------------- Direction des Eaux et Forêts ...
-------------
Direction des
Eaux et Forêts
-L--C--------
Expkriences et travaux dc reboisement forestier
et de restauration des sols
Les plentatioris de Darcassou
(Anacardium Occidentale)
au SXX~GAL
par
P.TOTJSSAINT-NORLET
et
P. GIFFARD
Conservateur
Inspecteur
des Xaux et Fore!ts
des Eaux et Forêts
1961
CBNTRE TlXHlUQUE
FORESTIER TROPICAL

Pages
DESCRIPTION ET ECOLOGIE DU DARCASSOU ..* 0eQ.00
1
USAG'E DU DARCASSOU O.~,OOOOOOO~O..O**~.*,...~.
La pomme-cajou JYsO".CI.~.0000.‘..,*~*,~*
La noix de Darcassou OO.e.OO,O.O1.Oe...O.
1 - NOTES SUR LES REBOISEMWJYS EX ANACARDIERS
AIT SEXEGAL OCCIDENTAL .e...OP0.0..0.0..3*
7
10
Ii
15
II - MOTES SUR LES T&BOISE?~Q3NTS EN RN:LCARDXERS
AU SEIllr:GAL ORIE;K'AL .s....?010...,..*~...0.
17
Prix de revient du désherbage mécmis~ 0.
19
Calendrier des opérnti0n.s de plantation
21
Prix de rcvicnt dlunc: plantation de csnt
hectares O.eO.~OO~~**.....O~.*~~*
22
Comparaison 3,vc:c les plantations des
Indes 0cJ 0 a 0 0 0 0 I>D.* 0 0 0 0 <i 0,*,0 *a ao
25
Plantations suy contrats dr: culture .,...O
25
Rentabilité des plantations de Dcrcassou
26
Bilcm au 31 .lZ.CC ....~500P~O.0.d0.00..*.
27
Rém~tion des yopuktions o ,0 o .a, 0
29
o ., , *.D Q
Evo:l.ution zctut.llc dsm le cadre agricole
s6ilé&2lais e
30
o o e .50*0e000~00...,**

DESCBIPTION ET CCOLOGIE DU DARCASSOU
_Ia -LI
T~tAnacardi--rm
-.
occidentale ou Darcassou ou Pomme-
cajou est originaire du Srésil, mais, depuis fort longtemps,
il a été propagé p7-r les navigateurs portugais dans les pays
tropicaux où il est devenu subspontan6. C'est un arbre dé-
passant rarement huit mètres de haut, à feuillage dpais,
toujours vert au f0t court c-t tourment&, ,2 la cime hémis-
phérique dont les branches latérales très développées
s'abaissent souvent jusqu'au sol.
Sa croissance, naturellcmcnt lente, est fonction
de la nature du sol et des soins culturaux. Il préfère les
terrains sablonneux et tolère même les sables ;Z peu près
stériles. Au Sénégal, les graines mises en place cn Juin-
Juillet germent au bout de vingt jours et le plant, haut
de vingt à cinquante centimètres, peut subsister durant
huit mois sans arrosage. La seule précaution indispcnsxblc
consiste en un désherbage pendant llhivernage pour éviter
la concurrence des graminées et les risques d'incendie
ultérieur. Lés jeunes pousses sont apprécises du bétail,
les bovins en particulier,
Le fruit se compose de Yieux éléments : la pomme-
cajou qui n'est qu'un $doncule hypertrophié formé d'une
chair sucrée et rafraîchissante au goQt acidulé ; la noix,
sorte de haricot est constituée dlune coque résistante
renfermant une amande. Les usages alimentaires et indus-
triels de ces deux portions sont loin d.'&tre identiques ;
seule la noix fait l'objet d'un commerce mondial.
Les Anacardium commencent à fleurir dès la troi-
sisme année et fructifient régulierement h. partir de la
sixième. Gn cons-tzte au Sénégal un décalage d'Est en Ouest
dans les périodes de maturité des fruits ; 3 point en Mai
vers TAX3ACOUXDA et TLIIES, ils ne le sont qu'en Juillet ou
même en Août dans la regio?; du Cap-Vert, Rien qu'il soit
encore trop tôt pour déterminer 16,s tonnages moyens par
hectare pour les diverses plantations, on peut faire n6tres
les chiffres citrjs dans une étude sur la province de MYSOBE
aux Indes. Il y a certes des variations selon la fertilité

- 770 kgs de noix & l'hectare à
6 ans
- 250 à 400
II
11
à
7 et 8 ans
430 à 500
ot
II
-
à
9 ans
- 500 2-i 650
1,
11
à 10 ans
850
II
VI
-
à partir de 12 ans.
Une coupe d1 éclaircie réduisant la deuxième annde
le nombre des arbres de moitié afin de favoriser le déve-
loppement des houppiers, la production descend à
700 h 800 kgs de noix par hectare entre 13 et
15 ans pour augmenter ensuite et se stabiliser aux environs
de 1.700 kgs de noix par hectare de 15 à 30 ans. La récolte
décroît ensuite pour atteindre un minimum à 50 ans, %ge où
l'arbre doit etre coupé.
USAGE DU DARCASSOU
La maturité des fruits s'effectuant cn période de
soudure, la pomme-cajou qui contient une chair sucrée et
rafraîchissante avec nombre de vitamines servira d'appoint
alimentaire. Dans la presqu'ile du C)ap-Vert, vers Thiis,
dans le
Sine-Saloum où aux alentours de chaque village il
existe quelques pieds de Darcassou, on trouve en Juin et
Juillet des pommes sur tous les marches.
A Tambacounda, en NIai dernier, on en proposait
trois pour cinq francs puis plus tard dans la saison, une
pour un franc.
Un hectare de plantation donne un rendement de
dix tonnes de pommes,
Aux Indes et au Bresil, le jus est employé pour
la fabrication de boissons fermentées et d'alcool, En 1958
un essai a été tenté on laboratoire à Dakar pour extraire
du jus de fruit naturel de 1'Anacardium. Lc resultat ne fut
pas concluant car on nc 2ut éliminer les tannins qui don-
^
I .
HI

