T E R R I T O I R E D U SEBEGAL M I N I S T E R...
T E R R I T O I R E
D U
SEBEGAL
M I N I S T E R E D E
L ' E C O N O M I E
R U R A L E
S E R V I C E
E A U X & F O R E T S
/ UES PLANTATIONS D'ALIGNEMENT EN ZONE SBHELO-SOUDAN&sE /
DAKAR,LE IER ~ovmxm 1958
P,L.GIFFARD
Inspcotour des Eau ot For&ts

-=- TABLE des MATIERES -=-
Ière PARTIE l -
TECHNIQUE DES PLANTATIONS -
1 l - But et utilité des plantations d'alignement
2.- Emplacement des plantations sur les trottoirs
a distance des arbres aux maisons et à la bordure des trottoirs
b 1 distance des plantations dans les alignements
3 *- Choix des essences -
a en fonction de la largeur de la rue
b 1 en fonction du sol,de l'exposition
4.- PépiniBrcs -
a) choix de llomplacement
1 .- surveillance
2 a" sol
3.- possibilité d'arrosage
4.1 proximité du lieu do plantation
b) préparation dos graines et semis
c) transplantations
d) taille
0) fumure
5.- Exécution des plantations
a) préparation au sol
b trous de plantations
o déplantation des sujets
dI transport des sujets
e) plantation
f) protection
g) époque de la plantation
6.0 Entretien de la plantation
a) arrosage
b) engrais
c) remplacement
d) taille et élagage
2ème PAIIT1E.œ CHOIX DES ESSENCES -
1 *- Généralités
le Caïlcédrat
3:: Le Flambo$ant
4 .- Le Peltophorum
5.- Le Saman
6,- le Sablier
7 .- Le Badamior
8.- Le Cassia Siamea
9 .- Le Neem
IO,- LIAlbizzia Lebbek
II.- Le Tecoma
I2.m Le Prosopis
13.~ Le Filao
1.4~ Le Daroassou
15.- Les Eucalyptus
sf T-- TX -__-

TEClU'?IQUE
CES
PLAWATIONS
====E==----------~------
-----.------------=======-======
1 0- But et utilite des plantations d'alignement -
Lrornement dos villes p(ar les plantations
d'alignement a pris en %uropepon même tomps quo Ilurbanisme
évoluait,une place chaque jour plus importentc - Nombre de
cit6s possèdent aujourd'hui des scrviccs municipaux chargés
de cette specialisation,Zn effet,tout en ombrageant les ~UCS~
les arbres rompent la monotonie dos chaussécs,masquent la médio-
crité des immoublos hét8roclitcs ct le desordre des misérables
logoments.Ils sont -4 fa~tour do purification de l'air polluée par
la respiration dos huinainz et par la combustion dos moteurs.
Ce qui est vrai on Métropole l'est à plus forte raison
en Afrique Sah$lo-soudanaiso où,en plus de l'utilité décorative,
la plantation des art6ros tempère Ilatmosphère surchauffée et
brise les vents souvent violents.Toutefois,si autant que faike
se p-eut,on doit gEnéraliscr l'introduction des arbres dans toutes
les agglonGrations ot 6tudicr les plans d'urbanisme en tenant
compte de leur pr6sencc,il nc faut opérer dans les quartiers déjà
lotis quo si leur mise e;z place n'apporte aucune géno aux habitants
des immeubles rixrains ot & la circulation,
2 *- Emplacement des plantations sur les trottoirs -
Les
arbres doivent ôtre situes à distance convenable
des b%timents ct do la chaussée - Leur espacement sera calcul6
de façon & pr&scnter un effet esthétique.
a/- Distance des arbres aux maisons et à la
bordure du trottoir -
-..w- .-.-G-
Avant d'entrcprendro WC plantation d'alignement,
quelque soit son import~nce,il est indispensable de savoir si
les Co;nditions de vitabi1i-G et d'encombrement sont remplies.
l?ourq%ne plante prospère ella a besoin d'assez de sol et
d'espace aérien,Pour qu;un arbre soit un objet d'ornement,il faut
quo sa cimo.t?G.t a:,~& fournie,mais cependant n'apporte aucune
gêne aux immeubles et nVentrave pas la circulation routière.

2
Il est toujours possible d'employer des essences de taille
médiocre ou moyenne,toutefois dès maintenantton peut proscrire des
-plantations sur des trottoirs d'une largeur inférieure à trois
mètres.& effet,d(uno part,un espacement d'un mètre est un minimum
entre la partie la plus avancée à l'horizontal de la cime et
l'immeuble faute de quoi ltouverture des volets devient impossible,
d'autre part,surtout si l'arbre est de faible grandeur,ses branches
ne peuvent déborder de plus de O,ijO m&tre au-dessus de la chaussée
sans gêner les véhicules.11 nous reste donc avec un trottoir de
3 mètres,une zone de 2,5 mètres pour que la frondaison puisse s'étaler
soit I,25 mètre de chaque côté du tronc.
Dans la pratique,surtout dans les vieux quartiers d'une ville
comme Dakar qui s'est développée sans grande coordination entre les
différends services intéressés à l'urbanisme,d'autres problèmes
jouent un rôle capital.En profondeur 1's canalisations d'adduction
ët.d'évacuation d'eau ont souvent un tracé fantaisistepen surface les
lignes électriques et tGléphoniques,lcs lampadaires et les fixations
des lampes axiales ont e-té établis peut &trc de la fagon la plus
économique pour les compagnies mais sans aucune symétrie,sans aucun
ordre.11 en résulte souvent une impossibilité de planter des rues,
à moins de déplacer au préalablo lignes et canalisations.
Les prescriptions imposées en Métropole aux P.T.T.,Compagnies
dtElectricité et des Eaux,dcvaicnt également s'appliquer en Afrique.
Si les appuis des lignes de transport étaient placés à un mètre des
façades ou dans le cas d'avenues bordéas de jardins contre le mur de
cl&ture,si la hauteur des lignes électriques était au minimum de neuf
mètres awdessus du sol,si les lampes axialcs dréclairage urbain
étaient situées
de telle sorte que les fils les supportant soient
tirés perpendiculairement à l'axe de l'avenue,si les lampadaires
étaient implantés au bord des trottoirs et à égale distance,si le
franchissement des artères par les lignes électriques ou téléphoniques
se faisait aux carrefours,si enfin les canalisations souterraines
suivaient un tracé fixs,calculé par le Service de l'urbanisme en
fonction de la largeur de la rue,il est certain que sans aucun
dommage lors de la plantation et sans mutilation ultérieure des
arbres,on pourrait dans presque tous les cas trouver une essence
esthotiquc grande ou petite,adaptable au terrain,à la largeur de la
voie et à la densité du trafic,

3
b/ Distance des plantations dans les alignements -
L'espacement des arbres est fonction des dimensions
qu'ils doivent atteindre à l*%go adultegsuivant l'essence
utilisée il varie de 5 à 12 mètres.En principe,les plus grandes
branches latérales s'étendront sur une largeur horizontale
égale à la moiti6 ai3 la hauteur de l'arbre mesuré à partir de
leur point d'attache sur le tronc.Si par excmple,nous prenons
un Caxlcédrat de 16 mètres do hauteur totale et de 4 mètres de
hauteur de fat il doit pouvoir s%tendre hor&zontalement de
(16~4):2=6 't
me res à partir du tronc.Dans ces conditions
l*espacoment aes arbres ao llavenuc sera de 12 mètres.
Cette méthode a pour but de border l'avenue d'un rideau
d'arbres aux frondaisons contigues,chosc fraquento en Métropole
où seuls les quartiers résidentiels sont généralement boisés.
Pour des raisons dtetroitcsse des trottoirs ou afin de créer des
Parkings dans les avenues de largeur restreinte,rien n*empêche
d’opérer de façon discontinue,Tel fut le cas à Dakar lors de
ltaménagcment ao la seconde portion de l'avenue Gambetta 06 des
CiJIlcédrats furent plantés à cinquante mètres& distance sur le
bas c&te,ancienne portion du trottoir maintenant réservée au
stationnement.
3.~ Choix des essences -
Quelque soit llessence qu'on a l'intention a0 Planter$
on a intéret à choisir des sujets vigoureux,aux troncs déjà formés
résistant ainsi aux actions déprédatrices des humains et animaux.
Cette manière de voir est encore inoonnue en Afrique
et à Dakar il a fallu attendre jusqu'an 1955 pour qu'elle réussise
à etre admise par tous.La raison tient avant tout à ce que les
services forestiers locaux qui sont chargés soit de donner des
consoils,soit d'élaborer les plans, soit d’exécuter les travaux ont
voulu appliquer strictemont les méthodes sylvicoles ordinaires.
Habitués à opérer en for8t,à enrichir ou à reboiser des parcelles
de savane,lcur but est de produire des bois d'oeuvre,de service ou
de chauffage non en fonction du temps mais en tenant compte avant
tout de la rentabilité de l'op&ration,Ils ont pris l'habitude de
mettre en place des plants de faible taille,élevés en pépinière
rapidement,donc à moindres frais.De là,est née la légende qu'en
zone sahélo-soudanaise seule était possible la transplantation
de rieunes arbres ou l'utilisation de st;llrnne-

4
a.

._.
_
.
_..-
._
_
.
,^..
8,oo
14,OO
8,oo
.
i, -..
. .
.” .
-e
.
i’
.-
L .’
fl
] !
1~50 i;
j
4POO
i:
if+ -
l
! Voie de 40m,avec contre allée
! i
$50
_,
I
-.
Y,50
14,OO
9150,
3,50

5
Il est maintenant prouvé,non pas par l'exemple de
quelques sujets mais par celui de milliers do plants,qu’en ville,
en prenant certaines precautions et avec des frais stiement
moindres qu'auparavant,la mise en place de baliveaux est toujours.
possiblo.Caïlcédrat,Flamboyant,PeltophOr~,Saman,Cassia
Siamea,
Badamier,Sablier,Albizzia-Lebbeck,Reem et Tecoma Stans ont fait
laurs preuves.Si au lieu de produire en pépinières des brins de
1 ou 2 am,on y Glève l*arbre jusqu'à la taille définitive de son
tronc,indépendamment du résultat rapide donné par la plantation
on diminue les frais d'entretien et d'arrosage,on évita les
malformations du f&t,on limite les dég%ts causés par les hommes,
les animaux ou le vent aux jeunes sujets,on obtient enfin des
alignements beaucoup plus homogènes.
a/ Choix en fonction de la largeur de la rue -
A Paris,los arrétés préfectoxaux des 15 Avril 1846
et 5 Juin 1956 réglementent la largeur minimum aes trottoirs en
fonction des chaussécs.A partir de ces tcxtcs on peut établir 10
tableau suivant.
Dans la première partie sont indiquées les normes à
respecter entre voios,chaussées et trottoirs.Dans la quatrième
oolonne,on peut voir &i des plantations sont ou non possibles.Dans
les cinquième et sixième colonnes,on prescrit les distances à
respecter entre les arbres,la bordure du trottoir et les façades.
Enfin,la dernière partie montre la largeur qu'horizontalement la
frondaison pourra atteindre en tenant compte des espaces demeurés
libres entre cimes et habitations et du recouvrement de l'arbre
au dessus de la chaussée.
___-_ --....-
-.~_---- --_-_ -_--____~ ___." ___.___^_ ___~ _._____
Largeur en mètres Nbre de
,
lignes
Distance des
Largeur de
1 Espace
j Recouvremen
des
--- v-w- d'arbres
plantations
._~---~ --L a frondaison, entre
ide la
rhaus-i Trot-
\\
frondai-: frondaison
possibles
de la I"
de la
I
toirs
!
sons et jsurls
par trottoir ligne à la dernière/
!
fDpd.eS j&auSSé~
i bordure du ligne au#
1 trottoir
1,faoades i
.-_e-.- --___r_I_.p---- __. _- -_-___-p_-- --
290
0975
L
295
0,75
I
0,75
I
-
4?4
0,80
I
-
4;6
1,20
j z
5ro
1,50
I,?Q
;?:
2,40
Y;0
3,oo
I,OO
2,00
2;50
0,;5
0,25
:0,8
3,60
I,20
2,40
2,80
1,oo
0,20
:2,0
4,oo
1950
2,50
3,oo
1,oo
:2,0
1950
4950
6,00
'3
%i”
x,50
1,50
1,50
h5/6,5
798
Gy
i-124
*
.

