REPUBLIQUE DU SENEGAL MIINISTERE DE L’AGRICULTURE ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MIINISTERE DE L’AGRICULTURE
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
--mm---
DIREKTION DE RIXHERCHES SUR
LES PRODUCTIONS FORESTIERES
S3XVl11CUETI!.IRE ET ANIENAGEMENT
03 - 17MAI 1994
COh4POSITION
DE LA MISSION D’EVALUATION
- Amadou Tidiane B4 Directeur ISEAJCAD
- Olivier HAMEL, Chercheur CIRAD
- Souleymane GUEYE, Aménagiste forestier
ii
L I S T E D E S A C R O I N Y M E S
AR
: Action de Recherche
CIRAD
: Centre de
Coopération
Internationale
en
Recherches
Agronomiques pour le Développement
DEFCCS
: Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation
des Sols
DRCT
: Direction de Recherches sur les Cultures Trriguées
DRPF
: Direction de Recherches sur les Productions Forestières
DS/TSRA : Directeur
Scientifique de
l'Institut
Sénégalais de
Recherches Agricoles
GIE
: Groupement d'intérêt Economique
IDA/BM
: International Development Agency/Banque Mondiale
IREFCS
* Inspection Régionale des Eaux, Forêts, Chasses et de la
.
Conservation des Sols
ISE/UCAD:
Institut des
Sciences de
l'Environnement/Universite
Cheick Anta DIOP
LNERV : Laboratoire
National
d'Elevage e t d e
Recherches
Vétérinaires
ME
.
. Mission d'Evaluation
OR
. Opération de Recherche
PNVA : Programme National de Vulgarisation Agricole
PR
.
. Programme de Recherche
PRECOBA : Projet de REboisement COmmunautaire dans
le Bassin
Arachidier
PREMINA : Projet de REstauration du MTlieu NAturel
SAED : Société d'Aménagement du Delta du fleuve Sénégal
SAFNA : Sylviculture et Aménagement des Formations NAturelles
SODEVA : Société de DEveloppement et de Valorisation Agricole
UNIVAL : UNTté de VALorisation
TDR : Termes De Références
iii
S
O
M
M
A
I
R
E
P a g e s
1.
INTRODUCTION
1
2. EVALUATION DU PROGRAMME "SAFNA"
4
2.1 Reboisement sous irrigation dans la vallèe du
5
fleuve Sénégal
2.2 Etude des ressources et des peuplements naturels
8
dans la zone sylvopastorale
2.3 Etude des forêts naturelles et des reboisements
11
dans le Centre-Nord du Bassin Arachidier
2.4 Etude des forêts naturelles et des reboisements
14
dans le Centre-Sud du Bassin Arachidier
2.5 Connaissance de la productivité et de la croissance 17
des formations naturelles
3. RECOMMANDATIONS
20
ANNEXES
Annexe 1 : Déroulement de la mission d'bvaluation
25
Annexe 2 : Personnes rencontrées
28
Annexe 3 : Liste de la documentation reçue
29
Annexe 4 : Termes de références de la mission d'évaluation 30
Annexe 5 :' Tableau synoptique de l'évaluation
34
1
1.
I N T R O D U C T I O N
C'est sur recommandation du Comité Scientifique et Technique
de l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) lors de sa
séance du mois de Novembre 1993, que le Directeur Général de
l'Institut a pris l'initiative de faire évaluer le programme
intitulé SYLVICULTURE ET AMENAGEMENT DE FORMATIONS NATURELLES
(SAFNA).
L'équipe qui a procédé du 03 au 17 Mai 1994 a l'évaluation de
ce programme était ainsi composée :
- Amadou Tidiane BA, Directeur de 1"Institut des Sciences de
l'Environnement/Université Cheick Anta DIOP de Dakar,
- Olivier HAMEL, Chercheur CIRAD,
- Souleymane GUEYE, Aménagiste forestier.
Une
séance de travail
initiale
réunissant le
Directeur
Scientifique de 1'ISRA et la Mission d'E;valuation a eu lieu le 03
Mai, durant laquelle le DS/ISRA a explicité les termes de référence
de l'évaluation du programme de recherche (voir annexe 1) pouvant
se résumer comme suit :
a. pertinence et cohérence interne du Programme de Recherche
b. liens entre le PR et les utilisateurs directs et indirects
c. transfert de technologies : force et faiblesse
d. liens avec les autres programmes du département
e. domaines essentiels non couverts par la Recherche.
La M.E. a ensuite tenu une réunion à huis clos pour discuter
sur le contenu précis des TDR de la mission en rapport avec les
préocupations de 1'ISRA exprimées par le DS. Il a été décidé de
prendre en compte, dans l'évaluation à faire, aussi
bien les
recommandations contenues dans les TDRque les précisions apportées
par le DS/ISRA, complémentaires par ailleurs.
Une réunion de concertation générale a eu lieu à la
DRPF
entre la M.E. et les six chercheurs de la DRPF/ISRA impliqués dans
la mise en oeuvre du Programme de Recherche "SAFNA". Au cours de
cette rencontre, il a été fait un exposé sur le programme SAFNA par
son coordonnateur, exposé articulé autour des points suivants :
- objectifs du programme
- structuration du programme
- principaux acquis obtenus
- ressources humaines et financières
- perspectives d'avenir.
2
Au cours des d.iscussions qui on t suivi l'exposé, deux points
forts ont été mis e:n exergue :
- lesdifficultés administratives rencontrées dans l'utilisation
des fonds IDA/BM qui constitue un réel sujet de blocage de
l'exécution des divers programmes en cours,
- les relations entre
la Recherche forestière (DRPF) et le
Développement (DEFCCS, PNVA, ONG, populations).
Pour les difficultés liées à la gestion des fonds IDA/BM, la
M.E. a demandé aux chercheurs de la DRPF d'élaborer un mémorandum
sur les améliorations souhaitées pouvant permettre
la levée des
contraintes notées.
Quant aux
relations
entre les structures de recherche et
celles de développement,
il a été proposé (outre le Comité des
Programmes) la mise sur pied d'un organe dynamique de concertation
et de
coordination des
relations X&&wreRkse <---> D&e%opww%n~
entre la DRPF, la DEFCCS et le PNVA.
0bjac'ti.f~ du..'Programme..d++ r,echarche
Les objectifs du programme de recherche "SAFNA" sont :
1, - identifier, pour les opérations de reboisement dans les
différentes conditions écologiques du pays,
les espèces
forestières les plus performantes, en teres de production
ligneuse pour la fourniture en bois d'énergie, bois de service
et bois d'oeuvre, avec élaboration d'outils techniques pour
les sylviculteurs et les aménagistes ;
- augmenter le nombre de tiges à l'hectare des "essences de
valeur"
en forêt naturelle et appréhender la dynamique de
croissance
des
peuplements
naturels
afin de
donner
aux
aménagistes forestiers des outils techniques leur permettant
de prévoir, de manière quantitative, l'effet de tel ou tel
traitement
sylvicole
sur l'évolution de ces formations
naturelles."
:.
s:t r':~:~~~l~a:B'~a.n.::::à u:.:.;ppjj gr.a-j$&/::~&.y. .y&&j&yc he
.._..... . .
.._......._._.___...
,..
Ce programme s'articule autour de cinq opérations de recherche
totalisant treize actions de recherche, à savoir :
1. Etude des forêts naturelles et des reboisements dans le
Centre-Nord du bassin arachidier (une action de recherche) ;
3
2
Reboisement sous-irrigat ion dans la val.lée du fleuve Sénégal
(trois actions de recherche) ;
3
Etude des ressources et des peuplements naturels dans la zone
sylvopastorale (trois actions de recherche) ;
4 .
Etude des forêts naturelles et des reboisements dans le
Centre-Sud du bassin arachidier (deux actions de recherche) ;
5.
Connaissance de la productivité et de la croissance des
formations naturelles : Casamance t Velor (quatre actions de
recherche). [*]
Programme de visite
Le programme de visites des sites proposé a été par la suite
approuvé
aprés
amendements.
Il couvre la quasi totalité
des
stations de recherche de la DRPF,
réparties dans diverses zones
écogéographiques (voir annexe 2).
Remerciements - Remarques
La M.E.
remercie chaleureusement
la Direction Générale de
1'ISRA et l'équipe de la DRPF (Directeur, chercheurs et assistants
de recherche) qui lui a permis de recueil4ir les informations grâce
auxquelles le présent document a pu être élaboré. Par ailleurs,
elle attire l'attention sur deux faits qui ont rendu plus
ardue
l'exécution de son mandat :
- l'interdépendance
théorique et
ypratique,
nécessairement
étroite entre le programme SAFNA et les objectifs des autres
programmes de la DRPF (Agroforesterie, Génétique et Microbio-
logie) ne permet pas véritablement d'appréhender de manière
exhaustive la problématique du premier en excluant celle des
autres ;
- la durée de la mission (15 jours) jugée trop courte pour une
évaluation exhaustive du programme
"SAFNA",
du fait de la
nécessité d'une part, de visiter les stations de recherche sur
tout le territoire, de discuter avec les personnes rencon-
trées,
et de consulter tous les documents reçus,
et d'autre
part,
de cerner de manière suffisante, les difficultés que
rencontrent les différents projets de développement dans
l'adoption des paquets technologiques de la recherche et la
bonne adéquation entre leurs problèmes pratiques et concrets
et la "réalité" des résultats de la recherche. Ce qui n'a pas
donné la possibilité à la mission d"avoir assez de recul pour
une analyse plus fine du programme.
Enfin, il
faut
également
souligner
que les
difficultés
financières,
rencontrées par le programme SAFNA depuis quelques
années, n'ont pas été sans conséquence, sur le maintien et le suivi
des essais et dispositifs antérieurs, sur la poursuite logique et
normale du programme,
e t..
sur la gestion du potentiel humain
disponible.
A ces difficultés,
s'est
superposée,
notamment
p o u r l a
Casamance, une recrudescence extrémement forte des feux incontrôlés
et tardifs qui ont ravagé
la forêtdes Bayottes y compris les
diverses parcelles d'essai. Des dispositions doivent être ainsi
prises pour le relancement, dés que possible, de l'importante
station des Bayottes.
[*] Le libellé initial de cette !Tèse OR "Etude des forêts naturelles
et des reboisements en Casamance" a été modifié par la mission,
compte tenu du fait que des trois actions de recherche indiquées,
à savoir :
1. Enrichissement en layons,
2. Connaissance de la productivité et de la croissance des
formations naturelles,
3. Etude sur la productivité et la sylviculture
d'essences
locales et exotiques pour les reboisements en Casamance,
seule la seconde, nouvelle, est en cours,
les deux autres étant
d'anciens essais, ayant déjà fait l'objet de transfert comme pour
la dernière AR.
5
2.
E V A L U A T 1 O N D U P R O G R A M M E D E R E C H E R C H E
Le programme de recherche (PR)
qui fait l'objet de cette
évaluation est l'un des quatre programmes de la Direction des
Recherches sur
les Productions Forestières.
Il comprend cinq
opérations et treize actions de recherche.
Pour l'évaluation des opérations de recherche, l'on procédera
en suivant un transect du Nord au Sud.
2.1 REBOISEMENT SOUS-IRRIGATION DANS LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
- - - -
Les activités de cette
opération de recherche
(OR)
sont
localisées au niveau de la station de Nianga, Podor, qui s'étend
sur 26,5 ha.
2.1.1 Rappel des résultats attendus
- Définition et régulation des apports d'eau en fonction des
besoins des arbres ;
- Définition des ratios économiques de la production ligneuse
sous irrigation ;
- Connaissance des performances de la regénération du Gonakié.
2.1.2 Actions de recherche
- Production ligneuse en fonction des apports d'eau (ARl) ;
- Production et
gestion sylvicole des plantations irriguées
(~~21 ;
- Etude et suivi de la régénération du Gonakié (AR3).
2.1.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.1.3.1 Pertinence
Au vu du faible coût de l'eau et des aménagements hydro-
agricoles existants et potentiels, la pertinence de l'opération de
recherche est bien avérée.
6
2.1.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche
----.---L
"SAFNA"
-
-
11 est nécessaire de renforcer la cohérence interne du PR par
une plus grande intégration avec le PR "Agroforesterie" de la DRPF
et le PR"Arboriculture" de la DRCI, sans perdre de vue les implica-
tions financières prévisibles.
2.1.3.3 Acquis constatés
Les principaux acquis constatés sont :
- les essais de sylviculture en irrigué sont positifs et leur
application en milieu paysan a permis d'augmenter l'offre en
bois de service et d'énergie ;
- mise au
point
d'itinéraires
techniques
p e r f o r m a n t s e n
ligniculture
intensive,
utilisés
par
les
structures de
développement (DEFCCS, SAED et ONG) et les populations ;
- ces
nouvelles
spéculations
ligneuses et
les
bienfaits
techniques de l'integration de l'arbre sont reconnus par les
paysans ;
- identification de mécanismes de régénération des gonakeraies
qui devraient permettre d'envisager la réhabilitation de ces
formations naturelles.
