c REPUBLIKWE DU SENEGAL CENT.RE TECHNIQUE ...
c
REPUBLIKWE DU SENEGAL
CENT.RE TECHNIQUE
Z
M I N I S T E R E
FORESTIER TROPICAL
DU DEVELOPPEMENT RURAL
C
RECHERCHES EFFECTUEE§
5 u R
L E S
E U C A L Y P T U S
L
L
.-
P, L, CII-FARD
Conservateur des Eau et For&s
*L
Avril 1969
,-- ---


Dès son installation au SE&TEGAL, en I965, le C. ‘I’. F, T,
a inscrit à. son
-
psogrâïfl:me de recherche 9 la sylviculture des EUCALYPTUS,
C’est en effet vra~ov:~~~liabiernen’c parmi les 600 espEces et le3 I50 variééks
actuellement cornues de cette essence c&u’on a le plus de clzanceo de trouver les
arbres qui conviendront le mieux 3 chazme des stations où peut ê’c~e amené B
L”
travailler le Service Fore&-
&%r, surtout s’il s’agit de produire du coz-kmstible, des
bois de service,bient& peut-3tre du bois de @te à papier,
C
- Des essais d’élevage des plants ont oté tentbs 3 HANN, à BAMBEY,
à LmGUERE > à IXTIBELOR, à KACLACX e t a ROSS-BXt’HIC ;
1
- Des parcelles d’introduction ont été Cré&es dans chaque zone bcologiqua;
à LIKGUEl?E, dam le Sahel ; & HANPT, WBAa3 et DENI - Y@îJSSBUF, sous
climat eahélo-soudanien ; à BAF&3EY, en zone soudanienne ; ‘a DJIBELOR, en
C
r6gion préguin$enne ;
- Des placeaux expérimentaux et des plantations pilote ont bté rbalisks
c
dans le Delta, à RVSS-BETHIO, et sur les terres salées du SINE SALOUM,
à XQUTAL, endroits où les Eaux et For~&s wus ont demand6 de dbfinir les
conditions dans lesquelles un prograrmne de reboisement sur gratldc échelle est
-
envisageable.
Il est maintenant possible de dggager les premikres canclu .-.
-
aions sur les points suivants :
- Technique de production des plants
L
- Méthodes de plantation
- Entretien des reboisements
- Essais elfélimination d’espèces
c
- Croissance des espkces les plus int6:essantes
L
c
:

TIKXI,JI2UE DE PRODUCTION DES PLANTS
1
l
NOUS avons expkr îmmt6 toutes ces espèces dans les
parcelles dtintroductinn en les cozzpaz‘azt 5 dfawtres praveza~~.ces. ,ciuaLre d’entre
eU.eS semblent intéms aaptes,
Nous avons com.pa& en I94Q, àX~93AQ~
- :* Ix
- E. tereticorais à une smcho australienne dr VE.R-,CEPUY ; les
croissances sont identiques,, En 1363 nous avorls reçu d~2UX
provenances de CANGERF~ qui ont 6t6 installées dans le dispo-
sitif comparatif de RCXS-S-ZTMIO
avec l’origine de HA”Lal\\f ; au
dkgart, il apparafi que les plants amtraliens sont moins
serrsibles à. l’aridit6.
- E, aaligna a dom& dtexcellents ï&sultato h WBAO et b DJIBELQR,
C
Dans cette station la souche de HANN se développe plus rapîde-
mont que la provenance australienne de VERSEPUY.
3r
------

d
-3-
5
-
- La descendaxe d’ P:, alba est trkc hXt6r0 &ène, Certains sujets ont
Ulle croissance ra;pide et umo forxe ezcS!Ltnte alors que
p!‘autres
,-
demeurext grÉles.
- E, paniculata est inf&ieur B une provenance rEc51.tXe B THIZS
dans le car-q militaire. Cette desni~re, e.:périxesltEe B Z-IAN%,
~ENI-‘-JltJUSS~jU’, BA;;;l::B~y, SOUTAL et IMIBKLZR, sera
peut-&re ‘a ratenir en zone soudailiennc cur des sols ayant une
certaine teneur en argile,
- 24, robusta errt à proscrire. A .L’.’ BAO, en I9hS et en 1966, à
XOUTAL, en 1967, on -nIa Dbtenu qulenviron 1070 de sujets
psgsentant I*af;~ect de 12. robuçta,
-
Au début nous avans surtout utSis pour les essais d161imi-
n ation des grainec fournies par le,0 Eî;ab?,isserxxsts VERSEIWY qui sont al=gcia-,
liabs dans la récolte des semences d’Eucalyl>Lo 10 et dont le dernier catalogue
-
offre 368 espèces différentes,
Aujourd’hui, nous avons de plus en plus tendance ‘à. nous
-
adresser, chaque fois yue la chose est possible, 5 des Stations où les porte-
gzaines sont répertories et suivis : Institut de Xeboisement dlAXIAXA en Tunisie
pour les espkceo acclimatSes
en re’gion x&diterranienne ; C, T, F. T. du Congo-
Brazzaville pour 12 A. B. L ; Centre des Recherches Forestikres d’Inde pour
l’hybride de Xysore ; FCRESTRY and. TI.14BEI?. BUXEAU de CAIJ~ISI,%A Iour
les souches australiennes.
Lor squ’ elle s sont fraikhement récoltées, les graines
dfEucalyptus posskdent un fort pouvoir gerxinatif, Nous n’avons groc6d8 à aucun
test de conservation mais l’expérience nous a prouvb qu’en maintenant les
-
4

LI
k
-4-
semences CL l’abri de la lumière et de l’humiditk dans des bo2es fermgea,
il était Fossible de kee garder pendant au moins dsux annts”es :
- des graines d’fs, camaldulensis du LLQROC de la récolte 1965
-
ont pu être utilisée6 juoquVen 19G?.L’annhGe suivante la gerrnina-
tion Ctait nulle ;
U
- des semences d’E. hybride d2 b~ysore fournies en I966 par une Station
de Recherche Forestière dlINDE n’avaient plus qu’une faculté
germinative très réduite en 1763,
-
Etant donnée l’importante quantité de graines contenues dans un
faible poids, E, citriodora mis B p;-~rt,on a kt6rët à passer lec commandes peu
C
de temps avant la @riode d’utiti.sation., En principe, ?.i;s Etab%sem.ents VEEtSEPUY
sont à même de sati.afaiae les b eaoina danp; un délai dz trois m.oic au maximum
et de livrer des graixs de rnoj.nR dtxne nnnéc= 4 l-q+
*
I
c
2our produire des Eucalyptus au L;ENEGAL, quatre moi; et demi
sont nécessaires entre le semis et la com$e.ntation. On doit donc, chaque fois que
L
la chose est possible, installer les pk&G.breo le plus prks possible du lieu à
reboiser. On diminue le coût de la plantation en limitant les trann?orts ; on réduit
les risques de crise de transplantation des sujets qui supp0rten.t toujours assez
L
rnsl un long déplacement.
Toutefois, plusieur s considérations doivent guider le forestier dans
le choix de l’ew.place~~.ent de la pEpiniBre,
2.1 EAU
Y
Il faut au minimum un mètre cube d’eau par jour pour 6lever
ID, 000 jE.nctiyptus. Cette eau doit avoir un pH voisin de 7 et ne contenir que trks
-
peu de chlorures et de carbonates,
Aucun problkme dfapprovisionnement ni de qualit- d’eau ne se pose
à HANN, B BAMBEU, à LINGUERE, à DJIBELUR ou dans les Niayes, zone 02t
C
travaille le Service Forestier. Fsr contre nous avons essuye un certain nombre de
déboires dans le Delta lors de l’im@antation en 1966 de la &mii;2rc pépinikre.
La S,A, E.D. aTyant mis à notre disposition une fie émergeant dea rizières situv’es
e n BOUND0Ui.C ?-Tord et BOUNDBUX Sud, il fut dBcidé de produire les plants sur
place, Trois céane ç furent creuoéas en debut de sa&s>on sèche : deux d’entre elles
LI
itaient inutilisables, l’eau co-fitenant 47,5 gramkes de Na Cl par litre ; la troisième,
en bordure de la rizière, donnait de l’eau douce mais, dks avril, son dEbit s’avéra
insuffisant, On dut finalement installer la p&pini%re en bordure du. LfU!~~L;RR où
111
l’eau est abondante et de bonne quaiite.
C
-

Qn a l’habitude au SénE~al,loraqufon
Blève des plants en
-
gaines, de pr kleves sur place, dans la p&piniBre ou B proximitk, de la terre pour
remplir les sacs et de l’enrichir plia
l* ou moizm avec du con~post ou de l’humus,
Cette façon de prorh de: peu ankîeuse s’est toujours XC
*“vèlée &2x1 bonr-e sauf au
-
sud du Lac TAPD~TA, dans 1 es Niayee, où le col fortement carbonaté a 6tB l’origine,
en 1967, du flC%sias ezent après regiquage dv plusieurs milliers d’Eu.calyptua et
de Niaouli,
doit Gtre malax&.avec de l’argile po7u.r que la motîe ne se dSsagPZge pas lors de la
plantation,
2 , 3 TROTECTIQN
---II-
NOUS n’insisterons pas sur le caractkre obligatoire d’une
protection efficace des &piriières contre les animzux,Çeuls points de verdure en
fin de saison skche, elles attirent le béta?l, les ch’ewes en particulier. Uile solide
cli!iture, de Tr&fGrence e2 grillage TJRSUS, rez&orcQo au so,--ret par une OY. dsux
rangées de fil de fer barbe%, est nécessaire. On estime qu’un are suffit pour
produire 5,000 plants d~&~alyptuo, l’investi scemcnî est donc peu coûteux.
Dans le Delta, en zones sahélieane et soudanienne, il est
S$alement indispensable d’installer de s écrans brise-vent,Si la pépiAière est
deçtinbe b durer yluoi.eurQ (* anngcs, il est bon de l’entourer d’une haie de .Prosopis
juliflora, essence à croissance rapidc.Si l’établiss er.lent a un caractère temporaire,,
il suffit d’une palissade de tige s de roseaux, d’Andsopogon ou de Mil.
JAes pépi&ristes des Eaux: et J?orêîs ont coutume, à fiANN et
dam les Niayes de THIZS,de semer une pincée de graines d’-Ekcalyptuo dans
-
emiron un cinquième des gzims.pui 6, un plant &ant rnaifitenu dans chaque Zaine,
de repiquer le s autres dans le reste des sacs.Cette faço;l de procEder donne de
bono résultatc O1I Elle impose toutefois l’arrosa,ye de superficies importantes et
n6ceçsite une forte quantit4 de semences, qwmtit6 d’autant plus grande que
l’apport d’eau, au lieu dt&r e effectué avcc.,des. pulvdriaateur~3,stfait ,B l’arrpsoir,
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L’exspérien&e de yrzatre années E&tre toutefois /qu’il est
-
souvent difficile d.e recpec,ter le pmgramme ( tableau II ).
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‘C
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--
7--
-7-
( t a b l e a u 1 ) D A T E DJXS SEXE D A N S L E S DE’F~EXEI’TTES STATIONS
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R*!-$g”:
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-EL;FECES
’ Deni.. ‘Lin-
” BZI.ITL- f I~outal’ Djibb-’
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Hann
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: bPBa0.*l-mm- f gué- f b e y *
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7‘
12 ABL
: J-J.
: E, alba
: E, bicolor
: 1 /cl4 : 1104 : - : -
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1/04
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1/04:
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:
E,
bigalerita
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l/&!
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1/04
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-
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-
:
-
: E, brevifolia
: E. camaldulensis :
: E. citti,dora
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; 0,. crebra
-
: -
:
: r
d. exserta
: @. hyb. 2/Iysore
15/04: 15/04 : ?./04:
d

: E
.

xfhxocarpa : l/C4:r/c‘+
5/04:
1/04:
I/N-:
‘/04:
-
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-
:
; E. 2Gcrotheca
:
:/CG:
1/54;
1/34:
l/OI:
1/04:
1/04:
: i-I*
T o c cidentalic
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: E. robuçta
: E. saligna
: E, oideroxylon
A
: E, tereticomin
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( tableau II )
D%BTJT D%S FLANTATICNS D-Z 1765 a. 1 7 6 8
:
: Rogs":
. - : Lin- i dam- : ~Couta,l: DjibeG
:
Hsnn i XIBao~fo~gl
: Béthio:
- Z gu&.. : bey :-’
Z ?OF
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: oouf
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; 1965
; 8/09 ;
; 16/Q8 ;
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: 1966
:23/08 :
:19/08 :
: 24/08 :20/08 :
- : I/O8 :
:
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:
: 1967
; lb/08 jiO/OB ; 8/0(3 ; 3/01 : 24/07 ;
: 192
:
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: 1968
: 2/09 :
:12/@9 :
: 1/09 : 7109 :10/08 : 7/08 :
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-

3, 3 SOINS APRES SEiCIS
3 3.1 ARROSAGE
“““““““““11
Le moindre ruissellement en surface entrai?ne les graines
qui, chez la plupart des Eucalyptus, sont de très petite taille ( environ 400,000
au kilo ). L’utilisation d’arrosoirs, m&ne sur des superficies aussi réduites
que czlles des gaines, cause une perte importante de semences,;hl est bien
preférable d’employer des pulvérisateurs 2. dos qui dispensent l’eau en pluie
fine.
3 3,ê 01&3RiERES
““““l-r*“““”
Dans la Presqu’île du Gap-Vert et dans les Ffiayes, l’humidit6
atmosphérique étant &lev&e, m&Qo. au milieu de la journée, aucune précaution
spéciale n’est à envisager contre la dessicst ion. Il suffit de protbger les germoirs
contre le vent dominant avec des crintings ou des %Crans de tiges de Mil et
d’arroser toutes les trois heures,
A Djibélor, un léger ombrage vertical est nécessaire pendant
les heures chaudes..& place le s caisses sous une ombrière de dewc mbtres de
hauteur et on les recouvre de palmes entre 10 et 16 heures. L’arrosage par asper-
sion a lieu toutes les trois heures.
Dans le Delta, dans les <régions soudaniennes et sah&liennes
non soumises aux alie&s,il est indispensable d’effectuer les semis sous serre
pour éviter une trop grande évaporation,Les germoirs sont installgs sous des
abris de paille de 2,s m de haut, isolés complètement du vent d’Est par une
cloison et protégés à mi-hauteur sur les trois autre s côtés.La socheresse est
telle qu’on doit pulvériser toutes les heures et qu’il est bon de placer à c&é des
germoirs des bacs contenant de l’eau.
Si CL Djibélor on r6duit progressivement la durée et l’intensitb
de l’ombrage quand les planteJ atteignent 1 cm de haut, dans le Delta, à. Bambey et
b Linguère, il @ut maintenir la cloison contre le vent dominant et conserver des
écrans de pailles moins épais tout autour des germoirs.
3 3. 3 GERMSNATION
“-I”“““I”-“““”
La germination se produit entre le 8” et le 14” jour-Les
plants doivent continuer à &re arrosés avec les pulvérisateurs jusqu’b ce que
les racines se soient enfoncées d’environ X centimètre, soit pendant une semaine
approximativement. Il est ensuite possible d’employer des arrosoirs sans dom-
mage pour les Eucalyptus.

