REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE L’HYDRAULIQUE
INSTITUT SENEG/ALAIS
CENTRE DE RECHERCHES
DE
POUR LE DEVELOPPEMENT
RECHERCHES A
INTERNATIONAL
(C.R.D.I.)
i
: PROJET
IONS FORESTIERES
S IRRIGATION
DjANS LA VALLEE
EU-VE SENEGAL
nce 3 - P - 88 - 0113

ième rapport d’étape
1
Dakar, Août 1991
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES

INTRODUCTION
Le présent rapport a pour objet de faire le point sur l'état
d'exécution
du programme:de recherches sur les reboisements sous irri-
gation dans les cuvetteside la vallée du fleuve Sénégal.
Il traite du
suivi des experimentationb dans les stations de Nianga,
de Ngaoulé et
de quelques aspects soci/konomiques de l'intégration de l'arbre dans
les périmètres hydroagr;icoles.
La dernière partie est consacrée à
l'état d'exécution financlere du programme.
l- CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA ZONE D'ETUDE
La vallee du fleuve Sénégal couvre, au Nord du Sénégal, une
superficie de 400 000 h ctares pour une population estimee à 700 000
habitants. Le climat est
e type sahélo-sahélien caractérise par :
- une
insuffisance et une forte irrégularité annuelles et
interannuelles des!précipitations.
La moyenne de la pluvio-
métrie sur les di
dernières années n'atteint pas 200 mm.
L'évaporation-bac
épasse 3600 mm/an ;
- des vents dominants de direction N-NE particulièrement
chauds,
secs et violents qui,
à la suspension des parti-
cules,
igine des brumes seches très fréquentes
dans la région ; '
- trois saisons bien,marquées :
. une saison très chaude et hum ide de juillet a
octobre ;
. une saison fqoide de novembre à février avec des
températures
jbasses nocturnes pouvant descendre
jusqu'à 10°C 8 les écarts de températures diurnes
sont de l'ord#e de 15 à 2O'C ;
. une saison s che tri% chaude de mars à juin avec
des maxima de:température dépassant parfois 45°C
B l ' o m b r e .
Cette région du Sénégal se trouve trés marquee par la dégradation de la
quasi-totalité de son po entiel ligneux et le développement des péri-
metres irrigues accélère
a destruction des dernières formations natu-
relles.
Des actions
ont
en cours pour developper
la production
ligneuse en irrigué par ‘ntroduction de l'arbre dans l'espace
agraire
avec un double objectif :
a) - developpement de la production agricole par la protection des
cultures ;
1

b) - développement de rjouvelles potential-ites ligneuses pour assurer
l'approvisionnement ides populations locales en produits ligneux.
C'est dans oe contexte que le projet "Plantations fores-
tier-es sous
irrigation": a bénéficié d'une subvention du CRDI pour
développer les recherc*s sur les reboisements en irrigué dans la
vallée du Sénegal.
'
2- RESULTATS DES EXPERIt&NTATIONS MENEES DANS LA ZONE
21 - PRODUCTIONS LIFNEUSES EN LIAISON AVEC LES APPORTS D'EAU
>
21.1 - Etude Sur les frdauences d irrigatlo~
L'objectif
de cette étude était de definir les fréquences
d'irrigation permettant
e meilleure rentabilisation des apports d'eau
en liaison avec une ma malisation de la production ligneuse. Trois
fréquences ont été testé
- Fréquence 1 : irrigation tous les
5 jours
- Fréquence % : irrigation tous les 10 jours
- Fréquence i3 : irrigation tous les 15 jours.
L'analyse des @onnées enregistrées laisse apparaître :
- un accroissement important sur la hauteur pour les arbres
irrigués
aux fréquences
1 et )2 entre le cinquième et le dixiéme mois de
végétation avec respectiivement :
- 205;,6 cm pour la fréquence 1,
- 194,4 cm pour la fréquence 2,
- 172:,6 cm pour la frequence 3
- entre le dixième et le
uinzième mois de végétation,
il apparaît un
fort ralentissement de
accroissements imputables, comme le verrons
plus loin (problèmes d'$rrigation),
au mauvais fonctionnement du sys-
terne d'exhaure et a ides problemes d'alimentation en eau de la
station.
L'analyse de ,la variante,
réalisée grace au
logiciel
STATITCF, ne laisse appargître aucune difference significative au seuil
de 5 %.
Cependant,
si! l'on considère les accroissements entre le
dixième et le quinzièmejmois,
les arbres irrigués à la fréquence 3
présentent un
accroisse ent moyen sur la hauteur significativement
inférieur (au seuil de 5 %) par rapport aux accroissements moyens des
frequences 1 et 2.
2

