MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL INSTITUT SENEGALAIS...
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS
CENTREDERECHERCHES
DE
POUR LE DEVELOPPEMENT
RECHERCHES AGRICOLES
INTERNATIONAL
(C.R.D.1)
PROJET
AMENAGEMENT SYLVO-PASTORAL
AU FERLO
Deuxième rapport d’étape
Dakar, Février 1990
Direction des Recherches sur les Productions Forestières

INTRODUCTION
C o m m e p o u r l e p r e m i e r , c e d e u x i è m e r a p p o r t d u P r o j e t
Aménagement Sylvopastoral comprend un VOLET TECHNIQUE, un VOLET ADMI-
NISTRATIF et un VOLET FINANCIER.
Le volet technique concerne le déroulement des activités de
recherches depuis mars 1989 après le premier rapport d’étape.
Dans ce
cas,
l e s q u a t r e
objectifs de recherche,
i n s c r i t s d a n s l e p r o t o c o l e
d ’ a c c o r d , s o n t
successivement passés en revue.
Au niveau de chaque
o b j e c t i f ,
un résumé des rapports de recherche relatifs à cet objectif
est présenté avec, au préalable, un exposé des mofifications méthodolo-
giques le cas échéant.
Les difficultes éventuelles et les problèmes
rencontrés sont ensuite exposées.
D a n s l e v o l e t a d m i n i s t r a t i f , l e s a s p e c t s c i - a p r è s s o n t
successivement abordés :
- Exécution du protocole d’accord ;
- Personnel du projet ;
- Réunions, déplacements internationaux et autres activités.
Un exposé des conclusions et perspectives du projet, à la
fin de cette année charnière que constitue la période de référence
couverte par ce rapport, est présenté.
La partie financière aborde successivement les points sui-
vants :
- analyse global,
- analyse des dépassements,
- analyse des faibles réalisations,
- prévision des dépenses,
- résumé des versements - situation de la trésorerie,
- contribution de l’ISRA#

VOLET TECHNIQUE

Durant la période de référence écoulée,
l e s o b j e c t i f s q u i a v a i e n t é t é
déjà commencés ont été poursuivis :
vulgarisation des vergers agrosyl-
vicoles, contraintes
socioéconomiques h l’aménagement.
L e t r o i s i è m e
o b j e c t i f ,
relatif à l’inventaire des ressources de l’aire de desserte
du forage (ADF),
a pu être démarré en août et se poursuit encore. Seul
le quatrième objectif,
relatif à la proposition d’un schéma d’aménage-
ment, n’a pas fait l’objet d’actions systématiques. Les actions envisa-
gées dans un bref délai pour cet objectif, sont présentées.
OBJECTIF N’ 1 : VULGARISATION DES VERGERS AGROSYLVICOLES
Elément 1 : Conception - Vulgarisation
l- Sur la base du réajustement méthodologique ayant précédé la mise en
place des dispositifs expérimentaux,
un suivi technique de la deuxième
campagne agrosylvicole a été réalisé.
Une légère retouche a été effec-
tuée dans les dispostifs de façon à séparer dépression, sommet de dune
ou versant pour mieux rendre compte du comportement des cultures et des
arbres en fonction des sites.
Conformément aux conclusions tirées l’année dernière,
l e n o m b r e d e
vergers
a été réduit de 11 à 7 et l’appui en matériel
agricole,
main
d’oeuvre
a été réalisé en direction des pasteurs présentant les condi-
tions retenues :
disponibilité d’un minimum de main d’oeuvre et maté-
r i e l a g r i c o l e , accessibilité des vergers pour le suivi, etc.
2 - Jusqu’ici, l’approche communautaire était adopté pour la conception
et la vulgarisation des vergers,
L’examen des listes de présence des
membres des comités forestiers,
lors des travaux, a montré que souvent
certains pasteurs
s e d é s i n t é r e s s e n t d e s v e r g e r s c o l l e c t i f s
pour
s’adonner
à leurs vergers personnels que ceux-ci soient en monoculture
ou
en agro-sylviculture.
D’où l’idée d’adopter désormais l’approche
individuelle pour la vulgarisation des vergers agrosylvicol~~s,
La pertinence de cette approche est prouvée par le fait que les membres
d’un
comité forestier,
possédant un verger où les arbres sont en âge
d’être exploités pour la production de gomme, avaient de la difficulté
à fixer un jour pour effectuer les saignées ou confectionner un pare-
feu de protection.
On note que les assidus pour les travaux forestiers restent toujours
les mêmes. Apparemment, ces travaux viennent en seconde priorité. C’est
pourquoi ,
il est prévu désormais de s’en tenir aux résultats de l’en-
quête sur
l e s a c t i v i t é s d e s p o p u l a t i o n s p o u r c h o i s i r l e s pasteurs-
c i b l e s p o u r l e s v e r g e r s (cf,
Elément no 3 de l’objectif “Contraintes
socio-économiques de l’aménagement”).
3- Dès le mois d’octobre,
la plupart des pasteurs de 1’ADF ont émigré
vers la
vallée du fleuve pour faire les cultures de décrue à une
cen-
taine de kilomètres de Mbiddi.
C’est un phénomène périodique qui a
été
amplifié
cette année à cause des importants
dégâts causés aux
cultures par les sauteriaux. Ce phénomène n’a gêné les vergers que pour
3