6
Equilibrée,la cime d'un arbre d'alignement devrait
avoir dos proportions identiq,ucs dans las trois dimensions .
Le tableau précédent nous ayant donné la largeur de la frondaisor
il est aisé,en tenant compte d'une hauteur moyenne de 3,5 à
4 metres pour le f&t,do calculer la taille de l'arbre qui
convient à telle ou telle ruo,
-.- -..---
- -
/
i
.-
L~geLlX
Hauteur du 1
Largeur de 1
Dimension de
!
du trottoir lI
fat
1
la cime
j l'arbre à choisir
/
.~_ -_- ----i-- _ .____.__. -- --.l .---..- -. .---'
I
1'
~- .~--.--
i
I
3m
l
3m
/
2,5m
1
595 m
!
4m
i
l
/
3:5rn' 3 m
6,5 m
6 m
,
/
4m
62-I
10 m
j
8m
1
4m
8m
!
12 m
/
10 m
/
1$m
II m
l
15 m
*
~-_-
I
I.
b/ Choix en fonction du sol,de l'exposition -
-.a.--.
Une fois résolus,les problèmes posOs par l'urbanisme,
avant d'introduire une ossenc,e,il ost indispensable d'étudier
les milieux physiques et climatiques dans lesquels on va la plon[
Etre vivant,l'arbrc a besoin pour végéter et se développer d'un
terrain et d'un climat convenablcs.Si dans son ensemble ce
dernier,question d'exposition mise à part,est le même dans une
région,il en est tout autrement de la composition physique et
chimique du sol.Dans uno ville comme Dakarton trouve côte à côte
des sables à peu -près purs,dos torrcs de décomposition de
basalte,des plages latéritiqucs,des marnes,des sols sa&és et
bien entendu de larges zones do remblais divers.Certes,la
plupart des essences Utilis&es dans 12s plantations sont plus ou
moins plastiques mais si on veut obtenir un effet esthétique on
n'a guèie intér8t à faire souffri:: les sujets ou à les mettre
dans un état dc moindre résistance.SouvcntJ1ors de la mise en
place,on sera obligélindependamment de l'apport de terreau,
d'ajouter de la tcrrc végétale ou de modifier la structure du
sol surtout si celui-ci est compact et imperméable.
Quanta l*ox:~~sition elle joua un rôle important
surtout en Afrique k proximité de la mer où les vents saisonnier:
de mousson et d'alir?
avec les embruns qu'ils transportent
provoquent parfois ï., Géfoliaison tctele de l'arbre,un arrêt de
croissance ou rn8mc: 1,~ ?lcrt des ra'neaux,
. . / ec.00

7
4Q/ 9’epinières
Les jeunes arbres destinés aux pl~&ations d'alignement
doivezit subir en pépinière une préparation tendant 6, ce but. En
Ekwope, il existe des pépiniéristes spécialisés dans la production
de baliveau::; le plus simple consiste a s'adresser à eux* Dans les
te;titoires d'outre-Mer, exception faite pour l~hor-kiculture, le
secteur prive ne s'étant pas encore intéressé à la ~uestion,dans
tous les cas, l'agent chargé d'une pltu2t~tioil urbaine devra donc
aréer lui~~me ses plants,
A) Choix de l'emplacement
Quand il s'agit de reboiser une for& ou ur terrain de
savane, cil entreprend les semis à proximi.t& du lieu d~emploi;l'op&
ration cf'fectuée, on abandonne le terrain. 1~5~ au contraire, il
s'agit de réaliser un établissement durable, cay~ble de produire
pendant de lOngIles années avec un gros rendemnt, SOil emplacement
doit 8tre choisi aussi judicieusement que possible+ Q,uel que soit
l'importance de la pépinière., c;latre impératifs sJim~osent quand
on en recherche le terrain : facilité de surveillance - aptitude du
sol - possibilité d'arrosage - proximité du lieu de $Lantation,
I/ Surveillance -
Les semis, les jeunes plants étant très vulnérables,l'ager.
respowable doit 8tre â m$me de les suivre quotidienn&ent; la solu-
-'cion i.&ésle consisterait donc à créer la pépinière à c8tG du
logements Il se peut, surtout dans une ville* quraucun terrain ne
soit vacent à proximité ou que le sol soit impropre à la culture
%es ûrbrec (cas de la subdivision forestiere du S,T,LI,C~,D. à Dakar
qui est située dans une zone salée). Il no reste &Lors qu'à procéder
ocmue en horticulture en effectuant les semis en bac, en les
tr~ansplantant en pot puis, quand les sujets sont déjü plus vigoureux
en les transférant dans la pépinière où soins et surveillance pour-
ront 8jtre plus l%ches.
Le meilleur sol pour établir une pépinière est celui qui
cczc%i.ent à la culture maraichère; il doit %tre Gger, perméable,riche
en hwus. 3fes terres compactes, inondées lors de l*hivernage,dures
et craquel&s en saison sèckqsont à déconseiller,cel!.es à résur-
ge@cs salées doivent 8tre évitbes à tout prix; celles de décompo-
sition de basLal.te ne sont propices que si l*eau est abondante en
toutes saisons.

8
3/ Possibilité drarrosake -
En zone sahélo-soudanaiseples
sables les plus stériles en
apparence se cowrent d’une vé&t&ion parfois exubérante dès que les
pluies commencent à tomber. La saison seohe revenant+l’herbe brûle, le
paysage reprend peu à peu son aspect desolé les plantes entrent dans une
période de vie végétative* Quel que soit le sol, ceux imcompatibles ohimi-
quement avec la vie mis à part, aveu de 1 t eau et des amendementsgon peut
cultiver toute l’année en rG&.on tropicale. Toutefois, les essences local
1
habituées à une longue saison sèohe9conservent toujours une croissance
lente. C’est pourquoi le plus souvent, on utilise dans les plantations
d’alignement des espèces exbtiqucs qui se développent beaucoup plus rapi-
-dement quand on leur procure en abprndance de 1’ eau* Il ne s’agit pas
d’effectuer un arrosage superficiel inefficace sinon n@sible en raison
de l’évaporation immédiate et du désCquilibre dans lequel on plonge la
plante par rapport au milieu ambiant mais d’opérer avec beaucoup
d’ eau
en dehors des heures chaudes, de préférence par irrigation, pour que le
liquide aille en profondeur&
4/ Proximité du lieu de plantation
rr*-l-
-
Nous avons vu que le s arbres à utiliser en plantation devaient
atteindre la taille d’un baliveau., Quznd on les met en place, plus la
distance sera grande entre le lieu de production et celui d’utilisation ,
plus le transport sera onéreux oil raison de l’encombrement et plus les ri;
-ques de dessèchemont des racines et du tronc demeureront élevés. Les
conditions climatiques ne sont en ei^-:et aucunement comparables avec oelle:
d’Europe; la chaleur, la sécheresse C-e lIazi.r, les vents de sable ou
parfois lthumidité nous oblicen$ à opérer dans le plus bref délai pour
obtenir une bonne reprise des sujets.
B.- Préparation dos mnes et semis
-c-
-
Le pouvoir de conservation des graines d’espèces exotiques est
très variable aussi a-t-on intéY& à les semer dès que possible après la
récolte. Si on est amen& à les .2zrd.cr durant quelques mois, il est
nécessaire de les faire sécher 2 l’air et à l’ombre puis de les entrepose1
dans un endroit frais et aéré 011 les protégeant au moyen d’acricide contri
les insectes.
Certaines graines, coz:c celle d’eucalyptus ou de filaos,
étant très petites, les semis devront 8tre effectués avec beaucoup de
soins dans une terre légère et t;cr;i&; tmt que les plants n’atteindront
pas quelques centimètrespl'arrosaga
sera fin et rée;ulier pour éviter
1’ enfoncement ou 1 f entraineuent .
--_ /---

9
Bien qu'il n'existe pas d'époque impérative
pour les semis, il semble que les saisons les plus propices
soient le début de l'hivernage ( cas du Caïlcédrat ) et
surtout la saison fraiche.Pendant la période des grands
vents,pou.r éviter le desséchement des jeunes plants,il
est bon de les protéger avec des olaiesgil faudra toutofois
doser de façon à ce que lumière et soleil puissent leur
parvenir0
C l - Transplantations -
Les sujots sont transplantés doux ou trois fois
lors de leur séjour on pépinière,Ces opérations ont pour
but do permettre le recépage des grosses racines et des
pivots do façon à déterminer la production de quelques
racines courtcs,horizontalcs ou obliques,& d'une grande
quantité de potites racines dites '( chevelu 1t plaçant les
baliveaux dans 10s mcillaurcs conditions do reprise.
Afin de gagner du terrain et dtéconomiser l'eau
toujours précieuse on région sahélo-soudanaise,je pense que
la moillcuro méthode consiste à repiquer la première fois
las jeunes plants à la distance de OP50 mètre dans des
sillons écartés de 1 mètre et profonds de 25 centimètres
ce qui permet ltarrosagû par irrigation.Les transplantations
ultérieuros mettront lrs jeunes arbres à l'écartement de
1 mètre en tous sens.On en profitera pour eliminer tous
les sujets mal venus dont llavonir en plantation d'aligne-
ment est nul,
D . - T a i l l e -
Les baliveaux doivent Btre taillés plusieurs fois
chaque année pour que la. tige grossisse regulièrement et
que les rameaux puissont btre supprimés jusqu'à la hauteur
quo l'on désiro donner au fQt.En général?la charpente
commence à 3,50 mètre du sol et en pépinière no dépasse
guère 1~5 mètre.
E .-Fumure-
Les sujets que l'on désire produire devant 8tre
vigoureux et cr.@!ktrorapidcment,quelque
soit la richesse du
sol,il est indispensable d'apporter un complément d'humus et
de matièrosmineralcs .Ceci est d'autant plus indispensable
dans une pépinière urbaine où le -Lorrain perpétuellemont
remis cn culture s'Gpuisc vite.On peut,soit utiliser du
terrain récupéré dans les zones d'épandage des ordures
ménagères,soit se procurer du fumier de cheval ou de bovidé
soit fabriquerdu compost artificiel à partir d'herbe ou do
paille sèoho et d'engrais amoniaoal.Indépendamment de cet
---.--I __..._._ 2 - '7 n ,
I I
.
a
-"-
-

1 0
5.1 Ekécution do la TGu-I.;~~~,,
Avant d'entreprendre une plantation, il est indispensable
d'étudier le terrain et l*exposition, de calculer le volume d'encombrement
aérien et souterrain dont on pourra cEsposerr Rus, le travail devra &kre
organisé de façon rationnelle pour avoir un minimum de déchet à la reprise
et g8ner le moins possible 1Ecs*u~.~gers. Les travaux de préparation, et troue
son du sol, de déplantation, de lzansport, de plantation et de protection
des sujets ne peuvent &re que conaoztitsnts afin de n'occuper la voie
publique que le temps strictem=~t nbcesssire.
a) Préparation du sol.
Le sol est support de l'arbre ct le magasin dans lequel il
puise ‘9, l'aide de ses racines la plus gmlde partie des matières minérales
et de l'eau dont il constitue SC sübstance vivante, Dans les grandes ville:
où les trottoirs sont établis le plus souvent sur des remblais de toutes
natures peu propices à la végétation ou m?$me nocifs, on n'a d'autre ressour
-ce que de ltextraire pour 1~ remplacer par de la terre véghale. Dans les
agglomérations en voie d'extension ou dsns les petites cités, il est fr&
-quemlent possible d'améliorer lo terr&z naturel par apport d'amendements
et d'engrais.
b) Trous de planta'ti...
Le volume des trous doit 8tre proportionnel aux dimensions
d'avenir des arbres; normaleraent on terre meuble et fertile, la masse du
système radiculaire atteint celle de la partie aérienne. A Paris, la commit
sion des plantations dlaJi.gnement des volas publiques a fixé les minima
au-dessous desquels on ne saurtit desccn~c sans risquer de nuire gravement
à l'avenir des arbres :
- arbre de première grandes
:
3 m x 3 m x 1,5 m - 13,5 m3
- arbre de moyenne grandeur
:2,5 m x 2,5 x 1,2 m = 7,5 m3
- arbre de petite grandeur
t 2mx2mxIm
=4m3
Outre-mer, sauf en de rares exceptions, les conditions du sol
sont plus favorables que dans la capitale, la présence de gravats et de
remblais étant moins importante, aussi je pense qu'en moyenne on peut se
contenter de trous de 1 mètre en tous sens1 Ceci est toutefois un minimum
sinon l'aération et la permQabilit.6 ost insuffisante pour assurer une bonne
reprise des arbres.