21.2 - Dévelooùement de la linniculture intensive
avec def; apports d'eau limités dans le temos
7
Il s'agissait
ans cette expérimentation d'évaluer, à partir
d'une irrigation
limite
les possibilités qu'ont les arbres pour
assurer leur alimentation
ydrique à partir de la nappe phréatique. Les
contraintes d'irrigation
n milieu paysan constituent l'une des causes
d'échec de l'irrigation dg l'arbre dans les périmètres irrigués villa-
geois (PIV).
De ce fait,
jl s'avère important d'evaluer la repense de
l'eucalyptus (tant sur le plan fonctionnement hydrique que production
ligneuse) soumis à une ikrigation limitée dans le temps. C'est ainsi
qu'un essai
a Bté mis eh place avec quatre traitements initialement
prévus et ramenés à 3 (cf. Premier rapport d'étape, septembre 1990).
Ces traitements sont :
- Tl : temps d'application a l'irrigation : 12 mois
cation a l'irrigation : 18 mois
B en permanence avec des apports
age est intervenue à quatorze mois de végéta-
tion (Tl) et le second s ra effectif en août 1991, c'est-à-dire à 18
mois de végétation.
yse des résultats des mensurations montre que
pour le traitement Tl,
bprès 4 mois de sevrage,
il n'apparaît aucune
différence
sinnificative!au seuil de 5 %, aussi bien sur la hauteur
que sur la circonférence
ntre les différents traitements
---------**-----e--------e-----------------
Traitemehts
Hauteur
Circonférence
moyenne
moyenne
------s--q _---- ---------
-------------
Tl '
351,5 cm
9,5 cm
12
435,7 cm
12,6 cm
T3
379,1 cm
10,3 cm
---------"<.----------------'------------------
21.3 -
Dans le cadre #u Réseau APAMA (Amélioration de la
producti-
vite agricole en milie/r aride),
un essai a eté mis en place pour
Evaluer l'adaptation,
aides conditions de semi-aridité, de
Leucaena
leucoceohala et Dalbergia!sissoo avec le m&me dispositif décr it dans le
chapitre précédent, à !a seule différence que nous aurons
dans cet
essai deux niveaux de fac!;eurs :
3

I de Dalbergia
l
mois


a) - Analyse de la c@oissance en hauteur des arbres
Pour
la hauteur moyenne qui était de 68 cm
à 5 mois de vég
ie à 246,7 cm à 10 mois de végétation,
soit un accrois
plus de 178 cm entre le cinquiéme et le
dixiéme mois.
tombe à 137 cm entre le dixième et lè
quinzième mois
Si l'on cons dère
le traitement Tl (sevrage a 12 mois),
l'analyse de la variante
e laisse apparaître aucune différence signi-
ficative au seuil de 5 % entre le traitement Ti et les autres traite-
ments 6 mois aprés le sév
Pour Leucaena l/eucoceohala, la hauteur moyenne passe de 96,3
cm à 5 mois a 325,2 cm à110 mois,
soit un accroissement moyen sur la
a
hauteur de 229 cm. Entre lie dixième et le quinzième mois de végétation,
l'accroissement moyen elt de 115 cm.
Six mois apr&
le sévrage du traitement Ti, - il n'apparaît
aucune différence signifi ative entre les traitements
b) - Evaluation de l/a production et de la valeur fourragère
des espèces :
Après 10 mois
e végétation,
l'évaluation de la production
fourragère a été réalisée sur 27 arbres par espèce. Chaque arbre a été
défeuillé et le fourrage
assé à l'étude .+ 105°C pendant 24 heures. La
quantité moyenne de matié e sèche produite est 147,15 g par arbre pour
Dalbercria sissoo et de 16 ,96 g par arbre pour Leucaena leucoceohala.
Les r&ultats i des analyses bromatologiques, réalisées au
Laboratoire national de Il'Elevage et de Recherches vétérinaires de
l'ISRA, montrent que :
i
digestible est plus importante dans le
(117 g/kg de matière sèche contre 63
e est moins intéressante que celle de
g de matiGre sèche contre 22,8 g/kg) ;
?
- les composés cellulosi ues représentent 31L!,65 g/kg de matière séche
pour Dalbercria sissoo
ontre 196,639 g/kg pour Leucaena leucoceohala.
Les unités fou 'ragères sont respectivement de 0,48 et 0,45.
1
22 - ELABORATION DE REGLES SYLVICOLES POUR LA GESTION
DES PEUPLEMENT )
22.1 - Essai "&artements"
Les besoins
n bois de service dans la vallée du fleuve
Sénégal sont énormes e
la production de perches pourrait être une
opération rentable car c rrespondant a un marché potentiel.
: 5

dans le cadre de cet essai, de définir les
d'obtenir une gamme de perches. Par
le dispositif de MARYNEN
er rapport d'étape, septembre 19901,
nous avons testé,
s ecartements et de leurs combinai-
Les donnees suivantes ont été enregis-
trées :
_______-----_____-------_i___-----_------__-__------------------~---~-~~
i
ECARTEMENTS (m)
Paramètres
-+-----------------s.-------------~~~~-~--------
1 x 1,5
1 x 2
i,5 x 1,5
1,5 x 2
2 x 2
_____------_---------
I/x_~ \\- -------
-----
--------
------- -----
Mendurations de décembre 1990
Haut. moyenne (cm)
352,8
292,7
344,6
315,5
300,2
Coef. variation (%)
14
21
21
14
21
M$nsuration de juin ua
a
I

