REPUBLIQUE DU SENEGAL *.: -w-m f , , ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
*.:
-w-m
f ,
,
MINISTERE DE LA RECHERCHE“'
INSTITUT SENEGALAIS
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DE RECHERCHES AGRICOLES
m-w--
PROGRAMME DE RECHERCHE D'ACCOMPAGNEMENT DU PARFOB
.,_ . .
FINANCEMENT A 1 D
BILAN 84 DES RECHERCHES
PAPE NDIENGOU SALL
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES FORESTIERES
PARC FORESTIER DE HANN
BP, 2312 - D A K A R
PROGRAMME DE RECHERCHE
D'ACCOMPAGNEMENT DU PARFOB
----------
Ce programme qui a débuté au cours du deuxième semestre de 1980 se déroule nor-
malement. Le financement direct U S A 1 0 est terminé en décembre 84 et le titre III
PL 480 a pris le relais pour l'année 85.
L e s quatre opérations qui constituent ce programme comprennent
chacune un ou
plusieurs essaisqui n'ont pas été tous reconduits ; nous ne manquerons pas, le cas
échéant de le signaler dans le rapport,
Nous n’insisterons pas sur les dispositifs experimentaux : ils ont été tous dé-
crits dans le rapport "Bilan 83 des recherches au PARFOB" (C. R. BAILLY).
Le rapport final d'évaluation interne du programme va être rédigé ; il fera la
synthèse de tous les travaux menés dans le cadre du projet,
Une place importante sera
réservée aux recommandations que nous aurons inspirées les conclusions auxquelles nous
. .
avons abouti.
Dans le présent document nous ne retrouverons donc que les résultats et travaux
de l'année 84.
OPERATION 1
Avec ses 50 ha, cette opération visait particulièrement à réduire les coûts de
production en pépinière, de plantation et d’entretien. Elle comprenait :
- un essai d'association de culture à une plantation forestiére
- un essai désherbage chimique
- un essai "type de plants". '
- un réseau de rideaux brise-vent.
De ces quatre
e s s a i s , seul le premier a été reconduit en 1984 ; le réseau “ri-
deaux brise-vent” fait l'objet d'un suivi régulier et les deux autres essais ont donné
des résultats probants (cf : rapport 83).
Essai 1 : a q r o f o r e s t e r i e
Nous avons maintenu le dispositif de 1981. Les Eucalyptus camaldulensis 8411 FTB
ont été plantés les 16 et 17 juillet 1982 après une pluviométrie de 29,5 mm.
Cinq traitements répétés quatre fois et suivant deux types d’écartement
(3 m x 5 m et 3 m x 7 m) ont été retenus :
- une culture de mil souna III
- une culture de niébé Ndiambour
- une culture d’arachide 55 437
- une parcelle temoin mal entretenue ( 1 entretien)
- une parcelle temoin bien entretenue ( 2 entretiens)
Les semis ont été effectués aux périodes suivantes :
- 19 juin 1984 après 15 mm de pluie pour le mil
- 17 juillet après 71 mm de précipitations.cLmuléespour l’arachide
- 25 juillet aprè,s 83 mm de pluie pour le niébé.
Les paysans ont eu à faire 2 entretiens au courant du mois d'Août et un troisième
début octobre à la suite d'un redémarrage rapide de l’herbe. Les allées ont également
fait l'objet d’entretiens.
Les récoltes ont été faites au début du mois de novembre,
Les quantités suivantes ont été obtenues :
- a r a c h i d e : 247 kg de gousses et 571 kg de paille
- niébé : 147 kg de gousses
- mil : néant
. . / . .
3
Tableau no1
: Rendements en tonnes par hectare
I
!
Répétition
!
!
!
!
1
A
!
!
!
!
B
C
1
1
D
Moyenne ,
!
Ecartement
!
!
3 x 5:3 x 7;3 x 5j3 x 7;:3 x 5:3 x 7:3 x 5:3 x 7;3 x 5;3 x 7;
!
!
!
1
1
!
!
!
1
!
!
1
1
1
!
1 - mil
1
!
1
I
1
1
I
!
!
-
!
-
!
1
!
2- niébé
!
!0,31
; 0,17;*0,07;
0,171 0,43;
-
; 0,25j
-
f 0,26; 0,081
!
!
3 - arachide
!
+w ; 0,35; 0,051 0,081 0,071 0,31; OJY;
O,lY: 0,32; 0,23;
.
Deux parcelles de niébé, semées deux fois de suite,n'ont rien produit.
Le mil, quant à lui, avec une pluviométrie de 327,Y mm en 25 jours a connu un
s i n i s t r e t o t a l ; aucune parcelle de cette zone de Bandia n'a été épargnée.
Une attaque de sauteriaux durant l’hivernage 83 avait détruit
toutes les récoltes
d e l a r é g i o n ; la pluviométrie n'avait d’ailleurs pas dépassé 250 mm.
L'analyse du tableau no1 montre que l’écartement n'a pas d'effet significatif sur
le rendement.
Le niébéet
l’arachide ont donné des rendements relativement très faibles. Les
plants d'Eucalyptus n'ont pas ,connu un sort meilleur comme le montre leur taux de sur-
vie (tableau n02).
Tableau na2 : Hauteur en cm et taux de survie des Eucalyptus (Janvier 1985)
!
A
!
B
!
!
!
1
C
D
H moyenne
!
1
!
!
I
CcorLoll10nL
t3x51
3 x 7 3 x 5 ‘3X7’3X513x71
!
!
3 x 5 I3X7!3X5
!
!
3 x 7
1 - mil
1345; 43;180: 2 ;290; 47;395; 45;306; 33;333; 24;423: 6Y+Y2; 37!
!
!
341
!
325
2- niébé
!
!262; 22/371;31
!240;
1
4j387; 371291;
141244; 33;325; 27;396; 67;
!
280
!
350
!
3- arachide
!43l; YO;256;37 ;286; 59;270;
61245; 16i288; 241283; 14f358; 65;
311
;
293
4- B i e n entre:4171 90:362;20 i288: 7113661 69f3261 41;382] 78;386; 47;388; 73;
354
;
374
. . . . .
.
. . . . .
!
5- mal entre.1334: 473428192 !359; 82;352; 88;307; 733316; 761293;
8;420; 70;
323
;
379
< - ?
-' I
y<
"j-:
Y90
3p
77
if F
hi, 0
*
39B,!$
sq v$ '--
L'exploitation de tels résultats (rendements)
e s t trè;ydifficile d u fait de la
forte mortalité des plants d'Eucalyptus auxquels ont été associéesles différentes
spéculations.
Les écartements retenus n'ont pas d'influente significative sur la hauteur mo-
yenne d e s a r b r e s . Il e n e s t de meme pour la fréquence des entretiens dans les deux
d e r n i e r s t r a i t e m e n t s .
/
. . . .
4
Ce volet "agrosylviculture"
a connu deux handicaps majeurs qui posent le problè-
m e d e s a r e p r o d u c t i b i l i t é ( t r a n s f e r t d e s r é s u l t a t s ) .
10) l'implantation des essais sur d'anciennes termitières semble être la
principale cause de mortalité ; un entomologiste va mener des études dans ces par-
c e l l e s .
11 est toutefois souhaitable, qu'à l'avenir, des sites beaucoup plus accueil-
lants soient choisis.
20) les habitants de.la localité de Bandia et des environs ne sont pas
des agriculteurs
a t t a c h e s à l a t e r r e . Le travail à la carrière et aux périmètres ':.
maraîchers, qui est beaucoup plus rentable à leurs yeux,a également perturbé notre
c a l e n d r i e r a g r i c o l e .
Essai no2 :
Désherbage chimique
Cet essai n'a pas été repris. Les observations du tapis herbacé avaient montré
que le traitement au glyphosate était plus efficace que celui au terbutryne. Dans
un souci de minimiser les coûts, il avait et6 proposé une pulvérisation localisée sur
1 rrc’ autour du plant au moment de la plantation. Les produits testéssont à base de
terbutryne (1500 g de m.a/ha) et de glyphosate (1200 g de m,a/ha) avec 400 1 d'eau/ha.
Essai no3 : type de plants
Il s'agissait principalement de la mise au point de barbatelles.
La technique de production est totalement maîtrisée.
Essai no4 : Rideaux brise-vent
La mise à la disposition des paysans,de terrains prêts à être plantés et de se-
mences sélectionnées n'a pas été suffisamment incitatrice pour nous permettre d'étu-
dier l'influence des brise - v e n t s u r l e s c u l t u r e s a g r i c o l e s .
Quatre espèces ont cependant été testées en rideaux simples : Eucalyptus cama]-
dulensis, Acacia holosericea, Prosopis juliflora, Azadirachta indica: Nous avons ob-
tenu les résultats suivants :
Tableau no3 : Traitement Est Ouest - lère ligne
I
!
!
!
,Eucalyptus cama1
I A . h o l o s e r i c e a
!
!
Espèces
, P . j u l i f l o r a
1
1
I
1
I
!
1
!
!
1
année
! janv 84
! Fev. 85 !Janv. 84 !Fev.
85
!Janv. 84 ! Fev. 85 !
. !
!
I
1
1
1
!
!
!
!
1
1
!
!
I
1
!
survik
1
1
!
!
!
1
,Taux de
85
54
1
85
1
82
100
!
!
!
96
!
!
h a u t e u r !
!
!
!
!
!
1
! moyenne (cm)!
171,3 !
276,9
!
153,3
!
179,7
!
188,4 !
272,5
!
I
1
1
1
I
I
I
!
. . /
. .
5
Talbeau no4 : Traitement Est. Ouest 2e ligne
!
!
!
1.
Espèces
! E. camaldulensis
!A. holosericea
Prosopis juliflora: Aaac/ir- indica
1
!
!
