés par une évaluation des
potentialités, des contraintes et de la gestion des ressources
naturelles dans I'ADF de Mbiddi,
Le volet administratif et financier, deuxième partie
du rapport, comporte deux chapitres :
- un chapitre
administratif concernant les aspects
liés aux Protocoles du projet, aux déplacements du
personnel, aux réunions et déplacements internationaux
et autres activités ;
- un chapitre financier concernant l'exécution budgé-
taire,
les versements reçus
et la situation de la
trésorerie du Projet.

V O L E T
T E C H N I Q U E

1
11 - INSTITUTIONS
Le Projet a été exécuté par trois
Directions scienti-
fiques appartenant à 1'ISRA :
- Direetisn des Recherches sur les Prduuetisns Fores-
tières, (DRPF),
maître d'oeuvre du Projet, qui avait
à charge la coordination et le volet foresterie du
Projet ;
- Direction des Recherches sur Pa SantQ et les Produc-
tions anbwxlers (DRSPA), qui avait en charge le volet
agrostologie et zootechnie ;
- Directisrn des Recherches sur les Systèmes agraires
et B'Eeonosae Rurale (DRSAEA),
qui avait en charge le
volet socio-économie.
Le Département de Géologie de l'Université Cheikh Anta
Diop de Dakar a conduit les études sur les ressources en eau et
le Centre de Suivi Ecologique (CSE) de Dakar-Hann, dépendant du
Ministère du Développement Rural et de l'Hydraulique, a fourni
un appui ponctuel pour la réalisation des inventaires.
12 - DEVELOPPEMENT
Le Projet Aménagement sylvopastoral était conçu avec
comme pilier méthodologique l'approche pluridisciplinaire. Deux
difficultésmajeures ont perturbé la dvnamique pluridisciplinaire
- l'émiettement de l'équipe qui est intervenu suite au
départ,
à la première année du projet, de trois cher-
cheurs
vers d'autres institutions.
De la part de
l'écologiste, il a été possible de bénéficier d'appuis
significatifs tandis que, pour le sociologue, cela a
é t é
pratiquement
impossible.
Après le
dkpart du
premier agrostologue, la continuation a subi quelques
lenteurs ;
- le cloisonnement disciplinaire : bien qu'une réunion
de lancement du programme de recherche regroupant
toutes les composantes disciplinaires ait eu lieu,
l'interaction continue et nécessaire n'a pu se faire
à cause de l'absence du sociologue et de lELunes
méthodologiques quant à la dynamique pluridt;cipli-
naire et à l'approche des pasteurs.
Malgré tout, le Projet s’est attelé à la réalisation
des quatre objectifs qui lui étaient assignés :
3

- Objectif 1 : Conception - Vulgarisation des systèmes
agro-sylvo-pastoraux ;
- Objectif 2 : Inventaire et recensement des ressour-
ces,
- Objectif 3 :
Identification des contraintes socio-
économiques à l'aménagement,
- Objectif 4 : Proposition de schéma d'aménagement.
Les recherches ont débouché :
- sur le plan technologique, à. l'adoption, par les
pasteurs, des vergers agro-sylvicoles,
- sur le plan méthodologique, aux techniques d'inven-
taires des ressources, de suivi des revenus, d'appro-
che pour la recherche pluridisciplinaire en contexte
pastoral.
En plus des quatre rapports techniques d'étape,
une
dizaine de documents de travail a été produite :
synthèse
bibliographique sur
la foresterie dans la zone du Projet,
synthèse agrostologique,
synthèse
zotechnique,
évolution des
connaissances socio-économiques, performances des vergers agro-
sylvicoles, rapport de recherche selon la méthode RRA,...
Les travaux de recherche exécutés dans le cadre du
Projet ont fait l'objet de communications ou de posters à des
séminaires
internationaux :
poster sur
les performances des
vergers
agro-sylvicoles,,
communication
sur
les
forces et
faiblesses de l'approche RRA en milieu pastoral, communication
sur la reconciliation des activités pastorales avec leurs
écosystèmes. Récemment, après la fin du Projet, des demandes de
copies de certains documents de travail ont été effectuées par
des pays sahéliens.
Sur le plan de la formation, le Projet a permis la
participation des chercheurs à des stages d'initiation et de
perfectionnement en RRA. Pour la première fois, cette approche
a été appliquée au Sénégal dans le contexte pastoral. Les forces
et les faiblesses en ont pu être appréciées et elle est adoptée
comme méthode de base pour le programme de recherches de 1'ISRA
concernant les ressources naturelles en zone sylvopastorale.
Les acquis concernant les techniques d'inventaires
compléteront ces méthodes, notamment en ce qui concerne l'évalua-
tion, le suivi et la conservation des ressources forestières.
La session RRA, conduite à la fin du Projet, a permis
de dégager de nouvelles hypothèses de développement pastoral
ainsi que les recherches d'accompagbement nécessaires. Elle a
permis de poser le problème institutionnel du développement local
et, de situer la place de la recherche dans ce développement.
4

I I
R E C H E R C H E S
R E A L ISEES
E T RESUL T A TS
21 - RECHERCHES REALISEES
21.1 - Consistance des recherches
21.11 - Conception - Vulgarisation des vergers
agrosylvicoles (VAS)
- Place de l'agriculture dans le système de production pastorale,
- performances dendrométriques des VAS,
- performances agronomiques des VAS,
- préférences des pasteurs pour les sites et les espèces
forestières dans les VAS,
- encadrement des pasteurs pour la vulgarisation des VAS,
- contribution des VAS à l'alimentation du bétail, essences
préférées par les pasteurs.
21.12 - Inventaire des ressources
- Etude de la végétation de 1'ADF de Mbiddi,
- inventaire des ressources forestières,
- inventaire des ressources en eau,
- inventaire et performances zootechniques du cheptel,
- inventaire des ressources humaines.
21.13 - Aspects socio-économiques
Les études socio-économiques comprennent, outre les
contraintes, beaucoup d'autres points. C'est pourquoi, l'intitulé
de l'objectif est changé en aspects socio-économiques :
- les sources de revenus monetaires dans lSADF de
Mbiddi et leurs implications pour l'aménagement agro-
sylvo-pastoral,
- les activités économiques dans I'ADF de Mbiddi,
- attitudes et
perception des pasteurs vis-à-vis des
effectifs humains et animaux de l'ADF,
- gestion ancienne et actuelle des terroirs pastoraux,

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- attitude des populations par rapport à la dégrada-
tion des ressources naturelles, leur conservation et
leur amélioration,
- attitude des populations sur l'hypothèse de l'écla-
tement et de la multiplucation des points d'eau comme
base de l'aménagement des Aires de Desserte de Forage
(ADF).
21.14 - Proposition d'un schéma d'aménagement
- Infirmation et sensibilisation sur les problèmes à résoudre,
les objectifs et les moyens d'un aménagement intégré,
- recherche de consensus sur les principes de base de l'aménage
ment : participation des bénéficiaires.
22 - RESULTATS
La plupart des résultats de ces thèmes du programme de
recherche ont fait l'objet de rapports détaillés rédigés au cours
du Projet (cf. liste des documents de travail - Annexe 1).
Le chapitre suivant concernent les résultats de recher-
che et est essentiellement consacré aux études et diagnostics
entrepris lors de la prolongation du Projet. Il reprend l'essen-
tiel des résultats tirés des études sectorielles qu'il intégre
d'une approche plus englobante et plus axée sur les préoccupa-
tions actuelles et les attitudes des pasteurs de 1'ADF par
rapport à des aménagements du type vergers agrosylvicoles (VAS)
ou par rapport à la gestion des ressources naturelles.
22.1 - Rappel
L'évaluation, selon la méthode RRA, des potentialités,
des contraintes et de la gestion des ressources naturelles dans
1'ADF de Mbiddi a été entreprise du 24 mai au 8 juin 1991 par une
équipe composée de :
MM. Mamadou DIONE,
DRPF/ISRA
Amadou T. DTOP,
DRSPA/ISRA
Mamadou DTOP,
DRPSA/ISRA
Cheikh Mb. NDIONE,
DRSAEA/ISRA
Yakhya AIDARA,
ENA, Bamako (Mali)
22.11 - Buts de l'évaluation
- Initier l'équi~pe de base du Projet ASP à la théorie
et aux méthodes des recherches participatives du type uRRA" ;
- recueillir les sentiments des populations et leurs
perceptions concernant :
* les effet tifs humains e t an imaux
présents dans
l'ADF,
6

* la gestion ancienne et actuelle des terroirs pasto-
raux : coutumes, régles modernes,
* la dégradation des ressources naturelles,
leur
conservation et leur amélioration,
t le rôle des feux de brousse,
* la centralisation ou la dispersion des points d'eau,
22.12 - Calendrier des travaux
- Phase théorique
jours 1 à 4
- Phase terrain
jours 5 à 7
- Première synthèse
jours 8 à 9
- 2ème phase de terrain
jours 0 à 10
- Synthèse définitive,
restitution
jours 1.1 à 12
22.13 - Méthodologie d'approche
a) - Composition disciplinaire de l'équipe
L'équipe d'évaluation a été composée de façon à aborder
harmonieusement les différents problèmes des systèmes de produc-
tion de 1'ADF qui, comme tous les systèmes pastoraux sahéliens,
sont complexes ;
en plus,
l'accent devait être mis sur les
aspects socio-kconomiques.
Tout cela a justifié la présence de deux socio-écono-
mistes dans l'équipe, un agropastoraliste s'est occupé de
l'agrostologie et de l'hydraulique pastorale, tandis qu'un zoo-
technicien s'est chargé de la démographie animale et des ques-
tions pathologiques. Un forestier s'est occupé des ressources
forestières et de la syl\\,iculture dans 1'ADF.
b) - Analyse des données secondaires
Les données secondaires sont la somme des différents
rapports sectoriels produits par les chercheurs ayant travaillé
dans le Projet ASF. D'autres sources ont été les rapports des
projets de développement et de recherche exécutés à Mbiddi
(Projet Gomme arabique,
Projet Reboisements pastoraux, Projet
Intégré de Podor,
etc.) ainsi que divers travaux et études sur
la zone sylvopastorale du Nord Sénkgal (rapports du Centre de
Suivi Ecologique, documents de l'ORSTOM, de la Société pour le
Développement de 1'Elevage en zone sylvopastorale (SODESP) (cf.
liste des documents à l'annexe 1).

