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. . -.
I/
INSTITUT SENEGALAIS
DE
RECHERCHES AGRICOLES
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES
Parc Fore&~r & Hsm - Route des Pères Maristes - BP. 2312 - DAKAR (Sénégal)
Les trois premiers trimestres de 1992 O:nt cennu, comme principale activité, la
préparation de la campagne. En effet, le 4 mars, s’est ‘tenue la réunion annuelle sur les essais
à mettre en place cette année. Comme à l’accoutumée, tous les protocoles expérimentaux ont
été présentes, discutés et, le cas échéant, amendés. Un document donnant tous les
renseignements relatifs aux essais 1992 a été diffusé.
La principale activitr3 de terrain qui a suivi cette concertation a et6 la production
de plants au niveau des pépinières des stations et l’installation des essais.
On peut également signaler que les réunions mensuelles de coordination se sont
tenues régulièrement en P&ence des chercheurs, des administratifs et de certains techniciens.
Dans le cadre de l’animation scientifique, le programme “Génétique et
amélioration des ressources forestières” a organisé le 29 avril 1992 un exposé suivi d’une
présentation de l’Unité de Recherche Commune en culture in vitro (URCI). Le programme
“Agroforesterie” a, de son côté, animé un exposé sur l’approche en milieu réel de la DRPF.
Au plan des ressources humaines, on peut noter la mise à disposition par note
de service n” ï37’7/MDRH/DEFCC du 24 fevrier I992 de M. Alphousseyni BGDIAN,
phytoécologiste. M. BODIAN intervient dans le programme “Microbiologie, Ecologie et
Physiologie des ligneux ++ d a comme sujet de mémoire de confirmation “Influence de la
protection de jachères et de savanes durant quelques années à Thyssé-Kaymor”.
Bans 1e cadre du Projet SAUVA, 1’XXAF a égalment détache M. Amadou
DIIMDE auprès de la DRPF/ISRA. M. DJIMDE, spécialiste en productions animales,
intervient dans le programme “Agroforesterie”.
Au niveau des rencontres avec nos différents partenaires, il convient de signaler
l’inauguration de I’URCI le 20 mars sous la présidence du Ministre du Développement Rural
et de 1’Hydraulique et de la première r&tnion de son Comite Exécutif le 14 fevrier. La DRPF
a, par ailleurs, participé aux réunions sur le “Plan d’Action Forestier Tropical” (PAFTIJ et sur
le “Plan d’Action de l’Environnement” (PAE).
1
Deux chercheurs de la DRPF (MM. DIKITA et SALL) ont assisté au Colloque
international sur la mare d’Oursi (Ouagadougou, 15-22 février). Le Directeur des Recherches
a également participé aux rencontres suivantes :
* préparation de la Campagne nationale de reboisement (Solda, 7-8 avril) ;
* élaboration de la partie réglementaire du C& Forestier (Thiès, 13-16 avril),
* comité scientifique du Projet RCS-SAHEL @akar, 6 mai) ;
* seminaire sur le sylvopastoralisme (Dakar, 7-12 mai)
* sommet de la “Planète Terre (Rio, 3-14 juin].
Au plan de la formation, MM. DIONEet DIATTA continuent la r&laction de
leur thèse et, au niveau de l’encadrement, en plus de çefui de plusieurs ITEF et universitaires,
on peut noter le DEA de monsieur Ismaila DIALLO @.ICAD) sur la diversité génétique de
Acacia senegal.
Pour les missions rques, on peut retenir celles :
* M. Bruce SCOTT, Directeur général adjoint ICRAF, le 14 mai ;
* M. BERGONZINI, Directeur scientifique et lUademoiseile JOLY, CTFI (13-
16 mai) ;
* M. LACOSTE, Professeur, ORSAY (30 mai] ;
* WEBER, Généticien, ICRAF (27-31 juillet)
Une mission d’appui de revue extexne du CTFT de M. LE TACON
(Microbiologie des sols) est attendue la première semain du mois de novembre 1992.
On note par ailleurs que le Comité des programmes de la DRPF s’est réuni du
19 au 22 mai et que le programme nAgroforesterie” a publié un rapport intitulé “Rapport de
synthêse sur les activités de recherche agrofoncaiere”. En septembre, le document
“Synthèse des acquis de la recherche forestière” a été produit. Il en est de même des
rapports annuels des projets SALWA/ICRAF, FIDA @groforesterie de Diourbel) et Forêts
naturelles.
Il convient de mentionner la bonne v&nti des différents agents de la DRPF
qui a permis de diffuser le rapport annuel 1991 dès le mois d’avril 1992.
2
CHERC~-IE~JRS ivATmAux: 13
- Papa Ndiengou SALL
Bioclimatologie - Ecophysiologie
- Ousmane DIAGNE
Microbiologie des sols
- Ibrahima THOMAS
Sylviculture - Aménagement
- Mamadou DIONE
Aménagement - Ecophysiologie
- Arona Ndiaye SAMBA
Agroforesterie
- Babou NDOUR
Technologie -Agroforesterie
- Abibou GAYE
Entomologie - Génétique
- Abdourahmane TAMBA
Am6nagement - Sylviculture
- Soulèye BADIANE
Ecologie - Agroforesterie
- Mala’my DIATTA
Défense et Restauration des sols
- Aly NDIAYE
Physiologie
- Ibrahima DIAITE
Aménagement
- Alphousseyni BODIAN
Ecologie - Botanique
CHERCHEURS ExPATRIfiS :5
a) - CIRAD-FORET : 4
- Pascal DANTHU
Génétique
- Marie-Hélène CHEVALLIER
Génétique
- Marc DUCOUSSO
Microbiologie des sols
- Jean ROUSSEL
Sylviculture
b) - Convention ICRAF : ‘1
- Mamadou DJIMDE
Agroforesterie
1 - SITUATION D’EXECUTION BUDGETAIRE
La situation d’exécution budgétaire, au 30 septembre 1992, se présente comme
suit :
No des
Intitulé des
Dota-
Réali-
Dispo-
Comptes
Comptes
tions
sations
nibles
6100
Matières végétales
1490
212
t 1378
6102
Animaux
200
t 200
6103
Intrants agricoles
2975
1423
t 1552
6104
Aliments soins cheptel
500
+ 500
6106
Emballages non consignes
750
71
+ 679
6107
Sacherie
2345
571
+ 1774
6108
Mat.Fournit. Centres Acc.
200
+ 200
6109
Autres matiéres premieres
7 5
+ 75
6130
Petit mat./outils labo.
5540
2456
t 3084
6131
Consommables de labo.
9500
5213
t 4287
6132
Pièces rechanges véhicules
6220
1867
t 4353
6133
Autres Pi&es rechanges
1040
114
+ 926
6151
Produits d’entretien
1080
100
t 980
6152
Fournit. pet. outil. atel.
905
”
+ 905
6153
Petit mat. agric./halieut.
1450
8
t 1442
6154
Fournitures de bureau
7715
3828
+ 3887
6155
Electricité
3350
2000
t 1350
6156
EaU
2050
1000
t 1050
6157
Gaz
312
5 0
t 262
6158
Carburant - Lubrifiants
25385
11054
+14331
6159
Autres fournitures
4190
1247
t 2943
Total Compte 61
77272
31114
46188
6210
Remboursement transppers.
1515
129
+ 1386
6220
Voyages
1200
112
+ 1088
6280
Autres frais de transport
1150
410
t 740
Total Compte 62
3865
651
3214
4
Entretien autres locaux
Entretien mob.mat.bur.log.
Entretien mat. & outil.
Entretien matériel transp.
Entretien matériel agric.
Entret.VRD.CLIM.TELECOM.
Entretien mat. informatique
Services bancaires
Publicité - Promotion
Postes et Télécomm.
Frais Hôtel/Restaurant
Documentation Technique
Autres services extérieurs
Commission courtage/Achat
Total Compte 63
45451
20298
2 5 1 5 3
6402
Assurance matériel roulant
2605
1802
+ 803
6481
Charges médicales
2510
1000
+ 1510
Total compte 64
5 1 1 5
2802
1 3 1 3
6501
Charges sociales patronales
1800
5 2
+ 1748
6502
Heures supplémentaires
100
+ 100
6503
Primes (Fonds & Inventaire)
840
6 2
+ 778
6508
Aut.indem.fixes pers.perm.
210
+ 210
6520
Rémunérat” main d’oevkmp.
57051
41041
+16010
6531
Inde-mnites de déplacements
17385
8165
+ 9220
6539
Indemn.exception.au person.
600
+ 600
6544
Oeuvres sociales
70
2 7
+ 43
6545
Habillement du personnel
1451
732
+ 719
6550
Formation professionnelle
8400
576
+ 7824
TotaJ Compte 65
87907
50655
t 37252
6620
Droits & Timbres fisc.
enreg.
749
614
+ 135
Total Compte 66
7 4 9
6 1 4
1 3 5
5
2309
Batiments indu& & Agriç,
6909
2790
t 3309
2306
Barrières et Clôtures
10600
9412
+ 1148
2320
Machines et Outils Atelier
300
+
300
2321
Mat. levage/pesage/mesure
9020
3742
+ 5278
2322
Mat. forage/irrigation
550
545
+
5
2323
Appareils de labo
7582
1743
+ 5839
2327
Mat. et Equip. Informatique
27350
11565
+ 15785
2329
Mat. maintenance/surveil.
2000
-
t 2000
2330
Mob.Mat.Bur.&
de service
8440
5619
+ 2821
2331
Mobilier Matéreil Logement
1075
575
t
500
2332
AgencAménag. Installations
3401
1400
t 2001
2334
Conditionneurs d’air
390
+
300
2340
Véhicules de tourismes
12000
t 12000
2341
Véhicules utilitaires
4200
+ 4200
2345
Moto, Vélomoteurs, Bicycl.
8800
3000
+ 5800
Total Compte 23
101618
20541
61277
On remarque, au niveau de l’exécution budgétaire, un seul dépassement d’un
montant de 8 000 francs liés aux frais de banques. Cependant, on note, comme l’année
dernière, l’inexécution de certaines dépenses liées à la passation de marchés publics,
notamment les véhicules et le carburant.
Par ailleurs, il faut noter que l’irrégularité de l’alimentation des crédits IDA
pose très souvent beaucoup de problèmes de trésorerie. Elle ne permet pas :
- I’exécution normale des activités de recherches programmées dans le temps,
- une rentrée d’argent pour compenser les pt%financements effectués sur les
fonds de conventions particulières.
En outre, il faut noter que l’alimentation des programmes de recherches
domici!k% dans les regions fait apparaître des lenteurs liées ;
- à l’encaissement tardif des chèques émis par le Centre principal,
- à la justification des dépenses effectuées.
LIISTE DES ACQUISITIONS AU .30 SEPT.EMBRE 1992
%4 à 965
Ilure~ux 130
demi-mi&tre DATA
177 505
II
966 à 961
l
ampcs de bureu (r6f. 1610)
II
<I
45 GQO
%68 à 969
~:lE.sswrs P 4 tiroira SMBO
II
175 221
II
970
HUMY demi-mioi#tre DATA 130
13.03.92
177 505
II
II
971
f:nuteuil dc bureu @Cf. 752)
n
80 000
9,
I,
972 à 973
Chaises de bureau (rCf. 2123)
II
45 ooo
a<
II
974
Clasieor~ à dmirer SMKI
II
11s 221
u
975
Lampe de bureau (rhf. 1610)
II
45 ow
II
976 à 919
Fauteuils bourréa de burew
24.03.92
65ooo
II
Agroforesterie
980
Canapé de bure-w b 3 place.,
0,
225wo
4,
8,
981 B 982
‘Tables de chevet
II
II
I,
20 000
983
CaoapC de bureau B 3 plaw
01 04.92
m 500
OI
II
984
Fable basse cri verre teint6
II
52 500
P I
985 à 986
<a
988 à 991
Canapéd de bwcau i 2 places
85000
GCoCtiquc
CXmatiseun CARRIER 1.5 CV
09.04.92
2soooo
,I
1%
1010
Ilurenu demi-minirbc 100 DIAVH
Yl.05.Y2
199 11s
I<:RAI’
A&rOfO’““lcr,e
1011
Fauteuil de bureau
70 79s
,I
1012 B 1013
Ch&us & bureau N 47
II
SI
II
22125
1014
I .arn~x: JC bureau
45 ooo
0.
II
1015
Meuble & &~mco~ DATA
II
<I
84 010
1016
Classeur à clapets (4 tiroirs)
II
194 690
II
1018 à 1019
1020
Climatiseur CARRIER 1.5 CV
M.06.92
2soooo
IDA
Sylviculture
987
Climstiseur CARRIER 1.5 CV
2SOOOO
ICRAF
Agroforestcric
tiroup.z t+lcctrogèoc GUINARV
OI .04.92
180 ooa
IDA
Sylviculedre
992$WS
l3ouuoles (rCf. 2000/360)
07.0592
2250
II
996 à 999
0s
GCnétique
Ibuswlea (réf. RA69)
4 750
1ooo à 1001
l‘opofils
34 000
II
II
1002 à 1033
Pairea de jumelles OPTALOR
2 3 3 0 0
II
1004
pHmètre à cadran
42 750
II
II
100.5 à 1wo6
‘Ihmnomttx sol CO laiton
il 600
44
1007
1‘lxrmohygi-o enregisbeur
153 500
4,
I>
1008
I’yranographe
I,
485ooo
II
40
1021
cmure l’ERl.0
R
05.06.92
1119400
ICRAF
Agrofwestcric
1022
ClOture FERLO
II
6oowo
CRDI
GCnCtique
1009
Peugeot 405 Ekrlinc
5 195 130
FIDA
1017
Nissao
4
14.04.92
Agroforcstcrie
PATROL 4 x
03.06.92
ICFAF
I<
(aJ!n@ 2661 EI?HEN3c;L63S OE: fît’ SNOIUSlnù3V S2It.f XLSII.
