i lwl/ID SZCRETARIAT D'EX'AT ...
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lwl/ID
SZCRETARIAT D'EX'AT
ALARECHERCHESCIE31JTIFI&UE
l
E T TEEHNIQUE

,
m..
l- INTRODUCTION
@pUiS Son acession à l*indépend~ce,_la l@ublique f& Guin5e-Bissm
s’est intéressée à la mise en valeur de sa foRt dont l’exploitation repré-
sente un potentiel considérable et contribuera au développeme& économique
du pays. Cette exploitation, qui est donc w objectif prioritaire et vital
pour la Guinée-Bissau, ne doit pas se faire au détriment du.milieu naturel,
et la sauvegarde de ce patrimoine est prise en considératiop par les Auto-
rités du pays.
Le Gouvernement a donc créé, au sein du Ministère des Ressources
Naturelles (Corn6batUado dad WXUWM NaXuhc&), une Direction des Services
Forestiers (IMm~ua doa Sehv-&&~ FRo&eh&&) qui comprend, outre un
D6parterrmt %Ixploitation’~, un Département ‘Protection fosusstière et du
&lieu naturel” et un Département 99Recherche”. Mais le Service forestier
dispose, en fait, de très peu de moyens et, si lqexploitation forestière a
démarré sur une petite échelle, les autres départements restent etiryonnaires.
Quelques essais sylvicoles et exp&iences de reboisement ont eu
j
lieu, mais peu dP%udes du tilieu naturel ont pu être r&lisées,
Au Sénégal, les recherches forestières ont débuté en 1965, mais
ont tr2s peu concerné la Casamnce. Ce n’est que depuis 1976, après la
création de ltlnstitut Sénégalais de Recherches Agricoles (WA) et de son
Centre National de Recherches Forestières (CMI7F), qu’un programe réguXer
de recherches forestières a été établi en Casamance et, en 1978, un chercheur
a été affecté à ce progratrm. L’équipe comprend actuellement 1 chercheur,
1 ingénieur des travaux et 1 technicien-pépinièriste.
Le progrmme en cours aborde :
c - lvétude de lsenrichissement des forêts naturelles et de lew re&nération
naturelle ;
- l’étude des essences locales de bois dv oeuvre 9 leurs techniques de plantation
et leur sylviculture ;
i - l’étude des essences exotiques de bois d90eume ou de service, susceptibles
d’être introduites en’ Casmance ;
- l’étude des essences 2 croissance rapide (pins, eucalyptus) pour la
prodwtion de charboF de bois, de bois de service, de bois d’indus,t&e
(pâte à papier, particules, xylochimie) ou d!énergie (méthanol, gazéification,
pwolyse) o
Un volet special de recherches concerne les essences exotiques de bai/ dvoeuvre
introduites depuis longtemps au Sénégal (Teck, Gmelina).
.
,/.
.

