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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS
CENTRE DE RECHERCHES
DE RECHERCHES
POUR LE DEVELOPPEMENT
AGRICOLES
INTERNATIONAL
(C.R.D.I.)
PROJET
AMENAGEMENTSYLVO-PASTORAL
AUFERLIO
Premier rapport cd’ étape
Dakar, Mars 1989
Direction des Recherches sur les Productions Forestières

REPUBLIQUE DU SENEGAL
CENTRE DE RECHERCHES
MINISTERE DU
POUR LE DEVELOPPEMENT
DEVELOPPEMENT RURAL
INTERNATIONAL
(C. R. D. 1.1
INSTITUT SENEGALAIS
D E
RECHERCHES AGRICOLES
P R O J E T
A M E N A G E M E N T SYLUO-PAS-l-ORAL
A
U
FERL-O
P r e m i e r r a p p o r t d ’ é t a p e
DAKAR
MARS 1989
D I R E C T I O N D E S R E C H E R C H E S S U R L E S P R O D U C T I O N S F O R E S T I E R E S

R
A
P
P
E
L
Ce rapport présente l'état d'avancement des travaux commencés il y a
quinze mois suite à l'accord de subvention du Projet Aménagement sylvo-
pastoral (Projet ASP) ci-référencié 3P - 86 - 274 - AFNS .
Grâce à cette convention, La Direction des Recherches sur les Pro-
ductions forestières de 1'ISRA a pu poursuivre son programme de recherches
forestières pour la zone sylvo-pastorale (ZSP).
Rappelons que ce programme a pour cadre actuel la zone de Mbiddi qui
voit, avec ce projet, la troisième subvention du CRDI pour la conduite de
recherches dans ladite zone. Le projet asp intervient au moment où la Di-
rection des Recherches sur les Productions forestières y a tiré en 1985, les
leçons des huit (8) années d'investigation scientifique sur les reboisements
gommiers et fourragers et qui avaient permis d'émettre deux constats :
- d'une part les limites et les performances sylvicoles des reboisements
en environnement sylvo-pastoral
- et d'autre part les approches méthodologiques concernant les recherches
pour le développement de la zone.
En ce qui concerne le premier constat,
les vergers agro-sylvicoles sont
apparus comme la seule forme de reboisement pouvant être diffusée dans le
milieu pasteur local. Ils se caractérisent par leur taille petite(0,25 à 1,5 ha)
et leur localisation sélective et concentrée dans les dépressions et puis
par leur vocation multidimensionnelle :
appoint pour la nourriture familiale
grâce aux spéculations associées aux arbres ; mil, niébé, revenus monétaires
pour le budget familial (vente de gomme et jujubes) sources pour l'alimenta-
tion du bétail en fourrage ligneux et résidus agricoles. Un chef de carré
associé ou non à ses fils eux-mêmes pères de famille en est le responsable
d'où son caractère familial.
Pour ce qui est du deuxième constat,
la conclusion est que les approches
sectorielles et thématiques après avoir longtemps propulsé le développement
en zone sylvo-pastorale depuis l'avènement des forages dans les années 50,
ont épuisé aujourd'hui leurs possibilités,
mettant à l'ordre du jour la
question du type d'approche systématique pour tester les nouvelles hypothèses
de développement avancées.
. . .f ..*

- 2 -
les objectifs ci-après du projet ASP dont l'état d'avancement est
l'objet du présent rapport découlent direlctement de ces constats :
- vulgarisation des vergers agro-sylvicoles
- Inventaire des ressources, détermination des contraintes socio-
économiques à l'aménagement sylvo-pastoral.
Leur but est donc de tester les deux hypothèses suivantes :
1) - la possibilité d'améliorer l'agriculture de subsistance et les
revenus de cueillette par vulgarisation de formules agro-sylvicoles,
2) - la possibilité d'améliorer le système de production dans son
ensemble à partir de formules d'aménagement intégré du type agro-
sylvo-pastoral.
Les détails concernant la justification du projet ainsi que ses objec-
tifs et buts ultimes ont été développés dans le document fondamental c'est-
à-dire la requête adressée au CRDI en 1986 pour le financement de l'opération ;
le présent rapport étant surtout destiné à présenter l'état d'avancement
des travaux et les perspectives envisagées.
Il est scindé en deux parties :
le rapport technique et le rapport financiler.


INTRODUCTION
Le présent rapport destiné à présenter l'état d'avancement du programme
financier du projet et les recherches entreprises comprend un volet technique
et un volet administratif.
Le volet technique devait inclure une synthèse bibliographique faisant
le point des connaissances et des hypothèses sectorielles actuellement pro-
posées pour la zone d'intervention du projet.
Celui-ci fera l'objet d'un
document séparé qui est en cours de finition.
Il nous a paru cependant nécessaire de présenter en annexe la synthèse
bibliographique concernant les approches pour la gestion de l'espace dans la
zone sylvo-pastorale dont Mbiddi est partie intégrante car l'approche ADF
qui est la pierre angulaire du projet ASP est une parmi de nombreuses autres
qui ont eu soit â être proposées, soit à Iêtre testées (cf annexe 1).
Ainsi,
le volet technique de ce rapport fera le point en ce qui con-
cerne les quatre (4) objectifs du projet. Dans chaque cas, les modifications
méthodologiques éventuelles sont exposées ainsi que leur justification,
suivent les résultats obtenus et les perspectives. Pour ces dernières, les
réajustements méthodologiques envisagés ou les problèmes rencontrés sont,
le cas échéant, présenté.
Dans le volet administratif sont successivement abordés les aspects
relatifs
- à l'exécution du protocole d'accord
- au personnel du projet
- aux réunions, déplacement internationaux et autres activités.
Pour mettre en exergue les repères techniques et administratifs, un
programme global est présenté à l'annexe 2 avec les principaux évènements
marquants et le déroulement général des activités du projet durant la pé-
riode de référence.
OBJECTIF No 1
: VULGARISATION DES VERGERS ACROSYLVICOLES (VAS)
Démarche qénérale
1. Trois (3) des quatre éléments de cet objectif ont été abordés durant la
période de référence. Les résultats sont p,assés successivement en revue et
les conclusions à tirer font l'objet d'un [deuxième chapitre consacré à la
détermination des contraintes à la vulgarisation des vergers.
. . . / . . .

- 5 -
Cette année, les conditions pluviométriques ont été favorables a l'eta-
blissement des vergers : régularité des pluies, importantes lames d'eau
(cf. annexe 3).
2. REAJUSTEMENT METHODOLOGIQUE
Avant la mise en place des essais,
il a fallu procéder à deux modifi-
cations méthodologiques ayant trait l'une au nombre de générations de vergers,
l'autre à l'établissement d'un verger dit de référence à Dahra, localité
plus pluvieuse (cf. annexe 3) et où l'équipe du projet est basée.
Cette disposition permettait un suivi plus rapproché des vergers en station
pour garantir une évaluation plus précise des principaux facteurs techniques
qui interviennent.
.3. Six (6) formules agrosylvicoles initialement prévues avaient été maintenues.
Il parut nécessaire d'apporter les modifications suivantes :
e
Les générations de plantations 10,
5, 3, 2 ans ont été respectivement
remplacées par les générations 12,
6, 3 et 0 ans car le démarrage du projet
prévu en 1986, n'a eu lieu que deux ans après. De plus, la génération 2 ans
de gommiers a été trop endommagée par le bétail pour être intégrée dans le
dispositif. Le tableau à l'annexe 4 récapitule les caractéristiques dendro-
métriques des vergers déjà établis au moment de la mise en agro-sylviculture.
m
Le verger de référence de Dahra comprend les mêmes six variantes agro-
sylvicoles avec en plus une autre ayant comme composante ligneuse le Ziziphus
mauritiana,
espèce non fixatrice d'azote associée
aux trois spéculations
agricoles retenues pour Mbiddi. Cette disposition permettant de tester par
comparaison l'effet des deux légumineuses fixatrices d'azote : gommier et
raddiana par comparaison à une situation sans légumineuse dans le cas du
Ziziphus ou même sans arbre : placeaux avec cultures seules de niébé,
béréf, mil. .
Elément 1 : conception - vulqarisation
4. Cet objectif a été abordé à partir du diagnostic de la place de l'agri-
culture dans le système de production local. Les données concernant cette
place ont ensuite servi à apprécier l'acceptation des formules agrosylvicoles
par les pasteurs concernés. Un suivi technique des vergers installés ainsi
qu'une enquête légère sur le matériel et les équipements agricoles ont permis
de déterminer les contraintes à la vulgarisation des vergers.
. . . / . . .

- 6 -
La question de la fiabilité des vergers,
troisième élément de l'objectif
no 1 a été examinée.
5. Durant la période écoulée,
le projet a fourni une assistance pour la mise
en place dans l’ADF, de onze vergers dans neuf villages en plus de Mbiddi
où deux vergers sont à comptabiliser (cf.
carte de localisation des vergers
implantés, Annexe 4). Dans les anciennes plantations de gommiers et dans
les reboisements pastoraux de la Station de Mbiddi (cf. annexe 5), dix ver-
gers avaient été établis. Au total, le suivi des 126 placeaux correspondant
à ces 21 vergers a été conduit pour évaluer la place de l'agriculture dans
1'ADF et l'acceptation des VAS.
Le feu de brousse et les dents du bétail
ont eu raison surtout des VAS placés dans les anciennes plantations. On
a noté aussi une hétérogénéité de l'émulation et de l'intérêt des pasteurs
vis-à-vis des vergers.
6, En tirant des leçons de ces différents facteurs, des modifications dans
l'approche sont envisagées l'année prochaine. Ce sera :
- la réduction du nombre de vas à suivre
- l'augmentation de l'appui en petit matériel agricole et intrants pour
les pasteurs les plus intéressés aux vergers et remplissant les condi-
tions minimum pour les réussir à savoir par exemple : disponibilité
de la main-d'oeuvre, de petits équipements agricoles, stabilité rela-
tive, accès assez facile pendant l'hivernage pour les observateurs
devant assurer les suivis à l'aide de motos.
Place de I’aqriculture
7. Le recensement des champs divers (mil, sorgho, niébé, etc...) a permis
de noter dans 1’ADF de Mbiddi et cela durant la campagne 1988, l'existence
de 37 champs d'une superficie total de 90 ha soit 1,5 % de la surface totale.
Ces données corroborent le caractère très marginal de l'agriculture dans
les systèmes de production ici présents.
Cette agriculture se heurte de
surcroît à plusieurs obstacles dont l'analyse est l'objet du chapitre suivant.
8. Dans 11 des 35 champs recensés,
l'installation des vergers a pû être
effectuée soient 31.5 p.c. Donc la formule est encore à peine acceptée.
Beaucoup de pasteurs observent une position attentiste par rapport à ce
thème de vulgarisation proposé.
9. En ce qui concerne la composante ligneuse des vergers, les contraintes à
la vulgarisation pourraient se situer au niveau de la production de plants.
. . ./ *..

