REPUBLIQUE DU SÉNEGAL _-------------- INSTITUT...
REPUBLIQUE DU SÉNEGAL
_--------------
INSTITUT SENÉGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
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/
R A P P O R T ANAiYTTQUE D E S RECHER.CMES
A G R O F O R E S T I E R E S D U C E N T R E N O R D B A S S I N
/,
ARA\\CHIDIER

S O M M A I R E
1
INTRODUCTION
3
II
ESSAIS BANQUE FOURRAGERE (Bambey 1993)
3
2.1 Objectifs
3
2.2 Dispositif expérimental
3
2.3 Méthodologie
3
2.4 Résultats
4
2.4.1 Taux de survie
4
2.4.2 Nombre de rejets par souche
5
2.4.3 Biomas'se foliaire Sèch[e
5
2.4.4
Biomasse ligneuse Sèch:e
6
2.4.5 Conclusion
7
1 II ESSAI BANQlJE FOURRAGERE (Yéri Gueye 1996 1
8
3.1 Objectifs
s
3.2 Dispositif expérimental
8
3.3 Résultats
8
IV ESSAIS HAIES VIVES (Yéri Gueye et Gapo 1996)
9
4.1 Objectifs
9
4.2 Dispositif expti!rimenta:L
9
4.3 Résultats
9
v
SUIVI DES ANCIENS ESSAIS HAIES VIVES
1 3
5.1 Évolution du taux de survie d'e six espè<‘(:s ligneuses
plant6ps en haies vivc's c.i:?- 5~1 "djo~-" . < " ! .t-i,:-djpr-"
13
5.2 Évolution de
la hauteur de
six
p s * ; + c) è s
ligneuses
plantées en haies vives SUI- sol "dior" ~‘1 ":it:-cE:-dior" 13
5.3 conclusion
16
VI
DIFFICULTÉ RENCONTRÉES
16
VII PARTICIPATION A DES SÉMINALRES, COURS DISPENSES DANS LES
ÉCOLES DE FORMATION ET ÉTUDIANTS ENCADRES
17
VIII
COWCLUSION ET RECOMMANDATION
17

$8,’
I- I N T R O D U C T I O N
Xc
Les activités agroforestières menées, dans le Centre Nord Bassin
Arach.idier (CNBA), en 1996, concernent les recherches sur les banques
fourragères et les haies vives. Pour la technologie des banques fourragères,
nous avons suivi un essai mis en place à la station de Bambey depuis 1993,
et implanté un nouveau essai en milieu réel à Yéri Guèye. Liévaluation des
paramètres dendromètriques des espèces testées et des biomasses foliaires et
ligneuses produites a été effectuée. Pour les haies vives, nous avons analysé
le comportement des espèces testées en fonction du type de sol, pour la
croissance en hauteur et le taux de survie.
Après la présentation et l’interprétation des résultats, nous tireront une
conclusion et des perspectives pour les recherches agroforestières dans le
CNBA. Les difficultés rencontrées dans l’exécutiSon de nos activités, les
publications, les cours dispensés dans les écoles de formation et les stages
effectués dans le cadre du programme seront présentés.
I I - E S S A I S B A N Q U E S F O U R R A G E R E S (Bambey
1993
21.1 - OBJECTIFS
Les objectifs de cet essai, mis en place à la station de Bambey en Juillet
1993 sont:
* tester le comportement de certaines espèces exotiques et locales
dans la technologie des banques fourragères;
* évalu.er la valeur nutritive des fourrages produits;
* trouver les méthodes de gestion pour une meilleure. productiv.ité
et une conservation adéquate du fourrage produit.
2.2 - DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL
Le dispositif expérimental est un factoriel en split plot avec trois (3 j
répétitions. Le premier facteur (espèce) comporte neuf niveaux: Cornbrettrm
aculeatum, Zizyphus mauritiana, Moringa ole.ifera, Haz-dwickia blnnata, Calotrapis
procera, Bauhinia rufescens, Albizzia lebbek, Caesalpinia ferrea et Gliricidia
sepiurn. Le deuxième facteur (écartement) lcomporte deux niveaux
(lm x lm et 1.5m x 1.5m).
LJn troisième facteur (hauteur de coupe) a été introduit en 1995. Il
comporte deux (2) niveaux (coupe rez-terre et coupe à 50cm). Cette variable
a été appliquée à chaque espèce et à chaque écartement.
2.3 - MÉTHODOLOGIE
Rappelons que pour cet essai les arbres ont éte plantés en blocs sur des
parcelles de 81 arbres pour l’écartement lm x lm et de 49 arbres pour
l’écartement 1.5m x 1.5m. Au niveau de chaque parcelle et pour chaque espèce,
nous avons coupé la moitié des arbres suivis à 5Ocm et l’autre moitié rez-
terre.

