INSTITUT SENEGALAIS REPUBLIQUEDLJ SENEGAL DE...
INSTITUT SENEGALAIS
REPUBLIQUEDLJ SENEGAL
DE RECHERCtlES AGRICOLES
MIN I~TERE
DÉPARTEMENT
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
DES RECHERCHES FORESTIÈRES
ET TECHNIQUE
.
ET HMROBIOLOGIQUES
TECHNT 4ES SYLVI COLES
ET AMENAGEMENT D'UN !PEUPLEMENT FORESTIER NATUREL
DE BASSE e MOYENNE '- CASAMiNCE
MÉMOIRE DE CONFIRMATION
ABDOU AHMANE TAMBA
FÉVRIER 1934
CENTRE FIAT IONAL )E RECHERCHES FORESTIÈRES
PARC FOI 'STIER DE HANN
ROUTE DES PEI 'S MARISTES - BP 2312
K A R

A V A 11 T -?3OT?OS
a pu @tre réalisé ‘gr%ce au soutien matériel
.E. ( Agence Française pour la Maîtrise de .
ons de 1’1 .Ij .a.A‘. (Protgramme Basse-Casamanoe
du i) .iJ.ii,T. -
Rizicole de Djibélor, Antenne de SQfa), du
Service des Eaux e
For@ts de Casamance et de la Coopération Suisse
(Ecole des Eaux et orêts de Djibelor.) .
ements vont donc à z
BALiL, ancien Directeur du Département Foresto
qui nous a enoour
é à aborder ce sujet.
e BAILLY, Directeur du Département Foresto.
é HI:IXG, Directeur de la Station liizicole de
1, Chef de Programme CXW en Casamanoer
teur de 1iEcole Forestière de Djibélor,
BAYO, PrBposé à la Protection ForestiBre
iste à Sédhiou.
ymane KOITA, Chef-Secteur des Eaux et For&ts
Stagiaire de 1’ENNSU de Dijon,
ements s’adressent aussi à tout le personnel
R.F. de Djibélor. lJ0u.s pensons en partioulier
e Ml30:3, Agent Technique d’horticulture et
la Pépinière.
e SADIO, SeorBtaire-Dactylographe.
redevables aussi aux manoeuvres des Bsyottes
.
et de Séfz pour
le
courage .

-SOMM !IRE-
Page
AVANT -PROPOS
.INTBODUCTIOR
1 .- ~~ARACTERIS I&DES PHYSI$UES, NATURELLES DE Ltl BAS:E ;7
5
fz7-m
CASA!;kNCE ET POLITIQUE FORE:STIERE /
1.1 LE LZILIEU
-
-
1.11 LE CLIkL1T
1 .12 APERCUS r;EC DG1 i;;uEs
1.13 LES SOI.3
1.14 LA VEGETAT1 M
1.2 POJJTI!;7J3 PORESTT RE ET I3IL.\\i< DES PROJETS DE DZ'JSLOPPEUERT
13
1.21 GZSTION ET XPL.OIT!\\TIO~~: DU POTE?:TIEL LIG:;ElJX
13
1 r32 TEXUIJCES E OLUTIVE3 Dl3 LA VEGET4TTO3 I;-.TURELLE
14
1.23 DILh?T DES 1 3JETS DE DEVSLOPPEk$ENT i-ORESTIER
1 4
II.- / ZTUDE DES 3RhL\\TIONS PRIitihIRE ET SECOIJD,!IRk: A DANIEL-1
/ L;IA OLIVER
ET OSTRYODERlZS STHULh'dxI DA:IS LE PERI+! 20
/ METRE DE SEFA /
2.1 HISTORIQUE DE LA
3RET SECONDAIRE A DRRIELLIA OLIVER1 -
OSTRYC ERRYS STRULIMJTI DE ;ZEFA
20
2,2 TECHRIQUES D'INVE TAIRE
20
2.3 DO:~IZEES GEiSERALES SUR JJ.2 PEUPLEl,'BU'fS
21
2.31 FREL2UEFTCE E ABOl~DANCE DES ESPECES
2 2
2.32 RELr:TIONS E I!RE II.&UTEURS TOTALES ET DIi1hZTRES .i
HrllJTEUR DtHOirIZ
24
2.33 REPARTITIOB DES ~d%.ES E5 FONCTIOU DES CL:\\SSES DE
DIAZElTRES
2 5
2.34 STRUCTURE E EIZWi.'.::I:RE DES ESSE>SCES PRINCIPALES
2 5
2.4 ETUDE DE LA PRODC I'IOT? ET DE LA PRODUCTIVITE DE LH FORET
SECONDAIRE A DANI LLIA OLI?BRI ET OSTRYODERRIS STHULIWII
30
DE SEFA
2.5 RELXTIOI:S E?FCREi V LUlvE-FUI' ET CERTAINS P,4RAK!3TRES
31
2.6 ETUDE DES CERNES
3 5
2.61 RELXTIONS E THE DIAIZTRES A 1,30 m 31 LTO~33E DE CEHfSES 35
2.62 CORRELXTION
EXTRS PLVVIOilETR~E ETLf,RGElJR DES CERl?ljX
36
2.63 ZORRELATIOB
EU"RE nrOX?E't.E DE: i=.tW?X~ ET AGE
40
I

Page
III,- / X,TUDE DE Li, REGEIZ3HATION NATURELLE
45
4.1
4.2
a
78
CALES
/
79
2.1 ET-WE 3Es POTEWI!
ES TECI-IiIOLOCI~UES'COB1l,~RCI_iLE3 ET INDUSTRIEL-
S I3OIS UE C!&b&~NCE
79

Page
79
80
82
II.- -9O;.~..IiD POREBTIEI CLi!dSE 33 CASAMANCE
III.- EVOLTYTION DES S
IV.- LI::T:; 3% ESSEWCEJ INV?WTORIEES
V." CjLc:vL DE L,l PROZüC~5'IOiT
TJOLUKE--FUT) DES E53ZtiC3S 3Y 301s
1
D'DEUVRE
VI.- COI:a'TiiGE DES CER&S S'UR LZS ESSEfiCES LOC,\\I.J;
VII.- RELEiVES DES KWJE& 3 DE LX PLUVIOkfETRIE ET BE L,\\ LARGEUR DES'
SUR TROIS ESSENC S PRINCIPALES DE .LJ FORET SECOBDrlIRE DE
SEFA
VIII,- R3SULI~:TS DES ESS&IS SUR LA SYLVICULTURE DE2 E:jSEIJCES LOCALES
IX.- F'RODiJC'TIONS FORES~IERES EN C.%3,%lNCE
LIjTl3 DES ESSENCEt) EWLQITBES, SUSCEPTIBLES D'ETRE EXPLOITEES
ET COiXERCI 4LISEES

/ INTRODUCTION /
La production énégalaise en bois aIoeuvre et d’artisanat est
relativement limitée. El e a été de 20 à 25 000 m3 de grumes de sciage
et de déroulage en 1977 ( ) Cette production est géographiquement concen-
l
trée en Casamance dont 1
part par rapport à la production totale est
passée de 42 % en 1972 È 72 % en 1977.
Ltimportance i
r81e économique et éoologique de la for8lyde
Casamance se traduit dor
par l’exploitation et 1’ utilisation des pro-
duits s u i v a n t s t T
- bois d’oeum
et de service
- combustible
i g n e u
- productions. econdaires de cueillette (fruits, feuilles,
Bcoroes, racines)
- produits fox ragers
- produits de
hasse.
Compte tenu de la degradation très marquée des autres régions
forestières au Séndgal,
e r8le des forets de Casamance devient un r8le
national fondamental.
st ainsi que le plan directeur de développement
forestier assigne B la f r8t oasamançaise des objectifs économiques na-
tionaux B savoir t
- satisfaction
es besoins du Sénégal en bois de chauffe
(200 000 St+ :r/ s/an) et de charbon de bois ( 100 000 t[an)
- couverture du marché national de bois d’oeuvre (60 à
70 000 m3/an) e t d e s e r v i c e .
b
Bien qu’il ress rte de l’inventaire forestier une possibilitd
annuelle de 100 000 m3 de bois d’oeuvre, l’existence théorique de
60 000 000 de m3 (2) de bo .s sur pied n’implique pas la possibilit8 de
passer de suite à l’explo
ation d’autant plus qu’avec le danger des feux
de brousse, le manque de
generation naturelle, et une certaine indif-
ference des populations r
ales devant la destruction lente de la foret,
une telle exploitation ri
ue d’abimer la forét et d’exiger une recona-
titution très coiiteuse et rès al&atoj.re malgré les conditions éaclqgi-
q.ues favorables a la prod tien forestière.
. . . / .*.
*)
-----c-------------------
----------------------~~~~~~~~~~~~~~~~"~~~~~~~~~
(1)
= Plan directeur de d eloppement fores'tier du Séndgal.
(2) = D-apport de mission
onjointe Gouvernement du Sénégal - PHUJI/FAO/IlEC
KAHS-AVBIL 1982.

-’
a poux nous à psytir d’un bilan global des
des résultats des reoherches sur
‘de dégager des possibilit6s
ers naturels en tenant Compte non
te, du gibier, du patuxage et des
.


-5-
1 . - / CARACTERISTI&B$S
PHYSIQUES
NATURELLES BE LA BASSE ET /
I
/MOYENNE CASAM!$CE ET POLITIQUE FORESTIERE 1
1
ance sont soumises respectivement aux
climats Guinéen maritime t Sud-Soudanien, caractérisés par une iwsi31i
bonne pluviométrie avec
gradient dégressif des hauteurs de pr6oipita-
pays, (l’indice pluviométrique est
sse-Casamance et entre~lOOOk;.$~mrpea
Eioyenne-Casamance)
et un assage brusque de la saison pluvieuse B la eail
les précipitations demeurent tr8s
irrégulières aussi bien e
quantité que dans leur r6psrtition spatiale,
Les tempkature
sont très élev4es avec des moyennes annuelles
7”4 en Moyenne-Casamance. La pr&
ts, ainsi que la protimit6 de
ngue saison sèche surtout en
Basse-Casamance.
La masse dea
du continental terminal constitue dans touts
la Basse et tiyenne Cas
ce le substratum des sols des plateaux. Paya
plat, la rkgion s’est e n
ande partie form6e B partir de sédiments ma+:
rins. Ces dépot marins a
t surmontes par des séries marines du tertiaire
et du miocène qui sont re wertes par des sédiments tertiaires azofques
du continental terminal,
sultant de la dégradation des plateaux gr6seux
du bassin de la Haute-Cas
ce et du Sotmgrougrou. Ces sédiments du oon-
tinental sont représent6s
des sables argileux qui forment un plakean
bas dont le niveau monte
Ouest en Est.
l
1.13 Les sols I
a) Sols des p .ateaux :
Ltunité de leur oche mère et les faiblea variations climatiques
expliquent que ces sols of Trent sur de grandes distances ta.ue-remarq~#$b~8
homogénéit8. L a decomposit .on du grès en surface a donne dea sab1e.s a&!.-
leur qui ont Qvolu6 en sol I “beiges” (ferrugineux) et sols “rouges# fer-
ralitiques.

- 6
- Lea sqla b
gea leeeiv8a t
Se renoontren
sous des pluviomdtries de moins de 1200 mm en
moyenne par snm Ils app
tiennent aux groupes des sols ferrnginem tro-
picaux lessiv8a en argi
et en fer. Ces .‘sols s’observent sur les mode-
lés à drainage rdduit e
sont oaractdriaés par une assez grande humidi-
té dans les
cons4quenoe dl engorgement profond,
Qatique B faible
profondeur.
t sont. tr&e ‘sen-
re, i la séf.~àtSgra.-
.dent rapidement.
Très profonde,
ariditd dans lea
(10 à 12 m).
es sols se rap-
entretient oet engorge nt . On peut distinguer deux types t
at de lt6roaion
des sols beiges,
secs dans les horizons
surface, résultant du colmatage des entailles
préouljiennes.
dans le Département d’Oussouye, oes sols #ont
de &ableai$$ftnr !QU
d’argi les limoneuses. 1
se rencontrent dans 1e.s lits des rivierea
mortes formant des d6pr
sions mal drainées, ainsi qu’en bordure aa
vasi èras salées.
.
b j e t aqtude de
quelques rares cherche
8 parmi eux il faut retenir A.AUBBREVILLE’(19#3)
A.DEVOIS (1948) qui a
udié les peuplements forestiers B l’Ouest et A

.
travail très approfondi
permis de d6finir des groupements,foreatier3
les roneraies.
Local.isée3 8
des sols faiblement ferralitiques où la profon-
deur de la nappe ne per
t que l'installation de plants s'adaptant & oer-
Néanmoins les condition3 olimatiques
tallation de certaines
lantes de la zone préforestière et des plante3
parfois sur des sols ro
s en m6lange avec Carapa procera e t Elaeis
gajneengie. Elles existe
sou3 forme de galeries sèches dan3 le Db$arm
tement de Bignona pour
venir des formations de berge3 de marigot3 en
Moyenne-Casamanoe.
Un certain no
re d'espèces demeurent fidéles aux diff6ren-h
MIMOSACEES
STERCULCACEES
OLEACEES
APOCYNACEES
s en raison de leur abondance dans oe groupe-
mRACEES
- Malacantha a
SAPOTACEES
- Spathodea ca
BIGNONIACEES
BIGNONIACEES
BOMBACACEES
on note une abondanoe de t
MELIACEES
PALN4CEES
.
b)
t
Les groupement
caractérisés par oet arbre de près de 20 n de
haut sont localises sur
es sols beiges où les réserves en eau attenuent
beaucoup les
Ce groupement sou3 llinfluence

de divers faoteurs G
s plus d&erminants semblent 8tre les fao&
teurs Bdaphiquea e t o
tiques (pluviomdtrie) se prktente 80~ quatre
formes prinoipales 1
e des plaines basses B a010
djcomorphes. D e s esp&oea oomme
Parinari exoelsa,’ :
‘Preoulia afrioana, Erythro-
skituent l’essentiel. de la’
futaie. Daniellia ogea
sD$oes oommunes B toutes ‘les
es de la BasseXasamanoe,
ment cultiv6, B la foret B
Memecylon f a i t place
palmeraie d’&eis guineensis aveo un sous-
bois fourré ou une s
e B Lophira lanceolata, Combretum nigriomt
Lando lphia heude 10 ti
la plupart des lianes ligneuses, persistent
sous forme de buissons.
Lorsque la dB
dation a éte ptitielle ou que 1’6volution
des formations n’a QtB
‘amorcbe l e recrh v6gétal est constitud de
fourrds denses aveo Ela is dispersds ; par contre des arbustes apparsis-
A - -
sent, signe
d’une reforestation, Les plus oaractdristiques
sont t
avec dans certains endr its des peuplements denses de jeunes plants de
C arapa prooera l
f
La proportion d’arbres pouvant devenir des arbres de premibre
grandeur (hauteur 18 m) peut atteindre 9 $.
- Assooiation à Manilkara laoera et Binorea ilioifolia :
Ce groupement n’est réalisd que dans les bas-fonda a sols
hydromorphes du
ainsi que SUT certaines ber-
ges des marais
m P Nom donné.par F.DO
IA B l’association,

suce de ce peuplement est tres facilit6e g&oe
à la pr6sence de cert nes espèces dont le r8le physionomique est
important z
- port étage d e Mani lkara laoera, feui llage vert fonc6’ de
Rinorea ilioifolia, la es feuilles dressees de Saroophrynium
brachystachyum. Ce gro
ement oonstitue d’ailleurs un é16ment de paa-
sage entre la foret B
lopia quintasii et la foret Ir Pseudospondias
microcarpa.
Outre knilk
a et Rinorea, les autres espèces oaraot&ia-
Uapaca guineensis et des espèces ooamu-
Parinari glabra Ouratea qogelii
7