I
!
!
!
!
!
1
1
!
1
!
année
!Janv. 84 ! F. 85
! Janv. 841 F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F-85
!
!
!
I
!
!
!
!
!
1
I
Itaux de survie!
87
!
63
!
100
!
89
!
100
!
100
!
76
1
71
I
!
!
!
1
!
I
!
!
!
1
!
hauteur !
!
!
!
!
!
!
I
!
!moyenne (cm) !
217,5
!
279,3
!
157,89*!
180,O
!
190,o
!
277,8
!
-
!
-
I
l
1
1
I
1
1
I
!
1
I
Tableau no5
: Traitement
Est.Ouest
3e ligne
1
!
!
!
1
Espèces
!E. camaldulensis
! A. holosericea
! P r o s o p i s j u l i f l o r a : Azadiî. i n d i c a
!
I
I
1
!
I
!
1
1
!
!
!
! année
!Janv. 84 !F.
85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84!F,85
I
! !
I
1
1
1
!
!
!
I
!
!
1
1
!
!
1
!
I
1
!taux de survie! 90
1
68
! 85
!
75
! 100
!
100
! 81
1 81
I
! !
!
l
1
1
!
!
1
1
!
hauteur !
1
!
!
!
!
!
I
!
! moyenne( 198,3
!
269,0 ! " 146,2
!
185,7
! 136,ll !
179,4
!
-
1
1
! !
1
I
!
!
!
1
1
!
Tableau no6 : Traitement Est-Ouest
4e ligne
!
1
1
!
Espèces
I E. camaldulensis !Acacia holosericea
P r o s o p i s j u l i f l o r a :
1
Azadir. indica
l"
!
1
1
!
1
1
!
!
!
!
I
a n n é e ! J a n v . 84 ! F/ 85
!Janv. 84 IF
. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F.85
j*
!
!
1
l
!
!
1
1
!
!
!
!
1
!
I
1
!
I
1
Itaux
de survie! 91
!
64
! 100
!
100
! 96
1
96
1
56
!
44
!
I
!
!
1
1
!
l
!
!
!
!
h a u t e u r !
!
1
!
!
!
l
I
!
! moyenne
!
179,8
! 257,7
!
142,7 !
181,4
!
132,7
!
205,2
!
-
1
!
. ./ .*
Tableau na7 : Traitement Est-Ouest
5e ligne
!
!
!
!
Espèces
!E. camaldulensis
! Acacia holosericea:
Prosopis julifloraf Acacia
indica
!1
I
!
8
1
,
?
I
T
I
-!
!
a n n é e
! J a n v . 84 ! F. 85
!Janv.
84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F.85
!Janv.
84!F.85
!
!
!
!
1
!
1
l
!
1
1
d
!
!
1
!
!
!
I
l
!
!taux de survie! 79
!
44
! 96
!
96
I 100
!
84
! 65
! 59
!
I
1
1
!
!
!
I
l
!
!
!
h a u t e u r !
!
!
!
!
!
!
1
!
!
moyenne
(cm)!
172,2
!
241,6
!
141,4 * !
163,7
!
160,6
!
228,l !
-
!
-
!
I
I
!
1
1
1
!
!
!
1
Tableau no8 : Traitement Nord-Sud lère ligne
I
Espèces
i E. camaldulensis
!
Acacia holoserice{
Prosopis’ juliflord Acacia indica
T
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
I
1
!
année !Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv, 84 !
F - 8 5
!
!
!
!
!
I
I
I
!
1
!
!
!
1
!
!
!
!
l
1
!
!taux de survie! 84
I
52
l
88
!
88
! 100
!
100
1
87
!
87
!
1
!
1
!
1
!
1
l
I
!
1
hauteur
!
1
I
!
1
1
!
I
!
! moyenne (cm)! 173,9
!
235,l
!
144,2 !
144,9
! 106,9
!
185,2
!
-
1
!
!
!
1
1
l
!
I
1
1
I
--
Tableau no9 : Traitement Nord-Sud 2e liqne
!
Acacia holosericeai
I
Espèces
! E; camaldulensis
!
P r o s o p i s juliflorai
Acacia
indica
I
!
I
i
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
!
année
!Janv.
84 ! F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F, 85
!Janv. 84!F.85
!
I
!
!
!
!
!
I
1
I
I
-’
!
!
!
!
!
1
!
1
1
!
!taux de survie! 93
!
63
! 100
!
100
! 100
!
83
1
82
1 76
!
1
I
!
!
!
1
!
1
!
I
-’
I
h a u t e u r !
!
I
!
!
!
!
I
!
! moyenne ! 135,6
!
227,9
!
141,5 !
159,7
! 102,4
!
162,5
!
-
! -
1
1
!
I
!
!
1
1
!
1
!
Tableau no10 : Traitement Nord-Sud 3e ligne
!
l
I
1
Espèces
;E. camaldulensis
. Acacia holosericei
P r o s o p i s juliflo4
Acacia indica ,
!
--
1
1
!
!
1
!
!
!
I
I
!
année
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
! J a n v . 84! F . 85
!Janv. 84 !
F . 8 5
!
1
1
l
1
!
1
1
1
!
I
2
I
!
I
!
1
1
!
!
!
!
!taux d e s u r v i e 8 8
!
50
! 95
!
76
!
100 !
100
! 82
1
82
!
1
I
!
I
1
1
1
!
I
I
- -
1
hauteur !
!
1
!
!
!
!
!
!
!
moyenne( 162,5
!
215,9
!
126,7 !
145,6 !
116,9 !
143,7 !
-
I
!
!
1
1
1
!
1
1
I
I
l
2
.
. /
.”
Tableau 11 : Traitement Nord-Sud 4e ligne
!
!
!
!
!
Espéces
I
!
E. mcamaldulensis ! Acacia holosericea I Prosopisjuliflora
!
! A z a d i r a c h t a i n d i c a ,
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
année
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84!F.85
!
!
1
l
!
!
!
!
1
1
1
!
!
!
!
!
!
!
1
!
-!
!taux de survi?!
83 ! 54 ! 91 ! 73
!
97 ! 90 ! 68
,! 58
!
!
1
1
I
!
!
I
I
!
I
!
h a u t e u r !
1
1
!
!
1
!
I
!
! moyenne (cm)!
166,l !
221,9 !
129,7 *! 163,7 !
133,6 !
147,3 ! -
!
!
!
!
!
I
I
!
1
!
!
I
Il est dommage que nous ne puissions pas pour les raisons citées plus haut, appré-
cier l'impact des brise.-vent sur les cultures. L'objectif de cet essai n'étant pas at-
teint, nous nous limiterons essentiellement à une phase de constat. Eucalyptus camaldu-
lensis a connu une mortalité assez élevée; son taux de survie en février 1985 gravite
autour de 50 % avec une hauteur moyenne de 250 cm environ : son comportement est assez
decevant.
Acacia holosericea semble mieux résister mais son accroissement en hauteur qui s'affai-
blit de plus en plus demeure préoccupant.
Prosopis juliflora manifeste de très bonnes dispositions d'adaptation.
Azadirachta indica se comporte moyennement.
8
O P E R A T I O N 2
------------
Inventaire des potentialités climatiques et forestières du Sénégal
Des essais multilocaux avaient été mis en place en 1982 au niveau de 6 stations
expérimentales installées dans diffgrentes régions du pays.
BOTOU
région de Tambacounda
G O U D I R Y
1,
Saint-Louis
LAMBANGO
Kolda
DABO -
II
SEFA
Louga
DEALI
Au cours de l'année 1984 les performances suivantes ont été enregistrées :
Tableau no12
Station de GOUDIRY
Ruviométrie 1984 : 600 mm
!
!
!
!
!
Espèce
E. camaldulensis
Acacia holosericea ! Acacia raddiana
1
!
1
0
0
1
!
!
!
!
0
l
année
!Déc. 83
! Nov. 84 ! Déc. 83 ! Nov. 84 ! Déc. 83 ! Nov. 84 !
!
!
1
!
1
!
1
1
!
!
I
1
1
!
1
1
!Taux de survie
! 92
.J
88
!
95
1
95
!
73
1
71
!
1
I
I
I
1
I
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!Hauteur moyenne
! 269,4
!
480,8
!
236,3
!
359,7
!
54,8
!
97,P
!
!
(cm)
!
1
!
!
!
1
1
NB . Ceïba pentandra et Prosopis juliflora avaient été mesurés en décembre 83 et
avaient respectivement 55,5 cm pour 35% de taux de survie et 194,0 cm pour 90% de
vivants.
Le comportement de 4 des 5 essences testées est raisonnable malgré un hivernage
qui n'a pas tenu toutes ses promesses. Ceïba pentandra semble avoir beaucoup de
difficultés d'adaptation. Les performances dendrométriques de Eucalyptus camaldu-
lensis (un accroissement annuel de la hauteur de p lus de 2 mètres) e t le taux de
survie de Acacia holosericea (95%) sont notables.
/
. . . .
c 0
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111
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Y
Tableau no 14
Station de DEALI
Pluviométrie 1984 à Mbacké : 510 mm
!
I
Espèces
E. camaldulensis
!
1
!
!
!
; Prosopis juliflora !
Acacia raddiana
Acacia holosericea
Acacia bivenosa ,.
1
I
1
!
!
1
!
1
!
l
!
année
!Nov. 83
!Dec. 84
! nov. 83 ! Dec. 84 ! nov, 83 !dec. 84
!Nov. 83
!Dec. 84
!Nov. 83
! Dec. 84 !
!
1
1
1
1
I
!
I
l
!
1
!
1
!
1
!
1
!
1
!
1
!
iux de survie ! 93
1 63
1
75
!
23 !
98
1
77
1
92
!
72
1
52
!
29
!
%
!
l
1
!
1
1
1
1
1
1
1
hauteur
1
I
!