LA NOIX DX DARCASSOU
La partie la plus intéressante du flfruitfi de
Darcassou demeure la noix ; c'est la seule qui fasse llob-
jet d'un commerce international et que nous pouvons compter
exporter car, même si un jour la pomme est exploitée indus-
triellement, ce ne sera que pour les besoins intérieurs
sénégalais,
L'amande sert en pâtisserie et en confiserie. Aux
lj .$.A. depuis longtemps elle est consommée grillée, salée
ou non, au moment de I'aperitif ou du cocktail. Annuelle-
ment, il ez est importé dans ce pays 27.000 tonnes décorti-
quées, soit, d'après les renseignements communiqués le 30
Juin 196G par les Conseillers Commerciaux de 1'Ambassade de
France, pour une valeur de 24.634.751 dollars.
Les fournisseurs sont pour 80 $ l'Union Indienne
puis le Mozambique, les possessions portugaises asiatiques,
l'Afrique Orientale Britannique, les Philippines, le Brésil
et IIaïti. Toutefois, les amandes expédiées de l'Inde, pour
une très grande partie, ne sont pas produites dans ce pays;
elles viennent d'Angola, du Mozambique, de l'Est Africain
et ne transitent aux Indes que pour y être traitées.
Le gros problème est en effet le décorticage.
JusquTà présent il est généralement effectuk à la main et
c'est une opération longue et minutieuse, nécessitant une
main d'oeuvre abondante et bon marché. C'est l'Inde qui a
pris le monopole de fait de ce travail et qui décortique
outre sa production propre celle du Mozambique, de ilAngola
et les autres pays producteurs (Brésil et Baïti).
En l'état actuel des choses, le Sénégal devrait
donc y exporter sa production et l'on peut penser qu'il se
présentera sur le marché avec une prcnière production B
exporter de l'ordre du millier de tonnes dans les cinq pro-
chaines années.
D'ici-là il est possible que la mise au point
d'un appareil artisanal à décortiquer concu par R, Henry
et auquel s'intéresse une importante maison installée au
Sénégal puisse modifier les données du problème.


Si les espoirs mis dans cet appareil se trouvent
confirmés, notre premier millier de tonnes gourrait gtre
décortique au Sénégal pour la production d'amandes grillées
et les coques seraient ïeprises dans une installation d'ex-
traction par solvant (qui peut Etre reixise rapidement en
état par la maison pri:citGe) afin de récupérer le baume
cajou.
L 1 amand e vaut actuellement aux docks de f\\Tew-York
de 65 à 63 cents la livre de 454 grammes selon grosseur -
en France, elle coûte 5 3ouveaux Fra:ncs le kilo - Les U.S.A.
et le Cana-!a en sont les gros importateurs.
23. fiOiX SC: commercialisant au Se-flégal actuelle-
ment sur la base de 10 I+ancs C.?,A. le kilo - prix payé
au producteur et de 1:; Francs C ,F.A. 1~ kilo quai Dakar à
l?exportation (quelques tonnes seulement) - on voit que le
decor-ti za?;c sur $~zce laisserait une marge bénéficiaire
importante permettant d'amortir rapidement la machine à
décortiquer.
Le baume oa;jou,
extrait des coques, fait l'objet
d'une demande importante actuellement. Il sert en effet à
la fabrication de plastiques, huiles siccatives, ciments
spéciaux, garnitures de freins d'avions - imnerméabilisa-
tions de tissus, etc. etc., isolants électriques, protec-
tion des mc:taux, fabrication des rouleaux de machine à
écrire, anti-émulsionnants, etc. etc.
E:n iqSC!, 1~ baume cajou était coté aux U.S.A.
23 à 25 cents la livre (454 grammes).
Les 1J.S. A. en avaient importé 2.200 tonnes en
7959.
Rappelons que les rendements prouvés sont :
- le poids de la noix é-tant 100 Y
c 0q'Llr::
70 dont 20 en baume
amande
2 5
tégument
5
Ainsi notre premier objectif dl% millier de ton-
nes de noix permettrait d'obt,t:nir 250 to-nnes d'amande d'une
valeur de 65 millions de ilrancs C.F.A.;

Le plan quadriennal va permettre de doubler entre
lçi61 et T jS5 les superficies yl2xtées axi doivent passer de
4.OGG a Et,000 bec:;areso
Sa -soUuction siinégs,laise passera dl.lnc de 1 .OGO
à 13.000 tonales yrogressi-vewl2-t au fur et à mesure du vieil-
lisseme2-t des plafitatiozis et axteindra ce chiffre dès que
celles- ci atteindront La quinzième ann6e0
CULTUlrn DU TlAKCASS0U
------P-----m-------
Deux notes donnent les résultats des essais 0
I- Notes sur les reboisements en Anacardiun au Sénégal
Occidental
II - Notes sur les reboisements en Anacardiwn au Sénégal
Oriental.

