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L
FASCICULE 1
L
L
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p a r P..L. GIFFAXD
Conservateur des Eaux & Forêts

Ayant dirig6 de 1958 5 1961 le Parc National du M1SSQL.G -
KOBA,notre étonnement fuk grand de constater une ignorance presque
totale de la faune, de ses moeurs, do ses habitudea,des mesures de
pro:ection édictees pour son maintien, non seulement ches les fonction-
naires s&6galais et françaivti ou chez les touristes +i venaient visiter
le Parc maio êgalement, ce qui est beaucoup plus grave, chez
nombre
de chasseurs europgens qui skjournaient dans la r;r’gion.
Pour beaucoup d’entre eux, le s onze eopeces d’antilopes qu’ils
ét2imt aus ceptible s de rencontrer ou de tirer n’étaient qu.e des fg biches “,
grosses ou pztite s, alors que la Biche, femelle du Cerf, n’existe pan dans
1’Cwst Africain, Combien de palabres et de procès-verbaux auraient Q,LB
dvit6s oi ces chaaseurs,lach&s dans la nature sans aucune preparation,
avaient 6té capables de discerner les animaux auxquels le permis leur
donnait droit !
La plaquette que nous avons rêdigbe n’a nullement la préten-
tion d’être un trait6 de zoologie ni de faire la somme des connaissances
acquises sur la faune sauvage sénégalaise,Mous avons seulcmeat &,ss&
les mammifères de chasse les plu0 courants en suivant les grands ~roupcs
de la syntkmatique Amoderne afin d’éviter les redites puis, pour chaque
animal, aprè s une brkve description, nous avons donnC quelques renscigne-
ments sur ses moeurs, la manikre dont il peut Ë-tre chassé, les mesures de
protection qui ont <ti prises à son Egard.
Enfin, gr2ce à l’obligeance de Messieurs BATHILY, Ingbnieur
des Travaux des Eaux et For$ts, et CISSOXO, Agent Technique des Eaux
& For$ts, nous avons tenté d’btablir un lexique en langues vernaculaires
afin que le touriste ou le chasseur qui serait dans l’incertitude sur l’iden-
tité d’un animal puisse se renseigner auprès des populations locales.
Dakar, le 4 Août 1966
P. 1,. GXFFARD
- - I I - .
_ -

- -

*]
LES ONGULES4
Chapitre Premier :
1. Sous Ordre des RUMINANTS
A. Famille des BOVINES
.w------I--L-I-c
.
a - T r i b u d e s Alcklaphinxs
Damalicque
4
.** . . . . . . l ..*..r.*...
Bubale ..a*.* .,...... . . . ..L . . . . .
5
b - T r i b u d e s HippotraglnCo
Hippotraguc . ...**....,.*....**..
6
c - T r i b u d e s TragélaphinOa
Eland de Derby
7
l ..e.*,..*..**....
Guib HarnachO *...* . . . . . . . . . . . . . .
8
d - T r i b u d e s RéduncinBs
Cob Defsssa . . . * * * . . . . . * . . . . * . * *
9
Cob de Buffon. ..***..*.*....*..
10
Cab Redunca
1 1
l ..**.* . . . . *****l(***
e - T r i b u d e s CkphalophinJo
CBphalophe de Grimm..rr....**.,
1 3
C Bphalophe de Maxwell
1 3
l . . . . . . . . . .
Céphalophe 3 Flancs roux ,.....*a.
1 4

f - T r i b u d e s Néotragin6s
Our ébi . ..*..*...............e
1 4
g - T r i b u d e s A n t i l o p i n é n
Gazelle Rufifrona.. . . , , . . . . . . . .
1 5
Gazelle Dama . . . . . . . . *.a . . . . a..
1 6
h - T r i b u d e s B o v i d é s
B u f f l e s ..*.........,........*
1 7
B. Famille des GIRAFFIDES
c - - - - - - - - - - - c - - -
Girafe . . . . . . * . * . . . . . . * . . . . . . . .
1 9
2, Sous Ordre des SUIFORMES
A. Famille des SU.IDES
-c-------c----
Phacochkre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 1
Potamochère . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
22
B. Famille des HIPPOPOTAWIDES
--I------,-u--,~--,
Hippopotame . . . . . . ..**.**.......
24
Chapitre Second :
ORDRE des PERISSODACTYLES
I
SECONDE
PARTIE
: LES PAENONCULES
Chapitre Premier : ORDRE des PROBOSCIDIENS
Eléphant...~...............,..
29
-.
-.
-7
-

1 L TROISIEM;I: FART-1
E
S
ONCUI”UULES
L
A. Famille des CANIDES
. - . - - - - I I - - - - - . - . - -
a - Les CANIîuEL;
Chacal .* . . . . . . . . . . . . . . . . . .
36
Fennec .*.....* . . . . . ..**..
3 7
Lycaoqa*.** . . . . * . . . . . . 6 . . . .
38
c -
Le0 WYENIDES
qdm? z!..ayéc. . , , . , . , , . . . , . .
40
Hyke Tachetée., . . , . . . , , . ,
40
d - Les FELIDES
T
.-ri:.; 3
.. ......................
4 1
CGpard . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
43
Caracal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 4
Serval.......
. . . . . . . . . . . . . .
4 5
Lkpard. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 5
Ghat Sswap. . . . . . . . . . . . . . .
47
B, Famille des MUSTELIDES
----I-----u_------
c
Rat el . ..* . . . . . . . . . . . . . . . . . . ‘
47
l 1.

C. Famille des VIVEKP IDES
-------------km--
111
a - Leo VIVEWIMES
Civette . . . . . . . . . . . . . ..*.......
48
Genette . ..*.*.....,a,.........*
49
Pneudogenette *.****....r......
50
b- Leo HERPESTINES
%Aangoustw
50
. l . . . . l . * I,
. . . *
l . . . .
Ch22itre Second
-
ORDRE dcn PHgLIDOTES
Fansolin .r.,....,r.*.*....,...,
52
.
ORDRE dea TUBULIDENTES
Oryct Crope ..*r.*........*.,.**
54
Chapitre
T,uatriéme
O.%DRE dea LAGOï!:KXWH~S

= -
-
-
Lièvre
.
..*......*.*...*,,.......
55
Chapitre Cinqui”ume
L
0YDP.E dca RONGEUXS
-.-.-ll
Porc Epic
5 7
l l . * . . . l . . . . a. l . . , . * , .
Rat Palr-nir;te ..*....*.*...*..,..
58
C
Chapitre Sixième
-
OXD.RE deB l?RIWYTES
1, Souo Ordre des LZW3ROIDES
Galago . ..l..,,............,...*
60
- - - -

-

_ .

1 1 1

_ .

- . - .
. - -

- - . .
_ .
_ _ l _ _ - _

c
R - lamille des GOLOBIDFX
---------------&-
Colobe Bai,. . . . . . . . . . . . .
6 1
B - Famille des CEFL-,CB’PITHECI.D.E~‘~
-------------L-,-,---.2y
Singe Vert
62
l ** . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
C
6 3
Singe
RouiJe . . . . ..*.........
. . . . .
Gynoc+halc, . , . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 3
L; - Fac&le deo A&~~~THFJfJF’OI~1;3ioj
-- ---, _.....I-.- -------.-.-;----,
Chimpanzé., . . . . . . . . . . . . ...*..*
65
EEXIQUE
--1 -WI_
Francai - An$aic - Allwiiand
2
@w?lof
- Se’r&re - PeuEh
Toucouleur - SarakhoblE - MalinkB
Bassari - D iallanké..
- - _ l - - . r - -

_
- _
- . _ “ - - -

-l-
II,
F
Première Partie
----....--LI-.,.---..
--“--lr--..”
,..3..0.-1
c
C
L E s
L-
O N G U L E S
I
I
L-
C
C
Les quatre membres dca ongul@s sont adap-
t4s h la marche et à la course grâce à l’allonge-
ment des os m&acarpiens et Lmktataraiens.
C
Le contact avec le sol est assuré par In
dernikrc phslaixge qui est Boit complètement
envelopp6e dans un sabot, soit protxgge par des
ünglono e
Les doigta, ea nombre pair ou impair, permet -
tent de definir dexx ordres, les ARTIODACTYLES
et leo PERISSODACTYLES.
^------

Chapitre
IPremicr
Chez les ARTIODACTYLEÇ le premier
doigt est toujours abaex&L’axe du membre passe
donc entre le troiai&rm et le qu;atri&me doigt.
On subdivise 1” ordre en deux Sous -Ordrea :
- les RUM1NRNTS qui possèdent deux doi$s fonc-
tisnnels ,
- les SUZFOR~MES qui ont quatre doigts fonction-
nels.
c-X
.--
.--.---
.

1 DAMALISQUE
2 BUBALE
3 G U I B HXRNACHE
4 HIPPOTRAGZJE
5 ELAND d e D E R B Y

1. - SOUS OSDRE DES ZUMINANTS
Les deuxième et cinqui&n.e doigts de chacun
des membres tendent à disparai’tre ou sont totalement
absents.
L’estomac comprend quatre compartiments.
Les trois premiers, dépourvus de glande , ne pren-
nent pas part à la digestion chimique. La nourriture,
avalée après un broyage sommaire, est momentané-
ment stock& dans les premières poches stomacales
puis, sous l’action de mouvements péristaltiques,
elle retourne dans la bouche pour y subir une nouvel-
le mastication, la rumination, qui s’effectue grfice
aux déplacements ‘transversaux des mandibules.
Les dents jugaleo sont trks larges, adaptkes
au broyage des feuilles, des tiges et des graines.
Les incisives supgrieures ont disparu, sauf chez
les CamSlidés qui en conservent deux. L’herbe, prise
en paquet Tar la langue, est tranch&e par les inci-
sives inférieures qui viennent buter contre la gen-
cive sup&rieure fortement cornée. Les canines supé-
rieures sont aissentes, sauf chez les Camélidgs où,
au contraire, elles sont très d6veloppéeo. Les cani-
nes do la mandibule s’accolent aux incisives dont
elles reproduisent exactement la forme.
Les cornes, sauf chez les Cervidés, sont
pCrennes,Elleo sont constitu&ee par un étui
d’ épiderme enchâç s 6 sur un os frontal, ordînaîre-
ment creus6 de sinus.Çoumises aux actions des
hormones génitales, elle s reprdoentent souvent un
caractère contrôlg par le sexe,
‘c
-.--

--
----
-
-.-~~

A - FAMILLE DES BDVIDEB
La famille est caractkrisée par dos rudi-
ments de deuxiè-me et cinquième doigt qui, toute-
fois, ne sont pas fonctionnels, b’kpiderme des
cornes est dur, transformé en un ktui qui
s’embofte sur l’excroissance 8ssou~e.

a/. Tribu des AIXEI~APHINES
1, - DA~.iQj.LIS”?T.T”
--,,--,i~--L
Damaliocus d.orcas ( Pallas 1766 )
Le Damaliaque est une Antilope très commune dans les rEr$ono -
nahéliennes. Il exir?te Flusieurs races depuis le sud du Sahara jusqu’au Cap.
ceile qu’on rencontre dana l’Ouest africain, dl% L-jgn&gal au l;-c, Tchad, ktaat
DaLmaliscus dorcas Xorri~um ( Ogiby I8;IQ ).
Le corps, haut de 1210 à 130 cm. au garrot, offre un aspect d6skq1 -
libré avec un arrière train ravalé, La robe roux J~runZtre, ~lur-; claire sous IZ:
ventre et à la partie interne des
cuisses, a deux tachea noires aux épaules C-L+
aux cuisses et lune bande fonc&e du chanfrei.n à la nuque. L’animal adulte pk 2
1262 à 150 kg. Il ressemble au Dubale mais 55 Gte est piu.s courte, sa taille -
plus reduite et ‘son cornagc, à une seule courbure, mains 6pais.

Les cornes maaoives,lég&rcment recourbées en arrikre, sont
-
pr&oentea dans les deux sexes. Elles mesurent 58 ZL 60 cm., le record pour
l’Ouest africain atteignant 67,31 cm, (Tchad ).

Herbivore assez çtrict,le Damalisque vit en hardes de 7.0 à 40
t8tca mais en fin de saison skche,loroque les pâturages ae rargfient,
plusieurs bandes peuvent se r&nir. Jl8te de la zolle sahélienne, il émigre
-
parfois dans la portion septentrionale de la aavane soudanienne. r’uand l’eau-
manque, il consomme des past&ques sauvages.

-5-
Son galop est inole’gant car les pattes arrières, plus courtes
que celles de devant, donnent une position inclin6e au dos - Poursuivi
par une fauve ou un vQhicule,
est capable de courir longtemps sans
sf 6puiser. Curieux par nature, il est une proie facile pour les lions et
les braconniers. Lorsque dans une harde une bête a ét6 abattue, les autres,
au lieu de fuir,%ournent autour de la victime sans se soucier des coups
dc fusils, D’une vitalit.6 extraordinaire, cette antilope peut rhsiater plusieurs
heures 2 ~IX blessure avant de s’effondrer.
La geotatioa dureïait environ 1.10 jours et il n’y a qu’un petit
par port&.
Jadis abondant au Sénégal si on en juge par les réeits et les croœ
quis des premiers explorateurs qui parcoururent la Haute Gambie,le
Damaliçque a pratiquement disparu auj80urd’hui, sans doute à la suite
‘d’épizooties.Il 2 éti clas 66 en 1954 parmi les animaux partiellement pro-
t&gGs et depuis IV65 sa chasse est totamcnt interdite.
2. - BUBfdJE
------.1-
Alcephalus buselaphus ( Fallas 1746 )
Grande s:ntilope de savane, le Bubale ressemble un peu au Dama-
liBq:ac. IJnr seule enp&ce qui comprend ,de nombreuses races existerait
d%-w touten les zones ouvertes delouis le sud de l’Afrique d.u Nord d’où elle
a d<6parr1 il y a quelques ann8ea jusqu’au Cap do Bonne Espérance. Du SSné-
gai à l’wc3t du Niceri a n,n rencontre Alccphalu s buselaphus major ( Blyth.
IgG,q ) et Alcelaphus busclaphus lelwel ( He@in ).
La tête, toute en longueur, offre un front Qtroit, plus long que large,
recouvert d’un chignon osseux d’où partent deux cornes massives, présentes
dans les deux cexes,parallXes au début puis se cassant ‘a angle droit vers
l’arrikre. La robe rou33e, plus ou moins foncee, est tachet& de noir sur les
jambes, au d~sous des sabots et 3. l’extr&nit6 de la queue, Le tour des yeux
est bord6 de blanc.
eLtarr:“.‘*
c+rl e .train &ant ravalz, la silhouette est dBsBquilibrée
et peu har~~~oniev.se.Atteignant
IF.5 à 145 cm. de hauteur au garrot, 250 à
7.75 cm. de longueur, le Bubale pBse de 150 à 200 kg. Ses cornes mesurent
de 5? à 60 cm. p le record de l’Ouest africain &tant de 69,85 cm. (Nigeria).
l /.
--

-6-
C ‘est un anir.ml
sédentaire qui vit en troupeaux de 10 h
20 têtes à proximith des pâturages et des mares qu’il fr6quc~te.
Suivant les r6gions ~a taille varie quelque peu et ses cornez, plus ou
moins longue s, sont incurvées en V ou eu U. La durde de gestation

serait d’environ 8 mois avec, en g&Gral, un ceul petit par pcrtse.
Le BuSale se laisse assez facilemer& approcher par les chao-
oeurs et quand on le tire il ne s’enfuit pzc s irnmCdiateiTle?2t.
Sa r&siatance
aux blessures est très grande. Atteint par une balle mal placée, il peut
parcourir de nmnbreux kilomktreJc avant de s’abattre. Cette vitalit6 lui a

valu cn Afrique du Sud le nom de Hartebeest, la bête dure.
Au S6nEgal on ne rencontre plus gukre de BGbales que dans
l’Est du pays, dans le Parc National du Niokolo-Kobs et dam ses environs,
L’eopkce a étk cl53 s6e en 1954 parmi le s animaux partiellement protGg6s

et depuis 1965 sm tir est rbserv6 aux porteurs des permis de grande
chasse ( deux têtes par an ).