SFTUATWN DU PARC AUTOMOBILE AU 30 SEPTEMBRE 1992
No d’immatri-
Année
Source d e
Lieu d’affectation
Etat
Marque - Type
culation
d’acquisi Lion
financem.
actuel
~
Renault 12 break
DK OS43 EP 33
1982
FAC 1980
Hann
MCdiocre
Peugeot 305 break
4003 TTBl
1987
F A C
Hann
Passable
Renault 4 fourg.
DK 0179 EP 33
1983
FAC 1982
Hann
Médiocre
Citroën VIsa
3999 l-I’Bl
1987
F A C
Hann
Passable
Peugeot SO4 break
DK 0181 EP 33
1984
CRDI
Dahra
Mediocre
Peugeot 504 cam.
DK 0180 EP 33
1987
F A C
Djibélor
Mauvais
Toyota 4 x 4
DK 0184 EP 33
1988
C R D I
Dahra
Bon
Saviem Camion
AD 3677
Budget na tionai
Hann
Passable
Jeep CJ 8
DK 0166 EP 33
1985
F A C
Djibélor
Mediocre
Peugeot 504 cam.
4006 TTBl
1987
F A C
Thienaba
Passable
i Peugeot 504 cam.
3957 TTBl
1987
F A C
Kaolack
Passable
Peugeot 504 cam.
4004 TTBl
1987
F A C
Hann
Assez bon
Toyota Cruiser
5 NU 218 IT
1990
UNESCO/RFA
Kaolack
Très bon
Mitsubishi L ZOO
6703 TTBZ
1990
CRDI
Podor
Très bon
Peugeot 504 cam.
DK 0575 EP33
1990
F A C
Hann
Très bon
/ Peugeot 405 break
7396 -I-l-B1
1 9 9 1
CEE
Djibélor
Très bon
Peugeot 405 bcrlinc
DK 0697 EP 33
1 9 9 2
FIDA
Dakar
Très bon
Nissan PATROL 4 x 4
811;1 TTBl
1992
ICRAF
Kaolack
Trés bon
Cette partie du pr&3ent document constitue le rapport de synthèâe des activii&
menées au niveau du programme dénommé “Sylviculture et amhagement des formations
naturelles” où, en raison de l’éloignement des uns par rapport aux autres des chercheurs
responsables des opérations de recherche, de leur implication dans d’autres programmes
domiciliés à la DRPF et de la sollicitation dont ils font l’objet de la part des structures
traditionnelles du développement rural, toutes les synergies nécessaires au niveau de ce
nouveau programme ne sont pas encore au point.
Fort heureusement les rencontres mensuelles a Dakar, lors des réunions de
coordination à la DRPF, nous permettent d’avoir une concertation entre collègues afin
d’assurer une coordination plus efficiente des différentes activités.
Ce document est donc un r&sumé du rapport d’activiti du premier semestre
1992 enrichi par les éléments lies à la mise en place de nouveaux essais durant la période
hivernale de chacune des cinq opérations de recherche que compte le programme.
1 - ETUDE DES FORETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS DANS LE
CENTRE-NORD DU BASSIN ARACHIDIER
Les activites ont consisté au suivi des essais antérieurement mis en place à la
Station exp&imentale de Bandia où, compte tenu du manque de moyens financiers et humains,
il n’y a pas eu de nouvel essai.
Cependant, des dispositions sont prises en vue de transformer d’anciennes
parcelles expérimentales en essais de gestion de taillis, ce qui permettra aussi de déterminer
des productivités et d’améliorer des tarifs de cubage pour les principales essences de
reboisement les plus utilisées dans la zone (fiches techniques 1993).
2 - ETUDE DES FORETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS DANS LE
CENTRE-SUD DU BASSIN ARACI-HDIER
Les travaux entrepris durant cette période concernent les inventaires realisés au
niveau du dispositif d’étude des formations naturelles dans la forêt class& de Vélor (Projet
CEE) et opérations de réfection de clôtures pour assurer la protection du périmètre
expérimental de Keur-Mactar.
Des propositions de transformation d’essais et des tests de carbonisation ont été
formulées et traduites au niveau des fiches techniques et financières lors de la préparation du
budget 1993.
3 - ETUDE DES FURETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS EN CASAMANCE
Les études menkes dans le cadre de cette opération de recherche ont porté sur
* le suivi des essais entrepris au niveau de cette opération de recherche,
notamment les inventaires, entretiens et études du milieu. Dans le même ordre
d’idée, signalons la venue en mission d’appui de M. BARBIER du CTFT,
mission balisée dans le cadre du projet TSD-TSZ.OOSlF
CEE/CTFT/ISRA ;
* la poursuite des activitks de Recherche-Développement (R-D) à travers la
rkdaction d’un protocole experimental pour la mise en place et le suivi de
parcelles permanentes d’étude de la croissance, dans la forêt classée de Dabo
(Projet SEN 8’7/028) ;
* la participation à des réunions et ateliers scientifiques ;
* la mise en place de deux nouveaux essais aux Bayottes en juillet : le premier
est un essai d”enrichissement en layons forestiers avec des essences locales en
hautes tiges, le second concerne l’essai “provenances/descendances de Hzaya
senegalensis” mis en place en collaboration avec les collègues du programme
“Génétique et amélioration des ressources forestières” ;
* d’autres activitks liées aux récoltes de graines, à la rédaction de divers
rapports.
4 - REBQISEMENT SOUS IRRIGATION DANS LES CUVETTES DU DELTA ET DE
LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
Les activités menées dans le cadre de cette opération durant la période ont
consisté à des travaux de pédologie et au suivi des essais antérieurs
Concernant le premier point, des khantîllons de sol ont etê prdlev&s à quatre
niveaux de profondeur sur tous tes pkimètres expdrimentaux et les analyses pédologiques ont
permis de déterminer, pour chaque milieu, la conductivité électrique (CE), le pH, l’azote total
et les bases échangeables.
11
Pour ce qui est du second point, le suivi a porté sur les essais liés à la
production ligneuse en fonction des apports d’eau ct a ceux ayant trait 5 ia productivite et 2
la gestion sylvicole des plantations itigukes.
Les essais entrepris portent sur l’évaluation de la croissance des arbres selon
les fréquences d’irrigation et sur les études du bilan hydrique.
Les objectifs et les principaux résultats de ces expérimentations sont présentés
dans le rapport d’activité du premier semestre 1992 de la DRPFJISRA.
5 - ETUDE DES RESSOURCES ET DES PEUPLEMENTS NATURELS DU BASSIN
SAHELIEN
Les activités du programme dans la zone sylvopastorak ont consisté à :
* la finalisation du protocole d’inventaire pour les travaux de l’action de
recherche “Aménagement sylvopastoral de forages ;
* la production de plants, aux travaux de preparation du sol et de mise en place
de nouvel essai “comportement de quatre espèces ligneuses fourragères sur
quatre types de sol” ;
* aux travaux d’inventaire des grommeraies naturelles
* aux mesures de bilan hydrique, mensurations dendrom&riques, suivis
ptilogiques et entretims des essais antkrieurs,
12
PROGRAMME 352
1 - TRAVAUX REALISES AU LABBRATBIRE
11 - ISOLEMENT, CULTURE ET CONSERVATION DES MICRO-
ORGANISMES EN COLLECTION
Les souches de Rhizobium et de Brdyrhiwbium, qui ont été conservées à +
4°C ont c% repiquées, Le bon état de conservation des souches pkservées à 8Q” C dans le
glycérol a été vérifié. Les souches de champignons ectomycorhiziens conservées à + 4°C ont
toutes été repiquées.
Des piegeages de Frankia sont en cours, cela à partir de nodules de tronc de
Casuarina cunninghanziana en provenance de I’Ile de la. Réunion et à partir de nodules
racinaires de Casuarina equisetifolia récoltes à Ziguinchor, Oussouye, Sédhiou et Sérécounda.
12 - CARACTERISATION DE SOUCHES DE RHIWBIUM
PAR LA METHODE DES GALERIES “API”
- Préparation de l’inoculum : les souches de Rhizobiurn sont cultivées sur un milieu approprié
(YFMA). Apres une bonne croissance, une colonie isolée? pure, est prélevée et remise en
culture sur un milieu neuf contenu dans un tube ;
- Inoculation de la galerie : la suspension bactérienne est répartie dans les cinquante tubes de
la galerie à l’aide d’une pipette stérile. A la suite de la dernière inoculation, deux gouttes de
la suspension bactérienne sont déposées sur une boîte de Pétri contenant du milieu YEMA
pour contrôler la viabilité de la souche testée ;
- Lecture de la galerie : après 1, 2, 4 et 7 jours d’incubation à 30°C deux paramètres sont
estimes pour la lecture des réactions observées : I’intensitk (croissance des bactéries) et la
vitesse d’apparition des r&ac#ions.
Les données sont en train d’être analysées.
13
13 - IBWMATION DE L’ETAT D’INFECTION PAR
LES ENDOMYCORHIZES
Apr&s tirage algatoire d’un échantillon racinaire repr&ntatif, traitement et
doration des racines selon la technique de Phillips et I-Iayman (1970) pour la mise en
évidence des endomycorhizes, les taux d’infection endomycorhizienne ont été observes sur les
systèmes racinaires de Acacia senegal, A. albida, A. nilotica var. adunsonii, A. nilotica var.
tomentosa, Zizyphus mawitiana et Tamarin&s indica.
14 - OBSERVATION ET NUMEROTATION DES SPORES DE
ENDOGONACEAE
Les spores presentes en fin de saison sêche dans les sols des différentes régions
du Sénégal ont été observées apres extraction. Les extractions de spores par la méthode du
tmisage humide ont &e realis&s sur des &hantillons de 100 g de sol tamise (tamis à maiiles
car& de 3 mm>, seChe à tcmp-érature ambiante.
Les pmmien !2!su!ta~ obtenus txImxment des p5!i%mKJnt- ri%!isés à Séfa dans
un dispositif d’étude de la forêt naturelle à Sonkorong dans le cadre d’études menées sur
l’aménagement d’un bassin-versant, Suivant les échantillons, nous avons observé de l’absence
de spores jusqu’à 346 spores et 18 formes différentes dans un même échantillon.
15 - MULTIPLICATION VEGETATIVE DE CGSUARINA EQUISETIFOLL4
Les clones a, B, S et L ont et& multipliés par la mdthode du bouturage
classique. Des travaux sont engagés pour obtenir la confirmation des résultats obtenus sur
l’amplification dB réponses d!inflorescewes femelles &nnatw~ @FI) cultivées in vitro dans
diff&cnts types dc substrat.
2 - TRAVAUX REALISES EN PEPINIERE
21- ETUDE DU COMPORTEMENT, CROISSANCE ET mAT SYMBIOTIQUE
DE QUATRE ESPECES
Acacia niiotica var. adansonil, A. nilotica var. tomentosq, Tamarin&s indica
d Zizyphus mauri~iana ont $26 ~ulGs+s dans des buses de PVC de 25 cm de diamètre et de
0,5, X,0, 1,s et 2,O m de long-uew. L’expioitation des donnees a éte ffwtionnée en fonction
de la longueur des buses (dès que les racines ont atteint le fond de la buse). Les données de
cette expérience sont en cours d’exploitation.
22 - MULTIPLICATION DE LA SOUChE DE GLOMUS MOSSEAE
La souche de Glomus mosseae a été multipliée sur plante hôte (tomate) afin
d’assurer sa conservation et la production d’inoculum pour nos expériences.
14
23 - COMPORTEMENT DE ACACIA NILOTICA SOUS TROIS REGIMES
H’yBmEs
Les variétés torn~~~t~~a et adunsonii de Acacia nibtica ont été cumparfks pour
leur croissance et leur aptitude à établir des symbioses en fonction de trois regimes hydriques
non limitants.
3 - TRAVAUX REALISES SUR LE TERRAIN
31 - ESSAI D’INOCULATION AU CHAMP
Un essai intitulé “Comportement de Prosopis juliflora inoculé avec une
- ---
culture mixte Rhizdhm-MVA” a éd installe à la station expérimentale ISRA de Sangalkam
sitw5.e à 30 km de Dakar. fl s’agit d’un essai de 3UO plants dont 150 plants inoculés avec du
Rhtiübiüni et me cultuf~ de éhampi@oÏ~S endomycorhiziens et 150 plants non inocul&
(temuins). Il comprend 6 tipétitions et 74 arbres de bordure. Il a été mis en place en 1991.