- L e s “““ei’““’ B D a n i e l l i a oliveri r
Très peu Ve pètes sont propres B ces groupements, nrknmoins
pk3ur certain3 peupleme
ts on note t
et Epinetum cuneatum dans la foret des
et Xylopia quintasii dans le d6partemen-b
et Ostryoderris sthulmanii dans le
de Sédhiou.
- Le groupeme
t à bfselia africana I
Souvent loca
sé dans des pseudo-@leries, il se xenoontre
aussi fréquemment jusq
8 la limite des foriSts claires s&ches. I l sr.ex-
prime sous forme de pe lements qui recherphent les bas-fonds p.lata et
faiblement humides.
eries atteignent leur maximum de d6veloppement
dans les forêts de Bi
na où entrent dans leur composition dee. sspèoes
du Colaeion Cordiolia
dont Schrebera arborea, Albiazia ferruginea et
I
des espbces oaraotki
ques de oette r6gîon telles que Khaya senega-
Ricinodendron heudelotii en plus des etipboes
de Parinari excelsa.
Un premier 10
d’espèces donne B la formation sa physiononbe
t
afzelia africana,
? Erythrophlaeum
guineenso,
agnatrioes comme Dialium
les espèces arborées les plu3 oommu&
d e la Basse-C
. ../..?
“l--l----C-------------------“*

es à Afzelia africana ocoupent des sola
grossiers (sols issus
de ar5dimentation
piques avec des feuilles en éventail, ne
s très restreintes par suite d'une surex-
n dans les terrains mardoageux, dans les
aux bords des lacs et des rivi&-
res, et quelques fois
UT terrain sableux.
les sols des r8neraies appartiennent
1.142 Caractares généraux des différents Cyoupements t
ands arbres aux fQts généralement tordus, ‘bas
branchus, divisés a f
le hauteur et parfois noircis par les feux.
Les espèces arbordes q
la composent sont très diverses et varient
suivant les groupement . On peut noter t Parinari exoelsa, Daniellia
Antiaris africana, Erythrophlaeum
guineense,
lopia quintasii, Alstonia
enegalense pour la Basse-
s thulmani i; Cordyla
1
owant constituer la futaie aussi bien en
de Zi guinuhor ,
Bignona et Sédhiou son
t Afromorsia laxiflora, Afzelia afrioana,
Pterocarpus erinaceus, Daniellia
enne d e cette strate varie de 18 h 25 n.
n t e n Iûoyenne- I
Caswnance, très dévelo
Be dans d’autres surtout dans les DQparte&nts
d’oussouye e t Ziguinch , cette strate constitue le domaine d'Blea-
Xy lopi a quintasii ,
Ouratea vo@lii,
Ebei.s guineense, hlbizzia
Ella c,--,mnn&a an

-i’-. , ,

- L a s t r a t ,arbustlve inierieure :
e présente le
plus souvent en four s. Elle comporte .aussi les jeunes ilants des
deux strates superie
es notamment des espèces exigeant un ombrage
pour le développemen
des plants à savoir t Antiaris afrioana,
Dialium guineense, A
Kalacantha a l n i f o l i a ,
Schrebera arborea, C
- La strabe des humicoles t
1 urnie par les germinations et les plantules des
phanérophytes, elle
ut constituer parfois un tapis continu dan8
certains groupements n saison humide, ou dans des endroits humides.
ensité, sa durée, varient
es condition3 climatiques.
ominent
l e s essence8 pr&
forestière3
des espèces perdant
I 966) alors qaet&s
ceux où les espèces
lus méridionales pr.$dominent
(foret à ZylopLa
Cette defeuillaison a
pètes renouvellent leur feuillage en mke temps
c’est l e on3 de Parinari excelsa. Ches
certaines, la chute
3 feui Iles 3 8 aoaompagne de celle des rameatzx
c’est le oas de
; enfin un certain nombre d’es-
peces perdent la
euillage
et l’arbre reste. nu .un
moment c’est le cas
: Albizzia ferruginea, Albizzia adiantifolia,
Antiaris africana
on heudelotii, Ceiba
um guineense, ainsi que de nombre+
tant, on note
, Cola cordifolia, Csrapa procera.
- Floraison :
l
à trois époques de l’année :
.
re floraison a lieu en debut et au COU~$’ de La
e3 mois de Mai-Juin-Juillet-Aoht-Septembre-
e Dialium guineense, Strychnos sMno& .B;~G&
nombreux arbuscës.
,

ème floraison a lieu après la saison de8 pluies
et stétale sur 1eE;
is de Zovembre-Décembre-Janvier-F&rier*
C'est
, Ilombax costqatum,
t'intiaris africana,
hrophlaeum afrioanum,
Ueum guineense.
- Une aut e floraison s'étalant sur les mois de MELTz-Avril
1
Mai,
, Albizzia adiantifolia, Caesia
aieberiana, Col
Detarium senegalense,
sis,
, Ptërocarpus e2ïnacf3û8.
leurisse à. des époques
différentes4
- Fructifjcation t
Elle a g+4 ralement lieu avant et après la saison des
!
Albizzia adiant folia
1
4
i
FEVRIER-hNRS
Antiaris afri dana
FEVRIER-IUtRS
!
!
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
I
!
!
Prosopis 4
afr'cana ,
FEVRIER-WS
!
1
I
!
Pterocerpus er'naceus ,!
4
XAI-JUII?-JUILLF,T
1
1
J-
!
Kheya senegal nsis
4
FEVRIER&'LRS
!
1
t
1
!
JUIN-JUILLET
!
.
!
!
!
Hlbizzia ferr
FEVRIER-MARS
!
!
!
Tableau no 1 : EPO
S'DE Fi?XTIi~ICI~l!IO~: 1)E CERTAINES
1
I
l ESSENCES MCALES
. . . / . . .

FORESTIERE ET BILAN DES, PROJETS
1
DE DEVELOPPEMENT t
3 900 000 ha de
te e n Casamance
gestion et l’aménage nt du domaine forestier sont assurés par le
tion y était interdit
sauf autorisation de lladminiatration. Et le
lement classees mais
ésignées comme domaine protégé.
réglementaires).
o n t ét6 ddfinis t
activité forestibre.
e code Snwtier fixe les limites territoriale8
de stockage du produit expioit6,
versement de taxes o
tion commerciale est
nopolisée le plua souvent par des Qtrangers*
‘usage conféré aux populations rurales, leur.
permet de ramasser o
de couper du bois dans les jachère; £ores’%f&res
<
exploitation du bois’ de construction ou de
service est soumise à
e a u t o r i s a t i o n d e l ’ a d m i n i s t r a t i o n . _. . ./l **
--“---“1-----““-“-“---
I------“-------------------------”-------”-----,

1.22
Bien que 149 forét Casamançaises apparaissent Oome les
plus riches du SQntsg 1 , elles sont en voie de dégradation let de
régression.
1
- La plupar
des peuplements sont vieux et se oaraot&isfant
par une croissance .G.Xble
t me absenoe de la régénération naturelle,
continue des surfaces cultivees de 10 000. ha/ar
se fait toujours au
riment de la couvertune ligneuse. (La SOYIVAC
@révoit dans le plan
recteur de développement agricole de la Casa-
mance une extension d
terres de 100 080 ha).
tindiff érenoe parfois marquée des populationa
uation lente mais inexorable de la forgt. Ce$-
ultivee par les insuffisances du code forestier
ions font pour les populations rurales, dea
itoire interdit sauf pour quelques droits dln-
sagers traditionnels des arbres et de la fbY8t
mentation se heurtant dans la pratique B de
nombreux écueils parc
qu’allant à l’encontre de3 traditions soli-
dement établies.
forets classées, sur des zones où vivent oea
populations depuis de
générations et qui sont leurs terrains de par-
oours, elles doivent emender
l’autorisation de couper m&ne un arbre
concessions, elles n’ont pas le droit de .+en-
ou ramassés au titre du droit d'usage 8t qee
par contre le service orestier peut accorder à des étrangers dea
permis de coupe et de ente de bois sur leurs terres traditionnelle8
sans les consulter.
assignés au Projet étaient de doterminer lea
possibilités exactes
s forêts de Casamance par un inventaire, de
de lutter contre les feux de browwe

réalisé un inventaire sur 253 825 ha de .'
forêt sur terre fer
déterminant ainsi les possibilitr?s ,d’eQloi-
tation de la for8t
turelle. Selon le rapport de R.LANGLEY'UI'lee
résultats de l*inve sire débouchent sur des possibilités de
30 m3/ha dont 20 m3
a en bois d’oeuvre mais avec 5,5 m3/ha de bois
mort d’après H.S.KE
e de carbonisation et d’assistance aux char-
bonniers A permis
améliorer les techniques de carbonisation,
donc des rendements
des résultats obtenus, un projet pilote a
été élaboré en vue
aménager la forêt de Tobor. Passant ainsi
ahn conservatisme
ologique prudent des ressources forestière8 à
une mise en valeur
pide entrainant ,l’adhésion des populations
jusque là très peu
vaincues de l’intérêt dl un protectionnisme
t ddveloppé est basé sur un inventaire de la
foret B ps,rtir auqu
la forêt a Qté subdivisue en différentes zones
suivCant la densité
9 essences principales ayant au moins 20 cm de
diamètre.
riches ont une densité de semenciers au
s à l’hectare.
le appliqué est de favoriser la
régénération nature e par des coupes d’ensemensement,
nt riches ont une densité de semen-
tiers comprise entr 20 et 40 pieds à Ilhectare. Les opérations
à procéder aux enrichissements fores-
tiers en layons et
entuellenent aux coupes d1 ensemensement dan6
Les espèces préconisées pour 1’ enrichisse-
ment sont :
.4f zelia afri cana, Ghlorophora regia.
auvres ont une densité de semenoiers infdrieu-
Ces zones sont destinées au reboisement
ns ce cas sont réalisés sous forme 'de
Les especes utilisées sont 8 Ceiba
tona grandis, Eucalyptus teretio'or-
is var. Katherine, Terminalia m+nt
x = H.S.RERK4N 1 Rap ort sur l'économie forestikre. FAO ROME ,1976.
?Ht =
R.LANGLEY t Amé agement et sylviculture. FAO ROME 1978
f

<’
de la carbonisation constituent, des ‘acquis
considérables. Mais
‘inventaire ne donne pas une appréciation des
gement des forets n Welles constitue une base technique solide
pour 11 élkboration
‘une bonne politique sylvicole. Seulement. 16
m e n t B Tectona
s, Gmelins arborea, Terminalia mantaly. Ces dif-
essent peu les population3 rurales surtout si
for8ts.
essences locales d1
lleurs mieux adaptées.
été simplement ignorées ; ce manque de
se traduisant ainsi par des incendies orimi-
blème priori taire d e forets de Casamance qui n’ont un avenir que
C’est ainsi que 1’Agenoe Cma-
dienne d e Xveloppe
nt International a financé depuis 1976 un pro-
une intensification des feux p&lio-
e de lutte mis en place depuis 1976 aurait per-
(avant le démarrage

é de sensibilisation des popula-
e cas de f.eux de brousse par
ine fluctuation de cette courbe
réduction des superficies brh-
léea chaque année po
r a i t ê t r e l i é e à u n p o t e n t i e l d e m a t é r i e l
n plus rapi de et une plus grande
les feux de brousse restent
actifs (notamment ceux de Kolda).
Il reste à détermine
a i c e t t e s e n s i b i l i s a t i o n n’est p a s lige A une
a en nature (vivres P.A&,) que
reçoivent les membre
du comité. Il faudrait que le r81e d e chaqtw
lutter contre tout inoendi.e d e
mais à participer effectivement dans la
c e s foreatiérea.
précoces comme moyen de lutte
tardifs peut constituer dans.
une certaine mesure
réel danger pour la pérennité des formations
forestières dans la
sure où chaque annde 800 000 B 1 000 000 ha
s o n t brQ1és à t i t r e
éventif et que la aèchereaae devient de ~IXUJ
en plua marquée.
age définies par le code fores-
r que les feux préooaea ne
na&quent 8tre asaimi 16s A des
feux de brousee.
place d’un réseau de pare-feux constitue un
moyen preventif eff’ ace dans la mesure où la collaboration des
populations locales
s t r e q u i s e sinon l e u r e f f i c a c i t é e s t tr8s
amoindrie (exemple
la for8t c l a s s é e d e T o b o r . ) .
. . . / . . .

18 -
/’ 4
f
\\\\
I
\\
I
\\\\
\\\\.\\\\L--1c

ETUDE DES FORMATION
PRIMAIRE ET SECONDAIRE A DANIELLIA
OLIVER1 ET OSTRYODERR S STHULMANII DANS LE PERIMETRE DE SEFA
1

e SQfa d’une superficie de 30 000 ha avait
6td alloud B l a Campa
e G6nQrral.e de3 016agineux Tropioatk (C ;G.O,TJ
,‘i. ‘.
pour le ddveloppament
e la oulture arachidière . Sur 16s 10 000 ha .
5 000 ha avaient Btd mi3 en valear, 1.9, I!~I-
tant de la superficie
é t é abandonnQ B ceuse d e l a pr6senoe de,:pente
ionisation par la vegdtation du terrain aban-
aduisant ainsi par la prdaenoe de psbs’dg
re d’une trentaine dlannées.
3.
B dans le cadre de l(étude de ces forma-
objet de d.Qfinir la dynamique des eap#oee
,, .‘.
de definir les structures des diff&
rents peirplements et e certaine3 essenoea principales, de détermi-
ner la production et a produotivit6 avec préoision de la, foret
secondaire d’age con
et résultant d.‘une coupe a blanc de la foret
primaire.
I
2 . 2 TECRNI+S D’IIWERTAIRE
t
roc6dé à l’inventaire des formations conaid6-
sondage de 13 5)’ B partir d t un Qohantf llonnage
mode rdpdtitif.
Les placeaux dlinventaire de
3 r8guliérement espac83 a intervalle constant
les également Bquidistantes.
3pkes ligneuses ont tSté recensée3 afin’d’dta-
blir un indice de le
abondance. Lea, autre3 caractère pris en ‘oon-
sidération sont :
e à 1,30 pour toutes les essences ayant au
moins 5 cm de diamètre
e du houppier
totale et celle du fht.
ères qualitatifs, nou3 avons pris en contptd
forme de3 fats.
*.. / . . .

ALES SUR LES .PUJP+LELIE~,lTS :
La plupart d
arbres ont des fats tortuelLx, bas branohue,
noircis sar les feux q
sont très réguliers et trks virulents oomp-
te tenu de Ilabondance
es herbes. Les dégâts des feux sur lea arbres
attei,ynent parfois des
auteurs considérables .
Les espèces d
la strate domi.n’ante qui semblent i3tre plua
sensibles aux feux sont Ostryoderris sthulmanii, Erythrophlaeum
africanum, et B u n degr
moindre De tari um af ricanum, Afromoraia
laxiflora.
Les cimes 00
de formes très variables à 11intérif3ur
meme d’une même espèce
pour quelque3 rares essences comme Erythro-
phloeum africanum,
Parkia biglobosa, e l l e sont tr&s
étalées.
avons subdivisé la for8
secondaire en trois zones :
de la foret. E l l e couvr
16 6 de la superficie totale et se caraot&
ficie totale.
valeur représentent environ 7 $.

LtindiOe de frequenoe d’une espeoe est .le rapport entre
le nombre de plaoeaux où l’espéoe est presente et le nombre total
de placeaux que OOmpO te l’inventaire.
Ltabondanoe d’une espèce est détermin6e en faisant le r,apk
port entre le nombre otal d’individus de l’espeoe et le nombre total
dl indivi dus inven’tori
Le tableau omparatif (tableau no 2 ) entre les indioea ‘a0
fréquence et 1’ abonda oe de quelques espeoes montre t
- que des 0 peoes comme Daniellia oliveri (indioe dlabon-
dance t 26 $), Ostryo erris sthulmanii (1 .A. = 20 $) repr6sen&nt
plus de 45 $ dupeupi ment de la foret seoondaire. Ces deux esp8osit
se caraot Qri serai ent ar leur faoulte de drageonnement T Toua lep ‘Jeu-
nes sujets oompt6s 10 s de Ilinventaire seraient issus de drageone.
- Lannea ve utina devient envahissant par suite de l!otwar-
ture du oouvert. Son ndioe dl abondanoe passe de 1 $ dans la foS8t
primaire à 20 $ dans
la foret seoondaire.
- Par oontr Pteroosrpus erinaoeus pourtant abondant dans
la foret primaire dev ent ‘rare dans la foret secondaire mal&
qu’elle soit une espE e qui rejette bien. Probablement les Jetqw
rejets sont tres sene bles aux passages r6guliers des feux et au
betail. Cela est vale le pour Prosopis africana.
. . . / . l *

'ORET P~RIxmtE
1 FORET SECOHDXtRE
! -~
!
Larme a
!
!
I
velutina
1
I
!
!
!
!
Co=‘dylp,
;
!
I
!
!
!
!
4
!
92
!
6,5
!
1
pinnata
;
I
!
I
!
!
!
OstrJoderris ,
!
!
!
!
!
VO
!
9
1
87
!
20
!
r
sthulmmii
;
i
!
!
!
!
!
!
tietarim
,
!
!
!
!
72
!
3
,f
85
!
7
!
1
africal1um
;
!
!
!
!
!
!
!
!
!
l
I
h.niel1i.a
,
oo
!
26
oliveri
!
80
!
26
!
1*
!
I
!
!
!
Bonbax
,
I
!
!
!
costatum :
!
39
!
1
!
I
!
!
!
!
51j
Prosopis ,
.
!
!
!
36
!
1
!
RAIL
!
I
africana ;
!
!
!
!
i
!
Pterocarpus ,
!
!
!
92
f 10
1
IdE
!
?
erinaceus ;
!
!
!
I
!
, Erythrophlaeum
!
,
!
!
!
I
64
!
2
!
35
!
2
!
I
africanum
;
!
1
1
.
!
!
'arkia
!
!
!
!
L
!
!
0
!
0
!
R&E
!
1
biclobosa
1
I
1
1
Nt~~~'L ., DAX@LLI.ri OLIVER1 ET OSTRYOütiRRIS STHULI:4NII
-SEFA-

totales et diamètres
2 !mutew d’homme t
~,Jes reltitions
tablies concernent uniquenent les essences
de ValVi.rs
!
= 3,80 + 0,25 D
!
= 3,84 t 0,13 D
!
= 4,lO t 0,28 D
!
T a b l e a u no3 :
I! en mètre 1
. . . / . . .