II
c) Déplantation des sujets
Il faut arracher les jeunes arbres avec beaucoup de soins et
laisser intact le maximum de racixesr
Pour obtenir ce résultat,après avoir
copieusement arrosé le ~0124. veille, si. on opère en saison sèche, on ouvre.
une tranchée circulaire d’un dia&tre moyen de 1 mm et on degage les racin
Le baliveau doit pouvoir 6tro enJ.evE x2x3 effort et sans traction.
d) Transport des EX.
En région sahélo-soudazxise,
le transport des arbres doit sI aff 6:
-tuer le plus rapidement possible poux limiter le desséchement des racines
Si pendant quelques heures on est oblig6 de stocker les baliveaux,il faut
choisir un endroit ombragé ou les recouvrir de branchage; et pailla; mouillé
Lors des manipulations, m8mc en ?xnant des précautions pour protéger le
système radiculaire, il arrive fréque-aient que des racines soient cassées
ou détériorées, Avant plantation,on devra toujours les sectionner par une
coupe bien nette; il vaut mieux dans ce cas, conserver moins de racines qm
laisser des parties abim&s qui ,&.r~::ont pourriront et seront parasitées
quelques jours après la plaltatioy1.
Si les sujets dont on dispose n’ont
pas subi en pépinière des soins culturaux appropriés et si le volume des
racines et de la cime est trop imj~ortant, on coupera franchement les gros
pivots et les grandes branches yuis on badigeonnera les plaies à la créas
- ter
e) Plantation
Le trou ayant 0x5 ouvert, le terreau ou la terre v&étale apport
on met en place l’arbre de façon ü tee que ses racines reposent d’aplomb
dans le fond et que le col!.& se trouve 5. la hauteur du sol environna.&
Au fur et a mesure que les manoeuvres eÎfectuent le reboucha@, le chef
dr équipe doit vérifier ltalign.ement du bujet par rapport au reste de la
plantation. Si un tuteur est il&xF~*~
,,,Gire, il est préférable pour éviter
d’écorcher ultérieurement 1:x racines do lrinstaller avant de coz?lencer
le remblai. Celui-ci doit %tre fxit soigxcusement pour &iter au chevelu
de nouvelles blessures; la torro est jetée à la pelle mais au début de
ltopération,un ouvrier la fait pér&rcr à la main entre les racines quiil
écizrte et isole les unes des aubres, Le trou comblé, on foule au pied,
légèrement le sol, autour de lz.2z1xe et on confectionne une cuvette pour
l’arrosage* Abondant et i.m:%iat vv dernier tassera la terre, comblera les
cavités qui ont pu subsister et fer?, z5b.&er le sol aux racines.
Du soin apport6 à 1s. xix en placé dépendent souvent les chance:.
de reprise. J’ai constate que dus arbres provenant de la meme pépinière,
arrachés et transportés en m’&mo temps, plantés sur des terrains semblables
ne donnaient pas ensuite des r&s~ltzts identiaues: ceci. k mon F& s-+-i n&+

1 2
f) Protection
ETJ ville, on doit entourer les jeunes arbres pour les protege:
contre la tiveillance et les d6&ts oaus& par les animaux, Plus la
u”wlveillanC@ est l%che, plus le quartier est populeux, plus la densité de:
animaux, chèvres et moutons en particulier, est grande, plus il est indis-
-pensable d’agir rapidement apr&s la plantation,
L’appareil comn.uGment employ6 en lkrope est un corset de fer
de 2 mètres de haut, de forme cylindrique légèrement évasée j la base,
constitu6 de I6 lattes de fer rivdes Gw des demi-cercles. Cet engin ost
cohteux: à Dakar son prix de rzvien-t est égal à toutes les dépenses de
plantation, production de l’arbre comprisc~
Une solution économique consiste à entourer l’arbre avec des
épines ce qui est aisé surtout en région sahélo-soudanaise
où les acacias
et arbustes épintwx ne manque& pas aux environs des villagesy Eriùemment:
il s’agit d’un procédé peu esth&ki.quo qui ne peut jamais constit>.er qu’un
pis a l l e r .
ti Nigéria du Nord, j rai remarqué que les Anglais &li.fiaient
autour des jeunes arbres des mwx de brique de banco, Cette manière de
faire assez bon marché est satisfaisante dans des contrées où il ne pleut
pas pendant 8 à 9 mois, L’idGe doit ‘&re retenue en particulier pc’ur les
plantations de palmiers qui touï’fus à la base dans le jeune Fige ne pwzr-
raient s’accomoder que de corsets m&alliques spéciaux très 1ar;es donc
très onéreux@
Plus esthétique que l.a cekkure d’épines, facile à réaliser
*sur place et d’un prix de r~ovicnt raisonnable, il suffit de planter au%ow
dEe l’arbre quatre f crs à béton de 22 m/m, longs de 2 mètres, attachés sur
des cercles ou des carrés de fer de 6 m/m; Si on dispose d’une machine
à souder électrique et d’un bon forgeron, on peut m6me confcctio~ier avec
ces matériaux des corsets définitifs beaucoup moins onérelx que oeux du
commerce qui, une fois peints, ont
un aspect fort convenables
Au lieu dtutiliser du fer à béton et du grillage, il wt ~OS-
-sible de construire sur place des $abions de bûr.lbou tressé avec dos
morceaux de %intings’~ roulés en cylindre et maintenus autour ics pl-nts
par deux morceaux de bois. Coincé à 30 ccntinètres du sol, ce corset a
m?ae l’avantage, tout en T& ~&zt,n,t pas Xtarrosage, de favoriser l’hw~Xi,t~
et l’kzbrage. Il sera toutefois bon d’l-prégner de créosote la portion de
bois enterrée pour Gviter l’a-itaque dos termites.
Suffisants en Llét~OpOlc? 022 lc divagation d’animaux en liberté
dans les villages est règle~cz&$c, les corsets doivent cétre en Afrique
souvent renforcés à la base pz un zorccau de grillage de 1,5 nètre de
haut. Dans les Médire en effet chèvres c-t moutons aff 3x&s pullul ont;
-_--_---A .3 - 9--- --
_.
,..
..-
.-

13
g) Eboaue de La plmtation -
Pendant longtemps, con,séquence de l’expérience acquise par les
Forestiers dans le domaine classet on a eu tendance à ne planter en zone
A&o-soudanaise que pondant la période d’hivernage. A mon avis ce qui
est vrai en for& devient un non sens en ville.~
De toutes façons,lo jeunc arbre doit dans nos climats ‘&re arro:
ta& qU0 SOI3 système radicultire il*cl, pas atteint la nappe phréatique, Si
donc on le met en place pendank la période frainhe, celle qui convient le
mieux à la reprise et pendant laquelle lo déséquilibre provoqué par la
twtnspl~antation est le moindre, on o,rras~~t ensuite jusqu’à la saison des
pluies, on a de grandes chances pour qu*après celle-ci le sujet soit capw
ble de vivre par lui-m&ne, Si au contrai..ret on plante fin juillet, les
trois mois d’hivernage ne permettent pas aux racines de se développer
suffisamment et 1’ arrosage devient incü. spensable pendant neuf mois.
E?n général, à condition d? arroser régulièrement on peut plantez
toute l’année. Toutefois, autant que faire se peut, il faut éviter d*opé-
rer pendant les mois où le vent CJrsua ce .sec souffle avec violonce.
6/ Ekrtretien de la -p~~~~tawtion
On a tendance à croire que la plantation effectuée, l’opération
est achevée, Indépendamment des travaux indispensables la première année
pour assurer In reprise et le d6marrage dos arbres, il en est d’autres qui
doivent se poursuivre pendant toute leur vie, Thiès par exemple a été
admirablement planté en c&cQdrats, essence adaptée au terrain et fort
esthétique, Malheureusement t fauto de cr6dits sans doute, la municipalité
ne possède pas d’équipe d~ékaguours si bien que les arbres poussent comme
bon leur semble et que des avc1zucs qui pourraient &re un sujet de fierté
pmr la localité ne présentent qu’un aspect touffu et désordonné. Cf est
également le cas des vieilles ,art~:rcs dokaroises dans lesquelles cette
m%e essence de première grandeur introduito il y a cinquante ans et
laissée a elle-m’&me cause aujourdthui des dégats aux toitures et chaussées
a) Arrosage
k Afrique sèche, bio%$ten Ewope, les arbres doivent ?%re
abondamment et fréqueEr;nent arrosds lta;nlée qui suit la plantation. Nous
avons vu que lors de la mise on place on a confectionné des cuvettes,
Destinées à recevoir l’eau, à &iter son ruiseellement et à faciliter s(d,
pénétration vers les racines, 410s d@..vent 8tre contr8lées et souvent
refaites.
L’ évapowtion demeure
toujows importante, la partie super-
ficielle du sol étant souvent de-0,::
,,,oiiée et colmatée, il faut fréquemment
biner l.es abords de 1 t arbre et 5 abaque arrosage fournir une quantité
abondante de l.&&ide : un apport hebdomadaire de 20 litres d t WIII wt:

Eh princip5gi lrz fLYEJlS~lLtni;i7,tiOil a été effectuée soigneus*
mnt, la terre végétale et le temcau xi.s en quantité suffisante, :Vmbr~.
doit se développer convenablemxt.
Toutefois, si on constate que des sujet
sont soufftrsteux ou qu'ils ont du ml. h dharrer, il faut tenter de leur
donner un coup de fouet en d6but do l%ivernage suivant, en leur fournis-
-sant de llengrais, Répandu en s~~facc, la nsjeuro partie de celui-ci
n’aurait d”autre effet que de favoulser J.a croissance des herbes; inje&
‘a proxitité du tronc, il pourrtit bx+ler les mcinesr Le neilleur noyen
consiste à effectuer avec une barre h tine, k 30 ou 40 centi&tres du
sujet cinq ou six trous de 25 contiktrcs de profondeur dans lesquels on
verse la valeur dlune bo53e dt alkmettes cl* engrais coaplet. Etntr&n&
m profondeur par les pretièrcs pluies, il fertilise le sous-sol et
provoque un accroissement de chevelu,
c ) Remiaceuent -
Selon qu’il sVa@.sse do rcmplacer un sujet mort ou souffrant
dans une plantation nouvellewnt orddc ou qu’on doive changer un arbre
déjà !II,& dans une avenue, le travail n’est pas de ni?ne nature.
Dans le prenier cas on O~&C exmtenent corne pour la planta-
tion en utilisant la ra&e essoncc, tir& du n’@r~e carré de pépinière, Sous
nos climats, les arbres démrrant en général un mois après la mise en
place, on est à peu près fixé au bout do 3 mois sur leur chance de
réussite.
Quand il sf a@t d*une avmue bordée d’arbres %gés, le problèw
nlest plus du tout le &De* Ek tiZIope,dam les grandes villes,il n’est
pas rare do voir les service s des jmdinu et plantations déplacer des
arbres énormes; ceci n&essitc des myons de levage et de transport
spéciaux et constitue toujours une opération o&reuse. Quoiqu’en pensent
beaucoup de gens en Afrique, jr estizie que tech.mAquenent la chose est
possible tout au moins avec LX csc;onces utilisées habituellement en
alignemnt. Pr32 contre, &aat domd le développment rapide des cites, le:,
bouleversemonts qui elle0O subisse& dans les amicm quticrs, les seuls
pl;rtn-6s do ticux arbres, la pauvreté générale dos budgets mmicipaux,
on doit Ic plus -rprouvent possible l’éviter.
n est inesthétique dans une avenue CC voir à c8tC de sujets
adultes des b~aILî.vemx~ Si on n’a pas l!espoik quo les azties do rerzpla-
cenent ra-t-kajpent au bout de quelques années 12s an&.~~ et qu’après une
tailla s&rèrc on puisse régulariser lta,l&mment, 12, noilleure solution
consistt: à ch.an.gcr tout le peuplement. En effet,.Los essences exotiques
utQisLo,bles sont beaucoup moins longévives que celles employées dans les
pqys -~~&=&
et leur dép&issenent sm5fin-k hm+m7nmrm+ ,M -.--y-----