2.1.3.4 Transfert des technologies mises au pou
Ce transfert a été réalisé à une échelle appréciable, mais
limité par :
- la préparation
insuffisante
des
paysans à la
gestion
financière et comptable des périmètres ;
- l'insuffisance dans l'organisation du marché pour l'écoulement
des produits ligneux (perches).
2.1.3.5 Relations avec les autres PR du département
Elles sont réelles en avec le programme "Agroforesterie", mais
doivent être renforcées pour les autres programmes.
7
2.1.3.6 Domaines non couverts
--d-
- Intégration de
l'arboriculture
fruitière
aux
périmètres
irrigués ;
- Sélection et amélioration de matériel
spécifique à
cette
sylviculture (créations variétales et plantations clônales) ;
- Etude de l'impact des brise-vents sur les cultures des périmè-
tres irrigués (riziculture,
maraîchage et arboriculture) ;
- Evaluation technique et bilan économique des
itinéraires
techniques pour juger de leur opérationnabilité.
2.1.3.7 Recommandations
~~
Les recommandations formulées par la mission se présentent
comme suit :
- mise
au point de reférences techniques selon des normes
fiables et stables d'estimation de la productivité (poids sec,
volume marchand) ;
- élargissement de la gamme des espèces adaptées aux conditions
d'irrigation, notamment celles à usages multiples ;
- préservation/intégration de périmètres spécifiquement Gonakié
dans les aménagements hydro-agricoles pour la préservation de
l'espèce (Biodiversité), et pour faire face aux besoins en
bois d'énergie.
8
2.2
ETUDE DES RESSOURCES ET DES PEUPLEMENTS NATURELS DANS LA ZONE
SYLVOPASTORM
Les activités de cette OR sont localisées au niveau des
stations de Mbiddi et de Dahra,
dans le département de Linguère.
2.2.1 Rappel des résultats. attendus
- Connaisssance de la croissance et de la productivité des
formations forestières en zone sylvopastorale ;
- Méthodologie de mesure des biomasses et volumes végétaux ;
- Amélioration des connaissances sur la phénolagie des espèces,
leur modes de dissémination et leur aptitude à rejeter de
souches ;
- Adaptation des techniques sylvicoles performantes en milieu
paysan.
2.2.2 Actions de recherche
- Aménagement sylvopastoral de forage (ARl);
- Recherche concernant L'aménagement des gommeraies naturelles
(AR21 ;
- Etude de la dynamique des peuplements naturels en zone sylvo-
pastorale (AR3).
2.2.3 Evaluation de I'opération de recherche
2.2.3.1 Pertinence
La pertinence de l'opération de recherche est confirmée, parce
que répondant à une nécessité de gestion intégrée d'un terroir
pastoral
situé
dans un domaine
sahélien où
les
ressources
pastorales doivent être complétées par des ressources végétales
ligneuses (arbres à usages multiples).
Il faut cependant souligner que la dimension des problèmes
recensés confère à cette opération un caractère de programme, et
leur nature instaure des rapports étroits entre cette OR et les
programmes des
autres départements de l'ISRA, notamment
les
recherches sur les ligneux fourragers du PR nRessources alimen-
taires et nutrition".
9
2.2.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche
~.-~
"SAFNA"
La cohérence des actions de recherche AR2 et AR3 avec le PR
"SAFNA" est evidente. Quant à l'action de recherche ARl, sa
cohérence est établie tant pour ce PR que pour les autres PR du
département.
2.2.3.3 Acquis constatés
--.- ~--
Les acquis constatés se présentent comme suit :
- approche globale développée;
- identification des espèces locales adaptées à la zone et
exclusion des plantations monospécifiques ;
- aménagement des formations naturelles s'appuyant sur la
gestion des bas-fonds et sur l'association d'arbres à usages
multiples ;
- resultats appreciables sur la connaissance des mécanismes de
la production gommière et des relations sols-arbres-climat.
2 .2.3.4 Transfert des technologies mises au point
Les diverses technologies transférées sont les suivantes :
- techniques de saignée du Gommier (Populations locales) ;
- techniques de plantations enzone sèche (DEFCS et GIE locaux).
2.2.3.5 Relations avec les autres PR du département
Le caractère global de l'approche de cette OR implique ses
relationssuivies avec les autres PR du département, relations qui
seraient plus effectives et
efficaces avec un renforcement des
ressources humaines et matérielles.
2.2.3.6 Domaines non couverts par la Recherche
Cette OR a une dimension de programme et couvre un domaine
trés important.
10
2.2.3.7 Recommandations
Les
recommandations
formulées pa r
la mission
sont
les
suivantes :
- renforcement en ressources humaines (pluridisciplinarité) et
matérielles ;
- élevation de l'opération en programme de recherche ; la nature
de cett OR nécessite l.'élaboration d'un cadre de travail avec
chaque partenaire, ainsi qu'une planification rationnelle de
I.a mise en oeuvre des actions de recherche ;
- pour
1 'Acacia
senegal, l a
détermination
d'indicateurs
genétiques
(phénologie e t
biochimie)
s u s c e p t i b l e s d e
caractériser des individus hautement productifs en gomme ;
- mise en place d'un programme de sélection d'arbres perfor-
mants,
à partir d'indicateurs de productivité connus (chute
précoce des feuilles).
11
2.3
ETUDE DES FORETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS DANSA-
-E_NTRE-NORD DU BASSIN ARACHIDIER
Cette opération voit ses activités localisées au niveau de la
station de Bandia,
ouverte depuis 1976, et s'étendant sur 160 ha.
2.3.1 Rappel des
résultatsI_attendus
A - - -
- Skfection des espèces locales et exotiques adaptées
aux
conditions écologiques du Centre-Nord du Bassin Arachidier ;
- Connaissance des techniques sylvicoles et modes de gestion à
appl.iquer aux essences sélectionnées ;
- El abo rat i 0 ri
d'outils de
quantification
des
productions
escomptées ;
- Evaluation économique de la production ligneuse.
2.3.2 Action de recherche
- Etudes sur
La productivité et la gestion sylvicole des
essences de reboisement (ARl).
'2.3.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.3.3.1 Pertinence
La pertinence de l'opération de recherche semble avérée en
rapport avec les attentes des structures de développement et des
populations en matière de contribution à la couverture des besoins
en bois de service et en bois d'énergie.
12
2.3.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche "SAFNA"
L'analyse du contenu de l'opération de recherche atteste la
cohérence de cette dernière avec le Programme "SAFNA", en particu-
lier pour le volet sylviculture de l'Eucal,vptus camaldulensis.
Toutefois l'unique action de recherche ne prend pas en
compte
l'étude des forêts naturelles.
2.3.3.3 Acquis consta-
Les principaux acquis obtenus se présentent comme suit :
- bonne maîtrise des techniques sylvicoles, pour l'exécution de
plantations d'Eucairri>tus, à petite et moyenne échelle (ARl) ;
- sélection de certaines provenances d'E. camaldulensis
adaptées
aux conditions écologiques de la zone, et existence concernant
E. microtheca, d'une bonne résistence générale ;
- bonne
maîtrise de
certaines
techniques
sylvicoles
des
principales
essences locales,
depuis la collecte et la
conservation des semences jusqu'aux techniques de plantation
suivant les divers types de sols (Acacia senegal, Faidherbia
albida,
Acacia
nilotica
var.
adansonii,
Acacia
raddiana,
Prosopis juliflora, etc . ..) ;
- production et
fourniture de
semences
forestières
aux
structures de
développement
(.DE:FCCS,
PNV.4) et
autres
utilisateurs
;
- test d'introduction d'espèces forestières exotiques autres que
Eucalyptus pour leur aptitude de production ligneuse et à
usages
multiples
(Acacia
bi venosa A.
sclerosperma, A.
coriacea,
Cesalpinea ferea,
Bauhinia
cheilanta,
Zizyphus
joazeiro, Cassia excelsa, etc...).
2.3.3.4 Transfert des technologies mises au point
Les résultats obtenus sur l'Eucal,vptus ont été largement
utilisés par la DEFCCS, par le biais de ses structures décentra-
lisées,
les
IREF et projets forestiers,
pour l'exécution de
plantations industrielles
et/ou villageoises.
13
2.3.3.5 Relations avec les autres PR du département
~~- --.-.
Il a été constaté une collaboration entre ce programme et deux
autres PR du département :
- celui de
"Génétique et
amélioration
des
ressources
forestières"
au niveau des essais d'introduction d'essences et
de techniques de multiplication végétative” ;
- celui de "Microbiologie, Ecologie e't Physiologie des ligneux"
sur la spécificité Rhizobium et clones d'acacias.
2.3.3.6 Domaines non couuerts
- Evaluation technique et bil.an économique des expériences et
des sites expérimentaux de la recherche et du développement ;
- Caractérisation des sols aptes
a.u
reboisement
selon les
espèces et suivi pédologique des parcelles plantées ;
- Etude de la dynamique des forêts naturelles (caractérisation,
productivité, régénération naturelle). Cf dispositif de Vélor.
2.3.3.7 Recommandations
Les
recommandations
formulées
par
la mission
sont
les
suivantes :
- réhabilitation/reconstitution
des
vergers
à
graines
d'Eucal.vptus camalduïensis ;
- évaluation de
l ' i m p a c t d e
l'utilisation
d'herbicides
(glyphosate) sur le système de production d'Eucal.vptus
habituellement mis en oeuvre ;
- réévaluation du programme de
s~lection/amélioration
des
Eucalyptus à la lumière des nouvel:Les technologies ;
- mise en place d'essais multi-locaux (génotypeimilieu).
14
2.4
ETUDE DESFORETS NATURELLES ET DES REZSEMENTS DANS LE SUD DU
BASSIN AXACHIDIER
Les activités de cette OR sont localisées dans les stations de
Keur Mactar (190 ha) et Vélor. L'évaluation de la station de Vélor,
pour commodité, sera cependant faîte en mime temps que la cinquième
OR.
2.4.1 Rappel des résultat_. attendus
- Productivité des espèces ligneuses et fourragères.
2.4.2 Actions de recherchg
- Etude sur la productivité de quelques espèces (Stercuiia
setigera, Melaleuca leucadendron, Celtis integrifolia) intro-
duites à Keur Mactar (AR11 ;
- Gestion
sylvicole
des
plantations de
Eucalyptus et de
Melaleuca (ARZ).
2.4.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.4.3.1 Pertinence
L'opération de
recherche
est
pertinente
par
r a p p o r t a
l'objectif déclaré. Les aménagements, ainsi que les résultats
obtenus au
niveau du site,
devraient permettre de viser des
objectifs plus
ambitieux,
notamment
pour ce
qui
concerne la
récupération des terres salées, quoique cette dernière ne figure
plus directement sur les actions de recherche retenues.
2.4.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche "SAFNA"
La cohérence des actions de recherche AR1 et AR2 avec le PR
"SAFNA" est evidente. L'on a toutefois relevé un décalage entre les
objectifs affichés et les moyens degagés.
L'étude de la dynamique
de la forêt naturelle et de sa régénér,ation naturelle ou assistée
n'a pas été pris en compte dans cette qene OR, mais dans la suivante
(5 eae OR) > du fait de la similitude des dispositifs mis en place à
Vélor, Séfa et Bayottes.
15
2.4.3.3 Acquis constatés
Par rapport à l'objectif attendu, les résultats sont toujours
attendus. D'autre part, les acquis antérieurs obtenus en matiere de
récupération des terres salées grâce à :L'utilisation de Melaleuca
sont d'actualité et méritent d'étre mieux vulgarisés.
2.4.3.4 Transfert des technologies mises au point
.--
-.- ---.
Par rapport a
l'objectif déclaré, il n'y a pas encore de
technologie mise au point ;i transferer.
Cependant les acquis anterieurs obtenus sur Melaleuca sur les
sols salés, et Enca1.vptu.s sur sols sableux, ont eté transférés avec
succés au PRECOBA et à la SODEVA. Cependant cet important acquis
n'a pas été suffisamment diffusé.
2.4.3.5 Relations avec les.._.atres PR du département
Ces relations ne sont pas apparues tr&s evidentes.
2.4.3.6 Domaines non couverts par la Recherche
--. ..-
- Poursuite des travaux sur la récupération des terres sa lées?
au vu des bons résultats dé.jà obtenus ;
- Etude de l'évolution des sols au niveau des terres salées ;
- Bilan de l'exportation d'éléments minéraux sous les planta-
tions d'Eucalyptus, aprés exploitation.
2.4.3.7 Recommandations
h. (g+dvdL&.>
Les £ormulations formulées par la mission se présentent comme
suit :
- la disparition des vergers à graines (Koutal verger) intéres-
sant les meilleures provenances d'Eucalyptus est préoccupante.
La reconstitution de ces
ressources génétiques revêt un
caractère urgent ;
16
un bilan
actualisf5 des
essais "provenances"
de Eucalyptus
camaldulensis et E.
microtheca doit être effectué dans les
meilleurs délais. Des tarifs de cubage devront être établis
pour les meilleures provenances ;
nécessité de dégager les moyens requis pour permettre à la
station de confirmer et d'améliorer les résultats antérieurs,
notamment pour ce qui est des terres salées ;
- nécessité de confirmer les acquis en matière d'introduction
d'espèces fourragères ;
étant donne l'importance et l'originalité des acquis,
cette
station ne devrait pas être abandonnée.