._ 7 -
Cr si l'on se place dans l'hypothèse optimiste qui consiste à penser que
les pépinières incombent toujours au Service forestier, les principales con-
traintes concerneront plutôt la composante spéculation agricole.
10. De ce point de vue, on s'aperçoit que dans 44 % des vergers, les récoltes
ont été anéanties par les insectes ravageurs
: criquets pélerins et sauterelles,
En proportions égales, le feu de brousse du 30 octobre, le bétail et les
animaux sauvages en
ont anéanti tous ensemble 33 %. Les dégâts des insectes
ont été plus importants dans les vergers non intégrés dans le projet ASP :
88 % des dégâts dont 69 imputables aux seuls sauteriaux.
11.
Les désherbages et sarclages tardifs représentent aussi d'importants
facteurs de baisse ou d'anéantissement des rendements, bien que leur impact
n'ait été analysé ici. Chez 10 pasteurs sur 35,
ces interventions culturales
tardives ont été notées. Le seul fait que
ce soient seulement 2 % des pas-
teurs recensés qui ont les équipements agricoles c'est-à-dire des semoirs
et houes à traction équine ou asine destinés à ces travaux est à ce propos
révélateur de la lenteur qui a pu accomapagner ces travaux qui-requerraient cette
année la plus grande célérité à cause de la pluviométrie marathon enregistrée.
12. Par ailleurs, au cours de la présente campagne, l'existence de vergers
agrosylvicoles à deux spéculations a été observée dans deux des exploitations :
lesdites exploitations sont soit mil + niébé 'soit niébé + bissapic.
cours de la prochaine campagne, un suivi de ces vergers agrosylvicoles dits
"complexes"
sera entrepris pour en apprécier les rendements.
Elément 2 : les performances
13. Les arbres (Acacia raddiana, Acacia senegal) ont tendance à une moins
bonne
croissance en diamètre quand ils sont associés au mil ; il en est de
même pour le taux de survie (cf.
détail des résultats à l'annexe 7) qui
baisse dans les associations.
14. A Mbiddi, la spéculation la mieux réussie est le mil : 55 % des associa-
tions millarbres ont produit des récoltes contre 4% % pour le niébé et 28 %
pour le béréf. Ces résultats différent
de ceux de Dahra où les meilleures
récoltes ont été obtenues avec le béréf suivi du niébé, le mil venant en
dernière position. L'échec du béréf à Mbiddi s'explique par l'abondance
d'eau à laquelle serait réfractaire cette spéculation. Celle-ci n'a pu
réussir à Dahra qu'à cause des semis tardifs (fin août) et des sols beaucoup
. . ./ . . .
* Hibiscus sabdariffla ou oseille de Guinde.

- 8 -
plus sableux et mieux drainés que les dépressions argileuses ayant abrite
les vergers de Mbiddi.
15. Les rendements
dans les vergers de Mbiddi ont été plus élevés que
ceux des exploitations traditionnelles c'est-à-dire les champs monocultures.
Cependant les rendements demeurent dans les deux cas inférieurs à ceux du
placeau de contrôle (cf. tableau annexe 6). La perte de rendement dans les
vergers peut être imputée aux espaces morts entre les lignes d'arbres et
qui ne sont pas ensemencés à cause de la nécessité d'espaces pour les ma-
noeuvres des attelages de semoirs et de houes,
à cause aussi de l'empattement
des animaux de trait et des machines.
L'augmentation du rendement dans les
vergers pourrait bien provenir de l'améliioration variétalekcar dans le cas
du béréf où les variétés sont les mêmes, la différence a été bien moins
nette (cf. tableau 3 en annexe).
D'où l'idée de rejeter l'hypothèse que
l'encadrement technique ait pu être le facteur d'augmentation des rendements.
16. Des essais plus précis seront mis en place en 1989 pour déterminer les
parts d'influente du facteur technique et du facteur variétal. De même, on
tentera de mieux quantifier les pertes en surface
et les espaces morts
dus à l'introduction de l'arbre dans les exploitations traditionnelles que
l'on veut transformer en vergers agrosylvicoles.
17. La comparaison du verger de référence à ceux de Mbiddi montre que le
site de Dahra a été plus favorable à la croissanceet àla reprise des arbres
(cf. tableau annexe 8) Cela est à mettre en rapport avec la pluviométrie
beaucoup plus abondante (cf. annexe 3) tombée sur les sols sablonneux favo-
rables au gommier et au raddiana.
Elément 3 : fiabilité technique des systèmes
-
18. La situation de cet objectif a été abordée dans le premier élément con-
cernant les contraintes à la vulgarisation des VAS. Il apparaît nécessaire
de lutter contre l'action de certains facteurs plus ou moins tenaces pour
augmenter la fiabilité.
19.
Les conditions pour le démarrage des suivis et enquêtes concernant
cet élément sont satisfaisantes depuis leur début en décembre 1988 avec
le recrutement d'un enquêteur confirmé qui, grâce à la moto, n'a aucun
problème de déplacement.
. . . / . . .
i: Les variétés suivantes réputées performantes et eI cycle court mises au point
au CNRA/ISRA de Bambey ont été utilisées : mil !Ml 8004 et niébé Bambey 21.

- 9 -
O B J E C T I F No 2 : INVENTAIRE DES RESSOURCES
20. L'exécution de ce volet appelle les remarques suivantes :
Le calendrier général est décalé car les travaux d'établissement
des bases d'inventaire se sont poursuivis jusqu'en septembre au delà
des échéances prévues. Ces travaux se sont soldés par l'obtention et
l'identification des unités écologiques
: c'est l'approche écologique
de l'inventaire. L'autre approche explicitée ci-après étant plutôt
agrostologique.
Elément 1 : inventaire, études aqrostoloqiques, surveillance continue
21. A partir des cartes au 1/200 000 de Valenza et Diallo , l'approche agros-
tologique de l'inventaire va être abordée.
L'approche écologique paraissant
plus appropriée aux ligneux,
il est envisalgé une combinaison des deux ap-
proches, la première étant plus précise et plus lente est déjà en cours.
En avril, la deuxième approche sera réalisée afin de fournir rapidement
des données générales à affiner avec la première méthode.
Elément 2 : étude et inventaire des qommeraies
22. Afin d'alléger la démarche pluridisciplinaire,
l'inventaire des gommeraies
a été volontairement placé en aval des deux précédents sur lesquels il va
s'appuyer.
23. Le feu de brousse du 30 octobre 1988 afortement endommagé les 3/4 de la
superficie de 1’ ADF dekïbiddi, rendantparticülière la situation au départ des inventaires de
saison sèche qui, de ce fait,
seront tronqués cette année. C'est, durant la
prochaine saison pluvieuse qu'on escompte retrouver la situation de départ
typique de l'environnement sylvo-pastoral.
24. A l'heure actuelle, la photo-interprétation et l'établissement des cartes
de base, commencés depuis novembre, se poursuivent. Déjà sur les 16 transects
retenus et qui traversent 1’ADF du Nord au Sud, un (1) a été parcouru.
Cette phase va se terminer sur l'élaboration, d'ici à deux mois, d'un plan
d'échantillonnage.
Elément 3 : Etude et inventaire du cheptel
25. Démarré
en juillet 1988, cet élément a1 été, comme l'indique son titre,
orienté vers deux axes :
. . ./ . . .

- 10 -
- Etude des structures et de la dynamique des troupeaux de 1’ADF ;
deux échantillons de 500 bovins et 300 ovins ont été déterminés
à cet effet. L'application des questionnaires confectionnés à cet
effet est prévu à partir de mars 1989
- inventaire du cheptel : l'inventaire
à partir des registres de vac-
cination du poste d'Elevage de Mbiddi est en cours.
26.
Ces méthodes seront complétées par les comptages par vols systématiques
de reconnaissance (VSR) du CSE (Centre de Suivi Ecologique des Ecosystèmes
Pastoraux sous la tutelle du Ministère de la Protection de la Nature) auprès
duquel le projet a demandé la transmission des données ainsi qu'une formation
de personnel du projet à cet effet.
Les contacts restent maintenus avec cet
organisme.
27.
Une campagne de vaccination des petits ruminants est prévue cette année
à l'échelle nationale ; elle va couvrir 1’ADF. Elle sera très utile pour
aider dans l'inventaire de la catégorie des petits ruminants qui, jusqu'ici
a été marginalisée dans les compagnes de prophylaxie.
28,
Un premier document de travail a été élaboré dans le cadre de cet élé-
ment : c'est une synthèse bibliographique ayant trait à l'élevage dans la
ZSP et à l'étude des paramètres zootechniques. Elle est l'une des composantes
de la synthèse bibliographique générale concernant la ZSP et qui fait le
point de tous les aspects liés à l'aménagement sylvopastoral au Ferlo.
Elément 4 : inventaire des autres ressources
29.
La compilation des mares de 1’ADF a été faite à partir des données
recueillies au niveau des archives du projet PSD* ci-avant cité. Trente quatre
(34) mares ont été dénombrées à partir des archives de questionnaire
datant
de 1985. Une évaluation de l'eau stockée est prévue au cours de la saison
des pluies de 1989.
30.
L'inventaire des sols n'est prévu qu'en juillet, période à laquelle le
pédologue de la DRPF sera de retour de formation.
31.
L'inventaire et l'étude des eaux souterraines est en cours. Le rapport
d'avancement des travaux élaboré dans le cadre de cet élément fait état des
hypothèses à tester et qui ont de fortes chances de conduire à une nouvelle
dynamique de la nappe maestrichienne qu'exploite le forage de Mbiddi. De cette
compréhension, pourront découler d'autres hypothèses pour l'amélioratlon de
. . . / . . .
* Projet Population-Santé-Développement ISRA/Institut du Sahel 1983-1985

- 11 -
l'exp loitation des eaux de la nappe maestr ichienne au Fer 1 0 .
32. Les enquêtes socio-économiques en cours, composantes majeures de l'ob-
jectif 3 du projet ont confirmé l'impact de la co~ercialisation des jujubes
sur l'économie familiale pastorale. En effet, l'importance, au niveau de
Mbiddi des transactions relatives a cette cueillette suggèrent l'inventaire
des jujubiers comme autres éléments a part de l'objectif Inventaire, al'ins-
tar de l'élément Inventaire des gommeraies.
O B J E C T I F No 3 : CONTRAINTES SOCIO-~ECONOMIQUES A L’AMENAGEMENT
33. Celui-ci est subdivisé en trois éléments :
Elément 1 : étude de l'organisation et du fonctionnement social et familial
Elément 2 : mise au point pratique de méthodes de diagnostic et de suivi des
performances techniques et économiques
Elément 3 : identification des stratégies de diversification des producteurs.
Elément 1 : orqanisation et fonctionnemernt social et familial
34. Les travaux prévus pour atteindre cet objectif consistaient essentiel-
lement à l'approfondissement ou a la poursuite de recherches réalisées
en 1983 - 1985 dans le cadre du programme PSD déjà cité. Le départ du
chercheur responsable évoqué plus haut a provoqué l'entrée en veilleuse
de cette action.
Cependant les conclusions essentielles des travaux de ce
programme sont présentées dans la synthèse bibliographique des travaux so-
ciologiques et socio-économiques, objet d'un document en cours d'élaboration.
Elément 2 : méthodes pratiques de diaqnostic, de suivi et d’évaluation des
performances techniques et économiques
35. Deux actions ont été entreprises,, l'une au niveau des performances zoo-
techniques et l'autre au niveau de l'agriculture. Ainsi, les études de
structure des troupeaux et de productivité
ont été démarrées depuis le
mois d'aôut 1988 par échantillonnage et application de questionnaires.
En ce qui concerne l'agriculture,
ce sont les enquêtes et suivis conduits
durant l'hivernage dernier et dont les co,nclusions sont livrées dans le
chapitre de l'objectif 1 consacré aux contraintes à la vulgarisation des
vergers (cf. objectif 1 du présent rapport).
36. L'étude de la destination des productions a été entreprise depuis le
mois d'octobre 1988 avec l'enquete sur les stratégies d'écoulement et d'ap-
provisionnement des pasteurs de 1’ADF DE Mbiddi. A l'heure actuelle,
/
. . . .*.

