Fooooo~3 REPUBLIQUE DIJ SF:NEGAL MINISTERE ...
Fooooo~3
REPUBLIQUE DIJ SF:NEGAL
MINISTERE
Dl: LA PROTECTION DE LA NATURE'
ETUDE DE RECONNAISSANCE
Direction des Eaux, Forêts, Chasses
ECOLOGIQUE ET DE CLASSIFICATION
Projet FAO "Boisements villageois"
DES SITES D'INTERVENTION
DU PROJET DE BOISEMENT VILLAGEOIS
DE BAKEL
L.
IBRAHIMA DIAITE
MAI 1984
MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
,
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES FQRESTIERES
Parc Forestier de Hann - B.P: 2312
Dakar - Sénégal

l
S O M M A I R E
- AVANT - PROPOS
- INTRODUCTION
- FORMATION DES CADRES NATIONAUX DANS LE DOMAINE DE LA SELECTION
ET DE LA RECOLTE DE GRAINES.
ETUDE ECOLOGIQUE
- ZONE DE KIDIRA
1. Caractérisation de la zone
2. Identification des peuplements susceptibles
de fournir des graines
3. Identification des espèces les mieux adaptées
pour les différentes activités du projet
- ZONE DU GABOU
1. Caractérisation de la zone
2. Identification des espèces les mieux adaptées
pour les différentes activités du projet
- ZONE DE BAKEL
1. Caractérisation de la zone
2. Identification des espèces les mieux adaptées
pour les différentes activités du projet
- ZONE DE DIAWARA
1. Caractérisation de la zone
2. Identification des espèces les mieux adaptées
pour les différentes activités du projet
- LES CARTES ECOLOGIQUES DES PERIMETRES A REBOISER
- CONCLUSION
- BIBLIOGRAPHIE
- ANNEXES : Calendrier d'activités du Consultant à Bakel

- 1 -
A V A N T - P R O P O S
A la demande de la FAO (Food and Agriculture
Organisation) , le CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES FORESTIERES (CNRF)
de 1'INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES (ISRA) a accepté
d'effectuer une mission d"expertise dans le Projet villageois de
BAKEL, du 16 au 28 mars 1984, afin d'y étudier les points ci-après :
1. Caractérisation des zones destinées au reboisement ;
2. Identification des espèces les mieux adaptées pour les
différentes activités du projet ;
3. Identification des peuplements susceptibles de fournir
des graines ;
4. Formation des cadres nationaux dans le domaine de la
sélection et de la récolte de graines ;
5. Elaboration de cartes écologiques pour les périmètres à
reboiser.
Face à lFurgence de l'étude pour une meilleure assise des
implantations à faire dès 1984, tout en tenant compte du court délai
exigé, le CNRF a pu remettre le présent rapport en s'efforçant d'ap-
porter une réponse à chacune des rubriques ci-dessus mentionnés.

- 2 -
I N T R O D U C T I O N
La zone d’action du projet de reboisement de BAKEL
r
couvre 2 500 km* environ sur les 22 378 km* du Département, soit
10,s % des terres éttiendues entre le fleuve Sénégal et la Falémé
à l’Est et le plateau cuirassé du ferlo à l’Ouest.
De par sa position frontalière avec La Mauritanie, les
vents de sable venant du désert enveloppent le Département de son
manteau étouffant pendant trois jours, à plus quelques fois. A ce
vent desséchant qui réduit la fertilité des sols par le transport
au loin des particules riches de la terre, s ‘ajoute une température
très élevée qui décourage les nouveaux venus. Les nuits sont si
chaudes au mois de mars que plusieurs familles préfèrent dormir
dehors.
BAKEL se situe entièrement dans la zone soudano-sahélienne
comprise entre les isohyètes 600 et 800 mm. Le graphe de la page sui-
\\
vante donne plus d’informations sur les précipitations pluviométriques
de 1962 à 1983.
La formation théorique dispensée ici aux gents de base du
projet, dans le domaine de la sélection et de la récolte de graines, a
reçu une phase pratique en même temps que nos investigations de terr,in
dans toutes les zones du projet de BAJXEL.

- 3 -
- Pluviométrie comparée de BAKEL -
par période de 10 ans
1962 - 1983
b
Années P/mtn
Lnnées
P/mm 1
1962
645,2
1974
681,5
1963
531,2
1975
667,5
1964
480,6
1976
318,9
1965
698,7
1977
384,0
1966
760,5
1978
529,0
1967
900,o
1979
404,8
1968
468,Z
1980
393,6
1969
.582,5
1981
539,5
1970
456,5
1971
534,6
1982
574,0
1983
349,l
1972
391,7
1973
395,8
,
) Périodes (de 10 en 10 ans)
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
---- Ière décennie
X--+--X 2ème décennie
O+S+ +o3ème décennie
L'isohyète du Département de BAKEL, 600 - 800 mm, atteinte cinq fois
pendant la première décennie, n'a pu l'être que deux fois pendant les dix années
suivantes, Cette tendance à la baisse par rapport à la fourchette d'isohyète se
dessine déjà au début de la troisième décennie.

