REPUB LIEUE DXJ SENEGAL DELEGATION GENERALE ...
REPUB LIEUE DXJ SENEGAL
DELEGATION GENERALE
A L A REC HERCHE SCIE31TIFK.UE E T T E C
INSTXTUT SENEGALAIS DE RECHEKCHES AGRICOLES
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES FORESTIEXES
ES!%IS
D E 3?ROVE’NANCES
D’EUCALYPTUS CAMALDULENSIS AU SENEGAL
P. L GIFFARD
Conservateur des Eaux & Far@ts
Dakar - Juin 1975

Eucalyptus camaldulensi s est l’eucalyptus dont l’aire de
dispersion australienne est la plus vaste.Elle couvre pres des quatre cin<;.uik::Qes
du continent, s’étenda& du cli;nat tempér6 au climat tropical.
L’espèce a kté introduite au S&égal au d6but du sikle. Elle
s’est acckdat&e dans le secteur littoral, 4iais la provenance importée disparait
trois ou cAuatre ans après la complantation dans le secteur continental.
Le C. T, F. T. expérimente depuis 1968 quatre vingt onze pro-
venances <ui furent récoltées dans le nord de l’Australie dans des zones où les
parametres climatiques sont assez proches de ceux du SénGgal.
Les essais ont ét6 implant6s dans ome stations réparties dans
toutes les zones écologiques, à l’exclusion de la I3asse Casamance, et sur
diffhrents types de ml.
Bien qu’il soit trop tot pour tirer des conclusions de ces essais,
on peut esco;npter définir une ou plusieurs provenances valables pour chacune
des stations, sauf k Lingu&re QG , pour l’instant, les ré sultats sont négatifs.

E, camaldulensis est l’une des espëces qui est actuellekment la
plus e*mployde en reboisement dans les régions méditerranéennes ob plus de
500. 000 ha de plantation dleucalyptus ont été créees. Elle est en effet consi-
dérée comme manifestant une grailde plasticité cli;natiq.ue et, dans une
certaine mesure, édaphique, Elle a une croissance tres rapide, donnant des
rendements en bois appréciables. Elle rejette bien de souche, permettant une
exploitation en tkllis avec de courtes révolutions pour la production de perches,
de combustible et surtout pour l’industrie de @te à papier.
Les recherches menées depuis quelques années sur les eucalyp-
tus en Africue tropicale à longue saison sèche, en particulier celles entreGrises
au Niger, en Haute - Volta et au Sénégal par le Centre Technique Forestîer
Tropical, ont montré que, dans de nombreuses stations, l’espèce était vrais-
semblablement celle qui avait le plus de chances de s’acclîmater. L’insuffisance
des connaissances disponibles sur son ecologie et sur ses variations à travers
sa vaste zone de distribution australienne, la difficulté d’obtenîr des semences
dans certaines portions inaccessibles de son habitat naturel ont toutefois été
3 l’origine de plusieurs échecs d’opgrations de reboisement.
Pratiquement toutes les graines fournies par les australiens
jusqulà une époque rdcente provenaient de forets situées en bordure de la rivigre
Murray ou de peuplementsde l’hinterland tempérg de la Nouvelle Galles du Sud,
c’est à dire de régîons oc les conditions écologiques sont trks différentes de
celles de la zone tropicale, Ce n’est quIen 196,4 qu’une Premiere collecte de
selmences a été effectube par l’Institut Australien de Recherches Forestieres
avec l’aide de la F-A-0 à travers l’aire de dispersion d$E. camaldulensîs.
Elle a ét6 suivie en I966, 1963 et I972 de récoltes orientées essentielkment ver&
les régions tropicales, le Kimberley en particulier, puis, en 1974, une mission
organisée par le C. T, F. T. en relatîon avec Forestry and Timber Bureau de
Canberra a parcouru les zones homoécologiques de l’ouest africain situées dans
le Nord du continent.
A l’issue de ces différentes caimpagnes, le Centre National de
Recherches Forestières du Sénégal dispose de 91 provenances d’E. camaldu-
lensis, 46 récoltkes dans le Nord Gueensland, 5 dans le Territoire du Nord et
40 dans le Nord de l’Australie 0u53anWkLe premier essai d’introduction a
6té mis en place en 1968; ceux correspondant à la dernière collecte le seront
en 1975 et 1974. Il faudra attendre une dizaine dtannées avant d’etre fîx6 sur les
meilleures orîgines mais, dès à présent, certaines des premières provenances
expérimentées, comme les no 8.298/FTB et 8,4ll/FTB, peuvent &tre conseil-
lées pour des reboisements au-dessus de l’isohyète 600 mim,

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‘* /!k UCALYPTUS CAMALDULENSIS
EN AUSTRALIE
11 DISTRIBUTI0N
E. camaldulensis est l’eucalyptus dont l’aire est la plus vaste.
S’étendant entre les latitudes 14’ S et 38’ S, elle couvre plus de 5 imillions de
kilomètres carrés, soit toutes les régions du continent australien à l’exclusion
de la portion méridionale de l’Australie-occidentale et des franges littorales
de Victoria, de la Nouvelle Galles du Sud et de l’Est du Queens1and.t Fig. 1 ).
0n ne trouve toutefois de peuplements importants que dans deux
districts, l’un situé approximativement sou s les latitudes 34’ S - 3’7O S sur des
sols lourds et imperméables de l’Australie du Sud et de Victoria, l’autre dans
des plaines d’inondation en bordure du fleuve Murray en Australie du Sud, ce qui
a valu a l’arbre d’ëtre appelé Murray Red gum l?artout ailleurs c’est une essence
ripicole qu’on rencontre par pieds isol6s ou groupes en petits bouquets le long
des fleuves et des rivières, parfois meme dan s le lit des cours d’eau dans les
zones arides et dans les régions tropicales à tres longue saison seche, d’o&. le
nom de River gum donné a l’espëce en Australie Occidentale.
Les principaux facteurs limitant sa distribution géographique
semblent etre les basses températures dans les zones tempérées et les stations
d’altitude, une forte hygrométrie dans les contrées tropicales humides ainsi que
l’impossibilité qu’éprouve l’essence à se régénérer quand la teneur en eau du sol
demeure peu 6levé durant les mois qui suivent la germination des graines. Une
fois implanté, cet eucalyptus s’avère, par contre, etre l’un des plus resistants
5 la sdcheresse, pouvant se lmaintenir dans des regions ou les précipitations
sont très faibles ou alhatoires, à condition cependant que la nappe phréatique soit
proche de la surface pendant une partie de l’année.
Les caractères édaphiques n’imposent que des limitations restreintes
à sa propagation. Dans le sud du continent, il se développe essentiellement sur
des sols argileux lourds tandis que dan s le nord il croit g &éralement sur des
terrains alluvionnaires sableux. Il tolère rnecne des sols peu profonds sur roche
calcaire dans certains districts, notamment aux environs de l?ort Lincoln en
Australie du Sud et de Wiluna en Australie occidentale.
12 CLIMAT
E. camaldulensis accepte une gamme très étendue de conditions
climatologiques allant du climat tropical au climat temp6r6. L’aire de distribution
est en effet caractérisée par des températures comprises entre - 6’ C pour les
minima et -l- 54’ C pour les maxima, avec des amplitudes diurnes pouvant
d6pa’wer,20P C . La hauteur de la lame d’eau enregistrée dans l’année se situe
gdnéralement entre 250 et 650 mAm, atteignant exceptionnellement 1. 000 iLlUl
dans certains secteurs, mais les arbres doivent co.mpter sur des inondations
saisonnières ou sur une nappe phréatique à niveau élevé dans les stations o&: la
pluviom&rie est inférieure à 400 mm.