Haut. moyenne (cm)
431,6
408,2
682,5
423,8
459,2
Circonf. moyenne (cm)
,8,2
7,2
6,9
12,5
10,4
1-l ,4
------------------------f----------------------.--------------------------
Accroissement sur la
hauteur (cm)
145,3
78,8
115,5
137,9
108,3
159,0
1
__~------_------~~------~~----~~~~~~~--~-----~~--------~~~--~--~----~~~-
Les accroisse ent sur la hauteur entre décembre 1990 et juin
1991 dépassent souvent 1 0 cm sauf pour l'écartement 1 m x 2,5 m malgré
les problèmes d'alimenta
ion en eau que connait la station.
22.2 - Inciderke de l'eclaircie sur le développement
diamétdal des arbres
Dans cet esiai,
il s'agissait d'évaluer,
a partir d'une
densité de plantation de 5000 plants/ha,
l'influence d'un programme de
coupe sur le développeme t diamétral des arbres.
Le premier programme
d'éclaircie a été réa1 se en mai 1991 par suppression d'un tiers du
peuplement (un arbre sur
Les mensurat ons et l'évaluation de la production ligneuse
ont donne les resultats
- âge de la plantaqion
13 mois
- hauteur moyenne !
.
357,7 cm
. écart-type
67,96
. coefficient de ivariation
:
19 %
- circonférence mo
.
9,4 cm
écart-type
*
.
2,162
. coefficient de jvariation :
23 %
- nombre d'arbres loupés
233
- volume total
'
.
0,567 m3
- volume ramene à
'hectare :
12,17 m3
i
6

23 - DIVERSIFICATI
il était prévu de determiner les possibilités
de mise en valeur des zo
s délaissées. En effet, on distingue, au sein
des périmètres irrigués,
es zones parfois engorgées d'eau où l'irriga-
tion est pratiquement
nutile et des zones dominées par
le réseau
d'irrigation souvent
ropres à l'agriculture et qui
peuvent faire
l'objet d'un aménagement
impie pour assurer une irrigation gravitaire.
s expérimentations en milieu paysan avaient
connu du retard, les pl
s de Prosopis .iulifm et de Acacia raddiana
ont été implantés en
tation avec une irrigation gravitaire à la
rigole. Les resultats e
gistrés sont les suivants :
r
L

-------------------+---------------------------------------
Hauteur moyenne
Hauteur moyenne
Espéces
à 10 mois (cm)
à 16 mois (cm)
-------------------t---
---------------
-------------a--
Prosopis juliflofa
189,l
249,8
Acacia raddiana i
104,9
160,5
-------------------~------------------~--------------------
L'irrigation des 'rbres est tres limitee et irrégulière.
I
3 - SUIVI DES ESSAIS ANTElkIEURS
31 - ESSAI "BIOMASS LIGNEUSE", 1982
Cet essai est à sa quatrième rotat ion.
L'explo itation des
trois premier-es
s et le cubage des
arbres ont donné les
résultats suivants :
~----------------------------------------------
DENSITES DE PLANTATION ET PRODUCTIVITE
17 777
10 000
4 444
2 500
' plants/ha plants/ha plants/ha plants/ha
-------------------------i--------------------~-------------------------
Première rotation
i
. âge de coupe
32 mois
32 mois
32 mois
32 mois
. productivité
(m3/ha/$t)
38,5
39,9
35,4
26,9
Deuxieme rotation
. âge de coupe
21 mois
21 mois
25 mois
31 mois
. productivité
(m3/ha/{n)
47,6
45,4
39,2
30,o
Jroisieme rotation
I
. âge de coupe
33 mois
33 mois
30 mois
22 mois
. productivite
(md/ha/in)
27,6
26,3
23,0
31,7
-------------------------t-----------------------.-------------------------