:Il - MOTES SUR LES R~:BOISX-'~EXTS EM AJ!ACARDIXRS AU SIN'EGAL
OCCIDENTAL
Lfutilisa.tion de 1 'anacardier (Anacardium occi-
dentale) comme essence de rew30isement n'est pas nouvelle.
On trouve au SénCgal des arbres datant de 1914, mais jus-
qu'à ces dernières années cette essence n'avait pas paru
trés su+rieure aux autres espèces locales pour coloniser
les terrains dénudés et pauvres du Séné@L
Des reboisements & IZ'Bao et dirtns le Parc Fores-
tier de Eann (région du Cap-Vert) furent entrepris dès 194T9
XZiS C!C? 1L’C?St ~U'â.
.partir de 1950 qu'une technique nouvelle
de plantations fut mise au point t-t doniia de bons résultats,
La technique employee est caractcrisée par 0
__ le débroussaillage prealable au moyen d'un trac-
teur Caterpillar D.2 tirant une charrue tli riisqucs debrous-
sailleuse Rome Plow de 1 D 5CO kgs 9 1~: tract:,ur j ckenilles
évolue facilement dans le terrain sableux, et la charrue ,
composée d*Gléments articulés roule sans dommage au-dessus
des obstacles importants (sc~uchcs, picrrqs) ; elle section-
ne ou arrache les tiges ayant jus,;u'à 4 cm de diam&tre.
- le nettoyage du terrain par u:?e petite dquipe de
munoeuvres , qui achsve ?'extraire et qui
. rassemble les
broussailles pour les incinerer.
- le semis en lignes à llécartemcnt de 2m x 0,60 m,
& 2 graines par paquet.
- un ou Gcux désherbages au cours do l'hivernage
sur 50 cm de large dans la :Ligne d 1 anacardicrs.
L'expérience 9 s-C-vie surtOUt dans 1~ périmetri.:
de reboisement dc XtBao, n montré toutt lfirxg3rtancc 2.2 1::
préparation prk3l.able du terrain.

1950 et 1951 ont connu tous deux une pluviometrie excep-
tionnellement abondante (lg5G : 076 mm et 195A E 697 inïl
à Hann). Dans la parcelle lFc50, les anaczrdiers ont pouss4
sur places ; dans les parties les plus bXSSES, laissant de
larges plages complètement dknudées oin les serciis ont dfi
être étouffes par l'herbe. 3ans la parceïlc, 1351, la réus-
site est totale sur toute la surface, et pratiquement ncs
manquent que les semis sectionnés accidentellement au couï*s
du desherbage.
Ces observations se sont confirmecs les années
suivan%e s où les ensemencements ont porté sur des surfaces
relativement importantes 2
;(ls
s c 111-i J avaient commencé dans les premiers
jours de Zuilïct 9 1~s
. \\
deux pï'ei?ll erc s années et s'étaient
acheves fin Août.
En 1952, l.i,s semis furei;t rffectués à. la inain,
mais il apparut que la pkiode des travaux est étroitement
limitee par la briéveté de la saison dos pluies c-t que si
l'on voulait cfîectuer c!es reboisements SI ;;rande échelle,
sans un emploi exckJD
-r--if de main d'oeuvre, 5.1 fallait rnet-
tre au ?Oint une &shodc dc semis par ongins mecûniques.
Cela fut fait avec l'aide de la Xaison Ulysse
Fabre q,ui transforma le sc;noir à arachides coulmunément
employG au Séni'@ your l'adapter DU sc~mis dé grai.ncs
d'anacardier.
Les résultats obtenus furent cxccllents ir condi-
tion d ' op&rcr C;il ti9rrain plkt, ce qui <:Et le cas le plus
g&$ral au 3 éné~cr 1 , c-t q~ic Ic tcrr;ain ait et& bien preparé
par le tracteur débrouasaillcur.

La levée des ;;raines permit les constatations
suivantes, COTpte tenu de la pluviometrie des mLois d'hiver-
nage 0" 11 Est ri6cessaize q.ue le sel reçoive, en l’espace de
quelques jours, vingt rr,iIlim;jltres d'eau, pour que les grai-
nes germent : il 'il y 3. dix nillimetres
suppldmentaires, les
plantulcs sortent du sol entre le quinzi&me et le vingtihme
J
jour suivant le ddbut de la pluie ; dix millimetres de plus,
survenant 8. ce moment, assurent aux semis un. développement
suffisant Four leur y:er;rettrc de s?xpporter une période de
séc.heresse C?e plusieurs semaines sans qu'ils paraissent
en souffrir, Si la premii>re chute de Tluie consecutive au
semis se limite B 2C miLli.mètres,
et eçt slJiy-& c're séche-
reçse 9 une partie des graines pourrit en terre.
On a pu remarquer d'autre part que les graines
placees en terre ne sont pas déteriorées par llinsolation,
si elles doivent attendre pendant plusieurs semaines la
première pluie,
Il semble donc indiqué de semer s.,ussitôt que
possible, de façon $. ce que les semis puissent béneficier
de l'intéi;ralité dos cRutes de pluie de l'hivernage ; les
-reniièreR~réCkPita,:;ions importantes qui se produisent géné.
ralement vers la mi-LJui11et (1) permettent une lév&e suf-
fisante des semis, et la période de sécheresse qui suit
habituel?.emcnt ne risc4ue 1;3ns de leur nuire. On a donc tout
int 6r$t 2 euse:nen.cer dès que l1 011 peut disposer de graines
en quantj tes suffisantes. Tians la pres::ulile
.,
du Cap-Vert,
1s nériode de maturité des ::raines oc situe au mois d'Août.
I
En 1952 c-t 1353, tout l'approvisionn~mënt a été fait dans
les régions de Kaolack et de l?iourbel, où la fructification
a lieu 2vc.c deux mois (1 'avance sur Dakar ; dès le mois de
Juin, des: stocks suffisants -r)our comw~icer lc semis ont
p-i. crjmnsI @tre rdunis,
--
(i) en Casamance dès Juin,