tudes diurnes de l’ordre de I2 à 18’ C. Dans cette zone, E. camaldulensis est
cantonné dans les bassins amont s des fleuves l?ortescue, Nullagine, Leopold,
$+rr$an& et Sturt en Australie occidentale, le long du Yallagoorie Greek,du
Napperby Creek, du ‘I’ennant Creek et du fleuve Todd dans le Territoire du Nord,
aux abords des rivieres Williams, Fullartes, Flindes, Cloncurry et Dia.mantina
dans le Queensland.
1223. Une zone montagneuse formée d’une étroite bande orientée
Nord-Sud non loin de la cete orientale du Queensland qui bénéficie d’une pluviositg
de ‘700 -mm avec 5 mois supérieurs & 50 cnrn et seulement 3 mois inférieurs à
10 mm, d’une humidité atmosphérique nettement plus élevée pendant la nuit et
de tempé ratures maximales mo yenne s inférieures de 2 à 3’ C. La Station de
Mont Surprise est reprdsentative de la zone qui comprend, entre autres,les
rivi&res Isaacs, Burdekin et la Walsh supérieure.
123. Hinterland subtropical et intérieur subtropical
Le secteur se situe au-dessous du précédent. Il descend jusque vers
la latitude 28’S, traversant le continent d’Est en ouest. Les stations de Moree
en Nouvelle Galles du Sud et de Rama dans le c.,ueensland caractérisent lfhinterland
tropical, celles de Thargomindah et Cunna&-nulla dans le c”ueensland,de b&ndiwindi
et de Mont idagnet en Australie occidentale l’intérieur subtropical.
Les précipitations, de l’ordre de 22 5 à 3 50 LX~, sont réparties
assez régulièrement tout au long de l’année avec une légère pointe en été. L’humi-
dité relative, assez faible pendant l’été, est encore plus réduite durant l’hiver,
le s mo yenne s annuelles étant de 407’0 dans l’hinterland et de 3070 environ à
l’intérieur. Les variations de températures diurne s et saisonnières sont impor-
tantes, les maxima mensuels atteignant 38’C pendant l’été et les minima 5’C
durant l’hiver, avec souvent quelques jours de gelée.
Le bassin hydrographique Murray - Darling et une partie du
bassin du lac Eyre avec le Coopers Creek, les fleuves Eulloo, Paroo, Varrego
Balonne, Earwon et Gwydir à l’Est du continent, les rivières Gascoyne et ‘{joo-
ramée en Australie occidentale renferment les principaux peuplements d’E.
camaldulensis.
124. Hinterland tempéré et intérieur tempéré
Ces zones climatiques se rexontrent dans la Nouvelle Galles du
Sud, le Victoria et les portions f-méridionale s de l’Australie du Sud et de l’ouest,
Elles sont caractérisées par des pluies d’hiver allant de 2 50 ~X-A dans l’intérieur
tempéré à 650 mm et plu s dans l’hinterland tempé ré. L’humidi té relative moyenne
annuelle est élevée, de l’ordre de 60 à 7O’)‘ti dans l’hinterland et de 45 à 5570 à
l’intérieur. Les gelée s sont assez fréquente s en hiver et au printenaps. Les don-
nées clknatologiques typiques de l’hinterland tempéré sont fournies par Dubbo et
7Tagga Wagg a en Nouvelle Galles du Sud, Nhill dans le Victoria et Xterborough
en Australie Méridionale ; celles de l’intérieur tempéré par Ivanhoe et I?.roken
Hi11 en Nouvelles Galles du Sud, Rainbow dans le Victoria, L averton et Chapman
en Australie occidentale.

Le principal bassin hydrographique est celui des flewes Murray -
Darling et de leurs affluent s comme le Castlereagh, le iviacquarie, le Lachlan
et le Murrunbidg&e.
12 5. Int& rieur continental sec
Dans cette zone, Caractéris&e par les stations de Finke dans le
Territoire du Nord, d’oodnadatta en Australie Méridionale et de Wiluna en
Australie occidentale, les pluies sont très faibles et incertaines, de l’ordre de
150 à 300 mm, uniformément réparties sur toute l’année en marquant un léger
maxi&mum en été. L’humidité relative moyenne annuelle n e dépasse pas 3572.
L’amplitude thermique diurne et saisonnière est considérable. Les hivers sont
froids, des gelées pouvant se produire de mai à aoQt .
E. camaldulensis forme des peuplements dispersés dans le bassi
du lac Eyre, le long de cours d’eau tels que le Finke et 1’Alberga en Australie
Méridionale, aux environs de Wilnua et de Meekatharra en Australie occidentale.
13. VARlATI0PIS
l?RY0R et BYRNE (1969) signalent chez E. camaldulensis des
différences dans la forme de l’opercule du fruit, la forme et la glaucescence des
feuilles juvéniles, la couleur de l*écorce, la disposition des branches ainsi que
la présence ou l’absence de tubérosités ligneuses. ll nty a pas toutefois de
variétés actuellement reconnues.
KAKSH0N (1972) a proposé une possibilité de division en deux
sous-espèces qu’il situe de part et d’autre dlune ligne joignant Rockhampton
(23’s) dans le Gueensland à Broome ( l&‘S ) en Australie occidentale, délimi -
tation approximative entre les zones à pluie d’étb et à pluie d’hiver. ll se base
sur les variations observées en IsrXcl sur les descendances de 21 provenances
rhcoltées en 1964 en Australie qui mettent en évidence de façon signifiwative un
pourcentage élevé de tubérosités ligneuses chez les origines du Pïord Queensland
et du Territoire du Nord alors qu’il est faible ou nul avec les provenances du
système de la rivière Murray. A ce caractère serait à rattacher, pour la zone
Nord, un rapport élevé entre la longueur et la largeur des feuilles, la glauces-
cence du feuillage de seconde année et une forte densité de glandes à essence alors
que, dans le Sud, le rapport longueur-largeur est faible, les feuilles ont une
couleur vert-jaune à jaune-vert, les glandes à essence sont beaucoup moins
nombreuses.
TURNUBULL (1973) estime que cette distinction en deux sous-
e sp&ce s est dl une simplicité tro mpeuse. En effet, BANKS et HlLLL~l~~~196.9 )
étudiant les polyphénols contenus dans les feuilles et les graines prélevées sur
des arbres situés dans 62 localités réparties à travers le continent, arrivent à la
conclusion qu‘il existe bien une répartition nord-sud mais qu’à l’intérieur des
deux régions des variations interviennent entre les principaux réseaux de drainage.
Ce phénomène a pu se réaliser parce que ltespèce est essentiellement limitée
aux cours d’eau et que, souvent, il n’y a aucune occasion d’échanges génétiques
entre des populations appartenant à des réseaux de drainage adjacents.

On a pu 6tablir un tracé nettement defini de quatre régions
géographiques e;* se fondant sur les différences phytochin-riques
: la région de
Kimberley en Australie Q ccidentale, celle du Sud-ouest en Australie Occidentale,
c elle du Pacifique dans le Queensland 0 riental et celle du Sud-est avec le bassin
des fleuves lMurray, Darling, L’étude, réalisée sur un grand périmetre qui
s’étend de l’hinterland du Queensland au centre de l’Australie, n’offre que de
faibles corrélations. Ceci est vraissemblablernent db au manque de coordination
des reseaux de drainage dans la zone avec, comme conséquence, l’existence de
populations isolées. Seul un échantillonnage plus complet aurait, peut-&re, fait
apparaftre des traits généraux.
TURNUDULL considère que la ‘klection de semences dans
différents bassins de drainage selon une classification climatique générale consti-
tue la meilleure méthode d’approche pour la recherche d’un matériel de choix
devant servir aux essais de provenance mais que, dans l’intérieur du continent,
il faudrait peut-être un échantillonnage plus representatif pour permettre
d’établir un modèle de variabilité de l’espèce. Il propose les huit groupes de
provenances ci-après : (Fig. 1 ).
131. I3assin hydrographique Murray - Darling
Il est situé en Australie du Sud-est, approximativement entre
les latitudes 2 5’s - 37’s et les longitudes 140°E - 1 !X”E. Il correspond à
l’hinterland tempéré, à l’intérieur tempéré et à l’hinterland subtropical. La farine
méridionale type d’E. camaldulensis se trouve dans cette zone,
132, Bassin du Wimmera
Il est situé dans le Victoria entre les latitudes 35’ - 37’S et les
longitudes 142 ’ E - 144’E dans l’hinterland tempéré. Cette petite aire isolée de
drainage intérieur comprend plusieurs lacs salés comme le lac Albacutya,
I33. Versants Nord-Est
Ils sont compris entre les latitudes 16“S et 26OS, les longitudes
145’E et IX)*E. C’est une zone de hautes terres subtropicales et tropicales.Elle
renferme une forme bien définie, intermédiaire entre E. camaldulensis et E.
tereticornis, qui suit les versants occidentaux du Groat Dividing Range et qui
se prolonge à travers ce massif dans les Charters Towers et la péninsule d’York,
On observe un changement graduel de l’eucalyptus depuis 1’E. camaldulensis
dans l’Ouest jusqu’à E. tereticornis dans l’Est mais le cline est peut-Z?tre
perturbé par l’introgression de E. alba.
134. Golfe de Carpentarie
Il est situé entre les latitudes 17’S et 22’S, les longitudes I36*E
et 145*E, dans le Nord-ouest du Queensland et à l’Est du Territoire du Nord. Le
climat est celui de l’hinterland tropical et E. camaldulensis a l’aspect typique
de la forme du No rd.
-, -. ---..