1 5
d) Taille et élagage
Les pb,ntations d’alignmtent doivent %re entretenues n’8m
à l’état adulte.
Dans les vieux arbres J.cs bxnches mortes ou dépérissante:
qui les enlaidissent et constitumt un danger pour les passants serf
périodiquenent coupees.
Lorsque la sève nlaiz<vo &,XS que faiblement à l*extrénit
des rmeaux !&ésron a tout inté&t à provoquer un rajeunissement en
raccourcissant les branches très près du tronc. Des bourgeons vigou-
œreux apparaissent en g6nérsl et reconstituent souvent une t&te
luxuriante,
Si la c?ne a tcndanoe à prendre un trop grand développeme:
par rapport à 1’ espace qui lui est r&crvé,si elle pousse irrégu-
lièrorzut, on doit la r4dui.m.
A condition que dès las prmières années les arbres soien
dirigés et convenablement taillés, le travail d’élagage devient fac
Selon l’tiportance des plmtations et les essences utilisées,
la cité entretiendra une Gqtipe dt QLagucurs permments ou aura reco
à des ouvriers tenpokairesa Los hacherons locaux bien conseillés
au début, s’acquitteront très bien dc cette t%che. Il est bon de
répartir le travail sur huit tilois seulm& car pendant l’hivernage
les tornados déracinant des ?xbrcs e% brimnt des branches un peu
partout, l’équipe devient volante et ne peut plus s’attaquer à une
tiche soutenue,
Certaines essences oomc lc Csssia simea, le Neem, le
Samn, le Prosopis doivent btrc 4lngu6os deux fois par an pour
&re esthétique ou ne pas risquer d!@tm brisées par le vent
D ‘autres corne le Flanboymt, 1s Pcltophom, le Badamier ne le
seront que tous les 12 nais environ. 3nfi.n des arbres à croissance
lente corne le Ca!ïlcédrat ne pourront Strc traités que tous les
deux ou trois ans.

16
2ème Partie
C H 0 1 X
des
E S S E M C E S
1 ,- Généralit&
Les essences autochtones pr6sentent en zone sahélo-soudanaise
l'inconv&ient d'6-k à croiss,a.nco l&s lente. Lorsque l'on plante une
avenue, on désir obtenir un résultat esthétique rapide et de l'ombrage en
peu de temps aUs&. fait-on lc plus souvont appel à des arbres exotiiques.
Des centaines d'espèces ont été introduites au Sénégal depuis
cinquante zns* Elles provenxient do toutes les par-tics du monde, Ekpérimen-
t&s dans l'arboretum de Hazn, ollzs dor&rent souvent des résultats
décevants, ce qui est tout à 1G.t norkl avec un climat, un sol, une rép=ar-
-tition des pluies totalement différente de ce dont elles awaient l'habitude
dans leur pays d'origine.
Que les chercheurs czpori~ontent les plantes, essayent dtaccli-
-mater de nouvelles essences c *est low r2fle. Qu'un service technique chargé
des plantations d'une ville s ~xxusc 5 produire en grand en pépinière des
arbres sans aucun avenir deviext un non sons* C'est pourquoi lors de mon
passage <au Service des Jardins ct Plantations de Dakar, jrai. décidé de
n'utiliser que des espèces G~~:~~t ïeit lcrurs preuves.
Dans les pages qui vorik xivrc on trouvera des renseignements
sur chacune de ces essences,
2.- Le Caïlcédrat - KhaE%aegalensis 0 Acajou du Sénégal.
a--
Méliacéer-
Feuilles glabres groupeos auz: extrémités des rameaux - trois à
six paires de folioles oblonzucs, assez &troites, courtement et obtusement
acuminées, grises en dessous.
Panicules d'environ 5 x,k de haut, de petites fleurs blanches
glabresfi Calice à 4 skpales ixbriqués - 4 pétales blancs, libres - couroraze
.
staminale blanche courtenwt lob& au sommet - 8 anthères sessiles alter-
-n& avec Los dents, entièroiilcn% inclusos - Disque rouge portant un ovaire
glabre à 4 loges multiovulées - Stigmate disco3lde - Floraison en Février,
mars*

17
Les fruits sont des capsules globuleuses, dékiscentes de 5 à
6 centimètres de diamètre stouvrant on 4 valves.- graines plates à bord
feuilletb, suborbiculaires, brunes inserées 0w une columelle centrale, de
sootion quadrangulaire - 60 à 80 gmincs par Bruit,
Le GElcédrat est le plus bel arbre de la brousse soudanaise .
.kwdessus d’un f&t court gris fonce et couvert de petites écailles qui
at-l-ei..nt parfois un diamètre de 1,50 mètre, U dkeloppe une cime fortement
oherpentée, Alors que dans les galeries forestières de la partie sud de
3021 aire, sa hauteur peut &re do 30 m&ws, dans le Nord, il dépasse
raxment I5 à 20 mètres. Ces caractetistiques ne doivent pas ?&re perdues
de vue lors de son utilisation en plantation dJalignement et seules des
avenues importantes avec troktoirs dSga&s contiennent à son emploi&ans
Ics pieux quartiers de Dakar oh il s sont de grande taille et où ils nf ont
jcsis été élagu& dans leur jeune &go leur encombrement est souvent
préjudiciable aux façades, toitures, chaussées et véhicules.
Dépaysé, le Caïlcédrat, oazx toutes les essences en dehors de
Leur aire d’origine, croft beaucoup plus rapiduaent. C’est ainsi que des
e&is de reboisement tentés depuis I952 à lkdagascar dans la province de
Najunga semblent donner des résultats remarquables, Bien que les condition=
écologiques soient assez sevères &xwa,nes de%isGes, collines latéritiques,
huit mois secs), les plants atteignat à oinq ans sept mètres de haut et
35 centimètres de circonférence avec des ?&ts rectilignes. Il n’y a
presque pas de manquants et aucune attaque de parasites n’a eté constatée.
La croissance est très lente en k,O;F; l’époque propice aux
StiS est le début de l’hivernage et jtai. constaté que des graines mises
en place en Avril, merne avec un arzosago quotidien, attendaient trois mois
awx’c de germer alors que celles qui &Gent semées en juillet sortaient
en trois stixines. Continuellement aouvert do feuilles, l’acajoti du
Sén&@. renouvelle sa frondaison par rxxxwx, do préférence en début de
stison fraPche.
Transplanté à 1 t &ge de c&nq ou siX ans, 1’ acajou du Séné gai
dans son pays d’origine, végète longtemps, demande des soins constants et
no reprend que dans
une faible proportion. Planté beaucoup plus tard
sans protection, la réussite est presque totale, Ce fut le cas à Dakar de
l’Avenue Gambetta où en ootobre 1956 on plaça dos sujets pris en for% de
Bandia qui avaient &té plantés en ..*.... 1938, Ce fut un tollé général
en ville quand on vit ces morceaux dc boi s sans aucune branche sectionnés
à bois mètres de haut. Pourtant 1~. roprisc ntte3gn.i.t ZOO $,

1 8
3 l - Le Flambovant
- Poinciana re,-sa, 03 Dolonix retia
Légumineuse, Coesalpinée,
Feuilles bipennées à folioles nombreuses, étroites, longues
de 7 à 15 m/m* Inflorescences terztilalcs on graphies c&mbifornes - fleurs
rouges écarlates, larges d.e 8 à 10 cm, avec un pétale à peu près blanc,
s’épanouissant en fin de saison sèclze - calice à tube persistant et à
5 segments subégaux, valvaires dans le bouton, caduc - 5 pétales à long
onglet et à limbe arrondi, subégaux imbriqués - 10 étamines libres, très
ox%&es, filets pubescents à la base, enthèros toutes seublables oblongues
Porsatiles - ovaires sessiles, ovules no~brcux, style allongé filiforme,
stigmate terminal petit.
Gousse brun noir . aplatie, mince, ligulée, non interrompue,
déhiscente on 2 valves, longue de 30 à 40 CXJ - graines de 2 cm environ,
tzansversales, oblongues, comprin&s, abJ.winées, cotylédons plans, cordés
à la base embrassant le radicule.
Spontané à Madagascar, le Xlwboyant a été abondamment répandu
aux Indes, à Ceylan, en Auériquc et en Afrique tropicale non pour ses
qualit& technologiques mais en raison dc son effet ornemental. C’est en
efr”et un bel arbre de 12 à 15 mètres do haut, au port étalé, couvert de
fouilles fines et légères et de flou.~ oranges Ecarlates qui convient
adnirablezent à la décoration dos jardins et des avenues*
Sous le climat de Dakar, il est dénudé de Février à Mai; dans
sa cine dégarnie on n’aperçoit alo--eLu cp les gnandes gousses brunes
pendantes ce qui est peu esthétique, limite son utilisation en peuplement p
Dès la décroissance des alizées .lcs fleurs apparaissent; certains sujets
sont plus précoces que les autres z$.s on g&&al,de mai à juillet. les
&inciana ne sont que de grosses boulon ooarlates. Les feuilles ne sortent
quo lorsque les fleurs commencent à se ~XE-*,., elles persistekt durant six
mois iY&Xpltlt les gousses. A Niafounké Sans le Nord du Soudan, il n’y avait
en 1950 qu’un flazkoyant adulte; plant6 d<zns lc jardin du cercle, en bordur
ti&diate du Niger, il gardait ses fo&‘les à longueur d’année.
Les graines se conservent bien et germent ais6ment. Atteignant
20 centi&tres au bout de 3 mois, plants peuvent Qtre transplantés en
pépinière ou ils croissent rapidement. D& l’&ge de 3 ans ils peuvent &tre
‘@illés à 3 mètres de hauteur, nG.s il est pr&férable d’attendre la quatriè
ou la cinquième année pour eff ectucr la mise en place définitive, 1’ écorce
étzxt alors plu-5 subérisée pour résister au vent et à la sécheresse de l’ai.
Unoautre mode de multiplication, utilis& en Asie, serait la bouture, On
opère pendant l’hivernage à partir 6, razw.au~ ao6tés. Personnellement je
*..
.
.