3eux d&she:rbag?s
ont été n6ctissairss sur l'ensem-
-ole des repcu~lc;mc~r~ts cn anacardicrs ; ils se font a l'hi-
lairc(*)i;lans
les ligni;s c t SLW 30 cm environ do part et d'au-
tre, Il es-t; n&cessaire de d6truirc les génerations succcs-
si ve s d'herbes d'espèces Gfférontes, qui apparaissent au
cours dc l'hivornagc et mIme après la fin des pluies. Il
s' est ~C%TE avéré indispensable dtoffcctu~r par endroits un
troisième passage, pour rabattre les herbes dont la crois-
sance démesurée dans 1~s iritcrlignes portait trop dlombragc
aux jeunos semis,
Il est frappant de constator dtautre part COM-
bien la nature des herbes varie suivant lTépoque à laquelle
est effe.:;tué le détrw7xsz.~aillage a-u tracteur. Il est évident
P;ue 9 en effectuant le dssherbage apr&s la premike pluie,
on détruit les herbes qui sc'nt déj$ sorties, ou dont les
graines sont en train dc.3 germer, Les autres espèces n'ap-
paraissent pas a\\Ïzi-L-l. a, il a0 iris un mois ; ch,!19 les Farcelles
I~.b~uréea en dernier, oe sont surtout de hautes :graminées
à couver-t léger q-ki gF::ien-t moins la végetation des anacar-
r.1 i e r s . Ceci no~is .retiendra donc d t effectuer trop 8. l'avan-
ce le d~brouss~illa~~e au tracteur sur toute 12 surface
et teaperera, dans la pratique, les conclusions formulées
$?4cédEnr!ll:Lt
s~2-r la n&cczsoi-$& 4 fCffc&ael le ser]is le plus
tôt p0sFibl.e.
Les coX3tatûtions
s7r.ivan-t e s Iont ;>u $tre faites,
qui narc~uer3.t 1 ! :i:*;7A,ortancc primordiale qui s' attache h lut-
ter ii.e vitesse avec la cxCssance des mauvaises herbes p
au cours du secoi-i:! u é Sllcirba~e 9 et pour parcourir aussi vite
que possible les yl2s grandes surfaces, 02 l'avancement du
travail est rapide, de petites parcelles ont Ste laissées
de cat:Zi pour n'être deshcraées qu'r?pr?:s. Dans des terrains
assez . ..5cbes en kumu3 9 ct où les tinacardierei avaient pris
un excellent dcpart, ils 3n-t été étouff6s par la végétation
herbacée pour avoi2.1 attendu un mois avant d t &tre degagés
une seconde fois,

Ailleurs, au cours d'une période de sécheresse
prolongee qui s'est située :fin Août - ddbut Septembre (en
1953 cette période s'est situ6e fin Juillet - début Août),
on pouvait constater que de jeunes anacardiers,
de belle
venue, degagés dans la ;journtic des herbes qui les proté-
geaient du soleil, étaient anéantis dans llaprés-midi par
un coup de chaleur (dés6quilibre entre les possibilités
dlalimentation en eau par les racines et l'xvaporation par
les feuilles).
Il est donc indispensable de rechercher le maxi-
mum de rapidité et dléconomie, dans llexécution de ce tra-
vail de désherbage. Effectué à. l'hilaire, il nécessite des
effectifs de main dloeuvrE: trés importants, et représente
plus des deux tiers dos dépenses.
Effectué m6caniquement3
il nécessite des aligne-
ments parfaits, des ecartcmcnts adaptés à l'engin choisi,
le passage de celui-ci au bon moment,
PRIX DE PZVIENT
a) main d'oeuvre , par ha ( nettoyage OOU.O.OQ 3 hj.
>
( semis eoq.naoO.a.O
7 hjg
) désherbage **..... 20 hj.
l
Total
0 30 hj.
b) achat de graines - 6 tonnes pour reboiser 140 has,
à 1.000 Prs la tonne, rendue Dakar.
c) petit outillage - 14.000 Prs pour achat de haches -
coupe-coupes - hilaires.
d) préparation du terrain par Caterpillsr D.2 Achat du
tracteur : 1.2CC.000 francs i2 amortir sur 4.000 h, de
travail.
Bn estimant à 800.000 francs les frais de rcchan-
gc et de réparation, il faut donc compter pour l'amortis-
sement un prix de 500 francs l'heure.
C!c tracteur a tourné cn 1952 pendant 105 h. ,et

