RAPPORT DE TOURNEE AUPRES DU PROJET “POLES VERTS”...
RAPPORT DE TOURNEE
AUPRES DU PROJET “POLES VERTS”
LES 29 FEVRIER ET ler MARS 1988
1 - GENERALITES
11 - Participants
- tiUlLLEMOT
: Conseiller a la Direction de la Conservation des
Sols et du Reboisement en matiere d'arboriculture
fruitière ;
- TAMBA
: Chercheur de la Direction des Recherches sur les
Productions forestières de l'ISRA, responsable des
recherches sur les plantations forestières irriguées
dans la vallée du fleuve Sénégal ;
- LOUPPE
: Chercheur du Centre Technique Forestier Tropical,
mis à la disposition de l'ISRA/DRPF, coordonnateur
des recherches en agroforesterie.
1 2 - Accueil
La mission, en l'absence de Mr. KANE, a été reçue par Mr. HARMAND,
J.M., agent du CTFT, directeur du projet "Poles Verts". Mr. HARMND
a guidé la mission tout au long de son séjour au fleuve.
1J - Buts de ia mission
- du côté de la DCSR, la mission avait pour but d’a
pporter un
appui en matière d'arboriculture fruitière au projet (vergers frui-
tiers et bananeraie en irriguéj.
Cette partie de la mission fera
l'objet d'unrapport séparé de Mr. GUILLEMET ;
- du coté de la DHPP/lSRA, la mission avait pour but :
1" - de voir comment s'était réalisé le passage des acquis de la
recherche au developpement ;
2' - de recenser les points posant problème et pour lesquels la
recherche pourrait apporter un appui en réalisant de nouvelles
expérimentations.
14 - Dérouiement de ia mission
29102 : 7 h 00 - Départ de Dakar (vehicule de la DKPF/ISRA)
12 h 30 - Repas à Richard-TO11
PM - Visite de la pépinière de Richard-Tell
- Visite de la parcelle démonstrative de Ndombo
- Visite du périmètre irrigué de Ndombo-Thiago
- Départ pour Podor

- 2 -
01/03 :
AM- Visite de la parcelle démonstrative de Ndiawara
- Visite du Projet FAC/SAED de culture fruitière
en irrigué à Nianga ;
- Visite de la Station expérimentale DRPF de Nianga
- Visite du périmètre irrigué de 1'OFADEC à Niandane
et des réalisations "Pôles Verts" attenantes
PM - Retour sur Dakar.
2 - PRINCIPALES OBSERVATIONS FA!TES PENDANT LA VISITE
2 1 - Passage des acquis de la recherche au développement
Au niveau des réalisations en régie (pépinières et parcelles démons-
tratives) alors que le projet n'est agé que de deux ans, on peut assurer que
les connaissances acquises à la Station de recherches de Nianga ont été par-
faitement appliquées au niveau du projet "Pôles Verts".
Ainsi, le projet a-t-il en 1986 et 1987 installé 269 000 plants, ce
qui représente en gros :
- 3 parcelles démonstratives (16 hectares) ;
- 123 km de brise-vent
- 18 hectares de vergers
- 10,s hectares de ligniculture intensive
- 54 hectares de bois d'environnement et bois de village.
Ceci a nécessité la création de 3 pépinières centrales en régie plus
2 pépinières villageoises dont nous noterons la très haute qualité. Le rende-
ment en Eucalyptus produits atteint 300 plants par gramme de graines semées.
Le fait que Mr. HARMAND ait travaillé pendant un an comme chercheur
a la Station de Nianga n'est pas étranger au bon passage des acquis de la
recherche au développement, ni au fait que le projet ait pu entamer des réali-
sations importantes dans un délai relativement bref.