17
2 . 5
CDNAISSAECNC DE LA PRODUCTIVITE ET DE LA CROISSANCE DES
----~ -.... ~~_--
FORMATION2 NATURELLE-5
Les activités de cette OR sont localisées au niveau des
stations de
Vélor
(Kaolack),
Séfa
( S é d h i o u ) e t
Rayottes
(Ziguinchor).
2.5.1 Rappel
r é s u l
- des
. t- a
- t
- s - - a t t e n d u s
Le principal résultat attendu se présente comme suit :
- Connaissanc:e du matériel sur pied et de la productivité des
forêts
étudiées en
fonction
de
certains
traitements
sylvicol.es, et élaboration de tarifs de cubage.
2.5.2 Actions de recherche
- Connaitre la productivité et de la croissance des formations
naturelles ligneuses dans différentes zones écologiques (ARl);
- Quantifier la productivité obtenue dans des conditions simples
d'aménagement telles que la mise en défens contre le feu et le
bétail, l'exploitation en taillis ou taillis-sous-futaie (ARZ)
- Améliorer les techniques de mesure et d'estimation des volumes
utilisées dans ce type de formation ligneuse (AR3) ;
- Renforcer l'activité de 1'ISRA dans le domaine de la connais-
sance de la productivité de ces formations (AR4).
2.5.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.5.3.1 Pertinence
L'opération de recherche peut être considérée comme pertinente
si elle s',inscrit au moins dans le moyen terme. En effet, la mise
au point des outils méthodologiques et leur application pratique
pour la caractérisation des formations naturelles exige, pour être
efficiente, des délais incompressibles.
18
2.5.3.2 Cohkrence
.~-
avec le-Programme de recherche "SAFNA"
La gestion rationnelle des formations naturelles débute par
une bonne connaissance de leur potentiel et de leur dynamique. Leur
aménagement
doit
être
basé
sur
des
outils
méthodologiques
rationnels et confirmés.
Cette opération devrait être considérée
comme étant la base du programme "SAFNA".
2.5.3.3 acquis constatés
Les acquis constatés se présentent comme suit :
- Elaboration de tarifs de cubage "peuplements", tarifs de
cubage
"association
d'espèces" et
t a r i f s d e
cubage
"indiv.iduels" ;
- Définition de coefficients d'enstérage suivant la grosseur du
bois (petit, moyen et gros bois);
- Approche méthodologique pour la connaissance de la dynamique
des formations naturelles ;
- Connaissance de la biomasse ligneuse de trois types de
peuplements représentatifs.
2.5.3.4 Transfert des technologies mises au point
Des acquis prometteurs sont attendus et devraient donner lieu,
à terme, à un transfert avantageux dans le cadre d'un aménagement
rationnel des formations naturelles.
'2.5.3.5 Relations avec les autres PR du département
Ces relations ne sont pas apparues évidentes.
,
2.5.3.6 Domaines non couverts par la Recherche
Opération équilibrée.
19
2.5.3.7 Recomma.gdations
Les
recommandations
formulées
p a r l a
mission
sont
les
suivantes :
- nécessité de
maintenir
rigoureusement
les
dispositifs
expérimentaux pour affiner les acquis obtenus et déterminer
les productivités ;
- nécessité d'installer d'autres dispositifs semblables dans les
zones représentatives sur le front de l'exploitation (forêts
classées de Dabo, Diambour, Goudiry et Koupentoum) ;
- utilisation
des
dispositifs
existants
pour
mener
les
observations sur la dynamique des peuplements (régénération
naturelle,
concurrence intra et inter-spécifique) ;
- respect rigoureux des modalités de "traitements" des feux
précoces ou
incontrôlés,
avec
implication des structures
décentralisées de la DEFCCS (TREF & Projets) ;
- la pérennité des dispositifs
doit
etre
assurée
p a r u n
financement
continu de longue durée, ce qui requiert une
recherche active de financement basée sur les acquis et les
potentialités de ceux-ci ;
- reprise des essais d'enrichissements
en layons en
forêt
naturelle.
3-
R E C O M M A N D A T I O N S
Les
quatorze
recommandations générales
formulées par la
mission ont été regroupées de la manière suivante.
SSUJ-L'APPROCHE METHODOLOGIQUE
1. Le gradient écologique qui caractérise le Sénégal impose une
définition des
programmes
dans la cohérence
des
zones
écologiques et des activités humaines. La gestion du milieu
naturel et l'agroforesterie sont des préoccupations intimement
liées qui devraient justifier une coordination régionalisée en
cohérence avec les structures de développement. Ceci entraîne
la mise en place d'une coordination par champ disciplinaire
(génétique,
biométrie,
microbiologie,
quanttfication
des
peuplements, enrichissements et plantations, etc . ..).
SUR LES MOYENS ET LEUR GESTION
2. Ce programme semble handicapé par la faiblesse des moyens
financiers
qui ne
permettent de
préserver ni
l'outil
stationne1 ni même les dispositifs dignes d'être conservés.
Cet état entraîne parfois l'exploitation insuffisante des
résultats antérieurs qui pourraient être mieux valorisés à la
fois
par
des
dépouillements
plus
intensifs,
par
des
observations
complémentaires,
et par des expérimentations
supplémentaires.
En conséquence, l'on note une absence de remise en cause des
résultats antérieurs (pourtant salutaire) et un tarissement
d'idées nouvelles, et une programmation approximative de la
formation du personnel.
3. La gestion de la formation continuée des chercheurs devrait
être planifiée en tenant compte des exigences des programmes
en cours ou prévus, et surtout devrait privilégier les stages
de perfectionnement de courte durée (six mois au maximum) au
détriment des formations de longue durée qui devraient revétir
un caractère exceptionnel.
4. L'insuffisance et la précarité des financements conjuguée à
une faible coordination entre la Recherche et le Développe-
ment
t e n d e n t à
repousser
la
recherche
appliquée
institutionnalisée versdes programmes plus accadémiques, plus
fondamentales, plus conformes aussi aux régles de gestion
adoptées par le bailleur de fonds.
21
Si ces programmes sont incontestablement valorisant pour le
chercheur vis-à-vis de la communauté scientifique,
et sans
doute par sa carrière au sein de l'ISRA, il semble inversement
que le Développement ne tire que peu de profit de cet état de
faits.
5. Avant la mise en place d'expérimentations ou de dispositifs de
recherche sur le terrain, il convient de s'assurer de la bonne
adéquation
entre la durée d'existence de ceux-ci pour une
exploitation optimale, et le maintien d'un budget de fonction-
nement qui seul permettra d'assurer l'entretien et le suivi.
Dans
cette
optique, il
convient de
souligner
que
les
conventions de financement permettent le plus souvent la
réalisation de recherches sur une durée relativement courte,
souvant incompatibles avec des expérimentations sylvicoles ou
de gestion du milieu, qui s'inscrivent habituellement dans la
durée.
Pour corriger ces distorsions, il est donc souhaitable de
négocier des formes originales de financement ou d'associa-
tions (structures de développement/Instituts de recherche) qui
permettraient d'assurer la continuité et Le maintien de la
rigueur scientifique.
6. Les mécanismes internes de programmation et de gestions des
moyens, de suivide l'exécution des programmes et d'évaluation
interne,
présentent des insuffisances qui font que la coordi-
nation et la planification de ces aspects restent largement
tributaires des facteurs externes.
La DRPF gagnerait à
s'investir davantage dans la recherche active de moyens en
faveur du PR "SAFNA", par l'élaboration, de préférence avec
son partenaire privilégié, la DEFCCS, de projets de recherche
porteurs susceptibles d'intéresser des bailleurs de fonds.
I
SUR LES PRIORITES DE RECHERCHE
7. Sur la filière Eucalyptus, il convient de préserver les acquis
antérieurs, d'effectuer des bilans critiques, d'actualiser et
de synthétiser sous une forme didactique les résultats obtenus
(fiches techniques) en vue de leur exploitation par les
structures du Développement.
22
La reconstitution génétique des provenances d'Eucalyptus (E.
camaldulensis,
E. tereticornis, E. microtheca) initialement
sélectionnées semble prioritaire [vergers à graines].
Les techniques sylvicoles précédemment établies ne doivent pas
être
considérées
comme définitives. En effet,
certaines
données économiques actuelles ainsi que certaines nouvelles
technologies
autorisent une
réévaluation des systèmes de
production antérieurs.
8. Les dispositifs de recherche installés pour la caractérisa-
tion des formations naturelles et pour
l'étude de leur
dynamique doivent être poursuivis et renforcés de manière à
couvrir
les diverses zones de production
(Casamance et
Tambacounda).
9. Pour la plupart des actions, la coordination des recherches
avec le suivi pédologique est une nécessité absolue pour la
validation et l'exploitation des résultats.
10. Les potentialités ligneuses et la localisation du front de
l'exploitation charbonnière dans la région de Tambacounda,
confère à cette zone une spécificité et une priorité toutes
particulières.
SUR LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
11. Parallèlement les liens avec le Développement semblent s'être
distendus.
Les transferts de technologie se limitent à des
paquets techniques mis au point en station. L'utilisation de
ces transferts au niveau du Développement a connu des succés
variables pour des raisons multiples, et les résultats obtenus
ont été insuffisamment analysés tant par le Développement que
par la Recherche.
L'implication insuffisante des chercheurs dans le suivi des
opérations de développement fait que chaque partie reste sur
ses positions sans qu'il y ait véritablement de
"retour"
permettant éventuellement une réorientation de recherches.
23
12. Pour ajuster les orientations de recherche sur les besoins du
développement,
il est insispensable d'organiser des réunions
techniques sectorielles et périodiques (au moins une fois par
an), pour :
- informer et
recueillir les avis des
utilisateurs
sur
l'orientation et les résultats de la recherche ;
- recenser les problèmes du développement aussi bien sur
les paquets technologiques déjà transférés que sur les
problèmes nouveaux.
13. Enfin,
il faut préciser que
le transfert de technologies
débute par une exploitation des résultats qui sont explicités
et transcrits dans une forme et un langage compréhensible par
les utilisateurs. A ce sujet, le concours de l'UNIVAL pourrait
être déterminant pour la préparation de fiches techniques.
SUR LES RELATIONS RECHERCHE-DEVELOPPEMENT
L'évaluation du programme SAFNA et les contraintes constatées
(techniques, financières, de transfert) permettent de formuler une
dernière recommandation qui va au delà du programme lui-même .
14. L'interface entre la Recherche et le Développement ne peut
être
correctement
assuré
que si
chaque
partenaire
est
responsabilisé, non seulement dans la définition initiale des
ob.jectifs, mais dans la réalisation concrète de ceux-ci, et
tout
particulièrement
d a n s l a
continuité
technique et
financière des opérations.
Pour cela, il
semble nécessaire de mettre en oeuvre de
nouveaux types de parténariat, basés sur, soit des intérêts
techniques convergeants, des dépendances mutuelles, voire des
contrôles conjoints.
La formalisation de ce parténariat pourrait être soit des
Groupements
d'intérêt
scientifiques,
soit
des
formes
associatives qui
respecteraient le statut juridique et la
vocation de chacun.
L'intégration de
partenaires
étrangers au
sein de
ces
"groupements"
pourrait
faciliter la diversification des
sources financières.