Hippotragus equinus ( Demarest. 1804 )
L’Hippotrague est l’une des plus grandes antilope8 de savane.
Au SénSgal, seul 1‘Eland de Derby le dépasse en taille et en poids.L’espkce
-
n’a jamais existx en Afrique du Nord, par Co*ntre, dans le reste du continent,
sa distribution est sensiblement la m&me que celle du Bubale. Du Cap-Vert
5 l’est du Niggria, ainsi que dans le sud du Cameroun et dam le bassin du

-
Congo, on rencontre Hipp>tragus equhus Koba ( Gray. 1872 ).
La silhouette rappelle celle du cheval. D’une hauteur au garrot
de 130 à 150 cm., d’une lonsueur totale de 250 à 300 cm. ,l’animal FEse
?.50 à 300 kg.Le fond de la robe con~pos<e de poils courts et gris, sISclair-
_
cit aux épaules, sur l,,
0~ faces lathrales du cou, sous le ventre et 9 l’int,S-
rieur des cuisses. La gorge et le poitrail sont recouverts de poils longs
et ondulQs et une crinière de poils raides bordds de noir suit la ligne du cou.

_

-7-
La tête massive, bariolC?e de noir et de blanc, est nurmontse
de cornes annel5es liss-tig et pointuer; à l!ext+&nité, rQguli%rement
diver-
gentes et yecou.rb$es vers l’arri$re. 211~~ SOXL présentes dz.;?~ ICJS deux
6 exe s qu0iqu.e xzoins mas cive 0 chez la femelle.Longues de 50 SS 75 cmt. >
, leur record pour l’Afrique de 1’Cueot est de 83, 87, cm. ( Nigeria ).
Fréquentant les savanes herbeuses, 1’Hippotrague est relative-
ment sédentaire. Il n’effcctu.e que de court5 dbplace:r~cnt5 caisonnicrs
lorsque le5 pâturages 5r Spuisent. Le feuill.agc et les ra~mcau.x de 5 Con; :C e -
tacgeo entrent pour une large part dan s ûcrn alimentation. Il vit le $wz
souvent en hardes de 5 iiL I5 tête5 mais en fifi de .esz.i s ;>.A1 6 e’ L-flb
-’ -2 plucj.e-ars
troupeaux peuvent se rassembler.
Plu5 craintif que le jj.~‘~a~e, lor~yu’il d&c&le wA? daqaz;” il po7Jsse
une sorte &e hennissement puis il s’enfuit d’uz. galop Lourd, porrva?lt ‘3oute -
nir un train de 50 kilomstres à l’houro pendant une dizaine de minuteo,
Dans ia natuïe, le lion qxi le chas sû & l’affüt, le Lycao;2 qui le course et le
crocodile w.i le guette h l’abreuvoir, constituent se,s principaux anne-mis.
Elesoé et &CV.~$ il n’hésite pas ;ii. faire front et à se servir de seo sabots
et de ses corne5 pour oe difendre .En général on le chasse 3 l’approche.
Bien qw plu5 massif que le Bubsle, il est moinç réoistant % une blessure,
La durSe de la gestation d’aprè5 JEANNIPJ serait de 9 à 10 mois. Il n’y a
qu’un jeune par portée. Il t&e ayenouF9.16 pui5, au bout de quelques semaines,
commence à brouter dans cette pooition.
Au Çkégal on rencontre 1’Nippotrague surtout en Haute Casaman-
ce ot dans ?:::st du paya. Toutefois qurl+xs hardes subsictent encore dans
les forêts Class<es du Sine Saloum et du djpartement de Linguère, Class6
en 1948 parmi les animaux partiellement prot6gés, il ne peut depuis 1965
être tiré que par les porteurs de permis de grande chasse ( deux têtes par
an ).
c/. Tribu des TFUUZELA.PHINES
1 - ELAND de DERBY
------u-I---
Taurotragus oryx ( Pallas. )
L’Eland de Derby est la plus grande des antilopes africaines.
Haut de 165 3 170 cm, au garrot,long de 275 cm., son poids peut atteindre
700 kg. L’apparerl,,
genérale, avec des pattes courtes et un avant train bas,
est celle d’un bovin. La *obe formbe de poils courts, bruns roux ou fauves,
l /-
,

-8-
est rayee verticalement de 14 % 15 bandes blanches sur les flancs et les
hanches. Un fanon très développé pend du menton, de la gorge et de la
poitrine.
Les cornes,longues de 80 à. SO0 cm. avec 121 cm pour le record
( Oubangui ), sont Car&r&es, torsadées et sépardee en V. Elles ont la forme
d’une vis à pas très long à la base,lisse et pointue à l’extrémité. Pré-
sentes dans les deux sexes bien que plus fines chez la femelle, leur poids
peut dépasser ?O kg.
L’Eland de Derby a un habitat très morcel& qui se limite à la
bande du continent africain comprise entre le septieme et le vingtième
parallèle. On le rencontre en Haute Gambie, dans le sud - ouest du lMali,
dans le nord du Nigéria, au nord Cameroun et en République Centre

Africaine. Du Sénégal au NigSria existerait une seule race, Taurotragus
oryx derbianua ( Gray 1847 ).
La durée de la gestation est de 260 jours. Les portées ne
comprennerlt qu’un seul petit,
Cette antilope vit en troupeaux de 5 à 40 individus. Se nourris-
sant essentiellement de feuillage qu’elle abat avec ses cornes, elle se
déplace sans cesse selon des itinGraires qui, au cours d’une saison,
peuvent couvrir des centaines de kilometres et au cours d’une journée
des dizaines de kilomètres. C’est ainsi qu’au S&&gal les Elands de Derby
qui passent l’hivernage ver s Kolda traversent le Parc National du Niokolo

Koba de novembre à mars pour se cantonner sur les bords de la Falémé
en mai et juin.
Graintifs,pooscidant une vue excellente et un odorat très d&e-
loppé, ils sont assez difficiles 3 approcher. Dans le Parc National ce n’est
que par hasard qu’on les rencontre et il est rare de pouvoir les filmer.
Dans la nature ils ne redoutent gukre que le Lion qui les chasse à l’affût

et le Lycaon qui les abat 3 la cou.rse.
Rares au Sénégal, ils sont intggralement protggés depuis 1954.
2 - GUIB HARNACHE
--------w--m
Tragelaphus scriptus ( Pallas - 1776 )
Antilope de taille moyenne, le Guib harnaché, avec 75 cm. de
hauteur au garrot et 175 cm. de longueur totale, pèse une cinquantaine de
kilo. Le fond de la robe, roux dor4 brillant, parfois brun sombre, est

marquk de raies et de taches blanches figurant un harnais de. 6 à 8 traits
horizontaux. Une crinibre érectible suit la ligne du dos. La femelle plus
petite que le mâle, a en gén&ral un pelage plus clair.

l / *

e
3
1 DRMALISQUE
2
BUI3ALE
3 HIPPUTRAGUE
4 ELAND de DERBY
5 GUIB HARNACHE
6 COI3 DEFASSA
7 COE3 d e BCFFON
----*-----

c
c
-9-
Seul le mâle posskda des wrnes torsadées en un tour tr>o
allong 4 > droites, aiguSa à 11extr&mït6, longues de 20 à 30 cm. Le record
en Afrique de l’Ouest est de 49,8S cm. ( Cameroun ).

Y
L’espEce,ubiquiote et li6e à la pr$çence de l’eau, se rencon-
tre dans toute l’Afrique au sud du Sahara. Du E&&gal au Nige’ria on trouve
Tragelaphus scriptus scriptus ( Pallas - 1766 ).
Le Guib harnach6 est sédentaire, 11 vit par couple avec un
jeune de l’annde près des rivières et des marigots,dans les galeries
boisees. J?&urant de jour et de nuit, il s,e nourrit d’herbes et de feuillages,
surtout de Iggumineuses. La gestation durerait 214 jours et il n’y a qu’un
seul jeune par portxe,

S+c principaux ennemieti sont la Panthère et le Python. Surpris,
il s’enfuit en poussant une sorte d’aboiement mais, souvent, il ne s’éloigne
guère de plus de 50 n-&tres.S a chasse ent aisée, on le surprend
clans les
fourrés en bordure des cours d’eau ou on l’approche dans les taillis.

AX S&égal on rencontre dea Guibs harnach6s partout o?t il y a
de l’eau mais ilc ne sont relativement abondants que dans l’est du pays et
en Casamance. Chassé en 1965 parmi le s animaux partiellement protég&s,
leur chasse est rkserv& aux porteurs des permis de grande chasse (6),
de moyenne chasse (3) et de tourisme (3).
d/. Tribu des REDUNCI>TES
1 - COB DEFASSA
--1-------1
Kobus defassa ( Riippel. 1835 )
C
H a ut d e 120 cm. au garrot, long de 250 cm. , pesant de 175
à 200 kg. ,le Cob defassa est une antilope aux formes lourdes et puis-
santes. La tête massive, avec des naseaux larg ement ouvert5, est sur-

montee de grandes oreilles velues. Le pelage grossier, long, hirsute, brun
roux ou gris est toujours plus foncê sur le dos et les 6paules que sur le
reste du corps.La partie interne des cuisses et des fesses est blanche.

Une trace blanche marque 6galement le mufle et le menton.

- io -
Seul le mâle podc deo cornes lon~txes et forteo,noiren,
annelbeû sur toute la longueur r;auf ‘a ltextr&sGt6, r~Sgu.lf?~rem.e~t 6t-:m-
téer;. et iég$rement recourl~kec ver3 ilavant. Elles mesurent de 60 2
SÇ cm.
avec, pour la race de l’Ouest ufxicsin, x.ia record de 9*, 44 cm=
( R&Gblique Centre Africaine ).
1
n’existerait quhne race, Kobuc defaosa onctuoouc ( Laurillard - IoaZ /.
C’est un animal ~Qentaire gui ne o’Zloignc jam,ais de l’er?u car il a

besoin de boire au moins deux fois par jour. Il vît e~2 hardes de 5 B
25 mes, fem.eiies et jcuneo
sous la conduite d’us. mâle zd-&e.k.u~
heures chaudce ile se reposent dm2o de,P endri>its rocailleux faciles à
dkceler car il Eubsiotc une forte odeur de .~ugc,D6rangés,ik~
s’enfuie2+&
d’u21 ga.lop lourd et, excellezxt~ nageurs, ils n’hésitent pas à traverser une
rivikre, Les m$les qui o22t &ts e:<clug du troupeau, r;ouvent zprks u~2e
i~%@e s$v@re, dcrneurent oo1 itaires o~u r,e, rasse;rr,ble~t en petites b~~ndea.
La gestation serait de 243 jours.

7.
/,r - COE de ~TTFFON
II .I_--h--- _.__-
Adenota Kob ( Erxleben - Ii’77 )
Le C& de ]i3uffon e& l’une des s>tilopes les plus communes de
la zone çoudanienne. Sa r6pzrtition g.?oSraphique
est oensiblexment la
mêr.rAe .que celle du t‘lob defaçsa, Du SXn&gai au nord ouest. du D?lgSria,
on trouve Adenota Kob Mob ( Erxleben 1777 ).
l

L
- 11 -
I
La femelle est plus petite et plus claire que le ri-Sle. Celui-ci
qui atteint CO 01 90 cm. de hauteur au garrot et 183 c-m. de longueur tot sle
peut poser jusqu’à 130 kg.La silhouette est harmonieuse : jszm.bes fines
et rzw5cI~~e5, poitrail large, croupe un peu plus haute que l’épaule, tête fine
WJW des oreilles tr&s d4velopp6es.La robe rousse et brillante,plus fonche
3uF le h-15, avec de5 marques blanchcn 30~s l’oreille, aux yeux et au menton,
avec des taches iloipes SUT le devant des jambes, c?flt: fr?rmGe rlp p4?9 r?<wrts,
invers3a en c$iç sur le doo.
Yeul le mûle posskde des cccnes en lyres de 35 à 50 cm. de lor;~
.
0121
L s’incurvent verorl l’arrière au premier tiers puis se recourbent vers
-
l’ava à l’extr&~.it6. Le record pour les races de l’Afrique de l’Ouest
est de 57,53 cm. en X+nblique Centre .Africaine.
C’est une eopBce tr3s sédentaire et grggaire qui vit dans les
plaines herbeuses et se nourrit exclusivement de graminget;. En GXn&ral
lec femelles et les jeune 0; demeurent sous la garde d’un mSle qui, lc.wsqu’un
péril se présente, reste toujours en arrikre, attirant sur lui le danger et
laissant à sa famille le temps de fuir, Les jeunes mâles shjourncnt en bande
à l’scart du troupeau, jamais très loin car ils aspirent à prendre la place du
chef, Los vieux m.âles ant solitaires. Toujour,- cantonnés dans les mZ%nes
zoneo,lecCob de Buffon effectuent au COIYIT~ de la saison skche de petits
d&placements lik s à la rar6faction du p2turagc ou à l’assèchement des points
d’eau. La dur6e de la gestation serait de 243 jours.
Au Se’négal on ne rencontre plus de Cobs de Buffon que dans
les dQpartemez>t 3 de Tambacounda et de KAdougou, Dans le Parc National du
Niokolo Koba, c’est de loin l’antilcpe qui, a le plus prolifnVré depuis le claal
serrent. Partiellement prot&gQe en 19 54,“?%ir a 2té rbservd en 1965 aux
porteurs de permis de grande chasse (4),de moyenne chasse (1) et de touris-
Kie (I).
3- COB RFDUW’A
----..-L---‘-
Redunca Reduncza ( Pallas - 1777 )
La silhouette du Cob redunca rappelle celle du Cob de
Buffon. Toutefois l’animal adulte, avec 75 à. 80 cm. de hauteur au g arrot
pour le mâle, est plus petit et son poids ne dc’paase pas 55 kg. Si la robe
est identique, les jambes ne prsnentent jamais de taches noires et le cornage,
plus rgduit, est ranzené ver.,e l’avant suivant une courbature continue.Un
tropMe moyen mesure de ZO B 25 cm., le record pour l’Afrique de l’Ouest
ayant At& homologu& au Ghana avec 7,6,Z6 cm.

Se basant SUF les di£fQrences plus ou moins
ïmarquéea dam le pelage et la taille, les zaturalia-
tes mt multiplié le nombre de vari 6tBo de CSpha-
lophes.
Tous ont des cara&reo corrmnms :
- allure psIcs terre, forme arrondie,
Gte baicsbe ;
- mai...-ibres fins et assez courts;
- taille rGduite;
- touffe de poila raides entre les yrnes;
- prksence de glandes sur les côtes de la face;
- cor:nage faiblement dhelopp6, para%le,
non annel6;
- queue courte;
- rxxurs o&lentair&caractère craintif et
furtif;
- vît à l’&at iool6.
l /*

- 13 -
Au S&&a1 on rencontre trois Ckpha-
lophes. Peu abondantr;, ils sont partielle-
raeïlt p~Ot6géS depuis I~65,lcvu.r tir 6tant
.
rZserv6 aux poxteur~ de pemnio de grande
chasse (1 O), de moyenne chai3 ce (5) et de
touriome (5).
1, - CEl?fIA_l,O~?HE de CRIME
1------1-----1--~~
Sylvicapra grimmia ( LimG - 1753 )
,
-Le C&phalophe de Grimm eot le seul qui soit vrai~ment eavanicole,
On le renconire partout en Afrique au cud du Sahara en dehors de la zone
forestii?re dam les régiona boi ~Ces où il y a de l’eau.La race prssetite au
SLhSgal serait Sylvicarpa @“b’3.ia coronata.
-D'ufze hauteur au garrot de 50 CM.. , d’une longueur totale de IGO cm. ,
il p’rzse de 10 % I5 k2.L~ ;?elage est fauve ~VIC des reflets griotires dûs à
une tiqurturo de: jci~~t I; gris. La tete porte une tache noire du museau à
/-
l’espace iiréercorn2, terminée par un toupet de poila noirs t;r&~ dSvslog@s. ‘...
La femelle e3t plu3 grande que le mâle.
Cmtrairement aux autrea C&phalophes,
le? corner;, abavnten chez
la femelle, acmt aosez d&eloppRes, znag~iv~.,*C et coucl~éc~ dam l’axe du
crâne. Longues de 3 à 10 cm. en moyerme, :leur record est de 16 cm,
Au S4n4gal on trouve partout le CSphalophc de Grimm mais, sauf
dans les d~partetkzentn de IGdougou et de Tambacounda, il n’est jamais
abondant . Il fr gquente surtout les galeries forestières et les fourrhc aux
environs de.0 rivikres.
2
- CE.PHALOPHE d e MAXWSL Philantomba LMaxwelli
‘1
----------------z,-,
( Hamilton - Smith, 1327)
C’est une espèce deo zone a foyeatikres guin6ennes et soudanien-
nes qui, au S&&gal, n’existe qu’en Caaamance et dam le d&parter~ent de
Kidmlgoa maie, cpi ent cnmrn~~na WI GnlnP-o:, en Sierra. T,enne, an Nig4r.ta. pt
au C amer oun,

- 14 -
Le C&phalophe de MaJrtvell ne d6passe pas 40 cm. de hauteur au
garrot et 75 cm. de longueur totale. Son paids est voisin de 8 kg. La robe
-
varie du marron très clair au gris bleut$;elle est toujours plus foncée sur
le dos et de petites tache s noires marquent la naissance de, la queue et
chacune des fesses,
-
Les cornes,pr&sentea dans lea deux sexes ont de 4 ‘a. 6 cm. avec
9,3 cm, pour le record.
3, - CEPHALOPI-IE
& FLANC5 ROUX
-----1---------------m
Gdphalophus rufilatus ( Gray. 1846)
Le Céphalophe à flancs roux mesure de 30 B 40 cm. au garrot et
son poids ne d6passe pas 10 kg.Sa robe roux jaun%fe présente sur le dos
une bande longitudinale d’un gris fumk ou bleu ardoisé, couleur qui se
retrouve sur les membres.
Au Sén6gal on le rencontre en Casamance et parfois dans le sud de
la rggion du Sine 8aloum.
f/. Tribu des NEOTRAGINES
Les n6otraginés se distinguent des Cépha-
lophes par leur allure plus dbgag6e et l’absence de
touffe de poils entre les cornes. Dans cette tribu,
seuls les mâles sont pourvus d’un cornage.
OUREBI
-----I
Oureb& ourebia ( Zimmermaun - 1783 )
Qn rencontre 1’Ourébi dans tout le continent africain, sauf dans
les régions dksertiques et en forêt dense.& SBnégal B l’ouest du N@&ia,
existe Ourebia ourebia quadriscopa ( Smith. 1827 ).