- 12 -
quatre questionnaires sont en cours d'application dans 35 campements de
1’ADF. L'enquête est exhaustive et doit durer 12 mois ; les questionnaires
sont en cours d'application.
Elément 3 : identification des stratéqies de diversification des producteurs
37.
Cet objectif juste situé en aval de l'objecitf no 2 et de l'élément 2
ci-avant pourra être abordé dès que l'exploration des diverses possibilités
de diversification découlant des inventaires de ressources ainsi que des
enquêtes aura été faite au cours de l'année 1989. En ce moment, la réflexion
multidisciplinaire sera peut-être facilitée par l'intervention des dif-
férents spécialistes pour la réalisation des objectifs no 1, 2 et 3. Déjà
dans la synthèse bibliographique concernant la gestion de l'espace, des
propositions sont identifiées (cf. annexe 1).
O B J E C T I F No 4 : PROPOSITION D’UN SCHEMA D’AMENAGEMENT
38. Cet objectif est encore lointain.
Mais on peut d'ores et déjà dire que beau-
coup de choses cnt été faites car de nombreuses lignes de conduite et des
principes d'action découlant de travaux de recherches et d'expériences de
développement dans la ZSP sont aujourd'hui recensés. La synthèse biblio-
graphique en cours évoquée plus haut constitue de ce point de vue un réser-
voir de références où, le moment venu, on pourra consulter les solutions
qui y sont récapitu,lées.

- 13 -
V O L E T
A D M I N I S T R A T I F

- 14 -
EXECUTION DU PROTOCOLE
39. La date définitive de démarrage du projet a fait l'objet d'un malentendu.
Pour le Centre,
celle-ci correspond à la date de signature alors que pour
éviter les préfinancements que déconseillait d'ailleurs le Centre, 1'ISRA a
préféré attendre le premier versement pour démarrer, ce qui collait mieux
avec l'année comptable de 1'ISRA qui commence le ler janvier.
40. Le projet a rencontré un problème de trésorerie en janvier car le deu-
xième versement attendu en mai 1988 c'est-à-dire six mois après la date de
commencement n'a été effectué que 13 mois après. L'ISRA n'a pas demandé
de versement car il y avait encore de l'argent disponible à cause du fait
que le CRDI avait eu à acheter directement le véhicule et les motos, libé-
rant ainsi près de 7,5 millions sur le premier versement qui devait servir
à les acheter. En fait, si le Centre avait fait un deuxième versement à la
date convenue en défalquant le coût des motos et du véhicule, cela aurait
évité la rupture de trésorerie enregistrée.
41. L'achat direct des équipements et appareils scientifiques par le CRDI
a permis d'abréger très sensiblement les délais de livraison qu'auraient
allongésles procédures d'exonération et de commande administrative en cas
d'achat par 1'ISRA. Pour l'achat du complément de matériel de camping des-
tiné aux travaux de terrain,
il est souhaitable que l'achat direct en soit
fait au niveau du CRDI.
PERSONNEL DU PROJET
42. Les départs de chercheurs de 1'ISRA vers d'autres organismes ont quelque
peu perturbé les prévisions en personnel chercheurs. Néanmoins, les effets
ont pu être atténués par un accord de collaboration comme ce fut le cas
pour l'écologiste Mme GAYE actuellement au CSE cité plus haut. Seul le
départ du sociologue M. TOURE a laissé un vide que les démarches effectuées
n'ont pas encore permis de combler.
43. Pour le moment, le programme qui incombait à ce chercheur est mis en
veilleuse au profit des études économiques sur lesquelles l'accent eskmis.
Cependant,
il parait nécessaire d'entreprendre une consultation par un
sociologue pour approfondir et compléter les travaux relatifs à l'étude de
l'organisation et au fonctionnement social et familial des races peulh et
maure de 1’ADF.
. . . / . . .

- 15 -
44. Le même type de contrat de consultation pourrait être conclu avec
Mme GAYE l'écologiste pour la réalisation des inventaires dans des délais
raisonnables.
S'ils sont
satisfaisants,
ces contrats pourraient être
la formule définitive la plus adéquate pour l'intervention des deux cher-
cheurs extérieurs à 1'ISRA mais déjà impliqués dans le projet depuis son
élaboration.
45. La liste du personnel intervenant dans le projet est présentée ci-après.
PRENOM ET NOM
GRADE / FONCTION
SPECIALITE
chercheur/coordonnateur
Mamadou DIONE
Foresterie
du projet
Cheikh Mbacké NDIONE
chercheu,r
Economie agricole
Mamadou DIOP
chercheur
Zootechnie
Amadou T. DIOP
chercheur
Agrostologie
Mme GAYE née SYLLA
chercheur
Ecologie forest.
enseignant
Abdoulaye FAYE
Hydrogéologie
Université
technicien sup
Maguette KAIRE
Foresterie
resp. travaux
Mamadou DIENE
technicien sup.
Agrostologie
Adiouma FAYE
chauffeur
observateur
Alioune NDIAYE
enquêteur
Baba DIAKHATE
chef d'équipe
DEPLACEMENTS INTERNATIONAUX - Réunions et autres activités
46. La première année du projet a été consacrée au démarrage des activités
et à la mise en rodage du mode d'intervention pluridisciplinaire auquel
nous tous chercheurs étions peu habitués.
Ce qui a relégué au second plan
les questions de stage et de séminaire,
d'où l'absence de déplacements
internationaux.
47. Il faut noter l'absence de dispositions nous permettant d'être au cou-
rant des symposia internationaux.
11 serait donc souhaitable que le Centre
. . ./ . . .

- 16 __
nous informe de toute tenue de manifestations de ce genre en vue d'une par-
ticipation éventuelle du personnel du projet. Au niveau du projet, la ré-
flexion sur le programme de formation va être poursuivie et des propositions
seront faites à l'intention du Centre
REUNIONS
48. Une Seule réunion a eu lieu,
c'est la réunion préliminaire du projet
tenue les 28, 29 et 30 mars 198 .
Celle-ci avait permis d'harmoniser les
points de vue sectoriels et les calendriers d'activités. Elle a permis
aussi au projet de communiquer aux pasteurs de 1’ADF les objectifs du
projet. Les pasteurs avaient, à leur tour, exprimé leurs attentes, leurs
interrogations et leur disponibilité,
ce qui avait conduit l'équipe du
projet à envisager une enquête concernant la dégradation de l'environnement
sylvopastoral dans l’,ADF de Mbiddi. Le rapport de la réunion préliminaire
et le compte rendu des résultats de l'enquête sons joints à l'annexe 10.
49. Dans le but de maintenir le courant d'échange d'informations établi
avec les pasteurs de l’ADF, un projet de séminaire sur l'approche est
en cours d'étude. Le projet pourra alors présenter les résultats des
études bibliographiques entreprises et concernant particulièrement la
gestion de l'espace sylvopastoral et recueillir les avis d'experts ou
des pasteurs engagés ou non dans d'autre approches.

A N N E X E 1
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE CONCERNANT
LES APPROCHES POUR LA GESTION DE L'ESPACE
DANS LE FERLO
La présente étude a pour cadre géographique la région du FERLO
dans son sens large qui le fait correspondre à la Zone Sylvo-pastorale.
Cette dernière est un vaste ensemble constitué des régions
traditionnelles ci-après :
- Le DIEDIEGOL : frange de 15 km de large attenante au Fleuve
qu'elle longe du lac de Guiers à MATAM.
- Le DIERI qui emboîte au SUD la précédente zone
- Le KOYA au SUD - OUEST
- Le DJOLOFF qui en constitue la limite SUD
- Le FERLO : qui en est le Secteur EST
La situation écologique en fait une zone à vocation pastorale
et de cueillette.
En conséquence les politiques de développement y proposées ont
toujours tourné
autour de l'amélioration de la gomme arabique et de l'éle-
vage.
Les aspects saillants en ont été :
- L'équipement hydraulique pastoral ;
- Le réseau de pare-feu en même temps réseau de communication.
- L'encadrement sanitaire des troupeaux surtout bovins.
A travers tous ces aspects,
l'objectif central de sédentarisa-
tion des populations comme voie de passage obligé pour leur développement
est demeuré une constante. En effet, la sédentarisation apparait nécessaire
pour une utilisation optimale des équipements hydrauliques, elle est même
inévitable pour les autres infrastructures sociales : marché, écoles, struc-
tures sanitaires.
. . . / . . .