Le prix de revient de llha. d*anacardiers fut
évalué comme suit en 15455 :
e) amortissement tracteur et ré-ar;tion
185 h, pour 140 has) ~iOO~00000.ODO
660 'I
Total 0
7.850 Frs
soit en chiffres ronds, pour tenir compte des
imprévus et de La solde du sl~rveillant 2 C.500 Frs environ.
A ce chiffre il conviendrait d'ajouter des dépenses, varia-
bles suivant les endroits et les conditions dans lesquel-
les s'effectuent les travaux, par exemple :
- ccnstructi~on de campements et d'abris pour la
main d 1 oeuvre
- protection de la zone reboisee par un pare-feux
- clôture du p6rimetre de reboisement.
Le taux il e la main d'oeu re ayant été porté de
1955 à lglsl - de 217 19s Dar jour S 320 T'rs et le prix du
carburant (gas-oil) de 15 à 30 Frs - ce prix de revient est
à majorer de 50 $ pour la main d'oeuvre, de 100 $ pour ce
qui est carburant, réparations d'engins - On peut donc
l'estimer à 15.000 Frs en moyenne par hectare la Ire annee.
Points sur lesquels il conviendrait de préciser 1
les observations :
a) date de début des semis.
Sous le climat de Dakar, il y a genéralement
une période sèche durant parfois de IJ jours ;i 3 semaines
vers la fin de Juillet et le commencement d?Août, II en
résulte que des semis faits juste avant cette période peu-
vent souffrir lorsque les premièrey pluies ont permis la
,germination mais sont insuffisantes pour assurer un enra-
cinement profond.

Dans
la region de Thiès cela est souvent vrai
égalemext et l'on a m%me noté ‘5 l'hivernage 1359 un arrêt
de 29 jours.
Ilans l e Sine-Saloum (Kaolack) mieux arros6,
notamment dans la partie Sud 9
cet arrêt est moins fréquent,
En Casamance il n'excède gknéralement pas une
dizaine de jours.
IIe toute façon, avant d'entreprendre un reboisc-
ment dans, une regior. donnée, il conviendra d'étudier sur
une période de plusieurs années la repartition des pluies
pendant la p4riode dite d'hivernage.
5) nombre de graines par poquet - ecartement des
poquets -
la faculté germinative de l'anacardier étant de
100 Y59 il ne paraît pas, 21 priori, utile de mettre 2 grai-
nes par paquet comme cela avait été pratique en 1952.
Mais i 1 a dté constaté à diverses reprises ~LE
les semis précoces effectués B raison dkne graine par po-
quet presentaient des manq~iants dûs à la periode de séche-
resse dont il a eté parlé plus haut.
Pour avoir la certitude d'obtenir dans tous les
cas une densité suffisante, il
paraît donc prudent soit
de mettre 2 grainr~a par paquet, soit de rzgprocher ces der-
niers (1~ dgbit ?u , .., -
L;p;-qr\\ir a ~'sillcurs été calculd pour
llensemenccment d1~z-i<3 graine tous les V,GC m).
I:l est e-5 effet pï:xs facilc de depresser un semis
que de le rcfairc, car c'est géni;rale::le:lt trop tard qu'on
s f ‘aperç0i.t des manquants.
c) dGsberbage -
Le désherbage sur les lignes d'anacardiers (avec
maintien de l'herbe entre les lignes) est une opération
vssenticlle, mais que l'on a malheureusement pas encore
réussi à mécaniser (2)
---
(2) Opinion formuléo cn 1955 - Nous verrons plus loin qu'au
. _

11 reste à v3i.r ci,wlement si un désherbage au C:
COUTS de la deux-i &rie
2ElllCP 6-e plantation Ce serait pas une
O$IfZTZtiOil reDt21ble F?'i?
(Ce qu'elle accélkrerait La crOiSSanc@
des anacardiers et leur permettrait de se djfendre plus
efficacement co:Itre la concurrence des herbes,
Dans le cas o6. on envisagerait des reboisements
pour la production cle graines7 il y aurait en effet avdn-
tage *j cc: -ue l'arbre entra en production le plus t6t pos-
sible
(5)
d ,'1 écnrtement (11.e~ lignes de semis
03 peut discuter & l'infifii sur l'ecartenent a
donner aux lignes de semis et aux loquets sur ces lignes.
.a -
11 ous
estimons c:ue dans les pays de sava.nes r oi.3.
l'herbe est le plus dangereux ennemi, il faut planter ou
semer de telle sorte oLue: le terrsin soit couvert le plus
vite possible de facon 2 6liminer l'lzerbe dans le minimum
de temps, et cela 1C~SSC~U.' on dispose dtune essence A cou-
vert 4pais comme 1 ) annc:arLiier (4)
il 1 â~itfre ilart ,les frais de i~fkherlxv~ë (les plus
importants ) son<; cxactemc;nt les rnêmc s 9 ‘lut; les semis sCJiCT’!t
serr&s ou. non, :La 52.9~~1~3 dCpense s~~pplernentaire etant cf 11~~
de l'achat dos gaines.
3) C'est la conclusion &. 1a~~uclIi.c~ est arriv6c la IIirpc--
tion du Servi.cc dès 1357 - les plantations sont; faitc:s
uniquement dans le but de produire des pommes-cajo-i
et rles noix - Vn d6shcrbage on 2èI-w c:t 3ème ennée est
non seulement int4ressant, mais absolui;.:ont indispens,z-
ble,