.3AW332 Y e t t
sol de nEpini&ro
+ fumier de
LINCUERE
a
cheval.
Le repiqu2ge est une op6raLio;a dklicate qui rkcescrite un
-
personnel expEriz:entc” et cmacicncieux - Chque seks doit Z%re isolé de 5e5
voisins, prél.evé d612catement B la maiiz dans :e gerlmair et piacé au centre de la.
gaine dans un trou lkg8rement plus profond que la longueur de la racine. On
-
rebouche emuite avec du sable finement ta.-n.if;cS et il est bon d’asroner le premier
jour 2vec les -qh&r+.sateurs pxir hiter tcutv rzxurt~is sure du sysb>xze radicu-
12ireeaa est e-n effet j~%s~z?nnshl~ .Q:T~ le $V~I: ZeccenZ-!n 3. 1.2. -zarticxh sinon une

- 10 -
ébauche de crosse appara8xa rapidement.
Les yepifpages doivent Etre effectuEs ~LX dehors des heures
chaudec, Si à ?SLANIJ et dano les Nrayes les planchec de gaine3 ne n6ccositent
qu’w. Egex abri latGxLA,71 -
dam l e Delta 0~ en zones sah6lienne2 et scudanienne
non sourniseg à l’kifluence des ZLliZQs, il fa-22 pendre presque autant de pxécau-
tians que Four les o;r:?2i.s* Une ornbrière verticale 3 deux m&res de hauteur doit
les pxotdger du soleil et des bcxam latc;raus:
<
doivent dtxe ax:amtenus poux L-*;<duire
l’action PIu v\\rnt chaud. Ce n’est qu’apxès la xepxise et très pxogressivemeint que
la protection sexa xetirée, sav:f du c&é d’oii souffle le vent dcmsinant où on
:z;sintie& 1’6cxan jusqu’au d6but de l%ivernage,
Les plants ~3~14; arxosbs abondamment &XX fois par joux,t.& le
matin et tard dzn,s la ooixBc. Tout appoxt de Equida sous le soleil est à prohiber.
Le &lange de terre doit Ztre cn’lcul.~ de ~,anikxe 3. ce que l’eau ne sta,ane pas 3 ?.a
mxface des gaines et qareEle s t infiltre jns,cplau fond du sac.
Zssences de pleine lumière, les Eu~a!.;@~~~~ ne doivent C&e ombragks
que le temps nkcencaixe 3. leur xepxise. 032 Eli:~k2û ~VU à 122~ le couvext, soit en
Tendant pll.\\s faible son i2tensit6 , 333 en dirzk~uaral le tex~~on, d’utilisation de
l’ombxièxe.
Les gaims doivent &xe maintenues sans aucune herbe - Un
pxocCd6 efficace ccmsiste 3. lrc axxosex pendan’l: les jmixs qui suivent le semplis-
. .
sage, On provoque ainsi la ~cxmination et le d6vclo~~~~eme~t de toutes les zaizecl
graines contenues dam lu métaYrgc et un arr& ?es apports d’eau fait ensuite
dessbcher le3 planta Qtxangexs e Il est bon de proc&lex à un binage de la surface
des Saines tous les quinze jours ; on favoxise l’a6xation du sol et l’infiltration de
l’eau,
En fin de s5joux en p6pinibxe , surtout les annbes où l’hivernage est
tardif, si 011 constate que les plants sont trop d<velol+a, il faut r6duixe la quantit$
d’eau d’arrosage pour freiner la croissance CL rabattre parfois les tiges à 50 C~A
de hauteur pour li&tex le GSveloppcment du syst8me radiculaixe, L’op&xation est
aisde ; on lleffectue avec une cisaille à haie,
Avant le transport des Eucalyptu c sur le lieu de Flantation, il est
bon de pulvû’risex la surface des gaines avec une sclution de DI~LDRINE % 20%
dilu6 e à 0,5%. C e prokit fabriquk par Shell , s’est av8ré Qtre le plus efficace
contre les attaques de Termites.

k
I
l

TEr:HNlK!UE .DE
P L A N T A T I O N
I
L
Bien qu’aucune recherche oylvicole n’ait confixm& le principe, il fut
adri-Gs pendant longtemps que des xeboioen~ents
en Eucalyptus n!&taXent possibles
au S$négal qu’en arrosant régulièrement les plants au cours des neuf mois qui
suivaient leur mise en place - ( Les Eucaly$us de la Rxesqulfle du Cap-Vert -
3,G. ADAX - Journal d’Agriculture Trop icale et de Botanique Appliquée -
Septembxe/Octobre 1956 )* On procédti de cette façon de 1960 à 1964, ce qui explique
le peu d’importance des superficies xeboisge s puisque dans un devis de plantation,
le poste ” arrosage ” ect presque deux foie plu3 co+2teux que tous l.es autres postes
réunis.
b&zlques essais d!introduction d’Eucaiyptus sans apport d’eau furent
tentks en 1964 dans les Nia.;es de Thiko, entre le Lac Tanma et WBoro. Presque
partout, non seulement les plant c3 surv&curent mais encore ils se développ:rent
vigoweusemcnt au c(3urs do la saison s&che.La pou sat>ite des expérimentations et
la réalisation de plusieurs parcelles d’un.e txentzine d%zctares prouv’zrent que,
partout dans la région, il était possible de planter. des Eucalyptus sans arrosage.
Dans les meilleures stations, sur torrai.n léger, a’vec une nappe phréatiqce proche
de la surface,aucun travail du sol n*&ait nScescaire ; dans les actres, sur sol plus
lourd ou moins profond, un sous solage et un labour conrStionnaient la réussite,
Ayant d&idé d’étud!.er les possibilités de la sylviculture des
Eucalyptus dans toutes le s zones c?.imati.ques du Sénégal, le 6, T, j-e T, se devait
de tester et de cornparçx les différentes jméthodes culturalen dGj2. expérimentées
pour les reboisement s en xég?on m&diterranéenns et dans les Contr@es tropicales
sèches. Toutes font appel au trav?.il du terrain, seul moyen permettant dans la
plupart des cas aux racines d’atteindre en début de saison sèche des horizons du
s 01 maint enus humid.e s ,
1 1 PRZPAXATIC3N
MECANIQUE DU SOL
- -
La technique de préparation du sol, dite ” méthode steppique 11*
a étk mise au point en Algérie entre 1346 et 1958 - Elle consiste à réaliser un
sous-solage partiel ou en plein du terrain avec un Zooter puis à établir, selon les
courbes de niveau, avec un Angle - Dozer de gros billons qui recouvrent certaines
raies de sous-solage.Les arbres étant plantés au tiers inférieur du bouxrelet,les
racines disposent par rapport au terrain en place d’une superficie pédologique
--

active accrue, de conditions microclimatiques tempérées, d’une augmentation
d’aération du sol et dtun retard de tassement de celui-ci, ‘I Si l’humectation est
moindre, elle se trouve en. Echange intensifiée dans les intervalles de sorte qu’il

existe à tout morne&, dans le système, des points oh les conditions du métabolisme
-
sont supérieures CL celles qui peuvent &re réunie a dans un sol travail14 sur le plat “.
( Rgnovation

Rurale en Afrique du Nord par A. MQNJAWLZ - Institut d*Etudeo
-
du Développement Africain ).
La méthode a donné d’excellents résultats sur des terrains durs et
peu profonds en Algérie entre les isohy’eteo 350 et 625 mm et elle a 6té utilisee avec
-
succès en IsraBl sur loess dans des zones où les précipitations annuelles ne dépas-
sent pas 150 mm. Le Centre Technique Forestier Tropical l’expérimente au Niger
_
et en Haute Volta depuis 1965.11 ktait normal qu e nous pensions tout de suite à. elle
quand le Service Forestier nous a demandé en 1966 d’&udicr les possibilités de
reboisement dans le Delta.

Les expérimentations du Delta devant &re menées sur des surfaces
réduites, aucune entreprise Priv&e disposant de niatériel lourd de génie civil n’a
acceptd de se rendre à :%oss- Bkthio à un prfk ra$&nnable,A titre indicatif, nous
Lmentionnerons la S>.FPRA - TP qui demandait, en X966, 2,288,OOO francs pour
préparer 10 hectare s avec un D 8 de 233 CV équipé d’un Angle Dozer ds 4,62 m et
d’un Upper ‘a trois dents Ecartées dv I,I7 m.

Nous avons confié lc travail à la S, 0, M. de Richard-To12 qui
effectua le sous-solage avec un CD 8 - BuIll muni d’un Rooter & 3 dents et le bil-
lonnage avec un Grader Fichier Ne350 pour la somme de 42,800 francs l’hectare
en 1966 et de 54 ti 875 francs en 1967, bien que le Sol de la seconde parcelle soit
beaucoup plus léger. Les bourrelets, distam,
Ce de 5 m les uns des autres,avaient 2 m
-
de largeur à la b&,
7ee et O,5 m de hauteur,
D’après le Chef de Chantier, 16 heures sont nécessaires pour rooter
-
et billonner un hectare, quelle que soit la texture du terrain. Il nous fut toutefois
impossible de vérifier la durse effective du travail car les engins tombèrent conti-

nueuement en panne, @vs chiffres sont toutefois deux fois plus Elevés que ceux
obtenus au Niger sur sol louAet caillouteux où le sous-solage demanda 2 h 30
et la confection des bourrelets 5 heures par hectare,

La parceMe,d’une superficie de 10 hectares, est situke en bordure
-
de la digue allant de Rasa - Béthio à .Boundoum, à cGté du placeau d’introduction de
1965, Le terrain, du type ” sol salé ” est fortement argileux et limoneux dans les
horizons supérieurs ( 41 à 447; d’argile et 23 à 23% de limon à - 30 cm ) , beaucoup

-
plus siliceux en profondeur ( 54,5 à 78,8% de sables finse&rossiers& - 100 cm ).

r,
m
L
CW.
-------

Le sol ayant 666 préparé en mai selon la m6thode steppique,
10,000 EuralyptL IÇ camaldulewia furent mis en place du 22 au 25 août dans des trous
creuok~ au préalable a-u tiers i2fksieur deo botlg~~~
.-. k ..leta, Les pr&ipitationo de
l’hivernage 1966 totalisèrent 351, 5 mm à RoL:E-BCSthio, répartis sur 18 jours. ~.,,a
plantation eut lieu immédiatement après deux pluies de 28, 6 mm et les arbres
reçurent 137 ,1 &mm avant la saison sèche,
La reprise fut bonne ; on ltéva.luait à 90% en octobre. Feu à peu
de nombreux Eucalyptus flstrirent et, progresoivement, le nom.bre d’arbres vivants
diminua, Des comptage*
cIQ réalisc’s pied par pied, vAangée par rangée, donnent les
r6sultats suivants :
:
*
*
Date

:
$J dfarbres vivanta
:
f du comptage I
t

: 12.01,194? ;
:
40,3
:
:
; 19,05,196? :
27,4
:
; 19,01,1962 :
22,9
:
:
:
:
9.10.195c; :
20,6
:
:
:
:
(3n constate auj0urd’hu.i qu’il n’existe plus un seul %uralyptus sur prks de la moitié
de la parcelle et que cewt qui se 80nt dkveloppéa forment des taches O?J la deneit.6
des arbres varie de 75 ?A 4a-O$ nelon las zones.
Ces analyses de sol ont min en kidence une salinit6 ixzportante
de l’ensemble du terrain et w3ntou.t dec; teneurs en ne?. tr4s var&bles d’un point à
l’autre. C’est ai-r,ai qa’en surface on trouve parfois 44 o/oo de chlore et quelques
dizaines de mktres plus loin, moins de 4 o/oo. ?? srtort où les Eucalyptus ont disparu,
le taux de chlore était très 6lev6.
Des pr&vsments mettent en e’vidence des teneurs en chlore
nettement plus forte s dans les horizons sup&rieurs -‘en profondeur. On peut donc
avancer, sans risque d’erreur, qu’en ramassant la terre de surface le Grader a form6
des bourrelets de sol sa16 que les racines d’p
Uucalyptus doivent traverser avant
d’atteindre un horizon moins riche en chlore.
TENEUR
E N C H L O R E ( o/oo )
:
H o r i z o n
: 0/5
: 25fio : 9O/IOO:
’ Sur billon
( juin 1966 )
:
:19,17 ’ 0,52:
:C-pur billon
( juin 1966 )
:
:15,97 :’ 1,54:
: Sol non travaillé ( janvier 1967 )
:3,47 : 3,19: 3,7QE
: Sol non travaill6
( janvier 1967 )
:4,43 : 3,55 : - :
i Sol non travaillé
( janvier 1967 )
;40,47 ; 11,ooi 3,90:
*
.
.
:
y--
_-. _--._- -
t

_ .
^
.
-
*
.
c

11
- 16 -
a
D’autre part,lea Eucalyptus étant placés sur le rebord des
bilions, au tiers inférieur, le 3p eaux de pluie qui ruissellent sur le bourrelet,
m
entrafnent du sel qui c ‘accumule dan,,0 le trou de plantation,Ruelq-ues analyses
mettent le phénomène en Qvidence,
L
E Pr élbement :Au sommet
: Sur Le trou i
: janvier 1967 : du bourrelet : de plantation :
uu
r
1
l
l
*
l.
n”l
:
17,22 g
45,5c :
:
no2
:
33,19 f
C
l
:
.
Alors qu’en terrain non
I
préparé il est impossible de ddtecter
les zones les plus salées san5 analyse du sol, on remarque aprks application de la
n&hode steppique dès le debut de la saison sBche que iec bourrelets les plus
riches en chlore prennent une structure poudreuse et qu’ils o[effondrent tandis que
dans les partie0e de la parcelle main,0 s)
calées leur volume ne diminue que faiblement.
I
i 1 1, 3 PLANTATI0N D E
lX3SS-BETHIO
1967
----L”““-~---L-““--I-““---------”---
La plantaticn a 2 2 hectares. Elle est citu6e en bordure de la route
de Ross -Béthio à Rossa, au début de la Rgscrve de Faune du N’Diael, Le terrain,
du type II sol ocre ” , est très sableux et, bien que le,p dkcivellations soient de
faible importance, sa structure est très hbtdrogène,Le point de flhissement
L
dans l’horizon 75/UO, cdculk à 4,2, est inféricu~x à 1 dans les parties hautes alors
qu’il est voisin de 3,5 dans les zones basses,
-
Le sol a GtQ @paré selon quatre méthodes :
mXthode steppique
I
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10 hectares
Y
- rootage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10 hectares
- taupinière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 hectare
-grandopotets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 hectare
I
20, 000 Eucalyptus de 10 espèces différentes ont ét& plantés entre
le 21 et le 26 aoct, Noua n’avons pas de relevés pluviomhtsicpes pour Xoss-Béthio
Y
mais, à Kassac-IiTord, les précipitations de l’ann&e totalisèrent 441,4 mm dont
336‘4 mm après ltépoque des plantations.
I
La reprise fut très moyenne pour diverses raisons :
- Les Eucalyptus avaient souffert lors des transports et du stockage,
la période étant anormalement sèche et l’arrosage insuffisant si bien que ceux qui
furent mis en place les derniers jour s ktaient en mauvais &tat végétatif;
I
C

-._-
*
t
-mm.-
-..
. --

- Certaines espkces expérimentkes se révélkrent ultkrieurement
ne prksenter aucun intér& pour la station ;
- L!hétérogGnéitg du sol, non mise en évidence au départ, fut pour
beaucoup dans la mortalité enregistrée en début de saison sèche.,
Des comptages effectués pied par pied, rangée par rangée, sur
les meilleures espkces plantées au cours des premiers jours font l’objet des
tableaux IV et V où les résultats sont comparés à ceux donnés par un simple

rootage. On ne trouve aucune différence significative entre les deux traitements
sur le taux de survie et la croissance moyenne ne s’avère pas supérieure sur

billon,
La hauteur des bourrelets a diminué de plus d’un tiers au co-Irs
du premier hivernage. Un complément de pZ.antation effectus en 1958 a montré que
la terre des billons avait repris la me”me texture que le sol avant sa préparation ;
le volume des bourrelets rira pratiquement patic varié au cours de la seconde saison
des pluies.

1 1 1 . 4 P A R C E L L E D E M’BAO 1966
-“--CU~-“~----LL--------L-L-
La parcelle est située dans une Niaye du Férim’étre de Reboise-
ment de WBao, sur sol siliceux, assez riche en humus dans les horizons supérieurs,
reposant sur un substratum. de sable pur à partir d’un m%tre de profondeur,
avec
une nappe phréatique distante de 2 à 4 m’étres selon les endroits et les saisons.
Le terrain a été labouré en juin avec une charrue à disques,
sous-solé à 0,40 de profondeur tous les 3 mktres puis nive1.Q avec un palvériccur:
à disques. On effectua alor s un passage sur les raies de sous-solage avec une
billonneuse MOUZON.Tous ces engins étaient portés par un tracteur Renault de
35 cv.
Malgré la légéreté du sol et les façons culturales qu’on lui avait
fait subir, la billonneuse n’a rkussi qu’à faire des bourrelets de 0,50 m à la base
et de moins de 0,30 m de hauteur. Le moindre morceau de racine arrêtait la
billonneuse et aprks une journée de travail elle, était inutilisable, les socs étant
déformés.

D&B les premi’ères pluies,les bilions comrnenc&rent à
s’effondrer et il n’en restait aucune trace en fin d’hivernage,Les plants ayant dQ
être placAs au sommet des bourrelets étant donnée leur faible épaisseur,les
Eucalyptus avaient le système radiculaire traçant complètement déchaussé, ce qui
provoqua la formation de rejets au niveau du collet et entraîna un mauvais ancrage

des arbres qui prirent un port penche en SC développant.
1 1 1, 5 PLACEAU D E BAMBEU 1 9 6 6
-“-*-----“-“-“-~~-----~------
Les placeaux de la Sous-Station de Bambey sont situés dans le
pkrimètre de l*IRAT, sur sol Deck, à l’emplacement d’une jach.kre de 20 ans
transformée en boisement d’Acacia stenocarpa par régénération naturelle.Après

- 19 -
exploitation de la végdtation arborée, le placeau 1966 fut défoncé avec une BOUS -
soleuse Kil.fer de $0 puis billonné la veille de la pJ.antation avec une charrue
bi-disques qui édifia des bourrelets de 0, GO m de large B Ta base, de 0,40 m de
haut,espacés de 3 m les uns des autres.Les poi,nts de fl&issement à 35/40 et
75/80 cm de profondeur sont de 6,6 et 6, C à pF = 2,5 et de 2,6 et 3,2 ?L pF= 4,2,
7 espèces d’EucaJ.yptus, 4 vari%s dlhcacia et des essences
locales comme Dalbergia melanoxylon, Tamarindus indica, Poupartia birrea et
Sterculia setigera furent introduites les 20 et 21 ao& après tr0i.s journéea de
pluies totalisant 58,3 mm* Le dkbut de l’hivernage avait été anormalement sec ;
il n’était tomb& que 5, C mm en juilet et ssulament 3,s mm entre le Ier et le 16
aosé ; le sol &-ait telkment dur qu’il fallut îttendre la pluie du 18 ao& pour pouvoir
uti.lioer la charrue. La fin de La saison fut par contre tres arrosée puisque les
plants reçurent 522,7 mm avant la saison seche,
Aucune preparation culkurale autre que la méthode steppique n’ayant
été e,xpérimentée en I966, nous ne pouvons tenter de comparaisons ( tableau III )
qu’avec les résultats obtenus l’année sukante cur le placeau sous-s&&et labouré
à plat. ( I 1 3,I ). Les quantites d’eau reçues par les arbres après leur mise en
place étant sensiblement analogues, un tel parallèle est sans doute valable,
( tableau III )
ACCRQISSE.MENT
E N KAUTEUR ( c m ).
; E,I2 ABL : E,.pyb. de : Dalbergia :
A c a c i a
: hayeore
: melanoxylon :
albida
ICI_
--s-
A 8 e
; 1966 ’ I947 ’ 7966 ’ 1967 ’ 1946 ’ 1967 : 1966 ’ 1967
*--
SOUS-
u 6OUS- *sous- ‘sous- “cous- * sous- ‘sous- * ooua-
: nolage ‘solage’ sclage’solage’solage ’ sclage’solagc jsolage
:
+
:t
a
+
:+ :+:+
: -l-
f
‘billon
: labour z bil1on i labour ‘billon
’ labour “billon ’ labour
0
:.
l
*
.
6
.
l
:
.
:
:
I
:
3 mois
:
124
: 118 i 125
:
116 :
30
;
21
;
27
;
24
6 mois
: 1 3 1
: 152
: 132
:
149 :
3 9
:
25
:
49
:
51
10 mois
: 140
: 208
: 150
:
212
:
47
:
37
:
6 5
:
5 7
I6 mois
: 240
: 275
: 274
: 7,cc
:
86
:
8 1
;
6 5
:
60
Le tableau III fait ressortir t
- un développement plus rapkle sur les billons dans iee mois qui suivent
la plantation,quelle que soit l’essence ;
I
toutefois avec Eucalyptus 12 ABL et hybride de Mysore l!é’cart est comblé
dks janvier et la croissance joue ensuite en faveur du labour ;
- avec Dalbergia melanoxylon et .Acacia albida, l’ava&Qage acquis au ddpart
se maintient au cours des 16 premiers mois mais il s’atténue progressivement.