FORMATION DES CADRES NATIONAUX
DANS LE DOMAINE DE LA SELECTION
ET DE LA RECOLTE DE GRAINES

-5-
Dans le projet de reboisement villageois de BAKEL, les agents
techniques responsables de zone d'action sont également chargés de la sélection
et la recolte dé graines pour les besoins de leurs programmes. A ce titre, le
Directeur national de projet , Mr. Moctar CISSE, a convoqué les intéressés :
MM. Amadou Falilou NIANG, Chamsidine DIEDHIOU, Mamadou FAYE et Ousseynou DIAW à
BAKEL le 19 mars 1984 où nous avons tenu une séance de formation théorique avec
eux sur tout ce qui se rapporte aux graines forestières en tant que semences
ligneuses de reboisement.
L'objectif étant ici de donner aux agents du projet les recettes
théoriques qui leur permettent de récolter des graines de qualité pour toutes
les actions de leur projet et dans des conditions satisfaisantes. Pour ce faire,
nous leur avons développé les points suivants :
1 - Les techniques d'approvisionnement en semences forestières
12 - choix du peuplement de la provenance
13 - choix du semencier
14 - époque de récolte
15 - méthode de récolte
2 - Le prétraitement sanitaire des graines, conditionnement et stockage.
1 - LES TECHNIQUES D'APPROVISIONNEMENT EN SEMENCES FORESTIERES
Face à la multiplication des projets de reboisement, en rapport avec
la priorité de nos Etats de zones arides et semi-arides en la matière, les demandes
en semences forestières iront croissantes. Il convient donc, dès à présent,
d'initier les responsables de projet aux recettes techniques de récolte de graines.
Ainsi, chaque programme de reforestation garantira son propre approvisionnement
en semences de qualité en quantités nécessaires et suffisantes.
12 - Choix du peuplement de la provenance
Le choix de l'assiette d'une provenance tiendra compte des critères
d'accessibilité,
de longévité des sujets à récolter et fera gagner du temps à
l'équipe chargée de la récolte. Pour ce faire,
il est bon de retenir les peuple-
ments naturels d'un seul tenant, densément pourvus d'arbres de premier choix
(voir semencier) à des écartements compris entre 25 et 50 m les uns des autres.
Une fiche de provenance, annexée au chapitre Formation
sera établie le jour de
la récolte avec le schéma de la configuration de la provenance.
./.

- 6 -
13 - Choix du semencier
Dans le choix du semencier qui équivaut ici à l'arbre "plus" ou arbre
de premier choix, il faut respecter certaines idées maîtresses ci-après résumées :
- le porte-graines ne sera ni très jeune, ni très vieux. Cet âge du bon
semencier varie avec les espèces et le milieu écologique où il vit ;
- il sera tout de même bien équilibré, vigoureux et sain. Il sera dépourvu
de plantes épiphytes et doit présenter un houppier proportionnel à la
grosseur du tronc ;
- éviter les arbres qui servent de dortoirs aux espèces aviaires et animales ;
- adopter un grand écartement entre les arbres (25 à 50 m> de manière qu'il
ne puisse y avoir d'hybridation ;
- se fixer une direction de manoeuvre sur le terrain suivant une orientation
que l'agent responsable notera avec grand soin ;
- remplir à chaque fois pour un semencier une fiche d'identité en annexe de
ce document.
14 - Epoque de récolte
Le cadre responsable des semences forestières doit connaître le cycle
végétatif de tous les arbres dignes d'intérêt de sa région. Il tiendra et mettra
à jour un tableau complet de ses espèces avec leurs dates de floraison, de fruc-
tification et de récolte. Si la période de récolte est assez lache, il fera des
essais de mâturité de semences au préalable avant de conduire son équipe sur le
terrain. A la coupe, une bonne graine garde un endosperme ferme et blanc, ni
ratatiné, ni décoloré.
Les graines d"Acack se récoltent de préférence tôt le matin et tard
le soir par temps frais et calme. Les goussfi;déhiscentes, quand elles sont sèches,
laissent tomber leurs graines à la moindre secousse de leurs branches. Aussi, la
chaleur d’entre 13 h et 15 h favorise cette chute des graines difficiles à récu-
pérer une fois à terre.
./.

- 7 -
15 - Méthodes de récolte
Il existe plusieurs méthodes de récolte de graines. Dans tous les cas,
s’il est établi que Les graines sont à mâturité, l’on veillera à ne pas endom-
mager les parties fructifères de l’arbre.
151 - Le ramassage des graines tombées à terre
Il s’applique aux arbres à graines lourdes indéhescentes comme 1'Acuc-i~~
u&bida DEL . :
- avantage
: mâturité certaine de toutes les graines ainsi récoltées
- inconvénient : i n c e r t i t u d e d e l ’ a r b r e - m è r e s i l e s u j e t n ’ e s t p a s i s o l é
A terre, les gousses sont en général très vite attaquées par les insectes
et elles attirent les animaux.
152 - La récolte de l’arbre sur pied
C ’ e s t , d e l o i n , la meilleure méthode..Si le tronc de l’arbre est rigide,
on peut y grimper sans danger et récolter les graines sans jamais mutiler le
v é g é t a l . O n p e u t u t i l i s e r , à c e t e f f e t , l ’ é c h e l l e é l e v a t e u r , u n e g a u l e a v e c c r o c h e t
au fin bout, ou lz toit d’un véhicule type Land-Rover pour atteindre facilement la
cime de l’arbre à récolter.
153 - La récolte de l’arbre abattu
En zone sèche, ce procédé ne doit pas se faire qu’exceptionnellement,
étant donné le caractère destructif de l’opération et la faible densité des bons
sujets d’arbre à 1 ‘hectare de nos campagne.
Il e s t f o n d a m e n t a l d ’ i n s i s t e r s u r l ’ é t i q u e t a g e d a n s l ’ o p é r a t i o n d e
récolte de graines, sinon les semences se mélangent et l’on perd tout contrôle
dans le suivi des arbres à produire.
./.

