MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL ...
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
CENTREDERECHERCHES
INSTITUT SENEGALAIS
DE
POUR LE DEVELOPPEMENT
RECHERCHES AGRICOLES
INTERNATIONAL
(C.R.D.I)
PROJET
lMULTIPLICATIONVEGETATIVE
REFERENCE 3 P - 87 - 0267AFNS
Période du ler juin 1989 au 31 mai 1990
Juin 1990
Direction des Recherches sur les Productions Forestières
AVANT- P R O P O S
ta deuxième année de la phase II du Projet "Multiplication
Végétative" (Seriégal)
- Référence 3P-87-0267 - arrive à terme au 31 mai
1990. Cette date devait marquer la fin du programme dont la durée était
initialement prévue pour deux ans.
Cependant, suite à notre demande, le
CRDI a décidé de prolonger le projet de onze mois .jusqu'au 2 mai
1991.Par conséquent,
ce rapport,
qui aurait dû être final, sera un
rapport d'etape qui
décrira l'avancement des travaux au cours de
l'année 2 du projet et ouvrira sur les perspectives envisagées pour
l'année 3.
V O L E T S C I E N T I F I Q U E
Dans
ce projet,
l'étude des techniques de multiplication
végétative horticoles et in vitro est menée sur auatre espèces princi-
oales (Acacia senegal.
albida,
Faidherbia
Casuari-l eauisetifolia et
Eucalvotus
cam~dulens&).
Dans certains cas. les études sont au stade
des recherches fondamentales.
oour d'autres la recherche est effectuée
dans un but aooliaué.
oour d'autres enfin les travaux
consistent à
l'aoolication dans un but sratiaue des techniaues mises au ooint ulté-
rieurement.
l- INSTALLATION DE VERGERS A GRAINES BE CLONES D'E. CAMALDULENSIS
IP. DANTHU‘I
L camadulensis est l'esoèce. bien aue contestée. la olus
utilisée dans les reboisements au Senégal.
Deouis trente ans. de très
nombreux essais d'introduction de orovenances australiennes ont été mis
en olace.
Dans le but de créer des oarcs semenciers oroduisant des
graines de qualité qénétiaue suoérieure.
il a été décide de mettre en
olace des vergers à graines de clones.
Ce tvoe particulier de planta-
tion consiste à rassembler.
dans une même oarcelle des copies végéta-
tives des R~US beaux individus sélectionnés dans les meilleures par-
celles d'introduction.
La libre fécondation de ces sujets d'élite
devrait produire une semence de aualité adaotée aux conditions écologi-
ques de la zone.
Une sylviculture oarticuliére est aooliquée au verger
à graines
afin de favoriser la floraison et la fructification et de
faciliter le travail de récolte :
désherbaqe. aooort d'engrais. taille
éventuelle, aooort de régulateur de c,‘c?issance.
L'installation de deux veryers à graines de clones distincts
est orévue oour l'hivernage 1990 : l'un oour la région centre-ouest
(bassin arachidier) et l'autre uour la Casamance. Ces deux vergers
seront
installés
dans le domaine de 1'ISRA de Séfa (Déoartement de
Sédhioul.
La sélection des individus retenus oour constituer le verger
casamançais a
été faite dans la oarcelle 1977 mis en olace dans la
forêt des gavottes. Trente arbres, aooartenant à si,< crovenances
différentes,
ont été retenus. Pour chacun. vinqt -1uatre copies véy?ta-
tives ont été réalisees.
Pour le bassin arachid-Ier. la selection a éte
faite dans les essais de Mbao (196B), Bsndia !iS79) et Nguékokh f!9P'i,
Trente six clones ont été créés avec l:ingt trnic :ooies n?.r ilnne.
La mobilisation des ortets a été faite par greffage. La
technique retenue repose sur les essais oréliminaires effectués en 1989
(voir rapport d'étape, année 1).
Deux. techniques de greffage étaient
envisageables : la greffe en tête et la greffe par approche, Malgré les
avantages de la seconde (moindre raieunissement du greffon,
donc plus
rapide mise à graine des plants). c'est la premier-e technique oui a été
retenue, car elle est plus rustique et fiable.
Les greffons etaient prélevés dans le houppier des suiets
sélectionnés et ne provenait donc pas de rejets.
Un total de 1 528
greffes a donc été réalisé au cours du mois d'avril 1990. 66 individus
d'élite avant été clones.
En juin-.iuillet 1990:
les deux vergers seront mis sur le
terrain.
La station de Séfa. en Casamance. a été retenue car elle ne
contient auasiment aucun eucalvptus aui nourrait éventuellement para-
siter les pools qénétiaues sélectionnés (les quelques arbres présents
seront abattus).
Les deux vergers seront installés suffisamment loin
l'un de l'autre pour éviter toute interaction.
Dans les années prochaines, un suivi phénologique sera
assuré,
des tailles de formation seront effectuées (les greffes mises
en place en 1989 serviront à mettre ces méthodes au point).
Dés
les
premières récoltes.
des essais de descendance seront mis en place afin
de verifier la qualité génétiaue des clones selectionnés. Les
RlUS
mauvaises met-es seront alors éliminées.
2- MULTIPLICATION VEGETATIVE DE L'ACACIA SENEGAL (P. DANTHU)
Acacia seneaal,
essence forestière de haute valeur éco logi-
que et économique,
est une espèce essentiel pour le reboisement
dans
les zones sahéliennes.
De trés nombreuses recherches ecologiques.
ohv-
siologiques ou génétiaues sont menées afin de comorendre et d'optimiser
la oroduction de gomme arabiaue.
La mise à la disposition du reboiseur et du chercheur d'une
techniaue fiable de propagation végétative de A. senesal est une étaee
importante
: le reboiseur oossédera alors le moven de multiplier des
individus performants et le chercheur aura à sa
disoos-ition l'outil
clonal.
Les quelaues essais
rapportés dans le bilan de
1983 ont
montré la difficulté de multiplier végétativement des
individus
aqés
(seul matériel vegétal intéressant,
car avant, exprime ses ootentia-
lités)
: le bouturage classiaue a échoué et les essais de culture jr~
vitro ont mis en hidence ?es orohJèmes de désinfection et de réactiva-
tion des exn!ants.
Après la construction d'une unité de boutursqe finance par
Je oro.iet, nous avons reoris les essais. Au oréalable, noue nous somme?
fixés un
cahier de charges afin d'.lbtenir les résultats très vite
aonlicables :
3
- nécessité de bouturer du matériel
adulte.
le matériel
juvénile Cplantules, .jeunes plants) ne oouvant éventuellement
que servir a la mise au ooint des techniaues :
- ne pas utiliser de techniques de rajeunissement in situ. en
particulier le récépage, méthode classique mais oui impose la
destruction de l'ortet?
la protection de la souche et des
re.jets contre la dent du bétail et un suivi
constant!
con-
traintes difficilement surmontables en conditions de brousse:
- bouturer du matériel suffisamment résistant pour supporter
d'être récolté en début d'une mission de auelques jours et
être mis en place au retour.
Des essais préliminaires ont montré aue le bouturase ho:?.i-
cale d'arbre adulte B partir de fragments prélevés dans
le houooier
était difficile.
Apres le débourrement des bourgeons? le déveloooement
des feuilles et l'élongation des rameaux? la bouture se dessèche.
L'hypothèse d'une utilisation des réserves de la bouture
avant l'émission du système racinaire oui ne oeut donc assurer la
relève a conduit à deux axes de recherches :
la mise en olace de
boutures feuillées capables d'assurer une photosvnthese et donc une
alimentation en carbohvdrates ou la mise en place de boutures contenant
olus de réserves, en particulier des boutures de gros diamètre.
Nous avons exolore cette dernière voie. Dans le tableau 1.
sont comparées la réactivité à 15.
40 et 70 jours et l'enracinement à
70 jours des boutures d'A. senecial en fonction de leur diamètre.
Tableau 1 : Taux de réactivité* et d'enracinement des boutures
d'A. senecial en fonction de la taille des boutures
(expérience d'octobre 19851
!
Taux de boutures
! Taux de boutures
Diamètre des !
réactives C%I
! enracinées C%I
boutures
!- -------------------------!---------------~---
!
15 .j
! 40.j
! 70.j !
70 .j
________-_______II--______I
--------!--------l--------------------~
29 5mm
I 17
1
7 ! 0
1
5 à 8 mm ! 70 ! 59 ! 44 !
36
8 à 16 mm ! 81 ! 91 ! 68 !
32
________---_-----------------------------------~----------------
* une bouture est dite réactive auand elle orésente un apex
chlorophyllien ou une feuille ou un rameau vivant.
Aucune bouture de petit diamètre (inférieur à 5 mm) n'z
survécu plus de 70 jours alors aue respectivement 44 et 68 46 des
boutures de diamétre moyen (5 à 8 mm) et supérieur (8 à 16 mm! sont
vivantes 70 jours aorès la mise en olace, et olus d'un tiers est
enraciné (voir olanche ohotograehiaue!.
4
Bouture de deuxième gfk&-ation
( e x p i a n t prf5levé sur u n e b o u -
ture de premi$re génération 1
Un deuxième essai
a eu Dour but de tester l'effet de
12
Drésence ou de l'absence de feuilles sur les boutures 3.
la mise en
olace. Sont comparées :deux classes de boutures : totalement défeuillées
ou sortant quatre feuilles.
Le tableau 2 montre que les taux de survie et d'enracinement
mesurés après 70 jours sont non significativement différents
(les
effectifs étant d'environ 50).
Toutefois une tendance bénéfiaue de
l'absence de feuilles est notée. De même? les mesures faites sur le
systéme racinaire (nombre de racines,
longueur des racines) montrent Uri
avantage pour les boutures mises en olace sans feuille. En particulier.,
ces boutures ont une moyenne de 9.3 racines contre seulement 5.3
t-a-
cines aux boutures Dortant des feuilles.