e) protection contre les rongeurs
On a constaté quelques dégats par les rongeurs.
S'ils se multipliaient, il faudrait envisager en fin de
saison des pluies de pulvérisation des lignes de semis,
avec des produits a base d'arsenic.(A lthivernage 1960 une
parcelle de 7 has à Djibelor (Casamance) a été entièrement
détruite par des rongeurs - toutefois, un certain nombre
de bout de tiges solidement enracinés étaient encore verts
fin Avril et les premières pluies n'étant pas éloignées, en
Casamance - il semble qu'un certain pourcentage de rejets
puisse être espéré normalement).
CONCLUSION
sur les plantations de Darcassou au Sénégal Occidental
Il nous a semblé intéressant de reproduire et de
mettre à jour en 1961 les notes rédigées par XkI. BUEFE et
BELLOUARD sur les premières pl..antations importantes réali-
sées au Sénégal Occidental.
Que donnent ces 508 hectares de plantations de
JiI'Bao en 1961 ?
Après une éclaircie importante effectuée en 1960
qui a porté l'écartement des arbres de 2 & 4 mètres sur
les lignes ce qui a nécessité 1.800 journkes d'hommes à
300 Frs l'une soit une depense de 540.000 Prs, donc l.OOOFrs
supplémentaires f, l'hectare - nous nous trouvons devant un
peuplement encore trop dense compte tenu de la pauvret6 des
terrains sableux qui le portent. C!e peuplement fructifie
mal, c'est-à-dire que de nombreuses pommes-cajou se forment
mais beaucoup de noix portdes par ces pommes avortent -
beaucoup de pédoncules floraux avortent également,
En 1960 qui fut l'année de la première récolte,
on tlvalua à 6 tonnes la production de ce peuplement, mais
3 tonnes furent seulement collectées, 50 46 des graines
étant trop petites ou déjà imbibées d'eau - car la matura-
/ .
I
- .
.w I
. a. .-
^ .

alors déjà abondantes. 11 semble donc que les plantations
dans la presqu'ile du Cap-Vert soit a proscrire si l'on se
fixe pour but la production de noix.
Par contre, la population de ?,:'Bao retire un
revenu important, en Août chaque annee, de la vente des
pommes - que les femmes portent chaque jour au Marché de
Dakar par bassines entières - les pommes sIy vendent à
raison de 3 pour 5 Frs C.F.A.
A noter également que le bois provenant des
éclaircies n'a été que faiblement utilisé par les villa-
geois et cela bien que nous l'ayons laissd gratuitement au
village. Cela est dû au fait qu'en brûlant,ce bois projette
des goutelettes d'oléorésines
qui s'enflamment et risquent
de mettre le feu aux cases.
D'autres plantations ont été effectuées depuis
lÇ57 au Sénégal Occidental - diu bilan établi au 31.12.60,
on déduit que 825.000 pieds âgés de six mois à trois ans
ont pu être dénombrés dans la région administrative de
Thiès et 74.000 plants dans la région administrative de
Kaolack.
LB, on pourra escompter une fructification en
Nai et Juin (comme permettent de l'affirmer les nombreux
producteurs isolés ayant de 10 à 40 ans) - donc avant les
pluies importantes. Des plants atteignent O,Zfs m. à 0,60 m.
la ire année et 0,80 m. à 2,OO m. dEs le 2ème hivernage.
Enfin, en Casamance 127.000 pieds bgés de six
mois à un an demi ont pu être dénombres. Leur croissance
est comparable à celle des régions les plus arrosées du
Sine-Saloum - entre 800 mm et 1.400 mm de pluviométrie les
plants atteignent ainsi en fin de première année une taille
variant entre 0,40 1;;. et 0,60 m, - aprGs le deuxième hiver-
nage une taille de 1,fsO m. h 2,OO m.
On peut escompter que les productions seront
comparables à celles connues aux Indes (Voir Rapport
Sénégal Oriental).

II - NOTES SUR DES REBOISEKl.ENTS EK ANACARDIERS AU SENEGAL
ORIEWAL
-a
Essai effectué en i<@ - CONCLUSIOM -
La culture du Darcass ou est aisfIe et présente le
grand avantage de reussite sans arrosage dans des régions
où la saison sèche se prolonge durant sept a huit mois.
Deux modes culturaux sont possibles o l'une ne
portant que sur le Darcassou, l'autre associant cette
essence B des plantes vivriéres. Cette dernière méthode
est, de beaucoup, la plus économique.
CHOIX DU TERRAIN
Quelque soit l'importance de la superficie Ê,
planter, on a intérêt à choisir une parcelle d'un seul
tenant, aussi géométrique que possible. La longueur des
pare-feux à créer sera réduite et, dans ltutilisation
d'engins mécaniques, on perdra un minimum de temps. Bien
que le Darcassou s'accomode de tous les terrains non inon-
dés, il croît plus rapidement sur les sols rrgilo-siliceux.
En général, ce sont les terres à mil qui lui conviennent
le mieux.
PPSPARATION DU TERRAIN
Il suffit de supprimer le tail:Lis comme tradi-
tionnellement font les paysans pour la culture du mil ou
de l'arachide. Toutefois si on veut effectuer les travaux
d'entretien. au girobroyeur, il est indispensable qu'aucune
souche apparente, qulaucun tronc d'arbre ne reste sur le
sol. Les arbres d'avenir comme les Dimb, les Venes, les
Kapokiérs, les Baur ou 1~s FBepp peuvent rester en place
car ils ne sont jamais tr&s nombreux et 'le tracteur peut
aisément les contourner.
La durée du travai:L préparatoire est uniquement
fonction de l'état de la végktation preexistante ; en tout
état de cause, le champ doit être nettoyé pour la fin du

