INSTITUT SENEGALAIS FE RECHERCHES . ...
INSTITUT SENEGALAIS FE RECHERCHES
.
AGRICOLES (I+R,A,)
1
DE REFILEXION SUR LES NOUVELLES
OLITIQUES DU SECTEUR RURAL ET LEURS
IMPLICATIONS POUR L'I,SnR,A,
j NOTE SECTORIELLE SUR LA NOUVELLE
POLITIQUE FORESTIERE
1
SAINT-LOUIS DU" SENEGAL
29
I
SEPTEMBRE -
4 PCTOBRE 1986

I - RESUME DU //LAN DIRECTElJR DE DEVELOPPEMENT FORESTIER
La strat gie de développement a été définie à partir d’un diagnostic
4
qui a permis &e cerner les besoins en produits forestiers du pays. Pour
cela, des bilabs ont été établis et des perspectives dégagées. Des mesures
ont été prise4 pour le rétablissement de l’équilibre aussi bien pour le
court, le moy n que le long termes.
1
!
Ces meshres cherchent :
- à définir une politique à long terme basée sur la satisfaction des buts
I
fondamentaux et par la prise en compte des politiques nationales (aména-
déve,loppemen t régional, développement rural,
- à proposer ‘Vne stratégie basée sur les grands types d’actions envisagiea-
/
bles pour pbomouvoir le développement forestier en précisant les prinçi-
pales modaljtés de réalisation de ces actions ;
- à définir ude série d’objectifs quantitatifs exprimés en termes de produc-
tion pour 14s principales utilisations du bois ;
/
- à propos& /Yes actions à effectuer pour réaliser les objectifs en satisfoi-
sont aux prlincipes de la politique proposée, ces actions étant en général
exprimées eh superficie à aménager ou à reboiser.
I
7 - Les buts ondamen taux
/
Ils s’arti ulent autour de six axes :
1
1
a) améliorer I$ connaissance Ides problèmes forestiers
i
6) maintenir lb potentiel forestier et les équilibres naturels
c) satisfaire l/?s besoins prioritaires
1
j

d) améliorer Ip conditions de vie du milieu rural
el favoriser la complémentarité de l’arbre et des activités agricoles en
milieu rural!
fl réduire la 1épendance vis--à- vis de I’ex térieur.
/
/
. . . . . .

- 2
/
z- Objectifs 10 atteindre
d) Réduire les déficits régionaux en bois de feu pour les populations rw-
!
des ; celte mesure vise à réduire progressivement le déficit constaté
entre les besoins des populations rurales en bois et les potentialités
I
de produckion des formations ligneuses naturelles ;
;
B) subvenir ! ux besoins en bois de feu des populations urbaines
b
; on
cherche t{ujours à travers cet objectif à rationaliser le circuit de la
production, du transport et de la commercialisation ;
c) augmenter1 la part du bois national dans la consommation de bois d’oeu-
/
vre ; I ‘oblpcti f visé est de réduire les importations à partir de la
Côte-d’lvolre par une exploitation rationnelle et planifiée des forêts
productric: s
k
;
eJI développe{ la production des principaux produits forestiers exportables
(gomme arbbique, noix d’anacarde.. . 1 ; compte tenu des débouchés
existants dour ces deux produits et des possibilités de production dejà
l
prouvées, jil est Souhaitab#le d’augmenter les niveaux de production
a c t u e l s ; j
e) préparer des projets industriels d’utilisation de la biomasse ligneuse
(pôte à pabier, énergie) 1’ ces projets ne peuvent être considérés que
pour le
ldng terme car les moyens financiers et humains nécessaires
ne sont pak disponibles et des études de factibilité économique méritent
d’être con4uites ;
,fl conserver et protéger les communautés biotiques et maintenir l’équilibre
des écosys èmes
ir
naturels ; les différents assauts dont font l’objet les
écosys témet
L naturels doivent être éradiqués par des actions directes
(lutte contbe les feux de brousse, etc . . . ) et par des actions indirectes
(meilleure hoopération entre paysans et éleveurs d’une part et service
part, etc.. . 1.
. . . /
. . .
I
[
1
I

c
- 3
/
3- Stra téqie [ d’oc tion
Les octi@s à entreprendre sont :
I - l’aménagement des forêts naturelles
t
/ - les chantiers nationaux de reboisement

1 - les plantations communautaires
j - la défense et la restauration des sols
f - la lutte contre les feux de brousse et les autres causes
:
de dégradation de la végétation.