-8 -
13 5. Aire de drainage de la mer de ‘Ii;,fior
Elle couvre le Illord-ouest du Territoire du Nord et le district
de Kimberley en Australie occidentale entre les latitudes 14’s et 18’S, les
longitudes 124’E et 133“E. Cette partie de l’hinterland tropical possede la forme
du No rd typique d1 E . camaldulensis avec un fut ordihaireinent bien dé gagé. 0n
constate toutefois l’existence de phenomènes d’hybridation avec E. alba dans le
Xii-aberley.
136. Aire de drainage de 1Qcéan Indien
Elle est située en A.ustralie occidentale entre les latitudes 2 (3’:
et 29’3, les longitudes 114’E et 12O’E; Elle .cmxpeqmn d zx.L;cba$ cQ?Q:gi.cal ,mx..cic La
cote occidentale, à 1’intGrieur tropical et à l’intérieur subtropical .0n constate
dans le Sud de la région une tendance d’hybridation avec E. rudis.
137, IntGrieur o c c i d e n t a l
Situé en Australie centrale e:ltre les latitudes 17’S et 35’S, les
longitudes 119“E et 136’E, on y enregistre le s climats intérieur tropical, inté rieur
subtropical,
intérieur te,xpéré, hinterland teinpéré et intérieur continental. Cette
zone de drainage manque de coordination et les peuplements sont isolés. Les eucaly@-
+&@ue&.. australiens pensent que les provenances les plus résistantes à la
s é c h e r e s s e ~urraientse ‘trouver dans la région.
138, Eassin du lac Eyre
Il couvre 1 Australie méridionaIe et le Sud-Est du L.ueensland
entre les latitudes 2 O’S et 32’S, les longitude s 133’E et 145’E. Les climats correo-
pondent à l’intérieur tropical, à l’intgrieur subtropical et à l’intérieur continental.
C’est une zone de drainage interne ok, les chutes de pluie sont tres faibles et incer-
taines.
2 . &- UCALYFTUS CA~,&.LDULENSIS A U S E N E G A L
E. cai:ialdulehsis a été introduit a Dakar au début du sikcle. Nous
j,~fpx2~cgngj
l’origine de la provenance; nous sup-msons *:;ue les graines avaient
étG récoltées dans un arboretum dlEurope méridionale ou dIAlgerie car le port de
l’arbre, les dimensions des feuilles et leur couleur, la structure de l’kcorce sont
caractéristi<.ues des sujets i.i-qlantés dans le bassin Li+kditerranéen au XIX’ siecle.
Cette hypothèse parait vrais semblable, étant donnée la difficulte des liaisons entre
ltAustralie et 1’Africue occidentale à l’époque.
La i2rovenance s’est accliLnatée
dans la presqu’tle du Cap-Vert,
Sa descendance se :+2aihtient dans le Parc de I-Ianh 0%; elle est fré<:uernment hybridge
avec certains Eucalyptus btroduits ulté rieure.:*::ent co magne E. rudis, E. teretico mis
ou E. alba.Elle est assez hétérogene CO~:L~ tout hybride mais elle est valable
pour des reboisements dans le secteur littoral o -. elle fournit de gros reildei&2ents
en bois. Par contre, la plupart des essais de propagation tentés à l’intérieur du pays
dans les pépinières ou aux abord s des logemerit5 des agents forestiers se soht
traduits par des échecs.

Les etudes de KAlXSI-ION (1972 ) sur les variations écotypiques
de l’espkce semblent autoriser le rattachement de la souche, comiae du reste
celui des pre&ers Eucalyptu s camaldulensis cultivés en Afri: ue du tiord et dans
le &fo yen - Qrient, au réseau hydrologic;ue de la Murray, dahs un district à Cli+mat
temperé caractérisé par une pluviosité de 500 à 690 i-;ml répartis tout au long de
l’année, par de s tem$ratures mensuelles de l’ordre de 2!j°C pour les maxima
et de 5°C pour les :aihi,-na, par <;uelc.ues gelées nocturnes durant l’hiver.
3. /z SSAIS DE FROVENANCES
31. ORIGINE DES SEXF,NCES
Les expéri;.flentationti p Lnenées par le C. T. F, T. entre 1966 et
19’70 à bambey sur E. ca,maldulensis ont *.nontré c:;.ue l’origine sénégalaise ” Mann ‘\\
coxnLie d’ailleurs la provenance Lnarocaine four.nie par le Service forestier et la
provenance 66,228/1ZT q.ui est réputée l’une des meilleures en Tunisie, ne
supportaient pas le cli.ci2at continental. Les taux de reprise puis de survie des
plants au cours des preï&res saisons sèches sont corrects .;-Aais, ultérieure&ylent,
les arbres dépérissent et ils sont totalement élimin&s apres cin,., ou six ans
( Tab. 6 ).
L’étude des zones cli;LlatologicLues australiennes dgfinies par
ANOlq montre %u’il existe un certain nombre de paramktres communs entre le
secteur soudanieh de l’Ouest africain, l’hinterland et surtout l’intérieur tropical
de l’Australie. Les données météorologic;ues des stations du Nord-ciueensland ,
de la partie septentrionale du Territoire du PJord et de la portion nord de l’Australie-
occidentale sont mentionnées daos l’amexe 1 ; celles des stations sénégalaises
font l’objet de l’annexe II. L’expérience ayant Grouvé que la pluviosité, en particu-
lier la répartition des grécil.Atations au cours de l’année, représeïkte un élé&ïlent
de premier ordre pour les introduction s d’espcces arborées dans les régions
tropicales 5 longue saison sèche, nous avons dre ssé les croouis 2 à 5 :ui indiquent
dans les deux zones le nombre de mois 0;. la pluviométrie est inférieur-e à 5c et a
13 milli~mktres car il se&le, 5 priori, ciue les provenances d’E. camaldulehsis
les 3:Alieux adaptées au cli.:.mt sénégalais doivent etre recherchées darls des districts
comparables,
(:*uatre-vingt onze origine s australiennes ont été introduites au
Sdnégal entre I96$ et 1975. Trente-huit fure& fournies par Forestry and Ti :lber
Eureau de Canberra et ciquante - trois furent collectées eïl 1974 par le C. T, F. T.
au cours d’une mission organisée en collaboration avec les services forestiers
et les instituts de recherche australiens dans les zones tropicales et subtropicales.
Les tableaux 1 et 2 .;ui donne.& les coordoniiées des peuplements 0”. fut effectuée la
récolte pernettent de dresser la carte des provenahces ( Fig. 6 à 8 ).

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-

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W

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RBFEREI’TCES
LONGITUDE
IATITUDZ
ALTITUDE
STATION METEO ~OISINX
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145 *o4 t
~y"16~
600
Y& Surprise
3O.yX/FTB
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17~20~
Il
6&8/FTB
144O481
2o"L)gt
150
Hughendon
1o.g13/mE
144’39l
170201
Mt Surprise
IO.9IZ/FT$
144’32’
17'03
Il
I.O05/CTFT
144*30'
170031
360
rl
10.922/FTB
144’30’
170201
11
10.93I/FTB
I44'22'
20°43’
Uughendon
839yCTFT
143 ‘50’
18~17t
420
Georgetown
848/CTFT
143’?~7~
18'17'
3 9o
11
985YCTFT
143 ‘24l
20°40~
260
Richmond
$jO/CTFT
143'17f
180171
360
Georgetown
853/CTFT
143c12t
18OI61
260
11
10,92o/mx
W. George
Il
(OR-l
97I/CTFT
142 ‘55l
20'351
210
Richmond
857/CTFT
14292r
18'131
250
G3032get0w-n / h0yd0n
86I/CTFT
I42'5If
I8'12'
220
Georgetown
8,298/FTZ
142'5Ot
18'15t
240
11
10.93O/FTB
142'381
2004or
Richmnd
96I/CTl?T
142 ‘37 t
20°39’
160
Riohm0nd / K.y-nuna
86I/CTZ'T
142'33f
17"52t
200
Georgelxwn
868/CTFT
142~26t
I7'42'
200
C roydon
10.92 9/FTD
142°15t
2o030t
Richmond
87I/CTFT
142'131
17'31'
150
Croydon
875/CTFT
1420071
17'28'
130
t1
957/CTFT
142002 t
20°26t
150
Richmond / ?&nuna
883/C!wT
141'551
17~201
120
Croydon
89ILCTFT
141*47t
170161
80
Il
9OI/CWT
141 *4Ej1
17*11t
I20
1t
10.923/mii
141 O45 t
17010~
Xormanton
904/Wï?T
141’44l
170121
80
Il
91I/WFT
141°30t
17OI81
100
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913/CTFT
141wf
17'281
60
tt
IO.928/FTD
14141ot
2OQ42'
Clonourry
99O/CTFT
141’081
20'39'
100
tt
141~06~
20~03~
100
1t
141004f
17O42'
Romanton
95 5/CWT
I40'58t
20°39f
140
Cloncurry
944/CTFT
140'52'
1g033t
100
Cloncurry/Donnors Xi11
8.2 99/FTD
cb.Pxl.rry
Cloncurry
937]CT:FT
140°281
IgQ18~
130
Donnors - Ri11
I.O38/CTFT
139'5Bt
20°57'
500
Yest Leichardt
92 6/C T'YT
13g050i
18O331
13urketovn
139’33’
20042'
5::
Xest Leichardt
1.033lCTFT
13g030t
20'45t
350
lt
I.O45/CT?T
139YtI
210141
250
Vest Leichardt

