République du Sénégal -Du- RURALETDEL-UUQUE ...
République du Sénégal
-Du-
RURALETDEL-UUQUE
INSTITUT SENEGALAIS
DES
RECHERCHES AGRICOLES
Rapport annuel des activités effectuées dans le
cadre du CO-contrat TS2* 0227 SN (EDB)
“application des symbioses plantes-fixateur d’azote-mycorhizes et
étude de la diversité génétique des acacias sahéliens en vue de la
mise en place de systèmes agro-sylvo-pastoraux”.
Période de août 1990 à août 1991
M.H. Chevallier, P. Danthu, M. Dione et M. Ducousso
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES

Introduction
Les travaux menés dans le cadre du projet par la Direction de Recherches sur les Productions forcstièrcs
de l’Institut Sén@alais des Recherches agricoles ont pour but :
- d’ctudicr l’arbre (Acwicr senegaf) dans son écosystèmc.
- de rechercher des individus d’Acclc~icc .WK@ à haut potentiel gommicr.
- dc multiplier végétativement l!Ac-arin senegal et d’en conserver des clones
- d’étudier la diversit6 inter et intm provenance d!.kaein senegul au Sénégal.
- d’analyser les systèmes symbiotiques des acacias.
En cette deuxième année du projet, les actions on1 été mcnks dans plusieurs directions distinctes et
complémentaires.
- Après une mise au point méthodologique, l’étude de la croissance et de I’efficiencc de
l’eau dans 9 associations agrosylvicoles diffkcntes a été initic!e.
- L’étude de la dynamique des gommeraies naturelles a dçbutée.
- Le suivi de la production de gomme arabique chez les individus à haut potentiel et
l’élargissement de la prospection des individus à haut potentiel ont été réalisés.
- L’aire sénégalaise de 1’Acucia semgal a été prospectée et des provenances ont été
installés, c’est à dire, qu’un certain nombre d’individus représentatifs du peuplement
rctcnu ont été repérés et sélectionnés.
- La méthodologie de mobilisation des copies végétatives d’Ac&?u serugaf adultes a été
mise au point définitivement. Ccttc phase a été menée sur du matéricl tout venant
prélevé dans la station de Bandia.
- Des copies végétatives dc chaque wjet sélectionné lors des prospections ont été
mobilisées en utilisanl la méthode mise au point. Les Aracicr smegzf sélectionnés sur
deux critères principaux : la croissance juvénile et la production de gomme arabique
ont été clonés avec pour objectif de mettre en place des essais multiclonaux-multilocaux
permettant de repérer les génotypes les plus performants afin de les rassembler dans un
verger à graines de clones qui produira en libre pollinisation des semences améliorées.
- Les systèmes symbiotiques des acacias, Rhizobium et mycorhizes ont été étudiés.
1- L’arbre dans son écosystème
1- 1 : Nutrition minérale ct efficience de l’eau dans les associations agrosylvicoles
Etude de la consommation en eau et de la croissance des acacias dans les associations agrosylvicolcs.
1- l- 1 : Matériel et méthodes
Le dispositif a été mis en place dans I’enccintc du CRZ de Dahra. Les mesures de diamètre et de
hauteur ont été effectuées une fois par an. Quant aux mesures de consommation hydrique, elles ont été faites à
un rythme mensuel depuis leur démarrage en septembre 1990.
Les acacias ont été associés à 3 cultures différentes : lc haricot (niébé), le mil (souna) et la pastèque
non sucré (béref). En vue de l’évaluation de l’action améliorantc des acacias fixateur d’azote sur la fertilité du sol,
un troisième arbre, non fixateur d’azote, Ziqphus mauritinna a été associé dans le même dispositif aux trois
cultures précitées.
Ainsi, nous obtenons 9 associations agrosylvicoles d,ifférentcs. Trois placcaux témoins où chaque
culture est seule, sans, arbre associé, ont été installés à coté.
Les placedux agrosylvicoles sont des unités de 9X9 = 81 arbres à écartemenl de 7X7 m. Les placcaux
dc culture seule sont de 50X50 m = 0,25 ha.
Pour évaluer la croissance et la survic, des mesures dc circonférence, de hauteur et des comptages sont
réalisés une Fois par an sur un carré intérieur de 8X8 = 64 arbres, laissant ainsi une ligne de bordure qui n’est pas
prise en compte.
Les mesures de consommation cn eau ont Cté cffcctuées avec une sonde à neutron de marque
CAMPBELL -503 DR ; les tubes d’accès de 6 m dc longueur ont été placks au centre du placcau. Les mesures
commcnccnt à une profondeur de 15 cm, puis tout Ics 15 cm jusqu’à 105 cm, puis tout les 30 cm jusqu’à 205
cm, puis tout les 30 cm jusqu’à 295 cm puis tout les 40 em jusqu’à 000 cm.