2 2 - Les améliorations apportées
Nous ne citerons pas ici les techniques utilisées par le projet pour
réaliser ses plantations, car ceci sera décrit en détails dans le rapport final
r
d'exécution technique. Néanmoins,
nous retiendrons ici quelles améliorations on~~~c
dfportées aux techniques"traditionnel1e.s" :
- Pépiniëres
. substrat de germination = mélange à parts egales de sable grossier du fleuve
et de sable limoneux du Diéri sur lequel on applique en préventif 1 g de
CRYPTONOL (fongicide) par arrosage pour 1,s à 2,s mz de germoir. Ce type de
mélange.ne pose pas de problème d'envahissement par les maubaises herbes ;
,lL sols
. le contrôle des fontes de semis pour les Eucalyptus est effectué par :
- le traitement préventif ci-dessus
- un -semis pas trop dense (de l'ordre de 3OOü plants pour 1 m2 de germoir -
- l'augmentation de l'éclairement et Le traitement au CRYYTONoL en cas
d'attaque.

- 3 -
. au moment de la germination, on effectue un saupoudrage de sable suivi d’un
arrosage,
ce qui diminue fortementles risques de déssèchement des plantules ;
. l’ombrage est assuré au départ par des claies et ensuite par des ombrières
nortènes en plastique plus aisées à l’utilisation et permettant un meilleur
réglage de l’éclairement ;
. après repiquage (stade 6 feuilles), l’arrosage se fait directement à la rampe.
Il n’y a plus utilisation de pulvérisateur ;
. en cas de croissance lente, de l’azote très dilué est apporté ;
. un test de production d’Eucalyptus en planches a été menés : le repiquage à
6,feuilles se fait sur bilions sous ombrière sans problème majeur. Au moment
d e l a p l a n t a t i o n , les plants reçoivent un habillage des tiges et racines.
Avec une irrigation tous les 4 jours pendant 3 semaines, la reprise des plants
à racines nues est satisfaisante (cette condition n’étant jamais acquise en
périmètre villageois, cette technique ne peut etre vulgariseej.
- Plantations
. concernant l’emplacement des plants :
- la plantation dans les canaux d’irrigation a été abandonnée a cause de
la formation de renards et des difficultés d’entretien des canaux suite
à la présence des arbres ;
- l’emplacement du plant par rapport à la rigole d’irrigation conditionne
la forme de l’arbre à la base : si le plant est installé du côté au vent
de la rigole, il a tendance à se déchausser et à se coucher au départ, ce
qui n’arrive pas si la plantation se fait du coté sous le vent ;
- la plantation peut se réaliser sans contrainte majeure d’un seul côté
des canaux de drainage.
L’ensemble des techniques d’installation de ligneux en irrigué a fait
l’objet, en mars 1987, de la rédaction par Mr. HARMAND d’une fiche technique à
l’usage des agents techniques et des conseillers agricoles de la SAED “Intégra-
tion de l’arbre dans les périmètres irrigués de la vallée du fleuve Sénégal,
delta et basse-vallée.’
2 3 - Points remarquables observés
*
La motivation paysanne pour la plantation d’ arbres, même fruitiers,
est très variable : à Ndombo, par exemple, le Foyer des Jeunes i+ 70 personnes)
assure un suivi très irregulier de la parcelle démonstrative qui va lui être
rétrocédée petit à petit. Ainsi, la bananeraieest-elle assez mal entret+nue et
peu productive. Au contraire à Ndiawara, i’intéret est nettement plus marque
et la bananeraie, plantée en juillet, est entrée en production et les premiers
régimes ont été commercialisés (24ü kg vendus à Ndiawara au prix de 125 frs le
kg).
Ainsi, l’intégration de l’arbre dans les, périmètres irrigués n’est-elle
pas une utopie. En menant des actions, en se concentrant d’abord sur les groupe-
ments et individus motivés, on atteindra rapidement un niveau suffisamment démons-
tratif pour qu’il entralne l’adhésion d’autres personnes et fasse ainsi “boule
de neige”.

-4"
at
La divagation du bétail, comme partout au Sénégal d'ailleurs, pose
un problème quant à la réussite des plantations.