-8-
2- LE PRETRAITEMENT SANITAIRE, CONDITIONNEMENT ET STOCKAGE DES GRAINES
Les insectes attaquent les graines de beaucoup d’espèces et peuvent
se multiplier rapidement dans les quantités stockées en attente d’une utilisation
éventuelle rapprochée ou non.
Le sac de jute est un bon emballage de conservation à placer dans
un endroit bien aéré, sec et à l’abri des rongeurs. Il faut sécher les graines
charnues afin d’éviter toute forme de moisissure ou de pourriture dans le conte-
neur .
Un traitement à l’hexapoudre 25, ou HCH, protège les graines contre toute
attaque depuis le lieu de récolte jusqu’aux lieux de stockage. La fumigation par
le sulfure de carbone, ou le bromure de méthyl, appliquée aux graines, garantit
une bonne conservation pendant de longue durée.
Ci-joint :
- un modèle de fiche de provenance
'.
- un modèle de fiche d'identité du semencier
- un modèle de fiche de "suivi phénologique
des arbres sélectionnés".

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Fate d e i-écolie: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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ISRA/CNKF
- 10 -
FICHE D’ 1 DENTITE DIJ SEMENCI EK
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Nom scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom vernaculaire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Provenance de rattachement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
No d e r é c o l t e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Orientation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Par rapport à : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hauteur totale : . . . . . . . . . . . . .
Hauteur de fût libre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Circonférence à 1,30 m (géants) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0,20 m (arbustes) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Données qualitatives
- Fût droit
oui
non
- Fût
c o u r b é
oui
non
- Fût torsionné
oui
non
‘.
- Houppier
é t r o i t
large
pyramida 1
en parasso 1
- Branches principales
nombreuses
non
o r i e n t a t i o n . . . . . . . . .
- Branches secondaires
nombreuses
non
o r i e n t a t i o n . . . . . . . . .
- Stade phénologique
El
jl
F1 1
Fe@ E2
FL j2
Fruct e
F* 2
E 3
9
F* .3
E4
Y+
F2 4
E 5
j5
F2 5
Appréciation de la production de graines . . . . . . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . * . . *
Etat sanitaire de lkrbre
- mutilé
- abattu
- e n geïnrne
Date de l’ooération : .,...**..........,...............
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom du Responsable : eO...........-.-..h.....................
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- 12 -
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T
E T U D E
E C O L O G I Q U E /
Le présent chapitre intéresse les autres
points du protocole établi entre la FAO, représenté
par le Conseiller technique prinzipal du Projet de
Reboisement villageois de BAKEL, et le CNRF/ISRA.
Pour y répondre, nous avons programmé et
exécuté avec les Responsables, un calendrier de visites
de chantiers et de prospection générale de chacune des
zones d'action du projet.
Après avoir parcouru tout le département de
BAKEL, nous livrons, ci-apr!s, les résultats de nos
investigations en rapport avec les préoccupations de
la FAO dans cette zone.

Z O N E D E
KIEURA /
I
-
/
--

- 14 -
1 - CARACTERISATION DE LA ZONE DE KIDIRA
La situation géographique de KIDIRA nous autorise a la subdiviser
en trois sous-zones bien distinctes : la sous-zone de la Falémé, la sous-zone
du Diéry et la sous-zone intermédiaire.
11 - La sous-zone de la FALEME
Cette sous-zone va de Sénédebou à Sinthiou Dialiguel et profite des
avantages de la proximité de l’eau de la Falémé. On y retrouve les végétaux
suivants :
- Acacia a&nQgaA? fL) WILLD
- Acacia ney& DEL.
- i%,tanit&5 a~gyptiCU (L) DEL
- ~h#i.ft bi.co.tuh Juss
- Cumbhtiurv rnkxatihuù G. DON.
- Ziziphu mau,titiana LAM
- Acacia niktica (~1 WILLD var. kometiu~a (BENTH.).
C’est aussi une zone de parcours où l’apport d;i fourrage ligneux est important.
Nous y avons noté à la fois des sols à hydromorphie moyenne, filtrants bien
structurés et des sols à forte hydromorphie portant encore quelques Gonakiers
souvent déracinés par l’érosion hydrique en nappe constituant parfotides rigoles
profondeset ravins dangereux aussi bien pour le bétail que pour l’homme.
Dans cette zone, nous proposons avec insistance sur :
- la mise en défens total des parties les plus menacées contre le piétinement
et contre toute forme d’exploitation ;
- une action intelligente de défense et restauration des sols à y mener avec
opiniâtreté.
L'AcaG.u bCwnu~a que nous proposons parmi les espèces adaptées
est, entre autres, bien indiqué pour ce genre d’action ;
- les peuplements de “vereck” recensés par le projet doivent être enrichis
d’arbres foirragers tels Acacia mddiana (-&&~L~AS) et GhQMiu bico&otr.
Dans tous les cas, il y a lieu d’intervenir tôt avant l’installation
des premières grosses pluies sous peine de blocage des p i s t e s d e communication.
./.

