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15 à 20
21
à 27
28
à 35
36 à 43
44 à 51
52 à 69
70 à 86
87 à y6
97 à 99
100 à IO-
107 à 1Iï
113
à 120
121
à 133
-o-o-o-o-ooo-o-o-o-o-

:
J(/-OTE
SUR
:
KHAYA SENEGALERSIS JusFieu
.(
5 *
'.. . .
KHAYA GRAMDXFOLIA d e C,andolle
*
../
1
I
f
.
*.
diaprès
M
Bois et For&ts des Tropiques no68 de novembre &.déo,Iggg
I
1
-t-
I0 - DESCRIPTLON
<
I
Le C&l&drat ( Khaya senegalensis A.Juss ) et 1tAoajou à grandes
feuilles ( K,grandifoliola C,DC,) sont.des arbres de grandes dimensions,
dont la oime puissamment oharpentée et très développée peut atteindre 30
m8tres de haut.Le fat,muni de contreforts est rarement'tiès' long;sur sols
profonds et frais il est assez redtiligne et dépasse IO'mètres,tandfs que dans
des conditions moins favorables lrarbre est bas branqhu mais atteint oepen-
dant de tr&s gros dinnètres,
_.,,... .e...,"" .
Lidooroe est gris foncé et oouverte.& petites écailles,Sa branche
rouge exsude un peu de liquide rougektre,.
Feuilles oonposées paripennées,groupées aux extr&&tés des'rameaux.
- Folioles.largement elliptiquss,3-5 paires,ord%nairenent 4,grandes L 10-25~
. 6-10 om,Nemes latérales 12-15 de ohaque .c6té~,.,..,K,~grandifoliola,
- Folioles oblongues,nettement plus étroites 'que- les précédentes,gr$.ses
dessous,+6 paires,ordinairenent 3-4 paires,?-12.x 3-5 on.Newes latérales
8-10 de ohque ,oltté;
.
r,~r~**ar~+*~*rr~~~,~**D*~~b.'~~.*.,
K.sen~gal.ens+3~
PetiOës- fleuks-3$&hes $0 $+3céos'~ ~panicules très fleukies,
glabres.Semblables chekles différentesesp5Çës $eXhaya.
'
Les fruits sont des oapsu18's g;io~uleusé5’:ae’.5.~~ 10 -&+,s~ouvrant
ordinairenen'k, en 4 valves chez K,senegals:nsi's et 5 +alvès ohëz K,grandifo-
liola,Avtif natiité.ils forment des boules blan+es portées au-dessus
de la aime. de&akbres,très visibles au‘so'leil.et ca~aoté~istiques.La,
déhiscence se fait ordinai,rcnent.sur l*ctrbre, et les *ines ayilées sont
dispersées par le vent. :
_.
Le bois présente la m~me,,structure que celui' des acajous de 'foret
degse,Gependant les bandes- dë’~paj%h@me ‘tekmînal et les canaux traunati-
ques'y sont'plus fr&quents.Le bois du C&loédrat a souvent un fil tourmenté
et des fibres .déformées par les rayons larges e,t courts. ,, ^, " . ..__. 7.)
,_i'
.,
:. .' : j
t, .-
c/, Ctiactères teohnologigues et Utllïsation~'~'~ L..-'
'. .
Il--.œmuII-- --,wIL- -mm ---~rrurly-r"~ds..
. .
,I. . .
.'.
:
: _ , :
I.
K;se~fiegalensis fut le pre&& bois dt&ajou.a&+&& exparté en
Europe.11 a un bois plus lourd:et;'plus,~dense que l$s arbrsa aoajp&.
dfAfrique.11 est surtout utilisé' localement pour la f$@cati+ des-,meubles,
de véhioul,es et divers usages de menuiserie.
ii,....
_ 3 :. ‘ . ,,.' *
<' '. "~'-'
. .:
.
'.; ',:.

K,gJ?andifoliola a un bois af3 densité interm5diaire entre
le précédent et les aoajous aIafrique du com‘erce ( K, anthofheca
et K.Ivorensis ).Moins connu que c'ës derniers il peu% cependant se
Conparer à eux pour ses qualités et son utilisation li oontreplaqu8,
panneautage,ébér$ste3$e de luxe,nenuiserie fine.
,1,.*+4.*". ..<..d <..,a.__ w ..,. ,C . .- -.-A+ - .'
,,
.-
.r
-...
t .-.__
2O c E C O L O G I E
. : .,, "'
a/, Khaya: sene@ensla . . . . . .
II*I--IewLIe- 111"mee*
,;
Il est orig@aire.dfAf,r&+e ~tzoprLoa.J~,.,le.long d!une 'bande -
sensiblenént parallèle à ltéquateur ot'stétendant de ZtOoém Atlas+
tique à I~Ooéan Indien, en trav&sSnt'l~Afrique occidentale tropioale
(Mali,Nord Nigéria )Ile Nord ae l'Ougand%ct le Sud, du,Soudan.
_:..,.
:
Cétte bande correspond'au clinat soudanien t pluies 750 à
1?300 w LI saison sèche de 5 $ 7,gois.
On ne le rencontre quten plaine ou sur des plateaux de faible
altitude,Il'est surtout abondant sur les alluvions hmides ( bordures
de cours d'eau et @messions ),On le rencontre égalerlent .dans des-
condition3 très arides et .$ur des sols très variés ( D&e latéritiques),
mais il n'atteint alors, qutune taille beaucoup plus faible.
Beaucoup de plantations qui.avaient 6té effectuées dans des
terrains de qualité nédiocré ont paru satisfaisantes au début nais ne
se sont pus développeêS et ont dff,'@t$e abandonnées.
e
Ciest une.ssswme‘ de pleine:lwJière suportant aa1 la- oOIMu?+
rente des autres espèces,
b/,'Khaxa
Grandifoliol&
),
1
(I- "Il----"-mmMmmL
Il est,cotine llespèce'précèdente,origina$re aiAfrique tropicale
mis se situe à l*intérieu.r dtune bande plus rappPo.chee de I!Equateur,
qui COU~% la Sierra Leone 1e'Centre de la C.Bte dr1voiz-e et du Ghana*
le Centre Nfgéria,le Sud de IlOubangiui Chari et 11Ouganda.
Cette bande ob~é$~ô~d'& clinat tropical hwide et au clinht su?.%
équa%oTial,avec pluies de 1200 B 1800 m et saison sèohe de 3 a 5 no'is.
La.vé@tation y est du type ~avane'soudano-gutiéeme~.poW. la partie
la'plus sèche;ee" for& dehsé'8eni d'éoitBze'pcur'19) parti0 la plus
'
humide.En zone de savane&1 se cantonne surtout.aux bandes de forets
@leries le long des 00~33 d!.eau,On ne..le rencontre .que rareqent 8.
ltét~t.îsolé en savane.Dans la?zone de forêt seni déoidue,il préfère
les Jis;tères et les eclplacanents bien éclairés,
On le rencontre en plaine,basae montagne et plateaux ju,sqUr~à
une,altitude de I.400 nètresr
.
II préfère les sols humides nais bien drainés'll'est nObxmQn%
fyéquent dans les alluvions de fonds de vsllée's et dans les sols
dréboulis *au pied des collines granitiques.
Ctest une essence de luniére,mi.s oapable de supporter un
certain ofnbrage pendant sa jeunesse.
* ,
r
_
3" - TECHNI~;QUE: ~-PLANTATIONS.
a/.Graines
N-11*111-
., ,
K.grandifoliola,On"oo~pte 4,000 g&ries'au kg.La f&jült& @a-
native est élevée lorsque les graines sont fraeches mais décrort très
vite ensuite pour dever& à p.eu près nulle à 2 moiti.
'
KlsenegalensisrOn ooripté 6,000 &,(r.OOO graines au kg.La faculté
germinative est égalenent t@& .élevée:pom ,les graines fra&hes.Elle
décroft ensuite mais rnoirîs vite que i'iespèoé"pr~~~dente.
b/. S&-&~G&
* .
Il n*est pratiqvé pour aucune des deux esp&oes en raison de la
faible dur&? du pouvoir germinatif.

Les techniques utilisées pour oes 2 espèces varient suivant
les pays, ,
Kmsonegale&3isdOn le plsnte,soit sous fome de'plsnts effeuillés
d'un an,ioit sous forme 'de stmpsrDnns le prenier cas le semis est fait
sous ornbrsge,à forte~.&ënsit8,sur plaohe de senis,à une profondeur de
1 à 2 m,La germination est bonne ( 90% avec des graines fra$ches)
et se produit au bout de 10 i 18 jours.Les jeunes plants sont ensuite
repiqués & 3 mois sur plates-bandes de repiquage à espacenent 20 x 20cn,
La,plantation sur le ,terrain a lieu une dizaine de nais plus tard
lorsque les plants ont 0 n-,50 à 1 n.de hauteur.Les :Plants sont à peu
près conplètenent effeuille's ( 1 au2 branches seulenent sont'laisséss >
et la racine principale est sectionnée à une trentaine de oeatinètres.
Dam~ le deuxième cns,le semis est fait directenent en lignes
cspacbes de 15 c,111 et les jeunes platits sorit laissés en plaCe juskurà
l*ttge de I‘an,en effectuant une éolnircie pour les ramener à 10x15 cm.
Ils' sont.alor.s.préparés en attip suivant la néthode habituelle,on
laissant 2 à 3 cn,de tige et 25 à 30 on.de'racirics.
La plantation sur le terrain a lieu dans les 2 o'as,.(.plants.-
effe~xillés et Stmps ) à un espkmenent de 2 x 2 mètres dans de& potets
de 30 à 40 crz,au cube,préalnblenent ameublis..
Xegrandifoliola,,On utilise pour cette essence les 2 techniques
précedenment décrites pour K,aenegalensis.Il sly ajoute une 3” technique
utilisée èn Ouganda aboutissant,pour la plantstion,à des plants haute
tige de 2,5O 121 de hauteur et 5 à 8 ciz.de diamètre à ia base.
Les graines sont se&es sur plates-bandes sous onbrage le
long de ligites espacées de 10 à 15 ca.
,
. .._
Llonbrage est nis à 1 nètre de haut et est progresaivenent
enlevé 1 raois ou 2 après le serYis,Le sol est mcouvert d'un pailiage.
qui est retiré au nonent de la ger~ination.CelleLci a Iieu au bout
drune quinzaine de jours avec unpouroentage élevé ( 90 % ) si les
@aines sont fralches.Le‘paillage est ensuite Yer&3'avec précaution dès
que les serais sont suffisamént'gi-ands pour qu*il niy ait. plus de risque
de fonte des'se:zis,
A un &ge conpris entre 10 mois et 1 an les jeunes plants sont
déterres et'prbparés en stur~ps avec 2 ou 3 cn.de tige et 25 cn,de racine.
,..Llopération doit 1Atre faite en période de repos de la végéta-
tion des plantstlorsquril nly a pas fomation de jeunes pousses ou jeunes
feuilles,Les stwîps sont plant68 dans des plate-bandes de repiquage à
un espaoenent de 60 x 60 oc1 où ils sont laissés à se développer pendant
21 à 24 aois.
Les plmts heute tige ainsi forraés après 3 ans de pépinière
ont environ 2,5O c1 de hauteur.Pour les, enlever on creuse tout Lutour du
plant une tranchée de 30 à 60 cn.de Pr(ofondeur et on sectionne la raoine
pivot par en deesous.Lfensenble est ensuite dégagé avec précaution en
évitant de qutiler les racines.Les extr&rnités des racines sont ravivée.s
à la naohette.Le feuillage est eltiiné et seules quelques branches sont
naintenues.
'
La plan-tktion est faite'8 e'spacerzent de 4 x 4 nètres dans des
potets préparés plusieurs nais à llavance.Après plsntstion,le sol au potet
est zeoouvert dtti tapis de débris végetaux, ';
d/. Entretien des plantations,
~II-I-m"LI*-"I --w-m-.+-r<c*
Les plants sont sensibles au feu et à la conourrence de
liherbe a2 Goura des prenières années.:Des désherbages sont donc néaes-
saires,Les pousses'teminales sont frdquennetit attaquées #ar un inseote
terebrant (Hypsipyla spp),ce qui about:it à la fornation d*arbres sans
valeur oormérciale,
Il a été oonstaté qua les attaaues dbdnuaient beaucouu &ms

<.
.
. . .
-4-
. .
i
Il a,;& également cons&té que les‘attaques dininueient lorsque la
plantation était faite auss'i serrée que possible.
Le gibier occasionne*pa-fois des 616g8ts inportanis psy section-
nenent du bourgeon teminal des jeunes plmts.
e/,
CroiS~sa~ce
i
*... .',
-.eœ,..,-mv*".."m
L
La oroissbnco dos.deux espèces est rapide pendant les dix
preniè& amées 8 de 1,20 12 à I,5O ra par an.Elle décroit ensuite
r?pïdénent;Au Nig6zi.a on donne pour K.grandifoliola une taille myenne
&e 21 nètres ii'20 ans.A Java :;iles arbres de ces espèces plantCes voilà
90 ans ont actueller!ent plus 'de I nètre de dianètre.
4
f/,: Régénération naturelle
--",-.--uI--I"_-_--I_I_-
K,Senegalenais, Les sents sont abondants en savane nais sont rapid+
nont élininés si le sol est nédiocre et si 1s parcelle n'est pas protégée
des feux,
K,grsndi.foliqla,La rég6nérstion est abondante dans les parties
do savanes pro%ég&es, d.es feux à proximité des lisières de for?% où il
existe des porte-graines.Elle se produit egzlernent dans les trouées à
lrintCrieur du nassif,Les jeunes semis senblent toutefois .redouter le
plein soleil et la r6g6nération est surtout abondante dans les secteurs
ayant ti léger Ombr$e latéral.
4" - BIBLIOGRAPHIE
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genus Khaya,Rinba Indmnisia no!+6 ,1Y56,
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oxforW934.
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FAO - 1956,
*.
.
. :

DI%ECTIOB-DE RECHERCIB
L Jr OTE SUR
le T~E C K
1" CI FICHE $OT~:~IQUE,.ET FORESTIERE
.
4 - DENOMINdTIONS . .
Connerciales wofficielles : Teck (Francs,Eelgique h Tesk (Angleterre)
; Tick
(Lllensgne) ; Djeti (Hollande),
Stitintifique t Tectona grandis L.f, (Verbenacdo).
Vcrnsculairas
: Canbo@ge et Laos : May Sak (Laotien), œ Vietnam: Gis ti
(Vietnsnien),
.
bf~i~;J n,zturcï.le du Te& slétend ~11 Asie Entre 10 et 25' de latitu&
Jj (it & &;s altiZlx&os qui atteignant 1,500 mètres dans lc partie orientale (Si:+.;.,
Ymnan) , Sur la cRte occidentalo de l'Inde et en Birnanie, le Teckest une ZL-
s!.:ace carect<ristique
des forsta de mousson; au Nord-Ouest de la péninsule i!iCo-
chinoise 9 il vit dans, des forâts ouvertes & saison sèche narqu6e mis dote-es
d'une forte hmiditd st=osphèrique durant cette p6'riod.e. Le Teck existe à Il;'-
ta-t spontané au Laos, sur la rive droite du Mekong (region de Paklay); au Ca::-
'bo&gc, sa pr6sence naturelle est controversée. Il constitue de vastes for^ets
r'.,vl':"
_\\..J iu 1 ?Er,t (],A Jr,vr 0
Essence de lumierc, assez r$sistnnte au feu o plastique quoique exige: .-
L ti: , 1~ Teck a (St5 introduit avec plus ou moins de succès dans toutes les re$oi:a
tropicales, A Ceylan et aux' Incles nderlcndnises,
on a créé depuis lor&enps
_ii II &j
p~.iuplenents purs de valeur et le Teck, introduit vers le XII0 siècle à Java,:;!;
(::o:.:norte co~-,ille une essence subspontande, Son introduction est beaucoup plus ..:;-
c: :ntc dans divers territoires du Wietnan et dans l'Ouest africain (To~o-c:x~~~
%'3un),
L, teck vient le nieux en clinat tropical, dans des stations OU la 1;.
.' 1 L3.U annuelle varie entre 1.250 et 3.000 millinètres; avec trois mois dc ;.i...rl
,,_ " .&(Y; sa JoCuvsite de-pend largenent de la profondeUr, du drainage, de llhu~;i~:i-
i:.' ..;t de la fertilité du sol.

6
tonenteux-étoilé, long de 2 en.5 à 5 cent-j::l&tïea,
LIpi7ni.s de 5 millirîètres,LiLI~ll~
ovale elliptique ou obovale, akteignctnt habituellement 30 ?A, 60 CL-I, de long ;--E
20 & 35 ccntinètres de large,coriace,glabre eu dessus a 1ltta-t adulte, s :';u;' c 'J-y
la nervure, dev~~~--~
-Aubl.lent verruqueux en dessous et couvert 3 'un tomntun densv .:k
poils Etoiles gris jaun?tr,z, rizrvuro principale saillante; nervures scco~ic/:~~ir~~,.~
Tloilbrousos, droites, bifurquees prL;s des bords; serviles transversales et pz. A-
leles,
Inflorescences
@n grnndes paniculea trichotoi:zes dressees et terzin.:.lç::,
lar;:;s s do 40 cefltirz?4tres suy 35 centinetres, Petites fleurs blanches. C.:li?,>
c:tnpanule 9 5-6 lobé, avec des dents aunies de glandes roulyes,Corolle, iL tu'tiac
,
court, 5-6-lobdn, depass%nt le calice, égalonent glandulaire, ??,tanines 5-6,Li:-
;y, 6 y r; e s sur la moitié inferioure du tube de la corolle,Ovsire conique, dm,&;...::t
j-(Ju, & style court et stigmate 2-4 fide,;. 4 loges uni-Ovul&es.
Fruits: drupes: globulmses, incluses dans le calice élargi fommt :U~C
c:cn.wloppc parcheninée, ,l,ég,$renent brune, 'dont ltensernbie est bien visible suz
li:s panicules pendant une partie da la saison scche. Drupcs avec UE noyau <?:,y:.__
vntour< d'un feutr,a,ge épais et spongieux de poils r~liiiéS,llCIISe:i~~lE nosul'.:.:;t
1 centinètre à 1 ~12.5. Graines 'I à 3, .ra.renent 4, sans 'albmlen, Le noyau sÏ
fer3 latornlenent i la gerninnti&l"sur un ou plusieurs côtes,
$)- ASPECT ET STRU-CT'GRE DU ROIS,
Bornelenent,
coeur et aubier diff&renciés. Bois parfsit brun jaun?t::c~~
fonçant à la longue, onctueux au toucher et possédant à 1'Ztat frais une o?.cu:.
caractéristique, Aubier blanc jnu&tre ; peu distinct du bois parfait cher; 1 s
:i*brcu i?mel.és sur pied p plutet etroit SUT les sujets adultes. Bois à struc'zmz
~l&t;r()gry~$,
S texture rclativc5.ient forte , pr~aentant les ncilleures sésist::r:cLs
pOl2.r des 1,argcurs d'accroissoiient coiïiprises
entre 2 et 6 nillinètres,
En section transvers.alo -
----P-..~.I-----I.ll--œ-_l_-- E,es couches d!accroissenent sont bien n~wry$~
pr_r um; zone poreuse ou seni-porcuse,accor!pügnde tic parenchyme initial; :lle;;
So:r?t souvont sinueuses ut irr>gulièrcnent espm~es,Pokrcs du bois initial, b-il.
couches concentriques, gros, isoles ou accol&s par 2 :J pores du bois final di-
sbpLi;l& et petits, visibles soule: lent & la loup,e,Pr~scncc de thylles à paroi:
ïxhceu et fïoquel:;;-,ent Je d<pohts blnnch?tyes d*apatite. Rayons ligneux :at pa-
renchync associa aux ports apparFznts seulmcht ,; la loupc,
En saction longitudinale tanmntiL:llc -
"~--"'---------------------u-,7,s,,,
Les debits sur dosoe sont légèrei:lent vein<s
p221 la présence des zones porêuscs dont les tracco vnsculsires fornent à ce
Yiiveau dos plages d'inégales iargeurs avec dos contmus oldordsineux noirt'rtze:;
ou blmc jaun$tre, Entre ces plages, 0~~ (l-jstiique 1~3 finf2c traces des vaiss;>h
'.:ux du 'bois final. RFUyons ligneux plut8t etroits pmtiqucnent invisibles f,i;ls:-
c-j,ue le parenchyme,
En section longitudinale radicale -
I'"---'-.-------~---..~~~~~~~~~~~~
Trpces vasculaires des zones porteuses r;;l, t:.--
Vr:.lvnt plus larges qu'en tangentielle et assez longue3.l3~~illure distizctc, - f-k -'
viron 0,5 centinétres, tranchant par sa couleur sur 1~ l;-j;su fibreux ct .'.c -.~.!:':
un bois' finei.ient üailié sur plein-quartier,

droits,sans contre-fil.Certaines billes ont cependant des fibres ondulees
qui a0tien-t des surfaces jolirîent figurées ,utilisables en éb&isterie,
Ce bois contient une oléorésine qui le rend gras et onûtueux au
toucher et lui donnc ale odem caractéristique,Les tecks do plantation
p&vensnt du Cmeroun pamissont cependant moins gras que les tecks
dY3xtr&3e-Orient,
b/* CARACTERES PHYSIQUES,
Bois &-dur et ni-lourd ( densité 0!,55 â 0,80 $ pr&sentant wne
très faible rétractibilité +olmétrique %o$le (.7 ,$ 7p6$ environ ) et un'
faible coefficient de rétraotibilité volum$trique ( OP30 à 0,37 )*De plus,
le point de saturation de la fibre est bas ( 20 à 22 $ )pla r6tractibflfté
radiale est voisine ao la rétractibilité tangentielle et la riatière
huileuse qui ltinprègne rend le bois peu per&able à lieau,C?est dom un
bois qui se conserve bien en'gmme sans se.fendre et qui jouera peu sous
l'influence ,des variations dlhurridité n@me dans aes conditions très duros,
lorsque le bois est utilisé pour+les bordées de pont ao navire par exemple.
S&httge assez rapide et n~entre&mnt guère de fentes ou défomations,
ExW$m3ent résistant à la pourriture et à'la pkapart aes insectes 4xylo-
phngcs,Cependant les termites arrivent à lta%taqu,er.De n%rle;qmique ,
r6sistant aux tarets,il arrive à @trc attaqué pa.z ces nollusques azns les
'ix-2~~ chaudes D
T&s difficile iz inpségner,~-&me par les pr0Oéaés de vide et pression.
Haisen prstiquo ,les excellentes qualités de conservation du TeCk rendent
IJiEiprégnation inutile,
o/, CAR!XTERES~~CANIQUES.
Résistance moyenne aux efforts statiques de flexion et en compression,
PlutBt élastfque,un peu fragile ou moyennement résistzmt au choc.Résistanco
au fendage et cohésion transversale moyennes,,
a/, CARACTERES TECHNOLOGIQUES.
Travail en g&nCral 'assez facile.Cependant,le désafffitage des outils
est pazfois assez rapide,On peut recofmander pour le .sciage des grumes au
ruban les caractérist5ques suivantes't
pas t 45 m,Angle ,dla'ttaque 23O ~
Angle de bec 50"
Angle de dépouille 17
denisire mariée,
>
.Le sabotage et le toupillage sont faciles 8 le bois a cependant
une tcndanoe à éclater dans cette derriière opcration.
Les clous et les vis s'enfoncent assez facile ent et tiennent bien.
Toutefois,dcs fentes se produisent parfois,Les pièces métalliques sont
a"aflleurs protégees de toute corrosion par 1's substance huileuse contenue
aans le bois qui ne contient,du r'este pas‘de tannins.
Se colle avec une certaine difficult6,Se polit,se'oire et se vernit
très bien,
e/. USAGES.
Le Teck,est pc2 excellence,un bois de construction navale.
Ses qualités d~i~pz.trescibilite,d~insensibilité presque ccmplète
aux variations d.'hmidité,ses bonnes résistances,ses facilités de travail,
la conservation de clous,vis et ferrures,son imperméabilité en font le bois
parfait pour les bordés de oarène et surtout pour les bordés de pont,Toutes
les belles enbarcations dlExtr&me-Orient sont entièrenent construites en Teck
( jonques du golfe du Siam,boutres de 1rOcéan Indien etc.,,),Dans les p&que-.
bots nodernes,les ponts et les nenuiseries extérieures ( roofs,hiloires,
panneaux etc..*) sont autant que possible en Teck.Les bateaux de plaisance,
les vedettes du nonde entier sont généralenent bordés en Teck,lorsque le prix
nrest pas prohibitif.
Excellent bois pour les constructions extéricures,ponts,pilots,
arn&rmgencnts portuaires,oharpente et menuiserie extérieure,Est utilis6 égale-
ment,&Lns les pgxps producteurn-nnu -h-~-n-*- Je- ------- emm. -
-

F FS-
.
Certaines billes, à fibre ondulée et figurge, sont réservées au tr:î,n-
chage et donnent iie beaux pannc;2ux d'ébenistcrie.
L'industrie du meuble a
également utilisé le Teck cOrus (avec assez de succès0
. . '.
Enfin, le T.eck est un des bois conventnt pour lû f,abrication des CU-
Vcs à produits chimiques, Il rc5sj.ste particuliè-e;icnt bien aux liqueurs aairle~s.
f > -
CONMERCE,
'
La production nondiale du Teck dbpnssait largcntnt, avant la Wc-?rE,
le chiffre total de 1 million de nhtres cubes, dont une partie importante
'
était utilisée sur place, Su cours des derni>rcs snnêes d'avant guerre, la PI:,>-
duction de la Birmanie était de l'ordre de 700.000 n3 et cLlle de I~Indonési~;
de 500.000 mètres cubes,,
Les exportations (évaluées en mètres cubes grume) étaient de l'ordre
de 250,000 ra3 pour la Birmanie (dont 756 exportés sur l'Inde), 90.000 pour l-
Siam et 15.000 pour l'Indonésie*
L'Indochine exportait 30,000 & 40,000 m3 qui, dans les dernibres 12-!-
I
nees, provenaient d'exploitations installes au Siam,
Le Commerce d'exploitation appréciait surtout le Teck de l'Asie cO!‘tim
nentale, Celui dtIndonésie,connu
sous le nom de "Teck Java" était jusqutici
. r
moins appr4cie, p our certains usczges, parce que plus nerveux et plus leur:?,
bien qu'en rdrne temps plus gras et plus durable encoru.
La proUuction tr&s importante de l'Indonésie provtinait principalwtrt
des produits d~~c1sirci.e des plantations dont les Services forestiers avai,r.t
réalisé dos surfaces considerablcs depuis une trentaine 4Ï-j al1nCc.s et .:leon-k '1. .:
bois étaient d&jà dtune grande utilité pour satisfaire lus besoins locr?ux.
Avant la guerre, le Teck faisait prime sur les narch6s nondinu;r 310':~
la construction navale de qualité, Il Cttsit mho inpoücr' par le Llyod pour 1,.
clssscmont d'un navire en catsg0ri.e A,
Depuis la guerre,les exportations, &zsctrganis&es pc,r 120 hostilités!
n'ont repris qutassez léntcnent,
On estime à environ 200.000 IX~ le chiffre des exploitations de 1:: !j:;r-
manie p entièrement absorbés sur place, Les expotitions n'ont repris qutau ';:i:-,:,
et ont été de 20.000 a 25,000 1x3 en 1949, Il est vraisemblable que ces chif.Tr :;
augmenteront en 1950.
Il est à noter aussi que les exploitations ont 6tG reprises tlti.ns lc r:~
yaume du Laos depuis 1948 et que l'on espère qu'une quantité de 10.000 à I~,.!OC
ml pourrzit commencer à arriver de Saïgon à partir de la fin de 'I950.
d l'heure actuelle, 12s difficultés d~inportation sur les marchi~s cax-
p6ens et lesprix de revient élevés du Teck favorisent diîfèrents succGdr;nés tcI,
qile ItIroko, le Doussié, l*Angèlique, etc. qui, s!ils sont. d'un prix glus ac-
cessible, sont bien loin d'offrir à beaucoup d'égards ,des propriét&s aussi iii-
teress ntes

1 O- FICHE BOTANIQUE ET FORESTIERE
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3- ,D&ioti%tiatio&
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Fromager ( France ) Kapokier ( Belgiqüe ) Hankantrie
( Hollande ),Ceiba 1 Angleterre,Etats-UniQ;Aîlenagne).
Ceiba pentandm (L,) Gaertn .= Eriodetidron anf2aotuoswr
D.C. et les diverses varidtés.Pour 1tAfrique t
Eriodendron anfraatuosm var,africamm ( Brown ) DC,=
Eriodendron guineense Sohm.et -Thonn,= Ceiba Thonnin&f
. .
( Thonn.),A, Chev*et C;,gg$eens& ( Thonn,) A,Chpv.
_. . -- . I
Vernaculaires en Afriqe t' Fromager ( Coleti$~~,iENEGAL & SOUDAN t
Bentégnié (Ouolof
,Banati--(-~+i$%xi );GUINEE FRANCAISE',
Bou~&m ( Malinké
cSIER.RA~LEONE r Banda ( Konnoh );
LIJWVL~. GIS. .f Manon ~W'JTJ D!IVGXRE..ET..GOLD COAST t
Enia ( Agni et Sofxi,
,lL?OGO et DAHOMEY' t.:Hounti.
ikha(bzBes &
.
bogues );Dehon,NIGERIA a Bixba (Yoruba),
énin P rCAMEROUN,GUINEE ESPAGNBLEjGABON s Deum,
Bou&a,Ogoma . MOYEN C~NGO,CABINDA,CONGO;ELGE yMWum.
.
En Afrique,de part et dtautro de l?Equateur,le Fromager se
rencontre en fo#t dense humide,particulièrement dbns'les fornations
secondaire8 plus ou nains vieilles.On le trouve encox%jà tsavers les régions
climatiqes &in&ennemti,jusque d;ns lcl flore ripicole-'de':la zone soudamise.Cette
Isrge'Tépartiti-ori-est le résultat d*une propagation n&"curelle très a+3$ennem
rient fa~oris~ë'-par'~lh~~~ qui.a souvent planté le Fronager autoup des
villages‘cotie arbre' d~~~%$x%$+puis &'a protdgé corne arbre sacré.
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Xi est ml nUaflé.,.‘~iy”nitEèy. 8136 et ne r&iste pas aux feux
d e brouarse,.Il ex$ate de~~‘ggrd~~Qs,6p’ineuses
o* irre~?~~,h fruits
UbkiacWnf6 ou indSUmentr~h,~Capok blano ou gxi3d
A '~~0ta-t acttu&3l,le &*&3ge~ q,ui fotxrnit'un bo3s oormeraia2
dcna les tjerritoires af$?$catnsede lWnion’Franga$ae est un frés wd
arbre épineux,h, kapok blanc OU gris ( C,Thonntigîi )*Il est quelquefois
bonfondu par lés ooqgeurs ay& des lfapokiers‘ h. fleurs mugea,nais a u
kapok de n@me oouleur blazw~g&aBtre ( Bomba% spwplr ) (I
i
Arbre suocep tj,ble dlat teindre UZM 6nW?me failletporf Pariabi@
suivant ltge et le8 conditions de ogoisaanoe 8 g4nBralenent
Qtayd
& la base par de puissants oontreforta,ailes,plus ou noins dpinewc,
qui s*&èvent à 3 ou 4 ~1 de haut,En fo&t,Mt 814maé et bfen oylizw
drique,de 25 B 20 n de long et de fost dîzmètre 8 2 m et plua.,Cine
fortenent &arpenf6e,avec d e s brmohes &talées horitiontalernefif étag6fM
ohea les sujets jeunes ou ceux poussant $solénent,Lt&orae d’abord
verte et tisse avec des épines noixes,& base épaissie,devient blanu
gris&tre et plus ou moins iname.!kanohe,Qpaisse d’environ 20 mn
jaune de ohrome’ dans la partie in*errme,
.
Feuillage en bouquets vws ltext;r&tité des rameaux,paxt%eX*
lsnent caduc avant ll& floraison,Feuillae oomposées palmées,7 & 9
foL;ioles autour de Xlextrén$té xenflée, d*F pétiole long de 10 ?S 20
on.Lime diuersenenb pétiolW+p~utQ~ lano6olé,de X0 à 18 sur 2,5 8.
4 on.EJervation peu. saillante a 19 face supérieure,bien marquée B la
faoe inférieure. ,
Inflbresoenoes B l~&tr~mit0 des rameaux d6fetillés,en ombelle8
adsez ‘fournie~,Gra.nd@fle~s,
blanc j&-&xe,portées par des pédioelles
de Xi5 à 3 on.Calice en oupule,& 5 lobes arron(Ns,Corolle tr-s fugaoe,