Les donn&s concernant la croissance en hauteur et le taux de survie des plants viennent d’être
rWXeillieS,
32 - RELEVES D’HUMIDITE DE SOL, MESURE DES POTENTIELS
DE SEVE ET SUIVI PEIENOLOGIQUE
Des mesures mensuelles d’humidité du sol sont réalisées avec une sonde à
neutrons dans la tranche de sol 3 ou 6 m au centre de placeaux de 9 x 9 arbres. Les espèces
étudiées sont Acacia raddiuq A. senegal et %zyphs mauritiana. Dans ce même essai, des
mesures mensuelles de potentiel de sève ont été réalisees sur un lot de trois arbres les plus
proroches de 1’
ar brc moyen. Le suivi ph&roiogique mensüeiie a &5 realis6 sur l’ensemble des
plants dc cet essai. Les r6sultats (cn cours d’exploitation) pcrmcttront dc comparer la
conwmmation en eau des plants au stress hydrique du sol et à la phénobgie.
33 - SAIGNEE DES GOMMIERS
Environ 280 sujets de Acacia senegal âges de 11 et 14 ans ont été retenus pour
être saignés au cours de l’année (campagne 1991-1992). Trente de ces sujets ont été saignés
de mars à avril (deuxième partie de la campagne). Les récoltes de gomme ont eu lieu tous les
quinze jours.
34 - PRELEVEMENTS DIECFIANTILLON§ DE SOL
Des echantiilons de sol ont 6th prélevés en fin de saison sèche pour
l’observation et la quantification des spores de E&gonaccm. Pour chaque prélèvement, un
seau de 19 1 de sol est prélevé puis tamisé sur place avec un tamis à mailles carrés de 3 mm.
Un kilogramme de sol tamisé est conservé dans un sachet soigneusement numéroté. Plus de
500 prélèvements ont été effectués cette année au Sénégal à Séfa, aux Bayottes, à Sonkorong,
Retba, Bambey, Dahra, Mbiddi, Podor et Richard-Toll.
15
PROGRAMME 353
En 1992, les activités de ce programme ont essentiellement été dirigées dans
trois directions : étude de la variabilité génétique, la multiplication végétative et la physiologie
et technologie des semences.
La variabilite genetiqae a 6th étudiée sur l’ensemble de l’aire sénégalaise de
Acacia senegal. Une partie de ce travail a donné lieu à ia rédaction d’un mémoire de BEA
(Ismaila DIALLO). Cette étude a été completée par l’analyse de quelques descendances
burkinabées et tchadiennes. De nouveaux allèles ont pu être mis en évidence.
L’analyse par électrophorèse de Faidherbia albzda s’est poursuivie avec l’étude
de nouvelles provenances (Touba-Toul, Sagata, Kagnobon).
La dish&m de’ quatre esp&ces du genre Zizy@us (2. *ttt;aurtrianq Z. jo~eiro,
z. aby&lica, z. ?nucronatu) S’est r-évrsl& possible par guelqües allèies specifiques. L’&ude
de la variabilité génétique a débuté sur des populations m6diterran&nnes, cap-verdiennes et
martiniquaises.
L’étude de la structure d’un parc à Kadds, déjà initiée en 1991, a été reprise
en 1992.
L’analyse de la diversité génétique sur les caractères morphologiques (taille et
forme) des gousses de Faidherbia albidh se poursuit. De nouvelles provenances ont été
utilisées (Çabrousse, Touba-Toul, Samatite].
Dans le büt d’&udier ia diversite sw dB caraet&es agrcs~l~icoies, des essais
de terrain ont &5 mis erg place pendant l’hivernage 1992 :
16
- essai de comparaison de provenawes de Acacia senegal permettant de
comparer douze origines réparties sur l’ensemble de l’aire de l’espèce
(Ethiopie, Tchad, Mali, Niger, Sénégal) ;
- mise en place d’un essai de compwaisou de descendances de Acacia
senegal permettant de comparer dix descendances de la provenance de
Diaménar récoltées trois années différentes ;
- mise en place d’un essai de comportement de différentes espèces de
Zizyphus à Bandia ;
- mise en place d’un essai de eoanportement individuel de Khaya
senegalensis face au borer aux Bayottes.
2 - MULTIPLICATION VEGETATIVE
Au cours de 1992, la mobilisation des Acacia senegal répérés in situ s’est
poursuivie, utilisant deux méthodes : le bouturage de rameau prélevé dans le houppier des
arbres adultes et le greffage sur de jeunes plants.
Pour cette dernière technique, il aété mis au point un greffage sur Acacia laeta
permettant de distinguer grâce au dimorphisme foliaire : le porte-greffe du greffon. Ceci est
important dans le cas d’installation au champ d’on parc à tête de clones.
Il a été installé à Bandia un essai de comportement de différentes associations
porte-greffeslgreffons dans le genre Acacia. Toutes les combinaisons possibles entre les quatre
espèces suivantes ont été tentées : Acacia senegal, A, beta, A. raddiuna et A. nilotica var.
acbzsonii. Un essai comparatif du comportement de boutures et de greffes de Acacia senegal
a aussi été installé à Bandia.
La recherche de méthodes de rajeunissement en vue du clonage de différentes
espèces s’est poursuivie :
- récépage, bouturage en cascade et greffage en cascade de Acacia senegal,
- microbouturage et microgreffage de cette même espèce,
- bouturage et marcotage des diverses espèces de Zizyphus puis microbouturage
des pousses obtenues, greffage,
- bouturage des racines de Tamarindus @ca et micobouturage,
- bouturage de racines de Balanites aegypfiuca et microbouturage des drageons
qui en sont issus. Pour cette espèce, une méthodologie de clonage d’arbres
adultes a été mise au point, les premiers vitroplants ont été acclimates ;
17
- bouturage et microbouturage de Khaya senegalensis (la mise au point de la
technique porte essentiellement sur des plants obtenus par semis in vitro,
- un essai de micropropagation de jeunes plants de Acacia seyal a permis de
mettre en évidence un gradient de maturité chez cette espèce.
3 - PHYSIOLOGIE ET TECHNOLOGIE DES SEMENCES
Au cours de cette année, 285 kilogrammes de graines ont été recoltées et de
nouvelles provenances ont été installées pour les espèces suivantes : F’aidherbia albkia
(Sématite, Kabrousse, Niacou-Rabb), Balanites aegyptiaca (Nguéniène, Mbeleukhé, Guely),
Zi.zyphp muurïliana (Sessène, Dailsa, Baulandor), Tatnizritt&u itidïca (Ndiaganiao).
Des essais de maîtrise ou d’optimisation des méthodes de pr&raitement ont eté
mer& sur les semences de AdQinsonia &g&& et Zisyphus mau&tia.
Une étude comparée de la germination de quatre espèces de Acacia est en cours
: Acacia senegal, A. rad’diana, A. seyal, A. akdgeoni.
La mise au point d’une technique chimico-mécanique de décorticage des
gousses de Prosopis se poursuit en collaboration avec le CIRAD-FORET.
18
PROGRAMME 3.54
Les activités menées essentiellement dans le cadre du programme
AGROFORESTERIE, durant la période de janvier à septembre 1992, ont porté sur l’inventaire
du couvert ligneux, la poursuite des enquêtes socio-économiques, le dépouillement des
données d’enquêtes et d’inventaire, la production de plants en pépinière, le suivi des essais
antérieurs, la préparation des sites et la mise en place d’essais nouveaux, l’étude de l’effet des
brise-vent sur la culture du riz dans le delta du fleuve Sénégal et la participation aux réunions
d’évaluation et aux séminaires.
1 - ACTIVITES DANS LE NORD-OUEST DU BASSIN ARACHIDIER
11 - BAMBEY
11.1 - Inventaire du couvert ligneux
Cette activité rentre dans le cadre des actions des projets agroforestiers de
Diourbel et du SALWA. Les travaux sont effectues dans les villages de Diakael Digue et
Fintel Sombe dans la région de Diourbel et le village de Keur-Maguèye dans la région de
Thiès. Ils seront poursuivis dans les prochains mois dans d’autres villages proches de Bambey
et de Diourbel.
11.2 - Poursuite et dépouillement des enquêtes
socio-économiques
Les enquêtes socio-économiques men6es dans les regions de Diourbel et Thiès
sont terminées. Une partie des données a été dépouillée par une stagiaire de la Faculté
d’Agronomie de Niamey dans le cadre de son mémoire de fin d’études.
11.3 - Suivi des essais antérieurs
Le suivi des essais antérieurs, qui consiste à des mensurations et comptages
effectués en juin et décembre, est en partie réalisé au niveau des stations de Bandia, Bambey
et Thiénaba. Les résultats de l’analyse des données seront publiés dans le prochain rapport
annuel.
19
Les mois de janvier et février ont été principalement consacrés aux
dépouillements des données de mensurations de 1991 et à la rédaction de différents rapports.
11.4 - Mi en place d’une pépinière à Bambey
Dans le cadre d’une politique de décentralisation des sites de production de
plants au niveau de la DRPF, une pépinière a été installée à Bambey. Les divers travaux
relatifs à la préparation du site choisi,- au rempotage des gaines, à l’enrimage et aux semis ont
débuté en avril 1992.
Dix espèces sont produites actuellement : Parkinsoniu aculeata, Racosperma
holosericeum, Acacia nilotica vx. adansonii, Acacia tortilis, Acacia laeta, Bauhinia rufescens,
Acacia ataxacantha, Gliricîdîa sepîum et EucalypUs camaldulensîs. Les graines semées ont
été prétraitées à l’acide sulfurique ou à l’eau bouillante suivant les espèces et selon les
prescriptions de la Division des semences forestières de la DRPF.
11.5 - M%e en place d’essais nouveaux
Un essai “mode de rabattage et d’habillage” a été installé à la Station
agroforestière de Dambey. Il s’agit d’un essai sur les haies vives avec différents modes de
rabattage de la partie aérienne et d’habillage de la partie racinaire de plants à racines nues
élevés en planche à la pépinière de Hann.
Le dispositif de l’essai est un factoriel à deux facteurs en blocs. Les deux
facteurs étudies sont :
- facteur 1 : espèces avec six niveaux (Zizyphus maurîtiana, 2. mucronata,
Acacia tortilis, A. nilotica, Dichrostachys glomerata, Parkinsonia aculeata) ;
- facteur 2 : mode de coupe avec quatre niveaux (feuilles et parties racinaires
non coupées, feuilles coupées et parties racinaires non coupées, feuilles non
coupées et parties racinaires coupées, feuilles coupées et parties racinaires
coupées.
En milieu réel, des essais sur les haies vives sont également mis en place à
Fintel, Ndiakane et Diakael Digue, dans le cadre des activités du Projet Agroforestier de
Diourbel.
11.6 - Cultures annuelles
Du mil a été semé en juillet à la Station de Bambey pour suivre l’effet du brise-
vent sur le rendement de cette culture. Cette étude se fait à partir de carrés de rendement
situés à différentes distances des lignes de brise-vent.
20
12 - STATION DE THIENABA
12.1 - Suivi des essais antérieurs
Les essais antérieurs ont fait l’objet de mensurations et comptages en juin. Le
prochain suivi est prévu en dkembre+ Les dépouikrnents des donn6e-s receuillies en 1991 ont
été effectues en 1991.
L’essai no 293 intitulé “Etude de I%nfluence de cinq espèces forestières
plantées en lignes sur le rendement des cultures intercalaires et sur l’évolution de la
.
fertilité des SOLS” se poursuit. La céréale cultivée cette année est le Niébé. La récolte a été
effectuée et les résultats de l’analyse des données seront publies dans le prochain rapport
d’activités techniques.
12.2 - Mise en place d’essais nouveaux
Deux nouveaux essais ont été instalk cette année à Thienaba. II s’agit :
- d’un essai “JBcI&re ambliorfk” dont Ie dispositif est en blocs complets
randomisks avec trois répétitions et trois especes (Cassi& siameu, Prosopis sp.
et Tephrosia bractiolata) ;
- d’un essai “Ecartement sur les haies vives” avec un dispostif en s-lit plot
à deux facteurs :
* facteur 1 : espèces avec quatre niveaux (Acacia laeta, A.
meiii’f-r-a, Bauhiniu ruf&cens, Zûyphus madtiana) ;
* facteur 2 : écartement avec trois niveaux (0,50 m, 1,O m et
1,50 m entre les plants).
Des regarnis et un premier comptage ont déjà été effectués.
2 - ACTMTES DANS LE CENTRE ET SUD DU BASSIN ARACHIDIER
21 - PROSPECTION DE SITES
Deux missions de prospection ont été effectuées durant le premier semestre
1992 dans le Departement de Kaffrine. L’objectif etait d’identifier des villages qui doivent
servir de sites pour l’étude sur le parc à Sterculia setigera qui rentre dans le cadre des
activités du tiseau SALWA.
22 - SUIVI DES ESSAIS ANTERIEURS
Les données des mensurations de décembre 1991 et janvier 1992 ont été
dépouillées en janvier et février 1992.
21
23 - PRODUCTION DE PLANTS
Environ dix mille plants concernant quatorze espèces ont été produites au
niveau de la pépinière de Ndiafatte. Si pour certaines espèces comme Prosopis juli$!ora,
Caesalpinia ferrea, Gliricidia sepium, Vetivera nigritana, Leucaena leucocephala, la
production ne présente aucune difficulté, par contre celle-ci demeure problèmatique pour
d’autres espèces comme Bauhinia cheilanta, Lysiphillum gilvum, Hkdwickia binnata et
Securidaca longipeduncukzta.