19
Depuis plusieurs annges, les Flamboyants de la Presqu’ Ile du
Cap-Vert sont attaqués par une chenille qui en l’espace de peu de riours,
défeuille totalement l’arbre. Si le ph&nomène se reproduit sur le m&e sujet,
en quelques saisons il meu&, L! a$--ariaon des chenilles co!incide en général
avec les premières pluies; elle est brutale et, de sporadique au début,
s’étend maintenant à tous les quartiers de Dakar, Les feuilles dévorées, les
insectes utilisent les pétioles et les nervures du limbe pour constituer d’ér
cocons très résistants au milieu desquels ils se nymphosent,
L’utilisation prévezkive d’acricide en poudre est de faible
efficacité en raison de la concordance entre l’attaque et les pluiesr L’emplo
de la Qpholine B, mélange dc Parathion et d’huile blanche, à la dose de 1%
dans de l’eau, donne d’excellents résultats. Dés l’apparition des feuilles, 1
arbres doivent 8tre traités au moyen do pulvérisateurs puissants; le produit
étant toxique on devra surveiller l! op[-*-LLation et se confor;ler aux prescriptio
du fabricant,
Si pour une raison ou une autre, on n’a pu agir à temps, le
meillwr, moyen consiste 5 rabattre zkm&iatement les branches attaquées, à
les brt2ler sur place avec les cocons au besoin après aspersion dlessence si
le temps est humide puis saupoudrer d[HCH les abords de l’arbre, en p,articuli
le tour du tronc, Les chenilles, trainent derrière elles les cocons, ont en
effet tendance à vouloir regagner la ok~e) entrant en contact avec le poison,
elles meurent rapidement,
4~ Le Peltonhorum
- Pd.taJ&oruï~ f errwineum.-
.--.. Ca..
. ..--
Légumineuse, Coes&L&n&e.
-111
Feuilles biparipennA ec’U h AipuLes petits, t8t caduques, folioles
nombreuses de 2 cm de long et 4 à 6 m/a de lage.
Inflorescence en panioule tcrwînale en Aoht, Septembre - flwrs
jaunes ‘- calice pourvu d’uu disque bzKktire, à 5 segments imbriqués plus ou
,moins égaux - 5 pétales dtales, tiYbri.qués - 10 étamines libres,incluses;filet
velus à la base; anthkes toutes se3blables, versatiles ovaires sessiles,
pariovulées; style long; sti~~,-ko luGement ptAtédiscoïde.
Gousse brun rouille, ov:&, plate amincie sur les bords samaroide,
ind6hiscente
- graines raiires en liovcmbret peu nombreuses à cotylédon mince,
radicule courte et droite; environ 12,000 graines au kilo,
Arbre symétrique C?C 10 à 12 z&tres de hauteur, à croissance très
rapide, le Peltophorw est origizira dv Malaisie, Dans tout le Sud-%st
asiatique, il est largement utilisé dans les plantations urbainesr Introduit
au Sénégal il y a une quinzino dlannécsI il donne df excellents résultats ct
sa vulgarisation devrait &lz~ pousséo,

2 0
Demandant de pr&%renco un sol léger, perméable et riche, cette
essence pousse très rapidxaent,
Dans le pQrir&tre de reboisement do NfBao
des sujets d’une dizaine d’cuz6es mélangés à des filaos atteignaient 8 mètr
de haut et 20 cen-kimètres de diamètre* Transplantés dans les artères do
&ker, bien que le volume des racines qui avaient pu @KW conservées n’ait I
été Fès abondant et que le tronc ait été sectionné à 3 mètres, ils reprirc
ac%rablemant, reconstituant rapidement une nouvel1 e uime,
Grand, facile à tailler et à conduira; p6ussant rapidement, le
Peltophorum convient pour les avenues assez largoc, Adulte, on peut, comme
avec le Saman~ lui donner une forme régulière en nMdeault ou en %~arqzisel’o
Bien que jusqu3 présent, il n’ait pas éte attaqué s.ystéïxttiquement, on
constate à Dzkxr que d es sujets voisins de Flamboy,u7ts ont uno partie de
leur feuillage détruit par les chenilles,
5~ Le Saman - Pithe~cellobium samxn -
a-
L.égu.mineuse, mimosordée -
Fcuillos composées bipennecs, non op~~osées, jCo.ripenu7ées à
fotiolcs bigc opposées avec paire terminale plus grc=nde, aandes px&+entes
à la base des pinnules, 7 à 8 nerwres latérales principales - 4 à 6 paires
de pinnui~s;
Zkurs rouges hermaphrodites calice t&uJ.oux à 5 dent: cotites
corolc en entonzoir à 5 lobes - nombreuses Qtamines longés de 20 Z 25 m/n
soudees en tube vers la baso - anthères petites,~:sertcs, s,uls glande - ~017
group6 en 2 masws dans chaque lobe - ovulw sur 2 rangs,
Le fruit est une musse contenant une
pulpe sucrGe apprdciée
du bQt&l, Ekxkon 4,000 graines au kilo.
Ori@naire d’Amérique centrale, lc Sawn est vol arbre de 12 à
15 mètres de haut qui avec son fat droit et sa tiw largemont Otal&e convier.
admirablexxt aux plantations dlalignement, Aux Lldcs et on Birxxnie on en
trouva beaucoup le long des routes. Peu sensible ‘a la structure du sol,
s’adaptant EUX rc@ions à longue saison sèche, croissznt très rapidorner?, d’u
bois assez c+assfll?t mais ayant un houppier facile à toillor et à conduire, il
donne à Dakar d’excellents résultats. J’estime que SC? multiplication devrait
Qtre pouss& et dans les xrtères assez larges il pourwait jouer lc M%e r.31~
que le platane 1311 métropole.
L 2s graines assez grosses germent bialn, Mis en p&pinière à trois
mois las plcnl~ts gra&i.ssent vite et ;1 trois ans lt bLalivoau atteint une
ttille oonvoxxblc pour une plantation urbaine; Toutafois, J’écorce étant enc
fra&lo, i l x3-z prbf&rable d’attendre 1’ ann&e suivo,&o pour opérer 13 trans-
plankkio:l définitive sinon les actions du vent, du soleil et de la sèoheres
se de 1’zi.r risquent fort d’,amener le dépérissezont ou la zort de la partie
, .

21
6.0 Lo Sablier - Hua cmd.tcns.-
. ..--
kphorbiacée,
Feuilles alterneos bis-U.pul.~os - limbe long de 8 à 15
centimètres, large de 7 à 12 dont le so~.~et présente une pointe actin
et dont la base est cordée; IO à 15 nem~?s latérales - glandes sur l
pétiole.
Fleurs monoïques sws p~+?~zle ni disque, Les fleurs mELes
ont un calice sans glande. Nembraneu::, un peu cupuliforrne, tronqué sur
le bord Et denticulé; les étetiacs sont nKlbreuses, les filets soudés
avec les connectifs en colonne longw et h-paisse dépassant les loges
les anthères séparées extror-cc+
u v délxiscmtes en long disposées sur 2 ou
3 rangs* Dans les fleurs fezlcX!.c:: le cd.i.ce sans glande, coriace, cuw
forme entoure l'ovaire ayant I2 k IB loges uniovulées, les styles sont
longuement soudés en colonne ch~ztue, id.ves, étales rayonnants à
l'extrémité, Lrinflorescence m?XL.c est twtinale, en épis pédonculés
épais, formée de fleurs sessilos solikires sous chaque bractée; Les
fleurs femelles sont solitaires S-JQkkLle des feuilles extr8mes ou
au-dessous des épis &les.
Le fruit est ~117: grosse capsule ronde, déprimée, for&
de coques ligneuses verticilléea qti se séparent %Z maturité de la colv.
*elle avec élasticité et bruit, Les graines sont comprimées latérales
sans caroncule, crustacées, ?J Abu~,cn charnu, à cotylédons orbiculaire;
Originaire de 1~AmEri.q~ tropicale, le Sablier se prbsente
corrmc un grand arbre très rCa.&$Xk, 'au tronc épineux et au feuillage
dense. L'écorce contient un 14~: %rz%lucide irritant. Introduit dans
1'Ile de Garée par les naviga’cc~~s il y a plus de cent ans, il y a
admirablement réussi. Résistmt L~U vont, aux czzbruns, on trouve aujour-
d'hui des sujets de plus de 15 &tres de haut qui fructifient annuelle
-ment. Peu fréquent à Dakar, on CXQ&L~ înt&t à multiplier en parti-
-culier dans les lotissements ,3f--iCc?iLls et à proainité de la ner. En
effet le tronc épineux et l’écorce lzkk&fère procurent à l'arbre une
défense naturelle contre In dent des chèvres et des moutons; le feui.11~
résistant auz@utelsttes salées persiste pendant l’hivernage dans les
endroits exposbs à la ~O~SSO~~
La croissance ost bonne et après quatre ou cinq =ans de
p&pinière on peut le mettre on pl:;ce, ELUS jeune il semble que la
répulsion causée par les épiiles et lo latex n'intervient pas,l'écorco
Wt
trop tendre, si bien quo oorscts de protection et grillage sont
nécassa-jres. On nat &p,q7 PI-KV+ 7 n mvlL* --'= --- ---
- -

2 2
7.9 Le BaùZanier - Terr&~&&a Catappa,-
Cumbretacée.
Feuilles sinplcs, aJ.tcmcs - limbe obovale, glab-een dessous,
large de 8 i 12 centiraètres,
ions & 10 & 15 dont le sormet est larguent
aItTOndi r2VeC LUE COUPte pointe et 1~ pxrtie inférieure paduellaent
rétrécie jusqu'à la base - 7 h 9 XlorwzoS latérales - Pétiole court et
épais.
Fleur hornaphrodite - cd.i.cc à tube divisé en 2 parties;
l?i.nférieure coll&~ltovai.re, prolongéo et plus ou noins rétrécie amfless
de c&.&ci, la supCrieurc sessilo s& l*inférieure, canpanulée, divisée
en cinq segments valvaires, t6-t cadugn* Pas de pétale - 10 étaknes sur 2
rangs, les 5 extérieurs altcmisOpalss insérés le plus haut sur le calice,
5 intérieurs fixés plus bas ct oppositisipales - anthères versatiles,
întro;flses, énarginées aux 2 mt&XitGs - ovaire infère,sessile Jancéole
cylindrique avec 1 loge tit 2 ovules matropes - disque for& de 5 gloades
ovale, indéhisceut, à péricarpe charnu riu dohors, osseux en dedans, à une
seule gmine dont le funiculo rst lisser l*albuuon nul, les cotylédons
enroulés ninces et le radiculc court supèr>*
Le Bada&cr est o~Qinaire do Kalaisie. Il atteint en A*O*F.
12 à I5 &tras de haut. Sa ci.ile lcir~emnt stalée est forrnéc dc branchzs
assez verticillées et son feuillage est dense. Deux fois par an, on Mars
et en Novalbre, les feuilles tombent, après avoir roussi progressiv@mlt;
en quelques jours les nouveaux bouTgoons s*épanouissent.
Le fruit contient une zzo.mle comestible, très prisée des
enfants qui ont tendance à zontcr dans 12s arbres et 8. en casser les
bmnches,
A Saint-Louis cette osseilcc ost relativenent abondante dans
les jardins. Avec le cocotier, lo sapotillier et le prosopis elle cons-K.6
l'essentiel du boisemmt et doïl:-U
ln d'excellents résultats. Peu exigeant au
point de vue du sol, ~~accoïnoclant d*une nappe phréatique légkwent
satitre, très résistant aux ozbruns s,ZLQs, le Badmier est un arbre à
généraliser en bordure de mr,
E;h terrain fwé et bien arrosé la croismnce est rapide,
La reprise des sujets do haute tise est aisée, plus semble-t-il que celle
des jeunes plants, qui, de prQfCrmoo, doivent Qtre élevés en pots puis
mis en pépinière vers l'$ga do ci;lq :1ois, Afin d'acc61érer la fomation 6
la tige on a intér&t à supprizr ro&Lièroïaent les branches verticilées
perdant les deux prmi.érw mktis.