!
!
!
!
!
1
_ !
!
iyenne (cm)
! 189,7
! 350,8
!
81,9 !
111,33!
91,9
! 119,0
! 230,4
! 267,3
!
50,9
!
83,9
!
Eucalyptuscamaldulensis,
Malgré une certaine mortalité a fait presque doubler sa hauteur moyenne ; son taux de
survie reste de 63 % .
Prosopis juliflora a un comportement decevant.
Il en est de même pour Acacia bivenosa. Acacia holosericea et Acacia raddiana
à un degré moindre, se maintiennent relativement bien compte tenu des difficultés climatiques que connaît la zone.
0
Tableau no 15
11
Station de SEFA
(Pluviométrie 1984 : 925 mm)
!
!
Taux de survie %
!
Hauteur moyenne (cm)
I
1
Date
!
Espèces
!
!de plantation!
!!
Décembre 83 ! Décembre 84 !!Décembre 83 :Décembre 84 '
I
t
1
1
,Erythrop.hl eum
guïneense
;
25/7/82
;
77
!
I
53
1
37,0
;
57,8
i
!
!
!
!Khaya senegalensis
l,
89
!
85
!
t
1
1
1
1
32,l
;
85,6
1
1;Ceïba pentandra
1
1
II
!
95
85
!
88,4
;
153,9
1
.
!
!
!
!
.
I
!
!
!
1
I
! Gmelina arborea
n .
1
!
67
!
40
! 94,0
f
292,6
;
!
I
!,E. camaldulensis 8298
II
!
!'
! 78
1
76
1!
769,5
;
619,3
;
!
! E. camaldulensis
katherine
II
1
90
!
1
433,8
;
787,8
'
1
!
90
I
1
'E-
!
1
!
tereticornis
!
5/7/83
:
97
1
91
1
113,5
;
315,2
I
1
I
'Prosopis juliflora
II
85
!
40
!
82,8
;
82,9
I
!
!
!
I
I
!
1
!
I
!Cordyla
!
pinnata
II
1
!
88
1
54
!
14,4
!
l
47,8
1I
Tableau no 16
Station de DABO
(Pluviométrie en 1984 : 1114 .mm)
!
!
!
1
Dat?
Taux de survie
;D
1
Hauteur moyenne (cm) I
1
!
EspGces
!
,de pla@.ation ;
!
!
!
!
1
!
' Dec. 83
84
!
!
1
Dec.
!
Dec. 83
!
Dec.
84
1
I,Erythrophleum guineense
!
28/7/82
;
25
!
1
21
!
!
feu
!
!
77,s
1
!!
1
Khaya senegalensis
#I
!
!
!
!
1
!
!
49
!
56
!
feu
!
73,s
]
l
!
'Ceïba pentandra
II
!
!
!
1
1
!
1
1
26
!
6
1
feu
105,o
I
!
! Gmelina arborea
!
II
!
!
1
1
I
99
1
99
!
119,9
;
324,0
;
! Eucalyptus camaldulensis 8298:
II
!
1
!
I
!
93
!
98
feu
!
!
357,9
;
!
!
lr
1
!
!
! E. camaldulensis katherine !
1
700
1
98
1
414,2
;
629,7
;
!
!
,Ecalyptus tereticornis
8/7/83
77
!
18
!
.
!
;
I
1
feu
!1
56,2
;
!
1
1
1
f
!Prosopis juliflora
II
!
10
1
feu
50,o
!
!
!
!
f
!
!
!
1
!
!
1
I
II
94
! Tamarindus
indica
1
1
!
64
!
!
44,7
;
12
A SEFA,après le passage du feu en décembre 1982, tous les arbres ont été recépés,;
un an après, la reprise était très bonne. Il faut cependant remarquer que malgré ce
redémarrage spectaculaire, certains arbres comme Ergthrophleum guineense et Prossopis
juliflora o,nt beaucoup soufR?rt pendant l'année 84.. En décembre 82 et 83, nos parcelles
de DABO n'ont pas été épargnées par le feu. Eucalyptus tereticornis et Ceïba pentan-
dz-a o n t t r è s m a l r é a g i .
Il faut retenir l'excellent comportement de Eucalyptus camaldulensis dans les 2
stations.
Il faut également noter que toutes les plantations de la station de BOTOU ont
été entièrement
détruites par le feu à la fin de l'année 84.
13
O P E R A T I O N 3
Etude de l'évolution des sols sous plantations d'Eucalyptus
Elle est faite en collaboration étroite avec 1'ORSTOM et a porté en 1984 sur
la décomposition et l’incorporation des litières à la matière organique du sol.
L'introduction d'une espèce nouvelle dans L,ne ancienne formation naturelle
entraîne un changement dans le processus d'humification par l’arrivée d'une litière
nouvelle ,
C'est ainsi que l'étude de la déconpositionde. lalitière a été abordée
sous deux aspects : la mesure de la perte de poids in situ.par la méthode des sacs
en grillage et la décomposition in vitro. Dans le premier cas on trouve un pourcen-
tage compris entre 16 et 25 du poids initial contre 17 et 24 dans le second. Il
faut noter que la perte par pluviolessivage des substances hydrosolubles de la li-
tière constitue une partie importante de la perte de poids.
Des études de caractérisation physique et chimique de la litière sont par--con-
séquent nécessaires pour mieux cerner les processus de décomposition qui détermi-
nent la qualité et la quantité de matière organique incorporée au sol.
L'incorporation se fait quant à elle sous 2 formes : d'une part par fragmenta-
tion sous l'effet des facteurs biologiques et physiques et d’autre part sous forme
soluble. Il en résulte un sol superficiel pauvre en matières légères fines et en
matière organique liée aux argiles.
Il faut cependant retenir le rôle joué par les essences, terpènes, produits
phénoliques et hydrosolubles acides sur l’activité biologique.
L'une des principales conclusions de cette étude est l’observation d'un dimi-
,
nution de la production d’azote minéral sous Eucalyptus et
ceci sous la double
action de la strate herbacée et du processus de minéralisation.
14
O P E R A T I O N 4
A Bandia,
la pluviométrie enregistrée en 19814 est de 330 mm ; il y a donc un
léger gain par rapport à celle de 1983 qui était de 250 mm.
L’expression la plus concrète de la consommation en eau des Eucalyptus et de la
forêt.naturelle à Acacia seyal est l'établissement de profils hydriques.
Nous nous sommes intéressés à la'fluctuation du stock d'eau entre décembre 83 et
décembre 84 pour la parcelle&.uniquement
(figure n”l) . Dans la parcelle d'Eucalyptus,
nous constatons une certaine stabilité du profil avec, cependant, une très légère
baisse du stock d'eau jusqu'à 175 cm de profondeur c’est à dire dans toute la zone
exploitée:par l e s r a c i n e s .
La tendance à la baisse des réserves hydriques que nous enregistrons depuis
décembre 1981, tout en se poursuivant,'~,,stabilise
sensiblement : le seuil de pF 4.2 est,
une fois encore, légèrement dépassé dès le mois de décembre (tableau no 17)en tenant
compte évidemment de la zone d'influente sphérique de la sonde et de la linéarité de
tranche de sol pour le calcul de la teneur en eau en mm à un pF donné .
En forêt naturelle la stabilité du profil est encore plus nette : ceci est une
confirmation des précédents résultats obtenus SOU:S Acacia seyal.
En terrain nu, une bonne partie du surplus observé est certainement due aux 80 mm
supplémentaires reçus en 1984.
La figure na2 donne pour chaque type de formation, 2 profils hydriques : celui
du 21/5/84 (2 semaines avant les premières pluies) et celui du 29/10/84 (3 semaines
après la dernière pluie).
L’examen des courbes des 2 formations végétales montre une faible marge d'eau
e n t r e l e s 2 p r o f i l s ; donc une consommation qui a lieu au furet.3 mesure que les pluies
tombent. Ces pluies, assez fines, qui dépassent très rarement 30 mm (Annexe nOl),se
répartissent tout au long de l’hivernage de telle manière que la recharge du sol n'est
jamais complète malgré une capacité de rétention relativement bonne (100 mm pour le
premier mètre).
Deux mesures d'humidité faites les 20 et 21 .septembre sont assez révélatrices
de cette consommation hydrique des Eucalyptus ; après notre mesure du 20/9, il était
tombé 19 mm le soir ; le lendemain matin, on ne retrouvait plus le stock de la veille
(181,52 mm contre 179,12 mm sur 172 cm de profondeur et 391,52 mm contre 386,lO mm sur
tout le long du profil pour 1'Eucalyptus).
Il faut également noter que les 14 et 15/9
il était déjà tombé 41,9 mm.
L'analyse des résultats d'ETR (tableau n01,8) montre dans quel état hydrique se
t r o u v a i e n t l e s f o r m a t i o n s v é g é t a l e s l e 29/10/84 : une évapotranspiration réelle de
. . / . .
15
Tableau no 17
Valeurs du stock d'eau (S) et de sa variation (AS)
sur 125 cm de profondeur durant l'année 1984
1
Date !
!
!
I
Eucalyptus
F o r ê t n a t u r e l l e
Terrain nu
! d e s u r v i e !
.
!
!
1
!
: S (mm)
1
(mm)
] AS (mm) I S (mm) ! AS (mm) {
!12 -12- 83 !
171,06 !
1
152,02 !
! 175,32
1
I
1
!
!
I
I
!
1
1
+ 4,07
+ 1,36 l
+ 8,71
!
.
!
1
1
!
!25 -OI- 84 !
175,*13 !
!
153,38 !
! 184,03
!
1
1
1
1
I
1
1
I
1
!
' - 8,71
- 4,77 -
'
-15,89
1
!
!
!
1
!16 -02- 84 !
166,42 !
1
148,61 !
