REPUHLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L’AGRICULTURE...
REPUHLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE
Institut Sénégalais
De Recherches Agricoles
L-.--...I Centre National de la Recherche Agronomique
RAPPORT ANALYTIQUE DES RECHERCHES
AGROFORESTIERES MENEES EN 1999
DANS LE BASSIN ARACHIDIER
Par

Babou NDOUR
Alioune SARR

Avril 2000
m--
-- ---*-1

1 - INTRODUCTION
Les recherches agroforestières menées, en 1999, dans le Bassin Arachidier du Sénégal, ont porté
principalement sur :
les tests de confirmation et la diffusion de haies vives défensives en milieu paysan ;
?
.
la caractérisation du bassin versant de Kissane et
l’étude sur les interactions arbre / culture.
?
Les deux premières activités sont financées par le Projet Gestion des Ressources du Terroir (GERT)
basé à Thiès et la deuxième par le projet Minimizing Competition in Dry IandAgrqforestry (MCDA).
Après avoir décrit l’a méthodologie d’approche pour la collecte des données, les résultats intermédiaires
de la première activité seront publiés. Ceux de la deuxième apparaîtront dans le rapport analytique du
programme agro-pédologique. Les données complémentaires de l’activité MCDA étant en cours de
collecte sur le terrain, les résultats de cette investigation apparaîtront dans les prochains rapports.
Avant la conclusion suivie de recommandation, les publications sorties en 1999, les
séminaires/colloques internationaux aux quels nous avons participé, les étudiants encadrés, les
enseignements dispensés dans les écoles de formation professionnelle et les dificultés rencontrées
dans l’exécution de ces activités seront annoncés.
Il - TESTS DE CONFIRMATION ET DIFFUSION DE HAIES VIVES DEFENSIVES
EN MILIEU PAYSAN
2.1- Introduction
Cette activités de recherche développement a démarré en 1998, dans le cadre de la collaboration IK!!RA/
Projet GERT. Il comporte douze (12) essais ms en place dans des parcelles paysannes des cinq (5)
villages pilotes du projet
11 s’agit de.
2.2 - Objectifs
L’objectif principal de cette activité recherche - développement est de tester la technologie des’ haies
vives défensive à base d’espèces exotiques et locales identifiées par la recherche et de difIùser par fa
même occasion cette dernière dans la zone du projet.
Les objectifs spécifiques sont :
H
la lutter contre la divagation du bétail ;
.
la réduction des phénoménes de dégradation physiques (vent et eau) ;
9
la diversification des productions et partant des sources de revenu par la pratique de la
culture de contre saison et de l’arboriculture fruitière dans les parcelles embocagées ;

la protection des espèces agroforestières tels que Acacia dbida, Zizyphus maurillana,
?
Bffkmites aeap tiaca, etc.. . régulièrement coupées par les producteurs pour la constitution
de haies mortes.
2.3 - Dispositif expérimental
Le dispositif expérimental est un BCR (Blocs Complets Randomisés) e:n lignes avec quatre (4)
répétitions et un nombre variant en fonction du type d’association. Les espèces testées sont: Acacia
I&n, Acacia nilotica, Acacia tortilis,
(espèces à croissance rapide et à élagage naturel par la lbase)
et Acncin mellzjërn (espèce à croissance lente et embranchement latéral . Les trois premières
espèces sont associées pied à pied avec Acacia mell@ra.
2.4 - Résultats
Les résultats obtews portent sur l’évaluation du comportement (croissance en hauteur et taux de
survie) des espèces plantées en 1998 et en 999, sur les différents types de sols (sol sableux latéritique,
sol dior et sol deck-dior) de la zone d’intervention du projet.
2.4.1 - Essais mis tm place en 1998
2.4.1.1 - Tnux de s1 mie
Sur les huit essais mis en place en 1998, quatre (deux sur sol sableux latéritique à Ndioungane, un sur
sol deck-dior à Mbomboye et un sur sol dior à Keur Ndiogou) ont été régulièrement suivis. Les autres
ont été abandonnés. par manque d’entretien de la part des paysans partenaires.
Dans la présentation des résultats, nous comparons l’évolution des variables hauteur et taux de survie
entre les deux dates de mensuration (décembre 1998 et décembre 1999), d’une part et sur les différents
types de sols, d’autre part.
a - Qux de survie sur sol sableux latéritique RJdioungane)
Au niveau de ce site les espèces (Acacia Iaeto, Acacia mel@era et Zizyphus mowitiana) sont plantées
en haies vives monospécifiques, tous les 50 cm sur la ligne et à 50 cm de la haie de Salane (Euphorbiu
fxdsam~fera)
du côté intérieur.
Les données recueillies en décembre 1998 et en décembre 1999 ont été saisies et analysées en Exel
sous forme d’histogrammes.
Les résultats obtenus montrent que :
. Acacia lueta et Acacia me&jêra se comportent très bien sur ce type de sol. Leurs taux de
survie sont supérieurs à 80 %, seize (16) mois après plantation. La baisse de cette variable
entre décembre 1998 et décembre 1999, est inférieure à 9% pour les deux espèces (Fig,ure 1
en annexe)
le taux de survie de Zizyphxs mauritiana a considérablement chuté (plus de 40%) entre les
?
deux dates de mensuration (Figure 1). Ce comportement serait dû à la concurrence racinaire
2