à. préfloraison tordue,5 pétales velus e%térieurenent,longs de 3 à 4 cm*
soudés entre eux vers la base et avec l’extrémité des filets des
étamines.Etamines dopassant lé&renent les pQtales,5 filets terminés
ohaoun par I 2~ 3 anthBres,Styla faisant ordinairement saillie au
dehors avant 1Jouverture du bouton floralgw&e adné % la base d u
tube oalioinai,~ loges inoompl&tes’et tr8s timbreux ovules,
Fruits 8 oapsulos pointues aux~r$eti extr&nités,de taille
*
“v&ria.ble,déhisoentes ou non à maturité,aveo oaliae persistant.La déhîw
oence se fait à partir de’ la base en 5 ‘calmes ligneuses.L*ouVertWCe
des vrzl’1res libère les graines $~g&es’dnns une dotzble ran
qui sont tapissées d’un matelas. de soies ~gr~&s~os. ( kapok
noires,erifouies dclns l e kapok,6x4~,0le~~.~~.Le v e n t entr&ne les
flocons de kapok avec les granes,qui. sont ainsi dispersées au loin.
. t

Coeur et'aubier peu diff$rcnci&s, !3ois blanc jaungtre, avec une tri::-
te rosée ou nêm brun&tre par endroits, facilenent coloré par des
- _". : 7. .: .:
',~ç,h.mpign.ons Jig,%$ic-oles a~r&x abattage. Bois.,& main grossier et tr>s
.tenNro 9~y:2are&~fjfi+ '(ie .?@ci-i, ,.f-Jx, Les‘. bois 'de:TYoaager (Cciba) et CC~:;
. .
$e ?apo&ier (Boribax) sont-.-dfasp-ect' identique -e$. ctif‘ficilo~lent sél;~~-
,rablés 'anaJ~oniquen~nt." ,-
-.
"
., '-
_ En.section,transve$sale (fig, ci,.c&&'x $4).
.
.
: :
.‘.
.,.
-;'CeTnes plus ou -oins distincts, raarq&s.à.la ffois par la couleur
.
,des tissus et par,la taille et le nonbre'de&.poTes.'Pores dissEriuQs,
néttenent visibles à l'oeil,nu,_trli?s,gFoS; et rareS,.soit isolés, soit
accolés'par 2 ou 3 et quelquefois;obstrués par des'thylles brillant;
Pakcnchyae peu distinctà l!oeil nu , perceptible à la loupe en lignes
tatigentielles,
très fines et très ~epprochées,'plus.claires que le
for,d, du boisp.alternance des. çha5kmktes '~is~riées,àe.parcr:chyrie avec
le tissu fibreux, P~$ois pr&sence'de"grp.s Canaux‘ t$aïiatiques 5 ~;~i~~;-
nose, alignés tangentiellement et j?rolon@Qs par' une couche concentri-
que de parenchyme. Rayons bien Clistin-ots,mplutôt rages.
de teinte
.
y !.<
._
En section longitudinale radiale c
- Les débits sur quartier sou:t bic:: naillés. : Liaillwcs larges, at-
teignant 1 à 2 IX de haut. T::xcvces 7JascT>i'Qi-
Li L, r”ZS de nênc cs>cct que sur
I dosse, aais $.2s hï@S l ~are~cli.;-~:1c2
s?~~s
influezce sur l'aspect &:e
._
débits.
2O - FICHE 11?DUSLRIELLE ET CO!Z$i?XC!IhLE
. .
a> - Carsctkres Esthétiques
e-----m.-- em:
*peu visible.
. .
* .
l / .

-Q - CJasacthres Physiijues.
------mm.
Bois très telidre et très l&pr,.Sa demit à 157; C'ezu vzri.3
avec les échantillons de 0,210 & 0,45 (rA0yeXî.e 0,300). .f&JJiyUe e!L
’ g&n&ral plus dei?sC.? que le Bzlsa (ftensit< d-, 3Z,ls& & 154: imfCc’,Ll 22
0,125 à 0,300 - moyenne O,lTOj, ccrtwir,s échantillox;s de Prcnager
pcuvont rivaliser, au point de vue poids, avec ce bois exce>tim-
3~31 (Te ltAGrique du Suci.
son séchage est facile et ra;>i3e, L!h-~qiditG qu'il fs-::ticrLS
s*élid.fie sans diffic~~lt~, On aum intsrlt à socher les debits 1-c
plus rapideraent possible, soit en saison sèche sous Izzingsr en ?ilzS
lsrgexmt épinglgas et avic ,fortu ventilation, soit en s8choirs ar-
tificiels qui pou rront $tre conduits a&sec:l:snpi?erzent, Le bOi8 sicher
ra sans grande défornation,
Le Fronager est en effet trcs sensible aux attaques des ne,!-:
"--L"-l-
pi@ons, aussi bien ceux de In pourriture que ceux- 61~ bleuisse:.:::5
et la neilleur~G façon de se prj%zCgéT 5~ cette cause dlaltérct-5::A r.?t
de s&cher le bois à une hukCit6 infGrieure 5 207~; dleeu.
- -. ~..
__.,__ ---'
Le bois en grm~e est (1~: 'plus sujet, imG6iiternnent aprfs
lfabattago, aux attaquzs d'insectes xylophages tels que les ScziytiSes
Ces insectes pcuvezt attaqtiùr les grr*i.;es presque jusqu'au cocuz Et
donnent Ces piqares noires,
"
Une fois sec le bois est parfois de bonne conservatisn, X?I?
est pûrfois aussi attaqué aprEs mise err oeuvre par les insest:-.c ay&
lophages deI.la piqike blanche (Lyctidcs)o Il scrnble que les ~~c?.~~:~
tillom 1~s plus colorés sont ceux qui dsistent le ï;iczx w-5: E't-
taquos ?Le ces ir,scctesn
D!eillcurs ce bois tendre est très per~~dable à l'eau: s’il
perd son eau, facilenent au séchage il absorbe très rapidew.zt kt 1,:?3-
$25d$;-.lcnt 1~s liquides dans lesquels il est plongé Ou q;i lui C,-T*5
- ..__
ap;liquGs par badigeonnage bu par pulvérisation. On peut donc CtTG
assur que par des traitarents C'nntiuep tiques appropriés (pel_tILC1.-
loro~hkol, de gaimexane, huiles thioph&iques) on pourra proti~&%r
~~.~~~ic~ceï,~i:mt les c:&bits ii;! Fronager des attaques des inskctos 3,-l,;-
-)]-
i ',pc-.-
.LCI.,- u .
4 . .
"

--.--
,- ‘r - Caract&res Technologiques

- ----II-- .".I--

- 14 -
4 ” TJsages
"I-."
.
Le Fronager est utilis6 i?ms 12s p,ys C!I origine 2 la fnrJyi-
.catim de petits objets mobiliers, nasques, sièges sculTt&s, tablas,
étagères, nemiserie Z.lintérieur cle nûison rxi'!.2ste. etc...
Il 2cu-k -$tre intkressent
COIXlC bois d'eï;ibExll&@2 lL:eT, peti.+Ls
caissettes asser::blGes per agrd~s C;%C 9..

PLG/ce
,:._;PTJ~jJ-&U~+J s;;pII:'$j&L
KINISTERE DE L'ECCBOIKIE RURALE
DIRECTION DES ;AUX & FORETS
- 15 -
4
DIRECTIOr;i DE RECEERCHES
8
dr OTE SUR
le ROKCER., en Afrique de l'Ouest
p a r P, ' BELLOUARD
j
r
(dtaprès Bois Ze Forêts des Tropiques! n."lG du 2'trinestre 1950)
-gœ
10 - INTRODUCTION
Borassus sethiopium est un des palmiers les plus Gpsndus e& las
.-
pkus caractéristiques de ltA.O,F,
LlInspecteur g&neral des Eaux âc Forets .kUBREVILLE donne dans sa
flore forestière de la CSte d'ivoire les c3rsctères botanique il,12 cette nonocoty-
ledone .
"Espèce dioiyue, Feuilles en éventail ,décqupees en segments lm-
ceolés ensiforaes sur la .izoitié environ de leur lcfigueur, Fleurs &los en longs
spadices branchus atteignant lm.80 de longeur, les épis ItntGraux ayant environ
012.30 de long et 5 cm. de large. Les spndices fewlles ne sont pas branchus.
Fleurs à 3 sépales , 3 pdtales et 6 6tami.nes (atrophiées chez les fleurs fenellc;s)
Les fruits sont de grosses drupes 0voïde.s obscurénexit trigones, lisses, coriaces,
do couleur jaune oreng6, atteignant.1 5 cm. de long et 12 cm. de lizrge, A la base,
le calice qui a continué de se developper forme-une sorte de cupule,La pulpe est
fibreuse et concstible,Elle entoure trois grains à t6gurnent'dur et anandes corms-
tibles,lorsqufelles sont jeunes et tendres. En séchant les amandes deviennent
très dures",
2" - HABITAT CEOGRAPRIQUE
L'arbre est groupé cn peuplel-lents, les individus isoles provien-
nent soit drune ancienne foret de r6niers au dernier stade de sa ragression,
soit de noix transportêes par l'honm qui nsn;e la pulpe du fruit. Les peup!.,;-
r.ents les plus septentrionaux que nous connaissons, :je trouvent en Mauri tr.:niz non.
loin de lbûcéan autour de ddpr-essions dont li: Ponds est occupcj: par des terr:t&:r,
aal&s, au nilieu des duries du Trarza, Ce.s rôniers se r6gènèrent naturellement,
::ais le nombre des adultes ne depasse pan ur, millier, leur prdsence sous ut cl:l‘.
i-Lt sec, avec desprécipitations annuelles infè:rieures à 200 mi. s 1 explique p;:i.r.
l'nxistence d'une na?po phreatique à la base des dunes qui entourent les dtpi;:;:.i-
,.;ions et de condensations occultes dans.les sables qui les forment, car la b.-i:.::.
(ii- r,1or est humide et fraîche,

La forme des individus laisse bexucoup j d63iror, renflcrzent C3it.Ccig
à quelques mètres du sol~..-rétréciseenents (i-ns le f&t, profondcü blessures 2-u
tronc qui dininuent considérabl-acnt 12 valeur du bois. Ces d6&ts+ Sont irxP--
table? aux cultivrteurs instnlldc3 dniss 1;~ rôncrnie, laurs d&vnstetions Ont\\
pris depuis GO m1s (époque oh la. cul-turc di; lf~~.~ecbi.de~.gegna tout le Cayor)um
ampleur tello, que 1;: yô.ner,-&e est en: trnin ~IL (~ispnrnître rcpidW:ieEtr
nu Sud çlu 3énéga1, 1~;: r8niors dc>vi.onnc,j:lt dc plus cn plUS nombreux,
Dans la presqu!Ilo du Cap-Vert 1;:s pcuplenmto de Peut-Sébikotane sont les r,;:-
tes de inassifs plus inportents, qui continuent 5 rdgresoer devant les cultiva-
teurs,
Dans la r&gion. de Joal, entre les rivages de la mer et l'estuaire du
Sine-Saloum$ un mssi f encore compact de 200,000 rôniors adultes subsiste.Ce
peuplenunt se prolongeait autrefois vers Fatick où quelques rijniers se dr++-
sent encore au milieu. des champs de CulturO.
,.
En Casanancc , ,de beaux peuplements existent dam la région de Djou- '
goutos, ils sont en relation avec l'hzbita,+ humain et -arquent llemplacemr~t
,des villages., Les plus remarquables sont c!zux de : Affinian,Brin, Adcane, su:!.
les bords de la Casannnce vers Baghanga et de lu. ivive est de la rivière Sgqyg~
grou* Ver,s l'Est le, renier dispnr&t et il %>ut all&r jusque dans In ~~~ll~~t> ci.~.
.Niokolo-Koba au Sud de Tanbccounda pour trouver des peuploi;mts inportantk.
D'inportantes rôneraics se trouvent dans la vallUc du Ksrrkoro,-f-
.fluent .du Sér&gcql au Sud de .la Mauritanie et 911'Soudan sur les terrains dl:~.l-n
luvior$, du Sén&gel, du Niger nt do leurs affluent::,
En Guinée, Le r&ier disparait au pied des contraforts du mas;:if rlu
Fouta-Djallon et ne réapparsfit qut& Dabola à l'Est dl: Mou,
Au Niger, le rônier est jbondnnt le long ~C>L: alluvions du fleuve ;Y
dans les d6pressions h~lides appelées l'D~llolt' de l'Est (tu territoire.
Les peuplcL]ents Mauritaniens c:t c:?ux du bo;d du S&égal sont certsi-
nemênt en dehors de 1" aire nornal du rôyiier, Pw contre 12s p!zuple'r,zGnts dti P:i-
re Gourèye, de Jo;il, du SioXBlo-Koba, de la r6gion de Kaycs, de la vz,li6c c!u
Fleuve Baoulé GU Soud,an et du ;-'iger jclonnùnt la limite septentrionale dG ci;-k-
te essence qui coïncide spproxinstiv~nl~nt nvec cr;lle de8 zones cligatiquc:; u,)r,a
-daniennc et soudano-sn~lélie~no.
Ln limite Su<! du r8nier suit lai .iisit:ri: de In for8t dense, En C6t:::
d'ivoire, il existe jusque dans la r&gion de Tiassalé à aoins de '120 Krî, ci, .k?
ner9 dans lcssnvnnes pyrophiles de l'extr@rnc point<> du Baoulg quia prennent’
naissar:ice à l:a s.uits des défrichencnts abusifs do llhorme.
3’ - rwms PEGETATIVES
Le cycle v&gétatif du rônier est le suivant:
.
.
La i:rsinc: ;Te;rne, donne une longue rscinc qui l_j'7 t enfonce profondCi;lmt
dcns le sol tnadi? q:~~Iunc ;tiuillc sort de Ymre.

-- -
.
_. _ .
_ ._
.
Au bout de 20 a 25 ans, le rôniar produit des flkuI+s Ales ou feml-
les qui pcrnettént do distin<yJer 1~3 sexes, t:-sndis qua les stippes dessécb.~~:,
d62S fi~'üill(>S , qui restaicn t nccrochDs au tron.c dz la base jusqu'au aomr!i:t,
tonbcnt laissent Uz'L fat droit tit lisse sur liiquel rest,znt marquees les ,om-
yG.ntent foliairos.
A pmtir dc 30 ms, le tronc du rônier coim~nco à se rtnfler, 5, 1::
ou 15 dtres de hauteur'sur 3 ou fi+ mstres du longueur, puis le diamètre dC-
croit progressivmcnt de 50 ü. 60 ans, Au dislà, vers 90 tms9 un deuxiene mn-
flenent SC: forrne , puis quelquefois un troisieme vers 1.20 ans. Des racines
prennent naissance 3, la base de la tige et arrivent à donner chez les vieux
arbres un enpattenent de fort diamètre.
. .
Le cycle vég&tatif resto ?i peu yès constant, riênic si l'arbre Fi *,:,
r< * 1
vágétntion ralentie par les sévices que les honms lui font subir.
Dans les chanps de culture, où 'chaque amrke lo cultivateur coupt 13-i;
jeunes fouilles, le tronc resto dans le sol ;3endnnt 70 aus1 20 :.:,usII ~;uol(~,~?:;-
fois davantage; si après ce laps de tcnps les dGpr&dations skm&t:nt, 1:
tronc sort de terre, forne un rcnflerdent à 3 ou 4 nètres de hauteur a;-i li.i:,
de 12 à 15 nètres et conserve un aspect chiiitif et nalingre: fQt grel<:,I)ana..
che de feuilles peu développé. Il en est de X&X lorsque 1~ tronc dtmt ;-j Cl 1;' .
ti de terre les feuilles coupées trop jeunes ne peuvent I~on2li.r jusqut :;3u 71c,ut
leurs fonctions assinilatrices,
1:~ hauteur du fat est convenable, ïmis son
diamètre reste faible.
Lorsque touthzs les feuilles sont coupCos ou Drcsquo aes &tr2,nglcui>n$f3
:
corrélatifs appXrXi,SSefit sur lc tronc.
Rupronons la conpcraiaon que nous e.vons faitL ciltrc l'~ccroissel;lcl-:,I;
du rônier et la construction d'une colon3k. Chaqu<, Y:-cille, qui vit 4 ou Ij
ans, concourt à la forrmtion d'un disque do la colonne. Si las fiuillos sor:t
coupées très jeunes, lt &i.squL ne s c 'i 0 2x1 c: pc? S p le pnhicr ne s 'accroît p!. :3
en hauteur, Si les feuilles sont coup~<cs t3-va!?t 4 ou 5 cm, 'Le disque osf :J.oi3.?
Bpais et r,loins large, l'eccroissc~~t on hauteur est plus faible et 12 fat
.reste Arele,
.
La :rCgénéretion naturelle est fncile,lorsque des adultes fmlC?llC D <!Yl.
bon Gtat de vGgGt,o.tion existent er, nombre suffisant, Un fourre très dir3n.s~ :!:;
jounes rônicrs se form dans les cndroita nis 13n défens pondant plusieur':; e:.:.-
GPS
. .
4 " - USBGES

.
--*
L
.I
nier n'est utilisable que jusqutà la, rzoitié du premier renflement, EiU-deSs’Us
il est peu durable et sans valeur m$cnnique, Il se fend cisèment en quarts OU
en huiti&ae sur toute la lon~~ucur pour donner dos poutres ot des chevrons.
La sève suaxée du renier est utilis6e pour faire du vin de palme, L:a,-
bus de ce,tte pratique conduit d.!cilleurs à la r;gression rapide des peuplements
dans la &gion do Joal, au S&négsl, & Dabola, en Guinde et en C8ttl d'ivoire.
Un rônier adulte, compte tenu des périodes de ~C~OS, peut donner 100 litres
en moyenne par an.
La grande rfineraie de Banfora en Ilsute-Volta, qui pousse sur 10s ter-
rains d'alluvions, située au pied de la falciau du ma4ti
c,cif de grés horizontaux,
qui sépare les bassins du Niger et dos fleuves do C8te'd!Ivoire, est utilis&o
à peu près exclusivement par les autochtones pour la fabrication de vin de oal-
me sans saigner l'arbre à mort,
L'indigène creuse un trou de'lO,cn. de diamètre environ au-dessus de 1~~6
couronne de feuilles pour atteindre r~ex4)rénité du bourgeon terminal form6 :>e-
sentiellemcnt,des tissus tendres des jeunes feuilles i:lbriqu&es les unes &ns
les autres; le bourgeon est sectionné, la sève sucrée qui exsude à la :surface
de la Sec!tion est recueillie par l'intermédiaire d'une gouttière faitti 3vi:c lo
limbe replié d'une jeune feuille, placeo 2 la périph6rie du bourgeon torr:innl.
et s'&coule lentement dans une calebasse fixge contre l'arbreo Un p;~quot de
feuillage maque llentree du trou et protège la section do le dtissication et dos
insectes,Il faut rafrafchir la section de temps en temps, Q.,,na 11 iylJi;y$ic es-j;i-
me que l'arbre. est fatigué, il laisse la plaie se cicntriser, de nouvelles _
feuilles se forment, mais le tronc reste chétif et déformé,
La s&e sucrge de Borassus flabellifer, qui vit aux Indtg, en ïn!loc?~f.-
ne et à Java, espèce tres voisine de Borcs~us aethiopiuz, longtemps conf+~w:
avec lui, sert a faire du sucre. Dans ce p,ays on arriva à olotei;iï (23 IL~-.; sa-ti..
son SUT un palmier adulte 60 à 65 kg. de suer3 appel6 "'Ja;;gory" contenant k39$
de saccharose, Le rônizr des Indos est aussi un arbre très nrècieux qui sert a
de multiples usages,
Les diffèrent29 utilisations du p:ilmi2r
3
Sont COXCUrr~ntcS 12s UnCE ~.~:il
autres. Si lion cherche du bois, il ne -;Lut y:-;~ toucher ;~UX feuilles tant Cj.llsX
le renflement n'est pas formé et ne pas saigner ltcirbre, La saignée ç:st incom-
patible avec l'obtention des fruits, La coupe des feuilles onp$che la fructifi-
cation'.ou la'sécr&tion abondante de sève,
.
5” - AMENAGEMEBT DES FORETS DE RONIERS
En 9.O.F.) l'autochtone n'a jamais rien fait pour cn&nager les palme-
raies de reniers,
I
La savane est brulée, sans souci dos d$&ts causes QU jeune p:li.iier
qui se défend à cause de la. vigueur de ses partie souterraines, miis souffre
néanmoins de la perte d'un plus ou moins grand nombre do feuilles oui ne rci:u-
plissent plus leur rôle assinilateur,
I
B l'époque. des cultures, les arbres rlffige moyen sont 6cim6s ta.&tiis qUc:
les feuilles des jeunes semis sont coupées au rhs 'du sol.
Pour la secolte du vin de palme, 1) arbre est fr6quwm~nt sxî.~~é à r;o:r:t
et les troncs desséchés se dressent comme des colonnes ,c~ur fi I i-;ylens c s (1 t .:,.y;tJ;; ,, S *
Seuls les Sèrères de la région de Thiès plantent dar,s leurs chem-s des rilnizr:
pour en tirer du vin de palme, r:&s la saignée es-t; w~atiquee sur de;; arb.ces
trop jeunes qui meurent au bout do quelques années,-
Dans la forèt de Banfora, la ssignéc continuell, ,A(: tous 1~~s arbres
enp&che les palmiers do produire des fruits pour ,y,,:; s-firbr 10~~ j-~g&n8r7,tioï: < -!J
l'autochtone est trop indolent pour la f,:Lire artificiellemont.
. Dans la région de Pire, à proxinite do Thi.cs, au Sénégal, llin<~u?tri.e
de la vannerie et de la sparterie s'est consid~rablcnent développée pendant
la guerre à cause du manque de sac,La r8neraie pendant cinq; ans a été litt~~r:~-
ILt:uent saccagée, les rbniers adultes ne possèdaient plus en Ic)&<i que ;Gro$s c)u
l / l

quatre feuilles et les jeunes ne pouvaient arriver à développer leur tronc,
LJanénageaent le plus sinple d'une rbneraie de bois d'oeuvre soustraite
aux droits d'usage est celui en futiaie régu1ière.L.a révolution étant par excn-
pie fixée à 60 ans, lzt forêt est divisée en 60 parcelles, où lt$ge des r8niers
varie de un à soixante ans, d ll&ge de soixante ans Une coupe définitive inter-
vient sur la parcelle no 60,
La régénération est facile (du fait de Ilabondance des fruits. Des
éClaircios sont necessaires au cours des dix premières années jusqu'à ce que
le tronc sorte de terre car la concurrence èst forte entre les jeunes semis.
Après dix ans, chaque r8nier possèdant une cfme qui ne. variera plus sensiblo-
mont en dimensions jusqufà la fin de son existence; leur nombrer 400 à 500 Y
l'hectare, peut rester constant jusquià la fin de la révolution,
Les sujets abandonnés en éclaircies peuvent fournir des feuilles OU de
la sève 'Lors de la diffèrenciation (des sexes9 une autre éclaircie peut inter-
venir favorisant les rdniers m&les par rapport aux femelles. Un nombre suffi-
:Jmt de palniers fenelles (1 sur 5 ) doit être réservé pour assurer la régénh-
ration, les autres peuvent être utilisés pour la production de sève.11 est
alors difficile de prèciser les règles d~anénagenent, qui doivent tenir compte
6troitsmcnt des coutumes, des besoins locaux et de 1~ nature du produit recher-
thé,
Lorsque des terrains de culture existent sous la r8neraie et le cas est
frbquent, cm le r8nicr se plaft sur les terres dlnlluvions ou les linons ri-
ches, il n'est pas possible de faire déguerpir les cpltivateurs qui y trouvent
en gsnérol un excellent sol, Il faut donc concilier; à la fois le maintien dos
cultures et celui des rôniers, qui :Ion sculomont fournissent des produits nppré-
ciés aux cultivateurs, mais contrib,dent aussi & protéL:sr les sols de ll&osion
éolienne dans les régions soudaniennes et sou[~sno-snhélicnnes,
Lrintervention du forestier 2-t llanénager:lr~nt qu'il proposera devra te-
nir compte étroitement dos coutumes locales; mode de tenure du sol, assolement
des cultures, façons culturales, utilisation d'un :iroduit du rbnier de préfè-
rente à un autre.
Ctost ainsi que nous avons eté anené à intervenir dans la rôneraie de
Pire Gourhye, au Sénégal, qui atait appelée ;t dispsrCître A breve cchéance,
tant elle 6tait soumise à des abus dlexploitation de toutes sortes: coupe de
bois et de feuilles, récolte intégrale des fruits, écinage des jeunes senis
par las cultivateurs,
Les terrains de la r8neraie, intenskient cultivés sont cependant aban-
donnés à l'état de jachères pendant plusieurs anncos; il fcileit donc f?ire
coîncider la période la plus sensible de la vie Au r8nior (1 a 10 ans) avec les
jachères, en assurant la protection integrnlo des jeuncs, puis autoriser des
éclaircies conpatibles avec les cultures quarld les cultivateurs reviendront
cultiver, le nombre des r8niers adultes étant progressivement ramené par &clzir-
cie à 40, 60 à l~hcctare, en prenant la précaution de reservir une vingtainc~
de pieds femelles pour llensemencenent ulturieur en fin de rovolution,
billcurs, dans le Sine-Saloun, les cultivateurs prCf6ren-t semer :In.:-s
leurs champs des lignes de rhniers, régulièrement espacées , qui seroxt inL.::;J::+
lemnt protég8is tandis que ceux situés dans l'intervalle scror1-t détruits,
6”
m
CONCLUSION
Le r8nier est un des palmiers les plus utiles de 11A.-,.O,P,. Son bois
imputrescible le fait enployer com:lc bois d'oeuvre pour In confection do pi-
lots, de wharfs ou de ponts, et de poteaux3 1.2, facilitb cvec lnqui~lic il SL?
fend dans le sens de la longueur pernct d'~avoir,sans l'aide de sciù, dzu pou-
tres et des chevrons rustiques mais durables* Ses fruits sont oo;zvstiblcs,il
produ3.t un vin de palj:le appréci&, sas feuilles sont utiiisnblcs pour las trn-
vaux 6!e vannerie et de sparterie, il pourrait TrobablcnLnt yroduirti du ~.~cro.

.
.
Mslheureusenent,
il est en régression rapide en 'de nombreux endroits
de 11 A.O.F. du fait des abus d'exploitation ct des sévices de l!honr?e (agri-
culteurs en particulier).
' Dans les zones cultivees - et le rbnior préfere les sols dIalluviom3
riches à linon fin - il régresse rapidenont devant le cultivateur qui, sam
souci de l'avenir, exploite inconsidèrénent et enp$che toute régénGration tz?
détruisant.les jeunes senis lors des travaux pr6pi:ratoires aux cultures.
.
Les nultiples usages du rônicr, son rôle dans la protection dds sols
agricoles oontre l'&rosion éolienne, doivent pcme ttre dans l'intére^t rnêm
du cultivateur, d'appliquer un snCnagenent qui rmintienne les cultures, favo-
. .
rise la régénerstion des jeunes rôniers dans les jachères et assure le nair.-
tien de 40 à 50 adultes utilisables comne bois d~oeuvre,tandis, que les pro-
duits dtéclaircie gênant pour les cultures seront utilisés p,our la, production
de feuilles ou de vin de palne. C'est un amZm.ngenent de ce genre qui est ac-
tuellenent en cours d'application dans la rôneruie de Pire-Gcurèye au S&Gg*al,
P. NLLOUARD
Inspecteur Principal des Eaux 8~
Forêts
,.
.