Tableau 2. : Taux de survie et d'enracinement. nombre et
lonciueur moyens des rameaux et des racines
70 .iours aorès la mise en Place des boutures
d'A. senecial (diamètre 10 mm) en fonction du
nombre de feuilles portées par les boutures,
(expérience de septembre 1989)
_-__-_------ - ----- --------------- -1---- - -..-.--. --._-- ___ -_-- _____._ ..__.._
Types de
! Taux de survie
! Taux d'enracinement
bouture
I
(70 .j, C%l !
70 .i I%,!
_______I______ ---- ------.! ----- ------------- I r.-__..- -----_- __-_.__.-
.__.
Boutures 4 feuilles
!
69
i
62
Boutures non feuillées !
87
I
77
__I___-____-- -- ----------.! -----------------! ----- ------- -__.-. I. _____ _
x2
l
2.7 NS !
1.5 NS
NS = différence non significative au seuil de 5 %
- - - - - - - -
- - - - - _ _ - - _ - - - -
- . - - - - - . -
1 . 1 - . - - - - . - .
- - . - - - - I
- - . - - - - - . - - - - - -
- - - - - . _ - - _ l - _ _ _
_ .
_
Types de
! Nbre moyen ! Long. mov.! Nbre mou.1 Lon-.riiov.
bouture
! de rameaux ! rameaux
! racines
! racines,
------------------------!--------------l-----------
l...------ ---l- -.__.-._ ____
Boutures 4 feuilles
! 2.2 t 0.4
! 5?8 2 1-F ! 5,3 t l.S! 8.2 1 0,8
Boutures non feuillées ! 3.0 t 0.4
! 5.6 5 317 ! 9.3 2 3,7! 9.6 t 1.0
______________ -_--------_-_-----,--__^ --.---- -,----.- -.__ - ___________I____II._____.^.
La grande variabilité des résultats. en oarticulier des taux
d'enracinement qui oassent de 77 % au mois de seotembre (expérience 2?
$, environ 33 % au mois d'octobre (expérience) oour les mêmes condition5
de culture,
nous a amené a émettre l'hypothèse d'une fluctuation de la
réactivitk des boutures en fonction de la date de orélèvement.
Dans le tableau 3. nous avons donc suivi le taux de
débourrement des boutures anrès 15 et 70 .j et le taux d'enracinement
après 70 .j en fonction de la oériode de l'année où les boutures ::c=nt
mjses olace.
On constate.
oour les trois Daramètres, une chute efltre
seDtembre et mars (les mesures. après 70 .i. effectuées sur les bouture:
mises en place en janvier, sont faites en mars). En avril. une remontée
trés sensible est enregjstrée.
le taux de débourrement ?I 15 i Dassant
de 0 en mars a 98 % en avril.
En septembre? octobre,, novembre. les boutures débourrent en
moins de quinze jours alors que,
nlus tard.
il faut olus de auinze
.)ours pour
le même résultat (taux de survie à 70 iours supérieur au
taux de débourrement à 15 .iours).
Tableau 3. : Taux de débourrement,
de survie et d'enracinement
en fonction de la date de orélèvement des boutures
d'A. senesal
-~--I-------------
___-_
---------------
-___ --_.
I
1 9 8 9
!
1 9 9 0
I --------.------ -.-- I-- ----- --------.-- .-..._.._. -__
!Sent.! Oct.! Nov.!Janv.! Fév.!Mars !Avril
______________I___-
---- ------ l ---I- I --.--- I-- ---. l-----!-----!-----l--
_._. -
Taux de débourrement ! .1
l
I
I
I
l
à15.j (%1
! 90 !
81 ! 68 2 29 1 27 1
0 i 98
I
I
I
I
!
!
I
Taux de survie à 70 .i 1%) 1 87 1
66 i 66 i 62 ! 92 ! 68 I -
I
I
I
I
!
!
I
Taux d'enracinement
l
l
l
I
I
I
!
à 70 .j C%l
!77 i
33 i
36 !
14 !
41! 25 *
!
-
__________________ --- --.-------- ^------.-----_ ------------ -------.------ ____
Les résultats ambigus obtenus sur les boutures mises en
place en mars ne permettent oas de conclure.
Les experimentations se
poursuivent.
Il semblerait cenendant qu'il est possible de dire aue le
bouturage est difficile en saison séche. une dormante s'installerait
dès la fin de l'hivernage et durerait iusau'en avril. Cette dormante
oeut être d'origine hormonale ou hvdriaue.
Cette derni&re hypothèse est envisagée à la suite de l'exné-
rience
rapportée dans le tableau 4.
Cette expérience consiste 9 dif-
férer la mise en place des boutures en les conservant la base olonsée
dans l'eau,
enveloppees dans une toile humide Pendant des temps varia-
ble.
Dans la condition témoin?
le taux d'enracinement est de 13 %
lexoérience faite en novembre) et il est oorté a 61 % après un orétr?i-
tement de 3 .j.
Le résultat montre en outre au'il est oossible de conserver
les boutures quelques jours avant la mise en nlace. résultat imoortant
dans l'optique de l'orianisation de missions de récolte de matériel
vénétal.
Néanmoins. ces
resultats restent oréliminaires et
fraumen-
taires.
Ils oermettent ceoendant d'affirmer aue le bouturage de l'_.
senesal, à oartir d'abres adultes, est directement oossible sans ozsser
oar des bhases de ra.ieunissement des ortets oréalables.
Il est necessaire de comnleter et de vérifier ces résultats.
Les travaux sont en cours.
6
Tableau 4 : Taux de survie et d'enracinement des boutures
d'A. senecial en fonction de la durée de con-
servation en milieu humide des boutures avant
mise en place (expérience de novembre 1989).
Durée de conservation ! Taux des boutures ! Taux des boutures
avant mise en place
! vivantes après 70 .i.! enracinées
après
(jours)
!
(%Y
I
70 .j.
(90)
II------- --- ----.------- !_____________-_______I_________________--
0
I 61 ! 14
1
I
64
I 39
3
I
75
/ 61
5
l 61 ! 18
7
I 82
i 18
________---------------
!~____________________I___^____________---
x2
I
4.8 NS
l
21:o ***
___________--------_I__I________________---~-----~~~~~~~~~~~~~~~~
N.S. = différence non significative
***
= différence très hautement significative (seuil de 0.1 ?A\\
A l'hivernage 1990,
sera mis sur le terrain un
essai
de
comportement comprenant des clones issus de boutures et des semis des
descendances de ces mêmes arbres.
Des études d'orthotropie et de la
vigueur des boutures sont orogrammees.
ainsi aue l'étude du système
racine (expériences menées en rhizotrons). Un essai de mvcorhization et
d'inoculation des boutures par une souche de Rhizobium est en cours.
La mise au point d'une méthode de rajeunissement des ortetc
par bouturage en cascade avant introduction in vitro est en cours,
L
e
s
premières observations montrent aue les boutures de boutures exoriment
un système beaucoup plus qéotropiaue aue les boutures primaires
(voir
planche photographi'aue) siqne d'un niveau de iuvénilité plus important.
D'autre part.
des essais préliminaires de greffacie de l'A-_
senecial ont été menés.
11 semble aue la techniaue est applicable. Il
faut cependant affiner le protocole.
Un ensemble de 1000 porte-qreffes
est actuellement Alevé en péuinière dans cette ootiaue.
Ainsi,
les
techniaues de mobilisation des individus sélectionnés, leurs multip!i--
cations végétatives par des techniaues horticoles seront maîtrisées.
L'outil clonal sera alors disponible au service du déveloo-
pement ou comme instrument de recherche fondamentale.
3- MULTIPLICATION VEGETATIVE D’ACACIA ALBIDA CY.K. GASSAMA)
Chez Acacia albida. il existe une importante diversité qéné-
tiaue responsable entre autre d'une différence notable dans la crois-
sance des plants élevés en pépinière et mis en place sur le terrain. A.
albida est nodule par des souches de Rhizobium a croissance
lente
(Bradyrhizobium) et possède une très, grande sscificité à l'ésard de
ces souches.
7
31 - ETUDE DE LA SYMBIOSE ACACIA/RHIZOBIUM
La oremiere exoérience a borté sur un screenins de souches
et de erovenances adaotées.
Six orovenance d'A. albida ont été utili-.
sées, associées à cinq souches en culture Dure de Rhizobium. 5 ml d'une
susnension bactérienne ont été a.ioutés au substrat aorès reoiauaqe
de:
semis âgés d'une dizaine de jours.
Les resultats obtenus montrent, sur le olan de la nodula-
tion,
un effet souche très imoortant sui n'est eas tou.jours
carrelé
bositivement avec une bonne croissance .
En effet.
on ne note oas une
grande différence à cet âge dans la croissance au sein des
différentes
brovenances étudiées.
Tableau 5 : Longueur des tiges et nombre de nodules en
fonction de la souche de Rhizobium de la
provenance d'Acacia albida
---____--------------------------------------------------------------~-
Souches! 47.6.3 ! TAL.72 ! 47.6.5 ! CB.756 ! AUST.15 b!
l----------!----------!----------!----------!----------!Mo,~enr,es
Prov. ! L !nod.! L
!nod.! L
!nod.! L
!nod.! L
!nod.i
-._._-_-_ ! --.- --.- !-..--!- .----! ----! ----- !----! ---- --I ---.. _l--_--l_-_-l_____._._.___
86.5836! 8,75! t-t !11.12! t
!14.66! ttt!12.75!
e17.751 OI
!l ,oc
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84.10021! 9?00! +f ! 9.41; +
! 7.85! i-t !10.071 0 I - i - ;
9.08
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0 112.90!
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86.5488!10.10! + i 8,62! t
!12,50! +++!11.80!
+ !10,70! 0 ;
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86.5489! 8,35! ++ !11.60! ft 114,621 ++ti 6.91!