-2-
2-LE.MILmu
Le Sud du Sénégal (Casarmnce, S%négal-oriental) et la Guinée-Bissau
appartiennent à la m&ezone climatique. La bordure atlantique de la région
(Basse-Casarmnce, Guinée-Bissau maritime) bénéficie d’une pluviosité abondante,
partout supérieure à 1 500 mn et qui atteint 2 500 m dans lvArchipel des
Bissa@s. A llifitérieur, Moyenne-Casamnce et Guinée-Bissau centmle, la
pluviosité est comprise entre 1 300 et 1 500 mn, tandis qugà IVE& de la région
(Haute-Cassmnce, Sénégal-oriental, Guinée orientale), elle svabaisse jusquvà
1 200 rrm Mais la ca%ctéristique climtique essentielle de toute la région
est la durée de la saison sèche qui atteint 7 à 8 mis et qui correspond au
cli.rWc soudano-guinéen (selon la définition de A, ATJBREVILJX), dont la variante
occidentale, appelée cli.mat guinéen maritime, bénéficie à la fois de pluies
plus abondantes, d’une atténuation de l’amlitude thermia,ue
<1 et dvune hygrométrie
p l u s é l e v é e .
Le climax est une forêt de type soudano-guinéen, csest-à-dire que des
espsces guinéennes et n%Zme quelques essences de la forêt dense s Zajoutent aux
essences du domine soudanien. Du nord au sud et de l’est à 190uest, la pro-
portion d’essences guinéennes de forêt dense au@Snente, la taille des arbres
sPél&e et la forêt se ferme. Or! passe insensiblement-dvune forêt claire sèche
de type soudanien au nord-est de la r6gion à une forêt dense au sud-ouest.
Mais cette forêt climacioue ne se retrouve qu’à lvétat de lambeaux reliques.
Elle est partout trss dégradée (sauf en son extrême sud) et évolue actuellement
vers une formation de plus en plus ouverte de type soudanien.
Les feux itin&ants et la divagation du bétail sont les principaux
facteurs de cette évolution. Le passage dvun feu provoque une ouverture‘de
sous-bois et permet lvenvahi.ssernent de la for%% par les grmi&es qui augwntcnt
l’intensité des incendies ultérieurs. Les essmces sensibles d.isparaTtrmt
progressivement, par atteinte directe et leur regénération sera soit étouffée
par les graminées, soit anéantie par les incendies,
Cette régression de la forêt et les nécessités du développement
économique de la Guinée-Bissau et du Sénégal incitent ces deux pays à entre-
prendre une action de protection, dvam5nagertmt, de mise en valeur des forêts
naturelles et de reboiseront. Cette actiog nécessite au préalable une bonne
connaissance du milieu, des essences locales et La m&e au point de techniques
adaptées. Mais les essemes forestières de la région sont peu ou ml connues,
les techniques sylvicoles mal adaptées à la fois aux essences et au clirmt.
Les premiers essais de planta&ion d’essences locales se sont soldés par des
échecs, ce qui a conduit le LT-vice des Baux & Forêts du Sérié@ à introduire
le Teck et le Gmelina, essences rustiques de bois dvoeuvre dont la sylviculture
est bien connue.
D’autre part, la pression exercée sur la forêt naturelle qui fournit
traditionnellement aux populations son bois de service et, surtout, son énergie
domestique, svaccroit sans cesse et entraine une surexploitation des forêts
de la zone nord dont on peut craindre la disparition à plus ou mins brève
échéance, leur situation étant aggravée par ces dernières années de sécheresse.
La sylviculture intensive d?essences à croissance rapide SUT des
surfaces rmdérées peut permettre, g&,ce aux caractéristiques climatiques de la
zone, une très forte production de bois (plus de 20 r@/ha/a.n) utilisable com
bois de feu, charbon de bois, tithanol, gaz de bois (gazogène>, xylochimie,
cellulose (pâte à papier), charbon sidérurgique, etc...
./.

