p a r Christian L?JEIZE:~ Ingxnieur ...
p a r
Christian L?JEIZE:~
Ingxnieur Agronome : Eaux et Forêts A. 1. Gx.
Chef de Division
ISRA - FLEUVE i
BIBLIOTHEQUE
I DOC. NO . . . . . . . . . . . . . s..
XICHARD-TOLL, JUIM 1967

- 2. -
Depuis quelque s années,le Delta du Sénégal fait l’objet d’aménagements
importants visant & permettre la culture du riz irrigue sur de tr>s grandes
surfaces. Cette action humaine sur le milieu est double. D’une part, elle vise
B autoriser l’inondation à la faveur de la crue du fleuve. D’autre part, elle
essaye d’emp.êcher la remontée de l’eau salée au cours de l[étiage.
Envisagée sur le plan piscicole, I’etude de ce delta revêt trois aspects
différents :
1” /. As sociation du poi sson au riz dans les cuvettes inondées
2”/. Mise en valeur des cours d’eau qui dra%ent la zone.Danc ce cas,la
portion du fleuve comprise entre Saint -Louis et Rossa est un éXment
important de la possibilité piscicole.
3O/. Recherche de la répercu. saion de l’a-ménagement rizicole sur l’économie
piscicole de la zone fluviale influencée par le faux - delta.
Le premier de ces aspects a gte’ envisagé par J. BANC, Ccnservateur
7ces Taux et Forêts, suite à la lettre n”7.361 DE.F/GlXD du 16 marc 1965 de
Rionsieur le ,iGniçtre de 1:‘ ,C<;o;-‘oratio: confiant cette étude au Centre Techniqw
Forestier Tropicai. L’expert s’est rendu au Sénégal du 21 avril au 13 mai 1965.
Les résultats de cette mission ont fait i’o»jet d’un rapport intitul& ” Aménage-
ment piscicole dans le delta du Fleuve S6négal “.
. .
Les deux autres aspects n’ont fait, à notre connaissance, l’objet d’aucun
commentaire particulier.
72. - PREMIER ASPEST : ASSOCI&TION DU POISSON AU 2?.IU
J. BARC concluait son étude, dont la seconde partie était partiellement
consacrée c1 l’examen de divers systèmes de rizi$sciculture; en Pr&isant que
la seule possibilité d’association du poisson au riz était d’ordre extensif.
Le syst&me susceptible de convenir consiste, d’après cet auteur,
essentiellement B laisser aux poissons du fleuve et des défluents,la liberté de
pdnétrer dan e les cuvettes à la faveur de l’inondation.Dérivé
de la technique
malaise, ce mode de rizipisciculture prévoit &Salement que mares,flaques et
coursd’eau permanents peuvent servir de r Eservoir B poissons durant la saison sèclw
pour le réapprovisionnement des cuvette s au cours de la campagne suivante.
‘ 1.
,.&

1
D’oh l’importance de certaines Qtudes :
‘. )a
I
- Recherche sur la systbmatique de6 poissons du Delta, susceptible6 d’entrer ( ‘-4
! -‘Q
dans les cuvettes.
..lei
- Recherche6 6ur les mouvements migratoires de ces poissons : points de
depart, point6 d’ar rivke, hpoque, motivation.
- Recherches 6ur l’écologie gbnérale, notamment la physico-chimie et le
plancton, de6 collections d’eau considér&es comme r6servoir6 à. poissons ‘9
durant la oaison skche.
-4
;:
- Recherche6 sur les possibilitks de retour au fleuve ou 2~ ces collection6 dkeau:
permanentes, de ces poissons ou de leurs alevine,
v ;
/ .%C
Négligeons pour l’instant les points .2,3 et 4 ci-dessus car si ‘.TI
les études qui les concernent sont abordée6 avec suffisamment d’envergure, ellGi,:.<
peuvent s’intggrer facilement dans les deuxiB:me et troisikme aopect6 cit86 dans.*$
l’introduction.
,, I I
Gj
Le6 possibilités d’association du poisson au riz dépendent donc

d’abord et essentiellement du peuplement ichthyologique du Delta. C’est ce
qu’avait dit l’expert qui recommandait notamment de conduire une série de

pêches expérimentales dans les principaux défluents du faux-delta.
Qace b l’inventaire de ce programme et & d’autres source8 de
renseignements, on peut tenter de dresser un premier bilan du peuplement
.*
ichthyologique du Bas -SénGgal.
.<
2.1. - Composition du peuplement ichthyologique
Comme nous venons de le dire,les sources de renseignements.
sont multiples :
,i i”
.s:I
- les rksultats des pêches exp&imcntales conduites suivant le6 indications
!2 $::
de 3. BARD.
L
.b$,,:*
‘,” \\a I
w
les rksultats de la mission THYS VAN DEN AUDENAERDEN concernant les
.‘L$,‘i
Tilapia , misoion effectuée avec le concours du chef de Division.
\\111
-1 ‘examen de quelque6 pêches complémentaires conduites dan6 Zeo cuvettes
j
“i!
4:‘h
elles-mdme6 au moment de leur inondation.
,‘,_i ,x
‘,’ .:.;-$..<.*. .:
I
-1 ‘examen rapide de quelques pkhe6 coutumikres.
/
:
>:. .