- 15 -
]Haute au ,aarrot de 50 à 60 cm., longue de 100 cm., pesant de
15 à 20 kg,, elle posnVde des membre3 &Pais terminés par des sabots
larzes et platc.La tête mas3ive,avec de,

a- meplats accusé3, est caracts-
risde par une i~larque circulaire et dénud& au dessu de chaque oreille,
Le pelage épai s et rkche se compoçe de poils fauves ou brunâtres,leo
fesse3 sont blanches et la queue, trbs courte, noire.Souo chacun de3
genoux il y a une touffe de poil3 en brosse. La femelle est plu3 grande que

le mâle. Les corneo, noire3, droites et fines, à peine annelée3, très séparées
l’une de l’autre et plantêes verticalement au desous de3 yeux n’exi3tent que

chez le mâle. Longues de 6 B 10 cm,, leur record en Afrique de l’Ouest e3t
de I?, 7 cm, au Ghana.

L’Curébi vit isole ou par couple avec le3 jeunes de l’annge. Les
unions semblent durables et il y au.rait an géSra1 deux mises bas par an
avec un seul petit chaque fois, Craintive mais peu méfiante, on l’a surprend

aisément mais alors elle demeurera sur ses gardes et cn ne pourra $US
la rejoindre, D%s qu’elle apercevra le danger, elle s’enfuira en effectuant
des bond3 qui oont prodigieux pour sa taille. Dans la nature 3es principaux
ennemis sont le L6opard qui 1”abat par surprise et le Lycaon qu’elle excite

avec sa course,
Elle est partiellement prot&Se au S&&&a1 depuis 1965. Elle
n’est Et&re abondante que dans le Parc National du Niokolo Koba oh on la
rencontre surtout sur les plateaux 1atSritiques. +Son tir est r&aervé aux
porteur3 des permis de grande chaoee (IO), de moyenne chacçe (5) et de
tourisme (5).

g/. Tribu de3 ANTILCPINE!jlo
1. - G A Z E L L E RUFIFRONS
- - - - - - - - A . - - - - - - -
Gazella rufifrona ( Gray.1846 )
La Gazelle rufifron3 ou Corinne est la plus mgridionale de3
q$ee~h de 1’0uest africain, c’est ainsi la plus banale et la plu3 largement
distribuée dans le nahel, de l’Atlantique à la Mer Rouge.
D’une hauteur au garrot de 65 B 80 cm. ,pesant environ 2.5 kg.,
elle a un pelage sable foncé marqu 6 çur le3 flanc3, entre l’épaule et la
cuisse, d’une bande noire t&s accentuSe avec, au de33u3, une zone fauve
clair et, en dessou3, une zone qui tend sur le blanc.

l /.
C
--~
m-
---

l3eaUCol.3p $u-c saharienne que la Corinne, on la rencontre dans la
vaste zone qui va du Maroc zu Soudan et du SEnQcal au Tchad.En ~kGra.1 elle
-
vit en petites bandes main de s ras semhlemeïat 6 de plusizuTs ceiltaines de
têtes ont et,4 rencontrFs.
‘, /
l

I COB D E F A S S A
2 COB de BUFFON
3 CEP%~LOPHE
4 OUREBI
5 COT3 REDUNCA
6 GAZELLE RUFIFRONS
7 G A Z E L L E DAMA
8 BUFFLE de SAVANE
9 B U F F L E d e F O R E T
-.--- -... .-.-
-~-

- 17 -
h/. Tribu des BOVINES
BUFFLES
------1
Au d.:F,but du sibcle les Buffles existaient partout en Afrique
au sud du I5O parallXc
sauf dans les Contr&es absulurrent arides. Aujourd’
hui leur nombre a partout conoid:5rablement diminué et l’esp&ce a même gt6
totalement 6liminée dans de norrkbreux pays.
?Jaosifs, avec un coms
d.
Xnornîe , un cou trapu, des jambes cm~~t~c
et fortes, une tête armse de cornes puissantes, ils prc5serltent une silhouette
qui rappelle celle du taureau domestique. La femelle plus petite que le Mâle>
a &gaiement des corzles plus fines..La robe, de cot&mr uniforme, fonce avec
i%cee Les sabots aont noirs, r.enx rien -pa.ttca antXrimirPs Stant plu3 larges q1J.r
ceux des pattes post6rieures.
Dans la brcusse le Buffle a peu d’ennemis.Si le Lion et le
L6opard attaquent fr&que:mrnent les jeunes qui, en broutant, sIeloignent de leur
rnère,let3 bêtes adultes n’ont guère à Tedouter que les Lions lorssiil’ils chasse~i

en famille,
Les Buffles &itent l’homme et fuient son odeur. En troupeau ils
chargent jamal‘s. Seule une bête anciennement blessée, un mâle solitaire
une femelle ouitée peu.t attaquer 3an3 provocation. Il semble donc que la
r@utation d’aïnimaux intelligents et danlgereux qu’on leur a fait soit quelque peu
exagxrée. Quant aux nombreux accidents de chasse dont ils sont la cause,
souved il faut y rechercher une imprudence à l’origine. Bles3A ou non, le

Buffle se 5auve au premier coup de fusil. Il exécute alors un large dktour
pour venir se poster ‘a proximit6 d.e la piste qu’il a déj& parcourue et là, des
heures durant, il se tient immobile, Si son adversaire le poursuit sans prQcau.
tion, il le sentira venir et fr6quemmer.t le
chargera avec la rspiditg de 1’Eclair.
-

.--
_-_..
-._-a.
-A
_-I_-
.-

- 18 -
.Lc choc ne joue pas en ce qui concePn$ le Buffle. 0u vous le
touchez en u.2. pciïd vital cu il faut livrer bataille gour venir 2. bcut de lui.
On em.pkoi.2 il!35 balle6 blindâtes et on vioc soit la te.mger en arrière de l’oeil,
soit le cou pour atteindre la jugulaire, Doil; le comw ,zz-~~iç dam ce cm la
mort ne ourvient qu’a@0 une ou deux minutes. UE c3up 9 12 tête n’est pas
d&ciaif contre u-le bb:te qui charge car couvent le cornag~ +m.ir; empôche
d’atteindre le cerveau.
Xn Afrique de l’Ouest on rencontre deux types :
BUFFLE de ZXWkNF
1--w - - - - - -_-_-, :.-
BrAx&rs Çafer brachyceros ( Gray - If?37 )
Haut de I33 à 160 cm. au garrot,
pesant de 500 ‘a. 700 kg,, sa robe est noi-
re et ses cornes, épaissea, ont de 120 à
1.30 mn. d’envergure, les étuia cordo
mesurant de 70 à 100 cm, Avec l’âge le
corna~e tend à former un bandeau conti-
FïU.
De plu.~ petite taille, iE n’atteint
que 100 à I20 çm.au. garrot et son poids
ne dGpa66e gu‘ere ?5Q kg. Le pelage est
POUX et *es cornes, petiteo, plates, larges
à la base, ont la fomne d’wl croioBamnt
interrompu sur le front. Lcurc din-mn-
cions sont plus fsibleo : 80 cm. pour
l’enverpre, 40 cm. pour 125 &uis cornkc.
Les deux types existent au USn6gal imalti
‘0 on ne lea rencontre plus
que dms les d~Ipa.rtenyzento de ICSdou~ou et de ‘I’ambacounda. Dam le Parc
National du I‘Tiokolo Xoba on en voit lmrf,ois de beaux troupeaux2 surtout eu
fin de saison s&che quand il6 ~;e rassemblent sur lec derniers p&.urageç.

- 19 -
B - F A M I L L E des GlRAFFIDES
Xuminant3 typiques, le3 représentants de
la famille 3e distinguent des BOVIDES par
leur allure g6nérale loin de terre et la natu-

re de leur3 cornes.
GIRAFE
-1----1
Giraffa camelopardalis ( LinnQ - X758 )
C’est le plu3 grand des mammifères vivants.La Gte 3e trouve
à plus de 5 mètret> c au desous du 301 et la hauteur au garrot dbpa33e 3 m.
De la 1Bvre oup6rieure à 1’extrZmite de la queue, e.;l ouivant le dos, elle
meBUre J$s de 5 rA&trCX~.ToUtefoi3,
le tronc :Starlt court, 3on poidt; eot infé-
rieur à 1,000 kg. La tête, i,ti
Fatite et allongée, surmontEe de grand.es oreille3, ce
termine par un museau effil.6 et poilu au bout duquel ç’ouvrent de3 narine3
qui peuvent, comme chez le chameau, 3e fermer à la manière de valve3.lMâles
et femelle3 ont deux petite3 corne3 recouvertes d.e peau rugueuse et oouvent,
chez les sujet 3 âSA3, un çecond cornage apparait 3ur l’arrière du cr$ne.Les

jambe3 anterieures sont 3i longUe3 que l’animal doit le3 &Carter pour atteindre
la terre quand il broute, 3on cou, pourtant long, s’avgrant encore trop court, La

robe px6sente deo taches polygonales ou &toilGes dont le brun tranche sur le
fauve pâle de la teinte de fond et les zoologiste s, en se basant 3=1r ce3 carac-
tères, on dEfinit plu3ieurs sous espèces, parfois même des etipèces distinctes.
Du S&Egal au Tchad on trouve Giraffa camelopardalis peralta ( Thomas -ISIS),

La Girafe vit par petit,c troupeaux composés d’un mâle, de plu-
eieurs femelle3 et de jeune3.Animal de la. zone sahQlienne, elle ne 3 ‘aventure
qu.e rarement dan3 les rQion3 ooudaniennes car la nourriture composée
essentiellement

de feuillage3 de légumineuse 3 arborges lui ferait défaut et sa
dgfense qu’elle ne tourne que danOm la cour32 deviendrait impossible en raison
de la vbg Station. ti
%W.e pature de l’aube à, la. nuit, ruminant pendant les heures
chaude3, Sa langue, très longue, cylindrique et prctractile lui permet, conjointe--
ment à neo lbvrea mobiles, dc cueillir le3 Vl6ments vCgStaux. Son besoin en
eau oerAble être trks modSr4. ParticularitC anatomique, la Girafe est dhpourvuct
de véci:~ule biliaire qui pourtant existe durant la vie foetale.
I
./*
~--
_.A..

.‘-
---
_..---
-----


6
1 COB R E D U N C A
2 CEPHALOPHE
3 OUREBL
4 GAZELLE RUFIFRONS
5 GAZELLE DAMA’
6 PHACOCHER:E
7 POTAMOCHERE

- 21 -
-.---
--


- 23 -
C’eot un animal grc”gaire de0 zones fore8tiEres qui vit en petits
troupeaux dant; demu endroits tr’en fourr$o dent il ne sort que la nuit, XI1 se
nourrit de tubercules et de racines maiG, dax les regions habitVer;, il

attaque les plantations, de bananes, dc GCP~~O, de n?âTS et de bW‘icGta. En
rais32 de son habitat et de ses moeurs nocturnes I-a chanrie est aBGez
difficile.
L ongtempo inconnu au SCnGgal:, le %tamochBre existe en tr&s
faible quantit 6 5x~.o certairlea val16es humideo du département de E<dou~ou.
Purfoi,‘P on le rencontre en fia d’aprks midi sur la piste qui longe: le
Don3ourou dans le Parc National du Niokolo Xoba, Partiellement p2tS.g~
drvpuio 1955,~on tir est rSaerv8 aux porteura de permis de grazdc char;se
( un par an ).
Les quatre doigts prennent api sur le
SSl.
La dentition est c:or~plBta;lea ccinines, zn
fo3pze de dSfense, et les incisives ont une crois-
sance continue.
Le3 yeux, le3 narines et les oreilles sont
adaptL:ec à la vie aquatique.
---

La peau de ~odctir brun grigâtre,pev.t atteindre 5 cm. d’&paisSeur,
ml-L est enti5rament glabre avec seulcmer;t des ocios sur le museau et en
certains endroits de la face9 de,>0 crin3 SUT 1~3 ?!ord3 de la queue, Les cailine,c,,
longues et recou~bGes, sont transform6es 629 d~5fenscs. Très ddvelopp$eo à la
machoire infGrieure, leur recor<d est de 1~53~83 cm. au Congo BrazzaviIle.

Les Hippopotames vivent en famille ou e:7 troupeaux;seuls les vieux:
l-.cm.e E i%min,Zs de la bande apre“8 uns bataille aeharn6e et parfois mortelle
demeu.ront solitaireo, On les rencontre surtout près des confluents des
rivikres, clans les Zlargisocments de,P fleuves9 dans les mares car ils nlairnent
pan lutter contre le courant. Ils naGent ou -marchent au fond de
l’eau 0% 3s
peuvent rester 4 ou 5 minrtées
.
sans venir raspi Ter en surface. 110 se ocntent
ausr;i à l’aise dans l’eau saumâtre que dandp l’eau douce;cn les trouvent 52
l’embouchure d.u Zambèze sur la Côte Orientale de l’Afrique - D’aprkl;
~Z8’NI$CXJ, 13 ~e&&kn d,llre 223 jours, D”eo que la LXO
-?-ce bas approche, la
f û4Tacll.2 s’isole dans un bief et ambna~e uns,Q ticorte de nid. non loin de la riviBre,
sur un sol sec e9tour6 de fourr<o. &Je jeu.~e y restera envircn une semaine
apr‘eo la nainssncc. L’allaitement a licü cmuite sous lfem, Lmequ’ils sont
âg,.<s de quelque3 itioLp les petits abandamcr.~* l.ev~nr rc‘&res et souvent ils se
groui,ent 5 proximitb du troupeau.


-
--.
I
-
-----

- 26 -

- 27 -
Chapitre Second
-----.---w---
---I-I-
-----
Leo doigts sont toujours; en nombre
impair, l’axû du membre Pa:;nant par le
t2oiai&me qui prend un d&vdWppeiment
prBpond~$razt en mÉme texqs que le rz&a-
tarsien et le m&acarpim correspondant.

Ches les Rhinocérotidkc, il y a trois
doigts, chez les Equides il n’en subsiste
qdun seul.