- Te chr+ue - i\\~ou~ n~avom jamais kdifi6 des bilons d6paesant
_ - - - *- -- - ?’ -
C
- C?hat -
M .* .vJ m .a -
Dans la région méditerrankenne les précipitations ont
lieu, en hiver, pendant les jours courts et en periode
frcz&he ; eB zone sahhlo -soudanknne, elles ,se produisent
en &é pendant les journées les plus longues.Comparant
des stations pr&Gentant des analogies au point de vue
moyenne de ~pkiométrie au Nord et a-u Sud du Sahara,
CA’I’ZNOT a monts& que sous 3.es Tropi.quea la poche
d’aridi%é des diagramme s ombrothermiques &tsit deux à
i-
----

- 2 1 -
trois fois plus importante et que le nombre de mois
pendant lesquels l’é~rapotranspira.:ion dépassait la
pluviométric y sont plus nombreux. ( Sylviculture
tropicale dans les zones sèches de l’Afrique - Bois et
Fore”ts des Tropiques - Mars/Avril 1967 ),
NOS premieres conclusions sont identiques 3 celles formulées
% la suite des exp6rimentatioas du Centre CTFT du Nigerbgaute Volta que
-
TH(3MASSET résume ainsi : ‘1 le bourrelet absorbe très bien l’eau pendant la
saison des pluies, provoquant un développement important des ra,ches dans cette
terre meuble, @el:e~
a~M,,-ei,trouvant de l’humidité, ont tendance à se d6velopper
Y
nn&%mxxzmt dans cette zone. Le pass? -
.=+e ‘s la saison s’èche étant beaucoup plus
brutal. sous les climats oahé1ien.s que sou s les climats secs méditerranéens, cette
terre rapporti?“e se deea&che beaucmp pl-~s rapidement que le sof en place beaucouy
moins aéré, sans compter q?.ze la surf?“ce de la butte expose’e aux rayons du soleil
et au vent est plus impsrtaïite.Leo plants dont les racines ne sont pas parvenues
à s’implanter suffisamment dans le ad ûcuc-G-jacent se deoséchent assez rapidement
” Plantation d’Eucaly$uo en zones SoPldano-Sahéliennes
- THOGASL1ET - CTFT/
NIAMEY - 1960 >.
1 1, 2
ROOTAGE OU, SOUS -SOLAGE
Les Eucalyptus possèdent un système radiculaire à deux C%ages,
composé de racines sensiblement horizontales qui colonisent les 20 premiers
centimetres du sol et dEun pivot qui stenfonce dans les horizons infgrieuro, Le but
du rootage ou du sous-solage est de favoriser le développement de la racine
pivotante entre le jour de la plantation et la fin de la pbriode dea pluies afin q.u’elle
.
.
pu15se continuer B s’allonger au fur et B mesure que l’hun&dité d&cro?t dans les
couches supérieures du terrain, assurant ainsi le ravitai1lemen.t en eau du plant
au cours de la saison sèche,
1 1 2 . 1
ZWX??A,RATION ;DU TEXRAIN
-_---_c1--__-_--1--3-“-~------
Selon la structure du sol, on emploie le Rooter ou le Ripper,
engins de T. P, capable,p de dkfoncer les terres lourdes et csiUouteunec, OU la sous-
soleuse, instrwyent agricole valable pour les terrains legers ou peu compacts :
- à rl’.ilBAO et dans les Niayes,i.l suffit d’une sous-soleuse IIUAXD de 60
itrontQe sur un tracteur Renault de 35 CV ;
- à BA;;CBF:Y, sur 501 Deck, la Division de Machinisme de l’L%T se sert
d’une sous-aoleuoe Kilfer de CO trzctée par un CD 6 ;
- à R.BSS-BETHIO,
ka S, 0, f.?, utilise un CD C Bull muni drun Nipper
h 3 dents, quel que soit le soi,

a
t

c
- 23 -
En 1967, le psix de revient du rootage dans la parcelle du Delta
L
fut de 30,475 francs S%ectaxe, sans Z;UCU~
com~aralcon possible avec Ze ~0-3
de 13,750 francs avaneg par le CT’iT du Niger pour un trsvai.l exécuté CL-E un
texxain beaucoup plus lourd qu’S Roos-B&hio.
Nous avons vu au paragm$ze II 1, 3 que la paxcelle 1767
comprenait 10 hectares sous-solEs et 10 hectare c pxép.rk r, n don la mkehode
steppique. Des ccï-q&a;Ffeo effectuks sur les Eusalypt;aç plsntbs les pre:-Gers jours
donnent les r&sultats çuivazzts :
C
I

.
,I
.
:
E, 12 ABL
:
55,7
t
67,2
;
ail,4
;
53,9
;
6Z,O
~
61,;o
;
74,2
47,s
l
E, hyb.X.ysore
i E, tereticornis
l
1
42,3
:
64,5
;
35,6
:
s
*
56,G
;
L-
- -
billonnée co-apseaant tcWeefoin une im~oxtante zone trbs
sablonneuse B pF inf6riem 3 1, nous ne pouvons cffoctv.er dc comparaisons que
dans les parties basses :
.
5,12,S367
0
II; II, X966
:
--.-“-y--.--.’ -
t3
+-..&- igg.J
m
* E, 12. ABL
01%
c
1
c
’ E. hyb. rMyeore
:
87
:
: E, tereticoxnis
:
:
l
CO
:
:
Nous constatons que la reprise est meilleure sux les billono mais,
cormne à Bambey ( III, 5 ), cet avantage diminue ra~~idement au cours de la prew&i&Te
saison sèche,Quaat $ la cxnisosnce moyenne d.ec Xucalyptus, il nlasmaxah
..A
aucune
différence significative entre les deux m&hodes.
1 1 ê. 3 AFTALYSE D.ES
RESUT,TATS
_1-_--11----.~-1-_-_---““.-.--
Si l’effet du bourrelet n’est pas d&~~ontxé,l’action du rootage est
certainement favorable à, la reprise et au d&velo?pement des Eucalyptus. ITOU~ ne
pouvons mieux lfillustrer .qu’cn rappelmt que chs--!ue fois que nous avons essayé
de con@éter une parcelle l’année suivant la plantation sans travailler à nouveau
le col, nous avons soit essuy 6 un échec total ( .Ross-Bgthio 1968 sux 1967 ) soit

- 24 -
obtenu une croissance beaucoup plus faible ( Bambey 1967 sur 196G )*Ceci laisse
-
supposer que les rcics dz sous-solage se srfer:iyj.ca$- erèc vite ct n’ont d’effet
pocit!f qu’au cours dc la premikre saison des pluies, bu:: tcrraii3. tr’zs compact, les
sols salés du Delta gaz exerz2pla,le rootsge ~2nd en outre pl~us sis6e la trouainon,
opbratioiz lm1g-w et coi?teuae en saison s2c:12 quand le sol est dur et massif,
1 1 , 3 i3Z)DTACE E T LABc?UX
P-w -
-
L’inccnviénient du rootage, surtout quahd on lisffect~e avec des
en&8 lourds, est de laisser un terrain pr6aenta& un aspect cahotique qvi rend
mal ais& le piOJuetagb
et la mise en place deo plants, On 1.~3 fait souvent mivre
d’un labour ou d’un psssag c croisé cl.2 pnlv,&riseur B discjues -ui offre, en plus, les
avsntaples suivants :
- la 22atière oygm.ique et les bases Bchmgeablen dont la teneur est sup&-
rieure dans les horis0n.c; do surface 6ont cntrZikXe,s par les eaux
de pluies dans les mies do aow-aclaze ou er_fcsuicc zt :xGses en
contact avec le systEm.e radiculaire t:mc,az~t des Euca!yptuz
( ta51eau VI ) ;
-
.,.<-
.4.
T?fT~IzgpJ
-_ v -.b
:
O/U
:
50/?0
:
.
.
l
*
:
.ï!4stikre orssnique totale $
:
0,33
:
c,14
:
:
Carbone
0/30
:
1,9
:
0,c
:
:
A!ZO”cC?
o/oo
:
0,22
z
0,ll
:
.
.
c /l-J
:
f,,3
z
7,3
:
:
C alc ium I$v.u, pour 100 gr.
:
1,70
:
G,55
:
:
Xagné sium
11
If
t
1,09
:
0,32 ‘:
:
-
Potas G~UE~?
.
11
II
*
0,17
:
O,C6
:
:
8 odiux2
11
11
:
0,13
:
0,22
:
.0
s
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11
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‘.
3,09
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1,15 ‘f
l
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I f
II
:
3,5
;
:
:
2,b
.:
:
S/T =Vi;‘:
44
;
:
ct.3
:
.
- la vie biologique et rnicrobhlo&ue du sol est accrue,la nitrification est
amklior.Ge qar brassage du
.t
sol, Il en résulte en contre partie une
suSzw&ation da la Icnsit6 du tapis herbsc4 qu’il fauzl’ra 6liminer
d?a la plantation ~OU:: ~6 1“1 n’entre Tas en concurrence avec les
arbres au moment de leur reprise,
1 1 3. 1 PLAC.EAU DE BA>:/.;BEY 1 9 6 7
----1-_--_1”-“-----_-----~--
Il est situ 3 c&6 de celui de 1966 pr6paré selon la méthode
steppique, Il fut sous-0010 en mai apsnm
-., d@richez~ent et labouré 5 y1a-t fin juillet.
Les introductions qui portèrent sur 15 espèces d’Zucalyptua, 3 vsri&,6s d’Acacia,

( Graphique 1 )
- 25 -
C
Ir
Ht. moy.
INFLUENCE de la PREPARATION au $VX
cm.
t
300
(1) E. hyb,de ?&sore
Sol préparé
250
/;i
/
/
\\‘.. I _^. --~ .-r) -- - -. ..i - - - -
200
/
Sol non pr&Fark
e
/
150
/
sideroxylon
/
c/ --- (3) Ei*l prépar
/
.
.*.
/
-100
II
750
. . .._..... _-....--.....* I--L..- .. .
C
II
-
-

-
.
Y
- 26 -
( Graphique II )
‘~
II
Ht. moy.
Cm.
INFLUENCE de la PREPARATION du SOL
E, 12 ABL
, (2)
E. 12 ABL
Sol non travail16
/
, (3)
E. crebra
c’
501 travail%
/
/’
E, crebra
Sol non travail16
-.#.!.p?L
iS8NDJFi,4AP./iJ J A S Q N
CI-‘!’

- 27 -
Dslbergia melanoxylon et Sissoo eurent lieu le s 8 et 9 a& alors que les précipi-
tations totalioaient 278,9 mm assez bien répartis depuis le 4 juillet.Après la mise
en place les arbres requrent 553,Z -~XX en 39 jour s, soit sensiblement autant en
I766 ( 522, 7 rGa2. en 32 j3urs ).
Les accroissements en hauteur de dzux essences locales et de
deu;- espkces dl.Eucalyptuo au cours des 16 prezkers mois ont &%é po~téc sur le
tableau III et nous avons tentB de les comparer au d&eloppe-cent dea :&mes
essences plantSe c l’année précédente sur billom ( II 1, 5 ).
Sur les graphique ç 1: et II nous a.nalysons la croissance dr: quatre
espèces dlZucalyptus e:@riment&s BUT labour et sous solsge et introduites en
complkment de pl.antation sur les bi.llons de ltam.ke prVcQdente,Ls structure de
ceux-ci étant devenue Equivalente 3 celle du sol en place,‘L!influenco nettez=ent
significative de la p&paration du terrain est ~&~~a en évidence.
1 1 3 . 2
zL4.ClL4.U
DE
Bhd~.CBEY 196~
“-_“_-_-_“_-_L_1__“_cI______
Faisaz& suite au placeau de 1967, il a subi la m&~e façon culéurale,
L’expérimentation porta sur 14 espèces d’Eucalyptue, 8 provenances d’E. camal-
dulensis, 4 variElbs d!Acacis, Dalbergia sicsoo, Alluaudla procera et Casuarina
decaisneana.Elle fut comglétde par un essai comparatif d’engrais bT?K sur les
nrovenances d’7;’
*
-2. carnaldulensis et sur E, hybride de Mysore,
Anût ayant ktg anorinalemefit sec ( 23,2 mm au lieu de 252,9 mm
selon la moyenne de,,- annxes 1931/X366 ), l a misc cn place ne put avoir lieu avant le
U septembre, après quatre pluie s totalisarrt 103,X mm, l3ien que le terrain ait été
laboure et sous sol&, il kit tellement sec et dur que fa trouaicon ne put être effectuée
que le 5 septembre. Les plant s ne reçurent que ?X7,8 mm avant la fin de IWvernage,
Les tableaux VII et YlU &ntrenl: que les teux de reprise et de
survie au cours deo six prel:Ger s mois cont correcteo pour les espèce5 d’Eucâlyptus
autres que celle s venant de Tunisie ainsi que pour les U provenances d’F3, carmldu-
lenaio, Le tableau VIII fait par contre rescortk le très faible d&eloppcment des
arbres en début de saison skche.
1 1 3 . 3
??AR.CELLE DE X’BA3 1966
- - - - - - - - - - - - - L - I - - - - - - - -
Nous avons dkcrit la parcelle au paragraphe III.4 et montrk que
l’effet de bourrelet avait été nul sur, le dBveloppement des arbres puisque les
billonn avaient disparu dès avant la fin de la saison des pluies, Les effets du labour
et du sous-solage sont toutefoie p.ositifs ; ils ressortent sur les graphiques III et N
où sont cornpar&s pendant les 25 pren&rs mois les croissances de quatre espèces
dlEucalyptus plantse s sur la parcelle et, en 1365, sur un terrain n’ayant subi aucune
prkparstion.
1 1 3 , 4 FARCELLE D E ?,.?BAO .I948
- - - - “ “ - - - - - - - “ - “ - - - “ I I - - - c - -
Le a01 est comparable B celui de la parce& 1966,Aprèo dessou-’
chage en avril, il fut sous sol6 et pulvkis6 en mai. Le pr&ocole expdrimental

BAMBEY I963 -
IfiJTRODUGTION ia’ EUCALYPTUS
( Hauteur et % de Plants vivants & 3 et 6 mois )
:
:
E S P E C E S
l
.
.
.
.
: E: I2 ABL (Congo Br.)
5 5
.
100
5 5
.
87
0
.
.
l
l
; E. alba ( Hann )
i
67
.
7 3
:
8 5
I
.
1 0 0
.
:
.
:
: E, albens ( Tunisie ) :
3 2
C2’
.
46
26
.
:
; E. bicolor ( Australie f
66
:
:
100
:
.
6 9
100
:
l
l
:
: E. bigalerita (Austr . ) i
25
100
.
93
..
l
;t”ub
:
:
.
.
; Et brevifolia ( Awtr. )j
2 2
94
.
3 2
.
88
.
.
:
:
: E. exskrta ( A u n t r , ) :
34
.
100
l
5 3
12

:
’ E. hyb. Mysore (Inde) f
5 5
:
100
:
6 5
:
100
:
0
:
:
:
: E, leucoxylon (Tunis3ej
3 3
.
s
14
:
46
5 4
:
.
j E. oleosa ( Tunisie ) i
30
:
46
:
.
20
:
3 1
.
.
l
:
: E, tereticornis (Hann>
66
:
100
.
J
7 1
8 9
.
:
:
l
; E. thoeetiana. (Audr. >i
1 5
l
8 3
20
.
83
:
:
:
: E. torquata ( Tunisie) i
20
:
36
:
25
8
:
:
0
.
I
;
.
( tableau VIII )
C0MI?A,RAISON
ENTRE DES EUCALYPTUS AGES DE SIX MOIS
DANS LES PLACEAUX DE BA&~B%Y 1767 et 1968
_-- ~~ ~
.
:
:
1967
:
196U
.
:
E S P E C E S
*
.
i E. 12 ABL (Congo Br.):
1 5 2
:
:
: E. camaldulensis
:
..
:
:
:
( Hann) :
134 :
96 :
23
i
88
:
i E, hyb, .Mysore (Incle) i
:
:
:
:
: E. tereticornis (Hann):
1 4 9
:
98
:
71
:
89
:
-.._
._