En i\\/.Tai I965, J. BAUD avait défini un programme de pêches
exgérirnentales à e&“cuter suivant les moda?iLSs ci*apr>s :
- -DSluents 2 proç*uester :
J2j oudj
Sor 0-m amont
Cor om- aval
Djeuss aval
Lampsar
Xhas sak
D iovol

- Moyens 2~ employer :
Araignées de IOC! r&tres de long
3 mètres de chute
- .Xode opgratoire : disposer les filets en trav-s- -3 du courant & la iornbke de
la nuit et les relever le matin de bonne heure.
Ce programme a débuté en juin 1965 et s’est poursuivi juszu’e:n
mai 1966.
Le mode opgrntoire a &é intÊgraleme& rrspect4. On :utilisa
d’abord les filets à mailles de BO, 56 et 83 mm., , m:.ais par la suite il y eut
S-&&itution du filet de GO mm. par un de 60 XSX,

Les filets furent prospectes de la fason suivante :
1111
Djue
1
8 8 ava*
: à Boubène,de juin 65 à mai 66 sans interruption
Lampsar
: 2 Ross-BZthio, interruption en oc,éobre 65
CTorom amont: à Boundourn, interruption en cctobse et novembre 65
Cor om aval

: à ~oundoum interruption en octobre et novembre 65
Khassak :

a Khassak-Word, interruption d’octobre 65 à mars $6

D joudj
: à Tiguet, seules deux pêches en juin 65 et en mai 66
-
Djeuss amont: non prospect&
ci0v01

: non ,-rospectk
Les pêches furent exécutées jusqu’en mars 1966 sous la
direction de ,I. IJXXAET, Inggnieur des Travaux des Xaux et Forêts, à raisGn
I
d’une peche par défluent et par quinzaine, soit deux pêches mensuelles.
L’auteur complkta <r cette série par deux pêche s consécu.tives, soit deux jours
de suite en mai 1966,dans tous les biefs proposEs, à l’exception des deux

J
dXluents non encore prospectés à ce jour ( Cjeuss a-mont et Diovol >,

- 5 -
Le6 r6sultata de ces pgcheo sont regroup6s dans lus
S<i
tableaux 24 à 21.
/
’.I7;,,l;
Sur le plan qui présentement nous intQresue, remarquons
I’ i
d’abord que les dlterminations
systématiques n’all’érent que jusqu’au gens;+
et que, même dans ce cas, subsistèrent quelques confusions : Schilbe avec’; ;;:‘i
/I L‘
Eutropius ; Gnathonemus et i’r/iorm)rrops avec Mormyrus; etc.. ,
A:
[ !:$.
‘y:::,:Y<
33 genres diffgrents furent d&ombrkn si l’on considère
l’ensemble du Delta, et cela uniquement dans la gamme des poissons ex@oii
tée par les filets de 40,54 et 60/8@ mm. Parmi ces 33 genres, 29 sont d’eau
douce, 4 d’eau sauz&tre.
Les opération s men6es dans le Delta ayant pour but, nous lla,vons$$
dit, de dessaler l’eau des principaux défluents, il est intéressant de noter i,, iq :’ ;$$y‘,i
les éventuelles diff$rences dans la faune des d%luents prospectks,Le tabl&i$$d-1
1 résume ces différences.
r,;
$3
cc&
TABLEAU 1
*Comparaison de la systématique générique de aaelquesgfluento.
-
-
Genres

Cour6 d’eau
----l--GeGz
0’ eau douce
d’eau saw-n&re
L a m p s a r
ZG
0
Djeusç aval
2.6
1
Khas sak
2 4
c
Gar om amont
22
I
73
Réserve St -Louis!
Gorom aval
19
3
I
22
Dessalemcnt 1961
Djoudj
6
I
/
8
4 p&hes
/
Totaux genres diffv’rentçZ.9
4
1
Deux constatations se dégagent de ce tableau :
:
,:

I”/- Une augmentation progressive du nombre total de genres du Gorom
aval au Lampar, en passant par le Gorom amont, le Khasoak et le :D
2”/- Un norr‘bre caractgristiquement plus 6lev’e de genres d’eau saum&re
le Gorom aval en corrélation avec un nombre plus faible de genres d’
douce.
, /‘