I-l-2 : Résultats dcndrométriques
En ce qui concerne les rendements des cultures associées, aucune différences n’a été mise en évidence
entre les associations à la première année de culture. Les deux années suivantes, Ics cultures ont mal terminé leur

cycle à cause de ]‘invasion d’insectes ravageurs et d’animaux.
L’analyse dc la hauteur montre une décroissance des arbres entre 1988 et 19.9. Cela est du au broutage
des jeunes pousses par les animaux. Ainsi, les comparaisons des pcrformanccs dcndrométriques dans les
associations sont essentiellement basées sur la circonférence.
Acacia SUW~UL + cultures.
Durant les deux premières années, les mcilleurcs performances sont celles obtenues dans les
associations WCC le niébé ou le béref. A partir de la troisième année, l’association avec le bércf passe nettement
en tête, suivie de l’association avec le niébé.
AccI(‘MI mddiana + cultures.
L’évolution est similaire à celle de l’association avec lc .Zizyphus mnuritiana . Cepcnddnt, la supériorité
dendrométrique apparue en première année dans l’association avec le niébé se maintient les deux années
suivantes. L’association a\\‘cc lc btkef se place toujours cn dcuxieme position.
Zizyphus rnauritiana + cultures.
Les performances de cette essence sont toujours moins bonnes dans l’association avec le mil. Ceci
apparait aux premières évaluations, 5 mois aprk la plantation. L’association avec le ni&6 donne les meilleures
performances (tableau l}.
Tableau ] : Classcmcnt de la croissance et dc la consommation hydriquc des associations agrosylvicoles
Acacia senqal
Acwiu ra&iana
Zkyphus mauritiana
Ni&é
M i l Bércf
NiCE
M i l Béref
Ni&é M i l
Bércf
rang de croissance
3
3 1
1
.3
2
1
3
I
3
rang de consommation
2
1
2
1
2
3
1
3
-
3
hvdrique
Période arbre
1
2
3
I
2 3
3
2
1
7
consommation globale -
1
3
1
2
3
1
3
2
I-l-3 : Discussion
Ces résultats montrent que le comportement des acacias est très variable selon l’espèce ou selon la
culture où meme selon qu’on est en premi&c ou cn troisième anntSe de mise en culture.
Il apparait que le mil est toujours défavorable
à la croissance des arbres quelle que soit l’espèce ou la
rotation.
Avec le bércf, Atwia .sew@ donne les meilleurs résultats de croissance à la troisième année. Les
associations de cette culture avec AmrYu raddiana ou Zizyphus rnuuritiann ont un niveau de performance situé
entre celui des associations avec le niébé et celui des associations avec le mil.
1- l-4 : Consommation en eau des associations
En gétkral, les associations avec le Zi:yphrrs mauritiann consomment plus d’eau que les associations
avec les acacias. Quel que soit I’arbrc, l’association avec lc mil ii une consommation presque invariable autour de
110 mm durant la période entre septembre 90 et mai 91 (tableau 2).
Les associations Acacia raddiana ou Zkyphus rnauritiana avec le ni&.? consomment deux fois plus
d’eau que l’association avec Awcia senegnl. 139 et 140 mm respectivement pour A<wicl rnrtdicuzcr et Ziqphus
mauritiana contre 66 mm pour Acacia senegnl .
Les associations des acacias avec lc bércf prékvcnt de 30 à 60 mm d’eau, donc consomment moins que
l’association avec Zizyphus rnnuritinnn qui en prend 126 mm.
Les cultures rCaliscnt leur cycle durant la période de septembre à janvier. Leur impact sur les
consommations en eau des associations se localisent à cette période.
Dans les associations où Accuia rnrlrimzo est en présence du niébk, la consommation dc 124 mm est
double de celle où cet arbre est en présence du bkref : 55 mm.
Pendant la saison sèche où la consommation hydrique est cssentiellcmcnt lc Fait des arbres, on note
que la consommation varie très peu dans les associations avec lc mil : 7 à 9 mm. Les associations des acacias
avec Ic bkrcf ont toutes une consommation quasi idcntiquc, 5 fois moins élevé que l’association du Ziqplzus
rnmritirrncr avec cette culture : 2 mm pour les acacias et 11 pour Zizyphus mauritiuna
Les consommations hydriques les plus élevées sont enregistrées dans les associations des acacias avec
le niébE ; 15 & 32,s mm. Lc record est dans l’ass(~iationA<.a~irr
.wze@ niébé : 32,s mm.