Elle entraine également une
dégradation des diguettes et canaux dans les périmètres.
La solution semble être plus d'ordre agro-pastoral que forestier= une
meilleure gestion du troupeau avec production de fourrage irrigué pourrait,
par exemple, limiter les déplacements du bétail.
On note cependant un gardiennage renforcé des parcelles où est ef-
fectuée la double culture : c'est dans ce cas de mise en valeur intensive
que l'arbre a le moins de chances de souffrir de la dent du bétail. De plus
c'est là qu'il sera le mieux irrigué.
w
Dans les parcelles non mises en valeur en bordure du périmètre de
Ndombo-Tiago on observe une très bonne régénération naturelle de l'Acacia
holosericea et de I'Eucalyptus camaldulensis avec une croissance qui semble non
négligeable. De quels facteurs favorables ont pu disposer ces semis ?
Toujours est-il que leur maintient pourrait être lié à la présence d'une nappe
phréatique peu profonde.
Jt=
Nous avons observé la récolte de jeunes rejets d'Eucalyptus (2 à 3m
de long environ) pour servir vraissemblablement de tuteurs à tomates ou de
lattes en construction traditionnelle.
x
Nous avons également vu des Eucalyptus exploités dont le diamètre à
1,3m est apparemment supérieur à 20 cm sur écorce. Aussi bien à Tiago qu'à Nianga
ces "poteaux" semblent difficiles à commercialiser en raison de leur taille
trop importante.
Les branches et la partie supérieure du fût sont cependant exploitées
et ne restent pas au sol comme la partie la plus grosse du tronc.
.w
Suite à ces constatations on peut émettre plusieurs hypothèses :
- La taille optimale d'exploitation des Eucalyptus est au maximum de 15 cm
de diamètre à 1,30 m. Toutes les dimensions inférieures trouvent une
utilisation immédiate car une demande existe pour les gaulettes, gaules,
piquets et perches. La demande pour les poteaux n'existe pas encore mais
pourrait être créée par les sociétés d'électricité et de téléphone.
- La tendance observée cependant est que les paysans laissent pousser les
arbres au-delà de la taille optimale.
Ru rlicz..m ti'h-
Est-ce dû à l'effet sentimental qui fait résister à%ouper un arbre que
l'on a planté soi-même ou à l'observation qui montre que la production en
biomasse (par unité de longueur de brise-vent) est supérieure à partir
d'un développement donné ?
- Le fait de laisser les gros billons de bois au sol pourrait provenir
d'un manque de matériel approprié pour le fendage (coins et masses) ou
pour la transformation par équarrissage ou sciage.
3 - ACTIONS ET RECHERCHES A DEVELOPPER
Les points ci-après nous semblent devoir recevoir une attention toute
particulière, tant de la part de la Direction de la Conservation des Sols et
du Reboisement que de la Direction des Recherches sur les Productions Fores-
tières :

- 5 -
- Exploitation des brise-vents :
Les paysans ont tendance, actuellement, à laisser pousser les arbres
jusqu'à ce qu'ils atteignent une grande dimension : pour les Eucalyptus camal-
dulensis, il n'est pas rare de voir des sujets d'une quinzaine de mètres de
hauteur et d'un diamètre voisin de 25 cm (ou même de taille supérieure).
A l'exploitation de tels arbres,
nous avons pu constater que les
petits et moyens bois étaient emportés - donc utilisés - mais que les fûts
de gros diamètre (supérieurs à 15 cm) restaient sur place et trouvaient diffi-
cilement acquéreurs.
La meilleure motivation à l'intégration des arbres aux aménagements
hydroagricoles étant d'ordre économique il est souhaitable de montrer rapidement
aux agriculteurs que l'arbre est
- en plus d'une protection pour les cultures
- une source aisée de revenus.