c) - Les sites de diagnostic
Cinq secteurs de l'ADF, qui sont en fait l'équivalent
de villages, ont été sélectionnés : un au centre de 1'ADF et un
dans chacun des quatre points cardinaux à la périphérie de 1'ADF
(carte 1). Les villages sont occupés chacun par une ethnie donnée
ou groupes d'éthnies qui se choisient un chef de village. Chaque
village est un ensemble de carrés ou galledji (au singulier
gallé) dirigé par un chef de gailé.
8

C A R T E 1
LEGENDE
0 Puits-forage *r -
inguel Bobori
+-j- Limite de 1'ADF
‘c
0
eten 4
CI Secteur
F-h-1 1
,357 Plantat ions
bg
\\/A. 5 Verger agro 4
Faoudé
B
o
f
f
--
< MBIDDI
)
\\
( vers Widou Thiengolx
IF,.,,,,\\
Mbowdé Thiowel
pyers le forage de Namarel
vers le forage de Labgar
Windou Doki

Les contacts préliminaires sont menes au niveau du chef
de village et des chefs de gallé.
Les discussions approfondies
sont conduites auprès des notables ou de personnes remarquables:
femmes âgées,
boutiquiers,
mécanicien de
forage,
directeur
d'école, agent technicien de l'élevage ou forestier... selon les
techniques et procédure du RRA.
22.2 - Monographie de 1'ADF de Mbiddi
Grâce aux données secondaires évoquées plus haut et aux
enquêtes directes sur le terrain, les limites de 1'ADF ont été
confirmées, la
situation
géographique
administrative,
les
infrastructures ainsi que les voies d'accès ont été reprécisées.
Le cadre biophysique a été aussi
r e p r é c i s é(climat,
sol,
végétation, géomorphologie). Enfin, une description de l'occu-
pation de l'espace et de l'habitat a été réalisée. C’est là que
sont apparues le concept de
Diwaaii qui designe en puular un
terroir équivalent au village cité plus haut.
Différents cartes et graphiques ont annexés au Rapport
de RRA et nous avons joint à l'annexe 2 du présent rapport
quelques-unes :
- la zone sylvopastorale du Sénégal (ZSP),
- l'aire de desserte du forage (ADF) de Mbiddi et les voies
d'accès aux divers ADP de la zone sylvopastorale,
- la pluviométrie de Mbiddi,
- la végétation de 1'ADF de Mbiddi
- habitat : exemple d'organisation d'un Diwaan,
- profil historique d'un Diwaan,
- diagramme de organisations impliquées dans le dévelop
pement local : t'as de Mbiddi,
22.21 - Socio-démographie et développement de 1'ADF
a) - Populations humaines - Activités productives
L'ADF de Mbiddi comptait en 1985 quelques
1 700
personnes dont 69 % d'actifs. Elle E?st relativement jeune (65 %
de moins de 26 ans). La principale activité économique est
l'élevage (Premiere activité pour 51 % de la population) suivie
des actil-ités domestiques, de l'agriculture et du commerce de
bétail (cf. tableau 1).
Cne tendance vers la diversification des activités est
notée et, au sein de l'élevage, une diversification des espèces
animales (ovins, bovins, caprins) est pratiquée ; tout cela pour
parer aus risques écologiques (sécheresse, désertification) et
autres risques de la vie pastorale. Diversification et saisonna-
lité des productions et de la commercialisation sont illustrées
par les calendriers d'activités (Figures 1 et 2).
10

TABLEAU 1
-
REPARTITION DE LA POPULATION DE MBIDDI
ENTRE LES ACTIVITE ECONOMIQUES
____________________---------------~-------------------
position :
position :
position :
:activité:
primaire :
secondaire :
tertiaire :
: femme: homme : femme : homme:femme : homme :
___________-____-___---------------~-------------------
:Oisif
: 270 : 233 : 364
: 362
: 617
: 687 :
____________________---------------~-------------------
:élevage : 274 : 366 : 86 : 15 : 8
:o :
_________---_-__-__-_______________I____----------------
:bovin
:20: 17 :14 : 3 : 2 : 0 :
-----------------------------------~-------------------:
:Caprin
:36: 67: 9
:lO: 3 : 1:
______-_----_-__-_-------~~-~--~~--~--~~~-~~~-~~--~~---
:Ovin : 39 : 57
: 30 : 52 : 11 : 3 :
______-__-----___------------------~-------------------.
: commerce: 0 : 15 : 1 : 15 : 1 :
24 :
__________--___-___----------------~-------------
------..
:bois : 1: 6: 6 : 1: 1 : 4:
_____--___--____-_-------------------------------
------ -
: nattes : 1 :
0: 4 :
0:24 :
1:
-------------------------------------------------------:
: vannerie: 1 :
0: 0 :
0:13 : 0:
____________________------------------------------------
: cuir : 16 :
0: 0: 0: 0 : OI
_-__----_--------_--------------------------------------
: corde : 0 :
'0: 0 : 0: 0 : OI
_-___--__--~--_-___--~~--~~-~~~~~~-~~--------~---~~-----
:agricult: 6 : 15 : 23
: 333 : 15 : 45 I
_-__-_-_-_-~----___--~----~-~~~~~~--~---~----~----------
:domestiq: 220 : 2 : 298 : 9 : 32 : 13 :
--_----------------_------------------------------------
:Salariat: 0 :
2:0:3:0:0
I
--_-_----~------~---~---~~--~~~~~~-~~---~~---~---~~---~-
:cueillet: 8 : 3 : 57 : 6 :
165 : 9 ;
-~---~~--~~~~~------~--~~---~-~~~--~~---~~---~---~~~--~-
:forge : 0: 7: 0 : 6: 0 : 0:
-----~---~~--~--_---~----~~~~~~~~~-~~~--~~~-~~~~-~~~~-~-
:divers : 0 : 23 : 0 : 0 : 0 : 0 :
---_----__-----_--_-------------------------------------
:total
: 892 : 815 : 892 : 815 : 892 :
815 ;
_-__---_---_--_-_----~----~-~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

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3 C.
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La population bovine s'élève à 7 210 têtes en 1990/91,
les populations ovines et caprines estimées à partir des ratio
bovins/ovins et bovin/caprins dans un échantillon de 20 galledji,
sont respectivement 11 500 et 4700 têtes.
Les rapports bovins/hu-
main et petits ruminantsjhumain sont de 4'25 et 9,50 et dépassent
largement ceux recueillis dans d'autres localités de la zone
sylvopastorale, à savoir respectivement 2,5 et 5.5.
Les activités et les productions agricoles sont faibles
à cause des avatars climatiques et des pillulations d'insectes
(criquets,
sauteriaux) et
des
rongeurs et
concernent
les
spéculations n'entraînant pas d'importantes sorties d'argent.
Les cueillettes forestières pratiquées de décembre à
janvier contribuent de manière
substantielle aux revenus
des
galledji en atténuant les sorties d',argent qui, autrement, se-
raient supportées par un destockage dans le troupeau. Cette
fonction des cueillettes pourra favoriser encore l'adoption des
vergers agrosylvicoles si les contraintes liées à l'approvision-
nement en eau des pépinières et aux droits de propriété sont
réglées :
c'est-à-dire que le reboisement familial doit être
systématisé et garanti sur le plan foncier.
b) - Développement local et relation avec
l'extérieur
Au point de vue dynamique, le rythme de développement
local est lent comme la plupart du temps au Sahel. Les structures
locales impliquées dans ce développement (Figure 3) sont nombreu-
ses, cloisonnées et sans impact sur la dynamique des
intérêts
communautaires,
c'est-à-dire ceux qui
relient l'ensemble des
utilisateurs des ressour~ces naturelles.
Lapremière référence étant éthnique, les organisations
locales se voient assigner des objectifs fractionnels (sous grou-
pes éthniques) puis ethniques et dont,, dans tous les cas, l'hori-
zon ne dépasse point les besoins primaires (eau, santé, alphabé-
tisation, échanges commerciaux... 1.
Seule l'organisation en comité de gestion forage, dont
le rôle ne s'arrête qu'à l'entretien et au fonctionnement de
l'équipement hydraulique, s'adresse d'emblée à un problème commu-
nautaire et,
dans ce cas,
les ressources naturelles de 1'ADF
échappent à ses attributions.
Dans le même temps, les comités de lutte contre les
feux de brousse, bien qu'organisés pour la conservation des res-
sources naturelles' gardent une structure fractionnelle. La mul-
titude des structures et des relations organisationnelles ont mis
en évidence le dynamisme de la fraction ethnique Dekolé qui acca-
parent l'ensemble des appuis extérieurs.
1 4