Ces espèces sont principalement celles retenues dans l’essai “Banques
fourragères” du réseau SALWA.
23 - STATION AGROFORESTIERE DE NIORO
Les premières mensurations et comptages 1992 ont été effectues en juin et les
résultats seront publiés dans le prochain rapport annuel. D’autres opérations, comme les prem-
ières coupes de gestion des cultures en couloirs et les épandages d’engrais vert, ont été
réalisées au niveau des essais “cultures en couloirs 1990 et 1991”. Les coupes ont été effec-
tuées à 20 cm et les quantités épandues (matière verte humide) à l’intérieur de la parcelle ont
été évaluées pour chaque espèce.
24 - REUNIONS DE PROGRAMMATION AVEC LES GROUPEMENTS
Différentes réunions ont été tenues avec le groupement villageois de Sinthiou
Kohel pour faire le bilan des activités des campagnes passées et pour la programmation de la
capagne 1993. Ces réunions ont été tenues en présence des agents du Secteur des Eaux &
Forêts de Nioro.
A l’issue de ces réunions et en collaboration avec le Secteur Forestier, des
contrats PRS ont été obtenus pour les différentes opérations effectuées par les paysans au
cours de la campagne 1992. Ces opérations intéressent trois volets :
- mise en place de haies vives,
- plantation en plein champs
Ces activités ont touché quatorze paysan du village. PIus de 4 500 plants
concernant six espèces (Acacia senegal, A. mellifera, A. lueta, A. occidentalis,
Eucalyptus camaldulensis, Bauhinia rufescens ;
- repiquage de Vefïvem nigrituna (Vetiver) produit en planche à Ndiafatte
Cette activité a intéressé trois parcelles appartenant au Groupement. Ces
repiquage ont été effectués en amont de chaque parcelle et ont pour objectif de
renforcer les dispositifs antiérosifs.
22
25 - MISE EN PLACE D’ESSAIS NOUVEAUX
Deux essais ont éte mis en place cette année à la Station de Nioro :
- un essai sur la jachère améliorée,
- un essai sur les banques fourragères.
Les essais ont été mis en place du 2 au 4 août 1992 après un cumul pluviométrique de 200
mm. Par ailleurs, un test de comportement et de prémultiplication a été installé avec Sesbania
grandifolia sans dispositif statistique cependant:
-
25 - IDENTIFICATION DE PARCELLES A SONKORONG
Les activites menées à Sonkorong rentrent dans le cadre de la thése de M.
MaIaïny DIATI’A. EIles ont concerné à l’installation parcelles sur différentes unités morpho-
p&lologiques suivant la toposéquence “niveau supérieur plateau cuirassé/versant/partie basse”
et à l’inventaire de la végétation au niveau des différentes parcelles.
Il a été prélevé au niveau de chaque parcelle des échantillons de sol pour
analyses chimiques au laboratoire. Des prélèvements sont également effectues à proximité des
haies vives pour une analyse microbienne avec l’appui du programme “Microbiologie,
Ecologie et Physiologie des ligneux”.
Des collectes de données ont par ailleurs été réalisées dans les parcelles
expérimentales de mise en défens. Elles concernent :
- les mesures radiométriques (par intervalles de 10 jours),
- les mesures de ruissellement dans les parcelles d’érosion installées à
l’intérieur de la mise en défens et des témoins,
- le prélèvement d’échantillons de sol pour déterminer l’humidité pondérale,
l’étude phytosociologique qui rentre dans le cadre du mémoire de confirmation
de M. Alphousseyni BODIAN.
3 - ACI’mS EN CASAMANCE
Les activit& agroforestières en Casamancc sont ax&es, au cours de l’année,
essentiellement à l’essai fertilisation organe-minérale des planches maraîchères, les études
sur le macro D & D, le diagnostic socio-konomique et kdapho-climatique sur l’&olution
de !a pahe-raie, !a dise m p!ace d’essais mw~eaux et !a producaio~~ de p-km% ex!
pépinière.
23
31- ESSAI DE FERTFLISATION ORGANO-MINERALE
DES PLANCEES MARAICHERES
Le bnt de cet essai est de mettre sur place à la disposition des paysans des
engrais de substitution à l’engrais minéral. L’essai de fertilisation est porté sur le choux et a
duré de novembre 1991 à mars 1992. Sept traitements et quatre répétitions ont été considérés:
- enfouissement de biomasse de Gliricidiu sepium
: 2,500 t/ha
- enfouissement de biomasse de L. leucocephala
: 2,500 t/ha
- compost de Gliricidia sepium
: 30,000 t/ha
- compost de Leucaena leucocephaia
: 30,000 t/ha
- fumier de vache
: 30,000 t/ha
- engrais minéral (10-10-20)
: 30,000 tiha
- Témoin
: 0,000 t/ha.
Les résuliats seront communiqués dans le p~ochjn rapport _nud. ÇepeNlant,
les rendements des planches maraîchères (en tonnes/ha) sont déjà publiés dans le rapport du
premier semestre 1992 de la DRPF.
32 - DIAGNOSTIC ET CONCEPTION DES RECHERCHES
AGROFORESTIERES EN CASAMANCE (MACRO D & D)
Cette etude a pour objectif de collecter des informations sur les systemes de
production et sur l’environnement aupres des populations pour identifier les potentialités et
les contraintes du milieu afin de proposer des solutions agroforestières potentielles et de
dégager des besoins en recherches nécessaires en agroforesterie.
L’étude est menée par une équipe pluridisciplinaire depuis mars 1992. Quatre
grands systèmes ont été reconnus : le système Fogny, le système du centre et du sud-ouest,
le système Cassa et le système des Iles Carones. Tous ces systèmes ont été étudiés et décrits
et des propositions agroforestières ont été faites. Le document est en cours de rédaction et sa
publication est prévue pour décembre 1992.
33 - DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE ET EDAPHO-CLIMATïQUE
SUR L’EVOLUTION DE LA PALMERAIE EN CASAMANCE
L’objectif de ces enquêtes est de cerner les différents usages pour lesquels la
palmeraie est convoitée et de dégager les modes d’aménagement paysan à l’intérieur de la
palmeraie pour arriver à faire des propositions d’amenagement et d’amélioration du palmier
en Casamance.
L’enquête a été débuté en mars 1992 par un stagiaire ITEF de 1’ENCR de
Bambey (Antenne de Djibélor) qui prépare sont mémoire de fin d’études.
24
34 - MISE EN PLACE D’FSSAIS NOUVEAUX
ET PRODUCTION DE PLANTS
Pour la campagne 1992, un essai sur les haies vives a été installé entre mai et
août à la Station de Séfa. Son objectif est de tester le comportement de certaines (une dizaine)
espèces épineuses en haies vives dans la zone.
Pour la pépinière, le faible taux de germination du premier semis nous a amené
à reprendre la plupart des semis une deuxième, voire une troisième fois. Acacia transluscens,
malgré le deuxième semis, a obtenu un taux de germination nul. L’espèce a été remplacée
dans le dispositif par Acacia farneskna. Des Agaves sont également produits en pépinière
pour les haies vives en station.
35 - AUTRES ACTIVITES
Une mission d’évaluation sur les activités à Boulandor par la DRPF en 1991
a eu lieu le 6 mai 1992. L’objectif de la mission était de faire participer les populations, e.n
tant que partenaires, à l’évaluation d’actions qu’elles ont entreprises elles-mêmes avec la
D R P F .
L’évaluation a été faite par trois chercheurs dont un sociologue, un superviseur
et 41 paysans du Groupement de Boulandor. Un rapport d’évaluation est produit à ce propos.
Une documentation importante sur la palmeraie a été également faite.
4 - INTEGRATION DE L’ARBRE DANS LES PERIMETRES IRRIGUES
41- ETUDES SOCIO-ECONOMIQUES
Ces études socio-kconomiques avaient comme principal objectif de mieux
appréhender les contraintes sociologiques et socio-économiques de l’intégration de l’arbre dans
le système agraire irrigué villageois. Les contraintes de l’intégration de l’arbre dans les PIV
sont de plusieurs ordres :
- sur le plan technique, la conception sommaire de l’aménagement n’intégre
pas l’arbre et les parcelles dont les limites s’appuient sur les courbes de niveau
sont réduits et dispersées ;
- sur le plan économique, l’intégration de l’arbre, même sur un aménagement
sommaire, occasionne des surcoûts dans sa réalisation ; ce qui est un peu
motivant pour le paysan, d’autant plus que les charges d’exploitation et les
risques de déficit d’exploitation demeurent importants ;
- sur le plan socio-économique, la mise en valeur extensive des PIV et la
concurrence des arbres constituent les principaux obstacles à l’intégration de
l’arbre dans les PIV.
25
Les possibilités offertes par les PIV sont liées à une plus grande souplesse dans
la conception et la réalisation de l’amf5iagement en plus d’une autonomie totale des
groupements paysans dans la mise en valeur. Environ 50 à 80 % des énormes besoins en
produits ligneux pourraient être couverts par les bandes de brise-vent jouant un double rôle
& pr.otcxtjm dey cujtu~-~~ et de production. .ligneuse.
42 - ETUDE DES EFFETS BRISE-VENT SUR LA CULTURE DU RIZ
DANS LE DELTA DU FLEUVE SENEGAL
Cette étude concerne les rendements obtenus dans les PIV prives à proximité
de Dagana, dans la zone du delta et de la basse vallée du fleuve Sénégal. Ils couvrent chacun
une superficie brute de 25 hectares.
Les données enregistrees font ressortir :
- les frais d’exploitation en contre-saison chaude sont- plus éle&s qu’en
hivernage, sans doute à cause des besoins en eau plus importants durant cette
période pour des rendements moins élevés qu’en hivernage ;
- une amélioration du rendement en contre-saison chaude d’environ 23 % par
rapport au rendement du PIV non protégé en contre-saison chaude.
Une analyse du rendement au niveau du PTV non protege montre, qu’au abords
du brise-vent, on enregistre une perte globale d’environ 60 % par rapport à la moyenne du
PR’ et une baisse de rendement de 40 % sür 1~ cinq premiers m&res.
Le fait important qui apparaît est que, sur le PIV prot+$, mal.gr& la perte de
superficie, le revenu net tiré par l’exploitant et par hectare cultive est de 188 238 francs par
hectare contre 126 474 francs pour le PIV non protégé. Il reste à savoir pendant ‘combien de
temps ce gain de revenu pourrait être stabilisé à défaut d’être amélioré. Les revenus tires de
la vente des perches repr-esentent 20 % du revenu moyen et annuel par hectare cultivé.
5 - CONCLUSION
Les activités du programme Agroforestrie ont été particulièrement importantes
dam le Nord du bassin atachidte~ avec 1~ enq&tes socio-&ono&lui=s et les irtwntair~
réa-lisés dans le cadre des conventions SALWA et RDA. L’intensité de ces activités s’est
accrue en juillet-a&-septembre avec la mise en place des premiers essais en milieu paysan
put je F1D.A. et la poursuite des essais e-n station (mD.ILs_ et P-&Z).
Pour le centre du bassin arachidier, l’accent a surtout été mis sur les travaux
à Sonkorong qui doivent découler sur une thèse de doctorat pour Malaïni DIATTA et sur un
mémoire de confirmation comme chercheur de Alphousseyni BODIAN.
l-a Casamance, quant à elle, a fonctionné au ralenti avec le geï des activités en
milieu paysan. Cependant, l’étude du microdiagnostic et conception sera effectuée dans la
region de Ziguitichot une fois que la securite sera rétablie dans la zone.
26
Durant ces trois premiers trimestres 1992, on n’a pas noté de problème
particulier. Toutes les dispositions ont pu être prises pour que la campagne se déroule dans
les meilleures conditions. Il convient cependant de rappeler que la campagne, au niveau de la
foresterie, démarre avec l’année et que c’est en janvier-février qu’il faut acquérir les intrants,
d’où la nécessité de disposer d’une trésorerie suffisante à cette période.
Au plan de l’animation scientifique, en plus des exposes, visites de terrain, la
programme Agroforesterie est en train de mettre sur pied un projet de séminaire national sur
I’Agroforesterie : un appel à des communications a déjà été lancé.
Les réunions mensuelles de coordination vont se poursuivre et le Directeur de
recherche visitera tous les essais. Tous les documents dont la sortie était prévue en 1992 ont
été publiés dans les délais.
Le dernier trimestre de l’année verra un mouvement relativement important des
chercheurs :
- Réunion SALT : M. DIATI’A, du 6 au 9 octobre 1992 à Ouagadougou
(Burkina Faso) ;
- Atelier SALWA/ICRAF : 19-23 octobre à Ouagadougou,
- Stage de A. GAYE au CIRAD-FORET sur le logiciel de gestion des
semences (1530 octobre),
- Traitement des données sur les forêts naturelles au CIRAD-FORET (20
octobre - 10 novembre) : MM. THOMAS et NDOUR,
- Stage de M. P. SALL en informatique-statistique au O-FORET (15-30
novembre).
- Participation de M. P. DANTHU à l’Atelier sur les semences forestières à
Ouagadougou (23-26 novembre 1992).
