ETUDE PtDOLOGIQUt DES FACTEURS DE MORTALITE DES ...
ETUDE PtDOLOGIQUt DES FACTEURS
DE MORTALITE DES tSSENCtS FOKtSTIERES
INTRODUITES EN MILIEUX SALES AU SENEGAL
R E B O I S E M E N T S D E S N I A Y E S E T D U S I N E - S A L O U M
P a r
CHERCHEUR A 1,‘I S R A/C PJ R F
EN POSTE A
Li ’ ORS~TOM

S
O
M
M
A
I
R
E
P A G E S
INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER : ETUDE DU
MILIEU
I- LE CLIMAT .........................................
4
1.1. MBORO et LAC TANMA ..........................
4
1.2. NGAN et KEUR-MACTAR .........................
5
II - GEOMORPHOLOGIE ET GEOLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
2.1. MBORO et LAC TANMA ..........................
6
2.2. NGAN et KEUR-MACTAR .........................
7
III - REBOISEMENT . . . . . . .
..*...........................s.
8
3.1. MBORO .......................................
8
3.2. LAC TANMA ...................................
8
3.3. NGAN ........................................
8
3.4. KEUR-MACTAR
......... .........................
8
CHAPITRE
DEUXIEME : ETUDE DES FACTEURS DE CROISSANCE
ET DE
LEUR
INFLUENCE
SUR LE
DEVELOPPEMENT
DES
ESSENCES FCRESTIERES . . . . . . . . . . . . . . .
..n............-......-.. 13
1 - ETUDE DES FACTEURS PEDOLOGIQUES DE CROISSANCE . . . . . . . . . 14
1.1. Méthodologie d'étude O........._............ 14
1.1-l _ Et-ude des j?lantat i o n s ..- _......_.... lb
.: .é.
bi agnostlc ci e s
; 2 ,z c e ii ,- ;
p ,z c; ,- i .: 3 ; ,y. .._ :: .
J .
1 -2. Les différents types de sol ................
15
1.2.1. Mboro ...............................
16
1.2.2. Lac Tanma ...........................
17
1.2.3. NGan ................................
20
1.2.4.
Keur-Mactar .........................
22
1.3. Distribution
de la salinité du sol dans
l'espace et dans le profil ..................
24
1.3.1. MBoro ...............................
24
1.3.2. Lac Tanma ...........................
25
1.3.3. NGan
................................
26
1.3.4. Keur-Mactar .........................
29
i-4. Les nappes superficielles ..................
35
1.4.1. MBoro ...............................
35
1.4.2. Lac Tanma ...........................
37
1.4.3. Ngan ................................
39
1.4.4. Keur-Mactar .........................
41

II - ANALYSE STATISTIQUE DE L'INFLUENCE DES FACTEURS EDAPHIQUES
SUR LE COMPORTEMENT DES ESSENCES FORESTIERES . . . . . . . . . . . 46
2.1.
Méthode de regression linéaire ..............
46
2.1.1.
Humidité du sol ......................
46
2.1.2. p H ..................................
46
2.1.3.
Salinité
............................
47
2.1.4.
Conclusion
..........................
47
2.2.
Méthode d'analysia en composantes principales
(ACP)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.2.1.
Etude des corrélations entre les
facteurs
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
48
2.2.2.
Interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
50
2.2.3. Mise en évidence d'un "effet horizon".51
2.2.4.
Conclusion
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...53
CHAPITRE TROISIEME : DISCUSSIONS ET CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . 58
I- DISCUSSIONS
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
59
1.1.
Influence de la salinité sur la mortalité
des arbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
59
1.1.1.
Salinité du sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
1.1.2.
Salinité de la nappe _.____._._______ +?e
1.2. Adaptation des plantes à la salinité . . . . . . . 51
1.3.
Influence de l'acidité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
A ?J N E X E S

-l-
I N T R O D U C T I O N
- - - w - - w - - -
La
salinisation des sols,
phénomène naturel sous les climats
arides à
saisons très contrastées, a toujours été un problème préoc-
cupant pour la mise en valeur agricole. -
En
effet,
la rgcupération des sols sales se confronte à
des
pro-
blèmes de
salinité
excessive due à des
phénomènes
d'évaporation
intense
et de précipitation des sels en surface par remontées capil-
laires.
Le
climat joue à cet effet un rôle très
important,
car en
présence d'une bonne pluviométrie,
les sels sont dissous et lessivés
du
système alors qu'une année sèche accentue les phénomènes d'évapo-
ration et de reconcentration.
C'est a'insi qu'au cours de cette
der-
nière
décennie,
la sécheresse persistante a provoqué une stérilisa-
tion
quasi-totale de milliers d'hectares de terres qui sont
totale-
ment envahies par les sels.
La permanence du phénomène "salinisation" a amené le Service
des Eaux et forêts à entreprendre dès 1965, des tentatives de reboi-
sement des sols salés dans la zone des Niayes et le delta du fleuve
Sénégal. L'objectif de ces reboisements était de pouvoir produire du
bois de feu sur des terres marginales afin de satisfaire
la demande
d'une population de plus en plus nombreuse. Les dix premières années
de croissance ont suscité beaucoup d'espoir car les essences ulili-
sées semblaient s'adaptater
au milieu. MaLs la forte mortalite
apparue au cours de ces six dernièrres années a minimisé très forte-
ment -+-.
1
PE rhances de rétuperatLori
Cie ces sols et pose ie probieme, de
la connaissance préalable du niveau de salinité du milieu d'intro-
-
-
-
-
-
- - - - - . - - - I - - - - - _ -
duction et du seuil de tolérance des essences utilisees. Cela neces-
C'est dans ce cadre que nous a=o:1s7 entrepris des recher21\\es et.
des suivis au niveau des reboisements des; Niayes (Hboro et Lac Tanma~
et
du
Sine-Saloum (Ngan et Keur-Mactar).
Les recherches
ont
été
menées
sur le terrain de Mai 1984 à Octobre
1985.
Les
resultats
r&vèlent
une
grande complexiLG du milieu e L
une
interaction
d e s
facteurs de
croissance à tel point qu'il paraît très difficile de
mettre en
évidence l'action de tel ou
tel
paramètre
pédologique.
Toutefois,
nous
avons
pu mettre en évidence le rôle très
néfaste
d'une salinité excessive et d'une forte acidité sur la mortalité
d fz" 5
arbres.
Ce document comprend trois parties :
- Chapitre
Premier
: Etude du milieu.
- Chapitre Deuxième
: Etude des facteurs de croissance et de leur
influence sur le développement des essences
forestières
- Chapitre Troisième : Discussions et Conclusion.

-2-
“72
;
,+++++++4++’



- 4 -
1 - LE CLIHAT
- -
1.1. MBORO et LAC TANMA
-
-
C e s
deux
sites se trouvent dans la zone des
Niayes,
entre
Dakar
et Saint-Louis,
et appartiennent il
la région de
Thiès. Le
climat
est de type sahélo-côte-sénégalaise (AUBRRVLLLE,
1950) ou
climat de
la grau(l+c cote sénégalaise
(LEROUX,
1 '; 8 (.j ) _
C ' e s t u n
climat azonal soumis a l'influence de l'alizé atlantique nord durant
la
majeure partie de l'année,
et de la mousson pendant une
courte
période de la saison des pluies.
Les
précipitations annuelles sont en diminution depuis 1965.
La
figure
n"2 illustre la fluctuation des
pluviométries
annuelles
autour
de la moyenne de la période 196411984.
Ce sont
les
années
1968,
1972, 1973, 1977 qui sont les plus sèches avec respectivement
un déficit annuel de :
-255,9 mm ;
-263,6 mm ; -225,l mm ; -203,5
mm.
A partir de 1980, il s'est installée une sécheresse permanente.
Le
tableau
no1 montre la répartition mensuelle des
précipitations,
des températures et de l'évaporation.
Tableau 1 - Précipitations, Températures et Evaporation Piche
(Moyennes mensuelles)
/
(i975/!902)
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(myenne (OC) 1 24,l 1 24,3 1 26,3 1 26,2 1 26,5 1 28,l ( 27,8 / 27,9 1 28.7 1 27,3\\ 27,3 1 25.9 [ 26,8 i

(1977/1982)
1

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Piche (mm)
1195.3 \\19,8,8/217,0 1177.C Il55,O /126,0
\\
96,l / 74,b 1 57,O 1117,8 !165,0,1235,6 \\iEl,5
(1977/1982) ----I - - 1
i
..------_.-.-- ..__
l
-_-
Les précipitations sont localisées entre les mois de juin et
d'octobre
avec
97 % de la moyenne annuelle.
Ce sont les
m o i s d e
juillet,
août et septembre qui sont les plus pluvieux avec respec-
tivement 17 %, 39 % et 29 % des précipitations totales.

-5-
Les
températures
moyennes mensuelles varient entre
23°C et
29"C,
avec
janvier comme le mois le plus "froid" et juillet le plus
"chaud". L'évaporation Piche est plus élevée entre décembre et mars.
La proximité de la mer expose ces sites à des conditions hygrométri-
ques assez favorables.
La figure n"3 représentant les températures et les
précipita-
tions
mensuelles
fait apparaître une période humide située
entre
juillet et
septembre et une période sèche plus
longue
allant
tl é
novembre à mai.
1.2. NGAN et KEUR-MACTAR
---~
Situés
à proximité de Kaolack,
ces deux sites appartiennent
au domaine climatique sahélo-sénégalais ou sahélo-soudanais,
d o m i n é
par
l'influence de 1'Harmattan et soumis a une faible influence de
l'alizé
maritime.
Pendant
la saison humide,
il subit
une
forte
influence de la mousson,
ce qui est à l'origine des
précipitations
relativement
plus
importantes dans cette zone que dans la
partie
centre nord du pays.
La
figure n"4 met en évidence des années déficitaires et des
années
excédentaires.
On a 8 années sèches contre 6 années humides. La plu-
vi.ométrie
a éte nettement supérieure à la moyenne de la période en
i97i (+32i,b mmj,
iyïn c+iLi,3 mm),
1982 \\+iZb,3 mm!.
ce sont 1 DC
A..,"
années
1983
c-223,2 mm> et 1980 C-109,6 mm> qui sont les plus sè-
ches.
Quant à la répartition des précipitations le tabieau n"2 et la
iigllïi-
r i ” 5 ~A~J~LLLCLIL que ici ùdibtitl ilumidt: Se s i t u e eIicre i e s m o i s àe
juin et octobre axrec le max-imum des précipitations en aoüt (35
7 > .
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‘, 3 j
;, j
é i C, i: p L i: Iii b i‘ E
( L i
m ) .
Les températures moyerlnes mensuelles varient entre 25': et >i L:.
Les
mois les plus chauds sont avril,
mai et juin avec des tempéra-
tures respectives de 30°7,
JO"9 et 30"5.
Les mois de décembre et jan-
vier
sont les plus frais, avec des temp<sratures
de 26-C.
L'évaporation
Piche atteint le maximum au mois de mars
avec
292,6 mm, puis diminue régulièrrement jusqu'à 70,7 mm en septembre,
à
partir duquel elle augmente progressivement.
On voit que fa pé-
riode où le pouvoir évaporant de l'air est plus importante ne c 0 ï n -
cide pas exactement avec la période la plus chaude.
Ceci serait dû
a l'effet desséchant des vents de l'harmattan.

-G-
Tableau 2 - Précipitations, Températures et Evaporation Piche
(Moyennes mensuelles)
II - GEOMORPHOLOGIE ET
GEOLOGIE
2.1. MBORO et LAC TANMA
L'histoire
géologique de la grande côte sénégalaise a
été
jalonnée
par
différentes
phases qui ont
profondément
m a r q u é l e
paysage géomorphûlùgique
des î~i.3yeS.Aiilsi,
s e l o n F.
MICHEL (1973),
trois grandes périodes se sont succédhes :
- La Transgression iT~C:;i.~i~~~~C
L( ;a ;
;1Ir:tu;,i tru
cours
de ;a
-
-
, ------T- --.- \\
seconde
moitie
d II P 1 II i s t 0 c I'- n t: cl 1: p 6 r i e u r e et aboutit à
la
formation d'Ergs constitués t!c dunes, vers 18 000 BP.
- La période Nouakchottienne dont la transgression vers 5 500
BP,
a entrainé la formation de petits golfes avec envahis-
sement
par
l'eau salée de mer des basses vallées
qui se
sont transformées en petites lagunes dans les entailles des
dunes littorales.
La mer a envahi la vallée de MBORO, élargissant la partie aval en un
petit golfe.
Les eaux marines se sont insinuées dans les interdunes
séparant
les petits reliefs dunaires,
de sorte que le petit
golfe
comprend de
n.ombreuses. ramifications.
Un golfe plus
vaste
s'est
établi
dans la dépression du LAC TANMA au niveau de Kayar. La
mer
arrivait alors presque au pied de la cuesta de Thiès.
Au cours de la régression marine, l'eau de mer s'est retirée,
laissant en
place des sels piégés dans le sol et des nappes
d'eau
salée à moyenne profondeur.

- 7 -
- La période de l'importante
-
-
Dérive littorale
N-S., engendrée
p &
la grande houle venant du N.N.W.,
amenant de
grandes
quantités de
sables provenant de l'abrasion des dunes de
1'Agneitir a u
Nord de Nouakchott et celles de
T r a r z a e n
bordure de l'altout Es-Sahéli (MICHEL,
1973).
Cette dérive
a
provoqué
la fermeture des anciens golftbs par
les
dunes
littorales semi-fixées.
La fermeture de la grande Niaye de
MBORO
s e m b l e
s'être faite à une date récente d'après le
rétrécissement des dunes subactuelles près de son exutoire.
Celle du LAC TANMA semble relativement plt
,i~~cienne puis-
q u e
les
dunes littorales se sont etendcc:s
s u r
plusieurs
kilomètres au niveau de ces anciens golfes.
Les
deux
vallées
de MEORO et de LAC
TANMA n e
sont
plus
aujourd'hui
que
des vallées mortes qui ne sont remplies d'eau
que
pendant le saison des pluies.
La grande Niaye de MBORO,
allongcie WNW - ESE recoupe presque
perpendiculairement une succession de dunes rouges,
Une série d'an-
ciennes petites vallées sont encore bien visibles dans le paysage.
Le
Lac Tanma s'étend loin dans l'arrière zone jusqu'au
pied
de
la Cuesta de Thies et présente un étranglement très net dans sa
partie aval au passage des dunes ogoliennes.
2.2. NGAN et KEUR-MACTAR
L
e
paysag'e
géomorphologique a Gté ia~~jnn;
1'" r-
les
ii: C Fi fd S
grandes phases géologiques qui sont apparues dans la grande côte et
qui
ont été décrites ci-dessus.
L'héritage géologique met en
évi-
dence
l'existence de golfes entièrement occupés par la mer au cours
de
ia ï'ransgression Nouakchottienne.
Cette transgression a
laisse
des dtpôts de Sal)ies qui forment une terrasse en bordure du plateau
(.n!Yr,yfPr;?! e' PT"
r,!nr. cynnr T'7'+"7 c "7
; :
. . + r
. . + - , _ . . 1, -1 -, -
6
, <,
<1
viens plus récenrcs.
Rpr&s le ::ouakchottie~:,
In grande Dérive littorale
N s
entre
4
800
et
4 200 BP a provoqué la formation de
cordons
littoraux
successifs
qui ont fermé partiellement le golfe au milieu duquel se
sont déposées des vases.
U n e 1 égère régression marjne 3 permis
une
Emersion
les vabiiires qui ne sonL plus recouvertes à marëe haute et
se sont transformées en tannes vifs, étendues sursalées et générale-
ment depourvues de végetation.
Le fleuve Saloum n'est aujourd'hui qu'une simple ria dont Le
chenal
est
exclusivement parcouru par les eaux marines. La
marée
remonte
jusqu 'environ 130 km de l'embouchure et envahit toutes
les
ramifications du réseau hydrographique qui fonctionne ainsi comme un
réseau d'irrigation d'eau salée (MARIUS,
1979) I

-8-
III - REBOISEMENT.-
3.1. MBORO
La végétation naturel le éta it consti tuée d'Acacias divers et
de Tamarix sénégalensis.
La plantation 3 eté réalisée en 1967 par le secteur forestier
de TIVAOUANE dans le cadre de reboisement des Niayes.
Elle comporte
deux essences :
iii e I a 1 c! u c a
leucadendron (30 ha) et Casuarina equise-
tifolia
(15 Ilil),
iritt-uduites dans deux parcelles
monospécifiques.
L'écartement est de 3 m y. 3 III.
Elle est située à 2 km de la mer, de
part et d'autre de la route menant à la plage de MBORO.
3.2. LAC TANMA
- -
La
végétation naturelle était constituée de Tamarix
senega-
lensis
situé.en bordure du lac,
d'Acacia nilotica sur le glacis de
raccordement et d'Acacia seyal,
Acacia albida, Balanites aegyptiaca
et Ziziphus mauritiana
sur le plateau.
Les plantations ont été eff,ectuées entre 1965 et
1967,
avec
Melaleuca leucadendron, Eucalyptus camaldulensis et Casuarina equi-
setifolia,
pour une superficie totale de 264 ha.
Seul
Melaleuca
leucadendron a
été
mis en bordure du lac,
c'est-à-dire
d a n s l a
partie
anciennement occupée par
Tamarix
senegalensis.
Eucalyptus
camaldulensis
se trouve dans la zone intermédiaire entre la bordure
d u
lac
et le plataa oi1 a été
installé
Casuarina
equisetifolia.
Melaleuca
ieucaùendron est ia principaie essence uciiisée,
environ
213 de
la superficie totale reboisée.
La figure
n"6/b
m o n t r e l a
répartition
des essences du bord du lac vers le plateau.
L'écarte-
m e n t ê t â i L ; L 3 ;A‘ .i 3 2 .
l.e
rn i 1 i e u btait oc<upG
par
Ta ma r i x
sE:rlednfer?Sis,
T? û ï i r i s.
vertic iiata, ;:<)iii!iretum
g 1 11 t i no s u !li e t A c a c i ;: ci e y; :i l .
L R figure n"Ç,/c
montre
la repartition de Id v<,gtitation du cours d'eau vers le
plil-
teau.
La plant:iti0r\\ a GtG effectué en 1980 par le secteur forestier
de
Kaolack,
avec d'Eucalyptus camaldulensis.
Elle
couvre
une
superficie totale de 20 ha depuis
la limite des tannes vifs jusqu';:u
glacis de
raccordement avec les terres de
culture.
l.'écnrtenent
était de 4 m x 4 m.
3.4.KEUR-MACTAR
-
-
-
-
Les études ont été menées dans la station du Centre
National
des
Recherches Forestières (ISRA/CNRF).
Elles concernent seulement
les essais d'introduction de Melaleuca spp.
installés sur les
sols
salés.

-9-
Le
terrain
ne portait presque pas ou peu de végétation
qui
était
souvent des Tamarix senegalensis ou des Halophytes à base de
Boreria verticilata.
Les endroits nus portaient des souches
mortes,
probablement de
Conocarpus
erectus et de
palétuviers
(CIFFARD,
1971).
L'essai d'introduction a été complanté en 1971 avec Melaleuca
leucadendron (provenance de Hann/Dakar), M. viridiflora (provenance
Australie n"7232/FTB), M. viridiflora (provenance Nouvelle-Caledonie
no 109/CTFT) e t M .
viridiflora
(pro v e n a II C' e
Nouvelle-Calédonie
n"llO/CTFT).
L'introduction s'est: faite par piai:eau monospécifique de
dimension variable, avec un écartement de 3 m x 3 m (CIFFARD,
1971).
Les études ne concernent que les parcelles plantées avec Pi.
viridi-
flora.

- 10 -
A
600
7 0 0
600
5 0 0
4 0 0
3 0 0
2 0 0
100
---.m----c------t-------
-
-
!9b4
,965
,966
1 9 6 7
19bP ,969
VO,,>
,971
1077
,Q
13 ,974
,075
197h
,977
107R
,919
,980
19R1
1 9 8 7 19113 , 9 8 4
1 0 0
50
a0
4 0
60
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1 0
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- 11 -
N G A N
.l K E U R - M A C T A R
(Kootock-Donn;er
AS E C N A)
P(mm 1
f
900.
E V O L U T I O N DF L A PLUVIOMETRIE
AU COURS
800.
D E L A P E R I O D E 1 9 7 0 - 1 9 8 0
700.
600.
‘\\
/
\\
1,
5 00..
400.
300.
200.
1 0 0 . 0
>
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976 1977 1978 1979
1980
1981
1982
1983
Allfli.5
D I A G R A M M C
OMBROTHERMICUE
:PERIODE 1977-1983
1111 : PPriode Humide
< *.
q. ,*. *. :
Réserve% Hydriquer
cl : Période rsche

- 12 -
Figure N06:
C O U P E S GéOMORPHOLOGlOUES
a/MBORO
D U N E S
BAS F O N D S Z O N E SURSALEE ,
ZONE PEU SALEE, GLACIS DE RACCORDEMENI
I
N ’ 40 30 rnmhes/<n,
A C TANMA
DUNES
, C O N T R E D U N E , L A C
,
BOR D U R E D U L A C ,
ZONE DE
, Z O N E da porsoge ou ploteau
c/ N G A N
Marigot
1
vif
T. Herbace
Z O N E Saléo & p e u
, 60s fond , Glocir d o rnceordemant
I
1
1
I
szlée
I
I
LEGENDE
+
=
B.verticilz~to
1 = E
.