Des mesures d’accompagnement sont à prendre et à promouvoir pow
accomplir les objectifs évoqués.
I
t

Concern4nt /a satisfaction des besoins en bois de feu et de service,
des mesures iisant à la réduction de la consommation et celles visant à
I’augmen tation de la production sont préconisées.
Pour ce /qui est de la production de bois d’oeuvre, un inventaire
et un aménag1ment des forêts naturelles. la mise en exploitation rationnelle
d’un c e r t a i n Ii ombre de forêts domaniales, un bilan précis des acquis de
la recherche ht une définition des méthodes de sylviculture appropriées,
une attributio67 de quotas d’importation très stricte et une taxe des sup-
pléments d’im ’ ortation aux industriels sont les mesures souhaitables.

i”
/
Concern 4nt le développement des produits exploitables, une organisIa-
tion et une m bitrise du conditionnement et du marché sont préconisées.
Au sujet; de l’utilisation de la biomasse forestière à des fins indus-
-.
trielles, des’ &udes relatives à la fabrication de papier, une réduction
de la consom 4ation de papier et de carton, des études pour déterminer
Ilintérêt de s d !lutions alternatives relatives au recyclage de vieux papiers,

le traitement iur place de pâte à papier importée, etc.. . sont envisageables .
La conservation et la protection des communautés biotiques et le
maintien de I’#quilibre des écosystèmes naturels exigeront des actions
directes (cambgnes de défense et de promotion de l’arbre.. .] et indirectes
(sensibilisatioh des populations aux dangers du déséquilibre des écosys-
tèmes naturel 1.

- 4
pour résqudre le déséquilibre besoinslpotentialités qui se traduit
par une s urey ploi ta tion des ressources naturelles, il est possible de con-
cevoir des pr jets-types pour la production de bois en tenant compte des
Q
+mesures Suiva/ntes :
- crktion si bossible de nouvelles forêts classées
_ cartographib pédoiogique des forêts classées
- ambagemei t des forêts classées, définition des secteurs productifs,
estimation &US serrée des productions
- porvllèleme~ t, intensification et extension des activités de la recherche
en particulber par la mise en place d’essais s tationnels ;
- lancement $‘une action intensive en milieu rural pour arriver b I’auto-
suffisance idans les zones déficitaires et non surpeuplées et b l’établis-
sement de i”plantations de rente” par les particuliers, les villageois dans
les zones #cologiquemen t favorables.
1
.
4 - Définitiob des secteurs et projets correspondants
Les zor/es homogènes sont définies en fonction :
- des contrdintes et potentialités des sols et du climat ;
- de I’utilis ’ tion actuelle des espaces et des ressources végétales par les
9
popula tien;
ainsi que leurs besoins spécifiques locaux en produits fores-
i’
tiers de tjws ordres ;
I
- des actioqs entreprises et de l’aire d’extension des projets déjà existants ;
r
- des objectifs définis dans le cadre de la stratégie de développement fores-
tier retenle au niveau national ; chaque zone vise à accomplir une finalité
de dévelo’ pement homogène et regroupe un ensemble de projets définis,
p
i
Les pdojets sont répertoriés en trois rubriques :
- projets rqlatifs aux formations naturelles et aux plantations déjà existantes
- projets rdlatifs aux rebo,isements
- projets qbi concernent l’utilisation de la biomasse forestière ci des fins
indus trie les.

- 5
Ainsi, SIX secteurs géographiques, vingt zones homogènes ont été
délimités et tpte projets répertoriés à travers le pays.
5 - Politique [forestière et participation des populations
Dans le jbut d’aider les populations à tirer un meilleur profit de la fo-
rêz çvi est unei composante importante du secteur rural, des programmes
b
intégrant à pbrt entière ces populations ont été conçus
et mis en appii-
t
catian.
Les a f pcc ts communa#u taires du déveioppemen t forestier révèien t
trois orientat ons
I
fondamentales :
/
0) aider les populations iocal’es à tirer le maximum possible de I’environ-
nement ; ;
b) intégrer les projets dans une stratégie globale de développement aux
niveaux lobai et national ,
/
c) amener lesi populations locales à participer activement à la gestion des
l
ressouf cesi forestières .
Au sujet de l’intégration des populations au développement forestier,
plusieurs rec+mmandations relatives à la législation forestière, au statut
du domaine nbtionai mais aussi à l’organisation des collectivités locales
ont été faites1
ii - ANALYSE CRITIQUE DU DOCUMENT
/
Deux grands axes se déigagen t de ce document :
- la satisfaction des besoins en bois des populations
’ - la lutte contre la désertification.
Les moyens techniques a utiliser pour atteindre ces objectifs sont
l’aménagement’ des formations naturelles et les opérations de reboisement.
Cela suppose,:et c’est bien affirmé dans le plan directeur,une zonation
des régions ékologiques avec des priorités spécifiques à chague localité.
j
. . . / . . .