.
PLG/MD,-
REPUBLIQUE DU SEXEGAL
-a----
MINISTERE DE L'ECONONIE RURALE
-21-
v--m-
DIRECTION DES EXUX & FORETS
---d1
JI/OTE SUR
SECTION DE RECHERCHES
PROSOPIS JULIFLORA
_i
(d'après BOIS & FORETS des TROPIQUES No '82 de Mars4vril 1962)
l0 - DESCRIPTION
a - Mo;phologie
-m-I
Petits arbres ou arbustes épineux de 8 à 10 m de haut, les
Mesquites ont un tronc court qui atteint 50 cm à I m de diamktre ; la cime
est étalée avec des branches tortueuses. Ecorce assez épaisse, d'un gris
rouge%tre, crevassée et écailleuser
L'espèce Prosopis juliflora
SW,) DC, est un complexe nomnjlement
subd$visé on trois variétés : glandulosa tTorr.) Cockerell, torreyana LJ
3en'son et velutina (Woot,) Sarg.,' avec un certain nombre de formes ou races.
.'.
.
,b -,~aractères botaniques et anatomiques
.m---------..w-u..---
Parmi les I@umineuses Mimosoidées, les Mesquites se caractérisent
par des feuilles composéos bï-pennées munies do glandes, avec 1 à 3 paires
de pinnulcs portart de nombreuses paires de petites foliolules, par des
.<
'/
inflorescences axillaires en épis et par des fruits indéhisaonl.x+ cloisonncis
i
entre les graines. MA RAIZADA et R.N. CRATERJI ont publi.6 une clé dtiden-
.'
tification des différentcs'formcs de P. juliflora cultivées dcns l'Inde;
nous en donnons ci-après un résur& :
1 a. Feuilles et inflorcscen&x très pubescentcs.... . . . Prosopis juliflora
-var. vclutinn
b, Feuilles et inflorescences plus ou moins glabres..,............. 2
<-,
2 a* Espèce à feuilles caduques, foliolulcs longues de 18 à 50 mm....,.
. . . . ..*.........
Prosopis juliflora vxc* glsndulosa.
'.
b. Espèce à. fouillegc persistant ou presque; foliolules longues de 5 à 21 mm
Gousse le plus souvent à long bec, avec dos renflements en gwains
do chapelet (moniliforme). Bec long dc 8 à 18 mm,,droit paintu, un
pou plat ou cylindrique
:
.
..*.......r.........*..**#....*........
.
..I................ Prosopisjuliflora var. t0rreyan.a
Prosonis juliflora'donnz 'ti bois brun avec aubier tien diffd-
renciQ, de teinte
paille. Il se caracixkiso nnatomiquement par une
in&@.ité dc toi%; cntrc les pores du bois initial et ceux du bois final
qui sont noyés dans un parenchyme a,nastomosé en Zig-Zag; souvent les bois
ne pr&ontent p-s des zones poreuses saillantos, Microscopiquemont, les

" 22-
c - Camctéres technologiques et utilisation
-------l--------L-I'-
Le bois est dur et lourd, 8 faible rktractibilité, très r&i,;L%k
à l'usure et aux altérations.
On llemploic en Amérique latine pour la fabrication de moy::.:i:
et jantes de roues, pour les encadrements de portes et fen&trek,pour les
poteaux de clbture, pour les travwses de chc&n de fer, pour le pavage les
rues4'I.a remarquable durabilité du bois rand inutiles les traitements d.c
préservation6
C'est un bon bois de chauffage+
Les gousses sont t&s appréciées par le bétail et sont &alemont
consommées par l*homme après avoir été moulues en farine@
Le feuillage de la variété velutina est consommé par le b6toi.l;
la grande richesse en tannin des feuilles rend les autres vsri$tés à peu près
inconsomraablesr
Les fleurs fournissent un excellent nectar pour le miel,surt;out
celles de la variété glandulosa.
20 - ECOLOGIE"
Prosopis‘juliflora est origkaire d~Améri.que tropicale et subtropicalo
depuis le Sud des E$atsJJnis, les A&illes, le Mexique, l'Amérique Centrale,
jusqu'au Nord du Chili, on suivant les premiers contrefort à l'Est de la
Cordizllièr'e' des Andes.
.
Il slécheionne de 0 à 1500 mktres d'altitude avec pluviométrie
de 150 à 700 millimètres, la variété glandulosa (Texas et Mexique)
semble la
plus résistante à la sécheresse. Il résiste à de légères gelées, surtout :La
variété velutina (Arizona).
Il supporte très bien les sols pauvres,
sablonneux ou rocai:Ll.c::.;. :
pourw que les racines ne soient p as arr&tées à faible profondeur par uno
dalle rocheuse ou latéritique. La variété originaire do la province de SO.-for:..'
au Mexique semble la plus résistante aux sols superficiels, Il ne support: 11:'s
les sols mal drainés, surtout en 'ce' quï concerne les variétés originaires ':u.
Pérou et de L'Argentine,
Il peut rejeter de souche et drageonner.
6
Dans le Sud des Etats-Unis, il s'est montr6 extr$mement onv5&s-
-sont dans tous les secteurs p&turés par le bétail car les graines, apros
passage par l'intestin des animaux, g crment vigoureusemont et supportent
victorieusement la concurrence de l'herbe.
3O - TECHNIQUES DE PLANTATlON'
'Prosopis juliflora a eté plant6 dnns de nombreux pays (A&i.;;.,:
tropic~e,et.subtropicale,
Inde, Birmanie, Austr~alic?) surtout en roison 5,~:
'&s*rcmarquabZes qualit&de fixatour des s&lcs dans les r6gions <arides 2
semi-arides&

Ln. vr*riété glaiidulosc, du Nord-Nexiquo wt notnr7mcnt prCf!rtli; 8::
les sols sablonneux en climat aride, tandis que la vari&& wlutin:: di. : i -,: ..; .I
(U.S.A.) est prCf&rGe lorzqulil existe dos risquw do gcl&s. CcttL dcP :L'
vazibtb ost &galement npprtici& pour .lz ticilla.rc: forme ;t In pïu:; .ii:r'. : :,
dimension (du tronc6
3 - Grainos
. II - e..
LLio3 arbres commencent
fructifient cn&.tc: rCgulii:rcncnt
ramase& .YW
. tcrrc:
. .
ou sur l'arbre.
Los grz,inc~0 sont fréquaaucnt attaquétiz p:?Y 1~: ïor;Jc! ii'uïl cil.:'.,.': .: - ..A): A.*
On doit donc les soumsttrc à LUE fumigation d'iwccticidc nvrzfit stoc!:ni~: .Y>
les protéger onsuitc contra unc conta&ütion po:jzi.blu*

-24 -
b- Smis ilirocts
u.."- - - .- .
c - Plantations
-w----

. >
htidcs à
d- &tretieri
8
III......

se produit :L~X Etats-Unis, à &1;-uir<? y~.r cmpoisonncni~nt lc! +Y.Z@US JUS
tiges $e Proaopis juliflora.
4O - BIBLIOGRAPHIE
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introduced &squite (P. juliflorl D.C.) In$&.;Ln For& ?qti.,i.k.:;.i.~3.
No 139 (New sérias) Botzqy.
SINTG, B. - Prosopis juliflorn,. FAQ/A&&?:~.cifi~ For. Col~. 19%?, B ~2,
.

-27 J
UTIJT HTUT - Dry zone nffomstntion (Burma). Thc Bumesc For., 1957 (7)? ‘:).
pa 107-II3.

N O T É S S U R
CA-SUARIM EQUISETIFOLk
(
dgaprès BOIS & FORETS des TROPIQUES No79 Septembre-Octobre 1961 )

I,
I"- DESCRIPTION -
r

:
Casuarina ) sont des arbres ou arbustes qui ont
Ifaspect de Pins ( Pinus > mais les aiguilles sont en réalité de jeunes
rameaux articulés comme ceux des Pr&les ( Equisetum ).Ltespèce Casuarina
equisetifolia est un arbre à port relativement pleureur,qui peut atteindre une
trentaine de mètres de hautfhouppier de forme irrégulière,plut6t ovordegC,
wnninghamiana Miq+,espèoe voisinella un port erigé.L*élagage naturel du tronc,
qui mesure jusqutà 1 mètre de diamètre,laisse souvent subsister à faible
hauteur du sol de nombreuses petites branches;Ec!orce,lisse dans la jeunesse
et de teinte olnire;ensuite rugueuse et bruno,stexfoliant en bandes longitu-
dinales;éaorce interne rose clair,à goQt amer.
b- Carac%tères botaniques et anatomiques
u--I"-------"L-- -".----mc"-l--- -me-
.."
Feuilles réduites à des éoailles en vertioilles au niveau des
noeuds de jeunes ra:leaux.verts f ramules ) oylindriques~ou quadrangulaires
creusés de sillons à s-tomates et en partie aaduos,Chez Casutirina equisetif&ia,
oes ramules ou cladodes sont grèles,cylindriques,longs de Ia à 35 om;ils
portent de 5 à 8,souvent 7 dents par gaine foliaire et ils jaunissent en
séchant.Chez C?sumatrana;+s ramules,nettenent quadran,gul,a~i,res et moins greles
avec seulement 4 dents par gaine foliairetforment des touffes denses aux extr&
mites des pousses.
Casuarina equisetifolia a deS fleurs unisexuées sur le m&me pied
les fleurs n&les en ohfitons rouss&tres à ltextrémité des oladodes et les fleuri
femelles en petites boules au bout de rameaux courts.Fruits capsulaires groupés
en'Sortes.de csnes,libérant des gaines ailées,sans albumen.Les o8nes ont tant8t
des valves peu proéminentes (C,equisetifolia),tant0t. des valves très prodmi-
ncntes ( C.sumatrana).
Le bois de fila0 se oaractérise souvent par un bois bien maillé
sur quartier comme celui des Ch&nes ( Quercus
poreuse et un parenchyme
),des P ores isolés sans zone '
en nombreuses lignes .tangentielles,invinsibles à l'oeil
nu*
,
.
1

cm Caractères technologiques et utilisation
--c----------c-c-i-l---L---LI-----"------"""--
Casuarina equfsetifolia fournit un bois dur et lourd de teinte
brunePassez durablejayanl.ten~~o~ J&,,se -fendre.On--1tutilise parfois somme
poteau,nais sa principale utilisation est le chauflfage où il se montre
excellent.11 fournit également un charbon de bois :de bonne qualité.Les
csract6ristiques papetières semblent bonnos,mais il encore peu om$lpyb à
cet usage. ,
,>.
< . I
.
C'est une espèce remarquable pour la fixation des dunes en bordure
de mer.11 apporte aux cultures des zones c8tières une protection contre
llenvahissement des sables et agit co.mme brise-vent,
2'1 ECOLOGE
.M
Casuarina equisetifolia est originaire des régions o8tières du
Sud-Est Asiatique ( Birmanié,Iles Adamans,Malaisie,Tha~land,Ca.mbodge >,
de llIndonésie,du Nord de l*Australie ( Queensland.),et des Iles du
Pacifique,
Il se localise à proximité imm6diate de'la mer,dans des secteurs
balayés par la brise marine et sur des sols sablonneüx profonds.
L
On le rencontre parfois a l'intérieur des.terres et à des alti-
tudes pouvant atteindre I.80'0 mètres mais il y a été introduit par lthomme
et présente genéralenent un aspect beaucoup moins vigoureux que dans son
aire o8tière d*origine,
Les caractéristiques du sol sont importantes pour sa répartition,
Il supporte très bien les sols sablonneux pauvre mais exige que,
en saison sèche,lsl nappe phréstique ne descende pas au-dessous de 3 mètres
de prof0ndeur.A l*apposé,il ne supporte pas la présence,à.moins de 50 cm
de la surface du sol,d*une couche imperméable argileuse rocheuse ou lat&
ritique nui soit une. gQne 5 la pénétration des racines qui occasionne en
saison des pluies une inondation des couches superfioielles du sol.
Sur le planclimatique,et sous réserve d*une certaine proximité
de la mer,il présente un éventail d'adaptation assez large puisqu'on le
rencontre ,depuis les regions de Glima+ ~~A+w:kl. aveo pluies annuelles
dépassant 2 m&tros,an.nts w.rLson sèche,jusqu*aux régiom a
climat sec
de mousson avec pluies inf,érieures à 0,80 mètre et saison &onr~ 3~ 6 j 7
mois,Clest dn.u.s ces dernières régions que son exigence pour le voiskna@
de la m,er est la plus marquée.On a renarqué,en Inde,que la brise de mer
apportait en saison sèche une certaine humidité à la partie supe,rficielle
du sol,Cettc'humiditd favorise le dkeloppement sur les racines des nodules
fixatrices d*azote et aeci explique le meilleur développement des arbres
dans oe seoteur.
:.
Casuarina equisetifolia est une essence de pleine lumière-ne
supportant pas le couvert d'autres espèces mais elle àccepte les premières
années un leger abri latéral dans les,regi,ons. parcourues par des vents
desséchants.
Elle rejette dé souohe mais les' rejets sont peu vigoureux et ne,
permettent pas d*envisager un traitement en taillis.
l /*
. .

3’=- TEKXNIQUES DE PLANTATION
Cssuarina equisetifolia a eté introduit dans de très nombreux
pays tropicaux et subtropicaux et sa technique de plantation est
maintenant bien connue.
a- Graines
-L---m"
1
Les graines sont très petites puisqu'on nten compte 300.000 a
700.000 dans un kilogramne,Elles sont contenues dans de petits cônes de
2 centimètres de diamètre environ,10 kg.de c8nes fournissant en
moyenne 1 kilogramme de graines.
La recolte doit Qtre faite sur des arbres figés de plus de 5 ans,
L'extraction est généralement faite en séchant les cônes au ‘
soleil et en les secouant dans un tamis?
La conservation des graines est médiocre,au maximum 6 mois,On
les entrepose dans des r6cipients métalliques ou en terre cuite placés
dans des endroits secs.Il est rectomzw& de les sortir des récipients
totis les mois et de les exposer a'u ao7.ei'l. afil% ar63iminor 1 ~hvmi~i.~é
qulellcs auraient pu acquérir.
bü Semis directs
--i-"-.e"'-"--
Il niest pratiquement jamais utilis6 en raison de la petitesse
des graines et de la fragilit6 des jeunes plantules.
o- Plantations
I-t--lae-m....."l
En pépiniere,lc semis est d!abord fait sur des plates-bandes
de germination avec sol tanisC.'très'fin,et léger recouvre:nent par des
d6bris de feuilles de Casuarina.Ls germination a lieu au bout d'une
dizaine de. joursiI1 est parfois utile dtapporter aux jeunes plantules un
- _
léger abri de feuillage.Les arrosages doivent &tre legers et quotidiens,
Au bout de 4 i 6 semaines les plants atteignent 8 à 10 cm,Ils
sont alors repiqués soit sur plate-bandes à des intervalles de 10 x 10 om,
soit tins des réc$pients divers.La première méthode est utilisée en vue
drune tr&nsplantation i racines nues,lorsque les conditions écologiques
sont favorables,La deuxième nethode est employde lorsque les conditions
sont plus difficiles.Les récipients en produit vé&tal ( feuilles ou
tiges de bambou ) sont à rejeter car elles favorisent l*attaque des
racines par.les termites.On utilise de préférence les pots en terre ouite
et les gaines de polyéthyl$ne.Les premiers sont les plus économiques
mais ne permettent pas un développement de la racine en profondeur.Les
deuxièmes sont plus coateuse@LI mais permettent,en prenant des gaines de
5 cn.de diametre et 35 cm* de profondeur,dlobtenfr des plants à longues
racines,atteignant rapidement la zone humide du sol*11 est recommandé
ue laisser les gaines ouvertes au fond et de les trouer sur le o8te,,afin
de favoriser les échanges dteau.
Les plants sont laissés en phpinière dans les réoipients
pendant 5 à 8 mois,jusqufA w?.qutfln atteignent une hauteur de 50 m
environ..
Cette époque doit ao!!ncider avec 3.e début de la saison des
pluies,La transplantation sur le. terrain est faite A des &astements
généralenent compris entre 2 x 2 m et 3 x 3 m.Les éoarteaents de 3 x 3
sont de plus en plus adoptés 0ar ils permettent une bonne croissance
du plant Jusqu'à ll&ge de 10 ans et évitent les éclaircies.

e - Entretien dos I~lmitations
Y"._,-..IU...J.~CI-_..*..-
."..-...e . . .
m.,.,..* . . . .
5' t:,rros5gc au cours de la prer~lihre snm<e est, co:-me nous ï 'avons
Ci-6 plus haui;,li op;rztic,n dl ontrct?~;~n In plus inportante.
f- Protwtion
-e----mm"" .,
Pépinières i Les jeunes semis sont frGquewxent soumis en
p&pinière 2 des attaques d'insectes et de ohaxpignons.Par;li les insectes,
. I
les p.lys redoutables sont les fournis et les criquctti.On les élinine en
rGlnngeant du aol,avn:~t semis,des insecticides h base de D.D.T. ou de
dGrivfZs du pétrole,et en effectuant des pulvki.sations superficielles
aprbs gexmin23tion..

LU croissance en hauteur est très rapide pendant les 7 prcniéres
nrlnées ( 1,50 &'2,5O m par an.)pEl.le dininue ensuite progressivement et
g ‘arrdie vers I*&ge Ue 25 ms.
La croissance en volwne atteint scn rnaxirxm vers lr&ge de 20 ans
( 7 à 10 i-l.3 par hectare et par an).
J
J
nent
L
me
'r
.a ha et:
\\
La longévité de 1Jarbre osi conprise entre 40 et 50 ans,
Anénagement
~
:
-<---,-----
L*utilisation'oome bois de feu ne justifie pas la recherche de
gros bois.On se linite done la plupart du temps i une rotation oomprise entre
8et15ans. ,,
1..
,/.
I
.
'. .
:_
a_
. .

-SS-
1.
La n6diocre apti.$udo dos souches j rejeter ne pcmct pas dt-lti-
liscr la mdthodé du taillisa La régd-nérntion naturelle est pnr aillmr::
mSe5 irr&ulière. On doit 'donc prévoir, on fin de rotation, la ré&n~rc:tio~~~
-, artificielle dc toutes les surfnccs exploit&cs.
4O - BIBLIOGRkPIIIE
..-m-w.."-
,..
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- 35-
.

( d'après 3ois et Forets des Tropiques 11’7G de !Jars/
Avril 1960)
1' DESCRI?TIOC
a) Morphologie
- - - - - -

-37 -
a) Gousse & valve3s. coriaces avec &s bords épaissis, ion-,uz
de 15 à 30 en. sur 10 à 15 mi. de lazge; graines 25-3:: yaz
fruit. Pétiole et rachis jusqu'à 3C CE. de long,stipulsE
très petites, caduques. Foliol0s 8 5 12 paires, oblon;-A::-
elli:~ti.ques, 6 à 12 cm sur 20 à 25 ni-n. .OD..' ,..,.0..0.d
l ~.O,.,.~O,.P~.D.~~~~~~..~~...~...
Cassia Si?::,+.,
. .
b) Gousse mince avec des bords etroits et geu saiilzylts,13::-
p..xe de 12 ca sur 12 à 14 mn. de large; g:raines 16 ~:lvi.;..::;
par fruit,Pdtiole et rachis long de 30 L 45 cm; stipuicz
foliacées persistantes. Folioles 'i3 > 24 paires,lanc~01~~: -
oblongue, 3 à q95 crû sur 9 it 10 rm.
j.b.,......,.O.......~....~~.~~...
Cassis, Ti~~oric;;~ i;s

2, Fruit linéaire a section rectangulaire, subligueux, sc ÎeY~1~-;4-
i LL2.L"
lateralenent i naturite, long de 2C à 30 cm suï e1:virGE 18 Xï.Ze
laygeur. Pétiole et rachis jyusqura 30 en. de loiïg; petites sti-
pules en forne d'a13ne. Folioles 9 à 13 paires, lanciolées-icu-
min&es, 4 à 8 ci3 sur '13 â 29 QLi, Inflorescences rscbniforn~s ;A
brsctees caduques : fleurs james.......
..0*..*,.........*..*0..~00..,**....~...
cassis spectcbilis
c) Caractères Technologiques et Utilisation
----c--------------p-
Les plantations de Cassia sont gCén6ralcwen.t faites der~;
le but d'obtenir un ravitaillenent local en bois de ffeuipoteaux
de clôture, et païfois poteaux de raine,
VASSIX SIAXZ~ foumit un joli bois de coeur, qui prend en sGchf,nt
une couleur brun rouge8tre peTsill& de jaune. Il est utilisé on 6bo-
ulisterie et bimbeloterie (bois perdrix) mis 1~; faibles diiyie:isioy;s
du bois parfait liraitent beaucoup cet enploi.
CBSSIA FISTVLA daus l'Inde et CASSU JAVA.EU, aux Philippires :o~-
nent uii bois assez dense (800 4(g, par rA7>) ;7~l dur;iacyL brun & 1’ &-LE%
sec, d'utilisation locale .
Ltécorce de CLlSSIfi SI1,.GA et surtout de CSSSIA ~iTTEIC~LAT~L f~uï~yLjs 3
un excellent tank, Cortakïos plantations en Imle ont 6t6 fai-i,5
spécialencrt pour cet enploi.
Enfin, 1,: plupart des espèces soi7it9 eu raison de 1Our esth6tic:uc,
utilisdes corme srbïes d'avenue et arbres d'ornenent.
26 ECOLOGIE
Les Cassia r,zentionnés ci-dessus sont originaires d1..-r;5;
tropicale t Inde, Ceylan, Birnmie, Thaî%mde, Péninsule. indochinc,.is;,
Xalaisle, Iles Philippines, Insulinde. Seul CLLSSIA SPECTBSILIS est z-i--
ginaire dl,Lnérique tropicale.
Ce sont g&-&ale~~ent des essences de plaine et bas:>u if.-
tagne SC localisant entre 0 et 1300 cz.
d'altitude (avec prCfèrence ~>c.~:Y
les altitudes de 0 à 6CO nètres).
CASSU SPZCTE?ILIS peut, toutefois monter jusqut% 1.790 2.
Leurs col:ir;it ions clinatiques option= correspondent sensiblenent 5 celi~s
3.2 1 a lor$t
2
tt p y; 3 e : pli~yio~~&tri,~
Le 1200 à 1600 rx,saison sèche Ce ' a- 2
6 nois. cert~,in~s espèces débordé:
.,,3t largcmnt ce cadre et s. e ï~,:~Lcoi~t:-e;-.-.;
!
b/ *

dans dos conditions :
Ils p?Z?f èrcnt tous l;.dtter!ent les sols d'alluvi.>i-
suffismnent riches et bien drain6s.
:
I
l ,’ .

.’
3” TECHNIQUES DE PLAXTLTIjlJ
CASSIA SXXEL est, dc! loin, llesp5ce la..plusutilisde ilx;:
3. y
.:.-
plantations et il n'est guerc üe pays tropicnux où 2lle 12lni.t pas @t<' . . . . . .
. ,__-
lisf5e &, ufie échelle plus ou ;.:oins grwide.
L CASSIA SPECTAXLIS et C. X:'ODOSB sont peu utilisés.
CASSIA JAVAXICA et C. 'ï'lXORIE?-JSIS en sont encore cu atz :
des esstuis.
b, - Semis Direct
* L - - ..‘I 2

.; .

- $2 -
La'plantation sur le terrain est faite aux nêneS espace-
ments que pour le semis direct :
-,,..,
2 x 2 0-u 3 x 3 -;? e-t avec -2.n:: -ii .,-
;laretj.or_ iden-tique : défrichel.:ent et labour en slcin 01~. e:~ b:~;dk:~
suivant les risques dtGrosion du sol,
dl - ,“““““““““““”
Zntretien des plantations
.
. .,
Les jeunes plants issus de semis direct sont tr>s s<;::sL-
bles a 1~ ooncurrence de l'horbo. Des dégag!er:ents frCquont? u:i:l:;
nécessaires autour des plants tant que l'herbe reste vi;;r,urcuai;,
Les plants issus de souches sont plus robustes et rosistent Aeu::
à l'herbe.
, ,
Dans les ceilieurs sols, au rLelL Cfu:l an, la vigueur et 1:
rapidité de croissance sont telios que la concurrence de l'herbe
n'est plus à craindre.
On note, entre autres, plusieurs champignongg PO~~;I~~~LS SI?.
Phonopsis sp, Phodus rknihotis. Ce dernier occasionne d*iï;x:or':;5::i;:i
ravages au Ghana où. l'on doit, pour cette raison, l?enOnCer 5 xx. ._: -;r.
yer CXSSIA SI.AXE~I dans certains secteurs,
Parmi les insectes, dans le Sud Vietnam, un papillon Picziil-J
du genre Catopsilia défeuille complètement les arbres. Dans ;;1-.-
sieurs autre pays un cerambycide du bois occasionne des dég&Ss
occasionnels,
On signale, enfin en C$,te dfIvoirc, une nalaüio a viLuT
encore mal dkternjnéé.
Notons, toutefois j 11 actif du CA.SSL'L SI+QGX sa rezE;rq.+:k! 1 ,
resistance aux termites. Cette interessante qualité lui vcu< !.'9-
tre prCfèrée à de nombreuses autres essences dans les sect?a::s
envahis par ces insectes.

- 43 -

. *
- 44 -
J(fclru--/s;-,
)<
., / .d'
SUR
t
AZADIRACHTA INDICA ET MELIA AZEDARACR
I
f
f
--A
'( d!après'BOIS & FORETS DES !Q?OPIQJES No 88 de Mars+.vril 1963 .$
.
, -
“2”
-
I0 & IJESCRIPTIOB
a/, 1ornhologi.e
upr9,..r.e---,
Ii ne .faut pas confondre Melia aeedarach L,,originairo du Pakistan
et cornu sous le nom de Lilas de Pe-rse,a.vsc une autre espèce,originaire de
l~Inde,pri.mitiuenent
appel& par Linné Relia Azsdirachta et qui est le Neem
j
( ou Xim) i Aaadirachtn indica A.JWS,Les particularités botaniques de ces deux
ac7proa;de taille moyenne et au.'tronc relativement court,sont indiquées au
paragraphe suivant.
Le Xeem est normalement un arbre à feuillage persistant,avec une
oins arrondie;il peut atteindre une vingtaine de mètres de haut,Liécorce,gris
foncé extérieurement et brun rouge&tre intérieurement,est crevassée longitudi-
nslement et obliquement;elle diffère de celle plus lisse du Lilas de Perse qui
prosente de longuces fissures verticales peu profondes.Melia azedarach est un
arbre 5 feuillage caduc,dont le tronc est moins élancé que celui du Neem èt dont
les ramesux,tenminés. par @es bouquets de. feuillep,d,onnent au houppier un aspect
plus étalé et plus diffus que chez le Neem.
b/, Caractères botaniques et anatomiques
------------------------------------
Neem et Lilas de Perse,appartiennent % la meme famille que les
Acajous;ce sont des Méliacées caractéris6es par des feuilles compos&es,alternes,
par des étamines réunies en un tube,par des fruits &$,@acés en grappes pendantes
et des graines non- ailées.On les distingue ainsi :
1, Feuilles cpmposées-pennées,5 à 8 paires de folioles et 1 foliole terminale;
1imb.e 5 bord en dents de scie,parfois lobé,jusqut& II km de longdsur 3 cm
dg,large.i?anicûles axillaires de petites fleurs blanches,,qui sentent le
. mie1.Frui.t ellipso?de,jaune ve?d?!tre à naturit&,de I,5 à 2 cm de 1ong;le
plus souvent une seule graine sans albumen C...................C IVEEM,
Feuilles composées normalement bi-pennée-0,2 ou 3 paires de pinnules portant
2 5 4 paires de foliolules et 1 foliolule terminale;limbe & bord denté,
quelquefois lob6,7, à.8 cm‘de long sur 1 à 3 cm de large.Panicules
axillaircs de petites fleurs Lilas,odorantes.Fruit rond+j&ne ocre &
maturi.tc',de 1 à I,'j cm de 1ong;un noyau portant.5 sillss et contenant
plusieurs graines noires ( + 6 m;/m > légèrement albuminéos.,LILAS DE PERSE,

- 45 ”
Les plantules d*Rzadirschta indica et de Pi(ie1i.a azedaraoh se
ressemblent au moment de la germination par lc: prGsence d'un hypocotyle
distinct de la ~a~ine,LescotylCdons. sont minces ablungs chez le Lilas de
Perse tandis qutils sont opais et,ch&nls.chcz le Neom;Choz ltune et ltautre
espèoo,les deux premières feuillo?~',sont d'abord oppo&os et 3 - foliol&s
plus ou moins profondement lob&sppuis alternes,mais chez le Lilas de
Perse les feuilles deviennent très rapidement bipennées comme les feuilles
adultes,
Le bois de ces espèces se ressemble;il est 2 zane poreuse pIUS
ou moins nette,Il rappelle celui.,des Cedrela
..<
ou des Toona par la densité
et lîaspect g&éral.Mais la présence de microscopiques pores accolés,
disposés en amas ponctiformes dans le bois final,est typique.
c/ o Carciü.teres technologiques et utilisations
"---l----u-l--L---lr-----"----"--~---~~-.~
I
Arbres dislignement dans le s villes ou dlornement dans i’ek jaTdins,
Neem et Lila:; do Perse en plantations ne sont pas destins;: ?t produire du
bois d'ocu~re,Dlailleurs Me,li a azedarach?qui ,a une croissance rnpide dans
1
sa Jeunesse,n.i ,Ki.t pas vieux.Le Neem constitue un exoellent bois'de
oahuffage et f..;lïnit event~ellénent des perches ou des rondins d*industries,
V!:>S~ un 7,os.s qui pese,sec. a lcair,environ 660 kg/m3.
P;B,IRVINE a rappel4 récemment les nombreux usages médioinaux du
Neem dans ltIn&e.Les racines et les feuilles en décoction servent contre
la fièvre.Les graines sont oléagineuses;elles'fournissent une huile'&cre,
jaune sombre,de go&t désagréable et sentant ltaïl,qui,sous le nom dthuile
de Uargosier,est appliquée pour le traitement des affections cutanées,et en
frictions contre les rhumatismcs.~%,ppelons9d~autre part,que les noyaux du
fruit du Lilas de Perse,qui est appelé en Allemand If Paternosterbaum *t,ont
été employés pour fabriquer des colliers ou des rosaires,dtoù son autre
nom d*arbre à chapelets ou d'arbre à perles.
2Or ECOLOGIE
-.-
Le Noen ( Azadiraohta indioa ) trouve son habitat naturel dans
les savanes et la zone sèche de 1tInde et de la Birmanie.On le rencontre à
l'état spontan6 sur les collines des Siwalick,dans la région de Saharanpur
ainsi que dans les for&& du Carnatic et sur une partie du plateau du Dekkan,
Le Neem est dtaillcurs planté dans une grande partie de'ltIndc et de la
Birnanie,spécialenent dans les zones sèches de sorte qutii est devenu
subspontand dans do nombreuses rGgions.
,
Le Ueem est utilisé en Inde,+ partioulier comme arbre dtavenue
et de bordure,spécialement sous les climats secs avec une chute de pluie
annuelle variant de 1.2.50 mm-à 450 mm et un maximum de temp&-ature pouvant
atteindre 49”.
Cette 'essenoe est largement employee 'en reboisement dans les
regions sèches QtAsie Tropicale et dtAfrique.
On l'a utilisé,en part&cul&er,des %y25 dans la %publige du
> Soudan ( Nil.),dans le Sud du Khordofan et du Darfour,p,uis dans.toute la
région de olimat du type soudano-sahelien caractérisé par une chute .de
pluie annuelle de 40 à 1*200 mm mais presque toujours inferieure à 1,OOOmm
avec une.saison sèche rigoureuse de 6 à 8 mois et une saison des pluies de
2 ?3 4 mois, très pluvieux.