! 168,14
1
!
I
1
!
!
1
!
+ 1,43
!
+ 0,90
!
- 2,lO
! !
1
1
1
1
!
!13 -03- 84 !
167,85 !
1
149,51 !
!
166,04
1
!
1
l
1
!
1
+ 2,52
!
I
+ 3,08 l
!
+ 5,66
!
!
I
!
!
!
!18 -04- 84 !
170,37 !
1
152,59 !
! 171,70
1
!
!
1
!
!
1
I
1
l
- 1,86
- 1,61 ;
'
- 4,76
I
!
!
!
I
1
!21
-05- 84 !
168,51 !
1
150,98 !
!
166,94
1
I
!
!
!
!
1
- 0,83
!
!
1
- 1948 !
*
- 1,47
I
!
!
!
!
!
!15 -06- 84 !
167,68
!
1
149,50 !
!
165,47
!
!
I
!
l
1
1
1
!
+ 0,92
!
1
+ 6,74
+10,17
1
I
I
1
1
!14 -07- 84 !
168,60
!
l
156,24 !
! 175,64
1
I
!
l
I
1
I
I
1
+ 8;OO
- 1,84 ;
!
!
+ 4,30
!
!
!
!
!
!20 -08- 84 !
176,60
!
1
154,40 !
! 179,94
1
I
!
1
I
1
!
!
!
I
!
+ 4,42
+ 2,18
+20,21
1
l
1
!
!
!19 -OP- 84 !
181,02
!
!
156,58 !
!
200,15
!
!
1
1
I
1
1
!
!
1
1
* - 7,57
- 1,52
-10,OP
I
I
!
1
!29 -lO- 84 !
173,45 !
I
155,06 !
! 190,06
1
1
!
1
!
I
l
I
!
1
!
- 0,12
- 3,27 -
1
!
!
- 8,25
!
1
!
!
!15 -Il- 84 !
173,33 !
!
151,79 !
! 181,81
!
!
I
1
!
I
!
!
- 3,lO
!
- 0,44
!
l
- 4,15
!
l
!
1
!
!12 -12- 84 !
170,23 !
!
151,35 !
! 177,66
1
!
!
l
I
I
1
!
1
1
T a b l e a u no 18
Evapotranspiration réelle (ETR) de la parcelle 8
-
pendant l'année 1984
1
1
!
1
1
I
E u c a l y p t u s
For& naturelle
T e r r a i n n u
!
I
I
Période de mesure
* Pi
(inm)'
t
!
!
l
!
!
!
!
S
(mm)
!
ETR
(mm)
!
S (mm>
! ETR (mm)
S (mm)
!
1
!
1
ETR
(mm)
!
1
I
1
1
1
l
I
I
2/12/83
au 21/5/84
0
-
- 2,55
2,55
-
-
I
!
!
1,04
!
1,04
I
8,38
l
8,38
I
1/5/84
au 29/10/84
I
327,9
!
+ 4,94
!
322,96
!
+ 4,08
!
323,82
!
+23,12
l
304,78
l
9/10/84
au
12/12/84
1
0
!
-
I
1
-
!
!
I
1
I
3,22
!
3,22
!
3,71
!
3,71
!
-12,4
!
12,4
!
l
1
1
I
1
!
1
!
I
1
1
1
1
1
l
1
l
1
l
l
I
l
1
'OTAL
!
327,Y
1
; - 0,83
328,73
- 0,67
' 328,57
+ 2,34
325,56
!
!
I
l
l
19
322,96 mm pour une pluviométrie de 327,Y mm et un stock de 173,45 mm (tableau n017)
pour une teneur en eau au pF 4,2 de 168,69 mm au niveau des Eucalyptus, Cette
situation correspond parfaitement aux résultats de la figure no3 : les rythmes
de croissance en hauteur et en circonférence sont fortement corrélésà la pluviomé-
trie cumulée et mieux,.au stock d'eau qui est un facteur plus expressif. Le schéma
que nous observons depuis le début des mesures neutroniques se confirme : une
croissance qui commence après l'installation des pluies (juillet) ; la croissance
en circonférence qui s’arrête presque en même temps que la dernière pluie (première
décade d’octobre) et la faible quantité d'eau qui reste dans le sol et qui va servir
e n t r e a u t r e s , à une très légère croissance en hauteur jusqu'en novembre-décembre
(16 cm en 1984). L’accroissement courant a été de 32 mm pour la circonférence et
88,4 cm pour la hauteur.
Les Eucalyptus viennent de “passer” leur 4e hivernage à Bandia et les peuple-
ments les plus performants (parcelle 8) ont à peine 6 m de hauteur moyenne et 178 mm
de circonférence moyenne pour un taux de survie de 88 % (décembre 1984 tableau nolY).
Conclusion
Après 3 années de mesures neutroniques, il devenait nécessaire d’apprécier la
traduction biologique de la présence de l’eau dans le sol ; c e t é t a t h y d r i q u e é t a n t
la résultante, de,l’intéraction des conditions du milieu (demande climatique, dispo-
nibilité en eau au niveau du sol) et du comportement du végétal (enracinement, état
phénologique,
régulation stomatique). Nous avons utilisé la bombe à pression qui
permet la mesure de la tension hydrostatique dans le xylème.
Les cinétiques journalières ont débuté en novembre dans le peuplement d'Euca-
lyptus et se poursuivront mensuellement jusqu'a l a v e i l l e d e l ’ h i v e r n a g e ; p é r i o d e
pendant laquelle elles seront beaucoup plus rapprochées afin de mieux cerner la
reprise de la croissance.
Le 13 novembre 1984 (période approximative d’arrêt de croissance), nous avons
enregistré des potentiels de base (P,) voisins de -1,5MPa : il y a par conséquent
une certaine homogénéité physiologique du peuplement tant que l'alimentation hydri-
que se fait correctement. C’est à partir du mois de décembre que les valeurs de P 0
s’écartent et laissent apparaître toutes les contraintes auxquelles est soumis un
végétal donné. Il devient dès lors possible d'indiquer au sylviculteur pour ses
éventuelles coupes et à l’irrigateur pour ses apports d'eau, les différents arbres
qui auront le plus à souffrir de la saison sèche.
Des résultats qui restent à être confirmés sont obtenus pour le potentiel de
b a s e c r i t i q u e (Peo)
; et il faut enfin signaler l’intérêt particulier que nous
portons à un arbre dont le PB était de -4,5 MPa le 7 mars 85 mais qui n'avait pas
encore atteint le seuil létal.
Tableau no19
Croissance mensuelle (hauteur et circonférence de référence) et taux de survie
du peuplement d'Eucalyptus de la parcelle 8 ,
de décembre 83 à décembre 84
!
!
1
!
1
I
1
I
I
!
1
I
1
Mois
!
D'kc.
! J a n v .
! Fev.
! Mars
! Avril
!
Mai
!
Juin
! J u i l l e t -! Août
!
Sept
!
Octo. ;
Nov.
Dec.
1
1
1
l
I
!
t
1
l
1
1
l
1
nférence m o y e n n e !
146
!
146
!
146
!
147
!
147.
!
148
!
148
!
150
!
155
!
171
!
177 !
177
!
178
(mm)
!
!
1
1
1
1
l
1
I
I
1
I
1
I
!
l
I
I
l
!
I
!
!
I
1
!
ur moyenne (cm)
!
510,o
!
511,7
!
512,8
!
514,l
!
515,2
!
516,3
!
516,3
!
520,2
!
541,2
!
563,9
!
582,6!
594,2
!
598,4
1
1
!
I
1
I
1
l
1
1
l
!
l
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
de survie
1
9 2
!
92
!
92
!
92
!
92
!
9 2
!
92
!
9 0
!
8 8
!
. 88
!
88 !
88
!
8 8
1
!
l
1
!
I
!
I
l
l
!
!
l
22
CONCLUSION GENERALE
Les résultats ponctuels enregistrés pendant l'année 1984
ne permettent pas, à eux
seuls, de faire des recommandations. Nous avons déjà obtenu certaines informations
sur 1'Eucalyptus camaldulensis : anatomie de la feuille, son déficit létal, sa teneur
I
en matière sèche, son déficit de saturation hydrique...
Trois années de mesures à la sonde à neutrons ont permis d’apprécier la dynamique
d'humidité sous les peuplements d'Eucalyptus,
d'Acacia seyal et en terrain nu. Des
excavations racinaires sont actuellement
entreprises. Des observations phénologiques
hebdomadaires f débutees en juin 84, permettront en juin 85 de cerner le cycle végétatif
delf&caly@us' camaldulensis en re.lation avec des phénomènes quantitatifs précis (stock
d'eau dans le sol, croissance; potentiel de base...).
Les mesures de potentiel de sève sur Eucalyptus camaldulensis en vases de végé-
tation et in situ permettront de déterminer les seuils d’arrêt de croissance ; le po-
tentiel de base sera l’indicateur du comportement hydrique de l’arbre en relation
avec la sécheresse édaphique.
Les résultats des mensurations mensuelles des peuplements fournissent des prévi-
sions ponctuelles de la productivité des parcelles.
Des études pédologiques assez approfondies sont entamées et il semblerait que l'an-
cien cours d'eau qui alimentait *jadis la Somone ait joué un rôle important dans l'évo-
lution des sols. Il est
probable que la grande jpartie des reboisements existants
dans la zone ait été faite sur des sols peu évolués et non sur des sols ferrugineux
tropicaux.
Des profils pédologiques et des coups fide tarrière ont d’ores et déjà lais-
sé apparaître un gradient édaphique ( les 2 types cités et un sol de transition),
Les analyses chimiques apporteront de:; éclairLissements
Toutes ces études,une fois achevées,devront nous permettre
au delà du constat,
d'expliquer toutes les contraintes du milieu et les réactions du végétal qui en décou-
lent et.par conséquent/dgieux définir les limites de plasticité de 1'Eucalyptus et ses
conditions d"utilisation dans les reboisements
.