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86.5487; 9.331 t i 8.25! + i 9.8Oi + 112.33!
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4.
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----__- ! - - - - - ---.---
! - - - - - ---.--- l--.--- . ..-----! -------.---
! --_.-__ ,_____ I __-_____-__
MO~. !
9.96 !
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Il,32 !
:n,22
! 10.48 !
qén.
! t 2.18
! i 1.37
! t: 3,f2
! 2 2,51
! t: 2.03 !
_-------------_------- -.--. - ---- -- -.--- --------- _________<___________
Lésende
~- : L = lonsueur des tises en cm (mesures abrès un mois) :
nod. = nombre de nodules par olant
0 = eas de nodule :
+ = neu de nodules (1 à 31
t+ = nombreux nodules (4 à 10)
+tt = très nombreux nodules 0 10).
La souche la blus oerformante est tou.iours la 47.0.5 cuide
de la 47.6.3 toutes deux isolées sur Acacia
- -
- albida.
Les autres sou~:hec
TAL 72, CB 756 et AUST 15 b ne sont oas snécifiaues. de l'espèce.
La deuxième série d'exbériences a borte sur l'eti!de du
substrat. Deux tvoes de sable ont éte utilisés .
* sable noir du Jardin botaniaue.
très riche en matit?rc
orqaniaue,
sous forme humiaue ('SN) :
* sable blanc siliceux de Cambérène. débourvu de toute subc:-
tance organiaue (SC!.
Les substrats ont été. au Préalable, stérilisés au four à 18O'C oendant
deux heures.
L'inoculation a été effectuée aorès r-eoiauage dans les nots
à l'anoarition de la deuxième oaire de feuilles au moment où le svsteme
racinaire
commence à
se déveloaper
et à initier
des
racines
secondaires.
Un melange de souches a eté utilise : 43.6.4 : 43.6.3 :
45.6.1 : 47.6.1 : 45.6.2.. toutes étant des BBdvrhizobium isolées de
l'Acacia albida.
Nous avons ajouté de l'azote starter (80 mg nar Dot)
d'une solution de (NH4)2 S04.
Deux provenances ont été utilisées : la
1006 et la 1002)
Tableau 6 : Influence de la nature du substrat sur la
croissance et la nodulation (aorès 1 mois)
Prov.
!Long.tige!Lonq.rac.! Nombre !
Trait. !
(cm1
! (cm)
! nodules !
Aspect général
--------!--------, I---------!---------!-------------------------.------
!
13.0 !
12,4
f
! auelaues
olants jaunis, cer-
SN
! t 7.8
! t 7.3 !
1.6
! tains vert normal avec chevelu
!
I
i
! racinaire trés imoortant
1006 -_-_!-__-__-__i_________!_________!_____--------------------------
!
12'9 !
16.0 !
10.9
! plants très verts -
feuilles
SC
! +4:4
! + 6.5
! + 7,3
! larges bien étalées
!
18'0 !
18,8 ! 2.4
! feuilles larqes: asnect normal
SN
! i 5,5
! t 2.0
! t 2.5
! chevelu racinaire dense
1002 ----!---------!---------!---------!------------------------~------
!
!
I
! excellent état!
feuilles bien
SC ! 16,8 ! 18,7 ! 11:5
! vertes bien étalées : gros no-
! 2 5.4
! t4,8
! 2 6.4
! dules multiples: chevelu raci-
!
!
l
! naire moins dense.
--------!---------!---------!---------!-------------------------------
1002 SN !
18.2 !
13,7 ! 0
! vert normal
- grande feuilles
non inoc ! 2 4.7
! t 7,5 !
! chevelu racinaire très dense.
-_-_---- ---m---e- !--- -----! --------- !-----__- --.----- ---------_----_-
1006 SN
14.7
10.3 !
! chevelu racinaire très
imoor-
non
I 9.9
! t 3,o !
0.7
! tant. mais certains olants ont
inoculé
!
l
! les feuilles Petites et iaunes
-m-----w- _____--____---------.--~--~---~--~--~-~--~----~--~--~--~-~~-~~
9
FAIDHERBIA
AC81OA
E
T
RHIZORIUM
-.
-
-
Au cours de cette expérience.
il est aoparu aue le substrat
sableux pauvre et en matière organiaue favorise la
nodulation.
C'est
dans ces conditions aue nous observons le olus rapidement la formation
des nodules (auatre semaines). De la meme facon, la présence de matière
organiaue inhibe la nodulation.
Par
contre!
nous avons ou voir aue.
sur le substrat très
riche en matière organique.
il se développait un chevelu racinaire très
imeortant qui!
en se déployant,
colonisait tout le substrat.
Le olus
souvent,
quand la racine Principale est très déolovée.
il n'v a nas
beaucour, de racines
secondaires et le chevelu racinaire est moins
dense.
Par contre,
lorsaue le oivot est court, de nombreuses racines
latérales sont formées.
les ramifications augmentent et le chevelu
devient dense.
Les nodules s'installent le olus fréauemment. soit au
niveau du collet, soit sur les ramifications de deuxiéme ordre.
Il existe une très grande variabilité entre individus au
sein d'une même provenance :
cette variabilité s'estomoe auand
0 n
comoare les provenances.
Par ailleurs, globalement. les croissances en
hauteur ne sont pas significativement différentes entre olants nodulés
et Plants non nodules.
En conclusion.
il anbaralt,
au cours de cette expérience
que, dans les conditions limitantes (sol très pauvre). la olante réaait
en s'associant avec le Rhizobium bour assurer sa survie. Ceoendant. des
que les conditions cessent d'être défavorables.
nutrition minérale et
organique
assurées‘
la olante s'organise en déveloouant un système
racinaire trés important lui oermettant une croissance
comoarable A
celle des plants inoculés (voir olanche ohotograohiauel.
32 - NUTRITION MINERALE AZOTEE IN VITRO DE L'ACACIA ALBIDA
Dans le sol, l'azote est sous olusieurs formes :
- minérale (N03- ou NH4+)
- organique (acides aminés, protéines. etcl.
Cependant!
ces formes liées sont souvent fac ilement déqradées et
l'azote libéré sont sous forme NO- ou NH .
3
4
Nous avons cherché à déterminer auelle est la source d'azote
oréférentielle chez Acacia albida
-
-
-
-
D'autre oart,
_
il semble au'il v ait
des plants a metabolisme azote nitraté ou ammoniaaué :
il est intéres-
sant de déterminer sous auelle forme l'eseèce Puise l'azote du sol.
Protocole exoérimental : Des jeunes plants d'Ac_cia albida or-é-cultivés
in vitro sur milieu MS ont été clones.
Ces clones ont été réoartis au
hasard sur les différents milieux de culture à base de MIJRASHIGE et
SKOOG mais contenant ou débourvu d'azote sous différentes formes et
différentes concentrations.
10
1 - Milieu sans azote (MSNI
2- MSN -t NO- 5 mM/l
3- MSN + NH+ 20 mM t NO- 5 mM
4
3
4- MSN t NH+ 20 mM + NO- 1 mM
4
3
5- MSN t AsDaraqine 100 mg/1
6- MS t Glutamine 100 mg/1
7- MSN t NH+ 20 mM
4
a- ASN + Glutamine 500 mg/1
9- MSN f Asparaciine 100 mg,/1
10 - MSN t NH+ 1 mM
4
11 - MSN + NHt 5 mM
4
12 - MSN f NO- 20 mM
3
13 - ASN t NO- 1 mM
3
Les résultats (tableau 7) obtenus montrent aue :
- l'&ia albida se dévelouoe aussi bien sur milieu nitraté SU sur
milieu ammoniaaué avec une oréférence oour les milieux contenant
d U
NH+ comme source d'azote :
4
- la combinaison NO-3/NH4+ en raison de la forte teneur en azote
ammonical (20 mM1 inhibe la croissance des nousses ;
- l'azote organiaue (glutamine.
asoaraqine) est difficilement
assimila-
ble par la olante :
- sur milieu totalement dénourvu d'azote,
les exolants ne deoérissent
oas.
On note une légère croissance.
Ce ohenomène aourrait être dû ?
une adaetation particulière de l'&-:ia albid-a à des conditions limi-
tantes en matière azotée.
11
Tableau 7 : Longueur et nombre de olants d'A, seneaal in vitro
en fonction de la nutrition azotée
---.- -----_ ----__ .--- -----------------------______________I_____-
------- --.-___
Milieux
! Ho ! HlO ! H30 ! Rat. ! Biomasse (mg) à 30 i.
------__^__- ---. !-.- -----! -.--.----! ------ --! ------- If__-__---_--__--- ______
1
!
2.83 !
3,ll !
3.0 !
1.66 i 22,05 + 16-35
2
!
3.4 !
4.11 !
4.1'3 !
1.84 ! 26,45 + 16:39
3
!
2.21 !
2.41 !
2,48 !
0.83 ! 11,54 + 4.22
4
!
3.11 !
3.11 !
0.6'1 !
1,O
!
5
!
3.25 !
3,21 !
3,4 !
3.5
! 26.88 t 5.0
6
!
2:41 !
2.66 !
2.34 !
2.6
! 17.12 + 10.6
7
!
2!35 !
2.51 !
2 8 2 '
3 0
'
26.36 i: 413
8
I
3.41 !
3.41 !
2:9.1 i
2:5
i 12.74 2 6.0
9
!
235 !
2.66 !
2.96 !
1,5
!
10
!
2.5 !
2.85 !
2.55 !
i,a
!
15.75 -t 4.9
11
!
2.71 !
3-01 !
3.3 !
7.3
! 31,58 + 17.4
12
!
2.3 !
2.16 !
2.1'1 !
4?6
! 13.25 5 3.25
13
!
2.76 !
2.78 !
2.83 !
3,O
!
8.66 2 2.6
____I__________-___--------~----------~-------------~-------------------
Légende : Ho = Longueur initiale de la tige : HIO. H30 : Longueur à 10
ou 30 .jours : Rat. = nombre de racines a 30 .i.