1.2
Cependant la mobilité commandée par l'exploitation le mode
extensif des pâturages tel que celui-ci est dérive de l'élevage pastoral,
la nécessité des grandes transhumances lors des sécheresses se heurtent
vivement a toute option visant La désédentarisation.
Les travaux sociologiques, zootechniques, agrostologiques et
écologique sont unanimes à reconnaître la nécessité d'une gestion ration-
nelle des ressources, gestion qui beaucoup plus que par le passé devrait
impliquer les populations concernées. Celles-ci
auront été
entrainées
par les forts courants de développement de la période coloniable et post-
coloniale et qui aujourd'hui
semblent avoir épuisé toutes leurs charges
transformatrices.
La gestion de l'espace Sylvo-pastoral ici implique une approche
Spatiale qui a connu ses débuts dès les années 50 avec l'aménagement des
premiers périmètres pastoraux de 400 ha (TOURE,
1984) et dont l'échec a été
imputé au manque d'implication
des concernés à l'initiative. Il faudrait
s'interroger sur le bien
fondé du choix de cette taille d'unité d'aménage-
ment quand on voit en se demandant combien d'éleveurs seraient concernés et
avec quels effectifs de cheptel !
Le système d'occupation de l'espace pastoral (système villa-
geois) mis en place alors
est favorable à cette approche spatiale, mais
étant donné la petite taille du périmètre, une mobilité est encore néces-
saire pour satisfaire les besoins fourragers des troupeaux.
L'approche périmètre pastoral avec le système d'organisation
villageois sont restée en veilleuse laissant la place à des études sur le
mode d'occupation de l'espace pastoral, la structuration.
De nombreuses études (BARRA, 1984), TOURE (1984) DIALLO ( 1988 >
ont la structuration de l'espace agro-pastoral ou territoire pastoral.
Ce territoire bien qu'ayant un caractère ouvert se révèle être
bien structuré et polarisé.
. . . / . . .

1.. 3
La structuration est fondée sur la notion de "JEY" (zone habitée
C - a - d les zones de vie
plus favorables sont appropriées et controlées par
les diverses éthn:jes), et de "laddé" OU brousse : espace appartenant à tous,
son exploitation ne fait pas l'objet d'une réglementation.
La gestion traditionnelle de territoire repose sur le système en
réglementation de l'exploitation de cette unité.
Le caractère principal du système du "Hurum" réside dans le fait
qu'en réalité il s'agit plus d'un code de défense des cultures agricoles,
pluviales que du code pastoral que l'on serait en droit d'attendre dans une
zone d'élevage attendu comme le FERLO.
Cependant le système assure au groupe la maîtrise de l'espace
et contribue à responsabiliser les producteurs vis-à-vis des ressources dispo-
nibles et en cela mérite une bonne considération et tant
qu'embryon d'organisa-
tion qui pourrait être à parfaire d'autant plus qu'il
des redevances
foncières pour les étrangers admis en transit.
Or la possibilité d'admettre des
étrangers est d'une absolue nécessité si l'on sait que
dans l'approche AIRE
Pastorale il faut qu'en cas de sécheresse de panne de forage ou d'évolution
de 1'ADF en cas d'épizootie ou tout simplement pour la recherche de bons pâtu-
rages, une Zone d'accueil puisse être trouvée sans problème.
Les études de structuration du territoire pastoral, couplée à celles
de l'influence des forages hydrauliques ont fait émerger le concept (I'AIRE de
polarisation qui dépasse l'organisation traditionnelle des "JEY", laddé gérés
par le système du "Hurum". Le libre accès au forage est incompatible avec le
système du "Hurum" car en allant à l'abreuvement ou au retour il est impossible
d'interdire le pâturage ou même la simple traversée. Ce qui a justement favori-
sé la dissolution du système du
"Hurum".
Du concept (I'AIRE de polarisation ou AIRE d'influente est née
l'approche AIRE de Désserte qui au point de vue territorial correspond à l'AIRE
de polarisation. Ce concept symbolise aussi être une nouvelle approche de la
gestion du territoire pastoral et qui nous semble plus appropriée à la réalité
que constitue le forage ainsi que toutes les mesures d'accompagnement qui
ont suivi.
. . ./ . . .

1 .4
Elle cadre bien par exemple avec l'institution des comités de gestion des
forages et des Groupements d'intérêt Economique (G.I.E.). Le comité
collecte et gère les cotisations des pasteurs de l'ADF, destinées au fonc-
tionnement de la motopompe( achat fuel, réparations, salaire mécanicien).
Les G.I.E. sont de petites coopératives de production, dessiminés dans
1'ADF et dont la création,
et l'encadrement sont du ressort du poste vétéri-
naire basé au forage.
Au point de vue scientifique,
cette
approche est conforme aux
préoccupations écologiques qui insistent sur les limites aujourd'hui atteintes
par les politiques
forestières ayant été fondées sur l'approche adminstrative
au détriment de l'approche écologique.
L'approche administrative avec ces
outils que constituent les codes forestiers et de la chasse a permis de limiter
l'impact humain sur le couvert
végétal et de favoriser la création d'un capi-
tal forestier régional constitué
des réserves Sylvo-pastorales et les gomme-
raies naturelles. Cf. Liste des réserves Sylvo-pastorales et forets classées
en ANNEXE.
A l'heure actuelle la question est de SaVOir comment confiera la
POpUlatiOn
rurale la protection de l'environnement ; et ainsi la question de
la gestion des ressources naturelles renouvelables revient à l'ordre du jour.
Quelles seraient les implications d'un tel choix au niveau FERLO même et au
niveau national?
Quelles seraient les nouvelles relations entre les populations
de 1'ADF et l'administration forestière.
Quelles devraient dans ce cas être les nouvelles stratégies du
service forestier vis-à-vis des populations assignées qu'elles seraient à
viser? La maitrise de leurs desseins de leurs langues ainsi les tâches d'ani-
mation et l'encadrement techniques découlant de la nouvelle
approche.
Comment dans les nouvelles structures assurer l'encadrement et l'animation.
. . . / . . .

1.5
C'est à cet ensemble de problèmes et d'interrogations
auquel le Projet Aménagement Sylva-Pastoral (ASP) veut amener sa contri-
bution. Le programme pour atteindre cet objectif comprend des enquêtes, études
et séminaires au cours desquels les informations,opinions
et autres données
pourront être rassemblées, communiquées et discutées afin d'orienter les axes
de réflexion et Les stratégies de développement.

1.6

1.7
LISTE DES REFERENCES CITEES
--_--____---_--___--------
1. WISPELAERE, G.D
(1980)
Les photographies aériennes, témoins de la dégradation du couvert
ligneux dans un géo-système sahélien sénégalais. Influence de la
proximité d'un forage.
Cahiers ORSTOM, Ser.Sci. Hum.
Vol XVII
N" 3 - 4, 1980 : 151-154
2. BARRAL, H. (1982) :
Le Ferlo des Forages. Gestion ancienne et actuelle de l'espace
pastoral.
LAT-GRIZA, Systèmes de Production d'Elevage au Sénégal.
ORSTOM, DAKAR 1982
3.
CHAUMIE J. (1984)
La gestion de l'environnement dans les pays sahéliens.
Les Cahiers de la Recherche - Développement no 85, 1985
Communication présentée au Séminaire Economie Rurale du CIRAD,
Sept. 1984.
4.
POUILLON et al. (1984).
Evaluation de l'élevage bovin dans la zone sahélienne au Sénégal.
Mission d'évaluation de la SODESP partie SOCIOLOGIE à 71-112
Mai 1984.
5. PRATT, D.,J. (1984)
Ecology an livestock in Livestock Dévelopment in subsaharian
Africa,
constraints, Prospects, Policy.
Edited'by James R. SIMPSON an Phylo Evangelon
West view Rézlian Edition 1984
. . . / . . .

1.8
h.FREUDENBERGER, M.,S. (1987-
The political économy of the Gum Arabie Tree in the FERLO Region
of Nothern Senegal.
Dissertation Proposa1 for UCLA Granduate School of Architectureand
Urban Planning.
Les Angeles, California USA May 29,1987
7. TOURE , 0. (1987)
Une société pastorale en mutation sous l'effet des politiques de
développement.
Les peulh du FERLO du début du siècle à nos jours.
Etudes et travaux de 1'USEP N" 8, Juin 1987.
8. BONFIGLIOLI A. M. et a1 (1988)
Kisal -
Production et Survie au FERLO (Sénégal).
Rapport préliminaire préparé pour l'OXFAM, DAKAR, Décembre 1988.
9. FREUDENBERGER, M. (1988)
Contradiction des Projets de Reboisement Gommiers : Observations
faites dans le département de LINGUERE.
Communication présentée au 3ème
Symposium sur le Gommier et la
Gome Arabique SAINT-LOUIS du Sénégal, du 24 au 28 Octobre 1988.
. . ./ . . .

1.9
LISTE DES RESERVES ET FORETS CLASSEES DE LA ZONE
SYLVO-PASTORALE
- Réserve classée des Six Forages
- Forêt classée de Khadar
- Forêt classée de Longueré Thioli
- Forêt classée de Sangolbé
- Forêt classée de Vélingara
- Forêt classée de Barkedji-Dodji
- Réserve sylvo-pastorale de Yonoféré
- Réserve sylvo-Pastorale de Bem - Bem

A N N E X E 2 w
CHRONOLOGIE DES ACTIONS REALISEES DURANT LA PERIODE
-
PERIODE
ACTIONS
OBJECTIFS CONCERNES 1.
PARTICIPANTS
7 Novembre
Signature du Protocole d'Accord.
Projet
“ A S F”’
Gouvernement du Sénéga
Centre
Mars 1988
Réunion préliminaire pour le démarrage du Projet “ASP”
1, 2, 3, 4,
Forestiers, Ecologiste
Zootechnicien, Zoo-Eco
nomiste-Agroslogue
Avril
1988
Début élaboration de la carte de base . Démarrage de l'éta-
2
Ecologiste, Agros-tolo
blissement les VAS
1
Forestiers
Juin
1988
1 ère enquête socionomique sur les sentiments des population
au sujet de la dégradation de l'environnement sylvo-pastoral.
1, 2, 4,
ooéconomiste/Forestier
Juillet/Octobre
. Suivi fiabilité des VAS 2
1
Forestiers
. Détermination des performances agricoles
1
Forestiers
. Détermination de léchantillon pour les études de structure
des troupeaux de 1'ADF et des paramètres Zootechniques.
2
Zootechniciens
. Premières approches d'inventaire du Cheptel
2
,I
. Participation au 3ème Symposium sur le Gommier et la Gomme
Arabique
Formation/Stage
Forestiers
Novembre/ Déc.
.
Performances sylvicoles des VAS
Forestier
. Démarrage des enquêtes sur les Stratégies d'approvisionne-
ment et d'écoulement des populations de 1'ADF.
Zooéconomiste
1 - Identifiés ici par les numéro
1, 2, 3, 4 cf. Protocole d'accord :
2 Vergers Agro-Sylvicoles.

A N N E X E
-3 -
EVOLUTION DE LA PLUVIOMETRIE DE L'HIVERNAGE 1988 A DAHRA
Latitude :
15O20'
Hauteur totale : 424,9 mm
Longitude :
15"21
Nombre de jours : 24
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
Date
mm
Date
mm
Date
mm
Date
mm
Date
mm
19/.06
132
12.07
03
2108
796
1109
10,7
11110
3,o
24106
3,o
0/07
4,o
3108
i5,8
4109
14,9
a/08
!4,5
6109
14,a
14/08
5.8
7/09
790
17108
jO,O
12109
43
21108
338
17109
'95
22108
103,a
1109
.1,4
24108
o,9
26108
j7,5
27108
a,5
28108
10,3
30 /oa
13.4
TOTAUX
4,2
43
341,a
71,l
3 , 0
Nbre/Jrs
2
2
12
7
1
C
1..

l. . .