Dans ces conditions où, de surcrofSt, les relations avec
le village d'origine (situé dans la vallée du fleuve) sont encore
très vivaces,
la prise en charge du développement et de la ges-
tion des ressources naturelles locales nécessite une profonde mu-
tation. Les voies et moyens de cette transformation sont institu-
tionnelles et mériteraient une étude approfondie.
Des sessions de RRA sur les perceptions et attitudes
des populations vis-à-vis de ces hypothèses d'organisation, leurs
souhaits et préférences peuvent élucider les solutions.
22.22 - Les ressources en eau
Les resources en eau sont constituées par les nappes
superficielles et les nappes profondes. Les premières sont repré-
sentées par 34 mares dont les 9 plus impor$antes atteignent une
capacité d'accumulation supérieure à 600 m" d'eau (tableau 2 et
carte 1).
Les nappes profondes sont principalement représentées
par le Maestricien exploité grâce à deux forages de 1'ADF. Les
eaux sont de bonne qualité pour les besoins domestiques et, pour
l'irrigation, la seule contrainte est la distribution ponctuelle
centralisée au lieu de pompage uniquement.
22.23 - Les ressources forestières
a) - Compléments sur les méthodes
Un inventaire a été réalisé en janvier 1990. Les métho-
dologies adoptées ont été décrites dans le troisième rapport du
Projet. Rappelons que èelui-ci comportait deux volets :
les
potentialités forestières et les potentialités en fourrage li-
gneux.
Les
inventaires
ont
été faits sur des parcelles
élémentaires d'un hectare, au nombre total de 113 réparties sur
les 52 000 hectares de superficie de l'ADF,
soit un taux
d'échantillonnage de 1,9 %. A partir de ces parcelles et des
comptages, on peut estimer le potentiel de chaque essence ou
groupe d'essence dans 1'ADF en l'exprimant par le nombre total
de tiges car la plupart est ramifiée dès la base.
En plus des inventaires, des mensurations dendrométri-
ques avec abattage et cubage des arbres sur des parcelles d'un
quart d'hectare ont été effectués pour établir les tarifs de
cubage des arbres. Ces tarifs seraient très utiles pour l'estima-
tion du potentiel de bois de chauffe ou de bois de service
utilisé pour la construction des buttes (Grewia bicolor est la
seule espèce utiliée),des enclos (Calotropis procera, Dalbergia
melanosy-lon, Guiera senegalensis), des étagères (Grewia bicolor)
et des nat te S ( MI-t,ragina inermis).
16


Le potentiel de fourrage li-gneux est estimé, soit selon
le nombre total de tiges décompté dans l'ADF,
soit par la
biomasse calculée selon la méthode du CIPEA exposée dans le
troisième rapport du Projet.
Le tableau récapitulatif détaillé des comptages dans
les quatre types de végétation de 1'ADF est joint à l'annexe 3
(tableaux 1 à 4). Il avait été tenté de regrouper les essences
par usage :
- le groupe des essences à usages multiples exclusive-
ment fourragères ;
- le groupe essences à usage fourrager et de bois de
serv-ice ;
- le groupe des essences à usage fourrager et de bois
de chauffe ;
- le groupe des producteurs de gomme arabique, c'est-
à-dire Acacia senegal ;
- le groupe des essences indicatrices de la dégrada-
tion
écologique
représentées
essentiellement
par
Colotropis réputée témoin confi-rmé de dégradation ;
Il est apparu que la plupart des espèces sont à usages multiples.
Il n'y a pas d'arbres exclusivement fourragers ou exclusivement
à usage de bois de chauffe ou de producteurs de gomme. Cela est
illustré par les tableaux 5 à 8 de l'annexe 3.
b) - Potentiel de fourrages ligneux
Le décompte des essences les plus citées par les pas-
teurs donne le résultat suivant :
- Balanites aegy-ptiaca
250 000 brins
- Callotropis procera
3 944 000
"
- Feretia apodanthera
4 601
11
- Acacia senegal
19 400
11
- Sclerocarya birrea
2 1 700
<t
- Grewia bicolor
135 200
!V
- Zizyphus mauritiana
36 100
w
- Acacia nilotica var. adansonii
900
"
- Guiera senegalensis
397 100
It
- Acacia seyal
11 965
w
Les densités moyennes à l'hectare ainsi que
les biomasses
foliaires (méthode CIPEAI sont respectivement :
- Callotropis procera
4 sujets/ha et
3 772 grammes/ha
- Balanites aegyptiaca
1 8 sujets/ha et 26 615
w
- Guiera senegalensis
1 0 sujets/ha et
9 558
"
- Zizyphus mauritiana
2 sujets/ha et
407
VI
- Grewia bicolor
5 suje-ts/ha et
1 648
M
18

c) - Potentiel en bois de chauffe
- Dalbergia melanoxylon
374 600 tiges/ha
- Grewia bicolor
155 200
fl
- Guiera senegalensis
397 100
"
- Combretum glutinosum
‘4 100
"
- Balanites aegyptiaca
250 000
1(
d) - Potentiel en fruitiers forestiers
et arbres à usages multiples
Les fruitiers forestiers sont constitués par les
espèces suivantes :
- Zizyphus mauritiana
36 100 tiges/ha
- Balanites aegyptiaca
250 000
11
- Sclerocarya birrea
21 700
It
- Boscia senegalensis
16 106
11
- Grewia bicolor
155 200
11
- Grewia tenax
460
u
Un cortège d'espèces diverses fruitières fourragères
ou utilisées pour le bois de chauffe entre dans la pharmacopée
et les usages vétérinaires traditionnels :
- Combretum glutinosum
infusion diurétique
- Combretum micranthum
.
(1
.
- Jatropha chevallieri
.
.

pharmacopée humaine
- Acacia nilotica var.
adansonii :
tannage des cuirs,
pharmacopée humaine,
- Acacia senegal
gomme ou pharmacopée,
- Sterculia setigera
supplémentation minérale
des animaux, préparation
de couscous ;
- Adansonia digitata
1,
- -
e) - Classement des essences forestières
selon l'ordre-de préférence des pasteurs
Les populations classent les essences forestières
par ordre de préférence pour chaque utilisation. Cela a été mis
en évidence par la technique de classement par paire. Les classe-
ments pour l'alimentation humaine et pour celle du bétail sont
présentés comme suit :
19

a) - Alimentation humaine
Classement
Essences
1
Boscia senegalensis
Acacia adansonii
2
Balanites aegyptiaca
Acacia senegal
3
Zizyphus mauritiana
4
Sclerocarya birrea
5
Grewia bicolor
b) - Fourrages ligneux
1
Grewia bicolor
2
Sclerocarya birrea
Commiphora africana
3
Acacia senegal
5
G!uiera senegalensis
Callotropis procera
6
Feretia apondanthera
Combretum aculeatum.
La première observation qui apparaît est que les
espèces préférées en pri0rité par les pasteurs (Boscia senegalen-
sis et Acacia nilotica pour l'alimentation humaine, Grewia bico-
lor, Sclerocarya birrea et Commiphora africana pour les fourrages
ligneux) ne sont pas les plus vulgarisées par la recherche, ni
les plus connues sur le plan sylviculture.
Elles n'ont, jus-
qu'ici, pas bénéficié de priorité pour la recherche forestière.
Il est certain que Grewia bicolor et Commiphora africana ont été
délaissées dans les reboisements pastoraux expérimentaux après
des essais de comportement infructueux.
Ces résultats indiquent donc les espèces à sélectionner
pour les reboisements à buts multiples,
les sites présumés et
déterminent aussi celles qui doivent faire l'objet de recherches
sylvicoles, d'autant plus que certaines, comme Grewia bicolor,
sont en nette régression signalée par les pasteurs et confirmée
par le grand nombre de sujets morts sur pied.
Les fonctions assignées au gommier (Acacia senegal) et
à Acacia raddiana dans la vulgarisation des vergers agrosylvico-
les (VAS) s'avèrent conformes aux préoccupations et préférences
des pasteurs (sources de revenus pour la première essence et de
fourrage pour la seconde).
20

22.23 - Les fourrages herbacés
Les procédés d'imagerie satellitaires mis en oeuvre
chaque année permettent une estimation convenable de la biomasse
herbacée disponible dès les mois de septembre-octobre, ce qui
indique le stock fourrager sur lequel le cheptel et les éleveurs
doivent compter pour traverser la longue saison sèche (d'octobre
à juin).
Les diagnostics auprès des pasteurs retracent l'évolu-
tion et la situation actuelle du potenyiel de fourrage herbacé.
Cette situation se caractérise par un appauvrissement qualitatif
important marqué par la disparition ou la diminution de la
densité de certaines espèces :
Nom scientifique
Famille
Nom en Puular
Mansonia senegal ensis
Goreniacée
Guirle
Crotallaria perrotettii
Papilionacée
Waeré
Commelina forskalaei
Gommelinacée
Walwaoundé
Alysicarpus ovalifolius
Papilionacée
Mbamtou
Pennisetum pedicellatum
Graminée
Wuloundi
Andropogon ampleitens
Graminée
Garlosol
Meiremia pinnata
Convolvulacée
Ndursulu
Lesespèces les plus fréquentes actuelleement s'avèrent
être :
- Aristilla funiculata (Graminée)
: Selbéré en puular
- Tribulus terrestris (Zygophyllacée) : Tuséré
I?
- Momordica balsamina, (Cucurbitacée)
: Mbeurbof 11
22.25 - Perception par les populations
de l'évolution des ressources naturelles
a) - Evolution spatiah
L'évolution spatiale des ressources est déterminée par
la topographie qui
induit la nature des
sols.
Les transects
effectués avec les pasteurs (Transect no 1) font ressortir les
espèces préférant les sols argileux (Baldjol en puular)
- Sols sableux (Séno en puular)
- Commpiphora africana
- Calotropis procera
- Boscia senegalensis
- sclrocarya birrea
- Acacia senegal
- Balanites aegyptiaca
- Leptadenia pyrotechnica
21

