REPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT SENEGALAIS ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
DE RECHERCHES AGRICOLES
ww
ECOLE NATIONALE DES CADRES RURAUX
(1.S.R.A)
DE BAMBEY
RODALE NTERNATIONAL
DEPARTEMENT DES PRODUCTIONS
THIES -SENEGAL
FORESTIERES DJIBELOR
Mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme d’ingénieur
des Travaux des Eaux, Forêts et Chasses
T H E M E :
ETUDE DU COMPORTEMENT EN HAIES VIVES DEFENSIVES DE SIX
ESPECES EXOTIQUES ET LOCALES ET ANALYSE DE LA
PERCEPTION DES PRODUCTEURS PARTENAIRES SUR LA
TECHNOLOGIE
Présenté et soutenu
par
Samba Beydary Diallo
33*m8 promotion
Maître de Stage : Babou NDOUR
Tuteur de St= : Mamadou Konaté
Chercheur à I’ISRA CNRAIBambey
I.T.E.F. /Assistant de Programme Rodale/ThiOs
Novembre 1998

Ce mémoire est dédié :
?? A mon feu père Beydary DIALLO, qui avait consacré toute sa vie à
l’éducation de ses enfants que Dieu a rappelé avant le courronnement
de mes études.
Que la terre lui soit légère comme
une feuille de fougère.
?? A ma mère Faty THIAM, qui malgré la situation difficile à l’absence du
père a su redonner espoir aux frères et soeurs.
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Dir.clion drs E*UX. FO~~IS. CWSSOS ??< do b Conrwvation
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PROIE, APP”, A” PROCRAYUE
DE DEVElOPPEMENT
DE LA FORESTERIE
RURALE
AU SENEGAL FAO: GCC/SEN/OJ?/NE,
ZONE AGRICOLE DU BASSIN ARACHIDIER
47611 km2
!
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‘.

Ce mémoire est pour nous un prétexte pour exprimer notre reconnaissance à tous ceux
qui ont participé de près comme de loin, à ma formation et à son élaboration.
A cet effet, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Madame Woré Gana SECK,
Directrice de RODALE INTERNATIONAL/Thiès qui a bien voulu nous accueillir au sein
de sa structure. Qu’elle trouve à travers ce document notre profonde reconnaissance et
sympathie pour ses conseils et pour son appui logistique et technique.
J’exprime ma profonde gratitude à Monsieur Sidy CAMARA, Directeur de 1’E.N.C.R.
pour ses conseils et l’attention qu’il n’a cessé de porter aux étudiants.
Mes sincères remerciements s’adressent à Monsieur Demba Mamadou BA, Chef du
Département des Productions Forestières (D.P.F.) et à toute son équipe : Birahim
FALL, Ibrahima SAMB, Marne Mory DIAGNE, Moussa DIOUF, et Mamadou FALL pour
la formation reçue à l’école.
Je remercie Monsieur Babou NDOUR, Chercheur à l’iSRA/CNRA Bambey et Monsieur
Mamadou KONATE, Ingénieur des Travaux des Eaux et Forêts qui n’ont ménagé
aucun effort pour assurer l’encadrement scientifique et technique de ce travail.
Mes remerciements vont à l’ensemble de toute l’équipe de RODALE INTERNATIONAL
pour leur gentillesse envers ma personne.
A mes oncles et tantes : Mamadou THIAM, Maodo THIAM, Moussa Samba THIAM,
Aliou Sidy THIAM, Ameth THIAM, Néné THIAM, Penda THIAM et Thillo DIOP, j’exprime
ma profonde gratitude, vous n’avez ménagé aucun effort pour assurer ma réussite,
vous m’avez soutenu pendant les moments les plus difficile. A travers ce document je
vous exprime ma profonde reconnaissance.

Mention spéciale à mon frère Abou Beydary DIALLO qui a l’absence du père a
maintenu le flambeau en redonnant espoir aux frères et soeurs,
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Saliou DIOUF, Professeur à 1’E.N.C.R.
pour ses conseils et l’attention qu’il n’a cessé de porter sur moi. A sa femme Khady
DIALLO et leurs enfants : Fatou DIOUF, Ndella, Marne Fat-y, Aliou et Abdou qui m’ont
beaucoup aidé durant mon cycle scolaire à 1’E.N.C.R.
Je remercie également Monsieur Alioune SARR, Technicien Agroforestier au CNRA de
Bambey ses conseils m’ont été très utiles durant le stage.
J’exprime ma profonde gratitude et mes souhaits sincères aux étudiants de la 32”“”
,34éme et 35ème Promotion de 1’E.N.C.R. de Bambey.
A toute la 33éme Promotion j’exprime mes souhaits les plus sincères à Djitté, Bineta,
Mballo, Massamba et feu Ousmane Diatta que la terre lui soit légère.
Tous mes, remerciements aux étudiants de I’ENSA, plus particulièrement à Rougui DIA,
KONATE, Kiné TALL, GAYE, Amineta et Dieynaba BA.
Je remercie également Monsieur Marne Cheikh SECK, l’lntendant de I’ENSA qui a bien
voulu nous héberger dans la structure sans oublier le personnel du restaurant “L.P.N.“,
Samba NDIAYE, Bouba, Abdou et Aziz ANN le Bibliothécaire.
A mes amis d’enfance, les frères cadet s: Maodo TOURE, Hamath DIALLO, Chérif
DATT, Sidy SALL, Magoum FALL, Mamadou NIAGANE, SAKHO, Mamadou Yatacé
THIAM, au nom des liens sacrés de l’amitié, je leur exprime toute ma profonde
gratitude.
Je remercie tous les habitants de Thialy, Fandène, Ndioufène, Pout et Mbissao pour
leur hospitalité.

‘mm
J’exprime ma gratitude à toute ma famille, je remercie tous mes frères et soeurs :
PeE
Bamby DIALLO, Sinthiou, Diayel, Haby, Ousmane, Moussa, tous mes cousins et
cousines : Awa Sylla qui a bien voulu faire avec moi une seule personne qu’elle soit ma
r...
meilleure amie de tous les temps, vieux, Aliou, Fat Sall, Aliou MBODJ, Faty THIAM,
Ngallé, Djiby, Maodo, DIOP et Gogo.
Ta”.

Dédicace
Remerciements
Résumé
CHAPITRE I : INTRODUCTION
1
1 .l . Problèmatique
1
1.2. Justification
1
1.3. Objectifs
2
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
3
2.1. Aspects biophysiques
2.1 .l. Climat
2.1.2. Température
2.1.3. Hygrométrie
2.1.4. Pluviométrie
2.1.4.1. Pluviométrie annuelle
2.1.4.2. Pluviométrie décadaire
2.15 Evapotranspiration potentielle (ETP)
5
2.1.6. Sols
5
2.1.7. Végétation
6
2.2. Aspects socio-économiques
6
2.2.1. Population
6
2.2.2. Activités agricoles
6
2.2.2.1. Agriculture
6
2.2.2.2. Elevage
2
7
2.2.2.3. Foresterie
8
CHAPITRE Ill : CARACTERISATION DES SITES D’ESSAIS
9
3.1. Locatisation
9
3.1 .l . Fandène
9
3.1.2. Ndioufène
9
3.1.3. Thialy
9

3.1.4. Mbissao
9
3.1.5. Pout
9
3.2. Organisation sociale
1 0
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES PARTENAIRES DE RECHERCHE
1 3
4.1. Rodale International
1:3
4.1 .l . Mission de l’organisation
113
4.1.2. Zone d’intervention
Ii3
4.1.3. Domaines d’activités
1 3
4.2. Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
15
4.2.1. Contexte et création
1 5
4.2.2. Mission de I’ISRA
1 5
4.2.3. Objectifs globaux
15
4.2.4. Principaux axes de recherche
1 5
CHAPITRE V : GENERALITES SUR LES HAIES VIVES DEFENSIVES
1 6
5.1. Définition de la notion de haies vives défensives
1 6
5.2. Caractéristiques générales des haies vives
1 6
5.3. Choix des espèces utilisées dans les haies vives
1 6
5.4. Gestion des haies vives
1’7
5.5. Synthèse des études menées sur les haies vives défensives
au Sénégal et plus particulièrement dans le Bassin arachidier
1’7
CHAPITRE VI : METHODOLOGIE
1 %
6.1. Mise en place des dispositifs
1 8
6.1.1. Identification des sites
1 8
6.1.2. Visites d’échanges
1 8
6.1.3. Formation aux techniques de pépinières
1%
6.1.4. Espèces utilisées
1 9
6.15. Dispositif expérimental
1 9
6.2. Méthodologie utilisée pour notre étude
1 9
6.2.1. Etude du comportement des espèces testées
1 9
6.2.2. Etude de la perception des paysans par rapport
à la technologie
20
CHAPITRE VII : RESULTATS ET DISCUSSIONS
21
7.1. Performances dendrométriques
21