* * *
*
24
A N N E X E S
Annexe no 1 : CALENDRIER DE LA MISSION D'EVALUATION
Annexe no 2 : LISTE DES PERSONNNES RENCONTREES
Annexe no 3 : LISTE DES DOCUMENTS RECUS
Anneke na 4 : TERMES DE REFERENCE DE L'EVALUATION
Annexe no 5 : TABLEAU SYNOPTIQUE DE L'EVALUATION
25
Annexe no 1
CALENDRIER DE LA MISSION D'EVALUATION
03 - 17 Mai 1993
&rdi 03-05-94 : 10hOOmn - 15h30mn
-- ---
1. Séance de travail initiale entre
le DS/ISRA et la mission
d'évaluation (M.E.),
2. Réunion a huis clos de la M.E. au sujet des termes de
références,
3. Réunion de concertation générale à la DRPF entre la M*E. et
les six
chercheurs
impliqués dans la mise en oeuvre du
Programme "SAFNA",
4. Réception de la documentation relative au Programme à évaluer.
Mercredi 04-05-94 : 07h30 mn - 18h30mn
1. Visite de la station de Bandia (Mbour),
2. Réunion de travail de la M.E,
3. Nuitee à Dakar.
Jeudi 05-05-94 : 07hOOmn - 22hOOmn
1. Visite de la station de Nianga (Podor),
2. Visite du périmètre de Ngaoulé (Podor),
3. Visite de la parcelle villageoise de démonstration de
Ndiawara/PREMINA (Podor),
4. Nuit&e à Ndar/St Louis.
Vendredi 06-05-94 : 07h30mn - 22h30mn
1. Visite de la station de Mbiddi (Linguère),
2. Visite de la station de Dahra (Linguère),
3. Nuitée à Kaolack.
26
Samedi 07-05-9_4 : 09hOOmn - 21hOOmn
1. Réunion de travail de la M.E.,
2. Nuitée à Kaolack.
Dimanche 08-05-94 : 7h30mn - 22hOOmn
- - - -
1. Visite de la station de Keur Mactar (Kaolack),
2. Visite de la station de Vélor (Kaolack),
3. Réunion de travail de la M.E.,
4. Nuitée à Kaolack.
Lundi 09-05-94 : 7hOOmn - 21hOOmn
1. Visite de la station de Sonkorong (Nioro)
2. Visite de la station de Séfa (Sédhiou),
3. Réunion de travail de la M.E.,
4. Nuitée à Ziguinchor.
Mardi 10-05-94 : 7h30mn - 22hOOmn
1. Visite de la station des Bayottes (Ziguinchor),
2. Réunion de travail de la M.E.,
3. Nuitée à Ziguinchor.
Mercredi 11-05-94 : 7h30mn - 18h30mn
1. Retqur à Dakar,
2. Séance de travail avec le PRECOBA
3. Réunion de travail de la M.E.,
4. Nuitée à Dakar.
&udi 12-05-94 : 8h30mn - 21hOOmn
1. Réunion de travail de la M.E.,
2. Nuitée à Dakar.
27
Vendredi 13-05-94
: 8h30mn - 19hOOmn
1. Réunion de travail de la M.E.,
2. Séance de travail avec le Directeur des Eaux & Forêts,
3 . Séance de travail avec le Directeur du PNVA,
4. Séance de travail avec le Directeur des RPF,
5. Réunion de travail de la M.E.,
6. Nuitée à Dakar.
Samedi 14-05-94; 8hOOmn - 19hOOmn
1. Départ d'un des membres de la M.E.,
2. Séance de travail de la M.E.,
3. Tirage du draft du rapport et envoi par fax à M. HAMEL à
Pointe Noire (Congo) pour amendements,
4. Nuitée à Dakar.
Dimanche 14-05-94 : 8h30mn - 19h30mn
1. Séance de travail de la M.E. : finalisation du rapport,
2. Nuitée à Dakar.
Lundi 15-05-94 : 8hOOmn - 16hOOmn
1. Séance de travail de la M.E.
: finalisation du rapport,
2. Tirage du rapport finalisé en dix exemplaires,
3. Nuitée à Dakar.
Mardi 16-05-94 : 9hOOmn - 15h30mn
1. Dépôt du rapport à la Direction Générale de l'ISRA,
2. Réunion de restitution de la mission,
3. Fin de la mission.
28
Annexe n0 2
LISTE DES PERSONNES RENCONTREES
1. M. Papa Abdoulaye SECK, Directeur Scientifique de 1'ISRA.
2. M. Papa Ndiengou SALL, Directeur de Recherche, DRPF.
3. M. Ibrahima THOMAS, Chercheur en formation, ancien Coordon-
nateur du Programme "SAFNA", DRPF.
4. M. Soulèye BADIANE, Chercheur, Coordonnateur du Programme
"SAFNA",
Responsable station Djibélor-Bayottes, DRPF.
5. M. Abdourhamane TAMBA, Chercheur, Responsable de la station de
Nianga, DRPF.
6. M. Mamadou DIONE, Chercheur, Responsable stations Dahra-Mbiddi
DRPF.
7. M. Massamba THIAM, Chercheur, station Djibélor-Bayottes.
8. M. Cheick Oumar TOURE, Chercheur junior, DRPF.
9. M. Maguette KHAIRE, Assistant de recherche, station Nioro, DRPF
10.M. Malang BAMBA, Responsable volet Walo du PREMINA/DEFCCS.
ll.M, Abdoulaye KANE, Directeur des Eaux, Forêts, Chasses et de
la Conservation des Sols.
12.M. Ousmane SECK, Directeur du PNVA.
13.M. Léopold SARR, Responsable relations avec I'ISRA, PNVA.
14.M. Brahim DIENG, Responsable Volet "Récupération Tannes",
PRECOBA/DEFCCS.
15.M. Boubacar BALDE, Responsable Volet "Suivi-Evallation"'
PRECOBA/DEFCCS.
16.M. Lamine BODIAN, Responsable Volet "Information, Formation,
Sensibilisation",
PRECOBA/DEFCCS.
29
Annexe n" 3
LISTE DES DOCUMENTS RECUS
1.
Bilan des travaux de recherche sur l'amelioration sylvicole et
génétique des Eucalyptus. DRPFH/ISRA, Juillet 1985, 25 p.
2.
L'Eucalpptus
en Basse-Casamance :
Résultats des recherches
menées par le CNRF. ISRA/DRPH. Programme Casamance, Mai 1986
48 p. (par 0. VINCENTI).
3.
Bilan des recherches sur les espèces locales et introduites
(hors Eucalyptus) utilisables dans les zones du Centre-Ouest
du Sénégal, DRPF/ISRA. Avril 1987, 22 p.
4 .
Synthèse des acquis de la recherche forestière. DRPF/ISRA,
Septembre 1992, 19 p.
5.
Renforcement des activités de recherche menées dans les pays
africains, dans le domaine de la connaissance de la produc-
tivité et de la croissance des formations naturelles mixtes
forestières et graminéennes dans le but de leur aménagement.
Rapport de mission au Sénégal du 15 au 27 juin 1986. CTFT, 23
p. (par M, MALAGNOVX, M. MENGIN-LECREVLX).
6.
"idem".
Rapport final d'exécution technique. Contrat TSD-A-
235-F, CEE/CTFT/ISRA. DRPF/ISRA. Décembre 1987, 98 p. (par 0.
VINCENTI).
7.
"idem".
Rapport final d'exécution technique. CTFT. Décembre
1987, 108 p.
8.
"idem".
Rapport technique d'activité. Contrat TSD/TS2-0081-F
(CEE/CTFT/ISRA. Septembre 1991, 20 p. (par 1. THOMAS).
9.
"idem".
Rapport de mission au Sénégal du 19 au 26 janvier
1992. 21p., (par C. BARBIER).
10.
"idem".
Rapport technique d'activité. DRPF/ISRA, Avril 1993,
31 p.'(par 1. THOMAS).
11.
"idem". Rapport technique d'activité. DRPF/ISRA, Octobre 1993,
17 p. (par I. THOMAS).
12.
"idem".
Rapport final. CIRAD-FORET/ISRA/DRPF, Décembre 1993,
81 p.
13.
La Recherche Forestière - 1991/92. DRPF/ISRA. 14 p.
14/16 Comptes-rendus des réunions de programmes 1992, 1993, 1994.
DRPF/ISRA.
30
Annexe no 4
TERMES DE REFERENCE
DE L'EVALUATION DES PROGRAMMES DE RECHERCHE
1.
OBJECTI I? G E N E R A L
1,'évaluation externe des programmes consiste en un bilan
diagnostic de l'état d'avancement des activités de recherche au
plan scientifique. Cette évaluation est basée sur une comparaison
entre les objectifs préalablement définis et les résultats obtenus.
La finalité de l'exercice est d'apporter un soutien scientifique
aux programmes
afin d'assurer l'efficience et l'efficacité des
activités en cours d'exécution et mieux planifier les activités
futures.
2.
M A N D A T T>E L>’E Q U I P E D ’ E V A L U A T I O N
L'équipe d'évaluateurs examinera les résultats du programme et
les activités en cours. Ceux-ci pourront être présentés selon les
grandes rubriques suivantes :
- les technologies bien adoptées,
- les technologies transférées mais dont le taux d'adoption
reste trés faible,
- les technologies qui ont fait leur preuve en station mais
qu'il convient de tester et d'évaluer en milieu rural,
- les activités de recherche en cours, prometteuses,
- les activités de recherche en cours mais improductives,
- les domaines non couverts.
Les performances sous optimales d'un programme seront mises en
exergue par le nombre relativement élevé de recherches en cours
mais improductives, de résultats transférés mais non adoptées, et
enfin de résultats mis au point en station mais peu testés en
milieu réel.
L'équipe aura à rechercher et approfondir les causes d'une
telle situuation.
31
1. En ce qui concerne le faible taux d'adoption des technolo-gies
diffusées,
ou des technologies peu testees et évaluées en
milieu réel, les causes sont à chercher au niveau :
a .
des cou-textes 3OCiU--~CMlCMliC~Uf2S(politique économique en
matière
de
prix,
intrants,
commercialisation,
importations
et
exportations,
poli.tique
fiscale et
monetaire,
législation)
;
b. des
procédures d e
plixniPlict.Lkion J
yrogLc%uul~~ion
e-t
'b-udy&-tis&i;rou
: celles-ci impliquent-elles suffisamment
les utilisateurs et les vulgarisateurs dans l'analyse des
contraintes, l'identification des solutions possibles et
la détermination des cal,;lc:térist~iques des technologies à
développer ?
C .
& l'ififur~~-t-jon e-t des lie.fis avec 12s u-hil-jsa-i;eurs : le
programme fait-il suffisamment de tests en milieu réel ?
Les acteurs du developpement sont-ils effecti-vement
impliqués ? Qu'en est-il de la fiabilité des méthodes
utilisées ? Comment se fait la valorisation des résultats
(publications scientifiques, formation, notes destinées
aux développeurs, etc...) ? Est-elle appropriée ?
2. En ce qui concerne les activités de
recherche peu produc-
tives, on en recherchera les causes au niveau :
a. de la clual.5~i;é scientilicJu2 cler: ac-tivï-tés de recburck
Jlleuéea : le programme a-t-il mis en place des méthodes de
recherches fiables (stratégie et protocole de recherche)
b. ries
rifS$$Qu-CeyiJ
ELxLouÉes 3 cen uc-tivi-téa. - R e s s o u r c e s
h~~i&.i ne s : a-t-on les disciplines requises
? Le temps
chercheur consacré est-il suffisant ? A-t-on suffisam-
ment de personnel
d'appui . ..?
:. :
InTr.aS'.t.r'uG-turfs.' : et
&giüspel@ë:n t s : les chercheurs ont-ils eu les équipements
et infrastructures appropriées ? ResSources,--IL,~â,n,cières
': a-t-on disposé des financements à temps pour la mise en
place des essais et à un niveau suffisant ?
32
c. de la gestion du programme. Les personnes responsables
ont-elles suffisamment d'autorité ou d'influente sur les
ressources et les conditions de travail ? Ont-elles les
compétences requises pour pouvoir guider et coordonner
des actions de recherches ? Les chercheurs ont-ils accés
à l'information scientifique ? . Le programme dispose-t-
il de suffisamment de collaboration scientifique avec les
organismes de recherche d'autres pays
régionaux
0 u
internationaux ? Comment est assurée la circulation de
l'information ? Comment se gère la pluridisciplinarité à
l'intérieur du
programme ?
Y-a-t-il
suffisamment
d'interactions
entre
chercheurs
de
différentes
disciplines
e t.
entre
chercheurs
thémati-ques
et
chercheurs en milieu réel ?
d. de la ~tï.u~twri:,
1' orgar1lsa-~ïon et 12 coflteicL2
du
‘urugréullme de recherche.
Les aspects à étudier sont la
cohérence interne du programme, c'est à dire la cohérence
entre
1. e s
diverses
opérations du
programme.
Les
interactions
entre
le programme de recherche et les
autres programmes de I'ISRA sont-elles de nature à
améliorer l'efficacité ~II pro.gramme ? Qu'en est-il des
interactions
entre avec les institutions de recherche
hors
ISRA
(Université,
etc...) ?
Permettent-elles
d'utiliser au mieux les
ressources humaines et
les
capacités du pays ?
L'équipe d'évaluateurs étudiera, en plus des points cités ci-
dessus,
tout ce
qui
est
de nature à
favoriser
une
bonne
compréhension des performances du programme.
3 . P R O C E S S U S
a. ~~FEE: de I%val.uX-tion : deux semaines y compris la rédaction
du rapport ;
b. ~omb$e il'&-ytll-ua-te-ura : trois personnalités scientifiques de
haut niveau proposées par le Comité Scientifique et Technique
de 1'ISRA ;
C.
L;,uy’yo-Jybn
de -tru;vail : rapport annuel
de la direction de
recherche,
rapports annuels de l'ISRA, fiche technique des
programmes,
rapport des comités de programmes, données du
fichier INFORM, divers documents du développement, publica-
tions des
chercheurs du
programme,
entrevues
avec
les
chercheurs et les gestionnaires,
visites sur le terrain et
examen des protocoles d'essai en cours.
33
4 *
PRODUI T FI NAL ATTE:NT-:)U DE l., ’ EVALUATI. O
N
Il est attendu des évaluateurs des propositions concrGt,es pour
améliorer la performance des programmes.
références exposés dans cette présente.