Il est tout aussi Dossible aue la Pré-culture sur milieu MS
normal (riche en ions notamment azotés) a favorisé une accumulation de
ces éléments azotés dans les tissus. ce aui oermet a la plante de vivre
Dendant quelaue temos sur ses proores réserves.
Mais ceci
n'exnliaue
pas pour autant le gain en croissance observé.
- Au point de vue biomasse reorésentée Dar le Doids sec. c'est le
milieu NH4 5 mM aui favorise aussi la croissance aérienne et notam-
ment la formation des feuilles et la croissance racinaire.
Le milieu
NO-3 5 mM permet une bonne croissance liée à une biomasse aérienne
assez imDortante.
4- AMELIORATION DE CASUARINA EQUISETIFOLIA (B. SOUGOUFARA)
Les résultats, dans le cadre de l'exécution de ce orogramme.
bien que oartiels? sont oublies dans "Proceedings of second Internatio-
nal Casuarina Worshon Jan. 15-20. 1990: Caire! Egypt".
41 - APPROCHE MICROBIENNE
L'acauisition des connaissances sur la Dhysiologie de
Frankia et l'étude des orofils électrophorétiaues d'isoenzvmes, oar
exemole les esterases,
ont oermis de classer taxonomiauement
les
Frankia isolés de Casuarina eauisetifolia
D
e en trois
s
é clrouoes.
t
u
d
e
s
de caractérisation de ces souches de Frankia. ainsi que de leur effi-
cience sur un clone choisi. le clone 13. sont en cours. Par ailleurs. on
a
isolé deux souches d'ectomvcorhizes PSNl et PSDl à oartir de piso-
lithus st3. récoltées resoectivement à Notta et à Diama.
Bien entendu,
le recours à l'inoculation mvcorhizienne a nour objet de réduire l'ef-
fet limitant des carences. notamment en ohosohot-e.
12
42 - APPROCHE VEGETALE
Pour sélectionner Casuarina eauisetifoliq. nous avons fait
aooel à deux tyoes de critére :
les uns aui orennent en comote le
ootentiel fixateur d'azote et les autres aui orennent en comote à la
fois le ootentiel fixateur d'azote et l'aetitude à utiliser l'azote du
sol.
En adoptant cette stratégie,
nous sommes arrives à classer oar
leurs oerformances svmbiotinues les individus sélectionnes dénommés ~1,
B, S et L suivant l'ordre :
En ce oui
concerne la reoroduction conforme à oartir de
su.iets d'élites adultes,
nous avons DU déterminer le stade ootimal de
orelèvement des
inflorescences femelles immatures CIFI) et le stade
limite au-delà duauel l'exeression et le déveloooement des bourgeons
sont
impossibles.
Ce résultat nous a oermis d'amolifier les réoonses
des IF1 cultivés jrr vitro en faisant varier la nature du substrat
solide :
Agarose 1,
Agarose 2. Bitek Agar et Aqar Noble. En attendant
de recevoir les resultats de l'analyse des différents agents gélifiants
utilisés, le nombre de bourqeons le R~US élevé oar IFI, environ 30. est
obtenu avec Agarose 2.
L'optimisation de la rhizogénèse des rameaux néoformés est
en cours.
Durant toute cette période. nous n'avons oas ou réaliser
l'embryogénése dans les IFI.
faute de oouvoir maîtriser la combinaison
hormonale. Les recherches sont en cours.
5 - CONCLUSION - PERSPECTIVES
Cette deuxiéme année du Pro.iet a donc oermis de ooursuivre
les exoérimentations de tvoe fondamental sur le C. eauisetifom et le
L albida oui ont aboutit à deux oublications.
La orochaine année doit
voir la mise en place sur le terrain des oremiers clones afin de
vérifier les oerformances des individus selectionnés.
En ce aui concerne 1'A seneqal
--!-----
les nremieres cooies végé-
tatives seront mises sur le terrain dès l'hivernaqe orochain et le
orocessus de rajeunissement du matériel sera amolifié.
La techniaue de
greffage de 1'Eucalvotus.
mise au point l'année 1 du oro.jet.
voit en
cette année 2 son aboutissement oar la réalisation de deux verqers à
graines de clones.
Ainsi.
le orociramme Multiolication végétative débouche oro-
qressivement sur des essais de terrains et des aoolications oratiaues :
ceci en conformité avec l'esorit du CRDI. Le mouvement devrait s'amoli-
fier l'année prochaine.
VOLET FINANCIER
Le oro.jet Multiolication végétative, orévu initialement bour
deux
ans avec un budget géré par 1'ISRA d'un montant de 22 655 000 Frs
CFA, a été oorté à trois ans avec un budget relevé à 25 165 905 F. CFA.
Les deux premières années du orogramme ont utilisé 18 303 846 F. CFA,
soit 81 % du budget initial et 73 % du budget remanie.
La troisième
année.
le pro.jet diseosera donc de 6 862 059 F. CFA un oeu inférieur.
aux orévisions Btablies tsar le CRDI (7.5 millions de Frs CfA).
L'analyse
de l'exécution budgétaire
montre
au'aucune
rubriaue n'est en dépassement et aue.
à auelaues exceotions or-ès, le
taux de réalisation est élevé.
1 - SALAIRES ET ALLOCATIONS
- Techniciens :
1 technicien et 2 observateurs sont rémunérés uar
le orogramme :
- Personnel de soutien : rubriaue /non dotée.
2- FRAIS DE RECHERCHE
- Main d'oeuvre temporaire :
cette rubriaue est largement utilise
car elle corresoond.
en fait,
à la mise en olace des essais en
péoinière ou au chamn :
ces travaux nécessitant essentiellement
de la main d'oeuvre non qualifiée ;
- Petit matériel
- Fournitures diverses :
la deuxième année du
projet a vu l'achat de beaucourî de matériels de bépiniére et de
culture
jn vitro.
Une commande complémentaire est oroqrammée
l'année 3 :
- Produits chimiques :
la majeure oartie des oroduits chimiaues a
été achet6e l'année 1 :
- Clôture : achat ot-évu l'année 3. la somme correspond à 800 metres
de clôture FERLO, soi% la bossibilité de clôturer environ 4 ha :
- Analyses de laboratoire :
rubriaue faiblement dotée oour une
éventuelle étude oédoloqique :
- Fonctionnement véhicule : corresoond a l'entretien et aux rénars--
tion du véhicule du programme et à l'achat de carburant :
- Documentation : achat d'ouvrages et exoédition de nombreuses
demandes de tirés-à-nart :
- Plantation : rubriaue non dotée !Voir main d'oeuvre temboraire).
3- DEPLACEMENTS ET PUBLICATIONS
- Déplacements locaux : rubriaue couvrant les frais engagés par les
chercheurs ou le oersonnel dans les missions au Sénégal :
- Publications : utilisation
pendant l'année 3 pour couvrir
les
frais de rédaction d'articles et rapoorts (plusieurs articles en
oreparation) ;
4- EQUIPEMENT
- Motocyclette : projet d'achat abandonné :
- Serre :
l'achat d'un ohvtotron et la restauration d'un serre ont
mis cette rubriaue à zero.
i5
E T A T F I N A N C I E R D U P R O J E T V-87”WAFHS
pour la Mode du ler juin 1489 au 31 mai 1990
._“--
.--__ ._------.--.-
.“_“__ -___ -..----
- -- -----.. -- --- .-- ------------- .-
- .
_ - - - _ - - -
_ . “ _
- . .
_ - - - - - - - - - - - - _
R U B R I Q U E S
Budget initial
kdqet remanié
OBuenses annbe 1
D&enses annbe 2
Soldes
i l !
i?!
,i
!j\\
(4)
[2 ” 12 + j:!
_. _,._..__“.__
.-_- ---- .-. -. ..-- ““..
_ ” ” _
..---
_-.
1 - SALAIRES ET ALLOCAIWIIJS
- Terhnic*eas
- Perscnnel
d e scutiep
? - FRAIS DE RECHERCHE
- Nain t’oeuvre tenooraire
- Petir M+“~?E
“*
-
Fou-Eitures
- Produits chiciuses
. Clbtbre
. Analyses de lsbxatcire
- Fonctionnement véhicule
- Eocunenta:ion
- Plantations - Entretiens
3 - OEPLACEUENTS
LOCAUX - PUBlICATIONS
- Déolacenents
locaux
? 600 000
751 0:â
393 565
- 282 ?l!
- Publications
850 000
100 000
1
!OO 000
4 - EPUIPEI(ENTS
- Anéna:eaent
serre
i 009 OK
j [y ]Z!
.L ”
j $3’ 701
7
‘
_ _.
.- .”
._
..-_ _ -
. . .._-.__
.
TOTAL de la oartie @6e Dar I’ISRA _. 2 655 000
?5 155 905
4 115 496
13 538 350
6 962 059
^ “ . . ”
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RESUME DES VERSEMENTS RECUS
Projet n" 3P.87.0267 AFNS
Période du ler juin 1'989 au 31 mai 1990
Dates
$CAN
F CFA
L
- Solde au 31 mai 1989
11 100 737
- le 30 mai 1989
17 500
4 104 699
TOTAUX
. . . . . . . . . . . . .
15 205 436
- SITUATION DE LA TRESORERIE -
- Montant des débours au 31 mai 1990
13 588 350
- Solde trésorerie au 31 mai 1990
1 617 860
Arrêté le present état a la somme de : UN MILLION SIX CENT DIX
SEPT MILLE HUIT CENT SOIXANTE FRANCS CFA.-
Dakar, le 31 mai 1990
_ .~.ww..LC - -e-.-.--Y i
\\
CENTREDERECHERCHES
INSTITUT SENEGALAIS
DE
POUR LE DEVELOPPEMENT
RECHERCHES AGRICOLES
INTERNATIONAL
(C.R.D.I)
PROJET
lMULTIPLICATIONVEGETATIVE
REFERENCE 3 P - 87 - 0267AFNS
Période du ler juin 1989 au 31 mai 1990
Juin 1990
Direction des Recherches sur les Productions Forestières
AVANT- P R O P O S
ta deuxième année de la phase II du Projet "Multiplication
Végétative" (Seriégal)
- Référence 3P-87-0267 - arrive à terme au 31 mai
1990. Cette date devait marquer la fin du programme dont la durée était
initialement prévue pour deux ans.