7.1 .l. Site de Pout
21
7,.1.2. Site de Thialy
22
7,.1.3. Site de Mbissao
23
7,,1.4. Site de Fandène
23
7.1.5. Site de Ndioufène
24
7.1.6. Evolution du taux de survie des espèces associées
tous sites confondus
25
7.1.:7. Evolution de la hauteur moyenne des espèces
associées tous sites confondues
26
7.1.8. Evolution du diamètre moyen par espèce tous sites confondus
26
7.1.9. Evolution de la moyenne générale du taux de survie par site
toutes espèces confondues
27
7.1 .i 0. Evolution de la hauteur moyenne générale par site,
toutes espèces confondues
27
7.1 .i 1. Evolution du diamètre au collet moyen général par site
toutes espèces confondues
27
7.1.12. Conclusion
28
7.2. Perception des paysans par rapport à la technologie
28
7.2.1. Connaissance et utilisation des haies vives défensives
29
7.2.2. Niveau d’efficacité des pratiques traditionnelles
de protection
29
7.2.3. Connaissance d’autres techniques plus performantes
29
7.2.4. Technologies performantes
30
7.2.5. Origine de cette nouvelle technologie
30
7.2.6. Utilisation de la technologie
30
7.,2.7. Dégré d’implication des populations dans
le processus de collaboration.
31
7..2.8. Connaissance des espèces utilisées dans les haies vives
défensives par les populations
32
7,.2.9. Implication des populations dans le choix des espèces
utilisées dans les haies vives
32
7..2.10. Ordre de préférence des espèces utilisées
dans les haies vives
33
7..2.11. Provenance des plants
33
7.,2.12. Espèces que les populations souhaiteraient
associées à celles introduites
33
7-2.13. Contraintes liées à l’installation
des haies vives défensives
34
7.2.14. Perception sur l’efficacité et la durabilité
de la technologie
34
7,2.15. Echelle d’adoption
34
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
35
BIBLIOGRAPHIE
36
ANNEXES
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I R E S U M E 1
Des essais Recherche/Développement ont été mis en place en 1997 dans cinq
villages du Département de Thiès (Pout,, Thialy, Mbissao, Fandène et Ndioufène) par
I’ISRAKNRA Bambey et RodaleEénégaVThiès, dans le cadre du Projet N.R.B.A.R.
Ils avaient pour principal objectif de confirmer et de diffuser, en milieu réel, les résultats
préliminaires sur les haies vives obtenus par la Recherche.
Dans le prolongement de ces activités, nous étudions, dans ce mémoire, le
comportement des espèces testées entre deux périodes de mensuration (Décembre,
1997 et Juillet 1998) et évaluons la perception des producteurs partenaires sur la
technologie.
Nous avons, ainsi procédé à des mensurations au niveau des sites d’essais et à une
enquete formelle au niveau de membre des groupements partenaires et de personnes
non impliquées dans les activités.
Les données ont été analysées en STATITCF et illustrées en HAWARD-GRAPHICS.
De nos résultats, nous retenons que certaines espèces telles que : Acacia nilotica,
Acacia laeta, Acacia mellifera
et Bauhinia rufescens se sont relativement bien
comportés du point de vue taux de survie, hauteur et diamètre au collet.
La baisse du taux de survie un an après plantation est relativement faible pour des
essais en milieu réel n’étant pas bien protégés.
Zizyphus mauritiana, bien que très apprécié par les populations, de par son fourrage,
ses fruits, connaît des difficultés de survie sur les sols sableux.
Pour le comportement des espèces associées une différence significative du point de
vue taux de survie, hauteur et diamètre au collet n’est pas encore observée.
La technologie bien que n’ayant pas encore d’impact sur l’environnement socio-
économique et écologique a suscité un engouement chez les producteurs partenaires
et même chez ceux qui n’ont pas été impliqués mais qui ont pris connaissance de la
technologie. Tous les répondants trouvent la technologie plus efficace et plus durable
que celle utilisée traditionnellement.
Le problème foncier, les besoins très élevés en plants, l’entretien et la protection de
jeunes plants contre la dent du bétail sont les principales contraintes à la diffusion de la
technologie.
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Chapitre I : INTRODUCTION
1 .l. Problématique
Le mond’e rural Sénégalais est caractérisé par un déficit chronique de produits
céréaliers (mil, maïs, sorgho, riz, etc..), une baisse considérable de la production
arachidière, une pénurie en combustibles et fourrage ligneux (Ndiaye et Sall, 1989). En
1960, le Sénégal produisait environ 70 % de ses besoins alimentaires . Aujourd’hui, il
arrive difficilement à satisfaire, la moitié de ses besoins en produits céréaliers (cité par
Satin),,
Vingt ans de déficit pluviométrique, combiné à une explosion démographique en milieu
rural et urbain, des pratiques culturales inadaptées (monoculture de l’arachide) (Raloff
and Weisburd 1985 ; Gellar 1982), une dégradation généralisée des ressources
naturelles (baisse de la fertilité des sols, disparition du couvert végétal, etc..) (Chasin
and Franke 1983), des législations foncière et forestière inadéquate, etc... seraient à
I’originie de ces crises alimentaires et énergétiques (Winterbotom en Hazlewood 1987,
cité par B. Ndour, 1991 - thèse Criteria for Agroforestry Research Planning in the
Developing Countries a Delphi Study)
Pour la sécurité alimentaire, les agro-pasteurs s’adonnent :
0 au petit commerce ;
?? à l’embouche bovine ;
?
à la culture de la pastèque et du bissap :
?
à la culture de contre saison (maraîchage) et à l’arboriculture fruitière.
Beauc:oup de ces activités rencontrent, cependant, un certain nombre de difficultés,
particulièrement la divagation du bétail laissé à la vaine pâture dès la fin des récoltes,
pour les cultures de contre saison et l’arboriculture fruitière.
1.2. Justification
Dans Ile bassin arachidier du Sénégal, la divagation du bétail en saison sèche est l’une
des principales contraintes limitant la pratique de la culture de contre saison (manioc,
pastèque, légumes, etc..) (Fall et Ndour, 1992), l’arboriculture fruitière et le
reboisement. Pour lever cette contrainte les producteurs utilisent généralement le
Salane (Euphorbia balsamifera) et/ou le Tabanani (Jatropha w-cas) pour la protection
de leurs parcelles (Ndour, 1997).
Ces hiaies vives traditionnelles peu efficaces, parce que souvent perméables aux petits
ruminants, sont généralement renforcées par des haies mortes à base de Acacia albida
(cad), Zizyphus mauritiana (Sideme), Balanites aegyptiaca (Soumpe),
etc.. Cette
pratique contribue sensiblement à la dégradation de l’environnement.
1
“.m
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Pour rendre ce système plus durable et plus performant, la recherche forestière a
entrepris, depuis un certain nombre d’années, des actions de recherche relatives à :
?? l’étude du comportement d’espèces exotiques et locales, dans la technologie,
dans différentes zones agro-écologiques du pays et
?? l’identification des associations et des écarte
ents les plus performants du point
de vue impénétrabilité (aptitude à la lutte COrte la divagation).
Les résultats préliminaires de ces investigations, très encourageants, ont été transférés
en milieu paysan en 1997, en collaboration avec Rodale Sénégal dans le cadre du
projet NRBAR pour confirmation et validation. Cette activité de recherche
développement a été conduite dans cinq villages pilotes du département de thiès.
Les resultats préliminaires sur les aspects biophysiques de ces investigation ont été
publiés dans le rapport de synthèse du projet NRBAR. Tout en suivant les paramètres
dendromètriques, nous nous proposons dans ce rapport d’étudier les aspects socio-
économiques telles que la perception des producteurs par rapport à la technologie et
son adoptabilité.
1.3. Objectifs
L’objectif général visé pour cette étude est d’évaluer :
?? les premières tendances d’adaptation des espèces introduites
dans les cinq sites et,
?? la perception des populations par rapport à la technologie introduite.
Les objectifs spécifiques sont :
?? la connaissance du comportement des espèces testées du point de vue
survie, croissance en hauteur et en diamètre;
?? la connaissance des contraintes liées au transfert et à la diffusion de la
technologie et
?
l’appréhension de la place réservée à cette technologie par les producteurs.
. n
-.1--
-..

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--II---

Chapitre 11 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
2.1. Aspects biophysiques
2.1 .l. Climat
Selon AUBREVILLE, cité par ZANTE (1983) le climat de la région de Thiès est
classé dans le type sahélo-soudanien, transition entre le climat d’alizé maritime de la
côte et le climat soudano-sahélien des régions situées à l’est. II se caractérise par
une seule saison humide aux précipitations relativement faibles et une température
qui reste élevée toute l’année.
2.1.2. Température
Elle varie suivant la journée et les saisons d’une part et la maritimité d’autre part, La
temperature moyenne journalière de l’air avoisine 30°C tandis que la valeur minimale
moyenne est au dessus de 20°C (BDPA- SCETAGRI et SCET- TUNISIE, 1992).
2.1.3. Hygrométrie
Les conditions d’aridité sont tempérées par l’influence des alizés maritimes qui,
avec les rosées nocturnes relèvent le degré hygrométrique de l’air.
2.1.4. Pluviométrie
2.1.4.1 Pluviométrie annuelle
L’évolution interannuelle de la pluviométrie de la région de Thiès montre une forte
variabilité durant la période 1950 - 1996 (Figure 1). La moyenne par an des
précipitations enregistrées sur cette période est de 541 ,l mm.

Tableau 1 :
Superficie emblavées, rendements et productions des
principales cultures dans le département de Thiès
Tableau 2 :
Caractéristiques des groupements-tests
Tableau 3 :
Activités menées par les groupements-tests
Tableau 4 :
Résultats de pré-enquête
Tableau 5 :
Echantillon enquêté
Tableau 6 :
Connaissances des techniques performantes par rapport
aux méthodes traditionnelles
Tableau 7 :
Fréquences d’utilisation de la technologie par les
personnes enquêtées
Tableau 8 :
Niveau d’implication des personnes interrogéees dans la
collaboration
Tableau 9 :
Degré de connaissance des espèces utilisées dans les
haies
Tableau 10 :
Niveau d’implication des populations dans le choix des
espèces utilisées dans les haies vives défensives
Tableau 11 :
Classement des espèces par ordre de préférence (%)
Tableau 12 :
Autres espèces souhaitées par les populations

-
,
-x-Moycnne
mobik pondtéc
-Pmoy. = 541.1
400 --
3 0 0 t
2 0 0
100
i
“V’
-..-i
1 9 5 0
1955
1960
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
Finure 1: évaluation interannuelle de la pluviométrie de la station de Thiés (source :
station régionale de la météorologie de Thiès).

Deux grandes tendances se dégagent de cette figure 1:
?? la période 1950 - 1970, de pluviométrie excédentaire même si les années
1965 à 1967 ont été déficitaires ;
?? les années 1970 à 1996 qui marquent l’installation effective de la sécheresse
climatique.
2.1.4.2. Pluviomhtrie décadaire
L’evolution de la pluviométrie décadaire moyenne de la période 1950 à 1996 nous
montre que l’hivernage dans la région de Thiès s’installe généralement de fin juillet
à début août. La saison pluvieuse s’étend sur une période qui va jusqu’en fin
septembre. Cela traduit donc une durée moyenne de deux à trois mois. Le maximum
de la pluviométrie intervient au cours de la dernière décade du mois d’août et de la
deuxieme du mois de septembre (Figure 2)

---
_
_
-...
_
---
_ . . _ -. -~ --- . . _____
Pluvimétrie
décadaire (1950 - 1996)
Fiaure 2: pluvioméfrie décadaire de la région de Thiés, série 1950 - 7996 (source,
service régional de
la méfëorologie de Thiès)
2.1.5. Evapotranspiration potentielle (ETP)
L’évolution décadaire des évapotranspirations potentielles montre une faible
variation de celles-ci de juin en octobre avec une moyenne de 527 mm/jour. Le
maximum des ETP se situe durant la première décade de juin et le minimurn du 20
août au 10 septembre. Ces moments correspondent à la période la plus pluvieuse
de la saison.
2.1.6. Sols
La région de Thiès appartient au centre - nord du bassin arachidier qui est
?
caractérisé par des sols majoritairement ferrugineux tropicaux peu lessivés, très
sableux. Valorisés à 62% à travers l’agriculture, l’habitat et les réserves forestières,
ils sont de la famille des sols peu évolués (du Sahel) (FAO, 1994).
On distingue plusieurs types de sols:
?? les sols bruts d’apport sur sable silicieux vers la frange côtière des niayes et
du centre-ouest :
?? les lithosols d’érosion sur cuirasse de type marne et calcaire vers l’intérieur
ou grès plus ou moins sabla-argileux à Pout ;
?? les sols ferrugineux tropicaux (rencontrés à Ndioufène). Ils sont faiblement
lessivés sur sable silicieux (sols dior 50% des terres) au nord et au centre
puis à tâches et concrétions ferrugineuses sur grès plus ou moins sablo-
argileux au sud-est (sols- deck) à Thialy, Mbissao et Fandéne ;
5

Tableau 1: supetlkies emblavées, rendements et productions cies prirbpa/es
l:,x
cultures dans le département de Thiès (source IRA Thiès 1997)
Niébé
8.887
80
I
711
-Il
Manioc
1.556
2.000
3.112
-
-
Mil souna
22.216
237
5.265
Le mil occupe la première place pour les surfaces cultivées,suivi de l’arachide, du
niébé et du manioc.
La pauvreté des sols ,I’érosin éolienne et hydrique,la non restitution de la matiére
organique exportée par les récoltes,la baisse de la pluviométrie,le manque d’intrants
agricoles., l’insuffisance et la vétusté du matériel agricole,l’explosion démographique
sont les principales contraintes à l’agriculture dans la région.
2.2.2.2. Elevage
.,*,,
L’élevage est de type essentiellement extensif bien que le volet embouche
commence à se développer en milieu rural.
Le dékpartement de Thiès compte 15.000 têtes de bovins, 30.000 têtes de petits
ruminants et 9.000 chevaux (source I.R.E. Thiès).
Une bonne partie du cheptel a transhumé dans le département de Mbour. Cette
transhumance est liée à l’étroitesse de la zone de parcours et à l’insuffisance des
terres de pâtures et à la forte pression démographique, ce qui occasionne souvent
des conflits entre agriculteurs et pasteurs”
.m*
Cette activité pastorale est soumise à certaines contraintes qui freinent son
développemebnt, parmi celle-ci on peut citer :
?? ta pauvreté et la rareté des paturages ;
?? I?nsuffisance des points d’eau pour l’abreuvement du bétail ;
?? l’inorganisation des circuits de commercialisation
?? et la difficulté d’approvisionnement en intrants (produits vétérinaires, et
aliments de bétail).
Ainsi le développement du secteur passe par une modification du système d’élevage
qui doit être intensif avec l’utilisation de petits nombres d’animaux et inéluctablement
à un aménagement des zones de parcours.