la confection des pare-feu,
mais la conclusion qui apparaît
e s t q u e
l’intérêt pour les vergers pourrait être amoindri par les cultures de
décrue dont les formes et l’impact sur le mode de vie des pasteurs sont
à
élucider.
Des enquêtes
sont prévues à cet
e f f e t p a r l e socio-
économiste
4
- Par rapport à l’année dernière, les dégâts dus aux attaques de
sauteriaux
occupent une plus grande proportion :
90 % contre 44 % en
1988,
L’effet du manque d’équipement agricole s’est fait moins sentir
cette année
à cause de l’abondante pluviométrie qui
s ’ e s t p r o l o n g é e
jusqu’en octobre,
laissant suffisamment de temps aux pasteurs pour les
binages et les sarclages.
5
- Les vergers agrosylvicoles complexes, observés l’année passée et
comprenant,
e n p l u s d e l a c o m p o s a n t e l i g n e u s e e t d e l a p r i n c i p a l e
spéculation agricole, d’autres spéculations secondaires, ont été obser-
vés,
Ainsi,
en plus du haricot (niébé) ou du mil (Souna), beaucoup de
pasteurs avaient semé l’oseille de Guinée ou le “beref”.
L’estimation
des rendements de ces vergers complexes pose problème en raison de leur
caractère désordonné.
Elément 2 : Les performances
6
- Les mensurations et comptages des arbres ont été faits en juillet
1 9 8 9 a v a n t l e s p r e m i è r e s p l u i e s e t l e s p e s é e s d e s r é c o l t e s o n t é t é
faites en octobre. Le traitement des données est en cours.
Elément 3 : Fiabilité technique des systèmes
7 - D’un point de vue strictement technique, les vergers ne connaissent
pas de problème insurmontable :
le seul problème qui est apparu avec
l’analyse des performances dendrométriques en fonction des sites est
que Acacia raddiana se comporte mieux en croissance (diamètre et houp-
pier) sur les dunes et versants que Acac:ia senegal.
En dépression, le
taux de survie des deux espèces sont presque similaires alors que sur
les dunes cette survie est beaucoup moins élevée que pour Acacia
senegal.
OBJECTIF N’ 2 : INVENTAIRE DES RESSOURCES
8 - Trois évènements caractérisent le développement de cet objectif :
- démarrage en septembre de l’inventaire des mares ;
- inventaire forestier global de l’Aire de Desserte à partir
de décembre selon le protocole rédigé en novembre 1989, Cet
inventaire a par ailleurs permis de fixer les limites défi-
nitives de l’Aire de Desserte du Forage (ADF) de Mbiddi ;