23
8,- Le Csssia siam_cl,-
Légumineuse U&?saltitia&~,
Feuilles paripennées 1onguoncn.t échelonnées le long dos rameaux L
folioles oblongues, h somwt ~arroncki., souvent échancré, mucron6 en nombre d
8 à 13 paires, longues de 4 à 7 CII, lm~cs de 12 k 20 ~/IX,
Fleurs jaune,ti 3n gl?agpc tCXtXi.ilZlC dressée apparaissant en fin
d'hivernage - calice à 5 dents sub&galcs, imbriqu6es - corolle prssquc
régulière, à 5 pétales ongui&& Qt‘al& et imbriques - 10 étaLunes inégale
filets glabres, anthères déhisccntos pzz 2 fentes - ovaire mul,ti.ov&lo,
stigmate petit - gousses platos, longues de 15 à 20 cm, larges de 10 à, 12 mi
graines applaties environ 47.000 au Xg,
fki&mi.re de &J.aisie, lo Casaia siamea est un bel arbre de
diamètre restreint qui. atteint 10 à 12 mètres de hauteur - de croissance tr'
rapide mais peu longévif, il a lTzv.~~ita;;e de très bien rejeter de souche ce
qui, compte tenu de son bois, qui c;st un czcellent combustible, le fait
employer un peu partout en Afriq~o tropicale sèche com:e essence de reboise
-ment, Plastique, il staccomode aussi bien d'un sol léger que d'une terre
compacte; il pousse également en tcrroin latéritique après fissuration de
la cuirasse, Marne dans les contrées t&s skches une partie de l'annee, il
arrive à SC naintenir, Sa croissance est très rapide; un an aprks se:Zs, 1~.
plants peuvent dépasser un métro <o haut - Utilisé en gé&ral en stump de
20 cm de racine et do 10 w do tizc par li;sF'orestiers, on a tout intétit
à le planter en ville en hautes tiges do 5 ans& Si les sujets n'ont ph &tre
formés lors de lc;2xr séjour on p&.ni&re, il est possible d'utiliser des
Cassia pris en for% en soctioîlllont 233 tronc à la hauteur voulu ( en .$&a:
trois mètres) et en extray:wt du sol un CLSSCZ faible volwnc de racine4 Lz
reprise est assurée i condition que lc: sol ne soit pas gorgé d'eau et que
1~3 plaies causées par 1 ~crr.~ha~o soiont franches et badigeonnées au coalt
ou au goudron.
9.- Le Neem. Azad5,rachta
.-- indica.-
M&iac6e.
Feuilles composées paripe&es - folioles de 7 à 10 ~13 cr&olé
à pointe acw-knée a&gue œ tibe @.a.bre:~on,quant à la base inférieure des.
folioles.
Fleurs hermaphrodites bl~~~hcs, en pLmicule aYi.llaire. aeu et

24
i;-ibriqués, 10 étmines mmadclphca, tube slauinal tetiné en 10 1anguett0s
entre lesquelles sont insérrécs 1~s mthêï~s introrses - disque réduit -
ovaire a 3 loges ayant chacum 3: ou 2 ovules styles plus court que le tube
staninal - stigmte à 3 dents papi.llouscsi
Le f&t est une d&po nonospcr~~e à noyau lignewr - la @no
n'a pas d'aile, son ,3Jhurzen est nul et le radicule est Supère,
Le Nea est U-L arbre do toillc raoyme a feuilles persistmtes
dont la cino arrondie est assez dcmu, L*&orce gris-noir, modéri~mt
épaisse, est brun rouge%tre à l~int&i~~~~ Le bois de coeur, rouge et dwt
est mlgré tout cassant ce qui ez$I.ique 3;a fr6quence des dé&ts causés
par 1s vent dans les plantations dfkJ,ignaruent ml IailléeS.
Originaire dos Indes, il y est cultivts dans toutes les ré&ions
sèches où il SC contente do p%&ipita tion annuelle allant de 450 à 1,200 IV
avec des mxitm à l'or~brc I~C 490. Mo poussant ws sur les sols inondés,
il préfère les terres Eégkros mis slaucmode de terrains secs, pierreux
et peu profonds.
Le Nom est une cssencc de lmière; il croft rapidcnent et fruo-
-tifie des six à sept ana0 Ivrhres, 13s grsinos restent entourées d'une drupl
sucrée dont les %nes et les thèmes sont friands, leur vitalité est brève
sans doute à cause dos char@gno:ls qti se développent lors de lfhivernago
dans la r3atière wlacée, attc7.cpm.t ensuite l'embryon.
Semés en planche, Los brins ettcignent 15 à 20 CD en deux nais
Ris alors en place en p&pinierc ils ont de 0,60 à 1 Gtre au bout d'un an -
Ecimk â 3 mètres, les sujets So;;t cssm gros et re'sistonts pour Btrc
plantés en ,avenue dès 1:; quz,ttib,c mtléo.
L'essence rejette trt?s bien de souche ot il ntest pas rm
de voir dans une plantation un sujet bris& et racepé rattraper les autres
au bout d'un an ou deux.
Introduit seüle~ti~t on 1944 dcns le parc de Hann, rare d,ms
les plantations du Cap-Vert *m&s alltivé depuis longtcnps dans la partie
septentrionalo des territoires britm&ucs d'Afrique occidentale, le Neen
aérite, étant donné sa msticit&, d!btm fortment répandu dans les ré@on
sahélo-soudanaises.
10~ LIAlbimiz w
L é &!JxJinLusc l$&g&3a cée -
l&
FeujJles compos&s bi.pm&~ - folioles bien opposées,largee
oblon@m - &kindtis à la base ?u @i5olc, au sonTet de la partie épaissie _

25
Inflorescences en capitules subglobuloux ~oup6es en panicul~à llextrénité
des rmeaux - fleurs petites - calice dontc - corolle infundibulifo3me
à
5 -&talcs soudés au-dessous du nilieu - dtmims nonbreuses,nonadelphes
à la base, longuement exssrtes - antli?res petites - ovaire avec Style
filiform c-t stig.mtc TX peu pres indistinct.
Gousse plate, droite, h peu près indChiscentc, sms ortioulat::
CfiS&loire de &,laisie, l’AJ.bizzia lcbkk se pr&ente dans cc;
r&ions hmides corne un grand arbre a fdt long et droit, ordinair~ent
disséminé dom3 la for6t - Introduit dopuis fort 1ongtcrr.w au;: Indes anglais
et planté dms des régi.ons sèches il offre alors le &~e mpcct que celui
que nous cmmaissons en zone soudanaise aux nombreux sujets plantés par les
NiAitaires. Lo tronc est court, bas branchu et 1’ ensable ne d&pcsse pas
12 mètres de hautmr. Le bois de coeur brun a des veines plus fonc&es,
l’aubier est 6pais, lf6corce gris fonc6 est rugueusci I~~enracrinericnt est
superficiel. Ltarbrc so défttille pendant la saison sèche. Dons le, cine, il
ne reste que les gousses couleur paille, abondantes ct bruissckcs avec un
son caract&istiqy.c de friture.
Dans la 3resqu811e du Cap-Vert, llAlbizzia Lzbb& est par
excellence l’mbre des Militeires base aéronavale de Bel-Air9 r&ion du Cap
Manuel, Cmp Pol LapeTyre.. . . . en sont couverts, C *
l
ost en eLfet une essence
poussant vite, très rustique, plastique, qui donne dos &mos L ci~c étslér
et surtout qti se r6g&ére directement par setis ou p2r rejet.
Autmt j o suis partisan (de le rbpandre dans dos mlroits
vraiaent secs où les chances de reussitc des autres essences acotiques sont
ltitées, auta32-t j 1 esti;~le que, lorsquton le peut, llintmduction drune autr
espèce est prSf6rable. DéfeuillG pendant quatre ou cinq aois, pourvu de
gousses lc?7dx3 et bruymtes, cet Albizzia ne peut +&tre qukn pis aller. Il
faut toutefois sc32mquer qul en clinst soudanais sec la pkt5od.e 50 défoliati
est plus lon&ci Feuilles et gousses desséch& to;-.;bent rapidcmnt et de
nouvelles feuillus 2p-mraissent on n&c te,Qps que les fleurs. Lc, oulture
en p6pinière
2s t tLycs facile. Assez pm résistant aux temites, lc jeune
plant doit btrc :ri.~ en place dms de bonnes conditions ce quo so~:rent on a
t ondsnce h n$$Li~;m &tant donntS la rusticité apparente, C’est ainsi qu’un
alignerîent of-Zectué dcl:zs le quartier de Fann à Dakr n?a domd aucun
résultat, las mbres wsnt souffert du feu les deux prtièrcs m&os suiva,~
la plantakkm lors du Gsherbage des trottoirs en fin clfhivcmge.

26
III- Le Tccona pentaphylla
Bimoniacées
Feuilles inparipennécs vert; luisantos ct Epaisses - somet dos
folioles en longue pointe accuuinéec
Fleurs carzpanuléos rose viol& m gappmpeu rmifiees longues d
4 a 5 c;1- calice coriace at'l;&nue vers le somet - corolle subcmpanulée,
droite à 10 lobes, nwbraneuse, ponctuée ,$k-~dulaircnent sur les 2 faces,
p;TCsm.tant 2 plis sur le ventre, i lobes descendants dans le bouton - 4 éta
rxines didyns~.~s et 1 staxinode filifome f5xLs sur le tube, loges divariqué
glabms dkiscentes en long œ ovaire 5 2 loges - ovules nonbreux sur plusic
m.n&i Bxécsh la cloison - anatropes style conjoint articulé avec l'ovaire
et contime sensiblement dans celui-ci - stîgxtos lanellcs :mbrhor?bo!idaux.
Capsule longue, loculicide B valvos droites - Graines .'-
. ,
obwos aux extrénités .avec une @zndo ailo le@.kine.
Ofiginaire de l*Anérique du Sud, lo Tccoxa est un petit arbre qu
n~atlczint &-mais plus de 9 à I2 nètres. Ses flmm roses en forne dc
âloch.ottes sont assez jolies. De croissmce t&s lente, surtout dans le
jouiie &, il reste lon~tmps à l'état mbustif et, des ramwx naissant
frbquoment h la base de la tige, il srond un po& rmpant.
Personnellenen$ je ne suis guère tont6 pm cette essence en
nd,soa de sa croissance lente et pax suite rZo son prix de revient en
pépilxkc. Toutefois, sa ci.mo étant peu fournie, sus fouilles résistantes a
vent-0I son enco~brcrient restrcint,il conviant '3, cortxines rues Stroites ou
dans des stations
très Eventées.
I2.- Le Prosopis - Prosopis ju&u&,-
L&wxi.neuse mosacées.
Feuilles bipennées, folioles longxcs dc 8 à 12 n/n larges de 2 à
3 Kl/ii I épines droitw", jum16cs à la base CLos pétioles - glandas 5 la bas
do chaque paire de pinnulos sur le rachisc
Iuflorescence axill~aire en épis - Flcum petites polygz~~~ -
mir3e lxrlpanulé - 5 pCtales valvaires dzs lc bouton - 10 éttincs libres
un pou excrtes, filets assez longs, anthkros summt6ss d'une glande -
ovc7-iro sti-0ité. mltiovulé - s-tvle efEl.6. stimzti? +As mtit.