L
Ces deux familles ne sont pas repr6-
sentSes dans la fauve sauvage du S&I&@.
LI
L

- 28 -
S
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c
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n
d
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I
-1-----
C
Lca Paenongulhs aoné du type
onguligrade nmis leo cinq dcigts,
presque v4xticaux,appuient mm Peu*
extrk&tG et sont pis dans xne mat3 -
se de tissu fibre-cmjoïlctif qui forme
-
une Enorme pelote sur 1aqucll.c: porte
le poids de l’animal. Autour des der-
nibres $mA.angee, la peL3il COIi?ii&e fZI.it
un sabot.
L
_.-- -.
-_._ -.,. ..- . ..- --.-----

C h a p i t r e P r e m i e r
.-w----------I-
-------w-
-----
1 ORDRE DES PROBQSXDIENS 1
I
I
Du latin proboscis qui signifie
trompe, l’ordre ne comprend plu3
aujourdlhui que le3 Eléphants. Les
Ma3todonteo,le3 i’ifamrnouths et le3
Dinotheriumo ont disparu,
Loxodonta africana ( Blumenbach - 1797 )
LfEldphant d’Afrique est le plus gros manamif&re terrestre.
On le rencontre 3ur tout le continent à l’exception de3 zones cahariennes.
Les zoologistes admettent l’existence de trois 30~3 espkces dont Loxodonta
africana africana, l’El6phant de savane, celui qui existe au S&êgal, est le
plus développ U.Le mâle qui est toujours plu3 grand que la femelle dépasse
parfois 350 cm,de hauteur au garrot et son poids peut atteindre 7 tonneri.
Les Eléphants africains ae diotinguent de ceux d’Asie par un
front droit, par de s oreilles beaucoup plu3 grandes, par un double appendice
I
digitiforme à l’extrémité de la trompe,par de3 défenses moin3 courbGe3
et plu3 Béveloppées. Les oreille 3, normalement ramenées en arrikre, couvrent
le3 6paules.Dresoéen selon une position transveroale par rapport à la tête
&
et rabattues alternativement, elles servent d’éventail mai3 aussi elle3 permet-
tent de percevoir divers bruits et de déceler des danger3 que les yeux, tr’&s
petit3 et B pupille ronde, ne peuvent d&tecter. La trompe, organe de respi-
ration, atteind deux mètres de longueur. Elle joue également le rôle de mât
de charge, de catapulte ou bien de main delicate pleine d.e nensibilité et
d’adresse. C’eot avec elle que l’animal caççe le3 groooes branches, ceuille
-. .-.
---..
.--

- 30 -
et porte à sa bouche du feuillage 1Qger ou SQ douche ergce à u.ne vshule
de fermeture.
La deirtition se compose de deux dgfenoes, incicivea sup&rieures
dgpourvues d’&mail, à croissance continue, et de six Fnormeç n?olaires
piisc4es transversalement qu.i viennent successivement ~1.1 place de l’arrikre
-
vers l’ava&, une seule mclairc ktn& en service par demi-machoire, La forme
et le ;>cida des d5fenaeo varient suivant Se sexe et l’agcr, -Lea pointes de ïa
femelle ne d&pueoent guère 8 kg, alors q~qe chez le m$le elles atteignent 50 kg*, -
l e r e c o r d pwr l’Afrique de 1’Du.e st ;hxi; de TO?. kg. pour 3 5c3 ~*XL, de 1cn;l;ueur ,
Dans l e s rl~ions forcstiaé:rer; leo dsfenseo smt ~,oqpes et licces alors qu’en
3
savane elles so;~t 6mouss~es, craquelées, ~;ouven.t cassées, llsnimal lcn uti-
lisant c3mme mstrument de travail pwr abattre les cx..
1 ~bres ou c%bitcr les
palmiers en lat,tes,
~,en ~~~X.phants sont v.ég&miem. 3s se nourriasent de feul-ics, dc
rameaux , d’herbes, d’écorces et de f;yuié s qu’ils cueillent et portent à la
bouche avec la tromge, absorbant chaque jour 150 à ?5i) kg. d’alirîenta. I>ans
-
Ses crottinc, &ormes masses spongieuses, L,-il trouve des fruits et des mor-
ceaux de bois. Ils vivent en trou.peaux allant de quelques individus à plus de
cent têtes. U euls les vieux mâles demeurent solitaires cu groupés par deux ou
-
trois.En fin de saison oiche quand ils sont ‘a la recherche de pâturages et de
pc.Gnts d’eau, 313 sont capables d’effectuer d’im~portantee transhumances,
toutefois les rimetikrec d’EJ.81-ihant s dont certains chasseurs 02t parlé sont
du domaine de la 1kgend.e OU 1; c:)nséquencc de l’enlisement dans un marais
d’une troupe qui s’enfuyait . Cn Xauritanie., le trmpeau. relique de la Saba
-
entreprend chaque année un long p0Sriple vers la frontiire malienne. Far
contre les &emiera El+hiits s&Xgalaa.,‘P demeurent cantonnkr; dans les limi-
tes du Parc National du Niokolo Kcha ch ils trouvcmt de@s> cours d’eau permanen?~
et assez de &Lturages en saison sèche.
.I

- 31 -
L
suivies de leurs derïïiers n<s, le plus jeune souvent au deonoua du ventre.
Elle3 les aident 2 franchir les rivières, le3 guida& et les soutenant avec la
Y
trompe. -:uand une naissance survient, le troupeau o’srrGte et les autre3
rnkres demeurent 5 cÔZE de la parturiente.La long&vit$ ne sem’ble ~a3

dl;>asser de beauc.oup une cinquantaine d’années, La taille dSfinitive serait
I
at~tchte vcr3 l’âge de 75 ass m;-iaî3 le E-,âle est pLbè%C veïli 20 ans %?i: la
femelle capable de reyzroduire 5 partir de 16 ans, ,Comme chez tous les’
animaux grégaires, le 5 mâle3 luttent farouchement pour conyu&rir, garder
et prdGgz:P les femelles et, cmwcnt,le combat se termine par la mort de
l’un de3 udveruaires. Grula les Lic~zs
~3euvent presenter un danger psur
1’UEphant niais, en dehors de jeunes betes abandorm~es ou maladefi, il est
rare qu’ils parviennent à le tuer.
La cha3ae à 1’EXphant est sportive et assez dangereuse car si
les pachydermes ont une très mauvaise vue,ile pos38dent un seno de l’ouïe
et de l’odorat forterzent dCveloppé. En terraia dEcouvert, il est di.fficile de
le3 approcher à rnch d’u~1 kilomktre sous le vent aussi doit-on continuel-
lement tenir conzlote du relief et des x~nouvernenta de l’air Four les joixxlre à

portbe de carabine. En forêt, il faut les suivre durant de longue3 he~ures
L.
avant de les apercevoir.& ~Gndral on apprgci e l’e’lcignernent du troupeau
à la fra?cheur de3 bouraeo, krr,inea en moyenne toutes les 45 mi?zutes. Il faut

tirer de près avec des balle 3 blindies et viser le cerveau, masse très res-
treinte dans la tête qui, elle, a un volume qui dépacoe le m&tre cube. Tuand

*
l’animal se prSc;ente de face, on cherche à l’atteindre entre le3 defenoee. BleosG ~
il a tendance à se sauver mais parfoia il se retourne et charge B bout portant.
I
Ne pouvant fuir, le chasseur ne doit compter que sur 3on arme et son sang froid,
Le lGri1 est d’autmt plus grand que la b&e fonce la tZte dresoée, prot+&e
par la trorxge enroclse.

Depuis cent an3 le3 Sléphante., ont 6té traqué5 et décim4B dans toute
l’Afrique pour l.eur viar,de et curtout pour leur ivoire. Au SXn&gal il3 gtaieat
I
jadis nombreux et on le3 rencontrait partout, Zn 1340 le botaniste PERROTET
fut chars.5 par un trovpau sloro qu’il herborioait sur le3 bords du Lac de
Guierc, P eu avant la première guerre rnondialc,un pachyderme fut tuQ ps&s du

111
Mont Rolland dan3 la r Gelon de Thi&s. En 1918 le .dGpartement de Xédougou
ex;?ortait

enccre mû centaine de Fointe3 par an. Aujourd’hui il ne subsiste plus
qu’une Cer?taine da têtes qui 3ont cantonn&e s dans le Parc National du Niokolo
IYhba d’où ils ne sortent qu’à la saison decLI l$uies lorsque la brousse est imlx$nE-
trable à l’homme, Los@emps traqugs par le3 chasseurs africains, ils demeurent

encore craintifs ci: ils ont ,tendance à se cacher dam les galeries boisde qui
bordent 1-es court d’eau~;germammts, Toutefoi.3, au fur et à mesure que la protec-
ticri se fait sentir, 1: noubzbre
de touriotes qui apergoivent d.es El+hant3 du
I1 pg& de V~ie 11 ou aAu.i e:l rencon-Lrent à l’abreuvoir 3’accrGit notablerz-x3nt. Par.-
foi 3 un mcrnbre du trou:>eau mauritanien d..e la Saba franchit le Fleuve L;k;aégal
am: basse3 eaux et 9 cor::‘~? en 1962, circule entre Bakel et Matam étendant
plunieurn moia,
L’espèce est intggralement protGg$e depuis 1954.

L
Y
La pal~5o~tGlogie et llamtm..ie SeTntia2t
d é m o n t r e r q u e l e s Sbr&ienç cnt Uil e origine c o m -
1L
mune avec lea Proboscidieno, nou5 avons classs
le Lsraantin après i'ElBpl3ant.
LR?LA~.w IN
-------.--
Trichechus senegalensia ( Desmaret - 1804 )
Trichechus 6eiwgalw~i.c
-& J existe dans tous3 ler; fkuves africaino qui
se jettent B l’ouest du coxtineilt. On le rencontre également dans les lacs qui
communiquent avec ces fleuves, dans les estuaires saumâtres et mê-ne en
mer, le long des côtes tropicales de
l'océan Atlantique. Avec les deux ou .trois
autre5 espèce5 de Trichechus qui vivent prEs des c6tes américaines et le

Ca~mg jui frSqzentc 13 r3er Rc-~~.iJe, ce sont les seuls ï=eprGsentants actu.els
du grou.l;e des SirMens.
Le La~~.antin adulte peut attekdre 6 mètres de longueur et peser
500 lw. Ee corps fusifor-me, les membres ant6rieurs sxu~s en raz7esI l’absence
de membres post&rieura et la queue &lariCc_r e vers l!arxière confèrent à l’ani-
mal une re ssemblance avec lea poissons et plus encore avec les baleines.
Farmi ses ancêtres trouv6s en Egypte et en Zamaïque à l’&at fossile dan: les

couche5 cosres~xx3dant
à l'&jZdi2~dS
$ocène, ‘l’-Eotherium était ~ncvre quz&u.pkde
ce q u a perm& < e rattacher l’ordre aux ongul&a parmi lesquels il reprksente
1’ex”crême adaptation $ la vie aquatique.
,- _.--. --.---.----_. -_--

- 33 -
La tête ronde est terminée par un museau 62argi B l’extré-
rfiité, garni de poil5 longs et raides.La lèvre sup&rieure eot fendue et le5
moiti0ç droite et gauche anisoent ensemble comme un pince pour saisir les
v&&aux aquatiques. Les yeux sont trkr; petits. ~~rot~g~s par une espéce
de glu
trannpa.rente 56crbtéc par des gocher; que forme la conjonctive et qu’on
a aj?pel& *’ larmes de 5irènes “. L’oreille externe n’existe pas. Le5 narines

IX~: sont que de oimples trou0p L>pur 1.~2 devant du -mweau.Lec incisives et canine5
-
du jeune dinparaioocnt rapide-ment et lez; portions correspondante5 du palaio
et de la machoire infkrieure se recouvrent de plaques corn4es.Seules subsis-
tent les molaires,
-
Le crâne,large , forme au devant de5 orbite5 un rostre plu5 i;troit
et courb6 ver5 le ban. La cavit6 cbrébrale, trE5 faible, contient un cerveau
,
dont le poido serait 6quivalcnt au I/I?.OO?. de celui de l’animal. Le5 côte5 sont
au nombre de 17 paires. Le ba5sin, très rEduii:, est rattach:; à la 3%me vertèbi*e

et le5 05 de5 extr&nit~Sp n’ont pas de -moelle. Le5 memlbrv5 antSrieur5 qui ont
l’aspect de nageoire ü sont r.2uni 5 de tr o..ir; ry?:?--t~?tr: d'n?~lrn .F?f: ne p""ï^?lt
;
être utilisS0 j,7our 1.x progïeonion % terre,
r
Les Lamantins çe tiennent en @ites bandes ou yar couples à
.
faible profondeur mai5 il5 font frBquemment surface pur re5pirer. Bien que
i
parfaitement aqu.atiques, ils sortent parfois cur le5 banco de çables et 5e
,
chauffent au ooleil. D’aprèoc IZ(ENN%TE, la gestation durerait un an. La fermelle
allaite son petit en le serrant avec une de aes ” nageoires ” contre sa poitrine.
Se trait ainsi que la forme de l’arrière train ont donné naiosance a la lhgende
de5 ” Girknes ” *et d.es ” F~2STliTlfZS pois5035 ” que certain‘I 5 navigateur5 prkten-
daient avoir rencontrhe5 daw la Xer Rouge.

La nourriture conr;tit&e d’algues, de roseawr et d’herbe5 aqua-
tiqueri, ect exclusivement à base de v-$E&aux.
Elle e5t ab5orbVe de nuit et sous
l’eau.L’ouie,le gotîe et le 6en s tactile sont très développdn. Par contre la vue
ne semble
pas Gtre tr&s ai@e.Abf;olument inoffensif puisqw’il ne peut aller à
terre et qu’il n’attaque jarnai,fl le5 pirogueo, le -Lamantin a lonj$emps &é traq&

par les pêcheur5 africain5 qui apprécient 5a chair, sa grai55e et 5on cuir. La
Conf,Srence Internationale pour la Protection de la Faune et de la Flore en

Afrique qui s’est tenue à BUKAVU en 1353 a dsmandQ qu’il soit ajouté aux
mammifkre5 de la classe A, clest-à-dire à ceux dont la protection intégrale
avait &tB dScid& en 1933 à Londres.En

Afrique de l’ouest, il ‘~5% intégralement
prot&& depuis 1948.
Au S&GSal, les Lamantins circulent le long de5 côtes, allant
d’eettnire en estuaire. On cn rencontre dans la Casamancr, dans la Gambie,
dan5 le Saloum, dan5 le S&Ge;al et dans lc Lac de Cuiera.


- 34 -
T roisi‘urr-e Partis
f . p - . - . - -
.
. I _ ~

- . _ - -

- - . - .

_ _ . .

. i
s3n fCt appel, pour la d6finition
des ordres à. la forAme et & la diopmition
d e l a dmture.

- 35 -
.12.:un?ia de griffes C:t pOU~VC3 d’iXlS denti-
tion ;o~~~i>l%te+ les carriivr37*eS
oont adapt&s à la
. . .
capture ades im6es vivantes et Y& l’alimentation
carnée,

ILL dertture correspond le p1u.s souvent à
la forimule I - 3/3 , C- I/l , Fr- 414 , M- 213,
La carinc constitue un crac r;aillmt et
puissant.
On divise 1’Ordr~ en deux Sous-ordres :
- leo FISSIPEDEG dont les doigt s sont
libres;
- les RANNIPEDES chez lesquels les .me:m-
bres pont transformés en nageoires. Il5 ne
comprrnmmt que les Phoques, animaux qui
a’ exiotent pas dans les eaux s&Ggalaiaes mais
que Tarfois le,p courants marins rejettent B ?a
este - ( une colonie est situ& 657. :~kuritanie,
pr,,

‘-, dz
Il
D3r-t -Ztienne ).
--
.-_ .-
--. -..--_..----.. _---

- 36 -
A - FAMILLE DES CANIDES
-- c_
L,e coq23 est toujours élevk et les
pattes, du type digitigrade, ont quatre XI
cinq doigts,
Le3 ~2x3, carnivore3 mixte3, ont une
for-mule dentaire complète;
le3 autre3 p carnivore3 otricts, pas-
nèdent un nombre rsduit de molaireo.
En zén6ral la claaoification de la
famille eet faite d’aprks la çilhouette de
1’ animal :

- açpect de Chien. . . . , . . . . . . CANINES
- acrpc!s. deC,Xen -hy%ne.. . , . YI?:!IBCYONINI=S

- aspect de HyEne, , . . , . , , , . . HYAENIDES
- anpect de Chat. . . . . , , , . . , . FELIDES

a/, Leo GAP~TINES
Ils possèd.rnt cinq doigts.
1. C;HACAL C 02 GGUN
- - - - -
Cani3 auaeus ( LinnC )
Avec 3on museau pointu, se3 oreille3 droite3 et son corps
efflanquG, le Chacal a l’allure d’un petit chien - loup de 7 CL I? kg. dont la
hauteur au garrot ne ddpaaaerait pas 50 cm. et la longueur totale 100 cm.
Le pelage rèche, de couleur unifxme 3auf 3ur le haut du ccrpo plu3 foncé,
varie au gris. La queue e3t toujour3 touffue.