-46
La temperature moyenne annuelle est environ de 26O à Yo5 avec des ,amplitu&,a
thermiques fortes, des minima en janvier et aofit, des maxima en avril-wi.
.:
:.
.'.
,.
..:.,
,. . .
_'
Le Neem a été ainsi planté particulièrement au Snégal, Mi,
,.. ""::&t.e-Volta,Nigcr,Nigéria,Cameroun,Tchad~
C'est une essence de lumière mais qui peut supporter un fort
ombrage dans sa jeunesse et se frayer assez bien un chemin dans les épinea,,
Incontestablement, c'est un arbre qui pousse beaucoup mieux à lléta.
isol&'qu'-Gi plantation pleine* Eb Asie comme on Afrique, on trouve de très
beaux 'sujc-ts en bordure de routes, limites de terrains, en arbres dtav&ucs,
ou isol& .dans les villes et les villages où l'ombre de son feuillage,sur
un.tronc court,, est la bienvenue.
A l'&tat isolé, il semble, à premibrc vucI peu exigeant et
assez plastique vis-à-vis du sol puisqu'on peut le trouver sur des terrains
très divers : soi pierreux,, secs, peu profonds, ou sols argileux, ou m%o
sols latéritiques. Il ne supporte pas, cependant les sols inondés.
Il est ainsi utilisé en Inde, avec susaès, dans les trawux
de rcforestation de terrains arides et de restauration des sols, en terrains
latéritiques très dégradEs, en procédant à des semis directs, en mélange ~V:X
diverses espèces et en lignes assez espacées, le long de fossés isohypscs.
& plantations pleines, le Neem est beaucoup plus exigwnt :
il lui faut des sols légers et profonds. Dans des sols sableux profonds, 1::
Necm donne de bons résultats : par exemple à Maïdogouri en Nigéria (nnci;:rncJs
dunes fixées) et au Soud‘an (Nil où S'en trouve de belles plantations.
On a cependant observé en Nigeria où des essais systématiqu~:s
ont été effectués, que l'on, pouvait trouver des plantations de Neom trk
réussies sur des sols comportant 67,3*$ d'argile, tandis~ qulailltws, d;s
plants dépérissaient sur des sols composés de 83,6 $ de sable et 17,6 $
d ;'argile seulement.
Un autre élément entre donc en jeu, c'est la situation ;i: 1;
nappe phréatique; on estime en Ni&ria, après diverses obscrvations,qu, ;>O~C
les plus belles plantations, le plan d'eau se situe entre l,50 m et 1,35 I::.
de profondeur : pour les plantations moyennes à environ 2,50 m et enfin 8,ul.;
les plantations dép&issaient avcc'un plan d'eau à 8 m de la surface du sol.,
Les berges sableuses des rivières donnent dlexcollents
.résultats. Actuellement en Nigeria, on estime que les sols sableux contina:&
environ 16 $ d'argile et dont la nappe ph&éatique ne dépasse pas une profo:+
-deur de 2,50 m sont les mieux adapUs au Noem.
Il peut arriver parfois que sur sols sableux ou argile-z.~b?.ti~r
une plantation ait un bon d8part pui s dépkissc rapidement lorsque les
racines atteignent cn profondeur unc couche d'argile compacte (Nord C~acron,
Tchad, Nigeria).
Le Noem supporte mal la concurrence, en particulier de la
végétation herbacée ou m?me, parfois, de sa propre régénération, car ccllc-ci
peut &tre souvent très abondante dès la 3ème année de pkantation. De plus,
les cxigonws dc lfcssvnco cn plantation. 2lcinc faisant conseiller un oeoucc-
ment ns,sez,largcs Ot les cimrc Xtant assez étroites, le sol n'est pas trks
bien couvert, ce qui ?;vorisc lc dk7clc;Tcmont do la vé&tation entre le;:
arbres.
Il rejette bi;7n de souche .ct dragconnc d<ans des stations

-
‘C
b-
I
zeL,LILAS de Pi3333
.m---w-..m-
,y’,..
. :
;
Le Lilas de Perse (Melia azcdarach),voisin de Ncem
et souvent confondu avec lui, probablement subspontané au Balouchistim
‘.
et au C$chemir+.est cultivé' couramment dans toute l'Inde et en Bi.rm~~:i,..
Qn le trouve. dans'lll$nalaya jusqu'à 2.000 m.
‘. : '.
"
.
.;
.
.’
C'est généralement un arbre petit, à fat court, plutôt
fisuforme, plant&pour ses fleurs mauves disposées en paniculos odorer&:;
la masse de ses petïtsfruits.,jaunos e$t 4galemcnt d'un aspect agréable;
ilsrestent sur i'arbre" en bouquets jaunes pendant la floraison. & Indu
certains vieux arbres peuvent atteindre des dimensions assez importarAi:.
Il..est g&&alement planté en arbre d'avenue ou comc:
arbre de jardin et parfois en petites plnultations.
Le Lilas de Perse est une essence de lumière qui convic::C
am zm33 d'altitude moyenne ou basse; il s'adapte bien aux différonts Q;ys
dc sol.
Il rejette bien de souche et drageonnc surtout aux cndroito
où les racines suporficiollos sont exposOcs à l'air. Les rameaux sont assez
cassrants,.l'arbre est parfois bris6 par le vente
Le Ncem c 6th utilisd avec des succès assez divers, pm.ti-
quement dans toute 1'fUYique in zone do savanes, particulière~nt au SoudLw,
Mali, Cbtc d'ivoire, Baute-Volta, Ghana, Nigeria, Tchad, Cameroun, Afrique du
Sud, Madagascar, etc..,
Les échecs qui ont étb observés dans certains cas ti~z~~t
surtout à la méconnaiss,ance des exigences du Neem, particulièrement en Q':.~~:x:L.
de sol,
!
.a
a - Graines :
-w-e
Le fruit qui es% une drupo ellipsoïdale de 1,50 cm ::A.
long environ est souvent consommé avant maturité l:jar lc93 oiseaux. Il ce::'~~~;~:?
généralement une seule graine mais quelquefois deux. Il est conseillé 6,; Z ~7, r
les fruits dès ramassage et de les débarrasser de leur pulpe, On fait id;,: i.,:
sécher les fruits d&pulpés. On trouve environ‘1;8CO'fruits au kg quand il
sont lavés et séchés,
Les gr<ai.ncs nc conservent leur facult6 genninativc qu,,
1 mois ou 2; il est m&~e'conseillé de les semer moins de 2 semaines apr;:: 1::
récolte. .: :
La germination est dpi&o.
b ;.Sem.is 'directs
:
---m--w
Cette méthode est la plus uti.lisOe en. Inde en raison I'.<, i'
l'abondrance dos graines et de son faible prix d?‘revient. Il est &idema,.::t
néccss,&re de semer les @aines dès que possiblo après 13 récolte. Los ,,\\.5
se font en lignes distantes dc 3 m sur sol labouré, 1~: plus souvent suiv.-l-L
la méthode taungya.

.:
..,!
/
,_,.
a,, :c ,
Le semis dimct est également employé dans les travaux de rostxuz-
'.-t$q;'&$jls dégrzd&.& Inde. Le Neom est alors somé en mékwge avec dlautros
gra+es_'eur l-e bourrolct do',fossés isohypscs. ,
:
<
:
<‘.
!' ,.
,
!;. ._, 'J ".~‘Cette m&thodc no pout btre &ployée quo si l'on dispose de grai-r,;:
en quant;-& kbondantc au moment m&e où l!on doit faire les semis, c ' c~t-a-
dire 1orsquc'Zcs pluies sont bien install&s.
Eh Nig&ia, les semis directs ont été envisagks de façon difZi:-
rente; On a en effet obsérvé que -sur sols sableux, au voisinago des plan-
taQ.ons do Neem, dos semis naturels stétablissaient à partir de graines
apportées par les oiseaux,,& poussaient à travers la vég&tation spont:mnGc*
. . .
On a donti essayé de reproduire ws conditions naturellos (31
semant le Kmn en po ets, à proximit6 du pied des arbres ou arbustes oxiz-
tant sur 1,
T
terrain priucipalement Guiora senoO@.ensis et piliosti~ Sl,;jc),
de manière B ce.que les jounes plants b&éficicnt de leur ombre, do leur
protection ot aussi'dlun'~o~'enrichi par la chute de lwr feuillesr Ansi,
les jeunes plants~ré&sissent souvent à résister à la sxison sèche mais 10s
résultats sont améliorés paz un entretien au début de la stison dos p1ui.s
et un autre vers In fin. Les prcmicr s essais ont $3 effectués en 1955 et G:
1959; on estimait que si ce procbdé ne parvenait certainement pas à tranufor-
mer de pauvres savaz-w*3 on plantations de grande valeur, il pcrmcttait,m&~r
.
'si une faible quxotité de xeom arrivait h maturité, d'enrichir à bon marc&.
une savane à végétation ,asscz misérable, d'un certain nombre dlarbres capl'!,ïc3
de fournir des perches bu des piquets.
Des csstis d'épandage do graines px avion n'ont pas don& du
bons résultats, les chances de survie des graines étant beaucoup plus fxibXu:;
que lorsqu'elles sont plakéos 'de main d'homme sous 10 couvert dos ,arbros
existants.
c - Plantations
---m-m
La principale fructification se produit on avril, mai, juin,
juillet ot les grpaines sont récoltées vers juin-juillet on Inde comme on
Afrique soudano-sahélienne. Les semis on p&pinière* se font vers lo 14 juillet
alors que Los pluies commencent a s'installer, sitôt après la récolte. Les
graines doivent 6tre lé&roment rocouvortos de terre.
Les plants '60x-k g6néralemen-t mis on place à un ;-?31, pour Bn
saison des pluies suivante, alors,qu~ils atteignent environ 0,80 m à 1 m,
de haut.
Si l'on dispose d'une pépinière irri~gu&, on peut employer
10s grai,nes prdcoces rédoltées'et misés * pépinibro en avril pour mettre url
place des pknts de 1.5 à 20 cm la m?%o année, a la fin de juillet,
:
IYuno,fa@n g&&rale, la ropriso à rncinos nu.3 des plants
simplement effcuilG3 est'excellente.
Les jounos plants de 2 & 3 mois pouvent avantageusement 8tr...
tzxnsplantés en mottes.
I
La p&ntation on stump n'est pas ?x rocommandcr particulièrti-kA;~-i;
o1lc'os-t utilisk -1orsquo l'.on a or z:Ti++. Aw plants plus Bgck qui ntt,i-
'gnons. un ass.2 fort .diar&t;rc.o~u
l;rsquo l'on est LAigé de planter hors
saison, alors qw 1~s $uies no sont pas oncoro bien install6cs ou quo la
saison des pluiLs est avancéc~

Etant don& les exigences de l'essence, 1~s pkantations qui ne
se for& pas'en iignes (bordures do routes, limites de terrains, cet...)
doivent 8tre assez cspa&cs. (1,30 m sur 1,80 m cn Xi.geria), Il y aurait :S.AG;
doute int6ri?t S'pratiquer les plantations pleintis en m&ngc avec une 227:'tr\\.:
WW-l~e,
Dalbergia sissoo par exemple, pour à lr, fois couvrir le sol et r,<pon-
-dré aux exigences de l'essences Une bonne préparation du sol est néccs::.-irl:
:
et il convient de pratiquer un sou s-solage pour obtenir uni: bonne crois,:..:loS:,
,
d<+ titkctien .'
mm--.-,
.
Le N&m,ist sensible à la coneurrencc de la vdg6tation hcrbacVc;d;s
dégagements fréquents autour des plants sont nécessaires jusqu'à ce que le
couvert soit refermé.
.
Pour toutes ces raisons, los'plantations de Ncem sont assez coQteusc-o
m&e si on fait appel à la mécanisation. On estime au Nigeria qu'avec les
op&ations d'entretien une plantation de Veem à 1,80 m sur 1,80 m revient >z
30 ou 40 livres par acre, soit environ '74 à 100 livres par hectare.
e - RG&n&ation naturelle
I - - " - l - - - - L -
On trouve souvent sur 1~5 pkntntions, une régén&ation naturcll~;
d'autant plus abonrknte que ic Ncom fructifie souvent dès 1'8ge de 3 anu. Ccktc,
régénération est considbr&e en Nigeria comme un signe de l'enrichissement k
sol par suite de 13 chute dus fcuillw @ par les divers &éments apportc'c
au sol p;r 13 pl,w.tation, C'est <linsi qw cotte &gdnération est dense sur
ltis plu3 ancicu~~cs plantations (Xaïdogouri), dispcrs6cs sur les plantations
qui datent 1,I ti quelques ~a.nn&s ct qu'elle ri'3 pas encore fait Son apparition
sur les plantations 1~s plus r&nt2s. Ceci est d'autant plus frappant qui:
ces plantations aont situ6os sur dos terrains épuisbs par les cultures.
On pense doncun &geria que 1~‘s plnntationsdo I\\Toem effectuées
actucllament pourraient devenir plus tard &s for^cts naturelles, qui pourront
s'étendre par suite du transport des graines par 10s oiseaux*
f 7 $&adïes
-mm
.
Les plantations de Meem pr&scntent parfois un d8périssemcnt qui ~1,
manifeste par un flktrissement complet du feuillage qui phlit un peu avnt
de,.tombcr, puis par un dessèchement des brtiches qui conduit finalement z? l:.:
mort rapide de l'arbre.
Ces phénomènes semblent 1ikà.u.n sol insuffismlcnt perméable, 1.:.
qui provoque un excès dlwu en saison des plki.es; il peut arriver 6~@lu.:~. ,t
que lc niveau du plan d'eau se relève pondant la saison des pluies, et
atteigne ~I.lcs racines; dans les deux cas, .il y c asphyxie des racines. ?:r;'k:
auss'i, l'arbre grandissant, les racines porvienncnt a une couche d'nrgili:
ou attei,ylent la nappe phr&tiquc.1~ ce moment là, llarbre jusqu+la bi;..
.'_
portant, dépSrit*
On peut également constater parfois, sur wrtains arbres, des ::L,F s
chancreuses m fissures pemontant du collet 1~ long 4>: 11 tigo. Le bai;* 'Y; !
colo& en brun autour des chancres et cette color::tion peut aller jusqu' ':C
cotiur. Cet.te mT1adi.e semble lice à une brusque absorption d'eau après UI'.
longue séGhcressew
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...C.:..:
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Les termitcs,enfin, peuvent attaquer l'arbre au niveau du coKGt
et les attaques peuvent se prolonger sur le tronc et parfais dans la cti:ic..r
Elles nu provoquent g&Gralemcnt pas 1~ mort.:&. l.'arbreT
,
Neem et surtout Lilas de Perse sont quelquefois l'objet d'att::!.:;,:;
assez sévères d'insectes foreurs du tronc et.des rameaux nolzwment par dti;:
Bostryche.s.du genre Apatc.
. . I
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Des attaques cryptogamiques sont parfois observées sur Lilas ii.,:
:. * 0'
Perse (pourricJi$5,:et chancre à Nectria).
:
:: -. '.,..:
'..
g - Croi.mJlcc
- m m - . . -
.
Le Neem a une croiswoce assez rnpidc très difforentc suiv-n+
les sols,
En Inde on cite, dans des conditions de croissance rapide
(plantation irriguée) un arbre de 16 ans attcigwnt un diamètre de 41,5 cm
Pour une plantation de 44 ans située &ans des conditions a;;,.,~
médiocres, le diamètre moyen des arbres était de 25,5 cm et la lmutmr
moyenne do 10,50 cm.
. .
En Afrique, on estime g&?al&&nt qu'à.1 an en bon sol, ui:~
plantation atteint onviron, II50 m de haut, à. 2 <ans 2 m de hauteur et 1:.
4O an&e les p1,on-t s atteignent 7 à 8 cm de d+ètre,ct environ 4,50 m UC,
hauteur. Les arbres qui ont cti trop rapidement sur un terrain irrigw:, :,?r
exemple, se cassent facilement.
B. Le LILAS de PE%SE
Le Eilas de Perse a été plonté dans de nombreuses parties du
monde, notamment :
. .
- Dans le bassin néditerranben : à Chypre où on le trouve &ms
toute ltele et en Israël comlw arbre dra.venue.
- FZt Afrique où on ld rencontre partout comme arbre ornemental
dans les villes et les jardins dans les zones a pluvio~sité fciblc et raodé&.
- Au Nyassaland, Ouganda et Tongdyklz où il pousse bien mais
reste de dimensions modestes.
- En Rhod&ie du Sud où il pousse bien sur sols sableux,profor&
à une altitude de 900 à ‘1.503 m avec une chute de pluie supérieure à 900 x:,
ainsi qu'en Union Sud Africczine où il est utili& surtout pour son ombre .,t
son couvert; il résiste bien aux attaques des termites et peut atteindre une
belle taille.
- On le trouve aussi à la R&nion et à l&dc.gascer, où, Cl:~..;:
cdrtaines zones, notamment vers le Sud, il atteint de forlsdiamètrcs.
- & Amérique du Sud, il est cultivd au Brésil sous le no: T.i
Cinamomo et en 1&gentinc il semble sttc$ndre de belles dimensions sous :.
nom de Paraiso..(awbre de Paradis).
. . . / . . .

-51-
.
On peut multiplier l'crbrc par boutures; 10s plantations ~(XX~::?
"ctrc effectuées p2r semis directs ou par des plants Clcvés en p6piniérbz,
Dans les régions trOpica.lto'0 il ne présente aucun int&& for,,ALr,
C'est surtout un. arbre dlornaickt~
.
: .:
4O - BI@LIOGJW'HIE
BRUNCK F, - Aperçu sur le& principc*les attaques pTrasitairi;s observées dan::
les platitations forestières d'Afrique Tropicale C,T.F.T., 1963
CHkI'URVEDI M, D, - The Persian lilac. Indi,w F:Irming, oct, 1956,
GOSWAMI P, y Af-Forestation technique fo’r .eroded ariaes in Damodnr C~~tch%e!ik*
Inditm Forester, nov. 1957.
GRO820 D, - Info~ci.ones sobre il cultiva &A Paraiso. "Gigante" (IIelir, C:L;+
darach) in misioncs krg~tinu.Ri~i.sta Forcstal krgcntin2, I9%.
LETOURNEUX C. - Les méthodes de &tntntions forestières en Asie Tropicz:?-:,,
F.A.O., 1957.
MULARD M. - Les reboisements en HautcbVolta, C.TF.T*, 1960,
HkRMSH.- Meliaceae in die na+.$rlichen.pflan~enf~~~ilien. Vola l%l,B~r~f-- -'G
PARRYS.- Les méthodes de plantntions forcstikrcs en Afrique Tropicüji.;, .'+.C:e,
1956
TROUP R.S. - The silviculture of 1ndi.m treoa', Oxford 1921
TROUP R.S. - Ekotic forest trces in the Britbh Empi.rc, Oxford 1932,
Anmal report on the Forcst iclministration of tho Northcrn re@.on of fLri:-'.-:k
for the year 1956 - 1957,
Annual report on the Forest Bckinistratiori of thc Northcrn re&on of f@.i:e:-l:..
for the year 1958 - 1959.
'
.
. .
9
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.
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.

- 52 -
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-/y-OTE

SUR
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LA GOM E ARABIQUE ï31 A. 0. F.
',..
1
Par P. ,BELLOUhRD
1 _._ _-.- -
-- ..- _ _.__..._._ _ . -.. -- ._-. .
.
(d';lprès* BOIS & FORE,TS DES TROPIQUES RO 9 du- 10 Triiicstre 194.9)
1’ - I N T R O D U C T I O N
Cette 6tt.h est une tisc au point des différentes
questions ayant trait B le production au corm~crcc! de lc ~orkc :lr+~iqu~
et à ll~amdli.oration des peuplements dc {:ommicrs.
Ont Gté notamment consultés 1~;s travaux dos 0ffik.CLl.i
des Eaux et For&ts ci-après :
MM. ALBA, FAURE, AUBREVILLZ, CACHOT, MORLMI-TOUSSAINT; le tr:,::
intéressant rapport de MM, DELTEIL cr Robert LEZ4OIGNE sur 1.. ::,?T‘Yc:
en Mauritanie du Gouverneur CADEN, les ouvrages plus g6r-h;;~:: ‘:c :
LABLFRTHE.- Voyage au Séndgal pendant les années 1784 ct 17ZiY
d'aprh les mémoires de M. &MAILLE.
LEOI'WD DURAND,- Voyage au SdnQgal h, X 2.volumcs.
. .
PERROT.- Rapport de Mission sur les productions vdgétalos in.&.&,r,
et de 1'B.O.F. 1927-1928
Gum arabic wigh specinl refercnce to its production in the ;Su::;~:
by H.S. HUNT.
1% MICHON, Inspecteur Principal dos Eaux et Forbts, ZQUB z i'~::.rii
1~. documentation rclativc: L~U S,ou.dan ot au Niger.
.
.*. /
..,

-53 -
Cc produit connu depuis lr: ~>LU:; hr:utc ~aitiquitd, arrivait en Europe p?r lcr
ports d'Asie Mineure venant d6ja du Soudaa An&?-Emptien par l'Arabie et 1:: Mer
Rouge, d'où so@ nom do gomme a.r:zbiquce
Lors dc llinstallntion des durop&ns sur 1s Cate Occidentale d'ilrEiqUC, 211
mIO siècle;, 1~s g~mncs du s&-&@, ct dc 1~ I~~~uritaiiic inconnues jUSqU':IlOE3, SU~~J'~:~-
tBrent sur les marchés europi:ons ce1l.e~ du Levant, si bien q\\l'h 12 fin du XVIII'
siècle elles satisfaisaient la prwqw totalit6 des ?XSCI~~S~ Hollt‘nd:5o,A@~is,
Français se sont dispute,'c- tour & tour 10 privilège du m:zrch8 de 1:s (~om;e 12 10n.
dca C&es &uri'canienncs* C1i:taj.t avec ltjvoirc, 12 poudre il'or, et les CSClTX,.,! 1':i
dos principaux produits d'exportation, dem&o prt:ciouao, ÜOUCC dc b&fic- i:i'u;:t:?~,K~.
Les premières atctistiquos sont donndcr; pzr Lfa&RTHE dans $011 LW,T~.~~~ : " i :Y‘ L
;tu S&&a1 pend‘ant les anr$os 1784-1785 ~I’~apr?:s 13s i&moires dc M. zAJ1au: :"?
paru en 1802. La traite vrziait selon 1~s conditions m&t~orologiques et 1' ,%Y'3
. .
guerre entre 1~s tribus murc?s, cxmm, df,2illmrs entre 1~s :mtions c~rop6~~-~~~:~: 'i;
se chiffrait h 1,000 tonnes par an, les bonnes znnées, dont 300 tonnes envir:.>
allaient aux An&&s install@s a Port-Hendick sur ln Cbtc %turitanicnn\\?.
Les principwx points de trzitc do lc,' Con$+nic (TU S,in<;iiL, qui ;:v?,it 1.:
monopole do cc co~awrcc Ctzicnt : Saint-Louis, 1' Escale: c!u DdsL:rt 9 1 00 1~:il~rn>t:~~, .;
en amont sur le fleuve, PoGor ot las locnlit& voisinw du Coq et :3*1 ILicrriLr &u ,:*
Le prix d'achat SI élevait $, 0 fr,65 1:1 livre c.:t l\\.. :>xi.x- ?.G vate .?n
f i;y'- qc:.:
FIYI~CL ::
'-
environ. CCes chiffres corresporidont à, peu >V&Z \\>jl ao11r1:yLc: :!ctlLcl.!.i: L 150 fjY1- i;'
et 450 fr-.ncs le kilogramme).
Jan-Batiste-LGonard DUi?AND, <ancien Directeur de lc. CompargG.e du S&Gc:,.l, I:x ;;:
livre "Voyage au S~rGgal" publid en l'an X de 1.1 République, très c?ocunento,iliurtr~::
et comport,nt de nombreuses cart& dormi: ~1~3 tWxi.ls sur 1:~ rimnière dont 33 :Y :i.: '- <&.i;
12 trzite, 10s Objet[; 6changii's (piécos de GuinCc, armes, fusils, Oct....) zt ïl.:
texte de trois trait& qu'il wait conclus :~~C:C 1,:s chefs Maures pour f?.rc. i[c!lc.i:
au Et~blissoments anglais de Port-Hadick,
'
Les illustrations faites probablcmcpt pnr un zrtiste pluo imprégné de conte:
orientaux qui de vi? africaine ne manquent pz7.s de s~*i~eur~ Les Rois lYaur~,s sont t-W\\:,
à l'antique, leurs visages sont d'un pur profil grec, tan!1ix quuc; leurs sujètc :1~:)cr--
-tcnt 13 gomme, zasia confortablement ent?c: 1-s r!eux bosws :lo leurs chana~~~. Lt:
baie ilc Port-Kendick est un lieu idyllique avec i!es j?KLmiers, dc:s rochws, unc
rivière que l'on serait bien on peine de trouver & 1'1.1curc 2,ctuûllc r!rns cc p<zys
désertique.
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Les territoires de la Frmce d'outre.-Mer ne satisfont pas entière-
neuf la consommtion mdtropolitaiuc et:chsque année la France importe en
noyennc 2 .OOO forme de ,yome du 8cmd~,n ':qJ.n 't..1 E-,T~~j.~~ n _qi-1.j. pr\\iSrraj ch-b &re
fournies par l!AOF à condition d~anéliorer la production,
La valeur de la c;c;~.lc est Glevoe,
6 Londres 011 Janv-io;:, 1947 la :gome du Kordofsn de c;un.li.t& courante
était cdtéo 75 shil.l5.~:gs les 50.0 kilos cnviron,soit f sh X/2 le kilog (35
francs 70 le kg} tnndls quo 1:~ gonma ,$a Kordofnn bl.anchc db belle 'qualit
atteignait 75 francs Le Sg,.iz. MarrseilS~~,la,.-t;onne CnAnFr do gomo CL'AOF se
ndgociait a la &rle Spoque 5C.,OOO francs ( chiffre intemédiaire entre les
deux preniers) et 6O,OOO e;~ septeabre.. ._
2"; LES PEUPLEMENTS DE GOMNIER D*AOF
L*aire du gosier occupe en Afrique une large bande de territoire
depuis la IvIer Rouge .iusqu~ati Cetes I~~a,mits,nie~~nes~los
principaux peuplenents
se regcontrent au Kordofan;provinoe du Soudan'nrLglo-E~~ien et dans les
territoires du Séno&. et de& la ~\\~~nurï~&mie ont& les 1.5O et 17" parûllèlss.
Quelques stations diffuses se trouvent au Soudan cl; au iC'igor,
,
Los chiffre,; de la pl.uviosi.té annuelle de ~diverses localités du
Kordofan : El Obeiti ( 322 cnf,Nahud ( 36.5. m),Un Ruaba JC 347 m),Rahad
(379 rnrJ> p sont COIX~W*.L bles ?t ccu-f des stations de 1fAOF o Boghd ( 337 I$I),
Kaédi ( 447 ~II> Kiffn ( 380. I~~)~~~C&I, -( ,300, rm19en Mawitanie,Podor ( 335 cm)
Dagana ( 360 ml au SénégnlpGouré' ( 427 rnn),Idalns Sorca Oc 445 m) au Niger.
Mais dans les localit&s du Fe,r.lo .t Yang-Yang ( 519 mn.,Lin@e ( 630 ~IX)~
1
la pluviosité est bi.aucoup plus forte [..vo,ir tableau ih
Une diff6rc,l~e,irn~brtant.c. toutefoispcst a noter danj le r6gine des
pluies.Au Kordofm !.a saison hwnidc odmence réel1Zemon'i; 9n juin pour se
terminer dans la prcï~ït;rc quinzaine d~octobre~ta~ldis' que' d,ms toutes les'
stations Mauritcmienl:lcs,c:i:'ceos
plus haùt,ellos m dure1itOque.trois nais 8
juillet-ao&t ‘* sopto:~b~o~.Lo Fo~l0 et' 10 Fiigor sont beauooup plus favorisés
dés quantités cileau non.ndgligcables tonbpant en juin et en octobre,,si bien que
I;on peut es-tirmr '?I, 4 mis la durbe de la 'saison 'des pluies.Le Trarza par
=on-;=y ;;::ssèdo um p.luviositC f,zibie ( Xéderdrs 24gu7 m),et très na1
répartie,Bous reviendrons Plus loin sur Co$te importante question.
; I...
La tcnpar,tiare.noyenno ammelle de El.Obcid: ('i~6~~~4)~ est. inférieure
à celïc de Boutilinith ( 28°63),N6~m ( 30°98),Podor.( 29P~>4Linguère (29").
La ternpérnturo agissant en sens inverse de la pluviosité,on peut penser que
pour etre eoKlpt"mbles les sentions de la Xauritmic et dü Sénégal doivent
avoir un3 -lu+oslto plus forte que nous estir?ons ,7, 400 - 450 m.,
Laair n$tinu~ du gsnmier se ~trouvc au Sénégal et eu Nauritanic
au voi;imgc de ;14isoh1y&to do 400 IXX ( ,cfocartc des courbes pluvionétriques). .
'Les rGgions productrioos sont $ le Perla Su Sénégalale Trarm,le
Brakna,lrAssaba ( chef lieu Kiffa ) et le Cercle. d*Afioun.El Atrou& en
Mauritanie,le Cercle de Nioro et la Boucle du Niger au Soudm;la région
Manga aux environs de Zinder au Niger. .
, ,,.( .*,*0'
.I.
11 est difficile de .séparcr las~produet~oas~de ces diffdrentes
régions,car des gomes de plusteu-c8 pmvcnances sont ri6gwiées au n&le point
de traite.Ainsi arrivent à Podor les gommes de Trarza,du Brakna et du Ferlo;
à Dagana celles du For10 et du Trarza?à Matan celles du Fw3.0 et de la
région de Kiffa.

Lc, principalo r&$,on productrice Cst lc FCr13 c1VCC @US 2.G
1.300 tonnes, suivin. du Tr2rza
(environ 1.000 tonnes) et du i3rakn.a~
Lc Cercle d!Aïoun EL Atrouss r2 LUW production dc 300 ?i 400 Y"
.:
tSvn,cuée sur Kaycs, Celle du Ccrclc de Kiffa, &ifficilc h connaftrc, st .y~ "
suiv?nt les fluctuations du mûrchi! sur : KaCdi, i%tma et Kaycs. Les *Xl. ‘L. '
,ccntaincs de tonnes produites par 10 Niger sont cxport&s par l;>, Ni,:,:ri.-~I
" . .
Nous allons passer en revue et décrire les principaux pw ;:?...A.i:.:-~I~::
de ::ommiors de 1'A.O.F.
c? - P~uplcments du Traree
..: - a I - . - . . I -
'.‘.
‘.
Il £;Lut woir & notre sens dans ces traditions ii.w22orisl,. :
?.
résult2-t dl cxpGricncos :lont li: souvmir 8' w-t ,pluu ou moins p~T:lu.'