Tableau 2 : consommation ‘en eau mensuelle saisonni& et annuelle des associations agrosylvieoles
Acacia raddima
Zkyphus mauritiana
I Ni&é Mil Béref Niébé Mil Bére f Niébé Mil Bref
-I
sep 90
197,7
265,6
174,7
2659
267,4
218,4
264,l
266,8
266,‘)
oet 90
178,7
264,3
I68,3
265,O
263,5
170,9
263 ,o
265,s
266,6
jan 91
1644
138,9
142,o
141,4
163,7
163,2
118,FI
162,s
151,9
mai 91
131,9
no,0
140,o
126,5
155,8
161,2
114,x
1 SS,9
140,6
ETR jan/sep
33,3
126,7
32,7
124,5
103,7
s5,3
149,3
lo4,O
1 lS,O
ETR mai/jan
32,5
8,Y
2,0
14,9
7,9
2,0
4,o
6,9
11,3
ETR totale
65,X
135,6
34,7
139,4
1 1 1.6
57,3
149,3
110,9
126,3
1- 1-5 : Conclusions
~-,a comparaison des performances dendrom&iques aux consommations hydriques correspondantes fait
ressortir les associations acacias bércf comme optimales car elles donnent les meilleures croissances avec les
plus faibles prélèvcmcnts hydriqucs. Ccçi est illustre dans Ic lablcau 1 où sont reportés les classements au point
de vue croissance et consommation en eau des difierentes associations. Ainsi, au mois de mai, dans les
associations avec le béref, l’eau est encore disponible pour les arbres éttmt donné que les stocks hydriqucs sont
encore proches ou même dépassent le point de Ilétrissement qui correyxmd à 148.0 mm (tableau 2).
Les associations avec le mil viennent en deuxitime position sur le plan économie d’eau alors que les
performances dcndrométriqucs sont les moins bonnes. Les types d’zwciations auront donc tendance à mieux
favoriser la recharge des nappes phréatiques par le report de stock hydrique d’une année à I’autrc.
Ces conclusions seront ü l’avenir corrélées à l’état hydrique des arbres, notamment par des mesures de
potentiel hydriques renscignanl sur la régulalion stomatiquc de la transpiration chez les divers arbres. La m6thtxtc
a d6jà été mise au point pour Atxvia senegul cl A. ruddinna . En ce qui concerne la ph&olopic foliaire des arbres
on note que les consommations hydriques citées correspondent à une phénophase de chute progressive des
feuilles traduisant donc une faible activité physiologique. Pour toutes les esp?ccs, aucune différence notoire
n’apparait entre les associations sur le plan phénologiquc (tableau 3). Un fait remarquable est l’apparition des
premières fructifïcations (comestibles) dans l’association Zicyphus mnuritinnn ni6bC.
Tableau 3 : évolution de la phénologic des arbres cn associations agrosylvicoles
Acacia senegal
Acacin raddiar3c~
Xqphus mauritiann
Ni&é
M i l ESéreI
Niébé
M i l B&ef
Ni&é
Mil
Béref
oct 90
Fe3
Fe3
Fe3
Fe3
Fe3
Fe3
Fe3
Fc3/Fr 1 Fe3/Fr
fev Y1
Fe4
Fe4
Fe4
Fe4
Fe4
Fe4
Fe4
Fe4 Fe4
avr 91
Fc4lFeS Fc5
Fe5
Fe5
Fe5
Fe5
FcS
Fe.5
Fe5
iuin91
Fe5
Fe5
Fe5
Fe5
Fe5
Fe5
Fe5
Fe5
Fe5
Te 1 à T;e2 : début de feuillaison
FCJ à
Fr : maximum de la îeuillaison
I+I à Fe5 : chute des feuilles
I-2 : Etude des effets de la mise en défens des gommeraies nature@
I-2-I : Description de la méthode d‘étude
Pour cette étude, Ic dispositif a ét6 installé dans la parccllc J de la concession du CRZ à Dahra. Ce
dispositif comprend trois placeaux dc 4 ha (200 X 200 m) subdivisés chacun en quatre placettcs pour faciliter
l’inventaire complet des différentes espèces ligneuses.
Le premier placenu représente le traitement “gommeraie ouverte” ; il est situe % la façade Nord externe
de la concession. En face, du coté intérieur de cette fapde, se situe lc traitement dit “gommeraie mis en défens”,
entièrement clfituré depuis Août 1990 avec du grillage Ferlo. Avant cet arnénagcment, il n’y avait que la clôture
dc la concession à trois rangs de fil de fer barbelée, permcablc aux petits ruminants. 1.x dernier placeau, situ à
l’Ouest du deuxième représente le traitement “semi-mise en défens” car la prolcction à ce niveau est moins
hermétique que kd clôture Ferlo.
Les inventaires effectués au départ cn septembre puis un an après donnent Ics caractéristiques
écologiques, les structures dendrométriques des gommeraies. Leur comparaison rcnscigne sur I’Cvolution dc ce
milieux.
I-2-2 : Résultats
I-2-2-1 : Caractéristiques des peuplements
Avant les interventions, les deux pommeraies siiudcs dans I’cnçcintc du CRZ de Duhrü pr&entcnt,

toutes espèces confondues 7,s fois plus d’espèces que celles situées en dehors. La densité moyenne est d’environ
240 individwha-’ dans la concession et de 96 à l’extérieur. La densité est de 104 individus.ha-’ dans la
gommeraie de Mbiddi, site le moins arrosé.