Avant exploitation le nombre de souches vivantes des arbres exploités
précédemment à été compté tout comme le nombre de rejets par souche, pour
évaluer la capacité de résistance des espèces aux coupes répétées et la
vigueur des souches.
Les biomasses foliaires et ligneuses récoltées sont pesées à l’état vert
puis à l’état sec à l’air, pour chaque espèce avec un écartement et une
hauteur de coupe donnés. Une analyse de variante a été effectuée en
STATITCF, sur les variables taux de survie, nombre de rejets par souch.e, la
biomasse foliaire et la biomasse ligneuse sèche.
2.4 - R É S U L T A T S
Rappelons que l’essai a été exploité en Novembre 1995, en Jui.n 1996 et
en Novembre 1996. Les résultats publies, dans le présent rapport:, portent sur
les données de la dernière exploitation (novelmbre 96).
2.4.1 - Taux de survie
L’analyse de variante effectuée sur cette variable a montré une
diffkence hautement significative pour le facteur espèce e: SOI:? i.ilteractior?
avec l’écartement et la hauteur de coupe. Aucune différence signilicative -~!E!S:
pas, par contre, observée lorsque I’écartement et la hauteur de coupe son.t
considérés seuls.
Le test de Newman-Keuls a montré trois groupes homogènes. Le groupe
lest formé de zizyphus mauritiana, Caesalpiia l'errea, et Combretum açuleatum,
Bauhinia rufescens et Gliricidia sepium. Le groupe 2 est Cons#titué de:
Hardwickia binnata, Albizzia lebbek et Calotropis procera. Moringa oleifera
forme à lui seul le dernier groupe (figure 1).
mi: Essai banque fourragke Bambey 1993: Taux de
survle par esphe A la troisi&me exploltaticrn (Novembre 1996)
Taux do survle (%J
Zm Cf Ca Sr
QS
Hb Ab
Cp
MO
EspBces
Lm=Zizyphus
mawitiana
GS=Glirickfia
sepium Sr-Sauhinia rufescens
Hb=Hardwickla
blnnata Cp=cafObopiS proosra Ab=Albtzzia lebbeck
Ca=Combretum
aculoatum
Mo-Morlnga dsifera CV- Caesalplnla
ferma

2.4.2 - Le nombre de rejets par souche
:L’analyse statistique a montré une différence significative au seuil de 5%
de probabilité pour les facteurs espèces, écartement et hauteur de coupe et
l’interaction espèce-hauteur de coupe.
Pour le facteur espèce, cinq groupes homogènes sont formes (2): groupe
1 (Gliricidia sepium et Bauhinia rufescens); groupe 2 (Caesalpinia ferrea:
Combretum aculeatum et Hardw.ickia
binnata);
groupe 3 (Zizyphus
maurr'tiana):groupe 4 (AZbizzia lebbeck et Calotrqpis procera) et groupe 5
(Moringa oleifera) (figure 2).
1,a densité de plantation à 1.5m x 1.5m a donné le plus de rejets que celle
à 1.m x lm. Il en est de même de la coupe à 50 cm comparée à la coupe rez-
terre.
Flrrun,: Essai banque fourragAre Bambey 1993: Nombre de
rejets par souche A la trolsi&me exploitation (Novembre 1996)
Nombre de rejets par souche.. . . . . . .
. . . . . . . .
6
I.. . . .._... ,. .
Iii,.. ./“&X .’’
QS Br
Ca
Hb Zm Ab Cp Mo
ZmG!kyphus maurkfana QS=Qliricidla sepium Br=Bauhinia rufescens
Hb=Hardwickia binnata Cp-Caiotropis procera AbwUbizzia lebbeck
Ca=Combratum aculeatum Mo-Moringa aleifera Cf- Cawalpinia ferrea
2.4.3 - Biomasse foliaire sèche
Pour la biomasse foliaire sèche, l’analyse de variante a montre une
différence significative au seuil de 5% de probabilite pour les facteurs espèce,
haute-ur de coupe et leur interaction.
Pour le facteur espèce , cinq groupes homogènes sont formés: groupe 1
(Zizyphus mauritiana); groupe 2 (Gl.iricidia sepium et Hardwickia binnata);
groupe 3 (Caesalpinia ferrea et Combretum aculeatum; groupe 4 (.Bauhinia
,,
5