2.2.2.3. Foresterie
Le domaine forestier de Thiès s’étend sur une superficie de 187.300 hectares, dont
21.7658 classés répartis entre Quatre forêts :
?
la forêt de Bandia : 55835 hectares (forêt aménagée)
?
la forêt de Sébikotane : 1730 hectare (forêt de savane dégradée
?? la forêt de Pout : 4844,5 hectares (protection et production)
?? la forêt de Thiès : 11.600 hectares (forêt de protection)
Le taux de classement est de 11,68% (Source : Secteur Eaux Forêts - Thiès).
Dans ces forêts, on note surtout la prédominance de Acacia seyal et Acacia
ataxacantha. De productivité faible, ces espèces jouent plutôt le rôle de protection
que de production. Elles sont l’objet d’empiétement de la population à des fins
agricoles!, d’exploitation irrationnelle de bois (bois de feu et de service et fourrage),
d’occupation des carrières et des industries chimiques.
8
*.”
“^
--.
I - - - I _

Chapitre 111 : CARACTERISATION DES SITES D’ ESSAIS
3.1. Localisation
Les cinq villages pilotes de notre étude se situent tous dans le Département de
Thiès..
3.1 .l. Fandène
sm
Ce villlage , chef lieu de communauté rurale, est limitée:
?? à l’ouest par la commune de Thiès;
?? au nord par l’arrondissement de Pambal;
?? à l’est, par le département de Tivaouane et une partie de l’arrondissement
de Thiénaba et au sud par l’arrondissement de Notto.
3.1.2. Ndioufène
Le village de Ndioufène est situé dans le département de Thiès. II relève de 1’
arrondissement de Thiénaba et plus précisément de la communauté rurale de
Thiénaba.
3.1.3. Thialy
Thialy est un quartier périphérique de la commune de Thiès. II est bordé :
?
à l’ouest par la route reliant Thiès à Mont Rolland;
?? au sud par la mission catholique de Thiès ;
?? à l’est par Nguinth et Thiona et
?? au nord par le quartier Thiapone.
3.1.4. Mbissao
.*
Ce village est situé dans la zone des Niayes. II appartient à l’arrondissement de
Keur Moussa plus précisément à la communauté rurale de Diender
3.1.5. Pout
Pout, chef lieu de communauté rurale devenue commune, est limité au nord par les
communautés rurales de Diender et de Mont Rolland, au sud par celles de Diass et
Notto, à t’est par la communauté rurale de Fandène et à l’ouest par la région de
Dakar à partir de Sébikhotane.

3.2. Organisation sociale
Dans chacun des villages pilotes, existent des groupements/associations qui mènent
différentes types d’activités dont le maraîchage, l’arboriculture fruitière, le
reboisement etc.. .
Dans le cadre de cette étude, nous avons ciblé un groupement par village.
Le tableau 2 donne le nom, l’année de création et la composition en hommes et
femmes des groupements partenaires.
Tableau 2: caractéristique des groupements - tests
Parmi tous ces groupements , seul celui de Thialy (Thialy 2000) a un statut juridique
formel de type GIE.. C’est aussi le seul qui ne renferme en son sein que des
hommes. L’affectation d’un périmètre agricole de 73 Ha par la communaute rurale de
Fandène aux populations de ce terroir, en 1995, est à l’origine de la création de ce
GIE.
Le groupement de Pout quant à lui, n’est constitué que de femmes. Les autres
groupements sont de type informel et mixte (Fandène, Ndioufène et Mbissao).
Le tableau 3 montre les activités conduites par les différents groupements tests
10
-
-
--^-“--~--~ --._. __- ..” ..I--.. ” . ..-... “_ _ .-,,,-- _I_ _.

--
Groupements
-
-
-
--Thialy 2000Cultures hivernales Hommes Saison des pluies
i
Compostage
Hommes
octobre-juillet
Maraîchage
F e m m e s H o m m e s 1
octobre-janvier
Aviculture
Femmes
Veilles fêtes
chrétiennes
Elevage
Femmes Hommes
Toute l’année
---Cultures hivernales
Femmes Hommes
Saison des pluies
Ndioufène
-
- Cultures hivernales
Femmes Hommes
Q,5 Saison des pluies
Pout
Maraîchage
Femmes
3
Contre-saison
t--- Cultures hivernales Femmes
Saison des pluies --
Vente de mangues
Femmes
Toute l’année
Maraîchage
Femmes Hommes
2,5 Toute l’année
Cultures hivernales
Femmes Hommes
Saison des pluies
Reboisement
Femmes Hommes
Saison des pluies
II
-m-
Tableau 3 : I ctivités menées par les. groupements tests
Pendant l’hivernage tous les groupements cultivent le plus souvent dans leurs
chamlps collectifs du manioc (Manihot esculentis), pastèques (Citrullus vulgaris),
bissap (Hibiscus sabdarifa).
A Mbissao, le maraîchage constitue l’activité principale. II est surtout pratiqué par les
femmes au niveau des bas-fonds.
Fandene offre des conditions excellentes pour la survie du bétail avec l’existence de
nombreux points d’eau durant l’hivernage et pendant une partie de la saison sèche,
ains l’élevage y est très développé. II est surtout pratiqué par les peulhs venus
s’installer aux alentours, par les séréres et à un degré moindre par les wolofs.
Le village étant à 98% constitué de chrétiens, l’élevage des porcs demeure une
activité prépondérante pratiquée par les femmes. Le tissage des feuillles de rôniers
(paniers, corbeilles) constitue également une activité menée par les hommes.
A Ndioufène, les cultures hivernales sont pratiquées par les hommes et les femmes.
En salison sèche les hommes font l’embouche et les femmes se livrent à de petites
activités commerciales. Les problèmes d’eau (déficit) limitent toute activité agricole
de contre saison. Cela entraîne un exode massif des jeunes (filles et garçons) vers
les grandes villes à cette période.
Pour le reboisement, seul le village de Mbissao pratique cette activité pendant
l’hivernage. L’arboriculture fruitière est très développée à Pout. Elle permet aux
populations d’augmenter leurs productions dans une stratégie de diversification des
sources de revenus. Dans cette localité, les femmes participent faiblement aux
cultures hivernales. C’est la vente de fruits sur la route nationale qui les accapare et
ce durant toute l’année.
1 1

Chapitre IV : PRESENTATION DES PARTENAIRES
DERECHERCHE
4.15. Rodale International
Rodale international est une ONG américaine installée au Sénégal depuis novembre
1987. Elle a été créée par la maison d’édition américaine RODALE Press. A ce titre,
elle bléneficie de son expérience et de celle de son Institut doté d’un centre de
recherche situé en Pennsylvanie.
4.1 .l. Mission de l’organisation
La mission du CRAR (Centre Ressource pour l’Agriculture Régénératrice)
SENE:GAL est de promouvoir au Sénégal l’Agriculture Régénératrice par la mise en
oeuvre de pratiques et politiques visant une production agricole durable liant la santé
de la terre à la santé humaine.
4.1.2 . Zones d’intervention
Rodale est intervenue dans toutes les régions du Sénégal depuis sa création.
Cependant, de nos jours, ses actions ne se trouvent circonscrites d’une manière
permanente, que dans les régions de Thiès, Dakar, Fatick, Saint-Louis, Diourbel et
Tambacounda.
Pour les autres régions, ce sont plutôt des actions ponctuelles d’assistance
technique ou de formation qui y sont menées par l’organisation.
4.1.3 . Domaines d’activités
L’objectif de Rodale international est d’appuyer les communautés de base à
concevoir, tester et mettre en pratiques des techniques d’agriculture régénératrice
appropriées pour valoriser leurs ressources et capacités internes permettant de
déboucher sur une prise en main effective de leur essor.
Pour ce faire, I’ONG a élaboré un important programme axé autour de :
?? la recherche ;
0 la formation ;
?? la gestion des ressources naturelles ;
0 la communication ;
0 I’entreprenariat ;
?? le marketing des produits agricoles. Ainsi,
12

Rodale collabore avec les structures de recherche et de développement (ISRA, ISN,
ITA, SODEVA, BPS, UPA, ONG et associations villageoises).
Rodale a mis en pratique différentes techniques de gestion des ressources
naturelles: (lutte anti-érosive, fertilisation organique, cultures associées, etc.) tout en
favorisant une participation active des populations de base aussi bien dans
l’identification des problèmes que dans la recherche des solutions. Ces techniques
sont essentiellement issues de la recherche et d’expériences vécues par des
agriculteurs de la sous région.
Les aictivités agricoles sont des actions prioritaires de développement voulues et
initiées par les populations concernées totalement impliquées dans la conception, le
suivi et l’évaluation. A ces activités s’ajoute la recherche participative dans les
domaines prioritaires où l’on retrouve les trois partenaires : paysans, chercheurs et
agents de développement.
Une telle démarche est à encourager pour plusieurs raisons :
?
une collaboration plus étroite entre chercheurs, encadreurs et ruraux ;
?? une meilleure identification des sujets prioritaires de la recherche ;
?
une prise en compte par la recherche des réalités du terrain et des priorités
des communautés rurales ;
?? une mise à la disposition des acquis de la recherche aux agents du
développement . . .
Rodale international a créé et gère une structure de collecte et de diffusion
d’informations. Cette structure est à la disposition des divers protagonistes du
développement pour faire connaître leurs expériences, leurs réussites, et
s’informer sur les activités de recherche et de développement des uns et des
autres.
Un autre volet important est la confection de fiches techniques en langues
nationales, ainsi que de posters et dépliants sur des thèmes techniques. Parmi les
thèmes diffusés figurent : le compostage, la protection naturelle des cultures,
I’agroforesterie, la valorisation des ordures ménagères, l’arboriculture fruitière, etc.
Au niveau de la production audiovisuelle, des diaporamas et films ont été réalisés
sur les mêmes thèmes.
Une autre démarche a été l’instauration de séminaires-paysans regroupant des
producteurs venant de toutes les régions du Sénégal aux côtés de techniciens et de
chercheurs.
1 3

4.2. Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA)
4.2.1 Contexte et création
L’ISRA, etablissement public à caractère industriel et commercial (EPCI) a été créé
officiellement en janvier 1975 par la fusion des centres de recherches existants au
.h
Sénégal :: CNRA, LNERV, CRODT et CNRF en un seul institut national de
recherches agricoles chargé de concevoir, organiser et mener à bien toutes les
recherches relatives au secteur agricole au Sénégal.
4.2.2 Mission de I’ISRA
L’ISRA a pour mission de générer des connaissances et des technologies
appropriées pour atteindre l’objectif de sécurité alimentaire des populations, de
création d’emplois de richesses et de développement économique, social,
*m
scientifique et culturel du pays.
4.2.3 Objectifs globaux
L’ISRA s’est assigné les principaux objectifs suivants :
?? élaborer les programmes de recherche en fonction des objectifs définis par le
gouvernement ;
0 exkuter les programmes arrêtés par les services compétents et par le conseil
interministériel de la recherche scientifique ;
?
assurer la gestion des centres et stations de recherche agricole ;
?
promouvoir la formation des chercheurs nationaux ;
?? oeuvrer au développement de la coopération scientifique internationale.
4.2.4. Principaux axes de recherche
Les thièmes prioritaires de recherche de I’ISRA portent sur les productions agricoles,
animales forestières, halieutiques et la socio-économie rurale dans les différentes
zones agro-écologiques du Sénégal.
““.
.a..
14
..m

