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YCCIETE DE EXSE W 'Ir.4LEK.i
AGSICOLi, DE Lk CA'?ti;AXCE
(SOLIVAC)
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DU 12 AU 15/09/1988
L?I- TUDES SUR LES EXPERIENCES SENEGALAISES EN TIATIERE
DE VALORISATION DES SOLS ET FORETS DE I.IANGROVES A
ZIGUINCHOR-CAStiXNCEX'3JXGAL‘
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EL HADJ ï'iAKB!I'AR NDIAYE
IBRAHIKA DIAITE
SOIKtVAC-ZIGUINCHOR-
ISl?.A/DRPF-ZIGUINCHOR

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INTRODUCTION
A l'initiative du Comit,: Inter-Etat de Lutte contre la S%heresse
-,qns le ,Sqhel (CIL%), ur,e mission sur les Sols et for&-& de mnngrove S'eSt
d<roul&e du 12 RU 15 se?teclbre 1988, clans la ii;gion de Ziguinchor.
1. OBTECTIF DE LA IXISSION
L'objectif essentiel vis6 par le CILSS en initiant cette &.ssion est
de permettre aux techniciens de la Sous Rhgion d'xchanger leurs expxriences en
matière d'exploit-tion et de gestion des sols et forêts de mengrove. Comme on
le sait, ce type de sol repr%ente de grandes superficies dans les trois pnys
que sont la Guinde Bissau, la Gambie et le S&Xgal.
II. COFIPOSITION DE LA KISSION
Initialement In composition de le, mission 8tait pr<vue comne suit :
- deux (02) techniciens de Guink. Bissau;
- deux (02) techniciens de la Gambie;
- deux (02) Responsables du CILSS (1 technicien et 1 administratif)
- et deux (02) techniciens s4négclni.s : Un de 1'ISRA et un de la
SOPXVAC pour 1~7 coordination et la conduite de la mission sur le
terrnin.
Pour des m.isons encore non connues, In d.QXgntion gambienne n'est
pns venue et 1:: mission s'est finalement limit% ?I In Guin'e-Bissau, au Sh:gal
et .Z l'encsdreeent du CILSS.
Ainsi bient pr%ents :
1.) Paulino DIAS : Guinde Bissau
2.) Mmdou K:IM& : Guinde Bissau
3.) Vicens Guy Rend : CILSS Ouagadougou
4.) Ibcshim K.QIMA : CILSS Ou~gndougou
5.) Ibmhim DIAITE : SRrGgal
6.1
El HPdj 11akhtqr NDIAYE : Sén6gal.
III. DXROULQE~NT DE LA ZISSION
La mission 9 dur& quatre (04) jours. Le prmier jour 2 bté consncr6
à l'accueil des d<lcgntions,
$ leur instpllztion, le mztin et dans l'aprés-
midi, une visite de court0iH.e rl óté f2it.e nu Gouverneur de In Bégion de
Ziguinchor, suivie d'une s%-m.ce de travail en 'salle. C'est qu coura de cette
sbnnce que le progrnnne arrêt& p?r Nonsieur VICEW pendront sa mission prép?ra-
toire en accord avec les techniciens de 1'ISRA et de In SOMIVAC, a ét5 discuté
et r%just6.,kinsi pour les visites de terrain les sftes suivants ont été
retenus :

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-“/
-3-
1.) Barrage anti-sel de Guide1 ;
2&) 7allXe d e If~3rsassoum ;
3.) Barrage d’Affiniam ;
4.) Digue de Djiguinoum ;
5.) Projet-test de crevetticultare de Eatakalousse ;
6. ) Village de Boulnndor.
Les techniciens de 1’ISRA et de 1s SOXIVAC ont ensuite exposQ et
* ...
expliqué avec des cartes, diaposit%M et fiches techniques à l’appui, l’approche
adopt,:e par leurs organismes respectifs, les r~53lisations f.yites et les con-
t raint es rencontrées. Des demandes d’%laircissement et des contributions impor-
tnntes de la part des Bissau-GuinEens et des ficsponsables du CILSS ont mis fin
à cette rencontre. Les journ4es des 13 et 14 et 15 septembre ont Eté r&erv$es
aux visites de terrain et In r:union de synthèse a eu lieu dans l’après-midi
du jeudi 15 à Oussouye.
IV, RJZSULTATS ET COi\\TCLUSIONS
A l’issue de cette mission de quatre (04) jours sur les sols et fori3ts
de mangrove, on peut tirer les conclusions suivantes :
L.7 str::t?gie suivie par le Gouvernement du S-%!gnl et qu@ applique
In SOl\\IIVAC consiste :
a) A 1.‘?dificrtFon d’ouvrnges snti-sel sur les diffarents affluents
du Fleuve Cnsswnce pour ar&er l’avanc6e de la langue Sal&e dans
les zones riaicultivables.
b) b la &habilitxtion et A la rbcupXr%tion des terres abandonn%es
pour cnuse de salinis?tion et risques d’ncidification. Deux varian-
tes peuvent être notxes dans cette approche :
1.) La variante "grands et movens barrages", rklisbs génhJ.ement
à l’entreprise et à coht relativement 6lev6.
2.) La varisnte"petits barrages et digues" 3 forte participation
plysnnne et ii moindre coQt.
Ces deux approches en apparence oppos*?es sont au contraire compl4men+
tnires, cnr les grnnds barrages sont construits sur les affluents principaux du
Fleuve (ramification de Ier ou 2ène ordre) tandis que les petits barrages et
digues sont Sdifi& sur les affluents secondaires (rnnification de 3ème et 4ème
ordres du Fleuve).