-15-
( Tab.2 )
LOCALISATION DES SEMENCIERS
5 PROVENANCES DU NORTHERN TERRITORY
.p
RifXFERENCES
IONGITUDZ
LATITUDE
-1LTITUDl
STATIO1~ METZ0 VOISIN2
7OW/FTB
13~"oo~
17ooof
210.
Daly 'Jater
10,517/FTl3
131059t
IJ"OJf
210
Catherine
IJ$/CTFT
1310591
IJOOf$'
220
n
y,O63/FTB
1310401
16037'
150
Daly c!ater
1 .5yEj/C'i'FT
ITIO@
120501
20
Darwin
f'$O PROVENANCES D-L; %?STERN XJSTRALIA
Is!yoo$~
17OO7?
2 4 0
Ualls Creek 1
12804p
15O47'
1280151
17~00~
5:;
Halls Creek
128~05~
15'411
100
Q-il d.ham
127O57l
17O.2 gt
460
Halls Creek
127"49'
18~05f
;iz
rt
127046f
18O5Ot
n
127'41'
19°34t
3oo
n
127'40'
18OI5f
450
n
l
I27OIyt
17O25'
510
n
1260521
18'441
3oo
Halls CrQek/Fi t52oy Gro+g
126'48t
17'4Ot
330
n
n
126'47f
18'421
320
n
tr
126'45t
18O26'
370
Wyndham / Ualls'Creek
126031f
18'49'
243
Fitzro? Crossing
1260301
16 007'
400
Vyndham ? Ualls Creek
126'301
16Oo8f
420
Port George IV
126023t
15'40'
390
V'. '.;.
I25'57l
160401
450
Derby/Hallx Cresk
125O36t
18'IIt
150
FitzrBy Crossing
125°35t
18'101
30
t1
125'35'
18'10'
120
n
125'34f
160571
300
Derby
1250201
17010'
n
125~021
17OO7!
200
ri
124'541
17vor
125
n
124°45t
17'231
60
n
12[tQJOf
170201
120
n
12305y
17@18!
12
n
-p3~~5 t
17O4OB
6
n
1230341
17'381
L$E
n
120~06f
21'541
Xullagine
IIg"58t
22*37t
4YO
Roy Hi11
I19°47t
20'55'
220
.$arble Bar
IIg"II~
2o010t
100
Condon
118O27'
20027f
Fort Hedland
118?10!
2003ot
-
2:

1t
117O36t
20052f
100
Roeburne
117'231
20'581
1 2 0
tt
117*07!
21'37t
380
1t



mt

.,

i&
.,

.