Cependant, suite à notre demande, le
CRDI a décidé de prolonger le projet de onze mois .jusqu'au 2 mai
1991.Par conséquent,
ce rapport,
qui aurait dû être final, sera un
rapport d'etape qui
décrira l'avancement des travaux au cours de
l'année 2 du projet et ouvrira sur les perspectives envisagées pour
l'année 3.
V O L E T S C I E N T I F I Q U E
Dans
ce projet,
l'étude des techniques de multiplication
végétative horticoles et in vitro est menée sur auatre espèces princi-
oales (Acacia senegal.
albida,
Faidherbia
Casuari-l eauisetifolia et
Eucalvotus
cam~dulens&).
Dans certains cas. les études sont au stade
des recherches fondamentales.
oour d'autres la recherche est effectuée
dans un but aooliaué.
oour d'autres enfin les travaux
consistent à
l'aoolication dans un but sratiaue des techniaues mises au ooint ulté-
rieurement.
l- INSTALLATION DE VERGERS A GRAINES BE CLONES D'E. CAMALDULENSIS
IP. DANTHU‘I
L camadulensis est l'esoèce. bien aue contestée. la olus
utilisée dans les reboisements au Senégal.
Deouis trente ans. de très
nombreux essais d'introduction de orovenances australiennes ont été mis
en olace.
Dans le but de créer des oarcs semenciers oroduisant des
graines de qualité qénétiaue suoérieure.
il a été décide de mettre en
olace des vergers à graines de clones.
Ce tvoe particulier de planta-
tion consiste à rassembler.
dans une même oarcelle des copies végéta-
tives des R~US beaux individus sélectionnés dans les meilleures par-
celles d'introduction.
La libre fécondation de ces sujets d'élite
devrait produire une semence de aualité adaotée aux conditions écologi-
ques de la zone.
Une sylviculture oarticuliére est aooliquée au verger
à graines
afin de favoriser la floraison et la fructification et de
faciliter le travail de récolte :
désherbaqe. aooort d'engrais. taille
éventuelle, aooort de régulateur de c,‘c?issance.
L'installation de deux veryers à graines de clones distincts
est orévue oour l'hivernage 1990 : l'un oour la région centre-ouest
(bassin arachidier) et l'autre uour la Casamance. Ces deux vergers
seront
installés
dans le domaine de 1'ISRA de Séfa (Déoartement de
Sédhioul.
La sélection des individus retenus oour constituer le verger
casamançais a
été faite dans la oarcelle 1977 mis en olace dans la
forêt des gavottes. Trente arbres, aooartenant à si,< crovenances
différentes,
ont été retenus. Pour chacun. vinqt -1uatre copies véy?ta-
tives ont été réalisees.
Pour le bassin arachid-Ier. la selection a éte
faite dans les essais de Mbao (196B), Bsndia !iS79) et Nguékokh f!9P'i,
Trente six clones ont été créés avec l:ingt trnic :ooies n?.r ilnne.
La mobilisation des ortets a été faite par greffage. La
technique retenue repose sur les essais oréliminaires effectués en 1989
(voir rapport d'étape, année 1).
Deux. techniques de greffage étaient
envisageables : la greffe en tête et la greffe par approche, Malgré les
avantages de la seconde (moindre raieunissement du greffon,
donc plus
rapide mise à graine des plants). c'est la premier-e technique oui a été
retenue, car elle est plus rustique et fiable.
Les greffons etaient prélevés dans le houppier des suiets
sélectionnés et ne provenait donc pas de rejets.
Un total de 1 528
greffes a donc été réalisé au cours du mois d'avril 1990. 66 individus
d'élite avant été clones.
En juin-.iuillet 1990:
les deux vergers seront mis sur le
terrain.
La station de Séfa. en Casamance. a été retenue car elle ne
contient auasiment aucun eucalvptus aui nourrait éventuellement para-
siter les pools qénétiaues sélectionnés (les quelques arbres présents
seront abattus).
Les deux vergers seront installés suffisamment loin
l'un de l'autre pour éviter toute interaction.
Dans les années prochaines, un suivi phénologique sera
assuré,
des tailles de formation seront effectuées (les greffes mises
en place en 1989 serviront à mettre ces méthodes au point).
Dés
les
premières récoltes.
des essais de descendance seront mis en place afin
de verifier la qualité génétiaue des clones selectionnés. Les
RlUS
mauvaises met-es seront alors éliminées.
2- MULTIPLICATION VEGETATIVE DE L'ACACIA SENEGAL (P. DANTHU)
Acacia seneaal,
essence forestière de haute valeur éco logi-
que et économique,
est une espèce essentiel pour le reboisement
dans
les zones sahéliennes.
De trés nombreuses recherches ecologiques.
ohv-
siologiques ou génétiaues sont menées afin de comorendre et d'optimiser
la oroduction de gomme arabiaue.
La mise à la disposition du reboiseur et du chercheur d'une
techniaue fiable de propagation végétative de A. senesal est une étaee
importante
: le reboiseur oossédera alors le moven de multiplier des
individus performants et le chercheur aura à sa
disoos-ition l'outil
clonal.
Les quelaues essais
rapportés dans le bilan de
1983 ont
montré la difficulté de multiplier végétativement des
individus
aqés
(seul matériel vegétal intéressant,
car avant, exprime ses ootentia-
lités)
: le bouturage classiaue a échoué et les essais de culture jr~
vitro ont mis en hidence ?es orohJèmes de désinfection et de réactiva-
tion des exn!ants.
Après la construction d'une unité de boutursqe finance par
Je oro.iet, nous avons reoris les essais. Au oréalable, noue nous somme?
fixés un
cahier de charges afin d'.lbtenir les résultats très vite
aonlicables :
3
- nécessité de bouturer du matériel
adulte.
le matériel
juvénile Cplantules, .jeunes plants) ne oouvant éventuellement
que servir a la mise au ooint des techniaues :
- ne pas utiliser de techniques de rajeunissement in situ. en
particulier le récépage, méthode classique mais oui impose la
destruction de l'ortet?
la protection de la souche et des
re.jets contre la dent du bétail et un suivi
constant!
con-
traintes difficilement surmontables en conditions de brousse:
- bouturer du matériel suffisamment résistant pour supporter
d'être récolté en début d'une mission de auelques jours et
être mis en place au retour.
Des essais préliminaires ont montré aue le bouturase ho:?.i-
cale d'arbre adulte B partir de fragments prélevés dans
le houooier
était difficile.
Apres le débourrement des bourgeons? le déveloooement
des feuilles et l'élongation des rameaux? la bouture se dessèche.
L'hypothèse d'une utilisation des réserves de la bouture
avant l'émission du système racinaire oui ne oeut donc assurer la
relève a conduit à deux axes de recherches :
la mise en olace de
boutures feuillées capables d'assurer une photosvnthese et donc une
alimentation en carbohvdrates ou la mise en place de boutures contenant
olus de réserves, en particulier des boutures de gros diamètre.
Nous avons exolore cette dernière voie. Dans le tableau 1.
sont comparées la réactivité à 15.
40 et 70 jours et l'enracinement à
70 jours des boutures d'A. senecial en fonction de leur diamètre.
Tableau 1 : Taux de réactivité* et d'enracinement des boutures
d'A. senecial en fonction de la taille des boutures
(expérience d'octobre 19851
!
Taux de boutures
! Taux de boutures
Diamètre des !
réactives C%I
! enracinées C%I
boutures
!- -------------------------!---------------~---
!
15 .j
! 40.j
! 70.j !
70 .j
________-_______II--______I
--------!--------l--------------------~
29 5mm
I 17
1
7 ! 0
1
5 à 8 mm ! 70 ! 59 ! 44 !
36
8 à 16 mm ! 81 ! 91 ! 68 !
32
________---_-----------------------------------~----------------
* une bouture est dite réactive auand elle orésente un apex
chlorophyllien ou une feuille ou un rameau vivant.
Aucune bouture de petit diamètre (inférieur à 5 mm) n'z
survécu plus de 70 jours alors aue respectivement 44 et 68 46 des
boutures de diamétre moyen (5 à 8 mm) et supérieur (8 à 16 mm! sont
vivantes 70 jours aorès la mise en olace, et olus d'un tiers est
enraciné (voir olanche ohotograehiaue!.
4
Bouture de deuxième gfk&-ation
( e x p i a n t prf5levé sur u n e b o u -
ture de premi$re génération 1
Un deuxième essai
a eu Dour but de tester l'effet de
12
Drésence ou de l'absence de feuilles sur les boutures 3.
la mise en
olace. Sont comparées :deux classes de boutures : totalement défeuillées
ou sortant quatre feuilles.
Le tableau 2 montre que les taux de survie et d'enracinement
mesurés après 70 jours sont non significativement différents
(les
effectifs étant d'environ 50).
Toutefois une tendance bénéfiaue de
l'absence de feuilles est notée. De même? les mesures faites sur le
systéme racinaire (nombre de racines,
longueur des racines) montrent Uri
avantage pour les boutures mises en olace sans feuille. En particulier.,
ces boutures ont une moyenne de 9.3 racines contre seulement 5.3
t-a-
cines aux boutures Dortant des feuilles.