des Salanes, la parcelle ayant été régulièrement nettoyée et l’espèce se comportant
relativement bien sur ces types de sol en milieu naturel.
b - Taux de survie sud sol deck-dior (Mbomboye)
Sur sol deck-dior, un dispositif en haies vives plurispécifique a été adopté. Quatre (4) espèces à
croissance rapide (Acacia laeta, Acacia nilotica, Prosopis jul$ora et Parkinsonia aczcleata) sornt
associées, pied à pied, chacune à Acacia mell$era.
Dans l’exploitation des données de mensuration (décembre 1998 et décembre 1999), le comportement
de chacune des espèces à croissance rapide est évalué, tout comme celui de Acacia nzelZi&ra dans les
différentes associations (Figure 2 en annexe).
Les résultats obtenus montrent que :
. Acacia laeta et Acacia nilotica se comportent relativement bien sur sol deck-dior; la
variation de leurs taux de survie, entre les deux périodes de mensuration, est inférieure à 10
%, contrairement à celles de Prosopis julifloa et de Parkinsonia aculeata, où en 12 mois
cette variable a baissé respectivement de 28 % et 35 % ;
Acacia melliJéra s’est bien comporté dans toutes les associations particulièrement avec
??
Prosopis julifk)ra et Acacia nilotica (Figure 2)
c - ‘Taux de survie sur sol dior (Keur Ndioaou)
Le dispositif expérimental utilisé précédemment a été répliqué à Keur Ndiogou. Les résultats obtenus
montrent que :
.
globalement , la variabilité du taux de survie est beaucoup plus irnportante sur sol dior que
sur les deux autres types de sol (Figure 3 en annexe). II passe de 80 à 68% chez Acacia ZaettT,
de 75 à :350/0 chez Acacia nilotica, de 39 n 10% chez Parkinsonia aczcleata et de 91 a 55%
chez Prosopis julifzora. ;
H
la variation moyenne du taux de survie de Acacia mellifra dans les associations est de 12%
Elle est beaucoup moins importante dans l’association avec Acacia Zaeta (moins de 10%)
(Figure 3).
2.4.1.2 -Hauteur moyenne
Comme pour le taux de survie les résultats sur la hauteur sont présentés sous forme d’histogrammes
pour chaque espèce et chaque type de sol et les deux dates de mensurations.
a - Sol sableux latéritique (Ndiounnane)
Les résultats obtenus, montrent que :
Acacia Iaeta et Acacia melli@a se comportent relativement bien sur ces sols. En douze
?
mois leurs hauteurs moyennes sont passées du simple au double (figure 4 en annexe).
3