rufescens et Albizzia lebbek) et groupe 5 (Calotropis procera et Moringa
olei£era)(figure 3). Pour le facteur hauteur de coupe, 1’ex:ploitation à 50cm
forme le première groupe et celle rez-terre le deuxième.
Les productions de biomasse de Moringa Oleifera et Calotropis procera
sont extrêmement faibles. Elles sont nulles pour la première espèce, au niveau
de plusieurs parcelles. Ces deux espèces ne supportent pas du tout les modes
d’exploitation adoptés. Il n’a pas été observée de différence significative
entre les deux densités de plantation du point de vue production de biomasse
foliaire sèche.
w Essai banque fourregdre Bambey 1993 - Biomesse
follake par esphe B la trolsi&me exploitation (Novembre 1996)
Rendement (T/ha)
2.5
2
1.6
1
0.5
0
/
si------.
Hb
Cf Ca
Br
Ab Cp Mo
Zm=Zizyphus mauritiana GS=Gllslcidla sepium Br=Bauhlnla rufescens
Hb-Harcfwickia binnata Cp-Calotropis procwa Ab=Albizzia lebbeck
Ca=Combretum aculeetum Modoringa oleifere Cf= Caesalpinia krrea
2.4.4 - biomasse ligneuse sèche
L’analyse
s t a t i s t i q u e d e c e t t e variabIe a m o n t r é u n e d i f f é r e n c e
significative pour les facteurs espèce, hauteur de coupe et leur interaction.
six groupes homogènes sont formés: groupe 1 (Zizyphus mauritiana); groupe
2 (Caesalpinia ferrea); groupe 3 (Bauhinia rufescens); groupe 4 (Combretum
aculeatum et Hardwickia binnata); groupe 5 (Gliricidia sepium) et groupe G
(Albizzia lebbek, Calotropis procera et Noringa oleifera) (figure 4).
La hauteur de coupe à 50cm est plus performa.nte que la coupe rez-terre.
6

&&wo 4: Esaal banquo fourragr)n 6ambey 1993 - Blomawe Ilgneuse
dche (Vha) par espdce 4 la troisidrne exploitation (Novembre 1095)
4/
. . . . . . . . . . ..-....
3
2 .
1 .
gg@q;-:-~
----.. _.
Br Ca Hb
QS Ab Cp Mo
Zm=Zizyphus mauritfana GS=Widdiu sapium Br-Bauhinla rufescens
Hb=Hudwkiclr binnata Cp=CMotropk procwa Ab=Albizz& lobbock
Ca=Combretum aculeatum Mo=Morlnga. oNfera Cf- Caebalplnla ferrea
2.4.5 - Conclusion
.
Après quatre années d’expérimentation et troi,s coupes successives nous
constatons que:
:k Zïzyphus mauritiana, Combretum aculeatum, Caesalpinia ferre;? ei
.Bauhinia rufescens sont plus adaptées aux conditions pédo-climatiques ,du
site et aux coupes répétées. Leurs taux de survie sont supérieurs ,S 90%;
+ Zizyphus mauritiana, GlirAzidia sepium et Hardwickia binnata sont plus
performants pour la production de fourrage ligneux (biomasse foliaire),
en fin d’hivernage;
:I- Gliricidia sepium, Bauhinia rufescens produisent le plus grand nombre
de rejets par souche;
,t Moringa oleifera, Calotropis procera et Albizzia lebbek sont beaucoup
moins performants pour le taux de survie, et partant pour la production
de biomasse foliaire et ligneuse;
* La coupe à 50cm est plus favorable pour la survie des espèces. Elle est
par conséquent, la plus indiquée pour la production de biomasse foliaire
et ligneuse. Pour certaines espèces elle agit positivement sur la capacité
de reprise de souche;
7
.__--_ ------
.-._. --.I_.-..--._, - ----.