- 15 -
12 - La sous-zone du Diéry
La sous-zone du Diéry couvre l’extrême ouest de KIDIRA avec, comme
villages repères Séno Youpé, Goure1 Bouli, Arigabo jusqu’a Séno Issaga et Vandaly.
Cette partie de KIDIRA rappelle le ferlo sableux avec son boisement naturel, par-
fois dense mais souvent clair à base d’Acacia 6eyaA? à l’état de perchis.
Elle comprend des taches importantes de vertisols tout craquelés lors
de notre passage, où la densité du couvert végétal s’amenuise et disparaît par
endroits. Le cheptel y est important et le pâturage naturel y est protégé des
feux de brousse par des pare-feux annuellement ouverts au grader par le projet
USAID d’élevage de Bakel. Deux tours d’observations et de surveillance des
incendies de forêt existent dans la zone à l’actif du projet américain d’élevage
déjà indiqué.
Le long des filets d’eau, entre Vandaly et Ouresoule, on retrouve encore
des caïlcédrats (Khaga /senec$&%.&) mais aussi du Vène (~kQ..WcUhpu4 f2Ab~ac~cCn),
du Nguédiane (AnogQAnsun &ehoC~pti) et Commip~wtta a&kanu. Dans les anciennes
jachères à terrain sableux et herbeux, le Combtrtium &tiw%um domine. Le Bu&.us-
.”
ati ati&c@wn et Tph_cwww fibtiw s’observent à côté de quelques rares Acacia
02b~a!cl. Sur la cuirasse latéritique, un cortège de S&!.JLCU&T SQ;l;i@.Jz.a s ‘impose
à notre passage.
La mise en défens de la régénération naturelle observée çà et là dans
cette savane combinée à la bonne conduite du peuplement déjà existant doivent
constituer les taches essentielles du projet.
13 - La sous-zone intermédiaire
Il s’agit de la partie centrale de Kidira où se rattachent les villages
de Youpé Amady, Sakho, Sinthiou Fissa, Belle, etc.. On y retrouve naturellement
les caractéristiqes aussi bien de la partie Falémé que la partie Diéry. L’Acacia
nenei@ y est par endroits bien venant et fera l’obiet de plantations naturelles
où le projet de Bakel fera ses propres récoltes gommières.
Des actions de protection et d’enrichissement s’imposent en d’autres
endroits que nous avons déjà signalé dans ce document à l’attention des autorités
du projet PROBOVIBA.
. 1.

- 16 -
2- IDENTIFICATION DES PEUPLEMENTS SUSCEPTIBLES DE FOURNIR LES GRAINES
-..--
L'essence principale de reboisement dans
le. proiet villageois de BAKEL
se trouve être ~'Acaci.u sencgde. C'est elle qui couvre toutes les narcelles
1982/83 et occupe encore la première place dans les pépinières PROBOVIBA en
nlein démarrage pour la campagne 1983/84.
Parmi les zones d'action retenues par le projet, Diawara, Gabou, Bakel,
c'est à KIDIRA que le développement du gommier est le plus spectaculaire. Nous y
avons parcouru d'importantes gormneraies naturelles de belle venue présentant
tous les critères de choix exigés des peuplements capables de fournir de bonnes
graines au projet. A ce titre,
tout en complétant la formation du personnel
national dans la pratique de l'identification des peuplements, la sélection et
la récolte de graines, nous proposons et retenons KIDIRA comme seule zone
d'approvisionnement du projet en graines d'Acacia nenc?cj&. Les modalités pratiques
conduisant au bon choix et de la provenance et du semencier ont été abordées
dans ce rapport. 11 convient d'ajouter simplement que chaque type de sol à reboiser
dans les autres zones d'intervention
trouve son répondant écologique parmi les
peuplements naturels sources de graines énumércis ci-après :
1
- Gommeraie
naturelle de BELLE
2 -
1,
II
deSAKH0
3-
II
11
de GOUREL BOUL1
4 -
1,
II
de OURO HIMADOU
5-

II
de KIDIRA
6 -
11
de ALAHINA
7 -
,,
II
de SENEDEBOU
A en juger par l'aspect végétatif des arbres particulièrement satisfai-
sant, aussi bien pour l'espèce Acacia ~CM@ (vereck) que celui des compagnes
telles B&vCJ% aegypf-iaca (soump), Acacia SQYUJ (sourour), P~u~figma ne,&&-
&X&X (Nguiguis), GhQ.dd 6iicokkh (Kelli), Ziziphu rna~na (sidème), etc. dans
chacun de ces sites, désormais de production de graines, l'on se demande si la
plantation artificielle du Véreck s'impose réellement dans le Kidira.
En effet, rien n'empêche d'aménager rationnellement les peuplements
existants et les assujettir à un système de protection qui cadre et tolère les
activités utilitaires des populations et de leur cheptel dans ~~1s lieux.
./.

- 17 -
Dans tous les cas, l'approvisionnement en semences d’Acacia 6awcy.l
doit être organisé par une équipe locale dirigée par le chef de zone tous les
ans entre novembre et mi-février.
Si les possibilités de production grainière
sont exploitées au maximum, sans aucune contrainte (temps, main-d'oeuvre, embal-
Me, matériel de récolte, etc.), sortiraient des sites indiquées des quantités
de semences largement supérieures aux besoins propres du projet de Bakel.
Une forme de coopération bilatérale pourrait s'instaurer entre les
projets dans le domaine des graines, mais au bénéfice exclusif des populations
encadrées. Pour cela, une fiche de suivi de l'activité graines sera tenue à
jour par le fonctionnaire responsable suivant le modèle ci-après
Sources de graines
Espèce :............
GOMMERAIE DE BELLE
Mois et
Poids
1. DISTRIBUTION DE LA PRODUCTION
Intérêts ou
.nnée de
total
Pépin.
Projet] IREF T;Pépin.
apports pour
4colte
récolté
les encadrés
Diawara
Louga
fleuve
Belle
déc. 1983
10 kg
1 kg
~5 kg
1,5 k;'
2 kg
3 kg
70 000 F-CFA
déc, 1984
Date
-:..................
Le Fonctionnaire-responsable