- 6
IL faut peut-ê+e souligner à ce niveau l’imprécision des données de base
. .
termes de poten-
aussi bien en kermes de contraintes pédocl’matrques qu’en
tiulités fores tibres . Il est aléatoire de vouloir définir un objectif de reboise-
ment pour uni zone si l’on ne maftrise pas les multiples contraintes écolo-
I
condition
giques q u i , en fuit, guident le choix des sites et des essences,
première du &.‘ccés d’un reboisement. Il en est de même des surfaces à
reboiser ; lo’/squ’on Perturb(e un équilibre écologique en enlevant les
essences loco/es et en y introduisant des espèces exotiques, il ne faut
pas le faire jur des milliers d’hectares. Pour cette question du reboisement,
les exemples /du PA RFOB (Projet autonome de Reboisement de la Forêt
de Bandia) et du PARCE (Projet dIAménagement et de Reboisement des

Forêts du Ckntre Est) sont éloquents et traduisent toutes les remarques
que nous vebons de foire.
L ‘ospeq t reboisement communau taire avec une meilleure VO~OriSatiOn
des produits forestiers (politique de prix, utilisation d’essences à usages
multiples. . . i, es un des points forts du document.
t
L’autre moyen de lutte contre la pression anarchique sur 10 forêt
est î’oméno$ement. On ne lui donne pas dans le document toute I’impor-
tance qui Iii sied. II est vain de tenter de planifier dans le temps et
dans I’espo’ e les actions à mener duron t la vie des peuplements si l’on
F
ignore les potentialités ligneuses sur pied et si l’on ne maf’trise pas la
sylvicultur$ des essences en question. Un tel plan de gestion conduit
souvent à
es prélèvements sur le capital et à une mauvaise reconstjtu-
tion des ”
II est, impératif de mettre l’accent sur un rendement soutenu de
ce qui resie de nos forêts tout en leur assurant une certaine perennité.
i
II n’elt pas rationnel de penser à résoudre le problème de la défores-
totion par (te biais des reboisements (souvent avec des essences exotiques)
1
de plus e4 plus tributaires d’aléas climatiques en ignorant les possibilités
de rt+géné’/otion des essences qui contribuent à l’équilibre du milieu,
L’idé ’ d’une zonation est excellente mais il opparal’t clairement dans
7
/e plan dipcteur que cette délimitation qui implique que les grondes
orientotior+s et priorités décidées à l’échelon national soient traduites en
!
l . .
/
.*.

- 7
objectifs régionbux, ne cadre pas tellement avec les vrais problèmes.
A ce niveau, Id définition des priorités sectorielles n’est pas toujours
judicieuse.
:
Le documebt aurait pu insister sur l’importance du rôle que doivent
impérativement ljouer les services traditionnels (inspections et secteurs]
toujours appelé1 à prendre le relais de ces projets de courte durée et
qui n’ont pres ue jamais les moyens humains, matériels et financiers
d’assurer le 1
su>vi des actions initiées et qui sont souvent de longue
haleine.
;
I l l - IMPLICATIONS \\POUR LE CNRI-
E
A - Rôle de I’I$RA dans la définition de la politique forestière
I
,
Une bonn$ politique de gestion des ressources forestières passe par
une connaissanhe préalable du milieu. La recherche peut contribuer à la
définition des
COS ys tèmes fores tiers, au diagnostic des différentes con-
train tes climati i ues, édaphiques, à l’inventaire des disponibilités ligneuses
et à l’élaboration du plan d’utilisation des sols. Elle pourrait contribuer
activement à la 1 réalisation de monographies zonales.
/
B - Formulatior/ de la politique
I
1 - Défini tibn des orien ta tiens
1
Les
les plus graves auxquels le secteur forestier est con-
fronté actuelle ‘ent sont la crise de bois de feu et la désertification.
q
Néanmoins, le
ecteur forestier peut et doit contribuer à la r&lisa$ion
de l’objectif d’ utosuffisance alimentaire.
Le CNR F +‘a pas participé directement à l’élaboration du plan direc-
teur forestier
maître d’oeuvre, a utilisé des données
de ses travaux
a consulté ses chercheurs. Si aujourd’hui on devait
procéder à la r
d’une politique plus globale et plus intégrée,
quelle pourrait
du CNRF ?
/
/
/
/ . . .
. . .
I