Comoldulsnsir
[yq =
Nappe 0 cou douce

,
Jr
=
Meloleuta Spp m o r t
fi
+
I
Caruorino
équiretilolio
=
A . nilotito

C H A P I T R E I I
É T U D E D E S F A C T E U R S D E C R O I S S A N C E
E T D E L E U R I N F L U E N C E
S U ; : L E D E V E L O P P E M E N T D E S E S S E N C E S F O R E S T I E R E S

- 14 -
1 - ETUDE DES FACTEURS PEDOLOGIQUES DE CROISSANC;E
- -
Nous
appelons facteurs de croissance les paramètres
édaptii-
ques
et hydriques dont l'influence se manifeste de façon très
mar-
quée
sur le développement des arbres.
Ces facteurs
p e u v e n t Aetl-e
favorables
ou défavorables à une bonne croissance des arbres.
D.!ns
cette
étude nous nous sommes limités aux caractéristiques
physit o-
chimiques du
sol,
à la salinité (sol et nappe)
et
aux
réser*es
hydriques
a c t u e l l e s . Il
est
bien évident que
d'autres
facte&:r:
peuvent interférer en même temps que (ceux que nous avons étudies C>~I
influençant leur action.
~.~.METHODOLOGIE D’ETUDE
l.l.l.Etude des plantations
Dans
les différentes plantations,
nous avons
tout
d'abord
procédé à
l'étude du comportement phénologique des
arbres.
Cette
étude a pour but d'identifier les zones de mortalité,
les zones où
la végétation existe mais a un mauvais développement et des zones de
bonne croissance.
, ,
DW
points
d'observation ont ete choisis dans
shacüne
d--
c 2.
trois zones retenues.
Au niveau de ces placeaux, des mesures sur la
circonférence et la hauteur,
ont été effectuées. Des arbres ont été
déracinés
afin de connaitre la morphologie du système racinaire et
Le
niveau de pénétration dans le soi.
I)e mai i984 à octobre
i365,
n o u s a v o n s p r o c é d é a u s u i v i 6e i 'évolution de la mortalité au niveau
dec p"'yr" (j 1 F:r,*nr.r
Le nombre de points d'observaLicrn varie ~II fonction d<-
L'importance du reboisement et de l'hétérogénéité du
milieu.
C'est:
ainsi qu'on en a retenu 4 à MBORO, 16 au Lac Tanma? 20 à NGAN et
7 à
Keur-Mactar.
l.l.z.Diagnostic des facteurs pédologiques
-
_-----~ - - - - - - - - - -
1.1.2.1.Types de sol
-
-
Au
niveau
de chaque point d'étude nous avons
effectué
des
prospections pédologiques afin de déterminer la nature du sol et les
facteurs
physiques limitants.
Les sols ont été décrits à l'aide de
profils
et complétés par des sondages à la tarière de façon à
con-
naître leur répartition spatiale.

- 15 -
Sur les échantillons prélevés au niveau des différents
hori-
zons des types de sols,
nous avons effectué des analyses granulomé-
triques et des mesures de pH (eau et KCl)et sur extrait 1/5.
1.1.2.2.La salinité-i;
- -
Afin de connaitre le niveau et la répartition spatiale de la
salinité du sol à travers les plantations,
nous avons procédé à des
prélèvements d'échantillons de sol dans les
profils et au niveau des
p 0 in L s
d'observation.
Sur le5
echantii Ions ainsi prélevés des me-
sures de pH et de conductivité electrique ont été effectués à partir
d'extraits aqueux au 1/5.
Compte tenu de l'importante variation dans le
temps
de la salinité du sol,
nous avons effectué sur certains en-
droits,
deux à trois prélèvements a différentes périodes : Mai ou
Juin et
Octobre 1984.
A
l'aide de la tarière pédologique,
nous avons effectué des
sondages de nappes afin de connaître leur profondeur
par rapport à
la
surface du sol,
puis prélevé des échantillons
d'eau.
Sur
les
échantillons
prélevés,
sont mesurés le pH et la salinité et
dosés
les
éléments majeurs.
L'installation de tubes piézométriques
dans
les plantations nous a permis de suivre dans le temps les variations
du niveau des nappes phréatiques.
Pour pouvoir comparer les différents sols, nous avons regrou-
pés les résultats dans les classes suivantes :
11 :
Sol non saié
=
CE Li mmhosicm
21
: Sol peu salé à salé =
l< CE( 2 mmhos/cm
31
: Sol moyennement salé =
2 LCEL-3 mmhos/cm
- F
Li :
sui très sali
-
3 < ,L E & 5 iiiiiitk v 6 j c iu
51 : Sol sursalé
Z.2
CE si 5 mmhos/cm
i.1~ .2.3.Rése~-ves ilyUri<rd~ ciLLuc:iit3s
--~-- - - - - - - - - - - - - -
Pour connaitre l'humidité actuelle du sol, nous avons préle-
ve des échantillons tous les 30 ou 50 cm a l'aide de la tarière. Les
échantillons
sont
mis
dans des bocaux
hermétiquement
fermés de
manière à
éviter des évaporations.
Au laboratoire,
on mesure le
pcids
ùe l'échantillon frais?
?I. le poids sec après 72
he\\lres d e
séchage à
l'étuve à 105°C.
Le poids de l'eau est obtenu
par
dif-
férence et exprimé en pourcent de l'échantillon sec.
1.2.LES DIFFERENTS TYPES DE SOL
-
-
-
L'étude
pédologique réalisée entre Mai et Décembre
1984,
a
mis en évidence une grande hétérogénéité des sols entre les sites et
à l'intérieur des reboisements.
La classificati,on adoptée est celle
du CPCS de 1967.
* : Ce terme s'applique au sol et a l'eau de la nappe phréatique.

- 16 -
1.2.1.MBoro
Les
sols
sont formés sur des matériaux d'apport
d'origine,
soit marine,
soit éolienne. Le substratum est généralement sableux,
avec à certains endroits,
des alluvions argileuses déposées dans le
creusement des anciennes vallées.
L'étude pédologique a été réalisée
en Mai 1984.
Les
unités
pédologiques se
répartissent
dans
les
c lasses
suivantes :
- Sols peu évolués
- Sols hydromorphes
- Sols halomorphes
1.2.1.1. Unité no1
: Classes des sols peu évolués
--
Les sols peu évolués non climatiques d'apport
colluvio-alluvvial
sur matériaux sableux à sablo-argileux.01
-
Ils sûnt
ï ic:iles
e II m a t iire organique bien humifiée sur
l'ho-
rizon supérieur.
Le profil est peu structuré et peu différencié.
Ils
sont souvent profonds, perméables et bien drainés et non ou très peu
Sa:;s.
Ces sols occupent ta plus grande partie de la plantation.
1.2.1.2.Unité no2
: Classe des Sols hydromorphes -
-- -
---
Les sols hydromorphes à pseudogley,
sur colluvions sablo-argi-
--w-p
leuses non ou peu salés (CE c 1 mmhos/cq ils sont marqués par
une
--
hydromorphie
temporaire qui se manifeste par la présence de taches de
pseudogley à
faible profondeur.
Ils sont localisés dans
des
zones
basses
ou
à la lisière des anciennes
vallées et
assez représentés
dans
la plantation.
La structure a tendance à devenir compacte
e Il
profondeur.
Le pH est compris entre 5 et 7.

- 17 -
1.2.1.3.Unité no 3 : Classe des Sols halomorphes (Cf.
MAIGNIEN 71965) ou sodiques (CPCS, 1967)
Ils occupent une faible superficie de la plantation et se
trouvent localisés dans les bas-fonds assez ouverts des anciennes
vallées qui étaient envahies par les eaux salées
au cours de la
grande transgression nouakchottienne. Ils appartiennent au groupe
des sols salins On distingue trois sous-groupes principaux :
a)sous-groupe no 1 - Sols salés : Sols salés dont la conduc-
tivité électrique sur extrait au 115 est inférieure à
2 mmhos/cm.
Ils
sont
caractérisés par une couleur grise avec une teinte plus
foncée
dans la partie supérieure et claire en
profondeur, des
taches jaune-ocres
et ocre-rouges, une texture limono-argileuse
et une structure massive à compacte. Le pH est neutre (7 - 7,4) :
SMB.P3
b) sous-groupe no 2 :Sols moyennement salés dont la conduc-
-
-
tivité
électriquemoyenne est comprise entre 2 et 4 mmhos/cm.
Certains sols présentent une faible couche à structure poudreuse
en surface dont la CE de
l'extrait au
115
varie
entre
3 et
5 mmhos/cm (SMB.P4).
Ils sont humifères avec parfois une mince couche de
matières
organiques
en surface.
Ils se caractérisent par une couleur
brune
plus foncée à la partie supérieure,
une texture argileuse à argilo-
sableuse,
une structure massive,
des taches ocre-rouille, rouge et
jaune-ocre très nombreuses apparaissant dès 20 cm de profondeur. Ce
sont
des
sols assez profonds et bien aérés.
Le pH est
légèrement
s.zjd,e,
‘cor2prls entre 5 e +L A 6 _
7 1
-- saljJ.ité est ET--&
a..’ 2 r i z1 h 1 FI
--1- _
c! ’ ?! ?
horizon à l'autre et se tro;ie comprise entre 0,7 et 4,0 mmhos/cm.
j
c, sous-groupe ?? 0
3
-Snls
. -IL
ClI7-Crll~C
-y_ -Y~ -., riont
--..c
?a
(-^vJtlrtiTri t é '
nlervrin<>P
-
-
-
---.&.b LI --._-__. :..-
moyenne
llextr?Tt au 1/5 est supérieure à 4 mmhos/cm. Ils sont
caractérisés par une forte Sa1inil.é (iui :7e manifeste au iliV?;iti tici
i: t- n ;‘il

par-
j;i
p;-i:L.y’)(p
c;‘e;:
1,-,:- .
1
_‘,!
.:.ri,;
*.!
;;
‘>,(,
:..
<.
;.,
une couche à structure soit pol~dreuse.
soit en croutes de sels.
La s31inité a ce niveau peut. è! r- 5::; &ri.e::re i LU m:nhos/cm sur
extrait au 115.
1.2.2.
',AC TANMA
--------_-
Les
études
p$do logiques
effectuées
Par
PERE IRA-BARRETO
(19611,
SADIO en 1984
et BENARICHA (1985) ont mis en évidence
une
origine
sédimentaire
des
sols marqués par
l'action
des
grandes
phases géomorphologiques qui se SGrlt succedées dans la grande côte.
Les
sols
sont essentiellemrnl- sableux souvent en mélange avec
des
coquillages
à base d'Arcas senilis.

- 18 -
On
distingue
trois grandes unités de sols
appartenant
aux
classes suivantes : Sols peu évolués, Sols hydromorphes, Sols isohu-
miques
1.2.2.1.
Unité no1
: Classe des Sols peu évolués
Sous-classe : des sols peu évolués d'origine non climatique.
----__-------
-
-
-
-
Ces sols sont constitues de matériaux sableux qui leur CO: :c-
rent une texture très grossière.
Certains
sols
contiennent de nombreux coquillages
p l u s o u
moins
altérés
en mélange avec le sable.
Ils
sont
souvent
assez
profonds et
riches en matière
organique. On
distingue,
suivant
l'origine des matériaux et suivant la morphologie du profil :
.
GROUPE n"l
: Sols peu évolués d'apport éolien :
-
-
-
-
-
sols occupent la partie haute du
reboisement,
c'est-à-
dire la zone de raccordement avec le plateau.
Ils sont très sableux
sur
tout le profil.
11s ne contiennent généralement pas de coquil-
lages.
Le pH est compris entre 6 et 7,8.
Le
profil
est peu différencié,
avec des
horizons
qui
se
distinguent
par la couleur brun-foncé dans la partie supérieure
et
brun clair ou beige en profondeur.
Le taux d'argile est inférieur à
5
% *
ils sont pauvres en matière organique (carbolle =
L>b :L e:
azote = 0,20 % en surface)
.
GROUPE no2
: Sols peu évolués d'apport alluvio-colluviai
sur
- - - - - - -
---_--_~_~~-_--~-------~---~~~~~~~-~-~~
- - -
terrasses sableuses
-_-------------.---
i is
0 c: t u p r II i.
: A i' 1 Il 5 i', r- 4 n d e
p a r t i ç rl u t- e 1, 0 i i, c lit i: n i
e c
S û ii i.
cûractérisés
par la présence en surface d'une importante couche
t1 e
matiGre
organique très humifiée dont l'epaisseur peut atteindre 10
cm.
On distingue trois sous-groupes :
S o u s G r o u p e n"l-: Sols peu évolués d'apport,humifères
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-

-
-
C e s
sols se situent sous les peuplements de Melaleuca leuca-
dendron
dont la décomposition des feuilles fournit un
humus
assez
épais à la surface du sol.
La couche humifiée est holorganique avec
quelques débris fins de coquillages.
On distingue deux faciès selon
que l'on a un horizon coquillier immédiatement au-dessous de l'hori-
zon humifère,
ou en position intermédiaire, c'est-à-dire entre deux
horizons sableux. Les profils types sont représentés par les profils
SLT.P4 et SLT.P5 en annexe.

- 19 -
Sous-Groupe no2 : Sols peu évolués d'apport, hydromorphes
-
Ces
sols occupent la plus grande partie du reboisement.
11s
sont
caractérisés
par des taches d'hydromorphie à
pseudogley
qui
apparaissent dès le deuxième horizon ou en moyenne
profondeur.
Ils
se situent non loin de la bordure immédiate du lac,
dans la zone du
glacis de raccordement. On distingue deux faciès.
- Sols humifères peu ou non coquilliers :
-P-_--m
-
-
-
-
Ils
sont
plus représentés et sont constitués de
rn3tCriauz-c
tres
sableux
plus riches en argile que les sols peu évolués
humi-
fères. Les sables sont en mélange avec des débris coquilliers plus
o u
moins
altérés.
Les
taches d'hydromorphie sont
assez
variées
ocres,
jaunes,
rouilles et brun olive. La morphologie du profil type
est donnée en annexe par le profil SLT.P9.
- Sols humifères coquilliers
Le profil est constitué d'horizons essentiellement de
débris
coquilliers mélangés à la terre fine,
soit depuis le deuxième hori-
zon jusqu là 1 m de profondeur, soit sur tout le profil (SLT.P7).
Sous-Groupe no3 :
Sols peu évolués d'apport, salés
-
-
-
-
-
-
-
-
- - -
Les
sols
de ce sous-groupe sont caractérisés par un
profil
7, L. *a
kJ-'u
&VGlUf,
c c E t c n a n t
des débris cnquilliers en m&ia:!ge
a v e c
le
sable
et assez marqué par l'hydromorphie qui se distingue
par
la présence de taches très variées à partir de 50 à 60 cm de profon-
-'î!:r.
Tls
C-n+
rnl0c
an
., ., 1. -
. . L L_ .,
. . .
p r î f 9 n d 0 ‘2 r
I v e c
une snlinith d e llordre d e
1.7 mmhos/cm sur extrait 1/5 (profil SLT. P17).
1.2.2.2.Unité n"2
: Ciasse des Sols llydromorphes
- - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Sols hvdromorphes à pseudogley
-.----------P-P
peu humifères
~--'-----~11--
Ces sols sont marqués au niveau du profil par la présence de
taches de pseudogley depuis le deuxième horizon, vers 30-40 cm. Leur
évolution
est
influencée
par la présence d'une
nappe
phréatique
battante ou par un engorgement superficiel pendant l'hivernage.
Ils
sont
situés dans les petits bas-fonds et en bordure du lac où
cer-
tains
sont salés en profondeur.
Ils sont peu representés
dans
le
reboisement. La
texture
est limoneuse en surface et
sableuse en
profondeur.
Ils contiennent peu de coquillages qui sont très altérés
(Profil SLT 12).
Unité no3 : Classe des Sols isohumiques
-
-
-
-
-
Ils
se caractérisent par une incorporation assez profonde de
la matière organique, jusqu'à environ 50 à 60 cm. Mais cette matière
organique
est
moins
importante que dans les
sols
humifères
peu

- 20 -
évolués.
Ces sols sont peu représentés dans le reboisement. Ils sont
localisés
dans
la zone du plateau dans
des
milieux
anciennement
occupés par des Acacias divers et Zizuphus spp.
1.2.3. NGAN
Les
sols
sont
très variés de par leur
origine
détritique
(Continental terminal) et marine (Transgression nouakchottienne). On
trouve des sols peu évolués modaux sur les glacis de raccordement ou
sur
terrasses sableuses,
des :Tclls
halomorphes, des sols
SUlfatkS
acides et des sols hydromorphes minéraux salés.
Ils ont été décrits
en Octobre 1984.
1.2.3.l.Unité n"l
: Classe des Sols peu évolués
-
.
GROUPE des Les sols peu évolues d'apport Colluvio-alluvial.
-
-
-
-
-
-
Sous-Groupe no1 :
Sous-Groupe modal, famille sur glacis de
- -
- -
raccordement :-
Le
profil est de type AC présentant souvent une compacité à
partir de
50 cm
augmentant avec la profondeur. Le
matériau
est
sablo-argileux à argilo-sableux.
Ils sont caractérisés par une texture plus fine,
une couleur
gris-brun
dans la partie supérieure du profil et brun
jaiinâtre
à
jaunâtre en profondeur, avec des taches jaune-ocre et ocre-rouille.
On remarque en profondeur une certaine cimentation due à l'organisa-
tion du fer et de l'argile (SNG. P3).
Sous-Groupe n"2 : Sous-Groupe modal
famille s?lr terrasse
-----~-
-.-----------.-----.-L~~---~-----------~-
- ty j- 1 C' ! : T C'
__-.-. - ____
Ils
sont
caractérisés
Par c! e s ma t i: r i il u ï.
tres
sableux de
c o u l e u r
gris-beige
à gris-brun dans les horizons
supérieurs,
des
teintes très variées dans les horizons B,
jaunes,
rouilles,
rouges
avec de la jarosite dans certains profils. On distingue deux types :
un type caractérisé par la presence de tactles _iâune pale (jarosite)
et un type caractérisé par la présence d'un faible horizon à
oxydes
de fer de couleur rouge vif (sNG~PIO).
Sous-Groupe no3 : Sous-Groupe hydromorphe sur terrasses sableuses
-
-
-
Ils
occupent les petites buttes qui leur confèrent une posi-
tion relativement surelevée par rapport aux tannes qui les entourent
très souvent.
Ils sont sableux sur tout le profil et présentent une
faible
salure en profondeur et des taches d'hydromorphie à
pseudo-
gley (SNG.P8).

- 21 -
1.2.3.2.Unité no2
: Classe des sols hydromorphes -
-
- ~ - - - - -
Sous-classe des Sols hydromorphes minéraux ou peu humifères
-
-
-
-
p
-
-
w
-
- -
Ces sols occupent souvent des positions basses et sont forte-
ment marqués par une hydromorphie temporaire due aux eaux de
pluies
qui stagnent dans ces bas-fonds ;
ils sont de ce fajt non ou très peu
salés.
Ils présentent une structure très compacte due à
leur
texture très fine,
un pseudogley de surface et un ;,:?:; profond. Le
battement de
la nappe est souvent très fort.
Le ;:Ii est
neutre
à
légerement
acide.
La CE sur extrait 1/5 est inférieure à 50 micro-
mhos/cm.
1.2.3.3.Unité no3 : Classe des sols halomorphes (MAIGNIEN,
1965)u Sodiques (CPCS, 1967)
-
Ce sont les sols de tannes. On distingue deux sortes :
- des tannes herbacés,
- des tannes vifs.
.
GROUPE n"l : Sols salés, sur tannes herbacés
-
-
.
-
-
-
-
-
Les sols des tannes herbacés ont une salinité plus faible que
celle
des
tannes vifs.
Ils supportent
une
végétation
halophyte
composée de Boreria verticilita,
Tamarix senegalensis,
etc..., et
un autre type de végétation non halophyte teile que Acacia seyal,
ei
,1ndrnpogonacées.
C e s
SOlS
présentent comme caracterist:iques
morphoiog~clues.
ü ii C!
cûll?eLl:
firis:Lre à jaunâtre, de nombreuses taches es un bario-
lage en proiondeur avec parfois de la jarosite,
une texture
s:ib;u-
argileuse à argileuse en profondeur.
Certains sont non ou peu salés
dans la partie supérieure (SN.G P4).
Le
pH est généralement voisin de : a neutralité et: In CE
SU:
extrait 1/5 est comprise entre 0.2 et 2 mmhos/cm.
GROUPE no2 : Sols salés dur tannes vifs
-
-
-
- -
-
-
-
-
_
-
Les
sols des tannes vifs sont des sols très salés
provenant
de
l'évolution;
avec le temps,
des sols de mangroves CC. MARIUS,
1979)
et dont on trouve dans certains profils 'd'anciennes
racines
f e r r u g i n i s é e s o u
des fibres mal décomposées. On
distingue
deux
sous-groupes :