W
3 L
9 (y:’ 3
.
p
$ E b

«.
.
- Sols argileux (Daldjol en puular)
- Guiera senegalensis
- Adenium obesum
- Calotropis procera
- Balanites aegyptiaca
- Acacia adansonii
- Grewia bicolor.
D'une façon générale, ces préférences pédologiques sont
confirmées par les observations et les théories écologiques
scientifiques et peuvent donc déjà constituer une base pour le
choix des sites de plantation des essences lors de la vulgarisa-
tion des vergers agrosylvicoles.
b) - Evolution temporelle
L
La baisse qualitative du fourrage herbacé, la baisse des réserves
en eau des mares suite à l'ensablement, la baisse de la densité
voire
la disparition quasi-totale de certains ligneux, sont
autant d'évolutions observées par les pasteurs. Parmi les ligneux
disparus on peut citer :
Nom scientifique
Famille
Nom en puular
Cadaba farinosa
Cappuridacée
Yagam-gueni
Maerua angolensis
7,
Seng-Sengui
Leptadenia pyrotechnica
Asclepiadacée
Solew-lew
Anogeissus leiocarpus
Combretacée
Kodioli
Mytragina inermis
1,
Koyli
Piliostigma reticulata
Césalpiniacée
Barkedji
Faidherbia albida
Mimosacée
Tiaskp
Ceiba nentandra
Bombacée
Thiengoly
Certaines espèces ont une denté moindre qu'autrefois
et les ligneux les plus fréquemment rencontrés actuellement sont
- Boscia senegalensis
(Capparidacée)
: Guiajilli en puular
- Balanites aegyptiaca (Zymarubacée)
: Murteckis "
- Callotropis procera
(Asclepiadacée)
: Bowané
11
- Guiera senegalensis
(Combretacée)
: Guelocki
"
Cela est confirmé par l'inventaire forestier de janvier
1990 (cf. ressources forestières).
22.26 - La gestion de l'eau et des pâturages
Les diagnostics
ont
confirmé l'existence du mode
traditionnel de gestion des ressources naturelles basé sur les
principes du Hurum et du Nok'ku. Le Nuok'kum amenn est l'espace
vital autour du campement et où la responsabilité individuelle
quant à la gestion est reconnue et personne n'a le droit de
violer cet espace.
23

Le principe du Hurum sépare :
- le hurum nguesse : zone réservée aux champs, une appropriation
privée des terres y est acceptée ;
- le hurum laddé est la brousse dont le droit d'exploitation des
ressources est reconnu à tous les membres de la communauté ;
- le hurum douroungal : zone des pâturages avec droit d'exploita-
tion reconnu à tous les membres de la communauté.
L'évolution de la gestion des ressources naturelles est marquée
par l'avènement des forages.
a) - Avant les forage:5
- Occupation temporaire de 1'ADF : cinq mois,
- autosuffisance alimentaire pour
les humains et les animaux,
place privilégiée pour les espèces comme Boscia sene-galensis,
Sclerocarya birrea, Adansonia digitata et Zizyphus mauritiana ;
- exploitation de la gomme arabique pratiquée exclusivement par
l'ethnie Maure (Maratine) ;
- absence de signes accentués de dégradation écologique.
b) - Après les forage:5
- Persistance du rôle des mares qui sont les lieux de replis
après l'abandon du forage à l'arrivée de la saison des pluies ;
- le forage, comme seul point d'eau durant la saison sèche,
adoption de rythmes d'abreuvements quotidiens ou alternés tous
les deux jours, arrêt des grandes transhumances vers la vallée
du fleuve,
adoption de systèmes de transport d'eau vers le
campementpourles usages domestiques et l'abreuvement des jeunes
animaux ;
- zone de pâturage sélectif : on évite les sols Baldjol en saison
des pluies en raison de l'enlisement des animaux bien que les
pâturages y soient de meilleure qualité ;
- pratique des déplacements saisonniers de faible amplitude (ou
Sed-dirdé) quand la qualité et la quantité fourragères sont
insufisantes. Un campement temporaire (ou Sed-dano) est alors
dressé et peut être déplacé plusieurs fois en saison sèche ;
- augmentation des risques de feu de brousse ;
- augmentation des immigrations temporaires vers 1'ADF à cause
des pannes des forages avoisinants qui entraîne une sur-charge
animale qui conduit à la dégradation écologique ;
24

- exploitation plus vaste et plus
intensive des cueillettes
(gomme,
fruits). Cela favorise le reseau de pare-feux qui sert
de voies de circulation et par la monetairisation de l'économie.
On assiste donc à une pression de plus en plus
croissante sur les ressources naturelles.
C )
- Après la première grande sécheresse (1973)
- Baisse drastique des effectifs du (cheptel principales sources
de revenus pour la subsistance des pasteurs ;
- intrusion des pasteurs dans la sphère économique de l'exploita-
tion commerciale de la gomme et des fruits sauvages avec cepen-
dant une maîtrise incomplète des techniques de sylvi-culture et
de production qui favorisent les risques de surexploitation.
Le profil historique ci-après résume l'évolution de la
gestion des ressources naturelles.
22.27 - Dégradation des ressources naturelles
a ) - Les facteurs
La sécheresse est
citée
en premieu lieu par les
pasteurs, les insectes ravageurs des arbres arivvent en second.
Les artisans du bois, comme les Laobé,
ne sont pas considérés
comme facteurs de dégradation, ni
les feux de brousse. Cette
dernière omission peut être justifiée soit par l'effet bénéfique
des feux de brousse qui tuent les parasites et assure de bons
pâturages herbacés à la saison suivante, soit par le fait qu'elle
affecte les zones de brousse où personne ne se sent directement
concernée.
Les pasteurs sont perçus par les Laobé comme facteurs
de dégradation à cause des élagages d'arbres pour le bétail et
des prélevements de bois de Servic#e pour les huttes, enclos,
ustensiles et meubles divers, abris scolaire,...
b) - Ampleur et localisation
de la dégradatica
Les pasteurs estiment que la dégradation écologique est
plus poussé dans la partie Nord de 1'ADF et que les sols Seno
sont plus affectés que les autres. ILa dénudation aux alentours
immédiats du forage et des campements n'est pas déplorée.
cl - Attitude par rapport à la dégradation
Les pasteurs sont presque unanimes sur la possibilité
de remédier à la diminution des ressources mais s'en remettent
aux compétences et moyens étatiques.
Les afflux dans 1'ADF de troupeaux étrangers résultent
d'arrangements entre pasteurs ou du manque de réglementation
spatiale des paroours.
25

Profil historique des conditions générales de la gestion
et de l'évolution des ressources naturelles
1905-1910
- Début colonisation de 1'ADF
* Gestion communautaire : type basé sur
le principe "hurum"
. Gestion familiale ou "Nok'ku amen"
1953
- Mise en marche du forage de Mbiddi
. Maintien, rôle des mares à côté du
point d'eau unique et central,
. Apparition équipements de transport
d'eau (charrettes, chambres à air)
. Afflux d'animaux et d'humain
==> augmentation de la pression sur
les ressources naturelles,
. Multiplication des foyers d'épizootie
1973
- Grande sécheresse
. Pas de transhumance au Sud pour éviter
la catastrophe
==> réduction des effectifs du cheptel
Surexploitation des ressources natu-
l
relles,
. Intrusion des pasteurs dans la sphère
économique de l'exploitation de la
gomme
==> gâchis des ressources gommières.
1983
- Transhumance à temps, stratégie pour évi-
ter la sécheresse :
ZZZ > moins de dégâts sur le cheptel
26

I I I
P R O P O S I T I O N D ’ A C T I O N S
D E D E V E L O P P E M E N T E T D E R E C H E R C H E S
A L A L U M I E R E D E S D I A G N O S T I C S
31 - DEVELOPPEMENT
31.1 - Vulgarisation des vergers agrosylvicoles (VAS)
La forme des VAS représente, dans l'évolution des
reboisements,
le passage du type de reboisement statique au
reboisement familial. Chaque étape est marqué par les avantages
et inconvénients listés au tableau de la page suivante :
31.2 - Les ressources en eau de surface
Le problème est l'ensablement des mares dû à l'érosion
hydriyue et éolienne, entraînant la rkduction des capacités d'ac-
cumulation d'eau affectant la durée d'utilisant potentielle des
mares. Une solution envisageable est :Le curetage avec la partici-
pation des populations pour l'augmentation des ressources en eau
de surface.
31.3 - La pression sur les ressources forestières
Le premier
problème
est
que
l'action des
Laobé
constitue une menace sur les ressources naturelles : par exemple,
il faut deux pieds de SclerocarT;a birrea pour faire quatre
écuelles.
Une solution serait la réduction de la demande par la
persuasion des utilisateurs à faire appels aux substituts en
matière plastique ou en métal (aluminium). L'awtre alternative
est la reconversion des Laobé pour éviter les effets sociaux non
souhaités (diminution de la capacité des Lao% à faire face à
leurs besoins de subsistance).
Les autres problèmes sont la suresploitation et
les
prklèvements anarchiques qui constituent, après la sécheresse,
les principales menaces contre les ressources forestières ; et
même elles aggravent les effets de la sécheresse.
La solution
serait l'institutionnalisation pour les ressources naturelles
d'organisations
volontaristes
locales
dotées de
pouvoirs
coercitifs.