Chapitre V : GENERALITES SUR LES HAIES
VIVES DEFENSIVES
5.1 . Définition de la notion de haie vive défensive
Comme son nom l’indique, la haie vive défensive est une barrière vivante formée
d’especes forestières, généralement épineuses, plantées en ligne autour des
parcelles pour les protéger contre la divagation du bétail et l’incursion de l’homme
(Ndour, 1997).
5.2 Caractéristiques générales des haies vives
Quels que soient les objectifs visés, les espèces ligneuses installées en haies vives
doivent rassembler les caractéristiques générales suivantes (M.Fabienne, F.Besse,
1995-I 996) :
?
une aptitude à se développer en ligne à densité élevée ;
?? une rusticité et une croissance rapide ;
?? un embranchement latéral sans élagage naturel ;
?
une réponse vigoureuse à la taille de formation, d’entretien et/ou à
l’exploitation ;
?
une facilité à se propager (semi-direct, boutures, plantations en racines
nues, etc..)
?
la présence d’épines pour décourager les animaux.
5.3 . Choix des espèces utilisées dans les haies vives
Une évaluation de l’impénétrabilité doit être faite dans le cas d’espèces susceptibles
d’entrer dans la conception de haies vives défensives. Les indicateurs de choix les
plus appropries sont (M.Fabienne, F.Besse, 1995-I 996).:
?
la hauteur de dégarnissage à la base (qui peut être modifiée ultérieurement
par des coupes de gestion) ;
?
la largeur du houppier dans le sens de l’alignement ;
?? Ne nombre de rameaux secondaires ou la densité du houppier (échelle de
cotation) en plus du taux de survie et de la hauteur des plants (vigueur de
croissance).
II n’existe aucune espèce qui, à elle seule puisse répondre simultanément à tous ces
critères. Ainsi, il est préférable dans une haie vive, de faire appel à un mélange
d’espikes.
1 5

5.4 . Gestion des haies
Différentes techniques sont préconisées pour la conduite des arbres en
agroforesterie. En effet, ce sont souvent des ligneux à usage multiple qui sont
associés à des cultures dans les haies vives défensives installées dans le cadre de
notre étude.
Les ligneux des haies vives peuvent donc être taillés ou rabattus pour accroître la
biomasse ou fournir du fourrage. Une taille racinaire peut aussi être effectuée sur ces
ligneux pour réduire leur influence sur les cultures. Une partie du produit de
l’émondage ( branchages) peut être empilée au pied des arbres pour accroître
l’impénétrabilité des haies.
5.5 Synthèse des études menées sur les haies vives défensives
au Sénégal et plus particulièrement dans le bassin arachidier.
La haie vive défensive est une technologie agroforestière connue et utilisée par les
populatioms depuis des générations. C’est autour des périmètres de maraîchage et
d’arboriculture fruitière que les haies vives sont le plus souvent installées pour lutter
contre la divagation du bétail, délimiter les parcelles et réduire l’érosion éolienne. Les
espèces traditionnellement utilisées restent cependant limitées à Euphorbia
balsarnifera et Jatropha m-cas.
Différents types d’essais ont été réalisés depuis 1987 sur les haies vives. Les
premiers furent des essais d’étude de comportement d’espèces diverses locales et /
ou exotiques de densités de plantation , de
technique de propagation des graines
par semis directs, association d’espèces à ports différents (Thiénaba essai no 317 /
986 et essai no 341 / 1987 et Bambey 1991).
Des essais de coupe de gestion ont également été menés à Nioro (SENESYLVA
N”16, D é c e m b r e 1 9 9 6 ) e t recemment d a n s l e c a d r e d e l a r e c h e r c h e
d’accompagnement du Projet Agroforestier de Diourbel.

CHAPITRE V : METHODOLOGIE
Avant d’aborder la méthodologie utilisée pour notre étude, nous relaterons celle
utilisée en 1997 par I’ISRA et RODALE pour la mise en place des dispositifs
6.11. Mise en place des dispositifs
6.1.1 . Identification des sites
Le choix des cinq (5) villages s’est opéré sur la base d’une concertation entre Rodale
et ISRA/Bambey autour des critères d’éligibilité suivants :
?
la structuration et la dynamique organisationnelle du groupement ;
?? l’engagement et la motivation des populations sur les actions de protection
et de conservation des ressources naturelles dans leur terroir ;
?? la mise à disposition du groupement d’un site accessible disposant ou
proche d’un point d’eau ;
?? l’acceptation de la mise en œuvre d’activités agricoles dans la parcelle à
protéger
?? la participation des membres du groupement ou de la communauté
,villageoise à toutes les étapes d’exécution du programme ;
?? l’acceptation de clôturer le site dés la fin de l’hivernage de l’année
#d’installation pour protéger les plants contre la dent du bétail.
Donc c’est sur cette base que le partenariat a été scellé avec les cinq groupements
sélectionnés.
6.1.2 . Visites d’échanges
Une visite groupée réunissant les partenaires impliqués dans le processus de mise
en place des haies vives défensives a été organisée avant le démarrage des
activitcbs. Les visiteurs se sont rendus au niveau de la pépinière centrale de I’lsra de
Bambey. Ils ont pu apprécier les conditions de production en station de ligneux à
usages multiples. Le point d’essai de Bambey et une parcelle paysanne située a
Ndiaklhane (département de Bambey) ont été aussi visités. Ces deux derniers sites
ont pu permettre aux producteurs d’avoir une idée sur la configuration des haies
dans les conditions de production.
6.1.3 . Formation aux techniques de pépinière
Pour permettre aux bénéficiaires d’acquérir la technique de production de plants, des
séances de formation ont été dispensées aux représentants des différents
groupements de producteurs impliqués dans la diffusion de la technologie. La
Premiere session a regroupé 15 participants dont 5 femmes. Elle s’est déroulée la
premier-e année avant le démarrage des travaux de pépinières. Une deuxième
session a été à nouveau organisée cette année, 7 personnes y ont pris part dont
4
femmes. Nous avons participé à l’animation de cette journée de formation.
1 7

L’objectif recherché à travers ces sessions est de créer des mécanismes de
pérennisation des actions d’installation de la technologie. En effet, dans le long
terme, la maîtrise de la production des plants par les producteurs ne pourra que
faciliter davantage l’appropriation de la technologie.
6.1.4 . Espèces utilisées
Elles peuvent être classées selon leur tempérament en deux catégories :
?? celles à croissance rapide ( Acacia nilotica., Acacia /&a, Acacia forMis eS
Bauhinia rufescens) ;
?
celles à croissance lente ( Zizyphus mauritiana et Acacia mellifera)
La monographie de chacune de ces six espèces est présentée en annexes.
6.1.5 . Dispositif expérimental
Le dispositif est en Blocs Complets Randomisés (BCR) en ligne. Le périmètre de
chaque parcelle est divisé en quatre parties, représentant chacune un bloc. Les
traitements sont constitués d’associations d’espèces à croissance rapide et à
élagage naturel et d’espèces à croissance lente et à embrochement latéral. Les
ligneux sont associés pied à pied avec un écartement sur la ligne de 50 cm.
Cependant le nombre de plants par traitements varie suivant la taille de la parcelle
aménagée :
(11 quatre (4) traitements par bloc pour les villages de Ndioufène et Fandène ;
e six (6) traitements pour le quartier Thialy ;
*l huit (8) traitements pour les villages de Pout et de Mbissao.
Le schéma du dispositif expérimental figure en annexe 23.
6.2. Méthodologie utilisée pour notre étude
6.2.1. Etude du comportement des espèces testées
Dés le début de notre stage, nous avons effectué une tournée de prise de contact
avec les membres des différents groupements. Cela nous a permis de leur expliquer
nos objectifs de travail. Ils ont ainsi pu collaborer sans difficulté dans le processus de
collecte de données.
Au niveau de chaque site, nous avons effectué les mensurations du mois de juillet en
compagnie de membres de chacun des groupements. Les variables suivantes ont
été mesurées :
?? le taux de survie,
?? la hauteur
?? et le diamètre au collet ;
1 8

Le matériel utilisé comprenait :
?
une règle graduée en cm pour la hauteur ;
?? un pied à coulisse pour le diamètre.
Un pré-dépouillement a été effectue pour le calcul des moyennes, suivi d’une
analyse de variante sur les variables taux de survie, hauteur et diamètre avec le
logiciel STAT-ITCF. Les résultats ont été illustrés en HAWARD GRAPHICS sous
forme d’histogrammes.
6.2.2. Etude de la perception des paysans par rapport
à la technologie
Nous avons procédé d’abord à une pré-enquête qui a permis de recenser les
membres des différents groupements impliqués dans la diffusion de la technologie
des haies vives défensives. II en est de même des personnes non membres des
groupements mais possédant une parcelle et/ou un verger clôturé
Un échantillon de 60 personnes a été choisi sur la base d’un sondage de 14,5 %.
L’échantillonnage est en strates croisées avec deux critères (Villages encadrés ;
membres groupementslnon membres groupements).
Questionnaire d’enquête (voir annexe 22).
19

Chapitre VII : RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les résuitat.s que nous présentons portent sur les performances dendrométriques des
espèces testées et sur la perception des producteurs par rapport à la technologie
7.1. Performances dendromètriques
les résultats obtenus de cette étude portent sur le taux de survie, la hauteur et le
diamè4re au collet des plants, quatre mois (décembre 97) et dix mois (juillet 1998)
après plantation. Les données sont présentées sous forme d’histogramme. Les
valeurs de chacune des trois variables suscitée sont présentées par période de
mensuration et par espèce associée.
Nous presentons les résultats par espèce et par site pour chacune des trois
variables, dans un premier temps et par espèce associée tous sites confondus, dans
un deuxième temps.
7.1.1. Site de Pout
a/ -taux de survie
Les resultats de l’analyse statistique montent que la moyenne générale du taux de
survie a baissé de 13.2% entre décembre 1997 et Juillet 1998. L’observation du
tableau 1 montre que :
?
cette baisse du taux de survie est plus importante chez Zizyphus mauritiana
dans toutes ses associations (traitement 13, 14, 15 et 16) ;
?? Acacia nilotica associé à Acacia mellifera a donné le meilleur résultat en
juillet 1998. Son taux de survie n’a pratiquement pas changé entre les deux
périodes de mensurations
Le faible taux de survie de Zizyphus mauritiana serait dû au fait que l’espèce, très
appétée a été broutée par les caprins en divagation dans la parcelle. La bonne
performance de Acacia nilotica serait due à sa parfaite adaptation sur sol dek-dior
(figure 1 voir annexe 1).
b/- hauteur
On note une baisse générale de la hauteur entre les deux dates de mensuration.
En décembre 1997, les meilleurs croissances en hauteur ont été enregistrées avec:
Acacia nir’otica, Acacia melifera et Acacia laeta avec respectivement 45; 42 et 39 cm.
Les mêmes espèces viennent toujours en premières position en juillet 1998 avec
respectivement 43,37 et 34cm supérieures à la moyenne générale (32.09cm).
Acacia tortibs et Zizyphus mauritiana ont les plus faibles hauteurs avec
respectivement 22 et 22cm. (figure 2 - voir annexe 2).
20

cl - diamètre au collet
Globalement, le diamètre au collet a augmenté pour toutes les espèces, Le diamètre
moyen général est passé de 5.4 mm en décembre 1997 à 7.8 mm en juillet 1998
avec un maximum de 12 mm pour Acacia nilotica associé à Acacia mellifera et un
minimun de 5 mm pour Acacia forti/is associé à Acacia mellifera et Zizyphus
maurHana
associé à Acacia nilotica et / ou Bauhinia rufescens. (figure 3 - voir
annexe 3).
7.1.2. Site de Tially
a/- taux de survie
Notons que Bauhinia rufescens n’a pas été planté à Thialy par manque de plants.
Ainsi les espèces associées no 7, 8 et 16 sont absentes.
En juillet 1998, le taux de survie moyen général a baissé de 16.12%. par rapport à
décembre 1997 (93.6% en décembre 1997 et 77.5% en juillet 1998). Cette baisse est
plus irnportante chez Acacia forMis. Acacia nilotica associé à Zizyphus maurifiana est
plus performante avec 95%. La divagation du bétail a contribué largement à la
baisse du taux de survie constatée (figure 4 - voir annexe 4).
b/- hauteur
Entre les deux dates de mensuration, seul Acacia nilotica associé à Zizyphus
mauritiana a vu une augmentation de la croissance moyenne de plus de 13 cm. La
hauteur de Acacia mellifera associé à Acacia fotfi/is reste constante (34cm). Une
baisse sensible de la hauteur est observée pour toutes les autres espèces. Acacia
torti/is
associé à Zizyphus mauritiana en juillet 1998 a la plus faible hauteur (1 Ocm).
La baisse générale de hauteur entre décembre 1997 et juillet 1998 serait du au
broutage et au piétinement des plants par le bétail.
Des observations ont montré que certaines espèces (Acacia mellifera et Acacia
laeta) ont été exploité pour servir de cure dents. (figure 5 - voir annexe 5)
c/ - diam&tre au collet
Acacia nilotica associé à Zizyphus mauritiana a enregistré la meilleure croissance en
diamètre (7 mm en décembre 1997 et 13 mm juillet 1998) suivi de Acacia laeta
associé à Zizyphus mauritiana et Acacia mellifera associé à Acacia laeta et Acacia
torfi/is
avec respectivement 10, 10 et 10 mm. La moyenne générale est de 7.5 mm
en juillet 1998. Zizyphus mauritiana, dans toute ses associations vient en dernière
position avec 4 mm en juillet 1998.(figure 6 - voir annexe 6).
2 1