( Graphique III )
ïilt.moy,
cm,
i
INFLUENCE DE LA PFU3PARATIOl~ DU
Sl 0 L
1965 Y sol non travaillé
E,hyb,Xgsom
1966
E,ferekf.nc&nls
1966
E&jl~JIysore
1965
400-
E,tereticornis
I
IV65
-
300--
F
II
200-
LI
15-12
15-06
I-II
17-03
10-06
30-09
r
I
I
1
I
I
I”am.ée
2”année
3 oannée
Jl

(Graphique IV )
Htrmoy,
GM*
- 30 -
X'BAO
- PARCELLES 1965 et 1966
INFLUENCE DE LA P~ARATfON DU
S O L
1965 3 sol non travaillé
6oc
E. alba
1966 t sol travaillé
1966
E
5oc
1966
E~camaldulonsis
1966
4oc
Ei* alba
1965
300
200
L
I5.12
.I” -..-...“....“*._.
7
If+6
I$I
17.03 10,,06
3q l 09
I
t
>
t
I
2Oannée
3 Oannée
L-
--

* 31 -
.: .
pr6voyait un essai comparatif de 8 provenances d’E. camaldulensis ainsi que
l’introduction de 9 espkces df Eucalyptus, d’Acacia laeta et de Casuariaa decais-
L
neana,
Avec 245,5 mm en 24 jours, les précipitations furent tr’ès
C
ddficitaires aL Dakar-Yoff ( la moyenne do I949/513 est de 62S,2 mm en 46,6
journées ). A WBao,la pluviométrie fut encore plus faible et il ne tomba que
161 mm, Les plants ne purent 8ttre mis en place avant le 12 septembre ; les pluies
L
cesskrent le 14 octobre, les arbres n ‘ayant reçu que 78,7 mm.
Les r&ultats de l’essai comparatif des 8 provenances d’Eucalyp-
L
tus camaldulenois ( tableau
) montrent que, maigre la faiblesse des prkcipitations,
les taux de reprise sont excellents et que la croissance des arbres se poursuit
r&gulikremenk en de’but de saison skche.
L
1 1 3. 5 ANALYSE DES RESULTATS
-“I---“------CI-II--,-““-“--
C
Lo rootage ou le souo.oolage suivi d’un labour semble constituer
le meilleur mode de travail du sol dans les quelques stations où nous avons tentB
de préparer mécaniquement le terrain ; m@me ap&s un hivernage particulièrement
sec comme celui de 1968, les résultats sont bons. Moins co&eux que la mkthode
atcppique,le procéde présente en outre l’avantage de permettre une trouaison plus
L
facile et plus rapide de la parcelle avant l’êtablissement de la saison des pluies,
11,4
LA METHODE TAUPl%TIERE
La m8thode II Taupinière I1 a 6th élabokée en 1961 en Israel ;
elle vise % obtenir certains des avantages de la méthode steppique tout en pouvant
être r&alisGe manuellement. POLAR, KAR~CHON et KAPLAN la décrivent dans
une note sur les It Techniques de Reboisement pour Stations Difficiles en Zones
Arides “.
Elle consiste B ameublir sur 0,20 m de profondeur une surface
de 0,30 x 0,60 m, puis à creuser une petite tranchde large de 0, SO m et profonde
C
de 0,25 m,du c8té haut de la pente pour racueillir les eaux d’koulernent. La
terre de 1aUranchke e’tant ajoutée au 501 arr,
+-qeubli, on constitue des rjnonticules B dos
plat OU ” taupinikres ‘!, de 0,60 x 0,60 m de largeur et de 0,30 m de hauteur, ce.qui
-
correspond à environ 0,50 cm de sol travaillé, La plantation, effectuée assez pro-
fondément au centre du monticule, donne d’aprbs les auteurs, un taux de reprise
klevg et une croissance initiale nettement améliorée, même dans les conditions
les plus difficiles.
1 14, 1 PLACEAU DE LINGUERE 1966
L”I-----I~--)Ic--“-““------“-
Les placeaux de Linguère sont situes autour du titiment de la
Sous - Station du C, T. F. T. sur une parcelle de 4 hectares du Pgrimètre du
Commier entourée d’une cl8ture URSUS. .Le sol est du type I’ Dior Ii avec des points
de fl&rissement dans les horizons B 35/40 et 75/00 cm compris entre 5,4 et 6, ‘7
BpF = 2,5 et entre 2,3 et 3 àpF =4,2,

- 32 -
La plantation de 1966 a ét6 effectude sur Tau$.nières tronconiqneT
de 0,49 ix de hauteur dont les di.a-zktres 6tnie~t de 1 rc; B 1~ baso et de 0, 5 ~2 au
oo-mmct ; le terrain avait &Q pioch< sur 0 , 30 Xi2 de p3rOf~~el~U~ 5 1’E?iYip!.;LCe~~~eIli:
des buttes et, bien que la pente scit faible,un système de rigoles en ar&tes de
poisson drafimit les eaux de ruiccelloment vers les rmntiwles, La xise en place
eut lieu du 23 au 26 a&.Avec 433,X m.rn r&?artia t3ur 30 jours cî.10::~~ que la
moyenne de c annxes I949/5iJ est de 505, 5 m:x en 41 jours, Ics prkcipitstions furent -
presque no~nmles. LWvcrnagc avsit toutofoia été d6ficitaire dc 209, G :‘-l~~ en
juillet et aoC%, Lerti planta re~~.rent 356,6 ïnm avant llarrlt des ~luieo,
E , sideroxy- i
Ht. f 45
;
67
;
67
ion
o/o

7 2
1
G9
:
3 4
~
*
:
.
l
E, crebra
;
Ht. :
69
;
60
;
08
f
88
; 118
; 1 1 1
; 150
; 133
; 144
: 1 5 4
: o/o
;
92
‘ . 79
;
80
;
74
: .
60
:
62
:
60
. .
42
;
60
j 60 -
Leur 3. hybride de Mysore et E, crebra,lec diffzrences de taux
de survie ne sont pas oiznificatives ; pour C. oideroxylon, aucune conclusion ne
-
peut être formulée, l*eo$ce n’ktant pas aGaptSo B la station.
Le ralentissem.ent de croissance constat6 chez les arbres plantés-
sur ” grands pote& ” à partir du douzième mois résulte certainerilent du déficit des
prEcipitations de l%ivernage 1968 qui s’&lève B 237,2 mm à Linguère,

- 33 -
1 1 4. 2
PLANTRTICN
D E ROSS-BETWIO
1367
“““““~“““““““““““““m-“““““““““““””””
Nous avons vu au paragraphe 111.3 que la plantation de
Ross-Bkthio de 1967 comprenait une parcelle d’un hectare prépar& selon la méthode
Taupinière ; les buttes avaient &5 édifibes de la mbSme fason qut$ Linguère. Le
terrain étant plus l&ger que dans .cette station et aucune précaution n’ayant e’té prise
pour reconstituer le,- buttes au fur et 8 mesure de leur affaissement au cours de la
caison des pluies, les taupinières avaient presque totalement disparu en octobre, Les
quelqaes Eucalyptus qui avaient repris avaient le système radiculaire traçant mis ct
nu et les plants morts demeuraient suspendus, le mVlanp;e des gaines, plus compact
que le sol en place, ne s’étant pas dBsagrég v’ à la sx&me vitesse. En mai tous les plants
btaient secs.
1 1 4, 3 ANALYSE DES RESULTATS
-“““““““““““-“““““-“““““““”
Application manuelle de la méthode sttippiquo, la méthode
Taupinière semble en zone nahr’lo -soudanienne aussi décevante que cette dernière,
pour les mêmes raisons.
1 1, 5 LES GRANDS POTETZ
Au SlnGgal,le Service Forestier a l’habitude de planter aprks
forage d’un potet calculé d’après les dimension,- de la mot?e de l’arbre 3 mettre en
place. Cette mkthode,très bconomique, donne de bons résultats sur des sols Ggero
( afforestation en Filao des dunes littorales ; plantation de Cad sur sols Dior cultivds),
sur des terrains mouilleux ( reboisement en Niaouli de bas fonds &. la fin de la pgriode
d’inondation ) ou lorsque la nappe phrQatiquc est tr8s proche de la curface ( planta-
tion de Pilao, dgEucalyptus et de Niaouli dans la zone des Niayes ). Par contre, dès
que le sol est plus lourd ou que la nappe est profonde, la technique du potet de faible
volume entratie des échecs. Le phénom’ene a ét:4 oboervd depuis longtemps, en parti-
culier sur lco plantations villageoises ou sur celles qui sont effectuées le long des
routes pendant les Semaines Forestière a.Seuls reprennent et se d&elop-ent les
arbres qui ont et6 complantés dans un trou dont les dimensions sont, su minimum de
0,40 x 6,4O x cl,40 n-s.
115. 1
PLANTAT1Z.N D E RQSS-BETHIO I967
“““I”““““““~~“-““““-““-“““““““““”””””
La plantation comprend une parcelle de 2 hectares sur la-
quelle des potets de 40 x 40 x 40 cm ent 6té creusés en alternance avec les Taupinières.
Bien que la trouais on ait été rGalis6e au dernier moment, ce qui n”avait pas permis
à la terre du fond du trou d’emmagasiner l’eau des premières pluies, le pourcentage
de reprise fut de 75% ; sur les buttes voisines il 6tait presque nul. ( 114.2 )
1 1 5, 2 PLACEAU DE LINGUERE 1967
“““m”“““l”““r”“C”“““““““m”“““”
Nous avons comparé au paragraphe 114.1 les placeaux
1966 et 1967 de Lingukre,le premier prépare selon la méthode Taupinière,lc second
avec des potets de 40 Y, 40 x 40 cm, Les r8sultsts font l’objet du tableau IX,

( tableau X j
EEZAI CGMP-A,XATIF r*E z.OSS-EETHIO 1963
.
:
,E, 32 RBL
:
*
19-t-21-f-20
;
ç 17-!!9-f20
l
.
:
:Casuarina decaisneana
: 1?tllt 8
: 15-I-12-k 8
:
-
:
:
:
:
:E. ;alba n" OI.51
: 23-S!‘G-l-16
. 22-1-13-l-13
.
c.J
iE, alban" Cd56
: 21-l-21+13
: 14t12-t 7
:
-
:
:
.
:
:E* alba no 13375
. 1C-t22-l-13
*
; 17t1ut 3
.
.
:A, scorpicides
: 22t25-k23
: 20t25t21
:
-r
:
:
:
: E, bigaleriea
; 24-t" C-f-12
.
: 23t 7t 8
:
: 73, brevifolia
:
-
.
: 23t22-k23
22t22t18
:
0
.
:
:
. 5, camald, S293
c
: 25+25+25
.
: 25-f-25-i-23
s

:E, camald, 2396
: 24-l-Q i-20
: 23t 4-l-14
:
:
:
:
+. canlsld, u39z
:
: 21t23t13
: 1ut17-t16
:
: E, cal7lald. 8397
:
Y
: 22tz2t2s3
: 22t~2tlQ
*
l
0
: E. camal~l, 3409
; 24t21t22
f 24t2ot20
e
:
z E, camald. 34 11
: 24t25t1e
: 24-I-24+16
l
-
0
:
:
iE. caimald, Tunisie
i 16-b 0-t19
s 16-t O-f-19
.
:
:E. carnald,Hann
: 21+22-i-11
: 17+13-t 6
-
:
:
:
i Balbergia sissoo
: 211-22-t 4
f 12t2it 5
.
:
:E, Lnicrotheca 2036
: 24915-f-22
: 23+14-l-21
:
:
:
:
:
: Melaleuca l'eucadendron
:
5-k cc 3
:
3t 4t 2
0
4
:E. microtheca C542
: 19t1ct 9
: lût-14-t 9
:
:
:
:
.
.
: Prosopis juliflora
: 25-t-24-t25
: 24-k-24-1-14
b
.e
: E. hyb
: 23+16-t-I@
: 221-15~1-10
:
l i‘;lysore
:
:
:
: E, tereticornis 8196
: 24-k 6t17
; 13-b 5-k 6
:
: E, tereCc0rx-G 03C5
: 12t25t 7
: 14t20-1 6
:
:
:
.
:
: E, tereticornis Hann
: 23t 6-k 2
; 1ztzt2
:
!
:
.

- 35 -
II 5, 3 PLANTRTICE EZ ROSS-BETHfO 1960
-_------------------I______cII_____
Un esaai comparatif de 25 espèces dont ;E,i provenaxes
d’Eucâlyptu3 fut E%S cn place sur une parcelle de 3 hectares voisine de la planta-
tioa 1967. Il comprenait 25 plants par Flot et trois r$p&itions, Mous avions demandg
à la SfUD dz BOUC ,-solele et de labourer le terrain mais, la Soci&é n’ayant pa3
e::&cut6 le travai1,nou.a avom ouvert en jw.iflet-aot?t des potets de 60 x 6C z 60 cm
qui furent rebouchks fin aO&.
Avec 198,2 mm en 13 jours, les précipitations de l’hiverna-
ze 196v furent largement dQficitaires à Smr; -%&hio. La plantatim ne put avoir lieu
avant le 3 se;>tembre aprè s deux pluies tctslisant 51,9 rxm, Lee arbres ne reçure:zt
quo 46 mrix avant la saison sèche mais ils profitèrex& de l’eau emmagasin&e dans
leo trous.
On constate sm le tableau X que, zcliLlgr& la très faible
importance des prEci;Stationo,la reprise fut bmme sur lrenoe::îble do, la parcelle
~2% que pour quelcv.c,= ecpèceç il subsiste , 3c$ ~-mis après la mise en plase,un
pourcer2tage élev é dc plants vivants dans cer.tains blocc,l;e r&ultat doit &re
canparz’ avec celui do la parceS voisine, BOUD sol&e ou pr&yarée Delon la inéthode
steppique en 1967, où on pzocEda en I96e B un complktent de plantation s-m simple
trouaison de 2 0 x 2 0 x 3 0 ci>n, Sur les 10. Oi)Q Su-calyptus camaldulelois et 12 ABL,
Gur les 1,500 Troso$a juliflora plantés B la m&ze Gpopue, il n’en restai: que 20%
ddbut octobre et aucun en dscembre,
La trouaison des potet B a inis en évidence une très grande
diffcfc’rence dz structure physique du sol d’un point à l’autre bien que la parcelle soit
plate, de faible ilz?portance et d’aogect homo&ke B l’oeil nu, Les points de flétris-
sement, calculQs à pl? 4,Z sur des Gchantillom d; sol prélevks B 0,53 m, de pro-
fondeur dans ~-s.x zones, l’une où la reprise des Eucalyptus fut totale, l’autre où
tous les plants zoururent, varient de 2,4 LL 1 ,3, Xn suivant l’ckolution de l’hurnidit8
du sol en ces deux ^Oints dans les mois qui suivent l’&rrGt des pluies ( tableau XI),
on se rend compte qu’il est indispensable que le s racines aient atteint l’horizon
‘80 cm avant le début de la-,.saicon sèche ?our que les arbres puissent survivre, Ceci
explique les difft:r enc e s Conçtatées sur le tableau X avec une nzê:me espèce entre
les trois répétitions,
( tableau XI ) ROSS - BETWXO 1962 -
- - - -
EVOLUTION DE LWUMDITE
DU SC&
nori- .
.
Pr G%mxient
l
I
l.0 * 1.1. 0 0
ü.uu-.(3\\il

l
.*.
: Potet :B 9 z, ’ 2otet :& 1
l z o n
m, : Potet :
1 ri2 :
1
’ Bloc I/II
.
. 30
-
; 1,16 ; 1,3s ; 1,17 Il,16 : 0,9û’
0,88*
l
.:
1;~ 2, 5 $1 5,2
i - 6 0
:4,49 ; 4,30 ’i’ 6,04 ’ 4,48
3,07’
6,24’
i
pF 4,2 #
2,4
‘* ” 60 .: 9,38 : 6,44
7,70 f ?,ll ; 4,26;
5,79t
.
: Bloc II/I5
c-30
: 1,38
4
: 1,43 : 0,97 : 0,73 2 0,54:
0,60F
:
pF;p,-, f7’ 4~3
: - 60 : 0,97 : 0,72 : O,?l : 0,92 : 0,73: 0,59:
: :
-
80
~F4,2 :