-6-
Ces deux phénomènes peuvent être associés à l’anciennet de
l’adoucissement. Le complexe Lampsar Gorom amont et accessoirement
Kbassak n’est plus en relation avec les eaux oauunStres depuis des dizaines
diannées.I1 forme la réserve d’eau potable de la ville de Saint-Louis,On y
rencontre un seul genre typiquement saumgtre.
Le Djeuss aval, malgré le voisinage immédiat de la sa.!.ure à
Dakar-Bang0 semble ne receler ggalement qu’un seul genre hallophyle. Preuve
de l’herméticité du barrage,
Par contre le Gorom aval,dont 10 dessalement n’est entrepris
que depuis 1966 renferme 3 genres d’eau saumâtre.
Le cas du Djoudj est un peu spBcia1. L e marigot n’a été prospect&
qu’à deux reprises et chaque foi,p en fin de saison sèche. Le nombre de genres
rencontrés ne peut donc être glevé. A cette époque d!ailleurs, ce cours d’eau a Z.J.
maximum 1 mètre de profondeur et les 30 centimètres au-dessus du fond SO&
formés de boue liquide dans laquelle grouillent des milliers de crabes (f, 50 fT*gYU
par filet).
Si l’on se penche B pr6sent sur l’aspect quantitatif du problèr~~ç
3Ad.136r;
et compte tenu des rgserves à. apporter à cause de la oxlectivité des engins, on
remarque que les genres d’ eau saumâtre préf;edeM les pourcentages cuivants
( voir tableau 2 ).
TAl3LEA.U 2
Importance pondjrale et numérique des genres halloThyles l
-e-1_
-.-
Lampsar
Mhas sak
6. amont
Djeuss
G . a v a l -*
P
I N
I PI NI PINI PIN( P ’
Cynoglossuo
-
-
0,69
I,O7
:
Mug il
0,34
0,G’ [
Prictipoma
-
-
0,02
0, oc ;
I*:
Totaux
0,08
0,83X,04
1,05
1,93
i
!
Lkgende :
N = $ numgrique
p= $ pondéraus:

,..
NOUG nous croyons autoriséa à dire que, dans le cas des
cinq marigots citéo, len genres hallophyles, en particulier ou dans leur
_.,:,
r.1
ensemble, ne présentent strictement aucune importance, même dans le ca0
du Gorom aval.
Si l’on ne considore à présent que le6 genres dulcaquicoles leo
plua fr&quemment repr&enté s, on obtient le tableau 3 ( ce tableau comme
lea prkcédents est issu de s tableaux g6nérau.x présentés in fine )
..+ 1
,;
\\
Exception faite du Khassak,troic
dans les quatre Pre:miers rangs :
Xhassak Hydrocyon vient au
d
e
Hydrocyon ,
s

t
representent
o
t
a
ensemble de 35 à 46%
u
x

pondgraux,
Le quatrième genre en importance pondérale eE;t diffdrent
ouivant les défluentc-. Il o’agit de Labeo dann le cas du Lampsar, du Djeusa
‘-’
-
-
,.
et du Khassak. Il s’agit de Clarias
dano les deux Coron~. Les pourcentages
globaux atteints -par l’ensemble des quatre espèces principales vont de 55 à
%Y$.
.
.,
L e s autres genres interviennent ~1~s moddrgment dans les
/
résultats chiffrkc de res gêches. Il faut pourtant citer : Polypterus Synodo&&z
Dictichoduo et Heterotis. Sauf Distichodus et Heterotis dan6 le Khassak, aucun
.h
de ces genres n’atteint individuellement (SS,
4.<
Ces statistiques sont un peu fausnéesparce qu’el%Smparent entrv
eux des genres dont certaina sont monospécifiques, d’autres plurispécifiques,
‘aour
._
être absolument valable, la détermination aurait dû aller jusqu’à.
l’eap’zce.
‘_
1, ‘:’
Ce probleme de la détermination spbcifique n’a été abord6 que :+$
d’une façon toute superficielle au cours de cette campagne. Four les genres
cités dans le tableau 3, on trouve :
Lateo. niloticus
: genre monospécifique
Hydrocyon forskali et brevis
-
-
Labeo cenegalensis et coubie
/ .’
..’Citharinus citharus et Latus , ainsi que vraisemblablement $stichodoideo .
i,?,&
,?,
L’erzmen un peu plut; détaillé des quelques pêches de mars et / ,,+
d.e mai 1966 nous apporte dea précisions s ur les fréquences relatives de ces ---’,j,.<
diff&rentes espèce s au sein de leurs genres respectifs ( tableau 4 ).

‘CQa
.*
0
. II.
-r-r
2
1Ii?iste

Explication du Plan 1 ( Cuvette de Boundoum-Nord )
Légende :
m
*$
Cuvettes : 1 - Ib
= basses, côtes comprises entre 0,56 et 0,99 ‘, ;z’j,,
llaa-IIb
= moyennes, côtes :
0, i3C et 1,20
,*‘,, ‘.,i
:.;n
,y$
IIIb
= hautes, côtes :
1,30 et 1,98 ‘y
III - IIId
a
: hautes, marginales, zones d’inondation
Vannes : Vannes de Diawar : prise d’eau sur le fleuve Sénégal
:.g
(3 = vanne principale, comprenent en outre 2 vannes lat6rales.
II
‘ ;‘-
I-I’= vannes latkralee pour inondation de la cuvette mitoyen,{
n
ne plus basse par prise d’eau sur le canal situeS dans”‘&.
la cuvette moyenne ou haute.
E = vanne latdrale branchée sur canal principal pour inondation-
Points de peche :
1 = situ& sur le canal principal, en amont de la vanne C. Ce canal
principal a été obtenu en ap-rosondissant le marigot de &Xhad.
7, = Sanal-drain situe dans la cuvette moyenne I , branché sur le canal
5
principal ?t la vanne C, alimente la cuvette basse
par la vanne
zb
latérale 1, et la cuvette moyenne IIb par inondation directe. Biotope
situé dam la rizikre.
3 = Canal drain situé dans la cuvette basse 1 , alimentke via la vanne 1
branch&e sur le canal de la cuvette moytkne IIb.,Biotope situe dans
la rizibre..
Drain dans la cuvette marginale III , inondée par canal et eaux de
ruisselle.ment. Inondation par vanne ?3 branchge directement sur ..
canal principal. l3iotope situk dans la rizi’ére.
Les digues sont figurées par le trait plein large,
-
Les canaux par l’intervalle situé entre deux traita.
Les pistes par le trait pointillé large.
,am





