7.1.3. Site de Mbissao
a/- taux de survie
En juilllet 1998 le taux de survie a baissé de 29.4% (78.87% en 1997 contre 49,44%),
avec respectivement 87.5% et 86% Bauhunia rufescens et Acacia laeta associés a
Acacia mellifera viennent en première et deuxième position. Acacia mellifera et
Zizyphus mauritiana
sont moins performants dans ces associations (espèces
associées n”9; 10; 13; 14; 15 et 16).
Ces faiblies performances seraient dues à la divagation du bétail (ovins et caprins)
particulièrement pour Zizyphus mauritiana, espèce très appétée. (figure 7 voir
annexe 7).
bl- hauteur
Globalement il y a une baisse de la croissance en hauteur. Acacia nilotica associé à
Zizyphus mauritiana et à Acacia mellifera a la meilleure croissance en hauteur entre
les deux dates de mensuration avec respectivement 43 et 40 cm en décembre 1997
et 40 et 36 cm juillet 1998. La baisse de hauteur est plus importante chez Zizyphus
mauritiana
dans toutes les associations.
Contrairement à la logique, la baisse importante de la hauteur moyenne de Zizyphus
mauritian,a
et de Acacia me//ifera serait du à un problème d’adaptation et au
broutage. (figure 8 - voir annexe 8).
cl - diamcètre au collet
Une augmentation généralisée du diamètre au collet des espèces dans tous les
traitements sauf pour Zizyphus mauritiana associé à Acacia laeta et Acacia Motica.
Acacia laeta associé à Acacia mellifera, et Acacia nilotica associé à Zizyphus
mauritiana
viennent en première position avec 12 mm .Ils sont suivis par Acacia
niilotica
associé à Acacia mellifera (11 mm) et Acacia mellifera associé à Acacia
laeta (9 rnm) en juillet 1998. Zizyphus mauritiana associé à Acacia /aeta,à Acacia
nilotica
et Bauhinia rufescens vient en dernière position avec une valeur minimale de
3 mm (figure 9 - voir annexe 9).
7.1.4 . Site de Fandène
a/ -taux de survie
Dans ce village Acacia laeta et Acacia nilotica n’ont pas été plantés par manque de
plants ce qui justifie l’absence des espèces associées no 1, 2, 3, 4, 9, 10, 13 et 14
dans le dispositif. Avec un taux de survie moyen général de 89.16% au mois de
juillet 1998, on constate une légère baisse de 4.42% par rapport résultats des
22

mensurations de décembre 1997 (98.25%). Bauhinia rufescens associé à Zizyphus
mauritiana
vient en première position (100%). II est suivi de près par Bauhinia
rufescens
associé à Acacia mellifera (96.5%). Zizyphus mauritiana associé à Acacia
tortibs
vient en dernière position avec un taux de survie de 59.25% en juillet 1998,
Cette importante mortalité serait due au fait que Zizyphus mauritiana est l’espèce la
moins adaptée et est souvent broutée. (figure 10 voir annexe 10).
bl- hauteur
Toutes les espèces utilisées ont subi une baisse de hauteur entre les deux dates de
mensuration. En décembre 1997, la hau,teur moyenne générale était 35.5 cm et en
juillet (27.2cm). Toujours est il qu’en juillet 1998, les meilleures croissances en
hauteur sont obtenues avec Acacia melli’fera (35cm), suivi de Acacia tortdis (31cm).
Zizyphus mauritiana (25cm) vient en troisième position devant Bauhinia rufescens
(24cm). Le bon comportement de Zizyphus mauritiana est du au fait que ce site
présente un type de sol Deck Dior, favorable à l’espèce. (figure 11 - voir annexe 11).
cl- diamètre au collet
Une legère augmentation du diamètre moyen est enregistré : 4 mm en décembre
1997 contre 5mm en juillet 1998. Cette augmentation est observée pour toutes les
espèces, sauf pour Zizyphus mauritiana associé à Bauhinia rufescens qui a connu
une baisse de 1 mm. (figure 12 - voir annexe 12).
7.1.5. Site de Ndioufène
Dans ce village Acacia tortilis et Bauhinia rufescens sont absents par manque de
plants.
a I- taux de survie
Avec 99.‘% en décembre 1997, le taux de survie moyen général a sensiblement
baissé (-7%) en juillet 1998. Acacia laeta,, Acacia nilotica associés à Acacia mellifera
et à Zizyphus mauritiana, et Acacia me//ifera ont des taux de survie supérieurs à la
moyenne générale(92%, juillet 1998). Zizyphus mauritiana s’est bien comporté (75%
pour Zizyphus mauritiana associé à Acacia laeta et 68% pour Zizyphus mauritiana
associé à Acacia nilotica),
contrairement aux autres sites. (figure 13 - voir annexe
13)
bl- hauteur
La hauteur moyenne générale a baissé entre décembre 1997 (37.3cm) et juillet 1998
(33.3c:m). Acacia laeta et Acacia mellifera ont enregistré les meilleures croissances
en hauteur aussi bien en décembre 1997 qu’en juillet 1998 avec respectivement 41
cm et 39 cm. (figure 14 - voir annexe 14).
23
._-
--
-.-PI

c/- diamètre au collet
Les meilleurs résultats sont obtenus avec Acacia laeta associé à Acacia mellifera (14
mm) en juillet 1998 suivi de Acacia mellifera associe à Acacia laeta (12 mm) et
Acacia nilofica associé à Zizyphus mauritiana (11 mm). Zizyphus mauritiana associé
à Acacia laeta est moins performante (4 mm).(figure 15 - voir annexe 15)
7.1.6. : Evolution du Taux de Survie des espèces associées
tous sites confondus
a/- taux de survie quatre (4) mois après plantation
Le taux de survie moyen général, 4 mois après plantation, (tous sites confondus) est
de 91.4% avec un maximun de 96.3% pour Bauhinia rufescens associe à Acacia
mellifera
et un minimun de 80% pour Zizyphus mauritiana associé à Acacia nilotica.
Ce taux de survie globalement satisfaisant serait du au fait que :
?? les plants étaient mis en place dans de bonnes conditions,
0 ils étaient entretenus et
?? il n’y avait pas eu de divagation
b/- onze mois après plantation
Le taux de survie moyen général, onze mois après plantation, (74.5%) conna’it une
baisse de 16.9%. avec un maximum de 88.4% pour Bauhinia rufescens associé à
Acacia mellifera et un minimun de 54.2% pour Zizyphus mauritiana associé à Acacia
tortiks.
Globalement, toutes les espèces associées se comportent d’une façon satisfaisante
dans tous les sites. Seul Zizyphus mauritiana connaît des difficultés de survie qui
serait dues :
a,.
?? au manque d’entretiens (désherbage des plants) ;
?? à la divagation du bétail (des passages existent presque dans tous les
*,.
sites) ;
?? à l’inadaptation de certaines espèce aux conditions pédologiques du milieu
(figure 16 - voir annexe 16).
*,.
.>.
24
. “ .
-____-. -.-~
_--~---_-- .--. ~-,--.--. -.-.._-. I

7.1.7. Evolution de la hauteur moyenne des espèces associées
tous sites confondues
a/- quatre mois après plantation
La hauteur moyenne générale, tous sites confondues est de 33.7cm avec un
maximun de 40.9cm pour Acacia laeta associé à Zizyphus mauritiana et un minimun
de 26.7crn pour Zizyphus mauritiana associé à Acacia laeta et Acacia nilotica
bl- ontze mois après plantation
Après onze mois de plantation, la hauteur moyenne générale est de 28,55cm avec
un maximun de 41,8cm pour Acacia nilotica associé à Zizyphus mauritiana et un
minimun de 21,3cm pour Zizyphus mauritiana associé à Acacia nilotica. Seul Acacia
nilotica
associé à Zizyphus mauritiana a enregistré une augmentation de sa hauteur
moyenne (39cm en 1997 et 41,8cm en 1998). La hauteur moyenne des espèces
appétkes telles que Zizyphus mauritiana, Bauhinia rufescens et Acacia tortdis a
sensiblement baissé. Zizyphus mauritiana a montré des comportements différents
d’un site à un autre. Acacia mellifera se comporte relativement bien dans tous les
sites. Acacia tortdis et Zizyphus mauritiana sont les espèces les moins performantes.
(figure 17 - voir annexe 17).
7.1.8 - Evolution du diamètre moyen des espèces associées
tous sites confondus
a/- quatre mois après plantation
Le diamètre moyen général, quatre mois après plantation est de 5.6 mm avec un
maximun de 7 pour Acacia nilotica associé à Acacia mellifera et à Zizyphus
mauritian’a
et un minimun de 4.3 mm pour Zizyphus mauritiana associé à Acacia
laeta, Acacia niiotica, Acacia tortilis et Bauhinia rufescens.
b/- onze mois après plantation
Le diamètre moyen général est de 7.3 mm soit une augmentation de 2.3 mm entre
les deux dates de mensurations. Acacia laeta associé à Acacia mellifera et Acacia
ni/otic(a
associé à Zizyphus mauritiana viennent en première position avec 1 Imm
suivi de Acacia mellifera associé à Acacia laeta avec IOmm. Zizyphus mauritiana
vient en dernière position dans toutes ses associations. (figure 18 - voir annexe 18).