27
l?rui,t en gousse droite, longue ck 10 à 20 centi&tres, atténuée
a= 2 extréz-ktés, indéhiscmte, cloisom~ée entre les graines qui sont
conprinées.
Le Prosopis juliflora ~~
=t origin&e de 1'Cuest des Indes. Il smble
qu'il ait St& introduit en Afrique occidentale depuis assez longtemps
et que les Militaires lors do lmr proGrossion à l~intdricw du continent
l'aient propag6 dans les postes do la r&i.on sahélienne. Mais, en raison
de son enracinaent superficiel et do la vulnérabilité de sa cine aux
vents, il ne reste que très 2cu c.1.o sujets $gés. Les rues do Tombouctou
durent &tro plantées avec cctt c cssonco vers 1920; chaque année lors
de l'hivernage de gros arbres 'co:~bont, A Niafunké,il en. subsistait en 191'
un spécir~en de près de 2 Gtrc s do $om à proxinité de la place du mrch
C'est un grand arbre au tronc ru~um~ et crc.vassé dont la croissant
est très rapide; plastique, il pousse surtout sur les sols sablonneux.
Son feuillage léger subsiste $outc l~annee ra&e dans les contrées très
4
.
sèches, Malheurcusemnt, bion que son bois soit dur, il est très cassmt
’ l .i
si bien que sa propagation en ali;r;ilcmmt doit '6tre restreinte, Quand on
est contraint par le clinat & l!utilisor, il est indispensable de le
tailler assw bas et avant chaque kivornage de rabattre considérablwmrt
le houppier.
Dans les terrains où l'eau est :i faible profondeur, dans les sols È
résurgence salée come c'est le cas aux environs de Saint-Louis, il C~O!I
ad&rablenent et persiste beaucoup tieu~ que le filao qui dépérit et sèc
en cim au bout de quelques années, sans doute par asphyxie des racines.
13.. Le fila0 - Caisuaxina _&seti.folia
-
-
-
Casuarinacées
Nombreux petits rameaux filifomes,verts et :pendantsde forme
cylindrique, articulés dont les entre-noeuds distants de 3 à 6 m/n sont
termi& en cotite gaine constituée par lez rztrémités libres des feuil.
ressemblant à de petites écailles,
Fleurs nonofifques. Les nâles, ~II. &J&ET forrds de courtes cupules
dentées superposées, ont 1 à 2 bract6oles caduques concaves et 1 étauîn~
infl6chi.e dans le bouton. Les feuelles sont coïiposées de t&tcs ovo-ides
-G.nccs de bract&es et de bractéolenu avec un ovaire petit à 1 loge et
2 ovules collatéraux dont le style est bifidec
Le fruit ovoïde est for& des bractées et bractéoles indurées. Le,
catit& à 2 valves renferment des A&nes co~~~pti&s et pourvus d'une

28
Le filao ressemble à un conifère au feuillage léger, Il est ori@-
-naire db l’archipel malais, des fles du Pacifique e-b du Nord de 1’Australj
Dans son habitat naturel, il supporte des mezima dc température de 35 à 38~
des minkz de 9 a 17* et des précipitations annuelles allant de 2.500 à
5.oooqhl; I l prospkre admirablement à proximiti de la mer, sur sable sans
oohkion mais ne donne aucun résultat suo des tcrrsins argileux, Peu
longévif, il ne dépasse pas 50 ans dans les localisations moins favorablesY
en particulier à l’intéricw des terres,
Introduit au Sénégal vers I900, ce n1 est qu’a partir de 1917 qutil
f’ut cn&%ivé en grand dans la Preqqu’Ile du Cap-Ver% Aujourd’hui cette
essence f<ai.t partie du paysage dakarois C?G dos oontaines d’hectares de dun
en ont &é recouverts à Hann, WBao et ?Xalj.c.ka.
Les graines très petites ont une vitalit8 qui ;:~‘excède pas quelque,
.rois. La germination est rapide et au bout d!un an les plants atteignent
40 à 60 centimètresr La croissance ultérieure varie de 1 à I,5O mètre.
,’
Au point de vue plantations d’&Lî~~~ilt et boisements urbains, SO:
emploi est impérativement limité par la compositio2 du sol. En terrain ino:
pétiodiquement, il meurt) en sol compact il vé&te. Et+%é à quatre ou cinq
m&res de haut, il prend une silhouette de pin parasol et peut 6tre
utilisé eii avenues+ Planté ù l’espacement de 30 centim&trcs, tai.116 t8t
et fréquez lent il doïme de,G haies régulières poussant Za~s des endroits ob
ni bou&ntiliiers, ni prosopis ne réussissent en raison des embrunsa
Contrairement aux essences employées ordinair~ent, le sujet de
haute “C~:C v::t à prohiber, Seuls en effet des pls~%s pourvus de l*id&?!xi-
lit-6 de leur systéae radiculsire ont des chances iie reprisez Toutefois
afin d’obtenir un radaent immédiat, au lia de mettre en ?lace comme
dans les p&i&tre s de reboisement forestier des brins 8&s de quelques
mois, élevks oa pots de 6 cmtimktres de diametre, on a intér& à effectue:
le repiquac;e pré&,blc
clans des sacs en matibre plastique confectionnés
avec Gc la g$.nc polyéthylène de 50 centimètres i!o ~$i,a&trc~ Après un an
de pépiniére, les filnos a$teignent une hauteur do 2 mk’crcs; leur traIE?pOr.
en motte proté& par le sac ne le fait aucunement souffrir et im.Gdiate-
-ment la ple.~L~~-ti.on a bel aspect,

I&- Le Darcassou - Anacar&,um occidentale - Pomme cajou
.-
Anacardiacée* -
Feuilles alternes simples, -Jabras et coriaces. Limbe wvale, &
soDAet largement arrondi, loi:< de 10 5 13 cm, large de 7 à 12 cm et à base
rétrécie, arrondie - 12 à 15 nerwzas lat&ales nettement saillantes en
dessous - Pétiole long de 10 h 12 cm ép‘aissi à la base,
Inflorescence en panioulc tcr~tinal - Fleurs vertes rougeâtres
longues de 7 ù 9 m/m irrQ&l.i’vres - Calice gamosépale â’5 dents imbriquées
5 pétales imbriqués dans le bouton - 8 a 10 étamines dont la postérieure
est souvent plus longue et CLOilt les I?ilots sont unis entre eux à la base
Anthères dorsifixes introses - Disque annuJ.aire - Ovaire sessile, unilo-
-Claire a I ovule basilaire ascendant au style simple et excentrique+
Fruit indéhiscent sur UI? p,&on~~le charnu en forme de prune -
cotylédon épais, radicule super - Fructification de mai à Juillet.
Le pédoncule hypertrophié dit pwme cajou contient une chsir
sucrée à gofit lé&rement acidulé, rafraichissant. Aux Indes et au Brésil
il est utilisé pour la fabrication dc boissons fementies et d’alcool -
Vamande est utilisée en patisse-rie et aux Etats-Unis,elle concurence le
fruit de l’mdier com-.le azwnde aal& apéritives Son huile, le baume cajor
prépa&e aux Indes, est très wJJlo$e dans l’industrie des matières plastic
et les U.S.A., le principal conso~ :atei-c, en ont absorbé en 1952 pour
5 milliards de francs.
L’anacardium est Oti&,itiTB des Indes mais depuis fort lon&emp:
il a été propagé par les navigateurs
P&m..~gais un peu partout dans les psy
tropicaux où il 6zz.t devenu subspontan6.
Cl est un arbre ddpassant rarement
8 m&tres de hauteur à feuillage épaisI toujours vert, au fat court,tourmen’
à la cime hémisphérique don-l- 12s branc h~s latérales très développées
s’abaissent souvent jusqu’au sol*
Sa croissance natureli~~~t nsuex lente, est fonction de la nah
du sol et des soins culturw~~ Il prkï’cre les terrains sablonneux et pouss
admirablement bien en rdgion so&lo-sou?znaise; les graines mises en place
en juin-juillet germent pendant lrhi.vernage et le plant haut de 20 ü. 30
centimètres peut subsister ?!XXX~ E :-lois sans arrosage. La seule précaution
indispensable consiste en uxt &keba:;o pendant les pluies pour évikr 12
concurrence des herbes ct 1~s ri.sq~s ?.tincendie ultérieur.

30
Son port devmit le fzire exclure des boisermnts urbains, Bien
que je ne vmi.lle eii conseiller 1’ fmploi dans les S+StiOiX3 où d*m.tres
essences plus ost%étique s ont d3cs
u chances de réussite, je le recom:ando
pour les clizats t&s socs et les sables trks pauvres* Les branches basses
Claquées et le %X%XX déggé, le Darcassou appar&t cormc ~1’1 pozzicr. En le
taillant assez *b-t: et annuclle~ent on obtient des haies mstiqucs,toujours
vertes.
15,~ L_ Eucalyptus.-
l!fsn?tscées.
Feuilles r;~~~les, glauques, glabres, apat sowmt Zcs points
transluci6cs ou noirs - lisbes linétires falcifomles ou ovales selon les
espèces - nemxes Xwthles nolxbreuses mais fines et non saill?mtes.
SQpak?s e-t p&kales sont mis avec le receptaclo plus ou coins
canpanul~
- les &g&l.es sont caduques très t8t, les pétales plus krd -
Etanines no-:bmuses, sur plusieurs rangs, filets infléchis vers le haut
dans le bouton - ovtirc infke @,abre, convexe au sozet, 3 5 4 Laces
nultiovulées, sk~lc ~.ttei~gmnt le somet de la coiffe.
Fruit fom& ,‘:>un.e capsule et du receptacle kluzé - .geaines très
nonbreus es, 51. testa &zbre et luis,unt en général 250,QOO gmincc zu kilo,
L~Euc&Lyptus dispersé depuis 1’Ile Célébès jusqu’en Australie et
e n Tamanie, ?ms -2s clirlats, des sols et à des Lzltitudea fort divers,
couprend plu-o ~32 300 es~kccs dont les ex.i,~ences écolo@q~~s So~it forc&~ent
variables, Cvlles qti sont susceptibles de convenir en zone xshél&ouda-
-naise doivmt ae trouvar Zt proxitité de la c8te tropic&e de l~AusimU.e,
Les ass&s d!introduction dans 1~ Presquf Ile du C~p?i?-‘Vert ont
commencé en 1905. Bresque toujours on a opéré soit dms &ss d&ressions
hmides sable-hvr.Mkes ,>,ppelées “Niayes” soit sur des &mes ba,sses où la
nappe phréatic~w.o ne SI sb:~&mait guère à plus de 3 ou 4 &ms si bien que
les conclusioiu n,vi peuvent en être tirées en vue d*une &~&z.lisation dans
des contrées plus s8ches sont ninirnes. Les espèces qui ont le sG.eux réussi
sont : E, c~z~Xulmsis, E. rudis, E, tereticornis, E; robmta, E, saligna.
En plantation d’&Qntzmt l~Zuc~&lyptus est à déconseiller. Son
bois lourd est cassant lors clm tornaC.3sr Ses grosses branches risquent de
causer de graves dormagzs mx pasm~ts ou zux véhicules en stationnment;
Ses racines traçant es, perp&!m&~z~&
k zJ. recherche d’eau, se dirigent
automtiqument
vers les canzlisz’~ions U~$~S, les jardins bordant 1p.a
‘-.
*-

31
De croissance rapido, les Euco3yptus introduits en A.O.F. doivmt
en raison de leurs grainos potit:os et Cc leurs racines fragiles recevoir 13s
mbes soins que le Filao lor s de leur ser.3.s et de leur nise en place*
16.- Les l?i,cus
Moracécs
--..+a..
Ekmiron 1,300 ~$2~0;; <z! Fims ont été décrites dans los pays
chauds - Lo genre se définit 2’2 sm fleurs renfermées dans des receptacles
plus ou rîoins globuleux portaxt su soxet une petite ouverture; en génémz1
&es et fenelles sont dans dm receptacles di.fférentsr Dans les fleurs C&~C
perianthe de 2 h 6 seggents , quxifo~a, 4 à 6 &&xi.nos opposées aux sogm
anthEres introrses déhiscentes ;m.% 2 fmtes longitudinales - Dans les fleurs
fmelles n?zm ~&iantho, ovcix h une loge et à un ovule pendant, s@le ion,
ou, dans certaines fleurs &lécs aux autres, court et sans stigate ce qui
entraine la stérilité.
Fruit fomé du r&ceptaclc plus ou r?oins charnu, renfernant des
akènes crustac& à gmine powvuo llm olbuuen charnu.
Beaucoup d’espèces soxt spontwées en zone soudmaise; elles se
présentent soit coxe un arbre, soit COL~ un arbuste,soit souvent corne
un arbrisseau, Presque toutes ont le pouvoir de se régénérer par bouturer
Dans les villases sahéliens il n’est srL1
on rare de rencontrer de ,gos sujets
servant”d’:irbres
a palabre” qti ont Gt& mltipliés végétativment
par 1~s
paysans0
On a été depuis lonitmps tentE de les introduire en ville dans
les plantations d’alignement.
A Dakr, entre 1925 et 1935, le service do
l~dgricultuse les a préconises pou--p les nouvelles avenues (Gambetta - Nagin:
Courbet). Les deux espéccs loo plus ~‘kéressantes, F. retusa et Fe vo&l.ii,
sont faciles à produire à. conditions c?*ope’rer en sol assez légm, non inondé
et en fin de saison skhe. Plt:a la boutum est grosse, plus la chance de
réussite est élevée; toutefois, llOiYiJï% de sujets présentent des rncims
akionnes peu esthétiques et il zst indispensable diopérer une sélection
au :lonent de la tailla des bo::tures.
Ficus retusa a titis feuillca sabres vert foncé luisant en de+%xs,
plus clair en dessous. Le lixbe 10x;: de 4 2 7 cm, large de 3 à 4 ca est OVC
1~ Détiole petit attein 8 B 10 C:/C~ Los figues sont rondes, sessiles, de