LA DIRECTION SCIENTIFIQUE
DE L'ISRA
_-_-.-----
‘-* CL. w
Zum J in
_-_-...
ma -
_.--_--
MIINISTERE DE L’AGRICULTURE
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
--mm---
DIREKTION DE RIXHERCHES SUR
LES PRODUCTIONS FORESTIERES
S3XVl11CUETI!.IRE ET ANIENAGEMENT
03 - 17MAI 1994
COh4POSITION
DE LA MISSION D’EVALUATION
- Amadou Tidiane B4 Directeur ISEAJCAD
- Olivier HAMEL, Chercheur CIRAD
- Souleymane GUEYE, Aménagiste forestier
ii
L I S T E D E S A C R O I N Y M E S
AR
: Action de Recherche
CIRAD
: Centre de
Coopération
Internationale
en
Recherches
Agronomiques pour le Développement
DEFCCS
: Direction des Eaux, Forêts, Chasses et de la Conservation
des Sols
DRCT
: Direction de Recherches sur les Cultures Trriguées
DRPF
: Direction de Recherches sur les Productions Forestières
DS/TSRA : Directeur
Scientifique de
l'Institut
Sénégalais de
Recherches Agricoles
GIE
: Groupement d'intérêt Economique
IDA/BM
: International Development Agency/Banque Mondiale
IREFCS
* Inspection Régionale des Eaux, Forêts, Chasses et de la
.
Conservation des Sols
ISE/UCAD:
Institut des
Sciences de
l'Environnement/Universite
Cheick Anta DIOP
LNERV : Laboratoire
National
d'Elevage e t d e
Recherches
Vétérinaires
ME
.
. Mission d'Evaluation
OR
. Opération de Recherche
PNVA : Programme National de Vulgarisation Agricole
PR
.
. Programme de Recherche
PRECOBA : Projet de REboisement COmmunautaire dans
le Bassin
Arachidier
PREMINA : Projet de REstauration du MTlieu NAturel
SAED : Société d'Aménagement du Delta du fleuve Sénégal
SAFNA : Sylviculture et Aménagement des Formations NAturelles
SODEVA : Société de DEveloppement et de Valorisation Agricole
UNIVAL : UNTté de VALorisation
TDR : Termes De Références
iii
S
O
M
M
A
I
R
E
P a g e s
1.
INTRODUCTION
1
2. EVALUATION DU PROGRAMME "SAFNA"
4
2.1 Reboisement sous irrigation dans la vallèe du
5
fleuve Sénégal
2.2 Etude des ressources et des peuplements naturels
8
dans la zone sylvopastorale
2.3 Etude des forêts naturelles et des reboisements
11
dans le Centre-Nord du Bassin Arachidier
2.4 Etude des forêts naturelles et des reboisements
14
dans le Centre-Sud du Bassin Arachidier
2.5 Connaissance de la productivité et de la croissance 17
des formations naturelles
3. RECOMMANDATIONS
20
ANNEXES
Annexe 1 : Déroulement de la mission d'bvaluation
25
Annexe 2 : Personnes rencontrées
28
Annexe 3 : Liste de la documentation reçue
29
Annexe 4 : Termes de références de la mission d'évaluation 30
Annexe 5 :' Tableau synoptique de l'évaluation
34
1
1.
I N T R O D U C T I O N
C'est sur recommandation du Comité Scientifique et Technique
de l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) lors de sa
séance du mois de Novembre 1993, que le Directeur Général de
l'Institut a pris l'initiative de faire évaluer le programme
intitulé SYLVICULTURE ET AMENAGEMENT DE FORMATIONS NATURELLES
(SAFNA).
L'équipe qui a procédé du 03 au 17 Mai 1994 a l'évaluation de
ce programme était ainsi composée :
- Amadou Tidiane BA, Directeur de 1"Institut des Sciences de
l'Environnement/Université Cheick Anta DIOP de Dakar,
- Olivier HAMEL, Chercheur CIRAD,
- Souleymane GUEYE, Aménagiste forestier.
Une
séance de travail
initiale
réunissant le
Directeur
Scientifique de 1'ISRA et la Mission d'E;valuation a eu lieu le 03
Mai, durant laquelle le DS/ISRA a explicité les termes de référence
de l'évaluation du programme de recherche (voir annexe 1) pouvant
se résumer comme suit :
a. pertinence et cohérence interne du Programme de Recherche
b. liens entre le PR et les utilisateurs directs et indirects
c. transfert de technologies : force et faiblesse
d. liens avec les autres programmes du département
e. domaines essentiels non couverts par la Recherche.
La M.E. a ensuite tenu une réunion à huis clos pour discuter
sur le contenu précis des TDR de la mission en rapport avec les
préocupations de 1'ISRA exprimées par le DS. Il a été décidé de
prendre en compte, dans l'évaluation à faire, aussi
bien les
recommandations contenues dans les TDRque les précisions apportées
par le DS/ISRA, complémentaires par ailleurs.
Une réunion de concertation générale a eu lieu à la
DRPF
entre la M.E. et les six chercheurs de la DRPF/ISRA impliqués dans
la mise en oeuvre du Programme de Recherche "SAFNA". Au cours de
cette rencontre, il a été fait un exposé sur le programme SAFNA par
son coordonnateur, exposé articulé autour des points suivants :
- objectifs du programme
- structuration du programme
- principaux acquis obtenus
- ressources humaines et financières
- perspectives d'avenir.
2
Au cours des d.iscussions qui on t suivi l'exposé, deux points
forts ont été mis e:n exergue :
- lesdifficultés administratives rencontrées dans l'utilisation
des fonds IDA/BM qui constitue un réel sujet de blocage de
l'exécution des divers programmes en cours,
- les relations entre
la Recherche forestière (DRPF) et le
Développement (DEFCCS, PNVA, ONG, populations).
Pour les difficultés liées à la gestion des fonds IDA/BM, la
M.E. a demandé aux chercheurs de la DRPF d'élaborer un mémorandum
sur les améliorations souhaitées pouvant permettre
la levée des
contraintes notées.
Quant aux
relations
entre les structures de recherche et
celles de développement,
il a été proposé (outre le Comité des
Programmes) la mise sur pied d'un organe dynamique de concertation
et de
coordination des
relations X&&wreRkse <---> D&e%opww%n~
entre la DRPF, la DEFCCS et le PNVA.
0bjac'ti.f~ du..'Programme..d++ r,echarche
Les objectifs du programme de recherche "SAFNA" sont :
1, - identifier, pour les opérations de reboisement dans les
différentes conditions écologiques du pays,
les espèces
forestières les plus performantes, en teres de production
ligneuse pour la fourniture en bois d'énergie, bois de service
et bois d'oeuvre, avec élaboration d'outils techniques pour
les sylviculteurs et les aménagistes ;
- augmenter le nombre de tiges à l'hectare des "essences de
valeur"
en forêt naturelle et appréhender la dynamique de
croissance
des
peuplements
naturels
afin de
donner
aux
aménagistes forestiers des outils techniques leur permettant
de prévoir, de manière quantitative, l'effet de tel ou tel
traitement
sylvicole
sur l'évolution de ces formations
naturelles."
:.
s:t r':~:~~~l~a:B'~a.n.::::à u:.:.;ppjj gr.a-j$&/::~&.y. .y&&j&yc he
.._..... . .
.._......._._.___...
,..
Ce programme s'articule autour de cinq opérations de recherche
totalisant treize actions de recherche, à savoir :
1. Etude des forêts naturelles et des reboisements dans le
Centre-Nord du bassin arachidier (une action de recherche) ;
3
2
Reboisement sous-irrigat ion dans la val.lée du fleuve Sénégal
(trois actions de recherche) ;
3
Etude des ressources et des peuplements naturels dans la zone
sylvopastorale (trois actions de recherche) ;
4 .
Etude des forêts naturelles et des reboisements dans le
Centre-Sud du bassin arachidier (deux actions de recherche) ;
5.
Connaissance de la productivité et de la croissance des
formations naturelles : Casamance t Velor (quatre actions de
recherche). [*]
Programme de visite
Le programme de visites des sites proposé a été par la suite
approuvé
aprés
amendements.
Il couvre la quasi totalité
des
stations de recherche de la DRPF,
réparties dans diverses zones
écogéographiques (voir annexe 2).
Remerciements - Remarques
La M.E.
remercie chaleureusement
la Direction Générale de
1'ISRA et l'équipe de la DRPF (Directeur, chercheurs et assistants
de recherche) qui lui a permis de recueil4ir les informations grâce
auxquelles le présent document a pu être élaboré. Par ailleurs,
elle attire l'attention sur deux faits qui ont rendu plus
ardue
l'exécution de son mandat :
- l'interdépendance
théorique et
ypratique,
nécessairement
étroite entre le programme SAFNA et les objectifs des autres
programmes de la DRPF (Agroforesterie, Génétique et Microbio-
logie) ne permet pas véritablement d'appréhender de manière
exhaustive la problématique du premier en excluant celle des
autres ;
- la durée de la mission (15 jours) jugée trop courte pour une
évaluation exhaustive du programme
"SAFNA",
du fait de la
nécessité d'une part, de visiter les stations de recherche sur
tout le territoire, de discuter avec les personnes rencon-
trées,
et de consulter tous les documents reçus,
et d'autre
part,
de cerner de manière suffisante, les difficultés que
rencontrent les différents projets de développement dans
l'adoption des paquets technologiques de la recherche et la
bonne adéquation entre leurs problèmes pratiques et concrets
et la "réalité" des résultats de la recherche. Ce qui n'a pas
donné la possibilité à la mission d"avoir assez de recul pour
une analyse plus fine du programme.
Enfin, il
faut
également
souligner
que les
difficultés
financières,
rencontrées par le programme SAFNA depuis quelques
années, n'ont pas été sans conséquence, sur le maintien et le suivi
des essais et dispositifs antérieurs, sur la poursuite logique et
normale du programme,
e t..
sur la gestion du potentiel humain
disponible.
A ces difficultés,
s'est
superposée,
notamment
p o u r l a
Casamance, une recrudescence extrémement forte des feux incontrôlés
et tardifs qui ont ravagé
la forêtdes Bayottes y compris les
diverses parcelles d'essai. Des dispositions doivent être ainsi
prises pour le relancement, dés que possible, de l'importante
station des Bayottes.
[*] Le libellé initial de cette !Tèse OR "Etude des forêts naturelles
et des reboisements en Casamance" a été modifié par la mission,
compte tenu du fait que des trois actions de recherche indiquées,
à savoir :
1. Enrichissement en layons,
2. Connaissance de la productivité et de la croissance des
formations naturelles,
3. Etude sur la productivité et la sylviculture
d'essences
locales et exotiques pour les reboisements en Casamance,
seule la seconde, nouvelle, est en cours,
les deux autres étant
d'anciens essais, ayant déjà fait l'objet de transfert comme pour
la dernière AR.
5
2.
E V A L U A T 1 O N D U P R O G R A M M E D E R E C H E R C H E
Le programme de recherche (PR)
qui fait l'objet de cette
évaluation est l'un des quatre programmes de la Direction des
Recherches sur
les Productions Forestières.
Il comprend cinq
opérations et treize actions de recherche.
Pour l'évaluation des opérations de recherche, l'on procédera
en suivant un transect du Nord au Sud.
2.1 REBOISEMENT SOUS-IRRIGATION DANS LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
- - - -
Les activités de cette
opération de recherche
(OR)
sont
localisées au niveau de la station de Nianga, Podor, qui s'étend
sur 26,5 ha.
2.1.1 Rappel des résultats attendus
- Définition et régulation des apports d'eau en fonction des
besoins des arbres ;
- Définition des ratios économiques de la production ligneuse
sous irrigation ;
- Connaissance des performances de la regénération du Gonakié.
2.1.2 Actions de recherche
- Production ligneuse en fonction des apports d'eau (ARl) ;
- Production et
gestion sylvicole des plantations irriguées
(~~21 ;
- Etude et suivi de la régénération du Gonakié (AR3).
2.1.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.1.3.1 Pertinence
Au vu du faible coût de l'eau et des aménagements hydro-
agricoles existants et potentiels, la pertinence de l'opération de
recherche est bien avérée.
6
2.1.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche
----.---L
"SAFNA"
-
-
11 est nécessaire de renforcer la cohérence interne du PR par
une plus grande intégration avec le PR "Agroforesterie" de la DRPF
et le PR"Arboriculture" de la DRCI, sans perdre de vue les implica-
tions financières prévisibles.
2.1.3.3 Acquis constatés
Les principaux acquis constatés sont :
- les essais de sylviculture en irrigué sont positifs et leur
application en milieu paysan a permis d'augmenter l'offre en
bois de service et d'énergie ;
- mise au
point
d'itinéraires
techniques
p e r f o r m a n t s e n
ligniculture
intensive,
utilisés
par
les
structures de
développement (DEFCCS, SAED et ONG) et les populations ;
- ces
nouvelles
spéculations
ligneuses et
les
bienfaits
techniques de l'integration de l'arbre sont reconnus par les
paysans ;
- identification de mécanismes de régénération des gonakeraies
qui devraient permettre d'envisager la réhabilitation de ces
formations naturelles.