- 18 -
3- IDENTIFICATION DES ESPECES LES MIEUX ADAPTEES POUR LES DIFFERENTES
ACTIVITES DU PROJET
Avant de faire la moindre proposition d'espèces de reboisement
au projet de BAKEL, nous avons voulu assurer au préalable :
- de notre parfaite connaissance de toutes les activités de projet et
- des zones et terrains où ces activités sont déjà menées.
C'est ainsi, qu'à partir de recensement exhaustif suivant docu-
ment disponibles et propos recueillis auprès des Autorités du projet,
nous
en arrivons au grand thème de REFORESTATION,
avec ses variantes : reboise-
ment massif, enrichissement, brise-vents et mise en défens.
Le tableau, ci-après, fait état de nos propositions cas par cas
en matière d'action de reboisement avec, en regard,
nos espèces proposées
ayant de forte chance de s'adapter dans la zone concernée en fonction des
conditions édaphiques étudiées en détail pour le même projet par 1'ORSTOM et
compte tenu de l'environnement écologique.

- ACTIVITES DE REFORESTATION ET ESPECES ADAPTEES -
MOJES DE REFORESTATION
ZONE
LOCALISATION DES
D'INTERVENTIOb
IMPLANTATIONS
Plantations
PROPOSEES/ADAPTEES
massives
Enrichissement l Brise-vents
Parcelle de Belle
.
Aca&a h owgal
pépinière de Belle
+ 1983
+ 1984
+ 1984
Acacia tiddhna
. autour du puits/
f aire d'om-
+ autour de
forage
',
brage
la pépinièr
Azadh.adti &dLca
. chantier 1984
t avec
+ autour de 3 + bonne clô-
Acacia ho.toh chd.a
. gommeraie naturelle
+
plantation
ture à pré-
de Belle
Z O N E
voir.
Parcelle de SAKO
i-
+ du peuple-
ment nature? Acacia hi2VlU@
et aménage-
D E
Parcelle de SENOYOUPE
+
+ enrichisse-
+ autour du
I
m
ment à faire
village et
dans les
champs de
I
zones à Aca-
mil côté
cia senec&
ouest du
K I D I R A
très clair-
village
semées
Parcelle de GOUREL
+-
f avec des es- l autour des
t du peuple- Acacia deneaal
BOUL1
pètes fourr;t plantations
ment nature2 Aca&.a hcLcf&aMa
gères
ouverture
de pare-

feux péri-
métraux.

Parcelle de WANDALY
{
+introduction
+réqénération
1
possible du
dense d ‘Aca- l
ftidhe..tba al-
Acacia ecnegc&
%
Parcelle de YOUPE PATE
bida - Témoin
+Peuplement
réel à Paté
19
Ftidhe,tbia albidu
ZONE
Youpé
Parcelle de OURO SOULEYk!
&ey~J? en haut
Commiphotra a@ican~
fen AU&?..& dar
perché à pro-
Parcelle de y. HIMADOU
l'ancienne
DE
téger.
plantation
f Clôture
KIDIRA
Santhiou DIALINGUEL(zon$
f enrichisse-
t à mettre en A. bhvenosa
Falémé à forte èros-ion
nent avec Aca-
défens
A. ntiotia var.
(SUITE)
hydrique)
k divers
.tumwtoaa
A. adamunti
(prospection
f des parcelle.
t Prévoir des
f- mise en
A. h&~uiiccxi
n compagnie de
Kidira
1983 et 1984
brise-vents
défens avec A. 4~egal
du côté des
clôture
A. ;toW
i
I
r. Chamsidine
rails
solide
Gtrwiu bkxxto~
0
N
IEDHIOU, Chef
+ en plus du
L et aménaqe-
I
de zone)
reboisement
ment et pro1
massif, petit
tection de
essai de semis
jeunes et
Alahina
direct prévu
très denses
par le Chef de
gommeraies
zone non décou.
naturelles.
rage. Conseils
prodigué pour
une meilleure
réussite
+
;ENEDOUBOU
I
(zone d'accès +Couvrir si
+ autour du
le long du Faboly,
l
:rès difficile en saisonlpossible terra. 1
village
introduire ELuxL&.j~~L ,
!es pluies. Une pirogue
nettoyé en 83
arbres fruitiers.
"impose. Aussi pépinièr
par populat*
Ailleurs le gommiez-,
e long du Faboly où il
A. ho&Vh&Qa e/t
toah
1
(11
A.
t'a un personnel et eau
tn permanence
II
.l) N.B. : Ne pas décourager 1 'élan des populations bien motivées en ce moment.