La
product i v té de la troisième rotation a été évaluée par
tarif de cubage selon la i
2,36798
V /= 0,012548 C
établie a partir de 3
2 arbres cubés.
Les différentes productions
laissent apparaître,
e le montre le tableau ci-dessus,
une forte
é
sauf pour la plus faible densité (2500
à l'apprauvissement du sol, à une évaluation
ssements maximums en volume, à l'irrégularité
de l'irrigation et au
llissement des souches.
aphique 1 (page 9) montre que les productions
urs des trois premier-es rotations varient de
té 2500 plants/ha à 261,9 m3/ha pour la den-
it des accroissements moyens annuels variant
Le suivi des r jets de la quatrième rotation est en cours.
t3
32 - ESSAI "DATE D' XPLOITATION
ET SELECTION DE REJETS", 1984
Il s'agit,
s cet essai, d'évaluer sur 20 parcelles plan-
tées à la densité,5 0
plants/ha l'influence sur la production d'un
programme de coupe à di
rents âges et du nombre de rejets sélection-
nes apres chaque coupe.
Le programme
de coupe à différents âges a été entiérement
executé et les meilleu es productivités ont été obtenues
sur des
parcelles âgées de 25 à 3
mois avec une productivité variant de 26,0 à
26,5 m3/ha/an. Après cou
chaque parcelle a été subdivisée en trois
placeaux sur lesquels 1,
et 3 brins ont Bté s6lectionnes.
Les
résultats obtenus laissent espérer
une
meilleure
productivité s
des parcelles d'âge compris entre 25 et 30
mois avec 2 à 3 brins par
La productivité obtenue varie de 21,7
à 34,4 m3/ha/an.
structure des peuplements montre que,
sur les traitements 2 et
brins, 70 à 75 % des tiges ont une circonfé-
rence inférieure 0
et que, sur le traitement Tl, 50 % du
peuplement prrlsen
ayant des circonférences supérieures a
15 cm.
1
33 - ESSAI "WSE-FR QUENCE D'IRRIGATION, NGAOULE
L'objectif de cet essai est de comparer, sur de grandes
parcelles,
l'influence
e trois doses d'irrigation sur la production
ligneuse. Ces doses sont
: 1800 à 2000 mm/an
1400 à 1600 mm/na
1000 à 1200 mm/an

t
/
t-nldd
406,4
-
4444 11
4o.ooolbo
4m ILa
GRAPHIQUE 1
Essai biomasse : productions ligneuses
selot les densités

9

es doses et compte tenu des caractéristiques
des syphons
(longueur,
diamétre et débit), des rigoles (longueur,
et du nombre de rigoles par unité de surface,
on suivantes ont 6th déterminées :
ation tous les 4 jours (fréquence 1)
ation tous les 6 jours (fréquence 2)
tion tous les 8 jours (fréquence 3)
i
33.1 - Conditi/ons d'imolantation de l'essai
se caractérisent par des hétérogénèités
el végétal utilisé. Sur de grands ensembles
rmanents de 100 plants chacun ont éte délimi-
vi se fait par des mesures de hauteurs et de
circonférences.
du bilan hydrique, qui devrait compléter
l'essai,
a éte
suspen+e
suite à la défectuosité de la sonde à
neutrons.
33.2 - Evolutibn des oaramètres de croissance
auteur et circonférence
1492/94 (photos page 11)
- A 3 mois,
ne
laisse apparaître aucune
- à 15 mois,
es homogènes ont éti! identifies
ainsi des
différences si
es apparaissent entre les arbres'irrigués aux
fréquences 1
rapport aux arbres irrigués à la fréquence 3
avec des puiss
sai a posteriori de 84 % au seuil de 5 %. Les
moyennes sont
ement de 556,6 cm pour les arbres de la fré-
quence 1, 498,5 cm
our les arbres irrigués à la fréquence
2 et
343,2 cm pour les arbre
irrigués à la fréquence 3.
Ces mêmes diffé-
rences apparai
la croissance en circonférence.
re les accroissements moyens sur la hauteur
quinziéme mois,
ces mêmes groupes homogenes
se dégagent
avec des
ccroissements de 400,98 cm sur 1 an pour la
r 1 an pour la fréquence 2 et 198,7 cm sur 1
an pour la fréquence 3.1
- A 27 mois,
tendance se maintient sur la hauteur et la
circonférence.
si l'on considére les accroissements sur
la hauteur e
rente entre le quinzième et le vingt sep-
tième mois, les arbres
rrigués à la fréquence 1 ont un accroissement
significativem
r au seuil de 5 % par rapport aux arbres
irrigues aux f
t 3 avec respectivement des accroissements
moyens de 183,

3 D'EUCALYPTUS CAMALDULENSIS

auteur et en circonférence
KATHERINE
eux, l'essai présente des puis-
au seuil de 5 %. De ce fait, il
ces significatives sur le com-
itements. Toutefois, la stagna-
ux apports à la frequence 1
rapprochée pour une utilisa-
ation (photos page 13)
a
Fréquence 1
Volume total
Volume perche
d'irrigation!
(m3/ha/an)
(m3/ha/an)
-------------+-
------------
---------------
tous les 4 jo rs 18,4 (2 2,4)
il,6 (A 2,4)
tous les 6 jo rs 16,4 (+ 1,s)
10,4 (1: 1,s)
tous les 8 jo
8,8 (2 1,O)
2,8 (2 1,O)
Productivité par
ype de sol avec la provenance 1492/94
__-__-_--_-------------
---------------------------------------------
PRODUCTIVITE PAR FREQUENCE
TYPE DE
------------------_---------------------
SOL
Fréquence
Frequence
ours tous les 6 jours tous les 8 jours
-------------mm
----
--------_------_ -_______________
sablo-limoneux
à limono-
17,2 m3/ha/an
10,4 m3/ha/an
argileux
(2 2,8)
(1: 1,6)
argilo-limoneux
7,2 m3/ha/an
4,4 m3/ha/an
(+ o,o>
(+ 2,8)
--------------------------------------
A L'AMENAGEMENT
but de contribuer à la définition des
onomiques pour l'implantation d'unités
ve. Ainsi, sur une parcelle de 3,5 ha,
es et les contraintes de
l'irrigation
prises entre 100 et 350 m et de conte-
métre linéaire. Les paramètres Etudies
e la rigole et l'évolution du profil
si que son influence sur la croissance
des arbres.
res a été réalisée en 1990 et le suivi
longueur variant entre fGG et 300 m. Les
igole varient de 269,4 cm à 475,8 cm.
arbres en relation avec l'évolution
e realisée faute de matériel adéquat
ong des rigoles.