- 22 -
Sous-Groupe no1 : Les sols sursalés à efflorescences salines:
-.
-
-
Sableux en
surface et argileux en profondeur,
ci e
couleur
souvent
gris-beige
avec
des taches de teintes vives ocres et
jaunes.
Ils
présentent
en surface une structure poudreuse avec des boursouflures
ou
des
croûtes blanches de sels.
11s
sont
souvent
parasulfatés
acides
avec des pH compris entre 4 et 5.
La CE sur extrait 1/5
est
comprise
entre 7 et 13 mmhos/cm.
Ils sont caractérisés par des dé-
p ô t s de
sables a:::?::&
lors des hautes marees du
marigot
(MARIUS,
1979).
Profil type : SNC. P5.
Sous-groupe n"2
:Les sols très salés sulfatés acides
-
-
-
-
Ces
sols sont caractérisés par un horizon B à couleur "purée
de
marron",
une consistance peu développée dite de "beurre" et de
nombreuses
taches jaunes pâles de jarosite.
Ils
présentent en
profondeur
dans
la vase des traces d'anciennes racines de
palétu-
viers décomposées.
Le pH est compris entre 3,7 et 4,2.
La CE sur extrait 115 est
très
variable ;
on distingue alors des sols sulfatés acides
salés
(CE: 2 - 4 mmhos/cm, profil type :
SNG.
P7 et des sols sulfatés
acides sursalés (CE : 8 - 12 mmhos/cm,
Profil type SN.G P6 et SN.G
Pli).
1.2.4. Keur-Mactar
Les
sols sont formés sur des matériaux d'origine
détritique
dans les parties exondées (Continental terminal) et d'origine
allu-
viale.
issus
des
dépôts sableux lors du comblement alluvial
des
vallées pendant la Transgression nouakchottienne.
1.2.4.l.Unité n"L
: Classe des Sols hvdromorphes
-
-
-
-------_------------
Sous-classe
des
Sols
hydromorphes minéraux ou peu humifères
-----~ --- ---- ------------------------P-w--
La salinité est inférieure,à 0,5 mmhos/cm.
Ils occupent
les
positions
basses et le glacis de raccordement avec la zone du
pla-
teau.
Ils
sont caractérisés par des taches d'hydromorphie actuelle
ou ancienne (Profil type : SKM. P7).
1.2.4.2. Unité ri"2
: Classe des Sols halomorphes (MAIGNIEN, 1965)
ou Sodiques (CPCS,
1967).----
-
Groupe des sols salins
I
-
On distingue des sols salés à pH neutres à légèrement
acides

- 23 -
avec une CE comprise entre 2 et 4 mmhos/cm (extrait 1/5) ; des sols
parasulfatés
acides à pH compris entre 4 et 5 avec des CE variables
entre 1 et 4 mmhos/cm, des sols sulfatés acides (pH : 4,O - pH 3,0),
parfois même moins se répartissant en sols sulfatés acides salés
(CE : 1 et 5 mmhos/cm, SKM. P2) et sols sulfatés acides très salés
( C E : 5 - 13 mmhos/cm,
avec des structures poudreuses en surface (CE
parfois
de l'ordre de 20 mmhos/cm sur extrait 1/5) ;
profils types :
SKM.Pl et SKM.P5.
Cette classe occupe la plus grande surface ;
les plus r;pan-
dus étant les sulfatés acides.
Groupe des Sols salins à alcalins :
Caractérisés
par des pH compris entre 7,8 et 8,8.
Ils
sont
situés sur le creusement de la petite vallée morte qui constitue la
zone d'accès de l'eau salée pendant la période des hautes-eaux.
On
distingue
des
sols alcalins peu salés à salés avec des CE de
l'ordre de 1 mmhos/cm sur extrait 115 et des sols salins à
alcalins
(solontchak
sodique) avec des CE comprises entre 3 et 5 mmhos/cm et
une structure poudreuse en surface. Ces sols sont très peu représen-
tés dans la station (profil type : SKM. P4).
CONCLUSION -
11 f II n e
manihre gtnét-ait'.
nous pouvons dire eue les sols sont
, .
f_ ariitrrises ii
1.1 rivet-c
i t .-. :. ;
, ,--
z
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;II, i S\\T,:- iiinI.c i #<,%.A i t L ,. I<L>>/ i-c.:.. .
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SOIll-
d a n s l ' e n s e m b l e profonila, iit:~;
&;L.tiS'
et permeo:l=s.
Xais
:,
nature
très grossière de la 1:t'xtlJre de certains sois P?C. 1111
cartic-
tère
très
défavorable à la croissance des arbres à cause de
1 e u r
déficit hydrique important pendant la saison sèche.
Dans les plantations de NGAN et KEUR-MACTAR, la compacité des
sols situés sur le glacis (1 C' raccordement s'oppose à la
pénétration
profonde
des
racines
des
nr b.res.
Il s'en
s u i t u n
engorgement
temporaire pendant l'hivernage, d'où asphyxie racinaire.
Les
sols
de Ngan et Keur-Mactar sont plus affectés
par la
salinité que ceux de Mboro et Lac tanma.
La distribution spatiale de
la
salinité
est très variable d'un sol à l'autre.
Dans
les
deux
premiers sites, l'hypersalinité du sol se traduit ar espaces complè-
tement nus,
sans végétation,
avec des croûtes de sels ou des cou-
ches poudreuses en surface.

- 24 -
1.3. DISTRIBUTION DE LA SALINITE DD SOL DANS L'ESPACE ET DANS LE
-
-
-
-
- - -
---_
-
-
-
TEMPS
Les
résultats
ci-après ont été obtenus à partir
d'extraits
aqueux au
115 des échantillons prélevés des
points
d'observation
délimités dans les diffkrentes plantations.
Ils concernent la
dis-
tribution
dans l'espace et la variation saisonnière dans le
profil
de la salinité du sol.
1.3.1.MBGRO
- - -
Tableau no3
- pH et salinité (CE mmhos/cm, Ext. 1/5, 20°C)
du sol des points d'observation
Echantillons
SMB . 1
/
SMB.2
/
S M B . 3
S M B . 4
I
,
t-.---r-- ---+----i
I
Profondeur
'
CE (ZOOC) '
(cm)
PH I(mmhosjci) /
I --

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I
I
--+-----
I
I
I
o- 30
'
7,3 ' 3,2
/ 5,3 '
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/
I
I
30 - 60
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0,3
I 7.1
193
1
7,8
1

0,90
1
6,2
1
5-l
1
l
I
60 - 90
6,6 1
0,i
698
1,3
/
a,3 / 0,8 / 6,4 /
11‘5
I
l
I
90 - 120
6.1 1
0.3
t 6,7
1,4
I 8.6 I 0,5
1 6.2
1 4.5
\\
'
120 - 150
4,9 /
0,4
/
6.8
I
I
0,E
/ 4.4 '
2,9
I I - l
-
j 150 - 180
492 /
0,5
/
6,l
I
I
1
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J.4 /
U.8
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4,2 I
Il
I
-
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Les
resultats d u
tableau n"3 concernent
les
prélèvements
effectués en mai 1984.
Nous n'avons pas étudié la variation saison-
nière de la salinité.
La
salinité varie beaucoup d'un point à l'autre et
pour un
même type de sol d'un horizon à l'autre. Les figures no7 (a, b, c et
d)
montrent
que la distribution des sels dans le profil n'est
pas
uniforme. Les horizons supérieurs sont généralement lek'plus salés ;
ce qui semble illustrer une certaine dynamique ascendante des
sels.
Dans les échantillons SMB.1 et SMB.3,
la salinité diminue progressi-
vement de la surface vers la profondeur,
jusqu'à 120 cm pour ensuite
remonter.
Dans
le sol salé représenté par l'échantillon SMB.2, la
distribution est plus homogène malgré la chute de la salinité
entre
120 et 150 cm.
Dans les sols très salés et sursalés,
il se produit
une
migration très importante des sels entre 30 et 50 cm de profon-
deur,
v e r s l a
surface où ils viennent s'accumuler sous
forme de
croûte
de couleur blanche ou brun-noir à consistance dure, ou en
couche poudreuse brun-noir. Cela crée des conditions de sursalure en
surface, transformant ainsi les sols en tannes vifs.

- 25-
1.3.2. LAC TANMA
-
-
-
Les
résultats du tableau no4 concernent les échantillons
pré-
levés des points d'observation en Mai 1984.
Sur l'extrait 115,
il a
été
mesuré le pH et la CE et dosé les éléments majeurs.
Compte tenu
du fait que les sols sont non ou peu salés,
nous nous sommes limités
à un seul prélèvement.
Tableau no4 - pH et Salinité du sol (CE mmhos/cm, Ext.1/5, 20°C)
des points-d'observation du Lac Tanma
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SLT. 7
/ SLT.8
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P" 1 CE
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O,ZO, 8,0
0,lO l 8,C
0,20
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0,20
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/
OJO/ 8,6
0,101 8.4
O,d 8,3
0,lO
895
0,20
8,7
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I
I
, 0:20,
8,6 , 0.10; 8,4
I 0 20/ 8.5
O,lO, 7 . 5
0.5G
8,6
0720,
90 - 120
, 8,2 , 0,101 8,3 , 0,201 8,7 1 0,101 8,7 ! 0.10, 8.5 , 0 10; 8,4
0.20; 7,3
0,SO
8,5
0.301
l
,
/
120 - 150
/85
I 714
0.10,; 8,7
0.401 7,!
1,30 I 7,5
0,60'

,
150 - 180
,
, 0.60;
7,6 , 0,50[
8,8 1 0,101 7.4 ; 2.001 7,3 1 0,401
7,2
1,10: 7 . 1
1,lO
7:5
0160j
180 - 210
L . 1.10 -_ 7.6
-_
2 . 4
- - -
!
l Moyenne
8,3 j 0,45, 1 8,l / I 0,301 I 7.9 , l 0,601 I 7,5 / 0.70, 8,l i 0,601
-
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I - - - - l - -
L
I
I
1
L c s
résultats montrent dans l'ensemble que les sols nc:
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I
i, ci b .diG,, -c,ct,~t~~~~ttti.
‘1 Il
r cz,lirl , c, Ii t:
Cl IIe
sdiinitv
appare11 cc rl
10 ri 1. q. i 1
,. +a
180
c;n dans les G<hant.illons SkT.1,
SLT.6,
SLT.7 rt SLT.3.
S?I1 i ,
! léf:iiantillon
s L 'I‘ . 7 rrpr;senraiir
ie soi ciu groupe n^ 3 cie l:G!!icG 1
présente
une
salure à partir de 120-150 cm de profondeur et
p e 1: t
être qualifié de sol salé.
La salinisation de profondeur
~180-210
cm)
s'explique probablement par la remontée de la
nappe
salée
pendant la saison pluvieuse.
Les pH sont neutres à alcalins, compris entre 7 et 9.
Le
dosage
des
éléments majeurs sur les extraits
aqueux au
115,
(annexe) me
en évidence une prédominance de HCO'
(40 à 80 Yo des
=i+
anions), C a
(40
à 70 Y/, des cations) et de C1' 3(34 à 43 Y: 2*es
anions).
Ils sont suivis par le sodium (hi?+) et le magnésium (Mg ).
Dans la plupart des sols,
le calcium (Ca +> est l'élément dominant.
Il est suivi soit par les bicarbonates (HCO' >
puis les chlorures,
soit par le sodium dans le cas des sols sales."
L'abondance
des bicarbonates expliquerait en partie avec le
sodium
les pH alcalins.

- 20-
1.3.3. NGAN
Compte tenu de la grande hétérogénéité du milieu,
nous avons
analysé
des échantillons prélevés sur 20 points d'observation.
Les
résultats du
tableau no
5 montrent la salinité et le pH
o b t e n u s ;3
partir de
mesures effectuées sur des extraits au
1/5.
Il a
été
également
étudié
la variation saisonnière de la salinité
dans
ie
profil sur certains points d'observation.
Les résultats révèlent une grande variabilité de la distribu-
tion
spatiale de la salinité.
La plupart des sols sont non ou
p i.' 1.
salés,
avec
une
conductivité électrique moyenne sur
extrait
ii5
i n f é r i e u r à
1 mmhos/cm.
Parmi ces sols,
certains
sont
salés en
profondeur à partir de 90-120 cm,
avec une salinité de l'ordre de 3
mmhos/cm (SNG.3) vers 150 cm. On trouve également des sols salés,
très
salés
et sursalés (SNG.16,
SNG.17 et SNG.18).
Au sein
d'un
même profil, la salinité varie d'un horizon à l'autre. La variation
de la salinité dans le profil met en évidence deux situations : dans
le
cas des sols peu salés et des sols salés,
la salinité
augmente
généralement avec la profondeur ; dans les sols moyennement salés,
très
salés et sursalés,
la distribution de la salinité ne suit pas
la règle de la profondeur.
Elle est tantôt en baisse,
tantôt en
augmentation.
Les
sols
sursalés ont une salinité plus
élevée en
surface
qu'en profondeur.
Cela est dû à la précipitation des sels
en surface sous forme de croûtes salées ou de poudre,
suite à
des
rémontées capilaires.
Les résultats du tableau no6
montrent que la salinité varie
dans
le temps d'un horizon i ita~~~rp~
Quel que sn!t le point d'ob-
servation,
les
sols
sont plus salés à la fin de la
saison
sèche
(Juin> qu'à la fin de la saion des pluies.
1 1 se dégage une dynami-
q
u
e
d'évoll~tion ?Vi se manifeste de deux msni&res :
- Au cours de la saion des pluies,
il se produit une dynamique
descendante grâce à l'infiltration dans le sol des eaux de pluies
qui provoquent ainsi une redistribution des sels dans le profil.
Les couches supériures se dessallent assez rapidement et très
fortement quelle que soit la salinité globale du sol. Les sols peu
salés (SNG.5, SNG.14 et SNG.20) se dessallent plus profondément
jusqu'à 120 cm. Dans les sols très salés et sursalés (SNG.19 et
SNG.18),
le dessalement est moins important. il semble se produire
plutôt une redistribution des sels en profondeur (Figure n'9).
Le milieu est dans l'ensemble acide à très acide avec des pH
généralement inférieurs à 5. Ce caractere serait probablement dû au
fait
que le milieu était anciennement occupé par une végétation de
mangrove,
donc sulfaté acide. Il s'agirait d'une acidité résiduelle.
Les sols situés sur le glacis de raccordement et en amont des tannes
sont
moins
affectés par l'acidité.
Cette acidité est le fait
des

- 27 -
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- 28 -
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T*BLmU N 6 Variation saisonnière du PH et de la salinité daris le profil
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Echantillons
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; SNG.14
; SNG.18
;
SNG.19
;
SNG.20
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1
1
l
I
- -
i4
c*
: Conductivité électrique mesurée sur Ext. 11'5

- 29 -
sulfures contenus dans les sols au moment où le milieu était
encore
occupé
par les eaux marines et qui se sont oxydés en sulfates
lors
de l'exondation du terrain. Les courbes de la figure no10 montrent la
'variation
saisonnière
de la salinité et du pH dans les
différents
sols.
1.3.4.
KELJR MACTAR
Dans
le tableau n'7,
nous reportons les résultats obtenus Û.
partir d 'analyses de sol prélevés sur 13 points d'observations. 3cux
prélèvements
ont
été effectués dont le premier en Mai 1984 et le
deuxième en Octobre 1984.
a) Variation dans le profil
---__
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- 30 -
F i g u r e No7 :
M B O R O - V a r i a t i o n d u
pH et de la CE i/S(mmhor/cm) en fonction
de
la profondeur.date 06/84
9
a / . S M B . l
b/.SMB 2
PH
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0
1
2
3
4
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2
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2 1 0
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1
2
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5
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7
8
9
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12
13
14
15
16
CE
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I
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PH
Profondeur
(<ml

- 31 -
F i g u r e No 8:
L A C TANMA _ V a r i a t i o n
d u PH st d e la C E 1/5(mmhol/cm)anfonction
d e
ta profondeur dat. 06/&1
PH
0
1
2
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*SC
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210
1 CE

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32
-

-
Figure N09:
N G A N
V a r i a t i o n d u PH et d e
la
CE 1/5 (mmhor/cm 1 en foncticrn
de
f a profondour:date
06/84
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b/.SNG. 13
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I

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1 CE
1 CE-
profondeu
c m
f/ . 5 N G.
et * :
S N G . 1 8

- 33 -
Fig. NI 10: NGAN-Variation saisonnière du pH et de la conductivité électrique
(CE.l/s, à 20’C,mmhos/cm)du sol en fonction de la profondeur
0
1
2
3
4
5
PH
I
6 C E
mmhor/cm
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191 ’ ’
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120 I f
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-
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34
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4
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OS/84
pH
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P” c+/84
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OS/~
--: p H
210.
ICI
-
-
-
. - - . _ - -
*

- 35 -
Les
résultats du tableau no7 montrent deux domaines de pH :
des pH
acides à très acides qui sont les plus courants et
les pH
alcalins,
moins
fréquents.
Dans
les sols acides on constate
une
diminution du pH avec la profondeur,
tandis que dans les sols alca-
lins on note une faible variation d'un horizon à l'autre.
La salinité est très variable entre les points
d'observation
e t
au sein d'un même profil d'un horizon à l'autre. On
rencontre
des
sols
non salés,
peu salés,
très salés et sursalés
avec
une
conductivité supérieure à 10 mmhos/cm dans l'horizon supérieur ou en
profondeur.
Les
résultats des prélèvements du mois d'octobre
mon-
trent qu'il se produit un dessalement des sols pendant la saison des
pluies. Le
dessalement est d'autant plus important que le sol
est
peu salé et assez perméable (SKM.4, SKM.6,
SKM.
10 et SKM. 11). Dans
le
cas
des sols très salés et sursalés (SKM.3 et SKM.2) seuls
les
horizons de surface montrent un dessalement assez important,
tandis
qu'en
profondeur,
il se produit une redistribution des
sels.
Les
figures no11 (a - c - d - e et f) illustrent la variation saisonnière
de la salinité du sol.
1.4. LES NAPPES SUPEJXFICIELLBS
L'étude
des
nappes superficielles a
été
systématiquement
menée dans les plantations en fonction du comportement de la végéta-
tion,
c'est-à-dire suivant les zones de mortalité et les niveaux de
croissance.
Les
résultats concernent la profondeur,
le PH,
la salinité
(CE) et
les éléments majeurs des eaux de la
nappe.
Il.5
ont
été
obtenus à partir de mesures effectuées in situ (profondeur) et sur des
échantillons
(1 : eau prgievés des différents
points
d'observation.
Afin de connaître le comportement saisonnier des nappes, nous avons
effectué
des suivis à partir de tubes piezométriques insstallés sur
le terrain,
de Mai 1984 à Octobre 1985. Dans les tableaux ci-après.
les nappes sont représentées par la lettre N.
-! , 7
! . -. . L . i: R c R !T
- - - - -
i, e s
r;suitats du tableau n"8 rnor~trent (!II~ ia
I
sa1 il1ii.t:
varie
d'un point à l'autre.
On distingue une nappe à eau peu salée et des
nappes à eau très salée. Les pH sont tous neutres.
Les éléments des trois nappes salées se classent dans l'ordre
suivant :
Cl) Na) Ca) Mg7 S04> HC03> K
tandis que dans le cas de
la nappe non salée,
ces éléments se classdnt dans l'ordre .
Cl> Na
S04) Mg > Ca>HC03, K,
Le chlore reprGsente entre 01 et
9 0 "i,
des
anions,
le sodium, entre 61 et 66 % des cations. Le rapport anions/-
cations
montre
un équilibre dans les nappes MBN.1 et MBN.2 et un
déséquilibre
en faveur des cations dans les nappes MBN.3 et MBN.4.
Les
rapports Cl/SO4 compris entre 2 et 8 sont inférieurs a ceux de
l'eau de mer. Ils mettent en évidence deux types de salinité :
- Une salinité chlorurée-sodique : MBN.l, MBN.3 et MBN.4
- Une salinité chloruxSulfat&e : MBN.2 '
Les rapports Na+K/Ca+Mg sont tous inférieurs à celui de l'eau
de mer. (ANNEXE).