.,

..,,

- 19 -
Année
Nombre de
.O r ganis :ile
dt introduction
l
provenances
l
responsable de la récolte
1948
5
F.T.B.
l
1970
1971
2
F. T.E.
4
F.T.B.
l
1972
5
F. T.B.
l
1973
9
7. .ï . Et .
1974
32
F.T.E. = 13 -t- CTFT=I9 i
1975
34
C.T.l?,T,
l
Lt? 14ord de l’Australie etant peu peu&& et difSicilo&aent accessible,
les sites occupe5 par E. ca:.aaldulensis
&tant dispersés le long des rivieres$ la
collecte des graines dans ces zones est :Y& ai&e. Les q.uantité s recueillies furent
toujours limitées et, pour la plupart des origines, nous n’avons disposé tue de 2 &
5 gra’mimes de semences, parfois :fleme de moins. Ces doses Soi?t toutefois suffi-
santes pour mettre eh place des essais comparatifs pui qu’avec un gra:ll .:xe ilOUS
avons obtenu entre 23 et 350 plants via’oles selon les origines.
Les provenances ont été introduites dan s onze points d’essai r6partiL
à travers le Sené gal sur divers t ypes de sol et dans les différentes zones dcologi-
ques, à l’exception de la Casamance o if la Direction de 5 Eaux et Forets estimait,
jusqu’à une date réceiite, inutile d’eritreprendre des recherches sur les eucalyptus
{ Fig. 9 ). La régartitio:L
des prove:lances dans c,hacune des stations fait l’objet
de s tableaux 3 et 4.
La technic.:ue culturale retenue exclut tout apport d’eau apres la
plantation, soit par arrosage, soit par irrigation, Elle i%:ipose, par contre, la
suppression de la végétation arborée ou arbustive ,preexistailte. Elle exige un
travail du sol en profondeur gendant la saison seche i+our per&:?ettre llinfiltration
et le stockage de l@eau agprtee par les grejA$res pluies puis un développeraient
correct des racines des arbres.Elle deAnande 1’6liSnation de toutes les plahtec
adventices au cours dessemaines c-ui suivent la 4oe en place des eucaly@us afi:
q.ue ceux-ci bénéficient de. la totalite des préci~itatiohs . :?Dur emp%cher les
atta::ues de terAtes, il est n6cessaire d’incorimrer mi sol 29 g de Dieldrex au
~~~o~~~ent de la plantation puis d’effectuer uo pudrage avec w-1 insecticide au niveau
du collet dans les semaines o.ui suiveAlt l’arret des IAuies. Un apport de 150 g
d’engrais co:qlexe NPkL au fond du potet s’est traduit dans la plupart des stations
par une meilleure résistance des arbres & la sécheresse et par une croissance
plus rapide. Les eucalyptus, eilfin, doivent &tre co:qlantés des que les pluies
sont établies, c’est à dire entre le 1’ et le 10 aout dans le Sine-Salouiz, entre le C
et le 20 aout dans les régions de Diourbel, de Thi’&s et du Gap-Vert, entre le 22 et
le 30 aout dans le Delta.


STATIOX3 D~Wl?LAXTRTIOl? DES F'ROV3TM!TCES
--
71
r69
y .6S 5,j’FTB
7.7YI/FTB
8.02Y/FTB
8.031 /FTB
;3.035/FD
8.038/Fm
8 . 0 3 Y/Fm
X
&396/Fm
X
X
8 . 3 98/FTB
X
X
fL399m
X
X
8&W/FTB
X
X
8.4II/Fm
X
10.536/Fm
IO .54O/FTB
IO .543/FTB
I o .5 5O/FTB
10.557/Fm
1o.55d,FTE
X
X
X
x
X
X
X
x
-X
X
X

1
-
l-
‘0 71
72 73
t
~
71
72
t
b
L
c
c
c
X
X
X
X
X
x
X
X
x
x
X
X
x
XI
x
X
X
X
x
‘x
x
x
x
x
X
X

X
X

X
X
X

X
l

Les esLjais ont eté réalis& s au collrs diune phase cli..mtique
anormalement skche. Le graphique no 1 d J:Alontre que la pluviométrie cU:TAL&e
des annéf2tli
1968 5 1974 accuse un déficit de 25 A 41 $ Gel03 les 5tations par
rapport à la période X93X/1963. Souvcnt,,5S .;+
le- horizons sup&rieurs du sol se sont
desséché 3 ; partout, la .nappe ~hr~at~~ue-*.‘~‘“~~bai~~é~,
disgaraisaant meme
parfois. Il est vraiO
’ PS-emblable que certaines provenances *- ui auraient pu s’adapte?
si la pluviosité avck
T** &tG normale eht Gt< défa,vorizées. Il est, par contre, certain
ciue celles X ui ont ré Sisté peuvent CAre considé,rGeD ,-. co ;mne valable c dans la
station,
La plupart des essais nrayant été mis eu place quiau cours des
deux dernières années , on ne peut en tirer des conclusions.P~ous analyserons
les résultats des introductions les plus ancien::.es.

Sol
Huit ;>rovenahces

&té LiLroduites entre 1968 et 1970. Les
Gilt
résultats des coq&a.ges et des ~~n~uratio~c
qui figurefit au tableau A’ .5 zettwt
en évidence la supsriorité des ~1’ C. 41 l/FYE ct g. 038/FXE sur les autre5
origines australiennes et une zleilleure réLictaYXe 2, la &chereLse de toutes
les provenances austYalicnne5 su? l’origine c&Ggalaise Lann et sur la proveilahcc
tunisienile
66.22G/IXT.
La techziq.ue cultura7.e a. per....îis d’,o’bteGr de boaa coefficients de
reprise au cours dtété s anor L~a!.e~:~e.~~:
secs ~O~~liïYtk2 ceux de 1968 et 1973 o u la
pluvio;;f&trie eiiregictr&e 5 Fios~.-E 2 .!;lJ.k) il’ iTl.t’;c flzil it CL t-3.C 188 et 162 ~.L411imGtres. 1,~
déficit cuLm&5 de la pérkde a i2a-r conter ehtrainé U.Q dessechezAe:lt presque total
des horizons supérieur% du sol et, i:a? emkc!.t, uh re%vek;~ent de la nappe Sal&e
:.-ui se traduisent par une aoxtalité aon rkgligeable da:2s les peupleifients fores.-
,tiers naturels de la zone et par uhe éli:S-GLtion ;zrogressive des eucaly@us quel12
que soit leur provehancc.

rjc)up ti pensons que le site choisi pour l.‘iz-q4ahta~tio~i de l’essai
ne convient pas pour E. camaldulen::is e: yeue, dahs la zone, llespece doit etre
implantée en bordure de s cours dt eau CO :,.mLe le Lazqsar ou le Kassack.

SAIET-LOUIS
déficit = 27,970
l
r
,
t
,
r -.---b
---LA '
l
l
68
6g
70 n 72 73 74
68 69 70 71 72 73 74
700
600
~10y.1931-60= 525,2 mn
500
. ..-~....~~---
- ----
400
300
200
100
LIXGUEXE
M'BAO
déficit = 35,170
déficit = 41 , 4qo
---.L----J----- L-.~-.-.~J-.-~
---.-A- .- --J.-.--~--f
;3
4
68 69 70 71
Y2 73 74
68
69 70 77 72
74
ii
a00 t
700
110~. Igg-6o= 665,8 mm
- -- - -- -- -~~.~...----- ---
600
500 1 iL400L300
200
BAMXCY
KAOLACK
déficit = 31,17;
déficit = 25, 4.1;
68
6s' 70
71 72 73 74
Fig. 10 )

-25-
( ‘bb.5 )
ROSS - BETHIO
-z-z-z5
Pourcentages911auteurs et Circonférences
moyennes -'
c cm*)
PROVENANXS
WESTEmT AUSTRA
a.O2g/FTB
70
IQO 346,.
a,O3a/FTB
g;
100
426
51C
a.3@TB
8 0 172
69
98 27a
100
224
8.3Y@‘T’B
:Fi
52 150
69
33c
70
Fi 287
a.399FTB
6a
88 155
6c
56
69
70
92
159
84
6 3
:;
324
6a
;: 210
92
69
‘100
318
70
100
369 100 430 100 4773 IX:6
QbEE1GXAHD
8.2yaprB
68
100
IOO 452 IOO 1536
16;5
69
98
a8 476 / 87 l 520 !15?7
70
a9
83
565 1 ‘71 i 593 11998
iv-
l
2; 64 163
60
9 7 244
70
9 7 431
. -
TUKCSZ3
~
66.228/IRT
68
68 145
,

332. ?oint d’Essai de LINGUERE
Situation
.
.

départe(nent de Linguere
long, 15O 07’ ‘$4 - Lat. I5O 23’ N - Alt. 29 in

distallce de la mer z I’73 km
Pluvio z& trie
:
iAqoyenne 1931/6Z = 525*2 :XCJ> - 39 jours
d&ficit cu~nule 1968/74 = 1.2 92, 7 CM~ soit 3 5,l ,p~
SO1
..
sols brun-rouge subarides, intergrades, sols ferruginew&
tropicaux -
Pas de nappe phreatique accessible aux racines des
eucalyptus.

Six ijrovenance tiQ furent introduites en 1968 et 1969. Aucune ne slest
adaptGe dans la statioin. Le no 8.41 l/l?TB est celle qui s’est maintenue le plus
longtemps mai=0 le taux dfarbres vivants eLui etait de 7û jJ deux ans apr &S la
complantation est to l:rbé 5 4g.yd la quatri&i-ne ann&e et % 18’)~ la cinciuic .-ne annde.

Le d&ficit pluvio .&trig:jue est certaineL-Lqent responsable de l’éli;:ïLi-
nation rapide des eucalyptus ziais l’absence de nappe phréatic:ue. dans les horizanz
susceptibles d’etre colonisbs par les racines laisse peu d’espoir de trouver u&ne
provenance susceptible de s’acclimater.
333. Point d’Essai de BA~V~E~
Situation
:
Ggartement de Ba:nbey
L o n g . 16’ 2Br ?i - La& 14’ 42’ Iq? - Ait, 2û in
distance d e l a r-Ier = 70 km
l?luvio mé trie
:
.;ioyenne 1931/60 = 665,Z A~~,~i - 41 j o u r s
déficit CUXNG 196$/74 = I* 452,8 SKI soit 31,l /i.
3331 - Parcelle BAGBEY - C. R.A.
Sol
..
vertisols a pédocli;;qat teziporaireixlent hu.Gde, lithoi-norphc”
à surface de structure cnassive, intergrades sols ferrugine(T
( sols decks ).

Les niveaux ensal&s sugerfi-ciels sont @us ou C~OL~S
influeylcé s gar le s for matio ”ns calcaire6 sous-jacentes,
happe phrdatique vers 2 5 ~1 de profondeur.
Llouze povenances ont été intro&&es entre 1968 et 1971. Les
essais sont i4plantéc e4.< lignes, avec et W.i2s engrais. -Les ré sultat s des co ~qtab.2 5
et des mensurations qui figurent au tableau no 6 sont assez difficiles à ihter;rè-
ter en raison de ll.hét~rogénéit~ de la parcelle o; la teneur en eau da:ls les

horizons supérieurs du sol varie sensible<?:rent en fonction de la situation topo-
graphique. On enregistre é galeinent pour une ;deiei::ie :>rovenance des écarts
considérables d’une an&e à l’autre .qui sont e>:l relation avec la hauteur de la la:T1e