7.1..9/- Evolution de la moyenne générale du taux de
survie par sites toutes espèces confondues
a/- quatre mois après plantation
Les resultats des mensurations de Décembre 1997, montrent que le taux de survie
varie entre 99,1% (à Ndouféne) et73,9% (à Mbissao). Ces résultats satisfaisants
seraient dus aux conditions favorables de mise en place des essais et des entretiens
qui était effectués au moment opportun.
b/- onize mois après plantation
A onze mois, le taux de survie a connu une baisse importante particulièrement. à
Mbissao: (73,9% en décembre 1997, contre 49,4% en juillet 1998 soit 245%). A
Ndiouféne, la baisse est moins importante: 99,1% en décembre 1997 contre 91,6%
en juillet 1998 soit 75%. (figure 19 - voir annexe 19).
7.1 .lO : Evolution de la hauteur moyenne générale par site,
toutes espèces confondues
a/- quatre mois après plantation
Quatre mois après plantation, la hauteur moyenne générale, toutes espèces
confondules varie entre 37.3cm à Ndioufene et 31cm à Mbissao avec une moyenne
générale de 33,7 cm.et un écart type de 25.
bl- onze mois après plantation
~
A Pout, en juillet 1998, la hauteur moyenne générale est 39,lcm, contre 34,8 cm soit
une Crois:sance de 4,3cm. Dans tout les autres sites elle a baissé particulièrement à
Thialy où elle est passée de 33,8cm en décembre 1997 contre 26,2cm en juillet
1998. (figure 20 - voir annexe 20).
7.1.1 l/- Evolution du diamètre au collet moyen général par site,
toute espèces confondues
a/- quatre mois après plantation
En décembre 1997, soit quatre mois après plantation, le diamètre au collet moyen
général varie entre 7,8 mm à Ndioufène et 4,3mm à Fandène. Les sites de Pout,
Thialy et Mbissao ont sensiblement les rnêmes diamètres avec respectivement 58;
5,9 et 5,7mm.
bl- onze mois après plantation
Une augmentation du diamètre au collet rnoyen général est enregistrée dans tous les
sites et la plus importante l’a été à Peut, 5.8mm en décembre 1997 contre 7.8mm en
juillet 1998 (figure 21 - voir annexe 21).
l
26

71.12/- Conclusion
Zizyphus mauritiana et Acacia tortilis ont connu des difficultés de survie et de
croissance en hauteur ce qui confirme pour le Zizyphus mauritiana son inadaptabilite
dans les sols sableux (dior).
Toute les quatres espèces ont présenté des performances dendrométriques
satisfaisants pour les variables, hauteur, taux de survie et diamètre au collet.
7.2 Perception des paysans par rapport à la technologie
Rappelons que les résultats de cette ‘étude ont été obtenus à partir d’une enquête
socio-économique conduite dans les cinq villages pilotes de la Recherche-
Développement.
Le pane1 de répondants a été échantillonné sur une population composée de
membres et non membres des groupernents résidant dans les villages sus-cités.
Cette population a été identifiée à partir d’une pré-enquête qui avait donné les
résultats du tableau 3. Notons que le taux: de sondage était de 145 %
-
-
Villages
Membres
Non membres
Thialy-
49
~~
28
Fandène
2
2
3 2
iGiiGifène
~
29
4 0
Pout-
3 3
-
-
4 8
M bissao
7 4
5 8
T o t a l -
2 0 7
-
-
2 0 6
Tableau 4 : Résultats de la pré-enquêfe.
Le tableau 5 présente les résultats de cet échantillonnage.
-
-
-
1
Villages
Membres de groupements
Non membres des groupements
I
L
Effectif 1
Taux
1 E~chantillon
Effectif 1 Taux sondage 1 Echantillon
-4
40
14,5
6
Il
-5
48
14,5
7
-
-11
58
14.5
8
Tableau 5 : Echantillon enquêté
27

7.2.1/- Connaissance et~ utilisation des haies vives défensives
a I- protection des parcelles de cultures
II ressort de l’enquête que toutes les personnes interrogées protègent leurs parcelles
de cultures contre la divagation du bétail.
b/ - types de parcelles protégées
Les types de parcelles protégées les plus souvent citées sont :
?
les parcelles de mil, maïs, niébé qui ceinturent les concessions ;
?
les parcelles de cultures de cont:re saison (manioc, pastèques, légumes) ;
0 les vergers.
c/- moyens utilisés traditionnellemeht pour protéger les parcelles
Traditiionnellement les paysans utilisent pour protéger leurs parcelles :
?
lla haie vive de salane (Euphorbia balsamifera)
?? ila haie morte associée à Euphorbia balsamifera ;
?? la haie vive de Jafropha curcb.
7.2.2/- Niveau d’efficacité des pratiques traditionnelles
de protection
Toutes les personnes enquêtées reconwraissent à l’unanimité que ces pratiques
traditionnelles ne sont pas satisfaisantes, car elles n’empêchent pas totalement le
bétail d’entrer dans les parcelles. II est par ailleurs apparu que certains éleveurs font
des brËches dans les haies pour créer un passage à leurs animaux.
7.2.3.L Connaissances d’autres techniques plus performantes
Le tableau suivant présentent les réponses données par les personnes enquêtées à
la question .* “connaissez-vous d’autres techniques plus performantes.
-
-
-
Personnes enquêtées
Réponses
-~-
Villages
oui
Non
Thialy-
56%
45%
-
-
-
Fandéne
80%
13%
-
-
-
Ndiouféne
100%
Pout-
100%
-
-
-
M bissao
95%
5%
-
-
,Tableau 6 : Connaissances des techniques performantes par rapport aux méthodes
traditionnelles

La majorité des personnes enquêtéc
affirment connaître d’autres techniques plus
performantes (100% à Pout et Nd uféne et 95% à Mbissao). C’est à Thialy,
Fandkne et Mbissao qu’on a respf tivement 45%, 13%, et 5% des personnes
enquêtées qui disent ne pas connaîtn d’autres techniques plus performantes.
7.2.4/- Technologies pt Formantes
La technologie connue est la disp ;ition d’espèces épineuses en ligne sur le
pourtour des parcelles est la seule tee nique performante qu’ils connaissent.
7.23 Origines de cet
nouvelle technologie
Cette technique a été introduite par I( biais de la recherche collaboratrice initiée par
I’ONG Rodale et ISRA/ Bambey. Le ! wice des Eaux et Forêts a aussi eu à mener
des activités de vulgarisation des
aies vives. Certaines personnes ont eu à
expérimenter la technologie. Les pays
ns affirment aussi avoir connu cette technique
par le biais d’expériences similaires p tiquées dans cet-tains villages voisins.
7.2.6.L Utilisation de la ethnologie
Dans l’exploitation du questionnaire, 31~s avons tenté de saisir les effets directs et
indirects résultant de la diffusion de 1, technologie. Donc la part a été faite entre les
bénéficiaires de groupements enta *és et les autres producteurs des localités
cib1ée.s. Le tableau suivant présente 11 ; r&ponses de ces deux catégories d’acteurs à
la question “Avez-vous déjà utilisé ce! techniques ?”
Sites
M n bres
1 Non membres 11
du 9
Oui
Thialy
Fandène
-
Ndioufène
25%
Pout
40%
M bissao
45%
Tableau 17: fréquences d’utilisation dc fa technologie par les personnes enquêtées
A Thialy, les seules personnes ayan affirmé avoir déjà utiliser la technologie sont
toutes non membres du groupemen encadré. Cela pourrait peut être expliqué le
choix stratégique porté sur le grouper ?nt pour l’introduction de la technologie.
Le m6me constat est fait à Pout (40 0, de oui chez les membres contre 43% pour les
non membres du groupements ). A F ldéne, localité qui abrite beaucoup de vergers
appartenant à des non-autochtones,
% de réponses “oui” est plus important. Ces
derniers procÈdant souvent à un amé sgement de leur site.
29

Cela inspire parfois leurs collaborateurs locaux qui tentent alors de reproduire la
même chose dans leurs parcelles propres. Sinon, partout ailleurs, les non-utilisateurs
restentt beaucoup plus nombreux que les utilisateurs. Cet état de fait relèverait, selon
les personnes interrogées à :
?
l’accès aux terres parfois difficile surtout pour les femmes : ces dernières ne
valorisent que des parcelles ~pretées soit par leurs maris ou leurs parents.
La plantation de l’arbre étant un signe de valorisation pouvant conduire à
l’appropriation de la parcelle, il ne leur est point permis d’y effectuer des
opérations de plantation ;
?
non disponibilité de plants ouf de semences en quantité et qualité suffisante;
?
la non - maîtrise de la technique de production de plants.
Les personnes utilisant la technique suggèrent que les ligneux utilisés autour de
leurs parcelles puissent, en dehors de’leur fonction de protection, produire beaucoup
de biomasse (foliaire et ligneuse). Elles souhaiteraient aussi utiliser dans les haies
des légumineuses capables de fertiliser les sols.
Selon toujours ces mêmes personnes, ces ligneux plantés en haies vives pourront
également réduire l’érosion éolienne et fournir du bois de chauffe et de service. Cela
à leur avis peut déjà constituer une solution de sortie de la crise du bois d’énergie et
de service .
7.2.7 : Degré d’implicati@n des populations dans le
processus de collaboration
Tous les non - membres des groupemerrts ont confirmé leur non-implication dans la
collaboration par l’absence de contacts directs avec Rodale.
Au niveau des personnes membres interrogées, 60% à Pout, 57% à Thialy affirment
n’être pas impliquées.
Le tableau suivant fait la synthèse des réponses apportées à la question ” Etes-vous
impliqués dans la collaboration ISRA/Rodale ?”
I
I
I
I
M bissao
1 73% 1 ~
27%
100%
Tableau 8 : Niveau d’implication des personnes interrogées dans la collaboration

,a/- Nature de l’implication
Les personnes impliquées dans la collaboration disent l’avoir été par le biais des
.activités suivantes :
?? entretien des plants ;
?? formation techniques de pépinière;
?? visites de sites où les haies vives ont donné des résultats performants
(station et milieu réel).
bl- Causes de non implication
Les réponses suivantes nous ont été données :
?? manque d’information (30%) ;
?? voyage (27%) ;
?? non participation à la réunion de restitution des membres du groupement
formés (25%);
?? manque d’encadrement (18%).
7.2.8/- Connaissance des espèces utilisées dans les haies
vives défensives par les populations
Sites
Membres de groupements
l
interrogés
~%Oui
% Non
Thialy
4 3
57
Fandène
-
? ? ?
Ndioufène
75
25
Pout
~
60
40
M bissao
~
45
55
Tableau !9 : degré de connaissance des espèces utilisées dans les haies
La majorité des personnes interrogées (64,6 %) connaissent es espèces utilisées.
Cependant à l’exception de Fandène et à un degré moindre de Pout, la proportion de
personne ne connaissant pas les espèces plantées restent majoritaires dans chacun
des autres sites
7.2.9/- Implication des populations dans le choix des
espèces utilisées dans les haies vives
59,6% des personnes interrogées ont, affirmé en moyenne avoir été impliquées lors
du choix des espèces. Les autres qui ne le sont avancent le fait de n’avoir pas
assistes aux réunions de concertation ayant précédé le démarrage des activités de
mise en place des haies vives défensives.