3 .Q
EVOLUTION DE LA PLUVIOMETRIE DE L'HIVERNAGE
1988 à M'BIDDI
Lat..N = 16*08'
Hauteur totale = 344,5 m
Long.W = 14"56
Nbre de jours = 20
JUIN
JUILLET
AOIJT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
Date
mm
Date
mm
Date
mm
Date
mm
Date
mm
24.06
3mm
14/07
1IIlIn
2108
29 mm
1/09
21 mm
24107
4
15108
1 0
5109
8
16/08
3 3
7109
8
19108
2,5
12109
16,5
21/08
17,5
13/09
6
26108
5590
16/09
5
27108
390
17109
60,O
31108
32,0
18109
2,5
22109
27,5
TOTAUX
3
5
182,0
154,4
0
Nbre/Jrs
1
2
8
9

A N N E X E - 4
ogne
Léaen de
Ethities
@ G u e n d a r n a a b é
q Dekolnaabé
•1 Djeguesnaabé
0 S a a m a n a a b é
Maures : Naareebé
ou Safalbé
A u t r e s
P a r e f e u
0 Vergers Agro. SyIvicoIes
L
Cl,-
,
Ifif.*,
IPATIA.,
h-r
.#-w^C-^
.
--^-

.
.
.
.
--.

--

.-.

.
..--

ANN.EXE _ 5
E c h e l l e 1/25 ,000
Verï
NDioum
l
Station de Mbiddi ( Bureaux et Magasins )
1~10 Forage
Léqende
P GA: Parcelle Gomme Arabique
PR P:
Parcelle Reboisements Pastoraux
SCHEMA D’ENSEMBLE DES DiVERSES PLANTATiONS DE MBiDDi
( Dvaprés
M m e G A Y E 1 9 0 6 )

A N N E X E 6,
CARACTERISTIQUES DENDROMETRIQUES
ACACIA RADDIANA
ACACIA SENEGAL
Circonférence
Hauteur
Survie
Circonférence
Hauteur
Survie
AGES
(Mm)
(Cm)
%
( Mm)
(Cm>
%
12
140
606,O
8 5
177,7
489,5
3 9
6
I
4 8
227,s
9 6
5 8
2 3 9
7 4
3
5 3
231
8 2
4 2
185
74
0 an
4,7
22,6
9 0
4th
19,3
8 4
TABLEAU 2 :
Caractéristiques dendrométriques et
écologiques des vergers.
. . . / . . .

A N N E X E 7 .
MIL
Niébé
Beref
Vergers
Agro-sylvicoles
91,l
38,l
24,l
Champs monocultures
traditionnels.
60,5
17,l
20,4
Placeau de contrôle
375
107,5
103,o
TABLEAU 3 :
Rendements comparés des différentes
spéculations en verger agro-sylvicoles,
champ monoculture et placeaux de contrôle
à M'Biddi.

A N N E X E 8,
-
MBIDDI
DAHRA
T RATIO ( DAHRA/MBIDDI)
Diamètre
Reprise
Hauteur
liamètre
Reprise
Hauteur
Diamètre
Reprise
Hauteur
hd
( %>
cm
hd
(Xl
cm
hd
(%)
cm
Gommier
+ Beref
436
82,6
20,3
699
95,0
40,5
+ Niébé
4,6
85,8
18,6
5,g
95 ,o
36,7
+ Mil
494
84,2
19,l
593
96,3
33,8
Moyennes
436
84,2
19,3
6,O
95,4
37,0
193
131
199
Raddiana
+ Beref
435
85,7
21,9
634
96,3
56,3
+ Niébé
499
92,l
23,7
737
93,8
64,8
+ Mil
498
92,l
22,4
4,2
92,6
44,4
Moyennes
495
90,o
22,6
f-591
94,2
55,2
133
190
2,4
-
T A B L E A U 4
: Performances dendrométriques des vergers
de 0 ans de MBiddi comparées à celles des
vergers de référence du même âge à DAHRA.

a.2
Associations
Preprise . '
Diamètre
Arbres
/ Cultures
(%)
bd
Arbre + Niébé
95,0
630
Arbres t mil
93,4
431
Arbre t beref
94,6
536
TABLEAU
4 BIS
:
Influence du type de spéculation sur les
performances dendrométriques.

A N N E X E
9,
INSTITUT SENEGALAIS
CENTRE DE RECHERCHES
DE RECHERCHES AGRICOLES
POUR LE DEVELOPPEMENT
INTERNATIONAL
DEPARTEMENT DE RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
FORESTIERES
PROGRAMME AMENAGEMENT
CENTRE DE RECHERCHES
SYLVO-PASTORAL
ZOOTECHNIQUES DE DAHRA
QUELQUES RESULTATS D'ENQUETES PRELIMINAIRES
SUR LA DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT
DANS L'AIRE DE DESSERTE DU FORAGE
DE M'BIDDI
PAR CHEICKH M'BACKE N'DIONE
Zooéconomiste

9.2
I N T R O D U C T I O N
De nombreux auteurs rapportent de la Zone Sylvo-pastorale des
Six Forages, l'installation d'un long et alarmant processus de dégrada-
tion. Ainsi parmi les causes de cette dégradation de nombreux facteurs
sont cités, entre autres la charge animale, l'action de l'homme, la
sécheresse et les feux de brousse.
Face à ce phénomène insidieux de déterioration des écosystèmes
pastoraux, l'état sénégalais a mis en oeuvre des politiques de reboisement,
de mise en défens et de pare-feux.
Les effets favorables attendus de telle
politiques ont été anihilés par une sécheresse qui se prolongeait de 1968
à 1984 avec quelques variations.
C'est après un bilan de ces diverses politiques mises en oeuvre
isolément qu'il fut recommandé une démarche pluridisciplinaire pour mieux
gérer les ressources disponibles.
C'est de cette recommandation qu'est né
le "Projet de Recherche Pluridisciplinaire sur l'Aménagement Sylvo-Pastoral,
“AS P” .
Pour une meilleure gestion des ressources pastorales, le Projet
“ASP” se propose de définir et de tester un schéma d'aménagement de
l'espace pastoral de MBiddi qui doit déboucher une gestion rationnelle de
cet espace.
Cette démarche suppose une connaissance fine des ressources
disponibles dans l'aire de desserte du forage de MBiddi. Dès lors se fait
sentir un besoin de recensement exhautif des ressources physiques et
humaines renouvelables et non renouvelables. L'"ASP" étant destiné à des
sociétés bien définies, il était nécessaire de se pencher sur la perception
qu'ont les pasteurs des causes de dégradation des écosystèmes pastoraux.
. . . / . . .

9.3
Le questionnaire intitulé "ENQUETES PRELIMINAIRES" abordent
divers
aspects relatifs à la dégradation des écosystèmes pastoraux.
Il se fixe comme objectifs :
- de mettre en évidence à quel point les populations cibles sont
conscientes de la dégradation des écosystèmes qu'elle exploi-
tent,
- de faire isoler , par les populations, les causes de dégradation
afin d'en tenir compte ultérieurement,
- d'identifier les moyens de lutte que les pasteurs souhaiteraient
voir mis en oeuvre pour contrecarrer le processus de détério-
ration,
- d'apprécier l'importance relative que les pasteurs portent à
l'aménagement agro-sylvo-pastoral et de mettre en évidence
l'interface foresterie-pastoralisme pour un développement
intégré de la zone,
- de savoir ce que les populations sont prêtes à faire pour
limiter leur demande en produits forestiers afin de contribuer
à une protection plus effective des écosystèmes pastoraux.
Vingt chefs de campements ont été enquêtés sur les 54 qui rési-
dent dans l'aire de desserte du forage de MBiddi.
1, CONSCIENCE D'UNE DEGRADATION,CAUSES ET SOLUTIONS
PRECONISEES.
A l'unanimité, toutes les personnes interrogées reconnaissent
une détérioration des parcours herbacés et aériens de l'aire de desserte du
forage de MBiddi. Les longues années de sécheresse sont citées comme en
étant la cause principale. A coté de la sécheresse, 20 % des personnes
enquêtées mettent en cause la surcharge animale due aux effectifs étrangers
à 1'ADF de M'Biddi.
. . . / . . .

9 . 4
A l'opposé, ni l'abus de l'homme, ni la surcharge animale occasionnée par les
animaux locaux n'ont été mis en cause.
En cas de surchage animale, la majorité de l'échantillon pense que
l'amélioration
de la capacité de charge par d' aménagements pastoraux est
possible et serait d'un grand secours.
Parallèlement 10 % de cette échantillon
signalent que l'interdiction de l'accès de 1'ADF aux troupeaux étrangers est
une solution viable. Par contre la réduction des effectifs locaux n'est pas
mentionnée comme solution au problème de la dégradation.
Cependant 30 % de l'effectif enquêté considère au cas où la surcharge
animale est en cause, qu'ils accepteraient une réduction collective des
effectifs animaux sous la supervision des autorités administratives.
En matière de police pour assurer la surveillance de l'ADF, seuls 10 %
des personnes interrogées pensent qu'il est possible de surveiller 1'ADF afin
de l'interdire aux troupeaux étrangers.
2,
AMENAGEMENT AGRO-SYLVO-PASTORAL ET QUALITE DES SOLS
95 % des répondants trouvent les sols sur lesquels ils cultivent fer-
tiles ; autant de personnes pensent en améliorer la fertilité si une technique
s'offre. Cependant seulement 20 % des chefs interrogés savent ce qu'est un amé-
nagement agro-sylvo-pastoral. A l'intérieur de ce groupe, 4 personnes croient
que l'Acacia senegal peut fertiliser les sols et reconnaissent ce besoin.
Dans la même lancée,
80 % de l'échantillon trouvent que l'exploitation
de la gomme arabique est bien vue en milieu pastoral.Cependant, la contrainte
principale est représentée par l'eau et les moyens d'arrosage. Les 20 % res-
tant trouvent que c'est mal perçu en milieu pastoral sans en expliquer les
raisons.
3-
SOUHAIT D'ENCADREMENT
85 % des habitants aimeraient se faire encadrer pour l'exploitation
d'un aménagement dans lequel la gomme arabique constitue une spéculation à
côté du jujubier de Balanites.
Selon eux les principales contraintes pour
. . .l . . .