#
4,26
125
:
3,X
:.3,72 :
2,06 :
4,49;
1,60:
,-’
__-.
__--_
“’

- 36.”
Le placeau fut prépz+ 6 de la rn&~e façon qu’à. Ross-Bdthio,
les potes ayant 60 :Ç 60 x 40 cn?,b. sai~e en place de 16 espèces ou pïove2ances
dtEucalyptus rd put avoir lieu avant le 2 septeztbre, le noin dl 3.0% ayant accusé
un dCficit de 122,G mm sur la moyenne 1747/%. Les arbre c ~~c,uTB~~~ seule2~nt 1r:9,6 _
î3i-a avant 1’arrGt des 2luics mais its bd-u,,
~~~fisièrent: des 55, 2 r~iz ez.zm~asinCs dans
la terre des potets au cours des 6 journXes qui prGc&Grent la plan&tio~~.A ce
:72orxent, alors que le sol en place Ctait B peine humide à 40 cm de profondeur, la
_
totalitE du potet dtsit z..ouillGe et on trouvait encore une bonne humiditS 10 cm en
dessous du trou,
Une comparaison effectude entre les 8 provenances d’@ucalyp--
tus camaldulensio introduites B Bambc2y,
3i:‘Qao, Roc5 -33kthio et Lin~uère montre
cp’à l’$$e d
six mois c’est dans cette station que le taux de survie est le glus
important ( tableau ),
Les rksultats des plantations sur ” grands potetç *’ sont
encourageants puisque la m.&thod? a permis , 5, Linguère et surtout à Posa-Bethio,
d’obteGr un boa pourcentage de rejriçe
5, l’issue d’un hivernage snorrm,le~î~er& sec,
Le volume de sol travail16 zia à l?, disposition du cysb^ème ra.dicul.aire du jeune
nlant est tr@s kmortant ct,lsç trous étant rcbouch~s avant la période Se plantation,
.
les eaux de pluie-et de rt?isoellemcnt
sont &ocXes en profondeur,
La If méthode aahélienne II a 4té propos&u l>ar le Centre
Technique Forestier Tropical du NICE? à la suite des dQboirea coilatatv’s en
appliquant la rz&hode steppiqiie ou en Pbntas&y j-aupini~r es. Au lieu de sure‘1 ever
l’arbre, on le >lace dazls une fosse : mis h uu niveau-iAfSri.eur à celui du sol, le
collet est protGp,Q de lta,ction directe du soleil èt les racines traçaaten, au lieu de se
d&elopper co+~~~i:L~c
sur les billons dans un ~ti>icu dossL;ch& par le vent et le soleil,
devraient atteindre plu s rapide:ment des horizons maintenus humides,
1 1 6 . 1 l=‘REl?MXATIQfd D U TERJXAIN
-----r---“IIII----------“--*
Conçue pour Etre appliquée au NIGER dans une rBgion où ?:e
terrain accuse des pentes de 5 à 10% la zzkMmdc fera appel à des fosses de 300
litres environ, réunies par de n rigoles en ar&es de poioncn de façon 5 ce que
presque toutes les eaux: de suio..,
~cellerzent fournies -gsar de5 pluies inf<rieures à
20 rmill puissent &re stocl-,Bes au fond des trous, La dimension optkna de la fosse
( 100 x 100 x 30 cm ; 70 x 70 x $0 cm ; CO x 20 x 50 cm ), l’interêt
d e i-intenir
le collet au niveau du @ancher des trous oude le butter ont et& testés en 1968 dans
un dispositif comparatif,

- 37 -
1 1 6.
2
PROTOCOLE 2.3SS-3ZTHIi) 1963
-=----~“;-~“,l-l,“,--“---------~
l3ien que nou s opgrionc eur des terrains n’ayant que de
très faibles dénivellations, la méthode sah61ienno
semble pr8senter un intsrêt pour
le reboisement des colo ocres du Dolta, P,faua avons vu en effet que, d.ans lea parcelles
de Ross-BEthio, i.1 Etait indispensable en maints endroits que le s racines franch&-

sent le plus rapid e~ax~~ possible les horisoilo 50/nn
0~ cm pour assurer le ravîtsille-
ment en eau des arbres, Il est certain que les bourrelets ou les Taw$ni%res, en
curblevant le plant, ne font que retarder ce moment ; il est vraisemblable que la
Flarrtation dans une fosse lfaccélère.
Trfouç envioageon
s donc de rGaliser en 1969 quelques blocs
prkparéo selon la méthode oahglienne et d’en cotlparer leu rbsultata 3 ceux donnés
par de grands poteto.

2-
P L A N T A T I O N
mi_...-
y--.-.
2.1 L E S C R O S S E S D E ~RACIT\\JE
-m-p_
2 1. 1
SYSTEME XACICULAI.RE DE L’EUCALYPTUS
------“-c--“-----~l--“~----“-------~-”----”--
Le système radiculaire des Eucal.gptus se oampose de
racines horizontales qui colonisent les premiers centimètres du sol et d’un pivot qui
s’enfonce vers les horizons profonds. Nous avons reproduit à la page 32

le schéma
figuratif des caractéristiques de l’enracinement d’un Eucalyptus carnaldulensia établi
par la Station de Recherch.es Forestières du Maroc après diracinement d’un certain
nombre d’arbres âgés de 12 ans,implant& sur sol sableux de 100 à 120 cm de profon-
deur reposant sur un substratum argileux dont seuls les 50 premiers centimbtres

sont altérés ( Annales de la Recherche Forestière au Maroc - 1957 ).
- le départ latéral des racines s’effectue 10 à 20 cm au-dessous du collet ;
LI
- seul le pivot, d’ailleur s assez peu marqué, est susceptible d’explorer les
horizons profonds. Il ne descend pas au-dessous de l’horizon argileux
altéré ;
L
- les radicelles sont localisGea, d’une part dans l’horizon de surface
( 0 à 5 cm ), d’autre part dans l’horizon jaune argileux altéré, surtout
LI
dans la partie supérieure,La rkpartition des radicelles en poids est sensi-
blement igale dans les deux zones ;
- il n’y a pratiquement aucune ramification dans l’horizon sableux non humi-
L
fere qui est franchi verticalement par le pivot et par les racines issues des
principale3 racine s horizontales à 50/100 cm du tronc.

” Tout se passe comme si les Eucalyptus avaient deux
sources de ravitaillement :
C

Eiorizon
des. radicelles
( Annales de la Recherche Forestibre au Maroc - 1957’ )
FOREsZATIUN DES CROSSES X?E RACINE CHEZ LES E U C A L Y P T U S
3 .
.
1 - 2 = Formation d’une crcosse lors dix Repiquage
3 - 4 = Formation d’une crosse lors de Xtt P!.antatii;n

- 39 -
- 1”horizon tout CL fait superficiel où ils s’alimentent en Gléments
nutritifs ;
- la partie supérieure de l’horizon argileux oh ils peuvent trouver
une parti.e des sels minéraux nécessaire5 mais surtout l’essentiel
de leur alimentation en eau II.
Dans les zones où la matière organique est peu abondante
en surface, le lacis de racines superficiePes*
A ., est beaucoup I~lus réduit que les
sols humiferee.
L
Si pour une raison quelconque, lors du repiquage, au moment
de la plantation ou dans le s mois qui suivent la mise en place,le pivot se dirige
-
momentanément 3 llhorizontale, ne serait-ce que sur quelques centim,ktres, il se
formera ultérieurement une crosse..La racine pr6sente en ce point un kanglement
ou un noeud qui augmente de volume avec le développement de l’arbre. Rien ne
permet d.e deceler le phknomkne au d&but maio, au fur et à mesure que la partie
ahrienne s’accrofi et que la cro55e grandit, certain 5 vaisseaux C%aat comprimé5, la
circulation de l’eau et des Glémenta minéraux se ralentit et cesse : les branches
suphrieures ekcherrt, le plant meurt, Dan s une plantation d’f-,ucalyptus, un examen
du systxme radiculaire des arbres dépGriasa&s au cours des deux premières
années met en évidance un ph&omkne de crosse dans la pl.ezpart des cas.
Les crosses résultent :
a - d’une mauvaise technique de repiquage , le plantule n’ayant
-“““-“-‘--‘--.““‘“...“..~....o~.
pas étd
disposé Verticale:ment dans 1.a gaine ou la rac~.ne ayant &té recourbse aprÉ la mise
en place ( page 38
n”I et 2 )*On doit donc :
I
- faire des trous plus profonds que le pivot ;
.
- utiliser des plant5 peu développés ;
- reboucher le5 trous avec du sable sec et ne pas tasser la
terre autour de la racine ;
- arroser 16gèrement les plants nouvellement repiquks avec
un pulvkriseur,
b - d’une mauvaise technique de plantation , cons&quence de l’utilisa-
‘“-“3-“‘--.~“‘“““‘.-~...“.“......~
tion de plants trop developpes dont le prvot est enroule au fond du sac ( page 33
C
no3 ) ou du non enlkvement de la gaine lors de la complantation ( page 32 no4 ) -
- dans le premier cas, fr&quent lorsque l’hivernage &ant tardif
il a fallu conserver les Eucalyptus en pépinière, il suffit de
couper la racine qui dépasse de la gaine ou mieux de section-
ner le sac, terre et racines comprises, quelques centim&tres
au-dessus du fond avec une matchette bien aiguisée ;
- le second cas r6sulte d’un dhfaut de surveillance.Aucun remkm
L
de n’est possible et seuls se développeront, si les conditions
_ édaphiques sont favorables, les plants qui pourront rapidement
émettre un pivot à partir d’une racine horizontale.
C

c - d’une mauvaise structure du terrain qui comprend, à faible
“^-1”-.‘X’-~--I-4--~-----.~-,~--”~-,~
profondeur, un horizon dlffxllement franchissable par les racines. Qn y rem&die
_
en faisant un trou plus profond s’il s’agit d’une couche gravillonnaire mince et
proche de la surface ou en installant le s .Tuca~yptue dans les raies de sous-solage.
2,. 2 L E S TR.AITEPGX3’TS
G”UIN_-E L E S TEJXMITE-,
-
-w *....-
Dan3 leur jeune .??gc, le.c .Eucalyptus sont tr>s sensibles aux
-
Tzrxniten qui 1es attaquent soît en profondeur, sur le systèrrie radiculaire, soit en
surface, au ni-xau du collet, Les termiti‘rres êtant en zone sèche g&&ralzment

diffuses et composées d’alvéole G souterraines dispersées dans les horizons 20 à
-
150 cm,lcs insectes ne se manifestant sur le col qu!au cours des çenzxinec qui
suivent la fin de la saison sèche,lfe::pQrience nous a montré qu’il ktait n&essaire,
d’effectuer deux traitements pour p;rmettre aux arbres de survivre LU cours de la
-
première ann&,
Le produit anti-te rmite est incorporé % la terre de plantation
le jour de la mise en place des plants
; il doit conserver son efficaeit.6 pendant au
+
moins une ann&e,Llivers produits commerciaux ont 6té test48 par la Division de
Pathologie Forentikre du 5,
T, F. T. ; il sexnble que le D1EL~DRINE et l’XE;DTA-
CLORE soient les plus int;Xrc sna.ntc,Au S&-Ggal, nous n ‘avons utilisé que le premier, -
les résultats dtant satisfaisants et le produit, fzSriqu6 par la SHZLL, étant facile CL
obtenir S

4
La pulvérisation de 250 ml d’une solution acqueuse à 0,5 % de
Dieldrine dans le trou de plantation constitzz e la méthorlc la plus efficace. L’opératicn
est malheureusement longue et onéreuse ; elle nécessite un personnel abondant et
le ravitaillement du chantier en eau, ce qui est souvent difficile dans les zones où
nous op6rons. Nous lui pr6férons le poudrage avec de la Dieldrine 3 10 ou 20% de
matière active . Partout, l’incorporation dz 10 à 20 gr. de poudre au sol du trou a

d
donné du bons r~~sultats.Dans les zones où les Termites sont particulièrement
abondants, des pulvérisations de Dieldrine émuloifiable sur la terre des gaines, dans
les trois ou quatre journ&eo qui prgrèdent la sortie des, plants de la pQpinikre, aug-
mente des chances de reprise.

2 2 , 2 TRAITE~Y.IENT DZ RAT-FEL
--“.“*_q-_l__---_---_lu______
Le traitement effectui lors de la plantation est suffisant pou.r
-
empêcher l’action des Termites dans la portion du sol colonisée par les racines
au cours de la première saison skche, Il ne peut toutefois arrgter la progression
des insectes en surface dans les semaines qui suivent l’arr& des pluieo,Le terrain

k’tant maintenu humide, les Termites parcourent les horizon s supbrieurs et établis-
sent des galeries à l’ext&rieur ; chaque fois qu’ils entrent en contact le collet d’un

Eucalyptus, celui-ci est imnnédîatement rongE et annelé, Le seul moyen de lutte
-
consiste en un poudrage des abords du plant avec un acrîcîde, dès la fin de l’hiver-
nage, corztme on fait dans les plantation a de Teck..L’actîon de l’insecticide ne devant
persister que quelques semaines il n’est pas nBcesoaîre d’utiliser un produit à
effet rémanent comme la Dieldrine.


P~OU~ avons constat-k en 1966 dans les placeaux dlintroduction
de Sa:mbey et de DjibClos,
en I967 sur la plantation des Eaux et ??oTUts de Deni-
Youssouf que le trai4ement de ral?pel &ait souvent plu.~ important que le poudrage
hors de la plantation, Dans certaine-
J C+ +’
~~a..mns ïlon traitées lors de la mise en place
dCS $KiTtS,Z es Eucalyptus arrivent à reprendre mais presque toujours les arbres
meurent en octobjye et en novembre,h l’examen, on constate que le systkme radi-
culaire s'est développ4 :xorïnalement et qu’i.1 est sain ; rmis que l’kcorce est détrui’s
au niveau du sol.
2 . 3 A C T I O N D E L’TNGXAILj
w-.-I
‘C
Tresque tous les reboisements d’Eucalyptus réalisés dans les
pays r&diterranken~ ., et dans les régions trop:icales humides sont effectués aujourd’
I
hui après avoir enrichi le sol avec un sirnendement min6ral. Il a et6 en effet
d6montr6 que, si l’e ssence &ait peu exigeante vis-à-vis du terrain, un apport
d’engrais lors de la mise en place des plar&s augmentait leur vitesse de croissance
dans les premiers 21mis, permettant ainsi aux mcine +s d’explorer plus rapidement
les horizons profonds et d’assurer un :xeilleur ravilaillement em eau de l’arbre.
Pour que l’action de l’engrais
II
s0i.t positive, il fzxut toutefois qu’il existe en profon-
deur des réserves hydriques importa&es cinon le s $ants périront d’autant plus
vite que leur d&elo~pement aura Et6 z2aintenu artificiellez~ex~t 5 un taux élevé au
II
départ,
L
LIarnendement minéral peut être apporté soit par épandage
sur la parcelle au mojnent du labour, soit au fond du trou, lors de la mise en place
ou quela&ues semaines auparavant, En zone tropicale s&che, le but recherché étant
de favoriser la croissance du pivot avant l’arrêt des pluie s, il scxble que le necorrd
procédé soit plus efficace. Les radicelles des Eucalyptus étant tres sensibles à
l’action de l’engrais qui les brille lorsque la concentration est trop forte, il apparait
préfdrable d’op&rer 2 à 3 serxaines avmt la cor@antation afin de permettre la
diffusion de ltanlr?enderilci-re,Avec
la r.nBthode des ” grands potets *’ , cette operation
peut se situer le jour 02 on rehmch e 1.3. parCe infErieuPe dek trous.
;o 3, 2 C;CSXFOSIT13P.T C E L’~ENGXAIS E T C8L;E
----“-------I------------“-“------”---”
Des essais effectués ces dernières années par le C. T. F. T.
au Congo-Brazzaville sur des sables ocres profonds mais 5 faible teneur en Blé-
rnents fertilioaats, avec Eucalyptus II, ABL, saligna et grandis, ont montré que le
plus souvent l’effet de l’engrais a pport6 au fond du trou était b6néfique , se tradui-
sant par une faible -mortalité pendant la pre---“