32
Ctest une espèce introduite d? ent&~e-orj.cntr
Ficus vogelii provient du Congo -, ses feuilles larps de 6 a 9 c-i,
longues de 10 à 15 CU ont un pétiole C?e 2 ?: 8 cn. Les figues ont la :T&E
disposition que les pr&édentos suc 10s remzaux nais ils atteipent 10 21
15 1J/n de dimhtre.
Déjà souvent enlai?is paz lus moines akiennes, les ficus en peu$
sent sont attaqués par un ~~0s ooléoptbm capricorne (Petromatha ,@.gm)
dont les larves tabaudent
bol= et bmmhes, provoqurtnt la nort totale
ou partielle du sujet. A D&zroh Gwlo~~paent dc ltinsecte s'effectue
pmdant lthivernagel en particüi.icr
,m :lo;Ilent des prtiéres pluicsr De
meurs nocturnes, le capricorne ne sWoige gydre des ficus aussi pouL*ait
-on le d&ruire par pulv&i.~~a-kion de iiypholine. Quant a la larve quIon
essayait de tuer jadis dans 1~ ghxie au aoyen d'un fil de fer, il doit
%tre possible d'en venir à bout cnenfOngs&des tmpons d'HCIi,
Par leur #!Ice, l'blGy~m33 de lmr port, leur feuillage, 1;
pahîers sont trks d&oratifs. En U&zTope aéridionale, peut4tre par désir
d'exotisme, on 10s utilise chaque fois que la chose est possiblc.Dcs
paysages c&lèbres COI~~ la prone%T-e dos An&&s a Nice,ont depuis lonc:t~]
vulgmi.sé leur silhouetta. E5n Afrique par contre, on a tendance à les
no&.,;er dms les plantations d~ali~o..mzt en recherchant de préférence
des essences dont l*allure mgpellc colle de la i!Iétropole. Pourtant, &a?'&
dom& la grcxre des espèces utilisables, il est presque toujours possible
d'en trouver une qui. convier& au cliz?!$ E;U sol ou h Ifexposition. ti
dispose cn effet de paLtiers autochtones cozx le Dom (~$ph.aene thcb&ca)~
le Renier (Borassus flabellifcr} lv Datkier (Phoenix dactylzfcra) ou d'es-
pètes exotiques corne lc Cocotier (Cooos nucîfern), le Phoenix c~mriensis
et le Pritch~rdia.
Eh g&éral, la cultme est faci3.e :mî,- la transplantation exico dei
soins. Corn:e la croissance, smtout c2r.n~ 10s preni&res annQes, est lente e
ccmne on déssre nettre en place des sujets de taille convenable, esthétiqu;
et hors d*ntteinte des animuxr il est tildi.spensable de les rzaintenir
1ongterJps en ptpirîike. Monoco~~lOc!-onm3,
les paktiers n'ont pas de rccino
pivotante nais un systène trbu C.&elop:~~ .Y.2 radicelles, en g&Gral de la
grosseur d'un doigt, sans rG&m pilifèrcï L'absorption de l'eau et des
substances nutritives se fait pc.2 12 surface tendre ce qui explique que la
moindre dhchirure, neurtrisuwc ou L&ion occasionnée par l'arrachage OU
le tmnsport du plant retar...i'i) ou fmp?klle 53 reprise. Certaines cspéces
L’ - - -.* 1 II P-$-ri +p.;y,q,ycir’iLjb
w2uvent Qtre élevées en pleine terre

33
xxi.~ les autres doivent %tre cultivées en bac ou en grandes gaines
de polyéthyléne pour &trc trmsplmtées avec la natte de terre
coClp1ète,
Les paltiers aklent 12s sols légers et sablonneux. Ils
Gmandent toutefois pour se dbvolopper un terrain assez riche aussi
dans les pépinières, les bacs d~&~age, les trous de transplantatior
un apport de terreau et d’en~z3.s est indispensable. Si en mison du
dévelop2xnent des mcines aucu1’1
n’acoopte les terres lourdes et
inondées, le cocotier et le doux su~-,ortont les sols 5 résurgence
salée; le dattier et le cocotier resistent aux mbruns naritiines.
NOUS nt étudierons ?as 10s espèces locales came le Douu et
le Renier, comuns en brousse et coxmr3s de tous. La prexi&e,abondax
dans les ré#.ons s ehéliemes atides,pousse sur les dunes en bordure
des cours dl eau et dans les cuvct-tes partioll~ent occupées par une
mre en hivernage, La seconde est soudzilaise, elle a besoin de plus
d’eau dans le sous-sol et d*unc d’oiras longue saison skhe.
Pritchardia filifem
Fedllcs de 0,80 8 1 ~$Are Ce lcxge, vert un peu bisant
porixant de no~zbreux filamnts 1~1~~s et longs provenant du bord des
seiirJ.ents du liubc découp CA lmi&rcs. Petioles épineux.
Fleurs hemsphroB%cs dispo&es en spirale sur les rmifi-
-cations solitaires. Calice tubuleux - cxxpanule i 3 dents - corolle
beaucoup plus lon(Jue que le cdice, à tube court, persistant et à 3
divisions épaisses valvaires sc sépara& du tube lors de lTanthèse -
6 éttines aux filets souil& formnt une oouronne dressée dans la
gorge de la corolle - anth&ros l.5.n6eircs, oblongues, versatiles -
ovaire obovale for& de 3 corpellez à dexi-libres vers le bas dont I
sml est fertile - I ovule pc;- cerpelle, basilaire et dressé.
Le fruit est unc; drupo ~o’buleuse, petite, accompagnée du
perianthe non accru, portant 10s restes du style et des carpelles stc
--riles - Péricarpe xi.nce et B.breux, endocarpe crustacé - graines
globuleuses, albumri uni, solide, l&+re:eat &npri.iié sur la face
ventrale par le raphé, mbryon placé suz le c&té opposé au raphé,
Originaire des Iles EZji, lc Pkitchardia est un grand
y3J.nie.r au stipe énome, cam.el6,
qui pousse trés bien sous le climat
do Dakar R condition df Btre planté sux WI sol sablonneux, &rzle
lé&xment sa&, à Ylappe phxéatiquo proche* Sa résistance au sol est
toutefois relative et h Saint-Louis ce p,&tier dép&it rapidment
alors que le cocotier SC rxxi2iCieiit c?u uoins 80 a.ns.
,.. /
L..

3 4
C,OOofl nucifera
Bouquet teminal. d'une vin~,Mm 2.2 fouilles souples, pendantes au
bout de quelques nais, lonLues T.2 5 ;.Gtms, pennées et 5 pétiole engafnant,
Ulm sont vert Iuisant
sur 12 face sup6rieuxo et légkenent glauque
en dessous. Caduques la troisihe 2m:ic, elles laissent sur le tronc de
grandes cicatrices en relief que les cueilleurs de noix utilisent pour
~ti2per.
Fleurs nonofLques sur le i.&le spac?icc. Dans les raales 3 sépales
3ibxes carénés inbriqués h la base, 7; péiaales vnlvaires, 6 étak.nes inclus.
ru%.nent dlovaires présent, Dans les fea olles,périanthe beaucoup plus
gxmü, ovoïde persistant accressant Zcs &pales inbriqués, les pétales plu
courts, ovaire à 3 logzs dont 2 rwortznt, style trés court, 3 stigukates à
la fin réfléchis,
Le fruit est une grosse druj~yo omlo, 3, 1 loge :~onospeme, péricarp
&mis, fibreux, subhreux, osseux 2 3 porcs k 1~ base, parcouru à la face
ixteme par unt: ligne ombilicale opaque, les ivzois des loges st&iles
coriaces repoussées contre 13 gxmk? ~mi.té cc*i?tr;lle, ebryon bzailaire.
Le cocotier est origimire soit dfA&ri.~v.c, soit cl!&&; k ce sujet
les zutems sont en désaccord. Quoiqu'il en soit, pc,? suite de ses nozbreu
usa,-os, il est mintenant répandu dans toute,0 les ré&.ons littorales de le
zen-e intor-kcopicnle et, apyroxirnative~ent, Oil ~s~~.zo à 3 xUions d'hecta
les surfaces qu'il couvre dms le aondti.
La cml'im est aisée et peut SC,2 faim a1 i,lcLnO terne. La geminati
dwe 3 ?, 4 ::!O~S a un an les plants ont'emiron 0,SO c.1 et, si le terrain
de la p&iZEre est enrichi, les sujets peuveiit @kre i3.s en place la
troisième LX~~. Ce paltier résiste pnrticuI.ière~m2.t +bicn mx sols s:alés
et LXL: ~~brums mrins.
Ekoenix dactilifera
Feuilles mz+likre~ent pensées h se-~~~~ts entizs li.néaires,ri,yid~
pli& ti~ le lon;~ueur, attachés obliquenent su:: le rachis~ Pétiole semi
cy~~dsriq~~e fibreux enbrassant 5 la base, CaGuques&s
fmilles laissent
ac'l?&ente mc partie de leur pétiole - Spadices axi2&7ires sortant d'une
spc,tke coïqlTAx3, 5 p&doncule long et conpti:C, tcrG~5 ;?XC de norlbrmrses
rmMc.ations simples, rigides, spiciforïles, co:.gctes dms les r&les,
inîiitemm~pues dans les foaelles.
l?lams cbioïques - Dans les r&les,caJicc cor~.~t cu~mJ.iforne, denté,
9 ,&-~lno -,,7r,r. l,..--- ---7 -

tibriqués dans le bouton, stminodcs p&ents, gynécée formé de 3 ovaires
séparés, trigmx3s connivents d o n t un seul ]-mient ?l mtlK&té, s~&Pates
sessiles.
Le fruit est une baie obI.on;uc, nonospeme, à rzésocarpe charnu ZOU
& la fin. La graine Xin&i.re oblongue est marquée sur la face ventrale c?‘~n
sillon lon@tudinalg l. l al.bu;en est corn6, 1 1 embryon dorsal*
comun dans 1’kfriqu.e du ~$oï6, 5 _
w4sent dans les oasis sahticns,
Xe dattier pousse a&tirable::.mt c-‘- zom sahélienne i condition d’avoir de
Xraau dans le sous-sol. La croissailce est lente et la transplantation
difficile aussi convient-il de sezler Zes gaines en pot et au bout de la
deuxième année de transvaser IlwQ
cm y&da avec la czo tte dans des bacs pour
les élever encore pendant troa’ s ou quatre ans. Si les f etilles se rzontremt
assez résistantes aux embruns, U i-qT ez est pas de u&e des racines qui.
supportent mil. les sols sales+
_
.._ -.__ __-_.-.._ ----
-.-- - --.--.--.------
-
----------