-?j-
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3 - PlY0XMFS DE: RBCBBBCH.BS PEGIONALBS
Les besoins en recherches appliquées dans cette ré&n sont donc
très noItWeux et urgents, et un pro~amrrk? régional doit être élaboré afin de
*pondre rapidement aux questions des services de reboisement et de protection
forestière des deux pays.
Ce programnv peut être décrit par les opérations et actions de
recherches suivantes :
33. - EUAIUATlOM VE LA RESSOURCE ET MISE EM VALEUR DE LA FORET
Un inventaire a été réalisé dès 197’r en Basse-Casamance, mais aucune
étude n’a été faite en Guinée-Bissau. La connaissance de la richesse et
de la productivité d’une for?3 est nécessaire 2 sa mise en eqloitation,
à son amé~emznt et à sa protection.
3 1 1 - ~nven&uhe (&&,wk&n du p~;teWel ~2 de if.~ pt~dud~ti& VULIWW%I ;
3 1 2 - Etide d~ménugama..t+pLto.t~ up&èn ~X~&L&X%XI (techniques permettant
d?accroître la productivité des essences de valeur au détriment des
essences secondaires) ;
313 - P/rotection confie 9-a (eux de baaudae : é.tude d e t'e~&icucikd du
pm.e-&ux w, enhcltlb& o u bohéa, tté&tion d e patte-@LX, bhine-
V~IL& ù deux niveaux ( par exemple, anarcadium-mer, ou anarcadium
eucaluptus) ;
314 - E&de dc! ta &tegénWon nu&he..!Xe. e.2 de C’ entuchi~~men;t: du ~ort~~~
na;tuh&en d e Cammance c?R: Guiinée-8Aaa.u
Cette m%hode, dont les études pr6liminaires ont été réalisées
par le CNFZ en Cas~~e, permettra de revaloriser des forêts très
dégradées, en conservant leur hétéro&nèité naturelle et en accrois-
sant de façon considérable leur productivité économique.
Un hectare de plantation forestière r@ulière (6quienne) peut produir;~
200 à 300 m3 de bois dPoeuvre à terme ; un hectare de forêt enrichie
pourra produire entre 50 et 150 m3 de bois d’oeuvre pour un investis-
sement bien moindre et en conservant le caractère naturel de la for%.
Cette méthode permettra de traiter des grandes surfaces et de
valoriser les efforts consacrés à la protection des forêts naturelles
contre les incendies (parelfeux, brimdes d’intervention, etc.,.).

32 - ETUDE SOCW-ECUNOMZQUE
Très peu de données existent sur le rôle éconotique et social que
joue la forêt de la région dans les corrPlau?autés villageoises traditionnellez,
La classe~nt des forêts du Sén&al a, n7algré la conservation du droit
d?usage, entraîné une certaine désaffection des populations qti ne sembler&
plus motiv$ées par la sauvegarde de leur patrimine. Une rétrocession de
certaines for& classées aux correnunaut& rurales (sous réserve de
conserver l’interdiction de déforestation) doit être étudiée. La gestion
et lzexploitation de ces for%s corranuna3es seraient assurées (avec le
contrôle du Service forestier) par la conanunauté villageoise qui en
supporterait les coûts (investisserrw& humain) et en recueillerait les
bénéfices.
321 - EvWon dti potetiti& de pmdutictn du di~6etLeti Rypa de
&vG& rtn&.mU~ awcatiéen davu .tu Ggion at &vu&tion du
bt35ain.4 d& lu popuXaX-&w en pudu& @uwCLm (bois dPoeuvre,
bois de service, bois de feu, charbon de bois, fibres, fruits,
gomme, phmcopée, produits annexes, etc...) ;
322 - Rechudze en ma.G?~~c! de &ég.4AWXan ~a~e&EZ/te & .te6ti 4wr une
do&ZX-témoin.
33 - PRESERVATIOIJ DU PATRTMOINE GEFJETTC)UE ET ECOLOGTQUE
La conservation du patrimoine nécessite la constitution de réserves
botaniques intégrales, ainsi que la réalisation de banques de gênes sous
forme de collection de semences ou de plantations conservatoires.
331 - Idetidktiun du &wum..tia~n végé.kaeti tlep~2aeWv~ d u cLimtxx
puuvant comtiw du, tri?!.e/wen bati~ua intégtlaees (corm, p a r
exemple, le Parc National de Basse-Casarnance) ;
332 - Réco& de gttainti d’tmenca BacaRti (études phénologiques des
principales essences forestières de la zone,, sélection d’arbres et
de peuplewnts semenciers, organisation de récoltes de semences
suivant des critères scientifiques reconnus dqs le monde forestier,
de telle sorte que les essais de provenances ou de descendances qui
en résulteront, puissent être effectivement représentatifs et
sieficatifs, réalisation des premières études sur les techniques
de conservation, stockage, traitements, semis des graines
forestières).
333 - %3xLhthn d’une hanquc dc? gtincl6 ;
334 - Réalisation de plantations conservatoires des essences principales
ou menacées.
34 - MlSE AU POINT DES TECMQUES UE PEPZNTERE ET DES TECHNTQUES SYLUiCOfXS
DES PR7NC7PALES ESSENCES FORESTZ‘ERES DE LA RECTUM E7 DE CERTAINES ESStRIC&S
EXOTi@ES DE 1307S %“OEUVRE
Les plantations intensives d’essence,s locales ou exotiques de bois
dPoeuvre pemttront, au Sénégal (qui importe actuellement près de 50 CXIO 1713
de bois dsoeuvre chaque ennée), de s’affranchir des importcrrations et de
créer une véritable industrie du bois.