9.5
une exploitation commerciale de la gomme arabique sont représentées par les
voleurs suivis des chèvres, des singes, chameaux et oiseaux "gommivores".
4, REBOISEMENT DES DEPRESSIONS
Quand il est demandé aux populations les espèces indiquées pour le
reboisement des mares et des dépressions,
elles citent le jujubier et
l'Acacia senegal. Ensuite viennent Balanites, Acacia .raddiana, Grevia
bicolor et le baobab. Ces choix sont justifiés par les revenus que les popu-
lations tirent de l'exploitation des arbres,
par l'autoconsommation et en
dernier lieu vient le fourrage.
Concernant le système de protection des aménagement le moins couteux
et le plus efficace, le ziriba est cité suivi des haies vives de salane.
5,
REBOISEMENT ET AMELIORATION DES PATURAGES
60 % des individus interrogés pensent, qu'en période de soudure,
le fourrage aérien n'est pas d'un grand secours car seulement disponible
en faibles quantités. Par contre
40 % pensent qu'un reboisement peut
aider à combler le déficit fourrager ou l'atténuer. Dans ce dernier cas
de figure, les espèces les plus indiquées sont Acacia .raddiana, le juju-
bier et Balanites, puis en dernière position le wérek.
6,
DEMANDE DE BOIS ET DEGRADATION
Les populations locales sont grandes consommatrices de produits
fabriqués à partir de bois mort.
Certains ustensiles sont à priori remplaçables par d'autres allégéant
ainsi
la demande en bois. C'est le cas des ustensiles de cuisine et des
calebasses pour cailler le lait.
La presque totalité des femmes interrogées
désapprouvent le remplacement des calebasses en bois par des ustensiles en
matière plastique. Une minorité affirme n'avoir jamais essayé ; une consi-
dère que cette substitution est possible.
. . ./ . . .

9.6
C O N C L U S I O N
Il ressort de ce qui précède que les populations interrogées n'incri-
minent pas leurs propres actions quand il s'agit des causes de dégradation.
Cette dégradation est due pour eux à la sécheresse et à l'action des troupeaux
étrangers.
Cependant, il est difficile de leur donner totalement raison sur ce
plan. Il apparait donc un besoin d'information et de formation des pasteurs
pour les informer qu'ils constituent des causes effectives de dégradation.
Peu de personnes sont au courant de ce qu'est un aménagement agro-sylvo-
pastoral et donc du rôle positif que cet aménagement peut jouer. Les individus
qui sont au courant reconnaissent les effets bénéfiques des aménagements sur
le sol et le bétail pensent que le reboisement doit être extensif pour jouer
effectivement ce rôle.
L'exploitation de la gomme arabique ne reconnait pas des contraintes
culturelles. L'eau et les équipements agricoles en constituent les contrain-
tes majeures. La majorité des personnes interrogées souhaitent se faire
encadrer par le projet “ASP” pour les dépressions et améliorer les pâtu-
rages. Cependant, il apparait qu'en milieu pastoral la demande de bois
atteint
un niveau élevé car les substituts au bois sont peu prisés.

République du Sénégal
ANNEXE 10
MINISTERE DU
CENTRE DE RECHERCHES
DEVELOPPEMENT RURAL
POUR LE DEVELOPPEMENT
INTERNATIONAL
INSTITUT SENEGALAIS DE
(C. R. D. 1.)
RECHERCHES AGRICOLES
P R O J E T A M E N A G E M E N T
SYLVOPASTORAL
A
U

FERLO
<Mbiddi>
Compte rendu de la réunion
préliminaire du 29 au 31 mars 1988
DAKAR
- Avril 1988 -
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES

10.2
INTRODUCTION
Prévue dans la requête de projet,
la réunion préliminaire s'est tenue
du 29 mars au ler avril 1988 avec la participation des chercheurs des trois
directions de 1'ISRA impliqués dans le projet ainsi que celle du CSE.
Il est à noter que la participation du CSE entre dans le cadre de l'appli-
cation du protocole existant entre cette institution et 1'ISRA.
La liste nominative des participants est jointe en annexe. Le programme
de la réunion comprenait deux parties :
- la première : une séance de travail à Dahra
- la deuxième : une tournée sur le site du projet avec discussions
et synthèse de la réunion.
Le déroulement de la réunion est présenté en annexe. Nous en aborderons
ci-après la synthèse des résultats suivie des conclusions.
I/ RESULTATS
Selon la chronologie du réroulement de la mission, les résultats se
regroupent en deux parties :
- séances de travail à Dahra
- visite du site du projet.
1.1. LA SEANCE DE TRAVAIL A DAHRA
Il a été axé sur les points suivants :
- exposé des objectifs du projet et des démarches méthodologiques
- réactualisation du calendrier général de travail
- confirmation des besoins en main-d'oeuvre, matériel, fournitures
et équipements.
Avant le début des travaux, un dossier comprenant les éléments sui-
vants a été distribué aux collègues présents :
- carte de la zone sylvopastorale
- schémas de l'ensemble des plantations autour de Mbiddi
- projet de questionnaire préliminaire pour le démarrage du projet
- fiche technique et financière pour l'étude hydrogéologique dans
le cadre du projet ASP
- budget de projet.
. . ./ . . .

10.3
Après l'exposé succint du projet par lecoordonnateur et les presenta-
tions sectorielles des trois groupes de chercheurs impliqués, les points
suivants ont retenu l'attention :
- Tous les chercheurs devaient fa-ke pouvoir déposer au cours de cette réunion
leurs besoins immédiats en matériel équipement fournitures et main d'oeuvre
afin que le coordonnateur puisse entamer la procédure d'achat. D'ores et déjà
le véhicule tout terrain a été acheté et livré par le CRDI.
- La première priorité commune est l'identification d'un photo-interprête '
chargé, de confectionner la carte préliminaire précisant les limites de
l'Aire de Desserte du Forage (ADF) de Mbiddi avec un zonage grossier qui
sera par la suite améliorée progressivement et selon les informations par-
ticulières visées par chaque utilisateur.
- Etant donné la difficulté de synchroniser les interventions il s'avère in-
dispensable d'identifier dans le temps et dans l'espace les interventions
demandant la présence simultanée de deux chercheurs ou plus en vue de re-
grouper le maximum de missions, ceci dans un souci d'efficacité et d'écono-
mie.
- En ce qui concerne les aspects Zootechniques et Vétérinaires, des précisions
ont été données au sujet des principales actions à envisager
- Inventaire des ressources animales
Quatre (4) méthodes de comptage s'offrent,
et il ya possibilité de col-
laborer avec le service de l'élevage (Poste de Mbiddi) et le CSE pour adopter
avec eux la méthode de comptage indirect par dépouillement des vaccinations
et ou la méthode de comptage aérien.
La précision des comptages sera améliorée
par la synchronisation des campagnes de comptage au sol avec les vols de re-
connaissance du CSE. D'autres études complèteront l'inventaire du cheptel :
application d'un questionnaire pour identifier les catégories de cheptel qui
viennent à l'abreuvoir, estimation à partir des listes de cotisations pour le
gas-oil, listes qui sont détenues par le comité de gestion du forage.
Le suivi Zootechnique qui permettra de connaltre la dynamique de struc-
ture des troupeaux et d'identifier certaines contraintes à la productivité du
cheptel.

10.4
La relation cheptel et aménagement c.a.d la réponse à la question de
savoir comment améliorer la productivité des troupeaux grâce aux reboise-
ments.
En ce qui concerne les prochaines échéances du projet on peut estimer.
. six (6) mois pour la confection des cartes de base.
. un (1) mois pour la réalisation de l'inventaire propre-
ment dit et qui suivra immédiatement après.
Des informations importantes ont été acquises dans le cadre du program-
me P.S.D. et il est nécessaire de transférer le fichier des données de ce pro-
gramme à Dahra pour les intégrer au projet ASP. Entre autres on doit citer.
. la répartition des fonctions économiques,
. les données concernant les mares,
les budgets
familiaux, la situation sanitaire
des habitants.
Après l'exposé du bilan des reboisements
gommiers et fourragers réalisés
à Mbiddi les discussions ont permis de
. S'interroger sur la priorité à accorder à l'aspect commercial du
gommier lorsque son rôle protecteur et regéne*rateur du sol pa-
rait plus opportun pour la frange nord du pays soumise à la déser-
tification.
. noter la nkessité de distinguer deux (2) niveaux dans l'approche
du projet ASP : au premier niveau apparaît la place des animaux
dans les reboisements alors qu'au deuxième il s'agit de la place
des reboisements par rapportau milieu naturel c.a.d la place des
vergers agrosylvicoles dans l'aménagement intégré des ressources
de 1'ADF. Il est donc retenu d'avoir à l'esprit ces deux niveaux
dans toutes les démarches futures.
1.2. VISITE AU SITE DE PROJET :
Elle comporte deux phases :
la réunion avec les villageois et puis la
visite des mares et vergers agrosylvicoles.

10.5
1.2.1 LA REUNION AVEC LES VILLAGEOIS :
A cette réunion ont assiste trois (3) chefs de villages et beaucoup
d'éleveurs venus des différents campements de 1'ADF de Mbiddi.
Ayant noté que les villageois de par
leur questions et interpellations
considéraient le projet comme une structure appelée à leur être imposée par
l'état, l'équipe a expliqué qu'en fait le projet est le leur ; et que les
chercheurs allaient se préoccuper.d'analyser les problèmes avec eux et de
trouver:,
toujours
avec
eux
des
solutions
permettant . de mieux.
'orienter
les
reboisements. et
tirer
partie
des
pâturages.
Il a
paru
néce.ssaire de
préciser
que le
projet' nJé-
tait
pas la panacée de tous les: :maux évoqués à cette réunion mais
que celui ci pouvait être un cadre pou r synthétiser les problèmes énoncés,
proposer des solutions et des approches notamment en direction r?r?s autorités
gouvernementales et des différents services publiques de santé. hydraulique,
Eaux et Forêts etc... directement concernés.
Les sentiments des villageois à l'égard du projet sont empreints de scep-
ticisme surtout en ce qui concerne les reboisements en r8gi.e d'état effectués
à Mbiddi. l'élevage a été cité
comme domaine prioritaire où ils pensent. ob-
tenir des résultats immédiats d'amélioration de leur sort.
Suite aux interrogations concernant précisément la destinée cies planta -
tions existantes, il a été expliqué aux villagecis qu'ils pourraient accéder
à ces plantations mais
une bonne partie est cependant réservée pour servir de
support des essais de charge.
1.2.2 VISITE DES MARES ET VERGERS AGROSYLVICOLES
La visite de la mare de Vendou Doki et des vergers de Vendou Doki, loum-
bogne et Darou Salam a permis de se faire une meilleure idée du rôle joué par
les mares notamment :
- Abreuvement du bétail, production de jujubes et bois de service, eau pour les
besoins domestiques. Déjà un inventaire préliminaire à partir du fichier PSD
a été effectué, et qui sera parfait dès la confection de la carte de 1'ADF.