- 36 -
TABLEAU No f3
a) Profondetlr,
P H , C E (20°c) e t coTposition
géochimique
d e s n a p p e s phréatiques (M~~IRO)
Anions
- C a t
--,------ i o n s
-,-------,--- ____ j
I
MBN.l
(
3BO:O
( 6,5
(
35,0
1 415,0 1 51,O 1 1,6
1 85,0
t--
.+----t-~ ---- -----+----+---&- ~---l-----+-l
TABLEAU N'8 b)Variation saisonnière de la nappe (MBORO')
NAPPES
DATE
: PROFONDEUR
: PH
CE
: (cm)
: (mmhos/cm)
08/1984
38O,O
6,5
35,0
10/1984
400,o
~6
14,5
MS. ?!l
OI/1395
:
420 rû
O6/1985
420,O
33/:9v5
320 ,û
3,û
12 >o
MB.N2
01/1985
250,O
:
6,4
3,5
O6/1985
27010
I
OY/
23O,O
!j ,2
4,3
08/1984
273,O
6,8
/
23,5
10,'1984
;
273,O
6,8
:
23,5
:
MB. N3
Ol/1985
313,O
692
21,7
O6/1985
35O,O
:
OVA
273,0
6,0
:
21,8
* :
: P a s d ’ e a u dans le tube ptezométrlque

- 37 -
Les rapports des éléments par rapport au chlore montrent
plusieurs situations.
- SO4/Cl
et Mg/Cl sont semblables à ceux de l'eau de
mer,
sauf
dans la nappe MBN.2 0; ils leur sont supérieurs ;
- Ca/Cl
sont très supérieurs à ceux de l'eau de mer
tandis
que
,
les
rapports K/Cl sont très inferieurs à ceux de l'eau de
mer
sauf
d a n s l e
cas de In nappe MBN.2.
Cela dénote
une
relative
richesse de
ces eaux en Calcium au détriment du
potassium. Le
sodium
montre des rapports dans les nappes MBN.l, MBN.3 et MBN.4
inférieurs
w c e u x d e l’c’a11 d e m e r tandis qu'iL est de l'ordre de
1,
donc
supérieur
au raport de l'eau de mer (0,9) dans la nappe
MBN.2.
Les
suivis du
comportement
des nappes menés à
partir
des
tubes
piezométriques ont montré que les paramètres
étudiés
étaient
sujets
à des variations importantes.
C'est ainsi que la
profondeur
varie
entre
320 et 400 cm pour MBN.l.,
220 et 380 cm pour MBN.2 et
entre 272 et 313 cm pour MBN.3 (tableau n"8).
Cependant,
on note des
fluctuations de
faible amplitude en ce qui concerne les pH et la
salinité
1.4.2.LAC TANMA
Les nappes se différencient par la salinité et surtout par
les rapports Cl/SO4.
La salinité est très variable d'une nappe à
l'autre.
Elle est comprise entre 15 et 50 mmhos/cm. Les pH sont peu
différents d'une nappe à l'autre et varient entre 6,8 et 7,4.
Les
éléments Cl- et Na+ sont les plus abondants
quelle
que
soit la
nappe.
Le chlore représente entre 63 et 90 % des
anions,
tandis
que le sodium CCC::~~ :‘r:t-r 54 c:- P.!? 7. d-c rqt'î,nr, of<
snn t
suivis soit par le magnésium (Mg), soit par les sulfates (SO4).
J,e
c l a s s e m e n t de9 Plbments donc: l’nrdro dc~rrnicsan~
Tet en
Cvidence
Les
c a s
suivants :
1/ Cl‘i Na> Mg) C a >SU4 : N a p p e s I.:I‘N !
2/ Cl) Na >Mg rSO4 : Nappes LTN.2, L’i’N.3, LTK.4 et LTK.6, LTE.8
3/ Cl7 Naz SO42 Mg : Nappe LTN 5
4/ Na> Cl> SO4) Mg : Nappe LTN 7.
Les
rapports
Cl/SO4 et Na+K/Ca+Mg sont
généralement
infé-
rieurs
à ceux de l'eau de mer sauf dans le cas de la nappe LTN.2 où
Cl/SO4
est
peu différent de celui de L'eau de
mer,
et
pour
les
nappes
LTN.4
et LTN.7 où Na + K/Ca + Mg est supérieur à
celui de
l'eau de mer.
On distingue une salinité :
- Chlorurée sodique : nappe LTN.1, LTN.2, LTN.3, LTN.4, LTN.5
et LTN.8
- Chlorurée sodico-magnésienne : Nappe LTN.6
-
- Chlorurée sodico-sulfatée : Nappe L,TN.7
-
-
-
-
-
-

- 38 -
TABLEAU ND 9 : Profondt:ur,
P-w- _
PH, CE (20°c) et compositton géochimlque
des nappes phréatiques (LAC TAX!lA)
Anions
C
a
t
i
o
n
s
----_- e---m__ _-----
SO4 -‘- HC03 -t
7:: '?::?' ' 4::.,' 61,O ' 7.3 '
l
260.0
7,2
50,O
6308,O
58,45
14.8
11.10
130,s
il .o
550.0 i
' LIN.3
260,O
6,9
44.0
500,o
121,4
3,Fi
33.75
I
I 135,0 7.2
450.0 '
I
l
250.0 7.3
35.0
380.0
76,4
8,85 9 , 0
I
I
03.75
9.25
365,0 'I
-
-
-
/
LIN.5
r;I,., 32.0
325,O 89.10
?;2
/
15.6 85.0
\\
10,25
300,Oj
1-
i
i
LTN.6
1
230,O ( 6,Q 1 40,O
' 420,o / 124,9 ’ 10,85/
l
-
-
-
+
-
-
+
-
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t
-
-
1
LIN.7
'
200,o
l 7*1 1 21,O
I 175,O I 94,7 '
7,O ' 12,s ' 37,s ' 5,65 ' 224.0 ,
-
-
-
+
-
-
t
-
-
-
t
-
-
-
+
-
-
t
-
-
LTN.6
T
1 132,O
6,9611 47,0

1
22,40
1 15,6
60,O
1
2,6
1
100,O
1
I
_-_
-
I -
-
-
-
TABLEAU N ‘.lb Variation saisonnière de la nappe ph&&ique
(lac Tama)
NRP PES
: DATE
PROFONDEUR :
P H
: CE & 20-c
(cm)
:
(mmhos!cm)
~-.
_-.
:
08/1g84
280,O
790
37,0
:
^U,..,
,n/lo8ll
23i',o
7,o
3; ,v
LT.Nl
:
01/1985
;
244,0
7,l
37,o
:
LJG/i5O>
j2V ,U
: u9/198>
204 ,o
7,1
33,0
: Il/1985
204,O
6 ,7
32,6
: 08/1984
260,O
1,2
50,O
: 10/1984
265,O
7,2
41,o
LT-N2
: OI/1985
290,o
7,8
41,O
:
06/1985
340,o :
.-
:
:
:
oam384
200,o
7,1
21,o
:
:
:
x0/1984
170,o
i’,6
20,a
:
ow9a5
200,o
7,2
22,Y
LT.N8
:
06/1985~
260,o
:
09/19a5
160 ,o
7,l
23,3
:
wi9a5
170,o
7,1
23,9

- 39 -
Les
eaux
de la nappe LTN 2 sont caractérisées par des
rap-
ports
très voisins de ceux de l'eau de mer,
mais la
salinité
est
légèrement supérieure à celle de l'eau de mer.
Les rapports des éléments par rapport a Cl- sont généralement
peu différents de celui de l'eau de mer sauf pour les sulfates (~04)
dans le cas des eaux chlorurées sulfatées.
Les
suivis effectues sur certaines nappes a partir de
tubes
piezométriques
ont mis en évidence d'importantes variations saison-
nières
de la profondeur et de fa salinité (Figure n"12Jb). Ce
sont
surtout les nappes situées à proximité du lac qui accusent les
PlUS
fortes
variations,
avec
une remontée supérieure à 1 m pendant la
saison des pluies. La variation de la salinité
(A CE) est égale à
+3 - 9 mmhos/cm.
1.4.3. NGAN
-
-
Le
tableau n"
11 révèle une grande variabilité
spatiale
des
nappes
avec des conductivités électriques comprises entre 8 et
140
mmhos/cm.
Mais la plupart de ces nappes ont une salinité inférieure
à
celle
de l'eau de mer.
La sursalure constatée dans
les
nappes
NGN.9 e t
NGN.10
est probablement due à la proximité du
b r a s d u
Saloum
qui fonctionne en période de marée haute comme un
véritable
réseau d'inondation en eau salée.
Les pH révèlent également une grande hétérogénéité du milieu.
On
distingue
des nappes à pH compris entre 6 et 7,
c'est-à-dire
légèrement acides à neutres (NG-Nl,
NG-N3,
NG-N5 >
NG-N6 > NG-N7 et
NG-N8),
des
nappes a pH alcalins (NG-N4) et des nappes à pH
très
acides (XG-X2, î<G-X9, NG-îilo, Ni;-Xl1 et Ni;-Ni2).
Les
chlorures et le sodium constituent la majorité des
élé-
n e II t 5 >
3 y,7 e f-
f2 e 5
r 2 ,\\ r> ,\\ r b ‘1
/^-T-m
.
'-yy"" LY ci:?orüre, LL‘IL"IIS vârieïîi ..i<ii.e 3L &.t yc ïo >
et Sodium/Cations compris entre 63 et 80 % .
Dans certains cas, ce
sont les STdlfntec qydi (j?-."l:
V,,,
1 -7nr<
a....
1, +
L.
Tous !.es rappo; tc; :Irs CT i C:;ilt-liia
l’;!;
r a p p o r t & C l - SOIi-+ inf(tr;euL->, a LCÜX dt: 1 '
CdU Lit- Iller- baul puur iGG-;vr
et NG-N12.
Les rapports Cl/SO4 et Na+K/Ca+Mg montrent différents types de
de salinités :
- Chlorur&e sulfato-magnesienne
- - -
-
-
-
- : Représentée par les nappes
NG-Nl, NG-N3, NG.N4, NG.N5, NG.N7 et NG.Nll.
- Sulfato-chlorurée :
-----y-
représentée par les nappes NG-N2,
NG-N6 et NG-N12
- Chlorurée sadique
-
- : représentée par les nappes NG.N8, NG-N9
et NG-N10

- 40 -
Tal>leau no 11 :
2
p-m, PH, a ( 2o”c ) Ezc a2f4KmTIoN
Gkochimirlue des nappe.5 phreatiqus (.bGW
150.0
2,6
124,7
0,O
7,O
320,O 115.0
0,O
NAPPES
: DATES
: PROFONDEUR :
PH
: CE
à
20’~
:
Icm)
:
(mmhoa/cm)
06/1984
200 ,o
6,9
47,0
08/
‘9
:
75,O
693
44,0
lO/ ”
93,o
6,6
44,o
Nü.Nl
12/
0)
110,o
7 ,2
46,O
03h985
:
197 ,o
06/1905
:
167 ,r,
OVA
:
80,o
:
7.5
49,6
1 I/l985
I
1 1 a , 0
_
_
-i--
06/1984
:
220,o
2 ,Q
?4,3
oan
:
153,o
2,2
IV,5
10/1984
:
115,o
2,a
17,s
NC.N2
12/198L
:
1313,o
3,v
17,5
03/1985
i
182,o
3,6
18,O
06/1985
:
100,o
3-l
122 33
09/1985
:
79,0
:
4 ,2
20,l
11/19a5
:
146,O
4,0
20.6
---....--A
_---.+
-._
10/1984
:
272 >a
771
35,o
:' ,, 12/1984
:
283,O
6,5
36,0
NG.N3
03/1985
336 ,O
593
38,O
06/1985
:
340,o
:
6,1
38.0
09/1985
;
144 ,o
625
39,8
11/1985
:
200 ,o
6,6
40,l
w19a4
:
33380
:
6s;
22,0
03/1985
:
250,o
21,s
NG.N'I
06/1985
:
264 ,O
6:3
24,5
wlva5
:
lG510
5,5
24,6

- 41 -
Le
fait
que toutes les nappes acides ne soient pas
classées
dans la catégorie des sulfatées chlorurées,
montre que l'acidité des
nappes n 'est pas seulement due à la présence des sulfates.
En
effet,
les résultats d'analy;:s,
revèlent l.i,;:f;;;z; ~;l~Ocj;s
eaux du fer ferrique soluble (Fe
: 118 mg/l),
105 meq/l) et de protons (H' :
94 meqll).
Les suivis menés sur le
comportement saisonnier de certaines nappes ont montré des variations
très importantes de la profondeur et à un moindre degré de la salini-
té (tableau n"12).
L'amplitude du battement de la nappe se situe entre
1 et 2 m.
Pendant la saion des pluies la nappe remonte plus près de
la
surface.
Cette
remontée serait due à l'influence du
n i v e a u d e
remplissage du marib:ot de Sibassor (brss du fleuve Saloum).
A partir
du
mois d'0ctobre,
la nappe commence a descendre pour atteindre sa
côte la plus basse entre Mai-Juin (Figure n"12c).
1.4.4. KEUR-MACTAR
Les résultats du tableau n"13 montrent que la
profondeur, le
pH et
la salinité varient beaucoup d'une nappe à
l'autre. Il ne
semble
pas Y
avoir de variations concomittante
entre
ces
trois
paramètres.
Tout
ce que l'on peut dire,
c'est que la plupart
des
nappes sont peu profondes, situées entre 160 -et 270 cm de la surface
du
sol avec des pH très acides et des salinités
élevées. On
note
des
battements
saisonniers
très importants des
nappes
avec
une
amplitude variant entre 180 et 320 cm (Tableau n"14).
Comme dans les
autres
sites,
cette remontée des nappes vers la surface a lieu au
cours
de la saison des pluies.
Les autres paramètres varient
très
peu (Figure n"12d).
Le
bilan
ionique est dominé par les chlorures
et le
sodium
qui occupent respectivement entre 79 et 91 % des anions et entre 41
et 86 % des cations.
,
Les
éléments de
la nappe KM.Nl se
classent
dans
l'ordre
décroissant
: Cl> Ca>Na) Mg7'SO;t
HCO; > K
et ceux des nappes KM.N2
et KM-N3 dans l'ordre :
Cl) Nab'SC): > Mi;; 1iCOY.y Ca;,K.
Les rapports
ClJSO, e t
Na+K/Ca+Mg
montrent qu Lfil s'agit ' des
eaux
chlorurées
calco-sodlques
pour
la nappe KM.Nl,
chlorurée sodique
pour
la
nappe KM.N2 G chlorurée sodico-magnésienne pour la napie KM.N3.
-
-
-
-
-
Tableau no 13 :
PROFONDEUR, PH/ CE( 2O'C) FT COMPOSITION
DES NAPPES PHREATIO'JES ( Kf3JR MAT%E?)
C a t Vo n s
KMH.l 1 540,O
16,8 1 33,c
1390,o 1 34,4 1 5,8 1 188,7 1 65,O 1 3,9
1 176.3 1
I
I
l
--t---+-ta+
KMN.2
1
550,'o
I 7,4 I
18,O
1 188,O 1 24,O 1 10,l 1 4,7 1 20,O
1 4,8
1 182,s 1
---l----c---t-t*

- 42 -
TAELEAu N",~4"lariation saisonnière de la nappe phréatique (Ke~r Msctar)
:
‘1
NAPPES
DATES
PROFONDEUR :
PH
: CE à 20'~
I
(cm)
:
(mmhos/cm)
1
:
06/1984
540,o
638
33,0
08/X984
32o,o
673
34,0
:
lo/lg84
314,o
6,8
32,0
KM-N1
12/1984
372,0
6,5
32,0
o3/1985
430,o
7,l
28,0
:
09/198-i
31o,o
631
:
32,3
:
11/1985
:
320,o
6,2
i
33,2
o6/1984
550,o
734
18,0
G8,‘1984
2-o ,o
7,:
13.2
10/1984
234,0
7,4
19,3
KM.N2
12/1984
:
282,0
775
20,5
I
n3!1985
340 ,@
7,?
!? r;
l
09//19Yg
240,c
7,2
77
c3, 2
Il/1985
250,o
7,5
:
23,0
06/1984
300,o
:
4,2
22,5
/
08/1984
1:16,0
6,2
21,o
lo/1984
125,O
6,9
21,6
KM.N3
:
12/1984
250,o
:
791
i9,6
:
:
03/1985
285,O
7 ><O
19,o
o9/1985
:
160,o
771
14,6
:
:
11/1985
212,o
7,4
15,o

- 43 -
CONCLUSION
Cette
étude révèle une grande hétérogénéité des milieux tant
sur la salinité globale que sur le pH du sol et des nappes.
Le site du Lac Tanma se distingue des autres par le fait
que
la salinité constatée a essentiellement pour origine la nappe phréa-
tique, le
sol n'étant pas salé sur une profondeur de 150 à 180 cm.
Dans les autres sites la distribution spatiale est très
hétérogène.
Dans le
profil tantôt elle diminue de la surface vers la
profon-
deur,
tantôt elle augmente.
Au cours de la saison sèche on note
une
dynamique ascendante de la salinité par remontée capillaire de
la
solution du sol,
entrainant ainsi une concentration
des
sels
dans les horizons supérieurs.
Au sein d'un même site,
on passe de
sols
sursalés à des sols non ou peu sa'lés
lorsqu'on
s'éloigne du
cours
d ' e a u , o u
des
vallées mortes.
La variation spatiale de la
salinité est plus importante à Ngan et Keur-Mactar que dans les deux
sites des Niayes (Lac Tanma et MBoro).
C'est également dans ces deux
milieux que le niveau de la salinité semble être le plus élevé. Ils
sont en outre caractérisés par des pH plus acides alors que
ceux-ci
sont soit neutres, soit alcalins dans les sites des Niayes.
Quant
aux nappes phréatiques,
on note dans tous les
sites,
une
variabilité de la profondeur et de la salinité.
Les nappes des
sites
de Ngan et Keur-Mactar paraissent dans l'ensemble plus super-
ficielles que celles des autres sites. Elles sont souvent sujettes à
des
fluctuations pendant la saison des pluies et
peuvent
remonter
jüsqu'à
50 cm de 1~ surface du sol.
L'influence des eaux du Saloum
fait
que
le niveau de la salinité de certaines
nappes
soit
très
supérieur
à celui de l'eau de mer.
Alors que les eaux des sites des
Kiayes sozt f a i b l e m e n t a l c a l i n e s cü n e u t r e s , celles C!C ?!CJZR et Ke~r-
Mactar
sont neutres à très acides avec de,s pH parfois inférieurs à
3,@

- 44 -
Fig. N$I2
Variation saisonnière de la profondeur du pH et de la conductivité électrique des nappes
a) MBORO
1984 *
- 1984
1985 -t
t-1985
A
S 0 N
D
J
F
M A
M
J
J A S 0 N D
M O I S
0
,
, ,
II,

1
I
I

I
, ,
1
I
I
I
t
I
I
I
I
1
1

1
1
I
I
I
1
I
50
100
1 5 0
200
MB-N1
4 5 0
PROFONDEUR
cm
b) LAC TANMA
,984 t
c 1984 1985 ---t
c 1 9 8 5
A
S 0 N
D J
i
M A
M J J A
S 0 N D
MOIS
I

I
I

L
I
I

1
1

I

I
I
I
t
I
,
I

1
I

l
I
I

1
I

I

I
I

I
I
l
I
5 0
2 5 0
PRCFODEUR
c ,Y,

CI: NGANcE mmtx+m
pu
- 45 -
5 0
4 0
El-
---l---y-
:::;:::
n -...-.“----+
?-. -
NO- Nl.pH
3 0
+2-‘o,
cl--
Q - . - .,,-__O_J+---++
Na-NJ^pH
5--
NC.NZ . C E
2 0
-
-
G-
--,
+4- - -a.~=- Ir NG.NZ-pH
--o--,
/--
3-.
-
-#--
1 0
-
-
2..
_-----
1
0,. , ,
I
I

I
I
,
MOIS
1
-
*
J
J
*
S 0 N
0
J
F
M A
M
J
J
A S 0 N
D
5 0 ,
4 0 0
PROFONDEUR
cm
d ) : KEUR MACTAR
C E mmhowan
PH
I’
-_ u-..-..- I-
.
PROFONDEUR
cm

- 46 -
II
- ANALYSE STATISTIQUE DE L'INFLUENCE DES FACTEURS EDAPHIQUES
SUR LE COMPORTEMENT DES ESSENCES FORESTIERES
Le
comportement
des
arbres introduits en
milieu
salé
est
conditionné par l'action des facteurs pédologiques (humidité, salini-

et pH) dont l'importance varie avec l'essence et le site considé-
r é s .
Pour
mettre en évidence les facteurs les
plus
déterminants,
nous avons utilisé deux méthodes d'analyse statistiques :
- Régression linéaire
- Analyse en comosantes principales (ACP)
2.1.
METHODE DE "REGRESSION LINEAIRE
La
méthode des régressions permet d'étudier le type de re
. la-
tion qui lie les différents facteurs (humidité, pH, conductivité), a
la
mortalité des arbres.
L'utilisation de la régression linéaire se
justifie par le fait que les régressions de type puissance, exponen-
tiel
ou logarithmique nécessitent au préalable
des
transformations
lorsqu'on traite des données exprimées en pourcent.
Chaque facteur a
été
analysé individuellement avec le taux de mortalité sur
l'ensem-
ble des
points
d'observation.
!.'éq\\lation de la droite est de type
Y = ax+b, avec a = pente de la droite et b = constante.
2.1.1.
Humidité du sol
- - - - - - -
L ' h u m i d i t é p o n d é r a l e a i:té m e s u r é e s u r d e s é c h a n t i l l o n s d e soi.
pt.4: evcs au moment
de i ’
‘L,tL\\:c
:‘ II t
i t?
!
<,’ : : .: i I! .
i‘ > :::: LJI
\\::;:: :~ i ’ r ri ‘~ é iii __
b l e
assez faible et ne permet pas de différencier les sites.
Toute-
f o i s ,
les sols du lac ïanma se distinguent de ceux des autres
sites
par
des réserves très faibles et peu différentes d'un point à
l'au-.
tre.
Les coefficients de corrélation entre l'humidité et le taux de
mortalité
sont
dans l'ensemble très faibles et inférieurs à
0,40.
Cependant,
à Mboro,
l'humidité semble être fortement corrélée à la
mortalité avec un coefficient R = 0,99.
L'équation de la droite est
y = - 11,O X + 166,36.
Plus les réserves hydriques sont élevées plus la
mortalité est faible et inversement.
2.1.2. pH
-
L'action
du pH parait très significati,ve seulement dans
les
sites de Ngan et Keur-Mactar.
En effet,
dans ces deux sites on ren-
contre
des
pH très acides,
avec des valeurs parfois de l'ordre de
2,0. toutes les nappes caractérisées par une forte acidité correspon-
dent à des taux de mortalité très élevés.
C'est ainsi qu'à Ngan, le
cocefficient R = 0,76 révèle une bonne corrélation entre le pH de la

- 47 -
nappe et
le taux de
mortalité.
L'équation de
la droite
est
y = - 13,38 X + 135,38.
Ceci montre que le taux de mortalité croît avec
l'acidité. A
partir d'un pH inférieur ou égal à 3,2,
on enregistre
une mortalité totale (100 %>.
2.1.3.Salinité
Quel que soit le s ite cons idéré,
il existe une bonne corréla-
tion entre la salinité et le taux de mortalité.
Plus la salinité est
élevée,
plus la mortalité est importante. Celle-ci augmente progres-
sivement avec la salinité jusqu' à un seuil limite,
au-delà duquel on
atteint
un taux constant égal à 100 % I)
Dans la plupart des
points
d'observation,
c'est surtout la salinité de la nappe qui est détermi-
nante compte tenu du fait que le sol n'est pas très salé.
Cependant,
dans
les sols très salés et sursalés on note une
bonne
corrélation
entre la salinité et la mortalité. C'est ainsi qu'on a :
- Mboro : un
coefficient R = 0,86 pour le sol et R = 0,98 pour la
nappe.
Les
équations des droites sont respectivement Y = 9,5 X +
33,32 e t
Y = 2,56 X + 3,81.
La mortalité est de 100 %
pour
une
salinité du sol de 7,6 mmhos/cm et 38 mmhos/cm pour la nappe.
- Lac Tanma : un coefficient R = 0,80,
avec une équation de la droite
Y = 2,85. X - 33,2.
Seule la salinité de la nappe intervient dans
ce
site
compte tenu du fait que le sol n'est pas salé. A
partir
d'une CE = 35 mmhos/cm on enregistre une mortalité de 100 % (Figure
n"13).
- Ngan : l'effet de la salinité semble etre masqué dans certains cas
par l'in teraction des autres facteurs tels que l'humidité et l'aci-
dité.
Cela explique les coefficients plus faibles obtenus dans ce
site
et qui sont R = 0,67 pour la sal.inité du sol et R = 0,62 pour
la salinité de la nappe. Les équations des droites sont respective-
ment Y = 5,96 X + 46,5 et Y = 0,45 X + 38,88 (Figure n"i4 et i5j.
- Kenr-Mactar : d e s coefficients R = Cl.68 pour le sol et K - 0,5î
pour la
nappe.
Ces équations des droites sont Y = 4,74 + b6,44 et
Y = 0,43 Y; t 63,41
2.1.4.
Conclusion
La méthode de régression linéaire ne permet donc pas de mettre
e n
évidence de manière décisive les facteurs prépondérants de morta-
lité.
Les
faibles
coefficients trouves dans la
plupart
des
cas,
montrent
que les facteurs étudiés ne sont pas linéairement liés à la
mortalité des arbres,
même s' il se dégage un effet significatif de
la salinité et de l'acidité des eaux de nappes. En effet la représen-
tation graphique des valeurs observées révèle des courbes en forme de
S,
c'est-à-dire caractéristiques d'une loi de croissance. L'équation
générale
d'une
telle
courbe,
connue
sous le
nom de
courbe
de Gompertz, est :
r-1
t
=
où K, a et b sont des constantes et
temps.