- inventaire agrostologique en février ;
- étude et iventaire du cheptel depuis décembre 1989.
Nous faisons, ci-après,
l’exposé succinct de l’état d’avancement des
différents travaux en abordant successivement les éléments constitutifs
de cet objectif.
Elément 1 : Inventaire, études agrostologiques, surveillance
cent inue
9
- Faisant suite à l’élaboration de la carte de base faite durant
l ’ é t é 1 9 8 8 , u n
inventaire phytoécologique a été réalisé du 10 au 20
février pour déterminer la typologie des groupements végétaux de 1’ADF
et estimer la biomasse de fourrage herbacé disponible à cette période.
Un protocole pour l’exécution de cet inventaire a été rédigé au préala-
ble.
Après le traitement des données prévu pour le mois de mars, le
choix des placeaux de suivi sera effectué.
10 -
L’inventaire du fourrage ligneux a été entrepris à partir du 15
novembre,
il a été synchronisé avec l’inventaire forestier global. Le
traitement des données est en cours. La démarche adoptée est inspiré de
c e l l e d u C e n t r e I n t e r n a t i o n a l p o u r 1’Elevage e n Afri!-lue ( C I P E A )
employée au Mali pour des travaux similaires.
Elément 2 : Etude et inventaire des gommeraies
11 - Comme mentionné dans le rapport de l’année dernière, cet élément
devrait logiquement succéder l’élément 1. Ainsi, l’inventaire forestier
global a permis de localiser une importa,nte gommeraie naturelle dont la
superficie dépasse les 200 hectares.
Le reste des gommeraies est sous
la forme de petits îlots disséminés dans 1’ADF. Un inventaire détaillé
de la gommeraie sera effectué au début du mois de mars 1990,
Elément 3 : Etude et inventaire du cheptel
12
- Démarré en juillet 1988,
cet élément a connu comme aspects
mar-
quants les études concernant un échantillon de troupeaux.
Ainsi,
l e s
données concernant la structure des troupeaux bovins, la carrière
reproductive des vaches,
les évènements démographiques au niveau des
troupeaux ont été recueillis après une campagne d’enquêtes et d’obser-
vations de deux mois : décembre 1988 et janvier 1989.
13 - La campagne de vaccination prévue pour les petits ruminants et au
cours
de laquelle devait être fait l’inventaire du cheptel correspon-
d a n t n ’ a p u
être réalisée à cause de l’instabilité du personnel du
poste vétérinaire de Mbiddi au cours de l’année 1989.

14 -
L’arrivée,
en novembre,
d’un Agent Technique d’Elevage semble
prometteur.
A v e c c e
nouvel agent,
1’ inventaire du cheptel bovin à
partir des régistres de vaccination est en cours.
Il sera comparé avec
les résultats de comptage par VSR réalisé par le Centre de Suivi Ecolo-
gique du Ministère de la Protection de la Nature.
Elément 4 : Inventaire des autres ressources
15 - Après la compilation en 1988 des mares existantes, un sondage sur
5 des 34 mares recensées a eu lieu en octobre 1989. Les résultats,
objet d’un rapport rédigé par l’hydrogéologue du Département de Géolo-
gie de l’université de Dakar montrent la difficulté de conserver l’eau
des mares au-delà des mois de novembre/décembre.
Des levées topographiques précises, des estimations des quantités d’eau
perdues par draînage sont envisagées pour mieux apprécier les capacités
d’accumulation des mares. Une détermination de la nature et de l’épais-
seur des couches de sol imperméables qui assure le stockage de l’eau,
sera effectuée en 1989 de même qu’une délimitation suivie d’une estima-
tion des surfaces des bassins versants des plus importantes mares.
16 - En ce qui concerne les eaux souterraines,
l’hydrogéologue s’inté-
resse
actuellement à l’estimation des réserves des nappes
d ’ e a u l e s
moins
profondes dans la perspective de proposer des points d’eau com-
plémentaires répartis dans 1’ADF et qui pourraient servir à délester le
forage central de Mbiddi.
Cette alternative sera comparée à l’option
édification d’un chateau d’eau avec antennes rayonnants vers des
sites
choisis dans 1’ADF.
17
- L’inventaire des ressources forestières a été terminé le 20 fé-
vrier.
Avant le traitement des données,
une enquête sera menée pour
p r é c i s e r l e s d i v e r s e s
utilisations afin de quantifier
les volumes
n é c e s s a i r e s à chaque
utilisation ou pièce à produire.
Ces volumes
seront comparés au stock disponible.
18 - En ce qui concerne les ressources humaines, le fichier du recense-
ment démographique réalisé en 1986 dans le cadre du Projet Population-
Santé-Développement (PSD) a été revu et les données sont comparées aux
a c t i v i t é s
économiques des pasteurs et au niveau de scolarisation.
Ces
deux derniers aspects sont abordés dans l’objectif suivant concernant
les contraintes socio-économiques.
OBJECTIF N’ 3 : CONTRAINTES SOCIO-ECONOMIQUES
19 - Rappelons que cet objectif comprend les trois éléments suivants :
- Elément 1 : Etude de l’organisation et du fonctionnement
s o c i a l e t f a m i l i a l ;
6