Les six principales espèces, rcpréscntant au moins 75 9% de l’effectif total dans chaque gommeraie sont
: A<w-in senegal, Bakmites aegyXiat.a, Comhrrtum ntwleatum, Ftvetia apoclnnthera, A<xc*ia sqal et Commiphara
afruana. La proportion d’Acacia senegal va dc 24 à 38 ‘Z . On note au départ des observations que cette espèces
est la plus représentée dans la gommeraie dite “scmi-mise en défens”. Cela est probablement du au fait de sa
situation peu accessible au b&ail avant I’intervcntion (tableau 5). Ralanites aegyptiaca prédomine dans la
gommeraie ouverte ct Comhrrtum aruleatum prédomine dans la parcelle contiguë à celle-ci, toutes deux
préalablement fréquentées de fat;on identique par les petits ruminants.
I-2-2-2 : Observations après les interventions de mise en défens
Dans les deux gommcraies non protégées, on note pour Acacia senegal une régression de 5 4 6 %
tandis que dans les gommcraies protégées, on obsewc une augmentation du mCme ordre. II en va de même pour
les cspkcs compagnes comme : Ralanitrs c~egykux , Combrrtum a~uleaturn et Grrwia hisoior . Seul
Combrrfum nculeatum nc subit pas dc régression de ces effectifs cn gommeraies non protégées.
La forte mortalitC dans Ics gommeraies protigécs est due probablement ti l’influence des mares qui sont
plus étendues dans celles-ci et représentent 4 2 0,5 9% du site contre 2 9% dans la gommeraie ouverte alors que les
mortalités y sont réputées plus élevdes en cas dc sécheresse (Poupon 1977) comme celle enregistrée ci Dahra en
1990 (200 mm contre 360 mm de moyenne pour les 10 dernières années).
I-2-2-3 : Structure dendrométtique de la gommeraie
Lü répartition des effectifs par classe de diamètrz indique que les gommeraies de Dahra sont
rclativemcnt jeunes : plus de 70 % des sujet ont un diamètre inférieur à 3 cm. La proportion de sujets adultes ne
dépasse pas 27 %. Cette structure est à l’opposée de la gommeraie de Mbiddi où les jeunes sujets constituent 44
% des effectifs alors que les sujets âgEs (diamètre supérieur à 4 cm) reprdsentcnt plus dc 50 %.
I-2-3 : Conclusions et perspectives
Un an après les interventions de protection l’évolution des gommcraics se caractérise par une
régression dans des proportions identiques de toutes les cspkccs.
Pour les années à venir, dans les relevés, il sera tenu compte de la microtopographic des parcelles, cela
afin de mieux appréhender I?nfluence de cet élément sur la dynamique des gommeraies.
II- Recherche d’individus à haut potentiel
La première étape de cette action consiste à faire le point des acquis concernant les critères relatifs à la
production de gomme. L’analyse des tests de saignés effectués & Mbiddi en 1982 a permis dc retenir un certain
nombres de variables.
Ensuite, l’extension @ographique de la recherche des individus 5 haut potentiel a été réalisée par des
tests de saignées opérées à Mbiddi et il Mbeuleukhé, au sud de la zone gommière.
Des prospections ont été réalisées dans l’aire sEnégalaise d’Aozcicr senegal afin d’installer des
provenances ,. c’est à dire de repérer et sélectionner un certain nombre d’arbres rcpr&entatifs des peuplements
retenus.
11-l : Evolution du rcndcmcnt en gomme des individus à haut pot<-
Les rendements cn gomme arabique au cours des 12 dernières années pour les sujets performants
appartenant li la descendance F22 sont présentés dans le tableau 4.
Tableau 4 : Production moyenne de gomme arabiquc des sujets dc Ia descendance F22 ct pluviométrk
Année
Production moyenne (g’l
Pluviométrie (mm)
1979
920,3
218,6
1980
209,4
197,9
1981
531,l
318,3
1982
664,4
231,8
1983
373,3
155,6
1984
0
W5
1985
0
280,8
1986
0
3 13,6
1987
.5x,3
347,3
1988
373,l
344,5

(Tableau 4 sui te)
1989
404,I
452,2
1990
0
224,4
La performance moyenne de production est très variable d’une année à l’autre. Trois difficultés
apparaissent alors dans la recherche des individus a haut potentiel :
- la période optimale pour la saignée. L,a date de saignee où les arbres produiront le
maximum varie d’une année à l’autre donc, si les saignées ne sont pas réalisées a ce
moment précis, l’expression du potentiel n’est que partielle.
- Cette situation arrive aussi avec les pluviométrie variables de l’hivernage. Un
hivernage déficitaire fait baisser la production donc affecte aussi le potentiel. Les
différences de site qui font que la période optimale de saignée de sujet situé en dune est
très différente de celle des sujets en dépression. Par exemple pour une mcillcure
expression du potentiel des sujets vivant dans une dépression, les saignées doivent être
effectuées en janvier-mars alors que cc sera en octobre pour les sujets de dune.