PER,IMETRE DE N'GAOULE: ~PERCHES D'EUCALYPTUS CAMALDULENSIS A 30 M(
?ERIMETRE DE N'GAOUL
BOIS DE CARBONISATION D'EUC. A 30 MOIS
Sources B. Cassagne)
13

35 - TESTS DE REGE
RATION DU GONAKIE
Il s'agit de definir :
- les conditions de regé ération en étudiant les chances de survie et
de developpement d'une egénération provoquee ou artificielle ;
- les conditions de res‘auration des peuplements survivants par des
aménagements simples
1;
de,façon à pallier l'absence des crues,
L'objectif principal deices testiest d'établir le déterminisme qui
existe entre la submersion temporaire et la regénération du gonakié.
Quatre traitements ont {fait l'objet de tests et les résultats des
comptages et mensurationsisont mentionnés ci-dessous :
t Labour t submersioni
. comptage
vembre 1989 : 1853 plantules/ha
vembre 1990 : 3300 plantules/ha
i
. observations ;: importante germination de plantules
i nouvelles
t Submersion t semiti de graines traitees
f
. comptage
829 plantules/ha
1366 plantules/ha
. observations i beaucoup de pertes de graines traitées
à cause de la1 flotabilite. Ces nouvelles germinations
pourraient êt e imputées au stock initial des graines
dans le sol ;:
t Plantations en ootg
. novembre 1989:: hauteur moyenne = 61,7 cm
! taux de survie = 96 %
. novembre 1990:: hauteur moyenne = 203,2 cm
. observations
: nécessité d'éclaircie le peuplement
' 1047 plants survivants : 96 %
t Submersion
comptage : nolembre 1989 : 348 plants/ha
l
hauteur moyenne : 158,4 cm
noqembre 1990 : 229 arbres
hauteur moyenne : 226,2 cm
. observations
:i parcelle bénéficiant d'apport d'eau de
: draînage.
.1 4

4 - ETUDES SOCIOECONOMIQlkS DE L'INTEGRATION DE L'ARBRE
DANS LES PERIMETRES IRRIGUES VILLAGEOIS
Cette étude evait permettre d'appréhender les contraintes
sociologiques et socio-é onomiques de l'intégration des arbres dans les
Pour sa réalisation, nous avons eu à
erve de la SAED, de certains projets
akié,
PREMINA, NGAOULE) ainsi que de
A Saint-Louis. Ce dernier a été secondé
e par un économiste payé sur les fonds
du projet.
ois d'animation de la cellule de pilotage de
SAED, le projet Gonakié, le Projet de Ngaoulé,
des Eaux. & Forêts de Podor) et de réalisation
villages et organisations paysannes (photos 3
logue et l'économiste ont décidé de geler leur
isons personnelles. En attendant le dénouement
ourniture du rapport technique, nous allons
scussions que nous avons eues, de dégager les
raintes et des possibilités d'intégration de
es irrigues villageois.
La recherche
t été structurée autour de trois Etudes sur
les exploitations agrico
les organisations paysannes et la filière
du bois.
Seules les deu
emières études ont eté réalisées en partie.
Les réunions de resti
on aussi bien au niveau des projets (de
recherches et de dével
ment) qu'au niveau des organisations pay-
sannes devaient être la
e de fond de la méthodologie.
Ainsi les vijllages qui ont Bté choisis pour mener cette
étude sont :
- Ndiawara et Doué où des; expériences heureuses ont été realisées
(photos 6 à 9) ;
:
- Niandane ou les paysan' ont eu une mauvaise expérience de l'intégra-
tion de l'arbre dans le r périmétre (photo 10,) ;
- Donaye et Diatar où des; actions très limitées ont été realisées.
Il ressort des, séances d'animation que :
- les réticences subsist
ncore même au niveau des structures char-
gées d'encadrer les pay
Si parfois la composante arbre est prise
en compte dans la conc
n des aménagements,
en realité la place
laissée à l'arbre à la
isation ne traduit pas les préoccupations
affichées au départ ;
- le morcellement et 1es:dimensions réduites des parcelles octroyées
aux paysans réduisent! encore les possibilités d'intégration de
l'arbre dans les PIV et la mise en valeur extensive des périmètres
constitue un important!frein dans le developpement de la production
ligneuse en irrigué. I
15