Avantages et inconvénients des reboisements
dans les vergers agro-sylvicoles (VAS)
TYPE REBOISEMENT
AVANTAGES
INCONVENIENTS
Reboisements gom-
Rapidité d'exé-
- Dirigiste,
miers et pastoraux
cution,
maîtrise
(er, régie d'état)
technique, in-
- Coûts élevés,
vestissement à
la charge de
- Problèmes fonciers
1'Etat
(réduction des
parcours et obs-
tructions),
- Coûts de mainte-
nance élevés,
- Biais technique
sur le choix des
essences,
- Exploitation dif-
ficile.
Reboisements com-
Coûts de main
Responsabilité dif-
munautaires
d'oeuvre ré-
fuse, attentisme
duits,
petites
général, partage des
unités, donc
produits difficile,
posent moins de
subventions diver-
problèmes finan-
ses, traitements
tiers,
transfert
phytosanitaires sub-
de technologie
ventionnés
, mobili-
et formation,
té, approvisionne-
technique chez
ment en eau.
les bénéficiai-
res.
Vergers agrosylvi-
Plus participa-
Diffusion plus lente
coles (VAS) fami-
tif, coûts ré--
toujours subvention-
liaux
duits : moins de
née, produits phyto-
problèmes fon--
sanitaires disponi-
tiers,
droit de
bles, mobilité.
propriété défini
et évident,
Attentisme dans
maintenance fa-
l'exploitation, pé-
cile, choix des
pinières subvention-
essences ampli-
nées, approvisionne-
quant les ac-
ment en eau.
teurs,
intégra-
tion agricul-
ture-élevage,
amélioration des
revenus,
28

32 - RECHERCHES
32.1 - La conservation et l'amélioration des ressources
naturelles
32.11 - Les problèmes
De l'existence d'un point d'eau unique, résulte une
concentration fréquente importante d'animaux etd'humains sur une
surface assez réduite qui entraîne des problèmes écologiques et
sanitaires, une dépenses d'énergie pour la recherche de l'eau et
du pâturage au détriment de la croissance.
32.12 - Hypothèses de solution
Il serait possible d'améliorer cette situation par le
rapprochement pâturage-eau, un éclatement et dispersion de la
charge animale. Les populations étant désormais dans leur Nok'ku
seraient plus favorables aux reboisements dont les retombées leur
paraîtront plus évidentes.
32.2 - Stratégies d'intégration entre le Waalo et le Diéri
pour l'amélioration des productions pastorales
Les relations entre la zone sylvopastorale (Diéri) où
se situe Mbiddi et la vallée atténante du fleuve, les flux d'ani-
maux, sous-produits agricoles et viviers, les flux démographiques
où des produits de cueillette jouent un rôle primordial et affec-
tent une large mesure l'évolution des systèmes de production au
Diéri, il s'avère indispensable de renforcer l'étude de ces flux
pour l'amélioration du système.
32.3 - Amélioration de la gestion des ouvrages hydrauliques
pour l'approvisionnement en eau
Hormis la sécheresse et les pillulations d'insectes,
les pannes de forage et difficultés de gestion de ces ouvrages
hydrauliques peuvent conduire à des inquiètudes similaires sur
le mode d'existence des pasteurs. Ces situations peuvent même
provoquer des déplacements atteignant des fois la centaine de
kilomètres ou occasionner sur un forage un sur-fonctionnement tel
qu'une panne s'en suit et les pannes en série des forages sont
devenues courantes.
Les possibilités d'amelioration de la gestion des
ouvrages hydrauliques sur une bas participative incluant la
possibilité d'institution d'un service pris-é,
paraissent une
alternative
opportune pour la sGcurisation des systèmes de
production ; celles-ci peuvent être abordées par des diagnostics
rapides périodiques du type RRA.
29

I V
C O N C L U S I O N G E N E R A L E
E T P E R S P E C T I V E S
L'étudede diagnostic entreprisedurant la prolongation
du Projet a permis :
- d'identifier dans 1'ADF de zlbiddi les principales
causes de dégradation,
- de percevoir l'existence d'une certaine consience de
ce phénomène,
de cerner l'occupation actuelle de
l'espace pastoral et son évolution,
- de connaûtre l'évaluation, par les pasteurs, des
ressources forestières, pastor,ales et des ressources
en eau.
Les conclusions suivantes peuvent être dégagées :
- niveau d'organisation faible :
cloisonnement et
absence de coordination des structures et acteurs
impliqués dans la gestion des ressources naturelles,
- prépondérance des facteurs climatiques dans la
désertification,
- identification des essences forestières
les plus
préférées par les populations, influence de la divi-
sion du travail dans ces préférences :
les femmes
privilégient les plantes alimentaires et les cueil-
lettes de rente, tandis que les hommes s'intéressent
surtout aux fourragers,
- mise en évidence de la relation entre offre/demande
de produits forestiers et dégradation.
Ces conclusionsmontrentl'importancedes connaissances
du savoir-faire,
des attitudes et perceptions traditionnelles
dans l'approche des problèmes de gestion des ressources naturel-
les de 1'ADF.
Bien qu'ayant des limites certaines liées à la rigidité
de la programmation des recherches et des barrières disciplinai-
res ou des barrières entre la rechLerche et 1.e développement,
l'approche RRA a permis de mettre en évidence :
- la contradiction entre les modèles et les solutions
intensives face aux probmèmes du pastoralisme.
Ces
derniers s'avèrent. en effet essentiellement de natttre
30

extensive du point de vue de la concervation et de la
gestion des ressources naturelle qui en est le pro-
blème fondamental,
- la nécessité de recourir aux méthodes d'évaluation
et d'estimation traditionnelles moins précises que les
méthodes conventionnelles, mais qui rencontrent sou-
vent l'optimum coût/précision : cela est valable sur-
tout pour les recherches zootechniques,
- la possibilité d'augmenter les chances d'adoption
des technologies lorsque les préférences et priorités
des bénéficiaires sont indentifiées avant toute inter-
vention, et qu'ils se sentent moins étrangers et plus
participatifs aux entreprises qui auraient découlé de
leur évaluation ou de leur savoir-faire associé à ceux
des techniciens,
- la contradiction entre
les
choix de
politique
nationale et les intérêts immédiiats locaux : le cas,
par exemple,
des reboisement pour la production de
gomme où actuellement l'intérêt immédiat des cueillet-
tes de fruits sauvages prédomine sur celui de Acacia
senegal à production différée mais qui est stratégique
pour la promotion de la gomme arabique pour l'exporta-
tion,
- l'adhésion des pasteurs aux hypothèses de solution
des problèmes de reboisement et d'amélioration de la
productivité de l'élevage, h-ypothèses basées sur
l'éclatement et à la multiplication des points d'eau,
- rôle des entités *socio-économiques et du rapproche-
ment pâturage/eau dans l'entreprise de reconciliation
des activités pastorale avec l'écosystème,
- identification des contraintes institutionnelles à
résoudre pour adapter les structures d'encadrement et
les entités socio-économiques i3, la gestion des res-
sources naturelles ; les responsabilités par rapport
à ces ressources de la communauté rurale,
des chefs
ethniques
et des chefs de glzllé, des comités de
gestion de forage, des comité de lutte contre les feux
de brousse devraient être instituées.
Il apparaît de plus en plus que, sans une implication
et des attributions précises de ces entités, l'application d'un
plan d'aménagement
intégré
des
ressources
serait
purement
technocratique et voué à l'échec.
Les priorités et besoins de recherche recensés lors de
l'évaluation sont conditionnés par la mise en oeuvre d'hypothèses
de développement.
Sans l'adoption de telles hypothèses, même
l'utilisation des résultats de recherche déjà acquis serait très
3 1

limitée et les recherches qui seraient effectuées malgré tout
s'éloigneront alors de plus en plus des préoccupations urgentes
des pasteurs et des exigences de la reconciliation de leurs
activités avec l'écosystème.
Pour l'immédiat, il est proposé l'exécution simultanée
d'un programme de Recherche/Développement sur le thème : Gestion
et amélioration des ressources naturelles - Développement parti-
cipatif de l'aire de desserte du forage de Mbiddi.
Le volet Déve-
loppement pourrait être subventionné dans le cadre d'un projet
de développement consécutif à un autre projet de recherche, cha-
que projet ayant les objectifs et les' contenus plus haut définis
lors de l'évaluation. Si le principe est accepté,
d'autre
donateurs pour-raient être contactés pour un éventuelco-finance-
ment.
32