11-2 : Prospection des individus a haut potentiel
Le tableau 5 montre qu’une cinquantaine d’individus sont répertoriés à Mbiddi et MbeuleukhC. Les
performances de production vont de 650 grammes à 5 kg de gomme par an.
Ces différents sujets répertoriés dans Ic tdbicüu 5 peuvent constituer le matériel génétique à
mobiliser pour être introduit en culturesin vitro.
Tableau 5 : Répertoire et localisation des sujets performants
Référence
Nombre d’année
sol
Localité
site
production en g
de suivi
en 1989/ 1990
Descendance F22
sujet 15
12
Mbiddi
Dépression
874,l
sujet 17
12
Mbiddi
Dépression
Il!%,6
sujet 19
12
Mbiddi
Dépression
5875
sujet 21
12
Mbiddi
Dépression
749,5
sujet 23
12
Mbiddi
Dépression
773,5
sujet 28
12
Mbiddi
Dépression
584,9
sujet 29
12
Mbiddi
Dépression
6636
sujet 42
12
Mbiddi
Dépression
653,6
M8
4
Mbculeukhé
sommet dune
925
M21
4
Mbculeukhé
sommet dune
1131
M24
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1669
M63
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1564
M64
4
Mbeuleukhé
sommet dune
793
M70
4
Mbeuleukhé
sommet dune
il30
M85
4
Mbeuleukhé
sommet dune
9-X
MS6
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1043
M87
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1512
Mtui
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1098
M90
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1200
M96
4
Mbeulcukhé
sommet dune
950
P25
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1220
PI26
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1399
P27
4
Mbeuleukhé
sommet dune
2102
P28
4
Mbeuleukh~
sommet dune
1218
P30
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1072
P31
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1380
P36
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1431
P37
4
Mbeuleukhé
sommet dune
2113
P38
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1029
P40
4
Mbeuleukhé
sommet dune
2233
P41
4
Mbculcukhé
sommet dune
1921
P46
4
Mbeuleukhé
sommet dune

(Tableau 5 sui te)
P48
1(8x/89)
4
MbeUlCUkhé
sommet dune
1912
P49
1 (f+f=@)
4
Mbeuleukhé
sommet dune
1086
RWSA -69
I
4-3
Mbiddi
Sommet dune
747
R!‘75A-72
1
4 3
Mbiddi
Sommet dune
865
RWSA-118
1
4-3
Mbiddi
Sommet dune
951
RP75B-200
1
4
Mbiddi
Dépression
724
RP78A-19
1
5
Mbiddi
Replat
1269
RP78A-23
1
5
Mbiddi
Replat
982
RP78B-48
1
5
Mbiddi
dépression
1657
RP78B-79
1
5
Mbiddi
dépression
724
RWK-91
I
5
Mbiddi
Sommet dune
812
RF’78C-94
1
5
Mbiddi
Sommet dune
853
RP78C-95
1
5
Mbi ddi
Sommet dune
297
RWK- 100
1
5
Mbiddi
Sommet dune
694
Rl’78C-101
1
5
Mbiddi
Sommet dune
182
RP78G107
1
5
Mbiddi
Sommet dune
074
RWK- 111
1
5
Mbiddi
Sommet dune
784
RP78C- 133
1
5
Mbiddi
Sommet dune
828
RWXC- 145
1
5
Mbiddi
Sommet dune
1 277
RWSC- 146
1
5
Mbiddi
Sommet dune
1 705
RWK- 148
1
5
Mbiddi
Sommet dune
881
YY9-2
1
4
Mbiddi
Sommet dune
704
sol 2 : sols ferrugineux tropicaux peu lessives à pseudo-gley de profondeur
sol 3 : sols ferrugineux tropicaux peu lessivé
sol 3 : sols bruns rouges suhsrides intergradcs sols fcrrugineus sur matCriauu sableuu dunaires
sol 5 : sols bruns calcaires
II-3 : Prospections et installation de movenances
d’rlcurin wwnai~
Des provenances d%czcia setqyl ont Cté installées af;in de couvrir au mieux l’aire de répartition de
cette espCce au S6négal. Les provenances
ont Cté install&s dans les zones écologiques sahéliennes
et
soudaniennes en tenant compte d’éventuelles particularités édaphiques, par exemple Ngane est une provenance
installée sur tanne. Sintbiou Dialy représente, à l’est du Sénégal, la limite sud de l’espèce.
Dans chaque peuplement retenu, __
35 à 30 arbres séparEs les uns des autres par au moins 150 m ont été
sélectionnés, marqués, et repérés très précisément alïn dc pouvoir être suivis année après annEe. Sur ch,ue sujet
ont été ou seront récoltés des graines et des boulurcs. Le tableau 6 présente la liste des provenances installées au
Sénégal.