1
I
l
1
1
I
1
1
J u i n
' J u i l l e t
1 'Septembre
Août
Octobre
1
.------.-- ~.-.-
l
I
-..-. .--. -~-._-~-~ _..._
I
I
1
,
!
1
1
31,6
I
I
1
1
l
I
!
2
!
!
I
!
1
!
I
1
l
I
l
3
1
1
1
I
l
1
!
4
1
1
I
!
1
!
I
I
I
l
1
5
1
17,2
!
1
!
I
!
!
6
I
,
,
l
!
!
I
!
,
1
!
I
7
I
075
I
I
!
I
l
!
!
8
1
173
I
!
I
5,2
!
1
>
!
1
Y
I
/
/
, :,
!
1
l
1
l
1
!
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I
1
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l
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I
!
1
I
I
I
1
1
!
1 1
1
!
1
1
l
I
I
1
12
I
1
1
!
1
,
1
!
I
1
1
!
1
13
I
!
I
1
l
I
I
I
14
I
794
I
15,h
I
l
15,4
l
1
1
l
696
!
l
1
1
!
15
19,8
26,5
1
1
I
1
1
I
I
!
16
1
l
l
I
l
!
1
1
I
!
1
17
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I
I
1
1
I
I
I
18
1
I
!
!
1
I
1
1
1
!
!
1
l
19
1
1
l
l
!
1
I
,
20
,
2 ,L
I
!
1
19,0
!
I
1
1
I
1
1
l
21
!
!
!
l
!
I
!
I
270
!
22
I
1
I
I
11,8
I
!
1
1
1
I
!
1
I
23
1
1
!
I
I
1
I
I
24
1
!
8 , 4
1
!
I
1
1
I
I
1
I
I
l
25
470
22,6
!
I
I
!
l
I
I
1
26
I
495
1
I
1
I
1
1
l
1
I
27
26,5
!
1
!
,
I
!
!
1
28
I
1
1
l
1
1
1
1
I
1
I
29
10,o
l
1
1
!
l
I
1
30
1
1
14,6
1
I
I
1
1
I
1
1
1
31
1
1
!
!
l
I
I
TOTAL
29,8
1
94,7
1
68,x1
I
118,l
1
17,2
!
1
--I
1
' Nbre de jours:
I
I
1
1
1
5
8
4
7
1
I
1
I
I
1
I
I
!
327,9 m m e n
!
25 jours
1
1
*.:
-w-m
f ,
,
MINISTERE DE LA RECHERCHE“'
INSTITUT SENEGALAIS
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DE RECHERCHES AGRICOLES
m-w--
PROGRAMME DE RECHERCHE D'ACCOMPAGNEMENT DU PARFOB
.,_ . .
FINANCEMENT A 1 D
BILAN 84 DES RECHERCHES
PAPE NDIENGOU SALL
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES FORESTIERES
PARC FORESTIER DE HANN
BP, 2312 - D A K A R
PROGRAMME DE RECHERCHE
D'ACCOMPAGNEMENT DU PARFOB
----------
Ce programme qui a débuté au cours du deuxième semestre de 1980 se déroule nor-
malement. Le financement direct U S A 1 0 est terminé en décembre 84 et le titre III
PL 480 a pris le relais pour l'année 85.
L e s quatre opérations qui constituent ce programme comprennent
chacune un ou
plusieurs essaisqui n'ont pas été tous reconduits ; nous ne manquerons pas, le cas
échéant de le signaler dans le rapport,
Nous n’insisterons pas sur les dispositifs experimentaux : ils ont été tous dé-
crits dans le rapport "Bilan 83 des recherches au PARFOB" (C. R. BAILLY).
Le rapport final d'évaluation interne du programme va être rédigé ; il fera la
synthèse de tous les travaux menés dans le cadre du projet,
Une place importante sera
réservée aux recommandations que nous aurons inspirées les conclusions auxquelles nous
. .
avons abouti.
Dans le présent document nous ne retrouverons donc que les résultats et travaux
de l'année 84.
OPERATION 1
Avec ses 50 ha, cette opération visait particulièrement à réduire les coûts de
production en pépinière, de plantation et d’entretien. Elle comprenait :
- un essai d'association de culture à une plantation forestiére
- un essai désherbage chimique
- un essai "type de plants". '
- un réseau de rideaux brise-vent.
De ces quatre
e s s a i s , seul le premier a été reconduit en 1984 ; le réseau “ri-
deaux brise-vent” fait l'objet d'un suivi régulier et les deux autres essais ont donné
des résultats probants (cf : rapport 83).
Essai 1 : a q r o f o r e s t e r i e
Nous avons maintenu le dispositif de 1981. Les Eucalyptus camaldulensis 8411 FTB
ont été plantés les 16 et 17 juillet 1982 après une pluviométrie de 29,5 mm.
Cinq traitements répétés quatre fois et suivant deux types d’écartement
(3 m x 5 m et 3 m x 7 m) ont été retenus :
- une culture de mil souna III
- une culture de niébé Ndiambour
- une culture d’arachide 55 437
- une parcelle temoin mal entretenue ( 1 entretien)
- une parcelle temoin bien entretenue ( 2 entretiens)
Les semis ont été effectués aux périodes suivantes :
- 19 juin 1984 après 15 mm de pluie pour le mil
- 17 juillet après 71 mm de précipitations.cLmuléespour l’arachide
- 25 juillet aprè,s 83 mm de pluie pour le niébé.
Les paysans ont eu à faire 2 entretiens au courant du mois d'Août et un troisième
début octobre à la suite d'un redémarrage rapide de l’herbe. Les allées ont également
fait l'objet d’entretiens.
Les récoltes ont été faites au début du mois de novembre,
Les quantités suivantes ont été obtenues :
- a r a c h i d e : 247 kg de gousses et 571 kg de paille
- niébé : 147 kg de gousses
- mil : néant
. . / . .
3
Tableau no1
: Rendements en tonnes par hectare
I
!
Répétition
!
!
!
!
1
A
!
!
!
!
B
C
1
1
D
Moyenne ,
!
Ecartement
!
!
3 x 5:3 x 7;3 x 5j3 x 7;:3 x 5:3 x 7:3 x 5:3 x 7;3 x 5;3 x 7;
!
!
!
1
1
!
!
!
1
!
!
1
1
1
!
1 - mil
1
!
1
I
1
1
I
!
!
-
!
-
!
1
!
2- niébé
!
!0,31
; 0,17;*0,07;
0,171 0,43;
-
; 0,25j
-
f 0,26; 0,081
!
!
3 - arachide
!
+w ; 0,35; 0,051 0,081 0,071 0,31; OJY;
O,lY: 0,32; 0,23;
.
Deux parcelles de niébé, semées deux fois de suite,n'ont rien produit.
Le mil, quant à lui, avec une pluviométrie de 327,Y mm en 25 jours a connu un
s i n i s t r e t o t a l ; aucune parcelle de cette zone de Bandia n'a été épargnée.
Une attaque de sauteriaux durant l’hivernage 83 avait détruit
toutes les récoltes
d e l a r é g i o n ; la pluviométrie n'avait d’ailleurs pas dépassé 250 mm.
L'analyse du tableau no1 montre que l’écartement n'a pas d'effet significatif sur
le rendement.
Le niébéet
l’arachide ont donné des rendements relativement très faibles. Les
plants d'Eucalyptus n'ont pas ,connu un sort meilleur comme le montre leur taux de sur-
vie (tableau n02).
Tableau na2 : Hauteur en cm et taux de survie des Eucalyptus (Janvier 1985)
!
A
!
B
!
!
!
1
C
D
H moyenne
!
1
!
!
I
CcorLoll10nL
t3x51
3 x 7 3 x 5 ‘3X7’3X513x71
!
!
3 x 5 I3X7!3X5
!
!
3 x 7
1 - mil
1345; 43;180: 2 ;290; 47;395; 45;306; 33;333; 24;423: 6Y+Y2; 37!
!
!
341
!
325
2- niébé
!
!262; 22/371;31
!240;
1
4j387; 371291;
141244; 33;325; 27;396; 67;
!
280
!
350
!
3- arachide
!43l; YO;256;37 ;286; 59;270;
61245; 16i288; 241283; 14f358; 65;
311
;
293
4- B i e n entre:4171 90:362;20 i288: 7113661 69f3261 41;382] 78;386; 47;388; 73;
354
;
374
. . . . .
.
. . . . .
!
5- mal entre.1334: 473428192 !359; 82;352; 88;307; 733316; 761293;
8;420; 70;
323
;
379
< - ?
-' I
y<
"j-:
Y90
3p
77
if F
hi, 0
*
39B,!$
sq v$ '--
L'exploitation de tels résultats (rendements)
e s t trè;ydifficile d u fait de la
forte mortalité des plants d'Eucalyptus auxquels ont été associéesles différentes
spéculations.
Les écartements retenus n'ont pas d'influente significative sur la hauteur mo-
yenne d e s a r b r e s . Il e n e s t de meme pour la fréquence des entretiens dans les deux
d e r n i e r s t r a i t e m e n t s .
/
. . . .
4
Ce volet "agrosylviculture"
a connu deux handicaps majeurs qui posent le problè-
m e d e s a r e p r o d u c t i b i l i t é ( t r a n s f e r t d e s r é s u l t a t s ) .
10) l'implantation des essais sur d'anciennes termitières semble être la
principale cause de mortalité ; un entomologiste va mener des études dans ces par-
c e l l e s .
11 est toutefois souhaitable, qu'à l'avenir, des sites beaucoup plus accueil-
lants soient choisis.