DJIXJSS
H
l-3
0
0
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P
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H 03 1 u11
-
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1
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-
II
-P
P
-

G E N R E Si
40,
56
50
l
80
60 180
CITHARIXUS

4362
1562 12235
745
41,3
LATES
3057
1200 1 962
1920
II,2
IIYDROCYON
3 347
995 i 681
150
Dl?lERS
16207
3345
3SOI
2335
6:;:
-
-
-
l
WA.-
% 0 T 3 u x
26973
5150
125,i:
la,3 j 595
E
-II_

>
:1
T A B L E A U 1 8
t-
CU
n
1
Evolutinn p6rbdîque &u poids moyen individùel -
--.-eV
- Y - - - - -
-
XII--6 5
I-66
G3
I;n,
52
II,9
Ii7
4q
2,3
TCTAUX TOUS DEFLXWIS
I I32,6
10899
G,4
7292
1 28,l -
Nombres totaux 3 filets DJEUSS
24
12
54
62
h...
i -Ti&dE? S fLB
:
25
GQROX ANCNT
371
65
110
4
TI
GOR?28 AVAL
19
427
362
14
-l---
64
2 2
440
l
TOTAUX TOUS DEFLUEWTS
563
486
569
i 127
Poids moy,ind,spéc.Poid-tocade toq~
m.r-9s de'Qv&-&
--
2g5?0
x32,5
126~9
2,21,2
Bombros totaux tous
L
défluents

>
‘t
T A B L E A U I g
CO
CU
Evolution périodique du poids moyen individuel
8
t
-
-
, a.cc
2 .- UTES
IZTDICATION
.
~III&~
I,66
II46
111-66
v-66 -
. .
-
d-
:/
.
.
Poids totaux 3 filets,
DJVJSS
5;o
10,5
12;O
1136
591
3 ;‘7
2;7
LAYZ'SAR
1505
1705
7 ;‘o
292
5~6
11;1
4;5
GOROM Mxom
1294
II,8
14,I
198
6,3
3;2
5p3
GOROU AVAL
0
593
2498
II,1
II;~
18,I
191 .
TOTAUX TOUS DE$'LUENIIS
3219
45,x
5799
26 ,-7
28,6
36,I
1376
22
22
15
7
10
5
4:
50
-1
20
G
12
25
8
42
23
44
24
23
0
II
87
77
4:
68
6
TOTAUX TOUS DEPLVENTS
90
106
102
94
127
43
1'
173
Pds.moy,ind.spéo. Pds totaux toua dGfl.uents
261,8- 304,3
284,3
316,2
-.-
36595
425,4 334,7
Nbre totaux toxs défluents
/
l

T A B L E A U ' 2 0
Evolutfon périodique du poids moyen individuel
3.- -
HYDROC‘ON
DEFLUENT
DATES
1066 l 11-66 t III-66
v-6G
l
Poids totaux 3 filets
DJ-EUSS
II,0
1103
6,I
5ïP
2:; 5
iIAMPSAR
=,v
35t7
20,I
15,6
25;3
GOROM ANOHT
23c3
28;8
22,2
3;6
l
GOROM AVAL
roi7
Pr3
395 1
OP8
j
-
-
TCTr:UX TOUS DEFLUENTS
-R511/
14~3 1
927
678
32,2‘--.i
r_.
._.
Kbres totaux 3 filifs
DJ-EUSS
0’
Lî&Q' SdR
9
12
7'7
4:
GORO~J AXONT
24
8
60
9
GOROïlï AVAL
16
26
2
TOTAUX' TOUS DEFLUENTS
57
t
Pdo.may.ind.spéc.
Poids totaux'.tous défluerïtx
47892
.
Nbres totaux tous déÎluen%s,

-30 -
3.5. - S onclusions
L’importance d’une part de l’immigration prî’vue dans le
Delta sén&galais, l’impossibilit8 d’autre _part, d’assurer en période humide, une
distribution rationnelle de poisson c1 partir du Lac de Guiers, de la Tawé ou
du fleuve, commande d’examiner en profondeur les possibilités piacicoles de
chaque défluent particulier. On ne se préoccupera pas uniquement de ces
possibilités en tant que permettant une saturation de la dem.ande locale, mais
également afin de voir si la pêche ne peut être un revenu suppl&mentaire pour
les nouveaux colons.
Les premiers résultats fournis par les pecheç exp6simentales
de 65/64 semblent apporter comme conclusions provisoires :
Y/. - sue des différences allant du simple au double peuvent être relevées dans
le rendement pondéra1 d’un filet entre les différents ddfluents;.
.
2”/. - c.uc ce rendement serait sensiblement plus élevé en période 2e c ommuni -
cation des dkfluents avec le Fleuve, c’est-à-dire pendant la srison humide,
3%-
r?ue le filet ‘a mailieç de 40 mzz. fournit un rendement pondEra1 moyen
troic fois plus élevé que celui de 56/60 et cinq fois plus ElovE que celui
de 80 mm.
4”/.- %e le poids moyen çphcifique individr!el des trois eapOces principales,
Citharinus, Lates et HydrocyonA , su.bit des variations saisonnikres o,u’il est
difficile dlexpliquer à l’heure actuelle,
:-
4 . - RZMXJSSIi3NS POSSIBLFS DE L’AMENAGFk?3?TT
XIZI~OLE SUR L’I; CONOMIE PISCICOLE DE L4 ZQNE
F L U V I A L E ,INFLU%NV~33 P A R L E D E L T A
A piuçieuro reprises > nous avons, déjà soulevé la question des
migrations de poissons vers le Delta,via les défluents.
Pr<alablement à l’aménagement, les eaux de crue d,u fleuve
s’épandaient sur une grande partie du Celta.Un reflux s’établissait dès que la
côte de ces eaux d’inondation devenait supérieure à celle du Fleuve en décrue
et le Delta se vidait alors plus ou moins complètement.
l /.
i