-..-
.

HC
Y
4
3
!
&4-
6
CHACAL
FENNEC
LYCAON
HYENE RAYEE
HYENE TACHETEE
L I O N
GUEPARD
CARACAL
.
,
8
.
<.-
- -.- ~._.. --.-

- 37 -
Le CH ACAL CO% :XUN, Caniç aureua anthus, est rél~andu
LI
de l’Atlantique à la &:er Rouge en r6~i.m~ oah&ienneo et soudaniennes
ainsi que dam les endroits où la vie est poosible en zcne oaharienne.

Il vit ?ar couples, rarement en petits groupes, passant les heures
Y
chaudes de la journ&e couche à l’ombre des fourrGs, circulazxt du cr&~~-
cuk à S’aube B la recherche de sa naux=riture, Carnivore mixte, il

s’attaque aux rongeurs et aux oiscavas mais, à d&faut de gibier il se
contente d’insectes ou de fxits.Au moment de la rkcoltc on le voit
parfais d&errer des arachid.ea et les man,ner. Bien qu’on lui ait fait une
rG$utation de chnzognar-; il ect rare qu’il rode autour du cadavre d’un
anina mort de mai,adie CU tu6 en cmxbat. II se borne à ne pr6center
parfois 2 1-a cur&e quand les Lions repus s’eloignent de leur victime. Tl
n’aboie pas ccmme le chien mais pouose des glapissements,

La durée de geutation serait d’une soixantaine de jours et il
y a 3 à 7 petits par portée.
Au Sf:nZCI;al le Chacal commun est pr&sent dams toutea les rkgionç.
Il n’est pas protAgf5.
;o , - FENNEC
Feunecuo zer da
- - - - - -
( Zirr,r.?erm.an )
Le Fennec est un tr5s petit renard qu’on rencontre dam le nord
de la zone aah6liennc et dans les contr6es sahariennes.Haut de 15 à 20 cm. ,
il @se environ 2 kg. La t$te fine terminée par un museau pointu est caracté-

risSe par des o;-ciller- ,., lar~en et longues, de grands yeux sombres très
brillants a Le corpo menu cat couvert d’un pelage laineux très p$le, blanc ou
jaurStre, La queue qui attci--t cn longueur p&s de la moitié du corps, s’achkve
par un panache.

Il vit en famille - Craintif, il se cache durant la journ&e dans dea
terriers creuc&a dans le Gable, n’en cortant que la nuit pour chasser de petits
ve~t::brSs, se nourrictrant également d’insectes, d’oeufs d’oiseaux sauvages,
de fruits et de racines.

Dans le nord du Sdnégal, il n’est pas rare de le renccmtrer de
nuit sur les picte-J. Ses yeux brillent intensQment dans les phares. Animal
San3 int&rzt cyn&g&ique, il n’est pas prot6gQ.
.
l 1.

- 38 -
b/. L e s SIMOCYONINES
Ils n’ont que quatre doigts aux
-
membres ant6rieuro.
-
LYCAON
- - - - - -
Lycson pictus ( Temminck - 1820 )
Espèce otrictemeizt africaine, les Lycsons ou Cynhènes existent
sur tout le continent en dehors des zones forestières.L’aire de Lycaon
pictus sahsricus ( Thornar, ct 7rongthon IC71)? ),la sous eslokce la plus sep-

tentrionale, a pour limite sud une ligne allant d-u Çén&gal à la Rkpublique
Centre Africaine.
-
Le Lycaon offre l’apparence d’un fort molo sse au poitrail bien dégae:”
au dos horizontal, à la longue queue qui retombe legèrcrnent. Haut de 60 CM, ,
_
long de 135 5 150 cm., il pèse de 20 à 30 kg.La tête, supportQe par un cou
puissant et surmontSe de large s oreilles dresc~e~,prCsente
un front bombé et
un museau puissant. Comme chez le3 Canin68 la dentition comprend 42 dents,
-
Le pelage teint15 de noir, de blanc et de jaune, vaut parfois à l’animal le surnw:
de ” loup peint “.

Chassant en meute comme les Loups et se relayant dans la poursui:e
jusqu’b ce que leur victime soit immobilis&, ils vivent en groupes allant
jusqu’8 4 0 individus. Ils ont un sens dc l’odorat tr;ès d&veloppQ et sentent fort

-
mauvais. Le Colonel R. HdCBIER qui 6tudia fangte,mps la faune du FAIX ALBI%:‘-*
pense que cette forte odeur
aiguise leur rkceptivitb Btoute autre senteur e:
leur permet de couper court chaque fois que la bZ%e poursuivie change de dire:-, -
tion. Les animaux rapides, tel le lièvre, ou ceux qui comme le Cob redunca

dGmarrent brunquemcnt quand on les surprend constituent leurs principales
victimes car ils excitent l’agreosivit6

du fauve qui, souvent tue par jeu, sans y
-
8tre contraint par la faim. Ches les autres Antilopes ce sont les msles qui,
se mettant entre la harde et le danger, sont en ~énkral sacri$i6s.

Au moment de la mise bas,la femelle du Lycson s’isole pour fair,e
sa nichke dans un terrier d’0ryctésope. Dans les jours qui suivent la nais-
sance, elle chasse seule puis ellG6 dresse ses petits, ne rejoignant la meute

-
que lorsque ceux-ci peuvent subvenir eux-mîmes à leurs besoins et surtout CÇ
d6fendre contre la fErocitE de leurs congénkren adultes. Attirés par le sang,
les Cynhène., 0 nMsitent pas ci. lacerer un membre de la famille qui vient d’être

-
blesse et plutip d’un chasseur a rcrnarqud qu’avant de mourir l’animal qu’il

Ils ont quatre doigt3 à chaque
membre.
La denture, fortement dkvehp-
p&e et diffGrenci36e, ent rzduite à
34 dents.

Feu oaciables et nocturne 3 dam leurs d&$a.ce~~~enf~, elles
passant la jorarn&e d3.n s des trams, des grottes ou des tcrricrs d!3ryctG-
rOpeS. La nuit elies pmcourent 12 czmpagne ‘a la recherche de cadavres,

de charçgnec, de femelleo d’mtilo:DG c3 isol6es pour la ~~.isc ban. fruand
elles oo2.t afiamées elles n’lrksitent pan, bien que d’un naturel pwreux,
“a p&Gtrer dano un village ou un campement pour atfaquer un anin-&

l /.
-. ~-.-
-
--

- 40 -
-
entravé et m$me, parfois, un être humain endormi. La HyZne tachetée
mange volontiers des insectes, surtout des sauterelles. L’extrême

résistance de ce3 animaux aux toxique3 puisoants que les ptomaines des
chair3 i~~~trcr-aj&zs laisse aupposer que leur pancréas s&rs&e des produits
antitoxique s particulier 3.
-
Le3 Hyène3 vivent isol6ea ou en petits groupes.Le excré-
mcnts, blanc3 comme de la chaux et d e’pos6s régulièrement en certain3
endroits, trahissent 1 eur présence dans une région, Elles sont très méfi-

antes et il faut beaucoup de patience pour les tirer à. l’affC% au.s3i,le plus
souvent, on les d&ruit avec de3 appTit3 empoisonnks, procgdk dangereux
qui est souvent responsable de la disparition des autre3 fauves, deo Lions
en Parti wlier. Leur puanteur, leur3 moeurs
&crophages, leurs hurle-
ments aigus ti L- i;rs ricanement3 de femme: fc,li2 rmdcmt ce3 animaux
antipathiquen.
On a prQtendu que 1’Hyène était hermaphrodite, ce qui eût
faux. D’aprè s DAVIS la similitude génitale externe du mâle et de la
femelle est apparente mais non re’elle, le canal urogénital ne perfore pas
le clitorin comme le fait, chez le mâle, l’urètre par rapport au p6ni3,

1 . - HYENE RASEE
--1--m----
Hyaena hyaena ( Linné 1758 )
Haute de 55 B 65 cm, au garrot, d’une longueur totale de 150 cm.,
l’l-lyène rayée pè3e de 25 à 33 kg.Le pelage long et fourni,un peu hirçute, est
gris oale,marq& de bande s transversales plu3 foncées au corps et aux
pattes, noir 5ur la gorge. La crinière forte est Gectile.

Cantonn$e dan3 les rGgion3 sah6liennes et saharo-sahkliennes,
on la trouve dan3 le nord du Sénégal, Bien que vivant dan3 des contrées
sèches elle a besoin de boire a33ez 3ouvent.
2 . - HYENE TACHETEE
- - - - - - - - - - - - - -
Crocuta crocuta
( Erxleben 1777 )
-
Ti?ra grande que la précédente, 1’Hyène tachetee atteint 70 à
:
80 cm. au garrot, une longueur totale de 170 cm. et 3on poids peut dépasser
80 kg. La robe, compo36e de poils court3 et Pèches, eot de couleur jaunâtre

avec de grosses tache s rondes brun roux. On la rencontre dans le3 savanes
-
de type oahalien, soudanien et guinaen, Elle existe du Li&&a1 au Somaliland
et, vers le sud, juoqu’au Gap de Bonne Eopérance.
Aucune protection.

- 4 1 -
a/. Lea ..FE.LIDES
Ce oont de3 carnivores stricts.
Le3 dent3 dont le nombre est
rc’duit de 3.8 3 32 selon les espèce3
sont adaptées, surtout les canines, B

la capture des animaux.
Les griffes, rktractiles sauf chez
le Guépard, permettent de saioir et de
dechirer les proies vivantes,
I. - LIZSN
Panthera le0
- - - -
( Lin& 1758 )
Disparu d’Afrique du Nord depuis 1900, n’ayant jamais
exist& dans le bloc forestier guin&o cong3lais, lc Lion est encore prksent
aujourd’hui dans la plupart des steppe3 et des savanes boic&ee du

continent.Si aon aire de dispersion eet fort Etendue, elle demeure toute-
foi3 trks morcelée car le f’ Seigneur du DQeert ” ne s’aventure jamais
tr’es loin de l’eau et dans beaucoup de pays le ” Roi des animaux ” ayant

Qte’, 3 tort, sppr6ci6 comme un fléau fut ma33acrQ inconsidkrément. Du
S&&gal au Nigéria on trouve PanthSra leo senegalensis ( Meyer 1326 ).

En raison de l’harmonie des proportion3 de son corps, de
3a silhouette Equilibrée et majestueuse, de sa puissance musculaire et
de 3on rugissement profond et 3onore qui, dan3 la nuit, porte très loin,
le Lion est consid&b co-mme le plu3 impooant des animaux sauvage3.

II
Parmi les carnasniers, seul le Tigre d’Asie a un poids comparable au
Bien. Un mâle adulte peut atteindre 100 cm. de hauteur au garrot, 200 cm.
de longueur sans la queue et peser 2.00 kg.

Le pelage qui varie du jaune 3able au fauve roux est toujours
plu3 clair çur le ventre.Le patte3 @ai c3e3 et m.usclkes se terminent par
de3 doigt3 arrn&s de forte3 griffe3 r&ractiles.Chez le mZle,la queue
longue et souple o’achève par un éperon corn6 et une crini’ere recouvre
le cou et le garrot. La taille et le développement de la crinière varient

nelon les individ.us et suivant le3 régions.La femelle est toujours plus
petite.
l 1 8
“ - ~ - - . - - - . - - - _ _

~ _ - _
- . .

_ . . -

- _ - . _ - - . _

- 42 -
-
-
. /1)

- 43 -
Tout animal blessé doit être pourstiivi et achev6 même
si la recherche demande plusieurs jour-ti ct présente certains risques. En
effet tous les filins mangeurs d’hommes sont des bêtes qui ont Zt.6 la

victime d’un chasseur. ou qui ont i-,tc4 mutilées par un Pi&ge. Les laisser en
liberte’ met
en péril les populations des villa-e
$ G voisins.Dans les plaines
broussailleuses un Lion arrêté à soixante quinze m.Etres de vous parait
situé à. ,OQ m&res
et il faut une longue expérience pour apprécier cor-
rectement la distance,
Au VLn6ga1, il y a trente ans c1 peine, les Lions Etaient
precents dans toutes les rdgioncO.Aujourd ‘hui leur nombre a partout
considérablement diminu6 et l’espkce a même totalement disparu dans plus
de la rnoitiC du pays, victime des app& s empoisonnés mis en place par le
Service VStWnsire pour prot6ger les animaux domestiques. Pourtant,
attaquant de prQf6rence les bêtes sauvages les moins rapides,le Lion joue
un rôle incontestable dans la conservation du cheptel, Zminant les sujets
malades qui risquent de propager des épidémies.

Dans le l’arc National du Niokolo-Koba où il subsiste
un certain nombre de familles, les Lions constituent la principale attraction
pour les touristes, Chaque visiteur souhaite les rencontrer, les photographier
ou les filmer, .Malheureusement, circulant de nuit et dormant pendant la
journbe, il est frgquent de passer à quelques mètres d’eux sans les apercevoir.
Dapais 1955 ils sont intbgralement protégés au Sdnégal et
leur tir n’est possible qu’avec une autorication du P~c’sident de ha Rdpubli<yuc,
2 -. - cû 77 IEl PAR Ld
-..--------
Aninonyx
j?fhahw
( %kt=eber 1775 ).
L
L’aire du GuXpard couvre au nord et au sud du continent
africain toutes les zones 2. caractEre aah&ien et saharien. De tous temps cet
I
animal a ét< Ieu abondant.Aujourd”hui il a pratiquement disparu de l’Afrique
du Mor,d où il
n’en subsiste que quelques rares spkcimens en Libye et dans
l’extrême sud tunisien.

Le CuSpard semble form.er la transition entre les CanidGs
et les Félk%s. L’animal adulte atteint 110 cm. de longueur sans la queue et
son poids peut &re de 40 kg. L’allure SGnSrale, les lonsues pattes armCes de
griffes non rétractiles, la denture relativement peu d&elopyée, la manikre de
courir. par longues fou.l.&es l’apparentent aux chiens. La t8te ronde, les oreilles
courtes, la queue fortement d&~eloppc’e en font un fElin . Le pelage rèche,

. /.

” 44 .
sexe - r o u x tacheté de marro.;2 noip, devient blanc -jaun%tre sur le
veixtre, La t@te est easvexte de petite3 tachez(1 de ‘la r&rne teinte que celles
du cor~p et, 00~3 chaque oej.1, une iîzarque ïloire dessine une ?ar~xï.eo Les

yeux fpxdo et do-d6s o n t u n e fixit6 hi&xwtique.
Il vit oed ou i3zr ~x0upes~d.e deux à cinq individus, se notrrrisoa~t
de petlter; Antilope3 et de Lièvres qu’il force ais&azent à la course, de
Pintadeü qu’il est capable d’attraper lor3p de leur envol. C’est le plus rapide

de tGuo le3 23.YSk~aUX. Sa vitesse peutd6psnser 100 E-,zrZ. à l’hCX%Pe, 11 s’Z.ppri-
voiae très
biczn, devenant aussi familier que le Chat, et, en rag”tivitZt il nIa
jamaio &tG sipaké qu’il ait provq~d d’accident,Aux Iden, il a parfois &té
utilisé pour la chasse à COU~P~, distançant les cueilleurs chiens. La dur Ae

de gestation est d’environ 95 jours tik les portées com.prenne2.t 2 à 4 petits.
Au C~&Gpl, le G-urpard est en voie de disparition. On n’en ren-
contre ~:hü père que dano0 les dkpartementn de Matam, Ling&re et Eakel,
C#lS~S~ dep7ild 1948 ,dans la liste des animaux partiellement prot.6yes, il est
intGgrale-ment pot&6 depuis 1965,

3. - C A R R C A L
-1-------m
Lpx caracal ( SchPeber 1775 )
CL’13 s b SEL~ noiro tesmk-ds pas un fin pinceau dcr longs ;mils. Le pelage brilkm!3 -
couple et fomni, a une teinte chocolat clair sauf sur le ventre de cculeur jau.r.z
paille w L’attitude est gli$gante, Au repos les g estes sont lents et harmonie*iur.
Pas contre, alert.6 OU en action de chasse, il est capable d.e d6tentes fulgu-
-
xantes.
Le Caracal vit seul ou pan couples. 0~
‘“dentaire et nocturne, il se
nourrit de pAlta ixGu-n.mifkre3, dloiseau,x, de repti.lec eé d.e batraciens, Il
n’hEsi.te pas 5 attaquer des anisnaux beau.coup plus gros que lui, leur section-
nani; les vaisseaux sanguins du cou. Rare au S6nGsa1, il a 6t$ signal& dans

-
toutes les r::gions.
Il n’est pas protégb.