20) les habitants de.la localité de Bandia et des environs ne sont pas
des agriculteurs
a t t a c h e s à l a t e r r e . Le travail à la carrière et aux périmètres ':.
maraîchers, qui est beaucoup plus rentable à leurs yeux,a également perturbé notre
c a l e n d r i e r a g r i c o l e .
Essai no2 :
Désherbage chimique
Cet essai n'a pas été repris. Les observations du tapis herbacé avaient montré
que le traitement au glyphosate était plus efficace que celui au terbutryne. Dans
un souci de minimiser les coûts, il avait et6 proposé une pulvérisation localisée sur
1 rrc’ autour du plant au moment de la plantation. Les produits testéssont à base de
terbutryne (1500 g de m.a/ha) et de glyphosate (1200 g de m,a/ha) avec 400 1 d'eau/ha.
Essai no3 : type de plants
Il s'agissait principalement de la mise au point de barbatelles.
La technique de production est totalement maîtrisée.
Essai no4 : Rideaux brise-vent
La mise à la disposition des paysans,de terrains prêts à être plantés et de se-
mences sélectionnées n'a pas été suffisamment incitatrice pour nous permettre d'étu-
dier l'influence des brise - v e n t s u r l e s c u l t u r e s a g r i c o l e s .
Quatre espèces ont cependant été testées en rideaux simples : Eucalyptus cama]-
dulensis, Acacia holosericea, Prosopis juliflora, Azadirachta indica: Nous avons ob-
tenu les résultats suivants :
Tableau no3 : Traitement Est Ouest - lère ligne
I
!
!
!
,Eucalyptus cama1
I A . h o l o s e r i c e a
!
!
Espèces
, P . j u l i f l o r a
1
1
I
1
I
!
1
!
!
1
année
! janv 84
! Fev. 85 !Janv. 84 !Fev.
85
!Janv. 84 ! Fev. 85 !
. !
!
I
1
1
1
!
!
!
!
1
1
!
!
I
1
!
survik
1
1
!
!
!
1
,Taux de
85
54
1
85
1
82
100
!
!
!
96
!
!
h a u t e u r !
!
!
!
!
!
1
! moyenne (cm)!
171,3 !
276,9
!
153,3
!
179,7
!
188,4 !
272,5
!
I
1
1
1
I
I
I
!
. . /
. .
5
Talbeau no4 : Traitement Est. Ouest 2e ligne
!
!
!
1.
Espèces
! E. camaldulensis
!A. holosericea
Prosopis juliflora: Aaac/ir- indica
1
!
!
I
!
!
!
!
!
1
1
!
1
!
année
!Janv. 84 ! F. 85
! Janv. 841 F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F-85
!
!
!
I
!
!
!
!
!
1
I
Itaux de survie!
87
!
63
!
100
!
89
!
100
!
100
!
76
1
71
I
!
!
!
1
!
I
!
!
!
1
!
hauteur !
!
!
!
!
!
!
I
!
!moyenne (cm) !
217,5
!
279,3
!
157,89*!
180,O
!
190,o
!
277,8
!
-
!
-
I
l
1
1
I
1
1
I
!
1
I
Tableau no5
: Traitement
Est.Ouest
3e ligne
1
!
!
!
1
Espèces
!E. camaldulensis
! A. holosericea
! P r o s o p i s j u l i f l o r a : Azadiî. i n d i c a
!
I
I
1
!
I
!
1
1
!
!
!
! année
!Janv. 84 !F.
85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84!F,85
I
! !
I
1
1
1
!
!
!
I
!
!
1
1
!
!
1
!
I
1
!taux de survie! 90
1
68
! 85
!
75
! 100
!
100
! 81
1 81
I
! !
!
l
1
1
!
!
1
1
!
hauteur !
1
!
!
!
!
!
I
!
! moyenne( 198,3
!
269,0 ! " 146,2
!
185,7
! 136,ll !
179,4
!
-
1
1
! !
1
I
!
!
!
1
1
!
Tableau no6 : Traitement Est-Ouest
4e ligne
!
1
1
!
Espèces
I E. camaldulensis !Acacia holosericea
P r o s o p i s j u l i f l o r a :
1
Azadir. indica
l"
!
1
1
!
1
1
!
!
!
!
I
a n n é e ! J a n v . 84 ! F/ 85
!Janv. 84 IF
. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F.85
j*
!
!
1
l
!
!
1
1
!
!
!
!
1
!
I
1
!
I
1
Itaux
de survie! 91
!
64
! 100
!
100
! 96
1
96
1
56
!
44
!
I
!
!
1
1
!
l
!
!
!
!
h a u t e u r !
!
1
!
!
!
l
I
!
! moyenne
!
179,8
! 257,7
!
142,7 !
181,4
!
132,7
!
205,2
!
-
1
!
. ./ .*
Tableau na7 : Traitement Est-Ouest
5e ligne
!
!
!
!
Espèces
!E. camaldulensis
! Acacia holosericea:
Prosopis julifloraf Acacia
indica
!1
I
!
8
1
,
?
I
T
I
-!
!
a n n é e
! J a n v . 84 ! F. 85
!Janv.
84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F.85
!Janv.
84!F.85
!
!
!
!
1
!
1
l
!
1
1
d
!
!
1
!
!
!
I
l
!
!taux de survie! 79
!
44
! 96
!
96
I 100
!
84
! 65
! 59
!
I
1
1
!
!
!
I
l
!
!
!
h a u t e u r !
!
!
!
!
!
!
1
!
!
moyenne
(cm)!
172,2
!
241,6
!
141,4 * !
163,7
!
160,6
!
228,l !
-
!
-
!
I
I
!
1
1
1
!
!
!
1
Tableau no8 : Traitement Nord-Sud lère ligne
I
Espèces
i E. camaldulensis
!
Acacia holoserice{
Prosopis’ juliflord Acacia indica
T
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
I
1
!
année !Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv, 84 !
F - 8 5
!
!
!
!
!
I
I
I
!
1
!
!
!
1
!
!
!
!
l
1
!
!taux de survie! 84
I
52
l
88
!
88
! 100
!
100
1
87
!
87
!
1
!
1
!
1
!
1
l
I
!
1
hauteur
!
1
I
!
1
1
!
I
!
! moyenne (cm)! 173,9
!
235,l
!
144,2 !
144,9
! 106,9
!
185,2
!
-
1
!
!
!
1
1
l
!
I
1
1
I
--
Tableau no9 : Traitement Nord-Sud 2e liqne
!
Acacia holosericeai
I
Espèces
! E; camaldulensis
!
P r o s o p i s juliflorai
Acacia
indica
I
!
I
i
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
!
année
!Janv.
84 ! F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F, 85
!Janv. 84!F.85
!
I
!
!
!
!
!
I
1
I
I
-’
!
!
!
!
!
1
!
1
1
!
!taux de survie! 93
!
63
! 100
!
100
! 100
!
83
1
82
1 76
!
1
I
!
!
!
1
!
1
!
I
-’
I
h a u t e u r !
!
I
!
!
!
!
I
!
! moyenne ! 135,6
!
227,9
!
141,5 !
159,7
! 102,4
!
162,5
!
-
! -
1
1
!
I
!
!
1
1
!
1
!
Tableau no10 : Traitement Nord-Sud 3e ligne
!
l
I
1
Espèces
;E. camaldulensis
. Acacia holosericei
P r o s o p i s juliflo4
Acacia indica ,
!
--
1
1
!
!
1
!
!
!
I
I
!
année
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
! J a n v . 84! F . 85
!Janv. 84 !
F . 8 5
!
1
1
l
1
!
1
1
1
!
I
2
I
!
I
!
1
1
!
!
!
!
!taux d e s u r v i e 8 8
!
50
! 95
!
76
!
100 !
100
! 82
1
82
!
1
I
!
I
1
1
1
!
I
I
- -
1
hauteur !
!
1
!
!
!
!
!
!
!
moyenne( 162,5
!
215,9
!
126,7 !
145,6 !
116,9 !
143,7 !
-
I
!
!
1
1
1
!
1
1
I
I
l
2
.
. /
.”
Tableau 11 : Traitement Nord-Sud 4e ligne
!
!
!
!
!
Espéces
I
!
E. mcamaldulensis ! Acacia holosericea I Prosopisjuliflora
!
! A z a d i r a c h t a i n d i c a ,
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
année
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84 ! F. 85
!Janv. 84 !
F. 85
!Janv. 84!F.85
!
!
1
l
!
!
!
!
1
1
1
!
!
!
!
!
!
!
1
!
-!
!taux de survi?!
83 ! 54 ! 91 ! 73
!
97 ! 90 ! 68
,! 58
!
!
1
1
I
!
!
I
I
!
I
!
h a u t e u r !
1
1
!
!
1
!
I
!
! moyenne (cm)!
166,l !
221,9 !
129,7 *! 163,7 !
133,6 !
147,3 ! -
!
!
!
!
!
I
I
!
1
!
!
I
Il est dommage que nous ne puissions pas pour les raisons citées plus haut, appré-
cier l'impact des brise.-vent sur les cultures. L'objectif de cet essai n'étant pas at-
teint, nous nous limiterons essentiellement à une phase de constat. Eucalyptus camaldu-
lensis a connu une mortalité assez élevée; son taux de survie en février 1985 gravite
autour de 50 % avec une hauteur moyenne de 250 cm environ : son comportement est assez
decevant.
Acacia holosericea semble mieux résister mais son accroissement en hauteur qui s'affai-
blit de plus en plus demeure préoccupant.
Prosopis juliflora manifeste de très bonnes dispositions d'adaptation.
Azadirachta indica se comporte moyennement.
8
O P E R A T I O N 2
------------
Inventaire des potentialités climatiques et forestières du Sénégal
Des essais multilocaux avaient été mis en place en 1982 au niveau de 6 stations
expérimentales installées dans diffgrentes régions du pays.