d’eau enregistrée au cours des se...naine s suivant la ;>lantatiori.

-27 -
( Ta'o.6
BANBEY - C.R.A - l?cmrcentages,Hauteurs et Circonférences moyennes (cm.)
r- -
--se-
2 .AHs r3 Ans 1
4 ANS
l-
l
AGE
1 AN
PROVEWKZX
.-
1
ANNEE
5 Ht.
H-t"
C.
-r- -=/---
y6 Ht.
-m
- -
1$-STER.N AUS!I ALIA
8+029/FTB
70 El
89 123
89 268 89 323 80
1.01
lIO,I
8 .OX+TB
71 Yil
VI 178 ~3 257 80 372
8.038/FTB
70 E
91 261
VI 333 88 420 57
12,I
71 E
94 134 88 221 65 280
8.03@TB
71 E
97 ~ELII
97 483
8.376/~m
68 T
84 Ii7 i; El; 78 476 78 SO5 1479
548 16,o
68 E
78 132
78 317 78 512 75 S24 l7,7
567 18J
69 tc
y1 166
91 331 87 503 87 ii59 13;8
527 15,5
69 E 100 161
85 522 64 Ii 74 1397
578 17,O
70 E
94 139 ;; ;z 88 357 71
$1 8 10,7
. 8.398/FTB
68 T 100 155
96 316 96 505 96 53 3 16,2
582 17,I
96
l
68 E
93 176 93 345 91 548 93 s70 17,4
18;I
93
i
69 T 100 235 96 392 92 515 89 598 14,8
i;; 16,8
l
69 E 100 205
96 363 PI 505 76 603 14,6
644 1791
i
70 ls
VI 133 86 290 85 325 71 382
898
i
FE
91 159 VI 250 85 328
i &3yg/FTB
68 T
78 88
75 291 66 542 66 655 19,6
684 19,Y 62
i
68 E
75 l-m 72 307
7I 532 72
658 18,7
2:: 19,7 65
69 cc
VO 164 87 358 87 531 87 589 1596
18,8
69 E
94 155 94 307 91 480 73 573
15,5
6;I
X8,4
70 El
91 398 91 454 88 523 15,?
68 T
87 237 87 4x1 87 560 13,I
610 14,4 68
68 E
90 III y0 262 87 442 87 551 13,4
610 14,6 84
69 T
94 ~6
94 584 Y2
&60
16,7
7oI
18,I
69 E
94 188 ;i! ;g 88 491 76 !j6I 1%
621
14y4
94 119 89 301 89 350 68 434
9,s
iii z
77 107 77 275 77 442 77 ‘575 1473
S5I 15;G 68
68 E
68 124 68 325 68 546 68
20~6
749 q3
65
69 tc
86 Ig5 86 388 86 579 86 ii:
17,3
725
19,l
69 E
88 191
MS 347 8t3 559 85 544 15,Y
598
18,l
70 E 100 173 00 381 94 430 71
$80
11,5
71 Il
y1 216 PI 325 VI 437
1 WEENSLAR?
6+948/FTB
VE
94 250 94 403
PI 420
Z i2 98/FTB
68 T
91 188 PI 347 88 580 88 692 18,4 88 761 19,3
68 E
‘72 185
72 373 72 698 72
752 2190 62 793 22,1
69 T
77 szziL2
97 424 ;; 2;; ;; 673 15,8
707 18,O
69 E 100 24.0 00 438
695 16,3 g 788 20,2
70 E
97 173
Y4 342
74 396 54 463 10,8
71 E
91 254 68 308
FE
91 229 85 319
.-.-A-
z-i-
54 451 54
18,3 24 535 16,7 12
68 E
;; ;Fi 5o 488 50
1773 23 647 20*6
8
69 E
67 396 67 580 30
20,5 12 884 23,5
70 E
40 220 14.372 0
TE
42 300 Idi353 L
-T--l

- 2 9 -
m
Les origines 8. 411 /FTET et 8.2 98/FTE sont significativemeiît
supgrieures aux autres parmi les provenances ktroduites depuis I968. Le n’8. 639,’
l?I’E mérite dletre suivi chez celles testées e::k 1971. CoinnIe nous l’avons
;flentionné au paragral3he 31, les origines sén&galaise Hann et tunisieme 66.2281
IRT ne sont pas adaptée s dahs la station. La premitire est éli&née progressive-
ment à partir de la troisieme année, la secohde dont le taux de reprise est faible
disparait des la seconde an&e.
L’apport d’un amendeL2ent ininéral au fond du potet ne paraît pas
nécessaire sur ce type de sol. Il entra.ke Souvent un taux de reprise inférieur
et le gain de croissance enregistré au cours des premikres années a terldmce 3
s’estoklper ultérie urei;lent,
3332. Parcelle EAMlSEY - E.N. C. XT:.
.
.
sol ” deck-dior ” - Me$.ne forellation que dans la parcelle
précédente mais la teneur en argile est beaucoup :mins
élevbe dans les horizons supérieurs.
Quarante-huit provenances ont ét& introduites entre 19’12 et 19.14 i3ax
blocs de 2 5 .ou 4 9 -3lants
L
avec 2 ou 3 répétitions, sur grands potets, avec apport
de 153 g d’engrais complexe c-14-18.
Le tableau no 7 donne les ré sultats des CO mptages et des *xe nsura-
tiens des vingt-trois origines testées e:k 1972 et 1973.11 met en évidence la
supériorité actuelle de la pmvenance 7. ï9I/FTE qui se rév’èle Gtre la ::.aeilleure
depuis le début.
334” Point d’Essai de ~/PESA~
Situation
:
région du Cap-Vert
L o n g . 17’ 29’ ml? - L a t . 14’ 46’ T.J - Ait. 4 L~2
distance de la iiler =
4 km
,?luvio i22étrie :
zaoyenne 1931/6J = 557,l L~:~I - 41 jours
déficit cui--ulé 1968/74 = 1.625,2 m:12 soit 41,4\\j::
3341. Parcelle 1963
.
.
- sols hydro morphe s à glely de profondeur sur colluvims
sableuses ( sols de P1iaye )
- happe phréatique vers 3 ..&tres en période nor;*;lale.
Le di5pasitif :Ais en place en 1962 sur grands potets porte sur leo
six pre:nieres provenmces reques d’Australie , l’origine tunisienne 66.223/IKT
et la provenance s&égalaise H ann. Bieil que les précipitations de ltaSmée de
plantation n:aie& totaliss c;ue 161, 5 XAiYl dont 7$, 7 m:a apr&s la xlise en ;Aace dez
plants, le coefficient de reprise fut excellent pour l’e~.:~se~~~ble des prove:iances
et les tau.x dde survie à l’issue de la premiere saisan s’&che s’établissent eIl,tre
84 et 96 7: 6elon les placeaux.

- 30 -
( Tati.8
I@BAO - Plaoeau 1968
Pourcentages, Hauteurs et Circonférences moyennes (ci=.)
Age
38 Mois
50 Mois
62 Nais
74 Moi3
provenances
Ht. Cire
cd
/o
Ht.
X3x
Zirc,
310
24,I
92
832
92
~‘6 34,o
8 2
78 41,8
;z
362
26,4
72 103e
92
1131 40,s
92
48,f3
349
64
2G,e
64. 1056
64 1103 -10, Y 2;
64 49,o
400
92
26,6
92
1035
92
1128 U-,3
90
88 442
~123
86
2kJ,3
86 117c
06 1268 $1 , y 86
86 53,5
QUEENSLMTD
8298/FTB
72
807 26,3
92
116t
92 1287 U,7
SEXEGAL
(IZann)
717 26,3
86 1039 3G,8
82 47,O
TUlTISIE
XZ%pRT 76
677 26 ,I 76
851
74
857 37,6
61 ~$6~2
( Tab.9
NIBAO - Placeaux ICI70 - 71
Pourcentages, Hauteurs et CiroonfGrences moyennea (Czn.)
T 14 Mois l 26 Mois
PROvEM.IiC?ES
-T- Ht.
Ht .
0;/J
Ht.
Ht.
~%XYI!ERN AUSTRALIA
8.035/FTB
84
107
84
16~
84
203
8.038/FTB
100
178
100
334
100
450
546
21,l
100
120
100
184
100
232
8.03V/FTB
100
144
96
249
92
371
8.398/FTB
100
100
224
100
348
14,I 94
477
16,I
85
85
180
85
276
896
8&I/FTB
100
136
100
2%
100
418
16,4 IOO
518
17,5
89
121
84
186
84
232
96
135
96
207
8 8
314
971
100
183
100
289
100
401
15,I 100
512
I7,I
100
138
100
205
100
250
8299/FTB
92
120
92
186
92
236
100
166
100
219
100
311
91
,
il
II,3 94
II0 y1
156
71
174
--

-31 -
Le tableau no 8 qui donne les pource+ages d’ar3res vivants, les
hauteurs et les circonférences zioyennes au cours des six annees suiva& la
coqDlantation fait re ssortir la priizauté du ho 8.4ll/I?T~ et la su$riorit& de
quatre autres ~~roveuances australienne s sur llorigine sehegalaise. La grovehance
tunisienne es.& de loin, la ~loins int&ressante.
3342, Parcellqs 1970 - 1971
sol
:
dunes fixées d’origine &lien.ne. Nappe phrbatique vers 3 :-&tres
e<i @riode normale.
IHuit prove:la:lces au5traliennec eti l’origine c&&galaise Hann Clilt ét6
testges eh 1972 et I97I. i.fialgrtS le déficit @uviomStri<sue
de la +riode 1976 - 197~:
.
<;ui représente 59,6 /.’ de la pluviosi’& norLzal,e, les taux de reprise et de survie
d e s eucalyptus scmt excelle&s ( ‘Iab. 9 ). Leur cmissance s’avere par contre tres
faible si on la c~.xpare à celle des arbres de la LJarcelle 1960.
La prove.iance Hann est ~3our l’i~~stai~t inf6rieure k tautes les Origines
australiennes et, park celles-ci, le no g. 83C/ZYE arrive eiL gre:&re position
dans le placeau 1970, le no 8, 039/FTJ? dans le $aceau 1971,
335. Poht dlEssai de SAP~GfiLK.A~$
Situation
.
.
Pluviom~trie
:
SO1
:
systezie dunaire fixé dlSrigine &oliehne.
Seize provenances Qilt été .Ase s eo place entre 1971 et 1973 dans la
fer,z.?e du laboratoire jlational de lIElevage. Elles fureai plantées selon la mGthode
des grands potets eiS lignes brise-vent, sur u;le au deux ranghes autour de
parcelle s cui cbiv&-it &tre a&?nagées pour recevoir des cultures fourrageres,
Les taux de reprise,et de survie des plaints au cours de la prez&&re
saison s&che fureilt excelleilts,
,*,z-&+ne eh 1972 o. les ImSci$tations iAe totalis&ïmL
à Sangalkam que I2 0 -~rn dont 72, 9 Lïnm apr&s la cm ;.+?lZmtakx2. Il faut Ailentioimer
u feu cauralit ,qui parcourut le IC nove:&re IW’3 une parcelle hsLall&e l’am6e
précédezite. Les eucalyptus brulé s furent i~.--~~~.~~diate~*~ei~t
récep s et A>resqeue
tous rejetkred,
Les résultats des i:iensurations périadiq!ues fiburei*it au tableau noIL;.
Il n’est pas Imssible d’interpr&ter les ktr~Auc.hn 5 de 1972 et 19’73 en raiscm
de la dispos&&& des essais sur de longues ligïies et de l’hétérz&n&it& du sol qui
défavorise certaines i2rovenances par raIqmrt aux autres. C’est ainsi ‘-ue la hauteur
m0yerme apr’k s deux ans du no 8. J39/FTL installé et1 19.72 atteint 355 L;fi da:ls UilC
zone argile-siliceuse contre 142 cm sur une plage de sable tiunaire. IYautre part,
les bovins parqués & l’intérieur des parcelleci ou circulant sur les lAstes ont