- Elément 2 : Mise au point pratique et méthode de diagnostic
et de suivi des performances techniques et éco-
nomiques ;
- Elément 3 : Identification des stratégies de diversification
des producteurs.
Seuls les deux derniers éléments ont connu des développements. Le
premier
élément est gelé du fait de la non-disponibilité du sociologue
du Centre de Suivi Ecologique (CSE) titi? plus haut. Cet aspect sera
évoqué au niveau du volet administratif.
Elément 2 :
20
- Il faut noter les performances zootechniques, objet d’un rapport
sectoriel et mentionné dans l’objectif précédent
concernant l’inven-
taire du cheptel. Pour cette année, l’étude des performances de l’agri-
c u l t u r e e t
l’enquête réalisée l’année dernière seront reconduites en
1990 pour
mieux situer la place de l’agriculture dans le
système de
production et appréhender les contraintes à la vulgarisation.
Elément 3 :
21
- Comme
ment ionné
d a n s l e r a p p o r t p r é c é d e n t , l a p o u r s u i t e d e s
recherches concernant l’élément 3 se fera par enquêtes
complémentaires
après le traitement des données de l’inventaire des ressources, surtout
forestières et en sol et après la publication du rapport concernant les
stratégies d’approvisionnement et d’écoulement.
22 - Le rapport sur les activités économiques et l’alphabétisation a
p e r m i s d ’ i d e n t i f i e r c e r t a i n e s c o n t r a i n t e s e t apportunites
e n r a p p o r t
avec les vergers agrosylvicoles (VAS) et l’aménagement. En effet, il
r e s s o r t d u r a p p o r t
sur l’alphabétisation que la
f a i b l e s s e d u t a u x
d’alphabétisés est une contrainte générale à résoudre par un programme
d’alphabétisation,
ce qui favorisera l’assimilation des thèmes techni-
ques vulgarisés.
Il est apparu que la vulgarisation des vergers agro-sylvi: les rencon-
tre les préoccupations d’intensification des productions vegétales et
forestières
rendues nécessaires par l’expansion et la structure
démo-
, graphique de 1’ADF caractérisé par la prédominance des jeunes : 65 %
moins de 26 ans.
23 - T 1 s’avère nécessaire de tenir compte des tendances à la spécula-
tion pour choisir les cibles pour la vulgarisation de tel ou tel autre
thème technique dans le cadre de l’Aménagement Sylvo-Pastoral.
L’ele-
vage reste l’activité principale dominante sur laquelle l’espoir d’amé-
liorer son sort repose pour la plupart des pasteurs rencontrés. Cepen-
flan t ,
l e r ô l e d e s p r o d u i t s d e c u e i l l e t t e c o m m e l e j u j u b e ( f r u i t d e
Zizyphus mauritiana se révèle stratégique pour le budget des ménages.
Ce qui suggère d’intégrer cette espèce aux programmes de
vulgarisation
de vergers agrosylvicoles.

OBJECTIF N’ 4 : PROPOSITION D’UN SCHEMA D’AMENAGEMENT
24 - Après la compilation en 1988,
des idées directrices de l’aménage-
ment recensées à travers la bibliographie concernant la zone sylvopas-
torale,
le seul développement relatif à cet objectif a trait au rôle
des pare-feu présents dans 1’ADF.
E n e f f e t ,
l ’ i n v e n t a i r e f o r e s t i e r g l o b a l a m o n t r é l ’ e x i s t e n c e d ’ u n
réseau
assez dense de pare-feu qui sillone
1’ADF.
Bien qu’abandonné
depuis bientôt dix ans,
ce système a joué un rôle
irremplaçable de
repérage
et d’orientation au cours des cheminements et pourrait encore
conserver
un rôle prépondérant dans la protection contre les
feux de
brousse,
à condition qu’il soit amélioré.
Le système de pare-feu apparaît aussi comme un réseau de voie de cir-
culation
à privilégier pour faciliter l’accès aux
d i f f é r e n t e s u n i t é s
d’aménagement qui
seraient identifiées dans le futur plan
d’aménage-
ment,
d’autant plus que le système d’orientation traditionnel local,
basé sur les “baobabs”,
présente des limites car il devient inopérant
dès le crépuscule ou après la disparition accidentelle des dits arbres.