BOTOU
région de Tambacounda
G O U D I R Y
1,
Saint-Louis
LAMBANGO
Kolda
DABO -
II
SEFA
Louga
DEALI
Au cours de l'année 1984 les performances suivantes ont été enregistrées :
Tableau no12
Station de GOUDIRY
Ruviométrie 1984 : 600 mm
!
!
!
!
!
Espèce
E. camaldulensis
Acacia holosericea ! Acacia raddiana
1
!
1
0
0
1
!
!
!
!
0
l
année
!Déc. 83
! Nov. 84 ! Déc. 83 ! Nov. 84 ! Déc. 83 ! Nov. 84 !
!
!
1
!
1
!
1
1
!
!
I
1
1
!
1
1
!Taux de survie
! 92
.J
88
!
95
1
95
!
73
1
71
!
1
I
I
I
1
I
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!Hauteur moyenne
! 269,4
!
480,8
!
236,3
!
359,7
!
54,8
!
97,P
!
!
(cm)
!
1
!
!
!
1
1
NB . Ceïba pentandra et Prosopis juliflora avaient été mesurés en décembre 83 et
avaient respectivement 55,5 cm pour 35% de taux de survie et 194,0 cm pour 90% de
vivants.
Le comportement de 4 des 5 essences testées est raisonnable malgré un hivernage
qui n'a pas tenu toutes ses promesses. Ceïba pentandra semble avoir beaucoup de
difficultés d'adaptation. Les performances dendrométriques de Eucalyptus camaldu-
lensis (un accroissement annuel de la hauteur de p lus de 2 mètres) e t le taux de
survie de Acacia holosericea (95%) sont notables.
/
. . . .
c 0
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Y
Tableau no 14
Station de DEALI
Pluviométrie 1984 à Mbacké : 510 mm
!
I
Espèces
E. camaldulensis
!
1
!
!
!
; Prosopis juliflora !
Acacia raddiana
Acacia holosericea
Acacia bivenosa ,.
1
I
1
!
!
1
!
1
!
l
!
année
!Nov. 83
!Dec. 84
! nov. 83 ! Dec. 84 ! nov, 83 !dec. 84
!Nov. 83
!Dec. 84
!Nov. 83
! Dec. 84 !
!
1
1
1
1
I
!
I
l
!
1
!
1
!
1
!
1
!
1
!
1
!
iux de survie ! 93
1 63
1
75
!
23 !
98
1
77
1
92
!
72
1
52
!
29
!
%
!
l
1
!
1
1
1
1
1
1
1
hauteur
1
I
!
!
!
!
!
!
1
_ !
!
iyenne (cm)
! 189,7
! 350,8
!
81,9 !
111,33!
91,9
! 119,0
! 230,4
! 267,3
!
50,9
!
83,9
!
Eucalyptuscamaldulensis,
Malgré une certaine mortalité a fait presque doubler sa hauteur moyenne ; son taux de
survie reste de 63 % .
Prosopis juliflora a un comportement decevant.
Il en est de même pour Acacia bivenosa. Acacia holosericea et Acacia raddiana
à un degré moindre, se maintiennent relativement bien compte tenu des difficultés climatiques que connaît la zone.
0
Tableau no 15
11
Station de SEFA
(Pluviométrie 1984 : 925 mm)
!
!
Taux de survie %
!
Hauteur moyenne (cm)
I
1
Date
!
Espèces
!
!de plantation!
!!
Décembre 83 ! Décembre 84 !!Décembre 83 :Décembre 84 '
I
t
1
1
,Erythrop.hl eum
guïneense
;
25/7/82
;
77
!
I
53
1
37,0
;
57,8
i
!
!
!
!Khaya senegalensis
l,
89
!
85
!
t
1
1
1
1
32,l
;
85,6
1
1;Ceïba pentandra
1
1
II
!
95
85
!
88,4
;
153,9
1
.
!
!
!
!
.
I
!
!
!
1
I
! Gmelina arborea
n .
1
!
67
!
40
! 94,0
f
292,6
;
!
I
!,E. camaldulensis 8298
II
!
!'
! 78
1
76
1!
769,5
;
619,3
;
!
! E. camaldulensis
katherine
II
1
90
!
1
433,8
;
787,8
'
1
!
90
I
1
'E-
!
1
!
tereticornis
!
5/7/83
:
97
1
91
1
113,5
;
315,2
I
1
I
'Prosopis juliflora
II
85
!
40
!
82,8
;
82,9
I
!
!
!
I
I
!
1
!
I
!Cordyla
!
pinnata
II
1
!
88
1
54
!
14,4
!
l
47,8
1I
Tableau no 16
Station de DABO
(Pluviométrie en 1984 : 1114 .mm)
!
!
!
1
Dat?
Taux de survie
;D
1
Hauteur moyenne (cm) I
1
!
EspGces
!
,de pla@.ation ;
!
!
!
!
1
!
' Dec. 83
84
!
!
1
Dec.
!
Dec. 83
!
Dec.
84
1
I,Erythrophleum guineense
!
28/7/82
;
25
!
1
21
!
!
feu
!
!
77,s
1
!!
1
Khaya senegalensis
#I
!
!
!
!
1
!
!
49
!
56
!
feu
!
73,s
]
l
!
'Ceïba pentandra
II
!
!
!
1
1
!
1
1
26
!
6
1
feu
105,o
I
!
! Gmelina arborea
!
II
!
!
1
1
I
99
1
99
!
119,9
;
324,0
;
! Eucalyptus camaldulensis 8298:
II
!
1
!
I
!
93
!
98
feu
!
!
357,9
;
!
!
lr
1
!
!
! E. camaldulensis katherine !
1
700
1
98
1
414,2
;
629,7
;
!
!
,Ecalyptus tereticornis
8/7/83
77
!
18
!
.
!
;
I
1
feu
!1
56,2
;
!
1
1
1
f
!Prosopis juliflora
II
!
10
1
feu
50,o
!
!
!
!
f
!
!
!
1
!
!
1
I
II
94
! Tamarindus
indica
1
1
!
64
!
!
44,7
;
12
A SEFA,après le passage du feu en décembre 1982, tous les arbres ont été recépés,;
un an après, la reprise était très bonne. Il faut cependant remarquer que malgré ce
redémarrage spectaculaire, certains arbres comme Ergthrophleum guineense et Prossopis
juliflora o,nt beaucoup soufR?rt pendant l'année 84.. En décembre 82 et 83, nos parcelles
de DABO n'ont pas été épargnées par le feu. Eucalyptus tereticornis et Ceïba pentan-
dz-a o n t t r è s m a l r é a g i .
Il faut retenir l'excellent comportement de Eucalyptus camaldulensis dans les 2
stations.
Il faut également noter que toutes les plantations de la station de BOTOU ont
été entièrement
détruites par le feu à la fin de l'année 84.
13
O P E R A T I O N 3
Etude de l'évolution des sols sous plantations d'Eucalyptus
Elle est faite en collaboration étroite avec 1'ORSTOM et a porté en 1984 sur
la décomposition et l’incorporation des litières à la matière organique du sol.
L'introduction d'une espèce nouvelle dans L,ne ancienne formation naturelle
entraîne un changement dans le processus d'humification par l’arrivée d'une litière
nouvelle ,
C'est ainsi que l'étude de la déconpositionde. lalitière a été abordée
sous deux aspects : la mesure de la perte de poids in situ.par la méthode des sacs
en grillage et la décomposition in vitro. Dans le premier cas on trouve un pourcen-
tage compris entre 16 et 25 du poids initial contre 17 et 24 dans le second. Il
faut noter que la perte par pluviolessivage des substances hydrosolubles de la li-
tière constitue une partie importante de la perte de poids.
Des études de caractérisation physique et chimique de la litière sont par--con-
séquent nécessaires pour mieux cerner les processus de décomposition qui détermi-
nent la qualité et la quantité de matière organique incorporée au sol.
L'incorporation se fait quant à elle sous 2 formes : d'une part par fragmenta-
tion sous l'effet des facteurs biologiques et physiques et d’autre part sous forme
soluble. Il en résulte un sol superficiel pauvre en matières légères fines et en
matière organique liée aux argiles.
Il faut cependant retenir le rôle joué par les essences, terpènes, produits
phénoliques et hydrosolubles acides sur l’activité biologique.
L'une des principales conclusions de cette étude est l’observation d'un dimi-
,
nution de la production d’azote minéral sous Eucalyptus et
ceci sous la double
action de la strate herbacée et du processus de minéralisation.
14
O P E R A T I O N 4
A Bandia,
la pluviométrie enregistrée en 19814 est de 330 mm ; il y a donc un
léger gain par rapport à celle de 1983 qui était de 250 mm.
L’expression la plus concrète de la consommation en eau des Eucalyptus et de la
forêt.naturelle à Acacia seyal est l'établissement de profils hydriques.
Nous nous sommes intéressés à la'fluctuation du stock d'eau entre décembre 83 et
décembre 84 pour la parcelle&.uniquement
(figure n”l) . Dans la parcelle d'Eucalyptus,
nous constatons une certaine stabilité du profil avec, cependant, une très légère
baisse du stock d'eau jusqu'à 175 cm de profondeur c’est à dire dans toute la zone
exploitée:par l e s r a c i n e s .
La tendance à la baisse des réserves hydriques que nous enregistrons depuis
décembre 1981, tout en se poursuivant,'~,,stabilise
sensiblement : le seuil de pF 4.2 est,
une fois encore, légèrement dépassé dès le mois de décembre (tableau no 17)en tenant
compte évidemment de la zone d'influente sphérique de la sonde et de la linéarité de
tranche de sol pour le calcul de la teneur en eau en mm à un pF donné .