V O L E T
A D M I N I S T R A T I F ,
F I N A N C I E R E T
: F O R M A T I O N

1
P A R T I E A D M I N I S T R A T I V E
11 - PROTOCOLE D'ACCORD
En ce qui concerne le protocole d'accord, l'exécution
en a été marquée par deux modific.ations :
- réajustement du programme technique,
- adoption d'une approche globale pour l'etude des as-
pects socio-économiques et des contraintes et oppor-
tunités techniques de l'aménagement.
Ces modifications ont été définies par la lettre du 13
mars 1991 autorisant la prolongation du Projet. Ainsi, certains
aspects liés à la zootechnie, à la typologie des formations
végétales (écologie) et aux
études hydro-géologiques ont
été
délaissés afin de concentrer le projet sur des investigations et
des diagnostics centrés notamment sur la gestion des ressources
naturelles dans le cadre de l'aménagement sylvopastoral.
Une équipe de base, dont la liste des participants est
présentée dans le chapitre ci-après relatif au personnel, a
conduit les travaux selon l'approche participative pluridiscipli-
naire. Ce qui impliquait une formation en Diagnostic Rapide de
Système Rural (DRSR ou RRA 1. C'est dans ce cadre qu'a été
déployé le volet "Stage et formation" du projet.
1.2 - PERSONNEL
Prénoms et Nom
Grade/Foncta
Spécialité
Mamadou DIONE
Chercheur,
chargé du Projet
Foresterie
Mamadou DIOP
Zootechnie
Amadou T. DIOP
Pastoraliste
Cheikh Mbacké NDIONE
Socioéconomie
Ibrahima THOMAS
Foresterie
Mamadou NDIAYE
ITEF, responsable
des travaux
Foresterie
Ibou SENE
Observateur,
chargé des saisies
et traitement de
texte
34

13 - DEPLACEMENTS INTERNATIONAUX - REUNIONS - FORMATION
Le chargé du Projet a assisté à une exercice de RRA au
Mali du 24 août au 10 septembre 1991 dans le cadre du volet
"Stage et Formation" du Projet. L'exercice était destinée à jeter
les bases d'une approche participatoire pour résoudre les problè-
mes posés par le déplacement des populations rurales, suite à
l'érection du barrage de Sélingue. Le rapport de mission rédigé
après l'exercice a été envoyé au CENTRE.
En matière de réunion, celle qui a eu lieu le 11
février 1991 a permis une sorte d'évaluation du Projet ayant
abouti aux objectifs de la prolongation citée plus haut (cf.
compte rendu joint en annexe IV).
35

I I
P A R T I E F I N A N C I E R E
Ce volet présente la situation d'exécution budgétaire
du projet durant la période de prolongation (du 18 novembre 1990
au 17 juin 1991) ainsi que la situation d'exécution globale pour
toute la durée du Projet.
La première partie du volet financier est consacrée à
l'analyse de l'exécution budgétaire du Projet et la deuxième par-
tie concerne le résumé des versements reçus, la situation de la
trésorerie ainsi que l'état financier de la contribution de
1'ISRA (bénéficiaire).
2 1 - EXECUTION BUDGETAIRE
L'état financier (tableau la) montre que le montant
total exécuté durant le Projet s'élève à 32 012 996 francs CFA.,
soit 95 % des prévisions de dépenses du budget revisé (lettre n“
PO/AZ/023/9/PGB du 19 avril 1990).
Bien que
les ressources
financières
initialement
prévues n'aient pas été en totalité depensées, l'exécution budgé-
taire comprend des dépassements sur certaines lignes et des fai-
bles réalisations sur d'autres.
21.1 - Les faibles réalisations
Les faibles réalisations se situent au niveau des
lignes : main d'oeuvre temporaire,
matériel topographique et
photoaériennes, matériel de clôture, analyses de laboratoire et
publications.
Les écarts, au niveau des quatre premières lignes, sont
essentiellement dus au fait que beaucoup de projets d'activités
et d'achats de matériel avaient été annulés ou reportés comme
cela a été exposé dans le troisième rapport d'étape. Durant la
phase de prolongation, beaucoup de ces activités et achats ont
été par la suite annulés lorsque le Projet a été recentré
exclusivement sur les données complémentaires à recueillir et sur
les aspects socio-économiques.
L'essentiel des publications a été le tirage des rap-
ports d'étape et la polycopie des documents de travail. Pour la
préparation de la réunion d'évaluation du Projet, le coût des
fournitures pour ces travaux est relativement faible par rapport
à l'enveloppe initiale prévue.

21.2 - Les dépassements
Les dépassements les plus significatifs se situent au
niveau des lignes salaires - allocations et fonctionnement -
entretien véhicules.
Au niveau du premier poste,
le dépassement a eu lieu
surtout à la troisème année du Projet, lorsqu'il a fallu recruter
un ingénieur pour la conduite des inventaires forestiers. Durant
la phase de prolongation, il était nécessaire de maintenir en
poste le chef de chantier pour le suivi
et l'encadrement des
propriétaires des VAS et ce dernier était indispensable pour les
contacts avec les pasteurs lors du RRA.
Le poste Fonctionnement-entretien véhicules a fait
l'objet de dépassement principalement à cause du coût élevé des
pièces de rechange du véhicule TOYOTA 4x4 tout terrain du Projet
(pneus "Sahara", filtre à gasoil, révisions périodiques). Il a
fallu par ailleurs entreprendre de sérieuses réparations sur la
504 PEUGEOT break mis à la disposition du Projet par la DRPF.
22 - RESUME DES VERSEMENTS - TRESORERIE ET ETATS FINANCIERS -
CONTRIBUTION DE L'ISRA
22.1 - Résumé des versements
Le tableau 2 présente la situation des versement reçus
durant la période du pro.jet.
Il est à noter qu'aucun versement
n'a été effectué durant la prolongation. Les fonds utilisés pour
l'organisation du diagnostic (RRA) ont été gérés par le CENTRE.
2 2 . 2 - La trésorerie
La trésorerie fait ressortir un solde créditeur de
1.611..131 francs CFA. En fait,
comme il a été évoqué dans le
précédent rapport,
un montant de 1 815 488 francs CFA reste
bloqué sur l'ancien compte du projet domicilié à 1'USB. Cette
somme est celle restant après les différents acomptes reçus sur
le montant initialement bloqué et qui s'élevait à quelques cinq
(5) millions.
La différence
entre le solde de la trésorerie de
1.611.441 francs CFA et le solde bloqué au niveau du compte
(1.815.488 francs CFA) est un préfinancement de dépenses de la
DRPF/ISRA au moment où l'on cherchait encore à récupérer le
reliquat alors que la poursuite des travaux était urgente.
2 2 . 3 - Contribution du bénéficiaire
Le tableau lb presente la contribution financière de
1'ISRA pour la conduite du F'rojet. A ce niveau, l'exécution a été
conforme aux prévisions de dépenses.
37

TABLEAU l-a
PROJET AMENAGEMENT SYLVO-PASTORAL (Senegal)
Réf : 3 - P - 860274
Tab -eau 1 : Etat financier : Période du 18.11.1987 au 17.06.1991
Budget total
Dépense des 3
Dépense durant la
Rubriques
révisé
Premières années
Période Prolonga-
Total des Dépenses
Solde
tion
Salaires et Alocations
Observateur, Ouvriers, Chef
5.736.109
6.633.753
701.141
7.334.894
<1.598.785>
d'équipe
Frais de Recherches
Main-d'oeuvre temporaire
6.208.289
5.576.960
197.931
5.774.891
-.,-.A
433.398
Petit matériel et Fournitures
4.331.415
4.092.i88
Juu.i7û
4.392.358
C60.943;
Matériel topo et Photo Aérien-
1.387.000
387.000
387.000
1.000.000
ne
Matériel clôture
2.000.000
1.318.000
1.318.000
682.000
Analyse laboratoire
1.500.000
173.900
223.190
397.090
1.102.910
Fourniture et Entretiens Vé-
5.151.695
5.426.768
820.239
6.247.007
<1.095.312>
cules
Fonctionnement groupe MBiddi
347.300
307.300
36.400
343.700
3.600
Déplacement locaux, Publica-
tion
Déplacement locaux
5.610.307
5.205.118
186.908
5.392.026
218.281
Publication
400.000
130.745
3.000
133.745
266.255
Equipements
Equipements Divers
726.155
292.285
292.285
433.870
33.398.270
29.544.017
1.837.979
32.012.996
1.385.274

PROJET AMENAGEMENT SYLVO-PASTORAL
TABLEAU l-b
DOSSIER DU CENTRE : 3-P-86-0274 AFNS
ETAT FINANCIER
CONTRIBUTION DE L'ISRA.
RUBRIQUES
. PREVUES POUR LA PROLONGATION .
DEPENSES REALISEES
ECARTS
Salaire et allocations
- Chercheurs principaux
3.850.000
3.850.000
- Techniciens
1.319.000
1.319.000
- Personnel de soutien
234.000
234.000
Frais de recherches
- Main-d'oeuvre temporaire
- Petit matériel et fourniture
- Matériel Topographiques, cartes
Photo
- Analyses de laboratoire
- Fonctionnement/entretien véhi-
cules
- Fonctionnement groupe Electro-
gène MBiddi
Déplacements locaux
Publications
- Véhicule (*>
466.000
466.000
- Motocyclette
- Equipement divers
TOTAUX
9: Administration, Comptabilité Approvisionnement
* Amortissement dû à l'utilisation de la 504 EP 33 de la DRPF.