* La densité de plantation n’a pas un effet statistiquement significatif
sur les paramètres taux de survie, biomasse foliaire et ligneuse et sur
le nombre de rejets produits par souche.
I I I -. E S S A I B A N Q U E FOl3RRAGERE ( Y é r i G u è y e 1 9 9 6 )
3.1 - OBJECTIFS
L’objectif global de cet essai est d’identifier des espèces ligneuses
adaptées aux conditions pédo-climatiques du Centre Nord Bassin Arachidier,
ayant une croissance relativement rapide, capables de résister ;zi des coupes
répétées, pouvant produire de la biomasse fourragère de bonne qualité.
Les objectifs spécifiques sont:
* tester le comportement des espèces exotiques et locales,, dans la
technologie des banques fourragères, en milieu réel;
* é v a l u e r l ’ e f f e t d e l a d e n s i t é s u r l e comportemer:t d e s
espèces
(production de biomasse);
* déterminer la valeur nutritive des espèces testées.
_.
* évaluer l’adaptabilité
de la technologie par les producteurs.
Cet essai se situe dans le prolongement de l’essai Eanque fourragère mis
en place à la station de Bambey. Il servira à infirmer ou confirmer les
résultats sur la première expérimentation.
3.2 - DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL
L’essai est mis en place dans une parcelle paysanne. Les arbres sont
plantés en lignes entre lesquelles du mil a été emblavé cet année.
Le dispositif expérimental est un Split-plot. Le facteur en sous-bloc est
l’écartement avec. deux (2) niveaux (lm et 2m). Le sous-bloc I (écartement lm)
a une longueur de 50m et: le sous-bloc 2 (écartement 2m) 1OOm. Le deuxième
niveau de facteur est l’espèce. Il a s i x ( 6 ) n i v e a u x (Ziz~~~hus mauritiana,
Bauhinia rufescens, Caesalpinia ferrea, Combretum aculeatum, Glir'icidia st-pium
et Hardwickia binnata). Le nombre de répétitions est de 7.
Les arbres sont plantés en lignes au niveau des sous--blocs où chaque
traitement est constitué de 8 arbres (u.nité exptkimentale). La longueur d’unité
expérimentale est de 8m pour le sous-bloc 1 et de 16m pou:r le sous bloc 2.
Ceci donne un nombre fixe d’arbres égal à 8 au niveau de toutes les unités
expérimentales. Les deux arbres de bordure de chaque unité expérimentale ne
sont pas mesurés.
3.3 - RÉSULTATS
L’analyse statistique du taux de survie n’a pas montré une différence
significative au seuil de 5% de probabilité po’ur le facteur écartement. Une
différence hautement significative est, cependant, observée pour le facteur
espèce. Trois groupes homogènes sont formés pour ce dernier. Le groupe 1 est
constitué de Combretum aculeatum, Caesalpinia ferrea, Zzyphus mauritiana,
8

Gliricidia sepium. Le groupe 2 est formé de Bauhinia rufescens et le groupe
3 de Hardwictia binnata (figure 5)..
m: Essai banque fourragke Y& 1996 - Taux de survie par
i3ar esche et par Bwtement trois mois aprhs plantation
(Novembre
1996) . .
Taux do rllrvk (%)
120
100
7
1
SO
.
60
.
40
2 0
/
7
0
/
/
/
/
zm
Hb
QS
cf
.Br
Ce
EM=
î3ndJzyphua meurftkna QS-Qllriddle 8epium Br=Beuhinia rufomxns
Hb=HerdwWa binnata Ca=- eculeatum Cf4ea6alpinle ferrea

I V - E S S A I mIES V I V E S ( Y é r i G u è y e e t G a p p o 1 9 9 6 )
4.1 - OBJECTIFS
L’objectif principal de cet essai est de tester le comportement d”especes
exotiques et: locales en haies vives hétérospécifiques
L.2 - DISPOSITIF EXPERIMENTAL
Le dispositif expérimental est un bloc de Fisher avec quatre répétitions
et 9 traitements. Ces derniers sont constitués de Acacia tortilis, Acacia nilotica,
Bauhinia rufescens, Acacia mellifera et Zizyphus mauritiana. Chacune des trois
premieres espèces est combinée à elle-même et aux deux dernières.
4..3 - R.ESULTATS
A Yéri Guèye, l’analyse de variante effectuée sur les variables hauteur
et diamètre au collet ont montré des différences significatives au seu.il de 5%
de probabilité. Un seul groupe homogène est formé pour chacune de ces deux
variables (fi.gure 6 et 7). Une différence statistiquement significative n’a pas,
par contre, été observée pour le taux de survie (figure 8).