I.
--
/
--l
ZONE
D U GABOU /

- 22 -
1 - CARACTERISATION DE LA ZONE DU GABOU
La zone du Gabou est à cheval entre la zone de Kidira au sud-est et
celle de Bakel au nord. Elle est arrosée par le fleuve Sénégal sur toute sa
longueur et par une partie de la Falémé jusqu'à Djimbé. Les caractéristiques
de la sous-division Falémé s'accordent parfaitement à la partie humide du Gabou.
Le reboisement est possible dans cette zone quand on s'y prend à temps
avant le blocage des voies de communications par les pluies. Les problèmes de
brise-vents et de protection des plantations contre la divagation et le piétine-
ment des animaux sont à prendre en considération. L'E~CU.&#~~ cam.lduikti~
fait déjà un très bon brise-vents autour des parcelles maraîchères de la SAED
où ils existent. Nous proposons qu'on le généralise autour de tous les colonats
en renforçant le bas de ces géants par des arbustes comme le ?3aukiuLia nude,5cwa.
Quand on s'éloigne des voies d'eau vers l'intérieur des terres aux
alentours de MARSA, on rencontre la dalle latéritique à environ 30 cm de profon-
deur dans le sol. Nous proposons que le projet mette ici l'accent sur les opérations
de conduite et d'aménagement du peuplement naturel existant. Une mise en défens
avec barrières solides s'impose de fait pour iè bon développement des arbres déjà
installés.
2 - IDENTIFICATION DES ESPECES LES MIEUX ADAPTEES POUR LES DIFFERENTES
ACTIVITES DU PROJET
Au terme d'une grande tournée de reconnaissance et de prospection à
travers toute la zone du Gabou, nous avons recensé, dans le tableau ci-après,
nos meilleures propositions en la matière.

- ACTIVITES DE REFORESTATION ET ESPECES ADAPTEES -
b
-t
I
ZONE
LOCALISATION DES
MODES DE PLANTATION
ESPECES
'INTERVENTION
IMPLANTATIONS
Plantations
massives
Enrichissement Brise-vents
Mise en défe
PROPOSEES/ADAPTEES
Parcelle de GABOU
f 1984
regarnis pile
+
t contre les
Vereck
1983
animaux
ZOF!E
Parcelle de SAR&
+
t
Soump
t enrechissem-
+
t peupl. nat.
peupl. nat.
à conduire
Zb+huh mawuX4kna
D E
Parcelle de MARSA
9ég.Vereck
+ aléatoire
Soump
G A B O U
I
I
/
Parcelle de YAFERA
- Acacia aeyaf?
-t
Pég. Faidhti
iLa atbida 1
- Faidhwbiu albidu /
(prospectée
- z,kQduiA mawl?idun
long du fleu
- Bat.&&& /Lu~e.6~fzncl
en compagnie
Sénégal à CO
duire
de Monsieur
Yamadou FAYE,
Parcelle de AROUNDOU
autour de
- E . camalduRenai,.s
toutes les par
- A. b~vuqak7
Chef de la
Parcelle de DEDJI
celles de la
- A. utihti~~ var.
zone)
SAED, il faut
tametiocia
prévoir des
Cette zone connait un
Parcelle de GOLMY
brise-vents.
problème d'engorgement
du sol, ce qui en-
Parcelle de KOUGHANY
+ 1983 et 1984
traine des difficultés
très bon qrou-
d'accès en saison des
pluies.
Comme arbre
oement féminin
d'ombraqe dans les
21 encourager
villages nous propo-
Parcelle de BALLOU
sons f
f sol hydro-
- F4.c~ divers
morphe
-%irbpyk~~a menptii-
r;o/rwnsn .

Z O N E D E
B$KEI

- 25 -
1 - CARACTERISATION DE LA ZONE DE BAKEL
Le reboisement dans la zone de Bakel revêt la plus grande difficulté.
C'est une zone de collines rocailleuses,
d'élevage et de points d'eau rares. Les
superficies disponibles se situent aux flancs des collines et le plus souvent
elles servent de voies de parcours pour le bétail.
La profondeur du sol dépasse
rarement un mètre sans que l'on atteigne la dalle latérltique. Des fois que la
profondeur requise existe, c'est des terrains déjà si fortement entamés par
l'érosion en nappes et rigoles que les engins lourds y accèdent très difficilement.
Le peuplement d’Acacia ~QWZC@ rabougri s'y retrouve avec S.&Y~cti ~~~cJÇ%x,
Acacia nc?gat et Bu&u%h aegypLiaca.
Sur les terrains déjà défrichés, menacés d'érosion et servant aussi de
passage d'animaux, nous proposons une plantation massive d'essences indiquées en
page suivante, en laissant obligatoirement un passage pour le bétail. Une protec-
tion sera assurée par la pose de fil de fer barbelé doublée de plantation de
brise-vents tout autour de la parcelle ainsi réalisée.
2- IDENTIFICATION DES ESPECES LES MIEUX ADAPTEES POUR LES DIFFERENTES
ACTIVITES OU PROJET
En réponse à ce point de notre étude de Bakel, le tableau ci-après
renferme nos propositions à l'issue d'une grande tournée de reconnaissance et
de prospection de la zone dont il est question.
Etant donné le mauvais développement de la végétation dans le Bakel,
nous avons proposé que l'approvisionnement en semences forestières vienne de
Kidira où les conditions naturelles favorisent une meilleure assise de la
végétation.