- 25 -
2 e t no 3 d o n n e n t l a r é p a r t i t i o n d e s eap8oea
t a b l e a u x no ‘t e t no 7 ous obtenons ainsi des proportions de 5 .$ de.
j e u n e s arbres a u nivea de la foret secondaire,proportion qti s’abais-
$ Par la présence de jeune8 ma-
j e t s b i e n q u e l a demi Q s o i t f a i b l e . L a majorit6 d e oea jeunes,azbrea
pi B afrioana, Bombax oostatum,
, Cordsla P~~U&B), s u i t e a u x coupes faite8
aux actions des feux qui favorisent pans doute
l e drageonuement d e
, s e u l e espece q u i f r u c t i f i e d a n s l a
t i g e s i s s u e s d e graines.
P a r l a raYét d e jeune8 tigee
allant jusqu’a leur quasi-absence
(Pterocarpus erinaceus
Erythrophloeuxn, Cordyla pinnata, Pros~pi.~~. q
a f r i o a n a , Detarium).

26 -
<*
i o-5
i 6-10 ! 11-15 t 16-20 i 21-25 i)26-30 ! 31-35
t
1
6
I
!
139
323
1 pieds/
111 i 20
1.4
2
! Essences !
! 359 ; 156 ;
28 ;
2
! secondaires !
114
;
-
f,
-
1
! Essences !
!
!
!
!
!
!
!
de bois ! 25
! 159 !
167 ! 83 ! 18 I 4 1 2
! d'oeuvre !
I
!
!
1
l
!
Tableau no 4 2 REPART IOB DES LIGNEUX PAR CLASSE DE DIAWTRX
(Foret secondaire).
.~ ~--
R E P A R T I T I O N
‘!
; ESPECES ! Denait$
I
.
.
o-5 i 6-10; 11-15; 16-20; 21-25126~30 f31-35
.
! moy.e.nne ha
!
I
Santan i
276
16
!llOi 97
43. ;
5 i 3
i.' 2
‘,
i
21 i
1 Detarium i
71
34
i
13
i
1
!
1
i
-
!
1
I
1
!I Dimb i
69
4
i
20, ;
28
i,
15
;
,

1
;
1
i
-
t
!
I
Pelli i
22
!
:Bombax,
13
1
!
I
Une ,
5
i Parkia
!
,
2
i Afzelia
i
!
.
I
1
1
-
-
I
-1
-
1
t
‘1
-t-
!
i
i TOTAUX
;
2 5
; 159 f 167
84
11
f
8
f5
!
Tableau no 5
t REPART 'ION DE LA DENSITE DES DIFPEREXTES ESPECES'
DE BOI
DIOEm E?T FONCl?ION DES CLASSES DE DIAMETRE
( Foret secondaire),
;
. o-5 1 6-10 1 11-15 ! 16-20 !
2Q f
!
i42j 4 ! 29 1’7 l 2' ;O ‘t
I
Peuplement global
!
I
Essences secondair
133;
3
;
24
;
5
;
1
t"
f
i
! Essences de'bois d'c rare 1 l 9’! 1;,5, 2 ; 1 !o ;
.
Tableau no (5 : REPAR?
:ION DE LA bXXtTALITE EN FONCTION DES CLASSES DE
DIAMEXCRE A L'HECTARE
(For&t aecnndni rpl_

--.
J\\O -.
I
LI
-~-.--.I

-.-.
_-----+.---

..-.-_---

ce
-~
.-

:
..-

e

r

STIIULLLWII D E SEFA :
Pour déterti er la production de la foret secondaire -noua
avons exploité cinq p
celles de 625 m2 de superficie chacune (25 x
25 In). Les pasce Iles
nt réparties dans les différentes zones t
dans la zone riche,
- 3 parcelle
dans la zone moyennement riche,
- 1 parcelle dans la zone pauvre.
Nous avons e fectu4 sur les essences de valeur des mesures
de diamètre à hauteur
‘homme (1,30 m) &Y la longueur du fat aprh
abattage et des diamèt 68 aux extrkoi. tes. Les essences considér6es
oomme secondaires ( 0
erris sthulmanii,
Lannea aaida, eto.. .) ainsi
que les branches et
de valeur ont QtB enet&
et convertis en x$ en
enant un coefficient de 0,7*.
yennement riche BO 2, se caractérise par une
plus faible densité d’ ssence de valeur, mais avec des arbrea plus gros*
Le diamètre est compri
entre 13 om et 29 cm.
c
Les arbres s t souvent bas-branchus et la longueur des fat.6
atteint rarement 5 m,
Les volumes
B fQts des essences de valeur ont ét6 oslotlh$s
selon la formule du tr
Pr4 II/12 (Dl
+ D22 + Dl x D2) x L
à l’ertrdmité inférieure du fat
à l’extr4mité sup.érieure d u fQt
usqu’à un mètre de loneeur, nous mesu-
a bille et dans ce cas le volume est .
K = C o e f f i c i e n t utilisd lors des inventaires par le Projet pow* la
htise en Valeur des
orets de Casamance.

-31-
*
Les résul t ats de nos calculs sont r8sumés dans le tableau
ci -dessous.
:Volumes essences secondaires !
.
,
I
+ branches et houppiers
;
1
essences de valeur en
!
1
PARCELLES
!
8 t PRODUCTION' DES DIFFEREHTES PARCELLES'
!
Bous obte
ns une production moyenne de 122,59 m3/ha soit
une productivité de l'ordre de 3,71 m3/ha/an.
NS ENTRE VOLUME-Fm ET CERTAIWS PARAMETRES 8
Hous avons cherché à établir des correlations entre le volume-
fht et le carré du
à 1,30 m djune part et d'autre part entra,
le volume et le carr' du diamètre A 1,30 m multiplié par la longueur
du fat.
f
sur trois espèces t
pinnata..
dans le tableau ci-de~sotu
CORRELATIOBS ENT
Droite de re
Tableau no 9 :
volume en m3
diamètre à 1,30 m en m
N Ilnombre d'arbres de lf&chantillon.

Figure : N O 6: Regrf
ion linéaire entre D2Hbet vqdume
( Daniellia Oliveri)

S%
a
quo
Figure : 8 -Rc ;ression linéaire entre D2 H et volume
(Cordyla pfnnata)

D,Of*
Qp’
Figure
- Répression linéaire entre D2H et volume
(Déterium africanum)

sur des rondelles obtenues à partir
lcul de la production et sur des carot-
res de Preesler.
attement (Bombax costatum) nouB
é au-dessus d e l'empattement. ,Noua
ussi bien dans la foret seuondaire
de caxottes sont aisés sur des essences
Ostryoderris sthulmanii, 3omba.x costatum,
t par contre très difficiles sur des eseenaea
laxiflora,'
2.
Des relation
entre diamètre à 1,jO m et le nombre de cern88
ont GtU etablies pour
certain nombre d'espèces à partir d'un &han-
- 13 et 51 cd POU~ Bombax costatum
- 0 et 29 cm POU~ Daniellia oliveri
- 4 et 27 cm pour Prosopis africana
- 5 et 3 0 cm pour Pterocarpus erinaceus
- 6 et 29 cm pour Ostryoderris ethulmani~.
!
i Coefficient !
! E
SPECES
Droites de régression
!
I
;de correlation!
I
de N à D et de D B N
,
1
!
!
!
1
!
1
m-1-11-
!
1
!
f
I
!
!
1
!
!
1
!
!
Tableau no 10:
NOISRE DE CERXES.
- La dépend
ce est statistiquement forte entre le diadtre
et le nombre de cernes
Les angles formes par les droites de r6gree-
sion de 1; en fonction
e D et de D en fonction de N, sont p6tita.

Bombax costatum, “nous pouvons assimuler
les deüx droites de re
ession A une liaison fonctionnelle rhiproqus.
Les deux droites sont
n f o n d u e s ( f i g . no 12).
e analyse de variante et un test F montrent que
les relations établie
ont significatives au seui 1 de 1 $. 11 est
possible apres avoir
culé l’intervalle de confiance, de déterminer
le nombre de cernes e
onction du diamètre à 1,30 m.
s especes où le nombre des prélèvements est
u x difficultées de sondace à la tarière ou de
lecture des cernes, n o s donnons A titre indicatif les comptages
effectués sur les caro tes.(Tableau no 11).
.
i
;ESPECES\\
i Diamètre A 1,30 m i Wbre de cernes .!,
1
Cordyla pinnata
!
!
1
1
I
I
24 cm
I
33
I
!
f++dyla ~p~zlxlata
!
20 cm
!
31
1
!
--l-
!
!
!
t
I
I
.
.
:
!
1
Cordy13 pinnata
1
1
1
3 3
1
t

i Erythrophloeum
afric$.num i
21 cm
!
33
1
1
t
!
Af3?OIilOrSia laxiflrjra i
14 cm
!
1
1
25
!
I

Lcannea acida x l
!
,
l
:
!
,i
Detarium african
!
10 cm _L
!
;
31
1
l
1
1
!
Detarium african
!
l
4
1
23 cm
!1
3 3
!
,

Tableau no 11 :
DES CERITES SUR QUELQUES ESl;EXES.
2.62 Correla{ions entre pluviométrie et largeur des cernes t
Les seules re..ations établies concerneEt Dmiellia oliveri,
Bombax costntum et Pte::ocarpus erinaceus.
Le tableau n 12 donne ces relations.
!, ESPECE;s
i Coef fi k ient de corre&&.o~
!
Droite de régression ,
-.
! Daniellia ! r e
; L P
!
0 liveri
!
974
2,26 f 2,42103p !
4
! Bombax
I
! costatum
!
rn
966
; L
;
e 2,32 + P lu2
l .
&
I Pterocarpus ! r 3
!
erinaceus !
972
; Lr3 1,65 +
1,5716’p ,;
Tableau no lâ RELdTIOB EXTRE PLUVIO!JETRI~ ET URCEUR DES CERNES.
L
eur des cernes en mm
P
ométrie en mm.
. . . / .**
----------_-----__----
----CC”LI”IC”II----C-------“-------”------”-”---.

Figure : 11 - Régressio
linéaire entre Diamètre et nombre de Cern-88
(Prosopis 'a-fricana)
--

Figure : 9 - Régression linéaire entre diamè-
Fiaure : 10 - Régression linoaire entre diamètre
et nombre de cernesjDaniellia Oliver*)
et nombre de cernes.
(Ostryoderrh sthulu)

F i g u r e : 13 -Régression linéaire entre diamè-
tre et nombre de cernes
(Pterocarpus erinaceus)

L
.
I k If 40 2 a@ If
yo u( la II’ ‘h
Figure : 12 - Régression linéai re t?ntre DiamGtre
F i g u r e : 13 -Régression linéaire entre diamè-
et nombre de cernes
tre et nombre de cernes
-' (Bombax costatum)
(P*erocarpUs erinaceus)

- 40 -
Pour les espèces comme Erythrophloeum africanum, Detarium africanum,
Fkosopis
africana, Cordyla pibnata, nous obtenons des rel.ations trés faibles
(le coefficient de correlatiofi varie de 0,03 à O,O6). L’analyse de varianoe a
montré que les répartitions de deux populations (pluviométrie et largeur des
cernes) suivent des lois differentes,
donc ne sont pas statistiquement
comparables. D’ailleurs, nous avons remarqué sur. ces espèces que la la.rg&~~
d’un même cerne n’est pas ré&lière, et parfois deux cernes s’anastomosent
sur les rondelles que nous avons prélevées.
2.63 Corwlations entre nombre de cernes et Aage :
v
Il est admis que les essences de zone tropicale à saison séche et
saison pluvieuse très marquées, accusent un arr% de croisscance durant la
saison sèche. Ce qui se traduit par la présence de cernes d’accroissement
annuels plus ou moins nets suivant les essences. Nous avons ainsi chercha 8.
établir des liaisons entre le nombre de cernes et l’âge sur un certain nombre
d’essences.
c
c
Si les relations entre le nombre de cernes et l’âge sont très
marquées (r = 0,99) pour Daniellia oliveri, Bombax costatum et
1
Pterocarnus
erinaceus, il n’en est pas ainsi pour’ Erythrophloeum africanum et Detwiw
africanum.
Plusieurs hypothèses peuvent être émises pour expliquer la
faiblesse de ces liaisons.
- Il est possible que d’autres facteurs aient entravé le dévelop-
pement‘normal des arbres au cours de leur existence (feux de brousse, . ..).
- Il est aussi probable que des essences à feuillage persistant’
comme .Erythrophloeum africany n’accusent pas totalement un arrêt de croissance
malgré la saison sèche marquée.
- Comme il est aussi probable que ces espèces ne fassent pas des
cernes annuels.
- Enfin il est possible que ces faibles liaisons soient aussi
liées à l’insuffisance de nos mesures et comptages.

I
s
I
Fipure : 14
- QG ;*~r?SS1011
linéaire entre largeur- .Icc; Cei-nCS er
j~1.rtviomt; c rie
(Daniella oliveri)

Fi,4ure : 15 - Rép-ession linéaire entre largeur des cernes
et nl3iviomAtri
as fl7nmh-v
,,#.+..e..-\\

P
0
I
4000
4350
Fi,gure : 16
- R é g r e s s i o n l i n é a i r e entre largeur des cernes et pluviométrie
(Pterocarpus er.inaceus)
- - -


- fS -
1
III ./ ETUDE DE LA RE::EKER!‘kTIOTT KATURXLLE /
1
3.1 ETUDE DE j LA REGEIQJUTIOB NATURELLE DANS UNE PARCELLE
,1
DEFORESTEZ t
Mous avons Q
dié la régénération naturelle dans une par-
celle de 1,25 ha défor
tée et sous-sol& au Bulldozer en 1978 ‘dans
la forêt classée des B
Le comptage
e toute3 les espèces ligneuses ayant au mine
50 cm de hauteur* a Qt t fait sur des surfaces de taille croissante
afin de déterminer pari la courbe aire-espèce la taille minimale de
l’aire-échantillon. Lai superficie que nous avons ainsi d6fini.e est
de 8 m2. Cette aire sn lys& a BtB prospectée par portions de stifaoes
croissantes (figeno 17 0,25 m2 ; 0,5C m2 ; 1 m2 ; 2 m2 ; 4 m2 ; 8 m2
p u i s e x t e n s i o n a 16 m2 ; 32 m 2 ; 64 m.2.
i
La connais3
oe du nombre de!3 espèces nouvelles apparues k
ohaque accroissement d la superficie sert B Qtablir une courbe aire-
espéce. ( F i g . no 18 )..
Pour le camp age des espèoee nous avons adoptd Ie diaposi-
tif d’étude suivant t 1,
La parcelle
été subdivisee en cinq bandes de 10 m de
large. A Ilintérieur d chaque bande, nous avons installd, a toue
les 10 m les plaoeaux
‘irwentaire de 8 m2 de superficie. Nous avons
ainsi inventorié 85 pl ceaux ce qui donne un taux de sondage de 5 $.
i
Le tableau n
donne l’abondance et la densité a l*h,eotare
(par extrapolation) de
espèces reoencées .
Mous obtenon par extrapolation une densité de 400 plants
à l’hectare toute
ce confondue. La densitb des essences de bois
d’oeuVre e s t
200 p l a n t s à l ’ h e c t a r e .
~TOUS n’avons, malheureusement pas pu distinguer les
i
diff6w
rents types de régénér
(régénération par drageons, par rejta
ou par graines).
l’issue de cette étude que la foret nattir~lle
est capable de se régé érer aveo de simples mesures de proteoticin.
. .* / . . .
K I Uous avons fixé
taille minimale compte-tenu de la croissance

I
Y-
__~__--_---- -_---
l_--~~--
_-” ..--. -. .-.~-
Figure : 17 - Vue cavalière du dispositif utili-sé pour
l'inventaire de larégénération aux Bhyottes

Fi,Fo\\xre : 18 - Coxrhe aire-espèce

Tableau no 13 L f1 ( Etude de la r6génération naturelle aux.‘
Bayottes).