A Gappo des différences significatives sont observées I-Tour les trois
variables analyskes (hauteur, diamètre au collet et taux de si.;cv&).
Acacia
~L~X%X et Acacia tortilis ont les meilleures croissances en hauteur et en
diamètre. Acacia mellifera et Zizyphus mauritiana sont moins performants pour
c e s d e u x p a r a m é t r e s ( f i g u r e 9 e t 10). P o u r l e t a u x d e s u r v i e , Bauhinia
rufescens a donné les plus faibles résultats (:figure 11).
mure 6: Essai haies vives Y& Gudye 11496 - Hauteur moyenrx
par traitement trois mois aprds plantation (Novembre 1996)
Hauteur (cm)
SO /
. . . . . . . . . .
.
.
40‘i
.
30
20
1
2
3
4
6
1 //
10
~
/”
0
L
/
-
6
7
8
@
10
1 1
12
13
14
15
EapBcos
Atdcads tortills An=A nllotics Brdauhlnia rufescsns; Zm= Ztzyphus mauritiana; Am=Acscia ~mellifera
i=At; 2=At+Am; S=At+Zm; 4=An; 5=An+Am; El=An+Zm; 7=Bq 8=Br+Am; Q=Br+Zm; iO=Am+At
ll=Am+An; 12=Am+br; 13=Zm+At; 14=Zm+An; 15=Zm+Br
10

w: Essai haies vives V&i ~GuBye 1998;: diam&re au
collet trois mois après plantation (Novembre 1996)
dlamltn (mm)
/
. . . . . .
. .
.
,’
. .
. .
.
.
.’
. ,
. .
.’
.
. .
:
7
/
/
/
.-
1
2 3 4 5
6
7
8 9
10 11 12 13 14 15
/U-Acacia tortilis An=A nliotka ESr-Elauhlnia rufewxns; i!m= Zkyphus maurttiana; Am=Acada msllifera
$ =At; 2=At+Am; 3-At+Zm; ~=AI?; 5-&+&n; S-8n+Zm; 7=Br; 8-Br+Am; Q=flr+Zm; lO-Am+At
ll=Am+An; 12=Am+br; YS=Zm+At; 14=Zm+An.; 15-Zm+Br
-8: Essai haies Vivens YBri GU&Y~ 1996 - Taux de survie moyen
par traitement, trois mois apr&s plantation (Novembre 1996)
Taux do 6urvir (%)
., i
120
100
60
80
.
-
/
/ / 7--11 12II./’13 14,
/
7 /
-/
40
2 0
0
8
9 10
At=Acaciu to&ilis An=A nliotica Br=Bauhinia rufescens; Z:m= Zkyphus rnauritiana; Am-Acacia mellifera
‘I=At; 2=At+Am; S=At+Zm; 4=An; S=An+Am; l=An+Zm; 7=Br; 8=Br+Am; Q=Br+Zm; lO=Am+At
ll=Am+An; 12=Am+br; lS=tm+At; 14=Zm+An; lfi=Zm+Br

w Essai haies vives Gapo 1996: Hauteur moyenne
par traitement, trois mois aprds plantation (Novembre 1996)
Hauteur (cm)
50
. . . . . . . . . .
.
!
,’
._
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
30 .’
20 .’
10 .’
400 ~ L
1
2
S
4
5
6
7
6
9
1 0
Espkes
At=Acacia tortilis An=A nilotica Brdauhlnia rufes-ns; Zm= Zkyphus mauritiana; Am=Acada mellifem
I=At: P=At+Am: 3=At+Zrq 4dn; 5=An+Am; 6=AntZm; 71=Br, 8=Br+Am; 9=Br+Zm: lO=Am+At
il-Am+An; 12=Am+br; 13==Zm+At; 14=;Zm+An; 15=Zm+Br
m Iq: Essai haies vives Gapo 1996: DlamBtre moyen au collet
par traitement, trois mois apr8s ptantation (Novembre 1996)
clltio (mm)
1 2 3 4
5
6
7
0
9
1 0
1 1
1 2
1 3
1 4
1 6
Espkes
At=Acacla tortills An=A nllotka Br=Bauhinla
rukscens; Zm= Zkyphus mauritiana; Am-Acacia mellifera
1 =At; 2=At+Am; 3=At+Zm; 4=An; 5-An+Am; B=An+Zm; 7:=Br; 8=Br+Am; 9=Br+Zm; lO=Am+At
ll=Am+An; lP=Am+br; 13=Zm+At; 14-Xm+An; 15=Zm+Br