2.1.3.4 Transfert des technologies mises au pou
Ce transfert a été réalisé à une échelle appréciable, mais
limité par :
- la préparation
insuffisante
des
paysans à la
gestion
financière et comptable des périmètres ;
- l'insuffisance dans l'organisation du marché pour l'écoulement
des produits ligneux (perches).
2.1.3.5 Relations avec les autres PR du département
Elles sont réelles en avec le programme "Agroforesterie", mais
doivent être renforcées pour les autres programmes.
7
2.1.3.6 Domaines non couverts
--d-
- Intégration de
l'arboriculture
fruitière
aux
périmètres
irrigués ;
- Sélection et amélioration de matériel
spécifique à
cette
sylviculture (créations variétales et plantations clônales) ;
- Etude de l'impact des brise-vents sur les cultures des périmè-
tres irrigués (riziculture,
maraîchage et arboriculture) ;
- Evaluation technique et bilan économique des
itinéraires
techniques pour juger de leur opérationnabilité.
2.1.3.7 Recommandations
~~
Les recommandations formulées par la mission se présentent
comme suit :
- mise
au point de reférences techniques selon des normes
fiables et stables d'estimation de la productivité (poids sec,
volume marchand) ;
- élargissement de la gamme des espèces adaptées aux conditions
d'irrigation, notamment celles à usages multiples ;
- préservation/intégration de périmètres spécifiquement Gonakié
dans les aménagements hydro-agricoles pour la préservation de
l'espèce (Biodiversité), et pour faire face aux besoins en
bois d'énergie.
8
2.2
ETUDE DES RESSOURCES ET DES PEUPLEMENTS NATURELS DANS LA ZONE
SYLVOPASTORM
Les activités de cette OR sont localisées au niveau des
stations de Mbiddi et de Dahra,
dans le département de Linguère.
2.2.1 Rappel des résultats. attendus
- Connaisssance de la croissance et de la productivité des
formations forestières en zone sylvopastorale ;
- Méthodologie de mesure des biomasses et volumes végétaux ;
- Amélioration des connaissances sur la phénolagie des espèces,
leur modes de dissémination et leur aptitude à rejeter de
souches ;
- Adaptation des techniques sylvicoles performantes en milieu
paysan.
2.2.2 Actions de recherche
- Aménagement sylvopastoral de forage (ARl);
- Recherche concernant L'aménagement des gommeraies naturelles
(AR21 ;
- Etude de la dynamique des peuplements naturels en zone sylvo-
pastorale (AR3).
2.2.3 Evaluation de I'opération de recherche
2.2.3.1 Pertinence
La pertinence de l'opération de recherche est confirmée, parce
que répondant à une nécessité de gestion intégrée d'un terroir
pastoral
situé
dans un domaine
sahélien où
les
ressources
pastorales doivent être complétées par des ressources végétales
ligneuses (arbres à usages multiples).
Il faut cependant souligner que la dimension des problèmes
recensés confère à cette opération un caractère de programme, et
leur nature instaure des rapports étroits entre cette OR et les
programmes des
autres départements de l'ISRA, notamment
les
recherches sur les ligneux fourragers du PR nRessources alimen-
taires et nutrition".
9
2.2.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche
~.-~
"SAFNA"
La cohérence des actions de recherche AR2 et AR3 avec le PR
"SAFNA" est evidente. Quant à l'action de recherche ARl, sa
cohérence est établie tant pour ce PR que pour les autres PR du
département.
2.2.3.3 Acquis constatés
--.- ~--
Les acquis constatés se présentent comme suit :
- approche globale développée;
- identification des espèces locales adaptées à la zone et
exclusion des plantations monospécifiques ;
- aménagement des formations naturelles s'appuyant sur la
gestion des bas-fonds et sur l'association d'arbres à usages
multiples ;
- resultats appreciables sur la connaissance des mécanismes de
la production gommière et des relations sols-arbres-climat.
2 .2.3.4 Transfert des technologies mises au point
Les diverses technologies transférées sont les suivantes :
- techniques de saignée du Gommier (Populations locales) ;
- techniques de plantations enzone sèche (DEFCS et GIE locaux).
2.2.3.5 Relations avec les autres PR du département
Le caractère global de l'approche de cette OR implique ses
relationssuivies avec les autres PR du département, relations qui
seraient plus effectives et
efficaces avec un renforcement des
ressources humaines et matérielles.
2.2.3.6 Domaines non couverts par la Recherche
Cette OR a une dimension de programme et couvre un domaine
trés important.
10
2.2.3.7 Recommandations
Les
recommandations
formulées pa r
la mission
sont
les
suivantes :
- renforcement en ressources humaines (pluridisciplinarité) et
matérielles ;
- élevation de l'opération en programme de recherche ; la nature
de cett OR nécessite l.'élaboration d'un cadre de travail avec
chaque partenaire, ainsi qu'une planification rationnelle de
I.a mise en oeuvre des actions de recherche ;
- pour
1 'Acacia
senegal, l a
détermination
d'indicateurs
genétiques
(phénologie e t
biochimie)
s u s c e p t i b l e s d e
caractériser des individus hautement productifs en gomme ;
- mise en place d'un programme de sélection d'arbres perfor-
mants,
à partir d'indicateurs de productivité connus (chute
précoce des feuilles).
11
2.3
ETUDE DES FORETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS DANSA-
-E_NTRE-NORD DU BASSIN ARACHIDIER
Cette opération voit ses activités localisées au niveau de la
station de Bandia,
ouverte depuis 1976, et s'étendant sur 160 ha.
2.3.1 Rappel des
résultatsI_attendus
A - - -
- Skfection des espèces locales et exotiques adaptées
aux
conditions écologiques du Centre-Nord du Bassin Arachidier ;
- Connaissance des techniques sylvicoles et modes de gestion à
appl.iquer aux essences sélectionnées ;
- El abo rat i 0 ri
d'outils de
quantification
des
productions
escomptées ;
- Evaluation économique de la production ligneuse.
2.3.2 Action de recherche
- Etudes sur
La productivité et la gestion sylvicole des
essences de reboisement (ARl).
'2.3.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.3.3.1 Pertinence
La pertinence de l'opération de recherche semble avérée en
rapport avec les attentes des structures de développement et des
populations en matière de contribution à la couverture des besoins
en bois de service et en bois d'énergie.
12
2.3.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche "SAFNA"
L'analyse du contenu de l'opération de recherche atteste la
cohérence de cette dernière avec le Programme "SAFNA", en particu-
lier pour le volet sylviculture de l'Eucal,vptus camaldulensis.
Toutefois l'unique action de recherche ne prend pas en
compte
l'étude des forêts naturelles.
2.3.3.3 Acquis consta-
Les principaux acquis obtenus se présentent comme suit :
- bonne maîtrise des techniques sylvicoles, pour l'exécution de
plantations d'Eucairri>tus, à petite et moyenne échelle (ARl) ;
- sélection de certaines provenances d'E. camaldulensis
adaptées
aux conditions écologiques de la zone, et existence concernant
E. microtheca, d'une bonne résistence générale ;
- bonne
maîtrise de
certaines
techniques
sylvicoles
des
principales
essences locales,
depuis la collecte et la
conservation des semences jusqu'aux techniques de plantation
suivant les divers types de sols (Acacia senegal, Faidherbia
albida,
Acacia
nilotica
var.
adansonii,
Acacia
raddiana,
Prosopis juliflora, etc . ..) ;
- production et
fourniture de
semences
forestières
aux
structures de
développement
(.DE:FCCS,
PNV.4) et
autres
utilisateurs
;
- test d'introduction d'espèces forestières exotiques autres que
Eucalyptus pour leur aptitude de production ligneuse et à
usages
multiples
(Acacia
bi venosa A.
sclerosperma, A.
coriacea,
Cesalpinea ferea,
Bauhinia
cheilanta,
Zizyphus
joazeiro, Cassia excelsa, etc...).
2.3.3.4 Transfert des technologies mises au point
Les résultats obtenus sur l'Eucal,vptus ont été largement
utilisés par la DEFCCS, par le biais de ses structures décentra-
lisées,
les
IREF et projets forestiers,
pour l'exécution de
plantations industrielles
et/ou villageoises.
13
2.3.3.5 Relations avec les autres PR du département
~~- --.-.
Il a été constaté une collaboration entre ce programme et deux
autres PR du département :
- celui de
"Génétique et
amélioration
des
ressources
forestières"
au niveau des essais d'introduction d'essences et
de techniques de multiplication végétative” ;
- celui de "Microbiologie, Ecologie e't Physiologie des ligneux"
sur la spécificité Rhizobium et clones d'acacias.
2.3.3.6 Domaines non couuerts
- Evaluation technique et bil.an économique des expériences et
des sites expérimentaux de la recherche et du développement ;
- Caractérisation des sols aptes
a.u
reboisement
selon les
espèces et suivi pédologique des parcelles plantées ;
- Etude de la dynamique des forêts naturelles (caractérisation,
productivité, régénération naturelle). Cf dispositif de Vélor.
2.3.3.7 Recommandations
Les
recommandations
formulées
par
la mission
sont
les
suivantes :
- réhabilitation/reconstitution
des
vergers
à
graines
d'Eucal.vptus camalduïensis ;
- évaluation de
l ' i m p a c t d e
l'utilisation
d'herbicides
(glyphosate) sur le système de production d'Eucal.vptus
habituellement mis en oeuvre ;
- réévaluation du programme de
s~lection/amélioration
des
Eucalyptus à la lumière des nouvel:Les technologies ;
- mise en place d'essais multi-locaux (génotypeimilieu).
14
2.4
ETUDE DESFORETS NATURELLES ET DES REZSEMENTS DANS LE SUD DU
BASSIN AXACHIDIER
Les activités de cette OR sont localisées dans les stations de
Keur Mactar (190 ha) et Vélor. L'évaluation de la station de Vélor,
pour commodité, sera cependant faîte en mime temps que la cinquième
OR.
2.4.1 Rappel des résultat_. attendus
- Productivité des espèces ligneuses et fourragères.
2.4.2 Actions de recherchg
- Etude sur la productivité de quelques espèces (Stercuiia
setigera, Melaleuca leucadendron, Celtis integrifolia) intro-
duites à Keur Mactar (AR11 ;
- Gestion
sylvicole
des
plantations de
Eucalyptus et de
Melaleuca (ARZ).
2.4.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.4.3.1 Pertinence
L'opération de
recherche
est
pertinente
par
r a p p o r t a
l'objectif déclaré. Les aménagements, ainsi que les résultats
obtenus au
niveau du site,
devraient permettre de viser des
objectifs plus
ambitieux,
notamment
pour ce
qui
concerne la
récupération des terres salées, quoique cette dernière ne figure
plus directement sur les actions de recherche retenues.
2.4.3.2 Cohérence avec le Programme de recherche "SAFNA"
La cohérence des actions de recherche AR1 et AR2 avec le PR
"SAFNA" est evidente. L'on a toutefois relevé un décalage entre les
objectifs affichés et les moyens degagés.
L'étude de la dynamique
de la forêt naturelle et de sa régénér,ation naturelle ou assistée
n'a pas été pris en compte dans cette qene OR, mais dans la suivante
(5 eae OR) > du fait de la similitude des dispositifs mis en place à
Vélor, Séfa et Bayottes.
15
2.4.3.3 Acquis constatés
Par rapport à l'objectif attendu, les résultats sont toujours
attendus. D'autre part, les acquis antérieurs obtenus en matiere de
récupération des terres salées grâce à :L'utilisation de Melaleuca
sont d'actualité et méritent d'étre mieux vulgarisés.
2.4.3.4 Transfert des technologies mises au point
.--
-.- ---.
Par rapport a
l'objectif déclaré, il n'y a pas encore de
technologie mise au point ;i transferer.
Cependant les acquis anterieurs obtenus sur Melaleuca sur les
sols salés, et Enca1.vptu.s sur sols sableux, ont eté transférés avec
succés au PRECOBA et à la SODEVA. Cependant cet important acquis
n'a pas été suffisamment diffusé.
2.4.3.5 Relations avec les.._.atres PR du département
Ces relations ne sont pas apparues tr&s evidentes.
2.4.3.6 Domaines non couverts par la Recherche
--. ..-
- Poursuite des travaux sur la récupération des terres sa lées?
au vu des bons résultats dé.jà obtenus ;
- Etude de l'évolution des sols au niveau des terres salées ;
- Bilan de l'exportation d'éléments minéraux sous les planta-
tions d'Eucalyptus, aprés exploitation.
2.4.3.7 Recommandations
h. (g+dvdL&.>
Les £ormulations formulées par la mission se présentent comme
suit :
- la disparition des vergers à graines (Koutal verger) intéres-
sant les meilleures provenances d'Eucalyptus est préoccupante.
La reconstitution de ces
ressources génétiques revêt un
caractère urgent ;
16
un bilan
actualisf5 des
essais "provenances"
de Eucalyptus
camaldulensis et E.
microtheca doit être effectué dans les
meilleurs délais. Des tarifs de cubage devront être établis
pour les meilleures provenances ;
nécessité de dégager les moyens requis pour permettre à la
station de confirmer et d'améliorer les résultats antérieurs,
notamment pour ce qui est des terres salées ;
- nécessité de confirmer les acquis en matière d'introduction
d'espèces fourragères ;
étant donne l'importance et l'originalité des acquis,
cette
station ne devrait pas être abandonnée.