27
I/
INSTITUT SENEGALAIS
DE
RECHERCHES AGRICOLES
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES
Parc Fore&~r & Hsm - Route des Pères Maristes - BP. 2312 - DAKAR (Sénégal)
Les trois premiers trimestres de 1992 O:nt cennu, comme principale activité, la
préparation de la campagne. En effet, le 4 mars, s’est ‘tenue la réunion annuelle sur les essais
à mettre en place cette année. Comme à l’accoutumée, tous les protocoles expérimentaux ont
été présentes, discutés et, le cas échéant, amendés. Un document donnant tous les
renseignements relatifs aux essais 1992 a été diffusé.
La principale activitr3 de terrain qui a suivi cette concertation a et6 la production
de plants au niveau des pépinières des stations et l’installation des essais.
On peut également signaler que les réunions mensuelles de coordination se sont
tenues régulièrement en P&ence des chercheurs, des administratifs et de certains techniciens.
Dans le cadre de l’animation scientifique, le programme “Génétique et
amélioration des ressources forestières” a organisé le 29 avril 1992 un exposé suivi d’une
présentation de l’Unité de Recherche Commune en culture in vitro (URCI). Le programme
“Agroforesterie” a, de son côté, animé un exposé sur l’approche en milieu réel de la DRPF.
Au plan des ressources humaines, on peut noter la mise à disposition par note
de service n” ï37’7/MDRH/DEFCC du 24 fevrier I992 de M. Alphousseyni BGDIAN,
phytoécologiste. M. BODIAN intervient dans le programme “Microbiologie, Ecologie et
Physiologie des ligneux ++ d a comme sujet de mémoire de confirmation “Influence de la
protection de jachères et de savanes durant quelques années à Thyssé-Kaymor”.
Bans 1e cadre du Projet SAUVA, 1’XXAF a égalment détache M. Amadou
DIIMDE auprès de la DRPF/ISRA. M. DJIMDE, spécialiste en productions animales,
intervient dans le programme “Agroforesterie”.
Au niveau des rencontres avec nos différents partenaires, il convient de signaler
l’inauguration de I’URCI le 20 mars sous la présidence du Ministre du Développement Rural
et de 1’Hydraulique et de la première r&tnion de son Comite Exécutif le 14 fevrier. La DRPF
a, par ailleurs, participé aux réunions sur le “Plan d’Action Forestier Tropical” (PAFTIJ et sur
le “Plan d’Action de l’Environnement” (PAE).
1
Deux chercheurs de la DRPF (MM. DIKITA et SALL) ont assisté au Colloque
international sur la mare d’Oursi (Ouagadougou, 15-22 février). Le Directeur des Recherches
a également participé aux rencontres suivantes :
* préparation de la Campagne nationale de reboisement (Solda, 7-8 avril) ;
* élaboration de la partie réglementaire du C& Forestier (Thiès, 13-16 avril),
* comité scientifique du Projet RCS-SAHEL @akar, 6 mai) ;
* seminaire sur le sylvopastoralisme (Dakar, 7-12 mai)
* sommet de la “Planète Terre (Rio, 3-14 juin].
Au plan de la formation, MM. DIONEet DIATTA continuent la r&laction de
leur thèse et, au niveau de l’encadrement, en plus de çefui de plusieurs ITEF et universitaires,
on peut noter le DEA de monsieur Ismaila DIALLO @.ICAD) sur la diversité génétique de
Acacia senegal.
Pour les missions rques, on peut retenir celles :
* M. Bruce SCOTT, Directeur général adjoint ICRAF, le 14 mai ;
* M. BERGONZINI, Directeur scientifique et lUademoiseile JOLY, CTFI (13-
16 mai) ;
* M. LACOSTE, Professeur, ORSAY (30 mai] ;
* WEBER, Généticien, ICRAF (27-31 juillet)
Une mission d’appui de revue extexne du CTFT de M. LE TACON
(Microbiologie des sols) est attendue la première semain du mois de novembre 1992.
On note par ailleurs que le Comité des programmes de la DRPF s’est réuni du
19 au 22 mai et que le programme nAgroforesterie” a publié un rapport intitulé “Rapport de
synthêse sur les activités de recherche agrofoncaiere”. En septembre, le document
“Synthèse des acquis de la recherche forestière” a été produit. Il en est de même des
rapports annuels des projets SALWA/ICRAF, FIDA @groforesterie de Diourbel) et Forêts
naturelles.
Il convient de mentionner la bonne v&nti des différents agents de la DRPF
qui a permis de diffuser le rapport annuel 1991 dès le mois d’avril 1992.
2
CHERC~-IE~JRS ivATmAux: 13
- Papa Ndiengou SALL
Bioclimatologie - Ecophysiologie
- Ousmane DIAGNE
Microbiologie des sols
- Ibrahima THOMAS
Sylviculture - Aménagement
- Mamadou DIONE
Aménagement - Ecophysiologie
- Arona Ndiaye SAMBA
Agroforesterie
- Babou NDOUR
Technologie -Agroforesterie
- Abibou GAYE
Entomologie - Génétique
- Abdourahmane TAMBA
Am6nagement - Sylviculture
- Soulèye BADIANE
Ecologie - Agroforesterie
- Mala’my DIATTA
Défense et Restauration des sols
- Aly NDIAYE
Physiologie
- Ibrahima DIAITE
Aménagement
- Alphousseyni BODIAN
Ecologie - Botanique
CHERCHEURS ExPATRIfiS :5
a) - CIRAD-FORET : 4
- Pascal DANTHU
Génétique
- Marie-Hélène CHEVALLIER
Génétique
- Marc DUCOUSSO
Microbiologie des sols
- Jean ROUSSEL
Sylviculture
b) - Convention ICRAF : ‘1
- Mamadou DJIMDE
Agroforesterie
1 - SITUATION D’EXECUTION BUDGETAIRE
La situation d’exécution budgétaire, au 30 septembre 1992, se présente comme
suit :
No des
Intitulé des
Dota-
Réali-
Dispo-
Comptes
Comptes
tions
sations
nibles
6100
Matières végétales
1490
212
t 1378
6102
Animaux
200
t 200
6103
Intrants agricoles
2975
1423
t 1552
6104
Aliments soins cheptel
500
+ 500
6106
Emballages non consignes
750
71
+ 679
6107
Sacherie
2345
571
+ 1774
6108
Mat.Fournit. Centres Acc.
200
+ 200
6109
Autres matiéres premieres
7 5
+ 75
6130
Petit mat./outils labo.
5540
2456
t 3084
6131
Consommables de labo.
9500
5213
t 4287
6132
Pièces rechanges véhicules
6220
1867
t 4353
6133
Autres Pi&es rechanges
1040
114
+ 926
6151
Produits d’entretien
1080
100
t 980
6152
Fournit. pet. outil. atel.
905
”
+ 905
6153
Petit mat. agric./halieut.
1450
8
t 1442
6154
Fournitures de bureau
7715
3828
+ 3887
6155
Electricité
3350
2000
t 1350
6156
EaU
2050
1000
t 1050
6157
Gaz
312
5 0
t 262
6158
Carburant - Lubrifiants
25385
11054
+14331
6159
Autres fournitures
4190
1247
t 2943
Total Compte 61
77272
31114
46188
6210
Remboursement transppers.
1515
129
+ 1386
6220
Voyages
1200
112
+ 1088
6280
Autres frais de transport
1150
410
t 740
Total Compte 62
3865
651
3214
4
Entretien autres locaux
Entretien mob.mat.bur.log.
Entretien mat. & outil.
Entretien matériel transp.
Entretien matériel agric.
Entret.VRD.CLIM.TELECOM.
Entretien mat. informatique
Services bancaires
Publicité - Promotion
Postes et Télécomm.
Frais Hôtel/Restaurant
Documentation Technique
Autres services extérieurs
Commission courtage/Achat
Total Compte 63
45451
20298
2 5 1 5 3
6402
Assurance matériel roulant
2605
1802
+ 803
6481
Charges médicales
2510
1000
+ 1510
Total compte 64
5 1 1 5
2802
1 3 1 3
6501
Charges sociales patronales
1800
5 2
+ 1748
6502
Heures supplémentaires
100
+ 100
6503
Primes (Fonds & Inventaire)
840
6 2
+ 778
6508
Aut.indem.fixes pers.perm.
210
+ 210
6520
Rémunérat” main d’oevkmp.
57051
41041
+16010
6531
Inde-mnites de déplacements
17385
8165
+ 9220
6539
Indemn.exception.au person.
600
+ 600
6544
Oeuvres sociales
70
2 7
+ 43
6545
Habillement du personnel
1451
732
+ 719
6550
Formation professionnelle
8400
576
+ 7824
TotaJ Compte 65
87907
50655
t 37252
6620
Droits & Timbres fisc.
enreg.
749
614
+ 135
Total Compte 66
7 4 9
6 1 4
1 3 5
5
2309
Batiments indu& & Agriç,
6909
2790
t 3309
2306
Barrières et Clôtures
10600
9412
+ 1148
2320
Machines et Outils Atelier
300
+
300
2321
Mat. levage/pesage/mesure
9020
3742
+ 5278
2322
Mat. forage/irrigation
550
545
+
5
2323
Appareils de labo
7582
1743
+ 5839
2327
Mat. et Equip. Informatique
27350
11565
+ 15785
2329
Mat. maintenance/surveil.
2000
-
t 2000
2330
Mob.Mat.Bur.&
de service
8440
5619
+ 2821
2331
Mobilier Matéreil Logement
1075
575
t
500
2332
AgencAménag. Installations
3401
1400
t 2001
2334
Conditionneurs d’air
390
+
300
2340
Véhicules de tourismes
12000
t 12000
2341
Véhicules utilitaires
4200
+ 4200
2345
Moto, Vélomoteurs, Bicycl.
8800
3000
+ 5800
Total Compte 23
101618
20541
61277
On remarque, au niveau de l’exécution budgétaire, un seul dépassement d’un
montant de 8 000 francs liés aux frais de banques. Cependant, on note, comme l’année
dernière, l’inexécution de certaines dépenses liées à la passation de marchés publics,
notamment les véhicules et le carburant.
Par ailleurs, il faut noter que l’irrégularité de l’alimentation des crédits IDA
pose très souvent beaucoup de problèmes de trésorerie. Elle ne permet pas :
- I’exécution normale des activités de recherches programmées dans le temps,
- une rentrée d’argent pour compenser les pt%financements effectués sur les
fonds de conventions particulières.
En outre, il faut noter que l’alimentation des programmes de recherches
domici!k% dans les regions fait apparaître des lenteurs liées ;
- à l’encaissement tardif des chèques émis par le Centre principal,
- à la justification des dépenses effectuées.
LIISTE DES ACQUISITIONS AU .30 SEPT.EMBRE 1992
%4 à 965
Ilure~ux 130
demi-mi&tre DATA
177 505
II
966 à 961
l
ampcs de bureu (r6f. 1610)
II
<I
45 GQO
%68 à 969
~:lE.sswrs P 4 tiroira SMBO
II
175 221
II
970
HUMY demi-mioi#tre DATA 130
13.03.92
177 505
II
II
971
f:nuteuil dc bureu @Cf. 752)
n
80 000
9,
I,
972 à 973
Chaises de bureau (rCf. 2123)
II
45 ooo
a<
II
974
Clasieor~ à dmirer SMKI
II
11s 221
u
975
Lampe de bureau (rhf. 1610)
II
45 ow
II
976 à 919
Fauteuils bourréa de burew
24.03.92
65ooo
II
Agroforesterie
980
Canapé de bure-w b 3 place.,
0,
225wo
4,
8,
981 B 982
‘Tables de chevet
II
II
I,
20 000
983
CaoapC de bureau B 3 plaw
01 04.92
m 500
OI
II
984
Fable basse cri verre teint6
II
52 500
P I
985 à 986
<a
988 à 991
Canapéd de bwcau i 2 places
85000
GCoCtiquc
CXmatiseun CARRIER 1.5 CV
09.04.92
2soooo
,I
1%
1010
Ilurenu demi-minirbc 100 DIAVH
Yl.05.Y2
199 11s
I<:RAI’
A&rOfO’““lcr,e
1011
Fauteuil de bureau
70 79s
,I
1012 B 1013
Ch&us & bureau N 47
II
SI
II
22125
1014
I .arn~x: JC bureau
45 ooo
0.
II
1015
Meuble & &~mco~ DATA
II
<I
84 010
1016
Classeur à clapets (4 tiroirs)
II
194 690
II
1018 à 1019
1020
Climatiseur CARRIER 1.5 CV
M.06.92
2soooo
IDA
Sylviculture
987
Climstiseur CARRIER 1.5 CV
2SOOOO
ICRAF
Agroforestcric
tiroup.z t+lcctrogèoc GUINARV
OI .04.92
180 ooa
IDA
Sylviculedre
992$WS
l3ouuoles (rCf. 2000/360)
07.0592
2250
II
996 à 999
0s
GCnétique
Ibuswlea (réf. RA69)
4 750
1ooo à 1001
l‘opofils
34 000
II
II
1002 à 1033
Pairea de jumelles OPTALOR
2 3 3 0 0
II
1004
pHmètre à cadran
42 750
II
II
100.5 à 1wo6
‘Ihmnomttx sol CO laiton
il 600
44
1007
1‘lxrmohygi-o enregisbeur
153 500
4,
I>
1008
I’yranographe
I,
485ooo
II
40
1021
cmure l’ERl.0
R
05.06.92
1119400
ICRAF
Agrofwestcric
1022
ClOture FERLO
II
6oowo
CRDI
GCnCtique
1009
Peugeot 405 Ekrlinc
5 195 130
FIDA
1017
Nissao
4
14.04.92
Agroforcstcrie
PATROL 4 x
03.06.92
ICFAF
I<
(aJ!n@ 2661 EI?HEN3c;L63S OE: fît’ SNOIUSlnù3V S2It.f XLSII.