Pour ce faire il est nécessaire que les produits fournis correspondent
à la demande (au niveau du fleuve
- ou dans les régions voisines) en "bois"
d'Eucalyptus. Il est dès lors nécessaire de rechercher l'adéquation optimale
entre mode de gestion des brise-vents et les besoins des consommateurs en y in-
cluant le conditionnement et la transformation du produit.
1" Etude du marché
. Connaissance des besoins de la population - en quantité et en
qualité - en matière de produits et sous produits forestiers.
. Estimation de l'impact sur le marché que pourraient avoir certai-
nes actions telles que :
- sensibilisation à l'utilisation et vulgarisation des produits
"Eucalyptus"
- limitation de l'exploitation des produits forestiers issus
de formations naturelles (par augmentation des taxes d'exploi-
tation ou interdiction d'abattage ou...?).
- développement de l'usage du gaz
- etc...
Cette étude est déterminante pour la gestion des brise-vents car
elle précisera le type de produits demandés donc à fournir.
2" Sensibilisation à l'usage des produits Eucalyptus
L'Eucalyptus est un produit encore peu connu au niveau du fleuve.
Les villageois lui montrent cependant un certain intérêt en raison
de sa rectitude rarement rencontrée chez les espèces locales.
On l'utilise ainsi, en petites dimensions comme tuteurs pour toma-
tes, et - pour des diamètres de 8 à 12 cm environ - comme perches
de construction.
Pour les usages "moins nobles" tels le bois de feu et le charbon
les riverains du fleuve préféreront les espèces locales bien connues
tant que celle-ci seront disponibles gratuitement et en relative
abondance.
Deux solutions, pouvant être combinées, se présentent : rendre le
produit de formations naturelles onéreux afin de réduire la pression
sur les forêts et provoquer ainsi la demande en bois d'Eucalyptus.
Par ses qualités énergétiques 1'Eucalyptus camaldulensis ne devrait
pas demander une grande sensibilisation pour être accepté comme bois
de feu ou charbon de qualité.

- 6 -
Pour son utilisation sous forme de piquets, perches et poteaux des
problèmes de préservation se posent : ceci fera l'objet du point
suivant.
3" Conditionnement du produit "Eucalyptus"
Si l'utilisation du bois sous forme d'énergie ne pose pas de pro-
blèmes majeurs ; on pourrait néanmoins améliorer la carbonisation et
le rendement énergétique des foyers
; il n'en vas pas de même pour la
mise en oeuvre des Eucalyptus comme bois de service, rond ou équarris.
Le bois d'Eucalyptus est en effet rapidement attaqué par les termites,
des insectes piqueurs et des champignons. Sa durabilité naturelle est
donc ralativement faible, d'autant plus que les dimensions d'exploita-
tion sont telles que la duraminisation n'a touché qu'une part infime
du bois.
L'utilisation des perches d'Eucalyptus est néanmoins importante
dans la construction en raison des qualités de rectitudes que l'on
rencontre rarement chez les espèces autochtones.
Cependant, on ne peut s'attendre à un grand développement de l'u-
tilisation des Eucalyptus comme piquets et poteaux, ni à une grande
demande à partir de villes comme Dakar si la durabilité du bois n'est
pas sensiblement améliorée.
Deux axes de recherches sont à développer : les techniques artisa-
nales et semi-industrielles de préservation.
Dans le premier cas il serait souhaitable de tester l'influence
réelle de techniques simples sur la durabilité. Des essais seraient à
faire pour :
- comparer les techniques de séchage des perches écorcées et non
écorcées avec des tiges abattues et laissées telles qu'elles au
sol : le feuillage servant d'évaporateurile séchage est beaucoup
plus rapide. Il devrait en résulter une meilleure résistance aux
champignons.
- tester l'effet du brûlage superficiel des bois sur leur résistance
aux termites.
Dans le second cas, les traitements d'imprégnation semi-industriels
pourraient être testés :
- procédé Boucherie avec un produit chrome, cuivre,JfÇLn;L t 'J'iw
exemple
- le même avec créosotage de la base des poteaux et piquets
- l'utilisation d'un autoclave simplifié (type CTFT) permettant
l'imprégnation à coeur.