VOLET ADMI[NISTRATIF

EXECUTION DU PROTOCOLE
1. l’heure actuelle,
trois points méritent d’être évoqués pour dissiper
certaines
incompréhensions
et résoudre des difficultés pratiques qui
gênent le déroulement normal du programme de recherches :
l e p r e m i e r
point concerne la date de démarrage du Projet et les deux autres points
ont trait respectivement aux versements et au personnel.
1 - Dans le précédent rapport,
il avait, été demandé de fixer le début
du Projet au ler janvier, étant donné qu’aucun travail effectif n’était
entrepris
en novembre et que les démarches auprès du CRDI pour assurer
l e
d é m a r r a g e d u P r o j e t a v a n t l e p r e m i e r v e r s e m e n t a v a i e n t é t é
infructueuses.
Il s e r a i t b o n , c o m m e é v o q u é l ’ a n n é e d e r n i è r e , d e
convenir
sur le ler janvier 1988 comme date effective officielle de
démarrage,
de ce fait,
les échéances des rapports intérimaires de-
vraient être décalées en conséquence.
Ces derniers seraient désormais
attendus pour fin février.
2
- Le Projet n’a présentement plus de trésorerie directement acces-
s i b l e ,
suite au gel survenu en juillet 1989 des avoirs de la Banque où
é t a i e n t d é p o s é s l e s f o n d s .
La correspondance adressée au CRDI pour
faire part de cette impasse est restée sans suite. Comme le montre&es
é t a t s f i n a n c i e r s , il reste quelques cinq millions disponibles mais ils
sont gelés
à la Banque,
et il est devenu pratiquement impossible de
continuer les travaux si une solution n”était pas trouvée.
Il faudrait
peut être envisager l’ouverture d’un autre compte où le prochain verse-
ment serait effectué ou alors penser à toute autre alternative capable
de débloquer la situation.
3
- L e s d é p a r t s d u s o c i o l o g u e e t d e l ’ é c o l o g i s t e v e r s l e C e n t r e d e
Suivi Ecologiste (CSE) avait encore laissé de l’espoir pour la partici-
pation de ces deux chercheurs au programme. Le sociologue n’a jusqu’ici
pas reçu l’autorisation de participer au programme malgré la
p o s s i b i -
lité de principe de cette participation qui se trouve stipulée par un
protocole d’accord entre le CSE et 1’ISRA.
P a r a i l l e u r s ,
les responsabilités de l’écologiste depuis sa nouvelle
affectation à partir du CSE rendent désormais impossibles sa participa-
tion.
Le travail d’écologie a pu être fait grâce au recrutement d’un
assistant de recherche sous forme de main-d’oeuvre temporaire.
En ce
qui
concerne
l e sociologueJ i l s e r a i t p o s s i b l e s o i t d e p r o c é d e r à
l’engagement par le CRDI d’un consultaIitJ s o i t d e f a i r e r é a l i s e r l e s
études
sociologiques par un groupe d’etudiants de dernière année de
1’Ecole Nationale d’Economie Appliquée (ENEA) de Dakar sous forme de
stage.
Cette dernière possibilité pourrait être moins onéreuse, mais
prendrait certainement un peu plus de temps. Des contacts seront effec-
tués au niveau de 1’ENEA et une correspondance sera envoyée au CRDIpour
exposer la solution retenue.
10

PERSONNEL DU PROJET
4
- Hormis les problèmes évoqués concernant les deux chercheurs, le
seul
changement notoire apparu est le remplacement du Technicien Supé-
rieur,
responsable des travaux comme l’indique la liste
c i - a p r è s . D e
même que le chercheur chargé des études des ressources en eau a changé
avec le recrutement au Département de Géologie d’un assistant qui se
consacre exclusivement à ces aspects.
Prénoms et Nom
Grade/Fonctior!
Spécialité
- Mamadou DIONE
Chercheur/chefy du Projet
Foresterie
- Cheikh Mbacké NDIONE
Chercheur
Economie et socio-
économie
- Moustapha DIENE
Chercheur
Hydrogéologie
- Mamadou DIOP
Chercheur
Zootechnie
- Amadou T. DIOP
Chercheur
Agrostologie
- Mamadou NDIAYE
Technicien supérieur,
Responsable des travaux
Foresterie
- Mamadou DIEYE
-“_
Agrostologie
- Adiouma FAYE
Chauffeur
- Aliou NDIAYE
Observateur
- Ibou SENE
Observateur/chargé des saisies -
- Baba DIAKHATE
Chef d’équipe
DEPLACEMENTS INTERNATIONAUX
5- Aucune activité n’est à noter à ce niveau. Il semble que l’approche
relativement nouvelle de la recherche multidisciplinaire intégrée fait
que les rencontres internationales et séminaires sur ce thème sont
rares.
6 -
Il serait peut être possible de prévoir un atelier régional au
Sénégal
et qui permettrait de présenter les résultats de
l ’ é t u d e bi-
bliographique
réalisée l’année dernière et d’exposer les résultats des
études d’inventaire et d’études socio-économiques obtenus. Les dates et
modalités pratiques pourront être examinées avec le CRDI.
11