SFTUATWN DU PARC AUTOMOBILE AU 30 SEPTEMBRE 1992
No d’immatri-
Année
Source d e
Lieu d’affectation
Etat
Marque - Type
culation
d’acquisi Lion
financem.
actuel
~
Renault 12 break
DK OS43 EP 33
1982
FAC 1980
Hann
MCdiocre
Peugeot 305 break
4003 TTBl
1987
F A C
Hann
Passable
Renault 4 fourg.
DK 0179 EP 33
1983
FAC 1982
Hann
Médiocre
Citroën VIsa
3999 l-I’Bl
1987
F A C
Hann
Passable
Peugeot SO4 break
DK 0181 EP 33
1984
CRDI
Dahra
Mediocre
Peugeot 504 cam.
DK 0180 EP 33
1987
F A C
Djibélor
Mauvais
Toyota 4 x 4
DK 0184 EP 33
1988
C R D I
Dahra
Bon
Saviem Camion
AD 3677
Budget na tionai
Hann
Passable
Jeep CJ 8
DK 0166 EP 33
1985
F A C
Djibélor
Mediocre
Peugeot 504 cam.
4006 TTBl
1987
F A C
Thienaba
Passable
i Peugeot 504 cam.
3957 TTBl
1987
F A C
Kaolack
Passable
Peugeot 504 cam.
4004 TTBl
1987
F A C
Hann
Assez bon
Toyota Cruiser
5 NU 218 IT
1990
UNESCO/RFA
Kaolack
Très bon
Mitsubishi L ZOO
6703 TTBZ
1990
CRDI
Podor
Très bon
Peugeot 504 cam.
DK 0575 EP33
1990
F A C
Hann
Très bon
/ Peugeot 405 break
7396 -I-l-B1
1 9 9 1
CEE
Djibélor
Très bon
Peugeot 405 bcrlinc
DK 0697 EP 33
1 9 9 2
FIDA
Dakar
Très bon
Nissan PATROL 4 x 4
811;1 TTBl
1992
ICRAF
Kaolack
Trés bon
Cette partie du pr&3ent document constitue le rapport de synthèâe des activii&
menées au niveau du programme dénommé “Sylviculture et amhagement des formations
naturelles” où, en raison de l’éloignement des uns par rapport aux autres des chercheurs
responsables des opérations de recherche, de leur implication dans d’autres programmes
domiciliés à la DRPF et de la sollicitation dont ils font l’objet de la part des structures
traditionnelles du développement rural, toutes les synergies nécessaires au niveau de ce
nouveau programme ne sont pas encore au point.
Fort heureusement les rencontres mensuelles a Dakar, lors des réunions de
coordination à la DRPF, nous permettent d’avoir une concertation entre collègues afin
d’assurer une coordination plus efficiente des différentes activités.
Ce document est donc un r&sumé du rapport d’activiti du premier semestre
1992 enrichi par les éléments lies à la mise en place de nouveaux essais durant la période
hivernale de chacune des cinq opérations de recherche que compte le programme.
1 - ETUDE DES FORETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS DANS LE
CENTRE-NORD DU BASSIN ARACHIDIER
Les activites ont consisté au suivi des essais antérieurement mis en place à la
Station exp&imentale de Bandia où, compte tenu du manque de moyens financiers et humains,
il n’y a pas eu de nouvel essai.
Cependant, des dispositions sont prises en vue de transformer d’anciennes
parcelles expérimentales en essais de gestion de taillis, ce qui permettra aussi de déterminer
des productivités et d’améliorer des tarifs de cubage pour les principales essences de
reboisement les plus utilisées dans la zone (fiches techniques 1993).
2 - ETUDE DES FORETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS DANS LE
CENTRE-SUD DU BASSIN ARACI-HDIER
Les travaux entrepris durant cette période concernent les inventaires realisés au
niveau du dispositif d’étude des formations naturelles dans la forêt class& de Vélor (Projet
CEE) et opérations de réfection de clôtures pour assurer la protection du périmètre
expérimental de Keur-Mactar.
Des propositions de transformation d’essais et des tests de carbonisation ont été
formulées et traduites au niveau des fiches techniques et financières lors de la préparation du
budget 1993.
3 - ETUDE DES FURETS NATURELLES ET DES REBOISEMENTS EN CASAMANCE
Les études menkes dans le cadre de cette opération de recherche ont porté sur
* le suivi des essais entrepris au niveau de cette opération de recherche,
notamment les inventaires, entretiens et études du milieu. Dans le même ordre
d’idée, signalons la venue en mission d’appui de M. BARBIER du CTFT,
mission balisée dans le cadre du projet TSD-TSZ.OOSlF
CEE/CTFT/ISRA ;
* la poursuite des activitks de Recherche-Développement (R-D) à travers la
rkdaction d’un protocole experimental pour la mise en place et le suivi de
parcelles permanentes d’étude de la croissance, dans la forêt classée de Dabo
(Projet SEN 8’7/028) ;
* la participation à des réunions et ateliers scientifiques ;
* la mise en place de deux nouveaux essais aux Bayottes en juillet : le premier
est un essai d”enrichissement en layons forestiers avec des essences locales en
hautes tiges, le second concerne l’essai “provenances/descendances de Hzaya
senegalensis” mis en place en collaboration avec les collègues du programme
“Génétique et amélioration des ressources forestières” ;
* d’autres activitks liées aux récoltes de graines, à la rédaction de divers
rapports.
4 - REBQISEMENT SOUS IRRIGATION DANS LES CUVETTES DU DELTA ET DE
LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
Les activités menées dans le cadre de cette opération durant la période ont
consisté à des travaux de pédologie et au suivi des essais antérieurs
Concernant le premier point, des khantîllons de sol ont etê prdlev&s à quatre
niveaux de profondeur sur tous tes pkimètres expdrimentaux et les analyses pédologiques ont
permis de déterminer, pour chaque milieu, la conductivité électrique (CE), le pH, l’azote total
et les bases échangeables.
11
Pour ce qui est du second point, le suivi a porté sur les essais liés à la
production ligneuse en fonction des apports d’eau ct a ceux ayant trait 5 ia productivite et 2
la gestion sylvicole des plantations itigukes.
Les essais entrepris portent sur l’évaluation de la croissance des arbres selon
les fréquences d’irrigation et sur les études du bilan hydrique.
Les objectifs et les principaux résultats de ces expérimentations sont présentés
dans le rapport d’activité du premier semestre 1992 de la DRPFJISRA.
5 - ETUDE DES RESSOURCES ET DES PEUPLEMENTS NATURELS DU BASSIN
SAHELIEN
Les activités du programme dans la zone sylvopastorak ont consisté à :
* la finalisation du protocole d’inventaire pour les travaux de l’action de
recherche “Aménagement sylvopastoral de forages ;
* la production de plants, aux travaux de preparation du sol et de mise en place
de nouvel essai “comportement de quatre espèces ligneuses fourragères sur
quatre types de sol” ;
* aux travaux d’inventaire des grommeraies naturelles
* aux mesures de bilan hydrique, mensurations dendrom&riques, suivis
ptilogiques et entretims des essais antkrieurs,
12
PROGRAMME 352
1 - TRAVAUX REALISES AU LABBRATBIRE
11 - ISOLEMENT, CULTURE ET CONSERVATION DES MICRO-
ORGANISMES EN COLLECTION
Les souches de Rhizobium et de Brdyrhiwbium, qui ont été conservées à +
4°C ont c% repiquées, Le bon état de conservation des souches pkservées à 8Q” C dans le
glycérol a été vérifié. Les souches de champignons ectomycorhiziens conservées à + 4°C ont
toutes été repiquées.
Des piegeages de Frankia sont en cours, cela à partir de nodules de tronc de
Casuarina cunninghanziana en provenance de I’Ile de la. Réunion et à partir de nodules
racinaires de Casuarina equisetifolia récoltes à Ziguinchor, Oussouye, Sédhiou et Sérécounda.
12 - CARACTERISATION DE SOUCHES DE RHIWBIUM
PAR LA METHODE DES GALERIES “API”
- Préparation de l’inoculum : les souches de Rhizobiurn sont cultivées sur un milieu approprié
(YFMA). Apres une bonne croissance, une colonie isolée? pure, est prélevée et remise en
culture sur un milieu neuf contenu dans un tube ;
- Inoculation de la galerie : la suspension bactérienne est répartie dans les cinquante tubes de
la galerie à l’aide d’une pipette stérile. A la suite de la dernière inoculation, deux gouttes de
la suspension bactérienne sont déposées sur une boîte de Pétri contenant du milieu YEMA
pour contrôler la viabilité de la souche testée ;
- Lecture de la galerie : après 1, 2, 4 et 7 jours d’incubation à 30°C deux paramètres sont
estimes pour la lecture des réactions observées : I’intensitk (croissance des bactéries) et la
vitesse d’apparition des r&ac#ions.
Les données sont en train d’être analysées.
13
13 - IBWMATION DE L’ETAT D’INFECTION PAR
LES ENDOMYCORHIZES
Apr&s tirage algatoire d’un échantillon racinaire repr&ntatif, traitement et
doration des racines selon la technique de Phillips et I-Iayman (1970) pour la mise en
évidence des endomycorhizes, les taux d’infection endomycorhizienne ont été observes sur les
systèmes racinaires de Acacia senegal, A. albida, A. nilotica var. adunsonii, A. nilotica var.
tomentosa, Zizyphus mawitiana et Tamarin&s indica.
14 - OBSERVATION ET NUMEROTATION DES SPORES DE
ENDOGONACEAE
Les spores presentes en fin de saison sêche dans les sols des différentes régions
du Sénégal ont été observées apres extraction. Les extractions de spores par la méthode du
tmisage humide ont &e realis&s sur des &hantillons de 100 g de sol tamise (tamis à maiiles
car& de 3 mm>, seChe à tcmp-érature ambiante.
Les pmmien !2!su!ta~ obtenus txImxment des p5!i%mKJnt- ri%!isés à Séfa dans
un dispositif d’étude de la forêt naturelle à Sonkorong dans le cadre d’études menées sur
l’aménagement d’un bassin-versant, Suivant les échantillons, nous avons observé de l’absence
de spores jusqu’à 346 spores et 18 formes différentes dans un même échantillon.
15 - MULTIPLICATION VEGETATIVE DE CGSUARINA EQUISETIFOLL4
Les clones a, B, S et L ont et& multipliés par la mdthode du bouturage
classique. Des travaux sont engagés pour obtenir la confirmation des résultats obtenus sur
l’amplification dB réponses d!inflorescewes femelles &nnatw~ @FI) cultivées in vitro dans
diff&cnts types dc substrat.
2 - TRAVAUX REALISES EN PEPINIERE
21- ETUDE DU COMPORTEMENT, CROISSANCE ET mAT SYMBIOTIQUE
DE QUATRE ESPECES
Acacia niiotica var. adansonil, A. nilotica var. tomentosq, Tamarin&s indica
d Zizyphus mauri~iana ont $26 ~ulGs+s dans des buses de PVC de 25 cm de diamètre et de
0,5, X,0, 1,s et 2,O m de long-uew. L’expioitation des donnees a éte ffwtionnée en fonction
de la longueur des buses (dès que les racines ont atteint le fond de la buse). Les données de
cette expérience sont en cours d’exploitation.
22 - MULTIPLICATION DE LA SOUChE DE GLOMUS MOSSEAE
La souche de Glomus mosseae a été multipliée sur plante hôte (tomate) afin
d’assurer sa conservation et la production d’inoculum pour nos expériences.
14
23 - COMPORTEMENT DE ACACIA NILOTICA SOUS TROIS REGIMES
H’yBmEs
Les variétés torn~~~t~~a et adunsonii de Acacia nibtica ont été cumparfks pour
leur croissance et leur aptitude à établir des symbioses en fonction de trois regimes hydriques
non limitants.
3 - TRAVAUX REALISES SUR LE TERRAIN
31 - ESSAI D’INOCULATION AU CHAMP
Un essai intitulé “Comportement de Prosopis juliflora inoculé avec une
- ---
culture mixte Rhizdhm-MVA” a éd installe à la station expérimentale ISRA de Sangalkam
sitw5.e à 30 km de Dakar. fl s’agit d’un essai de 3UO plants dont 150 plants inoculés avec du
Rhtiübiüni et me cultuf~ de éhampi@oÏ~S endomycorhiziens et 150 plants non inocul&
(temuins). Il comprend 6 tipétitions et 74 arbres de bordure. Il a été mis en place en 1991.