I SERVAL
2 Jv.XOPARD
3 RATEL
4 CIVETTE
5 h4ANGOUSTE:
0 GENETTE
7 ORYCTEROPE
a P~C EPIC
-.
-_.

I
- 45 -
4, - SERVAL
-w----m.
Leytailurur, serval ( Schreber 1716 >
C1une Zznlrteur au garrot de 60 à 70 CM. , d’une longueur ,totale de
0 CG cm.. ~lont 80 cm. 90 qucue,il pkoe 4G 9 5C kg,La tate est rcmde,l¢s creillcc
7.
arronccc5, les yeux grand5 et diorés, Le fond du pelage ocre plus ou iYmin5
foncé p<sente de nmxbreuses petites taches noires dispos&es par groupes de

.
.
troxz, quatre ou cmy, sou a forz~c~ de rosette5 plus ou moins nettes, La Ligne
dorsal2 est plus fonc&e tandi s que le ventre et 1IintCri em des membres; sont
presque blancs,. La taille, la coloration géz.Grale et l’im.prtance des ocelleç
varimt considBraSlcx.e~t avec Ifhabitat. Le LIEopard de for% est toujours plus
foncl et nlus petit que tel ui de savane.

La EGq~ard a des moeuro zzocturnes. Pendant la jour:ari(e il dort,
cmch4 dans Ui? fOLErE, ca&6 dans des roChero ou allongé dans un
.arbre
sur une crosse branch.e, Il vit isald e La gcotation dure de 92 à 95 joure et les
F;ort<es
oont de 1 à 4 jeunes0 Dam la brousse, il est difficilemeat visible à
~22x2 de la teinte fauve de sa peau et de son camoufls~e naturel. Il peut aisBrme2z
ne dissimuler h la vue de 520 ennemis -naturels, llhonîme en particulier, et
ap-rocher de 5 e 5 vi&ip-!.e_ -LI. s~Llyle, ruok et si1 c;lcieux, sa progression est len-te

e% prudente mais ca chsr~e paré c’3mrne u:l Sclair.D’un coup de p&ée,il iLQlin,c
de terribles bkssu~e~ OU terrasse dGfinitivement sa y-oie.

- $6 -
Il est r+t6 avoir xcauvais
caractère, être sournoio et traître.
-
Contrairement au Lion,
il n’abandonne jamais sa proie, même si l’sdver-
saire est plus fort que lui, i: t il lutte juoqu’à la mort, Rlor 3 que chez le T .inn
le pût du r;czn~ st apaise aus&& qu’il a vaincu soz ennemi, la haine du
-
Léopard =~eraisto ta.rit qu’il n’a pas 6ventrB
Sa victii2le.A Qalit& de poids il
est l’aaima le pl7;s pua‘ssant de la terre.A 13 force de neo machoire6, il peut
monter danc m. arb,re, 3, uno hauteur de six mBtses, une Antilmope pesant trois
-
P .
IOIG $i~s que<3 lui,;T,uand il de7ricnt vieux et infirsle et qu'il ne p%lt $US Ch3SS~:~.
il 3e ~i2~pP~Che de3 viIla,ges, faisant des i”avagc.,fie I,~U

-qrmi les chiens et les
chewes > n’h*&ni$&llt par; % -p&~:Zérer dans 1~0 enclos, parfois m&~~e clans les cas.:< -
Sanguinaire et tuant pour le plaisir de tuer, il geut alors Gtre très dansereux
POU.~ lea hmlaiils. Captur& trks jeune il sgap+voise

,
difficiler;ï.ent et, souveat,
son association avec l%xmme se termine par un accident.
La chasse au Gopard est riche en Qmotions car, quand on suit GÛ
trace, cri ig:mre toujours s’il n’est pas dans un arbr e au dessus de vous, s’il
ne vcu5 guette pas 63’~.1 sommet d’une termiti‘zre cm s’il ne s’approche pas sans
bruit derrière voua.
En fait on le tire le plua souvent B l’affût ou au hWiCWd
d’une rencontre, Sm cmy3 est tr%s vuln&rable mais, blessE, il peut charger
dsngereuserne;lt et lorsqu’il atteind son ardversaire il le 1 acère jusqu’9 ce qui::
mort s’eîx suive, Davs les r&gions où les LGopards sont abondants les africains

_
les capturent le plus souvent avec des $2 ~CD, les attirant avec une ch’evre, U:T
cochon ou un siage. La peau est en effet ,tr-3s I>ris&e en pelleterie et c’est actueY
lement l’une deo fourrures qui coGte le plus cher.
Le L 5opard chaQO-ce surtout pendant la nuit.Ses victime6 aont très
diverses : Pintadea ehL v
i rancolino, Suidéo, Antilapes, Singes qu’il va cueillir
sur les branches qui leurs servent de dortoirs, AUX basses eaux, il capture c.e:j
-
Silures dans les -r-ares,11 ne 1oossEde aucun ennemi mais parfcis il s’attaque:
au Lion et il arrive que dan,n den combats exzag&s contre une bande de Cyno-
cr’phaleo il soit d6bordE par le nombre et maanac.ré.
Au BlizQsl le IAopard est encore pr~:,til
<poqt dans tous les d&parte-n
ment6 maie
L> --7
IJ4tout, sau f en Caaalxailce et km5 le Sud-Est du pays, il est
devenu très rare. Chaque ann&e une cexitaine de peawr sont comx-florcialiséea
mais cormzze le @us souvent elle0c sont achet6es B Ziguiirch or il est difficile

-
de savoir si elles proviennent de la r;:gion, du Xali, de la GuinEe Bissao OU
r&me de la GuiuSe Conakry.

Aucune protection.
l L
-

- 47 -
6. - C H A T SATJVACE
-Y--------3-
Felis l y b i c a ( For&er )
Assez commun eïl ZOile3 soudanienae3 et oah%cnnes,le Chat d2
Lybie a la taille dr. Chat dorÂ7cstique avec lequel, d:ailleur3, il sc croise, La
toirite du pelage varie XLVX~&E~-~~~~ xais, presque toujourn, 021 y trouve du
jaune, notaïai~~~eiit au b ai; ventre. La face l$mtaire de3 extr&kit&a est noire,

Il est e3sentiellemvnt nocturne et ce nourrit de petits anizzaux.
Comme le LEopsrd, il tue souvent par jeu et lorsqu’il garvielt à pénZtrcr
dans un poul ailler il égorge tcut ce qui lui tombe GOUS la patte. La durYe de
gestation est d’environ 56 jours et le iloi22bre de jeunes par portbe varie de

% &. 5, En captivit6, mn naturel est e2rcGcrable. Lorsqu’on l’approche, il ne
miaule pas mais ,&xet un sifflement m&hant.
Pr6cent dans tout le nord du L; Snbgal n-mis assez rare, il n’est
pas prot&é.
Le cor;m est prks du sol.
Les membres, ~ourvuo de cinq doigt 3,
sont du type plantigrade.
La dentition r6duite comporte de 28 à
x
36 dents,
I
RATEL
- - - - - -
k.~ell.ivors ca?enaio
( Schreber )
Africain et aoiatique, le Rate1 a Ilallure et la taille du Blaireau
d’Europe. Long de 20 cm. , dont 15 cm. de queue, il p&oe une douzaine de kg,
Les pattes SOilt courte s et arnïideo de trks fortes g piffes. La machoire
puissante est pourvue de.32 dents très acérGes.Le pelage bpaia et rèche est
divio6 en deux parties nettement Superpos&es, blanc sur le C&~C, le dos et le
dessus de la queue, noir sur la face, les flancs et les pattes. Les oreilles ne

sozt guere reprSsent%e3 que par des replis de peau.
.--
----
-
_.--.

- 48 -
Il vit seul ou par couple, Scidectaire, il habite dana de5
terrier5 profond5 qu’il creuse lui-même et dont il ne sort que pour
chasser. Il se nourrit d’ir;sectea, dIoiseaux, de rong eurn et de petite5
Antilopes, II est trEs friand de miel, Sa peau 6paisse renforc6e par un
dpaio pannicule jgais s eux sou”L> cutan6 le ,~rotkge des piqureo d’abeilles
et il peut attaquer sans
dommage le5 ruches nauvagco situGe5 à la ba.se des
arbre5 ou dan=i d’anciennes termiti’rrea. Il existe une sorte de ;3ommensa-
-
liszx.2 entre 1-e SXatel et Inzlicator indicator, un oiseau qui lui indique par ses
cris la prS5encc des nids d’abcillcs.D’apr? :s VERHEY~TN, il répondrait par
un sif.flezent ;jarticulier aux cri5 do l’oiseau. Il y aurait deux portée5 de 2

a /rT petits chaque an&e.

Le Rate1 est un aniz~al combatif, agressif et intol,Srant sur son
texritoire de chscse mai3 il est peu rapido. I3leçs6, il simule parfois la
rAort CO:2~,~.2e le Chacal pour n’enfuir à la premikre occasion. Csn le rencontre
dans toutes 1~s rGgion5 du SSnGgal mais partout il est rare.
-.
Aucune protection,
La taille est relativement petite et
le corps près du sol,
Les griffes sont plu5 ou moins
rgtractiles.
La dentition comprend de 36 à 40
dents.
1. - CIVETTE
- I - - w - -
Viverra civetta ( Schreber 1774 )
-
IZSpandue dans toute l’Afrique au Sud du Sahara, la Civette atteint
35 cm. de hauteur au garrot et 14-O à 160 cm. de longueur totale dont la moi-
-
tiE pour-
la queue. Elle pkse de 10 *a 15 kg.Le fond du pelage est gris bru-
n&re mais l’encolure,le haut des jambe5 et la queue sont rayes de noir et de
blanc tandis que la gorge, la crini&re érectile et le bord de la queue sont
-
entièrement noiro. Comme caractères sp&cJfiques, signalons la plante des
pieds poilue et de5 glandes anale5 B musc.
. /.

- 49 -
Nocturne et sédentaire, elle vit par couple ou demeure
solitaire.Elle passe la journke dan3 de3 infractuosités de rochers ou des
arbres creux, chassant la nuit les oiseaux, les petits mammifèrea,les reptile3
et les batraciens. Elle mange également des vEgétaux et, comme le Ratel,
elle recherche le miel.Dans les villages elle est susceptible de causer
d’import ants dommages à la volaille. On ignore le rôle exact joué par les
glandes à muoc.,?eut être est-ce un moyen de défense, peut être la 3tScrétion
a-t-elle un pouvoir attractif pour le 3exe oppos6 ou cert-elle à jalonner le
. 1
territoire de chasse. Jadis le mu3c était utilisé en parfumerie. La durée de la
gestation n‘est pao connue mais on sait qu’il y a 2 à 4 petits par Port&e.
On rencontre de3 Civettes dans toutes les régions du Sénégal.Elles
ne 3ont pas protQg&es.
74. - GENETTE COMMUNE
-----a----------
Genetta genetts ( LinnC )
L’esp&ce habite l’Europe occidentale - sud de la France, Espagne
et Portugal-l’Afrique du Nord et le nord de l’Afrique noire. La sous espèce
qu’on rencontre au Sénégal,Genetta genetta senegalensis ( Fischer ) existe
dans toute3 les régions sahélienneo et noudaniennes de l’Atlantique à la Mer
Rouge.
La Civette est un petit carnivore bas sur pattes dont le corps
allonge atteint 50 cm. et la queue 40 cm.Lec griffes sont imparfaitement
rhtractiles et la sole plantaire est veine à. l’exception des pelotes et d’une
Etroite bande dan3 la region du mÊtatarse. Le pelage de teinte claire est tache-
tQ de noir ou de brun marron,lea taches se groupant sur le dos et sur la queue
où elle3 forment neuf anneaux.
L
Animal nocturne, elle vit isolée ou par couple, s&journant dans des
trous d’arbres ou de3 anfractuo3ités de rochers.D’après VERH%YEN le couple
resterait uni pendxnt toute l’année et les portées seraient de 7. à 4 petits. On
ignore la dur&e de la gestation. Sa nourriture se compose de rongeurs, d’oiseaux,
de reptiles, de termite s. Dans l’antiquitk les Grec3 l’apprivoisaient et llutili-
saient pour dêtruire les souris. Parfois elle provoque des ravages dans les
poulailler3.
Aucune protection.
l /.
-
- --.

- 50 -
3 a - -F’S@TJ.DBGENETTE
de VbLCIERS
-swI------I---I--A-,---L-
.Poeudogenctta
viltiersi ( Dekeyaer X949 )
Aucune protection.
4. ^ X...!EL? ,MANGCUSfTES
- I - Y - - - - - - - - - -
genre Herpestes
G ertaines demeurent solitaires et soit nocturnes * D’autres vivent
en bandes de vingt 3. trente e,t chaosorrt de jour. L-)~~lleç habitent dans des troncs
d’arbre creux ou dans des terriers abandonnks, g-GnSralem.ent non loin de
l’eau, Tr’us voraces et omnivores, elles se nourrissent de petits
vertGbrés,
_
d’oeufs d’oiseaux, d’insectes et &galement dlkl&rents -&gQtaux, Certaines
espèces qui sont immunisées contre le venin des serpents attaquent les rep-
ti.res.
lale s sont faciles k apprivoiser ~rnaia, dans la maison2 il faut les
aurveiler car , si elles trouvent des oeufs, e il.as les casseront jusqu’au demie-i- -
Dans le Livre de la Jungle, KISLTP~G a noz-amQ la Mangouste ” riki - tiki -taver’,
OilQ"XllZLtQ~ée qu.i rappelle 0011 cri.
, ,
Le genre Rerpectes qui n’ est pas protégé est représent& au Sene@
par :
-
a/ ?** ..,
~~dilPw2~te Ichneumo~
.A--w”,---“,----“-
Herpestes ichneunmn ( Linné )
Longue de 60 cra.
environ sans la queue, son pelage est gris
brun&re avec des poila annelés de jaune.
l /.

- 51 -
b/ Mangouste rouge
-e-e-- -
Herpestes saEnguineua
Lonpe de 35 cm., son pelage varie du jaune grisatre
au rougegtre,
c/ ::Aanxoucte à peue blanche
m.. - - - - -
I---L--- I c h n e u m i a a l b i c a u d a ( Cuvie, i
Longue de 60 cLm, elle est plus haute sur pattes que les pr&cé-
dentes. Le pelage est brun foncé 5ur le corps, noir sur le dos,La queut..
est blanche.
d/ Mangue de Gambie
- - - ---cm----
Mungos gambianuo
(Ogilby )
Son pelage eot ray4 transversalement,
L

- 52 -
Chapitre
Second
- - - - - - c - - I - - -
- - 1 1 - - - - 1 -
- - - - - - -
La dentition a com$ètement
disparu. L’animal se nourrit exclu-
,sivernent de Fourmis et de Termi-
tes qu’il englue gr8ce à une langue
très longue et protractile,

L’estomac est dot6 d’une
puissante musculature.
Il n’existe qu’une seule famille:
les Z.JANIDES, animaux terrestres ou
arbordooles qu’on rencontre en Afri-
que et en Asie.

Smutsia gigantea
( Illiger )
Le iangolin, long de X00 cm. environ, est tr&s bas sur pattes.
La partie supkrieure du corps, la queue longue et effilée, la face etierns
des membres sont recouverts d’$cailleo d’origine épidermique qui peuvent

ne redresser c,uand l’animal est inquiet. Le reste du corps est soit nu,
soit pourvu de poils rares; sans glandes oBbacéee sauf dans la rcgion du

museau.
111
l 1.
L
___-----
-.. ~-
_--. . ..- -
---

- 53 -
La tête eE;t akl3ngge
- Les yeux sont petits et protégba par
d’gpaioses paupikrea. Les membres sont pentadactylen mais le d&elop-
pement des doigt s est inégal et d’&normes sngles adaptes au fouissement

terminent trois d’entre eux. Le sternum se prolonge en arrikre juscjtu’au
-
pelvis par deux minces baguettes.
Le tractus digestif est trè s ca.ractGristin~ue.
La langue,% tr?s
longue et protractile, est abondamment humectée par ii’&norrnes glandes
501x3 maxillaires qui s’étendent jusqu’au sternum. L’estomac simple rcnfen-ne
une large plaque glandulaire saillante à la partie ant&ricure. Le caecw2
-
est absent et, de chaque côté de l’anus, il y a deux glandes. Les testicules
sont internes et le placenta n’est pas rejet4 au -moment de la mise bas.