lies graines doivent être semées en Juillet. T$ous
avons constaté quo si les derniers SeiTi.8, ceux effectués
en Août .j rattrapaient en hauteur les premiers plants, ils
demeuraiént grèlcs c:t resistaLcnt mal a la secheresse.
Les noix sont mises en place par deux en poquets
espacés de trois mètres sur les ligies distantes de six
mètres, Nous pensons que cette implantation doit Etre bonno r/
elle permet un déshorbac;e au ;;irobro;fcur et si, ultérieurc-
ment, pour obtenir une fructification optimum une éclaircie
d'un sujet sur deux est nécessaire sur les lignes, elle
permet dans les preaiCres années une couverture plus com-
plète et rapide du sol ce qui restreint la Croissa:nce des
grai:linées.
Six kilos de Grai;los sont néct2ssaires à l'hectare.
Pour une culture mécanises, l*exp6rie,nce a prou&
que les plantations doivent Etre aussi regulières que pos-
sible ; une augmentation de frais de piquetage de quelques
hommes/ j our se trouve largeme:nt *amortie plus tard,
'i)I:SI-IERBAGE
Le s noix mLttent une vingtaine de jours à germer.
Four évitc2r que 1~:s jeunes plants ne soient enfouis sous
les ;;ram.in~cs , un dgsherbage est effectué autour de chaque
pied, laissant sur lt terrain dos cercles d'environ un
mètre de diamétre.
Les animaux, les bovidds en particulier, sont
friands (tes jeunes pousses et des feuilles de Darcassou
durant la saison séche, Il c?st exclu d'entourer les plan-
tations. La clôture artificielle de cent hcctares ayant la
forme d'un carre reviendrait en utilisant des piquets pré-
levés sur place et cinq ranc;s de barbcleb ?L plus de 250.000
Frs. Aussi, le seul moyen est-il dlenpCcher la divagation
des animaux, nais il n'est malheureusement pas toujours pos-
sible d'obtenir satisfact,ion sur ce point,

5 Ylois pour lc girobroycur

ces engins reverm~t respecti.17e:nent ii 55C.OW et $3. 250.000
Francs.
Il s'agit 1.6 du cas particulier CIE! I 'Inspection
du Uér_egal Oriental 0 Tour lt s autres r&p-:
- a l.,
.A. 011s 1. i axortj ES~-
ment doit faire 11 ol:jet (1 'une étude sh>~~ci.û1:2 xais, le PI-US
souvent y il est possible de demander au 3ateriel plusieurs
services 0 transport de ?)Ois à la Régie cie Casainance 9 ouver-,
ture de pare-feux Aes Réserves F,ylvo-pastorales dans la
Région du Fleuve . 0 9 0 .
Lrexperience nous EL ixontré qutau Sénégal durant
les aymf$es de sêrvicf3 le rnat6riel c?e traction et les véhi-
cules ccû.ta.ie:it eri r&paraticns au moins une sonme Gquiva-
lente à leur valeur d'achat ;; le girobroÿeur étant robuste
et sans pi$ces mécaïiijues iKl]20?2UXltC?3 9 ce poste pourra être
diminué.
C)C peut estimer clemuelle~~ent ces dépenses a
20.000 Frs pour le tracteur
5 .ooo I'rs pour le yirobroyeur.
La conPuite du tri3zteur et l'emploi (du giro-
broyeur rlezmndent un chauffeur et un aicie. ?ar zois le
fonctioimement reviendra à :

Prix de revient mensuel :
- 'L'racteur
amortissement 00.. 23.000
entretien .* O.O 0 . . 20.000
fonctionnement *.. 25.000
68.000
-YY-
- Girobro_Neur
amortissement . O., iO.000
entretien e 0 a. 0 e *.
5*ooo 15.000
Le prix du desherbage mécanise revient a
ilC.COO Frs par mois dans le Sénégal Oriental.
CALWDRIER DES OPERATIONS DE PLANTATION
Le calendrier des travaux au Sénégal Oriental
est le suivant u
ïréparation du terrain : Mai et Juin.
La durée des travaux dépend de l'état arboré de
la parcelle 5. cultiver, Les Grands arbres ne sont pas gê-
nan t 3 mais tout le -taillis doit Être récepé rez-terre9 les
bois et les souches ~,:ompl&teraent brQlés.
Semis : Juillet.
Une équipe de cyninze manoeuvres peut ensemcnccr
cent hectares en moins d'un mois.
On a tout intérêt 9 effectuer la mise en place
des noix le plus t6t possible.
Pour un semis en paquet 3m x 531 h 3 graincs par
paquet,
on compte 7~ç: kgs de graines à l'hectare.
Désherbage
:
à la main : A0û.t
---w-m---
Les alentours de chaque pied d'Anacardium doivent
$tre dr$sk-erbés selon un cercle d'environ un mètre de diame-
+--On
T.fn~P~ntinn ngcessite cruinze hommes pendant 40 jours.