La Guinée-Bissau, qui posskk encore une forêt naturelle importante
et riche, doit dès à present se consacrer au reboisewnt qui couvrira les
besoins futurs du pays & les exportations et permettra de sauvegarder son
patrhine de la surexploitation,
3 4 1 - Ekude de4 hxhCque6 de p9mduc.tiun de plants (semis, repiquage,
A
plants en pots, rosettes, barbatelles, etc.,,) ;
3 4 2 - E.tude du made d’intrtodution w @2~~&$Lan (plantation du sol,
p&antation en plein, plantation sous otirage, etc.,,) ;
343 - E-tude du .&xhti~ue~ ~q.&ico&~ (conduite du peuplewnt, entretien,
élagua-, rythme et intensité des éclaircies, etc..&) ;
3 4 4 - TnOtodutin d’e,snenceb exatique~ d e ba,h d’oeuvhe au?sceptibt~
d’ badaptm à la zone ;
345 = Elude dti c?6aencti ay-tvo-.indti&tieJiXti (par exemple SXencu&
~eX%gehz (gomne Mbepp) en Haute-Casamance et dans lqest de la
Guinée-Bissau et fic)w.u b4uA.&eti;ib),
(Les introductions (anciennes ainsi que les essais plus récents en
Casmce montrent la possibilité de 1’Hévéaculture dans la r6gion
Le sud de la Guinée-Bissau et l.‘Archipel des Bissa@s semblent les
zones les plus adaptées à cette culture).
3 5 - ETUUE DES POTEN7XAtTTi?S TECHMOLOC7~UES COM~ERC7ALES ET IMXLYlTUEfLES QES
--
GLUS BE GUINEE-BTSSAU E7- DE CASAMANCE
Les caractéristiques technologiques de nombreux bois de la région
sont peu ou pas du tout connues et une étude technologique de ces essences
est nécessaire avant dPenvisager leur promotion corrxrwciale ou leur
utilisation locale. De ~&TE, ces connaissances sont n&essaires afin de
sélectionner les essences pour le programmé de reboisement. Un atelier
de technologie devra donc être créé dans ce but.
351 -
3 5 2 _

3 5 3 -
3 5 4 -
36 - PLANTAI-ION D'ESSENCES A CROfSSAMCE RAPTIIE~ OU MX'ENME POUR LA PRODUCT'ION
VETIS PE SERVICE OU D’ ZMINSTRIE (pâ%?î papier, panneaux de particules,
déroulage, calsserie, coffrage, xylochimie) f.A PRODUCfZUlif VENERGTE (bois
de feu, charbon de bois, r&thanol, gazéification, etc. O. ) O
Ces plantations, par les hautes productivités permises par le climat
de la région (surtout pour les Eucalyptus), pemnettront de pallier aux
insuffisances énergétiques (surtout énergie domestique, mais aussi
approvisionnement de centrales 6lectriques et dqusines) et à diminuer
la pression exerc& par les populations sur la forêt naturelle.
./.