L
- 31 -
-
Eans certaines zones, un deuxikme phénomène intervenait, La
décrue se poursuivant, la salure remontait prozresniveiment jusqu’au-delà
de Richard-Tsll et envahissait les d%luento de la région deltaTque,

Cn i;eut légitimement poser comme hypothèse de travail que les
poissons, suivant les eaux de cru e, se dispersaient dans les terres inondkes
à la recherche de biotopes de reproduction et de lieux parti&rli‘vreï,-,ent
eutrophes. bar s de l’inversion de courant, à l’amorce de la d&rue,ls majorité

d’entïe eux retournaient trkç certainement au fleuve avec leurs alevins reali-
-mentant de 1.a sorte le potentiel piscicole du S&Ggal. Ce mouvement de reflux
devai.t, selon toute vraisemblance, être accéléré par l’arrivée des eaw: saumâ-
tres.

^n peut donc considérer que le Del,ta aïact les am&azements
---.--mm--._
rizicoles était une F!igantesque frayEre pour 1:s pcir;zxis du fleuve et assurait
---1-p
-
--,-.-
. -
pur celui-ci au :::;Oins cil Fart%e le renouvellement du stock.
-
-
-
-,ue se passe-t-il à prc’scnt
? Les aménagements ont pour but,
repétons-le,de fzvoricer l’edrhe de 1’~s~ douce de crue ,de la stocker en
enQpêchant son. reflux vers le fleuve, et de stopper les apports d’eau saumâtre
en étiage.

Les pois5ons ( jusqu’à présent,nés dans cette région deltafque j
tendent encore vraisemblablement 5 cuivre le courant et à p4néére.r dans les
plaines inondhes du Delta. L’ouverture des vannes dlalimentation leur permet
dans une certaine mesure d’entrer dans les d&fluents.Les anciennes plaines
inondées sont devenues des rizières. Leur acckis est à nouveau sous la dépen.-
d.ance des vannes individuelles de cuvettes, Il n’est donc pas toujours -possible.
Un certain nombre de poi ssons vont @tre enfermés dans les grande czmzux et les
dkfluents.Leur sera-t-il là possible de s’y reproduire ? Leurs alevins pourront-
ils y vivre ? CT rla n’est pas absolument certain. Par contre, il est une chose que

l’un peut ?t priori affirmer .: certaine s cspkceç ont absolument besoin de
biotopes de reproduction qui n’existeA que dans les plaines inondses, tels
Hét6rotis niloticus par exemple.

C’autre part, ceux par::5.i les poissons oAui ont p’2 pkétrer dans
les rizières, y tro:,.veront -ils les biotope D comwnables ? Les différences sont
grandes entre une plaine inondée naturelie avec sa vggétation pluricpécifique,

ses variations de niveau, d’orientation, de pente,“et une plaine b riz 62 la végé-
tation est monospécifique, où le niveau malgrk l’absence de nivellement int6-
gral, est beaucoup plus r6 gulier, où la profondeur varie assez faiblement, où a
disparu toute variation d’orientation et de pente. Ici, à nouveau, certaines

espèces risquent de se trouver dans l’;-~*
-..+ossibilité de se reproduire par suite
de l’absence de biotopes convenables.
I