Tableau 6 : liste des provenances d!4cwin .senqnl install&s au S6nrJgal
Provenance
Nombre
Poids de semences
Origine
I-a-N
Lon-W
scmencicrs
r6col té ( g)
Thiarène
15”55
1 Y55
2s
8690
Diaménar
15Y8
1 SYS
29
12775
Vélingara
15”OO
14”30
25
pété
1 h”O5
13Y8
26
5792
Dtiiba
1 Y22
13%S
26
Ranerou
15”18
14”OS
25
14655
Kidira
14’27
1YlS
24
8188
Namarel
1@15
14”FJ
25
Nganc
14O12
16”12
30
2880
Sinthiou Dialy
14”20
13”20
1s
III- Multiplication végétative d’Acacia senegal
III- 1 : Mobilisation des Amin wwnl-mise au point définitive de la technique
Les résultats présentés ici reprennenl ct complEten ceux exposés pour le premier rapport. Ils
pr&cntent la méthodologie
qui paraît, dans IYtat actuel dc nos connaissances la mieux appropriCe au but fixé.

La mobilisation des ortcts près du laboratoire et leur rajeunissement est une ktapc préalable cssenticlle
2 la multiplication clonak d’arbres adultes par microbouturage (culture in vitrct).
Le choix du matériel végétal de départ devant répondre 11 un certain nombre dc critères :
- pouvoir être récolt en brousse en un unique passage afin de limiter les missions. 11
était difficilement envisageable de repérer un arbre, le recéper puis revenir le mois
suivant récolter les rejets. Cette méthode aurait exigé la mise en défens des individus
sélectionnés et l’accord du propriétaire.
- récolter un matériel végétal Pouvant résister plusieurs jours dans des conditions
sommaires avant la mise en place en pépinière. Cette contrainte exclue l’utilisation
des pousses herbacées.
Nous avons donc décidé de choisir comme matériel de base des fragments lignifiés directement prClevEs
dans le houppier d’arbres adultes.
Le bouturage est réalisé en châssis, sous ombrière, sur un substrat drainant : la brisure dc basalte.
L’arrosage est assuré en fonction des besoins du matériel végétal.
L’influence d’un certain nombre de paramètres sur le bouturage de ]‘A. .senr,@ a été mesurée sur des
rameaux prélevés sur des arbres âgés de 13 ans élevés dans la station de Bandia.
Le taux d’enracinement des boutures, 90 j aprtis la mise en place (exp&ience effectuée cn mai) est
optimal pour des boutures lignifiées dont le diamètre est compris entre 5 et 16 mm (pousses de 2 ou 3 ans).
Pour des diamètres inférieurs, la survie des boutures est nulle et pour les diamètres supkieurs, l’enracinement est
nul bien que 50 % des boutures émettent des ramcaux (Tablcüu 7).
Tableau 7 : Influence du diamtitre des boutures d’Acacia .smqyzl ( 15 cm, défeuillkes, traitées par AIB 4 %j) sur le
d6veloppement
de ces dernières (test de Newman-Keuls
au seuil 5 %)
Diamètre de la
Taux de
Taux de
Taux d e
bouture (mm)
bt. vivantes
bt. ramifiées
bt. racinées
55
OC
5-10
93a
30 a
45a
10-16
68b
36a
39a
ri6
50 b
43 a
Ob
Comme lc montre le tableau 8, les boutures de longueur 15 cm présentent le meilleur compromis
entre l’enracinement et la présence de rameaux Les boutures plus longues dessèchent et meurent et les boutures
plus courtes (7 cm) ont trop peu de bourgeons rdactifs et prbscntcnt un taux de ramification déficitaire.
Tableau 8 : Influence de la longueur de la bouture d’Arncin seize,@ sur son devenir (boutures de diamktre 10-16
mm, défeuillées, traitées par AIB 4 %)
Longueur de la
Nombre de
Nombre de
Nombre de
bouture (cm)
bt. vivantes
Ibt. ramifiées
bt. racinées
7
57a
7 b
47a
15
68a
36a
39a
23
7 b
7 b
7 b
L’ablation des feuilles pré-existantes sur les boutures avant mise en place est un facteur qui favorise
l’enracinement (Tableau 9), il est donc possible d’émettre l’hypothèse que les fcuillcs âgées sont la source d’un
inhibitcur d’enracinement comme cela a déjà été montré sur I’EMY~~~?~L~ grandi,~.
Tableau 9 : Effet de l’ablation des feuilles des boutures d!4rn+ .ww,@ sur leur dcvcnil
Feuillaison
Nombre de
Nombre dc
Nombre de
de la bouture
bt. vivantes
bt. ramifiées
bt. racindc
défeuillée
ma
36a
39a
4 feuilles
39 b
30a
11 b
L’enracinement est significativement amélioré par un traitement auxiniquc de la base des boutures
avant mise en place. La formule retenue est l’enrobage par une poudre de talc contenant de l’acide-indolyl
ac&ique. La concentration en AIB la plus favorable est de 4 % (Tableau 10). Cependant le facteur capital de la
réussite du bouturage de l’Acacia senqal est la période de prélèvement des boutures comme le montre le tableau

11.