- -
--
-~. ----._~~
- 48 -
2.2. METHODE D'ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (ACF')
- - -
-
L'absence de
relation linéaire étroite
entre
les
facteurs
pédologiques,
pris individuellement, et la mortalité des arbres, nous
a
conduits à
utiliser une méthode
statistique
puissante
appelée
"analyse en composantes principales". Cette méthode permet :
--m - - - - - - -
- d'intégrer plusieurs variables à la fois,
- d'étudier les liaisons entre les variables,
- de
m e t t r e e n
évidence les variables les plus
discriminantes,
- d'obtenir
une image simplifiée sur des plans discrimi-
nant au maximum les facteurs. La représentation graphi-
que des unités se fait selon des axes définis à
partir
des varialbes de départ.
L'analyse a
porté dans un premier temps sur 6 variables
(humidité-
sol,
pH-sol,
CE-sol,
profondeur-nappe,
pH-nappe et CE-nappe) (ta-
bleau
n"15) dans l'ensemble des sites,
et dans un second
temps
sur
seulement
quatre variables (profondeur-horizon,
pH-sol,
CE-sol et
humidité),
mais
cette
fois-ci,
sur un seul site (Ngan).
Dans le
premier cas,
nous avons cherché à mettre en évidence le ou les
fac-
teurs déterminant la mortalitk, tandis que dans le second, l'objectif
est de mettre en évidence un effet horizon ou profondeur.
Les
variables
étudiées ont été ensuite représentées
sur un
cercle
de rayon 1 grâce aux valeurs des vecteurs propres selon
les
trois premiers axes.
Les numéros des images représentent les
points
d'observation
qui
se distinguent par le taux de mortalité
(tableau
n"19).
2.2-i..
Etude des corrélations entre les facteurs
---~--------~---I------
L'analyse
effectuée
sur la matrice de
corrélation (tableau
n"15)
entre variable est assez puissante puisque les trois
premières
composantes
absorbent
82,4
% de la variante
associée. En
outre,
seules les composantes 1 et 2 se révèlent les plus intéressantes
car
elles absorbent 66,7 % de la variante associée (tableau n"16).
La
première
composante avec 43,3 % de la variante
est
très
liée
à la variable CE-nappe et secondairement à pH-nappe et
CE-sol.
Sur le
cercle des corrélations,
on remarque une bonne
corrélation
entre la CE-nappe et la CE-sol, avec un coefficient égal à O,74. Elle
oppose
le pH-nappe aux deux autres variables avec
des
coefficients
négatifs.
La
deuxième composante avec 23,39 % de' la variante
associée,,
est
faiblement liée à la profondeur de la nappe,
à l'humidité et au
P H
du sol.
On remarque une faible corrélation entre les
deux
pre-
mières variables avec un coefficient de l'ordre de O,47.

- 49 -
Tableau ri* 15 : Matrice de corrélation C des var:ables
(Ngan, Keur Mactar, Lac Tanma et Mboro)
Variables
Humidité -
PH - Sol
CE - SO1 'rofondec
PH; -
:E - Nappe
Sol
- Nappe
Nappe
--.-
-
-
Humidité -
1 ,oo
- 0,14
1 ,oo
- 0,16
- 0,33
1,oo
Profondeur
0,47
- 0,06
- 0,30
l,oo
PH - Nappe
0,26
0,53
- 0,47
0,42
l,oo
CE - Nappe
- 0,25
- O,lY
0,74
0,26
- 0931
l,oo
Tableau no 16 :
Valeurs propres et % de variantes associées
/
2
l
1,110
23,39
ci>,71
82,41
91,36
96,26
100,00

- 50 -
2.2.2.
Interprétation
L'analyse
des
images révèle l'existence de trois groupes de
points répartis selon les axes :
- un groupe d'individus situés à droite de l'axe 1,
- un
deuxième groupe à droite de l'axe 2,
avec un grand
nombre d'invidus situés plus proche du centre du cercle!
- un troisième groupe situé à gauche,
c'est-à-dire
vers
le bas, de Ilaxe 2.
GROUPE I
Le comportement de ces individus est fortement conditionné par
l'action
de la salinité du sol et de la nappe,
et par le pH de la
nappe.
Ils sont caractérisés par des taux de mortalité très élelvés,
de l'ordre de 100 % .
Plus la salinité est élevée, plus la mortalité
est importante.
Dans le cas des nappes très acides,
on constate une
mortalité
totale à partir de pH égale ou inférieur à 3,2.
Cela
est
nettement
mis en évidence par l'axe 3 qui discrimine très distincte-
ment les individus P-2,
P.ll,
P.12 et P-25,
dont les pH sont
tous
inférieurs à 3,0 (Figure n'16).
GROUPE II
Ce
groupe
est essentiellement composé par les
individus du
site de Ngan. On constate un détachement des points 15 - 16 - 18 - 20
21
- 22 et 45 par rapport aux autres disposés plus près du centre.
pfaln,Y
Lb'%.
u n e
humidité assez é!evée comprise entre 7et20 % e t
des
nappes
très
profondes
situées entre 360 et 430, on
remarque
une
mortalité assez importante aux points d'observation na15 - 16 et 18.
quant R :! v j p d ; 3-T i d y 5 disposés près dl, centre,
seuls les n"5 - 1 - 8 -
13 et 44 semblent accuser une forte mortalité.
,
- La profondeur de la nappe peut agit- homme un f a c t e u r attenüateur Oll
amplificateur
de l'action de la salinité lorsqu'elle est
profonde
ou proche de la surface.
C'est ainsi que malgré une salinité
très
élevée,
la mortalité reste inférieure à 50 % en P-15 et P-16, P-4,
P-19,
P.20,
P.17 et P.3,
P.14.
Par contre,
en P.l et P.lO1 la
proximité
de la nappe de la surface du sol. accentue l'action de la
salinité, entraînant une mortalité totale ;
- L'action de l'humidité du sol est peu nette et semble litre masquée
par la salinité.
Toutefois,
les résultats obtenus en P.13 montrent
qu'un
déficit hydrique (des réserves hydriques très faibles du
sol)
peut
accroître l'action de la salinité même si
celle-ci
n'est pas excessive.
:- L'interaction
des facteurs ne permet pas de déterminer de
manière
absolue celui dont l'action est prépondérante sur la mortalité.

- 51 -
- La mortalité accusée par E. camaldulensis dans certains milieux peu
salés malgré des humidités et des pH favorables, révèle la sensibi-
lité de cette essence à la salinité.
GROUPE III
-
Ce
groupe est constitué essentiellement par les individus des
sites
des Niayes (Lac Tanma et Mboro),
situés à gauche de l'axe 2,
plus près de la variable pH-sol (Figure n"16).
Ils sont
caractérisés
par
des pH élevés généralement supérieurs à 7,7,
et par de
faibles
humidités.
Ces
deux facteurs ne semblent pris expliquer le comporte-
m e n t d e s arbres car en effet, on constate au
lac Tnnma une très forte
mortalité
dans
certains points,
alors que dans d'autres
tels
que
P.28,
P-35,
P.36,
P-37 et P-39,
il ne se passe rien. Ces points de
forte
mortalité
correspondent
à des nappes
très
salées
(CE) 33
mmhos/cm),
tandis
que
les autres ont une salinité inférieure à 22
mmhos/cm.
Les deux facteurs (humidité et pH) étant semblables d'un point
à l'autre, c'est donc l'action de la salinité qui permet de différen-
--~-
cier le comportement des arbres.
2.2.3.
Mise en évidence d'un "effet horizon"
L'analyse a porté seulement sur les échantillons de Ngan.
Les
individus
étudiés sont représentés par les horizons différenciés par
les niveaux de prélèvement O-30,
30-60,
60-90, 90-120 et 120-150 cm.
Cette approche cherche à montrer l'existence d'l:n horizon dont
l'ac-
tion serait déterminante sur La mortalité des arbres.
La
matrice
de corrélation (tableau n"17) montre que les
fac-
Lt-U1 b SUIIL iaiLielilt:IIL
ii&s
er1trr
e u x e t pvur i a
piUp2bL.L
negaLiveme,Ii-.
Seules,
l'humidité
et la profondeur révèlent une bonne
corrélation
1 1
'_ !:? : r c- 1 L e 3 .
ilvcc.
11 II
coefiilieilt 'egal
;, 0.0;.
Les deux premières composantes absorbent 75,75 Ï,, de la varian-
Le associée et sorit les seules dignes d'intérët.
La composante 1,
avec 45,75 % de la variante associée
semble
être
très
liée à la profondeur de prélèvement et secondairement à
l'humidité,
tandis que la deuxième composante est liée à la CE-sol et
au
pH-sol,
avec seulement 29,99 Y0 de la variante associée
(tableau
n"18).
L'analyse des images (Figure n"17) montre une distribution très
homogène des individus, regroupés sous forme de deux nuages de points
autour de la première composante.
Le
premier
nuage
de points situé a droite de
l'axe
1 est
composé d'individus caractérises par une humidité assez élevée et une
profondeur
supérieure ou égale à 90 cm.
On constate une
opposition
entre
les individus situés en haut de l'axe et les
autres
disposés
au-dessous.
Les
premiers
sont
caractérises par des pH
assez
bas
généralement
inférieurs
à 3,9,
alors que les seconds
ont
des pH
supérieurs
à 4,4.
En outre,
les individus situés en haut de
l'axe
révèlent
une
forte mortalité,
ce qui semble mettre en évidence un
effet significatif de l'acidité du sol.

- 52 -
Tableau n’ 17
Matrice de corrélation C des variables du sol
(NGAN)
Profondeur
Humidité
PH - sol
TCE - sol
------f
Profondeur
1 ,oo
ilumidité
0,67
l,oo
PH - Sol
-0,36
- 0,14
l,oo
CE - Sol
-0,02
- 0,15
-0,21
l,oo
Tableau n’ 18
Valéurs propres et variantes associCes
Valeurs propres
% variante
X variante
cumulbes
1,83
45,75
45,75
1,20
30,oo
75 >75
0,69
17,12
92,87
0,29
7>13
100 ,oo

- 53 -
Le second nuage situé à gauche de l'axe 1 est composé
d'indi-
vidus
caractérisés
par une humidité très faible liée à
une
faible
profondeur
de prélèvement,
inférieure à 60 cm,
et ne permet pas de
discriminer le comportement des arbres.
La deuxième composante met en évidence une action déterminante
de
la salinité.
En effet,
tous les horizons dont la
conductivité
électrique
est supérieure à 3,8 mmhos/cm sont situés plus près de la
variable
CE-sol,
quelle que soit la profondeur ou
l'humidité.
Ils
révèlent, en outre, une forte mortalité des arbres.
2.2.4.
Conclusion
-~-
L'analyse
en composantes principales a permis de
mettre
en
évidence
les corrélations entre variables et de
déterminer
les
facteurs discriminants qui sont surtout liés la premirèe
composante.
Seules
les variables CE-sol et CE-nappes d'une part,
sont hautement
et
positivement corrélées,
avec un coefficient R = 0,74 et
d'autre
part,
les
variables humidité et profondeur de 'l'horizon,
avec un
coefficient R = 0,67.
Dans
tous les sites et quelle que soit l'essence
considérée,
la
salinité se révèle la variable la plus discriminante,
avec comme
principal paramètre la nappe phréatique. Mais l'influence de celle-ci
n'est déterminante que lorsqu'elle est proche de la zone rhizosphéri-
que des arbres, test-à-dire à une profondeur inférieure à 260 cm. Par
contre,
lorsqu'elle est assez profonde (> 270 cm> son influence
sur
la
mortalité des arbres est plus discrète même à des salinités très
élevées ;
ceci expliquerait le fait que E.
camaldulensis resiste a
des
salinités
de loin supérieures à son seuil de
tolérance
estimé
entre 10 et 15 mmhos/cm (S. SADIO, 1985).
On
remarque une différence de sensibilité au "facteur salinité"
des
essences étudiées. C'est ainsi que E. camaldulensis accuse une morta-
lité quasi-totale lorsque la salinité dépasse 15 mmhos/cm,
alors que
Me]aleuca spp. se r&vèIe r65if;:r:nt. i:1:3qu',i des :ra!eurc C!V 1
'fr~-flrb ~-lp
33 mmhos/cm, avec des taux de mortalité inférieurs à 50 %.
L'ACP a également permis de mettre en évidence, de manière plus nette
que la méthode des régressions linéaires,
l'influence de l'acidité du
milieu
sur
la mortalité des arbres dans les sites de Ngan et
Keur-
Mactar.
La mortalité des arbres peut ëtre attribuée à l'acidité dès
que le
pH atteint une valeur inférieure a 4,0. A
partir
d'un
PH
inférieur
à 3,0,
on enregistre un taux de mortalité de 100 % quelle
que soit la salinité du milieu. ,
Quoique puissante, cette méthode n'a pas permis de mettre en évidence
une influence plus marquée de l'humidité du sol sur la mortalité
des
arbres,
même si celle-ci est apparente dans ceretains
sites tels que
lac Tanma et Ngan.
Il
existe un "effet horizon" en ce qui' concerne les "factreur
salinité"
et "facteur acidité".
C'est ainsi que la mortalité de E.
camaldulensis
est élevée à partir d'une conductivité
électrique de
l'horizon supérieure à 3,8 mmhos/cm et un pH
4,0 quelle que soit la
profondeur ou l'humidité de l'horizon.

- 54 -
F i g u r e N’ 13 : D r o i t e da rigrerrion _ ReIOtion entre la solbniti do Irr nappe
e t 10 mortalitb des arbres O U L A C TANMA
Mortaliti
%

1 0 0
M - Isucodendron
D!?O!TES
0~ R É G R E S S I O N NGAN
F i . ureN’l4 : R e l a t i o n e n t r e I n s a l i n i t é d u 101
F i g u r e N’ 1 5 : Relation entre la salinité d e 10 nopps
et ia m o r t a l i t é d e s orbrer
et la m o r t a l i t é d e s a r b r e s
Mortalité
%
1 0 0
A
A
8 0
8 0
A
camoldulenrir
60--
A
A
A
40.-
A
A
IA AA
A
A
A
OI
1
2
3 C E mmhor/cm
10 20
30 40
5 0 C E mmhos/r

Lt. .-
P (3’
m J Lt
t

P+
-+

a x
c-4
t.
-

56

-

i
46
+
+42
+a9
5 1
52 83
8 0
+
+ +
+84
+53
+$865
6279 58 i
4 1
rP
. +50
E
+
3lm
El+
7
0
Q&+ 17:
16. ~64 7%
.
25
AXE 1
.
-------------Y
56 =
728
Q+9 29 n 34
9 3 5
jr< 59+&2 53126(J +3
+57
.
94A
1’4*.21 22..*++6
hJ i+ 2
65 18
38
1; . A93
L?7
‘O+J9
m86
=89
profondeur _ s o l
\\
26 37 9,. 27 77 6; 9
f
014
\\
;+
I
. +,.i .’
+’
p
3.J
.10
-20
030
+
:
3
95
/
Humidité. sol
+
\\
3t.
*
*
5+
\\
LÉGENDE
\\
pli- SOI
MORTALITÉ: 0 :
\\
T < 4’;;
* :2O<T <
‘\\.\\
w :40<T <
60 %
+ :
T > 60%
Figure nz 1 8 : Distrihution des horizons

CHAPITRE I I I
DISCUSSIONS ET CONCLUSION

- 59 -
1 - DISCUSSIONS-
L'analyse des résultats obtenus à travers les différents sites
a permis de mettre en évidence une influence trés nette de la salini-

et de l'acidité sur la mortalité des arbres.
Les autres facteurs
tels
que réserves hydriques et profondeur interviennent
secondaire-
ment
mais de manière très discrète à tel enseigne que leur
m i s e e n
évidence
parait difficile,
compte tenu des relations qui les unis-
sent aux autres facteurs et dont l'action parait plus déterminante.
Tous ces facteurs semblent être conditionnés par le
pédocli-
m a t . E n
effet, le
déficit pluviométrique provoqué par la
récente
période
de sécheresse persistante a contribué à
l'amplification de
l'influence de
la salinité et de l'acidité sur le comportement
des
arbres. C'est ainsi que dans les sites des Niayes, le déficit pluvio-
métrique apparu en 1977 et devenu permanent à partir de
1980,
s'est
.
traduit par une forte mortalité des arbres.
1.1. INFLUENCE DE LA SALINITE SUR LA MORTALITE DES ARBRES
Dans
les
différents sites la salinite a pour
origine,
soit
seulement la nappe phréatique (lac Tanma),
soit à la fois la nappe et
le sol (Mboro, Ngan et Keur-Mactar).
L'influence
de la salinité sur les arbres se
manifeste
soit
par une forte mortalité, soit par le ralentissement de la croissance.
Le
comportement
des
arbres est plus lié à la nature de
l'essence
qu'au site, car quel que soit le site considéré,
le seuil de toléran-
ce est le même pour une essence donnée.
1.1.1.
La salinité du sol
- - - - - - - - - -
La
salinité du sol rie
pe.tit pas ètre considérée isolement de
celle de la nappe dans la mesure où elles sont fortement corrélées et
agissent
en même temps.
Elle explique moins bien la mortalité
des
arbres que la salinité de la nappe,
quoiqu'on constate une augmenta-
tion très significative du taux de mortalité avec le niveau de
sali-
nité.
Dans tous les sols la conductivité électrique moyenne (Ext =
1/5)
est supérieure à 4 mmhos/cm,
on remarque une mortalité
quasi-
totale pour Melaleuca spp. (P-26, P-27, P.46 et P.47). Ce seuil avait
été
situé à
2,6 mmhos/cm par NIANG (1985) dans une etude
m e n é e à
Keur-Mactar.
E.
camaldulensis
disparait
dès que la
salinité
(CE. 1/5)
dépasse
2 mmhos/cm (P.9,
P.10 et P.ll).
Son action
paraît
plus
discrète que cèlle de la nappe,
sauf lorsque la salinité de celle-ci
ne
dépasse pas le seuil de tolérance de l'essence.
C'est ainsi qu'à
Mboro,
Melaleuca
leucadendron accuse une forte mortalité en P-46 à
une salinité de 3,8 mmhos/cm (E.
1151,
malgré une conductivité élec-
trique
de la nappe relativement faible,
égale à 23,5
mmhos/cm. I l
s'est révélé un "effet horizon" très significatif dès que la
conduc-
tivité électrique est supérieure à 4 mmhos/cm.