Ces dernières techniques, qui, dans divers pays, ont donné de bons
résultats sont bien entendu à réserver aux utilisations économes en devi-
se : piquets de clôture et poteaux
D'autres usages du bois d'Eucalyptus sont envisageables en équarris
tels les timons de charrette, jougs, etc... mais ceci nécessite une sensi-
bilisation et une formation spécifique d'artisans.
4" La gestion des brise-vents proprement dite :
Les travaux décrits ci-dessus doivent nous permettre de connaître

- 7 -
les caractéristiques dimensionnelles des produits recherchés et d'en
améliorer la mise en oeuvre.
En fonction de ceci il sera possible de déterminer une sylvicul-
ture adéquate des brise-vents.
Cependant nous devons gérer rapidement les brise-vents existants
sous peine de les voir vieillir et poser à nouveau les problèmes ren-
contrés à Tiago et à Nianga (OFADEC).
Comme l'écoulement des produits d'un diamètre inférieur à 15 cm
ne semble pas poser de problème il faut ,viser à produire des perches
de ce diamètre. Si l'on estime, à priori,
qu'un brise-vent doit être
géré par la coupe d'un arbre sur 3 à chaque exploitation et que l'âge
d'exploitation optimal est de 30 mois,
il faudrairenvisager le calen-
drier d'exploitation suivant :
!
!
!
!
!
ler arbre
2e arbre
3e arbre
!
!
!
, lère coupe
!
20 mois
25 mois
30 mois
!
!
! 2eme coupe
!
40 mois
50 mois
60 mois
!
!
!
!
!
'(rejets de 20 mois) ( rejets de 25 mois) (rejets de 30 mois),
! 3ème coupe
!
70 mois
80 mois
90 mois
!
!
!
!
!
'(tous
à 30 mois)
.
les rejets sont exploités
!
!
!
!
L'exploitation a été avancée à 20 et 25 mois pour les 2 premiers
arbres afin que le troisième ne dépasse pas l'âge optimal d'exploitation.
Dans ce cas,
il est nécessaire de faire au moins 2 coupes avant
d'obtenir un cycle normal.
Cependant nous remarquerons que les produits
sont commercialisables dès le début car ils ne dépassent pas la taille
limite.
Si par contre, on attend que le premier arbre ait atteint la taille
optimale de récolte
et que l'on suit une rotation de 10 mois on obtien-
dra le calendrier d'exploitation suivant :
!
!
ler arbre
2e arbre
!
3e arbre
!
1
1
!
!
!
J lère coupe
!
30 mois
40 mois 9c
50 mois *
!
.
!
!
i 2e
coupe
!
60 mois
70 mois
80 mois
!
!
!
!
!
!
Dans ce cas le cycle normal d'exploitation est atteint à 60 mois
soit seulement !O mois plus tôt que dans le cas précédant. De plus
on a deux coupes à 40 et 50 mois qu'il sera difficile de commercialiser

- 8 -
et ces arbres plus âgés auront une forte concurrence vis à vis des rejets
de la lère coupe des arbres 1 et 2. Lesquels arbres risquent alors de se
développer moins rapidement que dans le cas précédant.
Pour notre part nous suggérerions que soient adoptés les règles
d’exploitation présentées au premier calendrier en attendant que de nou-
velles recherches complémentaires viennent préciser celles-ci.
De plus, il nous semble préférable d’exploiter tôt en première rota-
tion pour les 2 raisons suivantes :
- il faut faire perdre au paysan cette mentalité actuelle de lais-
ser les arbres jusqu’à ce qu’ils atteigent de grandes dimensions.
- exploiter tôt représente un revenu monétaire rapide (bien que fai-
ble en raison de la taille des produits récités) qui sera la meilleure
incitation aux plantations linéaires irriguées et à leur gestion.