- 57-
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Octobre........
,1-l p /4-
5077
,, 34J
5,5
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b-
Peuplcmcnts du Br~ak5-a
-----m..-----
LABARTHE parle d6jh du Brnkna cote ri:gion productrice .!. ','J* :,
13 prcmièrc ét3n-t celle du Trarznr La troisième ccllo du Fer10 Occi.:kntr.l,
Ren& CAILLE lors de son voy&gc au'Brnlms on 1826 nokit
': :
que 1~ gcmmier était un arbre plut8t dis&min6 no formzat pas cLi! p(Lkx;jl,. '<::.-k
purs; il dkrit nunitieuscmcnt lc procc SSUS de 1~ r6ColtC dt: 11 eo:.r.iti 'i'!li ;:!L:
pas char@ depuis, à la difff$rcncc près qw? ~IL SaiL@& n'étcit p2s ~JrF.'ki'!'?~c,
2.
'à cette Cl>oque.
A l'heure actuelle, les paipl@%?nts cc ,@mmiors du Br&x.., :' :'.::-
-& au d&ut du siéclc par In pratique de la S&g&c abusive Sont a1 r6:r$::,'(io'l
marqu&. En 1946 1~s quantités dc gmrx tkai't6cs 6taient SEuleLlont c!i: '32 'i .Y
à Boghd c-t de 30 tomes à Kaédi.
c = PCUi)lcmcnt; dC 1:2
- -L- - I
IILxritwio Orie~tnlc
- - em - "w. - t. m“, Y - - - -

Vers ISioro et SGlibr?by 1:: cwillottc ilc: lc ;noix.lL vst :z.wsi
pmtiqu~&, bien que. lus zrbrcs aoicnt trbs ~lisshin6~ ct nttoiyncnt r'z.,; ?M$;
une dwwit6 ilc 10 8. l'hoctnrc.
.
J
i-l - Lt33 pcuplcmcnts do aoCmG.crs 3.u Sdné::21
- I - - - - - - u ,u I - I, - I - WI.- -
1

w-r. -
Le prmim est loc&i& dans la vnllCc (53. BounouI2 entr2 Lin-u ,:,
et Boinq le deuxième est situ .a~ Sud do Da~.:~n8~;
La troisième au Sud de NlDioum;
Un 2utre peuplement 3c trouvernit 32 SuJ-&k3t Je In locnlit~'
c?'Aèrc.
DZ~:; le reste du Fale occidentcl, occupe: pnr 1 'nssociztion vi: -&dc
Combre'cum Glutinosum, Commiph:)r:: africanR, Guiorn Scne~densi~,
Pt&oc::r~u::
lucGns,
Grewia bicolor, bcczi.~ St?y:::l, Bosci:: Szncc?lunsis, 1~. ,yommicr n* .::i.ute
qu'& l'&t?,t isolb fomcnt p;:rfois (3.0 p,r:tits ;~cuplcmcntss Dzns CÙ c:‘.s, il
rq&scnte peu wxirnun 15 ?i 20 $ ij.tiz zrbrese
Au contraire, Ics g0ïiKliùX du lkilg~ h proxiti$ de Zind0 ,X:-k 2::;
situation plu:; favornblc car les points de trnite sont h moins fie 1%) lr; 1?
dc N'Guru, t&L: dc ligne du RailwcLy de Ni&ia. Lca plus beaux paplc~ont-
se trouvent surtout 6c pnrt et d'autre de 12 ;)istc C?e Goure 2 ikïne-k.>rc 9
2-u Norddutist de cc poste. 100.000 ha environ ont ,4tG class& ot 1~~ .Y:..'~ +
tion possible wt de l'mrdro &c 1.000 t0mieS.
Lc production contrrjl& sur les marchés: locax n'est CZW)X X.
de 350 tonnes, m2i.s un importnnt tonnngc passe ~lirectemcnt en Nii*c?ri : ~:..k:
contrôle douanicr~

- 61-
La ré&nération~dcs peuplements poso cictuclicsncnt dn gros
problémer Des expériences de semis directs dans la r6sorvc de Kellc I&ssent
espérer des rksultats intéross~wts malgré un'd6part qu'on 6toi.t en droit
de rc~ardcr avec pessimisme. Par contre on peut constater depuis quelques
années la disparition complète de corkins peuplements par attaque d'une
maladie cryptogamique des arbres !Y&$&
/%
3O - ENRICHISS~IEEùT DES?EUPL@I~TS DE CCMSIERS
La'production gommière provient essentiellement pour llinst,rnt
d'uno oueillettc à caractère extensif. Les nomsdes+récoltcnt la gomme sur
des arbres qui ont cru naturellement et qu'ils ne protègent &néralem~~t '.c:s*
Dans le Brakna et d&ns le Fcrlo, ltécorçage allant quclqucfois jusqu'% l:..
saignée j mort est pratiqu&.
Ceci explique 1a fnihlesse de la production, qui 6 ' élève I.dl
moyenne h 4,500 tonnes par ,~n, alors que l'aire du gosier au S&Ggal ut ..n
Mauritanie x'étond sur 13.000.000 d'hoctnres (soit une pro;luction moycnn.
à l'hectarti.de 300 gw+ws) et sont lent nccroinn
~OemOnt depuis le dobut Ju
IX0 siècle.
Il est regrettable que; tus psy"î> comparables et écologiquemont
au Kordofan <aiont une iwoduction 5 fois.plus f:tible*
Lc rechcrclic ~Zcs m%hodcu ~?tvnrichisscmcnt des peuplements !Ii:
~ommims~~c. fLait l'objet de divers, trr)w.ux au cours des dornièrcs ank~s;
10s csu:iis ont pürt:Z sur leu scmia urtificiols, 10s rcc6pagm des vihx
nrbrcs ‘!t la r&&&ation nr,turcllc des ;)euplemonts.
a - Los semis wtificicl::
I I - - I - - -m - * -
Ln tlcnsit4 2~2s peuplements de gommicrs du S&d~yl et do lr. i$:uri-
-tanic ne (I,Opassc pi-a 50 à. 70 piotla h llhcctnrc et COS chiffres sont rnri.-
ment atteints. Une augmentation du'nombrc des individus ontra~nor4.t un
accroisscmcnt sensible de In production 4 un meilleur rendment des rkol-
-teursr DCE semis aprt?s tbempn~~e dans l'eau ont ou lieu 5 McWrdrn et ?X
Podor.
A Méderdre ils ont G-t-6 répCtSs chaque an&0 de 1938 ZX 1946,sans
gElmi sllccès; 1:~ pluviomCtric donn2 13, raison d2s Echecs.
I
PluviositC anïiut~~ll~
_- .
. _
1

-62
-
Dans l'ensemble ld rtisultcts sint très n6diocrcs l;t hors \\:,
proportion cnvcc las tr?7Jaux cffcctds.
b- Lw rctcépqp
e-v-0 -
1-j C!1....*.*.*
91
21
23 ;.
20 cm.......O.
152
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213 C$?i...*...**
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30 cm 6% c,u dcosus
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Iu----I--II-I--II-I-------------------
,300
61
20 ;,.5
. . . / . . .

0 mt10 B Om,I5
42
0 m.15 à Om,ZO
32
80 "s
113
0 mr20
23
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ot ~XX-dcsuus
15
Lj
10 $
200
GO
33 ;"
c-n

c - R&&x$ntion nsturdlc du goraaiL:r
1111-----69--1--w
C'est sur dlc: qu'il faut fcntior 1i:u $us grnndu ;:spGx2.
Au Souda2 nn&o-é~ptiun 14 pl:intc7,tionc di) ,:ormi.urs :::z'i;
minimes A l'égzd dus pzuplomcats nc?turcls.

- 65 -
.
Cccte opi-rntion sera faite aussitôt après une 3nnCo pluvidn~
2yo.nt f::vori& une aboni!2ntc r&&Gration naturcllc (1).

c) La concurri:ncc vitale i)st couvent rnkanue dnns lu3 pc,u;;Z,-
-mcnts sahdlicns très cldrs où l'on trouve à pi,cino tl.cux ou trois cents
Cpinwx de 4 & 5 mètrco d.c hauteur ù llhcctnrc, wis, si elle: n'cxistc; :;:s!;
~dans l'air, elle 2 lieu kns lc sol pour l'nlimcni~~tion cn O:~U,
Les rncinüs des épineux sah6liona prospactcnt 10 sol suivant
des plans horiz0nkw.x B dc grüi?dus profondde 0-t; sur une large zone aut$7Y;r
du piad, rcchorch3nt aursi bien llc~w qui ai.:;t~ :i. GO cm., 1 mètre cc: jr<,-
f-nd.03.r , jy5r suite prob:lhlaont il.L':; coY;iiiJrl:;:~.t::.~ins occu1.tes, C~lli; CLllC qL5
30 trouva h une dizrzinc Gc mètri:s.
Le jeuno plr:nt qui chcrchc: h s'enr-,cinor, sc hcurto h un uynti:-
me rdiculaire plus fart que lc c;icn wt ldrit cc2r il ne peut ;a5 trouvc,i
1' aU qui lui cet nGcc,3sairce Les princiy3.x concurrents du {;ommic;r ~XX-U lG;
Tnïchott et 10 Tnlb~r Lr, concurrcnco du TGYchctt est rodoutcnblc car cctto
wpècc, rejtit& p(y.r lc! !kt;il, "cd16 tk pulluler &ns 10s zones p!?.tur~~e~,
La sylviculture Gtcneivo du ~3mmier ilcvrr, tenir compte dc; ces
trois facteurs :
l" En suypprim,-.nt d'uno
façon absolue 1~s feux de brousse.
2* E?x as3ur;~-~t la mioc. ct.n dGfc.ns I?L~: portions tic for6ts,pmdant un 1:.ip;: L
temps suffis,ult, pour que les jeuntis ;:omaicrs puissent se rG&nL:r:.~ I
t
GIC 46Pundre des d~pr&~tions du bc5tail.
3O En rt:alis~nt un akw.gcmcnt sylvo-pastoral des forl?ta qui permettr-i. 'y:.:.-
surcr la coexistence et lc dt5vcloppcmcnt des deux richesses csscnti.,lj. :_,
dm p2yu s,d&icns.
Le pcss3gc des gr7ain.c~u C!C gommicr tkans lc tube digca-tif .!(A. ~..i-
nats, l'abatnge du tnlba pour la nourriture des t!twu~e~Ux, la coupe A
t&'~hctts c-t 1~7s rccdpn{;jcts imi3osés XIX pastara, sont aut2n.t do mbth-! .,<' I_i
qui favorisent lc gommicr par rcp?ort nux atrçs cspècw vé,j&tr:los,
/
l ... .*o


,* ./ l . ,

-69 -
P. 3ELLOUAR.D
Inspwtcur bincipd des ES.IX ot Forbts
tlca Colohios

. ‘io ,.;
,“.i

.
--..*._ -_ ..I---4.--_..CL_.C IA.-“-
.;/r- r-J
.,J ‘..’
a’ aprss BOIS & Z'ORETS des TROPIQUES No@ de ;TTJILTRT-ACPTT 1956

.--

-.
Le Gmlîna arborec
( R0xb j p aes Verbenscées,cst connu SO-W
son non ~b5rnaa de Pomme dms une g322aO partie du raonde forestier
anglüis,nous 1~ désigmrons CiOilC ainsi dans cet article.
11 sfag3t d'un gm,nd arbre h feuilles wdug,ues,dont l~écorco
lisse est beige clair,Les jeunes ppusses,pétioles,infforescencos et le
aOss0us ~OS feî..di.m sont d'un brun tonentcux,Les larges feuilles
ovofdes 3, j 6l.l 5 IL1crvurcs p&les sont ncIr.dnées et cune~,fornes à la base.
Los fleurs dlun j<l;uJo brun sont grouj.39es en rscencs te-Lilninaux,Le fruit
est 1u1.e drupn dieu-7ircn :!C, mi do lonl;usus,jzune lorsqii~elle est ri6~e.
Lc Yenanc ~mppello un peu 10 Teck par son.aspect.
zL1 le trou% h l'état mturel dans les for??ts nixtes des
rGgiois hunEdes de 11 Inde .oti il peut atteindre une circonférence de
4,50tipune hallteur totale de 30 n,et m fat utilisable de 15 n,En Assan,
il n'atteint guère que 2 Z-I,& circonference et 9 rn'de f0-t alors que sous
les climts plus secs des provinces centrales de I.~IEde,il atteint û,
peine 1 IJ de oirconf6rénce,le fat étant souvent trèsOtoPdu tit fourchu.
On le trmve aussi &.l.!état naturel on IWmanie,o~ il nfatteintfen
$?$IldrZl,~LliUllC clrconf6rence dlenviron 2 n,et 3 3 de ffit *
C/' c: L I M $1 T
--x-m.---
- - . - - .
Aucun doute nzes't 2ônsible sur le climat qui convient le niewr:
à la croissance du Yemane 8
. .
C*est celui des regions hmides de îlInde
où la tezlpérature mximm varie entre 38" C et plus de fig°C,et où les
minim se situent untre - I"C et + I$OC,Les pr&cipitstions y sont
toujours du type nousson,vnriant toutsîoi s‘en densité entre 7,50 61 et
4?50 neLa saison pluvieuse s'étend de mai - juin à scptembre,La rdssen-
a blancc entre ce genre de climat et celui de la Cote Occidentale dlhfrique
uxpliqe en gr'ande partie,les succès obtenus avec le Yernano dans les
colonies anglaises de cette côte.

d/, PEDOLOGIE
Il semble que le Yenane'p'ousse bien dans une assez
grande variété de si-t;es.Il atteint toutefois sa croisssnce optinun
dans les vallées humides au sol bien drainé.Pow: que sa croissance
soit bonneiil faut aussi que liaoidité du sol nesurée par 1e'pH
en N KG1 saaccroisse en allant de haut en basiOn a trous& quIune
forte acidité à environmI nétrc de la surface,donnait de bons
résultats,
Enthousiasn6 par sa croissance rapide?lea forestiers des
territoires africains ont sou-vent plmté le Yerîane dags des sols
très pau-vres.Quelquef0i.s nke tout à fait ,Z la lirnitc'clinatique
de cette essence,Les resultats imkitables ont suivi t nnuvaise
croissanuo,parfois &chec oonplet,plants rabougris et inutilisables*
On a nalheureusenent trop souvent attribu6 ces 6checs'à
de naumises caract6ristiquesdu Yernané,ce qui lui a nene valu d*&cet
oondmné à tout jasais par certains,Clest ltextreme tolérance du
Yenane qui a Eté la muse fréquente de ces erreurs car on oublie
volontiers qusil lui faut des sols profonds,bien drainés,dans une
vallée hur-iide pour donner sa croissance optima.
Le Yenane perd ses vieilles feuilles en janvier-février
et les nouvelles apparaissent en xmrs ou avril.11 fleurit pendant
la période fsvrier-avril et ses fruits Mkissent dfavril & juillet.
Ces dates varient suivant les clinats.Le taux de gernination des
graines fraeches atteint à Dehra Dun,en Inde,on nota un taux de
30% dans des graines conserv6es pendant un an.En Sierra Leone,des
g22aincs conservées plusieurs nois et serkes en fin de saison des
pluies donnèrent des'résultats tout à fait satisfaisants.Le stdokage
des gaines pernet dféviter d'avoir des plants trop grands à ltépogue
de la pla-,t:ition *Les résultats obtenus en Nig6ri.a confiment ceux
de la Sierra Leone,
Le bois est gris jaune ou blanc rosé,devenant avec lt&ge
jaune~brun,Il est ou bien non figur6,ou bien rubsné.
Le bois parfait nlest pas distinct.11 a une surface
brilla:~% et sellble un -CU huileux au toucher.11 est sans gofit,
S.nc,do~~,sa densité est de O,JT.Le fil est,soit droit,soit enuhe-
YmJ.-i: et 1 .c gmiri coyen ou grossi-w.,
Los anneaux ligneux sont vis'ibles à Iloeil nu.Une zone
claire de ~O&S plus grands et plus nombmux dans le bois initial,
les raet bien en évidence,
Le bois prSs,ente une zorie poreuse plus ou moins narquée-
La taille des vaisseaux varie de très petits à très grands,devenant
brusqucnent très petits sur la périphbrie extérieure des anneaux.
Les thylles sont pr&sentes,Les rayons visibles à lioei.1
nu donnent un bois ,millé en surface radiale,
'. .
. <._
a/*
.,"
;
.<
',
.I . . .
1)
" '.

La stmcture du bois varie enomé~ent : il existe du YexI-,.
C eone poreuse ou tt pores rdiss&i3.& ou nêm z..ant des carnct8res i::tiz--
,-. .
c1ecimircs~ On ne sait encore si ces vzrictions sont dues 5 des fx22.7.z:
externes tels que le clixmt (4) ou h des ca-mes &iiAqucs (3).
On trouve quelquefois des spécim1s &ms lesqus2ls le bû?. - __
il pores dissétin&s et sans parenchyme initial, nais avec
2i-i -
cemes v: . . .! .__ +
Il semblerait que l'on puisse attribuer cc ~h&mGne 5 la difftir~i:6~
d~dlx.isseur des parois des fibres entre lc bois initial et lc b~i.s ,.'ir,...
de l'mï$e prCc6dente (4).
Le Ymano est une essence de lux&rc, très sensible a l':.:.r...!.
dit6 et pi souffre atissi de lr: s&heresse excessive. Il rejette &i
souche acwi.rablcïm~t et TROUP cite les chiÎfrcs suivxts pour ill::sti .:.
la ~20i~92,n~~ des rejets : une souche pm-kait trois rejets de 14 f"3
hauts ,:le 17 111. et i.jicmt respectivemnt dss circonfdrenccs de 92 C;i, 51 :L-
et 51 mg 7x1 mtre rcjzt dc Il 2n-
0 7
/ycsurait 46 en de circo~férmco (15,
l"- Plantation

e-1
.
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amis en
lizi.tes,
svnt ?!OS
suiv?ats
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GO- Nettaswz.% fies FL@a.tiow
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- 75 -
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Il est Z ;xGscnt ;,pcsc~p' Q:,osai;:lc dc cox,nrcr
~
l..z cr0issc.x.~
Cli~ns des divers territoires, czJ,r des Cx-i&ls to1s qus l'cspmxîei?t :..C
$mts, 1~2 dormit6 des &laircies, les CLim&tres litites, etc... nc,
sont p.S toujours notes, et r&.ï~e lorsqu'ils le sont vxrient tcllmz.."
CpL 13 CoqJ,
-raison de vient t&s c!ifficile~
-pq,uO*
Le rzlcntiasaient do ltl croixa-mz ilo la courrbe pur lr: i+-' !:-:7.'
est mms doute imrtiellment dû à unc &xi.rcio insuffisante, <:t Cl
.';
fort pobzblc quo le n'&.~ >hdnon‘ene SC rc;!roduira B Xierm Lwne.
Ltcstiation de 13 croiswiice &,ns 12s @ntztiorîs Xi-21. y-d-
faite DfXEJS, ei? se basant sux des chiffres obtenus sur d-m ~cram.~r
pousoF.nt l'&tat naturel ressmble ?eu mx chiffres obterxm d<ms IL:
;$mtations de DUXAEP. Il est ;7robcble c1v.e dos Sclzircics 11~s lnt:.z' :
dms ces deraikrcs mr~icnt dom6 une csu?je nains convexer ktte ;y_ -.
est oïl prtic i)rOUVGC ;xr les S~&5Fcils TC et E, les paliers wncrS _II
$m.tztiom 6clCrcies d'uno fqon +$~US ixtcme quo lrs r..mniz~.
/
.0./0..


- 80 -

- 31: -
.’
Si ce dESherJan;;e i.ni,ti~l est 221 fzit ou n'est f;ls suffisamcut
.
" tôt, &l.ns ixxxqW t3u3 les C?A3 ct S2Ll.Y
tous les c1iiiats 0, pussi-
_'
. . .
d.0 Yamnc, celE?, entrrzrine
un3 croixmcc non satisftisante des ;;L :;Y-:.
quand ce n'est px3 un c?cbcc to-ixi.
il) - L E B O I S
~-z=z
1..
.
Le Yewxxz qui.,.d~mS Ses ;z.yS d'origine, en Asie, sert i_
tou- fxirc, ne sw.ble i?nS &XC plcinmaît utiIk.sé dLms les ttir-k-.;:.>' L--N
._ .gfricainso Qn 2 n?k~e l'iwpm3Sion pc bemcoup dc forestiers q2.5
l'ont ?&~~té ont ét6 amnés à le friirc $utôt & case de sz cmi:;u-r:x:
rnL&de et do la fucilit4 2ve,c laquelle il pcumx.que povz l'util523CL
dms un but d&mîné.

- 82 -
30- Ira;?&; ,wtion
Un essai. d'iqr&xttion m cuve ouverte avec un &i:&+;:
nicrhosote ti+ps-oil, fut un Ochcc corqlct (12).
do- Rhistrxnce
Les résultats obtems dms les divers territoires
ne n'accordent pas toujmxs. Une coqaraison avec le Teck si voisti
du Yenane nous ilar&t s'iqxer. PURSOI\\: et BROWN (10) nous donxxt
les chiffres suivmts roux les Indes : RSsist-sce transversale 17 sj
plus fxible que celle du Te&r; R&istnncc en bout 6 $ plus fniblo
que pour le Teck; coqxwssion zCale 30 % plus ftible ouc celle du TX?
Le ta?Seau suivant illustre quelques rhultats obtenus-par A. V. 'ZWL3
(12) lorsqu'il con,r.ra fies spéctiicns de Persane du -pcnwnanccs divcirscs
avec des' .s;Gcimns du Te& et de I'lermti Teabag2 (12).
'_
)
tion Nalaise
- ._-
TL...-
~--.~-- -&-..- ---.- _--- ---+---..--- ___.
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Coapcssion ï,i?mll&lei
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, m fil (en kg 231: ca?
I
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Rdsistaxx 3.13 ltitei
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192,5
168,7
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180,6
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-.ir l?qturc.. .DO.ec.....;
309,4
231
i' '...
226,l
j
410.9
K.e&& d'6lasticité...\\
93.800
P7.500
74.900'
135.800'
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l?lexion dynmique : i
,
/
I
i:
Hbre de coups d'un.
/
:xrtxxu de 50 livres.. j
35
28
30
I

-
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Ihareté Janka :
!
1
T~~e~tielle..........i
391
347
412
424
345
417
;:-~“&i.iLc..
. . . . . . ..O . . . . l . /.
&
's()ut
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.."L...........<
442
302
334
,
1
0,672
‘0,624
0,656
-.--- - - -
. .

5*- Conversion
Le Ycz3m.n~ se scie bien ot donne une surface 13ro?ro;
10rsqu~il a tendance à btrc fendif, c'est à cause de noeuds ou :J.'z:
grain irré,ylicr. 'On lo EhOte StZnS difficulté. aidés lo scip2, 1C
bois par&t bkanc mec une l&:-$re teinte ros6e ; l'midon n'est 3.:..S-
-dant que dgns 1'Aubier (12). 11 se polit bien et se d&zmle s.2:i
quVil soit n6cessairc de lo faire pr&3lable~ent bouillir. L' ; k-:. .:-
de la dérouleuse a besoin, INS E&@&S, c%e r&$er nlnutieuscmfi-t <,:
nachine pur &itcr que les fibres ne s'arrachent l& où ~11~s ET~"
enchcv~trées.
On obtient toutefois un, dCroûL2~e très cor;vona?Ae suUo.:.-
tibl& de domer un bon contreplaqué de 2* choix (9)m
Go- C&Gralit~s.sur ltutilisation
La description de tous les usages auxquels on pourr?.l‘::
olïyloyor le Yame raplimit CLes i~ag~~; il suffit de dire qu'eu f:nk
son j?ays d~cri,-inc, oq. ller#Xe >our tout faire. Il sert à fabrir~~Z
des oxticlos aussi diff&onts quo 1~s sabots, les ~;~ontomnts :T*<:-=
barcation ot ukc des cytlmrcs. En Sicmz Leone, on s'en est scrv:i
pour farire du E.obilier utilïtairo c-t des bardeaux sci6s.
. ,

en CL;~
.---- .---.... --. -.- ---.... -:...- ..__... iI
0,90
7th
2
1,20
10,2
Y?
12,8
j
1,80
15,2
i
2,12
17,8
I
2,40
l
a;3
30,6
1
3,65
/i
[
go- AllumAtes

‘_

BIBLIO GRaPliI E
_____
-.--.-_--
--__-
1.
2.
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1$* T?LOUP~ A. s, -
Id TRCL, R.S.-
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12,
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20.
21.
22.

0

par L,BEGUE ('Bois ct Forêts daa Tropique!s no91 dc Sept.Oct,I963 ;
IO- WSRFICIES PLtitiWES 3 CUCALYPTUS -
do la zone
longt~mps,~n Mri;iuc du Sud zt 2 ~;~adagascar,notammcnt~d~~ graïidso
superficies sont dej5 8géca.
Prograi‘xac3 actuclo,-
Très vsriabl<>s suivant lor pwys,~.~c lL;:
ordres de grandeur suivants o,
9.000 ha ncnuul-
lvr~crTt (Tir*-)
1, &;IG - -
I,2CO
-
-
500
-
-
4GG
-
-
2;jy
-
-
LfJG
-
-
200
-
-
8ij.
-
-
42
-
-
20
-
-

-89.m.
..’
.<,.
.
i’
En Angola une usine de'p&e à papier,qui vient dff?tre achevée,
utilisera les bois $r&wmnt de plantations d~Eucalyptus,cn nélsnge
avec dos ~dsineux~l~extcnsion des plantations d'eucalyptus est prévue.
LtintérQt des Eucalyptus vient surtout du haut rendernent des
plantations.Les rCsineux,là où ils peuvent &tre préférés 2~ cause de la
qualit& de la pûte.11 ne faut pas oublier que les problèmes de la p%te
à papier sont très conp1exes.d o?3t6 de ceux concernant le choix des
esscnces,lcs techniques papetières,tcc,,.,les aspeots éoononiques
conportent encore de nonbreuses inconnues ; prix de revient,utilisation
des produits pnpetiers,débouchés,etc ,,;La rentabilité de plantations
.
d~Eucal.yptus liées à la oonstruction d'uno usine de pCite à papier
est trbs difficile 5 évaluer.
g/. l&j.sernents de protection.-- De tels boisenents sont réalisés
en divers Pays,notsramn2;.en Ruanda-Urundi ainsi qufà Nadagascar,Les
produits.~,ont nésmofns exploités corne bois de feu ou perches,Les
Eucalyptus sont parfois utili&s coma brise-vents ou corme pare-feux
dans les plantations de rL:sinoux.
A la Rdunion,pays de cyclônes fréquents,les Eucalyptus sont
peu appr&ibs à cause de leur faible résistance aux vents.
L
h/, Produits secondaires.- ( Huilos,Tanin,Miel).- Donaine d*utili-
sation des Eucalyptus actuollel-lent peu important ( Huile dfE,dives au
Kivu),
ii* Emploi de la nain 1 dtoeuvre.- Les plantations réalisées par
les paysaris pour leurs propres besoins pemettent aux populations
-
X!WFil@s d'obtenir des produits dont elles ont besoin'avec des Invostis-
senents nécessitmt surtout du travail 12anuel,Ces populations agricoles
sont dtailleurs la plupart du tenps sous-enployées,
j/# ~~,$m~J.gytiiq. des terre&
flm-
-
Dans les &gions relativenent peu
2
7
~ :s
euqlcc '- 9il est préférable diutiliser'des terres de qualite suffisante
~)OU-r les n!.,antstiom d'Eucalyptus,si l*on veut obtenir de bons rende-
m e n t s ,
Dam ies rM6giom arides,il serait vain de chercher à reboiser
en Eucaly;-tm des terres trop nauvsises,car un ninimm do qualités du
sol est indispensnb3c ;>OU~ 10 succès cjes ylsntations,
li'
Kadagascar,des terres qui nraurzient pas pu @trc utilisQes
par'l"i~~~~iculturc,Ylo i;amont en raison des penteB,ont pu dotiner lieu
j,i:~.~ajlijs~~:nent de plantations drEuc&yptus dtassez.bome produo-
tivite,
%n:hfrique du Sud,leu progm..mes dtextension des plantations
risquent d%tre 1imitCs par le natique de terres disponibles.
111°- CkRACTEJRISTIQUES ECOLOGIQUES DESPRINCIPALES REGIOJK3 OU SOJTCULTIVES
^ ---.-
* LES EUCALYPTUS
a/. Zones huaides d'altitude ( au-dessus de ~OO/I,OOO IX >.
La saison sèche ne dgpasse pas trois nois ( noins'de 30 m,de
pluie par mois),La tenpérature moyenne annuelle ~diniriue avec lt&titu&e;
elle est fréquennent de l*ordre de 20' et moins.Le déficit'de &turation
est gdnéralenent faible.

C'est de telles régio!îa climatiques,comportant principale-
lenent aos prairies d~altitade,quc~ios eucalyptu; ont la plus grande
extension en Afrique Intcr~tropiesle.Ces r6glons sont 6galenent fctvora-
bles i 1~6tablis3enent.dè plantati.on3 do Pin-s;
b,', Zones sèches "d!altitude
-.- La pluviositb moyenne annuelle peut
descendre jusqu:iz 750 ~lllil ( Kenya ).Le no;-.lbrc de mois SOC~ ost un peu
plus Slevé que dans la zone',A,La tempc!rnture i.zoyennc LilIlU6ll~ 'conserve
le nBne ordre de Gandeur ( 2o05,h Elisabethville ?4,1.29b m d~alti-kude)r
LÎamplitude thermique est plu:: grande et le déficit de saturation plus
é1evo*
Les oonditions'&ologiques sont moins favorables pour les
Eucalyptus que dan3 la zone pxéc,èdente,
c,!', Zows humides (1.1, basse altitude,- Pluviosité élevée ( O-3 mois
..- .--- ~..Q7--T* .--$,
écologiquement sec
b en era-ture moyenne annuelle assez élevée (voisine
de 26U-270).Faible 'amplitude thermique,d6ficit de saturation g&Grale-
ment tres faible,Clcst la zone de fo"r&t dense humide,Zanzibar peut y
&trc .ciassO également.
a/, Zones seches de basse altitude,- ( Nigh3.s du Rord,Haute-=Volta,
Soudan,C~n&~~Ï$&~&scar,e~
-,.
ti\\~gl;ae &aison 3>che avec déficit de saturation très élevé,
PluviositB variable,très faible dans les zones sahéliennes.Température
moyenne annuelle blev$e ( 27-280 et plus ).
Ces r6gions sont les moins favorable3 aux Eucalyptus.Pointe-
Noire ( 4 mois secs w tempCrsture moyenne annuelle 2s03 > est une des
stations les plus favorables de, cette zone.
La rGgion s,oudanienne avec ses basses 'altitudes présente
des conditions particulièrement difficiles pour l*établissement de
plantations d.~P~ucalyptus,alors que la zone australe correspondante
offre de meilleures possibilitds en raison d'une température moyenne
annw
1;
(2
IJ lus
basse i altitude plus élevée).
e/* A&5 aue au suacr-
.N. me., - - u
Le olimat de cette r8gion est très varié en
raison ac: sa position extra-tropicale~certaines parties ont un climat
temp6r6 aveF parfoia un r6gime de pluies dthiver,
z(jil,.2 ? - tempérée avec pluies hivernales.
2 souu*.>+ones ( i>luviositG annuelle sup6rieure ou inférieure à 6351~1).
Zone 3 8 tempéré avec pluies .a*mi
2 sous+nnes ( pl.u.~?.ositd annuelle sup6rieure ou inférieure à 938 mm).
Zone 4 L tempérée chaude,pluies dtétd.
2 sous-zones ( Pluviosité annuelle supérieure ou inférieure à, 938 mn),

c
i
.<
>.


.
.
t
_,.
.