9
C3na5~.:..i..r 5; 1 ,. 3 gmnis et moyens bsrrnges on peut citer par ordre
d'importqnce
i!i~t;.;sicL;îe~.lo :
. R*~?:e;F.!5.; :
/ 1'.‘-' _ ir;' :Y \\D'$rtement de Bignona) ;
0 Ge-leï
(D:<pqrtenent de Ziguinchor) ;
J. - -,.
Y >~,-, _ .,‘--:::.I: 3:- _;cante (D?pertenent de SXhiou) ;
0 D~ng:-,:~ (Ziguinchor).
L
Ba%:n (Bignom)
* Kmobeul (Oussouye)
, Sowlg-;oun~~oun (Kilrsassoum).
Po-r ce qui est des petits ouvrages, on peut citer :
Djiguinom ;
< KRtOULé ;
0 3ulmyne
n :'nmpnlngo.
Ln x hobilitqtion des sols dRrriére les ouvrages construits fait
l'objet de cor :ertqtion et de tramil d'Équipe entre la recherche et le d&elop-
perxnt ; C ’ est
*-lXjl que les aspects de refokestqtion (pm des essences mturelles
locnles ou pfir des espèces introduites), de pkhe de gestion des ouvrages en
rapport avec 1: sp+ificit& des terres (risque ou non dtacidificntion) de santé
des population:
des zones concern4es etcr*i sont-ils pris en considkntion par
l'ISRA, la SOP: i:;:: et d%utres Instituts spSckk.sXs (ex du barrage de Guidel).
Les s'.';es qui or)t ,:-t<? retmus pour les visites de terrain sont assez
représentatifs ce l!<tnt d'nvancement des rsalisetions dans le domaine des mn-
groves de cette :~:gio~~
1.
DIGUE ANTI-S?T, DE DJIGUIi:OUlvi
Dms 1~ D+ertenent de Bignona, elle vise Cr r.?cup&rer 90 ha de terres
sal4es et à prot:$yer 150 ha non ml&.
2.
AFFINIA!4 (~?~TBIENT DE BIGNONA)
C'est le premier grmd barrage de 12 Rlgion aux points de vue
dimensions et superficie à rkup6rer :11.600 b?.
3.
BARRAGE DE GUIC‘L
*---. .-
D?ns ltr C p-rtement de Ziguinchor : deuxième grand barmge qui vise à
rhcup*crer 1.150 hn ~1.3 terres. Il est op4mtionnel depuis avril 1982 et le suivi
et les expdrinent:lt+ow+ faits p?r 1'ISRA et In SO11IVRC ont permis de collecter
une rmsse d'infomgt. ons relstives à lri gestion de l'ouvrage, à l'évolution des
sols et eaux (snlinit6, ncidit6, rkoulecent) à la rkgk%ation de la mngrove
nntllrnlla~ k 1’ %mlui,:on de 1- oonul~tion niscicole :einsi au'à l'influence du

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b.
4, -
VALLE:< DE M:;RX,jSS?~$
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Dwm le d $?rtemmt de Sedhiou : ce site a 34 choisi pour nontmr
à In mission un exenple typique de dggradation de la mnngrove. En effet, vers
les nnn6e.s ;S&G il c.xlst7i.t A?ns cette zone entre le village de Diébn et le bac
de Pkrsassou7 une forêt imp.&‘trable,extrênement
dense de pal&uviers à la verdu-
re 4cln tonte u 9 l’heure actuelle, c’est une 6tendue à perte de vue, jonchGe de
souches d’arbres r~rts qui offre nu visiteur un aspect hideux et de désolation.
L’urgence de mener une action pour remedier à cette situation est évi-
dente. Signalons dans ce cadre qu’un barrage anti-sel est pr%u sur ce bras du
Fleuve.
Dans le Dspnrtenent de Bignona ce village n’est pas tout à fait int&
ressé par la mingrove,
mis c’ est un point test dl anénngenent dh . terroir, où
1’ int xgrstion vkitable : Agriculture - Elevage - Foresterie est en expérimentn-
tion sous la direction de 1’ISRA. En prdsentmt concr3tek?ent tous les rbles de
l’arbre, In recherche tente de dkider spontan&ent les populations à l’intro-
duire judicieusement dms leurs exploitations courantes.
6 , KATAKALOUSYE
Dans le d%nrteEent d’oussouye : cet essai d’$levage de crevettes
repr-kent e une nut re alternntive d’utilisation de 17 rmngrove
et sa rbussite
pourrait ouvrir une voie tkès int,:ressmte dsns l’exploitation de ce type de
sols.
En conclusion, ce ne sont pas des ” recettes”toutes faites, transf8ra-*
bles d’une zone h une autre que nous avons voulu montrer, nais les preniers 81X--
nents de rbsukats d’une approche,
d’une stmt<gie prudente dans le domine de
l’exploitation et de la gestion de cet environnenent Qcologique fort conplexe
que sont les sols et forêts de mngrove.
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