REUNIONS
7
- La manifestation prévue l’année dernière À ce niveau avait été
d i f f é r é e s u i t e
au retard du démarrage des inventaires et
des Ptudes
socio-économiques. Une rencontre nationale est prévue pour présenter la
synthèse bibliographique et les résultats socio-économiques et pour-
suivre
une
reflexion approfondie sur les approches
de développement
rural dans la zone sylvopastorale du Sénégal. Cette réunion regroupe-
rait chercheurs,
développeurs,
formateurs de niveaux divers et impli-
qués dans les actions concernant la zone du Pro.jet,
Une réunion du Comité de suivi est prévue avant cet.te rencontre
nat io-
nale.
CONCLUS1 ONS - PERSPECTIVES
Des départs de chercheurs vers d’autres ins tituts que 1 ‘TSR.4 on t bonle-
versé
le programme de recherches.
Malgré les accords existants entre
c e s i n s t i t u t s e t l’ISRA,
le problème de la participation des con~.~~~;~~~;
n ’ a p u ê t r e r é g l é .
La solution des consultants ou des stagiaires $1
dessine.
Par ailleurs, la synchronisation des interventions des chercheurs rele-
vant d’autres instituts est très difficile,
même entre les
chercheurs
d’autres Directions de recherches de 1’ISRA.
Ce qui explique le retarcl
du déroulement du projet. Après la publication des résultats différents
évoques dans le texte,
il sera possible de déterminer l’opportunit6 >t
la durée de la prolongation qui semble indispensable.
Il importerait que toute information relative à la tenue de sbminaires
internationaux
ou ateliers concernant le thème du Projet puisse être>
communiquée à 1’ISRA pour une éventuelle participat,ion.
12

VOLET FINANCIER

l- INTRODUCTION
Conformément au Protocole d’Accord du Projet “Aménagement sylvopas-,
toral”, le présent rapport est destiné à donner la situation de l’exé-
cution financière dudit projet au terme de la deuxième année de dérou-
lement.
Il comprend l’état des dépenses réalisées ainsi que les expli-
cations
concernant les écarts enregistrés durant la période
d e r é f é -
rence,
les prévisions de dépenses pour la troisième année, le résumé
des versements
e t l a s i t u a t i o n d e l a t r é s o r e r i e , l ’ é t a t f i n a n c i e r
concernant la contribution de 1’ISRA.
2- ANALYSE GLOBALE
Le budget cumulé, pour
l’année 1 et l’année 2, s’éleve à 32 728 000
francs CFA.
Les dépenses cumulées de ces. deux dernières années s’élè-
vent à 19 067 163 francs CFA,
soit 58,26 % du budget cumulé.
Ily a
donc une faible réalisation du budget ; la raison principale est un
retard important accusé dans l’exécution de certains travaux,
c a r i l a
été
i m p o s s i b l e d e m o b i l i s e r l e s s p é c i a l i s t e s c h a r g é s d e s v o l e t s d e
recherche
correspondants.
Les explications détaillées sur ce retard
seront
présentées plus loin,
l o r s d e l ’ a n a l y s e d e l ’ e x é c u t i o n d e s
différentes lignes budgétaires,
Pour la période considérée, les prévisions de dépenses, telles qu’elles
ont
été présentées dans la dernière version du budget proposé par la
D i r e c t i o n d e s R e c h e r c h e s s u r l e s P r o d u c t i o n s F o r e s t i è r e s (DRPF) e t
approuvées par
le Centre,
s’élevaient à 14 120 000 francs
CFA. Les
dépenses
effectuées
au cours de la période de
référence du présent,
rapport s’élèvent à 8 985 160 francs CFA,
La répartition est présentée
à l’état financier figurant à la page suivante.
Il apparaît que les réalisations ont couvert 63,63 % du budget pr&i-
sionnel et 62,63 % de la trésorerie générale.
Durant cette période, une faible réalisation financière est enregistrée
comme à la première année.
Celle-ci résulte d’une faible exécution au
niveau
de la plupart des lignes budgétaires face à quelques quatre
l i g n e s o ù
un dépassement notoire est observé.
Les pages qui suivent
sont consacrées à l’examen de ces faibles réalisations et dépassements,
3- LES DEPASSEMENTS
Les dépassements se situent au niveau des rubriques suivantes :
- Salaires et Allocations : ligne Chauffeur ;
- Frais de recherche : lignes Maté.rie et Fournitures et Matériel
de clôturé 1
- Equipement. : ligne Equipements divers.