LiAàere saison sèche, moins de sujets
C
présentant des feuilles crispées ou rnr>-*
- vti.L oquevilléec, un gain en hauteur appréciable
( Essais Agronomiques d*Engrais sur Différente s Espèces d’@ucalyptus à %)Ointe -
N o i r e ; J, GRC)ULEZ - Colloque sur la l?ertilité des Sols Tropicaux - Tananarive
L
1947 ). Toutefois, sur douze type s de fertilisation testée 3,certain3 3e sont révèlés
nuls ou même nuisibles.
LI
-s

-42 -
J
D1après les ~&ultztto obtenus, Ies en,arsis ont 6t4 classés
en quatre groupes daw la Station :
- Gain de taille trBs kmportant, état viS,n&atif excellent
” Engrais com.plexe IO-10-20 ( I50 gr )
- Sulfate de potasse + sulfate dlazmloniaquc ( 13s -t- 143 CT )
- Gain de taille important, état végQtatif tr’&s bon
- Sulfate de potasse ( I3C gr )
- Sulfate de potasse + chaux ( 13V + 92 gr )
- Uulfate de pota,,
*ce t calcaire broyE ( I3C: t C9 gr )
- Scories potassiques o-12-I2 ( I43 G’ )
- Gain de taille faible ou nul
-
-
SCOrieo Tho:-.::as ( 221 gr )
” Chaux ( 92 gr )
I) Calcaire broy4 ( C9 gr )
4
- Perte de taille - l.Cauvais aspect - I.4orénXit~ plus f&orte
- Sulfate dtaz~zmniaque
( 143 p )
- Sulfate dlammoniaque -k phosphate bicalcique ( I43 -t 6I gr )
- I?hosphate bicalcique ( 61 gr )
Il est évident pu’& chaoc type de terrain correspondra un
-
z2Elange approprié et une dose d’engral ‘0 0ptW.a. Des analyses de sol fournissez&
.
un apcr$u des éléme:~ts dbficitaires. Il est bon toutefois de les compl&er, chaque
fois que la chose est possible, par
p
de0 diagnostics foliaires effectuso sur des Euca-
-
lygtus dSj& introduits dans la Station, En compara:d des sujets carencds et des
arbres bien venant , on peut de;“erminer plus Pacile:.zel>t d’oS provieilt le clfaut de
nutrition,
Lonnant la meilleure crcisoancc dans la rnajoritS des cas, -_ 81. --’
l’engrais cozlplexe PT. 2. Ih est le plus utiliss. Au Congo- Brazzaville 0~ zet 150 gr
par plant, en Zambie les forestiero pr&cGsent 3 onzea, soit C5 &r .
~TOUS avons effectu0 pour la premikre fois un essai d’engrais
-
sur Xucalyptus, en 196Z, dans les placeaux d’kltroduction dz BAXBEY et de
DJIBELOR. Il fut apport5 50 gr. de N, F. X = U- IZ-16 au fond du trou, juste avant la
plantation, Z our chacune des espèces ou des provenances,deux ran$en de 40 plants -
Btaient installQes c5te ?L côte, à 3 &tres d’écarte;me:lt, l’une recevant l’az2endement,
l’autre servant dr: tXi:~oi~~,
A DJIBE.LQ.L, la différence d’accroissement en hauteur entre
les Eucalyptus ayant reçu de l’engrais et les sujet,-0 tXïLloins est significativerient
positive dès le premier mois ( tableau XII ). Fou~ presque toutes les espQces, 1’Ec:art -
entre les plants augmeilte considérable;&-& jusqu’à fin décembre puis la diffbren.ce
de croissance diz&me cil dn?,e temps que lthu;taidit8 dans les hckizons su$rieurs
du sol.


INFLUErJCE D E L’EMGWJS
c
DJIBELOR - T%ACEATJ 1968
C
( tableau XII ) Différex e moyenne en centiz&tres des plants ayazt revu de l’engrais
.l
A’
G
i ,
:
--
-
-
-
-.--“---c-
I
: E. alba ( Hann )
: E, hyb, Mycore ( Inde )

E, camaldulennis ( Hann )
l
-
l1 E . fxligna ( Australie )
’ E. robunta ( Australie )
#
- 1 E, ci:riodoka ( Auntralie >
; E. IZABL/C ongo-Brazzaville )
- ( tableau XIII >
Diff6rence en “IJ dv. nw+xe des plant G vivants aprèn apport d’engrais
*
.
A G E
-:
f E. alba ( Hann )
E, hyb. Xyoore ( Inde )
l
-:) E . camai. (Hann)
1 E, saligna ( Australie )
E. sobusta ( Australie )
l
- f E. citricdoïa ( Australie >
; E, 12 ABL ( Congo Brazzaville )
.
I.
l
.
.
:
:
l
:
.

- 44 -
IhTFLUENCE D E L’ENGR.AI§
BAMBEY
- PIJACEAU 1968
( tableau XIV ) DiffGrence moyenne en Centim&es des plants ayant reçu de l’engrais
:
*
A G E
i 1 moisi 2 moisi4 mois : 7 moisi
l
.
.
ç
l
.
*.
I
:
J
E, camai, (Au&, 0298 )
.
.
- 4
- 2
.
5 5
l
:
E. camai. ( Aust, 8396 )
- 4
.
*
E. camai, ( Au&. 8398 )
- 6
j+ 2
.
.
l
.
c
E, camsl. ( Au&, 8339 )
- 0
;+ 4
.
E, camai. (Aust, C409 >
t 2
. - 1
.
l
.
.
-E 3
: + 10
.
E,
ca32al.
( Aust.
C411 )
1
.
cama& ( Tunisie )
4-7
it11
:
12.
1
.
l
E. camai. (Genepl )
- 2
- 6
:
:
.
.

c
.
E, hyb.Mysorc ( Hnd-: )
-I- 3
.
.
- 2
.
.
( tableau XV ) Diff&rense en %du- nombre de plant s vivants aprks apport d’engrais
:
f
1
4.
A G E
c
:Imois i2 mois j4 mois i 6 moisi
*
.
*
a
-......
-
-
-
t
fi
*
*
:
l
:
:
E, camai. ( Au&. CZ9C )
sa - 16 ; - 22 ; - 22 ; - 22 ;
:
E, camai, ( Auot. 8396 )
;- 15 ; - 19 :- 19 t - 19 :
.
.

E. camai. ( Aust, Y39C )
,
.
0:
o:-3:-3:
-
1
1”
.
E. camai, ( Aust. 8399 >
0
3 :-6 :- & :- 6:
:
E. camai. ( Aust, 2409 )
:
0
z-4:
0:.9:
c
E, camai, ( Auct, 8411 )
* -
*
9
z-3
*-6:-18~
-
:
E, camai. ( Tunisie )
:
0 ,-i-6
;+ 6 tt 3:
E. camai, ( l;enegal )
l -
.
20 : - 17 .; ” 17 f - 17 ;
.:
:
E, hyb,Mysore ( Inde )
. - 13 : - 19 :-25 : -29 :
-
.

- 45 -
-
Le tableau XIX1 fait ressortir dans les semaines qui
suivent la plantation une mortalité plus importante chez les plants qui ont reçu
d 2 l’engrais. Toutefois, au bout de sept moi s, c’est-&-dire au milieu de la saison
-
skhe, le pourcentage d’arbres vivant L: est devenu plus élevé dans les rangkes
avec amendement, Pour les enp&ces les plus exigeantes, comme E. saligna et
E. robusta, l’écart est de prko de 50 ‘$,
II.
- A Bambey, il ne semble pas qu’on puisse jusqu+à présent tirer un
enseignement de l+e~@rimentation :
I
- la diffgrence de taille entre les Eucalyptus ayant ou n’ayant
pas reçu de l’engrais n’est pas significative - ( tableau XIV ).
-
Apres 7 mois, il apparait toutefois un léger avantage au profit de
l+amendement
chez la plupart des provenances d+E. carnaldu-
lennio ;
C
w
comme B Djibblor, la mortalit6 est plus élcv8e au départ dans
le0 rangées ayant reçu de l’engrais - Par contre, la situation
I
n’est pas renversge avec la saison sèche ; le pourcentage
d’arbres vivants continue B diminuer plus vite dans les lignes
avec amendement, Il est vrai que l+ann&e X968 fut largement
L
déficitaire au point de vue hauteur de précipitations et nombre
de journQes pluvieuses.Les l?,ucalyptus ne purent 8tre mis en
place avant le 7 septembre, il s ne reçurent que II7,C mm avant
L
ltarr& des pluies, 37 jours après la plantation, ;
- l+eaaai sera poursuivi en 1969, en espérant que l’hivernage
L
sera normal.
c-
3. ENTRETIEN DE5 PLANTATIONS
111
En raison du systkme radiculaire traçant, nb au-dessous du
collet et développant des radicelles dans les horizons 0/20 cm ( schéma page 38 ),
les Eucalyptus sont trks sensibles à la concurrence de la vggétation spontanée,
rr
S+ilo doivent partager les élkments nutritifs et lthumidité avec les graminées
sauvages et les rejeta de souche,beaucoup mieux assurks pour lutter contre la
sécheresse, ils sont rapidement éliminka - L’expérience l’a prouvé dans les
L
Niayes de Thiks oti, pourtant, les conditions kdaphiques étaient, on ne peut plus
favorables : malgré un sol léger et une nappe phr6atique proche de la surface,
plusieurs parcelles d’Eucalyptus de 1’Inspection Forestiére qui n’avaient pu être
désherbées après l’hivernage 1964, faute de crbdits, présentèrent des signes de
chlorose à. la fin des pluies et skchèrent progressivement alors que des plantations
111
voisines, convenablement entretenues, se dkveloppaient normalement. De merne, %
RosaeB6thio oh le désherbage est fait SA la main, nous avons constaté en 1967, aussi
bien sur bourrelet et que sur sous-solage,que lea lignes sarclées les premikres
prksentaient un taux de reprise plus important.

-4c -
Dec expérimentations menées par le Service des Recherches
-
du Sinistère des Forêts de Zambie ont rzio en évidence l’avantage du désherbage
en plein sur le désherbage partie!. ainsi que la supéri.orité du sarclage à la machine
sur le sarclage à la main ( Techniques de Réalisation, Eclaircies et Elagages des
-
Plantations d’Eucalyptus et de Coniferes en Rhodésie du Nord - E.N. COOLING -
LUSAIr& - 1962).
- il existe pendant l’hivernage une compktition sévkre entre .Eucalyptus
et végdtation herbacée au sujet des éléments nutritifs contenus dans les
horizons superficiels ;
-
- dans les semaines qui suivent l’arrêt des pl.uies,la concurrence joue sur
l*hu-midité, l’exotique étant nettement défavoris ;
- les plants sarclés à la machine sont toujours supérieurs à ceux désher-
bés à la main, même trés méticuleusement.Les premiers bénéficient
du fin paillage, de l’incorporation des matiire c organiques et de l’agrs.-
A
tien du sol provoqués par le travail des disques alors que les seconds
sont mis en contact d’un sol dur et compact,,
COOLING conclut que les beaux reboisements d’Eucalyptus sont
toujours obtenus en nettoyant les parcelles avec un pulvériseur à disques :
3 sarclages la premikre année ( début-milieu
et fin de la saison des pluies ) ;
2 sarclages la seconde année ( début et milieu de la saison
des pluies ),
4 . PaOTECTION D E S P L A N T A T I O N S
--.w-II.“.IIU Y -...a-,. -”
4
Les reboisements d’Eucalyptus doivent être protéghs contre le
bétail pcnda.nt les deux premières années : dans les mois qui sui.vent la Plantatio:n
les bovins risquent de piétiner et d’écraser les plants ; tant qu’ils demeurent
à port&e,les rameaux sont broutés par les ovins et les caprins. &iêrne E. hybride
de Mysore qui a la réputation de ne pas être attaqué aux Indes attire les chèvres
au Sénégal.
A Ross-Béthio, nous avons experimenté la clôture électrique
communément employée par les éleveurs européens pour préserver les planta-
-
tions de X966 et de 1967 - L’installation comprenait deux fils electrifiés à 0,90 et
0,60 du sol, fixés sur des isolants attachés sur des piquets de filao, et un fil neutre
à 0,30 m, relié à la terre tous les 100 mètres par un pieu métallique. Le dispositif
-
s’est revèlé efficace pour arrêter les bovins et les anes.La sécheresse du sol et
la poussikre qui recouvre les sabot s de l’animal ne permet pas au courant de
passer lorsque la b&e touche l’un des fils électrifié maia la dbcharge se produit
-r
dks que la jambe vient en contact avec le fil neutre.Par contre, avec les chkvres,
l’effet est nul : apercevant la cf8ture, elles bondissent et se retrouvent dans la
parcelle d’autant plus vite qu’elles auront reçu une décharge électrique.

.__-

-
.,-
.,
-
- 57 -
II
i
ESSAIS D’
r;SLIXII‘JATI@N
i
l
Deguis 1965, il a ét& introduit 37 espèces et 57 provenances
dtEucal.yptua dans clif$Grentea parcelles 02 elles sont suivies et meoüïQes périodi-
qnem.ent tous les mois ou tous leo trimestres ( tableau XVI ). Leur écologie a fait
I'c5iet

" des pages 5 à 25,du rapport de 1767,
.
S t a t i o n
3
Espkces 1 ?ro?re2anceci
:
0
.
.
A
-
.
.
1 Ross -%éthio
. .
1’ : .
27
i
: Fkmn
l
:
4 . .
14
l
I
M’Bao
:
32
i
25
i Deni-Youssouf
: :
15
15
;
;
Zingu&e
20
2
8
.
;
.
: l3ambey
: .
2? l
32
.
;
Mouta.l,
.
7
:
1 0
i
1 Djibélor
: :
8 : :
10 . .*
Les essais sont trop r&c-tiltS pour qu’on puisse tirer des conclusions
sur 1’ad;itptation de ces Eucalyptus dans Ees diverqeg stztions,
Il est toutefois possible, dXs maintenant :
1” - 6liminer 25 espkces qui :
- ne reprennent pas lors de la plantation ;
- disparaissent au cours de la pre+hre saisqn skche ;
- se maintiennent pendant unc année m~.is meurent ensuite,
I
T,“- classer pas station les esp&ces qui semblent le mieux réussir.
1 , E S P E C E S PTON ~ADAPTXE,“S:
--Y
* w - - - - - w -
-
-o-.-b.-
1.1
E. albens
..,C” -3-T
- origine des graines : IPEAT - Tunisie N” 63. 391/IE?.T
- e s s a i 1968 : 2SJtBao - Bambey et Lingukre
- reprise médiocre 3 la plantation

- importante mortalité au début de la Ière saison s’eche

!
I
I
I
I
1
I
1
1
1
1
1
1
I
1
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I
1
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,: BETHIO ; HANN 2
MTBAO LLINGUERE 't BAMBEY '8
'r XOUTAL /tDJIBELOR
2.
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,YOUSSOUF ,~
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” 1967/6s 'i~96&&;&;
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3
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1968
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E, bigalerita
0
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1968
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1966 ;
‘8
E, bctryoides
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‘t
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E, brev3folia
3
-
; 1968
; 1968 ; 1968 ;
‘0
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1966/68 ,: 1958 ,: 1968
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1967
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-
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1968
1968 1968
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1968
1968

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1968

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IV68
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‘8
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1967
1967
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Ea;rcitriodora ( Hann) ' 'o -
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1965
k
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( Australie)
.
.
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l
l
l
1967
z 1967
‘:
1967
E, cornuta ( Tunisie )
%
1968 :i
‘:
‘8
l
3
;;
E, crebra ( Australie )
,.
; 1967
2 . 1967 .: 1966 ,:1966767 :f1966767 ” 1967 ‘3

.
E, exwsrta ( Australie >
,;
-
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1968
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1968 ,:
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’ :
E, flocktoniae ( Australie )
l
l
‘.
-
‘:
1967
,:
as 1967 r’ 1967 ;
1967
:
.
E, fruticetorum ( Australie ),' 1967
d
1967
1067
1967
P
,:
E, hyb&ysore ( Inde >
?1967/68
‘t
1967
i I96;/66 ~~1966/67/6ary66/67~6~~
1967
11967768
‘t 1967/68
E, gomphocephala ( Australie)%
-
4
-
‘t 1966
2 1966 *: 1966 r
‘t
-
‘2
E, leucoxylon
':
.
‘t
‘z 1968
‘0 1968 ? 1968 ‘8
‘:
‘:
E. melliodora
': 196;
‘t
1567
‘:
dz 1967 ‘t 1967 $2 1967
*
‘:
E, microcarpa
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L.