- 60 -
l-1.2.
Salinité de la nappe
Son action s'est révélée partout déterminante sur la mortal ité
des
arbres.
Celle-ci augmente progressivement avec la salinité jus-
quta un seuil limite, à partir duquel on atteint un taux de 100 % et
que
l'on
peut
situer à 35 mmhos/cm pour Melaleuca
spp; et à 15
mmhos/cm pour E. camaldulenesis.
Les résultats montrent, d'autre part, que l'action de la nappe
est
fortement
conditionnée par la profondeur.
P l u s l a
nappe
est
proche de la surface du sol plus son action sur l'arbre est importan-
te.
C'est
ainsi que dans tous les cas des nappes très salées ou la
profondeur
est inférieure à 260 cm et soumise à un fort battement,
remontant
pendant l'hivernage jusqu'à moins de 1 m de la furface du
sol, on enregistre une forte mortalité.
Lorsque
la nappe est très profonde,
la mortalité est
faible
même
à des salinités très élevées,
supérieures à 35 mmhos/cm
pour
Melaleuca spp.
et 15 mmhos/cm pour E. camaldulensis. Ces deux phéno-
mènes sont très remarquables dans les sites du lac Tanma et de
Ngan.
Dans le premier cas, on enregistre une mortalité de 100 % à partir de
35
mmhos/cm
avec Melaleuca leucadendron pour une
profondeur
infé-
rieure
à 260 cm,
alors qu'il ne se passe rien en P.28 où la profon-
deur est de 330 cm.
Il en est de même pour E. camaldulensis en P-40
et
P.41 qui malgré une salinité 3 fois supérieure au seuil
expéri-
mental de tolérance,
accuse une mortalité inferieure à 50% .
Ceci
s i g n i f i e -.-
que
la
nappe située entre 310 et 340 cm
est
sans
effet
notable sur la zone rhizosphérique des arbres.
Dans le
second site,
c'est-à-dire Xgan, 1~ ;:~fc:!de~r limite
de la
zone
d'influente de la nappe semble s'établir vers
270 cm.
C'est
ainsi que malgré une salinité de l'ordre rl- s7
mm?!cr/c.m,
E.
camaldulrnsis
:csistfd
avec.
UII taUX Cif2 S U I v i e StLp&i it>:ii
ii
:jG
Y,. .
L'étude
du système racinaire a permis de montrer que dans le
cas des nappes peu profondes,
les racines des arbres plongent direc-
tement dans l'eau et subissent ainsi une influence plus directe de la
salinité.
Les
nappes salées entrainent une forte mortalité,
alors
que les non salées sont favorables à une bonne alimentation
hydrique
qui se manifeste par une bonne croissance (p.5, p.6,
P.36,
P-37 et
P.39).
1 '.
L'étude
n'a pas permis d'avoir une connaissance plus nette de
l'influence
des nappes profondes compte tenu du fait que la
profon-
deur d'excavation du système racinaire ne dépasse pas 230 cm.
Il est
difficile dans la présente étude de se faire une idée plus nette
sur
la morphologie du système racinaire,
Tout ce que l'on peut dire pour
l'instant
c'est que le comportement du système racinaire est plutôt
lié aux propriétés physico-chimiques du sol qu'aux propriétés
chimi- :
ques. Il
réagit
en fonction des contraintes physiques qui
peuvent
être dues à la compacité du sol, à la présence d'un obstacle ou à la
disponibilité
hydrique.
C'est ainsi qu'au lac Tanma Melaleuca
SPP-
présente un système racinaire très traçant limité aux horizons
supé-
rieurs (30-50 cm), alors que dans les sites de Mboro et Keur-Mactar,

- 61 -
celui-ci
est plus à orientation oblique pénétrant plus profondément
dans
le sol.
Dans tous les cas seul le pivot semble
pénétrer
jus-
qu'au-delà
de 100 cm de profondeur. E.
camaldulensis a un
système
racinaire
PlUS
comprimé et pivotant avec une pénétration
racinaire
plus importante qui dépasse dans certains cas 200 cm.
Dans les
sols
sableux
et argileux,
il reste supereficiel
et traçant avec un pivot
moins important que dans les autres cas.
La
nappe intervient également par la qualité géochimique
des
eaux.
En effet,
les zones de forte mortalité correspondent générale-
ment
à la présence d'une nappe à eau soit
chlorurée
sadique,
s o i t .
sulfatée.
Il s'agit dans le premier cas de l'action r~éfaste de l'iorl
Na+ qui intervient en augmentant la pression osmotique de la solution
qui
entraîne
à son tour un déficit hydrique dans le milieu et un
déséquilibre
physiologique
par hypertonie dans le tissu
cellulaire
(HAMZA, 19801,
tandis que dans le seco,nd cas, c'est l'ion S04=
qui
agit
en provoquant une toxicité au niveau des arbres.
Tout ceci se
traduit
par un desséchement total des feuilles,
puis une
mortalité
complète.
L'augmentation
de la pression osmotique diminue la
force de
succion de l'eau par les racines des plantes. Lorsque le milieu n'est
pas très salé cet effet se traduit tout simplement par une diminution
de
la croissance ou par une faible mortalité.
Mais lorsque celle-ci
est
très
élevée en plus du déficit hydrique créé par
une
pression
osmotique très importante,
il se produit des phénomènes de
toxicité
dus aux ions Cl- et Na+ (FAO, 1977 ; HAGAN et al., 1967).
L'influence de
la
salinité de la nappe en
fonction de sa
qualité
et àe sa profonàeur par rapport à la surface du soi, a
ete
m i s e e n
évidence par BENARICHA (1985:) dans une étude menée au
lac
Tanma.
Cet
auteur a constaté que la répartition de la mortalité des
,
arbres correspondait purfaiLtment
A celle de ia sLLiiiI Lc Lcza
,Lçrppc:“.
Comme on
peut
le constater actuellement dans ce
site,
les
seuls
. .
endroits
l e s a r b r e s SCilt t’ncci:-é
e 1-l Lon état il L ; ; ; ,; ;-J Gi. \\.i L i, ;
II
I
.,. ,a
zories où la nappe est a eau citiuLt' C!U peu salée.
1.3. ADAPTATLON DES PLAIvlES A LA SALINITE.
D'une
manière
générale,
l'action des sels sur les
plantes
se
manifestent
par des modifications aussi bien morphologiques
que
structurales et métaboliques. Les modifications structurales intéres-
sent
les constituants membranaires et particulièrement
les
lipides
(M~UNIRA ELLOUZE et al., 1980 ; FERGUSON, 1966).
L'effet
immédiat de
l'augmentation de la
salinité
est la
diminution du
gradient de potentiel hydrique entre la plante et la
solution du sol, ce qui a pour conséquences une déshydratation et une
perte de
turgescence
de la cellule (GREENWAY
and
MLJNNS,
1980
;
BERNSTEIN,
195.9).
Ces modifications physiologiques dues à l'augmen-
tation de
la pression osmotique et à la présence
excessive
d'ions
nocifs tels que Na
Cl- et SO&=,
conduisent la plante a développer
des mécanismes de résistance.
Il peut se produire alors dans ce cas,
un
ajustement
osmotique
par accumulation de sels
absorbés ou de
substances organiques permettant le rétablissement du bilan hydrique

- 62 -
(HAMZA,
1980).
Les études du métabolisme et de la compartimentation
ionique montrent qu'au moins,
chez les plantes résistantes, les ions
toxiques sont exclus des sites sensibles de la cellule.
L'exclusion,
l'excrétion
ou la dilution,
sont des processus permettant
d'éviter
les fortes accumulations ioniques dans le cytoplasme
(HAMZA,
1980).
GREENWAY
et al.
(1980) ont montré que lorsque les concentrations en
+
ions Na
et Cl- du cytoplasme sont
faibles,
les plantes
peuvent
résister
même
à des salinités assez
élevées.
Certaines
essences
halophiles
telles
que Avicennia nitida ont la propriété de
pouvoir
véhiculer
l'excès de sel à la surface des feuilles.
Ceci est
rendu
possible grâce à un mécanisme de sélection des ions entre le
xylème
et le phloéme (SNEDAKER, 1978).
L'adaptation
des espèces halophytes en milieu salé peut être
la propriété de substances telles que la proline,
des sucres et
des
composés
organiques
(acides) ou azotés qui servent de régulateurs du
potentiel osmotique du cytoplasme (HAMZA,
1980 ; CAMILLE et DASILVA,
1 9 8 0 ) .
On peut donc dire que la résistance à la salinité d'une plante
est fonction de l'espsèce et du milieu d'introduction, tel est le cas
de E.
camaldulensis
qui s'est montré résistant à la
salinité en
Afrique du Sud,
alors que dans le bassin méditerranéen, il est assez
sensible (FAO,
1982).
Certaines espèces ont la propriété de sélec-
tionner les ions présents dans le milieu,
d'autres se contentent, à
partir
de substances contenues dans leur tissu de réguler le
poten-
tiel hydrique.
1.3. INFLUENCE DE L'ACIDITE
Ce
facteur,
mis en évidence dans les sites de Ngan et
Keur-
Mactar,
sur des sols anciennement occupés par la mangrove,
joue un
rôle
très important dans la mortalité des arbres.
C'est ainsi
que
i '
I
L !I
i ( t
1, 5 1. ii t t3
11 Iii' !ij C , 1 t 5 : i t CJ t, C' ri é 1‘ a i i? ;IIIS~-~ Li~~ii !, ,:i “<.’ .:..,
: / _
que
pour E.
camaldulensis a partir d'un pH = 4.0,
que 1 q 11 e soit le
site consideré ou la salinité du IIlilieu. i.!acidii.é ULIIIS CI-S mii;ttux H
deur
origines
qui sont3+les sulfates (SO,=) ou les ions aluminium
(Al +>,
f er ferrique (Fe
> et les protons (H+) que l'on trouve en
abondance dans ces milieux.
Ces ions présents en quantité importante
dans le complexe d'échange, la solution du sol et dans la nappe, sont
préférentiellement
prélevés par les racines des arbres.
Il se passe
alors une toxicité au niveau des arbres qui finissent par
disparai-
tre
par manque d'éléments nutritifs indispensables à la constitution
des tissus végétaux (BOULE et FRICKER, 1969).
II - CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
Le premier enseignement que nous tirons de cette étude est la
complexité
du milieu.
Il existe une multitude de facteurs qui agis-
sent en même temps.
L'analyse en composantes principales se montre à
cet effet comme une puissante méthode de discrimination des
facteurs
déterminants.
Elle permet de mettre en évidence l'action prépondéran-
te de la salinité et l'acidité. Les méthodes des statistiques classi

- 63 -
ques
telles
que la régression linéaire ne permettent pas de mieux
discriminer
les facteurs déterminants,
comme l'ont montré DAFNI et
NEGBI
(1978)
sur
l'effet
de la salinité sur la
germination
des
graines de Prosopis farcta en Israël.
Ils constatent une absence de
corrélation entre les deux facteurs.
Toutefois,
l'étude
nous a
permis,
fort
heureusement, de
constater
que la
mortalité était complète d'une
part, lorsque la
salinité
du milieu était supérieure aux seuils de tolérance
trouvés
expérimentalement au
laboratoire et qui seraient de l'ordre de 30
mmhos/cm
pour Melaleuca spp et de 10 mmhos/cm E.
camaldulensis (S.
SADIO,
1985) >
et d'autre part, quand le pH est inférieur à 4,O. Dans
le cadre des reboisements des sols salés,
la démarche doit se
baser
sur les considérations suivantes :
1/
Niveau de salinité du sol :
sur les échantillons prélevés à la
- -
tarière
pédologique,
on fer? des mesures de coRductivité
élec-
trique
sur extraits aqueux (1/5). Ces mesures ont pour but de
connaître
la salinité du sol en un point donné. La profondeur de
prélèvement peut aller jusqu'à 150 ou 200 cm.
Deux
prélèvements
sont
conseillés dont l'un entre Mai-Juin et l'autre à la fin de
la saison des pluies.
21 Distribution spatiale de la salinité :
afin de
connaître la
---spatiale
variation
de la salinité,- les prélèvements d'échantil-
lons devront couvrir toute l'étendue concernée par la plantation.
31 Etude des nappes phréatiques
-
-
-
a) Profondeur :
A l'aide des sondages à la tarière pédologi-
que,
ii
iaudra
cikerciler
à
'
UetermiIler la profundeui d e
la
nappe.
Cette étude a pour but de pouvoir prévenir les effets
néiasrrs
(i cz s
n ii p p e s
!; e 11
~,roîor~des
d o n t
1 ’ illfl c1e11c:e
est
notable dans la zone rlIizospi,érique.
b) Variation de la profondeur :
La connaissance de la varia-
-
-
tion
du niveau de la nappe est très importante car ce
sont
les
nappes
salées à fort battement pendant l'hivernage
qui
entraînent plus de dommages aux arbres.
Ainsi,
connaissant
le type et la vitesse d'exploitation du système racinaire, on
pourra
déterminer
l'âge à partir duquel
les
racines
des
arbres
vont
atteindre'le plan d'eau.
Cette. étude
peut se
faire par des suivis de tubes piézométriques enfoncés dans le
sol ou
simplement
par deux séries de sondage
dont un en
période sèche et un en hivernage.
c) Qualité de la nappe : A partir des sondages à la tarière,
-7
on
prélevera
des échantillons d'eau sur le.squels
seront
mesurés le pH et
la salinité et
dosés
les
éléments
majeurs.
Un prélèvement au milieu de la saison sèche
est
suffisante
compte tenu du fait que ces paramètres sont à
leur maximum pendant cette période.

- 64 -
Choix âes essences à utiliser : Le choix des essences à intro-
duire
ne peut précéder les études conseillees aux points 1,
2 et
3a,
3 b .
Les
essences doivent être choisies en fonction de la
salinité et de l'acidité du sol, du comportement et de la qualité
de la nappe phréatique d'une part, d'autre part en fonction de la
résistance à ces facteurs de l'essence elle-même. Ainsi, pour des
sols dont la salinité (Ext.saturé? est supérieure à 15 mmhos/cm,seul
Melaleuca spp peut être utilisé, dans le cas contraire, on peut
utiliser indifféremment les deux essences.
Il n'est pas dit que
d'autres
essences
ne peuvent pas être utilisées dans
l ’ u n o u
l'autre cas, mais il s'agit seulement ici d'une comparaison entre
les deux essences étudiées.

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A N N E X E S 1

KEBO 1 S E M E N T D E MBO30
I

-2-
Profil no SMB P2 :
Si)1 peu évolué, d'origine non climatique, d'apport colluvio-
-
alluvial, sur matériaux sableux à sablo-argileux.
Description du profil type (SMB. P 2)
0 -
20 cm :
Horizon
sec,
gris brun très foncé (10 YR 3/2)
avec
présence
de matière organique en
surface,
texture
limono-sableuse,
structure massive à tendance compac-
te.
Porosité bonne, présence de racines d'herbacées.
Transition progressive.
20 -
60 cm :
Horizon
peu
sec à frais,
beige fonce (10 YR
5/3)
texture Sabla-argileuse, structure massive ; porosité
bonne,
présence de racines de Melaleuca.
Transition
progressive.
60 - 105 cm :
Horizon très frais, gris-beige clair (10 YR 6/3) avec
des
taches
ocres (10 YjR 5/8) - texture
sablo-argi-
leuse à structure massive.
Porosité bonne.
Présence
de quelques racines de Maiaieuca de tailie moyenne et
petite.

-3-
Profil n@ SMB.P3 - S o l h a l o m o r p h e p e u s a l e ,
sur matériaux
-
-
-
_-----
àrgilo-sableux-
Descrintion :
0 - 10cm:
Horizon
sec,
gris brun peu clair,
texture
limono-
argileuse,
structure
faiblement
grumleleuse à l a
partie
supérieure
et massive vers la
partie
infé-
rieure,
porosité
très bonne,
présence de quelques
racines de graminées.
Transition progressive - pH =
7,0 et CE = 0,8 mmhos/cm.
10 - 2 0 c m :
Horizon
sec
à peu frais,
gris clair avec
quelques
taches
jaune-ocre
diffuses
présence
d'inclusions
sableuses
et de grains de quartz brillants,
texture
limono-sableuse,
structure massive à compacte, poro-
sité bonne ; présence de racines vivantes de Melaleu-
ca leucadendron,
transition peu nette. pH = 7,3 ; CE
0,4 mmhos/cm.
20 - SOcm:
Horizon frais
; gris brunâtre avec des taches jaune-
ocre à orientation verticale, texture argilo-sableuse;
structure
compacte
à tendance cimentée
par
les
argiles et les oxydes de fer. Porosité bonne à moyen-
ne ;
présence de racines vivantes et mortes de Mala-
leuca leucadendron ;
transition
nette : pH 7,2 et
CE = 1,O mmhos/cm.
50
'10 cm :
Horizon très frais à humide, gris-beige avec quelques
taches noires
; texture sablo-argileuse, peu structu-
?‘ 4 _ pores j tc t * hc:
bonnt.
?rA:-pr:?r~
rl P - '1 i c‘
n _i> r 1.. ; 7: ,n n t e <;
de petite taille.
Transition nette - pH = 7.4 ; CE =
0,3 mmhos/cm.
70 - 130 cm :
Horizon très frais à humide, gris-beige avec beaucoup
de
taches jaune-ocre et ocre-rouge,
texture argilo-
sableuse,
structure
compacte à
tendance
cimentée.
Porosité moyenne ;
pas de racines.
pH = 7,2 et CE =
1,4 mmhos/cm.
130 - 200 cm :
Humide,
sables de couleur beige avec quelques taches
jaune-ocre ; pH = 6,9 et CE = 0,3 mmhos/cm.
200 - 250 cm :
Très
humide,
sables de couleur beige et très
taché
jaune-ocre ; pH = 3,5 et CE = 1,7 mmhos/cm.
250 - 300 cm :
Hydromorphe,
sables
argileux de
couleur
gris-
verdâtre
; pH = 2,9 et CE = 1,7 mmhos/cm.

-4-
Profil no SMB. P4 : Sol halomorphe moyennement salé,
à taches sur matériaux limono-sableux.
Description :
0 - 1 5 c m :
Horizon
sec
surmonté d'une mince couche de
matière
organique
gris brun peu
foncé,
texture
limoneuse,
structure faiblement feuilletée en surface (sur les 5
premiers
centimètres)
et faiblement
grumeleuse en
dessous.
Porosité très bonne, présence de nombreuses
raccines mortes de graminées et d'herbacées.
Transi-
tion progressive. pH = 5,l et CE = 2,6 mmhos/cm.
15 - 2 5 c m :
Horizon
sec à peu frais,
gris brumâtre très
taché
ocre-rouille et
rouge,
texture
limono-sableuse à
argilo-sableuse vers la partie inférieure,
structure
massive
à
éclats
fragiles.
Porosité
bonne
avec
présence
de racines mortes de Melaleuca leucadendron
et de quelques plantes herbacées. Transition progres-
sive
: pH = 5,7 et CE = O,7 mmhos/cm.
25
- 80 cm :
Horizon plus frais,
brun trlès foncé à noir avec
des
taches
juane -ocre
plus
larges et nombreuses à la
partie inférieure,
texture argilo-sableuse à
struc-
1: u r e
massive à
é c l a t s
polyédriques à
tendance
compacte.
Porosité
moyenne,
présence de
quelques
racines mortes.
Transition progressive :
pH = 6,6 ;
CE = 0,9 mmhos/cm.
80
- 135 cm :
Horizon plus frais,
diffère du précédent par la pré-
s e n c e de
i ‘y p '-;
7 e <: SC! e 1. a c 1: f s c t'
'??l e
t.ex ,:-fy F!I:' +
argileuse.
Porosité moyenne à faible, pas de racines.
-
Transition neL:e : pH = 6,9 ;
CE = 2,3 mmhos/cm.
135 - 170 cm :
Horizon
très frais à humidde,
gris-beige très taché
ocre
et jaune,
texture sablo-argileuse à
structure
massive.
Porosité bonne., pas de racines : pH = 5,6 ;
CE = 0,6 mmhos/cm.
170 - 200 cm :
Humide,
sables beiges sans taches.
pH = 4,3 ;
CE =
0,6 mmhos/cm.
200 - 250 cm :
Très Humide, sables gris-verdatres (Gley) plus argi-
jeux.
pH = 4,b et CE = l,,l mmhos/cm.
250 - 300 cm :
Identique au précédent mais hydromorphe.
pH = 2,9 et
CE = 1,5 mmhos/cm.

R E B O I S E M E N T D U L A C TANMA
f’

-6-
Profil no SLT. P4 - Sol peu évolué, d'origine non climatique,
d'apport aluvio-colluvial,
-
-
-
-
-
humifère à faciès hydromorphe, sur
terrasses sableuses.
- -
GESCRIPTIGN :
-----
0 -
10 cm :
Horizon
sec,
humifère,
constitué
d'une couche de
matière
organique
mal
décomposée
m é l a n g é e à
des
débris
de coquillages,
de couleur
gris-brun
très
foncée
(10 YR 4/2).
Présence de racines de
plantes
herbacées.
Transition
n e t t e . p H
=7,1-CE= 1,o
mmhos/cm.
10 -
42 cm :
Horizon sec,
constitué d'amas de coquillages blancs,
peu
altérés,
mélangés
à du sable de couleur
beige-
clair (10 YR 7/3),
structure particulaire.
Transi-
tion progressive. pH = 7,4 - CE = O,3 mmhos/cm.
42 -
60 cm :
Horzion
sec à
frais,
beige-clair
(10 YR 7/3),
présence de nombreux coquillages altérés,
mélangés à
du
sable
à structure
particulaire.
Porosité
très
bonne,
présence de racines de Melaleuca ssp. Transi-
tion progressive. pH = 7,9 - CE = 0,2 mmhos/cm.
60 -
75 cm :
Horizon
frais,
beige-clair
(10 YR 7/3),
texture
sablo-limoneuse,
structure massive à tendance parti-
culaire.
Porosité très bonne, présence de nombreuses
racines mortes de Melaleuca spp.
Transition progres-
sive.
pH = 7,5 - CE = 0,l mmhos/cm.
75 - 130 cm :
Horizon frais, beige (10 YR 6/3),
très taché ocre (10
YR 6/6>
et taches jaune-rouille (10 YR &/S)
lexture
sableuse,
structure massive à éclats fragiles. Poro-
sité très bonne.
Présence de nombreuses petites ra-
c i n Y 5 mortes. pH = a,9 - CE = 0,2 mmhosjcm.