-...
- 91 -
Zone 5 ? subtropicalo,pluics c110t6*
-
“.
2 sous-zones ( Pluviosité annuollc supariouro ou inférii;urc S
:
.1..03.1 Jilm) .
," :'
-
.
.
Certaines portions do l'dfriquc du Sud présentant donc des
conditions écologiques très différontos,dc 1'Afriquc Tropicalo.r?eanìrof.-lZg
les zonos 4 et 5 sont plus ou moins comparables aux zones d'altitude _<
c:f, B ci-dcssuso
. . ..a- "<A,_ ,,,_
IV.- PRINCIPALES ESPECES -
. . ._ :
+j
&Salinna et E.grandis.- G.saligna ot %.grandis sont doua
ospèoos 753s vols~nes;souvcnt confondues. If-o;xL~~c:~~galomont des
hybrides des deux.On a affairo pratiquement à une ospèco très lcrg~:il~-:+t
repartie et l'origine des graines a une grando importance.
E,saligIla est 1'GSpèCO 1; plUS'~~~-p~dU~.'~,C,~~~ll~lil~~t
en $fr5cur,
Cl12 constitue los 2/3 des plantations de lrAfriquc du Sud,la majorita
des superficies do la Rhodésie du I?ord,du Nyassaland,du Konya,du Tanga:?,-v--
ka,de ltOuganda,du l*Angola,du Congo (Brazzaville),ctc.C1cst une cspècd
qui convient aux zonos d'altitude sans saison sèche ou à saison sèche p,-u.
marqu~c.1Ganmoins,o;lc est assez plastique du point de vw de la tempCr+
tu,ro et de l'ti..miditC ut semble sladaptcr au climat de Point+Noire
(zone sèche de basse .altitudc).
cct-tc CSP&32. à croissance rapide-est utiliseo pour de nombr;,u;
us Ga\\+;i-: s I b o i s
(:’ c!c’v.vre
( rotation environ 30 ans en Afrique du Sud ),
poteau;: de trnnsmission,bois de fsu,etc, . ..Son b;>is ost du bonne qualit;
'papetière.
E.camalduj.onsisa'-
-.".-*>--,.U a-."".... I-
E.amaldulcnsis ost une cspècc présentant uilc:
grande divrrsit3 ÜG fdypcs ot s'adaptant-ainsi. à des milieux très varies.
A iIadagasccr,prb: 2xvmplc,on trouvv des 2.camaldüLtinsis dans prcsquo tout,:s
les zonas 5cologiqu:s,
Parmi les variét5s dt~.c~naldulonsis,il cn existe qui pouvont
convenir à des regiçns chaudos ut r~lativcmcnt sèches ( Nord Nigeria p;r
cxcmple,Pointc Boiro au Congo).Jusqu*à pr~scnt,c'u~t,.l~ospècc qui scrnbL
avoir donn6 l,,s moillcurs rosul-tats dans las zones sèches à basse alti-
tude.Ello pout supportor des sol.5 lourds et mal drair&s.
Dfinportantos suporlicics do ccktc ospèco existent notamwnt :.
Xndagascar ot on >ingola,Dcns 10s regions aridcs,cllc no peut donntir C~:L.:
des porches ot du bois de chauffrgo,Lcs r&sultats papetiers obtenus ,Y--,:;
cettif essoncd sont assez diverge?ts,co qui n'est pas Etonnant,étant i. ~1,:
la variabilité de l'csp6cc:.
2,umbcllata,-
WI- --.-Y..-
GSP~CG plastique du i.G;ile groupa que la pri:oG,'. -t ,
et avec laquollc des confusions sont possiblcs.La vari5-G utili.se,, 2
Zanzibar,do très bonne: formo,avait 6-G appelGo jusqu'à une Cpoquz r3c< -2
E.camaldulensiu,Esp&cc,utilisée dcns divers PCLYS, notsnmont Z Za2.z 1 'ti.22. .Y2
Tangan$ks ,cn Uganda,en Rhodésie du Sud,au Dyassaland,A. Xadagasc~;r)v::e.p 1
E.rudis.-
-Ve
jzspècc voisj-na des pr6cGdcntos prësentant Ogclo,.,,~_t
une assez grande pl astic.it6 aux conditions .eco.l.ogiques,A et5 oulti.+- ..v 0
succès au Ruanda-Urundi,dnns le Su&2 du Mozambique .Esuais rBc::nts snti2
fnisants au Bas-Congo.
l.&.$Lobulus.-*
.-e--w_.
Bspècti convenant wx r&.gions ?L' laltitudo,plus
résistante CU froid que 2, sa) ~~~-~.~l~jf;i,9rc;0--n?.ta~~!?c?nt
nn $?thiopiti, au IIG:xr,-,,
Utilisée surtout polir nJk;:lir du bois d, feuo "'

- 92 -
Lmai.dcni.-
Con30 1s précédcntc,cspèco plus rfsistantc au
froid qu2 E.saligna,Plant~c au Konya,su Tanganyika,au Cameroun Occident-.1.,
zu Nyassaland,au RUanda-Urundi,ConsidCrG~ au Kcnya,avcc E.globulus,cor...d
moins int$rcssrznt: .quc 3,ssligna,.La comparaison dc 1~ valeur du bois :;-A
2.gkobulus mSritorait dlOtrb ~OUSS&~.
2.r~ nans,L IGspècc pouvant convenir cn Afrique S~ülciXnt i #A:
hautus altitudcs,dans les zones huraidos.Sa croissance est rapicl$,lssaiz.
satisfaisants au Tanganyikn,
IZ. GIOti.Ziizylae'-
Gspèce utilis;iblF dans les rggions d'cltitudc:
humides comme Z,sali.gna mais scnsiblc aux gcJ6os.Bonno forme des fûts.
CüitivOo en Afrique du Sud.
Z.microcorys,- Espèce ayant les môï+cs cxigonws écologiquzs lu.
la prCc6dcntoeDonnc 'un bois partictiièrcn6;nt appr6cié pour des ?arquL:tb
do choix;pourrait svrvir à f;uirc dus travcrscs Lt dos potzaws dL banno
qua1i-G.
40 hectares 2u Xyansrrland ut petites plantations dans divvrz
pays.
Z,botryoidos.- &@Ca convcnznt aux r&gions humides d'altitude,
Si;mblc moins rosistant 2 In séchcrcssz quo .;.ssligns.Bon conportcnont zi.
Ruanda-Urmdi oc 1~ bois par$,t dc mGillcuro qualité que; Celui de ~eSnli.[;Xw
Pln,nt& ég~l<>i.wnt cn Rhodésie du Sud,
W.pilulariso- Espèw des r<gions huaidcs draltitudo,commo 1~s
précCdcntrs.Bons résultats &ms. 1'2s-t do 1% l'ligdria ot SUT lc versant ::::t
dc Ladngascar (T, K!FX, 200) a
X,Citriodora.- Espèc,z cultiv&o dnns divi;rscs r6gions écologin,;ws,
mais constituant rX?ZlXillj c.it:s plnntntions importzntcs.lcS r&sultats son*:
un g6nbrz.l peu hornogènos.b,"roi,Gs~~ncz ~BSOZ lent<! sauf dans des cas cxccp-i;i.orl-
ncls (Sud-Est de &adagascnr on tr&s bon sol),3spècc sGnsiblc â lrattequL;
des tcrmi5c;s. Son bo&s prGswt.> ?L: bonws qunlit6s dlilasticité.
'..
13.msculatao- Zspècc assez voisino dc la ?r&6dcnto,moins plas-
tiouc,néanmoins,quant à 11humidi.t6 ot à la t‘?np6raturu,Son bois prGswt5?
l'&convéniznt di; contenir fr@C[UC!X;IVl?t 6.2s poch3S dv i.-m
bin.0.
X.robusta.- C'est 3, T$adsgascar,sur lc vcrs;Lnt huzidc ct notz:-
mznt vers 1.000 m draltitudc,quc cotte ospècc est très largcz!:nt cu!tiv_;,
Ulli; donne: un bon bois do chauffa@ ct nftno do bons sciages lorr-,uo IL:-:
p~uplomonts sont %gés,
Sspècc: semblant pr6scntL;r unv assu% grnnd. plrstici%~,LllG ,z L' _ .
l'objet ds &ntztions dans divcrucs zones ~~çologiqu:~,L~s
csazi& rijc<:: ir..
.(Bas Congo ( Brazzaville ) sont considi:r!.?s 2om2;, sctiafniu~~~~ts,~.-~"ls 11 .
aoUtctL; qu ' olln puisse donner dc bons rlGsultnts d:,::L: ~VS zoncr, c~x,G~~~~:~ j
arides où clic swblo sujctto & l'nttaquc dzs tzrrtiitvo.
assez plastiqua à 1s sCchcrcsscoCo!nl:iu & iadagascâr
;:LrL- l..; versant ..,st -j
l-
les
'
hauts-Plntcaux,na>u
scmblc prtis,nt,r cl.2 noi..br.;lx;; hyb*id~s.Cul-t~-~~ :,
Ggnlomzzt en RhodZslo dz Sud,

- Y3 -
Plantéti c?n Afrique: C;r SudJcn Rhodesic du Sud,au Gozambiqw,
Rcsultats satisfaisants. on 2hii‘d&si;: du Nord, au Tungany?Bn,au Congo
(ossnis r&cdnts),
2. punctata. - 2S~~èC!3 d:. l.z3yünn2 altitudti paraissant assez
resistantti 2 la s&hcr:sso,Pïant5v en Rho%si~ du .Sud,Dcs essais reconts
au Bas-Congo ssrnblont satisf,aisn,l;-ts,:&'s nd.rit.2raicn-t dJZtrc: c~-jnfirmUs,
_.
j.longifolia.- Espèce sgwt r6ussi à iïadagascar
,.
sur 1~'s Eauts-
F$atcaux zona secho d'alt~tu~dc),_..
.-
A été cssayZc rEcom,knt avc;c succès dans dos xonos plus chaud;s
o-t plus sèches ( iladagascar Eord - Ouest ot ITi.g>ria du IZord).
E.tctro,donta,-
Espêcu tropiczic: des zonas 5, s&son sèche du EorC
dd lJAustralio,Introduito avec succès dans lc Nord do In. Migc352 où r,ll.:
est rxonmm~?~a pour C>C nouv;,alln: essais,
Ximicrothcca,-
Xspècc planttic 1 ~rg;;fe~~nt au Soudan sur lac: sol
10s moins bons dos zones i.rrigu<os du Cu6eira.Wxccllcnts rk:sult:.tc 1,-,0'22 1
production dc p,rchos vt bois dc: chauffn,gi;.
&sais satisfaisarts
A k 5 Ikdagascnr dans 1~: Sud-0uLs-t .-.t lo Xord-
Ouest ( Zonas sèches du basse altitudc).Xssnis dans divers 2::;;s où
l'cspècz 3st consid&ec comme sans int&Gt on raison do sz formé tres
dofcctuouss. Un0 sélwtion pvut donc Ztri: llGCbSSiLir<;.
13.erobra0- i2spêw pOLxv2!~t 6~~lC~.i~~llt convenir à dos rc:gionc: rc;l:3,-
tivomont sèches ut chaudos,d r&ussi dana 1~ Sud-Ou~st 2: Ikdagas;car,'L'21n
ossai rdcvnt on Bcute-Volta aurait i-C,; 3ncourag2ant,
E.gomphocophaln.- iZspèco austrnlionn2 d;is ragions 2, CtOs svcs L v
hivurs humidcs,convonant po;a d<s climats cl6 typv m~ditcrranCcn,a~~iu Ggnf
l'introduction cn i.~auritnni; sombli.; satisfaisanto d,Japrès di-? rlccnts oss:i,:..
~.doglupta.- Gspèco tropicalo non australiLnno dont lJair2 sf6-k..rl
dz la 3ouvollo-GuinGc aux PhilippinosJpouvant convenir aux rGgions d... for?t
tropicale humide.Asscz plastiqua vi s-S-vis do la sikhcrcssc,Lc:s
i:ss,xis
realis5s dans divGrsos r6gions 8 22st dd la Higoria,lTyassalnnd,Congo (Braz-
znvillc),Bas-Congo (Loopoldvillc),paraiss~nt oncourngonnts (;t indiyuont
un2 css~nc3 à croissance rapid:;,
'_.
Z.%orruliana,- Xspèco db la 'J rain forust JJ 2,~ Ilor &.: lJkustra,?Lc,
73
LIssais cncourng2ants dans In zen;' dc forGt. 21umi&~ arlgnchc, CLU TTyass::lr!n:,
dans 1~ iTor3-I. o-t 1JXst de la Nigvriar.
Beaucoup d'cspêcus sont très varisblcs,lJori~ino ~1~s prain.!s
,,+i1in,: xc‘ - -, _-- .--- a -

- 94 -
vI.- sYLVICULTTJR.2 -

, .'._
La nathodc "taun,~a" est pzrfois utilisC~,Motnnrilcnt au Kcny~~.


- 97 -
SKJjTIO~; DE jjxCaRC=h,
i
-------------========
M 0 TE S
I
I
i
i sur EUCALYPTUS SALIGNA I
t et
EUCALYPTUS GRAKDIS
i
I
!
c------------wm.---.-
J
dIaprè.s BOIS & FORETS dtis TfiOPIQLJZS no 63
do Janv. F~V. 1959
l"/- DESCFW?TIOI\\T -
a - Morphologie -
Dans leur air2 naturcllo,l%xalyptus swligna t;t Eucalyptus
grandis apparaissent CoIi11;10 dc très grands erbros ( 35 à 55 I-J de hau-t,;uz>
POLIT ~,saligrm,,40 à 65 n pour ~,grnndia) S.KX un dixdtrc de 120 & 150~::.
Cos espèces 2pparti czmunt au groupé dos !' Gonniors " ot,p~arni loe
&xalyptus 2, Gcorco c2duqw9 t3llcs si: cnrzctdrismt par un rhytid3no :;n
plaques allongtics.Vsrs la b.xc,lüs vieux troncs pc;uvcnt zvoir une.
Ivcorci; rugucuwg smtout Ze salignnOL1~corcc normalmknt lisse ct de
r
couic-m clairz,possèdc C,,s roflcta blsutos pour Z,s,qligna,d' où 12 302 i?;.
'1 mm
g7x-1 t1,tan4is qu,*cllr; i? dLs rcflots blnnchâtrcs,souvont nôm
argcntCs,pour U.grandiaO
ParlAi 1,s p~rticul;EitSs 3ot~~niq-2.,s eJ~i;'3kalyptus salignc 2t
7.8A.40 granc?is,o:i 32ut citer 1:2s suivm.tcs x Fouillas dc jounossc InncEolScL;
a1.tcrnos ot nen pas o~pooos 23~1' plus do 4 pniros.Fcuillcs duitcs 5
nGrvFMtj.on fins c-t rOgulièrc dont 1,s ncrvuros sacondnircs forment *un
angle sup&ricx.xc à 45O avGC In rxrvurc) principalc,IO & 20 cm sur r95 à
3 cm.Inflorosconcc en ombcllos willaires du 3 à 9 fleurs à l*cxtr6ni.t3
d'un ~6doncuio aplntigboutons scssil,;s 0~ co~tcrmnt p~dic~ll&s In.,- 4 ,5
5 r!El do 3iam&tro.Pctits fmi-bs cessilzs ou trbs c:iurtumnt pédicdll<c,
de 5 à 6 mm de dianètr~,% valvtis ltigêrc,xmt ex.2rtcs.
La, distinction 2ntrr: lvs dùux ospèc2s sc fi;rzit 1~ xidu1: ;,-y
les fruits 2 1~: Blw Gw.1 (~,swligm) aurait do 3 3 5 valvos (surtout .;)
a sommet droit très pointu ot 1~ r;'loo?,cd Gm (3.grnn63.s) ilv 4 5 6 v,lvr;:
(surtout 5) a sonnet crochu vzrs llint;riuu.r ot ~:~ous.si,

-
_
__
- 98 -
Le omis direct sur 1~ tcrr:;in ?~Iest Pi:s utiJ..is6 .un.I.r.qgson
dc lc >etitcssc: dos grnincs ct Go ia frngilit6 dca juutics plmtul;s, -'.'
Los pGpinièms doivent Otrc inatnll6cs sur sol de licou,
15gor,bicn perndnble,Los plnnchGs do smis nSc~ssit:;nt ~113 cttentizn
particul,ièrc,cn raison do la petitosso (1~s grai.ncs.Lcs Ml&iitints du so:
doivent ôtrc trGs fins ot on mélange souvent un tiers cl2 cmdrvs ?LL
bois i,mS 16' coritir&trc supérieur afin ik faciliter le gurninrtionO
La gvrninntion sc: produit 2 smi,rinos a@s 1~ sc;;;is 2-t ;.~_Y$...
sur 10% à 20 F des grzirks suaécs,
Un r:;pit;u+gG os-t fait & w1 mis ( lorsque .li;s plants ont 3 2
5 cm clc, haut) sur plates-bandus dc rcpiqungu,soit c;n ligrks 2 ssp-,cm~.::t
10 x 10 cn ou 12 5: 12 mg soit dzns des recipitints constit&s $ar C!~:C
pottiries d'argile cui.-tc,dc;~ tiges :TE bmbou crcux,dos panions titi f;;iill,r,,
ou des s2cs uy1 matière plastiqw,soit 3n boulottti,m mtourmt la rrtc1no
~'UYTC xottc con.stituSc pzr un m5lango dc limz dù szbiti et du congos-i-.
Un inois avant 112 plantntion,on 6ffoctuc un surfagage qui
consiste (2 sjoutur 1 cwxbi.r.iGtrc ou 2 &c torwau au pic;? tks' plmto 1 ;:x
fxvoriscr 1~ dCvolopporxnt dos racines sup,erficiclles,ct un 6tZty;, LJ::
s<,ctionnti les tCtcs civs plants poussent en hnuteur,
Ln transplantation sur 1~ tcrrnin 2 lieu 'mtrd 3 ,--t 5 :.:c~:'.sg
lorsque les plants ont 10 (2 20 ccntinètros dc: haut.
Un kilo~rarxtx ik graines fournit I5 B 20.000 plmts bms i

- 99 -
d- Entretien -
Eucalyptus saligna est très sensible 2 la concurrent;
de l'herbe pendant las 2 ou 3 premières annéos.
2 desherbages sont nécessaires au cours do la premièz~,
annCe, ou 2 au cours de la deuxième annéc,et oxccptionnellenunt 1 l.-s
troisième ann@e.Ils sont cffectu6k-3
soit par pulv&riscurs à disques
sur sols lourds,soit par houos rotatives sur sols lègcrs.
Las jeunes plants sont très soneiblos h l'attaque ci.;~
termites.On s'en prémunit par un épandage sur le sol d'un. produit du
type Dioldrin.11 suffit mcme parfois de plonger lo plant et sa mot-k.
dans la solution au moment de la plantation,La protection sera la IJ~:.K,
dans le cas d'attaque pc~r dlautrcs insectes souterrains tel Mclolonthus.
Les attaques des partios aériennos sont plus raresoDes
cas peu graves sont signalés avec des bostriches ot dos tGrCbrants
s'attaquant aux jeunes pousses~Lcs lapins occasionnent parfois dz gros
degâts en dovornnt les jcunes plants do moins d'un an.
La pourriture du coeur apparait fr&qucnmvnt sur les
arbres âgés do plus clc 40 ans ct sur les rejLts do souchooOn recom-
mande dans CO cas dd linitcr los rotations de bois d~oc;uvrc à 30 ans
et,pour les exploitations on taillis,4di! couptir les tigos aussi raz
terre que possible pour lier perwttro de s'individualiser de la
souche mère,
c - Aménag.3aent -
La vitesno ck croissance est extr~mcment rL7rpi.k sur sol
riche mais diminue énormémtint sur sol pauvruo
En condition moyenne, les chiffres sont les suivants "o
1 an après la À)lantation,haut...........,
o 3 m diamètre 6 cm
3 ans
.0.DOP.u.0..,12 m
- 12 cr:
6 ans
.00-0.DDl..25 i2
-
20 CL,
12 ans
0*.~.a*0*....*31 m
- 28 0;:
20 ans
..0.00..0e.,.33 m
-
35 cn
30 a n s
.0...4*0.*0.. 35n
-
42 0,
40 a n s
..o....e04*.. QOm
-
50 cy
Les rendements peuvent atteindre sur bons sols 30 & 53X..:.
par hectare et par an à rotation do 25 ans0
Pour la production de bois do fcu,üe bois de i::inti 07. -
bois de pâto,lcs peuplements sont aménages en taillis 5 rotation d, 1' 1,
12 ans, sans éclaircie intermédiaire,
Pour la production 33 bois dtoouvre,l:r rotation es+ 7..
20 à 30 ans.Les rejots sont moins vigoureux 5, cet 3gC zt on r~pl-,r,f,
gén6ralcmcnt complètement lc: tcrrain.Dos Cclaircios sont f~-$tos,la
première entre 5 et 8 ans en enlevant la moiti6 dos tiges ct ensuit,
tous les 8 à, 10 ans pour amener progrossivcm,nt 10 Dcuplci,tent 5 un3
densité on fin de rotation dti 70 & 120 tigLs S lthcctarc.
-o-o-o-o-

.-. _
- ~ - . . . --- . .- -. . . . _....-. -
__
PLG/AD
SjXt'ION D;it FGXYd.ERCHdS
===e=================
--------------------------
_
-.: ,.., ___, j ._ . . . . . . . . ?J 9 'p z s s" -.
EUCALYPTUS CAMALDULTxJsIs-
_
i
I

'I
et EUCALYPTUS TMETICORZ\\n:S '
L - e - - - - - - - - - m - - - - 3 i
d'après BOIS 6% FORETS des TROFïQ?JES no87 Janv.F&v.I96j
h----W
.I 0, DESCRIPTION -
Dans leur aire rkturclle ,%ucaly;i;ua cnmaldulonsis ùt
E~C&~#US tcrcticornis sont do grands arbres qui attcigticnt 40 :.: &,
hauteur ct dopassent 1 m de diem5tru,Ccs csyècos appnrticnncnt zu
groupe dos j' Gums" c-t parmi li;s Xucnlyptus 5 Ucorco ca<uque clies 5;:
caractèriscnt par un rhytidkw qui SC' décortique en olaqucs plus ou
moins larges et non pt2s on longues iznikes ou on &ailïcs.Vvrs lu 5x3~~~
lus visu& troncs pzuvcnt zvoir une; korco aCJner,nto.gris-brunette q-Ji 9 j
craquollo irrcguliCrelilunt.Lfocorcc normulcment lisse ot cxA,our clair:,
lcisso .qur lu tronc des plc?qucs ds teinte chanois ou bluutéo corrrss~,o,--
dant à des rcnouvcllemcnts d'écorcu plus rewnts,
Lc tronc d'kcalyptus camaldulcnsis a tondancc: h 6tro ccnrt
at 10 houppior fortumcnt Char@.ntc,mnis c'est une ossoncc; qui peut vivre
kn pouplctionts purs,plus sociale qu'W. torcticornisgct Gn futaie! 1'61agz-
gc naturol peut Se faire très haut.
+- Caractères botaniques c-t anatomiques -
Eucalyptus camaldulGnsis Dohn.(= S.rostra-tn Schlccht.) ct
E.tcruticornis Sm.(= E.umbellata (Gacrtn.) Domin.) sont des cspèws
morphologiqucmont très voisinos,qui sont susceptibles dc slhybrikr .:-k
coLlporttint quatre ou cinq variét6s.
Parmi les psrticulnritCs botaniques d~E.camsldulonuis tit
dlE.tercticornis,on pout cittir 10x suivantesoFcuilles C~C: jwxnouw
(ccllos qui a::paraisscnt aussitôt après In germination) oppos&os G-t
sc+Qoment onsuitc alturntis. Fcuillos adultes 6 norvation obliqut: ;,bu
proésirientc mzis distincte,ot nsrvurcs sccondaircs visiblti;nLnt cnas-to-
mos@ss i2 uni3 cort~zin~ distance du bord du limbe;10 5 22 cm sur 0,8 5, 2,5.
Inflorcscencos tin ombcllcs miilairtis de 5 B 12 fldurs,Graiws brunkog
cis moins dc 1 mm do dianètro;
La distinction untrc! 1~s dcüx ospbccis pou-t SC: faire 0 Dar li;s
boutvns floreux,p8dicclltis grôlos wt;c op~c~~los plus ou moins roatr&s
chez E.camal~ulrnsis.tendis quc.1~~ p5dicclius sont 21~s gros av<c o^Gr-
oulcs coniques aigus chez U;torcticornis,Gt par.la fleur : bnsti du stylu
au nz~vcau dc l*znncau caliciksl chez Eecal&iiltinsis et ncttoment zu-
dessus chez E,toroticornis.Lcs fruits h&:nisph&iquc!s ont C?es vnlvcs xoiw
proUxinont et un nsyxct ~:lus gr?lz C~CZ 1~ 5lurray-rcd-Guq (E.czm&dul~nziz)
>n compzrsison dos fn.:its 17~ fores-t-rod-Gun (Z.tcreticornis).

- 101 -
Eiicroscopi:lucr;:~it
10s :Jais ndult;,s dtZ.camaldu1cnsi.s et d'E.
tcreticornis ont uno structur2 tr3s voisincOToutcfois les. rayons son5
on g&nér,21 1-&riés 2vec cortnins 2-533256s au centre chr9z E.t+r+.tjcornis,
tandis qu'ils sont SIJ-&;OIJ-'; 2-e6yiqS;; et mC3c parfois 3'%3C'riC'sgplus
._ :... ;
souvent q~~ff~~s&ri~s,clwz C.camaldütonsis qu'elle que stiit.l'origine
~
des arbres,
. .." .,
..
- . .
-_
-
..-
c - Caractèr.os technologiques et utilisations L
" '- ..
,. ,,.._.
Les deuX espèces considCr6cs .ont un bois rose-rouge?-.brun .:.
rouge$trc,du..r ot lourd (D 15 = 0,75 à 0,95),dtaspect uniforme mais 5
fil souvent onchevêltr&.La fibre torse et des canaux traumatiquos 5 ki::a,
sont assez fr&quents chez le Ked Gum dc Murray.Les bois,très nervcIc:
physiquemont,ont de Bonnes résistances mécaniquesails sont réputss
natmellement durablcs,surtout S.camaldulonsis qui serait mbmc rssis-l-CL:.-t
aux termites en Australie..
Dy,ns 1eu.r pays dtorigin~,cc son-t cios boiz de grosso c;nst?u:ti:?.
appréciés comme traverses de chemin do fer,blocs do pavngc;i.ls sont *-XI"?.
utilisés comme bois de nine,pilotis c-t -@qucts de cl8turc.Lc bcis :LL;>
pouplcmcnts ‘artificiels on ragiorr m6diterran6ennc s 1 est rCvEl2 ;.tilir..-;51..,
pour la production clc pâte blanche textile c?t mdrno do controplaqu4,
Signalons enfin que ces deux es,u&2us figurent 6ans 11 lista des c;s+2.:2
mollifèros int&rossantos,
20- ~C()JJOGIjj - J,es dcu;r ds-&os ont 1~122 origine on Austr2liü;m2is l'rrir,
naturelle d'W,toroticornis sIetend &galomGnt, 21, la Eo-uvtillc-Guin6c0
Lt~ucnlyptus cnm2ldwlcnsis est probablmcnt l'cs~èc, d'h~dy,-
tus 1~ plus laqyn~nt rcx;anduo on Australie,On IC trOUV2 srinci22lkL.22t
dans le fond do vallées plus ou moins r6güLièram~:lt inon36cs,
La masse principale des iorEts dlWucnly;-tus cnmalduZionsis

trouve dcns ltXtat de Victoria (2xtr&~it0 sud do ltAustr>ïio) dans 1~
vallée de Nurray et il constitue l& des for8ts pures inond5es unv ou
plusieurs fois par an,On le trouve cependant en Australie mb2idionale
dans des zones montagneuses où il se rencontre aussi- bien sur les
collines quo dans les ravins (Mt Lofty)*On le rencontre sous forne
c~'arbres isoljs 12 long des cours ~'CCLU dais les parties ~S+U ct Bar?-.::Y
de 1'~ustrali.e Occidentalo,dans les territoires du ?Tord ainsi q-do 3:-:1::
10 Queensland.On ne 10 trouve p.is dans lizs rcgions les plus s&hos
d'Australie ni SU la bordure côtière oriontalo,sauf 1~ long des vall<~es
de certains flcuvcs,Son altitude os-t toujours infsriourc ,% 6dO n.
L'Eucalyptus tcreticornis slCtond,au contrnire,lc long do cette
côto orientale sur près de 5,000 kJi1.d~ distnnco dupuis les titats dc:
Victoria et des Nouvelles Galles du Sud,où il est lil:;it< 2 la zonu
cat,i5rc,jusquo dans lc Mord du Queonsland,où il s'6iond dds ragions
côtièros aux pl ateaux voisins,On le rcncotrc nussi en Nouv~llc-Guin.:ti
dont il est peut-ôtrc originaire,11 poussu 3. J..EU ;;ltitude qui va du
niveau de la mer à 350 n dans llJta1; dti Victoria 2t jusqu'à 1.800 m 91:
Nouvelle-Guineo,
Bien que ItZucalyptus tercticorais 3i.t iin Austr2li.e une c;rtcn--
sion plus rCduitc que 1~2ucalyptus camaldüLonsis,on las trouvL toua z%.;.~.
sous des latitudes oxtrêmomont diff0rontos,
.
'. ..'