L’effort devra être accentué sur lpintroduction des résineux tropicaux
(pins)du fait de leurs c~aract&istiques technologiques particulières D
Les premiers essais réalisés en Casamance pemttent d*espérer de bons
résultats en Guinée-Bissau,
37 - ETUDE DE LA FNMERA’IE NATURELLE
La palrreraie naturelle de Basse-Casxwxe et de Guinée-Bissau est
trk faiblement productive, mals représente néaniins une potentialit6
agro-industrielle Hnportante.
38 - ETUVE VE LA MANGROVE
La mangrove constitue la fomtion naturelle la plus productive de la
zone. Son rôle écologique terrestre, aussi bien que marit&, nPest plus
à dérrwkrer. Cependant, très peu dqétudes ont Eté réalisées tant au
S6négal qu?en Guinée-Bissau, Des projet dv aménagement au Sén6gal (barrage
antisel pour la récupkation de terrains pour la riziculture) risquent
de perturber IPéquilibre écologique du milieu (instabilité chimique des
sols, disparition de la haute productivit é organique de la mangrove qui
fertilise les estuaires et les côtes voisines d*ou une incidence sur les
pkhes, etc.,. > . La conservation de la rrx-m~ve face à de tels projets
passe par la démonstration de sa valeur économique. Sa productivité, dé,jZ
très forte pour une formation naturelle, peut etre améliorée par des
am6nagewnts e
381 - ‘Inventie eA cmckWatian du mUnghWa ;
382 - E;tude de Ra pmductivtié (productivité ligneuse mais aussi
productivité organique totale, fertilisation des eaux marines
et influence sur la chaine trophique et la pêche) ;
; ’
./.

383 - Dynamique du pcu@L~ments (influence de la sécheresse, des ITEPées,
de la circulation des eaux sur la progression ou. la rétmmssiol;
de la m.nmve) ;
284 - EWZL d’aménagemeti d ‘me rmangnovc en VUQ d’a&&hG?tL ha
pirodudvtié 4Xgneu4 62,
4 - I%xENs MATERII-J;s E?T IWIAINS
41 - LOCiLfSATTON
-
Les plantations ex&5m3ntales,
,ainsi que les travaux en forêt
naturelle seront localisés dans Les différentes ré&ons Gcolo&ques les
plus caract6ristiques de GuirGe-Bissau et de Casamance,
a
Afin de bénéficier de l-qéquipement et du personnel déjà sur place
à Djibélor (Casamance), lqunité de recherche de syPviculture et l’unité
de recherche sur la technologie seront basées à Djibélor, Par contre,
les études portant sur l’évaluation des potentialités de la forêt et
des besoins de la population verront lPunité de recherche correspondante
basée à Bissau.

42 - PREUTSZWS BUDGETATRES ET BESOINS MATERIELS (4am)
-
198s1982
198%1983
1983-1984
1984-1985
UM77-E VE RECHERCffES EN
SYLVICULTURE,
33 M
33 M
33 M
33 M
dont 1 chercheur expatrié
2 ITEF (Sénég. et Guin.)
4 Techn. Sup. (Sén. et Guin,)
Fonctionnement du pro-
W’itE QE RECHERCffES Ehl
TECWOLOG7E
28 M
2 8 M
donnhchercheur ex-patrie
2 Teclm. Stip, (Sén. et Guin. )
Fonctionnement du programme
UN77E DE RECffERCHE,EN SDCIO-
ECUNUMI E
25 M
75 M
25 M
-
-
FORMAT70RI VE 4. CfiERCH EURS
10 M
10 M
BM
(2 sénégalais et 2 guinéens)
. 2 à partir de 1981-82
. 2 à partir de 1982-83
* 2 à partir de 1983/84
ÉNUESTISSEkJENTS
- In.~ha6tidtiQ (Cenkrtti i&c