naun Essai haies vives,Gapo ‘1996: Taux de survie moyen
par traitement, trois mois apriha pkntatlon (Novembre 1998)
.......
Taux de suwle (96)
--1
120/
.......
100
. .
843’
. .
SO.
.
4 6
6 7
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(I............./
40’
.
20
-
/
~
/
1
2 s
10 11 12 19 14 15
Ab=Acacia tortfIls An=A nlk>tlca Br-Bauhinia rutcwccurrr, ih= Z&yphua maurlUane; Arn=Acacia melllfera
l=At; 2=At+Am; S=At+Zm, 4=An; S=An+Am; B=An+Zm; 7=& 8=Br+Am; @=Br+Zm; lO=Am+At
ll=Am+An; lP=Am+br; lS=Zm+At; lrl=Zm+Aw 15=Zm+Br
v - Sr.JIVI
D E S
A N C I E N S
E S S A I S
r-iAIE s
V I V E S
l?our cette activité nous nous sommes intéressés de l’évolution de la
hauteur et du taux de survie des six espgces testeSes sur sol “dior” à Fintei
Sombe (1993) et sur sol “deck-dior” (Ndiémane 199.3).
5.1- EVOLUTION DES TAUX DE SURVIE DES SIX ESPÈCES TESTÉiES SU’R
SOL DIOR ET SOL DECK-DIOR
5.1.1 -, sol dior
l’observation de
k"--
lak 2 montre que Acacia laeta, Acacia medjfera, Acacia
tortili;s et Bauhinia rufescens se comport$ent relativement bien sur sol dior
contrairement à Acacia nilotica et Zizyphw mauritjana. Pour cette dernière
espèce, le taux de survie a considérablement chuté entre 1993 et 1995. Il
avoisine actuellement 25%.
5.1.2 - sol deck-dior
Sur ces types de sols Acacia nilotica a donné le meilleur résultat (plus
de 90%). Il est suivi de près par Bauhida rufescens, Zizyphus mauritiana,
Acacia tortil& et Acacia laetai Acacia mellii'era a obtenu le plus faible taux de
survie (moins de 60%) (13).
13
_ _ _ .

. . _ _ - - . . .

- -

.

- - - .
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E@H. l2z Flgun 12 EWolutlon du taux de rrurvf?fde six ~@COS
ligneuses plantbes en haies vives sur sol ‘diof
Taux do survie @b)
1”
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SO
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20 . . . . . . . . . ..<........_._.._______.___..._ ._.
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J
a19%3
1984
1996
1996
AIMes
flaure la: Evolution du taux de survif de six: espbes ligneuses
plantbs en haies vives sur sol “de&
Taux de survie (%)
1”
a0
60 ..___ ._..___..._._........---
1,.
.
..m
* A melllfera
I
-._-

\\
-4
++ A nilottca
40 .....................................................
.
* B ruftwcens
* 2 mauritiana

20 ......................................................
20
019!33
1994
1995
1996
Annbs

5.2- EVOLUTION DE LA HAUTEUR DES SIX ESPÈCES TESTEES !;UR SOL
DIOR ET SOL DECK-DIOR
S-2.1 - sol dïor
Sur sol dior, la vitesse de croissance de Acada laeta est beaucoup plus
performante que celle d e s a u t r e s e s p è c e s . L a c r o i s s a n c e d e
Zizyphus
maurr'tiana est beaucoup plus lente. Il n’y a aucune différence pour l’&olution.
de la hauteur de Acacia tortilis, Acacia nilotica, Bauhinia rufescens et Zzyphus
mauritiana (14)
m Evolution do la hauteur da cinq up&w
Ilgnouu8 plantber en halos vives sur sol ‘dlor’
H (cm)
H (cm)
~_- .--
+ A laeta
+ A mellifera
+A tortilis