?nota 9 : Brise-vent
périmétral (Eucalyptus

camaldulensis + Parkin-
Sonia aculeata 1

Photo 10 : Tentatives
de destruction par le

feu et coupe du brise-
vent du périmètre
fruitier du village de
Nianrianca
‘1
P
a
0
Photo 11 : Cultures
de décrue sur les
bordures du fleuve

(charges d’exploita-
tion très faibles)

En effet,
si iun périmètre ne fait l'objet que d'une culture
annuelle,
l'intersais
culturale,
qui dure au moins six mois, se
caractérise par la di
gation des animaux sur le périmètre qui
est
une pratique traditi
nelle des éleveurs et l'absence d'irrigation
jusqu'à
la mise en p ce de la culture de l'année suivante. Ces
phénomenes entravent 1
bon développement des plants.
- Même si les paysans re
ent conscients de l'etat de dégradation trés
avancée de leur enviro
ement végetal,
la disponibilité actuelle des
produits ligneux iss
des peuplements naturels dépérissants les
incite peu à s'adonner
la ligniculture irriguée. La peur des dégâts
aviaires,
des risque
de concurrence des arbres vis-a-vis des
cultures en plus de 1
rs charges et deficits d'exploitation
impor-
tants sur les périmetr
irrigués demeurent leurs principales préoc-
cupations, si bien que
es cultures de decrue (photo 11) gardent leur
importance.
Niandane,
où l'implantation d'un réseau de
brise-vent a
permis un
importante production fruitier-e (banane) les
premières années,
raduit en fin de compte par un échec total à
cause du
caracter
hique de l'impl~antation des arbres qui
s'est
faite par la suite part0
où cela était possible.
uit par l'accentuation des effets dépressifs
des
arbres
sur les cul
res si bien que beaucoup de parcelles furent
abandonnées après des
entatives infructueuses de destruction des
arbres d'une part et,
'autre part du ,fait que la gestion
sylvicole
fortes dimensions des perches ont posé des
problémes
aux paysans
our le transport et la commercialisation des
produits ligneux.
Des réunions id'information et d'animation, il a été admis
que l'implantation des b lise-vent doit répondre
r9
a certaines normes afin
qu'ils puissent jouer
eurs rôles de protection et de production.
Seulement, les paysans d
eurent favorables à l'implantation uniquement
de brise-vent
periment
raisons déjà évoquées (dégâts
aviaires, concurrence...
41 - ETAT DES CONN ISSANCES SUR LA FILIERE BOIS
Même si
des; possibilités réelles existent,la
mauvaise
connaissance des circui
de commercialisation des produits ligneux ne
permet pas de définir u
stratégie adéquate permettant de faciliter
l'écoulement des
Produi!ts
issus des exploitations des plantations
irriguées, surtout en ce /qui concerne le bois de service.
Une étude d
la filière bois devait permettre d'aboutir à
une meilleure
compréhe sion des enjeux économiques du bois dans la
vallée,
d'identifier 1 s mesures d'ordre genéral à envisager ou à
prendre et les créneau
à exploiter pour favoriser
l'écoulement des
produits ligneux.
19

L'interdiction
de la commercialisation du bois et du charbon
de bois n'est guère resp ctée dans la pratique. La production et la
commercialisation du char on de bois reste une activité tri3s lucrative.
L'éloignement de la resso rce en bois impose à de nombreuses familles à
compléter leurs besoins es combustibles par des achats.
Le bois de feu: constituait, il y a une dizaine d'années, une
activité de ramassage.
l!'achat constitue aujourd'hui une pratique cou-
rante dans la quasi-total té du Departement de Podot-. Dans les agglomé-
rations
importantes où 1 s sources d'approvisionnement sont éloignées,
les populations rencontr nt d'énormes difficultes pour couvrir leurs
besoins. Vendu par charre te ou par tas, le prix varie de 5 à 15 francs
le kilogramme.
Le
charbon de
st à l'origine d'importantes activites
clandestines
et constitue une source
de revenus
importants
fférents acteurs de la chaîne (ouvriers,
transporteurs
L'écoulement de la production se fait
sous plusieurs formes : :
- la vente au bord de rou es dans les villages situes à proximité de la
route.
Le prix de ve te est de 750 frs pour un sac de 30 a 25 kg
(emballage non compris)" ;
- l'écoulement par le biaiis des dépôts avec un prix de vente variant de
750 à 800 francs le sac! ;
- la vente au détail da s les marches des localités les plus impor-
tantes : le prix de ven e varie de 40 à 60 francs le kilogramme.
La filière boi
combustible pr&sente des difficultés dans la
mesure où l'exploitation
t la commercialdsation du bois et du charbon
de bois est aujourd'hui i terdite officiellement dans le Département de
Podor.
Une importante
raude s'est instaurée compte tenu des diffi-
cultés de contrô
a filière et de l'importance Economique du
secteur.
Ainsi,
reux exploitants individuels le plus souvent
carbonisent de faç
ite du bois et commercialisent le charbon en
gros ou en détail.
Le bois de ser ice apparaît comme un produit tres valorisant
mais dont les possibilité
d'utilisation sont mal connues et le dont le
prix de vente reste a d finir (ce prix varie de 250 à 1500 francs la
perche).
L'implantation
e bandes boisées trouve ainsi une motivation
supplementaire par le re enu monétaire à attendre de l'exploitation du
bois de service et de cha
20