-
L e J?angolin se déplace e-n appuyant toute la plante du pied sur
le sol mais seulement le bord .externe de la main. Il peut, occasionnellement,
se mouvoir sur les seules pattes post ~5rieures en s’ aidant de la queue. Sa
-
vitesse de progression est sensiblement Egale à celle d’un homme au pas.
Animal nocturne qui se réfugie pendant la journée dans des terriers.-
des cavitGs de rochers ou des infractuositls d’arbres, ses moeu, r,
vc sont fo:rt
mal connues. Il sen?ble qu’il n’y ait qu’un petit par portée et celui-ci nan” avec
ses écaille5 - Son seul moyen de dkfense consiste ?t se rauler en boule.
La nourriture du J?angolin se compose exclusivement de fourmi::
et de termites qu’il capture à l’aide de sa langue g;luante apr%s avoir d6moli
-
la foarmi.UiEre ou la .tormiti&re avec ses griffes. La quantite d’insectes ava.J.G.2
quotidienne-ment est Znorme, D’aprks LANG, la capacitb stomacale d’un

animal adulte serait de deux litres.
Trbs utile à l’homme,l’espèce a 6th mentionnke par la Convention
de Londres de I933 parmi les animaux de la classe B dont la protection est
-
recommandée. Au Shn6gal on n’a signalé le Pangolin geant que vers la
frontizre guingenne. C’est en effet un animal des zones forestières. Partielle-
ment protége en Afrique dL+ l’Ouest depuis 1948, il est integralement protégé

-
au Çknégal depuis 1965.
-

- 54 -
Chapitre
Troisi@me
-1---m------------
----m..---------
--------
-l_--_

.-

..-...

-
.._
, _
-
1 OXDRE DES TUBULUDENTES 1
‘_..
. . _ ___.-.-.A
La denture est très rédüite.
Les dents oont cylindriques,
sans émail, d6pourvues de racine ,
L’ordre n’est représentk qu’en
Afrique et par w.Jic seule espèce,
l’Oryctér@pe.
I
OryctGropus afer ( Psllas - 1776 )
C
L’BryctGrope dont le poids atteind 50 kg. offre l’aspect d’un
porc de taille moyenne dont le corps, acn
Lpüez gros9 est support6 par des
C
membres courts et robustes, La tête, txka allcngée, se termine par un
museau tronque pourvu d’un groin velu où débouchent les narineo, La bouche,
petite, laisse passer une langue protractile, longue et gluante. Les oreilles

L
6 ont allong 6 e E et de forme ovale. La queue, massive, aussi longue que le corps.
très épaisse au dQpart, ne se detache pas nettement du tronc, La peau, épaieee
et gri&tre, est garnie de poil% clairsem& gris brilr&re, plus fournis sur le
1
dessous du corp s que sur le dos et leo flancs.
Le premier doigt est absent des membres antérieurs. Les autres
C
doigts et les orteils sont pourvut de griffes plates en dessous qui, par leur
forme, se rapprochent du sabot des Ongulks. Les deuxi&me et troisième
doigts ainsi que les orteils sont plus longs. L’Oryctérope a et6 considéré comme;:
C
le descendant d’un groupe qui s’est d&aché des autres Onzulês peu après que
ceux-ci se soient sépar6 s de la souche commune de s @ngul&c et des Carnivores,
11111
La durée de gestation serait d’environ sept mois et il nt y aurait qu’un seul
petit par portée.
’ /*
C
_--
.
_- -- -, .- _ .-_-. ..-. .--.. -~.

- 55 -
c’est u-n anirlal nocturne qui se cache le jour dans dûs
-
terriers qu’il creuse avec une viteace incroyable. La nuit il explore
les termitières, les dEm.olissant avec ses griffes. 11 (3~ nourrit surtout ,rrlû
termites et de fourmis, parfois de tubercules. 9eo terriers une fois abandonrka

deviennent des 1icux de refuge pcmr le Phacochère et 1~s Hykneo, Douk d’me
-
très bonne vue et d’un sens de l’ouïe excelle&, il est capable, en cas de danger ,
de s’enfuir rapidornent.Danc la nature oes ennemis sont 1’HyZnc et le Léopard,
h?z. s én6gal on rencontre l’Cryct&rope dans toutes les ré#ons
maia surtout 8-n z0ne sahélienne.Animal tr&L; utile puisqu’il ne se nourrit que
d’insectes nuisible 6, il est izt&gralernent

protBgé depuh. p 194 $3. Malheur eus ement
-
sa chair est très prio&e d.cc payr,an5 cpi i’ahxttent frbquc~r~rriennt la nuit Ou le
d&terrent pendant la journQe.

-
-
/
l ,a

- 56 -
L e s caaincs oont abserlte;es,
Los moS3Axes nont pliscz’er;,
.Lea inciGves,txès fortes,

saillantca, d+ouxvu.c3 de racine,
s’accxoiwsent pendant toute l*exis-

tencc. El.l.eo sont au nombxe d.e
quatre à la macholxe sup6xieuxe,
de deux à la machoire
îilE@rieure.
Lepus aegyptiur;
( Deemare3t )
Com;aluné;îrent
appelé ” lapin f’ car il a la taille et la coulçar
du Lapai3 de gzrenne d.‘Europe, Lepus ae gyptius se rencontre dans toutes len
xé+-m oaheliennes et soudanien-neç du continent africain, Du S&&gsl à
l’Egypte on trouve Lepus aegyptius aegyptiuç.

Cut~anizrszl n’mt pas un Lapin cax il ne creuse pas de terrierG,
la femelle ne ccm6titue pas de litière à base de poils,les jeunes naisse& avec
les yeux ouverts. Pa ccant 1ec heures Chaudes ca&{6 dzns dea fourrés, il en sorl

à la tcmb&e de la nuit pour se nouxxix d’herbes, de racines et d’Ccorces. II est
s6de2taixe et vit içol6. La fcmetle aurait deux poxt&es de un ou deux petits
pa2 an et la gestation duxerait un mois.
Assez sbcndant au S$I+~! où il n’est pa3 protégé,le Lièvre fa2
II
fséquen-m~ent l’objet de rmssacxe s inconaid&r6s et peu sportifs : oa le tixe
de nuit en voitzxe ou à la lampe frontale, on le capture avec Cien g.GBgûs, Sz

chaix c3t excellente.
_~I_ -..-..- ._
“.---

- 57 -
Chapitz=e
C inquiète
------------c---
---w--m---
-----
Les Rcmgai~Q=s oe distinguent
des Lagomorphes par la prEsemze
d’une seule paire d’iincioives à
chacune des machoir e s .
FORC EI?IC
- - - w - m - - -
Hystric
cristata (

Lin& )
H a ut d e 25 cm au garrot, long de 70 cm et pesant une quinzaine
de kilo,le Porc-c’pic a une forme massive.Seule la tete est couverte de poils
rèchee, le corp s et la queue Gtant prot636o par des piquants rigides annelks de
noir et de blanc qui peuvent, sur le dos, depasser 25 cm. Couch6s au repos, les
piquants s e dressent sous l’influence de la moindre &notion, provoquant un
bruit de papier froissQ, Les membres sont armés de fortes zriffee et la queue,
courte et muscl6e, est revêtue de piquants.
Habitant les zones sahéliennes et soudaniennes, il vit seul ou par
couple. Il se cache le jour dam des terriero qu’il creuse lui-même, circulant
la nuit à la recherche des vGg&taux et de s racines dont il se nourrit,Attaqué, il
se rode en boule,pr 6smtant 2 l’adversaire une ma sse de dards hérissés.Il
charge à reculonpu :-mais, contrairement à la légende, il ne projette pas ses
piquaLits. Parfois on trouve des dards de Porc-kpic dans les pattes des Zions
et des Zéopardc ti, surtout d’animaux @Os qui.ne peuvent plus attaquer Antilopes
et l?hacochè.res.
Frksent dans toutes les rQgions du J&Ggal, il est souvent captur6
par les paysans qui le déterrent à la pioche. Sa chair qui rappelle celle du POPC-
est excellente. Aucune protection.
. /.

-
Bien que I’Ecureuil
fouis s eur , improprement nom~né ” Rat
palmiste ‘*,ne pui sse être consid.6ré comme un animal de chasse sauf par
les enfants, nous 12 mentionnon s car, dans les plkx&a&ian~ d’Anacard.ium. occider-
tale effectukes par le Service Forestier, cet animal provoque souvent des

dégâts concid6rsble ç, Sectionnant les jeunes $ants au collet, il est capubie en
une nuit d’en détruire une vin@aine.
-
Long de 7.5 à. 30 cm. , . .Q préomte l’aspect d’un Ecureuil au pelage
fauve brunC?itre marqué dltxnc- ra.!c Mz~Ic~,~.-,- ,ri:r ckque flanc. La queue, touffue,
-
est aussi longue que le corps, II. vit &mc: ‘b.ik.r:
‘“-1 terriers mais son activit6 se
dhreloppe de jour et de n-~it.
-
Les Rata palmiates sont trks abondants au SénZgal, surtout dans la
zone soudanienne.TJnc
destruction r;y-r,t&Tiatique op6rée en 1944 avec des anti-
coagulants dans la r6gion de Eiourbel sur une $antab*ion de 300 hectares a
-
permis de rGcupérer 500 cadavre 6.Si on tient compte des rongeurs q2.i sont
morts dqns les terriers cm peut avancer u.n chiffre de qnatre à l’hectare sans
être taxé d’exag6ration. Se nourrissant s~.rl;cut d’arachide et de mi?, ils causent -
des dommage up CCD-portants

non ~enlement ?I~X ~>lantntim7s f0restGres mais
G~alernent aux cultur.eo.
-
Aucune protection.
L----

--
--
-

- 59 -
Chapitre
Sixièm.e
-----L-------I
------w-e
--me--
” Les F rimates sont des mam-
mifères plantigrades, ordinairement
arboricoles, dont les -nains et les pieds

comptent cinq doigts munis d’ongles plats.
Le pouce et le grc3 orteil 003t le pIu3
souvent cpposables. Les 03 du carpe ne se
soudent pas entre eux;le P~C%S et le cubitus

res,tent toujours lib-rcs. La deSkure ne manque
d’aucune catégorie de dents. Les hdmisphhres

c4rébraux sont habituellement sfrconvolutian-
nés et couvrent, en partie ou en :otalit4, le
cervelet. L’oeil est doué d’une grande acuité
visuelle et posskde, sauf chez le * Lémuriens,
une fsvea. LecL> orb?tes

:
sont tourngs vers
l’avant. Les mamelles sont toujours pectorales,
sauf chez le Tarsier.L’utkrus ne porte pas de
cornes;le placenta est adécidué et diffus ou décidue
et discoi’dal, Les testicules, contenus dans une

bourse, sont extra-abdominaux. Activité sexucl-
le continue, non 1imitQe â une période de rut,

sauf chez les L&-nuriens.Les Primates habitent
les régions tropicales. L’Hom3me est le seul
d’entre eux à vivre sous tous les climats.Gdné-
ralement un seul petit qui, pendant longtemps, ne
peut subvenir par lui-même. Tous les Primates,
à l’exception de quelques LGmuriens et peut-Stre
des Tarsiers, sont sociaux ‘1 ( ARON et GRASSE).

Les Frimates sont divisés en trois sous-
ordres :

- L&muroïdes, les plus primitifs, qui conservent
maints caractères montrant dt Gtroites affinités
avec les Insectivores.

- 40 -
-
- Tarsioi’des, petits animaux de 12 à 15 cm.
de long qui n’existent qu’en Asie.
N'ayant pas eo’volués de-@s l*Eocène, ce

sont de viritables ” foocilcs vivants “.
- b;imio*deo englobant les différedr; genres
de singes et l’homme.
-
-
GAEAGO
-l---Y
Galago senegalenais ( Geoffroy )
Les Gslago sont de petits animaux do 15 cm. environ couverts
d’un épais pelage gris, sOuisle’@t Soy eux, Li t8ke termin&e par un m’useau
bien dXgagL= et pointu porte de très Grands yewx et deo oreilles à peau nue,

contractiles comme chez ccreaina Ch&wpt&reri. La queue, plua longue que
le corps, parait volumineuse grâce c-ux longs poils qui la recouvrent. Le
tarse est allongé et lea membres pont6rieu.r~

sont beaucoup plus longe que
les ant&rieurs. La femelle est pourvue de deux paires de mamelles, 1’une
_
pectorale, l’autre oitude au bas du ventre.

- 61 -
Ils vivent dam le3 arbre s et font la nuit une cha3cc inlassable
aux insectes qui, avec leur3 larvea, constituent llélêment principal de leur
nourriture. Tout en cha s3ant, aautant de branche en branche, ils poussent
de3 cri3 perçant3 rappelant ceux d’un enfant, ce qui leur a valu le nom de

” Buschbabies I’ ou bc’bés de brou33e, Ils demeurent par couple3, dormant
pendant la jourGe, enrou.les
DUT eux-inem.es, drap63 dam leur queue. 115
5 ont adapté 3 3 la vie nocturne. La puFille de l’oeil, COiTtPactée en une fente,
et le pavillon de l’oreille, replia sur lui-mêime, ne dilatent largement dan5

l’obocurit&, leur permet-tant i’a;xTcavoir le3 insectes et cll~m+m~2r-v
1n ?wzGndrV2
gratterL1ent,
Les Galago,p 0-ont abondante dans I’Est et dans le Sud du SknGgal.
La nuit, lorsqu’on circule en voitur2, 212 les reucoutre en bordure des route3
ca:13 le taillis, viçion fuyitivc de deu.s: lueurs E?;h csphoreacentes qui disparais-
sent r~2~G?emfi11t n_wmd l~anL.~ml bwldit sur une autre branche. Aucune pro-
tection.
Les Simo?des ont une face gJ.abre
QU peü velue, des on$Lea plata ou car&rAs,
raremmt ~~ourvus de griffes. La femelle ne
possède :yse deux ma:m.elles. 0~1 le3 groupe en
trois familles, le3 caractère3 distinctifs
étant basés sur le nombre de doigtc,la Fr&-
sence ou l’absence d’une queue, leur aspect

plus ou L=oins humano2de.
Chez les Colobes,le pouce est toujours tr’es rEd.uit;les doigts et
orteil3 m6dian3 sont plu5 longs que le3 autres appendice5 de la main et du
pied. Le xu3eau est arrondi, le cr&ine large, la cloiçon ns3ale développée.

- 62 -
-
L e 3 ndaires possèdent des cmwonnes garnies de tubercules
rhnis en crètes transversales bien netées,L’cstomac
qui est divis6 en
chambres adsptses à des fonctions diff6rentcc
y rappelle celni des ruminants.
_
Les membres poçtSrieure sont plus lo:.~gs que les mem3reo sntGrieurs.La
peau de la paum e des mains et de la plante des pieds cat me et noire.La
queue eet trèc lony~ua et trko fournie.
Ce sont des animaux des zones forestièreo.Vivant
en petites
bandes, ils -,assent leur existence dans les arbres ne descendant à terre que
-
pour boire, Leur nourriture exclusivement &gktale se compose surtout de
feuiileç dont ils absorbent 9u.^e~dîeilne~~~~~F?C:
de 3 quantites
égales au quart de
leur poids p Xaturellement ler?ta et peu actifs, ilc sont ca,pables d’effectuer
des bonds prodigieux ou de se laiacer tor.nber sa;npL) aucun mal de plus de
dix mètres de ?mutewz.
I

-
Il existe trois eopkces de C~lobes dont l’une, Colobus bad&s
temmincki ( I.*uEï ) existe au 3&26@ dans le sud du Sine Saloum et erill
Casamance. C’cs~ un singe assez grand ( 70 cm, de longueur de t&e et de
-
corps) au pelaSe gris noir sur ledos, rou.;;c&r;: sur lcn ~îl(?î7iFT08,Inofienc;if i
et assez rare,2 est int,Ggralement prot6gE d2pu.k 1965.
On clanse dans cette fanillc
toua les singea existant sur le conti-
nent africain à l’exception des Coloben
et des deux AnthroprXdes,
le Gorille et
l e ChimpanzE - Tous posedent cinq
doigt 3 et 3tnt gou~rvua d’une queue.
SINGE V E R T
C e r c o p i t h e c u s a e t h i o g s
--w-----1-
( LiilXl& )
Waut de 50 à 60 cn. et peosnt de 3 à 5 kg, ,le Singe Vert ou
Callitriche a des formes zrèlea et <lancGoc.La face noire, avec des favoris
bien d,Svelol,;--Gs, est surmont$e de deux oreilles rondes et petites. Le pelage
-
gris -vert raz-iprend un certain nombre dc: poils rouw.La queue est plus
1onp.e que l e c o r p s .