-i 49 -
3.2 ETUDE DEILA RENiGEMATION NATURELLE DANS LA FORET A
DA$IELLIja OLIVERI-OSTRYODERRIS
STHULWTII DE S @ A :
i
uniquement réalia& au
niveau de la foret pri
re. Parmi les esp&oes principales de la foret
rares CordYla ~&g&&,#
nous avoirs
noté, des fructificatio
B sur Lannea velutina et Cassia sieberiska.
Pour
Ilabondance d,e ia régénération naturelle dans
le peuplement primaire B Daniellia oliveri-Oatryoderris sthulmarii~
nous avons calculé lli dex de la régtkkation d’après la formule. h
- D re&sen e
t
la somme des pourcentages moyens des reoou-
vrements des arbres do
- R reprdeen
la somme des pouroentages moyens des re&u-
vrements de leur rdgen
naturelle dans les différentes strates.
L1 abondanae
e l a r6générationnaturelle est déterminbe a n :
*
moyen de 11 échelle sui. ante t
f cuss~s f /~NI)E~ D/R
f RRGENERATION i
!
1
1
‘, +,1 à 0,5
f T&a abondante f
!
t
I I
25,1
,bkuvaise
f
I
Les mesures 6es diamètres du houppier lors de l’inventaire
floristique et de l’ét d e sur la régénération naturelle** noua ont
permis de calculer les i/ différents recouvrements, nous avons t
- un recouvr ment de &J 7; en,viron pour les arbres dominants,
- un recouvr m e n t de Js$ pour ia r4generation naturelle dans
l e s différentes strate .
Ce qui nous +onne un index--& r ‘k,GC traduisant ainsi ‘la,
faiblesse d e l a r8gené a t i o n n a t u r e l l e .
.
Pourtant l’étude realis6e par &.NDOYE** sur la r6ghhtion
naturelle vera l a f i n
la saison des pluies a montre une grande F,‘$,,
---rr-,----rrr--rrrrr--
I c*
xi ‘Ekude de 13 flore
du Qu&m.. MQridionale
Y.,.
fl*nn TnY\\VF 1 i-!-V,+
1 I A+.*as .an 1 P fnwR+ sannnrlaivn an

---.
- $0 -
capacité de rtigbn&rati,on de la plupart des espèces de valeur. C’est
ainsi que Mr.NXJYE a obtenu une moyenne de 1,5 plantules’ au m2, qwi
par extrapolation donqe une deneité de 15 000 plentules B l’hedare,
Ce chiffre ne tient cc/mpte que des plants ayant jusqu’à 1’ m de hau-
teur. Le tawc de
est de 0,Ol 5.
i
Le tableau 4” 14donne
la. répartition par espèces de la
régéneration naturell$.
!1 EZPZCES
!
!
Pterocarpus
!
erinaceus
!
! i
?
!
!
Bombax
! 1
!
! .
!
costatum
! !
19 0/3
!
2 850
1
!
! j
!
f
!
!
!
Daniellia
!
!
0 liveri
! 1
19 ;.i
!
2 859
!
!
! I
0
!
!
!
Afronorsia
!
1
!
!
!
14 q/J
2 100
laxif lora
,!
‘1
!
I
‘1
I
I
!
!
f
Cordyla
!
pi,nnata
! i
1
;<
!
150
!
:
!
1
t
! -
!
!
Detarium T , 1
!
!
!
1 5:;
africanum
;
!
150
!
!
.
!
!
i E r y t h r o p h l o e u m i j
!
!
0:
.
africanum
;
i
1 /J
!
150
!
!
!
!
!
I
! /
1,.
!
!
iLutre3
! 1
3 c:/J
!
450
!
h’alheureuse ent une gr:ade partie de ces plantules dia-
L
parait sous l’action /de la saison sèche et des feux de brousse.
l
En effet 8 /la fin de la saison de3 pluies, la plupart des
plantules
pas un développement suffisant pour r6sister
à la longue saison s
Les plantuyes qui arrivent à survivre par le biais des
precipi tations Occult/es, ou par d’autres conditions écologiques
favorables (microcli
sont le plus souvent detruites par les
qui fait preuve parfois d’une grande
a

IV

+ 52 -
4.1 LES DjIFFEREPTES TECHNIQUES D'AMELIORATION DES
i
PEUPLENENTS TJATURELS t
i
Deux voie possibles s'offrent au sylviculteur pour
améliorer les peupl mente naturels z
1
- les tee
iques faisant appel à la rdgénération natu-
b
relie, i
- les te cniques faisant appel à la r6gén6ration Wti-
ficiel e*
1
.
au XEIGXTO FORESTIER, la desor!ption
de ces
Le princ'pe Consiste à favoriser les essences utiles I
4
- soit s'4 la superficie est riche en Jeunes .sujeta, en\\:
les mettant dans
s meilleures conditions possibles pour surgi-
vre et lutter
la. concurrence Camélioration).
- Soit
s le Cas contraire en provocant la réghhation
et en suivant le
l
4.111 Tebhniques dlamélioration t
l
On disti gue t
9I
a)- L* améjtioration
des peuplements d'okoumé (Afrique
Equatoriale). 11 s agit de travailler les tâches de r6g&&ation
spontanée sur trou’e d’exploitation ou sur ancienne plantation
vivrière. Le but e t d’aoo616rer la croissance des beaux sujeji8
pour assurer la sou ure avec les peuplements artificiels en OOUIX
t
de création. 1
b) *Unifo
1 mation
*, par le haut 8
Souvent btilisee au Za!ire avant l'indépendance, elle
consiste à regular"ser la foret pour augmenter sa production en
favorisant les cla ses de recrutement les mieux représentées. ,
F
.
Cette technique ne/ s"applique qu'à des forêts riches.
lisée au Zaïre elle se rapproche du trai'tement
n RrouDe et concerne des forQts à espèoes domi-

4.112 Techniques de régén6ration naturelle t
1
a) Laigestion sélective t
I
/
Utiliade au hana, elle n’intdresse que les forets naturel-
e
lement riches en espèc&s de valeur à l’état de porte-graines et en
jeunes semis. Son but dst d’assurer la r&génération p-2 la ooupe d’ex-
ploitation. Elle prése ‘te ltinconv6nient d’occasionner beaucoup de
dég$ts lors des abatta es et des descentes de cimes,
f
b ) AmBliorat
on des peuplements naturels (4 P N) t
Utilis&e en 8 t e dlIvoire, elle est destinée B favoriaer le
développement des foré 8 riches en un nombre assez grand d’espéoes
utilisées pour satisfa re le marché local en soi age . Les résultats
.
obtenus ktaient médiocdes.
à favoriser
jeunes reorues
sont en place avant exp oitation (100 environ/ha de 1 m de haut). I;ea ,
r6sultats obtenus sont
ontreversés et ltopération est très oofiteuse; *
!
4.12 Techniqu/es faisant appel à la régénération atifioiellet
1
4.121 Plantatjion en pleine lumière :
1
Son principe demeure la transplantation dans la for43t ddgrci-
dée des sujets d’essenc s nobles élevées en pdpinière.
rl~~~~~~~~Ta~~a
t
es cultures agricoles et la sylviculture.
Elle a donné de bons re‘ultats avec le Teck et le Gmelina mais oepen-
dan-t, elle n’admet que tes espèces de pleine lumière, s’élaga;nt’.. bien
et l’entretien fait par le paysan laisse souvent à désirer,,
b) Technique {Limbatl 1
Uti lis&3 au C
elle permet de reproduire les oon-
ditions d’installation
es peuplements naturels de Limba, essenoe de
p l e i n e lumiEre, poussan
tri?s droit et s’dlagant” bien. Elle n’est
applicable que dans les
à saison s&che limitée (quatre moia). ,
/
c) Technique 4Okoumé” t
>
@me prinoipe ique la technique précédente, mais L’Okoumé
demande % 8tre accompa D-4 é par un recrQ Btoffé pour assurer son
élagage.
j

- 5i’t -
d) Plantationis agro-sylvicoles :
1
Elles combinebt la méthode Taungya et les autres méthodes
précédentes.
Le Limba a[ été planté avec le bananier RU ZaTre.
Les r&ul-
tata. n’ont pes étd très
robants.
e) Teohni ue
q lu s o u s - b o i s t
C’est la méth de Limba et Okoumé adaptée aux essenoes moins
hGl.iophiles comme 1’Aoa o u d’.Afrique, etc.,.
b
Elle consiste B maintenir
entre les lignes,
s-bois et quelques pieds de l’étage infdriem!
du peuplement initial.
conduit à des croissances faibles et faro-
rise l e s
4.122 Plantat/ons en for&% progressivement détruite :
thode de Martineau I
Utilis&e pour remplacer la foret hétérogene par une foret
Qquienne dl essences co ercialea par suppression du sous-boia et mise
en place de semis natur 1s prélevé3 en forêt..
b) La méthode fAnderson (placeaux) t
f
Appelée
) des placeaux, elle consiste Èl introduire B
forte densité, les
!s Lt, régénérer par tache de plats ordonn6e de
meme surf aoe unif ormemen ; réparties sur le terrain mais aéparées:~~
elles par de grands éoaT ;ements. Cette methode prétend concilier l’(rran-
tage de l’état serré et .I économie des larges équidistanoes. D’aprBs
ses protagonistes son ap Ilioation à l a foret tropicale se rt4vBle ex-
tr&meinent souple car 011 ! s’adapte à toutes les formations à enri&ir
ou 8, reboiser (foret den le après exploitation, forét secondaire, for&t
dégradée, etc...) et d’a ttre part admet toutes les techniques d’intro-
duction (semis direct, p ,ts, stumps, etc...).
c) La méthode les layons t
Mise au point >ar .AUBBREVILLE, a été utilisée en Cbte
P
d’ivoire de 1332 à 1949 IUT 13 000 ha. C’est une méthode extensive
visant 5 enrichir la for !t et non pas à en faire une futaie pure d’es-
sentes de valeur. La tee tnique consiste à ouvrir des lsyons de deux
mètres de larye 5 la bas ! et beaucoup plus large en haut, équi dist,ants.
L’équidist2nce e s t fonct .on du couvert végétal. Elle varie de 10 B 30 m.
Une des >~US anciennes p .antations d’enriohissement en Asie est oelle
de Kurunegala à Ceylan.
. . . / .*.

- 75 -
C) Xantation Ejerrée sous-for&% : ’
5
Cette mhthode {onsiste à introduire sous’la fordt,d6barass6e d e
son sous-bois des plants idIessences intéressantes à intervalle de.2 x 2 m
puis a?rès reprise à faite dispsraTtre progressivement l’étage dominant
par annelotion des arbre .
3/
e) Plantation errée sur culture :
1
Ce mode de pl tation s’il demeure la règle pour llexécution
des travaux de reboisem t en region de savane guinéenne, a Qté sporadi-
quement employée en for&
dense pour récupdrer des zones défrichdes dans
le domaine forestier .
cette méthode est beaucoup plus économique que
la précédente,
dans les conditions locales des diffiunlt&
particulières qui la ren
moins s0re et n’est applicable qu’à tm nom-
bre très limité dlessenc ‘9.

lvicoles utilisant la rég4nération naturelle
prétendent
dense en essences de valeur en favorisant
leur ensemencement et s tout la croissance de leurs préexistants grfioe
à des opérations culturales accompagnant en général llexploitation. Il
s’agit essentiellement d donner progressivement de la lumière au sol en
vue de déclencher la ger nation des graines tombées et de stimuler la’
croissance des plants p
xistsnts languissant sous le couvert grllce B
des dégagements des esp
C 1 est avant tout une destruotion
lente et prudente du CO
ert mettant progressivement à la lumikre les
plants de tout &ge des
on veut favoriser g
/
i
/
C e s techniques/ extensives ne peuvent stappliquer aux forBt8
denses et riches dont le
espèces ont une bonne capacitk de régb6ration
naturelle. Elles pr6sent
t l’avantage de pouvoir reconstituer une foret
bi.o lo gi quement équi libr6
avec un mélange d’essences variées et dtQtre
a p p l i c a b l e s s u r u n e g~s,n
surface de for8t
On doit néanmoins admettre
l
dans la rdgénkati,on
rable” un nombre assez grand d’autres esnenoes l
Ce qui fait de ces te
ues une méthode pas convenable si 1 ‘on ne d6si -
re régénerer qu’un pe
ombre d’essence, à fortiori, une seule. Si
toutefois les cohts
lissement sont parfois limités, par contre les
entretiens
ignsnts et demandent beaucoup de main-d’oeuvre.
/
L~applicabiliI$ de ces méthodes en Casamance est très limitée.
Si en forêt dense, l e fe/
u t
eur limitant le développement de la régénka-
tion naturelle est la 1+’ ère, en Casamance, la lumière ne conatitub pas
un facteur limitant
moins 60 $ des espèces forestières per’dent
leur feuillage. C’est
la durée de la saison sèche qui constitue
le princiFa1 facteur
du développement de la régénération
naturelle.
i

- 56 -
La plupart des plantstions en terrain découvert présente
l’inconvénient d’etle très coiiteuaea, néanmoins la méthode Tamgya,
d’ailleurs appliqué
dans les reboisements (Ddpertement d e Bignona)
a donné d’excellent
résultats avec d e s essences exotiques maie
~
aussi avec des ease ces locales *. Cette méthode très économique*
n’est applicable qu aux essences supportant le plein découvert et
t
lea essences pouvan
s’adapter à cette technique sont tr&s r6’duites
&
en Cawrwnce .
Les plantations artificielles en forêt progressivement
détruite, nécessite t une production de plants en pépinike et un ,
maintien de
du couvert à un degré voulu. klgré tout,
ces méthodes
swtout la technique des layons ou des
p laceaux, sont appl’ tables sur de grandes surfaces tout en conser-
l
vant le couvert for atier. Cette méthode noua semble la mieux adap-
t é e dzns le cadre $‘un amdnagement orient6 aussi bien dans la pro-
duction du bois mais aussi de produits accessoires+
i
.
I
/

. . ./. . .
-I-----w----------
c
_/-----l------------“LII-----II-CII---”--~~~-~~~~“~“~-~-----
/
* = i’rojet d e mise ;en valeur des forets n a t u r e l l e s d e Caaamanoe.

4.2 TmH~(ugm sYwIcoz3s DES ESSENCES ~ALES t
1' BILAN DES RECN3RCnES DU C ,R.B.F.
4.21 Afzeka afrioana r
CESALPINIEE
4.2111 Qalités technologiques et utilisations I
Espèce de/ region sèahe, Af=elia africana pénètre parfois
en foret dense. Le ois parfait bien diffkencie de l’aubier est
brun clair, dur et 1 ourd à mkactibilité faible et bonne durabili-
té, Il est résistan\\ aux champignona, .aux insectes et m8me au& ‘terk
mites. Il est utili./3é pour les oonstruotions lourdes et dur8bles 2
port, ouvrage port ire, traverses, menuiserie extérieure, parquets,
escaliers, construu iona navales, cuves pour les produits chimi’que8
1
.
car résistant aux a ides.
0
est facile mais lent et le bois se travaille
Afaelia africana est exploité pour le
es pirogues.
4.21.2 Production de plants en pépinière t
s sont ramassées sur le 301, sous les porte-
Faines et semées e Février-i\\vril directement en planches ou en
pots. L!arille de 1 graine est enlevee et l’attache placentaire
dirigée vers le
au moment du semis.
Le taux d$ germination est de l’ordre de 80 h 95 $ pour
les graines fraTche .
9
Celles conservées à température ambiante pen-
dant un :n ont un tiux de germination de 50 A 65 76.
germination des graines conservées pendant un
an en chambre froid (+ 4"~) varie de, 65 A 75 $.
Le levée de semis se fait de 2 A 3 semaines. La croissance
edt moyenne voire m me lente en p6piniére. On peut obtenir des
i
plants de 1,50 m de ihauteur au bout de 2-j ~~1s.
/
4.213 Résdltats en plantation t
\\
En terrai.4 déc’ouvert, les plants introduits en stumps ou
i
en rosettes ont une Imauvaise reprise en géneral et une croissanoe
I
très faible.
La plantatjion en racines nues, et surtout le semis dire&
donnent des résulta s médiocres. Les délais de germination souvent

j- 98 -
longs, alliés à une C/roissance
très lente, font’ que le8 plan-tub38 eont
en générai peu dével ‘ppées pour supporter la longue saison s$che,
“I
de plantation en pots donne des rést+ltats aa-
de la reprise générale mais les attaques
fréquentes du gibier
aussi aleatoire cette technique de.
plantation,
En laon
bons résultats ont été obtenus avec des plants
introduits en pots (1
7). Malheureusement les essais ultdrieure
n’ont pas confirme c e résultats. Cela est dQ non seulement B la orois-
sance lente de l’esp8
mais sans doute aussi 8. la faiblesse de 'la
pluviométrie enregist
e oes dernières *nees et aux attaques fr&
quentes du gibier.
4.22 Albizz’ a ferru ‘nea
MI KI SEE
-+---
ouleur rouge est réputé étre très dur tilh&-
reusement il n’est pa exploité en Casamance.
que les gousses sont écoltees avant maturi té, étalées dans des lo-
caux bien aérés pour âter l e u r ouvertw*e et r6cup&er les graines
qui sont directement
emees en pots ou en planches sans traitement
au prealable.
La germinat’on a lie;1 au bout. de 4 k 10 jours et le taux
de germination est d et 30 à LCO 7; pour les graines fraîches.
La croissan e
c
est faible (85 CP e n 18 mois),
donne de bons résultats en pots,. en
a croissance est lente au dobut et le
plant peut atteindre
m à 3 ans* Il est très brouté par le gibier.
1
ne réussit pa5* La croissance est tr& ’
l
lente, le faible
oppement racinaire et les attaques du gibier
ne pernettent pas
de passer la longue saison s&che.
. . . / . . .