.parfois broutés a &sieurs rewise s les eucalvatus dans certatis aIi~ze:.~~ehts-

AGE
T
l-
T
,‘d
Ilirc.
Ht.
Zinc.
7 2
76
7 3
69 (2-l)
7 2
95
90
139
7 2
85
75
12s
7 2
q’f’
92
119(l)
72
7 3
7 7
3i Li
11, 9
71
96
9 6
142
72 A
8 2
7 3
355
72 Ii
7 7
7 7
36(l)
7 2
72
70
117(l)
72
95
91
116(l)
72
Y9
79
7 3
9 3
7 3
94:
5 1
31
9 3
71
9c
9 8
I9,2
73 as
7 2
92
92
7 2
92
92
7 1
9c
98
13,2
526
72
7 7
7 7
.,.-
E -
A = implanté sur dune
sE = i.z.plant6 sur sol argile -siliceux
(21 = aligne::lent parcouru par le feu ith<raïit du 19, II. 1973

- 34 -
( Tab.11 )
KEUR-M,&CTAR
hurcentages, Hauteurs et Circonférences moyennes
fh -
--y
.ée
Ht, ; $
Ht.
-+-
!
,
-V?ESTERIV AUSTRALIA
,
8, 03 5/F-TE
71
97 : 154; 97
2251 95
398 12,l
553[ l6,8
95
664
73
97 1 I!d 95
2651 931
434 13,6
l
64<
~
8. 039/FTB
71
IOO/ 15d 97
2291 95
378 1 J,8
534 15,3
95
73
98 i 164 98
277i 97
453 13,l
l
8.396/FTB
73
9& 1 173i
91
2741 91
45g 14,3
8.398/FTB
73
97
162; 97
2 6 9 97
445 13, ‘i
l
8.411 /FTB
71
97
150; 97
211 95
384 l l , ?
547 16,3
91
73
98
1841
97
314’ 97
527 15,G
10. 536/FTE
73
100 153i 9‘7
2 6 9 9;i
l
502 15,6
1
i
10.543/FTB
73
95
1571 94
262! 931
403 l3,l
10.55O/FTE
73
85
1’74; 8 5
232 ’ 81:
475 14,8
10. 557/FTE
73
95
133: 85
2 3 0 66
474 14,o
10. 558/FTB
73
95
216; 95
360 95
595 16,4
i 0.571/~~B
73
98
154; 97
256 97
443 l2*9
10.574/l?x
73
93
165; 89
262 86
428 10,9
NC)RTKERN
TERRIT
1
c
1 0. 517/FTB
73
100 Id 99
295 98
468
~UEEN§LAND
6.948/FTB
7 1
100 168, 12:
2 3 9 IO(
408
73
98
182 97
3l4 9 7
515
&290/FTB
7 1
94
148 96
2 33 961
364
73
100
327 98
524
8.2 99/FTB
7 1
100
2 01 97
353
SENEGAL
Hann
71
97
1
162 88
324
. .
.
( T a b . 12 ) XOUTAL
Pourcedages
- Hauteur s moyenne s
.
7 înois
13 ïmis
1
29 mois
PROVEl l’Al’7CES
oRIGII<E
*
i
)d
Ht.
1
p
Ht.
lrn
yh
Hi,
. ,
7. 61 !j/I-?m
i!. A.
100
137
100
234
i$*:
235
7.791/FTE
11
100
107
63
1’/2
, 2 G
23;
l5 il
8. 03l/PB
Il
100
141
120
236
$0
60
192
8, 03 5/FTE
Il
100
136
130
236
w:
64
211
8. 03S/FTB
Il
100
140
ld$
239
; rz
5 2
’ 2 3 5
8. 03 9/FTB
If
100
142
130
243
‘3 ii3
5 2
‘ 2 4 4
i3.396/F”YB
II
100
151
96
253
d$
4
5 2
i 24
8.398jFTB
Il
100
149
120
233
?; A
76
235
8.4ll/FTB
Il
100
145
1 il0
249
2 G-l
84
217
7. CNW/FTB
N. T,
96
130
96
221
G ‘8 $
6G
~259
9.063/FTB
Il
7’6
85
76
150
z
36
1
184
6,948/FY’B
L. L.D.
100
i 54
100
251
$4 ‘2
84
1 276
8.298/FTE
Il
100
1 6,4
96
2 53
36
283
8.2 99jFTB
11
92
113
9 2
187
46
184

- 35 -
Le tableau no 12 montre que le taux de reprise avait 6te excellent
et que la plupart des i2r3venances
avaient bien rS:sistG pendan.t la prezSre sais.~~~
s’eche. Le pourcentage de plants ayant rejet6 agrbs l’incei1die est czzpris entre
8 et 84 ‘14 selon les placeaux. Il apparait que ce sont les proveilallces G. 41 I/I?IE.
et 4. 948/FTE dont l’état végétatif était le meilleur c$ui
.“. swzffrkerk. le mok3sAu &SU
et .:gi repartirent le plus vite.
S i t u a t i o n :
départe::lent de Iti io ro -du-Kik?
kuîg. 15O 34’ ?J - Lat. 13 o 47!’ PT
distance de la &=er = 12 CJ h-m
Pluviométrie :
rattachement Nioro -du-Rig
moyenne 1931/69 = 924, G :A,:.x . . 55 jours
deficit cumulé X972/74 = 8.87 ...J.:L~L? soit 3 1 7.1
601
:
sol ferrugineux le”&
ecivé avec teneur assez faible eA:. argile.
Présence d’une dalle la.t&ritique assez proche de la surface.
Pas de nappe phréatique accessible aux racines des eucalyptus.
Douze provenances ont été i:kroduites en 1972 dans le 2.4~. P. IX. 2f.L.
sur grands potets, sa:?s amendement :ziînGral. Uil nouvel essai a é.té fait eh I973
avec les no 8.4ll/FTE et 3.298/I?TE.
Le tableau no 13 i:let en évidence la supGriorit6 du z“ 2. $38/FT’E
dans la parcelle 1972 et confirme que l’origine sénégalaise Ham i\\‘est gas
adaptbe Zi la station.
Si on cozqare les deux povenancec testées cn 1972 et a-2 1973,
on constate que leur déveloi>pement
est ‘beaumup plus rapide dans le second
$aceau o L., bieh ww,ulayant une année de m’oins, les arbres sont plus grands et plu:
gros.11 est po ssi’ble .:-,ue le sol soit plus riche et plus lJrofo:ld dans la secahde
position, ce cui nla ioas Sté vGrifi6. Il est égale:&lent vraissezr~blable -ue la
pluviosité supérieure de 67 .CW~ & Sonkorong e{:i 1973 et surtout la Gse ei?. $ace
effectuée au cours d’une période pluvieuse ( I2 :*C;:~L la veille de la plantation et
21 ;:~u~~ le lendemain ) aie& fawrisé la reprise et le dkzarrage des eucaly,+s.
- ml, ferrugineux tropical lessivé ( série beige )
- présence d’une dalle lat&rikiue assez proche de la surface
- gas de nappe phréatiu&ue accessible aux racines des eucalyptw.

- 36 -
( Tab. 13 ) ~NKORONG Pourcentages - Hauteurs et circonférences moyennes
r
AGE
15 .dcJIE
T-
PRGVENANCES
ANNEE
Ht.
Cire.
Zirc.
WESTERN AUSTRALIA
7.615/FTE
7 2
8, .J~~/FTE
72
8.935/FTE
7 2
V38/FTE
7 2
;.939/FTE
72
8.396/FTB
7 2
&398/FTB
72
&4ll/FTE
72
Il
73
NORX'HERN TERRITORY
7. J8O/FTB
72
C.,UEENSLAND
6.948/FTB
7 2
8.298/FTB
-72
Il
7 3
13,2
&299/FTE
7 2
SEI'TEGAL
Hann
7 2
-l
Cire.

- 37 -
&iiSe en place sur grands potets creusée apr&s épandage de &.o+hg/,
ha dlengrais tricalcique et labour, en 1972 des origines australiemes 8. 039/FTB
et sénégalaise Hann et en 1973 de la provenance a.41 1 /FTB .
Le tableau n” 13 met eh &idence la supérioritk des provenances
australiennes. Le developpement p 1 us rapide de s arbres dans le second essai tiei:t
peut.etre au sol plus profond et certaineiZ:e;lt à la pluvio5itG meilleure en 1973 à
Keur-Samba 4 846 contre 693 rmil ).
33lQ . ?oi.nt d*Essai de MA~I%
Situation
:
département de TalCbacounda
Long. 14’ Dr V - La-t, 13O 14’ N - Ait. 2 3 ~1
distance de la mer = 260 km
Pluviométrie
:
844 mm sur IO ans
deficit I973/74 = 233 cm-n, soit I6,8 7;
Sol
:
sol ferrugineux tropical lessi& avec un taux dlargile assez
important, pmfond de 2 à 3 m avant la dalle latd ritique.
Introduction en 1973 de la provenance 8.29a/FTI3 sur grands potets,
sans fertilisation. Le taux de reprise fut de 997; et la totalité des plants se
maintiennent 16 cilois aprks. Leur hauteur moyenne est alors de 393 C:G
0
0
0

- 38 -
Presque toute s les provenances australiennes exp&ri.kA~ent&es
se sont
révèlées supérieures à l’origine sénégalaise l’ I-Su-m l’, :nG?me dans le secteur
littoral ou celle-ci est accliimatée.
l?armi les seize provenances introduites entre 1968 et 1972, le
n” 8.41 l/FTE arrive en tete dans presque toutes les stations pour la résistance
à la sécheresse et la rapidité de croissance.
Les no 8.298/FTB et ‘7. 79I,/FI’E seznblent également intéressants
pour la zone continentale et les no 6, 948/I?TE et I8. 558/FTb a proxi.mité de la
mer et dans l’ouest du Sine-Saloum.
Ce n’est toutefois que dans une dizaine d’années qu’on connattra les
provenances le s mieux adaptées dans chacune des stations car la plupart des
essais nIont 6té mis en place <j,ue depuis 1973 et le dernier lot de graines récolt6es
par la mission C. T. F. T. ne sera installé qufen aout 1975.
IJous avons espoir de d6terminer ‘une bonne provenance pour chaque
station, sauf à Linguere oA, jusqu’à présent, aucune des six origines testées ne
s8 est adaptée.
Le matériel g6nétique trè s iA-qportant dont nous disp sons permettra
de sélectionner les meilleure s souches et de les croiser.Des à présent une
plantation conservatoire des provenances 8.411 /I?TE et 8.2 98/FTB a ét6 k@antée
à Koutal, près de Kaolack, sur une parcelle d’un hectare afiu drassurer le
ravitaillement en semences du Service forestier.

.
DONXEES CLIMATOLOGIQUES DES STATIONS AUSTRALIENXES
dIaprès Climatio Averages Australia
Bureau of Meteorology
Melbourne - I969
l
05
S T A T I O N S
OI
02
03
04
06
07
08
09
10
II
12
ANN3
t
t
1
t
t
1
t
l
l
l
l
l MONT SURPRISE = I&.'I7* - 18'09f - ' 553111 (Queensland ) '
'
T" max.moy.
oc
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33,2
30,3
28,2
26,2
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T" min.moi,
oc
21,I
16;2
13,z
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993
10,3
13,6
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T" moyenne
OC
27J
23,3
20,7
18V6
1796
2.594
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;y
65
63
65
62
H.relative moy.journée
P
46
41
38
35
PluviométrLe
mm
I6,8
20,6
x
IV2,3
23,3
= 144013t - 200511 -
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T" max.moy~
oc
1 36,3 i 3590
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33,Y
25,O
25,O
27,7
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34,Y
36,2 ~ ;y,2
3?,5
890
T" min.moy.
oc!
21,9