Enfin s-2pposo.w que les po-,,
irr3n~ se reproduisent, cïoissent, que
leurs alevins eux-mêmes grandissent, quelle.as seront leurs chances de retour
au fleuve ?
Nous avons déjCL remarjug, à la suite des pcches de izovembre 1966
dans les cuvettes, que les ouvrsgec provoquaient la oélection de certaines
.
especes au c!Vtriment d’autres. L+:\\Tous avox; voulu ~~p~emez.2 vk?.,ifier cette
qu.estion ecçenLj.elle de i-fiotivation de Ces dépSacel~lellt3.~OU% C212,~OüS CLVCCiS
tenté
de caj$urer des.pol,,,,
'PC~~S au ~i~.~eau de la vtmne de Si53u2r, 2 1'entïSe des
cuvettes et &ms 103 cuvette3 elles-mêmes ‘( cc rapp*orter aux tableaux 5 à 3 )..
Le contrôl e à l’entrée du grand canal de Diaouar, canal d’alimen-
tation de la cuvette de Boundoum Nord a kte à l’aide des filets ::zN.l.ants dont
disposait à cette époque la Divisiez : mail.les de 40, 56 et 60 mm. Ses filets
ont ét6 tendus en t--v
-c,vers du canal imm..Qdiatement en aval de l’ouvrage de prise
d’eau. ~~/~allleurzu.ce~-cent, sous l’action dua courant teC~JUTÇ trkc violent à cet
endroit, ces filets se sont couchés êt cieuleo finalement quelques rares espèces
ont pû êere cantur8es. Le bilan de cette opGration est résumé dans Le tableau
21 ci-dessous: L’expérience date des 9, IO et II septembre 66.
Bilan des
-,
captures au filet maillant à Diaoua.r en sept, 1966
- - - - -
-r
E s p è c e s
N
des
onades
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ï-Ll~I.1
-dz.-
3
Heps etus odoe
10
510
7.
Clarias oenegalensi s
1 0
3 5. 0
5830 503 0
0
Citharinus cithxruo
9
71)
1675
186
5
0
Tilapia galilaea
4
9.5
670
1CjC
0
0
Synodontis membrana
ceus
4 ’
10
355
89
2
0
lXstichodus SF,
1
5900
0
0
Heterobsanchuc cp.
1
850
0
0
Tof~ypterrs seneZalus
1
675
0
0
Lates niloticus
1
TX7 0
0
0
-
-
*ende du tableau :
N = Nombre total d’individus capturés
Etat de3 gonades, établi suivant le degre de maturité
apprQc .e’ visuellement : 4 = gonades vides, reproduction faite
3= gonad.es pr$Pes pour la reproduction, oeufs
ou laiéanc e sortant de l’abdomen sous
la simple pression
2 = in,rliviUu mûr sexuellement, mais avec
gonades non pr*”tices pour une reproduc-
tion immédiate
1 = individu quies cent ou immature.

- J3 -
cies goizades ) .
de6 gon;tdes des e3p??Ce3 enferméc3, d.ana le3 c7~vette5, les canaux et leo dSflucnt3:
eil fin de p&io& d'inondation. s'ect ~QU%$~;~O%, 10X3 de3 péC'ne6 de ~~oveL-hre I?brf
à Boundoum-Nord, n~uç aIrons également relev6 l’ktat deo gonades des pi5BOns
capturés. Le tabLGL.
w~, 7,~ reprend l'e33entj.el de ce3 obseryationo à ce dernier
?Oint de vue.
il$Joufj avons d'autre part, convtaté visub~liement la y6aence de
quantité3 considsrables de jeunes Glaris3 dans; le3 cuvettes. Cea dexCer3 trop
petits passaielY~ B traverL>c les maille3 de -20s fi'=+
-îL,s,y compris celui de 40 mm.
Il est donc permis d'affirmer que :
- la reproduction de Slar- a lieu duralIt la 3aicon de crue
- la rcprodnctica da Tz-
b,larias se fait eçsenîA2lleïrient dr,ns le3 cuvettes.
Acceoooirement, on co::t3til"e cigslemc2t qu'il est aboolu:.ment
indispensable de xzttre au point UT système de capture adgquat B l'enér4e du
canal prirrcipal et de .cf-acune de3 vanne3 ( 5 au total > q ui
._ c ommsnde~2t 1’ edr ék
de l'eau dans la cuvette de Boundoum-Nord.
Sonclueiona urovisoires -
- - -
Le3 premier s Tésultatç ti'obcexwhon tenderaient B apporter
des arguments 3 la preuve :
I"- que les poicsoas transitent à travers l.ea dGTluent3 ver3 les plaines indondkea
du Delta;
î. o - ?ue la motivation au moiizs partiel1 e, sir_o:l es32ntielle, de ce3 d9l-lacements
. .
serait la recherche de biotopes de reEyoduc-:ion convecablea;
3”- Zue, suite aux a:z%?hagemento,
cette re.production, et 3urtout le retour au
fleuve de3 alevins qui en sont i33u3, ,a'est pa3 toujours
possible pour ItouteL?
le3 espkces.
Il pourrait alors en r63vlter u9 apFauvri3çeixent au l?aoins
relatif en ce qui CC~C âme le3 esnèceo d6favosi: 5Ger; dv. peu9lenxz-t icht$yologique
de la region fluviale inaueac&e iz.r le delta,
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Le rap-art de J. BAUD prdvoyait que soit dressé un inventaire des
engins de pêche dans le Delta, On y a ajout6 les renseignements concernant les
pêcheurs et les em’barcations.L’inventaire ci-aprks est le rQsultat d’une
enquête qui a eu lieu les 26-X1 :et 15-XII.I965.
5.1.- Les pêcheurs
Dan6 les village 5 situés le long Uu Fleuve Sén&gal, 6anG aucune
exception, se trouvent des pêcheurs professionnels, Et certains ” occasionnels ”
peuvent par ailleurs :btre également concidBréo comme des professionnels moi.71 -: iR
assidus. Ces loczli’céc ont une forte tradition hzlieutiqce. La com.p$ence de ces
pezheurs est reelle. *3n note au-sfji une n.~“:~~~lre~~;;2.~io:zl

re:~~ayqueble 6x7. nO:+ore
relatif de plcheurs par rapport à la pop~lati~~~ totale au fur et ’ c.---OC

q-s-
I~i~L>~~ 6 que
1
l’on se rapproche de Saint-Louis. Des dla~es comme Tiguet et L’ ebi montrent
des pourcentta~e