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‘: 1967 ‘t 1967 ‘o 1967
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3 1967 ‘t 1967 k
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1
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7
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%
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4
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E, occidentalis ( Australie) I: ~967
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-
‘z 1966
i 1966 't 1966 L
‘t 1967768
‘8
A
E, oleosa ( Tunisie >
'r
L
. . .- ./ '-" __ 3
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‘r
A
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;
.
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.
.
E

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H
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1
1

- 50 -
.
e
i $7 de Plants i
0
l
vivant 8
3 mois
0 6 moi s
:
i MlBao (Qc) j
EO
:
60

:
:
: Bambey (68) :
:
:
i Lingukre (68j
50
:
1 3
:
:
:
:
1.2
E , astrin=
rb.4----P
- origine des graines : Segermes - Tunisie - M” 67.403/lRT
- essai 1968 : M’Bao - Bambey et Linguère
m reprise en pkpinière mauvaise B Efann et Li-q+re,nulle B
Bambey
- reprise à la plantation nulle 3 Linguère
- importante mortalit& a~ cours des 6 premiers mois 3 Hann
: % de Plants : 3 irnois
:
:
:
vivants
:
.
.
6
mois :
:
:
:
:
: WBao (6%) :
75
:
37
:
:
i Lingu&re (68):
4
;
0
:
:
:
:
:
1. 3 E, cladocalyx
.m-I.~...r.“Ir”..
Lr
- origine des graines : Australie ( Versepuya >
- essai I96U : Mann - Bambey - Linguère - .Dcni-Youssouf
- bonne reprise en pépinière
- bonne reprise à la plantation à Hann et à Linguère
- reprise médiocre à la plantation à Bambey eo; P UDeni-Youssouf
- bonne résistance au début de la Ière saison sèche
- fozte mortalit6 & la fin de la Ikre saison sèche
- la mortslitQ continue la seconde ann&e
:
% de Plants vivants
: 3
:
4
: 12 : 1%
:
:
:‘mois : mois : mois : mois :
-..--
:
:
:
:
:
:
: Bambey
: 44
:
41
: 33 :
14
;
: Linguère
1:) )
; 90
:
88
: 34 :
5
:
: Hann (67)
: 93
:
77
: 10 :
0
;
: Deni-Youssouf (67)
: 36
:
32
: 30 :
15
:
_--
-
..--
- -.

- 51 -
1 . 4 E. cornuta
.w133---.e..s1
- origine des graines : Arb, Medjez - Tunisie N* 67,54O/IRT
- essai 1968 :
M’Bsa - Bambey
- trks faible germination
I reprise en pdpinike nulle à Bsmbey, très médiocre B Hann
- reprise à la plantaCon médiocre à M’Bao
- il ne reste que 10% des plant s 6 mois apres la plantation
: % de Plants : 3 : 6 :
:
vivant 9
: mois : mois :
.
:
------Y
: M’Bso (48) : 60 ; 10 i
origine des graines : Australie ( Versepuys )
essai X967 : Hann - Sarabey - Deni-You%:;ouf
faible germination
très faible reprise en pépinière
reprise nulle ‘a. la plantation
: % de Plants :
3 koio ’
:
vivants :
:
i Hann (67) f
0
‘;
I Bambey (67) I
0
:
:Deni-Youssoq
0
:
.
:
.
(67) :
-
1. 6 E. fruticetorum
-*-.s-1-..--~-.&-
origine des graines :

Australie (VerseplTyg)
- essai 1967 : Hann-Bambey -Lingu.ère-@ -zïi-Youcaouf
- bonne reprise en p&pinière
- reprise à la plantation excellente à Bambey et Linguère,
moyenne 21. Hann, faible B Deni-Youssouf
- bonne résistance atl dkbut de la Ikre saison sèche
- forte morta1it.é au cour s de la seconde partie de la saison
sèche, sauf à Bambey
- important dechet 2 Bambey au d&but de la seconde saison skche

J
. 52 -
4
: Hans (67)
: Bambey (67)
: Linguire (67)
: Deni-Yousnouf (47)
L”
1, 7
E, gomphoce?a&
.mIr-wl-” ..l-ql..wm
- origine des graines : Australie ( Vcrocpuya )
- essai I966 :
M’Bao . Bambcy - Lkguère
. bonne reprise en p&piniEre 5 Fknn
.. bonne reprise à la plantation ‘E, WBao et Bambey
- disparition presque complète à Eambey et Linguère
-
au cours de la premikre saison :~&~he
- forte mortalité à X’Bao au CC+~.; Cc? ia troisième
ann&e où, après 36 mois, de nor~k~reux sujets sont
dép&rissants
:
% de Plants: 3 :. 6 : 12 : 18 : 24 : 36 :
.
vivants
: mois : mois : mois S mois : mois : mois :
l
*
-*“...*-l.-l-.
.
.
l
. --:
l .
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*
.
:
d
: hPBao (66) : 80 : 78 : 70 : TO
: 65 : 45 :
:‘Bambey (66)
i 80
i 22
j 5
i 5
i 5
i 1
i
.
:
Lingubre (64): 63 :
54 : 4 : 4 : 4 : 0 :
l
.
.
.
.
:
:
:
:
.
:
1,
8 E
.

leucoxtqllon
a.,“.-- IM” -Tir
- rnrigine des graines :
A r b , Medjez - T u n i s i e N” 66667/ -
-essai 1968 : Bambey et Linguère
- reprise mediocre en pepinière
- bonne reprise à la plantation
- importante mortalikX au début de la Ière saison skche
: % de Plants :
3 ‘- - L
6
:
:
v i v a n t s :
mois
:
mois
:
.
.
au__ .l....‘.
.
*
l
: Bambey (68) :
84
:
30
:

:
f Linguère (681
9 3
*
1 0
.
.

- 53 -
- origine des graines : AustralXe ( Versepuys )
- essai I967 : FIann - Bamqbey - I,inguZre - Deni-Youssouf
- bonile r e p r i s e ~9;~.jy@~i~~~&~~;
- bonne reprise apr&ü la plantation
- bonne rdsktance à la premike partie de la Ikre
.
saison sèche
- bonne résistance à la seconde partie de la Ière
saison s&che sauf à Linpkre
- forte mortalité au début de la seconde saison sèche
: $3 de Plants
:.3
:
6
: 32
:
18
:
:
v-i.v2,ntç
: m o i s : mois : mois : m o i s :
-
-
-
---I ---- -, U.....?.. .,.-.., *wI.W.*.-
. ~ --.- _uL
I Hann ( 67 )
: . 91 ; $ 1
; 67
;
53 ;
: Bambey (67)
:
91 . $30
: 80
:24
:
: Lingukre (473
:
90 ; 70
:6
:
l 15
: Deni-Youssouf
(67)
: 81 : 80
*I 76
:43
:
l
.
.
.
L
,
.
:
.
:
- origine des graines : Australie ( Versep’uys )
- essai 1966 :
Tyi’f3ao - Bambey - Yi5gcère
- reprise moyenne en pépini&re
- reprise à In plantation assez bonne à. Bsmbey, moyenne 3
Lingukre, médiocre à M!Ba.o
- 5070 de mortalité au cours de la première saison sèche &
Bamhey et c1 .WBao ; 80% à LingGre
- la mortalit6 continue la seconde et la troisi’me annhe
:
% de Plants
:
3
:
6
: ïG
:
1.8
:
24
:
36
:
:
vivants
: mois : mois : mois : mois
: mois : mois :
:
,m.ve-e.‘“7P
,-...-.“.---l~~-r -a.-. ‘e-m-“-*
: WBao (66)
;
30
;
30
;
1 5
;
1 5
;
1 1
;
9
;
; Bambey (66)
:
3 2
:
65
:
42
: 42
:
19
; 1 0
:
: Linguère (66)
:
6 2
:
46
:
1 2
: 1 2
:
8
:
2
:
.
.
.
4
.
.
l
.
t
t
1 . 1 1 E, o l e o s a
zYz% -*r.--I
.* ma cn .” LI
- origine des graines : Metonia - Tunisie N” 67,230,kR.T
- essai 1968 : MBao - Bambey
- germination fa$ble
- reprise en pépinière nulle à Hann, médiocre à Bambey
- reprise médiocre lors de la plantation
- important déchet au d6but dc la première saison sèche

- 54 -
:
$2 de
PlaiGYT
3 : 6 :
:
vi,vant a
----.-.-..-,--: moia : mois n
---II*m.-“-u*-
.
.
.
:
i Bamhey (68);. .46 I 13 :
1-
- arigine des graizeo :
Australie (Versepuya)
- essai 1967 : 7Jann -. Rambey - I..,ingzSre
- reprise moyenne en p6piniore
- reprise mf%iiocre lors de la plantation
- bonne tenue au d6bv.t de la 1” saiooti s&che
- mortziit6 prei;yue,tota:e dans Ia seconde ]aartie de la
1” saison cèche
.
iWann(67)
f
57
i
57
i
0
j
‘0
i
: Bambey (67) :
3d
:
32
:
16
:
12
:
: J.A-I.&v.bre (67)s
43
:
3 5
:
4
:
0
:
“.
.
.
c1
:
:
*
.
vivants
: moi0 : -m6i6 : mois :moic :
55--i
--
se--
---,
4 Hann (67) i
i.
0
i
i
: Bsmbey (67)
46
43
:
15
:
.
:
.;
s
: Lingu’ere (67):
62
:
53
:
13
f
13
i
:
.
.
.
I
0
.
8
:
1. 1 4 E. sideroxylon
Te.. - . u ck-z-6
.d-
1
orig&,%! des graines : Australie ( Verseguys )
- essai I966 : Baïrabey - Linguère
- essai X967 : F‘smbey - Lirrguère - Hann - Deni Youssouf
- bonne repri se en pQpini&re

. .
*I
L
- 55 -
- reprise moyenne a la plantation sauf à DQni-Youssouf
1
- bonne tenue en dkbut de saison skche ( l’attaque des termites

en suriace est c7wse de 1.a disparition des plants B Ba.mbe:r
en 1066 )
- faib1.e résistance à la seconde partie de la saison skche
- les pisnts cor~tin~ent à mo~rrir la seccnde et la 3” annke

.- -.-
: % de Plante
:
3
:
6
:
IS:
:
IJ
:
24
:
30
:
:
ViVST30
: mois
no.ois : mois
. , :
-.._ _..- __- _... _ __ .
_ ._.. : mois :mois
- . __._-- __ _ .- .__
-cc_.
mois :
.
:
:
.
77
.
:
7 l
:
:
77 31 ; 64 17
72
:
78 . : 68
:
72
:
29
: Deni-Youssouf (b?f
51.
t % de F2mts : 3 : G :
:

vivant 3
: moi6 : m o i s :
-
._..F I_-..-.,,.e
i Bambey (68) i 3h i 8 f
: Linguère (60), 80 : 0

:
0

C
2 , C L A S S & E N T D E S ESPE&ES ~~.AR ST’ALT3N
- - - - -
Pi=--“.‘--
----.wzzp-
L
2.1 HANN ( S e r v i c e d e s Eaux )
.--
- Parcel!,e d’un hectare installée en août 1967 sur une dune
orientée E. Y selon la caténa, Sable trks pauvre avec un peu de matikre
organique dans l’horizon superficie!, Influence du, vent de novembre à
juin - Condensation nocturne assez importante de décembre B mai.
L’humidité varie peu pendant la saison sèche dans les horizons
75/IOO ; elle est voisine du point de flétrissement,

- 56 -
- I‘gterminatjon du po!.nt de fldtrissement 3 mi-Fer;te :
Evolution de l’~~.~imidi,t~ dans le sol au coows de 1.2 naiçon sEcEe 8 -
- au sommet de ia dune :
- à mi - pente :
- e n bas de la d.une :
Le pourcentage de plant,Q vivants au cours des 18 mois qui
suivent la plantation fait l’objet du graphicpe V,Sur les IZ es$ces introduites,
la plus intXre,seante est à rechercher parm.i :
paniculata
tereticornis
12 ABL
hybride de I.<ysore
ramaldulenris

- 57 -
3
HA PTPT
( Service des EAUX )
I Plants
i
II
vivants
E S S A I
d’ ELIMINA’TIOI‘J
100
-..-
_ ^ - - .. -- -._
-____ _e__I___.L__ - .-..-.-.----
-._ ‘.
XI
“Y
\\
‘..
E, panic’ulata
_ _- _. -.. _ _ ___
‘- - - - - - - - - E, ter&ico~n~.ç
- 90
CI
E, 12 A, E, H-l*
8 0
E, hyb, Myoûxe
1
70
- 60
*I
5 0
LI
I 40
- 30
c
20
L
- 10
:If P
. . . .._... . . . ^ --.......- I
, .c,, salubxis
-.. __.._..__. “l_r -._.._-.---.----..-. - __...._.-......_. _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . ..- -...-.-- . . . . --....-..-
,S ONDJ F~~,&R’i/iJ J A S ON@ J
L

Les parcelles de X’Bao sont situees dans des ” Niayes “,
d@pressions sur sol siliceux,fsiblement argileux et assez riche en humus dans
les horizons sup<rieura, presque min8ral à partir d’un m.&rc de profondeur,

avec une nappe phréatique se dé$acan.t entre 2 et 3, 5 rz&tres selon les saisons.
Le point de flétrissement a ét6 ~~el&é sur les parcelles I966 et 19Sc1 dans
l’horizon 75/80.

:
: pF :
Parcelle f= ST5
:
c
: =4,2 :
I-.
d
.
.
1~966
f
3,4 4
1,6 4
.
a

1968
;
3,3:
1,32
-,,-“W.
4--H”&
,
E. ca-maldulensis
E, hybride d e Mysore
-E, nlba

13, 1% ABL
E, citriodora
E. tereticornia

2 . 3 DmJI YOUSSCUF
sarcelle
-.
d’un hectare inotallBe en août 196? dans un
reboisement effectué par 1’Inspcction ??orestière du Cap-Vert sur If vertisol
lithornorphe B surface de stmcture massive, sur formation marna calcaire ” -
La teneur en argile et en limon est forte mai s la matière orgar‘icqm est faible
dans les horizons su$rieura. Le point de fl&xi.,,p-ement a été calcule’ en deux
endroits de la parcelle :

Le graphique X donne les pourcentages de plants vivants
au cours des 1s mois suivant la xise en place. Sur les 14 espèces introduites,
les plus intérescsntee semblent Étre :

E, hybride d e Mysore
E 12 AD::,

E, zGcrotheca

lI.i
( Graphique VI )

( Graphique VII )

s
C
Plants
vivant c
( Graphique VIII )
CI
100
-
P
--fa
camaEdulensia
( iVh.roc )
E, 12 A. B, T-1.
- 9o
E. camaldufensis
( I-km.)
111 80
E, roshata
SlM
E. rudis
70
- 6 0
5 0
LI
E S S A I d ’ ELIXINATIf3N
4 0
-
- 30
C
20
C
- 1 0
C
I 1 l ! 1 i ! 1 s
1
1
t
L
,I
l 1
b3 QND~J F MAh;J J’A’S CtNIDIJ’F’:i/jA’:~~J’J
A’S O’ND
C
1966
1 9 6 7
1963
--

_.__--_- --
% P l a n t s
vivanî c
Graphique IX )
-
- - - - - - - - - ----*_..L___ - - - -
4
--+
-y r-h*,
\\
w
\\
\\
-.-_

-.._

...........-...._l._
v-_
---“‘+--y
E. gomphocephzla
d
6 0 .-.

108
90
8G
70
60
50
40
3c
20
%PGJ-
1G
l-
p E, flocktoniae
c
s

- 64 -
lx, esu;asldulensis
E. tereticornis
Les psrcelles sont situle,c dans la Station de l’I:?AT
sur sol Deck,Le point de fl&:~isnement mesur dam 1~ placeau dv I966,
indique :
:
:=2;5 : =4,2 ;
*b
‘35/40 : Q,b f ;J,cj:
I
*
.
75/80
; 6,8 i 3,2;
L-
II
*
.
d
Il ressort des graphiques XI - XII - XIII que, sur les
II enpkces introduite s e-n 1366 et en Iv&?, les plut ictéreasantes cent à
rechercher pan-ci :
Z5, 12 AEL
@, hybride de Mycore
13, bicolor
E. rnicrotheca
JE! * p a n i c u l a t a
Les parcelles sont situ6es mr sol L)ier reletivezent
argileux, Les points de fl&rfssement i73.e3wQ G dans les ylaceau2z 1956 ct I’36C -
sont cmnparables :
Les graphiques XIV - XV et XVI senzblent indiquer que
les esp5ces les mieux adaptées cent :
-E. microtheca
E,, bicolor
E. hybride de Mysore

c
% de Plants
I
Es A M B E Y
I vivant s
I
P a r c e l l e 1966 ,
( Graphique XI )
E. hyb. 24ysore
E . bicoior
‘p---L, L -\\. \\
Ir
--- -CM
‘1
1:
.--.. .,-.-1..........-. . . . . \\
I.._.-.“..L.-.Y-..~_l---^
:+
\\\\
\\
E. occidentalis
El sideroxylon
\\
r, -M-w-
--^...- --*-
-a.....-_- .~
‘.
“r---w
E. gomphocephala
--h c-w.-

$ de Plants
i-66 .
5vants
( Graj$iique XII )
E, microtheca
E, hyb,de lfysore
80
E, frutieetorum
\\' E. paniculsta
60
i.~i
40
E S s.A 1
d~ELIMINATION
s
\\--
30
.
\\
E, selmonophloia
10
AS 0 N DIJF M A M J J A S 0 N DIJ FM
1967
1 9 6 8
z: y6 y

E, 12 AEL
E i tere ticornis
80
E. oamaldulenkis
-:
E. melliodora
E. micrncarpa
- 70
E. crebra
l$11 \\
60
I \\
:’l\\‘t 1I,I\\\\w-
1
\\
\\
\\
I
\\
\\ \\\\
\\
\\
p 40
‘1
ESSAI
d.' ELIMINnTIO~
--e- - -
i
‘k,
\\
\\
\\
\\‘\\ w_----^.e---I.
E, cladocalyx
\\
\\ - -\\\\
\\ \\ - - E. salubris
-L..-...1....-.J..-.-~.--~.
-+.-.t ..^.. 1..-. 3.-._!-_..t--.l-.--~.-,~
I... & .._. &. .._. .-..i __._ .l....&. . .._ L .._. . . . ..<.._._. .-, -.....w_.w
_.
..--
SONDJFhfAMJJASO?TDJFMAd
t
t
1967
1968
1969

- 68 -
,ivant s
100.
E S S A I
d’ELI1kINATIC3N
90
- - - c -- E, bicolor
80
70
60
50
40
30
20
10
\\
-.....-I.......-- . . ^ ..-..-.- _ __.. _ _..___..._....__..
^ ..._..-..._.__. ,. E. gomphocephal‘~
1. T
l
!
1.1
1 L.1
“1
“.!

!

!
!
I
!!:
&HiTD(J F%A.GJ J A S 8 NDtJF i..4AMJ J A*S OLND1
1 9. 6 7
1 9 6 8

100
E. i24crotheca
90
.
no
7 0
60
50
40
30
20
\\
R
i5. oideroxylon
10
\\\\ \\\\..-. w--* E, iXelliOdOra
.

d
LINGUERE
i
( Graphique XVI 11
P a r c e l l e
1 9 6 7
l
</7
100
90
I
80 t
70 I
t
60 -t/l
50. t
40
30
I
\\ \\
\\ \\
4
--i
20
‘r \\
“E l
cladoralyx
E,
salubris
10
A S OND’J FMAMJ J A S
‘ZNtiJ
1 9 6 7
1968

2.6 KOUTAL
La parcelle est installEe en forêt de Koutal, à 8 km de