5 - CONCLUSIONS
L'exécution d4 programme a connu énormément de difficultés :
- l'alimentation en eau ide la station demeure problématique pour deux
raisons :
t la première
e au transfert de la gestion
de la station
principale de
ge
aux paysans. En l'absence d'une double
culture annuel
re alimentation en eau s'avère difficile ;
t la deuxiéme raison egt relative
au systeme d'exhaure installe dans
la station et qui drésente
des défectuosités fréquentes. Cela
s'explique par le f it que la puissance du moteur soit plus faible
que celle de la pomp
Après deux ans de fonctionnement, les frais
de réparation du mot
r deviennent exhorbitants ;
- en liaison avec les : problèmes d'irrigation et en relation avec
d'autres facteurs,
p{obablement la croissance des arbres demeure
faible.
Des
analysesj pédologiques et végétales sont en cours au
laboratoire de 1'ISRA
Saint-Louis ;
- d'autre
w-t,
les :Premières
conclusions tirées à partir des
discussions et des se nces de travail,
aussi bien avec les paysans
qu'avec certains organ smes du développement,
laissent entrevoir des
réticences pour une m illeure prise en compte de la composante arbre
dans le système agrai e de la vallee du fleuve Sénégal. Il demeure
néamoins que les bris -vent sont appelés à jouer un
rôle
important
dans la production li neuse et dans l'amelioration de la production
agricole par la protec ion des cultures.
Si l'effet a&oclimatique positif des brise-vent
est bien
admis pour les cultures fruitières et maraîchéres,
il n'en est pas de
même au niveau des cultu es céréaliéres pratiquées en hivernage. Cepen-
dant,
il devrait appara tre avec le développement de la culture de riz
en contre-saison chaude.
toute expérimentation sur les effets
des brise-vent et leurs
sylvicole en milieu payan devrait être
envisagée d'abord au sei
des périmètres individuels et prives.
Dans l'état iactuel
des choses, le développement de ces
plantations économiquem
rentables ne peut être base que
sur une
production de bois de se
le bois de chauffe demeurant un produit
complémentaire.
Ainsi,
s les plantations linéaires associées aux
cultures irriguées et p
ant un double objectif de protection
des
cultures et de producti
t à développer en profitant au mieux des
eaux excédentaires d'irr
n des périmétres.
21

VOLET ~ID~~INIsTRATIF ET FINANCIER
2 2

1 - VOLET ADMINISTRATIF
Le personnel
' rmanent du projet est ainsi composé :
1 - Abdourahmane T
BA, Chercheur, Chef du projet
2- Cheikh TAMBA,
auffeur
3- Abdoulaye Raci
HANNE, pompiste, chef d'équipe
4 - Mamadou NDONGO
manoeuvre/irrigateur
5- Salif DIALLO, I
-II-
6 - Ibrahima Racind HANNE, -II-
7 - Amadou Abdoula
sow ,
-II-
8 - Idrissa FALL,
rdien
Un économiste avait été ' ngagé pendant 6 mois pour compléter l'équipe
P
dans le cadre des études socioéconomiques de l'intégration de l'arbre
dans les périmetres irri
es villageois (PIV).
Le chef du pr
et a participé en 1990, au Togo, au seminaire
sur le réseau "Améliorat
n de la productivité agricole en milieu aride
(APAMA) sur financement
1'ACCT.
Du 13 mai au
le chef du projet a séjourné en
France pour une initiati
ques d'irrigation fertilisante. Ce
séjour
a été mis aussi
profit pour des discussions en vue de valo-
riser,
dans le cadre d'
les resultats obtenus. Les frais de
séjour ont été pris en I arge par le Ministère français de la Coopé-
ration.
2 - VOLET FINANCIER
Conformément
' u protocole d'accord du projet
"Plantations
forestières sous
irrig
ion" le present rapport est destiné à faire
aussi
le point sur la s
uation d'exécution financière dudit projet au
terme de la deuxième ann
d'activités.
21 - ANALYSE GLOBALi FINANCIERE
Le budget prébu pour la deuxième année s'élève à 8 125 000
francs CFA. Le montant d
dépenses engagees s'élève à 9 773 062 francs
CFA. Certaines rubriques
ccusent un dépassement notoire surtout celles
de la main d'oeuvre te
du matériel technique divers et du
fonctionnement.
rubriques ont fait l'objet de réalisation
faible ou nulle c
dologiques et des publica-
tions (cf. tableau
21.1 - Les depbssements
Les dépasseme ts
sur la ligne "main d'oeuvre temporaire"
sont liés aux frais engag s dans le cadre des études socio-économiques.
Les salaires verses,
tamment ceux de l'économiste-assistant de
recherche, ont été égale
nt imputés à cette rubrique.
23