-159 -
Les résultat1 obtenus en layon sont satisfaisants surtout
pour les plants introdlui ts en pots contrairement aux plants en raaines
nues, sans doute a taupe d’une longue crise de plantation.,
r
!
4.23 Alstoni
oongensiz : E.W en
iPOCYNP.CEE
l
1’Emien fournit un bo
léger tendre ayant une rétractibilitd plnt8t
faible et un séchage
ès faci le. Néanmoins le bois est tr&s sensible
Il est utilisé pour la caisserie 14gh3,
ustensi 13 menagers.
4.232 Produ tion de plants en pépinière :
Bécolt~s 3
l’arbre avant :La pleine maturité, les fruits
sont Qtalés dans des ocaux aéréz. Le8 graine3 sont ensuite trides et
semées directement en pots ou en planches. Le taux de germination
atteint 95 $ pour lez graines fraîches. La levée se fait au bout ‘de
2 à 4 semaine3 après
e semis. Lez plantules ont une bonne croissanoe.
~
4.233 Résultats en plantation t
1
LIEmien réu sit bien en terrain découvert quel que soit le
type de plants.
1
La cr issance est excellente.
1
P
1
Les résulta s obtenus en layons sont satisfaisants mais la
9
croissance est plus f ible qu’en terrain découvert. Cependant la tige
comporte moins de bri s que celle des plants en terrain décowert,.
:l
4.24 A.ntiari.3
af icana : TomboTro b l a n c
WRACEE
1
4.241 Q.ualidés technologiques et utilisations du bois t
l nnement nerveux est très tendre et très leger.
I l p e u t ze adformer e
se fendre au séchage. Il se déroule facilement,
Il est souvent utilis
pour lez carcasses des meublez, la caisserie,
lez emballages,
légère et ,mQme à une échelle plus impor-
tante pour lez
des contre-plaqués. Très peu exploité au
Sénégal, il est utili é pour la confection des pirogues.
.
sont dépulpés & l a r&
Les graines sont ensuite séchdes. Le semis

:
-160 -
se fait directement en bots ou en planches après:un trempage de 1.2
!
heures dans de l’eau.
La levée des etis se fait au bout de 3 8. 4 semaines. Et. le
is
taux de germination att int 75% pour les graines fraSches.
It
Les graines c’ nservdes en chambre froide (+ 4"~) pendant un
an ont un taux de germi ation qui atteint 30 $ alors que pour celles
F
qui sont conservées à 1 tempdrature ambiante pendant un an, aucune
germination nIa été obs rvée.
$
La croissance des plants se poursuit pendant toute l’ann6e
mais avec une certaine
étérogénbi té. Les plants atteignent 45 à 50 cm .
à 6 mois, 90 cm à 1 an
t 115 à 150 à 18 mois.
4 243 Résulta
de pl,ants mis en terrain découvert ont don-
Ce qui laisse supposer que llespèce ne
et est tr$s broutde par le gibier.
semble mieux réussir en layon surtout en
plants ont une mauvaise reprise et la crois-
à cause des abroutissements.
durabilité natureller
B is se rapprochant, du Teck, il est utilis6 p.our
la construction navale, P les menuiseries extérieures, l’ameublement en
massif ou en placage, 1’ décoration, la fabrication de cuves B produits
p
chimiques e
Il est exploité pour le sciage en Zasamance.
4.232 Product on de plants en pépinière t
1
Les fruits m s sont ramassés et laissés en fermentation
dans lle;l!l, puis les gr ines sont extraites et séchées.
9
Le semis se f it en ,yermoirs et les plants sont ensuite ’
repiqués soit en pots s
t en planches à l’&ge de 4 a 6 semaines.
1
/
a.. / .*.

Le taux de gdrmination est de 11 ordre de 60 à 70 $ pour les
graines frallches.
Les haines conservées en chambre froide (+ 4Oa)
pendant un an ont un t ux de germination de 50 à 55 $. Celles conser-
I
vées à température ambqante pendant un an perdent complètement leur
p o u v o i r g e r m i n a t i f . 1
4
La levée des semis se fait 10 à 20 jours après le semis. Le
taux de reprise
quage atteint 95 7;. La croissance des plants
est rapide, nais sont
Maqués par des ps>lles.
ta en plantation t
1
Le Tomboïro
oir réussit bien en pots aussi bien en layon
qu’en terrain découver % . Par contre le semis direct est un échec. Les
graines tr& fines nec ssitent un passage en germoir.
sl
.
Les risques 4 ‘attaque de psyIles font que les essais ne sont
paa poursuivis avec
On cherche à la remplacer par le
Chlorophors excelsa
BOMEMCACEE
Essence de ré on intertropicale, le fromager donne un bois
blanc-jaunâtre, avec
aubier non différencie. Le bois est très ten-
dre et très léger B r
actabili té faible ne se déforment pas au adoha-
ge mais mal ais
lement u t i l i s é
intérieurs de contre-p
de pirogues.
semaines après le semis.i
totalement leur
1 dans son jeune age en pi&.-
ne lumière il est très ensible aux attaques de termites et tr8e ap,
prkcié par le gibier.
plupart des essais

Le fromager n’a été implanté en layon qu’en 1981 sous forme
de rosettes. Le taux de burvie apr?~ les mensurati’ons
d e Deoembre ii82
est de 73 5; et la haute
moyenne est de 147 cm. Mais des enrioh,isse-
ments en layons avec
fromagers ont éte réalisés par 11Eoole.For8s-
tière dans la foret clas ée de Djibelor et. ont donné des resultats
satisfaisants aussi bien/ sur la croissance que sur le taux de survie.
!
4.27 Bombax oobtatum
3OXBACACEE
1
4.271 Qualités1 teohnoloaiaues et, utilisations du bois z
1
CommunBment ap’ clé Kapokier, Bombar oostatum fournit un bois
jaune clair, léger et te1 dre. Il se déroule bien et est utilisé pour
18s emballages légers.
11 est exploité au Sénégal pour la oonfeotion
ent r8ooltés SUT l’arbre avant maturité, sont
étalés jusqu’à déhiaoeno
et les graines ainsi récupérées sont sem8es
directement en pots ou e
$ pour les graines frafohes
qui germent au bout de 3 8. 4 semaines après le semis, par contre 08116$
conservées à température
perdent -totalement leur pouvoir g8r-
minatif au bout de
Le croissance B es plants en pépinière est moyenne.
4.273 Résultats en plantation :
1
Peu d’essais o’t été réalisés sur Bombax costatum. Les résul-
tats obtenus en pots
1
sur terrain découvert sont médiocres. La croissance
i
des plants est très lent
(55 cm à 2 ans). Les feuilles sont tr8s
broutées par le gibier.
~1.28 Daniellia o ea
iR
utilis6 pour la oaG3serie
Il n’est pas e
Les graines ra
ssées sous les arbres sont semees direotement
soit en ylanohes soit enipots. Au moment du semis, ltarille est enleV68
et 1’ atteche placentaire dirigée vers le bas.
1
i
. . . ..*
/
/

L*e taux d$ ~ermin~.tion est de 45 à 65 7; pour les graines
fraîches et la levél se fait au bout de 10 B 15 jours aprbs le semfs,
La croisshce est très lente (30 cm en un an);
tata en plantation t
1
.
En terrai nu quel que soit le type de plant, la reprise
est mauvaise et la
oissance très faible , IJéanmoins les meilleurs
resultats sont obte us avec les plants en pots ou 8n rosettes..
~
Cet échec de la plupart des ‘essais peut @tre imputable au
fait :ue les plants
ntroduits
sont pe’tits et leur faible d&el,oppe-
k
ment racinqire engendre de fortes mort’alités au COUTS de la saieon
l
sèche..
.
~
Daniellia b Ve
a n’a fait l”ob,jet d’aucun essai de planta-
t i o n en layon.
l
4 . 2 9 Danieblia oliveri 1 San-tan
CESALPINIBCEE
1
4.291 Qual’tés technologiques et utilisations du bois t
f
dans les savanes’ boisees du secteur soudano-:c
guinéen, le Santan
urnit un bois assez léger et mi -dur souvent
classé dans la cat8
rie supérieure des bois légers pour sa rbie-
tance à la compresa
n de fil mais sa résistance au choa demeure
limitée.
ravaille bien et est utilisé pour le dkoulage,
la caisserie légére,’ les moulures et carcasses des meubles,
1
I l e s t exp oité en Casamance. Il est surtout utilis6 au
Sénégal pour la fabr cation de contre-plaqués et de pirogues.
t
4.292 Prod ction des plants en pépinière t
1
Les grain
ramassées sous les porte-graines sont direo-
tement semées en po
ou en planches. Au moment du semis on enl&ve
lrarille et on diri
l’attache placentaire vers le bas. ,Le taux de
germination est d’e
iron 65 à 85 $ pour les graines fraîches. Celle:
conservées à tempéra ure ambiante pend,ant un an ont un taux de ger-
mination qui
f
atteint 30 $, tnndis que les graines conservfSe8 en
chambre froide (+ 4” 0) ont un taux de germination de 40 a 50 $.
La levée des semis se fait au bout d’une B deux semainea.
Les plants &Xit tr88
éterogènes et ont une croissance très faible
.
(20 CD à un an). D’a lleurs,
ils ddpérissent le plus souvent -durant
1
la saison séche. )
4.293 RBsu tats en plantation
1
Quel que s it le type de plant, le Santan donne des rdaul-
4
A-.&- -:1): _^___ _ _ _ _ _ 1 !L’-- -- A. .--- 2.. v*--
--L
. .
A .

.
- p’t -
Qchec est sans doute ljé nu faible développement,, des plants au moment
d e 1~1 plantation et au icoura de la saison humide mais surtout au fait
que les techniques ne 4 emblent pas adaptées. L’espèce est réputde se
m u l t i p l i e r p a r drageon j
1i
4.jO Detari& senegalenae t Ditah
CESkLPINIACEZ
1
Les qualités technologiques du bois ne sont pas très connues.
Il n’est pna exploité
n Caaamance. Le bois est réputé être mi-dur mais
il est mal connu.
j
i
r e l a grzine q u i
rectement semée en planches ou en pots. Le taux
aervéea à température
mbiante pendant un an ont un taux de germination
q u i a t t e i n t 2 5 $.
conservées en chambre froide ont un taux
de germination de 35
La lev&e des semis se fait en 12-15 jours.
fin d’hivernage mais peuvent atteindre 1 m ..
.
B 18 mois.
La c r o i s s a n c e est faib e (80 cm à 3 ans) et les attaques de rongeurs
t
qui incisent le collet !dea plants engendrent parfois de fortes :aorta-
.f
litéa.
de planta ont une reprise plus faible et
très mauvaise po.ur
à racines nues. Ces techniques ne sem-
blent p a s
adaptdes. i
i
l
4.31 Ekythrodhloeum guineenae : T a l i
CESALPINIACIU!
4.311 Quslit s teohnoloitfques et utilisations du bois 1
1
un bois brun-clair, dur et très lourd. !kBa
durable
aux termites et aux hl?e~a. C’est u n
b o i s t r è s r é s i s t a n t a
e f f o r t s s t a t i q u e s . I l e s t utilisé p o u r 1,ea
9
constructions
t r a v a u x p o r t - i r e s , l e s t r a v e r s e s , l e s
charpentes et les men seriea extérieures.
Il n ’ e s t pra!iquement pzs utiliad ~~111 l e s s c i e r i e s d e ’
+
amassées sous les arbres semenciers, sont ,
trempées dan3 de 1’ acibe sulfurique à 2 $ pendant 2 heures puis sem6es

- f i -
directement soit en lancheo, soit en pots. .
Les graine
frfiîches ont un taux de germination qui varie
de 35 à 45 $. Celles conservées à temperature ambiante ont un taux
de germination qui a teint 25 $ et celles conservées en chambre. froi-
de (+ 4”~) ont un po voir germinatif de 35 yLe
La germina
ion est très étalée, elle varie d’une A huit
semaines.
La croissa ce des plants est assez rapide (112 cm a 18moi.s).
ii .j 13 Résu tats en plantation t
Les résult ts du semis direct sont médiocres à cause de
l a germincttion très
talée. De ce fait .les plants peu développ& ne
sont pas aptes à sup orter la longue saison sèche. Les autres types .
de plants donnent d e bons resultats aussi bien en terrain dbabuvert
qul en layon. Néanmoi s la croissance est meilleure en terrain ddoou-
vert. L’espèce sembl mieux se comporter en plein découvert.
4.32 Khaya senegalensis : Caïlcedrat
MELIACEE
4.321 Qua1 tes technologiques et utilisations du bai8 t ,
Le Caïlaed at fournit un bois mi-lourd à lourd qui se tr”a-
vai Ile faci lement. 1
est souvent utilisé pour le mobilier, la d,Joo-
ration, les aménagem nts divers , pour la menuiserie fine.
I l e s t trè
exploité en Casamance par les scieries et
pour la confection d pirogues.
4.322 Prad ctian des plants en pépinière :
Les fruits sont récoltés sur l’arbre avant maturitB et
sont étaléu dans des locaux aérés jusqu’à leur déhiscence. Les grai-
nes ainsi récupérees sont semdes directement en planches ou en pots,
en évitant de les me tre à plat.
Le taux de germination des graines fraîches atteint 90 A,
100 $. Par contre ce les qui sont conservées B température ambiante
perdent rapidement 1 uzs faoult68 germinatives. Celles qui sont oon-
servees en chambre f oide (+ 4”~) ont un pouvoir germinatif de 55
à 60 $.
La levée d s semis se fait au bout de 2 8. 3 semaines et
les plants ont une b nne croissance (120 cm à 18 mois) .,
.
4.323 Résu tats en plantation t
Les essais types de plants ont donné de très bans résultats
aussi ?)ien en terrai
découvert qu’en layons, sauf pour le semis di-
rect. Les échecs du emis direct sont dQs à la dégradation rapide du
pouvoir cerminatif ( s graines. nux délais un neu lonm POW la

- 6-
B;
lovée des semie et en jfin de compte & des plant? trop petits psUr
s 1 affranchir de la lo/gue saison sèche.
Les attaque$ de borer (Hypsiphylla robusta) font que la
croissance est ralent 8. En layon les attaques de borer sont moina
fortes.
4.33 Parinaki excelsa : Gmpato
ROSACEE
1
4.331 Qualib6s technologiques et utilisations du bois t
1
Le Wupato
ournit un bois blanc-jaungtre, réputé Btre
très duc nais mal CO i u. 11 n’est pas exploite en CasamanGe mais
pourrait dtre utilisé/ en sciame
4.332 Produbtion des plants en pepinikre t
1
Qrs sont ramassés sous les arbres semenoieas
Les différents traitements pré-8elid.6
(trempage dans de 1’
ide sulfurique ou dans l’eau bouillante,
abrasion mécanique,
oc thermique, stratification) ont donn6 un
I
t a u x d e Fgermi.nation ’ 3 à 6 50. Ainsi on prélève des plantulea direc-
“1”
tement c:: forêt après l’hivernage qu’on repique en planches.
Le taux de
eprise dépasse 50 $ mais la crise de repiquage
est assez longue,
5-
ce qui entraine une faible croissance en premike
année de plantation. 1I
tata en plantation t
iin essai d’introduction en layon ~RI: semis direct a été
un échec total lié a x difficultds de germination et à la croisaanoe
d
tres faible. Les pl
tules supportent dffficilement la longue paison
7
sèche.
3
/
1
/
is africana t 122
19 P:a, SEE
t& technologiques et utilisations du boia t
t it ur bois rouge trés dur, imputrescible,
en Casamance pour l*artissnat et très
prisé comme bois de dhauffe,
charbon de bois et de forge. Il est
aussi recherche pour /les manches d*outi.ls et les pet%ts objets
d* artisr-nnt .
1
sont récoltées sur l’arbre avant maturit6 Ùom-
plète car très Parasi/tées à maturité et. sont ouvertes pour éxtraire
l e s saines. Le semi se fait direotement en planches ou en pots.
Le taux de germinati 'n est de 40 à 60 LT’/s pour les graines fra2ohes.
Celles conservées à 3 empérature ambiante pendant un an ont un taux