m
La croissance de Zizyphus mauritiana est, par contre, très lente (7 cm d’accroissement
annuel).
b - Sol deck-dior (Mbomboye)
.
Pour les espèces à croissance rapide, la hauteur passe du simple au triple, en douze mois
(Figure 5 en annexe) ;
Pour Acacia meZZi@ra (espèce à croissance lente) elle passe du simple au double (Figure: 5)
?
Cet excellent comportement des espèces pour la croissance en hauteur serait dû à la qualité
?
physique et chimique de ces sols, très riches en matière organique.
c- Sol dior (Keur Ndioaou)
Pour Acacia Iaeta, Parkinsonia aculeata et Prosopis juliflora, l’accroissement de la hauteu.r
?
est partout supërieure à 25 cm ;
.
Pour Acacia nilotica, par contre, une diminution de la hauteur due à une importante mortalité
des plants entre les deux périodes de mensuration, est observée (FQgure 6 en annexe) ;
L’accroissement annuel de la hauteur de Acacia nze&fèra est relativement timide. Elle est
?
partout inférieure à 15 cm. Sauf dans l’association avec Prosopis Jz&jlora où elle est
supérieure à 34 cm. Ce résultat confirme ceux obtenus dans la zone de Diourbel selon
lesquels la survie de et la croissance de l’espèce sur les sols dior sont relativement faibles.
2.4.2 - Essais mis en place en 1999
2.4.2.1 - Introtluction
En 1999, quatre essais ont été mis en place : deux à Keur Ndiogou sur sol dior, un à Ndioungane sur
sol sableux latëritique et un à Kissane sur sol deck-dior. Il s’agit de haies vives plurispëcifiques où des
espéces à croissance rapide (Acacia Iaeta, Acacia nilotica et Acacia tortilis) sont associées pied a pied
tous les cinquante centimètres avec une espèce à croissance lente et embranchement latéral (Acacia
melhfera) .

2.4.2.2 - Résultu ts
Les résultats publies, ici, portent sur les performances dendrormétriques (taux de survie et croissance
en hauteur) des espèces testées, quatre mois après plantation.
a - Taux de survie
Sur sol sableux Zatéritique (Figure 7 en annexe), la moyenne générale du taux de survie est de 91%,
avec un écart-type de 3.9. Acacia nifotica vient en tête (96%) suivi de Acacia nzellifera (92%). Acacia
Incita
vient en dernière position avec 85%.
Sur sol deck-a’ior (Figure 8 en annexe), la moyenne générale est de 84% et l’écart-type de 7.9. Acacia
rlilotica est plus performant (94%), suivi de Acacia tortilis (90%). Acaci;a iaeta vient en dernière
position avec 71%.
4

Sur wl Dior (figure 9 en annexe), la moyenne générale est de 80% et l’écart-type de 9.7 .Acac%n
wilotica vient en première position (89Oh) suivi de Acacia nzelhjëra (82%). Acacia laeta vient en
derniére position avec 71%.
Ces résultats préliminaires montrent, encore une fois, que les sols dior, avec une faible teneur en
matières organiques et une faible capacité de rétention en eau sont moins favorables a la survie et au
developpement des espèces forestières plantées en haies vives.
b - Hauteur moven-
Au niveau des quatre parcelles, la variation de la hauteur entre espèces et type de sols est peu
significative (l’écart-type moyen est de 3). (Figures 10, 11 et 12 en annexe).
Cette faible variabilité serait due au fait que les espèces n’ont pas été suffisamment stressées ( période
hivernale) et concurrencées par la haie vive de Salane.
III - CARACTÉRISATION DU BASSIN VERSANT DE KISSANE
Cette activité a étk menée dans le cadre de l’encadrement d’un étudiant du CRESA de Niamey,
Niger, en collaboration avec le service de DRSKES du CNRA et le projet GERT. Il s’agissait de
faire de relevées topographiques en vie de caractériser ledit bassin et de proposer des techniques
agroforestières et non agroforestières de lutte contre l’érosion hydrique.
Les résultats obtenus sont publiés dans le mémoire de fin d’études au CRESA de l’étudiant et dans
le rapport analytique du service DRS/CES du OIRA.
IV - ETUDE DES INTERACTIONS ARBREYCULTURE
4.1- Introduction
Les activités conduites, en 1999, dans le cadre du projet MCDA ont principalement porté sur :
H
Le chois des arbres tests ;
l’évaluation des rendements aux environs de ces arbres ;
?
.
l’excavation des systèmes racinaires pour la détermination de l’indice d’enracinement
superficiel.
Ce travail, conduit dans le bassin arachidier par une équipe multidisciplinaire avait pour principal
objectif de vérifier la relation entre l’indice d’enracinement superficiel et e degré de compétition
entre certaines espkces agroforestières les cultures associées, notamment le mil et l’arachide.
Ce rapport fait l’économie de la méthodologie d’approche pour la collecte et l’analyse des données
pour chacune des trois opérations effectuées (choix des arbres, détermination des de rendements et
excavation des systèmes racinaires) et présente les résultats obtenus.
5