Les donn&s concernant la croissance en hauteur et le taux de survie des plants viennent d’être
rWXeillieS,
32 - RELEVES D’HUMIDITE DE SOL, MESURE DES POTENTIELS
DE SEVE ET SUIVI PEIENOLOGIQUE
Des mesures mensuelles d’humidité du sol sont réalisées avec une sonde à
neutrons dans la tranche de sol 3 ou 6 m au centre de placeaux de 9 x 9 arbres. Les espèces
étudiées sont Acacia raddiuq A. senegal et %zyphs mauritiana. Dans ce même essai, des
mesures mensuelles de potentiel de sève ont été réalisees sur un lot de trois arbres les plus
proroches de 1’
ar brc moyen. Le suivi ph&roiogique mensüeiie a &5 realis6 sur l’ensemble des
plants dc cet essai. Les r6sultats (cn cours d’exploitation) pcrmcttront dc comparer la
conwmmation en eau des plants au stress hydrique du sol et à la phénobgie.
33 - SAIGNEE DES GOMMIERS
Environ 280 sujets de Acacia senegal âges de 11 et 14 ans ont été retenus pour
être saignés au cours de l’année (campagne 1991-1992). Trente de ces sujets ont été saignés
de mars à avril (deuxième partie de la campagne). Les récoltes de gomme ont eu lieu tous les
quinze jours.
34 - PRELEVEMENTS DIECFIANTILLON§ DE SOL
Des echantiilons de sol ont 6th prélevés en fin de saison sèche pour
l’observation et la quantification des spores de E&gonaccm. Pour chaque prélèvement, un
seau de 19 1 de sol est prélevé puis tamisé sur place avec un tamis à mailles carrés de 3 mm.
Un kilogramme de sol tamisé est conservé dans un sachet soigneusement numéroté. Plus de
500 prélèvements ont été effectués cette année au Sénégal à Séfa, aux Bayottes, à Sonkorong,
Retba, Bambey, Dahra, Mbiddi, Podor et Richard-Toll.
15
PROGRAMME 353
En 1992, les activités de ce programme ont essentiellement été dirigées dans
trois directions : étude de la variabilité génétique, la multiplication végétative et la physiologie
et technologie des semences.
La variabilite genetiqae a 6th étudiée sur l’ensemble de l’aire sénégalaise de
Acacia senegal. Une partie de ce travail a donné lieu à ia rédaction d’un mémoire de BEA
(Ismaila DIALLO). Cette étude a été completée par l’analyse de quelques descendances
burkinabées et tchadiennes. De nouveaux allèles ont pu être mis en évidence.
L’analyse par électrophorèse de Faidherbia albzda s’est poursuivie avec l’étude
de nouvelles provenances (Touba-Toul, Sagata, Kagnobon).
La dish&m de’ quatre esp&ces du genre Zizy@us (2. *ttt;aurtrianq Z. jo~eiro,
z. aby&lica, z. ?nucronatu) S’est r-évrsl& possible par guelqües allèies specifiques. L’&ude
de la variabilité génétique a débuté sur des populations m6diterran&nnes, cap-verdiennes et
martiniquaises.
L’étude de la structure d’un parc à Kadds, déjà initiée en 1991, a été reprise
en 1992.
L’analyse de la diversité génétique sur les caractères morphologiques (taille et
forme) des gousses de Faidherbia albidh se poursuit. De nouvelles provenances ont été
utilisées (Çabrousse, Touba-Toul, Samatite].
Dans le büt d’&udier ia diversite sw dB caraet&es agrcs~l~icoies, des essais
de terrain ont &5 mis erg place pendant l’hivernage 1992 :
16
- essai de comparaison de provenawes de Acacia senegal permettant de
comparer douze origines réparties sur l’ensemble de l’aire de l’espèce
(Ethiopie, Tchad, Mali, Niger, Sénégal) ;
- mise en place d’un essai de compwaisou de descendances de Acacia
senegal permettant de comparer dix descendances de la provenance de
Diaménar récoltées trois années différentes ;
- mise en place d’un essai de comportement de différentes espèces de
Zizyphus à Bandia ;
- mise en place d’un essai de eoanportement individuel de Khaya
senegalensis face au borer aux Bayottes.
2 - MULTIPLICATION VEGETATIVE
Au cours de 1992, la mobilisation des Acacia senegal répérés in situ s’est
poursuivie, utilisant deux méthodes : le bouturage de rameau prélevé dans le houppier des
arbres adultes et le greffage sur de jeunes plants.
Pour cette dernière technique, il aété mis au point un greffage sur Acacia laeta
permettant de distinguer grâce au dimorphisme foliaire : le porte-greffe du greffon. Ceci est
important dans le cas d’installation au champ d’on parc à tête de clones.
Il a été installé à Bandia un essai de comportement de différentes associations
porte-greffeslgreffons dans le genre Acacia. Toutes les combinaisons possibles entre les quatre
espèces suivantes ont été tentées : Acacia senegal, A, beta, A. raddiuna et A. nilotica var.
acbzsonii. Un essai comparatif du comportement de boutures et de greffes de Acacia senegal
a aussi été installé à Bandia.
La recherche de méthodes de rajeunissement en vue du clonage de différentes
espèces s’est poursuivie :
- récépage, bouturage en cascade et greffage en cascade de Acacia senegal,
- microbouturage et microgreffage de cette même espèce,
- bouturage et marcotage des diverses espèces de Zizyphus puis microbouturage
des pousses obtenues, greffage,
- bouturage des racines de Tamarindus @ca et micobouturage,
- bouturage de racines de Balanites aegypfiuca et microbouturage des drageons
qui en sont issus. Pour cette espèce, une méthodologie de clonage d’arbres
adultes a été mise au point, les premiers vitroplants ont été acclimates ;
17
- bouturage et microbouturage de Khaya senegalensis (la mise au point de la
technique porte essentiellement sur des plants obtenus par semis in vitro,
- un essai de micropropagation de jeunes plants de Acacia seyal a permis de
mettre en évidence un gradient de maturité chez cette espèce.
3 - PHYSIOLOGIE ET TECHNOLOGIE DES SEMENCES
Au cours de cette année, 285 kilogrammes de graines ont été recoltées et de
nouvelles provenances ont été installées pour les espèces suivantes : F’aidherbia albkia
(Sématite, Kabrousse, Niacou-Rabb), Balanites aegyptiaca (Nguéniène, Mbeleukhé, Guely),
Zi.zyphp muurïliana (Sessène, Dailsa, Baulandor), Tatnizritt&u itidïca (Ndiaganiao).
Des essais de maîtrise ou d’optimisation des méthodes de pr&raitement ont eté
mer& sur les semences de AdQinsonia &g&& et Zisyphus mau&tia.
Une étude comparée de la germination de quatre espèces de Acacia est en cours
: Acacia senegal, A. rad’diana, A. seyal, A. akdgeoni.
La mise au point d’une technique chimico-mécanique de décorticage des
gousses de Prosopis se poursuit en collaboration avec le CIRAD-FORET.
18
PROGRAMME 3.54
Les activités menées essentiellement dans le cadre du programme
AGROFORESTERIE, durant la période de janvier à septembre 1992, ont porté sur l’inventaire
du couvert ligneux, la poursuite des enquêtes socio-économiques, le dépouillement des
données d’enquêtes et d’inventaire, la production de plants en pépinière, le suivi des essais
antérieurs, la préparation des sites et la mise en place d’essais nouveaux, l’étude de l’effet des
brise-vent sur la culture du riz dans le delta du fleuve Sénégal et la participation aux réunions
d’évaluation et aux séminaires.
1 - ACTIVITES DANS LE NORD-OUEST DU BASSIN ARACHIDIER
11 - BAMBEY
11.1 - Inventaire du couvert ligneux
Cette activité rentre dans le cadre des actions des projets agroforestiers de
Diourbel et du SALWA. Les travaux sont effectues dans les villages de Diakael Digue et
Fintel Sombe dans la région de Diourbel et le village de Keur-Maguèye dans la région de
Thiès. Ils seront poursuivis dans les prochains mois dans d’autres villages proches de Bambey
et de Diourbel.
11.2 - Poursuite et dépouillement des enquêtes
socio-économiques
Les enquêtes socio-économiques men6es dans les regions de Diourbel et Thiès
sont terminées. Une partie des données a été dépouillée par une stagiaire de la Faculté
d’Agronomie de Niamey dans le cadre de son mémoire de fin d’études.
11.3 - Suivi des essais antérieurs
Le suivi des essais antérieurs, qui consiste à des mensurations et comptages
effectués en juin et décembre, est en partie réalisé au niveau des stations de Bandia, Bambey
et Thiénaba. Les résultats de l’analyse des données seront publiés dans le prochain rapport
annuel.
19
Les mois de janvier et février ont été principalement consacrés aux
dépouillements des données de mensurations de 1991 et à la rédaction de différents rapports.
11.4 - Mi en place d’une pépinière à Bambey
Dans le cadre d’une politique de décentralisation des sites de production de
plants au niveau de la DRPF, une pépinière a été installée à Bambey. Les divers travaux
relatifs à la préparation du site choisi,- au rempotage des gaines, à l’enrimage et aux semis ont
débuté en avril 1992.
Dix espèces sont produites actuellement : Parkinsoniu aculeata, Racosperma
holosericeum, Acacia nilotica vx. adansonii, Acacia tortilis, Acacia laeta, Bauhinia rufescens,
Acacia ataxacantha, Gliricîdîa sepîum et EucalypUs camaldulensîs. Les graines semées ont
été prétraitées à l’acide sulfurique ou à l’eau bouillante suivant les espèces et selon les
prescriptions de la Division des semences forestières de la DRPF.
11.5 - M%e en place d’essais nouveaux
Un essai “mode de rabattage et d’habillage” a été installé à la Station
agroforestière de Dambey. Il s’agit d’un essai sur les haies vives avec différents modes de
rabattage de la partie aérienne et d’habillage de la partie racinaire de plants à racines nues
élevés en planche à la pépinière de Hann.
Le dispositif de l’essai est un factoriel à deux facteurs en blocs. Les deux
facteurs étudies sont :
- facteur 1 : espèces avec six niveaux (Zizyphus maurîtiana, 2. mucronata,
Acacia tortilis, A. nilotica, Dichrostachys glomerata, Parkinsonia aculeata) ;
- facteur 2 : mode de coupe avec quatre niveaux (feuilles et parties racinaires
non coupées, feuilles coupées et parties racinaires non coupées, feuilles non
coupées et parties racinaires coupées, feuilles coupées et parties racinaires
coupées.
En milieu réel, des essais sur les haies vives sont également mis en place à
Fintel, Ndiakane et Diakael Digue, dans le cadre des activités du Projet Agroforestier de
Diourbel.
11.6 - Cultures annuelles
Du mil a été semé en juillet à la Station de Bambey pour suivre l’effet du brise-
vent sur le rendement de cette culture. Cette étude se fait à partir de carrés de rendement
situés à différentes distances des lignes de brise-vent.
20
12 - STATION DE THIENABA
12.1 - Suivi des essais antérieurs
Les essais antérieurs ont fait l’objet de mensurations et comptages en juin. Le
prochain suivi est prévu en dkembre+ Les dépouikrnents des donn6e-s receuillies en 1991 ont
été effectues en 1991.
L’essai no 293 intitulé “Etude de I%nfluence de cinq espèces forestières
plantées en lignes sur le rendement des cultures intercalaires et sur l’évolution de la
.
fertilité des SOLS” se poursuit. La céréale cultivée cette année est le Niébé. La récolte a été
effectuée et les résultats de l’analyse des données seront publies dans le prochain rapport
d’activités techniques.
12.2 - Mise en place d’essais nouveaux
Deux nouveaux essais ont été instalk cette année à Thienaba. II s’agit :
- d’un essai “JBcI&re ambliorfk” dont Ie dispositif est en blocs complets
randomisks avec trois répétitions et trois especes (Cassi& siameu, Prosopis sp.
et Tephrosia bractiolata) ;
- d’un essai “Ecartement sur les haies vives” avec un dispostif en s-lit plot
à deux facteurs :
* facteur 1 : espèces avec quatre niveaux (Acacia laeta, A.
meiii’f-r-a, Bauhiniu ruf&cens, Zûyphus madtiana) ;
* facteur 2 : écartement avec trois niveaux (0,50 m, 1,O m et
1,50 m entre les plants).
Des regarnis et un premier comptage ont déjà été effectués.
2 - ACTMTES DANS LE CENTRE ET SUD DU BASSIN ARACHIDIER
21 - PROSPECTION DE SITES
Deux missions de prospection ont été effectuées durant le premier semestre
1992 dans le Departement de Kaffrine. L’objectif etait d’identifier des villages qui doivent
servir de sites pour l’étude sur le parc à Sterculia setigera qui rentre dans le cadre des
activités du tiseau SALWA.
22 - SUIVI DES ESSAIS ANTERIEURS
Les données des mensurations de décembre 1991 et janvier 1992 ont été
dépouillées en janvier et février 1992.
21
23 - PRODUCTION DE PLANTS
Environ dix mille plants concernant quatorze espèces ont été produites au
niveau de la pépinière de Ndiafatte. Si pour certaines espèces comme Prosopis juli$!ora,
Caesalpinia ferrea, Gliricidia sepium, Vetivera nigritana, Leucaena leucocephala, la
production ne présente aucune difficulté, par contre celle-ci demeure problèmatique pour
d’autres espèces comme Bauhinia cheilanta, Lysiphillum gilvum, Hkdwickia binnata et
Securidaca longipeduncukzta.