SWan)
2u M
10 M
70 M
Bureaux et labomtoires
. Magasins-ateliers
- Eqtipa~~~~Zfn
0 Burezmx et laboratoires
4 Eh
6' M
4 M
2M
. Atelier de Technologie
I.
70 M
. Div. matériels forestiers
dont 1. Tracteur
!O Ed
2 iih
* 1 Ccmionnette
. 2 voitmes
)
de liaison (
9
M
3,s M
Y,5 M
. 1 Land-Rover
-
TOTAUX . . . o . . . . , c
84 M
91,s M
722,5 M
104 Ed
=L=Le==I===I
=zzs=======
ç=z======J
zf=========
TOTAL GENERAL 0~.ab0.*~......~OIIO~
402,O M .-
-----“----------‘----“----rr-=====’t==,~==
---__----------c--------“-----

. .
r:t
IJNIVEBSITY OF CALIFOiNIA, BERKELEY
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*
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13EFtXELEY * DAVIS
)
SANTA BARBARA
l IBVINE
l LOS ANGELES ’ RIVERSIDE l SAN DDXO * SAN FRANCISCO
l SANTA CRUZ
-
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lrorestr~ Li brari
?
‘THE GENERAL LIBRARY
BERKELEY, CALIFORNIA g-$7.,0
A 2nd edition of the International Directory of Forestry and Forest Products
Libraries is being prepared at the Forestry Library of the University of
KiXXa.
We would appreciate your help. The name of your institution
has been made available to us from published sources or, in some cases,
correspondence.
--bE,;;ur i?stitution maintains a library that fulfills the two requirements
¶ x piease complete anâ return the enclosed questicznaire.
--If your institution does not maintain a library of this type, please Write
on the questionnaire the name of your institution and the words "net
applicable," and then return the Questionnaire to Peter A. Evans at the
address shown.
This Will help us to maintain our records of the
publication process.
*
*Any library or information tenter listed in this directory should fulfill
two requirements: .'
(1) It should be a part of an institution--academic, industrial,
government, private, international--where the primary focus
of activity is forestry, forest products, or a closely related
subject, (At least 75% of the institution's activity should
concern forestry or forest products.)
(2) It should employ a professional librarian or information
specialist, or person with an equivalent level of professional
training, whose principal responsibility is the forestry/
forest products collection.
Forest products are fairly well defined.
Forestry, however, may encompass
a wide range of activities from silviculture to agroforestry, from wildlife
and range management to ourdoor recreation and parks. We hope to avoid
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listing large agricultural or general science libraries where forestry/
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forest products holdings form only a relatively small part of the collection,
but we shall respect your decision~~-.,~~~,,.~_thër or net your library belongs
in this directory.

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1 NSTl0
Explanation of Abbreviations
..--. --.~---_~-~.
1. CITY - City in which your library or information tenter is located.
2. NAME - name of your library
3. ADDR - mailing address
4. TELE - telephone number
5. LIBR - name and title of person responsible for maintaining the forestry/
forest products collection or for answering reference questions
ve 6. SALU - salutation.
How should a correspondent begin a letter that is
addressed to you (same as LIBR above)? This may be particularly
t
Y
helpful when a compound or hyphenated name is involved--eg:
Adelpha Silva Rodrigues de Figueiredo, Lulu von Strauss und Torney,
Hsi-ch'un Wang Ma.
7. SUBJ - Please list up to five subjects in which you feel your library's
collection is strong--eg: agroforestry, silviculture, forest
genetics, forest economics, pulp and paper, wood machining, range
management, wildlife management, parks and recreation, etc.
8. USER - categories of people authorized to use your library--eg: staff of
institution, faculty, students, general public, etc.
9. SERV - services supplied by your library--eg: on site use only; reference
on site, by mail, by telephone; interlibrary loan; computer searches;
compilation of bibliographies; etc.
10. INST - name of institution which supportsthe library financially (This may
be the same as #2 above.)
.
Some of you may have noticed that we are eliminating from the 1986 Directory
two pieces of information that were in the 1983 edition--SIZE (size of the
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collection) and DOCS (document services used by the library). We are doing
this because of experience with ambi uous answers (SIZE) and the complexity
of maintaining the information (DOCS 3 .