Sites
Membres de groupements
interrogés
% Oui
% Non
Thialy
43
57
Fandène
6
7
33
Ndioufène
7
5
25
Pout
4
0
60
M bissao
73
27
Tableau IQ : niveau d’implication des populations dans le choix des espèces
utilisées dans les haies vives défensiv$s

7.2.10/- Ordre de préférence des espèces utilisées
dans les haies vives
maigre sa croissance lente, Zizyphuq mauritiana demeure globalement l’espèce la
plus préferée (48%). Cela pourrait s’expliquer qu’elle est la plus connue des paysans
ou par son statut de fruitier forestier.
Vient ensuite en seconde position, Acacia nilotica (42,8%). Les autres espèces
ferment le peloton avec respectivement Acacia mellifera (31,2 %), Acacia keta (27
%), Bauhïnia rufescens (23,8 %) et Acacia fortiNs (20 %).
,Tableau ‘11: classement des espècesipar ordre de préférence (%)
7.2.1 l/- Provenance des plants
Tous Iles plants utlisés dans les haie vives ont été produit par Rodale au niveau du
site de demonstration de Keur Saïb. ~Seuls 10% des partenaires ont produit leurs
propres plants.
7.2.12/- Espèces que les populations souhaiteraient
associer à cellas introduites
La majorité des personnes enquêtées souhaiteraient avoir d’autres espèces. Les
variétes fruitières hâtives, Eucalyptus camaldulensis, Prosopis juliflora et surtout
Casuarina equisetifolia (Mbissao) sont les ligneux cités dans cette optique de
diversification des espèces à introduire. Mais il va sans dire que la plantation de
certaines de ces espèces (fruitières) e~n haies vives doit faire l’objet de beaucoup de
précautions. Le tableau suivant mehtionne les proportions dans lesquelles ces
l
32

espèces ont été citées,
--
SITES
Euc.camal.
p. juliflora
C. equise tifolia Esp.1
l
Thialy-
-
-
m
1
8
30
I I
Fandène
50
75
25
--
I
I
Ndioufène
m
m
a40
Pout
42
8
m
50
Mbissao
26
-
80
m
-II
Moyenne
-
-
23,6
~
20,2
80
29
II
Tableau 12 : autres espèces souhaitées par les populations
7.2.13/- Contraintes liée$ à l’installation des haies vives défensives
II ressort de l’enquête que les principales contraintes liées à l’installation des haies
Vives défensives sont :
?? l’implication partielle des membres des groupements. En effet certaines se
sentent responsabilisés, d’autres non et restent indifférentes aux activités
de plantation ;
?? le problème foncier lié à l’explosion démographique. Le manque de terre ne
favorise l’introduction de terres dans le paysage agraire. Les ligneux
entraînent en effet une réduction des superficies cultivées ;
?? le problème de protection, drentretien et de surveillance des jeunes plants
contre la dent du bétail jusqu’à ce que la haie soit bien installée ;
?
la technique de production des plants non maîtrisée par tous ;
?? les besoins en plants très élevés compte tenu des écartements de
plantation.
7.2.14/- Perception sur l’efficacité et la durabilité de la technologie
Les personnes enquêtées, à l’unanimité, soulignent que c’est une technologie
efficace et durable par opposition à la haie de salane renforcée par des branches
épineuses à la base. Malgré ce système de protection, la haie ne leur parait pas très
efficace. En plus ont-ils souligné, le renouvellement de cette haie de salane
demande toujours de la main-d’oeuvre.
7.2.15/- Echelle d’adoption
Bien qu’il nous paraisse prématuré DDE parler d’adoption tout juste un an après le
démarrage des essais, toutes les’ personnes impliqués dans les tests de
démonstration sont prêtes à la démult!plier voire l’adopter. C’est la même volonté qui
anime les personnes qui n’ont pas encore participé à la mise en œuvre du tests de
vulgarisation des haies vives défensives.
l

33

CONCLUSION ET RECOMMANDAT INS
Les résultats préliminaires obtenus dans les cinq villages pilotes montrent que
certaines espèces telles que : Aca ia nilotica, Acacia laeta, Acacia mellifera et
Bauhinia rufescens se sont relative lent bien comportés du point de vue taux de
survie, croissance en hauteur et er diamètre, un an après plantation. Zizyphus
maurKana bien que très appréciés ar les populations, de par son fourrage, ses
fruits, son bois (service), connaît des ifficultés de survie sur les sols sableux (dior).
Bien que l’impact de la technologie t ? s’est pas fait encore sentir, cette dernière a
suscite un engouement chez les prc lutteurs partenaires et même chez ceux qui
n’ont pas été impliqués mais qui ont bris connaissance avec la technologie par son
efficacité et sa durabilité.
Le probleme foncier, les besoins ék ,és en plants, la protection des jeunes plants
contre la dent du bétail sont autant d contraintes qui peuvent entravées la diffusion
de la technologie.
Ainsi, nous recommandons :
?? le suivi et la mise en place de nouveaux essais pour une confirmation des
résultats et une plus large diffusion de la technologie ;
?? une meilleure implication des producteurs dans les différentes étapes de la
recherche développement et en particulier les femmes;
?? le renforcement de la cohésion des groupements existants et la prise en charge
dans leur programme d’activités maraîchères, avicoles etc..
?? une formation des partenaires pour mieux les motiver sur la technologie de
gestion des haies vives (Taille des plants, période, hauteur et fréquences des
coupes).
?? une meilleure protection des parcelles au moins pendant les trois premières
années.
l
34

ANONYME : 1997, rapport semestriel programme NRBAR, RODALE
BRASSEUR Marc :1991, Agroforesterie,, ENCR, CERDI, cours No39 Dakar 249 p
CTFT : 1989, Mémento du forestier, Techniques Rurales en Afrique, 3ème édition 1266 p
CHASSIN B. ; FRANKE R. : peasants, peanuts, profits and pastoralism. The ecologist
ll(4): 156-68
DUCENNE Hugues et LACROIX Eric : 1991, cours No34 tome 2, sylviculture spéciale,
essences de reboisement 116 p
FABIENNE Mary et BESSE François : 19951996, guide d’aide à la décision en
agroforesterie Tomes 1 et 2, 296 et 283 p
FALL S. et NDOUR Babou : 1992, en:qui$te socio-économique sur les parcours dans le
nord du Bassin arachidier, rapport FIDA, 105~
FREEMAN P.H ; FRICKE T.B. : 1983 , traditional agriculture in sahélia. The écologist
13(6) : 208 -212
GELLAR S.: 1982 Sénégal : an african nation between island and the west-westview
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HANDBOOK of the Modern World : 1989, Africa, Sénégal- Seans Mahomey, ed-New-
York 1 : 850-870
JURGEN-Hans Von Maydell
: 1992, Arbres et arbustes du Sahel, leurs
caractéristiques et leurs utilisations
NDIAYE S., SALL P. : 1989, rapport D & D mené dans le Basin arachidier
NDIAYE S.A. Ndiaye et KAIRE M.: 1996 comportement en haies vives défensives de
diverses espèces dans le sud du Bassin
,arachidier, SENESYLVA N”I 6.
NDOUR B. : 1997, rapport analytique des recherches agroforestières du centre nord du
~Bassin arachidier
RALOFF J., WEISBURD S. : 1985,~ climate and Africa : why the land goes dryy.
Science news 127 (18): 282-285
SATIN Michael : 1997 rapport de mi:ssion appui à la validation socio-économique des
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‘WINTERBOTTOM R. ; HAZLEWOC> D P.T. : 1987, agroforesterie and sustainable
developpement marking the connection Aurbio
16 (23) : 100-l 10
,ZANTE P. : 1983, étude pédologique Clu domaine de I’INDR (Thiès Sénégal)

.,Y

0

_--..--

;* Evolution du diamètre moyen au collet des espèces
ANNEXE 3 FIGURE 3 -*
plantées à Pout
Diamètre moyen au collet (mm)
QD
! écembre 97
H Juillet 98
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
Espèces associées
Al=A.laeta; An--A.nilotica; At==Acacia tortilis; Am=A.mellifera; Br=B.rufescens; Lm%.marltiana
1 =$d(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =3r(Zm)
: Q=ArqiAl); j I)=AT(An);g 11 =Am(At)i lL 3 =Am(Br); 1 3 1 4
=Zm(Al); =Zm(An); 1 5 =Zm(At); 1 6 =7m(Br)
v
f
!
!
?
!
!
!
!
I
!
!
c
i

w CD’


ANNEXE 6 FIGURE 6 .: Evolution du diamètre moyen au collet de s e s p è c e s
plantées à Thialy
Diamètre moyen au collet (mm)
8
6
4
2
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1 1
12
13
14
1 5
16
Espèces associées
Alti.laeta; And.nilotica; At=Acacia tortilis; Am=A.meliifera; Br=B.rufescens;
Zm =Z.ma riiia 11it
1 -WAm); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm): 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =BI-(AI~): 8 +r(zlll)
9=Am(Al);
IO=Am(An);
11 =Am(At); 12 =Am(Br); 1 3 =Zm(Al); 14 =Zm(An); 15 =Zm(At): 16 =&@r) .
*
*
a
i
I
I
i
:
?
:
:
:
I
I
!
:
?

--
,/////////,,/
Ch
03

ANNEXE 8 FIGURE 8 : Evolution de la hauteur moyenne des espèces
p l a n t é e s à Mbissao
Hauteur moyenne (cm)
50
/
/
I

r- -----------Y
!
BDécembre 9 7 j
1
3
J
A
L
-r
c
J
6
7
8
9 10 11 12 13 14 15 16
Espèces associées
Al+I.laeta; An=A.nilotica; At=A.tortilis; Am=A.mellifera; Br=3.rufescens; Zm = Z, rnauritiana
1 AL(Am); 2 dl(Zm);3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =31-(Zm)
f Q =Aq(AJ);
j n=Aq’An);l 1 =AnglAt); $1 3 =Ap(Rr);$
1
? =ZpL41);
1
4 =Zp i 4111. v
1 =)~II
5 : 5 (At)
1 6 =j7,.11( B ‘1)
f

: Evolution du diamètre moyen au collet des espèces
ANNEXE 9 FIGURE 9 -
plantées A -!Ubis s acr
Diamètre moyen au collet (mm)
/
1 f/iD écembre 97
IR J u illet- 8
I
Espèces associées
Al+.laeta; An =A.nilotica ; At=Acacia tortilis ; Am=A.mellifera; Br=3.rufescens;
1 dl(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am);
: “-~4m/~!); :n=A~/An);4.11 =&-‘4t); l?~$mfBr)~- 13=71niAl~* 14=71n(A1~\\- 1 jF7

0
0

Evolution de la hauteur moyenne des espèces
??
ANNEXE 11 FIGURE 11 -*
plantées à Fandkne
Hauteur moyenne (cm)
?? Décembre 97
m juillet 98

1.L
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
1 5
16
Espkces associées
Alr4.lae ta ; An ==A.nilotica ; At==&tortilis ,* Am=A.mellifera; Br==B.rutescens; Zm = Z. mauriiiaIla
1 =AL(Am); 2 =Al(Zm);3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =-Br(Zm)
: 9 =Aq~cAl); $10 =A$CAn);l 1 =Ay(At);* 12 =Am(Br); 13 =Zrn(Al); 14 =Zm(An); 15 =Zrn(At); 16 =Zrn(Br)
s
f
!
r
3
$
i
!
g
!
fi
t
i
!

-.-----
=.-_.
: Evolution du diamètre moven au collet des espèces
ANNEXE 12 FIGURE 12 p
1
p l a n t é e s à Fandène
Diamètre moyen au collet (mm)
bcemhre 97
/
I
I
B Juillet 98
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
1 5
16
Espèces associées
Alti.laeta; An=A.nilotica; At=Acacia tortilis; Am=A.mellifera; Br=B.rufescens; Zm=Z.maritiana
1 +Il(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 -An(Zm); 5 =At(Arn): 6 =At(Zm); 7 =Sr(Am): 8 =3r(Zm)
$0 -Arq/A?); J Q-;-Aq$dn);t lS1.=A~~,4t)~ . 13 +mr,Br);
1
1.3 =~m(i,l~: 14 =&m(Ang):
*
15 ;Zm(A;): 16 +!,m~Bfr)
:
I

: Evolution du taux de survie des espèces
*NNEXE 13 FIGURE 13
plantées à Ndioufène
Taux de survie (%j
60
m Décembre 97
1 Î% Juillet 98
L--

Espèces associées
Al=A.lae ta ; An +I.nifotica ; At=A.tortilis; Am=A.mellifera; Br=B.rufescens; ZmGZ.mauritiana
1 +UfAm); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); - 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 -Br(Am); 8 ==3r(Zm)
f ?=AI@~); lin -An? $An);& ==A;~{.4t);i&3 =dn)LBr)&3 =qzl)JAl)&rl =T;;~lAni)ip-
1
5 =$II~) (A&4 . 1 6 7-1~1 i (B r!-,
y-,< -.
;j-\\


ANNEXE 15 FIGURE 15 -1 Evolution du diamètre moyen au collet des espèces
plantées A Ndioufèuc
Diamètre moyen au collet (mm)
RD écembre 97
RJuiiiei 98
1 2 3 4
5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15 16
Al==klaeta; An=A.nilotica; At=%acla tortiiis; Am=A.meiMera; Ijr+3.rufescens; Zm=Z.In;iririana
1 +J(Am); 2=AKZm); 3 =An@&; 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =Br(Zm)
i 9=Ay(Al); !O=A?(An); 11 =Am(At); 12 =Am(Br); i 3 =Zm(Al); 14 =Zm(An); 1 _i GZm(At): 1(7 +m(Br)
5
I
0
!
1
i
?
!
!
?
g
I
I
!