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T" moyenne
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29,l
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24;o
20,3
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~
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23,s
H.relative moy. à 9 H
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54
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45
H.relative moy.journée
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29
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mm
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12,o
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59,7
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i
GEORGETOWN
= 143OJ2' - 18='22* -
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T" max.moy*
oc
33,v
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T" mi.n.moy.
OC
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18,3
T" moyenne
oc
28,4
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22,7
20,6
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22,2
24,3
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29,I
29,I
25,3
H.relative moy-à 9 H
‘ f/:
63
64
62
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46
43
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45
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Hzelative moy.journée
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46
48
45
54
34
;;
;:
25
22
21
26.
W
34
Pluviométrie
mm
199,v
171,2
15,6
17,O
899
13,7
7,6
7,6
II,2
44,2
=Y,1
22,1


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“H
“”
al4%

DOïWFJ3S CLIMN'OLOGIQUES DES STATIO%TS AUSTRALIEIWEJS
draprès Summary of 1Jeteorological Data in Australia
par l!?ORNAJ!~ K4LL
Forestry and Timber Ekceau - Canberra - 19‘72
I'= TEXPERATURES ( 'C )
Mois le + chaud
Xois le - chaud
STATIOFJS
2O PLUVIOXETRIE ( mm )
l S T A T I O N S
08
ANNEE
-
~'kn~t ISA
16,8
19,6
18,5
6,1
4OQ,5
K&TmRIXE
34,o
5,6
270
0,8
951,4
FITZROY CROSSING
18,3
TO,4
Y,4
7,9
518,Y
ROY HILL
22,3
1y,0
16,8
II,7
256,5

---.
--
.-.
.--. -
ABN.EXE II
DONNEES CLIMATOLOGIQUES DES STATIONS SlZNEGAL?JSES
S T A T I O N S
3&7
f
T" max.'moy.
OC
37,4
40,2
36,8
35,o
34;I
T" min,moy.
oc!
I~;I
18,2
23,Y
24,4
24;Y
21,8
TF moyenne
oc
24,8
27,5
32,2
3O,f3
30,o
28,0
Ht.relatïve moy.jouzcnée $
2%
24
37
53.
43.
3,O
Pluviométrie , - mm
1,6
o,o t
16,2
23,2
l , . ~
* b
sAINT~OUIS 160 271 v - 160 031-N
T" max.moy.
OC
26,9
2597
25,8
3%7
T" min.moy.
oc
16~8
%7
x6,6
2595
T" moyenne
oc!
22,0
22,3
22,2
28,5
Htzelative moy.jour&e $
45
54
5 5
8 2
Fluv5ométrie
ï
- mm
@,8
1,4
O,O
96~
MATA&1
130 15t w - 150
8* N
T" max.moy.
OC
32,Y ’ 35i3
36J
T* min.moy.
oc
13,9
15,5
20,Y
T* moyenne
OC
23,x
25,3
28,3
Ht.pelative moy. journée $
3 2
31
42.
?luviométrie
-mn
Q,9
o;a
36,7
LINGuEZE 150 op vl - 15~7 231 N
T" max.moy.
*c
38,2
40,o
35,8
T0
min.moy.
oc
18,I
19,9
20,2
TQ moyenne
oc
27,9
29,8
27,8
Et.relative moy.journée 5
27
29
44.
l?luviométrie
mm
I,G
o,o
34,7

-
STLlTI 011s
OI
02
03
04
05
06
07
68
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IiJ
$1
iz
ANNEE
1
1
i
l
1
1
1
l
l
l
i
DAKAR-YOFF
170 jet Y: -140 44t N
T" max*moy*
24,2
24,9
30,4 t 23;1
26,3
27;4
TF min.moy.
17i2
18;3
2&6 l 23;4
20,5
21;3
T” moywne
2o;y
=,7
2X,5
26,o
23,2
244
Ht.relative moy.journée,
78
79
82'
80
7 2
78 .'
Pluvî~métrie
090
0,x
71,6 l
4,I
6,9 65&2
DIOUFBEL
Ï-60 14; ï! - 140 391 u
-
-
T" max.moy.
Oc!
33,7
34,5
38,4 1 39,7
3979
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T" min.moy.
OC
I4,2
1594
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17,Y
20 ?I
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22,6
T0 moyenne
oc
23,7
25,2
27,2
28,6
29,8
30,I
27,7
27,7
H&.relative moy.journée $ 37
39
Pluviométrie
mm
04
193 i 39O,I
140032
486,3
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K.kOL.xK
160 oqt Y? - 13~ 46' N
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25,2
2799
Et.relative moy.journGe $ 3 2
3 6
35
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Pluviométrie
~ mm
095
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63,8 l 57430
412P6
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T" max.moy.
OC
34,7
3695
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40,5
3093
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33,5 1 3594 1 33951 35.1
T" min.moy.
OC
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17,3
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2197
T" moyenne
24,Y
27,1
29,8
31,8
26,5
26,7
Ht.relative moy.journ6~c $ 21
22
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25
Pluviométrie ,
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29,9
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g.


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. . . .
. . . .
. . . .
. l . .

- 48 -
ANGN ,. ;‘.-.
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dulensis Dehn. InformaLicn sur les ressources ,:.genetiques
foresti&res no 2 : 34-42 - FAG - Rome.

111TRODUCTIO1T
.........................................................
1
1 - EUCALYPTUS CA%IALDULZïJSIS El!J AUSTRALIE ....................................
3
ll- Distribution ,.....~.~............~....~...~.~............~,~............~
3
12- Climat . . ..~..~.*.~~.~....~..~......~*.~...*~....*..~*....*.,.~.~..~.......
3
121. C&e nord-ouest de 1tAustralïe - Occidental0 ...........................
4
122. Rinterland tropical et intérieur tropical ..............................
4-
123. Rinterlind subtropical et interieur subtropical ........................
124. Knterland tempére et intérieur tempéré .................................
;
125. Intérieur continental sec..............~ ...............................
6
13- 7ariations .~..**.,..,.....~..~..~.~~,...~.*...........,.........,.........
6
131. Bassin hydrographique Murray . Darling .................................
7
132. Bassin du ï%mkera ......................................................
133. Versants lJOraniht . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
;
134. Golfe de Carpentarie
135, Aire de drainage de la mer de Timer ....................................
8
136. Aire de drainage 4e l(Océan Indien .....................................
8
137. Intérieur occidental ...................................................
8
138. Bassin du lac Lyre .....................................................
8
2 - EUCALYPTUS CAlQLDULENSIS AU SEUZG;LL l *~....~*....~..~....~*...~~*,.*.~,~.,
8
3 - ESSA%IS DE PROV3NANCES . . . . . .
..~~.....~......................~.....~.......
9
31- Origine des semence3 ......................................................
9
32 - Kse en place des essais ..................................................
19
33- Premiers résultats ........................................................
23
337. Point d'essai de ROSS-BIZTBIO ..........................................
23
332. Point d'essai de LINGUER& .............................................
26
333. Point d'essai de BAZBEY
26
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3331, Parcelle BAK8EY - C3.A ............................................
26
3332. Parcelle BAKBEY,- 8.N.C .T1. ..........................................
29
334. Point dtessai de !0BAO ..**..............*.............................
29
3341. Parcelle 196% ......................................................
29
3342. Parcelle 1970 - IL971 ...............................................
31
335. Point d'essai de SWG.kLKMI ............................................
336. Point d*essai de KKUR-?.&.CT;1R ..........................................
35'7. Point dtessai de KOUTAL ...............................................
33
338. Point dlessai de SONKORO1TG ............................................
35
33 9. Point d'essai de I~UR-SA?71EQ ............................................
3310. Point d'essai de 1WKA .................................................
;7
CONCLUSIONS ...................................................................
38
ANNEXE . 1 -
Données climatologiques des stations australie~lnes........,.......~........ 39
Données climatologiques des stations skn6galaises . . . . . . . . . . . l .**.** . . . . . l . .
45
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . .
..~............~.~.................~......~....~.~.
48