Tableau 2. : Taux de survie et d'enracinement. nombre et
lonciueur moyens des rameaux et des racines
70 .iours aorès la mise en Place des boutures
d'A. senecial (diamètre 10 mm) en fonction du
nombre de feuilles portées par les boutures,
(expérience de septembre 1989)
_-__-_------ - ----- --------------- -1---- - -..-.--. --._-- ___ -_-- _____._ ..__.._
Types de
! Taux de survie
! Taux d'enracinement
bouture
I
(70 .j, C%l !
70 .i I%,!
_______I______ ---- ------.! ----- ------------- I r.-__..- -----_- __-_.__.-
.__.
Boutures 4 feuilles
!
69
i
62
Boutures non feuillées !
87
I
77
__I___-____-- -- ----------.! -----------------! ----- ------- -__.-. I. _____ _
x2
l
2.7 NS !
1.5 NS
NS = différence non significative au seuil de 5 %
- - - - - - - -
- - - - - _ _ - - _ - - - -
- . - - - - - . -
1 . 1 - . - - - - . - .
- - . - - - - I
- - . - - - - - . - - - - - -
- - - - - . _ - - _ l - _ _ _
_ .
_
Types de
! Nbre moyen ! Long. mov.! Nbre mou.1 Lon-.riiov.
bouture
! de rameaux ! rameaux
! racines
! racines,
------------------------!--------------l-----------
l...------ ---l- -.__.-._ ____
Boutures 4 feuilles
! 2.2 t 0.4
! 5?8 2 1-F ! 5,3 t l.S! 8.2 1 0,8
Boutures non feuillées ! 3.0 t 0.4
! 5.6 5 317 ! 9.3 2 3,7! 9.6 t 1.0
______________ -_--------_-_-----,--__^ --.---- -,----.- -.__ - ___________I____II._____.^.
La grande variabilité des résultats. en oarticulier des taux
d'enracinement qui oassent de 77 % au mois de seotembre (expérience 2?
$, environ 33 % au mois d'octobre (expérience) oour les mêmes condition5
de culture,
nous a amené a émettre l'hypothèse d'une fluctuation de la
réactivitk des boutures en fonction de la date de orélèvement.
Dans le tableau 3. nous avons donc suivi le taux de
débourrement des boutures anrès 15 et 70 .j et le taux d'enracinement
après 70 .j en fonction de la oériode de l'année où les boutures ::c=nt
mjses olace.
On constate.
oour les trois Daramètres, une chute efltre
seDtembre et mars (les mesures. après 70 .i. effectuées sur les bouture:
mises en place en janvier, sont faites en mars). En avril. une remontée
trés sensible est enregjstrée.
le taux de débourrement ?I 15 i Dassant
de 0 en mars a 98 % en avril.
En septembre? octobre,, novembre. les boutures débourrent en
moins de quinze jours alors que,
nlus tard.
il faut olus de auinze
.)ours pour
le même résultat (taux de survie à 70 iours supérieur au
taux de débourrement à 15 .iours).
Tableau 3. : Taux de débourrement,
de survie et d'enracinement
en fonction de la date de orélèvement des boutures
d'A. senesal
-~--I-------------
___-_
---------------
-___ --_.
I
1 9 8 9
!
1 9 9 0
I --------.------ -.-- I-- ----- --------.-- .-..._.._. -__
!Sent.! Oct.! Nov.!Janv.! Fév.!Mars !Avril
______________I___-
---- ------ l ---I- I --.--- I-- ---. l-----!-----!-----l--
_._. -
Taux de débourrement ! .1
l
I
I
I
l
à15.j (%1
! 90 !
81 ! 68 2 29 1 27 1
0 i 98
I
I
I
I
!
!
I
Taux de survie à 70 .i 1%) 1 87 1
66 i 66 i 62 ! 92 ! 68 I -
I
I
I
I
!
!
I
Taux d'enracinement
l
l
l
I
I
I
!
à 70 .j C%l
!77 i
33 i
36 !
14 !
41! 25 *
!
-
__________________ --- --.-------- ^------.-----_ ------------ -------.------ ____
Les résultats ambigus obtenus sur les boutures mises en
place en mars ne permettent oas de conclure.
Les experimentations se
poursuivent.
Il semblerait cenendant qu'il est possible de dire aue le
bouturage est difficile en saison séche. une dormante s'installerait
dès la fin de l'hivernage et durerait iusau'en avril. Cette dormante
oeut être d'origine hormonale ou hvdriaue.
Cette derni&re hypothèse est envisagée à la suite de l'exné-
rience
rapportée dans le tableau 4.
Cette expérience consiste 9 dif-
férer la mise en place des boutures en les conservant la base olonsée
dans l'eau,
enveloppees dans une toile humide Pendant des temps varia-
ble.
Dans la condition témoin?
le taux d'enracinement est de 13 %
lexoérience faite en novembre) et il est oorté a 61 % après un orétr?i-
tement de 3 .j.
Le résultat montre en outre au'il est oossible de conserver
les boutures quelques jours avant la mise en nlace. résultat imoortant
dans l'optique de l'orianisation de missions de récolte de matériel
vénétal.
Néanmoins. ces
resultats restent oréliminaires et
fraumen-
taires.
Ils oermettent ceoendant d'affirmer aue le bouturage de l'_.
senesal, à oartir d'abres adultes, est directement oossible sans ozsser
oar des bhases de ra.ieunissement des ortets oréalables.
Il est necessaire de comnleter et de vérifier ces résultats.
Les travaux sont en cours.
6
Tableau 4 : Taux de survie et d'enracinement des boutures
d'A. senecial en fonction de la durée de con-
servation en milieu humide des boutures avant
mise en place (expérience de novembre 1989).
Durée de conservation ! Taux des boutures ! Taux des boutures
avant mise en place
! vivantes après 70 .i.! enracinées
après
(jours)
!
(%Y
I
70 .j.
(90)
II------- --- ----.------- !_____________-_______I_________________--
0
I 61 ! 14
1
I
64
I 39
3
I
75
/ 61
5
l 61 ! 18
7
I 82
i 18
________---------------
!~____________________I___^____________---
x2
I
4.8 NS
l
21:o ***
___________--------_I__I________________---~-----~~~~~~~~~~~~~~~~
N.S. = différence non significative
***
= différence très hautement significative (seuil de 0.1 ?A\\
A l'hivernage 1990,
sera mis sur le terrain un
essai
de
comportement comprenant des clones issus de boutures et des semis des
descendances de ces mêmes arbres.
Des études d'orthotropie et de la
vigueur des boutures sont orogrammees.
ainsi aue l'étude du système
racine (expériences menées en rhizotrons). Un essai de mvcorhization et
d'inoculation des boutures par une souche de Rhizobium est en cours.
La mise au point d'une méthode de rajeunissement des ortetc
par bouturage en cascade avant introduction in vitro est en cours,
L
e
s
premières observations montrent aue les boutures de boutures exoriment
un système beaucoup plus qéotropiaue aue les boutures primaires
(voir
planche photographi'aue) siqne d'un niveau de iuvénilité plus important.
D'autre part.
des essais préliminaires de greffacie de l'A-_
senecial ont été menés.
11 semble aue la techniaue est applicable. Il
faut cependant affiner le protocole.
Un ensemble de 1000 porte-qreffes
est actuellement Alevé en péuinière dans cette ootiaue.
Ainsi,
les
techniaues de mobilisation des individus sélectionnés, leurs multip!i--
cations végétatives par des techniaues horticoles seront maîtrisées.
L'outil clonal sera alors disponible au service du déveloo-
pement ou comme instrument de recherche fondamentale.
3- MULTIPLICATION VEGETATIVE D’ACACIA ALBIDA CY.K. GASSAMA)
Chez Acacia albida. il existe une importante diversité qéné-
tiaue responsable entre autre d'une différence notable dans la crois-
sance des plants élevés en pépinière et mis en place sur le terrain. A.
albida est nodule par des souches de Rhizobium a croissance
lente
(Bradyrhizobium) et possède une très, grande sscificité à l'ésard de
ces souches.
7
31 - ETUDE DE LA SYMBIOSE ACACIA/RHIZOBIUM
La oremiere exoérience a borté sur un screenins de souches
et de erovenances adaotées.
Six orovenance d'A. albida ont été utili-.
sées, associées à cinq souches en culture Dure de Rhizobium. 5 ml d'une
susnension bactérienne ont été a.ioutés au substrat aorès reoiauaqe
de:
semis âgés d'une dizaine de jours.
Les resultats obtenus montrent, sur le olan de la nodula-
tion,
un effet souche très imoortant sui n'est eas tou.jours
carrelé
bositivement avec une bonne croissance .
En effet.
on ne note oas une
grande différence à cet âge dans la croissance au sein des
différentes
brovenances étudiées.
Tableau 5 : Longueur des tiges et nombre de nodules en
fonction de la souche de Rhizobium de la
provenance d'Acacia albida
---____--------------------------------------------------------------~-
Souches! 47.6.3 ! TAL.72 ! 47.6.5 ! CB.756 ! AUST.15 b!
l----------!----------!----------!----------!----------!Mo,~enr,es
Prov. ! L !nod.! L
!nod.! L
!nod.! L
!nod.! L
!nod.i
-._._-_-_ ! --.- --.- !-..--!- .----! ----! ----- !----! ---- --I ---.. _l--_--l_-_-l_____._._.___
86.5836! 8,75! t-t !11.12! t
!14.66! ttt!12.75!
e17.751 OI
!l ,oc
!
!
!
I
I
I
l
l
l
I
!
f. 2.00
!
l
I
l
I
I
l
I
I
I
!
84.10021! 9?00! +f ! 9.41; +
! 7.85! i-t !10.071 0 I - i - ;
9.08
!
!
!
I
I
I
I
I
!
l
!
t 0,93
1
!
I
I
I
l
l
I
I
I
!
86.5841!14,25! t-t !10,58i t-t ! 8.501 tt i 7,501
0 112.90!
+ I
!0,75
!
!
!
I
!