Projet Aménagement sylvopastoral
Etat financier nour la période du,J8.11.1988 au 17.11.1989
e-w-
----------------_
------.
--.---.---.
-----.-
.--___
-----I_-_.--
-.-.--,__
-
________
Budget
Realisation
Prevision
RUBRI BUES
2" année
2 “année
E c a r t s
3" mn&
-----------m-------m ---- - -_-” .-------,. -_.- _.--- ----. -..-_.._--.-- ---- - ..--- ---- _.-_.
Salaires et allocations
3 890 000 3 3;60 525
529 475
3 420 000
Observateurs
1 900 000
1 301 385
598 615
1 000 000
1
. Aide-Ouvrier
650 000
571 770
78 230
850 000
0 Chauffeur
650 000
915 600
cc265 600>>
1 120 000
. Chef d'équipe
690 000
5171 770
118 230
450 000
Frais de Recherches
7 530 000 3 939 555 3 590 345
14 862 000
* Main d'oeuvre temp.
2 500 000
716 804
1 783 196
3 000 000
(1 Petit Mat.& Fournit.
600 000
1 161 828
K561 828»
2 500 000
J Mat ., topo & photos
600 000
-
600 000
3 000 000
0 Mat. de clôture
600 000
754 000
«154 ooo»
682 000
* Analyses de labo.
1 000 000
-
1 000 '000
3 000 000
3 Fonct,&entret.véhic.
2 050 000
1 206 223
843 777
2 500 000
* Fonct. groupe Mbiddi
180 000
1.00 800
79 200
180 000
Déplacements locaux
2 500 000 1 619 195
880 805
2 000 000
Publications
200 000 -
200 000
400 000
Equipements
65 785
a65 785,
340 000
, Equipements divers
65 785
<<65 785>>
340 000
--

--___--

-

_--__----

------

--

-.--.

-----

---.---m-m --I------
------____
TOTAUX
14 120 000 8-985 160 5 134 840
21 022 000
--- -__----.-- ---".y-----I----.- --------- --I--.--- ----- --- -------__ -_--- --._-_
31 - SALAIRES ET ALLOCATIONS
Le dépassement sur la ligne "Chauffeur" est l'incidence de
sa catégorie qui était sous-estimée lors de la préparation du budget du
Projet.
Cependant, le poste "Salaires et allocations" n'a pas globale-
ment subi de dépassement.
32 - FRAIS DE RECHERCHE
Le dépassement durant la periode est presque similaire à
celui de la période précédente.
En fait, c'est pour la même raison : la
provision prévue pour l'achat de matériel de bureau, surtout la
papeterie pour la photocopie des fiches d'enquêtes,
les intrants pour
15