ANNEXE 16 FIGURE 16
:: Evolution du taux de survie des espèces associées
tous sites confondus
Hauteur (cm)
6 0
mD écembre 97
1
ESSI Juiilet 98
40
20
0
1
2 3 4 5
6 7
8
9
10 11
12 13 14 15 16
A l 4.laeta; An=A.nilotica; At=A.tortilis; Am=A.meMera; fJre.rufcscens; Zm=Z.mauririana
1 +U(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am) 8 +Br(Zm) =Zm(Br)
0
g9=i4m,(Al); fO==@~y(An);~li =Ay(At);$ 12=Am(Br); l- 3 =Zm(Al); 14 =Zm(AQ; 15 =Zm(At); 16
!
$
I
#
i
!
!
!
g
@
g
!
I

. _..
._ .
- -

. L .
1 -
1: Evolution de la hauteur moyenne des espkces associées
ANNEXE 17 FIGURE 17 -
tous sites confondus
Hauteur (cm)
50
40
30
/-----.-.----
~
RD écembre 97
20
10
0
1
I
3L.
3
4
<
J
0
7
8
9
10
1 1
1 2
13
14
1 5
10
Espèces associées
Al d.laeta; An--A.nilotica; At=A.tortilis; Am=A.meIlifera; Br=B.rufescens; ZmtiZ.nlauritiana
1 +U(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am) 8 =31-(Zm)
!
tQ-4m{A!);
j,fi-A~~~‘~~l);
(1 1 =A1~/At);,l3=Ai~~/qr);!
1
?+~l41)~
1
~1.=&--~4&~ 1 C,=s-! A[)i 1 ~=~.~.~~r’~
!
I
!

w -7
CO
(3

P
0



I
,-,

h
ANNEXE 2
Prknom
Nom
I
1
Statut
Sexe
Village
i
1
II-
çBBACTEE&KCION DU GRQUEMEBT .
2-l Nom du groupement :
/
2-2 Armée de création :
-+
/
2-3 Composition
/
Nombre de femmes :
/
I
-
Nombre d’hommes *-/
Total groupement :
l

,
-
In-
2-4 : Principales activités du groupemebtl
l
Groupe ciblk concerné
Période
> < “ ,
Femmes
hommes
.-

III- QUESTIONS GENERAL@
3-l- Que pensez-vous de l’état de votre environnement
(sol, végétation, climat)
3-2- Qu.els types de sols rencontre t-on dans votre lerron
-----e ?
3.3- Ce sols sont-ils suffisamment productifs
oui
Non
3-4- Si non que faites-vous pour améliorer cette pré ductivité ?
P
3-5- Quelles sont les arbres qui existaient dans vo+ terroir et qui ont disparu aujourd’hui ?
3-6 Que faites-vous pour réintroduire ces arbres et en même protéger mes espèces restantes ?
3-7- Quels types d’activités pratiquez-vous ?
~
3-8- Quelles sont les contraintes ?

IV- CONNAISSANCE ET UTI/LISATION DES HAIES VIVES DEFENSIVES
4- l- Protez-vous vos parcelles de cultures ?
l
oui
Non
l
l
Si Oui pourquoi ?
Si Non pourquoi ?
4-2- Quels types de parcelles protégez-vous ?
~
4-3- Qu’est ce que vous utilisez traditionnellement ~Pour protéger ces parcelles ?
- Barrière métallique.
-
Haie vive de salane.
- Jatropha curcas.
-
Haie monte plus salane.
-
Haie monte plus jatropha.
4-4- Est-ce que ces pratiques traditionnelles vous satisfont ?
Oui
Non
l
4-5 Si oui pensez-vous à les améliorer ? Comment ?
4-6- Connaissez-vous d’autres techniques plus permnmantes ?
oui
Non
~
4-7- Si oui lesquelles ?
4-8- Comment les avez-vous connues ?
- communication male
- ONG
-
ISRA
- Autres
4-9- Avez-vous déjà utilisé ces techniques ?
~
4- 1 O- Sii oui justifier la réponse
~~
--
4- 1 1 - Si non pourquoi ?

V- PERCEPTION DES PRODUCTEU
S SUR LES HAIES VIVES DEFENSIVES
INTRODUITES PAR RODALE/ISRA.
S-l- Ete:s-vous impliqués dans la collaboration ISI@/R.odale
I-
Oui
Non
<-
5-2- Si oui comment ?
~-
~-
5-3- Si inon pourquoi ?
-
-
-
~-
~
5-4- Counaissez-vous les espèces utilisées dans lesi haies vives. ?
oui
Non
l
5-5 Etes-vous impliqués dans le choix des espèces utilisées ?
oui
Non
l
5-6 Quelles sont par ordre de préférence les espèc es utilisées dans la haie ?
1 -
-
l 2- - - - - - - + - ~
3 -
-
/4L-/
5-
/ 6---.-.-.-/
5-7 D’où proviennent les plants utilisés ?
l
5-S- Quelles autres espèces souhaiteriez-vous asso C~ ier aux espèces déjà présentes ?
1 -
-
/
2
/
3 -
-
14
~

/
5
/
6
l
-
-
5-9- Avez-vous des contraintes liées à
n
l’installatio
des haies vives défensives ?
Si oui lesquelles ?
-
-
-
-
~
-
~-

- 1 O- Ccnnrnent trouvez-vous cette technologie ?

- E f f i c a c e
- Non efficace
- D u r a b l e
5-l l- Etes-vous prêtes à continuer à utiliser cette t$&nologie dans vos champs ?
l
-~
- i
-~
~-
-,
--~
5-12- Envisagez-vous de l’étendre à d’autres champs ?
~-
-1
--~
-
-
-
-
-
-

,
p)-N~ NEXE23
Exemple : Schéfla du dispositif expérimental
48,50 m
T 3
T 2
Ti
T 4
BLOC II
T 4
r i
-
61 rrl
9m
T 3
F
-
0
T2
T 2
-
Tl
Tl
BLOC IV
L
T 4

T3 -
-
-
T 2
Tl
T 1 = Bauhinia rufescens + Ziziphus mac ritiana
Total nombre de plants : 112 x 4 = 448
T 2 = Acacia tortilis + Ziziphus hauritianb
T 3 = Bauhinia rufescens + Acacia melli ra
28 plants par traitement dans un bloc
9”
T 4 = Acacia tortilis + Acacia mellifera
Soit28x4=112parbloc
---.
-
_~
---
l

-_
,
l
ANNEXE 24
~
Feuill
RODALE INTERNATIONAL
l
PROGRAMME DE RECHERCHE COLLABORA+VE
NRBARMUURODALE
VOLET AGROFORESTERIE
Fi&e de mensurations : E&ai haies vives 1 QQa
Ent de :
Date de mensuration : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
JMswvateur
Bloc : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Traitements
N’Po& H D H D H
H D H D H
‘D
H D H D H D
H D H D H
1
Page 1

ANNEXE25
--
Utilisation et utililté/
Bois d’énergie ~ Bois de service Bois d’oeuvre Fourrage
Protection et
Essences forestiéres
amélioration
.-
du sol
-
-
- -
Acacia melliféra
0
0
0
0
- -
Acacia nilitica
+
+
+
0
0 - -
Acacia tortilis
+
~0
0
+
0 - -
Acacia laeta
+
10
0
0
-
-
- -
Bauhinia rufescens
0
~0
0
+
0 - -
Zizyphus mauritania
0
10
0
0
0
(Source: cours d’agroforesterie par Marc Brasseur)
-
Momento du forestier, 3’ Edition, 1989
-
Arbres et arbustes du Sahel, leur caractéristiques et leur utilisation
(JÜRGEN HANS MAYDELL VON, 1992)
LEGENDE
l
IW.
i-
Utilisation principale, grandes importance
0
Utilisation connue
Pas d’utilisationn
I
. -

ANNEXE26
.ANlYEXE<2C;DESCRIPTION DES ESPECES UTILISEES
.4cacia mellzjèra: Minosaceae
Type botanique: arbuste atteignant neuf (9) mètres de haut,
Préfére les sols argileux et forme souvent des fourrés impénétrables, parfois
mélangé avec Acacia Sénégal, Acacia leata et Acacia séyal.
Protection basse et croissante rapide.
Acacia laeta: Mimosaceae
Type botanique: arbuste ou petit arbre dont la hauteur dépasse rarement six mètres
et le fût trente centimétre de diamétre
Pluviométrie: 250 - 750 mm
Adaptée aux sols sablo-argileux, neutres ou légérement alcalins.
Protection basse et croissance rapide.
Acacia nilotica : Minosaceae
Type botanique: arbre atteignant vingt mètres de hauteur
Pluviomètrie: 250 - 1000 mm
Préfére les sols profonds sableux: - lionneux, tolère la submersion
Protection haute et croissance rapide
Acacia tortilis: Mimosaceae
Type botanique: arbre moyen (huit à dix mètres rarement vingt mètres)
Pluviomètie: 50 - 100 mm
Adaptée aux sols ferrugineux tropicaux
Protection moyenne et croissance rapide
Bauhinia rufescens: Caesalpiniaceae
Type botanique: arbuste ou petit arbre atteignant huit métres de haut.
Bonne adaptation sur sol sec, sableux (jachère), argileux et latéritique
Potection basse et croissance relativement lente
Zizyphus mautitania
Type botanique: arbuste de quatre à cinq métres de hauteur ou arbre atteignant
douze mètres.
Pluviomètrie: 150 - 500 mm
Adaptée aux sols sableux, pievreux et temporairement inondés
Protection moyenne et croissance lente.
(Source: cours sylviculture spéciale tonne 2, arbres et arbustes du Sael, Jurgen Maydell
Von, 1992).
>-
l
>m
--m
c-
.-.-m--m-
-L

2, _‘_ I *
+;*.i. ’
B.P.S.
:
Bureau Pédologique du Sénégal
C.N.R.F. :
Centre National de Recherches Forestières
C.R.A.R. :
Centre de Ressource pour l’Agriculture régenératrice
C.R.U.D.T.:
Centre de Recherche Océanographique de Dakar -
l
Thiaroye
CT. F.T. :
Centre Techniq~ue Forestier Tropical
D.A.T.
:
Direction Amén~agement du Territoire
D.P.F. :
Département des Productions Forestières
E.N,CF:. :
Ecole Nationale des Cadres Ruraux
E.P.C.I.
:
Etablissement ublic à Caractère Industriel et
Commercial
p
F.A.O. :
Organisation des Nations Unis Pour I’Alimentation et
l’Agriculture ~
G.I.E.
:
Groupement d$térêt Economique
1.C.RL.A.F. :
Centre International pour la Recherche en
Agroforesterie ~
1.R.A
:
Inspection Régibnale d’Agriculture
1.R.E
:
Inspection Régionale d’Elevage
I.S.R.A.
:
Institut Sénegalais de Recherches Agricoles
l
I.T.A.
:
Institut de Technologie Alimentaire
I.T.E.F.
:
Ingbnieur des Travaux des Eaux et Forets
L’E.N.R.V. :
Laboratoire National d’Elevage et de Recherches
l
Vétérinaires ~
U.N.G.
:
Organisation Non Gouvernementale
SQDEVA :
Sociéte de Déve loppement et de Vulgarisation Agricole
U.P.A. :
Unité de Politiq e Agricole