-7-
Profil no SLT. P5 :Sol peu évolué d'origine non climatique,
-
-
-
d'apport alluvio-colluvial, humifère faciès hydromorhe,
humifères sur terrasses sableuses.
-
-
DESCRIPTION
0 -
20 cm :
Horizon sec,
très humifère avec une bonne incorpora-
tion
de matière organique,
couleur gris brun
foncé
(10 YR
4/2) devenant plus claire à la partie
infé-
rieure,
texture sablo-lumineuse avec quelques grains
de quartz blancs, structure en agrégats moyens à fins
assez fragile. Présence de racines de Melaleuca et de
graminées.
Bonne
porosité,
avec une
macroporosité
assez importante (traces de racines mortes de
grami-
nées).
Transition
progressive.
pH = 7,l - CE = 1,0
mmhos/cm.
20 -
25 cm :
Horizon sec,
gris-beige (7,5 YR 7121,
peu humifère,
présence de coquilles de mollusques marins de petites
tailles,
texture sableuse,
structure
particulaire,
porosité très bonne,
présence de racines, transition
nette. pH = 7,4 - CE = 0,3 mmhos/cm.
25 -
35 cm :
Horizon
sec,
intermédiaire entre celui au-dessus et
_
celui au-dessous,
gris (10 YR 6/1),
sablo-argileux,
structure
massive,
porosité
moyenne,
présence de
coquilles peu nombreuses et très décomposées,
limite
et
transition
nette,
présence de petites racines
mortes. pH = 7,9 - CE = 0,2 mmhos/cm.
35 -
47 cm :
Horizon sec,
gris-beige (7,5 YR 7/2) plus clair
que
l'horizon
20-28 cm auquel il est identique,
par la
couleur,
la texture, la structurre et la présence de
coquilles de
mollusques.
r>?i
=
7.0 - C:F: = n-2
mmhosicm.
2
47 -
6 0 c 111
:
Horizon
sec constitué d'amas de coquillages
blancs,
peu altérés. Présence de sable de couleur beige-clair
(10 YR 7/3),
structure
particulaire,
transiti0.n
progressive. pH = 7,5 - CE = 0,2 mmhos/cm.
60 -
92 cm :
Horizon constitué d'amas de débris de coquilles et de
'
coquillages très altérés mélangés à du sable argileux
de couleur grise (10 YR 6/1).
Transition progressive.
pH = 7,5 - CE = 0,2 mmhos/cm.
92 - 105 cm :
Horizon
sec,
beige-clair (10 YR 7/3),
présence
d 13
coquillages
entiers surtout à la partie
supérieure
texture
sableuse,
structure particulaire,
porosittk
très bonne, présence de petites racines mortes. Tran-
sition progressive. pH = 6,9 -
CE = 0,2 mmhos/cm.
105 - 150 cm :
Horizon frais,
beige (10 YR 6/3),
très taché
ocres
(10 YR 6/6) et taches jaunes,
rouille (10 YR 4/8),
texture
sableuse,
structure particulaire,
porositii
très bonne, présence de racines mortes. pH = 6,9 - CE
0,2 mmhos/cm.

-a-
Profil no SLT. P9 - Sol pepu évolué d'apport alluvio-colluvial,
sous-groupe hydromorphe a taches de pseudogley, faciès humifère
peu coquillier sur terrasses sableuses.
-.-
DESCRIPTION
0 -
10 cm :
Horizon sec,
très humifère,
quelque litière en sur-
face
couleur gris-noir (10 YR 4/1),
texture
sablo-
limoneuse,
structure en agrégats, grossière, fragile,
présence de grains de quartz délavés,
porosité
très
bonne tubulaire,
macroporosité biologique (traces de
racines mortes de Melaleuca) importante,
présence de
racines mortes ( 1 - 2 cm) traçantes de Melaleuca et
de
plantes
herbacées.
Limite
ondulée,
transition
nette. pH 7,5 - CE = 0,4 mmhos/cm.
10 -
50 cm :
Horizon
sec,
beige
clair
(10 YR
7/3),
texture
sableuse,
structure ma:ssive à éclats fragiles, poro-
sité très bonne, macroporosité biologique très impor-
tante due à de nombreuses traces de racines mortes de
Melaleuca,
transition diffuse.
pH = 8,0 -
CE = 0,2
mmhos/cm.
50 - 100 cm :
Horizon
sec,
beige (10 YR 6/3) très taché ocres (10
YR 5/6) et olive (5 Y S/3),
surtout dans la
partie
inférieure de l'horizon,
texture sableuse,
présence
de
nombreux
coquillages
marins
m é l a n g é s a u
sol,
structure massive,
porosité très
bonne,
transition
diffuse, présence de petites racines mortes. pH = 7,4
- CE = 0,3 mmhos/cm.
100 - 115 cm :
Horizon
sec,
beige (10 YR 6/3)
nombreuses taches de
co::!eur OI<T:~
(5 ay ï,!?j*
rouilles (5 YR 4/8) surtout
.
l a
partie inférieure de l'horizon et
des
taches
zcres (10 YR 5/8).
Texture sableuse,
structure nas-
sive,
présence de nombreux coquillages plus ou moins
décomposés. Porosité bonne. Transition progressive.
pH = 7,5 - CE = O,3 mmhos/cm.
115 - 126 cm :
Horizon
sec frais,
brun olive (2,5 Y 4/4),
peu de
taches rouilles (5 YR 4/8),
nombreux amas de coquil-
lages en voie d'a.ltération et mal décomposés, porosi-
té moyenne limite ondulée, transition ne'tte. pH 7,5 -
CE = 0,4 mmhos/cm.
126 - 140 cm :
Horizon
frais,
diffère du prércédent
par
l'aspect
plus
altéré des coquillages qui sont transformés en
'petits
débris couleur brun-olive (2,5 Y 4!4). pH =
7,7 - CE = 0,5 mmhos/cm.

-9-
Profil no SLT. P7 - Sol peu évolué d'appo
-
-
colluvial,sous-groupe hydromorphe, faciès humifère coquillier,
-
-
sur terrasses sableuses.
DESCRIPTION :
0 -
10 cm :
Horizon sec, humifère, constitué de matière organique
mal décomposée,
mélangée aux coquillages fins,
cou-
leur gris-brun-foncé (10 YR 4/2),
texture sableuse à
limoneuse,
structure à tendance particulaire. Porosi-
té bonne,
présence de racines de graminées.
Transi-
tion nette. pH = 7,5 - CE = O,32 mmhos/cm.,
10 -
57 cm :
Horizon
sec,
constitué d'amas de coquillages blancs
peu
altérés,
mélangés à un peu de sable de
couleur
beige-clair (10 YR 7/3). Transition progressive. pH =
7,5 - CE = O,4 mmhos/cm.
57 -
80 cm :
Horizon sec,
constitué d'amas de débris de coquilles
très altérés, mélangés à du sable argileux de couleur
grise (10 YR 6/1).
Transition progressive. pH = 8,l -
CE 0,2 mmhos/cm.
80 -
90 cm :
Horizon frais,
gris-beige (10 YR 6/3),
présence de
coquiles.
Texture
sableuse
faiblement
argileux,
st ructurr mn-iive :I é I 1 R I 5
fi-a‘@ ;e:-,. i‘f%!*s<; i.: ; '.'!;:.y*
Transition
progressive. pH
-
8,3
- CE =
1),2
mmhos/cm.
90 - 130 cm :
Horizon
frais,
gris-beige (10 YR 6/3),
présence de
nombreuses taches ocres et rouilles, nombreux coquil-
lages altérés et des coquilles de mollusques. Texture
sablo-argileuse.
Structure massive à éclats. pH = 8,l
- CE 0,4 mmhos/cm.

- 10 -
Profil nc SLT. P17 - Sol peu évolué 'd'apport alluvio-
-
-
-
-
-
-
,
colluvial, sale,
sur Terrasses sableuses.
-
- - - - -
DESCRIPTION :
0 - 1 3 c m :
Horizon sec, humifère avec une matière organique bien
décomposée surmontée d'une faible litière de feuilles
de Melaleuca spp.,
gris-brun-foncé (10 YR 5/2), tex-
ture limono-sableuse, structure en agrégats fragilles
à tendance grumeleuse Imoyenne.
Porosité très
bonne,
présence
de petites racines de Melaleuca spp.
et de
plantes herbacée.
Transition nette.
pH = 7,3 - CE =
0,2 mmhos/cm.
13 - 40 cm :
Horizon sec à frais, brun-jaunâtre (10YR 6/4), consti-
tué
de coquillages entiers et
altérés,
m é l a n g é s à
de la terre fine. Transition nette.
pH = 7,6 - CE =
0,3 mmhos/cm.
40 - 7 7 c m :
Horizon
sec
à frais,
constitué de coquillages
très
altérés,
mélangés
à la terre fine,
sable de
couleur
b e i g e - c l a i r e (10 Y R 8/2). S t r u c t u r e p a r t i c u l a i r e .
Porosité très bonne. Présence de racines de Melaleuca
SPP. Transition nette. pH = 7,9 - CE = 0,4 mmhos/cm.
77 - 100 cm :
Horizon frais,
gris-beige (10 YR 6/3), taches jaune-
ocre (10 YR 5/8)
et brun-olive (2,5 Y
4/4).
Texture
sah i euse,
strucCurr
particulaire. Porosité trés bon-
ne.
?'ransition
progressive. pH
=7,3-Ce =
1,l
mmhos/cm.
100 - 142 cm :
Horizon
frais,
gris-'beige (10 YR 6/3),
très
taché
jaune -ocre
(10 Y R 5/8),
rouge-ocre (5 YR
4/6)
et
brun-olive (2,5 4/4).
Texture sableuse,
présence de
débris
de coquillages très altérés.
Structure
mas-
sive.
pH = 7,3 - CE = 1,l mmhos/cm.

ELEMENTS MAJEURS U:S SOLS (Ext. 115) : Echantillons prélevés le 25/05/84
++ !
I
!
1
1
!
!
!
!
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+ ! Me
K+
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SLT. P4
! 0 - lOcm7!
7,25
0,36
!
1,8
1
0,37
!
1,66
0,o
!
2,06
!
0,56
!
0,31
!
0,75
!
I
!
1
!
1
1
!
!
1
1
go- 4 2
737
0,195
*
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1
0,lO
1
1,66
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2,08
0,20
0,07
0,39
!
!
!
l
1
1
I
! 42 - 60 !
7,94
0,135
!
0,6
1
030
1
116
0,o
!
1,81
!
0,13
!
0,04
0,13
!
!
!
1
!
!
1
1
1
!
-
60 75.
;
7387
;
0,115
;
0,4
;
0,O
;
0,8
0,o
!
0,lO
!
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0991
!
0,16
;
0,04
!
!
!
!75-130
!
7,41
!
0,255
!
1,8
!
0,lO
!
0,40
!
0,o
!
0,63
!
0,44
!
0,06
!
1,18
!
1
!
!
1
1
1
I
f
f
1
1
!
!
1
I
!
!
1
1
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1
!
!
I
!
!
!
SLT. P7
! o- 10
!
7,51
!
0,32
!
1,0
I
0,45
!
2,0
1
0,o
!
2,lO
!
0,20
!
0,25
!
0,75
!
l
1
1
1
1
1
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1
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7,47
1
0741
!
-
l
1
!
1
!
1
1
I
I
! 57 -
80
!
8,05
!
0,145
!
0,30
!
0,lO
!
'i,76
!
0,o
!
1,45
!
0,20
!
0,07
!
0,39
!
!
!
1
!
!
I
!
I
1
!
!
!
!
l
! 8o
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!
8725
!
0,176
!
0,8
1
070
1,64
OP0
-
1
1
!
1714
!
0,34
!
O,JJ
!
0,65
1
I
1
! 1 0 - 130
!
8,14
!
0,35
!
'2,38
!
0,lO
!
1,22
!
0,o
!
0,98
!
0,46
!
0,20
!
1,88 !
L
!
!
1
I
!
1
!
1
!
!
1
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-
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i
!
!
!
I
i
I
1
1
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1
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!
SLT. P9
! o-
10
!
7,48
!
0,38
!
-
1
1
1
I
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1
1
1
!
t
1
l
1
1
!
1
1
1
1
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50
;
7397
,
0,23
,
0,8
!
0,17
;
2920
,
090
)
2,13
!
0959
,
0,16
;
0,28
!
!
!50-100
!
7,37
0,255
!
?,l’
!
0,lO
!
0,94
0,o
!
1,21
!
0,43
!
0,21
0,39
I
1
!
1
1
1
!
,lOO-115
!
7,46
i, II
!
0,34
1,23
;
1
1
0,30
;
1,72
1,04
;
0,65
1
0,22
1
!115-126 !
7,48
0,40 !
-
1
1
1
I
1
!
!
I
l
1
!
!
!
1
I
1
1
l
126 - 140
;
7973
!
0,53
0968
2,38
;
1
?,Y
;
1734
;
;
020
;
1,44
;
Or65
;
0,33
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
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1
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1
1
1
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-
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1
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SLT. P17
! o-
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7,33
,
0,245
!
0,8
!
026
1,04
;
!
070
l
1,37
;
0728
l
0,28
;
0,49
;
.

!
!13-
40
!
7,64
!
0,26
!
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!
1,15
!
1,08
!
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!
1,54
!
0,21
!
0,13
!
1,06
1
l
I
1
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!
1
!
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1
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1
1
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77
!
7388
!
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!
0,2r
!
2,10
!
0294
!
090
!
1213
!
0,34
!
0,18
!
1,63
1
1
! 77 - 1 0 0
!
7,33
!
1,05
!
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0,33
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1
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R E B O I S E M E N T D E N G A N

I - - ~

- _ - _ . _ _
-
- - _ _
- 13 -
Profil no SNG. P3 - Sol peu évolué d'apport colluvio-alluvial:
sous-groupe modal,famille sur glacis de raccordement, sur mate-
riaux sablo-argileÜxàgileux.
- - -
DESCRIPTION
0- 17
cm : Horizon sec,
brun-grisâtre (10 YR 5/2), sablo-limo-
neux,
structure
en agrégats,
très bonne
porosité,
avec
une microporosité importante.
Présence de ra-
cines
de graminées sur la partie supérieure de l'ho-
rizon et de racines (d:2 à 3 cm) d'Ecalyptus camaldu-
lensis,
traçantes et obliques. Transition graduelle.
pH = 6,0 - CE = 0,02 mmhos/cm.
17 - 45 cm :
Horizon sec à frais,
brun-jaunâtre (10 YR 5/6) fon-
cé, taches ocres, sablo-argileux, structure massive à
éclats fragiles,
très bonne porosité (surtout micro-
porosisté).
Présence de racines vivantes de graminées
et d'Eucalyptus
traçantes et
verticales.
Transtion
graduelle. pH = 5,7 - CE = 0,04 mmhos/cm
45 - 70
cm :
Horizon frais, gris-jaunâtre (10 YR 6/4), nombreuses
taches ocre-rouilles,
sablo-argileux,
plus riche en
argile que l'horizon précédent, structure polyédrique
fine à
tendance légèrement compacte et
une
faible
cimentation
due au fer lié aux argiles.
Très poreux
avec
une importante macroporosité due à
l'organisa-
tion du
fer et de l'argile.
Présence de
quelques
racines d'Eucalyptus.
Transition graduelle. pH = 5,4
- CE = 0,04 mmhs/cm.
70 - 110 cm :
Horizon
frais,
gris-brun pâle (10 YR
7/4),
nom-
breuses tach<xs ocre-rouille, snblo-.?rgile;~s à nr,; ?.r-
sableux à la partie inférieure, structure polyédrique
fine,
fragile
à tendance compacte due à la cimenta-
tion de fer lié aux argiles.
Bonne porosité avec une
macroporosité importante. Présence de quelques fentes
verticales de retrait sur tout l'horizon.
pH = 5,6 -
CE = 0,02 mmhos/cm.

- 14 -
Profil no SNG.PlO :
Sol peu évolué d'apport colluvio-alluvial
-
-
sous-groupe modal, famille sur terrzse sableuse.
DESCRIPTION
0 -
20 cm : Horizon sec, brun jaunâtre clair avec
quelques
taches
ocres diffuses,
texture limono-sableuse,
structure en agrégats àl tendance faiblement grume-
leuse
à la partie supérieure. Porosité très bonne.
Transition progressive. Racines de graminées. pH =
4,9 - 2E = 0,04 mmhs/cm.
20 -
50 cm : Horizon sec,
jaune-brunâtre foncé,
avec des taches
ocres
et gris-clair,
texture
limoneuse,
structure
massive à eclats fragiles. Porosité très bonne. Tran-
sition progressive. pH = 4,9 - CE = 0,03 mmhos/cm.
50 - 110 cm : Horizon
frais,
grisâtre
très
taché
rouge-ocre,
(dépôts
d'oxydes
de fer formant un
horizon
rouge
intermédiaire
entre 60 - 80 cm ),
texture
sableuse
grossière,
structure
élémentaire,
porosité
très
bonne. Transition progressive, pas de racines. pH =
4,2 - CE = 0,OO mmhos/cm.
110
- 130 cm : Horizon
frais,
jaunâtre avec des taches (étalées)
gris-ocre, texture
sableuse
grossière,
structure
élémentaire,
porosité,
porosité très bonne. Transi-
tion peu nette, pH = 3,9 - CE = 0,22 mmhos/cm.
130 - 140 cm : Horizon humide,
gris- beige, taché noir, ocre-rouille
cl
jaune -c‘Cï-c- *
Tcst’tire
sahlo-nrcileuse,
p ( r‘ 0 5 i t 4
t r h s
bonne.
pH = 3,9 - CE = 0,34 mmhos/cm.

- 15 -
Profil no SNG. Pg - Sol peu évolué d'apport colluvio-alluvial,
sous-groupe hydromorphe à pseudogley, famille sur terrasse sableuse
DESCRIPTION
0 -
20 cm : Horizon sec,
gris-brun légèrement foncé (10 YR 6/2),
T.S.L., structure massive à éclats fragile,s porosité
très bonne.
Présence de racines et de graminées. Tran-
sition graduelle. pH = 5,6 - CE = 0,03 mmhos/cm.
20 -
45 cm :
Horizon sec, gris-brun (10 YR 5/3) taches ocres assez
nombreuses.
Texture sablo-argileuse,
structure mas-
sive,
porosité très bonne. Transition graduelle. pH =
4,8 - CE = 0,07 mmhos/cm.
45 -
63 cm :
Horizon frais, gris-beige (10 YR 7/2) clair, quelques
taches
ocres,
texture
sablo-argileuse,
Structure
massive.
Porosité très bonne. Transition graduelle.
pH = 4,7 - CE = 0,09 mmhos/cm.
63 -
95 cm :
Horizon très frais, brun-jaunàtre (10 i’R 5/6) avec des
taches grises et ocres.
Transition graduelle. pH =
4,7 - CE = 0,36 mmhos/cm.
95 - 140 cm : Horizon
humide à
mouillé à la
partie
inférieure,
gris-beige
(2,5 Y 7/2) avec quelques
taches
ocres
texture sablo-argileuse,
structure massive, porosité
moyenne. pH = 4,0 - CE = 1,30 mmhos/cm.

- 16 -
Profil no SNC;.P4 - Sol halomorphe, à 'taches, groupe
-
-
-
sur tanne herbacé, sur matériaux sablo-argileux -
-
-
- -
DESCRIPTION
0 - 7 c m :
Horizon sec, brun-grrisafre
(10 YR 5/2) avec des
taches
ocres,
texture
sablo-limoneuse,
structure à
tendance lamellaire,
se débitant en agrégats fragiles.
très
bonne porosité avec une macroporosité
importante
due
aux phénomènes d'évaporation.
Présence de racines
de phyloxerus spp. et de E. camaldulensis. Limite légè-
rement ondulée et transition nette. pH = 6,4 - CE - 0,l
mmhos/cm.
7 -
50 cm :
Horizon sec a frais,
gris-jaunâtre il0 YR 6/4)
légè-
rement foncl,
très bariolé de nombreuses taches jaune-
ocre (10 YR 6/8) surtout à la partie supérieure de
l'horizon
et des ta.ches
ocres et rouges (2,5 YR 4/6).
Les taches diminuent progressivement de la partie supé-
rieure à la partie inferieure où on observe une
petite
couche
d'environ
5 cm d'épaisseur (45 - 50 cm)
très
ondulée
de couleur rouge (2,5 YR 4./8) humide,
consto-
tuée
de dépôts d'oxydes de fer.
L'horizon
est
plus
clair
vers la partie inférieure où la couleur
devient
plus
gris-clair (10 YR 7/3).
Texture sablo-argileuse.
Porosité bonne. 'Transition progressive. pH = 5,4 - CE =
1 mmhos/cm.
50 -
80 cm :
Horizon
humide,
grisâtre
(10 YR 7/4) avec de nom-
breuses taches jaune-paille de jarosite qui donnent un
aspect-
marbré ci ! ' 1-i 0 r i z 0 n _ ( 2 ? 5 1' 8irc). Texture argilo-
sableuse.
Structure
polyédrique
moyenne à la
partie
supérieure
et polyédrique grossière à la partie
infé-
rieure à
angle émousse.
Porosité moyenne à
faible.
Transition nette. pH = 5,G - CE = 1,5 mmhos/cm.
80 - 126 cm :
Horizon humide, grisâtre (2,5 Y 6/23 légèrement foncé,
très
bariolé
de taches ocre-rouille (10 YR
5/6)
sur
tout ilhorizon et violettes (5 R 5/2).
Texture argilo-
sableuse structure prismatique et sous-structure polyé-
drique
grossière à faces légèrement
luisantes.
Porosité
faible à nulle.
Présence de fentes
horizon-
tales,
et verticales.
pH = 5,6 - CE 1,6 mmhos/cm.

---
- 17 -
Profil no SNG.P5 - Sol halomorphe sursalé à efflorescences
-
-
salines parasulfaté acide, à taches, groupe sur tanne vif,
sur matériaux argileux
-
DESCRIPTIGN
0 - 5 c m :
Horizon sec
frais, gris- beige (10 YR 6/4) légèrement
foncé, sable d'apport alluvial, surmonté d'une petit15
croûte de
sels précipités en
surface,
structure
masssive.
Très bonne porosité avec une macroporositi;
due à des remontées capillaires. Limite et transition
*
nettes. pH = 6,0 - CE = 11,0 mmhos/cm.
5 -
40 cm :
Horizon frais, grisâtre foncé (10 YR 6/2), marbré de
taches
jaune-paille (2,5 Y 7/4) sur tout
l'horizon,
r
et
quelques taches jaune-ocre,
texture
sablo-argi-
leuse,
structure massive. Porosité très faible. Tran-
sition graduelle. pH = 4,9 - CE = 7,8 mmhos/cm.
40 -
65 cm : Horizon humide, brun-grisâtre (10 YR 6/2) plus foncé
que le prccéde?t,
t e x t LI r- é ;irg j i t-~uz,t.
:. I ; .‘ ‘L c ~. : :
11 L ii i ‘_i
sistance de beurre (purée de marron).
P o r o s i t é n u l l e .
Limite et
transition nettes.
pH = 4,1 - CE =
13,o
mmhos/cm.
65 - 120 cm :
Horizon
très humide à mouille à la partie inférieure,
gris bleuté (5 Y 5/1),
texture
argileuse,
structure
massive,
et plastique. Nombreuses racines pourries de
palétuviers
(ancienne zone de mangroves).
R a c i n e s à
orientation verticale.
pH = 4,1 - CE = 7,3 mmhos/cm.