Animal dec s~vzmco ooudanaises et uxd -sahv”licnneo, il vi t en
bander; de IO B ?,O i~xEvidua, le ,lue aouvei~; 2. terre sous la garde de sa.ntinelles
postées dans len arbres. Xi chrmrt trè6 bi,,m et c’est un excellent Zrirfipeur . Il
se nourrit de fruits,de ~raiaes,d’inacctes et il -,ills souvent lco plantations.
SGdentaire en L!Sil6ral, il a’hSsitc -a s à se d+lacer quaad la x-murriture vient
I
à zwnquer. Son sumcm de Singe I?lcu~ew l-~=ovicr~t.du cri @in.tif, sem3lsble
3 uh roucorilcmclat,q~‘il pOUi3S.362 continuelle~xe~l.
c
Ch le re3ccxtrc au Sbndgal daqI s toutes les +é&ms.Il n’est pas
protXgE.
I
,,-._ .-
- .- _. -..---.
.----- .-..

- 44 -
dGJeioppéo;
ceui i: d’un nzâle adulte 3ont su33i efficace3 que ceux du L6opard.
-
La face, le3 rzaino ot les pied5 smt noirs tandis que le corp3 est recouvert
de longs poils cow4es, fauve3 cm nciso, qui, 3elon leur ahondasce respective,
dOi?neIlt
aux individu3 des
-,clorio allant du jaune au marron vert. TJne rri-
ni>re fOl.lI??ilie COuvXe 10 poitrail et le3 .+&a de3 mâler;. Le3 fc33e3 0OJn.é
marqules par de3 ,>-
-a%kt.Ss très vivwmmt color&s de rouge.
Uivant es baAda3 .~~~lbreu~~ti ,g qui 17euvent dépasser 200 éCte5 et
qui 53:lt constitu.4ec 632-l sc,ci&t:$, les Syncc .$h&?s mènent une existence diurne,
se dCplap.nt 5 terre %. la recherche de leur iïOlJ+lC~atUrC, fruit3 2 racineo, bourgeo~nr,,
imectco, ocufn d'oi3e2ux et x2ême aliment ation Carn$e. La zsit, il3 se setimnt
dans de5 endroits rocheux ou ntfnoénlle*sr fpx la cînze dr grands arbrea. 113
constituent souvent un fEau pour les 1:aywn3 dmt il3 pillen-t le3 $mtations.
Intelligent
t
3, il3 dSterminent imu&diate-,?cnt à qui il3 ont affaire et n’ .-h^isitent
pas, en prGnencc de femme s ou d’enfants, à continuer leur3 dkpadationa. Par
contrr,a~ercevait un homme ar3zt6, il,e 9n’enfuient en ordre,lee femelles avec
leur3 petits sur le dos et les jeune3 en tête, le3 mâles en arriere garde, restant
toujours hors de Sort$e.
Leur principal eilne:& e5t le L%+ard r*lai3, 3ouvent, celui-ci hésite
à 163s attaquer qUzrAd ils 3onC ea bande
et 3, terre car, c~3v.rui,qqeux, ils foat front
et 3e d&fendent vaillamment, piffant et mm, L
rda:lt, tua& parfois le fauve. Des
-
sentinelles survcil1w.t toujour3 le3 environ3 do la zone où la horde 3’erjt raç-
oembl6e et avertioaent en aboyant la colouie du moindre danger. S’il 3’agit
d’un ennemi daursereux, LGoprd, T-Eyène, U*
f’hien ou Homme, toute la tribu reprend
-
en coeur.La dur&e de la . .ser;tation 3erait de IqS jour3 et il n’y a qu’uil petit
par port 6e.
Le3 Cyilt3ciTpFAaleo
exiskent en 6;û3amance et dan3 le Sinégal Briental.
On en trouve de3 bande3 importantes ut L;ouve& elles commettent de3 dSgâts
consid&sblea dan3 le3 cultures car,la nourriture <tant plus abondante que dam
-
la brousce, elle3 s’in3taUent non loia .deo villa gcs et y de;rncurenP, m.pzmanence.
Aucune protection.
Les Singe5 antropomorphe3
occupent un rang 3upSricur parmi le3
‘?=imates
._
et, dan5 la classification de3
zraï-mnif b r e 3 , il3 arrivent juste avant
llh~m-.-rre. Leur taille est assez grande.
113 n.‘ont pao de queue,lc3 callosité3
fe3aixres aout reduites, le3 ~.~embren
ant<rieura sont plu3 long3 que le3
membre3 postbrieurs. Le gros orteil

- 45 -
est oppcaable. be sternux~ est
court et large& cap thoracique
a une forme en tonneau, Le c3ecuin
porte un apyndic e vermiculaire et
1 e cerveau est bien sup&rieur à
celui des autres Sinzeo par se3
dimensions et le modèle des cir-
c~riv~l-uti~ns.
11s vivent en sk.&G,
~g&~ralcmcnt peu ncmbreuse, dans
laquelle le mâle exerce une dormi-
nation sur lec ferw4.w et lea jeuries.
Fan troglodyte5 ( Linnc” )
Haut de 150 à 170 CT.~ , , pesant de 50 à 75 kg. Ile Chimpanzé offre
une face nue et aplatie, u.nc bouche Largement fendue avec des l&vreo .minces,
de Grandes or ei?lcs rondes tr2e bcart‘les. Les brae,très longs, se terminent
par une main Di¢a f3
I ïï;&e E;an&icg
que les jambe‘5 cou.rtea, s’achèvent par une
large paume aux -oigtç CCTais. -La *ueue est abnente. Le pel &C;e er;t noir brun&62
et devient grin f,znçE chez les Sui&s 2.~2s. La peau dc la’ face , de couleur
claire 3. la naissance, brunit fortement avec 1’Sge. Le jeune Posckde une touffe
de poils blanc I; au dessus de l’anus.
La femelle atteint la pubertg ver s la huitikne ann6e, avant que la
dentition d6finitive soit achev&e. Le mâle est adulte vers dix ans. La gestation
durerait huit mois et il n’y a qu’un jeune gar Fortc$e.Les mâles sont toujours
plus d~.~velopp& et $1 IS ;rando que les femellea.
Les Chimpanz6s vivent en zone foresti‘ere par cou$es et souvent
pluoie3lr s fami&s
se rknionent. La majeure partie de l’existence a lieu dans
les arbres ou il5 Gtabliosent des aortes de nids de branchage pour passer
la nuit. A terre ils ont une allure quad rup%de, quoiqu’ils soient capables de se
mcuvoir en position plus ou moins dres s 4e . Adapt&a à la p6nombre de la forêt,
ila n’aiment pas la lux&re vive du jour. Lleur nourriture se compose essentiel-
lement de feuilleo et de fruits xaio il s zzangznt kgalement d.es insectes, de
petits reptiles, des rcng eurs et des oiseaux.Le Lkopard constitue leur
principal ennemi;c’eot pour se prot&ger dc son attaque qu’ils installent leurs
dortoirs dans un arbre sur une h aute branche bien d6gagée. Dans lea luttes qui
oppxe.nt Chimpnz+u’s
et Lboparda, le fauve n’a pas toujcurs le dernier mot
car quelquefois les Singe B parviennent à 1’ 6trangler.
.--.

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- 64 -
-
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- 67 -
2TJATRIEi?.4E
P+RTIE
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LEXIXJE
-:..
--.~---_._----
_.- -_._.___ ---- _-._
_.
.
L a t i n
:
: Damaliscus dorcas
: 4~~-céla~hus bus elaphub Hippotrazus
:
.
.
.
.
equinus
.
.-_______ . . . . . . ..- ..---- ..-. _ :- _ 1 -- ,_I._---. .-._ -___
.
*
:
Français
: Dan-disque
: Bubale
.
Anglais
Sassaby
i Harte beest
l
:
AXemand
: Halbmondnr?tilopc
: Kuhantilope
: Pferde antilope
Ouolof
l.
:
.
j Koba
.
:
S4rSre
:
-
:
.
.
P e u l h
:
:
: N’Daoura
: Kclongho
f Koba
.
T oucouleur
:
-
: Kolongho
: Kcbs
Sarakollé
:
:: Daguérk
i Khiy6
:
Malinké
.
.
: Tankhon
: Dagué
Bassari
:
-.a
.
j Ivkde
:
: Ingnau
.
Diallonkd
J.
: Tankhona
: Dakhèna
:
:
:
:
:
:
ll
:
:
.
:
.
:
l
:
:
.
l
.
.
.
:

-
- 68 -
Latin
: Taurotragus orxy
: Tragelaphua scriptus: Kobua defaçsa -m-
.
.
.
Français
: Eland de derby
: Guib harnach8
: Gob Defaesa
Anglais
: Eland
: Bushbuck
: 71aterbuck
Allemand
: Elenantilope
: Buschbock
: W i r o c h a n t i l o p e -
Ouolof
:
:
:
S6rère
:
: NlDiaf
:
Peulh
: Djinki
: Diaour6
: Bina
T ouc ouleur
: 0 jinki
: Diaouré
: Dom-x-ma
Sarakollé
: Djinguidjanga
: Khéra
: Toufé
MalinkQ
: Djiguo
: 1Mina
: Singsine
Basaari
: Ekandandc
: Iraq
: Fandiouar 6
Diallonké
: Yiqanna
: TanguinQ
: Khéla
-
:
.
l
i
.
:
:
:
.
-.-
.
.
Latin
: Adenota Kob
: Reduuca redunca
: Cephalophus
-
.
.
.
Français
’ Cob de Buffon
’ Cob redunca
t C &phalophe
Anglais
i Buffons Kob
i Bohor Reedbuck
: Duiker
Allemand
Swsrz fluas
Riedbock
: Ducker
:
:
Ouolof
m
M’Bill
:
Se’rkre
’ M’Bill
f WGay
Peulh

i Kem’ba
f Padala
’ i:j&é
:
-
T oucouleur
f Kem’ba
: Villér6
. Bolorb
Sarakollé
1 Ambadé
i N’Guessi
i Boloré
Malinké
’ Son
: Xoncoton
C ountani
:
-
Basnari
: Endiaye
: Loko
i InguedB
DiallankE
) *,?indéna
: Concorména
: Yergandbna
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
.
:
-
l
:
:
l 1.

- 69 -
Latin
: Ourcbia ourebia
: Gazelle rufifrons
:Bubalus cafer
.
.
.
Français
i Our6bi
’ Gazelle rufifrons
: Bua
Anglais
I Qribi
f Red fronted gazelle ’ African Buffalo
Allemand
i Bleichb&kchen
: Rotstirn
.
j Afrikanischer
Ouolof
:
Büffel
’ K&Cle
ll
m

.
SBrhre
l.
.
i Nak
P e u l h
’ Diabai
: Léoual
Edda
Toucouleur
’ Diabar
i Lella
’ Edda
SarakhollQ
’ DiobarJ
i SinC
i Goundouna
Malinké
: N’Goloni
Siné
Baosari
’ Akhouan
:
: Sigui
Diallankg
; Bol&la
:
Indangue
L
:
i Ningu6na
:
:
:
:
:
:
Latin
:
:
: Giraffa camelopar- : Phacpcherus
i Potamocherus
dalis
: aeth.topicus
:
:
por tus
:
:
:
Français
: Girafe
: Phacochère
: Potamoch’ére
Anglais .
: Giraffe
. “7art Hog
: African Buach Pig
l
Allemand
: Giraffe
: ‘.Yar zenschwein
: Africaniaches
.
:
l
: Bus chschwein
Ouolof
: N’Diamala
: 34’ Bam Alla
: M’Bam Khouk
Sérère
: N’Diamala
: Roui akob
:
P e u l h
: N’Diamala
: WBalalodB
: K o s s e w y
Toucouleur
: N’Diambalam
: Guiro
:
m
Sarakholld
: Goundonrogom6
: Faringuidjé
:
MalinkB
: Tiré
: L ê e
: Mata&3la
Bassari
: Sir&
: Féssine
:
Diallanké
.
s
: Bala
: Khosai Bala
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:

- 70 -
Latin
: Hippopotamus
: ,Loxodonta
T r i c h e c h u s -
amphibiuo
africana
:
:
:
.
senegalensil3
l
:
:
:
Français
: Hippopotame
: El6phant de Savane :
Lamantin-
.
Anglais
: Hippopotamua
: Rfrican Bush
: See cow
:
.
.
El Gphant
:
Allerna-cd
: Crosses Flusspferd ; Rfricanischor
: Seekuh
.
.
:
Steppenelefant
:
Quolof
: L&h&&
: Niei
: L%éou
-
S é r k r e
: Langbsr
: F a n i k
:
LGnar
Peulh
: N’Gâlou
: Cniwa
:
.a
T oucouleur
:
N’Csbou
: Cniaoua
: LiWO~OU
Carakhollé
: BunSamé
: Tour6
: LiwonSu6
M.alinkQ
: S4ali
: Sama
: Ma
Baosari
: Inguila
: Enismbin
:
Diallank4
:
:
l
.
:
:
.
.
:
.
-
:
..
:
Latin
: Canis aureu3
Lycaon pictus
:
:
:
:
:
Français
: Chacal commun
:
: Lycaon
Anglais
: Common Jackal
:
: Huntiq DOS
Allemand
: Gold Schakal
:
: Hyanen hund
-
c<r?L,,
: Fahan
:
: Safado
pea
: ~oundou
:
: Boinarou
Toucouleur
: L;.llBoye
..
: Safandou
Sarakholl6
: Boi’nadio ’
:
: Badora oullé
Malink6
: NGouaga
l
: Nagossi
l
-
Baosari
: Yakra
l
: Lémou
.
DiallankC
:
: Volobaré
:
Ouolof
: Till -
: Safandou
.
.
:
*
I
:
:
:
:
:
:
l
.
:
:
:
:
:

- 7 1 -
Latin
:Hysena Hyaena
: Panthexa Leo
: Z~cinonyx jubstuc
,
.
l
. .
,
Frangais
:
i Hyène rayée ’ ’
Lion
; Glllpz&
Anglaio
, Stipcd Hyaena
: Leon
Cheetah
Allemand
i Streifen hyane
: Lôwc
i Gepas-d
CUolof
Bouki

l
: Gai’ndk
; Tbaé
SQrère
i 0’ ikme
i
N’Diapy
Feulh
Foorou
) Biladd6
f ‘&a&: k.qxodc$
-
:
Toucouleur ’
F o o r o u
’ M’Baxodi
:
Tieourqou
L;aral-A@llé
:
; Tourounghé
Diexinté
1 Diagab&
l
Xalink4
Souroukou
Nianfin
i Kolokari
l
:
Bascari
Yirpini
i Iran&
Diallank6
:
i Mhalo-mana

Yatana
:
:
:
:
:
.
.
.
L a t i n
: Lyrm Caracal
: Leptailurus serval
: Panthera pardus
l
.
.
:
L Caracal
_ Çerml
’ L&onard
: Caxacal Lym:
i Çerval
’ Leoiaxd
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- 77, -
Latin
: Viverra civetta
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: Genre Herpestes
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Français
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: Genette
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: Magna
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Latin
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: Lepus aegytiua
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Français
: Qrycthope
: Lièvre
: Porc 6pic
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: Aardvark
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: Por cupine
Allemand
: Erdferkel
: Hase
: StrachelschTmein
Ou010f
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: Diombor
: Saw
S6rcre
: A khang
: N’dol
: Sang01
Peulh
: Yendou
2 Ouddi6ri
: SanSaldé
T oucouleur
: Yedou
: Qu&di&ri
: Sangald6
Sar akholl6
: Guijmb6
: Kandiar6
:
Sagalaïnnc?
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Xalink5
: Timba
: Sagan
: Bala
Bassari
: Fodoquète
: Edioukone
: Fosso
Diallanké
: KinSfana
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* 73 -
Latin
:
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i Erythrocebua patas
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Françaio
: Singe Vert
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Anglais
: Vervet Iamkey
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Allemand
: GraugrUe Meerkatze
: Huaarenaffe
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: Go10 niayes
: Golo
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: A Koy
Peulh
: Vaudou Baléri
: Vaudou Bodéri
Toucoüleur
: Kognérou
: vaudou S610urou
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: Khorokhorané
: Founounkhoull6
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: Xanganfing
: Soulavoulin
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: Amongue
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DiallankB
: Koulé forkna
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Latin
: Pagio papi0
: Pan troglodytes
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Anglais
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