= 67 -
de germination de $5 5. ’fes graines conserv4es’ en çhambre froide (+ 4”~)
pendant un ;UI ont un pouvoir germinatif de j0 5. La levee des semis se
fait L!U bout d’une a quaIre semaines après le semis. Les plants ont une
bonne croiss,7nce en génédal .
4.343 Résultat$ en plantation t
1
Le Ir réagit bien à la plantation. en pots aussi bien en layon
l
mais mieux en terrain décjouvert. Par contre. la reprise est m8diocre .pour
i
les plants introduits en /rosettes ou en barbatelles à cause d’une longue
crise de >lc?il-tation. Les késultats en semis direct sont mauvais a cause
de la germination étalee jet de la croissance très faible
des p lantules .
!
4.35 PterocarPus erihaceus t Vène
PAPILIONACEE
1
4.351 Qualités kechnologiques et utilisations du bois t
1
Le Vène fournit/ un bois dense, très dur à grains trés fins,
1
d u r a b l e , p e u n e r v e u x . j
Il est très lar’ement utilisé en menuiserie de toutes sortee,
F
ebénisterie et en placage1I
Il est exploitéipour le sciage en Casümancc et est très
utilisé par les artisans tour façonner des objets ou des plats.
/
I
4.352 Productioh de plants en pépinière r
1
Les fruits sont iramassés ou parfois récoltés sur l’arbre A
maturi té. Ensuite les graInes sont extraite3 et semées directement en
planches ou en pots. Le t$ux d e germination,des ,yraines fraîches ‘est de
20 à 5 j $J et la levée des /semis se f.riit au haut d’une 9 trois semaines
j
après le Se&s.
8
La croissance d s plants est très lente ( lj cm à 6 mois, 37 Cm
f
à 1 8 m o i s .
!
/
4.553 Résultats /en plantation t
La reprise est
yenne en pots et en rosettes, tres faible
en racines nue
semis direct. La croissance très lente des
plants et les
uentes de gibier sont l’ori@ne de ces
resultats.
I
. . .
. . .
/

-.c;n -
J.36 Ricinodendron heudelotii
1
.i.j61 &uaJit& technologiques et utilisations du boia I
,
Le bois ejt fibreux et très léger. Il nIest pas utilisé
en Casx3nce Car peq Connu.
!\\
4.362 Prod/uction de plants en pépinière :
i
Les fruitsl ramassés sous les semenciers sont dépulpds B
1~ main n.pr‘es trempa e dans l’eau. Plusieurs techniques testées pour
h$ter et homogénéise 1 la germination ont donné des résultats tr8s
décevants, (trempage/ dans l’acide sulfurique ou dans de l’eau botil-
lante, abrasion méca ique,
1
choc thermique, stratification).
Le taux de] germination varie de 3 à 6 $J suivent les trai-’
tements. Lt 1~; germi
tion est très étalée dans le temps (peut aller
k
jusquI& plusieuxamoi~). La croissance des plants est tres bonne.
1
4.363 Résu tats en plantation t
1
Les seuls $ ssais roalisés ont été implantés en terrain
,
découvert en stumps f‘ourts et en barbatelles hautes. La, reprise est
trés :)onne et la croissance des plants est intéressante.
1
4.37 Schreuera arborea
0 LXACEE
1
4 -37 1 %ualdtés technologiques et utilisations du bois t
1
Le bois es+/ peu connu et n’est pas exploité, Pourrait
être utilisé au scia e.
$
4.372 Prod ction de plants en pépinière t
I
Les fruits !Sont récoltés sur. 1’ arbre avant maturitb ., (sinon
à maturité les fruit{ stouvrent,
les graines très légères sont &s-
séminées p;:.r le vent)/. Les graines récupérées après déhiscenoe du
fruit sont directeme ‘t semées en pots ou en planches.
4
Les graine? frafches ont un taux de germination qui atteint
60 $. La levée se fa ‘t au bout de 2 à J semaines après le semis.
4
La croiss ~JI/Z~ des plants est rapide (150 cm à 18 mois).
I
ont donné des résulfa!ts intéressants en pots et en barbatelles mai.8
médiocres en rosettesila

PROPOSITION POUR UNE MET}
: D'AMENAGEMENT D':UN PEUPLEMENT
FORESTIER NATUREL Dl
\\SSE ET MOYENNE CiSAMANCE
:

- 70 -
V .-/PROPOSITION POUR UNE METHODE D'AMENAGEMENT D'UN PEUPLEMENT/
1
.
/FORESTIER NAqUREL DE BASSE ET MOYENNE CASAMANCE/
\\
l
L'inconvénie
t de la plupart des peuplements naturels
Bst de ne posssder qu'
pourcentage assez faible d'espèces uti-
lisées souvent dispers
L'exploitation n'est pas souvent.quI-
vie de régénération pe
ettant sans interventions sylvicoles le
retour aux conditions
Pour un certain nombre d*espbces,
la régénération est à
u pré5 nulle.
Abattre cette foret pour y installer des plantation5
pure5 parfois à base d1 apèces exotiques (opération5 Teck-Gmslina
en Caaamance) n'est tou ours pas une mé'thode possible et souhai-*
table. L'application de technique d'amélioration prograasiis doit
btre privilégiée car 1' ménagement
doit tenir compte non asul'o-
ment du bois mais ausai des autres produits accessoires d'lntérbt
important pour len popu ations locales. Bien que La mise en valeur
de ces produits présent
de nombreux problèmes, elle est une 5our-
cy ae richesae et de mo ivation pour la conservation du patrlmoinc
b
forestier.
1
Après tous le4 travaux préliminaires (inventaire, étude
sociologique,
étude des peuplements...) l'aménagement pourrait
dtre axé :
I
- Sur le reboi;sement en plein dans les zones dégradé.5
avec une association d'espèces de valeur et d'espèce5 secondaires
susceptibles dtintére5ae
les populations locales.
1
- Sur des
sanitaires d"ensemencement et des enri-
chissements dans les
riches.'
5.1 AMENAGEMENh DES ZONES PAUVRES :
1
On procé4era a
reboisement avec de5 essences comme
, Bombax costatum,
. Ces espèce5 sont
oasible dlintroduire
en 50~5 étage par exempl
Landolphia heudelotii, Saba senegalens&s
très prisé5 par la
population et du latex.
En Moyenne-Cas mance on pourrait associer par exemple

le bambou (Oxytenanthera abysainica) dans'les reboisements,. Le
i
bambou est très utilisk dans la construction (clôture, toiture
etc...)
La chronolog: e des opérations sera la suivante :
- Travaux pri liminaires dans les zones à reboiser à
savoir : prospection, ( élimitation, nettoyage, piquetage...
- Plantation des essences de valeur.
- Entretiens de préférence mécanique ou chimique
9
Le nombre del
entretiens sera fixé à deux pendant les
cinq premières année8 ( e plantation.
1
- Introductic n des espèces produisant des produ.its
accessoires à partir d#
la cinquième année et pouvant remplacer
les entretiens pour év: ter que l'opération soit très cohteuss
- Eclaircie q partir de 10 à 15 ans
Le rythme de:
éclaircies sera déterminé en fonction dits
objectifs et les produ: ts pourront être utilises par les popula-
tion locales.
- Les exploi, ations se feront progressivement de maniè-
re à obtenir un taillir
sous futaie au cours de la 2' révolution
afin d'éviter une recel stitution très co0teuse.
5.2 AMENAGEMI bT DES ZONES RICHES ET MOYENNEMENT RICHES:
I
5r21 Zone!31i
On procédera \\b :
peration sylvicole pour eliminer les
arbres end~~~~i que le boi;mort. Une telle
pratique
produit du bois et du charbon
de bois.
dont onpro-
fite pour régénérer
Les assiettes de ces coupes
dépendront de la façon
se produit et évolue la régénération
naturelle.

- \\72 -
7 Coupea deirégénération uniques :
1
Dans ce caailes coupes seront périodiques et assises
par contenance pure. 1
i
égénération est obtenue au cours de.la
succession d'un certa n nombre de coupe$progressives, les coupes
de régénération,
t alors apériodiques et assises par volume.
Toutefois cette régie doit 8tre nuancée car danr,toute
l
futaie régulière, la r'génération doitjdemeurer
concentrée dans
l"eapace et peu étalée 1 dans le temps, Si I@on veut conserver au
. peuplement une atructu e régulière et éviter 61012 6volution ver;.
un état de coupe secon
',
aire indéfiniment retardée comportant aur-
tout des risques de pe te de production.
- Des coupes d'amélioration :
1
Qui seront e fectuéea au niveau du peuplement entre 20
et 30 an8* Cette opéra ion eat indispensable pour façonner.10 ,:
p.euplement
en vue de 1
maintenir, dans de bonnes condition8 de
.croisaance. Les opérat ons de neetayage et d'éclairciea seront
périodiques.
j
l
aux essences ayant
une forte capacité de
égénération comme Erythrophloeum guinoetnre
(semis), et Daniellia
liveri (drageona).
L e
l
peuplement obtenu
sera conduit en futaie h ,dsux
étages (Erythrophloeum guineense) ou en taillis-sous-futaie.
Si le8 peuple enta aont à plusieurs eapèceer principales
" les assiettes des coupe
aeront effectuée8 par contenance pure.
i
Si la régénér tion se fait mail, on procédra aux enri-
chisaements par layons
oreatiera ou par placeaux. Ltexploitation
des arbres sera progres ive.
i
Dans le cas diune for8t à pluaieure étages, lorsque le
peuplement dominant est/exploité, il e$t necessaire de savoir'si
.la régénération a besoiq ou supporte l!ombre.'Dans ce ca8 il fau-
drait conserver le tailiis ou le sous-étage.
Si la régénér'tion a par contre besoin de lumière, il
1

- 73 -
faudrait alors supprimer le sous-étage et lutter contre le rscrû
du taillis.
Les difficultés d'application proviendraient des dégata
.qui seront occasionnés lors des opérations d'abattage mais surtout
de la lenteur de la rédénération naturelle, du d8sequilibrs des
peuplements (qui sont lie plus souvent vieux et accusent un défi-
cit de recrutement de jeunes sujets).
5.22 ZONES MOQENNEMENT RICHES :
1
La technique sylvicole la mieux adaptée et la plus effi-
cace pourrait être l'enfichissement par layon ou par placeaux.
.
Les différentes interventions à préconiser sont :
- Ouverture dfs layons à la main OU au bulldozer
- Introduction des plants à fortes densités afin de pal-
lier aux pertes éventueiles au cours des opérations ultérieures.
Au vu des réaultata obtqnus par le C.N.R.F. plusieurs espèces 10~
cales peuvent être,utilqsées ; entre autre, nous citeront Khayà
senegalensis,
Ceiba penjandra,
Alstonia congensis, Prosopis afri-
cana, Albizzia ferruginda,
Erythrophloeum guineense etc...
Le nombre des sntretiens est fixé 6 2 pour les 5 premiè-
res années et seront fai!ts par ordre de préférence mécaniquement
(d'où la nécessité de fabre des layons doubles) chiœ'lquement et
2
manuellement.
Le nombre éera réduit à i entretien jusqu'à lo"ana
- Entre 5 et 1Q ans :
1
Procéder aux éClaircies d'abord entre les layons afin de
dégager les arbres génanls et ceux susceptibles d'être exploitbs.
Ensuite faire des éclairkies dans les layons. Ces opérations sont
nécessaires et indispenshbles afin d'assurer un bon dévelopPement
des plants introduits.
- Entre 10 et 40 ans :
1
On fera un deuiième enrichissement en layon soit perpen-
diculairement soit dans le même sens que le premier enrichissement
d.ans lequel on procédera ;à une nouvelle .éclaircie entre les layons
et dans les layons.

/
. . . . . .

- Entre Z?O-eTJ-0 ans :
Introduction en sous-étage d'espèces sous l'ombrage des
premières espèces introduites. Ces espèces pourraient &tre Antia-
ris africana, Albizzia iferruginea, mais à haute tige (en tenait
i
compte de la sociabilit!é des espèces en question) ou Landolphia
.
heudelotii.
Ce mode de trbitement est caractérisé par la recherche
d'une structure élémentbire de façon à faire acquérir au peuple-
ment une structure globble de taillis sous-futaie à simple ou à
double étages.
Il est évident que l'on ne peut utilement, en raison w e
i
aléas de la production $orestière , prévoir l'avenir pendant la
totalité de la durée de!l'aménagement qui peut parfois aller au-
delà de 100 ans. L'on edt alors amené (sauf dans le cas oh la
durée totale de
est de 50. à 60 ans), à subdiviser
cette durée en 2 partie
.
- Une premièrej partie brève par rapport à la durée tata-
le de façon à permettre \\de faire des prévisions certaines.
- Une seconde bartie, qui en raison de son éloignement
dans le temps ne permet /que des prévisions indicatives propres
à guider ceux qui se pen'pheront à nouveau sur l'aménagement de
la forêt.

- 75 ”
/CONCLUSION/
Il ressort de cette étude qu'il est possible de régénirer
et d'enrichir la for8t naturelle par des méthodes extensive8 et
peu codteuaes (en comparaison aux reboisements en plein), Le plus
souvent l'application dbs techniques d'amélioration des peuplemsn!s
.
naturels s'est heurtée kn forêt dense tantôt au codt très élev&
des interventions lorsqbe le couvert n'atait pas fermé, du fait
de l'extrême concurrence du sous-bois, tantôt à la faible produc-
tivité des plants introbuits lorsque le couvert conservé intsrcep-
tait la plus grande par ie de la lumière. Les données du problème
f
demeurent tout autre enicasamance le couvert forestier est
beaucoup plus ouvert etlle sous-bois moins éxubérant. Le facteur
limitant n'est plus la lumière et le sous-bois.peut êitre plus fa:
cilement contr81é en ratson de la très longue saison sèche.
t
Un certain nomire de techniquesd'aménagement en vue d’a-
l
,m&liorer les penplementj naturels est applicable en Casamance.
Notamment celles faisant!appel à la r&g&nération artificielle..
(m.éthode des layons et
es placeaux, méthode Taun,gya...)
c
Toutes les tent/atives de reboisement entreprises entre
‘.1936 et 1942 dans les D"partements de Bignona et de Ziguinchor
4
dans les forêts classée4 de Tendouck, Diégoune, Boutolatte, D,jibé-
lor et Bayottcs, se son4 soldées par des échecs dûs esscntipllemsrt
au manque de suivi et a 'x feux de brousse . En l'absence de feux,
i
la forêt naturelle a un /dynamisme qui peut assurer son renouvel-
lement
De ce fait l'amfnagoment des forêts naturelles doit 6tre
basé d'abord sur la luttb contre les feux de brousse. Ce qUi.ne
peut eStre réalisé que pab la prise en compte des intérêts des po-
pulations rurales et à leur participation dans la mise en valeur
et dana l'exploitation db ces forêts grâce à des spéculations tra-
ditionnelles et nouvcllek.
)
/
La foresterie piésente certains traits particuliers qui
n'en favorisent pas toujours une influence positive sur les popa-
lations locales. Le souci tradionnel qu'a la sylviculture de Pr&-
server la forêt tout en l'aménageant de manière à l'orienter mi-
quement sur la productio* du bois pour l'industrie, risque d,“&tre
tOUjOUrS en conflit aveclles beaoins des populations rurales qui
I
en vivent ou en dépenden
Il est indispensable de
l
les associer
,

- 76 -
de façon plus complète , plus positive et plus avantageuse
à l'u-
tilisation 1'amEnagemenf et la protection de la forêt. Il .est por-
,sible d'intensifier leur participation aux travaux forestiers.en
créant des coopératives'd'exploitation
au niveau local, de tirer
,parti de la source pote$tielle de revenus que permettent les pro-
duits secondaires de la!for8t en mettant sur pied des systèmes de
production,
de distribution et de commercialisation des produits
comme.les fruits et autres ou en attribuant des terres forestiares
'pour l'agro-sylvicultuke ou le pâurage.
9
Les démarches successives devant aboutir à 1 'aménagement
des forêts naturelles ddvront d6buter par l'inventaire tant du
point de vue qualitatifique quantitatif de l'ensemble des produits
forestiers habituellemedt prélevés par les populations locales,
se poursuivre par l'inv$ntaire du peuplement forestier en détsr-
minant les différentes dotentialités assi bien ligneuses que du :
type fruits sauvages, fdurrage aérien, gibier, etc.., et se ter;
,minant par une synthèse "intégrant la forêt dans son milieu villa-
geois environnant, et dajns son contexte régional et national.