0 atteipanl: 13%~ pour les ~~~Gr’eosioilnels.~.veC
les quel~~ues
occasionnels pourqui
la pêche est 1’activitS -rinciyale, on peut consicXrer ~]UT’
1
i
toute la population active s’adoane à la -S:&e. Les ~~GGo-~I‘c.-s financi$res de
ces localités proviennent presq-x’ex clusivczznt de cette activith, Ce ph&lom&n~
peut être attribw6 au fait qu’il y a de plus gis~dea fscilités d’gsoulezient du
IF
poisfion, notamznent vers Saint-Louis. 1 a
IzI A q
~~axport se feit habituellement par
pirogues motorisdes ou non sur le fleuve,
I
Le long du Lampsar par contre, on tro-xm tr&s peu de professionnels,
Il n’y a en fait que deux exceptions B cette rOg1e : Roas-B&thio et Boundoum.
-206 5 -Béthio est un village assez important coopte tenu du nombre d%abitants

1
d’abord, de sa si.tuation le long de la grànd ‘route ensuite. Lfécoulemeat du
poisson est donc possible sur place , mais XZalement via cette route et une foi6

encore surtout ve-c
-L L) ‘Zaint-Louis. Le cas de Boundoum est un peu diff6rent. Il
B
s’agit ici d’un village de colonat, d’installation rgcente. Parmi les immigrants ~
-
se trouvent des I;Gcheurs originaires d’autres rL,gions du L;&+a1 et ils ont
emmené avec eux leurs engins. Leur nolikre remarqua’blament nl!.evg ( 4 profes-

I
sionnels et 42 occasionnels ) par rapport 22 la nopulation
__
totale ne doit pas
surprendre. Ceci est en effet une concbquence
de deux facteurs. D’une part, le
nombre d’habitants a Eté relevé en 1964, l<l’enquête, elle, date de I965.Ze nombre
I
d’habitants du village a fortemont a+$neni:S depuis 1964 quoiqu’il soit difficile
de préciser dans quelle m.eoure,par suite de s arrivées importantes de nouveaux

colons. D’autre part, l’implantation se fai.t par vagues.
m
3n trouve en zvant-garde,
les hommes valides qui dGsirent prendre .contact avec leur nouveau milieu, Ils
restent seuls un temps &s ou moiann loq;:Ze n'ent que par la suit3 qu'arrived
les femmes, vieillards et enfants, En 1964, la population du village <tait formge

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presql.~.‘exclv.sivem.e~~t
d’hommes valides.
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1

- 35 -
Le 10112 du Djeuss, se trouvent bgalement un nombre relativement
important de professionnels de la $che. D ‘autant plus que les facilités
d’écoulement sont grandes, A cet 6sard, prenons par exemple, la localité de
.
Dioudoun,. On y Lrouve C professioznelo et 36 occasionnels. Or Diaoudoun est
situ en un endroit partioulièrement favorable à l’exercice de la pêche et à la
vente de poissons. I?n effet, les pech&t.&0 L)
l-*c de Diaoudoun exurceïlt leu- activité
auprks du pont-barrage de la route de Saint-Louis h Rosso, au confluent exact
du Djeuso aval et’du N’Galam. Les vannes sont ouvertes durant toute la durée
de la crue car elles évacuent le trop plein d’eau du Djeuss et du Lampsar.
D’énormes quantitds de poissons tra;-ILI-pitent par cet 0uvrage.i-t quelque6

contrôles nous ont d’ailleurs montré une proportion assez forte d’eap&es
hallophiles, parmi lesquelles : Ethmalosa, Tilapia heudoloti et Idu,$l. La vente
est également chotiUp.0 facile par suite de la proximité de la *oute et de la ville
de Saint-Louis. La preuve que cet endroit est f avorisé de fa$on sp&ciale, c’est
qu’il existe un campement permanent et que l’,on ne peut passer sur le pont

sans être l’objet des sollicitations des vendeurs.
L’enquête a eu lieu également d.anç quelques vi&Lagen situés à
l’Est de la route entre celle-ci et le N’Diael. Nulle part, on ~‘a trouvé trace
d’une activitg halieutique’quelconque.
C oncluoions :
On rencontre d’aukant plus de professionnels de la pêche que
la vente du poisson est facile. Il seimble donc bien que, dans le cas du Delta,
l’offre s’aligne naturellement sur la demande.

Cette constatation est importante parce qu’elle met en &idence
que si on veut promouvoir une politi-u e de développement de la pêche, il irnper -
tera avant toute chose de donner au-p
- pêcheurs des garanties de possibilités
d’écoulement de leurs produits.Lec deux facteurs sur lesquels on pourra agi?
sont desti&s à faciliter le transport et à Ataler dans le temps la productiqn, 1”.
s ‘appelle& U traitement des produit s et voies de com-munication,

5.2.-

Irnbarsations en engins de $khe -
Les em.barcations et les engins sont en corrélation avec la
présence de pSêcheurs professionnelpL>. Qn remarque un maximum le long du
Djeuss : Diaoudoun, Tabatrez, Diamayalar , Xakadiama et dans les villages
riverains du SénBgal, 14 pirogue0J seulenIent: le long du Lampçar, dont 7 à
Boundoum-Xoss-B&thio ‘et 6 à LarnFsar-~~~~a.~ana.