17
2 . 5
CDNAISSAECNC DE LA PRODUCTIVITE ET DE LA CROISSANCE DES
----~ -.... ~~_--
FORMATION2 NATURELLE-5
Les activités de cette OR sont localisées au niveau des
stations de
Vélor
(Kaolack),
Séfa
( S é d h i o u ) e t
Rayottes
(Ziguinchor).
2.5.1 Rappel
r é s u l
- des
. t- a
- t
- s - - a t t e n d u s
Le principal résultat attendu se présente comme suit :
- Connaissanc:e du matériel sur pied et de la productivité des
forêts
étudiées en
fonction
de
certains
traitements
sylvicol.es, et élaboration de tarifs de cubage.
2.5.2 Actions de recherche
- Connaitre la productivité et de la croissance des formations
naturelles ligneuses dans différentes zones écologiques (ARl);
- Quantifier la productivité obtenue dans des conditions simples
d'aménagement telles que la mise en défens contre le feu et le
bétail, l'exploitation en taillis ou taillis-sous-futaie (ARZ)
- Améliorer les techniques de mesure et d'estimation des volumes
utilisées dans ce type de formation ligneuse (AR3) ;
- Renforcer l'activité de 1'ISRA dans le domaine de la connais-
sance de la productivité de ces formations (AR4).
2.5.3 Evaluation de l'opération de recherche
2.5.3.1 Pertinence
L'opération de recherche peut être considérée comme pertinente
si elle s',inscrit au moins dans le moyen terme. En effet, la mise
au point des outils méthodologiques et leur application pratique
pour la caractérisation des formations naturelles exige, pour être
efficiente, des délais incompressibles.
18
2.5.3.2 Cohkrence
.~-
avec le-Programme de recherche "SAFNA"
La gestion rationnelle des formations naturelles débute par
une bonne connaissance de leur potentiel et de leur dynamique. Leur
aménagement
doit
être
basé
sur
des
outils
méthodologiques
rationnels et confirmés.
Cette opération devrait être considérée
comme étant la base du programme "SAFNA".
2.5.3.3 acquis constatés
Les acquis constatés se présentent comme suit :
- Elaboration de tarifs de cubage "peuplements", tarifs de
cubage
"association
d'espèces" et
t a r i f s d e
cubage
"indiv.iduels" ;
- Définition de coefficients d'enstérage suivant la grosseur du
bois (petit, moyen et gros bois);
- Approche méthodologique pour la connaissance de la dynamique
des formations naturelles ;
- Connaissance de la biomasse ligneuse de trois types de
peuplements représentatifs.
2.5.3.4 Transfert des technologies mises au point
Des acquis prometteurs sont attendus et devraient donner lieu,
à terme, à un transfert avantageux dans le cadre d'un aménagement
rationnel des formations naturelles.
'2.5.3.5 Relations avec les autres PR du département
Ces relations ne sont pas apparues évidentes.
,
2.5.3.6 Domaines non couverts par la Recherche
Opération équilibrée.
19
2.5.3.7 Recomma.gdations
Les
recommandations
formulées
p a r l a
mission
sont
les
suivantes :
- nécessité de
maintenir
rigoureusement
les
dispositifs
expérimentaux pour affiner les acquis obtenus et déterminer
les productivités ;
- nécessité d'installer d'autres dispositifs semblables dans les
zones représentatives sur le front de l'exploitation (forêts
classées de Dabo, Diambour, Goudiry et Koupentoum) ;
- utilisation
des
dispositifs
existants
pour
mener
les
observations sur la dynamique des peuplements (régénération
naturelle,
concurrence intra et inter-spécifique) ;
- respect rigoureux des modalités de "traitements" des feux
précoces ou
incontrôlés,
avec
implication des structures
décentralisées de la DEFCCS (TREF & Projets) ;
- la pérennité des dispositifs
doit
etre
assurée
p a r u n
financement
continu de longue durée, ce qui requiert une
recherche active de financement basée sur les acquis et les
potentialités de ceux-ci ;
- reprise des essais d'enrichissements
en layons en
forêt
naturelle.
3-
R E C O M M A N D A T I O N S
Les
quatorze
recommandations générales
formulées par la
mission ont été regroupées de la manière suivante.
SSUJ-L'APPROCHE METHODOLOGIQUE
1. Le gradient écologique qui caractérise le Sénégal impose une
définition des
programmes
dans la cohérence
des
zones
écologiques et des activités humaines. La gestion du milieu
naturel et l'agroforesterie sont des préoccupations intimement
liées qui devraient justifier une coordination régionalisée en
cohérence avec les structures de développement. Ceci entraîne
la mise en place d'une coordination par champ disciplinaire
(génétique,
biométrie,
microbiologie,
quanttfication
des
peuplements, enrichissements et plantations, etc . ..).
SUR LES MOYENS ET LEUR GESTION
2. Ce programme semble handicapé par la faiblesse des moyens
financiers
qui ne
permettent de
préserver ni
l'outil
stationne1 ni même les dispositifs dignes d'être conservés.
Cet état entraîne parfois l'exploitation insuffisante des
résultats antérieurs qui pourraient être mieux valorisés à la
fois
par
des
dépouillements
plus
intensifs,
par
des
observations
complémentaires,
et par des expérimentations
supplémentaires.
En conséquence, l'on note une absence de remise en cause des
résultats antérieurs (pourtant salutaire) et un tarissement
d'idées nouvelles, et une programmation approximative de la
formation du personnel.
3. La gestion de la formation continuée des chercheurs devrait
être planifiée en tenant compte des exigences des programmes
en cours ou prévus, et surtout devrait privilégier les stages
de perfectionnement de courte durée (six mois au maximum) au
détriment des formations de longue durée qui devraient revétir
un caractère exceptionnel.
4. L'insuffisance et la précarité des financements conjuguée à
une faible coordination entre la Recherche et le Développe-
ment
t e n d e n t à
repousser
la
recherche
appliquée
institutionnalisée versdes programmes plus accadémiques, plus
fondamentales, plus conformes aussi aux régles de gestion
adoptées par le bailleur de fonds.
21
Si ces programmes sont incontestablement valorisant pour le
chercheur vis-à-vis de la communauté scientifique,
et sans
doute par sa carrière au sein de l'ISRA, il semble inversement
que le Développement ne tire que peu de profit de cet état de
faits.
5. Avant la mise en place d'expérimentations ou de dispositifs de
recherche sur le terrain, il convient de s'assurer de la bonne
adéquation
entre la durée d'existence de ceux-ci pour une
exploitation optimale, et le maintien d'un budget de fonction-
nement qui seul permettra d'assurer l'entretien et le suivi.
Dans
cette
optique, il
convient de
souligner
que
les
conventions de financement permettent le plus souvent la
réalisation de recherches sur une durée relativement courte,
souvant incompatibles avec des expérimentations sylvicoles ou
de gestion du milieu, qui s'inscrivent habituellement dans la
durée.
Pour corriger ces distorsions, il est donc souhaitable de
négocier des formes originales de financement ou d'associa-
tions (structures de développement/Instituts de recherche) qui
permettraient d'assurer la continuité et Le maintien de la
rigueur scientifique.
6. Les mécanismes internes de programmation et de gestions des
moyens, de suivide l'exécution des programmes et d'évaluation
interne,
présentent des insuffisances qui font que la coordi-
nation et la planification de ces aspects restent largement
tributaires des facteurs externes.
La DRPF gagnerait à
s'investir davantage dans la recherche active de moyens en
faveur du PR "SAFNA", par l'élaboration, de préférence avec
son partenaire privilégié, la DEFCCS, de projets de recherche
porteurs susceptibles d'intéresser des bailleurs de fonds.
I
SUR LES PRIORITES DE RECHERCHE
7. Sur la filière Eucalyptus, il convient de préserver les acquis
antérieurs, d'effectuer des bilans critiques, d'actualiser et
de synthétiser sous une forme didactique les résultats obtenus
(fiches techniques) en vue de leur exploitation par les
structures du Développement.
22
La reconstitution génétique des provenances d'Eucalyptus (E.
camaldulensis,
E. tereticornis, E. microtheca) initialement
sélectionnées semble prioritaire [vergers à graines].
Les techniques sylvicoles précédemment établies ne doivent pas
être
considérées
comme définitives. En effet,
certaines
données économiques actuelles ainsi que certaines nouvelles
technologies
autorisent une
réévaluation des systèmes de
production antérieurs.
8. Les dispositifs de recherche installés pour la caractérisa-
tion des formations naturelles et pour
l'étude de leur
dynamique doivent être poursuivis et renforcés de manière à
couvrir
les diverses zones de production
(Casamance et
Tambacounda).
9. Pour la plupart des actions, la coordination des recherches
avec le suivi pédologique est une nécessité absolue pour la
validation et l'exploitation des résultats.
10. Les potentialités ligneuses et la localisation du front de
l'exploitation charbonnière dans la région de Tambacounda,
confère à cette zone une spécificité et une priorité toutes
particulières.
SUR LE TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
11. Parallèlement les liens avec le Développement semblent s'être
distendus.
Les transferts de technologie se limitent à des
paquets techniques mis au point en station. L'utilisation de
ces transferts au niveau du Développement a connu des succés
variables pour des raisons multiples, et les résultats obtenus
ont été insuffisamment analysés tant par le Développement que
par la Recherche.
L'implication insuffisante des chercheurs dans le suivi des
opérations de développement fait que chaque partie reste sur
ses positions sans qu'il y ait véritablement de
"retour"
permettant éventuellement une réorientation de recherches.
23
12. Pour ajuster les orientations de recherche sur les besoins du
développement,
il est insispensable d'organiser des réunions
techniques sectorielles et périodiques (au moins une fois par
an), pour :
- informer et
recueillir les avis des
utilisateurs
sur
l'orientation et les résultats de la recherche ;
- recenser les problèmes du développement aussi bien sur
les paquets technologiques déjà transférés que sur les
problèmes nouveaux.
13. Enfin,
il faut préciser que
le transfert de technologies
débute par une exploitation des résultats qui sont explicités
et transcrits dans une forme et un langage compréhensible par
les utilisateurs. A ce sujet, le concours de l'UNIVAL pourrait
être déterminant pour la préparation de fiches techniques.
SUR LES RELATIONS RECHERCHE-DEVELOPPEMENT
L'évaluation du programme SAFNA et les contraintes constatées
(techniques, financières, de transfert) permettent de formuler une
dernière recommandation qui va au delà du programme lui-même .
14. L'interface entre la Recherche et le Développement ne peut
être
correctement
assuré
que si
chaque
partenaire
est
responsabilisé, non seulement dans la définition initiale des
ob.jectifs, mais dans la réalisation concrète de ceux-ci, et
tout
particulièrement
d a n s l a
continuité
technique et
financière des opérations.
Pour cela, il
semble nécessaire de mettre en oeuvre de
nouveaux types de parténariat, basés sur, soit des intérêts
techniques convergeants, des dépendances mutuelles, voire des
contrôles conjoints.
La formalisation de ce parténariat pourrait être soit des
Groupements
d'intérêt
scientifiques,
soit
des
formes
associatives qui
respecteraient le statut juridique et la
vocation de chacun.
L'intégration de
partenaires
étrangers au
sein de
ces
"groupements"
pourrait
faciliter la diversification des
sources financières.