la p é p i n i è r e ,
la petit matériel agricole pour cette pépinière et les
vergers agrosylvicoles,
les semences sélectionnées de haricot (niébé),
mil.
A c e l a s ’ a j o u t e l e s m é d i c a m e n t s v é t é r i n a i r e s p o u r l e s ét.udes
zootechniques,
Au niveau de la ligne “Clôture”,
le dépassement vient du fait qu’une
partie de la clôture prévue pour la première année n’a éti; achetée
qu’au cours de la deuxième année pour compléter la clôture de
wrtains
vergers agrosylvicoles.
33 - EQUIPEMENTS
Pour améliorer les conditions d’hébergement à la base de Mbiddi,
il a
fallu procéder 8 un achat complémentaire de glacière et de matelas sur
les reliquats de crédit de cette ligne,
Le dépassement pour la période
découle du report de l’achat des autres équipements prévus en fin
novembre,
juste
avant 1~ debut de la campagne d’inventaire
f o r e s t i e r
fixé au 15 décembw.
4- LES FAIBLES REALISATIONS
L e s f a i b l e s
realisations sont enregistrées au niveau
des rubriques
suivantes :
- Salaires et Allocations ;
- Frais de recherches ;
- Déplacements locaux ;
- Publications.
L e s f a i b l e s
réalisations découlent essentiellement du
f a i t q u e l e s
inventaires des ressources, dont les dépenses sont inscrites à la ligrw
“Frais de Recherche”,
n’en sont qu’à leur début. L’inventaire prélimi-
naire des mares a été démarré,
les autres n’ont démarré qu’en d&zembrç*
6
I
ressources fourragères,
ressources forestières.
De ce fait, toutes
les dépenses conskutives au recrutement d’observateurs, de main d’oeu-
vre
temporaire,
les dépenses pour l’achat de matériel topographique
pour les analyses de laboratoire et les équipements divers n’akaienf
pas encore été effwt,uées.
41 - SALAIRES ET ALLOCATIONS
L’observateur recruté
à l a première a n n é e a s u f f i p o u r a s s u r e r les
suivis des vergers agro::vlvicoles et les enquétes socio-économiqries.
42 - FRAIS DE RECHERCHE
L e r e t a r d d e l ’ i n v e n t a i r e d e s d i f f é r e n t e s r e s s o u r c e s a e n t r a i n 6 Ira
report de certaines dépenses dont les plus marquantes sont au ni\\;f:riu (If.:
la main d’oeuvre temporaire,
le matériel et les cartes topographiquesc
l e s a n a l y s e s d e l a b o r a t o i r e e t 1~ fonctionnement/entret.icn
de? vGhi-
cules, Les expl icat. ions suppl&nentaires sont pr6sentées dans Ifa r;ipport
t,echnique.

43 '- PUBLICATIONS .
La non-réalisation de c-ettc Iigne est due au fait yue la synthèse
bibliographique n'a pu être ac:hevGe?
les abonnements ,G des përiodiques
et les commandes d'ouvrages pertinents au domaine d' intervention du
"Projet Aménagement Sulvopastoral" n'ont et.6 effectués qu'en janvier
1990,
5 - PREVISIONS DE DEPENSES
Voir tableau de la page 15.
6- RESUME DES VERSEMENTS - SITUATION DE .LA TRESORERIE
Voir page 18,
7 - CONTRIBUTION DE L'ISRA
Voir page 19,
17

PROJET "AMENAGEMNT SYLVOPASTORAL"
-----w----e-
Résumé des versements du CRDI
-----___- ----
DATE
MONTANT
$!&?A
F.CFA
--------__
-------__-_
26.01.1989
51 850
13 550 873
Situation de la trésorerie
Solde année 1 du Projet
797 185
Versement année 2
13 550 873
=
14 348 058
e
Dépenses année 2
8 985 160
SOLDE AU 17 novembre 1989
=
5 362 898
Arrêté le présent état au solde de :
CINQ MILLIONS TROIS CENT SOIXANTE
DEUX MILLE HUIT CENT QUATRE VINGT DIX HUIT FRANCS CFA,-
Le Directeur des Recherches
Le Chef du Projet
sur les Productions Forestières
"
18

PROJET "AMENAGEMENT SYLVOPASTORAL"
___~_--------.----_---------------
ETAT FINANCIER DE LA CONTRIBUTION DE L'ISRA
Période du 18 novembre 1988 au 17 novembre 1989
------_------------------------------------
A N
2ème N E E
Sème ANNEE
_____--------------------------
----------
DEPENSES
PREVISIONS
Prévues
Réalisées
Ecarts
______------------------
-_------_ ----------
------^--- -------*---
SALAIRES ET ALLOCATIONS
. Chercheurs principaux
2 400 000
6 000 000
K3 600 OOOB
6 000 000
. Techniciens
2 280 000
2 260 000
20 000
2 660 000
0 Personnel de soutien*
600 000
400 000
200 000
400 000
FRAIS DE RECHERCHE
* Main d'oeuvre temporaire
-
e Petit Matériel/Fournitures
-
0 Mat. topo, cartes, photo., -
e Matériel de Clôture
. Analyses de laboratoire
-
D Fonction/Entret. véhicules -
. Fonction Groupe électrogène -
DEPLACEMENTS LOCAUX
PUBLICATIONS
EQUIPEMENTS
. Véhicules
.I
* Motocyclettes
.-
. Equipements divers
___-------------.-
____-_-

---------

m-m.-------
----------
_---------
TOTAUX
5 280 000
8 660 000 <3 380 000, 9 060 000
19