‘1
I
I
l
!
! t 2.85
!
!
I
! !
!
l
l
!
!
I
86.5488!10.10! + i 8,62! t
!12,50! +++!11.80!
+ !10,70! 0 ;
10,74
I
!
!
!
I
I
I
I
I
I
!
? 1.51
!
!
!
!
l
l
I
I
I
I
I
86.5489! 8,35! ++ !11.60! ft 114,621 ++ti 6.91!
+ '!11,80!
0 !
!0,56
!
I
l
l
I
I
I
I
I
!
!
i-
1,06
I
I
I
I
l
I
I
l
I
,
!
86.5487; 9.331 t i 8.25! + i 9.8Oi + 112.33!
Oi9,25!
0
'
9,7?
I
I
!
I
I
I
I
I
I
I
!
4.
?.7(2
----__- ! - - - - - ---.---
! - - - - - ---.--- l--.--- . ..-----! -------.---
! --_.-__ ,_____ I __-_____-__
MO~. !
9.96 !
9.?3 !
Il,32 !
:n,22
! 10.48 !
qén.
! t 2.18
! i 1.37
! t: 3,f2
! 2 2,51
! t: 2.03 !
_-------------_------- -.--. - ---- -- -.--- --------- _________<___________
Lésende
~- : L = lonsueur des tises en cm (mesures abrès un mois) :
nod. = nombre de nodules par olant
0 = eas de nodule :
+ = neu de nodules (1 à 31
t+ = nombreux nodules (4 à 10)
+tt = très nombreux nodules 0 10).
La souche la blus oerformante est tou.iours la 47.0.5 cuide
de la 47.6.3 toutes deux isolées sur Acacia
- -
- albida.
Les autres sou~:hec
TAL 72, CB 756 et AUST 15 b ne sont oas snécifiaues. de l'espèce.
La deuxième série d'exbériences a borte sur l'eti!de du
substrat. Deux tvoes de sable ont éte utilisés .
* sable noir du Jardin botaniaue.
très riche en matit?rc
orqaniaue,
sous forme humiaue ('SN) :
* sable blanc siliceux de Cambérène. débourvu de toute subc:-
tance organiaue (SC!.
Les substrats ont été. au Préalable, stérilisés au four à 18O'C oendant
deux heures.
L'inoculation a été effectuée aorès r-eoiauage dans les nots
à l'anoarition de la deuxième oaire de feuilles au moment où le svsteme
racinaire
commence à
se déveloaper
et à initier
des
racines
secondaires.
Un melange de souches a eté utilise : 43.6.4 : 43.6.3 :
45.6.1 : 47.6.1 : 45.6.2.. toutes étant des BBdvrhizobium isolées de
l'Acacia albida.
Nous avons ajouté de l'azote starter (80 mg nar Dot)
d'une solution de (NH4)2 S04.
Deux provenances ont été utilisées : la
1006 et la 1002)
Tableau 6 : Influence de la nature du substrat sur la
croissance et la nodulation (aorès 1 mois)
Prov.
!Long.tige!Lonq.rac.! Nombre !
Trait. !
(cm1
! (cm)
! nodules !
Aspect général
--------!--------, I---------!---------!-------------------------.------
!
13.0 !
12,4
f
! auelaues
olants jaunis, cer-
SN
! t 7.8
! t 7.3 !
1.6
! tains vert normal avec chevelu
!
I
i
! racinaire trés imoortant
1006 -_-_!-__-__-__i_________!_________!_____--------------------------
!
12'9 !
16.0 !
10.9
! plants très verts -
feuilles
SC
! +4:4
! + 6.5
! + 7,3
! larges bien étalées
!
18'0 !
18,8 ! 2.4
! feuilles larqes: asnect normal
SN
! i 5,5
! t 2.0
! t 2.5
! chevelu racinaire dense
1002 ----!---------!---------!---------!------------------------~------
!
!
I
! excellent état!
feuilles bien
SC ! 16,8 ! 18,7 ! 11:5
! vertes bien étalées : gros no-
! 2 5.4
! t4,8
! 2 6.4
! dules multiples: chevelu raci-
!
!
l
! naire moins dense.
--------!---------!---------!---------!-------------------------------
1002 SN !
18.2 !
13,7 ! 0
! vert normal
- grande feuilles
non inoc ! 2 4.7
! t 7,5 !
! chevelu racinaire très dense.
-_-_---- ---m---e- !--- -----! --------- !-----__- --.----- ---------_----_-
1006 SN
14.7
10.3 !
! chevelu racinaire très
imoor-
non
I 9.9
! t 3,o !
0.7
! tant. mais certains olants ont
inoculé
!
l
! les feuilles Petites et iaunes
-m-----w- _____--____---------.--~--~---~--~--~-~--~----~--~--~--~-~~-~~
9
FAIDHERBIA
AC81OA
E
T
RHIZORIUM
-.
-
-
Au cours de cette expérience.
il est aoparu aue le substrat
sableux pauvre et en matière organiaue favorise la
nodulation.
C'est
dans ces conditions aue nous observons le olus rapidement la formation
des nodules (auatre semaines). De la meme facon, la présence de matière
organiaue inhibe la nodulation.
Par
contre!
nous avons ou voir aue.
sur le substrat très
riche en matière organique.
il se développait un chevelu racinaire très
imeortant qui!
en se déployant,
colonisait tout le substrat.
Le olus
souvent,
quand la racine Principale est très déolovée.
il n'v a nas
beaucour, de racines
secondaires et le chevelu racinaire est moins
dense.
Par contre,
lorsaue le oivot est court, de nombreuses racines
latérales sont formées.
les ramifications augmentent et le chevelu
devient dense.
Les nodules s'installent le olus fréauemment. soit au
niveau du collet, soit sur les ramifications de deuxiéme ordre.
Il existe une très grande variabilité entre individus au
sein d'une même provenance :
cette variabilité s'estomoe auand
0 n
comoare les provenances.
Par ailleurs, globalement. les croissances en
hauteur ne sont pas significativement différentes entre olants nodulés
et Plants non nodules.
En conclusion.
il anbaralt,
au cours de cette expérience
que, dans les conditions limitantes (sol très pauvre). la olante réaait
en s'associant avec le Rhizobium bour assurer sa survie. Ceoendant. des
que les conditions cessent d'être défavorables.
nutrition minérale et
organique
assurées‘
la olante s'organise en déveloouant un système
racinaire trés important lui oermettant une croissance
comoarable A
celle des plants inoculés (voir olanche ohotograohiauel.
32 - NUTRITION MINERALE AZOTEE IN VITRO DE L'ACACIA ALBIDA
Dans le sol, l'azote est sous olusieurs formes :
- minérale (N03- ou NH4+)
- organique (acides aminés, protéines. etcl.
Cependant!
ces formes liées sont souvent fac ilement déqradées et
l'azote libéré sont sous forme NO- ou NH .
3
4
Nous avons cherché à déterminer auelle est la source d'azote
oréférentielle chez Acacia albida
-
-
-
-
D'autre oart,
_
il semble au'il v ait
des plants a metabolisme azote nitraté ou ammoniaaué :
il est intéres-
sant de déterminer sous auelle forme l'eseèce Puise l'azote du sol.
Protocole exoérimental : Des jeunes plants d'Ac_cia albida or-é-cultivés
in vitro sur milieu MS ont été clones.
Ces clones ont été réoartis au
hasard sur les différents milieux de culture à base de MIJRASHIGE et
SKOOG mais contenant ou débourvu d'azote sous différentes formes et
différentes concentrations.
10
1 - Milieu sans azote (MSNI
2- MSN -t NO- 5 mM/l
3- MSN + NH+ 20 mM t NO- 5 mM
4
3
4- MSN t NH+ 20 mM + NO- 1 mM
4
3
5- MSN t AsDaraqine 100 mg/1
6- MS t Glutamine 100 mg/1
7- MSN t NH+ 20 mM
4
a- ASN + Glutamine 500 mg/1
9- MSN f Asparaciine 100 mg,/1
10 - MSN t NH+ 1 mM
4
11 - MSN + NHt 5 mM
4
12 - MSN f NO- 20 mM
3
13 - ASN t NO- 1 mM
3
Les résultats (tableau 7) obtenus montrent aue :
- l'&ia albida se dévelouoe aussi bien sur milieu nitraté SU sur
milieu ammoniaaué avec une oréférence oour les milieux contenant
d U
NH+ comme source d'azote :
4
- la combinaison NO-3/NH4+ en raison de la forte teneur en azote
ammonical (20 mM1 inhibe la croissance des nousses ;
- l'azote organiaue (glutamine.
asoaraqine) est difficilement
assimila-
ble par la olante :
- sur milieu totalement dénourvu d'azote,
les exolants ne deoérissent
oas.
On note une légère croissance.
Ce ohenomène aourrait être dû ?
une adaetation particulière de l'&-:ia albid-a à des conditions limi-
tantes en matière azotée.
11
Tableau 7 : Longueur et nombre de olants d'A, seneaal in vitro
en fonction de la nutrition azotée
---.- -----_ ----__ .--- -----------------------______________I_____-
------- --.-___
Milieux
! Ho ! HlO ! H30 ! Rat. ! Biomasse (mg) à 30 i.
------__^__- ---. !-.- -----! -.--.----! ------ --! ------- If__-__---_--__--- ______
1
!
2.83 !
3,ll !
3.0 !
1.66 i 22,05 + 16-35
2
!
3.4 !
4.11 !
4.1'3 !
1.84 ! 26,45 + 16:39
3
!
2.21 !
2.41 !
2,48 !
0.83 ! 11,54 + 4.22
4
!
3.11 !
3.11 !
0.6'1 !
1,O
!
5
!
3.25 !
3,21 !
3,4 !
3.5
! 26.88 t 5.0
6
!
2:41 !
2.66 !
2.34 !
2.6
! 17.12 + 10.6
7
!