ACTIVITÉS DE REFORESTATION ET ESPÈCES
ADAPTÉES;
ZONE
LOCALISATION DES
ESPECES
1'INTERUENTION
IMPLANTATIONS
VODE DE REFOSESTATION.
PROPOSEES/ADAPTEES.
Plantations
Enrichissement Brise-vents
massives
Mise en défens.
+ en zone déjà
1 f autour des /
l - Ololdou
nettoyée
1
+ actes difficik !
plantations 1
I
l - Mail
Terrain impropre
à protéger contre
ZONE
au reboisement
t peuplement natu- Acacia 6 enegaL.
pour tout engins
rel à conduire et
mécaniques
1
le bétail
- Alalewi (érosion hy-
t
DE BAKEL
drique en rigole.
+ terrain propre Ii
à la plantation 1
protéger.
/
1 - Kahe
:Prospectée en
compagnie de i
Monsieur Marna-' - Medina Abdou1
+ par des es-
+ autour des
+ c'est une zone
dou Falilou
pètes fourragè plantations
de passage d'ani-
NIANG Chef de
forestière.
res
maux.
zone de Bakel J
1- Goure1 Alassane
+
f de la r4génératc
naturelle de %u.w~
V~t~ch .@
A. q@
- Gounia (zone d'inter- + terrain propre
+ zone à défens
vention du CRED.
à la plantation
zontre la divagat"
forestière
des animaux.
/l-
r. I
-
- Moribougou
+terrain non éloi né
,+prévoir 1 cloture
e l'aérodrome ne résentant
érimérale qui isoli
ucune autre inqu; tude.
la parcelle de l'a6
. -

1
Z O N E D E D I A W A R A I

- 27 -
1 - CARACTERISATION DE LA ZONE DE DIAWARA
Comme dans la zone de BAKEL, la végétation naturelle est ici rabougrie
et très clairsemée, Le projet n’a aucune difficulté à trouver, dans le Diawara,
des superficies désirées en bonne terre. Tout le long du fleuve Sénégal, on
rencontre des sols sablo-argileux exposés aux vents. Par contre, un véritable
besoin de protection contre le bétail s’impose aux opérateurs de reboisement,
Les installations hydroagricoles de la SAED existantes le long du fleuve
pourraient être mises à contribution de manière à réussir une’bande de grands
rideaux d’Euca.&pXtw de Bakel à Gandé. Il suffirait de compléter tant soitpeu
les possibilités d’irrigation de la SAED pour permettre aux populations de la
zone de DIAWARA l’exploitation au maximum des étendues de terrain dont elles
disposent à l’ouest du fleuve,
Nous proposons, qu’à l’abri des rideaux brise-vents, des fruitiers
forestiers tels que An~c~ciium ow.ideniuX~, 7-e.minti CC&U~~U, MCL~,C$~CYLU indhu
soient cultivés en plus de ~'Acuc~ senegal, Acacti mddiunu et F%O~U~,& ju.C@utru
pour les besoins des populations autochtones,
La zone de DIAWARA est d’accès très difficile en saison des pluies.
2- IDENTIFICATION DES ESPECES LES MIEUX ADAPTEES POUR LES DIFFERENTES
ACTIVITES DU PROJET
Après avoir prospecté toute la zone de DIAWARA en compagnie de Mr. DIAW,
agent technique du projet, responsable de la zone en question, nous présentons
ci-après un tableau qui résume nos propositions en matière d’introduction d’espèces.
Il reste entendu que la région s’appuiera sur KIDIKA pour tout son
approvisionnement en semences forestières et particulièrement en Acaciu 6enog.k?.

- ACTIVITES DE REFORESTATION ET ESPECES ADAPTEES -
-7
t
ZONE
LOCALISATION DES
MODES DE PLANTATION
J'INTERVENTIC IN
IMPLANTATIONS
Plantations
ESPECES
PROPOSEES/ADAPTEES
massives
Enrichissemen
--lMise en défe
Parcelle de TUABOU
+ fer
1Brise-vents
Parcelle de MANTUABOU
1 +
ZONE
+
+ (groupement
DE
Parcelle de MANAEL
(de femmes
IAWARA 3arcelle de YELLINGARA
t reqarnie la
parcelle de
1983
'prospection
i
:
larceïle de DIAWARA
faite en
6 reqarnis 83
+
compagnie
F'arcelle de MOUDERY
L reqarnis 83
+
clôture de
Acack d eneg&
de Monsieur
>rotection
Acacia ulbida
TehminaXiacc&uppa
Amadou DIAW,
F)arcelle GANDE
Chef de zone, t
- très bon
f lignes de
A. csene_c(ae
terrain
brise-vent:
E. cama.tduteru&
côté SAED
8. ttuf$e.4cen6
Mangi~ e4.a &&Ca
Parcelle de DIAMWELY
Acacia dene&
Ziziphun mautuXi.una
Parcelle de SABOUCIRE
Acaciu d enega.t
Botrancs ~3 ae;tkiupium
F'arcelle de NAMANDRY
Brise-vents
Acacia tiddiana
Acucti ho.&, ticea

- 29 -
BAKEL
Copte d e s g r o n d e s zones d ’ a c t i o n
I
m Dioworo
E% Rakel
Q Gobou
m
Kidir a
0
V i l l e s e t Wloges
-A
R o u t e s
-___ Pistes
ECHELLE 1~200000

- 30 -
BAKEL
Corfe d e s p o i n t s d e r é c o l t e e f d e s
1iCUX
d e p l a n t a t i o n d e
PROBOVIBA
*
P o i n t
d e r é c o l t e
u
Lieux d
e

plontotion
0
Villes ef Villoges
-
-
Routes
-.__
P/SteS
ECHELLE : i /200000
,
I ,-,,.._
vc
s,
Ingolou
&“RE*” D E D E S S I N 0” C.H.R.F
S.F*LL