10.6
Cette visite a permis aussi de voir l'état des vergers agrosylvicoles
établis par les populations avec l'appui technique du personnel du program-
me de Mbiddi et d'en noter les aspects essentiels :
associations de cultures
: pastèques (Beref), mil (souna)
haricot (Niébé) et d'arbres : gommier (Acacia senegal)
ligneux fourrager (Acacia raddiana), jujubier (zizirphus mauri-
tiana).
Ces réalisations retiennent l'attention car effectuées avec une très
faible assistance technique du programme elles enregistrent un succés certain
et un engouement des populations.
Le fait que malgré des clôtures sommaires
en branchage c.a.d des "Zériba", l'état des plantations soit quand même satis-
faisant en atteste la viabilité.
I I /
CONCLUSIONS
Suite aux constats de l'état d'esprit des bénéficiaires, il s'avére L
urgent d'entreprendre une campagne de présentation et d'explication des buts
du projet ; un texte sommaire dont l'élaboration est confiée à l'écologiste
et à l'agrostologue du projet sera présenté aux chefs villageois par le coor-
donnateur. L'échéance retenue étant la fin de la première quinzaine d'Avri1.
Il est retenu q,ue les interlocuteurs directs du projet seront les chefs
de village et au niveau inférieur les chefs de Gallé, le chef de carré. pour
éviter que les éleveurs ne se trouvent en face de plusieurs interlocuteurs il
est retenu que les relations projet et chefs de village ou de gallé seront as-
surés par le chargé de projet.
Il a été en outre retenu de confier l'amélioration du questionnaire au
Zoo-économiste du projet et dont l'application pourra se faire d'ici le mois
de juin 1988. Une visite des chercheurs dans un projet de développement com-
munautaire est jugé utile pour s 'imprégner des méthodes en milieu rural ; le
projet Probovil de Louga a été retenu.
Il a été retenu aussi le principe de la constitution d'un fonds documen-
taire préliminaire ; la tâche est confiée au coordonnateur. Entre autres ou-
vrages, ce fonds doit comporter :

10.7
- Les cartes élaborées dans le cadre du PSD
- Les travaux de Naegelé et Grossmaire relatifs à l'aménagement de la zone
Svlvo-Pastorale.
Le coordonnateur contactera les deux chercheurs absenta à la prisente
riüniûïi -,ùlïï leliï Eïl ïE;idïZ CûiCûtEl St recueillir l'estimation de leursbesoins
immédiats et leur calendrier de travail.
En ce oui concerne les commandes urgentes, il a ét6 signalé les photos
aériennes et les images-satellites,
les motos et les appareils scientifiques
prévus.
Il a été enfin retenue l'idée d'adresser au directeur du CSE une lettre
demandant la participation du projet ASP aux prochains vols systématiques de
reconnaissance (VSR) afin que nous puissions les synchroniser avec nos comp-
tages directs au sol du cheptel.

10.8
A N N E X E S

10.9
ANNEXE I
LISTE DES PARTICIPANTS A LA TOURNEE PRELIMINAIRE
DU 28 MARS AU 7 AVRIL 1988
PRENOM
NOM
DOMAINE D’INTERVENTION
Maguette
KAIRE
Foresterie
André
GASTON
Agrostologie - Télédétection
Mamadou
DIENE
Agrostologie - Aménagement
Cheikh Mbacké
NDIONE
Zoo-économie
Mme GAYE Condèye
SYLLA
Ecologie
Mamadou
DIONE
Foresterie
Mamadou
DIOP
Zootechnie
Absents
Mamadou
FAYE
Hydrogéologie
Oussouby
TOURE
Sociologie

10.10
A N N E X E
11
C A L E N D R I E R S D E
TTCAVAII..

10.11
CALENDRIER DE TRAVAIL FOUR LA PARTIE ECOLOGIE FORESTIERE
- AVRIL :
Recherche bibliographique
- MAI à OCTOBRE :
Photo-interpretation et établissement des cartes de base avec des vi-
sites sur le terrain pour vérification de certains éléments à préciser.
- NOVEMBRE :
Elaboration du plan d’échantillonnage
- DECEfvH3E 1988 à JUILLET 1989 :
Inventaire et cartographie préliminaire des ressources végétales et des
sols des eaux de surf ace et des campements. Echantillonnage des sols
(surtout sols sableux).
- AOUT 1989 à OCTOBRE 1989
Echantillonnage des sols (surtout sols argileux très difficile à creuser
en saison sèche), echant i 1 lonage de la phytcmasse de fin de saison des
p l u i e s
- DECEM3RE - JANVIER :
Echantillonnage de la phytomsse de début de saison sèche.
- M4RS - AVRIL 1990 :
Echantillonnage de la phytomasse de milieu de saison sèche.
- JUIN - JUILLET :
Echantillonnage de phytcmasse de fin de saison sèche.
- AVRIL - DECEMBRE :
Carte de phytomasse et capacité charge f carte des possibilités d’utili-
sa t ion des ressources.

10.12
CALENDRIER DE TRAVAI L FOUR LA PARTIE
AGROSTOLOGI E ( 1 ère ANNEE)
Reconnaissance de saison sèche
Juin 88
Prephoto in terpretat ion
F&i 8 8
Inventaire saison des pluies
1988
Suivi saison sèche 1 smaine par mis
d’octobre à Juin

CALENDRIER DE TRAVAI L POUR LA PARTIE FORESTERI E
SYLVICULTURE PRODUCTIONS FORESTIERES DANS LE CADRE DE L’ASP.
PERI ODE
A C T I V I T E S
PERSONNEL
LOCAL1 TES
OBSERVATION
Récolte de graines
Manoeuvres
fvbiddi e t
Ces graines serviront :
A. raddiana, A. senegal, Ziziphus mauritiana
Terrporai re
alentours
stock CNRF-Pépinière
FEVRI ER
720 (durant 30j.
cf devis estimatif
m n . )
avec Roussel
Réunions de sensibilisation et d’ information
Responsable
fvbiddi e t
Actions à mener dans
M4R.5
des populations. Visite de vergers 86 avec
des travaux
campemen t s
55 carrpements
l’ad-ninistrateur des programnes.
Choix des villages à encadrer choix de site des
Respon sab 1 e
carrpemerl t s
vergers, Visite adninistrative
des travaux et
retenus
chefs station
Délimitation
Manoeuvre
Clôturage des vergers
Mise en place des clôtures + mesure des
Observateurs
Pi lotes
(appui techniqc
surf aces.
Estimation des besoins en plants
des travaux
et matériel du projet)
AVRI L
- T r a n s p o r t t e r r e a u - semis
Manoeuvres
Pépinière de
- Tamissage - pose Bmbriè res
Observateurs +
Moiddi
Appui technique
du responsable
des travaux
Piquetage et parcellaire
Manoeuvres
Campements e t
Le parcellaire
Maintenance de la pépinière
Observateurs
villages
permettrait de connaître
R. des travaux
les surf aces occupées
pour chaque culture.
M41
Séminaire de formation axer sur le rôle de
R. Travaux
Station de
Cette action concerne
‘l*larbre et la conduite d’une plantation agro-
chercheurs
‘middi
les présidents et
sylvicole en zone sylvopastorale et de son
chef d’ équipe
Nbiddi
adjoints de chaque
impact socio-économique stage sur les techni-
Observateurs
vergers villageois
que de pépinière et de plantation

Maintenance
pépinière
Observateurs
Carrpen-tents
Ce transport s’effectuer;
JUIN
Transport de plants vers les villages
R. Travaux
Villages
dans les localités où
Vérification des travaux déjà effect&s
Chercheurs
la protection et
c
(clôture - piquetage - poses etc...)
l’eau seront garanties.
Cette option est due aux
difficultés
d e déplac
ment en hivernage
Choixdes Varie%s à cul t i\\/er
Ch’-.Jrctmw-:
!-
Contacter les centres
Mission d’appui du pr. Agro.
R. Travaux
de recherches agricoles
JUILLET
acquisition par l e projet modalités
afin d’avoir des
de distribution aux populations.
varietés
précoces et
adaptées.
Transport plants
Manoeuvre
Carrpements
Plantation lère mensuration entretien
Populations
+ Villages
Observateurs
2èr-r-e entretien
Chercheurs
Les vergers pilotes
Confection plans détaillé pour chaque
R. Travaux
auront chacun une f iche
vergers fiche technique
technique où seront
Ier inventaire forestier saison de pluie
no tées
t o u t e s l e s i n d
cations qui facilite-
rait le
travai 1
f utui
de dépouillement et d’ir
t e r p r é t a t i o n s d e s résu
tats.
Contrôle de l’état des plants.
Chercheurs
Carcpemen t s
If
II
0
Cul t ures
R. Travaux
Villages
SEPTEM3RE
Contrôles phytosanitaires et traitements
Observateurs
éventuels (floraison f ructiCication ect).
Suivi des récoltes et cueillettes (gomme
Chercheur + TS
CTOBRE/ WV.
jujubes)
Observateurs
Suivi récoltes
DEC. / JAN.
hknsurat i o n s + ccxrptage

1'
République du Sénégal
CENTRE DE RECHERCHES
MINISTERE DU
POUR LE DEVELOPPEMENT
DEVELOPPEMENT RURAL
INTERNATIONAL
(C. R. D. 1.)
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES
AGRICOLES
P R O J E T
A M E N A G E M E N T SYLaVO-PASTORAL
REFERENCE 3 - P - 86 - 0274 AFNS
Rapport financier
Période du 18 novembre 1987 au 17 novembre 1988
DAKAR
- Mars 1989 -
D I R E C T I O N D E S R E C H E R C H E S S U R L E S P R O D U C T I O N S F O R E S T I E R E S

2'
1. Le présent rapport a pour but de donner la situation de l'exécution
financière du projet ci-haut cité,
en insistant particulièrement sur les
explications des écarts importants qui apparaissent au tableau financier
joint à ce texte.
Outre ces explications, le rapport comprend les prévisions de dépense
pour la deuxième année ainsi qu'une liste du matériel acheté, un État finan-
cier concernant la contribution de 1'ISRA.
2. Pour la période considérée,
les prévisions budgétaires telles qu'elles
ont été présentées dans la dernière version du budget proposée par 1'ISRA
et approuvée par le Centre,
s'élèvent à 18 608 000 F CFA non compris les
montants prévus pour le véhicule et les motos,
ces derniers ayant finalement
été achetés par le Centre.
3. Les dépenses effectuées au cours de la période s'élèvent à 10 082 003 F CFA
dont la ventilation entre les différents postes du budget est présentée au
tableau ci-joint. Ainsi, les réalisations de dépense couvrent 54,18 % du
budget prévisionnel et 92,67 % de la trésorerie disponible suite au premier
versement (cf. résumé des versements).
Il ressort de l'analyse de l'exécution budgétaire qu'il y a d'une
part une faible réalisation sur plusieurs postes du budget et un dépassement
sur l'un.
LES FAIBLES REALISATIONS
4. Elles sont enregistrées au niveaudes deux rubriques suivantes : Salaires -
Allocation et frais de recherches.
Au total, sur 7 postes budgétaires appar-
tenant à ces rubriques, il y a eu des écarts résultant du fait que l'objectif
no 3 de l'inventaire des ressources aà peine été débuté. Or sa réalisation
avait des implications directes sur les postes en question : observateurs,
main-d'oeuvre temporaire, matériel topographique,
cartes et photos aériennes,
analyses de laboratoire, fonctionnement, entretien véhicules, fonctionnement
groupe et enfin équipements divers.
SALAIRES - ALLOCATIONS
5. Ainsi, au lieu de deux, un seul observateur avait suffi pour les enquêtes
et les suivis, ceci en attendant le démarrage des inventaires.