.
-8
- A court terme. certains résultats disponibles peuvent permettre une
analyse du jsecteur et une bonne connaissance du milieu.
/
- A moyen terme, le CNR F peut définir les études à envisager en vue
d’obtenir d’ s éléments d’information sons lesquels ii est difficile de
e
dégager dek orientations.
I-
ition de la stratégie
i
1 ‘élabonation d’une stratégie d’aménagement in tegré suppose au
préalable des études de factibiiité qui tiennent compte des diverses
con train tes. I/
A u sta e octuei, /a recherche est en mesure de donner des indica-
‘j
tiens en vuet de la conceptualisation d’un plan d’action forestier. En
effet, il app rai? maintena& clairement que la foresterie gagnerait beau-
coup en évi an t de se contenter des zones marginales pour ses projets
P
de reboisement à l’échelle indus trielle. Ses reboisements monospécifiques
en plein sud de grandes surfaces avec destruction préalable de la végéta-
tion dans des sites à forte agressivité climatique peuvent trouver des
alternatives ; en des in traductions localisées après les recommandations
d’usage de /a recherche. La station expérimentale du CN RF “plantations
en irrigué” ide Podor a fourni les éléments techniques qui ont permis la
mise en plage du projet “p’îies verts” et la recherche est toujours pré-
sente dans )a zone par le biais d’une station pilote. C’est la voie choisie
par I’admin#tration forestiGre et la recherche pour dégager une stratégie

de lutte co/ptre la désertification et pour la satisfaction des populations
en produits/ ligneux dans la vallée du Fleuve Sénégal.
3 - Dé inition des instruments de la politique
f
- $s
- - trumen ts juridiques
- - - - - - - - - -e-s- - - -
Le r e oisement ne peut pas à lui seul résoudre les problèmes que
9
cause I’exp’oitation anarchique de nos forêts. II ne suffira pas simplement
v
de mettre j’accen t sur le rôle du forestier en tant qu’agent de développe-
ment dans jle code forestier en cours de révision, La législation forestière

..* /
. . .

-9
devra tenir dompte de la planification dans le temps et dans l’espace de
toutes les in Irventions en forêt. A ce sujet,et dans le cadre d’une défini-
tien des ins ttumen ts juridiques, le projet du CNRF “productivité et crois-

sunce des fodmations naturelles mixtes forestière et graminéennes’ pourra
I
fournir d’ici peux 0 trois ans les premiers éléments techniques indispensa-
,
bles a l’élaboration des règles d’aménagement (mise en défens, régénération,
/
coupes.. .l. ;
- /ns ruments
__- -_-
financiers
____ ------------
i
II est nékessaire que les pouvoirs publics révisent la politique des
prix des produits fores tiers. Au Sénégal, malgré tous les problèmes inhé-
mnts 0 la dédertification, le bois est gratuit : la ménagère de Dakar ne
paie que le thnsport du charbon de bois qui vient de Tambacounda.
Si aujourd’huj le Gouvernement veut pratiquer une juste politique des
prix, la rechphe peut lui fournir des données sur les coûts de plantation
et d’entretieni les techniques de carbonisation et peut entreprendre des
études sur la i filière bois, à partir des résultats déjà obtenus. Elle pourrait
/
entreprendre pes travaux sur les aspects macro-économiques de la commer-
cialisation
i
des: produits forestiers qui pourraient permettre une meilleure
connaissanced /a participation du secteur forestier à /‘économie nationale
et permettre 4 ‘élaborer une politique de taxation des produits plus con-
formes aux ré lités socio-économiques ;
i
- Ins tiumen ts techniques
- - - - --a-----------.---
La crise actuelle du bois impose une diversification des sources d’éner-
gie. La recher$he dispose actuellement de résultats sur les caractéristiques
énergétiques de la tourbe et lva démarrer très prochainement un projet
sur la torréfadtion des bois.
Dans le cadre de la politique de reboisement, elle a mené des travaux
pour une rédubtion des coûts de plantation par la production de barbatelles.
Un programme !de multiplication végétative est actuellement mené en collabora-
tion avec la F/ulté des Sciences : les aspects de bouturage, de greffage
et de culture ih vitro sont étudiés et permettront d’améliorer la producti-
vité d’espèces iforestières intéressantes pour le Sénégal et de multiplier
. . . / ,..