* * *
*
24
A N N E X E S
Annexe no 1 : CALENDRIER DE LA MISSION D'EVALUATION
Annexe no 2 : LISTE DES PERSONNNES RENCONTREES
Annexe no 3 : LISTE DES DOCUMENTS RECUS
Anneke na 4 : TERMES DE REFERENCE DE L'EVALUATION
Annexe no 5 : TABLEAU SYNOPTIQUE DE L'EVALUATION
25
Annexe no 1
CALENDRIER DE LA MISSION D'EVALUATION
03 - 17 Mai 1993
&rdi 03-05-94 : 10hOOmn - 15h30mn
-- ---
1. Séance de travail initiale entre
le DS/ISRA et la mission
d'évaluation (M.E.),
2. Réunion a huis clos de la M.E. au sujet des termes de
références,
3. Réunion de concertation générale à la DRPF entre la M*E. et
les six
chercheurs
impliqués dans la mise en oeuvre du
Programme "SAFNA",
4. Réception de la documentation relative au Programme à évaluer.
Mercredi 04-05-94 : 07h30 mn - 18h30mn
1. Visite de la station de Bandia (Mbour),
2. Réunion de travail de la M.E,
3. Nuitee à Dakar.
Jeudi 05-05-94 : 07hOOmn - 22hOOmn
1. Visite de la station de Nianga (Podor),
2. Visite du périmètre de Ngaoulé (Podor),
3. Visite de la parcelle villageoise de démonstration de
Ndiawara/PREMINA (Podor),
4. Nuit&e à Ndar/St Louis.
Vendredi 06-05-94 : 07h30mn - 22h30mn
1. Visite de la station de Mbiddi (Linguère),
2. Visite de la station de Dahra (Linguère),
3. Nuitée à Kaolack.
26
Samedi 07-05-9_4 : 09hOOmn - 21hOOmn
1. Réunion de travail de la M.E.,
2. Nuitée à Kaolack.
Dimanche 08-05-94 : 7h30mn - 22hOOmn
- - - -
1. Visite de la station de Keur Mactar (Kaolack),
2. Visite de la station de Vélor (Kaolack),
3. Réunion de travail de la M.E.,
4. Nuitée à Kaolack.
Lundi 09-05-94 : 7hOOmn - 21hOOmn
1. Visite de la station de Sonkorong (Nioro)
2. Visite de la station de Séfa (Sédhiou),
3. Réunion de travail de la M.E.,
4. Nuitée à Ziguinchor.
Mardi 10-05-94 : 7h30mn - 22hOOmn
1. Visite de la station des Bayottes (Ziguinchor),
2. Réunion de travail de la M.E.,
3. Nuitée à Ziguinchor.
Mercredi 11-05-94 : 7h30mn - 18h30mn
1. Retqur à Dakar,
2. Séance de travail avec le PRECOBA
3. Réunion de travail de la M.E.,
4. Nuitée à Dakar.
&udi 12-05-94 : 8h30mn - 21hOOmn
1. Réunion de travail de la M.E.,
2. Nuitée à Dakar.
27
Vendredi 13-05-94
: 8h30mn - 19hOOmn
1. Réunion de travail de la M.E.,
2. Séance de travail avec le Directeur des Eaux & Forêts,
3 . Séance de travail avec le Directeur du PNVA,
4. Séance de travail avec le Directeur des RPF,
5. Réunion de travail de la M.E.,
6. Nuitée à Dakar.
Samedi 14-05-94; 8hOOmn - 19hOOmn
1. Départ d'un des membres de la M.E.,
2. Séance de travail de la M.E.,
3. Tirage du draft du rapport et envoi par fax à M. HAMEL à
Pointe Noire (Congo) pour amendements,
4. Nuitée à Dakar.
Dimanche 14-05-94 : 8h30mn - 19h30mn
1. Séance de travail de la M.E. : finalisation du rapport,
2. Nuitée à Dakar.
Lundi 15-05-94 : 8hOOmn - 16hOOmn
1. Séance de travail de la M.E.
: finalisation du rapport,
2. Tirage du rapport finalisé en dix exemplaires,
3. Nuitée à Dakar.
Mardi 16-05-94 : 9hOOmn - 15h30mn
1. Dépôt du rapport à la Direction Générale de l'ISRA,
2. Réunion de restitution de la mission,
3. Fin de la mission.
28
Annexe n0 2
LISTE DES PERSONNES RENCONTREES
1. M. Papa Abdoulaye SECK, Directeur Scientifique de 1'ISRA.
2. M. Papa Ndiengou SALL, Directeur de Recherche, DRPF.
3. M. Ibrahima THOMAS, Chercheur en formation, ancien Coordon-
nateur du Programme "SAFNA", DRPF.
4. M. Soulèye BADIANE, Chercheur, Coordonnateur du Programme
"SAFNA",
Responsable station Djibélor-Bayottes, DRPF.
5. M. Abdourhamane TAMBA, Chercheur, Responsable de la station de
Nianga, DRPF.
6. M. Mamadou DIONE, Chercheur, Responsable stations Dahra-Mbiddi
DRPF.
7. M. Massamba THIAM, Chercheur, station Djibélor-Bayottes.
8. M. Cheick Oumar TOURE, Chercheur junior, DRPF.
9. M. Maguette KHAIRE, Assistant de recherche, station Nioro, DRPF
10.M. Malang BAMBA, Responsable volet Walo du PREMINA/DEFCCS.
ll.M, Abdoulaye KANE, Directeur des Eaux, Forêts, Chasses et de
la Conservation des Sols.
12.M. Ousmane SECK, Directeur du PNVA.
13.M. Léopold SARR, Responsable relations avec I'ISRA, PNVA.
14.M. Brahim DIENG, Responsable Volet "Récupération Tannes",
PRECOBA/DEFCCS.
15.M. Boubacar BALDE, Responsable Volet "Suivi-Evallation"'
PRECOBA/DEFCCS.
16.M. Lamine BODIAN, Responsable Volet "Information, Formation,
Sensibilisation",
PRECOBA/DEFCCS.
29
Annexe n" 3
LISTE DES DOCUMENTS RECUS
1.
Bilan des travaux de recherche sur l'amelioration sylvicole et
génétique des Eucalyptus. DRPFH/ISRA, Juillet 1985, 25 p.
2.
L'Eucalpptus
en Basse-Casamance :
Résultats des recherches
menées par le CNRF. ISRA/DRPH. Programme Casamance, Mai 1986
48 p. (par 0. VINCENTI).
3.
Bilan des recherches sur les espèces locales et introduites
(hors Eucalyptus) utilisables dans les zones du Centre-Ouest
du Sénégal, DRPF/ISRA. Avril 1987, 22 p.
4 .
Synthèse des acquis de la recherche forestière. DRPF/ISRA,
Septembre 1992, 19 p.
5.
Renforcement des activités de recherche menées dans les pays
africains, dans le domaine de la connaissance de la produc-
tivité et de la croissance des formations naturelles mixtes
forestières et graminéennes dans le but de leur aménagement.
Rapport de mission au Sénégal du 15 au 27 juin 1986. CTFT, 23
p. (par M, MALAGNOVX, M. MENGIN-LECREVLX).
6.
"idem".
Rapport final d'exécution technique. Contrat TSD-A-
235-F, CEE/CTFT/ISRA. DRPF/ISRA. Décembre 1987, 98 p. (par 0.
VINCENTI).
7.
"idem".
Rapport final d'exécution technique. CTFT. Décembre
1987, 108 p.
8.
"idem".
Rapport technique d'activité. Contrat TSD/TS2-0081-F
(CEE/CTFT/ISRA. Septembre 1991, 20 p. (par 1. THOMAS).
9.
"idem".
Rapport de mission au Sénégal du 19 au 26 janvier
1992. 21p., (par C. BARBIER).
10.
"idem".
Rapport technique d'activité. DRPF/ISRA, Avril 1993,
31 p.'(par 1. THOMAS).
11.
"idem". Rapport technique d'activité. DRPF/ISRA, Octobre 1993,
17 p. (par I. THOMAS).
12.
"idem".
Rapport final. CIRAD-FORET/ISRA/DRPF, Décembre 1993,
81 p.
13.
La Recherche Forestière - 1991/92. DRPF/ISRA. 14 p.
14/16 Comptes-rendus des réunions de programmes 1992, 1993, 1994.
DRPF/ISRA.
30
Annexe no 4
TERMES DE REFERENCE
DE L'EVALUATION DES PROGRAMMES DE RECHERCHE
1.
OBJECTI I? G E N E R A L
1,'évaluation externe des programmes consiste en un bilan
diagnostic de l'état d'avancement des activités de recherche au
plan scientifique. Cette évaluation est basée sur une comparaison
entre les objectifs préalablement définis et les résultats obtenus.
La finalité de l'exercice est d'apporter un soutien scientifique
aux programmes
afin d'assurer l'efficience et l'efficacité des
activités en cours d'exécution et mieux planifier les activités
futures.
2.
M A N D A T T>E L>’E Q U I P E D ’ E V A L U A T I O N
L'équipe d'évaluateurs examinera les résultats du programme et
les activités en cours. Ceux-ci pourront être présentés selon les
grandes rubriques suivantes :
- les technologies bien adoptées,
- les technologies transférées mais dont le taux d'adoption
reste trés faible,
- les technologies qui ont fait leur preuve en station mais
qu'il convient de tester et d'évaluer en milieu rural,
- les activités de recherche en cours, prometteuses,
- les activités de recherche en cours mais improductives,
- les domaines non couverts.
Les performances sous optimales d'un programme seront mises en
exergue par le nombre relativement élevé de recherches en cours
mais improductives, de résultats transférés mais non adoptées, et
enfin de résultats mis au point en station mais peu testés en
milieu réel.
L'équipe aura à rechercher et approfondir les causes d'une
telle situuation.
31
1. En ce qui concerne le faible taux d'adoption des technolo-gies
diffusées,
ou des technologies peu testees et évaluées en
milieu réel, les causes sont à chercher au niveau :
a .
des cou-textes 3OCiU--~CMlCMliC~Uf2S(politique économique en
matière
de
prix,
intrants,
commercialisation,
importations
et
exportations,
poli.tique
fiscale et
monetaire,
législation)
;
b. des
procédures d e
plixniPlict.Lkion J
yrogLc%uul~~ion
e-t
'b-udy&-tis&i;rou
: celles-ci impliquent-elles suffisamment
les utilisateurs et les vulgarisateurs dans l'analyse des
contraintes, l'identification des solutions possibles et
la détermination des cal,;lc:térist~iques des technologies à
développer ?
C .
& l'ififur~~-t-jon e-t des lie.fis avec 12s u-hil-jsa-i;eurs : le
programme fait-il suffisamment de tests en milieu réel ?
Les acteurs du developpement sont-ils effecti-vement
impliqués ? Qu'en est-il de la fiabilité des méthodes
utilisées ? Comment se fait la valorisation des résultats
(publications scientifiques, formation, notes destinées
aux développeurs, etc...) ? Est-elle appropriée ?
2. En ce qui concerne les activités de
recherche peu produc-
tives, on en recherchera les causes au niveau :
a. de la clual.5~i;é scientilicJu2 cler: ac-tivï-tés de recburck
Jlleuéea : le programme a-t-il mis en place des méthodes de
recherches fiables (stratégie et protocole de recherche)
b. ries
rifS$$Qu-CeyiJ
ELxLouÉes 3 cen uc-tivi-téa. - R e s s o u r c e s
h~~i&.i ne s : a-t-on les disciplines requises
? Le temps
chercheur consacré est-il suffisant ? A-t-on suffisam-
ment de personnel
d'appui . ..?
:. :
InTr.aS'.t.r'uG-turfs.' : et
&giüspel@ë:n t s : les chercheurs ont-ils eu les équipements
et infrastructures appropriées ? ResSources,--IL,~â,n,cières
': a-t-on disposé des financements à temps pour la mise en
place des essais et à un niveau suffisant ?
32
c. de la gestion du programme. Les personnes responsables
ont-elles suffisamment d'autorité ou d'influente sur les
ressources et les conditions de travail ? Ont-elles les
compétences requises pour pouvoir guider et coordonner
des actions de recherches ? Les chercheurs ont-ils accés
à l'information scientifique ? . Le programme dispose-t-
il de suffisamment de collaboration scientifique avec les
organismes de recherche d'autres pays
régionaux
0 u
internationaux ? Comment est assurée la circulation de
l'information ? Comment se gère la pluridisciplinarité à
l'intérieur du
programme ?
Y-a-t-il
suffisamment
d'interactions
entre
chercheurs
de
différentes
disciplines
e t.
entre
chercheurs
thémati-ques
et
chercheurs en milieu réel ?
d. de la ~tï.u~twri:,
1' orgar1lsa-~ïon et 12 coflteicL2
du
‘urugréullme de recherche.
Les aspects à étudier sont la
cohérence interne du programme, c'est à dire la cohérence
entre
1. e s
diverses
opérations du
programme.
Les
interactions
entre
le programme de recherche et les
autres programmes de I'ISRA sont-elles de nature à
améliorer l'efficacité ~II pro.gramme ? Qu'en est-il des
interactions
entre avec les institutions de recherche
hors
ISRA
(Université,
etc...) ?
Permettent-elles
d'utiliser au mieux les
ressources humaines et
les
capacités du pays ?
L'équipe d'évaluateurs étudiera, en plus des points cités ci-
dessus,
tout ce
qui
est
de nature à
favoriser
une
bonne
compréhension des performances du programme.
3 . P R O C E S S U S
a. ~~FEE: de I%val.uX-tion : deux semaines y compris la rédaction
du rapport ;
b. ~omb$e il'&-ytll-ua-te-ura : trois personnalités scientifiques de
haut niveau proposées par le Comité Scientifique et Technique
de 1'ISRA ;
C.
L;,uy’yo-Jybn
de -tru;vail : rapport annuel
de la direction de
recherche,
rapports annuels de l'ISRA, fiche technique des
programmes,
rapport des comités de programmes, données du
fichier INFORM, divers documents du développement, publica-
tions des
chercheurs du
programme,
entrevues
avec
les
chercheurs et les gestionnaires,
visites sur le terrain et
examen des protocoles d'essai en cours.
33
4 *
PRODUI T FI NAL ATTE:NT-:)U DE l., ’ EVALUATI. O
N
Il est attendu des évaluateurs des propositions concrGt,es pour
améliorer la performance des programmes.
références exposés dans cette présente.
LA DIRECTION SCIENTIFIQUE
DE L'ISRA
_-_-.-----
‘-* CL. w
Zum J in
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