^.
,, 'k ;
En Bustralie,ltEuoalyptus oamaldulensis:se rencontre du 12' au
38O de latitude sud et l?Eucalyptus tereticornis du 15è au 38è degré
de.lAtitude sud,nais en Nouvelle-Guin&e,on"le trouve plus près encore
de l'equateur.
;..
Les conditions climatiques sont donc très variées,tenp~rées avec
étés secs dms le Sua,tropicalcs .&ns le Xord.
Dans son aire,ltEucalyptus camaldulensis peut trouvor des tempéra-
tures moyennes annuelles allant de 13" ( Hamilton 4 Victoria ) h 28*
( Port Darwin ) et dos hauteurs de pluies variant entre 225 et 1.538 mm.
Dans son milieu noyen,on trouve des températures moyennes annuelles
de 16* et des hauteurs .moyonnes de pluies annuelles de $00 mm.
Dans les zones où les hauteurs moyennes de pluies restent
comprise: cntro 225 et 375 nri,l'espèce ne peut.subsister que par suite
des inondations saisonnieres ou de la présence d'un sol'profond retenant
bien !.!eau.
L'eucalyptus tereticornis se rencontre 6galenont.sks des climats
variés depuis les zones c&ières jusqu faux‘]-lateaux drune part,et Xlepuis
les régions tempérées jusqu'a-x %roy>iques d*atitre part.La pluviosité
peut varier de 500 à plus de X.500 mm ( jusqu'à 3500 mm dans certaines
stations ).Ie long de la cete orientale?les pluies sont sensiblement
uniformes avec un maximum de précipitations en hiver dans la partie Sud
Victoria ) et en été dans la partie nord nettement tropicale
t Queensland).Les températures moyennes annuelles varient de I&-15° i
24".
Dans les zones les moins chaudes et les moins arrosées,ltespèce
préfère les sols alluviaux ilats'$rfois irrégulièrement inondés.
Lorsque la pluviosité augmente,l?espèce monte sur le bas des versants
des collines et'au'Queénsland,en alimat tropical,elle gravit les
versants desnontagnes et' Ges plateaux.
.?b. rZsumé,il semble donc que si un climat tempéré convient bien
a-a tiucnlyptus oamnldulensis et tereticornis,oes espèces peuvent
stadaptdr i des climats tropicauxgcependant,E.oa~aldulensis paraét
mieux s f nc'apter aux 6limats tropiaaux seni-aridespà condition de
trouver dans le sol une humid.ite suffisante,et E,teretioornis paraft
plus indiqué pour les climats trog7o,ulx pl.uvi.eux présentant un maximum
de pluies en pc'riode estivale.
L'eucalyptus camaldulensis atteint son meilleur developpe:nent
sur-les sols dialluvions de texture assez lourde,argileux en particulier;
il donne les rendements les plus élevés sur .des sols sablonneux,
profondspcomportant un peu d'8rgile dans les .différents ,horizons et *
un horizon de concentration d*ar%file & une profondeur de 0,60 & 1 me
. I
OP peut planter E.camaldu1ensi.s sur ces sols profonds SOUS &ea
climats ne.recevant que 250 mm de pluies annuelles.
.
Les sols d8nt les divers horizons contiennent du carbonate *de
chaux assimilable ont donner de majais résultats,mais ,l*espèoe:semble
rr$sister à une faible teneur du sol et de lieau enchlorures divers.
L~Euca1yptustereticorni.s &réfère,en généra1,le.s sols dtalluvions
assez riches,les limons Sablonnewc,humides,mais non saturés dIeau.11
peut oroftre aussi sur dtautres sols mais n'aime pas les sols ac$des
ni les sols secs et superfioiels.
./. +

103
-

-
.m
.,
En Australie,l~E.oamaldulensis forme dans les vallées des
régions arides ou semi-arides des ljeuplcments purs où le sous-etage
est linitd à quelques herbes.11 se reg6nère dans les trouées assez
pandes malgré la concurregco de la v<gGtation herbscee,
En dohors des vallOes;daas 1~Australie méridionale,il formait
des peui2lements ouverts de for& claire qui ont é-te dlailleurs serieuse-
ment entaihé-U.LfEucalyptus terotitiornis ne constitue pcs,en &ndral,de
peuplements forestiers denses mais, il est cantonno' de faqon très
particulière sur des situations toiographiques bien ddterminCes,
Les deux sspkes sont donc cxtr&ement plastiques et
sladaptent à des climats et des ~301,s diffGrents;ellcs sont ainsi très
variables puisque,on dehors des hybridations qui peuvent se produire,
chaque espèce comporte au moins 4 ou 5 variétés.Le resultat d'un
reboisement dans les conditions donnoes dGgend donc vraisemblablement
do 7~origi~ des graines.
En raison de sa plasticité vis&-vis du climat et du sol,
ltE,camaldulensis est une des espèces d*Eucaly-ptus qui a été la plus
employ6s dans le monde en reboisement.lfE.tereticornîs a ét6 également
asse repandu, et comme c'est une espiice morphologiquement très voisine
de l~~,camaldulcnsis,oela pro,-oque comme Ila Qcrit A.NIETRO M une
certitude sinon uno confusion dans ltanslyse des résultats obtenus en
matière de rcboisenent avec, ces deux esièces dans le monde II.
.
En outre,les aires de.répartition des deux espèces sont très
vastes et le r6sulta-t d*un reboisement dans des conditions données
dépend vraisemblablement de Ilorigine exacte des graines,
.
La comparaison des résultats obtenus avec les deux espèces
demande donc une grande prudence.
Les deux Eucalyptus ont 6-G introduits dans le bassin néditer-
ran6en nais l*E.c~amaldulénsis y a connu une plus grande extension.
7 En Italic,E,canaldulensis a été planté en Sicile,Sardaigne,
Calabr:,c& ~,mais an trouve les deux espeoes dans les marais potins;
.
+ d,ans la péninsule Ibérique OB des plantations industrielles
d*X,camaldulensis ont dqnné.de bons rdsultats,E.tereticornis existe
également;
,nk. : Chypreiles 'deux especes'existent avec de nombreuses formes
interm6di.aires;
- d;;ns le Nord de llAfrique,E.camaldulensis a été planté Fjn
CyrkPiYque,Tripolitaine,et surtout au lYaroc@,tereticornis que l'on y
trauvc: égalenent,est considCr&, corne moins Ssistant aux sécheresses
diété et aux climats semi-arides;
- En IsraBl et en Turquie,E.canaldulensis a &té particulièrement
p'lanté,
Des plantations dtE.camaldu1ensi.s et parfois dtE,tereficornis
ont également étC effectu6es dans 'd'autres régions au climat tempéré
ohaud t Californie,Chili,~Argentine,Afrique du Sud.
.

-1 104 -
Parmi les pays 2 ciimats tropical,tropical d"a.ltitude ou
subtropi&al,ccs Zucalyptus ont 65té plant& :
.
- au Drésil (Sao-Eaulo) où -Li, toréticornis a donné des renàoments
inférieurs 5 COU;L d~L;Ocamaldulensis;
- & Ceylan,surtout en mélange avec d'autres espèces d'IGucalyl;tua
et' avec des C:onifères vers 1,500 à 2.000 n d'altitude,sous un climat 5
pluies uniformes et abondantos;ils ont donné de bons résultats;
-
en I,ndonésis,d.-' tercticornis est considéré comme devant donner
do,.moilleurs résultats- qufZ,camaldüLcnsisO
Il en est de même au Congo Belge.
- au J.@nya,cn Rho.dé.sie du Nord at du Sud,au Nyassaland,E.camal-
dulensis donne de bons rendements entre 500 et 1,200 m d*altitudc,avuc
un.8 certaine humidité en sous-sol et des pluies de 750 S 1.000 mm0
Dans les pays tropicaux d'expression françaiso,on a essayé
l~X.car&Ldulensis et 1 'W.tereticornis dans diverses régions :
- Senégal (Dakar) où les arbres ont été plantés dans des Gr:is-
sions humides appelées " Rayes " sur sols sablo-humifèros.
.A 12 ans,l'arbrc moyen d'G.camaldulcnsis attsint 14 m de hri:l?;
et 90 cm de circonfÊrcnco,nais un arrosage copieux est n6cosssiru au
cours do la prcmièro saison sèchti,ce qui enlève toute rcntabilit8 a~:
b o i s e m e n t .
Dos sols d'alluvions auraicn-t peut-ôtro été préférables mai::,
surtout â Dakar,la saison sbche paraît trop longue et& ~oUX@ment l%,
la nappo phréatiquc est trop profonde,
On reproche par ailleurs 5 cette ossoncu sa mauvaise f,orw .,t
la faible qualité du bois.
Ll$,tereticornis a donné do bons résultats dans les mcmcs
stations et son fût a écorce lisso est beaucoup plus droit.
- Cameroun x 1'Eucalyptus camaldulansis y a été planté dans 7.:,::
régions de Ngaounderc ct de Foumbam.
La réussitc a été moycnnc,on lui rcprocho do façon g&Gralo un:
forme défcctuouse,unc croissance médiocro,inféri;urc B col10 do lrX
saligna ct,do plus,un feuillage très legcr aui couviz insuffisamwnt li.
sol.11 s'ap-ose dcnc assez mal à l'érosion a--'
~.Gns ces régions ascidont&c
déja fortonont atteintes.
LlX.teroticornis a donn6 lieu à q:iol<.,u;i. tissais qui n' ont >:.,r
n té poussés 0
- Congo (Brazzaville) j divtirscs osy?Occ~~ d'_lucalyptus ont et;;
plantées au Congo,d'abord 5 côté du Pointe-Yoire,dans une savznc
herbeuse dégradée par lo ftiu & proximité do la villo,Lcs caractLri:;-
tiques climatiques sont les suivantes 0 tompkraturc moyenne annu,llL
25,3O;précipitations annuollos 1.318 mm on noycnno,mais cependanta ,>s,'z
variables (600 5 1.800 mm.);saison sèche marqu&e do 4 mois,&tito ~;LL.,,P
sèche do 1 rtois ii position variable;préscncc de brouillards ot rosZ;:‘!$

.
- ,105 -
. .
.<
De nombreuses ospèccs d '&,~calyptus ont été cssayees dont
l*B.camaldulcnsis avec des graines.dc diverses origines ( Afrique du ,:Y..-~,
PIaroc,Austra...io);mais 10s moillcurs résultats ont étê obtenus avec ici
Eucalyptus d'esp&co présumée tereticornis ( peut-Etre hybride avec
camaldulensis) provenant do la parccllo.d;3- plantation 12 ABL à Bada-
"
gascar, . .
;.
'.
D'autres boisements ont été etablis au Contre d'essais
forestiers de Loudima dont les caractéristiques climatiques sont tr6;
;
voisines mais8n sols argileux.
:
Des essais d'U.camaldulonsis'de diverses provenances on-t
été effectues mais:-lSs'cs&ais d'ti. tcreticornis 12 ABL.( espèce pr&su..‘Zc:;
se sont révélés très cncourageants;ils ont une croissance presque
égale à celle d'E,saPigna.
,, ,.
- Madagascar : lVZ,camaldulensis et lt3.tcrcticornis ont 5-66
employés à Iladagascar sur la côte comme sur les hauts plateaux.L'Zucaly;-
tus 12 ABL,déjà nommé (' espèce présumée E.torcticornis ) a donné des
résultats oxccllents sur la oôtc Zst au rogimc equatorial et égalornent wr
la c6te Sud-Quost ( région do Tuléar).
- Cos essais somblont confirmer que l'X.tvroticornis serait
bien assez adapte aux climats tropicaux à pluies d'été do 1,000 mm
environ ct éventuollemcnt une saison s?cho de 4 mois environ.
E.camaldulcnsis conviant bian au climat mé&iterranGcn ci;
dovrait s'adapter à des climats tropicaac plus socs ( 500 mm & 1000 mm
environ de precipitations annuollos ) a condition do disposer de sols
profonds conservant biwn l'humidite.On lui rcprochc ccpondant une
conformation assez dGfcctuousc c-t un couvert trop legcr,
Los tochniqws sont 10s I&IGS pour lea duur;; espèces ot m
diffèrent pas dc cclïzs qui S'
.;i;iployécs pour les autres espèces
&lZucalyptus 8
saligna ct W.grardis.
Les .points suivants domandent 5 Btre précisés x
Grainos -
.
-------
On compte onviron 375.000 graines' au kg0 si 011~s ne son-i:
pasncttoy~~s;cllcs Su conservent bicn,dans lcu x&:lc:s conlitions .qu., i.>::;
autres grainos dWucalyptus,
:.
Atrotivn dos p:lant&tiona -
----------w--
Comme X.saligna, G.uamaldulonsis est très sznsiblo :: la
concurronco do l'horbo,Il est nécc?ssairy do préparer des sols. débarro::-
sés d'herbes concurrentes et de maintenir 1~s sols d5ns un &-tzt CL.;
pr+rot& suffisant0 jusqu'à cc quo lo juunc: plant soit bion instaïlc,
..-
Croissance -
m. - - - -
. ,<
&a croissance dc,c-s eqp&oos peut ,Ztro rapià~~,!~é~~aes~at 1,:;
par an et,attcignant ,:n conditions Eavorablos 30 h 35 m kn Io OU I5 a~.-
Sur,+s sfations pauvrcs,c;n terrain soc,la tailiti au r.?G!.li; 9gc: no gêna:;,--
ra probablcncnt pas I5 & 18 m.

- 106 -
%n Afrique tropicale 30.9 réuultats obta3us avec X.camal-
dulunsis ont 6th zssc'z tlivLrs ot on lui a &néral3m~nt prGf6ré d'nut22:'
cspèccs 5 caoissaïîci: plus rapido o-t ü. muill2urc confor;aation.
2,t~roticornis a fait p-wn7v d'unL, cxcollonto croissaiico .;
bladagascar ct au Congo,attci.gnant ü 5 ans 12,5G m cl2 haute-tir pour li:,:
sujets LIOYOIIS ( 15 LT ~0~2 10~ urbrus d' élite ) ot 17 CP dc Li?iai.;btrc z: j- .:
les sujtits noyws (27 cm pour les arbres d161ito),
Los dow: osj;è.cos rcjottont bion dv souchti zt puvent Ztr;
amCnagéos cn taillis,

j#f>UBjJ&;E i)s SE1\\IEGILL
MINISTERE DE L'ECONOMIE RURALE
DIRXCTION DES E;iUX
- 107 -
& FORETS
.-
-.._,.
.:._ _
SECTION DE RECHERCHES
.-
. .
-..
Arc) 7-yL
sur
les PLANTATIONS D*ANACîBDIUM OCCIDENTALE
aU.ZC
INDES
c
bar M;
Sonaish . -
diaprès Bois et Forêts des TropiQues no70 Mars &vril 60
. --: . . ..___.._.. ._
-.
1” - ME!THODES DE PLANTATIONS
4 - Généralités
Cette espèce se développe bien sur les sols de la bende
côtière située entre 30 rzètres et 500 nètres dro.ltitudc.
Dans la région de Coorg elle se rencontre sur des sols latériti-
ques et graveleux,. et sur les bcs plateaux des Ghates Occi?e;rtc-
_s
les.
- .
.
La prenière plsntvtion d t&mczrdi.un Occidcntalc fut en-.
.treprise dans la Division de Cooïg Nord entre 1936 et' 1946 sur
une superficie dienviron 110 ha et se trouve ~act~el1cnen.t en >leirL
.
rendenent. La plantation a été faite au plantoir à min, à un éczr-
'tenent de 6 ~1 x 7 raètres. Le prix de revient du.défrichement et de
rientretien de ces plantations fut d'environ.96 Roupies à 1'2s~;.
A la denande du*Gouvernemnt de Coorg, le Service Fcres-
tier réalisa, de 1955 à 1957, une nouvelle plcntntion de 120 hs en
vue de plcnter en linacsrdim Occidentals uno surface de 400 ha,
dzns la vallée de Ssnpnje 'Q't "20'ha -da113 12 vnlI&e de Makut,
. .

b)- Détail des travaux
.
Pendant la période 1955-1956, environ . ._.
25 hs--f~r‘en~.-g~-~tes,_-en'b~~cdrd~~--Q~c3:dentLlle..
En
1956-57, 40 ha f~ent.~&$ités.dans 1s vallée de.&&t; 3, un
écsrtenent de 4 n x;:4.n+ En.U195~-1958, 40 ha furent! défri-
chés et ensenencés, tandis que des plants en pnnie-s étaient
nis'en place sur 4 ha à l&akut à un écartenent de 6‘ :n. x 6 na
Toutes ces plantations sont de bonne venue* On corzpte 85 à
90$ de réussite. qans la plantation 1956 $. une floraison SPO-
rad-ique- s f.est. produite cette &née, 40 ha ont été dgalenent
plantés en 1958-59. ....
'
c>- Préparation du terrain
i;près enlkvenent des beiB-'explOT't':~bleS
.par I¶ad-
judicataire, lrs arbres qui restent sur pied et l-es arbustes
du sous-dtage sont CO~$S raz terre nva?t le 15 fh'rier, et '
. .
brQ1és au -1,~s tard au 15 nars. La surface du bcisencnt est
dSgsgée fin z-.iars en vue du piquetage.
d)- Piquetcze et choix des espaccncnts
.
L'en;~lzcmCmt 172 12 pln;:tetion est piqueté au
cours d'iivril, 5 un cspscment de 6 ~1 a 6 nètrcs. On admet gé-
-5
n6ralemn-t que l'écartment de 8 il X 8 r%trcs est le plus éco-
notiique pour 1 IAnscnr~1iu:i occide-+t:le, :mis dans le Gouverne-
rient de Coorg, on a Tri:f&ré sdoptor 6 x 6 nètres*car les houp-
Tiers ont tendance & croître ea hs*uteur y?lutôt qu'en 1c;rgeur.
L~espncenent peut $tre augmenté -nr la suite, si les conditions
.
de croissance llexigont.
e) ‘i. Récolte des graines
Les graines de bonne quclite sont recoltées en
Janvier et Février sur des arbres selectionnds. hprès s8chaga
et élinination des smences défcctwusos, les gz%ines sont
nises en sac pour être stockées.

.C
'f) -.Semis ou plantatiori
Les graines dtAnacsrdiun Occidentale sont sem<es
après les prcnières pluies de moussonp lorsque le sol est deve-
'- nu suffisanraent hunide (g6néralç~:,ent au i:lilieu ou a la fin de
nai). Après un labour superficiel , jusqu'a une profondeur de 15 CL;,
on depose avec le plantoir deux graines distantes llune de Ilau-
tre de 15 cn, Elles ne doivent pas 8tre enfoncdes trop profondè-
sent dam le sol.
Dans les secteurs où les grr,i.:les risquent d'être
ezdomag5es par les rongeurs, les singes ou les porcs Qpics,
or, prèfère nettre en place des plants CE ;Jsnicrs de 3 à 4 mois,
-0~ constate toutefois que les plants issus ?e senis se dsvelop-
-. Dent nieux que les plants en paniers,
*
d - Cultures Taungya ou Kmri
Les %mridars" s,?nt,,,qutorisés à cultiver du riz
ainsi que d'autres plantes vivrières sur les enplacenents plantSs
en Anacardim Occidentale contre paiement d'une indemnité fixée
par contrat ou par adjudication, Les accords stipulent que les
jeunes plants ne devront en aucune nanière souftir de la présence
des cultures ot que le desherbage sera effectué grstuitenent par
le contractuel. Les Kumidars après achèvement des cultures doi-
vent pailler les plants avant de partir. La reussite, avec cette
nethode atteint 90 à 95%.
_.
_
.A.
._
-
..-
h) - Vente de la récolte de noix
On a coutune dans le Gouvernenent de:Coorg, de
louer par adjudication et p,our trois ans les boisenents d'Ana-
cardium. La redevance est versée qnnuelleraent.
Lc rèxcenu réalisé à ce titre, g~our 110 ha, en
1956-1957 sf6levai.t à 12 .'j'Ol roupies et en 1957-1958 à 19.426
roupies0
../.

- 110 -
noix dans de
Lorsque lee offres raguvs sont jugees insuffi-
santes, la r(icolte est û.sgar&e pcr le SCr-Ccë Forestier ot les
< noix vendues sur le ncrch6.
. .
f-1 - Entretiey1
cult.i& pa des
dc la Ière zn-
j) - @riode de Gturité
Les kmczrd4u3 connencent 5 fleurir à partir
de la 3” .nnCe et fructifient rdgulièrenent 5 partir de 13 5“.
k) - Pro&uct,ion par hectare et par an dans les
plantations de Coorg
. .
.
.‘..
A 6 ans, la plnntztion produi't 170 2 180 Kg. dc
noix à Ilhectare : à 7 et 8 ans, 260 à 400 Kg. 5 9 ans, 430 à
500 Kg. à 10 ans 500 630 Kg. à 12 ms, 850 Kg, à lfhectarc.
à
Au bout de 12 ans, on procède à une coupe
d!&claircie $0~: réduire le nombre des arbres de :.lbitid et
fscilitcr le développeIient du houppier,
./.

- III -
Jusqu'à la 15” anrée, la production variera
;---'-' ëxtfey.700' -.e t 8 50 Kg -. j 1-I lie o-tape -r~.~~-.~n~t.ic.-de..la.
3.69 ,,.,. ju.s:QQ.$.
i
la 30 '"-+mnéc
la pro-cluction sugenentara sensiblm@nt. La
récolte naxina peut atteindre 1.700 Kg à l'hectare, Lors-
; qui-on adopte un écartment de 4 n x 4 n lors du smi.sg on
;
doit r.éduire le nombre des arbres QU tiers du chiffre ini-
: tial par des éclaircies effect-kes la 8' année et la 14" ou
;. --..- "ipi-. cn*&e7s.,. +. _"- .--- ..---.----.-.-- .- .--_ - . ..- - . . ..____ .__ _.. ,_.
.. .
. . . . . . . . _
. .
.l)-.Dininution du rendement, coupe et renplace-
rient,
. L
-’ : A 30 ans, le rendment coLlnence à baisser
A 50 ans, il.at.teinrt ml"r zaininun. On effectue, à ce nonent,
lme Cou@e à blanc étoc et on u,et en place de nouveaux plants
pour une nouvelle rotation.de 40 à 45 ans.
Lorsque le boise;icnt n'est Fas cultive en taungyc,
le prix des travaux à l'hectare zttetidm 105 roupies In I&re
,znn&e, puis 137 rouries pour ckacune des 2 zm5eG scivcntes.
-.. .
_
. ,^
,... ..^_._.., _, _. . ...A . ._... ..- ,_,.a. ..-... I -,... ". -.,.-__ I,:
/
*j .

-112 -
Prix iL
1Ihectare
ren roupies(1 rczu-ie=84 f??~llCS, >
Délinitatio~:,
inventaire 9 n,zryuage -le:
Bois à exploiter l .DOOI~OOrvC*.CeD.*
4,s
Abattage des bois. non exploitables .
36
‘:&ebuts. mis 'en, ta'+ at....3217:++
. !.. o 0 0 . .
28
Coût des grsincs .0..0000ha00~0a~.0.
‘92
Piquetsge ..~O~~OO.O*YOoorCOOd~~~~..
lÇs4
Ouverture d1u.n~ p&i3ini5rc(2 yzlc,nch~-s
q-t clôtura sfil est nic3ssxLrc: ;11,7,,i
vair dr?s plnni% en pcnicr........,.
(72)
Dés,h~rbsge te la pbpinièro ...COa..
0 ,a
Plantation ou semis ..aO"*00"e000...
1992
Eenplscenents
.,,......00..~"O.00.~.
376
Paillsgc et lutte contre l'drosim
792
Ouverture de Pistes de surveillmcë
Ouverture dc- pzre-feux ..c.rooooPr.E
-g.g
TOT,"kL
?
==zz=====
. . .,. __
-_._ .
,.-. -
,. . . . .._ ,_ .~_. _
,, ,,, ,_
Extirpation Zes racines de Lantinw
Kengige etc ,00p.*..0.0*...000..~~..
3 psssnges d'entretien I.O,.aoO..OPII
Dégzgenent des piste-s..de surveiilnn-
ce ..,..*...0......0*D**o~o.*o*.....
294
Dégagenent des pare-feux . . . ..*a*...
12
TOTAL
54
=======
1494
..-.:‘..g.$ 6
24
=== ==zz
. .

----------------I-I-------------------
1
LES PïMTATIONS do DAXASSOU
f
i
I'
l
.l
au SIRi-SALIO'TXI
II
i
par J.GOXLZ
f
:
l
-------------------_--------I--c
Arbre fruitier originair& di'ArGriq~;c
2u Sud 9 introduit d~~ul.s
plusieurs sièclos en ilfriquc par 1~s Portugaiti,le Darcasscu ou AnncarL2z
occidentalc,csscncû peu exigoa:itc,poussant sur les sols 12s plus in,z+t.-?:.
ot no n&ccssi-Lant pas d'arrossg;,ss r+contr2 & l'etai diss6miné da~..i
la is6gion du Siw-Sa1oz.w particulièr&i:>nt dans lc! Nior,lbato,lo Oualo .Y:
le Sine,
Lc: Darcassou était beaucoup plus abondant avant IL: dévcloppc::.L:::t
dc la culturci industricllc ds l'a,rachidc,Au nônc titre quo les Dimb,;
(Cordyla africana ),lcs Anacardiers étaiont autrefois cultivés et
proté&s pour leurs fruits c-t leurs amandes,
A l'exception du quclqucs pieds groupés al+our des vill:~,;~Yll
n5 rcstc dza vicuz peuplsmonts qui, les plantatioz3 2ffoctu:tis I-2 I t
Service Forosticr 5 partir do 1935 10 long des limittis des forzt;;:
class6cs (Sokone,Sangako,FatalaeeY) et autour des SC s principaux c Y~,;;:.,-
mcnts ( CoüLar,Danganc,Bakadadj.e)O

II - PRINCIP.&UX TYPdS Dti PLAliT~~TIOîUS
Bous pouvons distingwr cinq typas do plantations x
I"- Elantâtions czz f0rC-t class&ti Gûns contrat C?G culture j
20- Plantations on forCt class6e SUT contrats d.z cult:uro;
'y- Bois ds village;
4O- Plantations privees j;
5O- Plantations C'alignoncnt,
LC prix de revient du prcnicr dGfrich,mtint s'6lsvant 5 plusi~urn
c cnt aine 3 Cl' hO~Ki~~ /jour par ha SOU~S les t(>l-rains dé j& d,frichés p -YIT~,h
Y .;:.b
.,__
con-vunir 5 des plantations écononiqws,

. . , “ . . . . _ “ . _

. , . . . .

<
. _
. . _
: :
- 1 1 5 -
.’
Deux dégagcwnts do wnis au minimum sont nécossaircs lrr
promi& annéo,sinon la concurrcncc vitale l'onporto ct les jçtios pi ..:_-:;-
depérissent,
:
Dans la parcxllo do Vçlor-Diwgam nous avons procédé in
Juillet 1961 a, des sonis conpléncntaircs sur environ 1/4 dc la surfac,.,,
Pour ces semis nous avions rscrut~,lcs paysans étant trbr
occupi-s par ltiurs cüitures,dos II choineurs If du Kaolack.Ccux-ci iho nous
ont pas donnG satisfaction 9-t; ils nous ont crée dc nor;ibr&s,;s difficuY-;\\z.
Obligés de renoncer & ce recrutomont,nous n'avons pu effw--
tuer qu'un s3u.l dogagcnont c;n novonbro-décembre I'96I,dégagemcnt effccti::
par les paysans après la fin du leurs r&oltcs c?t battages.(& dégagSui.ltir?t
a été trop tardif et las jeunos plants ont dépéri au miliuu des hautus
herbzse..sfils n'ont pas été détruits par les rongcss ( rat palmisixj
o-t 10s teriiites.
Si lus semis ont bien réussi 10s dég,agemenlx doivont, se
poursuivre pendant près do cinq ans.
.-..
."
. . '.
$z.~.nônc:~'%i Parc-feu-piste do survoillancc de 10 El 20 m dc
ltigc,à raison d'un minimum de 2 Kx pour 25 ha,doit Stro créé ot entrc-
tenu pendant pr$s do 10 ans0
,Fautr? do dégagtimcnt et do pare-feu la pluPart des $lantatioec
du Si~c;-Saloum issues des pronicrs contrats d3 culture sont en voie do
disparition,l'inportanco dos rcjcts o-t dc la végétation horbacéo assurzlit
un2 priso id;alo aux flamws.
Dos éclaircies v-t 8lagagds doivent O-tro égal,cr.icnt prévus a%s
d'assurer uni: production naximai,
."
Lc prix d:. rcviunt du COS plantetio&-sans
contrat do culture:
'&ut sI.établir approximatixwwnt ainsi t
Défrichonunt
00000~.*0 . . . . *...*.*,*. p n
. . .
Achat graincs 000000~*...~..0..0..**
Préparation to^r~ino..o..ooo....O.. .'
Jalonnagc,scnis
oO.0~0*0.00...O.O.,. 6 h/j ha
Ddgagoncilt I&x ~iin~~..0...00.0,00.25
Parc-feu Ièrti ann,: y
Lvcao*o.**...~o~.*.
'*a
(10.000 Frs.,CFA)
Si &US ajoutons 5 CG total 10s travatic 5 venir !
&gagi:mcnt (5ansJ o..........s.oo.*.
40 h/j ha aaxinw
Pare-fou (10 ans) .OOOO.OOo.O.....O*TC
-
-
Elagages éclcirci~s.........,,...,,IO - -
nous obtonons'un t.Jtal gCnGrn1 s&ricur ü 90 h/j ha ( 30.000 E'is CFA)
pour unti plantation dti 10 ens théoriqucmcnt " hors fou 11.ro5~~conditio~~
quo tout si: .psssc bien ct qu'aucun travail conplit~.x;ntairi; nu soit
néccssairo,
Comparé au prix ds rsvimt dti la ji)xlc: pl;::3tation dc 3izy:;r:
VZlor,plantation 4troito;;xtt sw?vcillée par un zxwlltini garüc auxili:,,:
ce prix dc rcviont correspond à la rQalit&,

-118 -
‘.
:
,.
_.
200 ha en forêt classée de Sokono ont fait l'objet de
plantations sur contrats dc: culture en 1~61,plantations effectuées
par'les 6ontractants 'avec l'aide partielle des',osédits du Fonds
Forestier ( jalonnage,semis,pare-fokpistcs de surveillanco)o
Ces 200 ha prevus au depart & 3 m x 3 m ont e-té. en réalit.;
." plantés 'a aes écartements nettement plus élevés 5 à IO m x 3 m.Les
paysans n'ont pas observé nos instructions,Ils ont semé beaucoup plus
large. ayec l',a,rri+3,,pensec'a do ne pas EStre gênes pour les prochaines
cultures peu: tic.'trop,.forte densite de jeunes plants,
.'
>
,.,-
" '&s'semi's: ont éte effectués en juillet Ig6I sur arachide
avec de 'hombre'uses lignes de mil,
,'.,
S i les contractants respectent les r8gles que nous venons ù;
précon,iser a lioc~asio.n de 1 lassai de Lambaye Djilor,la for3t de
Sokonc nous permettra do vulgariser dans le Sine-Saloum 18association
r6putée impossible,Darcassou-arachide-mil,
Plus de 500 ha vont Ztro ensemencés en 1962 sous la surveil-n
lance ot avec l'aide p&ttiello du Service ForcstiGr sur contrats do
culturc,Les parcelles les mieux réussies sont prises on charge par le
Fonds Forestier pour certains travaux d~amenagement (pare-feu-pistes dc
surveillance. e)
Si dans quelques annees les plantations sur les 1.000 ha de
contrats de culture en cours donnent satisfaction,il sera alors cortsi-
nement possible d'çnvisagcr la delivranco de nouveaux contrats,
Il n'est pas interdit de pcnsor,pour quelques-une,s de nos
for8ts classées,a uno vaste association L rotation culture (5à10 ans)
avec retour des cultures sur 10s parcolles dc Darcassou tous 10s 40 ?L I?i,
ans après coupe des plantations 6puisécs.
BOIS DL VILLAGZ -
Chaque a.ix&o,dopuis 1959,& lloccasioh dos somaincs forestiZ:z;z,
<
des villages ou groupononts de village procédant bénévolement h la
création de bois do village de Darcassou de 1 ha environ.
Près 60 150 bois ont été ainsi cr&és dans le Sine-Saloum.
Faute de cl6tu.w beaucoup de ces ".vergors collectifs '*,
situés trop près des villagcs,sont devenus la proie des troupeau%
Chèvres,vaches et moutons broutent les jeunes fouilles des semis ou
écorcent les tiges dos plants plus âgés ct les'mutilcnt de façon sou hi..:
irrém&diabZc.'
Tous les bois do village convcnablomont clôCur6s ont tre=
bien réussisDans la Bégion do ï&ina Sabakh nous avons des plants dL
1 an de plus d'un mètre,
Des bois do village qui avaiant très bion rSussi cn 1960
parce que clôturCs sont en 1961 en voie do disparition faute dc: clôt;:rc 9
les troupi;aux p$turant librement au milieu des jeunes anxardos,Yne
protection d'environ 3 ans sanblc n6ccssaira:
Presque tous les bois do village ont etci cultivss on 196ï
an rarachide milices cultures ont favorisé la pousw dos jeurxs Darczs-
sou ct allas ont::facilith lu dCgagemcn% de.s:parcellcs uprès recolte,

.
- 120 -
'Dans 1~: but db b+gnrisor Iv Darcsssou la RXd n'cxigc p0lQ.r
l~instant,quc dus grctincs propros.ti 'llc'no s'est pcus attachée au condi-
tionnamont dc ~GS durnièrcs cr;t ullo aoccptc: dos tiwM.nos de tous calibrtis,
i
Le m&hé du Darcassou ne rcpr6sJntc qu'un faible tonnage0
L'amande n'est consommée que par quctlqucs privilégiés étant son pris
é.lov& et les produits chimiques d6rivGs du baume cajou ne sont pas
cncor0 ~lc'ino~.,cnt utilis&s.
.;.. ., ,.
-:.kissi'si 'nous voulons assurer l'écoulement dtis milliers de
tonnes 6, vcnir"'.it ni' pas dGcevoir 10s producteurs SGnGgalais il est
indisponsablf"do ptnskr dans l'immédiat à " populariser *' la consom-
mation mondiale o-t à. rcchcrchcr des d8bouchés pour les dérivés du bauncl.
*
_ :.. ._.
.' _ ;.-. -:

:
:.,.