- 18 -
Profil n" SNG.P7 - Sol halomorphe très salé, sulfaté acide,
,
groupe sur tanne vif, sur materiaux argilo-sableux.
DESCRIPTION
-
-
-
0 -
10 cm :
Horizon
sec,
gris
brun noir (10 YR
5/2) q u e l q u e s
taches
ocres
diffuses,
texture
sablo-limoneuse,
structure
massive,
porosité
très
bonne
avec
une
macroporosité
importante.
P r é s e n c e d e
racines de
graminées
et de Phyloxerus
SPP.
Limite
légèrement
ondulée,
transition
nette. pH = 4,l - CE = 3,8
mmhos/cm.
10 -
45 cm :
Horizon frais, gris-beige (10 YR 7/2) quelques taches
ocres,
texture sableuse, structure massive. Porosité
très bonne. Quelques racines de Phyloxerus sp. Limite
très ondulée (5110 cm>.
Transition nette. pH = 4,4 -
CE = 1,5 mmhos/cm.
45 -
70 cm :
Horizon
très frais,
gris-noir (10 YR 3/1),
texture
argileuse,
structure
polyédrique
m o y e n n e à
angle
émoussé, compacte. Porosité bonne à
moyenne.
Limite
ondulée,
transition
nette. pH = 3,9 - CE = 2,2
mmhos/cm.
70 -
10 cm
Horizon humide à mouillé à la partie inférieure,
gri-
sâtre (7,5 YR 3/2),
nombreuses taches rouges (2,5 YR
418)
et taches jaune-ocre (10 YR 616).
Texture argi-
leuse,
consistance
de beurre.
pH = 3,8 - CE = 2,O
mmhos/cm.

- 19 -
Profil 11' SNG.P6 - S o i h a l o m o r p h e sursaie,,
sulfate acide
-
-
-
-P-w
-
-
-
-
\\a jarosite, groupe sur tanne vif, sur materiaux argileux
- - - - - - - -
DBSCkIPTICN
-
-
-
0 -
30 cm :
Horizon
sec
à frais,
croûte de sels en
surface,
rouge
foncé
(2,5 YR 4/4) avec des
taches
grises,
texture argilo-sableuse, structure massive à tendance
polyédrique fine,
porosité moyenne.
Transition gra-
duelle. pH = 3,q -
CE = 12,0 mmhos/cm.
30
-
75 cm :
Horizon frais à humide,
grisâtre foncé (10 YR 6/2),
très taché jaune-paille,
marbré.
Texture argileuse,
structure
à consistance de beurre (purée de marron).
Porosité nulle,
transition graduelle. pH = 4,2 - CE =
8,30 mmhoslcm.
75
-
110 cm :
Horizon
h u m i d e à m o i l l é à l a p a r t i e infbriellre,
gri 9
bleuté
clair
( 5 Y 6/1) a v e c d e n o m b r e u s e s t a c h e s
jaune-ocre
(10 YR 6/6) et des
taches
j a u n e - p a i l l e .
i
Texture argileuse,
structure massive,
et
plastique.
Traces d'anciennes racines de palétuviers ccmplètcmcrt
décomposées. pH = 3,7 - CE 8,5 mmhos/cm.

- 20 -
Profil no ShC.Pii - Sol halomorphe, sursalé à structure
---.- - --
poudreuse en
surtace , suiGTacideL groupe sur talIne
-
-
-
- - -
- -,
vif, sur materTaux argilo-sableux
-
-
-
-
-
-
DESCRIPYION
0
-
30 cm :
Horizon
sec,
gris-brun foncé avec des taches
ocre-
rouge et gri5-c lair tres étalées vers la partie infé-
rieure,
texture limoneuse,
structure
compacte et
poudreuse en surface, Iporosité bonne à moyenne. Tran-
sition progressive, racines d'Eucalyptus.
pH = 4,2 - CE = 17,3 mmhos/cm.
30 -
70 cm :
Horizon très frais,
grisâtre foncé,
avec des taches
gris-clair
étalées et taches jaune-ocre sous forme de
veines verticales,
te:xture argilo-sableuse, structure
massive
à débit polyédrique fin,
porosité moyenne à
faible. Racines à la partie supérieure.
pH = 4,0 - CE 16,3 mmhos/cm.
jaune-pâle et ocres,
texture argilo-sableuse; s 1. i* ii c -
ture à
consistance dje beurre vers la
partie
infé-
rieure.
Porosité faible a nulle. Pas de racines. pH =
3,6 - CE = 16,3 mmhos/icm.

.
E S S A I S D E K E U R - M A C T A H

- 21 -
Profil no SKX. P7
-
-
- Sol hydromorphe à taches de pseudogley,
-
acide,
sur matériaux limono-sableux à argileux.
DESCRIPTION
0 -
5 cm :
Horizon sec a frais, présence d'une couche de matière
organique
bien humifiée,
brun très
foncé.
Texture
limono-argileuse,
structure
feuilletée à
tendance
lamellaire,
fragile.
Porosité
bonne,
présence de
nombreuses
petites
racines mortes et
vivantes de
Melaleuca
leucadendron et de
graminées.
Transition
nette. pH = 4,8 - CE = 0,3 mmhos/cm.
5 -
22 cm :
Horizon
humide,
jaune-rougeâtre avec de nombreuses
taches de couleur rouge-violacée et jaune-ocre.
Tex-
ture
sablo-limoneuse,
structuee
m a s s i v e à
éclats
polyédriques fragiles.
Porosité bonne,
présence de
racines mortes. Transition nette.
pH = 3,9
- CE = 0,l mmhos/cm.
16 -
22 cm : Horizon humide, gris-verdâtre avec des taches jaune-
ocre,
gris-clair,
violacées et des concrétions ferri-
ques
rouilles.
Texture limono-argileuse,
structure
polyédrique fine.
Porosité moyenne,
présence de ra-
cines
mortes et vivantles de
Melaleuca.
Transition
progressive. pH = 3,9 - CE = O,2 mmhos/cm.
44 -
77 cm :
Horizon très humide,
g-ris verdâtre
diffère du pré-
cédent
par
des concrétions
ferriiues,
des
taches
violacées,
et par l'apparition de taches rouilles. pH
= 4,0 - CE = 0,2 mmhos/cm.

- 22 -
Profil n@ SKM Pl - Sol halomorphe sursalé à structure
I
poudreuse,
en surface sulfate acide, sur terrasses sableuses
DESCRIPTION
0 -
5 cm :
Horizon sec,
gris-beige constitué de sables d'apport
éolien. La
structure
devient poudreuse pendant la
saison sèche à cause des remontées de sels.
pH = 5,5
- CE 2,3 mmhos/cm.
5 -
8 cm :
Horizon sec à frais,
noirâtre,
texture sablo-limo-
neuse,
structure en petits agrégats fragiles. Porosi-

bonne,
présence de racines mortes. Transition
progressive. pH = 4,5 -
CE = 7,9 mmhos/cm.
8 -
16 cm :
Horizon
frais,
brun-noirâtre avec des taches
dif-
fuses
ocres et gris-clair.
Texture limono-sableuse,
structure
massive à éclats faiblement
polyédriques.
Porosité bonne,
présence de racines mortes
décompo-
sées.
Transition
progressive.
pH = 4,5 - CE = 2,6
mmhos/cm.
16 -
22 cm :
Horizon frais
très frais, brun foncé avec des taches
diffuses
ocres
et gris-clair.
Texture
sablo-limo-
neuse,
structure massive. Porosité bonne à très bon-
ne. Transition nette. pH = 4,6 -
CE = 1,7 mmhos/cm.
22 -
33 cm :
Horizon
très frais à
humide,
brun-beige.
Texture
sableuse,
structure
particulairr.
PorusiLt:
L> 0 11 ne ,
transition nette. pH = 4,6 - CE = 2,4 mmhos/cm.
33 -
S3 cm :
Horizon humide, beige avec des taches jaune-ocre et:
rouilles.
Texture sablo-limoneuse, structure massive.
Porosité bonne. Transition progressive. pH = 4,6 - CE
= 3,9 mmhos/cm.
53 -
62 cm :
Horizon
humide,
beige-jaunâtre avec de
nombreuses
taches ocres-rougeâtre et rouilles.
Texture
sablo-
f"
argileuse,
structure faiblement polyédrique. Porosité
bonne. Transition nette. pH = 4,0 - CE = 3,l mmhos/cm.
< .
62 -
72 cm :
Horizon
très
humide,
gris-noir,
vase argileuse à
consistance fluide et collante. Transition peu nette.
pH=3,8 =
CE = 8,8 mmhos/cm.
72 -
93 cm :
Horizon
hydromorphe,
gris-noir
avec
des
taches
jaunâtres
et ocres,
et des concrétions
ferriques.
Texture argileuse, structure à consistance de beurre.
Porosité
très faible.
Transition progressive.
pH =
3,8 - CE = 14,0 mmhos/cm.
93 - 109 cm :
Horizon très hydromorphe,
gris-noir,
diffère du pré-
cédent par la présence de vésicules constituées d'ac-
cumulation
de sables liés
aux
argiles.
Transition
nette. pH = 3,7 = CE = 23,5 mmhos/cm.

- 23 -
109 - 112 cm :
Horizon mouillé, jaunâtre avec de nombreuses petites
concrétions ferrugineuses rouilles et friables.
Tex-
ture sablo-argileuse,
structure massive.
Transition
nette. pH = 4,1 - CE = 5,8 mmhos/cm.
112 - 126 cm :
Horizon mouillé dû à la présence de la nappe, beige-
clair,
texture
sableuse avec présence de restes de
coquilles
d'animaux marins,
structure particulaire.
Porosité bonne.
pH = 6,0 - CE = 5,3 mmhos/cm.

- 24 -
Profil no SKM P5 - Sol halomorphe sursallé, sulfaté très
acide à-jarosite, sur materiaux argilo-sableux à limoneux.
DESCRIPTION
0 -
5 cm :
Horizon sec,
constitué de sables d'apport éolien. 1:.
devient poudreux pendant la saison sèche,
dû à des
remontées de sels en surface.
Transition nette. pH ==
4,2 - CE = 10,O mmhos/cm.
5 -
11 cm :
Horizon
sec à frais,,
brun-noirâtre avec des taches
ocres. Texture limono-sableuse, structure en agrégats
fragiles. Porosité bonne, présence de racines mortes.
Transition progressive. pH = 3,s - CE = 11,5 mmhos/cm.
11 -
25 cm :
Horizon
frais,
brun-noir avec des taches
rouilles.
Texture limono-sableuse,
structure massive. Porosite
bonne,
présence de racines. Transition graduelle. pH
= 3,7 - CE = 4,3 mmhos/cm
25 -
40 cm :
Horizon très frais,
se différencie du précédent
par
la
couleur plus brun-clair.
Transition nette.
pH =:
3,9 - CE = 1,7 mmhos/cm.
40 -
45 cm :
Horizon très frais,
gris-foncé avec des taches ocres
et rouilles.
Texture argilo-sableuse, structure
mas-.
sive à éclats polyédriques.
Porosité bonne.
Transi-
tion progressive. pH = 3>6 -
CE = 3,0 mmhos/cm.
45 -
63 cm :
Horizon très frais à
humide,
grisâtre
avec de
pctités Lac!~es jaune-ocre.
Texture
argilo- sahiçusr,
structure
faiblement polyédrique.
Porosité moyenne.
Transition
progressive. pH = 3,s - CE = 2,4 mmhos/ca.
63 -
93 cm :
Horizon humide, gris-jaunâtre avec des taches ocres,
'._I
jaunes et rouilles.
Texture argilo-limoneuse, struc-
ture polyédrique fine à tendance
compacte.
Porosité
moyenne à
faible,
présence de petites
racines de
Melaleuca.
Transition progressive. pH = 3,2 -
CE =
3,2 mmhos/cm. ,
93 - 102 cm :
Horizon
humide,
diffère du précédent par la couleur
plus
foncée à tendance brune et par la
présence de
concrétions ferriques.
Transition nette. pH = 3,3 -
CE 3,2 mmhos/cm.
102 - 117 cm :
Horizon
hydromorphe,
gris-jaunâtre avec des taches
jaune-paille
(jarosite)
assez nombreuses
sur
tout
l'horizon. Texture sablo-limoneuse, structure massive
à tendance particulaire.
Porosité très bonne. Limite
peu nette,
transition progressive. pH = 3,6 -
CE =
2,U mmhos/cm.

- 25 -
117 - 165 cm :
Horizon très hydromorphe,
gris-verdâtare (gley) avec
des
taches jaune-ocre! et jaune paille (jarosite) sous
forme de poches verticales,
texture
argilo-sableuse,
structrure faiblement polyédrique. pH = 3,5 - CE =
= 2,l mmhos/cm.

- 26 -
Profil no SKM P4 - Sol alcalin à complexe sodique (Solontchak)
,
sale en profondeur sur matériaux sablo-argileux.
DESCRIPTION
0 -
5 cm :
Horizon sec, brun foncé avec des taches ocres et gris
clair.
Texture limono-sableuse a structure en petits
agrégats fragiles.
Porosité bonne,
présence de ra-
cines mortes,
de plantes herbacees.
Transition gra-
duelle. pH = 6,6 - CE = 0,6 mmhos/cm.
5- llcm:
Horizon sec à frais, brun-clair avec des taches ocres
et rouilles.Texture sablo-limoneuse avec une structure
massive.
Porosité
bonne,
présence de
nombreuses
traces de
racines
mortes et
décomposées.
Limite
faiblement ondulée,
transition peu nette. pH = 7,7 -
CE = 0,l mmhos/cm.
11 -
22 cm :
Horizon
plus frais,
diffère du précédent par sa
couleur
beige clair et la forme des taches qui
sont
plus vésiculaires.
Transition graduelle. pH = 8,2 -
CE : 0,l mmhos/cm.
22 -
33 cm :
Horizon
très
frais,
gris-beige avec de
nombreuses
taches gris- clair et ocres,
des poches de sables très
tachés de couleur jaune-ocre.
Texture sablo-limoneuse
avec une structure massive.
Porosité bonne à moyenne.
Limite ondulée,
transition nette. pH = 7,8 - CE = 0,l
mmhos/cm.
33 - 62 cm :
Horizon
humide,
beige
foncé
avec
des
taches
jaunâtres et rouilles.
Texture sableuse:
s truc turc
particulaire.
Porosité
forte.
Limite et transition
nettes. pH = 7,9 - CE = 0,l mmhos/cm.
62 - 97 cm :
Horizon tres humide,
jaune-beige avec des taches jau-
nâtres
et concrétions ferriques jaune-rouille.
'Yex-
ture sableuse grossière,
structure élémentaire. Poro-
sité
forte.
Transition nette.
pH=7,8-CE = 0,8
mmhos/cm.
97 - 102 cm :
Horizon hydromorphe, jaunâtre avec des taches jaune-
ocre
et grises,
des concrétions ferriques de petite
taille
(diamètre = 5
mm>.
Texture
argilo-sableuse,
structure
massive à
tendance
compacte.
Porosité
moyenne à faible.
Transition nette. pH = 8,2 -
CE =
5,9 mmhos/cm.
102 - 110 cm : Horizon mouillé (présence de
nappe ) ,
gris-verdâtre
avec
des
taches ocres et
grises,
des
concrétions
ferriques jaune-rouille. Texture argileuse, structure
massive à consistance plastique et collante. Porosité
très faible. pH = 8,l - CE = 5,6 mmhos/cm.

ANNEXES I I
, COMPOSITION GÉOCHIMIQUE DE L’EAU DE MER
t ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES

- 28 -
. Composition géochimique de l'eau de mer :
éléments majeurs
-------------------------=----------==
-------------
r =====
T==== ====
__----
=T------T---
----ZZZ
T---
------
- - - - - - T - - - - - - ----- 1
(
c?
/ PH 1
CE
++ ( Mg++ ( K+
Na+
mmhos/cm
i A
i-----i----
---- ------ i_--i_--~_----~-_:---~
------ I------ ------ ll ------ - - c- - - /
1
i 7.9 j 46.0
550.01 50.6
( 2.3
1 0.0
1 13.5
1 90.0
1 lZ.4
49O.Oi 602.9 605.9 1
. Rapports entre éléments
Cl/SO4 :
10,9
Ca/Mg :
OP2
Na/K :
39,5
Na + K
Ca + Mg '
499
SO4/Cl :
0,09
Ca/Cl :
0,03
Mg/Cl :
0,16
Na/Cl :
0,89
K/C1 :
C-??!??

- 29 -
SOL (EZutraitlB)
N A P P E S
POINTS
E. Canaldulensis
-
-
D'OBEEIVATION
Wdité PH CE
Profondeur
.PH
mrt .
H moy.
c. moy.
REFERENCE
(an)
-
(2073
(cd
(f)
(cd
(4
- -
i
Pl
Tl
16,2
6,5
1,o
200,o
6,9
47,o
97,o
770,o
28,o
NGN.l
P2
T2
474
4,2
1,0
220,o
24,0
100,0
NM.2
-
-
P3
T3
10,6
5,2
0,9
270 ,O
7 , 1
!
_

- 35,0 14,0 730,o 26,0
NGN
3
-
-
-
P4
T4
15,o
5s
0,9
330 ,o
870
.
- 22,0 25 ,O 920,O 30,o
NGN.4
-
-
P5
sNG.12
773
4,5
0,5
227 ,O
7,3
.
- 15,O a,0 540,o la,0
NGN.5
-
-
~6
SNG.9
9,o
* 4,7
0,1
200,o
691
.
- a,9 10 ,o 550,o 17 ,o
Ncar.6
-
-
p7
SNG.4
82
4,4
0,9
273,O
6,9
.
- 51,o 40,o 430,o 14,0
NGN.7
--
P8
SNG.20
7,5
5,4
1,o
320,o
7,1 - 51,o 60,o 360,O ll.,O
Nca 8
--
P9
sNG.16
370
43
923
150,o
32 1_ 140,o 100,o -
NCiN.9
-.
--
PlO
SNG.17'
150,o
V
92,o
100,o
-
NCN.10
<---..- i
--
Tll
SNG.19
62
/._._.~,
4,1 2,3
230,O
2 .,8
22,0
100,o
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-1
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1
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-/- 4,5 438 I 0,4 200 ,o
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NGN.12
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Na.13
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I
P14
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62
4,3
O,a
3808
30,o
490,o
16,o
NGN.14
-
:jiu ,o
P15
SNG.5
9,9
45,o
370,o
12,0
NGN.15
- _
-
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sNG.6
11 ,o
360,o
40,o
400 ,o
13,c
Na.15
- _
Pl7
SNG.7
v
360,o
15 ,o
470 ,o
16,0
NGX.17
-
Pîa
mO.8
460 ,o
80,0

5aG,O
-
7,O
--X,0
N(a.18
l
P19
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I 16,6 4,3 1,4 430 ,o
14,0
NGN.19.
P20
SNG.ll
4,6
0,9
360 ,O
7,4 1
3230 ’
3a,o
490,o
16,o
NGN.20
t
-
-
- 1

- 30 -
7
----‘- .
-_-----.
[SSfNCfS
n. le.c.,de”dron
----- -
-
*....

- 31 -
N A P P E S
M. leucadendron
)
75,6 1 650,O 1 36,5
1
15.0
1

5-2
1

0,4
1

200,(!
1
6.8
1 1.9
1
O,O
1
12
l
MUX.2
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SMB.3
i P46
lU,O
( 7,7
/
3,3
1
273,O
1 698
/
23,5
/
61,O
)
450,O
1 29,7
1
I
I
I
/
I
\\
I
Ï-T---777
/
P47
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1 6,O 1 796
1
300,o
l
794 I 38,0
I 100,o I - I - I
RBN.4 !
I
I
l
- l - - - l- -
I
I
l
l

- 32 -
Humid;té PH et CE (200 c) des différents horizons du SO1
(NGAN)
P r o f o n d e u r
: H u m i d i t é
pi, - SO1 :
( YA &Yc~"c '
chant*lions
:
:
(‘xt. 1/5)
(cm)
: -
.--
1
o- 30
:
11 ,o
5,3
;
O,Q
2
30 - 60
;
15,o
5,3
:
0th
3
60-90
:
17,3
:
5,5
:
0,8
4
:
90 - 120
;
18,4
5,7
:
181
5
:
120 - 150
:
19,3
:
6.2
'
l,l
6
;
O - 3 0
;
2,4
5,6
:
0.2
7
:
30 - 60
:
2,5
585
;
OP2
a
i
60 - go
;
2,5
'1.9
0.2
9
:
90 - 120
:
5,3
Q,Q
0.2
<: :
10
.
120 - 150
:
ai3
:
3.1
:
o,7
11
O - 3 0
:
2,)
:
5,l
1
0.3
12
:
30 - 60
:
5.0
:
4,9
O>f3
l3
.
50 - 90
:
15,3
Q,6
03
14
:
90 - Go
:-
14,-2
4,9
.:
1,2
15
.
120 - 150
;
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