4.2 - Choix des arbres tests
Après le choix des espèces, des visites de terrains effectuées en août et. septembre 1999 avaient
permis de sélectionner, dans cinq (5) villages (Diéri Kao, Daga Sangaye, Thiofior et Keur Baka et
Ndiakane), trente neuf (39) pieds appartenant à six (6) espèces (Faidherbia albida, Pterucarpus
wilmceus, Prosopis africana, Adansonia digitata), Tamarindus indica et Parkia biglobosa)
(Tableau 1).
Tableau 1 : Nombre d’arbres tests retenus par zone agro-écologique ,pa.r village et par espèce
Cultures associée
Les critères retenus pour le choix des arbres tests sont :
?
l’isolement (l’arbre doit être suffisamment isolé pour éviter les interférences, pour cela
une distance de 50m par rapport à l’arbre le plus proche a été retenue) ;
m
la présence d’une culture annuelle (mil ou arachide) et
I
une bon état sanitaire.
4.3 - Evaluation des rendements aux environs des arbres tests
Cette opération avait pour objectif spécifique d’étudier l’évolution des rendements aux environs des
arbres tests en fonction de la direction et de la distance par rapport au tronc . Pour satisfaire cet
objectif, six secteurs et six couronnes ont été délimités au tour de chaque arbre. Les premiers en
fonction de la direction et les secondes en fonction de la distance par rapport au tronc.
__._- _..---I ___..-._. -.

Les secteurs suivants ont été ainsi identifiés :(Figure 1, voir avec Ousmane Diagne)
.
le secteur en11 + ombrage Est sur la direction 100 grades,
.
le secteur eau Sud-esf à 150 grades,
le secteur eau + matière orgatzique à 250 grades,
?
le secteur ed;w + ombrage Ouest à 300 grades,
?
le secteur eau Nord-ouest à 350 grades et
?
le secteur eau Nord-est à 50 grades.
?
A partir de deux (2) mètres du tronc de chaque arbre, des couronnes (cercle) concentriques) de quatre
mètres de large, ont été délimitées jusqu’à vingt six (26) mètres.. Six (6) couronnes sont ainsi obtenues.
A l’intérieure des couronnes et sur chaque direction (secteur), des carrés de 1.5m sur 2.70m (pour
l’arachide) et 1.8m sur 2.7m (pour le mil) ont été délimités. Au total 36 carrés ou placettes de
rendement ont été délimités au niveau de chaque arbre.
Les échantillons récoltés sont séchés à l’air libre puis pesés avant battage.
Pour le mil, les variables suivantes ont été mesurées :
le poids des épis et le poids des tige par placette ;
le nombre de paquets par placette ;
le nombre de pieds par poquet ;
le nombre de talles par poquet ;
le nombre d’épis par poquet ;
le poids graines ;
le poids des 1000 graines et
l’humidité des graines exprimée en pourcentage.
Pour l’arachide on a mesuré :
m
le nombre de pieds par placette :
le poids gousses et le poids fane par placette :
?
9
le poids des 100 graines et
l’humidité des graines exprimée en pourcentage..
?
4.4 - Excavation des systèmes racinaires
Cette opération avait pour objectif spécifique, la détermination de l’indice d’enracinement superficiel
tel que défini par Spick et a1 (1 = . . . , ).
Pour se faire, les systèmes racinaires des arbres tests sont excavés sur une surface de un mètre de large
et un mètre de profondeur, au tour du tronc.
Le diamètre des racines superficielles faisant moins de 45” avec l’horizontal sont mesurées au nivea,u
de la zone de contact avec le tronc.
Les diamètres du tronc à la base et à 1,30m sont également mesurés.
Les résultats sur cette activité apparaîtront dans les prochains rapports.