--.+0(-p----
.: <.
. . . . . . .” . ..‘. .
:
:

- 119 -
'_
. . De nombrtiux bois de villago mal dégagés ont été cette
:
'..
annEo parcourus par les feux de brousse,
..
L es bois ds village de Darcassou peuvent facilemont
réussir il suffit soul.v..:ent d'y consacrer quelques journées do travail,.
:
.".
;
Ces ve.rgors populaires doivent être protuges et ncttoyco
-'C&ime le sont les champs de manioc ou les jeunes vergers de manguiors.
: .
La r&ussilx de ces bois de villagu dépend principalement
..I
.dti If conditionnement J' polïtique des populations rurales qui ont 1~
. fâoheuse tendance dlassimiler *out effort b&Gvole 2 un travail forcS.,
,
:..,
1,
.
-.
. . ‘.’
':' PLiUlTATiONS D'ALIGNtiU!XYT -
Protégé du feu ot du bGtail,l c3 Darcassou peut donnor dc
très bellos plantations d'alignement (Latmingué-Fumela).
Les plantations effectu6es en 1935 le long des limites du::
forêts classQes du Niombato produisent rogulikcmunt plusiews dizains;,
de tonnes de graines chaque ann$o.Cc qui roprescntc la majorita do 1t.
commercialisation actuelle.
PLANTATIONS PRI~S -
La commercialisation aidant,quelques propriataircs ont
effect& ces dernières an&es des plantations privees importantes do
Darcassou.
Nous pouvon s citer en exemple les plantations de Darcassou
de Darou Tavabou près de Iiessira dans le Niombato.
Le talib6 Tourë Noussa y a planté pour le compte du KhalLi'e
Sidy Lamine Kounta de DIASSAIU-TIVAOTJAK2 dv nombreuses lignes do
Darcassou,?t l'écartement do 10 m II 3 m onviron,sur plusiours dizaine;
d1ha.A l'int0risur de ces lignes il pratiqua les cultures tradition-
nelles sans précaution specialo.L'association Darcassou-Ranioc a don:<. i..
très bons résultats.De nombreux camions de manioc &Ch6 sont ex&di-3
chaque annoe de cette concession vers le Cap-Vert,
La concession de Darou Tavabou a produit en 1961 près d.2
daux tonnes de Darcassou.Cette production ne va cesser d'augmnnter 2.~
majorité des plants ayant moins de 3 ans,
Le fou,lc betail,los rongeurs ne sont pas les seuls cnrxxl,i,
du Darcassou.dn 1959 les sauterelles ont attaqu6 d2 nombrtiux peuplo-
monts Lt la fructification a e-té très rcduitc.Los singes sont tr$s
friands des jeunos fruits do Darc~~
Losou ils n*attendcnt pas qu'ils xi... t,
mihs pour les cuoillir,ils croquent le p6doncule charnu encore vert
o-t la grainc qui n'est pas arrivée 5 maturite est souvent pordua.
2n observant des règles culturalcs très simplos ct en
protégeant efficacement les jtiunes pouplomonts,nous voyons qu'il 3st
facile dc développer l'arboriculture du Darcnssou diai:s 1~ Sin+SaIo?x.
Cette arboriculture,source de revenu appreciable pour 1..
riigion,no doit pas ûtro nvgligéeODès msinttinan-t nous devons pznsdr t Z,
sélection afin de mettre sur 10 mnrch6 des graines capables d,; concc..--
rencer la production des autres pays.
De mcme,dès la prochaine commorcialisation,dcs trieurs
robustes et pratiques dtivront ôtre disposés auprès des princiwux

DIRECTION DES EAUX & FORETS
SECTION ;E .RECHERCHES
._ _-. ,-... - . . . . . . . _.. ._ ___ -_, _ - ??Y Y.. _ -.._. _'
P
.
. . ‘..
BAMBOUS én
AJ?RIQUE
_.
6
_.
1
d'après Bois et Forêts desTropiques no 85 Set.Oct.62
.
le - DESCRIPTIOE
!
4 - MORPHOLOGIE
_
.
.Les Banbous, Grminées (ou Poncées) vï.%aes et ligneuses,
ont des tiges~geaéralenent de grande taille qui sont des' chawes..
Les trois*espèces retenues dans cette fiche appartiennent norpho-
logiquesent à deux groupes: les Banbous qui croissent en touffes
plus ou nains conpactes tels que les Banbusinées, Oxytenanthera
abyssinica (il,Rich.) Munro et Banbusa vulgaris Schrjd, et les Bsn-
bous qui, bien que grégaires.,. ne'sont-pas cespiteux tels quffhrmdi-
naria alpina K. Schun,( Arundinarinée) à rhizones traçants.
Ces trois Baubous ont des tiges qui atteignent de 6 à
15, n de-haut avec un dianètre à la base' de 5 à I'O'.m, Bmhusa vul-
garis, dit BImbou de Chine, a des tiges vert brillant, puis pana-
.
chées de jaune, à bandes longitudinales: les ~entre~fioeuds inférieurs
nesurent de 25 à 45 cn, et les parois Soi?t rdlativetient ninces.
Au contraire, Oxytenanthera abyssinica, dit Banbou des savanes, a
' des tiges à parois 'épaisses, drundinaria-alpina ou Bambou de non-
tagne, a des noeuds assez, proéninents portani des raneaux fasci-
'-Culés,
avec des'-entre--noeuds 'plut6:t courts.
-
I
.t.

.
.
.

- 122 -
b) - Çh&/CTERES BOTiWIQUES ET A&iTOXIQUES
.
La rareté de floraisons de bmbous rend souvent
inutilisables les ~16s d'identification botanique basées sur la
constit~~~~~-8esdp,~,~~~.-uM~-tes:-~l~~~~,~taires de l'inflorescen-
ce des ,~ratlinBes.'..Lcs..tro~s-Banbous prgcités possèdent en nomun
les ca$actEres suivants :--Feui.lles pnrfagtes à linbe rubanC,oblo&g
lancéoC de 15 à 20 qu 25 CTJ, de long, imltinervie et à nervures
anastoaosées en réseau' (structure tesselJée); le lirlbe est géné-
ralenent rétréci à la base en un faux petiole fréquement articud
lé avec la gaine et caduc. Les &'pillets.sont nultiflores et bise*
xués et tiesurefit .jusqutà ~--WI .-.--de 'ion@; Le fruit, sec et indéhis-
cent > contient une graine soudée au péricarpe (caryopse),
On distinguera t
,-
,.
.:
-
A, Grandes gaines
_ - foliaires de teinte paille, jusqu'à
50 ~III de long, couvertes de façon Qparsw-d-e,pe-iks"sourpres.
Epillets
,groupés. en panicules lsches, souvent grandes, parfois sur des
s Chaurzes sans feuilles, Epillet. étroitment lancéolé, généralenent
l
comprimé, avec plus ou nains l.O-fleurs toutes senblables,et hemah
phrodites, sauf vers le sonnet : 3. étonines norualenent
.*.,.ll.*.. . ..a..*.*.
&mndinaria slpina
-
- _
I.
-&- Gaines foliaires ne depassant pas 25 CI~. glabres
en de..atis et $US ou aoins gubescentcs en dehors. Epillet à fleurs
, -
.,.
- ,, .
:hétemnorphes,
seule la supérie.ûre hemaphrodite, les fleurs de
“.
'la bnse.%nparfcites :.A él+3iri6?S souvent soudées par.1eu.r filet.
. .
. _
..‘<
:
.,,
:.
.
1, 'Gaines caulinsires .$ oreikettes falcifornes.
Epillets groupés en psni,cules conposées., dé-
. *
veloppées~.feuilléesou~nonn
Epillet conpri-
. .
Lié, aplat.i..avec 4 à 12-fleurs distiques+
.
.c
.
!
,..............:.... Banbusa vklgaris
2.
Gaines caulinaires sans oreillettes falcifor-
ries, Epillets groupes en capitules denses sur
. . ,.
les radeaux verticill6s et en glonérules, aux
noeuds des chaums fertiles. Epillet cylin-
dro conique avec 2-3 flcurs,fortenent inbri-
quées. ..,.,.......*.Oxytenanthera Abyssinica
4

-_
- 123 -
.
4 - CARACTERES: TECRïWLOGIQUES BT UTILISATION
Les Barlbous sont encoreassez peu utilisés en
Afrique, Ceci ne provient pas des qualités technologiques
des trois espèces de banbous citees ici, qui sont bonnes,
nais d'un nanquc de tradition locale et de technique pour.
leur utilisation,
...?I ;.i, .i
t. .’
Les possibilités d'utilisation sont pourtant
très variées; alinentstion, construction, pcZte à papier, et
nor;zbreux usages divers.
l
,...
Alimentation
a
Les jeunes' pousses de BarJbusn vulgaris sont
très tendres, J'uste.,,au zonent où elles sortent de terre*
Elles fournissent sous cette form un leg-me très apprécié en
Asie,
Construction et Usages divers
Les trois esj$ces fournissent'& nrtE&au de
.- :*
valeur pour la construction I,.nu_,.,,ch.rl?cntes et toits de
misons, nobiliers divers, cl8tures et palissades, en leur
faisant eventuellenent subir un traitment de protection
si on les e-loie cour de longues dur6es.
.
Elles peuvent $tre utilisées pour la fcbrics-
tion de cordes, par tissage des f.ibres en torons, et pour la
vannerie (nattes et récipients divers), ainsi que pour le Lla-
tériel de pêche: nasses, barrages, vannes, gaules, épieux,
ancres pour bateaux.
Le Bambou le plus utilisé en Afrique est
ikundinaria alpina dont les.>o@stions d'Abyssinie et dli?fri-
que Orientale se servent pour la construction drhabitations
. .
et la fabrication de clôtures, En Abyssinie les tiges servent
de canalisation pour le transpo+t de l'eau d'irrigation.
Elles sont frequennent tressées poui la'fabrication d'oh-
jets de vannerie.
Cxytenanthera dbyssi.nica..,~sC,.~,eu
utilise.11
sert surtout, en Afrique Occidentale et au Soudan, pour la
fabrication de radeaux; de cases) de palissades et de nattes
m
l /*
.
>

_,__ . . . . .a’
124
-,
-
_..W).’
__,<.
.‘.
._“. ^ -..
Bambusa vulgaris étant d'introduction récente en Afrique
et ne couvrant que quelques centaines dlhectares nia,donné lieu 1
- I_:i
jusqu'ici qu'à des utilisations spéciales, et très limitées (no-
tamment perches de support pour plantations bananières).
:
Pâte à papier,
1
Il faut ajouter à ceci une autre utilisation, probable-
ment appelée à un grand avenir; la fabrication de p%te
I'.,,
& papier,
De nombreux bambous sont déjà utilisés industriellement
dans ce but en Asie,notamment l'Inde qui'produit 250.000 tonnes de
p$te par an, surtout à partir de Dendrocalamus strictus,
.
Pour les trois espèces traitées ici des essais en labora-
toire ou semi-industriels ont montré qu'elles présentaient des que-
lités certaines pour la fabrication de pâte à papier,
2O FCOIfOGIE
AR'UNDINARIA ALPIXA
hrundinaria slpina se rencontre dans la plupart des monta-
gnes du Cameroun et d'Afrique Orientale à des altitudes comprises
entre 2.000 mètres et 3,400 mètres.
Il y trouve un climat humide (pluviométrie comprise entre
1.800 et 3iOO0 millimètres, avec une saison sèche courte ou nulle),
Il préfère les terrains argileux profonds, parfois assez
compacts et les sols volcaniques, sous réserve que la nappe phréati-
que ntatteigne pas la surface,
Dans la partie la plus élevée en altitude de son aire,il
forme des peuplements courant de très vastes étendues.(on cite un
peuplement de 63.000 .hectaros d'un seul bloc au Kenya). A plus basse:
altitude, il se mélange 5 certaines espèces feuillues (Bersama abys-p
sinica, Fiilletta ferruginea,Syzygium guineense) ou résineuses(Podo-
carpus spp,,Juniperus procera),mais il constïtue à lui seul la najo=.,
rité du mélange,
.
BAMBUSA VULGARLS
On le rencontre dans tous les pays tropicaux du monde OCT
il a été largement cultivé en raison de ses pousses comestibles.

- 125 -
Il est devenu maintenant impossible de déterminer son pays diori-
gins., Ses exigences écologiques sent extrêmement larges puisqulon
le rencontre :
*
. dans les zones de forêt dense humide aussi bien,.que dans les
'zones de wvanes boiskes(sur bons sols dans ,ce deknier cas),
- au niv.ea,u et à proximité immédiate de la mer aussi bien qu'à
des altitudes de 1,000 mètres,
- sur des sols dtalluvions humides laussi bien que sur des sommets
de collines avec sol psuvrë (Seuls les sols argileux très com-
pacts et les sols salins ne lui conviennent pas).
OXYTENANTHERA ABYSSINICA.
'.
" ....T.... . " *
. .
. . . :: . .
. . . _. .__-.
.:.:...
On le trouve en peuplements grégaires couvrant par-
fois de grandes étendues, dans tous les pays d'Afrique tropicale
dans des conditions écologiques extrsnement variées qui siéten-
dent t - pour lialtitude t'de 0 à 2,000 mètres,
m pour la pluvionétrie t de 700 à 2,000 millin&tres,
- pour la saison sèche : de 3 à 7 mois, *'
- pour les sols* tous les sols, même secs.et superficiels.
.
Les seuls, sols ne convenant pas sont les sols salins
et les a 6iles lourdes marécageuses. Il faut toutefois noter que
s,ur leSy;i, autres et secs? ce bambou n'atteint que de faib'fes dimen-
sions,
* On peut le considérer comme le banbou le plus ré-
sistwt à la sécheresse,
. *
Certains auteurs estiment quli.1 serait n4cessaire
de. subdiviser cette espèce en,plusieurs sous-espèces. La grande
diversité des conditions écologiques, dans lesquelles on peut le
trouver'rend vraisemblable le fait qu'il existe au noins ,plusieurs
races diffèrentes, , e5non des sous-espèces.
l

_’
3”
*.-
c
TECKNIQUES DE P,LANTATION
-. _ -Y.
Bambusa vulgaris est actuellement l'espèce ia plus
plantée en Afrique, Il existe des plantations couvrant plusieurs
.
./‘.
.
.
.
.
.
‘..

- 126 -
centaines d*hectares en Côte dlIvoire, au Congo Brazaville
et au Congo-Leopoldville. Le grand interêt technologique
de cette espèce, et sa facilité de reproduction par,bouture,
expliquent sans doute la faveur dont il jouit.
Grundinaria alpina et Oxytenantheka abyssinica
dont il existe des peuplenents naturels inportants ne sont
plantés, le prenier en Afrique orientale, et le deuxièrae au
Congo-Léopoldville, que sur de petites surfaces et dans un
but surtout expérinental.
:
Les Banbous présentent des caractéristiques bio-
logiques.très particulières qui conditionnent le choix des
techniques de plantation. Ce sont ;
:
_.
- les car&téristiques de la floraison,
7 les caractéristiques de groupenent et de dévelop-
,penent des tiges.
.'
Chez la plupart des banbous (dont les tyois qui
nous occupent).les florai'sons sont grégaires et périodiques.
Elles interessent, vaprès un cycle de longueur varisblë (20 à
40 ans.), la totalité,.,des tiges d'un sedteur qui, après florai-
son et fructification, t'eurent en donnent naissance à un nouveau
peuplenent issu des graines tonbées au sol. ces secteurs sont
très vastes pour Oxytenanthera abyssinica et Banbusa 'vulgaris
et couvrent des zones eiiti&res, tandis:qulils se limitent à quel-
ques hectares seulenent pour Arundinaria alpina, avec décalage
dans ie tenps des cycles de floraison dans les diffèrents sec-
teurs . Ceci explique que cette dernière espèoe soit la seule qui
puisse perncttre d'utiliser nornaleuent les techniques de régé-
nération par semis,
.
Les caractéristiques de groupenent et développe-
nent des tiges sont un autre -facteur itnpo'rtsnt dans le choix
des techniques de pltintation...Les bsnbous se classent en deux
groupes t "
Dans un premier groupe (auquel appart,iennenti,
abyssinica et B, vulgaris) les rh,izo,aes..:=4ent:".iir~s'
cou?% e$
les tiges se concentrent autour du pied-aère, forinant des cé>ées
denses. Ce sont les banbous cespiteux ou banbous à touffes,

- 127'-
Dans un deuxième gr,oupe (auquel appartient A. alpina)
des rhiaones trsgants se développent h quelques djcinètres sous
terre et donnent naissance, de distance en distance, à des chau-
ries isolCs. Ce sont les bambous nonopodiaux ou bmbous traçants.
Cette distinction aboutit St In consequence suivsntef
la reproduction par rhi,zor;el des'bsnbous à touffes ne pourra se
faire que par des éclats de souche lourds (gétiérslcce~t plu*
.
sieurs kilogrsmes) et difficiles à extraire, tsnclis que les ban-
' ,bous traçants pourront se reproduire. pék'des porti,ons:de rhizones
' traçants plus légers' et plus faciles à sectionner;
"Notons par contre que les banbous traçants ne peuvent
que. très exceptionnellenent se reproduire par bouture tandis que
. *a
9e nodê de reproduction est fréquement utilisé ]@our de nombreux
" banb.ous à.touffes (dont'@, vulgaris),
,' 'Nous sonnes auenés, pour tou%es oes raisons, à trai-
.
ter sQ,psrènent les techniques. de plantation des trois banbous
Qtudigst
.
La floraiscn snor-dique permet d'obtenir des graines
.‘.
- .:
sans trop de ,difficulte dam um des taches en floraison, La
Gthode'par senis est donc la D~UO interessante,
: .
. .
bu Kenya., les grains soit SCi.lCC?S sur plate-
bandes de geminntion et les plnntwl;is sont ra;S..quées, soit en
caissettes, soit sur d'autres plste-b~,ndes,lorsqul~~les ctit 2,.5
centinètrss de huuteur, 8 a 12‘ nais après le rvpiquayc, les
. .
plants sont bons à planter sur le.terra&. L1aspacanent adopté est
iy8Oxl,80 nètres, cè qui pernet de cûnstitücr un peuplenent cou-
vrant llensenble dÙ terriLin dans uu délai de 5 à 6 ai-m,
Lorsqu'on désire seulerlent planter sur une petite
surface,. on préfère prélever une tige dry&, an ilunie d'une portion
de rhizone. La tige est.sectionnée à 60 centimètres et l'ensenble
est planté sur le terrain.
..,
,. i
La neilleuro date do Dr6levemnt est juste a$?&3
.le début de la croissance des nouvelles pousses1 Ii est retion-
b:mndG de ne pas blesser les bosgeons souterrains en déterrant
les rhizo;iies.
. .<.
t. /
*.
‘,
.
_:’
,’
I
‘.
;
‘I
:

:
** .
'La régénération par graines n'est que. rarement uti-
,lisée.
:
.
.'
Le.plus souvent, la rCgSn&ation est assurée par bou-
tures , -en choisissant des tiges âgées de 1 à 3 a.as,
-
.,.
-.. :
La longueur des' boutures c& de 60 cenfirz3ètres 5 2 ne-
tres,, Elles sQnt trempées dans l'eau pendant 3 à 36 heures et
planté& obliquement dans le sol préalablement a~leubli A.une dis-
tance de 4 x 4 mètres ou 6 x 6 mètres suivant le richesa du SOL
Il est souvent recommandé de mettre 2 boutures z$te à Cete afin
de diminuer les ,risques d'échec,
Une autrg méthode diexp&inuntation rdcente, consiste
à bouturer de.s tiges entières. On choisit des tiges de i à 3 ans et
. . . w.,
'on:soctionne les 'branches $5ncipalos à une longueur de 30 à 60
centimètres Zen-conservant B ohcque naeud 1 à 2 branches secondoi-
res avec leurs feuillead La tige est placé0 horizontalement au
fond d'un sillon de 15 à 20 centinètrcs de profondeur et on recou-
vre In totalité de terre, sauf ltextr@.t$ ,et le feuillage des
branches secondaires, qui SOS% z.i.ntenues zi.u- dessus du sol. Les
nouvelles tiges et racines apparaissent au nivew des noeuds aU
bout de quelques semaines, et on attend 6 à 8 mois avant dtisoler
les nouveaux plants racines. Le sectionnement est fait au niveau
" des entrenoeuds à l'aide dtune scie, Les plants sont de nouveau
l.iss~s 3 pois dans le solo Passe ce d<lai, les plants peuvent etre
trcnsylantés sur le terrain, i,
. .,"'
. .
."' :
.
., .
.
On peut.égalvment utiliser 1~ reprod:*ction,par division
de touffes (rhizomes avec portion d$ tige de 50 a 75,cent@ètres),
.
Les
.
rF,ir~Sos de 1a souche sont s6parés à coups de hache, dans la
. .
zone de rétréçissement, par où chaque rhiz8me sIattache au,rhizome
préqédent. Les tiges sont sectionnées obliquementau-dessus du 2'
ou du 3” noeud. On chckit de préférence des tiges de 1 à 3 ans. On
ameliore,les chances de succès .en conservant une motte de terre
.
auto* du rhizome. .
a.
.
-
.
yQ
-:
'.I.
.
*..'_.
Ces divisions de touffes Sont encombrantes;et difficiles
'-.
à transporter, mais le pourcentage de reprise est supérieur à
celui des boutures et la croissance initiale est nettement supé-
-. ., rieure, avaqtages qui peuvent parfois les fairo préfèrer aux bou-
turcs, car il est alors possible de les mettre -,directement. iL leur
..: )
espacement définitif c'est-à-dire en généwl R,x 8 mètres et com-
2.:.
' I..
menoeï l!exploitation
il&, la Iuztrièmc annéer
.a
.*
4.

- 129 -
OXYTEZTANTHERA
ABYSSIKICA,
"
.-s m-,z
- l..,--irir -
La culture de ce. bambou nra été jusqu'ici faite que sur
de petites surfaces notamment au Soudan où des plantations ont
été effectuées sur des terres irriguées, Les données ne peuvent
donc être considérées comme définitives mais il appar&Sft que les
diffèrentes méthodes classiques de reproduction des bambous doi-
vent donner des.&sultats satisfaisants avec Oxytenanthera abyssinica
notamment2
v
- Régénération par graines, avec semis en pépinière, repique{.;<
_ à 2 mois et transplantation sur le terrain entre 8 mois et 1 an
lorsque les plants ont environ1 mètre de haut,
- Reproduction par division de touffes : rhizome avec 1 ou
2 jeunes bourgeons+, "'
- Reproduction par boutures ou plants issus de tiges en-
tières enfouies dans le sol et sectionnées après enracinement au
niveau des noeuds.
.
4” - $JF%AGEM$NT DES PlkWTATIONS
--m,x"i.-!B
a> - Entretien
c-I_.-- .I
Désherbages$ L'es désherbages sont indispensables,sur-
tout au cours des deux premières années. Leur nombre varie ,,sui-
gant la cr.oissanr?e de l'herbe,. Au bout de P à 3 ans ils devien-
nent inutiles car les bambous peuvent se défendre seuls.
Eclaircies: Pour les plantations avec division de touf.*
fes, il n'est nul beso~in..d.'.éclaircie puisquton.les a installées à
leurs 'emplacements définitifs, Il suffit d'intervenir au cours des
trois ou quatre premières années, pour éliminer les rejets malin-
gres et mal formés@
Pour les,plantations avec boutures, où l'es-
pacement a été min nlTln nnnr6 ofin .de Tg.llier le pourcentage plus
faibie'de reprise, on n.reffecGue la première éclaircie qu'à l'âge
de 5 à 6 ans et on amène les touffes à leur osnacement définitif
vers La 12O ou 13” année.
. .

- 130- .
Protection: Les deux grands ennemis des banbusersies
sont le pRturage et l'incendie.
Les jeunes pousses de bambou sont très prisées par le
bétail et les plantations doivent être clÔturées s'il existe
un risque dfattaque par le bétail,
Les bambous sont très sensibles au feu, Les risques
sont surtout grands dlune part lorsque les plantations sont
jeunes en raison de l'herbe et d'autre part, au moment de la
floraison en raison de liénorme accumulation de tiges mortes
: et sèches* Dans les peupl&ments adultes le feu ne peut guère
se propager, que par la couverture de feuilles mortes et nlat-
teint pas une forte intensité..
Maladies : Les bambous sur pied sont attaqués par un
assez grand nombre de parasites: champignons et insectes,
Si l'on excepte le bostriohe Dinoderus minutus (qui n*attn-
que pas les bambous vivants, mais perfore et détruit les ti-
ges sèches, après exploitation), toutes ces maladies fongi-
ques et ces insectes n*occasionnent que rarement des dég9ts
importants.
Il nIest donc pas nécessaire dhvisager des méthodes
spéciales de lutte contre les champignons et les insectes pa-
rasites des bambous vivants.
Dans le 6as1 cependant? où ces attaques seraient pcr-
ticulièrement sévères il conviendrait d'enlever et de braler
les parties attaquées,
Par contre, il faudra se protéger des attaques du
Dinoderus ninutus, insecte qui parslt assez commun dans toute
+-l'Afrique,
en pulvérisant une solution aqueuse de dieldrine à
-0,576 de matière active sur les tiges de bambous après exploi-
tation et débnrdage et avant stockage,
CROISSANCE, RENDEMENT, EXPLOITRTIO&, AME?UCE@E2JT.
ARUXDINARIA ALPIN,
Les chiffres de croissqnce et rendement permettant de
déterminer les modalités dlaménagenent sont les suivants: 1
. . /*

- 131 -
- un peuplement adulte comprend 10.000 à 29.000
tiges à l’hectare,
- le poids moyen de ces. tiges .à l’état sec est
de 100 tonnes à l’hectare,
- la durée de vie d’une tige est de 8 à 14 ans,
.
- dans un peuplenent adulte, le nonbre des tiges est
sensiblement constant, les nouvelles tiges renplaçant
eg’nonbre égal les tiges nortes, Des fluctuations existent toutefois
et le’nonbre des nouvelles pousses passe par un maxima& tous les 2
ou 3 ans (observations faites par Winbush au Kenya)i
.
- après floraison et raort complète des tigesi le peu-
plenent ne se reconstitue dans son état adulte,qulau
bout de 8 à 10 ans,
- on a constaté au Kenya que, si on exploite la to-
t a l i t é drun peupleDent, les nouvelles pousses ne
fournissent des tiges de dimensions naxinm qu’au
bout de la 8” ou la 9” année.
- si on laisse dans le peuplene’kt bO$ dë?iges ‘adul-
tes, le délai est réduit de 1 ou 2. ans. ‘, _..
.<
- si on laisse 50% des tige‘s adultes, ..le délai.niest
plus que de 3 ou 4 ans,
.
Conpte tenu de ces données, on adopte les aménage-
ments suivants 0
. .
- En Ethiopie t Exploitation à blanc étoc du peuplenent, à rota-
tion de 10 à 12 ans*
.:,
.

..‘._
..,
- Au Kenya $ a) pour les peuplenents difficiledtaccès, exploita-
tion à blanc
étoc à rotation de 14 ans sur bons
sols ou 21 ans sur nauvais sols,
b) pour les peuplenents faciles d’accès, exp&oitstion
sélective à rotation de 5 ans, en enlevant à chaqw
fois 507G de s tiges adultes,
.
,/.

- 132 -
BAMBUSA VULGARIS*
. ,
.
Les touffes ont une trentaine de brins à l'âge de 4 ans
et peketit coimieticer à être .exploitées à ce monent.
*
*
Le.nombre de jeunes.pousses est en ,noyenne de 6 à 8
!
par an. Les touffes atteignentleur pleine dimension à un Zge
coq@.s entre...5 et IQ ans. Elles conprennent alors de 50 à 100
.tiges,
.'
J. .
['
,. ; La croissance est'rapidej et chaque tige atteint sa
taille défi$,tive.en 2 à 3 mois8
',
Llaoénagenent le plus rationnel selnble Z?tre l'exploita-
*.
tion sélective à 'rotation ,d,e 3, à 4 ans, en laissant à chaque fois
la noitié ou le tiers des brins adultes sur la souche, avec un ni-
ninura de 8 brinsi
Les chiffres de render$lent suivants ont été relevés t
.
Cate dllvoire t 10 tonnes de tiges séches par hectare et par an4
Trinidad t 2,5 à 5 tonnes de cellulose sèche par hectare et par an,
Congo-Brazzaville 8 une plantation de 4 à 5 ansI à espacenent 6 x 61
représente environ 55 tonn.es de chames verts
à l'hectare.
Congo Léopoldville 1 à Yanganbi, sur des parcelles d'essais, on a
obtenu 24,5 tonnes de .tiges frafches par ha
dans le cas d'une exploitation tous les dtlux
: ans,
OXYTFWNT?&ERA ABYSSINICA.
<
'.
Les tiges atteignent leur maturité à i;2..*$55 âtiéë,
Les touffes issues de division de touffes peuvent comenci:;
être exp,loitées à partir.de la 5" année ou la 6' .,an&e+....: .*
Il est adkis que la meilleure néthode est l'explqitation
sélective à Potation,de 4 ans, en laissant, à chaquefois, 1/4 des
brins adultes sur chaque souche.
Des rendements de 8 à 11 tonnes de ilatière sèche par
hectare et par an sont signalés au Congo-Léopoldvifle.
‘.
.
*/*

- 133 -
En conclusion, nous devons noter que les bambous
attirent un intér& croissant en Afrique mais que le choix
se trouve très limité actuellement; Il est à penser que des
essais judicieux de divers bambous asiatiques pourraient pro-
bablement élargir nettement les possibilités de ce choix.
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