Kaolack, en bordure d’un I1 tanne If , Solonchak sur alluvions sableuses
bariolkes de taches rouilles en profondeur, avec une importante accumulation
de sels dans les horizons su2erficiela.La teneur en sel varie consid8rable-
ment d’un point & l’autre, 3 très faible distance.
. .
-.-
I
Des analyses dr sol effectu4ea 21. 50 métres l’une de l’autre,
donnent les résultats suivants :
- Zone basse, inond&e en hivernage,prksentant des traces de Na Cl en
surface pendant la saison sèche, portant une maigre &g&tation
herbacee et quelques pieds de Mitragyne inermic -
:
Horizon
:
PH
: CL nmhos/cm :
Cl o/oo
:
:
0/5
j
6J
j
1’1 ) 9?6 1
22,36
;
:
33140
l
486
.
0,869 ;
1,08
.
:
70/20
;
4,9
;
1,001 )
2,52
;
.
95/100
.
5,7
:
1,137 :
3
4301
.
- Zone plus élevke,non inondBe en hivernage, sans efflorescence saline
en saison oéche,avec une abondante couverture de graminées
et Acacia seyal et Combretum giutinooum -
c
I-Iorizon
:
PI3
z C. nmhos/cm :
C l o/oo
:
:
O/S
;
5,9
f
0,101
i
1,17
;
:
30/40
:
4>5
:
0,122
:
1,31
:
:
7o/so
i
490
:
0,386
:
1,45
:
.
95/100
3 ,o
:
0,520 .
2,02
.
Le point de flétrissement varie concid&rablement dhe
zone B l’autre :
:
: Zone basse : Zone haute t
Horizon
.
:
:pF = :pF = :pF = :pF = :
:
: 2,5
: 4,2 : 2,5 : 4,2 :
:
35/40
: 13,6 : 5,l : 6,3 : 2,l z
:
75/80
: 11,6 : 5,2 f 9,1 : 3,1 :
:
:
:
.
.
.
‘1
0.
C

- 72 -
J
( Graphiqrte XVII )
$2 Plants
vivant 5
KOUTAL
Parcella 1 9 6 7
*
..l
100
90
E. hyb. 17jysore
ca
E, 12 A.E.L.
70
E, tescticornis
60
E. botryoides
E. ganiculata
&Z, citriodor&
50
-de
7 ca-rrddulenais
E. oecidcntalia
40
30
2.0
10
1967
1968

La teneur en eau du sol diminue au fur et 2% mesure
qu’on alélkve sur la parcelle :
Parmi les etiphes introduites en 1967 ( graphique XVV),
E. hybride de Xysore, E, 12 ABL et E. teretàcornis domxnt les zxeilleurs
rEsultats apr2s 12 moic,Il faut toutefoic noter que , dans lûa parties basses,
aucun Eucalyptus r?*a résisté do-e
L ,, gxe Melalcuca L.YxxxT~~~~~~
ce dheloppait ~
2 . 7 DJISELOR
-.-
Les parcelle G se trouvent sur ancienne jac!-Gre de la for&
dc Djibélor, sur sol silice-argileux, tzUa lessiv6, Le point de fl5é~issement varie
peu dans les horizons supérieurs :
:
H o r i z o n :
pF = 2,5
:pF=4,2
:
..
35/40 :
5,4
:
3,z
:
:
75/% :
623
:
3,5
:
l
.
*
:
t
-2
Les espèces dlEucaly:$us introduites ?n 1967 et en I$I~$
semblent toutes adapth s à. la Station ( gmphique XVIII ) - Un apport d’engrais
effectug en 196U, lors de la plantaéios, entraîn-.., un résultat sip~~ificativement
positif sur la crcissance et sur le nombre de plant-s survivants au cours de la
premihre saison sèche ( tableau XIII )*

% Plants
vivants
72, saligna
E. paniculata
.E. hyb. Mycore
E. 12 A,B.I+.

E . carnald~~~ennis
23, ciériodosa
.
DJIBELQX
L-..--
P a r c e l l e
1 9 6 7
1
ESSAI
d’ E L I M I N A T I O N

- 75 -
ETUDE DE L4 C R O I S S A N C E
A
I
1. LES INTRODUCTIONS DQ$‘B?BD
-
Les introducticns effectukes B WBao en 1965 et en 1966 pkrtkrent
sur 15 espèces ‘dl&calyptus. Huit d’entre elles donnent des rdsultats d&cevants :
E. crebra
E. gom$‘ocephala
E,’ occidentalis
E. resinifera
E. robusta
E e paniculata
E,’ robusta
E. ’ rudis
Les six premières ne semblent pas convenir à, la Station :
- le pourcentage de reprise est faible pour %. crebra et E, occidentalis l
- la mortalité est forte au cours de la premi’ere saison sèche avec E, pa&-
culata, E, resinifera et E. robusta ;
- E. gomphocephala dépérit la troisième année.
Pour les deux dernikres, l’origine des graines est certainement la
cause du mauvais d&eloppement des plants et de la forme mêdiocre des arbres,
Les plantations furent réalisheo.par blocs de 100 plants, sur terrain
non prgparé, B l’écartement de 2 x 2 m’en 1965, sur sol labour’&, sous-solé et
i ,
billonné, B l’espacement .de 2 x 2,50 m ekt 1966 ( page 18 ), L’influence de la prépara-
tion du terrain sur le développement a été analysé dans les graphiques III et IV.
A Vissue d’une kclàircie r6gularisant le peuplement la troisibme
annbe par êlimination des plus miauvais sujets, Ies espèces les mieux adaptées. sont
par ordre d&roissant ( tableau~X‘YIII et XIX ) :
E. c&n.aldulensis
E. hybride de Mysor,e
E,
saligna
,
‘E,alba
.
‘E. tereticornis
E, 12 ABL
E. citriodora

( tableau XVII )
COMSr”ARAISON ENTRE HUIT PROVENANCES d’EUCALYPTUS CAXALDW~ENSIS
A 1’ AGE de SIX AM0IS
--
:
: RC3SS -
:
:
S T A T I O N
:
:
ki”BAO
:
BAL-BEY
BETI-IID
f
.
: LINCUERE -;
.
.

i
Ht et
70
: Cm. ; qG
f CKn, ; %
:
yTL

:
:
.
.
I 9, Australie 8298
:
78
:
:
1 2 2 j
:
107 ; 97
:
88
.
97
94
; 96 ;
:
..
:
.
.
.
:
: 10. Australie 8396
:
52
:
54
:
91 :
96
72 : 100
.
.
73
: 100 A
:
.
i llL Australie 8398
:
:
.
:
.
5 1
68
127 ;
94
103 : 1 0 0
: 106
:100
f
.
:
:
.
:
:
:
*
I
: 12. Australie
8399
:
48
:
80
:
85 :
88
.
5 4 : 8 1
:
73
: 100.2
l
l
i 13, Australie
8409
:
:
.
44
85
120 ;
96
:
69 j 96
;
77
il00
;
*
:
:
.
:
: 14. Australie 8411
62
.
.
85
1 4 2 :
86
63 : 81
:
89
:
964
:
:
:
.
.
i 15, Tunisie ( Ariana )
*
54
:
:
45
1 1 3 ;
84
:
t 73 ;
r-3 l 67
j
91
.
.
.
:
:
:
:
: 16, Sénégal ( Hann )
56
:
54
:
1 0 0 :
90
87 : 82
:
78
: 7 3 - d
:
:
:
.
.
.
l
*
.
.
.
.
:
.
n
:
:
6.
d
CLASSEMENT SELON LA HAUTEUR ET LA SURVIE
4
;
;
;
;
: no 9
:
1
: 1 :
i 1
i
3
;4
;
5
:
21
l

: no 10
:
;4
il
;7
f
1
:
31
:
:
5
f 5
f
:
*
.
..
:
: no11
:
6 : 4 :
:2
: 1
:
1
:
1
:
20
:
:
*
no 12
.
:
c
:
:
:
7
;
7
f
f?
il
50
:
:
;
4
:
:
: no 13
:
8 : 2
:
:&
:4
I& :
1
:
32
l
.
: n’ 14
:
2
; 2
:
;3
:5
:
33
:
:
:
:
; 7
;
6
:
:
:
: no15
:
4 : 8 :
: 5
:8
:2
:?
:
47
.
.
:
:
:
:
:
:
:
: ne 16
:
3
; 5
:
:
:3

;5
:5
;?
:
39
:
.
l
.

( t a b l e a u X V I I I ) Accroist;ernent d e s EUCALYFTUS d e 1 9 6 5
----.
:
ç
Hs:~&3~r mc~nrie e n G e nt-GTZC?êZ
44
l
mois
:
:
-.1I_--..-
-
-
-
:
Espèce
: 4
:
y-iô--i-Ï5 :
IF-- : 22 : 26
: 31 mois
: 37
:
Ht.
cCirc.
:
.
: : r
:
L
P
I
_
-
moi. s
-

z mois
-
-
znoks mois moLs
%..-A.--.vnw.

4 mois
ECL..ki’“CGZ

l
..---*LL..,,

e
m
o
i
s

: moy,
:
m
o
y
.

:
:A
v2
nt
Apr&s;
:
. . .
: . :
:
:
. . :
.
. E, hyb,
de,Mysore
:
97 142 ;
:
262
;
:
:
:
339 392 497
:
569
:
:
:
.23,‘35
619 717 879

:
II
( Inde )
: :
: : :
:
:
:
:
I i
l
E. saiigna ( l-Ia.nn ) : 106 : 134 : 213 $ 302. : 334 : ; 555 566 ; ;
662 730 765
.;
:24,?5
:
: Ei
camzid,(Maroc):
104 : 134 : 270 : 321 z 384 : 483 : 542 : 583 : 663 : 683 -:20,16 :
*‘t E, citriodora 88 136 238 281 309 443 526 550 631 667
t
:



:
'
:
'
:
‘18,32
:
~5
(dam)
.;
:
f
:
:
.
:
.
.
:
:
.

.
.
:
:
? E. tereticornis
- 118
: 144
225
519
587 ,604
:17,91
l
:
274
:
298
:
400
:
466
:
:
:
:
:
(Hannj


i
i
f
i
i
i
i
’ E C L A I R C I E . ’.
; E . alba .(Hann)
j
105;
~
c 113
; 210

236 259 359 391
;
:
:
:
i9l: 47%

.;
587
,15,59;
l
-
*
r-
I
( tableau xxx )
A c c r o i s s e m e n t d e s EUCALY@TUS de 1766
- - -
:
:
Hzut.el~~~~izpne

en
centlmètres~
: 3T---z
.--
:
Espèce
: 4
:
IG
: 15 :
19
:
25
:
33
moo;,s
:mois
:
-wcl-- -._-- -
-
:
: mois
: mois
: mois
mois E mois
:

:
ECLAIRSI@ cire.
: :
.
:
a
.
l
l
*
:
. .
:
II-- --
= E,, camaid. (Hann)
: 161
: 253
: 383 630
:

52?a-y-g


:
::~E?S
f
77:
i.
’: E. hyb. Zysore (Inde) i ; 183 f 373
de 121
i
418 ; 552 ; ïO5 :770 f 2o:c7:
:
: E. alba (Hann)
:
119
; 181
; 305
:
459 : 587 703 739
:
;
;
20,22;
: E. tereticornis (Australie) 123
: 178 : 346
:
: 425 497 584 665

:
:
: 20,92:
: E. camald,
(Maroc)
: 126
:
174
:
343
:
421 489 553 630
:
:
:
: 17,85:
: E. I2 ABL
(Congo
Braz.): 136
s 185 : 307 412 487 554 626
:
:
:
:
: 20,40:
’ E. tereticornic
.
( Kann)
f 139 196 311
1
;

: f
414 501 572’
f
;
623
l
- . :
l
*
-
.-- --

.,
,.,
. . - E: camaldulensis ( Wann ) est l’espkce dont la croissance est
Y
la plus rapide dès le ddpart
_ 1
; cet avantage persiste au cours des trois .premièreP:
_
ann&es. Par rapport à E, hybride de Mysore qui vient en seconde position dans
la parcelle 1966,leo pains moyen
I s après 32 mois sont de 26% sur la circonférencr -
“’
et de 9% sur la hauteur.
E,, camaldulenois ( Maroc ) a un d&eloppement inoindre qui,
-
toutefois, est compa.rable St celui d*E, hybride de Kysore dans les par celles 1965
et 1966 au cours des I9 premicrs’mois, La croissance di.minue alors ! au bout
de 32 mois les écarti moyens sont de 22% sur les hauteurs et de 16% sur les
circonf&rences sur sol travai1l.k ; après 44 mois, ils son+ii d.e 2C’$ sur les hauteurs
et de 15% sur les circonfkrences en terrain non tri&;?&. La forme.des E. carneL
dulensis ( -<aroc ) est bien inf%rieure à c elle de-s E, cam~~ldulensir;
( Ziann ) et
d’E. hybride de Mysore.
. .
.
Nous avons inotallk en 1968 un placeau pour comparer la sroiir-
sance de l’origine Hann à celle de six provenances australiennec faurnfes pcLr
Forestry Bureau and Timber de Camberra et à une souche t-uni.sienne dïAriana.
Le tableau XVIï donne des indications sur le comportement’au
cours’ des six
premiers mois ; on ne peut encore en tirer de s conciusions mais i l est pors-lble
que certaines provenances australiennes présentent de l’intgr& à U’Bao.
E, hybride de ?L!ysore vient en ?,remi$re position dans la
parcelle 1.965.et en seconde, danc’la parcelle I966.La forme dce arbres est trks
bonne et l’élagage est excellent.
E. saligna se d&eloppe bien sur ” terre de Niaye ” avec une
nappe phréatique proche de la surface. La croissance est plus imgorkks’ en
hivernage qu’en saison sèche : entre juin et octobre 1967, pgriode tr%s :rluvieuse,
la hauteur moyenne du peuplement a augzlenté deux fois plus que celle des
E. hybri,de de laysore
; par contre, entre septembre 19.68. et avril 1969, à la suite
d’un hivernage tris dgficitaire’ au point de vue précipitations, les E, saligna
n’ont grandi que de 35 cm alors :;ue les E; hybride de Mysore gagnaient 160 cm.
A .fvPBao,la r&ssite de l’esp&ce est certainement lie’e à la richesse, du sol et à
.<
la teneur en eau du terrain.
1 . 4 E . a l b a
L”‘yA-
Alors que le placeau de 1965, trks hétérogène, comprend un
nombre important d’arbres aux troncs grèles et au port penché,les E, alba du
placeau 1966 ont une belle forme et une excellente croissance.Les premiers
n’ont été éclaircis que-44 mois après la plantation alors que pour les seconds,
pourtant moins serrés, ondût intervenir dès le 32kme mois.

-- H
kn
1DH
-

cm.
E.. saligns
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y-/; E,hyb,Nysore
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E,tereticornis
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4' E,paniculata
G RO IS Sb NC E
/
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BAUTE UR
e--4?.-
4oc
,
Ewrobusts
IOG

- 81 -
Il~ e3t vraisemblable que les Bemences, récoltée3 dans le Parc
de Hann oi1 des ~hGnomène3 d’hybridation ont été con3tateo à plusieuro reprises
sur la descendance des >E. alba,, jouent un rSle dan3 les récultats ; il est probable
également que le facteur 301 intervient, la seconde parceiie &tant plu3 proche
de la nappe phréatiquc.
La forme de la provenance Hann est moinn bonne que celle de
i~awtralienn~ fournie par Veraepuyr; ; la croissance est moins rapide.
Le placeau est peu homogène ; la partie haute ent meilleure que
la zone basçe,Lors de l’éclaircie on a éJ.imink un certain nombre de aujets mal
conformés, rampants ou tordus.
l,? En citriod.ora
- I - . I z--cx------
s-e.-..
Peuplement tr&s homogène au poi.nt de vue hauteur et diamètre,
Excellent élagage naturel ; grande rectitude de3 fits,
?J~US avons vu dan3 l’étude d’élimination que cinq espèceg,
E, 12 ABL, E, camaldulensis, E, hybride de L4ysore, E. panicn!.a$a et E, tere-
ticornis, semblaient s’adapter dan3 presque toute3 le3 stations, F;loua retraçons
sur le3 graphiques XXI à XJXV leur crois3ance en hauteur au cour3 de3 18 moi3
c
qui suivent la pJantation.
3, paniculata a un d&eloppement trks rapide à Djibélor ;
“0”
0””
A Deni-Youc;souf, E. camaldulensis semble intgrecsant ;
0”s.
A Bambey, E. IX ABL, E, hybride de Ny3ore et E, tereéicornic
viennent en premibre po3ition ;
0-e
Des cinq esphceo, ?E. hybride de Mysore parait le mieux
adapt& à Line;&re
00”
A Hann, sur dune stérile; à Koutal, 3ur tanne, la croi33ance
de3 cinq espèce 3 est beaucoup plu3 faible.
Les zmensurations devront être poursuivies pendant encore
-
deux année3 si on veut tenter de tirer des conclusions.

Graphique XXI
- $2 -
I-Bt, moy.
cm.
EUCALYFTUS
12. A . B. L . 1 9 6 7
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A S 8 PJ D J
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- 83 -
Ht, moy,
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cm,
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E N I-IAUTEUlit
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S T A T I O N S
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250 ~
BAM.J.3l%Y
E1NGUER.E
150
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Graphique XXIII
300
250
200
150
100
50
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F ?dA ISJ J A $ 0 -J D J F
1967
196C
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iiAti0 N D J F MAXJ J A $ 0 ND’J F
1967
1962
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Graphi&e XXV
_ .-
- 86 -
EUCALY??TIJS

TERETTCC3.RNXS
1 9 6 7
C R O I S S A N C E E N
HAUTEUR
SELON
LES STATIONS
/
200 -
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I
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/
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KOUTAL
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A S ONDJFMAMJJ
A S
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ONDJF
1967
1968

PROGRAM~VZE
/
D E S
R E C H E R C H E S X 9 6 9
1
1
Les recherches sur les Eucalyptus se poursuivront
en 1969 - Elles porteront essentiellement su.r :
- des semi.s comparatifs d’::‘. cam.aldulensis de cliver s es
provenances, l’esp&ce paraissant la mieux adaptke aux
différents climats C*?l Sénégal ;
- la réalisation d’une plantation pilote de TO hectares à Ross-Béthio
avec :
. labour et oous-solage
. grands potets et m&kode sahz’!ienne
- l’influence de l’engrais sur la reprise et la croissance ;
- l’étude de la croissance dans les parcelles de 1945 - 1966 -
1967 et 1968 .