3'
FRAIS DE RECHERCHES
6. Une situation identique à celle relative aux observateurs a régné sur la
main-d'oeuvre temporaire où les dépenses auraient même pu être encore moin-
dres n'eût été la forte assistance du projet aux pasteurs déficitaires en
bras valides pour l'établissement des vergers.
Une situation analogue a pré-
valu en ce qui concerne le matériel de clôture et les analyses de laboratoire.
En effet, les essais de démonstration de charges animales sur les reboisements
pastoraux reportés en 1989 ont réduit la commande de clôture à la juste quan-
tité nécessaire pour les vergers pilotes.
7. Les analyses de sol et les analyses d'eau des puits et forages ont été
reportées en juillet-septembre 1989 lorsque les modalités d'échantillonnage
auront été fixées.
8. Une économie assez substantielle a été faite sur la ligne Fonctionnement/
Entretien des vehicules car on a travaillé essentiellement avec un véhicule
neuf et diesel de surcroît, de plus la consommation en essence a été amoindr ie
dès lors qu'une moto avait suffi tant les inventaires et autres enquêtes
(surtout sociologiques et économiques) n'étaient pas pleinement lancés.
Enfin, la réparation de la 504 break,
contribution de 1'ISRA au projet,
avait été ajournée ; l'enveloppe prévue sera consacrée à la camionnette
pick-up ISUZU no 2083 EP 33 Sl plus adaptée au contexte du projet et que
1'ISRA mettra à la disposition du projet à la place de la break.
9. La ligne Fonctionnement du groupe électrogène de Mbiddi a été exécutée
au tiers seulement car les longs séjours à la base prévus pour les inventaires
n'ont pas eu lieu pour les raisons évoquées plus haut.
PUBLICATIONS
10. C'est la publication de la synthèse bibliographique qui aurait pu en-
traîner une réalisation au niveau de cette ligne. L'édition de ce document
étant prévue pour 1989, un report de crédit est envisagé.
EQUIPEMENT
11. En ce qui concerne la ligne Equipements divers, la faible réalisation
s'explique par le fait que le report en 1989 de l'achat de matériel de
camping nécessaire à la conduite des inventaires et à l'amélioration des
conditions de vie à la base : réfrigérateur à gaz, couverts, matériel de
cuisine, tables et chaises supplémentaires.
L'achat d'une étuve initiale-
ment prévu sur cette ligne peut être annulé étant donné la présence d'une
. . ./ . . .

4'
étuve de grande capacité à Dahra où est basée l'équipe du projet.
LES FORTES REALISATIONS
12. Au niveau de la ligne Déplacement locaux, la forte réalisation s'ex-
plique par la nécessaire coordination des interventions des chercheurs,
coordination indispensable pour souder l'équipe dont l'appartenance à des
services différents rendait la tâche assez ardue. De même la coordination
des actions et leur supervision sur le terrain requerrait une présence
fréquente à Mbiddi.
13. Le dépassement de 96,19 % enregistré sur la ligne Petit matériel et
fournitures est dû à l'achat d'un important lot de matériel de bureau,
surtout de papier pour la reprographie des documents et le tirage des
fiches d'enquêtes. Le matériel de pépinière a dû être renouvelé et beau-
coup d'intrants ont été achetés soit pour la pépinière soit pour les
champs. Les semences sélectionnées de mil et de niébé ont coûté plus cher
que les semences ordinaires.
14. Le groupe électrogène de Mbiddi ayant vieilli, sa remise à neuf s'est
avérée coûteuse ; un groupe de petite puissance a été adopté ; l'éclairage
à la station est complété par un système de lampes à gaz qui nécessite
recharges, manchons et verres de remplacement. Enfin, l'achat de petits
matériels et diverses fournitures ainsi que les diverses prestations de
service imputés à cette ligne en ont augmenté le taux de réalisation.
A tout cela viennent s'ajouter les produits vétérinaires accompagnant
l'entrée du zootechnicien dans les troupeaux étudiés.
15. En résumé, l'exécution a montré qu'il est opportun de demander un
réaménagement budgétaire de cette ligne telle qu'elle apparaît sur le
budget prévisionnel de l'année 2 car elle a été sérieusement sous-estimée
pour l'an 1. L'augmentation de la dotation à ce niveau se justifie par la
nécessité d'une
plus grande provision de fournitures pour la prophylaxie
et les soins dans les troupeaux étudiés , pour une trousse vétérinaire et
des boucles d'identification et des pesons pour le suivi ,zootechnique et
les actions d'accompagnement. A tout cela viennent s'ajouter les nombreux
lots de petits matériels agricoles tels que coupe-coupe, bâches, pelles,
etc... pour assister les pasteurs intéressés à l'établissement de vergers
familiaux et les produits chimiques pour l'analyse des eaux du forage.
. . . / . . .

5'
PREVISIONS DE DEPENSES
Voir tableau financier ci après,
RESUME DES VERSEMENTS - SITUATION DE LA TRESORERIE
Voir annexes.
LISTE DU MATERIEL
Voir annexes.
CONTRIBUTION DE L’ISRA
Il faut mentionner que celle-ci avait été sous-estimée dans le protocole
par défaut de prise en compte des salaires des chercheurs de 1'ISRA appar-
tenant aux directions de recherches autres que la Direction des Recherches
sur les Productions forestières. Pour cette ligne, la contribution est
telle que présentée au tableau qui suit la liste du matériel.

E T A T F I N A N C I E R PROJET 3P - 8 6 - 0274 AFNS
p o u r la période du 18 novembre 1987 au 17 novembre 1988
PREMIERE ANNEE
DEUXIEME ANNEE
R U B R I Q U E S
DEPE-NSES
Prévisions pour :
ECARTS
prévues
réalisées
i
18/11/88 au 17/11/89
Salaires et allocations
2 478 000
875 407
1 602 593
3 938 748
- 2 observateurs
1 352 000
190 781
1 161 219
1 614 000
- 1 aide-ouvrier
373 000
308 048
64 952
696 480
- 1 chauffeur
373 000
155 298
217 702
931 788
- 1 chef d'équipe
380 000
221 280
158 720
696 480
Frais de recherches
13 230 000
7 023 984
6 266 016
13 270 528
- main-d'oeuvre temporaire
3 600 000
2 491 485
1 108 515
3 000 000
- petits matériels et fournitures
800 000
1 569 587
"769 527"
2 300 000
- matériel topo, cartes et photo
3 000 000
387 000
2 613 000
1 400 000
- matériel de clôture
1 400 000
564 000
836 000
1 436 000
- analyse labo
1 500 000
1 500 000
2 500 000
- fonctionnt et entretien véhicu le
2 750 000
1 945 472
804 528
2 454 528
- fonctionnement groupe Mbiddi
180 000
66 500
113 500
180 000
Déplacements locaux
2 000 000
-991 112
8 888
2 500 000
Publications
100 000
100 000
400 000
Equipement
- équipement divers
800 000
191 500
608 500
400 000
T O T A L
18 608 000
10 082 003
8 525 997
20 509 276

7'
RESUME DES VERSEMENTS RECUS
DATE
MONTANT
$ CAN
F CFA
12 janvier 19888
515 850
10 879 188
SITUATION DE LA TRESORERIE
Total des débours au 17 novembre 1988
10 082 003 F CFA
Solde créditeur du compte bancaire au 17 novembre 1988
797 185 F CFA
Arrêté le présent état à la somme sept cent quatre vingt dix sept mille
cent quatre vingt cinq francs CFA/-
Le Directeur des Recherches
Le Coordonnateur
Le Chef du Service
sur les Productions
du projet
de Gestion
forestières
ASP
ISRAIDRPF
P. N. SALL
M. DIONE
A. KANDJI

ETAT FINANCIER DU PROJET 3 - P - 86 - 0274 AFNS
Contribution de I’ISRA”
( e n F CFA)
M O N T A N T S
Prévisions an 1
Dépenses
Ecarts
Prévisions an 2
Salaires et allocations
- chercheurs principaux
1 800 000
6 000 000
" 4 ,200 000"
6 000 000
- techniciens
2 660 000
2 660.000
0
2 660 000
- personnel de soutien
200 000
200 000
0
200 000
- observat., ouvr. qual., chauffeurs
Frais de recherches
- main-d'oeuvre temporaire
- petit matériel et fournitures
- mat. topo., cartes, photos aériennes
- matériel de clôture
- analyse de laboratoire
- fonct. groupe électrogène de Mbiddi
Déplacements locaux
Publications
Equipements
- véhicule
1 690 000
1 690 000
- motocyclettes
- équipements divers
T 0 T A L
6 350 000
10 550 000
"4 200 000"
10 5ko 000
* Aux montants ci-dessus s'ajoute
une contribution supplémentaire de 15 000 000 F CFA pour les frais afférents à
l'infrastructure et aux différents éauinements.

9’
LISTE DU MATERIEL ACHETE
(Contribution du Centre)
N A T U R E
VALEUR
(en F CFA)
OBSERVATIONS
Frais de recherches
Matériel topographique
Cartes photos aériennes
- mosaïque de photos aériennes ADF
155 000
Achat par ISRA
- diagramme Soi1 Color
17 820
Achat direct
par CRDI
- boussole Ranger Compass type 15
7 785
II
- Clysimètre
1 5 606
II
- Altimètre Haga-gum
8 3 230
t1
- diagramme Soi1 Color supplémentaire
3 552
1,
- pochette pour clysimètre
877
II
Equipements
Véhicule
- TOYOTA HI-LUX 4 x 4 double cabine
plaque min&-. no 2766 EP 33 S
6 300 000
(1
Motocyclettes
- HONDA 125 XL plaque minaralogique
no 2786 EP 33 Sl
710 000
II
- HONDA 125 XL plaque minéralogique
no 2787 EP 33 Sl
710 000
II
Equipements divers
- glacière (une)
32 000
Achat ISRA
par
- lits de camps (trois)
5 8 500
II
- gourdes (deux)
2 9 000
II
- tables (deux)
3 6 000
II
- chaises pliantes (quatre)
3 6 000
II