TABLEAU 2
PROJET AMENAGEMENT SYLVO-PASTORAL (Sénégal)
Réf. : 3 - P - 86.0274
(Période du 18/11/1987 au 17/6/1991)
RESUME DES VERSEMENTS
Date réception des versements
C A D
X O F
Le 12 janvier 1988
51 850
10 879 188
Le 26 janvier 1989
51 850
13 550 873
Le 12 avril 1990
7 000
1 707 892
Le 30 juillet 1990
16 100
3 838 296
Le 22 octobre 1990
16 100
3 648 188
14% 900
33 624 437
SITUATION DE TRESORERIE
Montant
reçu depuis le début
du projet . . . . . . . . . . . . . .
33624 437
F CFA
Dépenses effectuées depuis le début du projet
B.........
32 012 996 F CFA
Solde . . . . . . . . . . . . .
1 611 441 F CFA*
(1) Sur le montant des dépenses, 1'ISRA a e ffectué un pré fi nancement d'un montant de
204 047 F CFA.
* Ce solde correspond à la différence entre le montant bloqué à 1'USB et le
préfinancement de 1'ISR.A soit :
1 815 448 F -- 204 047 F
=
1 611 441 F CFA.
Le Chef du Service de Gestion
Le Chargé du Projet
Le Directeur des Recherches
Chef Comptable de la DRPF/ISRA
sur les Productions forestière:
Amadou kandji
Mamadou DIONE
Pape Ndiengou SAL&,,

A
N
N
E
X
E
S

ANNEXE 2 : SOURCES ET DOCUMENTS UTILISES DANS LE CADRE DE LA SESSION
PROJET AMENAGEMENT SYLVO-PASTORAL
a> - Liste des rapuorts et documents de travail produits ou utilises
dans le cadre du Proiet.
1. Requête pour le financement du Projet Aménagement Sylvo-
Pastoral
au FERLO - Zone de Mbiddi. Phase préliminaire.
2. ter Rapport d'Etape Mars 1989.
3. Zème Rapport d'Etape, Février 1990.
4. 3éme Rapport d'Etape, Décembre 1990.
5. Projet Gomme Arabique et Reboisements Pastoraux (Mbiddi) Fascicule 1
: Rapport technique final.
6. Note de Synthèse concernant les recherches menées a la Station
de Mbiddi (Période 1981 - 1985) par Mamadou DIONE et al,
DRPF/ISRA, CNRF, Dakar, Novembre 1987.
7. Quelques résultats d'enquêtes préliminaires sur la dégradation
de
l'environnement dans 1'AIRE de DESSERTE du Forage de Mbiddi
par Dr Cheikh Mb. NDIONE DRSAER/ISRA, CRZ de Dahra Djoloff,
Juin, 1988.
8. Aménagement
de l'Aire d'Influence du Forage de Mbiddi Synthèse
bibliographique en Agro-Pastoralisme par Amadou T. DIOP,
DRSPA/ISRA, LNERV, Dakar, Janvier 1989,,
9. Récents acquis concernant les données socio-économiques dans
la Zone Sylvo-Pastorale (ZSP). Résumé
par Mamadou DIONE, DRPF/ISRA, CRZ de Dahra, Janvier 1981.
10. Evolution Ecologique et donnees Agrostologiques de la Zone
Sylvo-Pastorale (ZSP). Résumé Synthétique par Mamadou DIONE,
DRPF/ISRA, CRZ de Dahra, Janvier 1989.
11. Protocole d'éxécution de l'inventaire FORESTIER DE L'AIRE DE
DESSERTE DU FORAGE (A.D.F.) DE MBIDDI. Par 1. THOMAS, M.
DIONE et M. THIAM, DRPF/ISRA, CNRF, Dakar, Novembre 1989.
12. La Foresterie au FERLO du début du siècle à nos jours -
Résumé historique. Par Mamadou DIONE, DRPF/ISRA, CRZ de Dahra
Djoloff, Janvier 1990.
13. Populations et Activités économiques dans l'AIRE de DESSERTE
du Forage de Mbiddi par Dr Cheikh Mb. NDIONE, Zooéconomiste
DRSAER/ISRA, CRZ de Dahra-Djoloff, 1990.

14. Estimation des capacités d'accumulation des mares
par Moustapha DIENE, UCAD, Faculté des Sciences/Département
de Géologie, Dakar, Février 1990.
15. Les Sols de l'Air-e Pastorale du Forage de Mbiddi
par S. SADIO DRPF/ISRA, Dakar, Juin 1989.
16 * La Vegétation de 1'Aire Pastorale du Forage de Mbiddi.
Rapport d'activité du Service Agro-Pastoral de la DRSPA
dans le cadre de la participation au Projet "Aménagement
Sylvo-Pastoral" par Khassoum DIEYE et Al., DRSPA/LNERV, Dakar
Décembre 1990.
17
Les Performances du Cheptel dans 1'Aire Pastorale du Forage
de Mbiddi, par Mamadou DIOP, Docteur Véterinaire DRSPA/ISRA,
CRZ de Dahra Djoloff.
18
Rapport Technique - Projet Aménagement Sylvo-Pastoral par
Moustapha DIENE, Assistant Departement de Geologie, Faculté
des Sciences, UCAD - Dakar-Fann, Décembre 1990.
19
Les sources de revenus monétaires dans l'Aire Pastorale du
Forage de Mbiddi : implications pour l'Aménagement Sylvo-
Pastoral par Cheikh Mb. NDIONNE, Zooéconomiste DRSAER/ISRA, CRZ
de Dahra-Djoloff, Décembre 1990.
20
Les performances des Vergers Agro-Sylvicoles (VAS) dans l'Aire
Pastorale du Forage de Mbiddi. Par Mamadou DIONE, M.
Sc./Aménagement Forestier Sylviculture, DRPF/ISRA, Dakar,
Décembre 1990.
31
L'éclatement et la multiplication des points d'eau comme base
L
I.
de l'Aménagement d'Aires Pastorales de Forage. Réflexions de
l'équipe "ASP" du CRZ de Dahra, Janvier 1991.
b) - Bibliographie relative au thème de l'aménagement svlvopastoral
1. WISPELAERE, G. D.
(1980)
Les photographies aériennes,
temoins de la dégradation du couvert
ligneux dans un géo-système sahelien sénégalais. Influence de la
proximité d'un forage. Cahiers ORSTOM, Set-. Sci. Hum.
Vol XVII N" 3 - 4, 1980 : 151 - 154
2. BARRAL. H.(1982) :
Le Ferlo des Forages.
Gestion ancienne et actuelle de l'espace
pastoral. LAT-GRIZA, Systèmes de Production d'Elevage au Sénégal.
ORSTOM, DAKAR 1982.
3. CHAUMIE. J. (1984)
La gestion de l'environnement dans les pays sahéliens.
in Les Cahiers de la Recherche - Développement n" 85, 1985
Communication présentée au Séminaire Economie Rurale du CIRAD,
Montpellier Sept. 1984.

POUILLON et a1.(1984).
‘.
Evaluation de l'élevage bovin dans la zone sahélienne au Sénégal.
Mission d'évaluation de la SODESP partie SOCIOLOGIE
PP 71 - 112, Mai 1984.
PRATT. D., J.(1984)
.
Ecology an livestock in Livestock Development in subsaharian Africa,
constraints, Prospects, Policy.
Edited'by James R. SIMPSON an Phylo Evangelon
West view Rézlian Edition 1984.
FREUDENBERGER. M., S.(1987) -
.
The political économy of the Gum Arabie Tree in the FERLO
Region of Nothern Senegal. Dissertation Proposa1 for UCLA Graduate
School of Architecture and Urban Planning.
Los Angeles, California USA May 29, 1987.,
JOURE, 0.(1987)
,
Une société pastorale en mutation sous l'effet des politiques de
développement.
Les peulh du FERLO du début du siècle à nos jours.
Etudes et travaux de 1'USEP N" 8, Juin 1987.
BONFIGLIOLI A. M. et al(1988)
.
Kisal - Production et Survie au FERLO (Sénégal).
Rapport préliminaire préparé pour l'OXFAM, DAKAR,
Décembre 1988.
3. FREUDENBERBER,-M. (1988)
Contradiction des Projets de Reboisement Gommiers : Observations
faites dans le Département de LINGUERE.
Communication presentée au 3ème Symposium sur le Gommier et la Gomme
Arabique, SAINT-LOUIS du Sénégal, du 24 au 28 Octobre 1988.
10. JUUL K. et al. (1989)
Comptages du Bétail dans 14 forages du NORD FERLO, Avril 1989.
Création d'un Centre de Suivi Ecologique (CSE), MPN, Dakar.
11. REARDONT J., ISLAM N. ( ? )
Question de reproductibilité pour la recherche Agricole en Afrique
IFPRI, Washisgton DC, USA.
12. SWIFT, J. (1981)
Rapid Appraisal
and cost-effective paticipatory research in
dry
pastoral
areas of West Africa.
Institute of Development Studies,
University of Sussex, Brighton Great Britain article paru dans Agri-
cultural Administrator 8 (1981) 485 - 492.
13. DELWAULLE, J. C. (1973)
Désertification de l'Afrique au Sud du Sahara in Revue Bois et
Forêts des Tropiques n" 149, Mai-Juin 1973, pp 3-20.