* A nilotica
.
-+- 8 rufescens
* Z maurltlana

l
-0
l%W
1994
1995
1996
Ann655
5.2.2 - sol deck-dior
Sur sol deck-dior, Acacia laeta et Acacia nilotica ont donné les meilleurs
résultats. Ils sont suivis par Acacia tortilis. Le dernier groupe est formé par
Zizyphus mauritiana, Bauhinia rufescens et Acacia mellifera (15).
15
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--_ICI

a.
me lai: Evolution de la hauteur de six espkes
Ilgnourea plant608 on hales vivor sur sol ‘dock-dior’
H M-0
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lQ93
1994
1995
1996’
Ainnbs
5.3 - CONCLUSION
Après trois années d’expérimentation sur les haies vives su;: les de:;x
principaux types de sols du Centre Nord Bassin. Arachidier, nous lïouvons uir+r
un certain nombre de conclusions préliminaires:
*
Zizyph us
mauritiana
et Acacia mellifera sont
beaucoup moins
performants pour le taux de survie, respectivement sur sol dior et sur
sol deck-dior, que les qquatres autres espèces
* Acacia nilotica se distingue nettement sur sol deck-dior aussi bien pour
la croissance en hauteur que le taux de survie;
* Acacia laeta est aussi performant sur sol dior que sur deck-,dior pour
les variables hauteur et taux de survie.
V I - D I F F I C U L T É : S RENCONTRirES
La principale difficulté rencontrée dans l’exécution de nos activités réside
dans l’alimentation du fond de roulement par l’URA-Forêt
et la confection des
mémoires par le CNBA. En efifet la réalimentation se faisant (après épuisement
total. des fonds versés et l’envoi des mémoires de justification à l’URA-Forêt,
il arrive de rester assez longtemps sans trésorerie. Ainsi, nous suggérons,
16

dans la mesure du possible, que les alimentations se fassent a3 fur et :I
mesure que les fonds utilisés sont justifiés.
V I I - P A R T I C I P A T I O N
A
D E S
5 EMINAIRE 23 s
C O U R S D I S P E N S E : S D A N S L E S E C O L E S
D E
FORJXLATION
ET
ETUDIANT’S
E N C A D R E S
Nous avons participé en Juin 1996 à l’atelier organisé à Bamako, Mali par
la coordination du réseau SALUA. Ce.tte rencontre scientifique avait pc):: _
objectifs la présentation des riisultats de rec:herche et la préparation <i,z,
protocoles pour la campagne 1996.
Nous avons dispensé à 1’EKSA de Thiès le cours sur la tech.nologie du
bois e t à 1’ENCR l e c o u r s s u r l’agroforesterie.
N o u s a v o n s encadré deux
étudiants de 1’Ecole Nationale des Techniciens des Eaux, Forêts, Chasse et de
la conservation des Sols de Djibélor.
V I I I - R.APPORTS
E T
PKJBLICZATIONS
Outre les rapports techniques de nos différentes conventions, nous avons
publié en Juin 1996 dans Cahiers Scientifique.s Na12 (ORSTOM, CIRAD et
CORAF), un article intitulée “Influence de Faidherbia alhida sur l’arachide et
le mil au Sénégal: Méthodologie de mesure et estimation des effets d’arbres
émondés avec ou sans parcage d”animaux”dans Cahiers .
I X - C O N C L U S I O N E : T RECOMMANDATLON
Les activités de recherche rnenées dans le cadre de l’agroforesterie c i;
1990, en station et en milieu réel, ont produit des résultats assez porteurs.
particulièrement sur les banques fourra,zères r,! les haies.
Four la banque fourragère, les pcttsrltidl. :-: ,1-i ::rocluction ri; ‘Ji<j~il~bs>2 t
foliaire et de reprise de souche après plusieu.rs ;c:upes Sont connlies p0\\.lr IF’:.:
difflrentes espèces fourragères testées en station.
Pour les haies vives défensives, le comportement des espèces restées sur
les deux principaux types de sols de la zone (“Dior” et “Deck-dior”) est bic;-1
connu,
tout.
comme
l’impénétrabilité
des
h.aies
monospécifiques
et
hétérospécifiques.
Certains de ces acquis méritent, aujourd’hui, d’être validés et partant
transférés en milieu paysan. Des études socio-économiques portant sur les
rentabilités économiques de ces technologies méritent d’être entreprises pour
mieux évaluer leur l’adaptabilité
par les producteurs et leur impact sur
l’environnement socio-écologique.
17
C’
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