Ces espèces sont principalement celles retenues dans l’essai “Banques
fourragères” du réseau SALWA.
23 - STATION AGROFORESTIERE DE NIORO
Les premières mensurations et comptages 1992 ont été effectues en juin et les
résultats seront publiés dans le prochain rapport annuel. D’autres opérations, comme les prem-
ières coupes de gestion des cultures en couloirs et les épandages d’engrais vert, ont été
réalisées au niveau des essais “cultures en couloirs 1990 et 1991”. Les coupes ont été effec-
tuées à 20 cm et les quantités épandues (matière verte humide) à l’intérieur de la parcelle ont
été évaluées pour chaque espèce.
24 - REUNIONS DE PROGRAMMATION AVEC LES GROUPEMENTS
Différentes réunions ont été tenues avec le groupement villageois de Sinthiou
Kohel pour faire le bilan des activités des campagnes passées et pour la programmation de la
capagne 1993. Ces réunions ont été tenues en présence des agents du Secteur des Eaux &
Forêts de Nioro.
A l’issue de ces réunions et en collaboration avec le Secteur Forestier, des
contrats PRS ont été obtenus pour les différentes opérations effectuées par les paysans au
cours de la campagne 1992. Ces opérations intéressent trois volets :
- mise en place de haies vives,
- plantation en plein champs
Ces activités ont touché quatorze paysan du village. PIus de 4 500 plants
concernant six espèces (Acacia senegal, A. mellifera, A. lueta, A. occidentalis,
Eucalyptus camaldulensis, Bauhinia rufescens ;
- repiquage de Vefïvem nigrituna (Vetiver) produit en planche à Ndiafatte
Cette activité a intéressé trois parcelles appartenant au Groupement. Ces
repiquage ont été effectués en amont de chaque parcelle et ont pour objectif de
renforcer les dispositifs antiérosifs.
22
25 - MISE EN PLACE D’ESSAIS NOUVEAUX
Deux essais ont éte mis en place cette année à la Station de Nioro :
- un essai sur la jachère améliorée,
- un essai sur les banques fourragères.
Les essais ont été mis en place du 2 au 4 août 1992 après un cumul pluviométrique de 200
mm. Par ailleurs, un test de comportement et de prémultiplication a été installé avec Sesbania
grandifolia sans dispositif statistique cependant:
-
25 - IDENTIFICATION DE PARCELLES A SONKORONG
Les activites menées à Sonkorong rentrent dans le cadre de la thése de M.
MaIaïny DIATI’A. EIles ont concerné à l’installation parcelles sur différentes unités morpho-
p&lologiques suivant la toposéquence “niveau supérieur plateau cuirassé/versant/partie basse”
et à l’inventaire de la végétation au niveau des différentes parcelles.
Il a été prélevé au niveau de chaque parcelle des échantillons de sol pour
analyses chimiques au laboratoire. Des prélèvements sont également effectues à proximité des
haies vives pour une analyse microbienne avec l’appui du programme “Microbiologie,
Ecologie et Physiologie des ligneux”.
Des collectes de données ont par ailleurs été réalisées dans les parcelles
expérimentales de mise en défens. Elles concernent :
- les mesures radiométriques (par intervalles de 10 jours),
- les mesures de ruissellement dans les parcelles d’érosion installées à
l’intérieur de la mise en défens et des témoins,
- le prélèvement d’échantillons de sol pour déterminer l’humidité pondérale,
l’étude phytosociologique qui rentre dans le cadre du mémoire de confirmation
de M. Alphousseyni BODIAN.
3 - ACI’mS EN CASAMANCE
Les activit& agroforestières en Casamancc sont ax&es, au cours de l’année,
essentiellement à l’essai fertilisation organe-minérale des planches maraîchères, les études
sur le macro D & D, le diagnostic socio-konomique et kdapho-climatique sur l’&olution
de !a pahe-raie, !a dise m p!ace d’essais mw~eaux et !a producaio~~ de p-km% ex!
pépinière.
23
31- ESSAI DE FERTFLISATION ORGANO-MINERALE
DES PLANCEES MARAICHERES
Le bnt de cet essai est de mettre sur place à la disposition des paysans des
engrais de substitution à l’engrais minéral. L’essai de fertilisation est porté sur le choux et a
duré de novembre 1991 à mars 1992. Sept traitements et quatre répétitions ont été considérés:
- enfouissement de biomasse de Gliricidiu sepium
: 2,500 t/ha
- enfouissement de biomasse de L. leucocephala
: 2,500 t/ha
- compost de Gliricidia sepium
: 30,000 t/ha
- compost de Leucaena leucocephaia
: 30,000 t/ha
- fumier de vache
: 30,000 t/ha
- engrais minéral (10-10-20)
: 30,000 tiha
- Témoin
: 0,000 t/ha.
Les résuliats seront communiqués dans le p~ochjn rapport _nud. ÇepeNlant,
les rendements des planches maraîchères (en tonnes/ha) sont déjà publiés dans le rapport du
premier semestre 1992 de la DRPF.
32 - DIAGNOSTIC ET CONCEPTION DES RECHERCHES
AGROFORESTIERES EN CASAMANCE (MACRO D & D)
Cette etude a pour objectif de collecter des informations sur les systemes de
production et sur l’environnement aupres des populations pour identifier les potentialités et
les contraintes du milieu afin de proposer des solutions agroforestières potentielles et de
dégager des besoins en recherches nécessaires en agroforesterie.
L’étude est menée par une équipe pluridisciplinaire depuis mars 1992. Quatre
grands systèmes ont été reconnus : le système Fogny, le système du centre et du sud-ouest,
le système Cassa et le système des Iles Carones. Tous ces systèmes ont été étudiés et décrits
et des propositions agroforestières ont été faites. Le document est en cours de rédaction et sa
publication est prévue pour décembre 1992.
33 - DIAGNOSTIC SOCIO-ECONOMIQUE ET EDAPHO-CLIMATïQUE
SUR L’EVOLUTION DE LA PALMERAIE EN CASAMANCE
L’objectif de ces enquêtes est de cerner les différents usages pour lesquels la
palmeraie est convoitée et de dégager les modes d’aménagement paysan à l’intérieur de la
palmeraie pour arriver à faire des propositions d’amenagement et d’amélioration du palmier
en Casamance.
L’enquête a été débuté en mars 1992 par un stagiaire ITEF de 1’ENCR de
Bambey (Antenne de Djibélor) qui prépare sont mémoire de fin d’études.
24
34 - MISE EN PLACE D’FSSAIS NOUVEAUX
ET PRODUCTION DE PLANTS
Pour la campagne 1992, un essai sur les haies vives a été installé entre mai et
août à la Station de Séfa. Son objectif est de tester le comportement de certaines (une dizaine)
espèces épineuses en haies vives dans la zone.
Pour la pépinière, le faible taux de germination du premier semis nous a amené
à reprendre la plupart des semis une deuxième, voire une troisième fois. Acacia transluscens,
malgré le deuxième semis, a obtenu un taux de germination nul. L’espèce a été remplacée
dans le dispositif par Acacia farneskna. Des Agaves sont également produits en pépinière
pour les haies vives en station.
35 - AUTRES ACTIVITES
Une mission d’évaluation sur les activités à Boulandor par la DRPF en 1991
a eu lieu le 6 mai 1992. L’objectif de la mission était de faire participer les populations, e.n
tant que partenaires, à l’évaluation d’actions qu’elles ont entreprises elles-mêmes avec la
D R P F .
L’évaluation a été faite par trois chercheurs dont un sociologue, un superviseur
et 41 paysans du Groupement de Boulandor. Un rapport d’évaluation est produit à ce propos.
Une documentation importante sur la palmeraie a été également faite.
4 - INTEGRATION DE L’ARBRE DANS LES PERIMETRES IRRIGUES
41- ETUDES SOCIO-ECONOMIQUES
Ces études socio-kconomiques avaient comme principal objectif de mieux
appréhender les contraintes sociologiques et socio-économiques de l’intégration de l’arbre dans
le système agraire irrigué villageois. Les contraintes de l’intégration de l’arbre dans les PIV
sont de plusieurs ordres :
- sur le plan technique, la conception sommaire de l’aménagement n’intégre
pas l’arbre et les parcelles dont les limites s’appuient sur les courbes de niveau
sont réduits et dispersées ;
- sur le plan économique, l’intégration de l’arbre, même sur un aménagement
sommaire, occasionne des surcoûts dans sa réalisation ; ce qui est un peu
motivant pour le paysan, d’autant plus que les charges d’exploitation et les
risques de déficit d’exploitation demeurent importants ;
- sur le plan socio-économique, la mise en valeur extensive des PIV et la
concurrence des arbres constituent les principaux obstacles à l’intégration de
l’arbre dans les PIV.
25
Les possibilités offertes par les PIV sont liées à une plus grande souplesse dans
la conception et la réalisation de l’amf5iagement en plus d’une autonomie totale des
groupements paysans dans la mise en valeur. Environ 50 à 80 % des énormes besoins en
produits ligneux pourraient être couverts par les bandes de brise-vent jouant un double rôle
& pr.otcxtjm dey cujtu~-~~ et de production. .ligneuse.
42 - ETUDE DES EFFETS BRISE-VENT SUR LA CULTURE DU RIZ
DANS LE DELTA DU FLEUVE SENEGAL
Cette étude concerne les rendements obtenus dans les PIV prives à proximité
de Dagana, dans la zone du delta et de la basse vallée du fleuve Sénégal. Ils couvrent chacun
une superficie brute de 25 hectares.
Les données enregistrees font ressortir :
- les frais d’exploitation en contre-saison chaude sont- plus éle&s qu’en
hivernage, sans doute à cause des besoins en eau plus importants durant cette
période pour des rendements moins élevés qu’en hivernage ;
- une amélioration du rendement en contre-saison chaude d’environ 23 % par
rapport au rendement du PIV non protégé en contre-saison chaude.
Une analyse du rendement au niveau du PTV non protege montre, qu’au abords
du brise-vent, on enregistre une perte globale d’environ 60 % par rapport à la moyenne du
PR’ et une baisse de rendement de 40 % sür 1~ cinq premiers m&res.
Le fait important qui apparaît est que, sur le PIV prot+$, mal.gr& la perte de
superficie, le revenu net tiré par l’exploitant et par hectare cultive est de 188 238 francs par
hectare contre 126 474 francs pour le PIV non protégé. Il reste à savoir pendant ‘combien de
temps ce gain de revenu pourrait être stabilisé à défaut d’être amélioré. Les revenus tires de
la vente des perches repr-esentent 20 % du revenu moyen et annuel par hectare cultivé.
5 - CONCLUSION
Les activités du programme Agroforestrie ont été particulièrement importantes
dam le Nord du bassin atachidte~ avec 1~ enq&tes socio-&ono&lui=s et les irtwntair~
réa-lisés dans le cadre des conventions SALWA et RDA. L’intensité de ces activités s’est
accrue en juillet-a&-septembre avec la mise en place des premiers essais en milieu paysan
put je F1D.A. et la poursuite des essais e-n station (mD.ILs_ et P-&Z).
Pour le centre du bassin arachidier, l’accent a surtout été mis sur les travaux
à Sonkorong qui doivent découler sur une thèse de doctorat pour Malaïni DIATTA et sur un
mémoire de confirmation comme chercheur de Alphousseyni BODIAN.
l-a Casamance, quant à elle, a fonctionné au ralenti avec le geï des activités en
milieu paysan. Cependant, l’étude du microdiagnostic et conception sera effectuée dans la
region de Ziguitichot une fois que la securite sera rétablie dans la zone.
26
Durant ces trois premiers trimestres 1992, on n’a pas noté de problème
particulier. Toutes les dispositions ont pu être prises pour que la campagne se déroule dans
les meilleures conditions. Il convient cependant de rappeler que la campagne, au niveau de la
foresterie, démarre avec l’année et que c’est en janvier-février qu’il faut acquérir les intrants,
d’où la nécessité de disposer d’une trésorerie suffisante à cette période.
Au plan de l’animation scientifique, en plus des exposes, visites de terrain, la
programme Agroforesterie est en train de mettre sur pied un projet de séminaire national sur
I’Agroforesterie : un appel à des communications a déjà été lancé.
Les réunions mensuelles de coordination vont se poursuivre et le Directeur de
recherche visitera tous les essais. Tous les documents dont la sortie était prévue en 1992 ont
été publiés dans les délais.
Le dernier trimestre de l’année verra un mouvement relativement important des
chercheurs :
- Réunion SALT : M. DIATI’A, du 6 au 9 octobre 1992 à Ouagadougou
(Burkina Faso) ;
- Atelier SALWA/ICRAF : 19-23 octobre à Ouagadougou,
- Stage de A. GAYE au CIRAD-FORET sur le logiciel de gestion des
semences (1530 octobre),
- Traitement des données sur les forêts naturelles au CIRAD-FORET (20
octobre - 10 novembre) : MM. THOMAS et NDOUR,
- Stage de M. P. SALL en informatique-statistique au O-FORET (15-30
novembre).
- Participation de M. P. DANTHU à l’Atelier sur les semences forestières à
Ouagadougou (23-26 novembre 1992).
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