--
PROPOSITION D'UN P R ;RAMME D'ETUDE POUR L’AMELIORATION
DE LA PRODUCTION DES FORE ; NATURELLES DE BASSE ET MOYENNE CASAMANCE

-.
- 77 -
,pROP,OS,ITION D'UN PROGRAMME D'ETUDE POUR L'AMELIORATION DE LA
PRODUCTION DES FORETS NATURELLES DE BASSE ET MOYENNE CASAMANCE
-:w:-;:-:-:-:-
Le programme d'étpdc pour l'amélioration de la production
des forêts naturelles deLBasse et Moyenne Casamance viendra.en
.
complément des essais menés en Casamance. Il permettra de mieux
asseoir ,les modèles d'am nagement
i5
ainsi 'proposés.
Ce programme comp/wtera 2 volets de recherche.
l
1 .-/ETUDE DE. L'EVOLUTION DES PEUPLEMENTS FORESTIERS/
l
1.1 ETUDE DES A~~#~~IS~EMENT~ DES ~E~~LEMENTS FORESTIERS
1
N A T U R E L S
,’
Plusieurs méthod 'peuvent 8tre utilisées pour déterminer
=l
l
le5 accroissements en volume des peuplements. Noua en proposons 4:
- Mesure des accr issements individuels par l'interm&dlaire
f
de rubans dendromètres pbrmanents qui seront posé5 à 1,30 m sur
de5 arbres aan contrefo't, ou à 50 cm au-dessus du contrefort.
f
Cela permettra de connaffre avec un certain précision le5 rythme5
d'accroissement.
Le nombre de relevés sera de 3 par an,
- Marquage d'un c rtain nombre d'arbres par des incision5
périodiques de l'écorce
e manière à imprimer dans le bois des
niveaux datés d'une faço
indélébile. Les bois ainsi marqué5 seronj
récolté5 pour observer 1
nature des couches d'accroiaaemsnt par
les cicatrice5 datées.
- Prélèvement de
arottes à la tarière afin de déterminer
le't@mps de passage (c'e t-à-dire le temps que mettent les arbres
à' franchir une catégorie de diamètre) et le taux d'accroiaaameat
.
en 'volume à partir des c mptages et des,mensurations des cerne5
sur les carottes.
- Etude de la sur ace terrière dans des placeaux déterminés
et permanents.
1.2 ETUDE DE LA R GENERATION NATURELLE ET DES TECHNIQUES
POUR LA PROVOQUER
Sur des parcelles qua seront subdivisées en placeaux et
'.dana ,lesquelles on appli uera un certain nombre de traitemqntal
,(travail de sol, nettoya 8, témoin), il. sera établi des pbacettes
OU des plots circulaire
dans lesquels on déterminera lesmoda-
'litesd'apparition
dela
égénération naturelle et don évolution.~
.*. /
. . .

A partir d e s fiohes d e suivi e t d e relev6a pkiodiqnes,
on évaluera l’aooroisaement des individus rsoenaéa et on .auivra Ier
rearutementa ou les pertes de semis afin d’établir la dynamique ,ds. la
r&&&ation naturelles.
On suivra Bg(slemsnt sur une grande paroelle l’apparition
e t l’kolution d e s fbohea d e r&-#n&ation s a n s i n t e r v e n t i o n .
1.3 ETUDE DE$ FEUX PRECOCLCS EN TANT QTJX TEC’HNIQUES’.8tiFI3X&E
!
ET DE PROTECTION r
Cette étude permettra de juger l’effet dea feux prdooors
sur le dévs~lopprment dia peuplements forestiers.
Le travail a{ra rBalia6 sur una paroelle permanenta aubdirir
a80 en placeaux oompre&nt un plaoeau-temoin et des plaosaux qui seront
brhle5a suivant le aal&.risr c i - a p r h a t
I
- 4 semaines )apr&a l’arret des pluies
- 6 semaines japr&a l~arr&t d e s pluiea
- 8 semaines ;après l’arrdt des pluies
- 12 aemdne$ a p r è s l’arr8t d e s p l u i e s .
.
Des thermooouplea seront install8a au niveau de ohaque
plaoeau pour ddterminer les tempkaturea ir &ff$onts ni+aaux dn.eal
l o r s d e s op&ationa d e jbrhlage t
m 0,50 m 0t 1: 0 aan3 le ~01
- B l e aurfaob d u s o l
- 0,5 m - 1 4 et 2 XI au-dessus de la aurfaoe du sol.
Dans chaque pilaoean, des plaoettsa ou des plota seront
d8limit6s pour suivre absi l’évolution de la r8g&kation nattarolle.
Liinfluence dba f e u x s u r 1’ awroisaement sera Btudif50 ava0
la pose de rubans dsndr~m&tre, aur les arbres ou par sondage B la
tariare. Apres pluafamb anrAs on abattra un oertain nombre d’abrea
a f i n d e Wertiner l’in luenoe des feux sur la qualit du bois,
Cette étude permettra de faire ainsi un bilan au11 lea
e f f e t s dea f e u x pr6ooce+ e t d e d é f i n i r p&ua préoiaknent l e u r s nodali-
tds dlapplioation*
.
1.4 ETUDE DES :TECHNIQUES D’LMPLANTATION DES PARE-FEUX ?
1
Il s’agira dlktudier, en plua des teohniquea traditionnel-
3

- 79 -
ouvert au bulldozer, ..a) une autre teohniqua de? mise en plaoe d’un
r68eau de pare-feux par des traitement8 qhimiquea.
a-
Cette 6tuda permettra de ddterminer le8 technique8 108
moins onéreuses et le8 plus efficaoes oomme moyen8 de lutte prkentive
oontre les feux de brousao,
/ IZS POPULATIONS LOCALES ET LA FORET/
2.1 ETUDR DES POTENTIALITES TECHNOLOGIQUES COMMERCIALES
.
' ET IRDUSTRIELLES DES BOIS DE CASAMANCË
Les caractkijstiques technologiques de nombreuse8 esaon~eo
de la Casamance sont pdu ou pas uonnue8.
D’autre part /l’exploitation du bois d’oeuvre et de aervioe
est concentrée sur quel/qUes esaenae8 alors que la for8t casaman$xls8
renferme plusieura dir&nes d’esp&ces susceptibles de fournir du bois’
<*
d’oeuvre et de service.:
C e t t e Qtude pbrmettra de dbterminer le8 qualit teohnolo-
ques d’un aertain nombrie d’essenoea, qualit& technologique8 A partir
desquelles, on powcrait envisager la promotion commeroialo de oe8
essences et de d&erminbr les poasibili tAa de leure Utilisation8 boa-
le8.
ParallBlementi Une t5tude sooio4oonomique pourrait btro
men6e BUT 11utili8ationjdu bois et le8 potentialit& de8 induatrier
locales pour dégager de4 voie8 d’avenir du traitement du bois 8t1r
plaoe.
2.2 ETUDES b%J$OGRAPHIQUES
DES PRINCIPALES ESPECES DR
i
Ces études pedmettront de recenser pour ohaque es8enoe tOUtO
les connaissances aoquides et ausoeptiblea d’&tre diffu&es, & ravoir t
- caraot8ree b.e l’ssp&ce. (desoription, ph&ologie)
- 6cologie de ,l’espboe
- structure, &ract?xces physiquea, mkxiniquea et ohimiquè8
du boia
- durabiU.tB et pr&entation du, bois
- uti li sati on81
- sylviculturei.

2.3 ETUDE $DES RELATIONS E3TRE LES POPUL-4TIONS
LOCAIJ3S
ET LA FORET
Cette Btud+t permettra de mieux pr8ciser par des a6ries
d’enquates et de trataux sooiolo&.ques, les relations e n t r e le8
populations localse ht la for8t afin dlint6gzer la forêt dans son
milieu villageois.
Chia permettra d’obtenir une meilleure oollabora-
tien de ces populati@a en matière forestière et d’augmenter leur
niveau de vie.

/ MOYENS HUMA@S ET MATERIELS/
1 .- MOYENS, HUMAINS
Ce programme de recherches sera conduit par une équipe
oomprenant 8
- 1 oheroheupr forestier sp6oialis0 en sylviculture et
aménagement .
- 1 sp8oialibte en teohnologie du bois.
- 2 in&nisu/rs des trava,ux des eaux et for8ts
- 2 agents tbchniques des eaux et forets
1
- 1 menuisier.
Cette équipe! sera seoondee par un sooiologue dans le oadre *
des enquktes A mener pbur définir d’une part les relations entre les
populations looales et’ la for8t et d’autre part pour aider A d&xrmi-
aer les possibilites drutilisations locales d’un aertain nombre d*es-
senoea peu ou paé exploitf4es.
Mstériols existants et disponibles t
1
x Rubans den/iromktres
x 2 tarièresi de Pressler
x 1 jeu de p@cshes de mensuration emboitables de 9 m.
x 1 Echelle forestiers
x 1 Theodolithe
* 1 pulvéris+teur porté sur tracteur
* 1 traoteur
x 1 boussole InSunton
r: 1 planchette topographique
m 1 topofil
- Matériel A acqudrir t
1
Matériel de d6limitation des paroelles
1
K 3 rubans de 50 m
Matériels de mesures et de marauaae
y: 2 relasoopeis de Bitterlioh
)1: 2 dendrometres
t Blumleisa, Sunto
* 1 jeu de perches de mensuration emboitablea de 12 m de long
* 2 oompaa forestiers
x des griffes de marquage
K des pots de! peinture.

- uJ2 -
- Matériels d16tudes des feux prk4coces t
‘K 1 brfileur p o r t a b l e
x des thermocouples
x des réservoirs B eau portables avec pompe manuelle
- Matériels pour ,lrétnda des cernes 2
* 2 loupes
wr 1 maohine $ compter les cernes EKLUND
MatGriels pour J’étude d e s aualites teohnologisues d e s 08senae8
x Petit atelier de menuiserie Équipe d’un matkiel de debit,
d’un petit matBrie d’affatage et de matériel d’atelier.
x Laboratoire d’étude équipé de matériel pour les études
anatomiques des bois (pticroscope a vision steréoscopique, petits mat&
riela) et pour les essais physiques et m6caniqnes (7 balanoe de gorf6e
200 g aPeU une pr6aisipn de l/lOOO g, 1 Btuve sèche à 100°, 1 voluS&
nomUre, 1 micrometra &u l/lCO de mm, et autres petits matériels de
laboratoires.
Matériels 6’ abattage a
x 2 tronçonneuses
x des soies @ élaguer
x des coins pour abattage
Y des haohea
- Autres matgriels t
Y( MatQriels Ce transport : 1 vdhicule tout terrain.
Ce programme:pourra
utiliser les installations du C.8.R.P.
&. Djibélor (Bureaux, magasins).
Les dépenses de fonctionnement seront à prévoir et doivent
tenir oompte du lieu dfimplantation- du programme.

B I B L I O G R A P H I E
I
-
-

- 83 -
. .
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89 -
i
-IL
AN EXE- I
WtlLTJTION DE LA PLUVI METRIE EN BASSE ET MOYENNE CASmANCE
,..
i
I
.1982
I
i
f 1118,o !
i
i
983,8
1
r
! 86194 j
i Pluviomètre!
1 I
1'
!
1
!
en année ! 1135
!
1547
1: 1407
J 1378
!
! normale I
!
!
1
!

DOMAINE FORESTIER 1
1 - DEPARTFMENT D'OUSSOUYE,
1
t
t Foret dense avec des!
!sssences guiaeenes,
I-
t
t
t
t
: 89.100 ha
4.969 ha
e classement
: ,5,57 %
2-
!
ISuperficieslArretés et dateride !
t
tForSts classéest
en ha
!
classsemeni9
t
Typesds forets I
1
t
!f
IForêt claire sèche t
I
I
tcompos&e de Erythro- !
t
t
tphloeum guineense,Pke-t
t
!
t
arrêté
trocarpus erinaceus, t
t
Bayottes
t
960
!
IDétarium guineense, I
t
t
t 1~2212 du 14.8.1934tParinari excelsa, Da-t
t
t
!l
tniellia oliveri et *rd
t
!
!
tplantations de teck I
t .*
t
1;
tgmelina
t
* I
t
arrete
t
t
t
,Blaze
f 3600
;!
II ~~118 du 13.1.1942 t
S a v a n e a r b o r é e t
t
t
* ,
arrete
tSavane arbqrée avec t
!
.Ris,sine
; 4900
! 1~1312 du 17.4.1943tdes reboisemantarteckl
A c
t
t
,Djibelor
t
132
1
a r r e t e
IForGt dense cola cor-!
t
t 1O20l2 du 3.5.1948 tdifolia, ceiba pente&
t
t
!
fdra,Carapa procera, I
t
t
!
tAntiari8 africana,Mo-t
t
t
!
trus mesozygia
t
I
t
t TOTAL.
t
9592 bar
t
I
!
!
- Supe =ficie du département: 115.300 ha
- Supe mficie du domaine classé t 9592 ha
- Taux de classement :.8,32 %

t 91 -
,,
JyNtEXE-II-b
DOMAINE FORES IER CLASSE EN CASAMANCE
3 - DEPA$TEMENT DE BIGNONA
lI
!
*fi
!Superficie
!Arrêtés e t date+ d e !
!Porejts classées1
!
en ha
1
classement
!
Types de forets I
1
<
I
11
A I
arrete
1
!
!
Bignona
1 3. 908,30
no124 du 13.1,+“&9
1
!
Savane Guineenne
I:
!
,Nialor
I
220
In.577 d u 14.2.1938 !
!
!
f
Ino 1920 du 10~. 6.1938 !
1

*
il
,
arrête
in.1604
1.
!
.I
;
1
Kaparang
225
d u 15.5.19391
1
.
am,,kJ”L
1
1
;
Savane guineenne !t1!I1!1
-!
Forêt
i
12.19421
humide fermée
!
1
For8t
1
de paletuvisra
!
!
1
I
!
!

Savane guinecnne 1
TOTAL
1
;
perficie du département
: 529.500 ha
.
perficie du domaine classé: 100.215,30 ha
ux de c1asaemen.t : 18.92 %

Roneraies
- Superfici
du département
: 729.300 ha
- Superfici
du domaine classé : 79.143 ha
- Taux de c assement
: 10.85 JI

E EN CASAMANCE
1
J
,Fckts claseées!Sup~erf!c iesJArrêtés et dates del
i
1
en na
J
classement
J
Types de forêts i
I
I
II
a-- LZ
J
J
Mahon
;.
;
3.270
QI-J-C L.c
k2874 du 18.8.1942~
!
J
J
J
mm..,-
432
*L7
DaGuI-
Lu* AU[
IJ
arreté
J
J
lJn'120 du 13.1.1'948 f
J
J :-.
J
me. AmA
J
rata
/z.uuu
II
5
.
arri3te
1.
J
1~4398 du 4.8.1950 t Savane arborée av‘ec J
Bombax costatarn, de J
Daniellia oliveri 1
J
Erythrophloeum af 'ri- J
canum et Oxytenan.the- J
ra abyasinica et quel-!
que6 rares pteroc arpd
erinaceus
J
J
!
J
J
J
J
:
J
828.400 ha
- Superficie db domaine classé :
188.657 ha
: 22,65 ,%
DE VELINGARA
1
J
J
!
!
J
J
J
Savane arborée avec '
1.
J
J
J Sterculia setigera, J
J
: Bombax costatum etc.'!
J
J
J
J
J
J
J
1
Cynegétiqus
1
J
J
J
J
- Superficie d
département
: 5 4 3 . 4 0 0 h a
- Superficie d
domaine olas&
z 180.583 ha
- Taux de clas
: 33,23 %

236.300
r
133.100
!
15.600
!
15.700
!
12.032
!