- 70
0 gmnde échblle des génotypes bien adaptés au milieu. Toutes ces recher-
/
ches et études pourront permettre de dégager des recommandations techni-
ques pour la; solution des problèmes énergétiques (amélioration des condi-
tions actuelles de carbonisation, d’utilisation des différentes sources
d’énergies, développement de nouvelles sources). La collaboration devrait
dons ce domjine être renforcée avec le CERER, et également le CNRF
devmit participer aux recherches menées par les autres départements de
I’ISRA s u r i ‘utilisation de la biomasse.
C - Exécutidn de la politique
i
l- Port/cipation aux actions de développement
!
La recherche essaie toujours d’être présente dans les secteurs géogra-
phiques pour travailler sur des sujets qui préoccupent l’administration
forestière : /e transfert à Io recherche du projet gommier de Mbiddi illustre
parfaitement: cet intérêt commun porté à l’Acacia seneqal dans la zone sylvo-
pastorale. Db grandes actions de développement sont entreprises au niveau
/
des tonns du Sine-Saloum, des aménagements hydro-agricoles du Fleuve,
des formatiobs naturelles de Casamance en vue de leur enrichissement ;
dans toutes [ces situations, la recherche est à même de fournir certaines
/
indications ychniques.
Dans le cadre de la politique d’économie d’énergie, la recherche est
en train de jtester les performances du four métallique par rapport aux
meules tradiitionnelle et casamançaise.
1
Au niv’ au des grands chantiers de reboisement (Projet de Bondia),
lo a mis en place un système moins onéreux de production de
2 - Appui aux projets de développement
La créhtion de la Direction du reboisement et de la conservation des
sols montre ’ toute l’importance accordée aux projets de reboisement. A ce
niveau,

la decherche peut aider à l’identification, à la mise en place, au
. . . /
. . .

- 71
suivi et 0 /Wbluation des projets. Elle peut actuellement donner au service
/
des Eaux et yrêts des éléments de prise de décision sur l’opportunité
de mettre en ’ euvre certains projets comme /a protection des mangroves,
P
l’utilisation dds plantes à latex, le jojoba, etc.. .).
L
I

il convi+t de noter qu”un volet d’accompagnement dans un projet
du service fokestier impliquerait plus la recherche et lui permettrait non
’ /
seulement d aroir un rôle de conseiller dans le choix des sites et des
espèces, mai

aussi de disposer d’un financement continu.
f
rche assure la quasi-exclusivité de l’approvisionnement en
administration des Eaux et Forêts.
II faut ’ ouhaiter un renforcement des moyens de la division du maté-
f
de mieux assurer la conservation de notre patrimoine
et programmation générale
cumen t “Note d’orientation générale “).
E- liaison i recherche - dGve/oppemen t - formation
II est qécessaire de développer ce type de liaison au delà des struc-
tures de l’a’ ministration fo,restière qui constitue aujourd’hui le trait d’union
avec les p r8 ducteurs e t exploitants. Les exploitants fores tiers et les collec-
tivités local’ s qui s’intéressent à la gestion des ressources forestières,

f
devraient p$uvoir entrer directement en con tact avec le CN RF, pour obtenir
les conseils iet recommandations techniques dont ils ont besoin.
/
Le mo ien le plus sûr de se rencontrer sur le terrain est d’instaurer
Y
à chaque f is que cela est possible un volet recherche dans les projets
d
d’autant qu
les bailleurs de fonds sont toujours favorables 0 telle collabo-
rique tentative a été celle de PARFOB. La recherche s’est déjà
du Projet villageois de reboisement du Nord Ouest
du bassin irachidier pour entamer avec lui les études préliminaires avant
en charge le volet d’accompagnement. Elle va également s’occu-
oretum du PRECOBA.
I

- 72
ie CNR1 organise régulièrement des séminaires de formation d’agents
forestiers poyr tous les travaux de pépinière. II accueille également des
ingénieurs o(i agents préparant leur mémoire de fin d’année.
Des che’ cheurs du CNR F sont souvent s&$& pour dispenser des
t
cours à IlEcofe des Agents techniques, à I’ENCR, au FAPIS et au PARCE.
L’INDR ” pris des Cont(acts dans ce sens.