Tableau 10 : Influence de la tcncur en AIB dc la poudre d’enrobage sur I’evolufion des txwturcs d’Acn& .srne~r@
(défeuillées, 10 mm de diametre, 15 cm de long)
Teneur en
Nombre de
Nombre de
Nombre de
AIB (%)
bt. vivantes
bt. ramifiées
bt. racinées
0
64a
29a
Ob
1
43 a
18a
7 b
2
71 a
21 a
14 b
4
68a
36a
39,
8
43 a
25a
11 b
-
En utilisant Ics conditions optimales (boutures de 1 cm de diamètre, 15 cm de longueur, défeuillées
avant mise en place et traitées par AIB 4 %) le taux d’enracinement s’ékvc a plus de 70 % après 90 j si le
prélèvement est fait en hivernage (juillet-Septembre)( Tableau 1 1). En milieu de saison sèche, seules 10 %; des
boutures s’enracinent. Les résultats obtenus dans les tableaux 7, 8. 9 et 10 sont conformes à la valeur obtenue
dans la période intermédiaire (avril-juin).
Tableau II : Evolution du taux d’enracinement des boutures dXc~& serre,@ en fonction de la pEtiode de
prélèvement.
Période de prélèvement
Taux d’enmcinement
janvier-mars
12 c
avril-juin
37 b
juillet-septembre
71 a
octobre-décembre
31 b
Les boutures emettent en moyenne 15 + 0,4 rameaux qui semblent présenter un rajeunissement
éphémère si l’on prend en compte comme marqueur de juvenilité, le nombre de folioles des feuilles portées par le
rameau. Ce nombre augmente progressivement de 4 à 8 avec Ic rang des feuilles le long du rameau (une feuille
mâture a de 8 à 12 folioles). Cependant, d’autres critères prouwnt un rajeunissement insuffisant. Par cxemplc, la
présence d’inflorescences sur le rameau quoique Mcacin serqal puisse fleurir dès la première année. D’autre part,
seul un rameau sur six a une croissance orthotrope (angle formé avec la verticale ~330’) et SO % sont
plagiotropes (angle r6O”).Toutefois, le critère déterminant est la réactivité in vitro. Lorsque l’on prélève des
microboutures sur des boutures enracinées ou non, leur reprise est impossible, ii est donc impératif de rajeunir
davantage notre matériel végétal. Plusieurs techniques sont à notre disposition : grcffagc ou bouturage en
cascade, recépage des boutures, microgreffage. L’ensemble de ces méthodes sont ou seront mises au point et
comparées quant à leur capacité réjuvénilisante.
III-2 : Clonane des r&not.vpes sélectionnes
L’application de la méthodologie définie au paragraphe III-l sur les plans sélectionnés dans les
différentes provenances permet de mobiliser les génotypes retenus sous forme de boutures horticoles.
Le protocole retenu est le suivant :
- prélèvement de rameaux de 50 cm sur les ortets sélectionnes, conservés dans une toile
de jute humide jusqu’au retour au laboratoire
- les fragments sont débités en boutures qui sont mises dans tes conditions optimales
d’enracinement. Vingt boutures sont mises en place pour chaque génotype
- parmi ces vingt boutures, la plus vigoureuse (au niveau des systèmes racinaire et
aerien) est sevrée et transplantée en vase de végétation de grande capacité (25 1)
- ce plant constitue “la tête de clone” qtu subira les traitements rajeunissants (en cours
de mise au point) afin d’obtenir des cxplants réactifs en culture irt vitro et donc aptes à
la micropropagation et au clonage.
A l’heure actuelle, une cinquantaine dc “têtes dc clone” sont installees et sont au début dc la phase de
rajeunissement. Les travaux en cours portent d’une part sur la maïtrisc du rajeunissement des boutures et d’autre
part sur la mise au point des milieux et des techniques de culture iti vitro.

IV- Recherche sur les symbioses racinaires
IV- 1 : Culture et isolement de micro-organismes
IV-I- 1 : Collection de souches
Les souches de Rhkohium conservées en collection à + 4” C ont été repiquées dans des boîtes de Petri
contenant du milieu Y EMA .
IV- l-3 : Piégeage de Rhizobium
Des semis ont été réalisés en pépinière avec Acrtcicr nlhida, A. ataxatanthn, A. bivettoso, A. dud<qeoni,
A. ,powmaetks. A. holosericea, A. Ineta, A. tnell~~era. A. tnonticola, A. niloficn var. trdunsoni, A. niloka var.
fomenfosa. A. raddiana, A. sclerosperma, A. senegal, A. .seyal et A. trachycatpa
afin d’obtenir des nodules pour
isoler de nouvelles souches de ces différentes espèces.