En forêt naturelle la stabilité du profil est encore plus nette : ceci est une
confirmation des précédents résultats obtenus SOU:S Acacia seyal.
En terrain nu, une bonne partie du surplus observé est certainement due aux 80 mm
supplémentaires reçus en 1984.
La figure na2 donne pour chaque type de formation, 2 profils hydriques : celui
du 21/5/84 (2 semaines avant les premières pluies) et celui du 29/10/84 (3 semaines
après la dernière pluie).
L’examen des courbes des 2 formations végétales montre une faible marge d'eau
e n t r e l e s 2 p r o f i l s ; donc une consommation qui a lieu au furet.3 mesure que les pluies
tombent. Ces pluies, assez fines, qui dépassent très rarement 30 mm (Annexe nOl),se
répartissent tout au long de l’hivernage de telle manière que la recharge du sol n'est
jamais complète malgré une capacité de rétention relativement bonne (100 mm pour le
premier mètre).
Deux mesures d'humidité faites les 20 et 21 .septembre sont assez révélatrices
de cette consommation hydrique des Eucalyptus ; après notre mesure du 20/9, il était
tombé 19 mm le soir ; le lendemain matin, on ne retrouvait plus le stock de la veille
(181,52 mm contre 179,12 mm sur 172 cm de profondeur et 391,52 mm contre 386,lO mm sur
tout le long du profil pour 1'Eucalyptus).
Il faut également noter que les 14 et 15/9
il était déjà tombé 41,9 mm.
L'analyse des résultats d'ETR (tableau n01,8) montre dans quel état hydrique se
t r o u v a i e n t l e s f o r m a t i o n s v é g é t a l e s l e 29/10/84 : une évapotranspiration réelle de
. . / . .
15
Tableau no 17
Valeurs du stock d'eau (S) et de sa variation (AS)
sur 125 cm de profondeur durant l'année 1984
1
Date !
!
!
I
Eucalyptus
F o r ê t n a t u r e l l e
Terrain nu
! d e s u r v i e !
.
!
!
1
!
: S (mm)
1
(mm)
] AS (mm) I S (mm) ! AS (mm) {
!12 -12- 83 !
171,06 !
1
152,02 !
! 175,32
1
I
1
!
!
I
I
!
1
1
+ 4,07
+ 1,36 l
+ 8,71
!
.
!
1
1
!
!25 -OI- 84 !
175,*13 !
!
153,38 !
! 184,03
!
1
1
1
1
I
1
1
I
1
!
' - 8,71
- 4,77 -
'
-15,89
1
!
!
!
1
!16 -02- 84 !
166,42 !
1
148,61 !
! 168,14
1
!
I
1
!
!
1
!
+ 1,43
!
+ 0,90
!
- 2,lO
! !
1
1
1
1
!
!13 -03- 84 !
167,85 !
1
149,51 !
!
166,04
1
!
1
l
1
!
1
+ 2,52
!
I
+ 3,08 l
!
+ 5,66
!
!
I
!
!
!
!18 -04- 84 !
170,37 !
1
152,59 !
! 171,70
1
!
!
1
!
!
1
I
1
l
- 1,86
- 1,61 ;
'
- 4,76
I
!
!
!
I
1
!21
-05- 84 !
168,51 !
1
150,98 !
!
166,94
1
I
!
!
!
!
1
- 0,83
!
!
1
- 1948 !
*
- 1,47
I
!
!
!
!
!
!15 -06- 84 !
167,68
!
1
149,50 !
!
165,47
!
!
I
!
l
1
1
1
!
+ 0,92
!
1
+ 6,74
+10,17
1
I
I
1
1
!14 -07- 84 !
168,60
!
l
156,24 !
! 175,64
1
I
!
l
I
1
I
I
1
+ 8;OO
- 1,84 ;
!
!
+ 4,30
!
!
!
!
!
!20 -08- 84 !
176,60
!
1
154,40 !
! 179,94
1
I
!
1
I
1
!
!
!
I
!
+ 4,42
+ 2,18
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1
T a b l e a u no 18
Evapotranspiration réelle (ETR) de la parcelle 8
-
pendant l'année 1984
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E u c a l y p t u s
For& naturelle
T e r r a i n n u
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l
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I
1/5/84
au 29/10/84
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+ 4,08
!
323,82
!
+23,12
l
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l
9/10/84
au
12/12/84
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0
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+ 2,34
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I
l
l
19
322,96 mm pour une pluviométrie de 327,Y mm et un stock de 173,45 mm (tableau n017)
pour une teneur en eau au pF 4,2 de 168,69 mm au niveau des Eucalyptus, Cette
situation correspond parfaitement aux résultats de la figure no3 : les rythmes
de croissance en hauteur et en circonférence sont fortement corrélésà la pluviomé-
trie cumulée et mieux,.au stock d'eau qui est un facteur plus expressif. Le schéma
que nous observons depuis le début des mesures neutroniques se confirme : une
croissance qui commence après l'installation des pluies (juillet) ; la croissance
en circonférence qui s’arrête presque en même temps que la dernière pluie (première
décade d’octobre) et la faible quantité d'eau qui reste dans le sol et qui va servir
e n t r e a u t r e s , à une très légère croissance en hauteur jusqu'en novembre-décembre
(16 cm en 1984). L’accroissement courant a été de 32 mm pour la circonférence et
88,4 cm pour la hauteur.
Les Eucalyptus viennent de “passer” leur 4e hivernage à Bandia et les peuple-
ments les plus performants (parcelle 8) ont à peine 6 m de hauteur moyenne et 178 mm
de circonférence moyenne pour un taux de survie de 88 % (décembre 1984 tableau nolY).
Conclusion
Après 3 années de mesures neutroniques, il devenait nécessaire d’apprécier la
traduction biologique de la présence de l’eau dans le sol ; c e t é t a t h y d r i q u e é t a n t
la résultante, de,l’intéraction des conditions du milieu (demande climatique, dispo-
nibilité en eau au niveau du sol) et du comportement du végétal (enracinement, état
phénologique,
régulation stomatique). Nous avons utilisé la bombe à pression qui
permet la mesure de la tension hydrostatique dans le xylème.
Les cinétiques journalières ont débuté en novembre dans le peuplement d'Euca-
lyptus et se poursuivront mensuellement jusqu'a l a v e i l l e d e l ’ h i v e r n a g e ; p é r i o d e
pendant laquelle elles seront beaucoup plus rapprochées afin de mieux cerner la
reprise de la croissance.
Le 13 novembre 1984 (période approximative d’arrêt de croissance), nous avons
enregistré des potentiels de base (P,) voisins de -1,5MPa : il y a par conséquent
une certaine homogénéité physiologique du peuplement tant que l'alimentation hydri-
que se fait correctement. C’est à partir du mois de décembre que les valeurs de P 0
s’écartent et laissent apparaître toutes les contraintes auxquelles est soumis un
végétal donné. Il devient dès lors possible d'indiquer au sylviculteur pour ses
éventuelles coupes et à l’irrigateur pour ses apports d'eau, les différents arbres
qui auront le plus à souffrir de la saison sèche.
Des résultats qui restent à être confirmés sont obtenus pour le potentiel de
b a s e c r i t i q u e (Peo)
; et il faut enfin signaler l’intérêt particulier que nous
portons à un arbre dont le PB était de -4,5 MPa le 7 mars 85 mais qui n'avait pas
encore atteint le seuil létal.
Tableau no19
Croissance mensuelle (hauteur et circonférence de référence) et taux de survie
du peuplement d'Eucalyptus de la parcelle 8 ,
de décembre 83 à décembre 84
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1
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177
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!
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!
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!
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1
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l
22
CONCLUSION GENERALE
Les résultats ponctuels enregistrés pendant l'année 1984
ne permettent pas, à eux
seuls, de faire des recommandations. Nous avons déjà obtenu certaines informations
sur 1'Eucalyptus camaldulensis : anatomie de la feuille, son déficit létal, sa teneur
I
en matière sèche, son déficit de saturation hydrique...
Trois années de mesures à la sonde à neutrons ont permis d’apprécier la dynamique
d'humidité sous les peuplements d'Eucalyptus,
d'Acacia seyal et en terrain nu. Des
excavations racinaires sont actuellement
entreprises. Des observations phénologiques
hebdomadaires f débutees en juin 84, permettront en juin 85 de cerner le cycle végétatif
delf&caly@us' camaldulensis en re.lation avec des phénomènes quantitatifs précis (stock
d'eau dans le sol, croissance; potentiel de base...).
Les mesures de potentiel de sève sur Eucalyptus camaldulensis en vases de végé-
tation et in situ permettront de déterminer les seuils d’arrêt de croissance ; le po-
tentiel de base sera l’indicateur du comportement hydrique de l’arbre en relation
avec la sécheresse édaphique.
Les résultats des mensurations mensuelles des peuplements fournissent des prévi-
sions ponctuelles de la productivité des parcelles.
Des études pédologiques assez approfondies sont entamées et il semblerait que l'an-
cien cours d'eau qui alimentait *jadis la Somone ait joué un rôle important dans l'évo-
lution des sols. Il est
probable que la grande jpartie des reboisements existants
dans la zone ait été faite sur des sols peu évolués et non sur des sols ferrugineux
tropicaux.
Des profils pédologiques et des coups fide tarrière ont d’ores et déjà lais-
sé apparaître un gradient édaphique ( les 2 types cités et un sol de transition),
Les analyses chimiques apporteront de:; éclairLissements
Toutes ces études,une fois achevées,devront nous permettre
au delà du constat,
d'expliquer toutes les contraintes du milieu et les réactions du végétal qui en décou-
lent et.par conséquent/dgieux définir les limites de plasticité de 1'Eucalyptus et ses
conditions d"utilisation dans les reboisements
.
1
I
l
1
1
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1
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J u i n
' J u i l l e t
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Août
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