14. PATTERSON et al. (1973)
Rapport de la mission forestière Anglo-Française Niger ia - Niger
(Décembre 1936 - Février 1937).
in Revue Bois et Forêts des Tropiques n" 148, Mars Avr il 1973, pp 3-
26.
15. BA, M.. DIOP, A. N. (1981)
Contribution pour une approche d'intégration Sylva-pastorale dans la
Zone Nord du Sénégal.
Mémoire de fin d'Etude de L'ENSSAA de DIJON,
Juin 1981.
16. VALENZA, J. (1981)
Surveillance continue de pâturages naturels sahéliens sénégalais -
résultats de 1974 à 1978 in Rev.
Ele. Med. Vét. Pays Trop., 1981 34
(1) : 83-100.
17. LERICOLLAIS. A. (1988)
Evolution du Parc Arbre en pays sereer ORSTOM/Bel-Air, Dakar, 1988.
18. POUPON, H. (1980)
Structure et Dynamique de la strate ligneuse d'une steppe sahélienne
au Nord du Sénégal ORSTOM - PARIS, 1980.
19. VON MAYDELL et al. ( ? )
Aménagement Agro-Forestier des terres autour des localités centrales
du Sahel. Le cas du Nord - Sénégal (FERLO)
Rapports de recherche du Minist&re Federal de la Coopération
Economique de la Republique Fédérale d'Allemagne. Resume.
20. DE WISPELAERE G. (1982)
Etude et cartographie de l'évolution de la Végétation Télédetection
aéropastiale.
Compte rendu de fin d'études par I.E.M.V.T/LAT -
GRIZA-Systéme de Production~ d'Elevage au Sénégal.
21. SUTTER J. (1987)
Cattle and inequality :
herd size differences and Pastoral pro-
duction ameng the Fulani of Northeastern Senegal in Africa 57 (2),
1987.
22. ANONYME (1989)
Tentative de Synthése sur les mutations climatiques et la désertifi-
cation Extraits des Rapports de TOUPET (1979) KLAM (1981) REICHELT
(1987) SEMINAIRE NATIONAL SUR LA DESERTIFICATION (1985) OMVS (1980).
23. GADELLE, F. ( ? )
Hydaulique Rurale et Pastorale le surcreusement des mares
Ministère de la Coopération et du Developpement 93 p.
24. USAID (1986)
Cartographe et Téledétection des ressources du Sénégal.
Projet RS17/USAID.

25. TAYLOR, F. G. et TAYLOR, B. A. (1984)
Les Forêts et la foresterie dans le Sahel Ouest Africain : une
bibliographie sélective.
USAID, Sahel Development Planning Team, Bamako, Mali, Juin 84.
26. OCDE/CILSS/CLUB DU SAHEL (1984)
Synthèse du séminaire régional sur la désertification au Sahel.
Nouatchoc, 29 Octobre - 4 Novembre 1984.
27. TOURE. 1. A. et al. (1986)
Séminaire régional
sur la problèmatique et les stratégies Sylvo-
Pastorales au Sahel, Dakar 6 - 11 Mars 1985.
Ed. C.I.E.M., Université LAVAL, Québec CANADA.
28. OREV Y. (1987)
Manuel pratique pour l'amélioration des pâturages en Zones Arides.
Ed. CTA, Genève 1987.

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Annexe A-11-e
SCHEMA D'ORGANISATION D'UN TERROIR PASTORAL
Exemple du secteur ("Diwaan") de LOUMBOGNE

A.II f
Profil historique du "Diwaan" de Gaoudé-boffé
1905-1908
Fondation par Alpha Mbaye SOW
1910
Deuxième chef de village : Isma Yoro SOW
1912
Troisième chef de village : Mamadou D. SOW
SECHERESSE
1925
Première vaccination contre la Peste bovine
dirigée par le Dr. Malick Ndiaye
1931
Quatrième chef de village : Ballèle SOW
1932
Cinquième chef de village : Issa Demba SOW
Deuxième Guerre Mondiale : prélèvement
d'impôts pour l'effet de guerre
SECHERESSE (moins grave qu'en 1914)
1941
Sixième chef de village : Seydel SOW
1939
Septième chef de village : Amet Sadio DIALLO
FORAGE DE MBIDDI
1953
Huitième chef de village : Mamayel SOW
1958
Neuvième chef de village : Seydel SOW
1973
DEUXIEME GRANDE SECHERESSE
Pose de la première pierre du Centre expéri-
mental de reboisement, aujourd'hui Station
DRPF/ISRA
1977
Dixième chef de village : Samba Aliou SOW
1978
Premièrevisite du Président de la République
(L.S. SENGHOR)

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6 3

Projet A.S.P.
--_--------
COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 11 FEVRIER 1991
----_-____-----~~-_--------------~~----------
Le 11 février 1991,
à partir de 9 heures,
s'est tenue dans
la salle de réunion du Bureau régional du CRDI à Dakar, une reunion
informelle destinées à l!évaluation de l'exécution du Projet
"Aménage-
ment sylvopastoral"
et à l'identification de perspectives pour sa
poursuite.
Etaient présents :
- Abderrahman ZAKI, Administrateur des programmes Foresterie/CRDI Dakar
- Thierry BARRETO, Assistant de programmes, CRDI Dakar,
- Mamadou DIONE, ISRA/DRPF, Coordonnateur du Projet ASP
- Cheikh Mbacké DIG)NE, ISRA/DRSAEA, Socioéconomiste
- Mamadou DIOP, ISRA/DRPSA, Zootechnicien
- Antoine MBENGUE, Ministère de l'Intérieur/DAT, Aménz.giste
- Mamadou S,4MB, Ministère de l'Interieur/DAT, Amenagement
- Moustapha DIENE, Université Cheikh Anta DIOP, %ydrobiologiste.
En
cuvrant la séance,
1'Administrateur principal des
programmes
de foresterie pour- le Bureau régional du CRDI à Dakar a
d'emblée situé l'importance de la réunion. il a insiste sur la.
nécessité d'une.réflexion approfondie et soutenue pour tirer les le~;~ons

des trois années d'exécution du Projet, discuter ensemble de ce qui es:
fait, des problèmes et difficultées rencontrées et finalement de ce qui
peut être en‘core fait.

Et1
insistant
sur le
fait que le CRII finance depd:s~
longtemps de>Q les recherct-:es à la Station de Mbiadi,
élément qui rend
indispensable
ur.e
analyse critique pour décide:- de
l'opportunite 'ie
continuer ou tcut simplement d'arrêter, 1'Adrninistrateur des programmes
a

invite les shercheurs à exposer a tour de raie 'es activités réa?:-
sées, les écueils et obstac?es et: enfin, le,: perspectives envisagée-.
!r
Coordonnateur dr Projet a fait une nrésentation stir
i-
.cs
recherches
cot:eernant la gomme arabique et les reboisements pastoraux.
et qu' ont débouché sur le projet p?uridisciali:?aire AS?. Il a souligné
la difficulté de la dynamique pluridisciplinaire en precisant néanmoins
que les acquis obtenus permettent cependant d'entretevoir les axes de
recherche à approfondir.

L
\\
*
Les débats ont ensuite tourné (autour des cloisonnements
administratifs qui ont limité les performances de l'équipe.
Il a été
retenu que la réunion se concentre exclusivement sur le contenu des
recherches,

les budgets et autres aspects administratifs seront
revus
et réaménagés au moment d'engager une nouvelle période de recherche.
Les divers points de recherche demeurés en suspens ont été
exposés : pratiques pastorales actuelles, modalités de mobilisation des
population
autour d'actions,
necessité ou non de privilégier les
pâturages, perception par les populations du rôle des arbres, ot-iorités
à retenir quand il s'agit d'eau,
de pâturage ou de céréales vivrières.
Déjà les acquis sur le plan sociéconomique constituent des éléments
d'approche pour approfondir à l'avenir l'étude de l'impact de certains
groupes
sociaux comme les "laobés" ou comme la place des produits de
cueil?ettes dans l'économie domestique pastorale.
Le maintien des dispositifs de suivi mis en place permettra
de collecter des
informations supplémentaires sur
la durée d'uti-
lisation des mares,
l'équilibre entre offre de pâturage et demande, la
structure des troupeaux, les performances des vergers agro-sylvo-pasto-
raux, etc.
Le fait qu‘& cate du CRDI d'autres organismes
s' i!itéressetit
à la zone sylvopastorale â étk souligne suite aux interrogations expri-
mées dans ce sens pai- le CRDI. Il y a les volets "Diéri" des Projets
FED
de la vallée du fleuve,
les études faites par DRSAEAIISRA et SAED
sur les possibilités d'une agriculture irriguée au niveau des forages
et récemment les démarches de la Cellule après barrage (CAB) en vue du
Plan d'action pour !a sauvegard de 1~ zone splvopastorale.

L'opporYunité de certaines recherches comme les etudes
phytosociologiques
et pédologiques a été discutée et il s'aver-e néces-
saire,
dans ce cas,
de bien examiner !a possibilité d'utilisation des
données déjà existantes sur la zone.
La dynamique meme de l'équipe pluridisciplinaire a ete abor-
dée pour déterminer l'opportunité de ccnstituer un groupe permanent du
Projet basé à Dahra comme le propose les chier-crieurs du CRZ présents i
cette
réunion.
Le gr‘oupe pourra être élargi à chaque fois que de
besoins pour demander un appui ponctuel sous forme de miss'ons ou de
consu!tations,
dans
1s Sas,
par exemnle,
de ?'épineux problème de
trouver un sociologue.
En
vue d! impulser cette ,z\\namique,
la
'ormdt : on
des.
chercheurs aux techn:ques de recherches p~uridiscipiinai;~es
communement
designées sous la vorcable "Rapid Rut-a? 4pcraisal" (RRAI u e:é '3i-gement
discutée. La taille de 1"equipe pose cependant des problèmes potir cette

formation et il a été retenu que le prl>.jet de stage,
$7 ai-p,
,,,.o.r-e
par le
Coordonnateur soit.
revu et soumis vu WDI.
L'élaboration du budget
correspondant se fe!.u avec l'appui de M. i3ARRETO du CRDI.