- 31 -
Nous venons de nous rendre compte de l’importante et
l’enjeu que le PROBOVIBA joue actuellement et va avoir à jouer
dans le développement économique et social du Département de BAKEL
les années à venir.
Fort de tout cela, les Autorités forestières doivent
renforcer le potentiel humain, techniquement formé pour un encadre-
ment plus rapproché des populations au niveau de leurs villages.
KIDIRA, tout comme le GABOU, est une zone qui dépasse les forces
physiques d’encadrement et de suivi d’un seul agent.
Les peuplements grainiers feront l’objet de contrôles
fréquents et d’observations muniticuses sur les stades de feuillaison,
floraison, fructification et mâturation des graines, Chaque fois
qu’il est possible de sauver une régenération naturelle de Sommiers
ou de ligneux fourragers, il faut le faire avec discernement. Un
effort soutenu doit être porté à l’aménagement et à la conduite d’un
peuplement naturel d’avenir existant dans les différentes zones du
p r o j e t .
Des stages d’initiation aux techniques de saignée du gom-
mier doivent être organisés pour les populations de KIDIRA, en par-
ticulier avec le CNRF/ISRA, à travers ses compétences scientifiques
basées à Mbiddi. Une bonne coordination du PROBOVIBA avec la SAED,
le projet Elevage USAID, le GRED et les services traditionnels,
devrait déboucher sur des actions concrètes de terrain du genre :
./.

- 32 -
intégration du foyer amélioré BAN AK LXJUF en milieu rural et
l’installation d’importants rideaux de brise-vents le long du fleuve
Sénégal et de la Falémé. Les pépinières volantes, bien arrosées, à
moindres frais, verraient le jour rapidement. Une programmation des
moyens de déplacement et de transport (véhicules et vedettes)
réflèterait bien des problèmes.
A en juger par l’intérêt bien compris des populations face
aux objectifs assignés au Projet Villageois, tout milite en faveur
de BAKEL pour que PROBOVIBA dure et qu’il réalise de bonnes choses
dans la région. Les barrages de Manantali et de Diama tiennent BAKEL
dans un étau. Il convient d’ores et dQjà de refléchir sagement sur
les conséquences futures de ces nouvelles implantations sur les
actions bien appréciées de PROBOVIBA.

- 33 -
B I B L I O G R A P H I E
IGN, Dakar, 1961
Carte de l'Afrique de l'Ouest au 1/200 000
Feuille ND 28, XVII
Bakel
BERHAUT, J., 1967
Flore du Sénégal
2ème édition, 485 p.
Clairafrique éd. Dakar
GIFFARD, P.L., 1974
L'arbre dans le paysage sénégalais - Sylviculture en zone tropicale sèche
CTFT, 431 p.
FELLER, C, et MERCKY, 1976
Cartepédologique de reconnaissance de la zone de Matam, Bakel, Kidira
au 1/200 000 - ORSTOM
Dakar
LEPRUN, J.C., 1975
Enumération des plantes vasculaires du Sénégal
Maisons Alfort, IEMVT, éd. Botanique no 2, 209 p.
Abdou, B.N., 1976
Rapport final du projet pour l'aménagement et l'exploitation des
pâturages de Bakel (Sénégal Oriental). Rapport d'Elevage de Bakel
(A. Am. Dévelop. international)
AN, 1980
Rapport annuel Direction des Eaux & Forêts
Dakar, Hann
GEP/SEN/025/SWE, Suède/Sénégal, 1982
Boisement villageois dans la zone sahélienne du Sénégal "BAKEL"
DIAITE, I., 1983
Les semences forestières : stage de recyclage sur la technique de pépinière
PARCE, Kaolack
MIRYAM, N., 1983
Sununary annuel reports - Annuel Report Oct. 1982 - Déc. 1983
Range managment composest

r------Y
A N N E X E S

- 35 -
MISSION DE CONSULTATION ECOLOGIQUE
du 16 au 28 mars 1984
au PROBOVIBA
CALENDRIER DE TRAVAIL
- 16 et 17 mars 1984
. Prise de contact avec le personnel du Projet - Visite
aux services locaux : SAED, Projet USAID, D/Agriculture,
D/Elevage - Consultation de documents de base du projet
et dégagement de ses grands axes d'activités.
- 19 mars 1984
.8hà12h: formation théorique du personnel ATEF des
zones d'encadrement du PROBOVIBA
. 15 h à 18 h : participation à la cérémonie d'initiation
et d'information du PROBOVIBA sur le foyer
amélioré "BAN-AK-SUUF"dans la Commune de BAKEL
- 20 et 21 mars 1984
. visite de chantier et prospection générale de la zone de
KIDIRA, en compagnie de Mr. Chamsidine DIEDHIOU, Chef de zone
- 22 mars 1984
. Retour à BAKEL - Bref entretien avec le D/National du projet.
Attente de la mission d'évaluation et de réorientation du projet,
- 23 mars 1984
. 8hàlOh: Séance de travail ou prise de contact avec la
Mission dans le bureau du D/National
. 10 h à 19 h 30 : Visite de chantiers et prospection générale de
de la zone de BAKEL
- 24 mars 1984 :
. Visite de chantiers et prospection générale de la zone du Gabou
en compagnie de M. FAYE, ATEF, Chef de zone

- 36 -
- 26 mars 1984
. Visite de chantiers et prospection générale de la zone
de DIAWARA en compagnie de M. DIAW, ATEF, Chef de zone.
- 27 mars 1984
. Séance de travail avec les chefs de zone de BAKEL, DIAWARA
et GABOU
- 28 mars 1984
. Dernier contact avec le D/National du projet forestier de
BAKEL et de son personnel - Mise au point générale autour
de notre mission au sein du PROBOVIBA.