2!35 !
2.51 !
2 8 2 '
3 0
'
26.36 i: 413
8
I
3.41 !
3.41 !
2:9.1 i
2:5
i 12.74 2 6.0
9
!
235 !
2.66 !
2.96 !
1,5
!
10
!
2.5 !
2.85 !
2.55 !
i,a
!
15.75 -t 4.9
11
!
2.71 !
3-01 !
3.3 !
7.3
! 31,58 + 17.4
12
!
2.3 !
2.16 !
2.1'1 !
4?6
! 13.25 5 3.25
13
!
2.76 !
2.78 !
2.83 !
3,O
!
8.66 2 2.6
____I__________-___--------~----------~-------------~-------------------
Légende : Ho = Longueur initiale de la tige : HIO. H30 : Longueur à 10
ou 30 .jours : Rat. = nombre de racines a 30 .i.
Il est tout aussi Dossible aue la Pré-culture sur milieu MS
normal (riche en ions notamment azotés) a favorisé une accumulation de
ces éléments azotés dans les tissus. ce aui oermet a la plante de vivre
Dendant quelaue temos sur ses proores réserves.
Mais ceci
n'exnliaue
pas pour autant le gain en croissance observé.
- Au point de vue biomasse reorésentée Dar le Doids sec. c'est le
milieu NH4 5 mM aui favorise aussi la croissance aérienne et notam-
ment la formation des feuilles et la croissance racinaire.
Le milieu
NO-3 5 mM permet une bonne croissance liée à une biomasse aérienne
assez imDortante.
4- AMELIORATION DE CASUARINA EQUISETIFOLIA (B. SOUGOUFARA)
Les résultats, dans le cadre de l'exécution de ce orogramme.
bien que oartiels? sont oublies dans "Proceedings of second Internatio-
nal Casuarina Worshon Jan. 15-20. 1990: Caire! Egypt".
41 - APPROCHE MICROBIENNE
L'acauisition des connaissances sur la Dhysiologie de
Frankia et l'étude des orofils électrophorétiaues d'isoenzvmes, oar
exemole les esterases,
ont oermis de classer taxonomiauement
les
Frankia isolés de Casuarina eauisetifolia
D
e en trois
s
é clrouoes.
t
u
d
e
s
de caractérisation de ces souches de Frankia. ainsi que de leur effi-
cience sur un clone choisi. le clone 13. sont en cours. Par ailleurs. on
a
isolé deux souches d'ectomvcorhizes PSNl et PSDl à oartir de piso-
lithus st3. récoltées resoectivement à Notta et à Diama.
Bien entendu,
le recours à l'inoculation mvcorhizienne a nour objet de réduire l'ef-
fet limitant des carences. notamment en ohosohot-e.
12
42 - APPROCHE VEGETALE
Pour sélectionner Casuarina eauisetifoliq. nous avons fait
aooel à deux tyoes de critére :
les uns aui orennent en comote le
ootentiel fixateur d'azote et les autres aui orennent en comote à la
fois le ootentiel fixateur d'azote et l'aetitude à utiliser l'azote du
sol.
En adoptant cette stratégie,
nous sommes arrives à classer oar
leurs oerformances svmbiotinues les individus sélectionnes dénommés ~1,
B, S et L suivant l'ordre :
En ce oui
concerne la reoroduction conforme à oartir de
su.iets d'élites adultes,
nous avons DU déterminer le stade ootimal de
orelèvement des
inflorescences femelles immatures CIFI) et le stade
limite au-delà duauel l'exeression et le déveloooement des bourgeons
sont
impossibles.
Ce résultat nous a oermis d'amolifier les réoonses
des IF1 cultivés jrr vitro en faisant varier la nature du substrat
solide :
Agarose 1,
Agarose 2. Bitek Agar et Aqar Noble. En attendant
de recevoir les resultats de l'analyse des différents agents gélifiants
utilisés, le nombre de bourqeons le R~US élevé oar IFI, environ 30. est
obtenu avec Agarose 2.
L'optimisation de la rhizogénèse des rameaux néoformés est
en cours.
Durant toute cette période. nous n'avons oas ou réaliser
l'embryogénése dans les IFI.
faute de oouvoir maîtriser la combinaison
hormonale. Les recherches sont en cours.
5 - CONCLUSION - PERSPECTIVES
Cette deuxiéme année du Pro.iet a donc oermis de ooursuivre
les exoérimentations de tvoe fondamental sur le C. eauisetifom et le
L albida oui ont aboutit à deux oublications.
La orochaine année doit
voir la mise en place sur le terrain des oremiers clones afin de
vérifier les oerformances des individus selectionnés.
En ce aui concerne 1'A seneqal
--!-----
les nremieres cooies végé-
tatives seront mises sur le terrain dès l'hivernaqe orochain et le
orocessus de rajeunissement du matériel sera amolifié.
La techniaue de
greffage de 1'Eucalvotus.
mise au point l'année 1 du oro.jet.
voit en
cette année 2 son aboutissement oar la réalisation de deux verqers à
graines de clones.
Ainsi.
le orociramme Multiolication végétative débouche oro-
qressivement sur des essais de terrains et des aoolications oratiaues :
ceci en conformité avec l'esorit du CRDI. Le mouvement devrait s'amoli-
fier l'année prochaine.
VOLET FINANCIER
Le oro.jet Multiolication végétative, orévu initialement bour
deux
ans avec un budget géré par 1'ISRA d'un montant de 22 655 000 Frs
CFA, a été oorté à trois ans avec un budget relevé à 25 165 905 F. CFA.
Les deux premières années du orogramme ont utilisé 18 303 846 F. CFA,
soit 81 % du budget initial et 73 % du budget remanie.
La troisième
année.
le pro.jet diseosera donc de 6 862 059 F. CFA un oeu inférieur.
aux orévisions Btablies tsar le CRDI (7.5 millions de Frs CfA).
L'analyse
de l'exécution budgétaire
montre
au'aucune
rubriaue n'est en dépassement et aue.
à auelaues exceotions or-ès, le
taux de réalisation est élevé.
1 - SALAIRES ET ALLOCATIONS
- Techniciens :
1 technicien et 2 observateurs sont rémunérés uar
le orogramme :
- Personnel de soutien : rubriaue /non dotée.
2- FRAIS DE RECHERCHE
- Main d'oeuvre temporaire :
cette rubriaue est largement utilise
car elle corresoond.
en fait,
à la mise en olace des essais en
péoinière ou au chamn :
ces travaux nécessitant essentiellement
de la main d'oeuvre non qualifiée ;
- Petit matériel
- Fournitures diverses :
la deuxième année du
projet a vu l'achat de beaucourî de matériels de bépiniére et de
culture
jn vitro.
Une commande complémentaire est oroqrammée
l'année 3 :
- Produits chimiques :
la majeure oartie des oroduits chimiaues a
été achet6e l'année 1 :
- Clôture : achat ot-évu l'année 3. la somme correspond à 800 metres
de clôture FERLO, soi% la bossibilité de clôturer environ 4 ha :
- Analyses de laboratoire :
rubriaue faiblement dotée oour une
éventuelle étude oédoloqique :
- Fonctionnement véhicule : corresoond a l'entretien et aux rénars--
tion du véhicule du programme et à l'achat de carburant :
- Documentation : achat d'ouvrages et exoédition de nombreuses
demandes de tirés-à-nart :
- Plantation : rubriaue non dotée !Voir main d'oeuvre temboraire).
3- DEPLACEMENTS ET PUBLICATIONS
- Déplacements locaux : rubriaue couvrant les frais engagés par les
chercheurs ou le oersonnel dans les missions au Sénégal :
- Publications : utilisation
pendant l'année 3 pour couvrir
les
frais de rédaction d'articles et rapoorts (plusieurs articles en
oreparation) ;
4- EQUIPEMENT
- Motocyclette : projet d'achat abandonné :
- Serre :
l'achat d'un ohvtotron et la restauration d'un serre ont
mis cette rubriaue à zero.
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E T A T F I N A N C I E R D U P R O J E T V-87”WAFHS
pour la Mode du ler juin 1489 au 31 mai 1990
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R U B R I Q U E S
Budget initial
kdqet remanié
OBuenses annbe 1
D&enses annbe 2
Soldes
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(4)
[2 ” 12 + j:!
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1 - SALAIRES ET ALLOCAIWIIJS
- Terhnic*eas
- Perscnnel
d e scutiep
? - FRAIS DE RECHERCHE
- Nain t’oeuvre tenooraire
- Petir M+“~?E
“*
-
Fou-Eitures
- Produits chiciuses
. Clbtbre
. Analyses de lsbxatcire
- Fonctionnement véhicule
- Eocunenta:ion
- Plantations - Entretiens
3 - OEPLACEUENTS
LOCAUX - PUBlICATIONS
- Déolacenents
locaux
? 600 000
751 0:â
393 565
- 282 ?l!
- Publications
850 000
100 000
1
!OO 000
4 - EPUIPEI(ENTS
- Anéna:eaent
serre
i 009 OK
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j $3’ 701
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TOTAL de la oartie @6e Dar I’ISRA _. 2 655 000
?5 155 905
4 115 496
13 538 350
6 962 059
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RESUME DES VERSEMENTS RECUS
Projet n" 3P.87.0267 AFNS
Période du ler juin 1'989 au 31 mai 1990
Dates
$CAN
F CFA
L
- Solde au 31 mai 1989
11 100 737
- le 30 mai 1989
17 500
4 104 699
TOTAUX
. . . . . . . . . . . . .
15 205 436
- SITUATION DE LA TRESORERIE -
- Montant des débours au 31 mai 1990
13 588 350
- Solde trésorerie au 31 mai 1990
1 617 860
Arrêté le present état a la somme de : UN MILLION SIX CENT DIX
SEPT MILLE HUIT CENT SOIXANTE FRANCS CFA.-
Dakar, le 31 mai 1990
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