La pirogue ” Casamance *‘, monoxyle, originaire co-rL?me son nol;
l’indique de la région la plus méridionale du. pays est largement dominante,
dans la proportion de 2 à 1 par rapport’ à la Saint-Louisienne. Ce dernier typ:
d’embarcation est un modèle réduit des pirogu.es marines en service tout le
long des côtes sénégalaises, Le tableau met également en kvidence l’augmen! .

tien du nombre relatif de ces pirogues Saint-Louisiennes au fur et à mesure
que l’on se rapproche de la ville de Saint -Louis. Le maximum est atteint une
fois encore à Diaoudoun.

- 36 -
L’engin de pêche par excellence du pêcheur deltafque est
l’épervier. Il représente plus de 60% du total des engins. Un pêcheur en possède
frkquemment plusieurs.Les mailles les plus usitées sont de 12, 27, et 34 mm.
( 1, Z, 3 doigts ” de pêcheur “‘),C’est 1’ engin id$al pour la capture des Tilapie.-
(galilaea en eau douce, heudoloti en eau saumâtre ).
On trouve ensuite dolinkks et filets maillants. Ce dernier est du
type dormant claeoique à mailles de 56/6G mr~. dans liintérieur, 70 3 CO mm.
sur le fleuve.Il faut dire un mot du dolinl&.Ceé engin,vraisemblableient
d’origine maure, est asstiz répandu et semble particulier à la région. Il se compo-
se essentiellement d’une corde sur laquelle sont fixés des avançons trss court:,.
tr’es serrés et armés d’hameçons simples, lesquel- u ne aont jamais amorcés,Lt I
1
caract6riotiques habituelles de cet engin sont les suivantes :
- longueur de la corde : 100 m. soit la longueur d’un cordeau du commerce;
1
- Nombre d’avançono, donc d’hamegons : SO00 soit une boîte du commerce
- no des hameçons : 7 et 8.
1
Disons i:ymnédiatement que l’efficacité de cet engin particulier
devra être testé de façon systématique par comparaison notamment avec filets
maillants et palangres de dimensions coml>arables.
I
L’enquête a r&èlé l’existence de oix sennes ( ou ” goubol ” en
dialecte local). Trois sont en service exclusif sur le fleuve ( Diaouar, Debi,
1
Tiguet ). Celle de Diaoudoun opore sur le con+exe Djeuss-N’Galam. Celle de
Keur Ousman sur le Lampsar-Gorom amont- Xhasaak. Celle de Boundoum sur
les deux Gorom.Les deux dernières opèrent parfois sur le fleuve en saison sèc..: .,, I
Il serait tout 2’. fait souh%able de ‘&&oir compléter”dans l’aveni.
cette enquête sommaire en faisant notamment le rencensement des engins et
pscheurs de Saint-Louis qui viennent pêcher dans la zone en déterminant pour
tous ces engins leur fréquence d’utilisation ainsi que leur rapport pondz’ral et
financier. Il faudrait chiffrer également les variations imp2rtan’ces au cours des
saisons des effectifs existant sur un bief dkterminé.
6. - CONCLUSIONS GENEARALES
Les premiers résultats des recherches sur la mise en valeur
piscicole du delta sénkgalais sont en grande partie issus des pêches expéri-
mentales de 65/66 dont le protocole avait 6té fixé par J.BARD dans son rappori
” Aménagement piscicole dans le Delta du. Fleuve Sénégal “.

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- 38 -
Ce5 travaux ne peuvent êtïe connidgrio que comme pr6li:xi-
naires. Ils nous pe rmettent tout au plus quelques remarques :
I”- Les espèces de poisnons
$conomique::zent
intkressantes des dléfluento
semblent être uniquement d’eau douce.
2. o - Suite vraisemblablement à. des différences Ecologiques, les associations
d’espèces pourraient varier suivant les dv’fluents du Delta.
3”- Il n’est pas impossible que les variations physico-chimiques ex2raCnent
des modifications qualitative Op et quantitatives de ces associations dans le
courant d’une année.

sans 1 ‘:Stat actuel du peuplerLaent Fiscicole du Delta les risques
d’attaque du riz par les 2oissons ne paraissent pas pouvoir être importants.
Les espèces qui tendent B entrer dans les rizi?res pourraient au contraire
intervenir bénkfiquernent dans l’asoociarion riz-poisson.

Sur le plan des possibilit 6s piccicoles proprement dite, il semble-
rait ressortir des pêches de 65/66 :
I”- qu’il existerait des différences de rendement piscicole entre biefs et entre
pcSriodes de l’année;
2 o - qu’il est absolument nécessaire de tenir Corn$e de la surface importante
représentée par le fleuve lui-même dans la portion situke eztre Saint-L0ui.r
et xosso;
3”- qu’il faut être prudent avant de prkconiser une mise en valeur plus intensiv:,
des ressources piscicoles du Delta.

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