V - ,4UTRES ACTIVITES
Parallèlement à la recherche d’autres activités ont été menées en 1999. Il s’agit entre autres :
.
de la rédaction d’articles scientifiques ;
.
de la participation à des conférences internationales ;
de l’encadrement d’étudiant et
?
de la formation professionnelle.
?
5.1 - Rkdaction d’articles scientifiques
Les travaux d’un étudiant de l’Institut des Sciences de l’Environnement de l’Université Cheikh
Anta Diop que j’ai encadré en 1995 ont été valorisés dans le cadre d’une publication dans Annales
Forestières et intitulé : Influence de Sterculia setigera sur les rendements des cultures de mil, du
sorgho et de l’arachide.
5.2 - Participation à séminaires / ateliers internationaux
En 1999, Monsieur Ndour a participé à deux ateliers internationaux :
.
Le premier organisé à Niamey, Niger du 23-26 mars 1999 et intitulé : « Atelier Régional
pour la Promotion d’un Réseau sur les Systèmes de Productions Agricoles Durables dans le
Contexte du Programme d’Action Régional de Lutte contre la Désertification ;
.
Le second organise à Bamako, Mali du 9-14 mai 1999 et relatif à la restitution des acquis du
projet SALWA-ICRAF.
5.3 - Etudiants encadres
Dans le cadre de la collaboration avec le projet GERT, un étudiant de nationalité sénégalaise en
formation au CRESA (Centre Régional d’Enseignement Scientifique) de Niamey a été encadre par
Babou Ndour sur le thème suivant : C’nractérisntion d’un bnssin versant en vue de son nménqement
intégré : Cas de Kissnne nu Sénégal.
Ce mémoire de fin d’étude a été soutenu avec suces en Février 2000 à l’Université de Niamey.
5.4 - Enseignements dispenses
Un cours de douze (12) heures sur la technologie du bois a été dispensé par Monsieur Ndour aux
étudiants de la quatrième année de I’ENSA de Thiès.
VI - DIFFICULTES RENCONTREES
La principale difficulté rencontrée dans l’exécution de nos activités est relative au règlement des
instances, particulièrement la main d’oeuvre .temporaire et le montage des mémoires pour la
justification des alimentations.
- -.-
-.-.
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l__lI.
. ___~
_II*

vu - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Les activités de recherche agroforestières conduites en en 1999 dans le bassins arachidier du Sénégal
ont donné des résultats préliminaires très encourageants.
Pour les haies vives, ils montrent que :
Globalement les sols deck-dior sont plus lkvorables à la survie et au développement des
?
espèces testées. Ils sont suivis par les sols sableux latéritiques. Les sols dior sont, par contre
moins favorables ;
Acacia laeta est l’espèce la plus plastique. Il se comporte relativement bien sur tous les types
?
de sols ;
Acacia blotica et Parkinsonia aculeata sont moins performants pour Xe taux de survie
?
SUI:
sol dior (Figures 13 et 15). Sur ces types de sol, toujours, Acacia mellij~ra et Acacia niloticlr
sont peu performants pour la croissance en hauteur (Figures 14 et 16);
dans le seul site où il a été testé (sol sableux latéritique), Zizyphus muuritiana a donné des
?
résultats peu satisfaisants pour le taux de survie et la croissance en hauteur. Cette espèce,
bien que très prisée par les producteurs est à éliminer des haies vives défensives
préalablement protégées par le Salane. Sa véritable vocation pourrait être la production de
fourrage dans les banque fourragères ou de fruits et de bois de service dans les plantations de
plein champ.
Pour les interactions arbre - culture, l’analyse des données complémentaires permettra de connaître
l’évolution des rendements aux environs des arbres agroforestiers en fonction de la distance par rapport
au tronc et de la direction.
Pour mieux cerner le problème de la compétition entre les espèces forestières introduites et le Salane,
nous suggérons l’utilisation d’autres moyens de protection tel que le grillage Ferlo ou le fil de fer
barbelé.
Pour les interactions arbre - culture, nous recommandons le suivi de variables complémentaires tels
que le bilan hydrique et le taux de matière organique au niveau des différents secteurs où les carrés de
rendement sont déterminés.
Pour les aspects administratifs, nous recommandons, autant que faire se peut, la diligence du règlement
des instances et la confection des mémoires pour éviter une rupture dans les alimentations et partant la
perte de financement à une période à cette période de vache maigre.