Les dépassem nt sur la ligne "matériels techniques divers"
est en lia ison avec les
!t-ais engagés dans les études socioéconomiques.
Le dépassemen$ sur la ligne "fonctionnement de la motopompe"
s'explique par :
- le transfert de la g tion de la station principale de pompage aux
ous oblige à contribuer
comme cela a été men-
notre station experimentale
é de l'irrigation jusqu'en
utilisateur s'alimentant au
réseau d'irrigation de {la SAED se voit facturer l'eau utilisée. C'est
ainsi que,
pour notre {cas,
notre contribution, après négociation, a
éte fixée a 300 litres fde gas-oil par mois, soit 3600 litres par an ;
L I
- la défectuosité de la
ompe de reprise nécessite des frais de répara-
tion assez élevés.
ur faire face à toutes ces incertitudes, des
démarches ont été en
eprises auprès de la SAED pour la rétrocession
d'un groupe motopompe
irectement branché sur le fleuve et destiné à
rendre la Station exp
imentale autonome sur le plan alimentation en
eau. Ces demarches, e
reprises depuis plus d'un an, n'ont pas encore
abouti malgré les pro
sses fermes faites.
a) - Anal!yses pédologiques
prélèvements de sols réalisés sur l'ensemble
atoire pour analyses. Les résultats et les
frais d'analyses
aient pas être pris en compte parce que non
encore disponibles.
b) - Publ\\ications
t d'un ouvrage,
la plupart des acquisitions
s'est faite à partir de
Ces frais n'ont pas été pris en
compte ainsi
la reproduction (impression et
reliure) du présent rappc&t.
es internationaux
Dans cette r
les fonds qui sont gérés directement
par le CRDI n'ont pas
Ces fonds sont proposes a être
versés
dans la rubri
"Frais de recherche" conformément
aux
propositions faites pa
1'Administrateur principal des programmes de
foresterie du CRDI par
ttre n" PO/AZ/035/91/PGB du 20 février 1991,
ceci dans le but de fair
penses imprévues,
notamment dans
le cadre des études soci
Le budget proposé pour la troi-
sième année tient compte a u transfert donc des fonds de cette rubrique
aux frais de recherche. 9
2 4

ETAT FINANCIER
Periode du19 août 1990 au 8 septembre 1991
REALISATIONS
ECARTS
PREVISIONS
RUBRIQUES
2ème année
3éme année
______-_-------------
--+------
------,------ ---------
SALAIRES ET ALLOCATIONS
. Personnel
4 j50 000
3 721 452
t 528 548
4 000 000
FRAIS DE RECHERCHES
. Main d'oeuv. temp.
1 447 005
- 747 005
500 000
. Mat. techn. divers
1 257 485
- 757 485
400 000
. Clôtures
. Analyses pedolog.
+ 100 000
400 000
. Location tracteur
. Fonct./Entretien
vehicules t mobyl.
1 032 376
- 132 376
900 000
. Fonct. motopompe
1 569 060
- 869 060
1 100 000
DEPLACEMENTS LOCAUX
639 384
t 260 616
700 000
PUBLICATIONS
6 ,300
t
28 700
150 000
------------
----------
---------------------

--_J-------
TOTAUX
8 $85 000
9 773 062
- 1 588 062
8 150 000
ETAT FINANdIER DE LA CONTRIBUTION DE L'ISRA
--------------------
-----------------------------------------
REALISATIONS
ECARTS
PREVISIONS
RUBRIQUES
2ème année
3ème année
------------------- ----;-----
------------ --------- ___________
SALAIRES ET ALLOCATIONS :
. Chercheurs
2 280 000
t 1 220 000
3 000 000
. Techniciens Sup.
t--
330 000
-
330 000
1 300 000
. Autre personnel
1 2
1 200 000
1 200 000
-------------------
----
---------- -----------
-______-_-_
TOTAUX
4 7
3 810 000
t 890 000
5 500 000
-------------------------~----------------------------------------------
t
2 5

f’?ESUME DES VERSEMENTS
. Solde trésorie ai
8 août 1990
1 313 224
_------------- +-_---------------.-----------------
Montants
Dates
----------.-----------------
$ canadiens

F.CFA
___
-----------
-------_--
-)-
13.11.1990
30 000 6 532 734
08.08.1991
11 300 2 892 263
--------- -----------
Totaux
41 300
9 424 997
----------
TOTAL GENERAL........... = 10 738 221
'UATION DE LA TRESORERIE
. Montant des débo$-s
au 8 août 1991
=
9 773 062
. Solde trésorerie lau 8 août 1991
=
965 159
Arrêté le pré ent état à la somme de : NEUF CENT SOIXANTE
I
CINQ MILLE CENT CINQUANTq NEUF FRANCS CFA.-
Le Directeur des Rech
sur les Productions For
Papa Ndiengou Sq/ 1
Le Coordonnateur du Projet
$ebois
rrigué"
Abdoughmane TAMBA.-
2 6