au girobropur e
w--w------ ---
premier passage 0 15 Août a 15 S e p t e m b r e
second passage : 15 Septembre a 15 Octobre.
Un conducteur d'engin, un aide et deux hommes
pour nettoyer les partics proches dos Darcassou suffisent
si le terrain â et6 kien nrk?pa.ré. Rlus la coupe est rez-
-terre,
moins les risques d'incendie so;?t 6levés , plus I_a
cortit2de
que
la paille sera traisformÉe e.n humus par
ICS der.ni?rcs pliCes de la SC%i*SOIl
sera for-te.
Pare-feux : temps morts et fin Septombre,
. .
Les temps morts entre la préparation du terrain
et les semis, entre la plantation vt lc desherbage à la
main sont utilisés par ltensomble du p(;rsonrrt~l pour le des-
souchage 5t le désherbage du pare-feux pGri.phérique. Notre
calendrier n'a en effet rion l?'absolu ~'t il se peut
.-
qu'en
raison ài: l'avance ou du ret:-rd de la saison dos pluies,
des Ecarts do qual~u~- s jours se produise!ît dans le dérou-
lement des opérations,
30~s allons analyser 1~: prix C~C. rcc:vient d t une
plantation de Ceïlt hectares dc Darcasso,u ~:ffi;ctuec soit
entièrement à la main, soit m6c:anisée ::t; n.~)us comparerons
ces chiffres à ceux obtenus en 1360 dans lc iSt;n6gal Orion-
ta1 (m&thode intermgdiaire),
PI'iEPARATION DU TXRRAIJJJ
11 s'agit drun nostc
. .
fixe ~:iuf,lqu<:
2.
soit le procédé
cultural mais qui doméure ,très uariablc ,cClor; lrétat ini-
tial du terrain. Eyl fStabli23sant un plan Ceconnal de planta-
tion dans lo domaine class6 ou en créant CILS forets COIXTW-
nales, il snrait possible dc, comprimer fortement la dépense,
Dans le prl.imi.cr cas 9 1~::: y~arcr~.llc:s a f.nsf,mkncer ultérieure-
ment s(:rai<,nt o(!dé~:s Pol.22 trois ou yiuatre tins % des culti-
vateurs qui les dékwrasscraic:nt dc toute; végétation ; dans
l?.
Ir ^ _ .^ 2
-..
-- -

b) Travail au girobroyeur :
Un -travaiYL et ur! ;;irobrogeur sont nkcessaires
penchmt ?.eux noi s ci-iec deux rm110e-d-vies p 0 121 parfaire l'opé-
ration, Celle-ci revient 5i 25;?0C!OL? Fr:;.

Pl;iqtdisn
rkanisée
de 1960
de cent hectares
-..--_---_------------
PrGparaticn dti terrain .......
80.000
Semis ........................
130. ODO
Désheroage ...................
17o.m
Fmchsistin ...................
326.ûL-a
Pzre-feux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
.'
48 300
7f.i700
Divers .......................
.
l?5Ji,O
175.oco
TGTAL ......
1.163 .oon
963.000

-..
Le mode cultural cet le s'tau:iri~TTasl
?‘o'
et le "kumri"
c'est-&-dire que les pa;~sa:‘is isont autorises ;j occuper
Tlo~entan~ïXnt les tcrraino plant&s en T!arcassou ce qui sup-
prime les frai.s che dkherba,:e et de .fa7c:chaison. Les autres
travaux sont effectués par le Service :Forestier en Piégie.
Les prix Ge revient sont sensiblement égaux 5,
ceux constz.tés en Igf;C daiis le Sén6gal Oriental.
Plz~tdix à lfhactare
en Inde
__-““_____“_-___“_“_----“----------------
-------_------------_______
Prépzrntion du terrair .,...,...........
2.890
2.600
Seinis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*.....
1 .y0
1.300
Pare-feux ,.............,.........".....
676
790
TOTAL . . . . . . .
I
4.690


Comme les r-oins Sc!dltura~x indispensables annuel-
lement consistent VXii~Ee~~li‘i2i~ 16211 une protection Contre le
fe11" on se rend compte eis:lme;2t 6e 1~ rent2bilité de l'op&-
9
iati3n et de llintér?t clu' elle présente pour la promotion
sociale ciics populatio:is rurûles.
24G.000 plants
4550000
‘!
130.000
u
1 .OOC!
11
73.000
lf

50 * 000 plac-5~
, 016.000 plants

Reliquat au
31.12.60
.--_----_-_-_---_
.--- ----- --_-----_
2*22ç.000 pl./
-__---_- -_-.-- - --..-.- - ---- -------------------.-------_-.---_----
._-._---__---_-_--
Lc bila;1 ci-ciessuz ziontre diffkreïites catégories
de plantations :

EVOLTYPION ACTUEL13 DAXS 2 CADFG AGRICOIZ SEN'EGALAIS
u.-.-
Ur,e tc:ml~dm.:tc SC, dessine actuellement pour placer
les plantntions :Ic I?arcassou dai-s le cadre c-les amhnagements
sylvo-agricoles du pays (notamment e,r, Casamance),
Des am6nagcmenta de ce type ont été réalisés
depuis xiii dizaitle d tannhis en Casamance par une Scciété
de 36vei~ppemen-t D la C,G.O.T.


-~----.-
Photo Letourneux.
pttmfntirm ,/p I)~~~~xI,s,s~~I
(.~m1curdirrr77
occide77tale) fie 9 mois sur omiel
twrain de culture nomi&.
Md
Djihi. ‘I’umbnctrunda.
Stkégfll.