(SEFA)
DE FORETS
- Acacia macrostachya
MIMOSACEES
- Afzelia africana -
CESALPINIACEES
- Afromorzia laxiflor
PAPILIONACEES
- B,ombax coatatum - P
BAOMBACACEES
- Cassia sieberiana -
CESALPINIACEES
- Cola cordifolia -
STERCULIACEES
- Combretum aculeatum
COMBRETACEES
- Combretuui
glutinos
COMBRETACEES
-'Combretum nigricans
COMBRETACEES
- Cordyla pinnata -
CESALPINIACEES
- Crosopterix febrifu
RUBIACEES
- Daniellia Oliver -
CESALPINIACEES
- Detarium africanum
CESALPINIACEES
- Erythrophloeum afr
L
CESALPINIACEES
- Ficus gnaphalocarpa
MORACEES
- Hannoa undulata -
SIMABOURACEES
- Hexalobus monopetalu
- E e t D
ANONACEES
- Holarrhena floribund
- D et Sch
APOCYNACEES
- Hymenocardia heude
EUPHOBIACEES
- Lannea acida - A.
ANACARDIACEES
- Lannea velutina -
ANACARDIACEES
- Ostryoderris sthul
PAPILIONACEES
,- Parkia biglobosa -
MIMOSACEES
- Piliostigma relicu
CESALPINIACEES
- Prosopis africana -
MIMOSACEES
- Pterocarpus erinaceu
PAPILIONACEES
- Pondias nombin - L.
ANACARDIACEES
- Strychnos spinosa
LOGANIACEES
- Terminalia macropter
- G et Peer.
COMBRETACEES
- Vitex doniana - Sw
VERBENACEES
- Combretum micr
COMBRETACEES
- Dalbergia boehmii -
PAPILIONACEES
- Dichrostachys
MIMOSACEES
- Entada african
MIMOSACEES
- Gardenia triac
RUBIACEES
'- Lophira lanceo
OCHNACEES
- Malacantha aln
SAPOTACEES

! Daniellia! 0,l
! 0,015 ! C)*i?
1 0,013 I 0,15
I 0,045 I 0~6
0,035 1 0,25
D 1,30 = Diamètre à
auteur d'homme'en mètre
g t Surface t&rière
en m2
Dl = Diamètre inféri u r du fdt en mètre
r
D2 P Diamètre supérié] 1'Jr du fat en mètre
,
L
= Longueur du fQt en mètre
V
P Volume en m3

/
ALCUL DE LA PRODUCTION (VOLU
ESSENCES DE BOIS-D'OEUVRE
PARCELLE
0,025 1 0,22
0,031 ! 0,23
0,035 ! 0,23
- D 1,30 = Diamètr
à hauteur d'hotime en mètre
- Dl = Diamétre ii Qrieur du fût en mètre
- D2 = Diamètre 81
érieur du fdt en mètre
P
-L
= Longueur dl fdt an mètre
-v
f Volume en I 3

1 oliveri
0,013 ! 0,19 : ! 0,15
0,038' ! 0,28
! 0.22
0,023 ! 0,21
! 0,14
0,023 ! 0,21

i
‘<
CALCUL DE LA PRODUCTION (VO
DES ESSENCES DE BOIS-D'OOEUVRE
1
PARCELLE 1 ~YENNEMENT RICHE -3
1 1
.!
1
1
1
1 ESPECES
;D. 1,3C l
g
l Dl
's D2
l L.
l
v..
!
1
1
1 1
4
1
!
1
IDaniellia 1 0,17
1 0,023 ! (9,21 ! 0,12
1 5,o0
! 0,110' !
1 oliveri
! 0,12
! 0,011 ! 0,18 1 0,ll
6 3,30
! 0,056 6
1
1 0,,14
1 0,015 1 0,17 1 0,13
1 3,oo
f 0,.054 .I
1
1 0112
1 0,011 1 0,14 ! 0,ll
* 2,70
6 o,a)a f
!
1 Q,l3
1 0,013 1 0,19 4 0,ll
! 2,75
! 0,050 1
1
1 0,14
6 0,015 ! 0,16 ! 0,ll
1 3,oo
1 g,p{ f
1
* o,13
I 0,013 ! 0,18 1 0,ll
* 3975
1
1 0,12
1 0,011 1 o,17 1 0,ll
! 3,oo
6 o:,o48 6
1
6 0~18
1 0,025 1 0,21 ! 0,14
1 3,00
6 0,072 6
1
! 0,12
1 0,011 1 0,17 4 0,ll
* 3900
I 0,048 6
1
1 0,24* i 0,045*1 0,28* ,i
-
1 1,002
I 0,063'1
1
f 0,14
! 0,015 1 o,25 '! 0,24
1 2,00
6 0,094 f
1
1 0,ll
1 0,009 1 0,13 1 0,12
1 2,00
! 0,094 1
1
1 0,ll
1 0,009 1 o,14 ,l 0,09
1 3,OQ
1 Q,cw t
!
* a,13
1 0,013 1 0,15 J 0,ll
1 3,oo
1 0,042.t
1
6 0,16
1 0,020 1 0,20 1 0115
* 2,45
1 0.,059 1
1
1 0913
1 0,013 1 0,17 ,l 0,12
1 3,oo
1 0,051 1
1
1 0,ll
1 0,009 1 0,14 * 0109
* 3,7o
1 0,042 1
1
1 0,14
1 0,015 1 0,15 1 0,12
1 3,20
t 0,015 1
1
1 0,15
I 0,018 6 0,19 * 0.13
! 3,OO
I 0,060 I
1
1 0,15
I 0,018 I 0,21 :I 0,12
1 4,30
* 0,095 *
1
! 0,12
! 0,011 ! o,19 1 0117
1 2,20
1 0,057; !
i
1 0,15
I 0,018 I 0,16 1 0,12
I 2,60
I o,ogb 1
1
1 0113
I 0,013 I 0,16 ! 0,lO
1 3,80
1 0,ogj 1
1
1 0.12
1 0,011 1 0,17 ! 0,lO
! 3,60
I 0,054 6
1
* 0,13
6 0,013 6 0,18 1 0915
! 2,40
1 0,050'f
I
! 0,16
1 0,020 1 o,17 4 0,15
! 3,30
1 0.,066 1
1
1 0115
! 0,018 1 o,19 1 0,1’4
1 3,oo
1 0,066 1
1
1 0,12
1 0,011 1 0,15 1 0, 1.1
* 2,90
1 0,041 1
1
1 o,15
I 0,018 f 0,19 ‘1 0,13
! 2,70
! 0,054 1
1
1 0,12
1 0,011 1 o,14 ,* 0,lO
! 3 ,oo
6 0,0;3,6 6
1
1 0,12
1 0,011 1 o,13 1 0,ll
1 3roo
1 Qdoî *
1
1 0113
1 0,013 1 0,14 '; "0,;:
1 3roo
! 0,036 6
1
1 0,12
1 0,011 1 o,13
1 3.00
1 0.033.1
1
1 O,lJ
1 0*013 1 o,14 1 0:12
6 2,50
t 0,033 1
- * = V P TX/4 D2L
- D 1,30 x Diamètre à hauteur d'homme en mètre

-8" Surface terr: ère en m2
- Dl E Diamètre in1 érleur du fQt en
mètre
- D2 = D i a m è t r e BU] érieur du fdt en mètre
- L t Longueur du 1 Qt en mètre
-V z Volume en
m3

I 3,oo ! 0,069 I
1
!
0,12 j! 0,011 1 0112
1 0,lO
f 2,00
f 0,018 f
1 Detarium
!
0,¶4 11 0,015 ! 0 . 1 7
1 3140
1 0 , 0 6 1 1
1 africanumt
- D 1,3O = Diamètr
à hauteur d'homme en mètre
-v = Volume en m3

COMPTAGE DES CE
,ES ESSENCES LOCALES
1
I Bd bax
! Daniellia oliveri !co$
IPterocarpusl ProsopislOstryodartid
y a t u m lerinaceus
! africanalsthulmanil !
! d
! N
1 d
;Ntd;N
1 d
fN;dfNf
!
1
1
1
1
1
1
t .25 f 3 2
16 1! 20 I ! 31 ! 34 1 21
t 34
/! 27 ! 45 1 20
J 3 1
!
; 24 ; 10 i 18
; 21 ; 33 ; 20 f 30 1,
,f 23 f 32 f 13 f 20 f 20 f 34 i 25
! 34 1
6 1 12 1 19 ! 27 i
I
! 18 f 24 f 24 f 34 ; 17 !f 22 ; 23
f 34 ; 21 f 34 ; 2g f 34 ;
!’ 20 ! 24 I 16 ! 19 ! 16 ! 19 J 12
! 28
J 11 ! 19 ! 14
i .tg.
i
.: 17 ; 22 t 26 i 34 t 19 ; 24 ; 21
; 34.
1
I 2.3 ; 3 4 ; 2 5
f 34
f
I 16 I 20 I zg ! 34 I 14 1 19 ! 11
J
23
1
8 ! 14 ! 18
125
f
!
1
!
1 1 8 ; 22 ;
1
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f 24
f 25 ; 34 ; 9
.I 25 ! 34 ! 22 ! 30 ! 17 ! 21 ! 10
1 24
J 13 1 21 1 12
! 18 ,i
; 8 i 14 ; 22 f 34 f 19
.
; 2 2 f
6
f 1 5
f
4 f
9 f 11
i 16 -11
!. 24 ! 31 ! 19 ! 30 1 20 1 24 ! 7 1 16’ 1 12 ! 20 ! 18
128 !
‘; 14 f 21 ; 15 ; 20 ; 19
! 22 l 30 ! 15 ! 22 1
1
J 30
J 34
! 21 ! 34 1 7 1.13 !
!
!
,J 11 J l9 ; 15 ; 24 f 21 ; 27 ; 24
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;
f
9
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f
f 18 f 2 9 I 15 f 23, f 51 ! 65 ! 23
1 34 1
1
1 11
! 14
!
f 15 f 19 ; 14 ; 19 ; 1 1 : 1 6 : 27
;34;
;
; 15
; 18
;
I 16 I 21 I 13 I 20 I 1 9 1 21 1 10
126
!
!
J 1 5
! 19
!
f 16 f 25 f 25 ,’ 34 f 10
.
; 13
f 24
; 34 ;
;
;
14
i.19
;
i 14 I 20 I 15 I 26 ! 15 ! 17 ! 29
!34
!
1
!
9
! 14.
f
1
!
!
1
!
;. 22 ; 30 ; 17 f 30 ; 16 1 l8 i
1
1
1
! l0
fis
f
i 20 I 30 f 23 i 32 I 30 J
341
!
!
6
J
9
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I
f-3 f 34 f 19 ; 27 ; 17
.
f 19 f
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!
I
1
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f
6
;13
;
1 23 1 33 1 19 1 30 1 18 1 20 1
1
1
!
! 7
Il& i
; 20 f
1
1
1
!
f 15 f 19 f 16 f 26 f 18
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!
1
! l2
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1 21 1 30 ! 29 ! 34 ! 29 1 3 4 !
!
!
1
1 11
!'18
I
; 19 ; 30 f 16 ; 24 ; 13 ; 17 ;
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1
1
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1
J
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;
I 23 I 32 1 15 ! 24 ! 19 ! 2.4 I
!
9 !
!
! 24
134
!
; 22 f 31 f 22 ; 34 f
1
!
1

!
1

!
1
f 2 8
f 34.’ f
- d = diamètre h 1, 3 en cm
- N P Nombre de ter es comptés

RELEVES DES MESURES DE
LA LARGEUR DES
CERNES SUR TROIS ESSENCES
SECONDAIRE DE SEFA
!
!
!
!
!
1
!
!
!
1
!
1
! 1981
I
1061,g
!
5
1
3
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f.
!
1
t
1
1
1,
t
1
1
!
!
f
! 1980
1
6994
t
3,5
1
295
!7’!
I
1
1
!
!
1
1
I
!
!
!
1
1 1979
!
911,9
1
5
!
395
!
9
1
‘!
I
T
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
r 1978
1071,9
1
1
5
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f
7
1
!
!
!
!
!
!
.I
1
1
1
!
!
1’
4 1977
66g,2
1
!
4
!
295
i
5
i
*f 1976
!
I
1071,7
i
1
!
5
!
!
395
!
1
10
--1!
1 1 9 7 5
14og,z
1
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6
4
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10
i
1.1974
!
1166,0
1
5
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I
8
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1,
!
!
1
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!
!
!
1
!
1
1
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1
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1
!
4,5
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f
1
1
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J
!
1
1
!
1
1
!
!
..I
1
1972
1
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!
4
!
3
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7
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1
1
!
!
!
-1
!
!
!
1
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1
1 1971
!
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!
4
1
3
1
6.
f
I
1
!
!
1
!
!
1
!
!
!
1 1970
!
999,8
!
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!
3
!
8,5
I:
!
!
!
1
1
I
,I
1
!
!
!
!
.! 1969
!
1403,4
1
1
5
1
3,s
!
1 1
!
1 1968
r
647,4
!
3,5
!
2,5’
!
6
!
!
1
!
!
1
’ !

- 10
-
1
~EXE~-VIII-
a
RESULTATS DES ESSAIS D'INTRODUCTION DE,S ESPECES LOCALES EN
LAYONS ÉT EN TERRAIN RECOUVERT (BA~~TTES 1977)
.
! déchuvert!
-
I
55 I 100 I
-
I
-
I
83
I 58 I
1
1
!
!
1
t
!
!
! " 0
1
Antiaris
1
I
1
- I
25 1
93
-
!
-
I
60
I 15 1
!
africana
I
I
!
1
1
I
1
1
!
f
!
1
* Erythrophl*ea
*
t 259 f 75 1
?
guineense
I
1
!
!
!
!
I
1
1
t
!
I
1
!
t
I!
Afzelia africana! -
!
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I Hauteur moyenne en cm
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104 -
ANNBXEJIII-&
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R!$SULTATS D’ESSAI’ COMPARATIF DE DEUX TYPES.D’EXPOS~T~~~:TERRAIN DECOUVERT ET LAYON, ET .DE DEUX
TECHNIQUES DE PLANTATION : POTS ‘ET RACINES NUES
BAYOTTES 1978
!
!
!
!
RESULTATS DE DECEMBRE 1978
!
R E S U L T A T S D E
D E C E M B R E 1 9 8 1
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! T e r r a i n decouvert !
L a y o n s
1 T e r r a i n découv.ert !
Layon8
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; T. S. S.fT. N. S.S; L. S. S.;L.N.S.S.
; T. S. S.;T.N.S.S. : L. S. S. ;L.N.S.S. f
E S P E C E S
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p e n d e n d r a
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T.S.S. = T e r r a i n s o u s - s o l é
T.N.S.S.
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s o u s - s o l é
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PRODUCTION FORESTIERE JCONTROL~EN CASAMANCE
1
1- BOIS D'OEUVRE (NoMBPE DE PIEDS EXPLOITES)
!
!
ESSENCES
1980
; 1981
f 1982
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24
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1
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113
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33
28
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1
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1
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2- CO/USTIBLES
+
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i, C~a;x-;; :;,:" ~~3 ~~191340 ~7674 ~705 qf [
I 6 73 St.! 6046 St.! 5051 st.!lo.ooo st.!
3- PRO UITS DE CUEILLE?TTE
+
""
!
B a l a i s
!Hu+le de,palme
1 Vin de palme
!

.07 -
-X
LISTE DES ESSENC
EXPLOITE<ES, SUSCEPTIBLES D'ETRE
EXPLOITE
ET COMMEZRCIALISEES
NCIM LOCAL
NOM COtiERCIAL
Afzelia. africana
Linké
Lingue *
Albizztla adianthifolia
Baneto
Bangbaye **
A1bizz;ij.a ferruginea
B a n e t o
Latandza **
A1biezi.a zygia
Sankalama
Okuro
**
Alatonia congensis (boonei)
Niakhur
Emien
**
Anti&ris,africana
TomoXro blanc
Ako
*
Bombax costatum
Kapokier
Kapokier *
Borassus flabellifer (var aeth
Rônier c
Rônier *
Canari'um
'I
Aiele
rare *
Carapa .procera
Touloucouna
Dona
***
Caiba pentandra
Fromager
Fromager +
Chlorophora regia
TomboPro noir
Iroko l *
Cola' cordifolia
Ntaba
***
Cordyla pi,nnata
Dimb
Dimb *
Daniellia ogea
Santan for0
Faro
***
Daniellia oliveri
Santan
Santan *
Detarfum africanum
Ditah
***
Detarium senegalense
Ditah
Hambode ***
Erythrophloeum africanum
P e l l i
**
Erythrophloeum guineense
Tali
Tali
**
Khaya senegalensis
Cailcedrat
Acajou du Sénégal +
Klainedoxa gabonensis
Eveus
très rare *
Mitra,gyna ciliata
Bobo
Bahia **
Morns mesozygia
Mûrier du Sénégal
Difou **
Ostry,oderris sthulmanii
M o r - i r o
l **
Oxythenanthera abyssinica
Kéwé
Bambou *
Parkia biglobosa
Nété
Néré
***
Pentaclethra macrophylla
Bubigel
Mubala **
Piptadeniastrum africanum
Dabema
très rare *+
Prosopia africana
Ir
*
Pterocarpus erinaceus
Vène
Vène l
Ricinodendron heudelotii
Essessang **
Schrebera arborea
Bouyoupa
***
Spondian mombin
Ninlkon
Mope **
Sterculia setigera
M’Blepp
**+
Sterculia tragacantha
Diobi-tabo.
***
Tetrapleura tetraptera
Roussenseng
***
------------------------------,.
* Essences couramment exploite
- -a;- y-&.4-g-~ly - - - - * ----------------------,,,,
**Essences de technologie conn
à DrOmOuvoir commnrcial*ma=+