IV-2 : Ecologie des systèmes svmbiotioues
IV-Z-I : Détermination de l’état symbiotique de quelques espèces
Les systèmes racinaires de plants cultivés en conditions de pépinière à la DRPF ont été examinés
quant à leur état symbiotique. Des nodules ont été observés surAw?a albida, A. rrtaxucan&t, A: auricul~ormis,
A. hivenosa, A. dudgeoni, A. gourmaensis, A. Iaera, A. mellifera,. A. nilotiea, A. raddiana, A. sclerospertna. A.
senegal, A. seyal et A. îrctchycarpa. Le pouvoir fixateur d’azote de ces espèces est en cours d’étude. Des
prélèvements d’échantillons racinaires ont été réalisés afin de dkterminer la présence de mycorhizes vésiculo-
arbusculaires. Un effort et également réalisé pour mettre en relation l’état symbiotique d’une espèce avec son
environnement.
D’après ces résultats et nos travaux antkeurs, on peut penser que la plupart des acacias seront capable
de former des nodules ct des cndomycorhizes. Les ectomycorhize8s
ont, jusqu’à présent &té observées uniquement
sur des acacias originaires d’Australie. Pour cc qui concerne la nodulation, nous avons observé un
rcnouvcllement annuel des nodules. Bien que nous ne posskdions pas de données précises à ce sujet, il est
probable que l’intensité de la nodulation en zones sèches soit liée à la pluviométrie.
IV-3 : Etude du dé\\,eloppement
de l’infection par Glotnus tnosseae du svstème racinaire d%wia albido,
Des semis d’Acacia albida inoculé ou non par Glotnus tnosseae ont été réalisé dans des buses en PVC
de 25 cm de diamètre et de longueur variable (OS, 1 ,O et 1,5 m). L’exploitation de l’expérience a été fractionnée
en fonction de la longueur des buses. Le système racinaire des plants a été observé dès que le pivot a atteint le
fond d’une buse. Ainsi les plants ont été exploit& après 7, Y et 12 semaines de culture.
L’inoculation par Glomus mossear permet une très nette amélioration de la croissance des plants ; +
68 5% pour la hauteur et + 112 % pour la biomasse. Pour ce qui concerne la nodulalion, à partir de la neuvième
semaine de culture, on observe un très fort accroissement du nombre de nodules pour les plants inoculés par
G/omus tnosseae. Cependant, ces nodules sont très petits et apparaissent beaucoup plus tardivement que sur les
plants cultivés en sachet dc polyéthylène dc 1 litre. La variation du volume du vase de végétation est
probablement un facteur qui affecte la ncdulation.
L%tude du développement de l’infection cndomycorhizicnne a montrée que celle-ci nc SC propage pas en
profondeur. Quand on sait que le système racinairc des arbres des zones arides et semi arides peut atteindre 40 m
de profondeur et que très peu de racine son1 prkntcs dans les horizons superficiels, on peut s’interroger sur le
devenir d’un tel champignon lors d’un transfert au champ. Pour cela, il apparait nécessaire d’isoler et de
sélectionner
de nouveau champignons endomycorhiziens capables d’infecter le système mcinaire des arbres au fur
et à mesure de son développement en profondeur.
IV-4 : Etude de la croissance ct de l’établissement
des svmbioses chez Acacia aihida et A. setteRa/ cn fonction du
volume du vase de véaétation.
Des plants d’Acacia albida et d14. senegal ont été cultivé en pépinière pendant 12 semaines dans des
sachets en polyéthylène d’un volume variable de 0,125 à 16 litres. Les sachets utilisés d’une longueur de 10, 20
et 40 cm pour un diamètre de 4, 5,6, 8, 1],3, 16 et 22,3 cm ont tfté confectionnés dans du polyéthylènc noir et
transparent. La croissance cn hauteur des plants a été mesurée toutes les 2 semaines. A la fin de l’expérience, les
parties aériennes et racinaires ont été séchées puis pesées, les nodules comptés et l’état d’infection
endomycorhizienne estimé.
L’analyse des résultats (en cours) fait ressortir de grandes variations de croissance et de développement
racinaire en fonction des dimensions des sachets utilisés. Ces observations n’ont rien d’étonnant. Il était
prévisible qu’après l? semaines de culture un volume dc sol de 0,125 ou 1 1 constitue un facteur limitant par
rapport à un sachet de 16 litres. Cependant, les effets de cette limitation de croissance en pépinière sur le devenir
des plants après la transplantation n’est pas encore connu. Pour certaines espèces, afin de limiter le stress de
pépinière, il sera sans doute préférable d’utiliser des sachets de grand volume et/ou de réduire la durée de la
pépinière.

En cc qui concerne la nodulation, nous avons constaté pour les volumes inf&ieurs à 1 1 le même effet
de stress que pour la croissance. Lorsque le volume de sol est plus important, on observe au contraire une
apparition plus tardive des nodules. Pour les plants d’Acw%z xwe@ cultivés dans des sachets de 40 X 22,3 cm
(16 1) nous avons constaté l’absence de nodules. Ces nouvelles données concernant l’écologie des symbioses en
milieu contr616 font l’objet de nouveau travaux afin de préciser ce;s observations.
Les résultats concernant l’infection endomycorhizienne ne sont pas encore analysés.