MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL INSTITUT...
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS
CENTRE DE RECHERCHES
DE
POUR LE DEVELOPPEMENT
RECHERCHES AGRICOLES
INTERNATIONAL
(C.R.D.I.)
I REFERENCE3P-87-0267AFNS
PERIODE DU ler JUIN 1988 au 31 MAI 1989
Mai 1989
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES

AVANT-PROPOS
La oremiere année de la phase II du programme Multiplicatfon
végétative ('Sénégal) arrive à terme au mois de juin 1989. Depuis un an,
les chercheurs concernés ont poursuivi leurs expérimentations, soutenus
financièrement Bar les fonds versés par le CRDI.
Le présent rapport fait le point sur l'avancement des tra-
vaux. un an après le début du projet.
L'étude sur Faidherbia (Acacia) albida est menée par Y.K.
SEYE de l'Université de Dakar ; B.
SOUGOUFARA,
du Service des Eaux &
Forêts en poste à l'ORSTOM, traite des problèmes posés par la multipli-
cation végétative du Casuarina eauisetifolia et N.
DIALLO (Université
de
Dakar) est spécialisé dans la résistance à la salinité de
1'Eucalyotus. P. DANTHU, ISRA/DRPF?
Coordinateur du programme, a en
charge l'Acacia senesal et les aspects multiplication végétative horti-
cole et le greffage de 1'Eucalvptus.
Le .olan choisi pour ce rapport reflete la répartition des
tâches telles qu'elles viennent d'être décrites. Chaque espèce sera
traitée separément.

1 -- FAIDHERBIA ALBIDA
Le programme de recherche SU~ le Faidherbia albida ccmcrend
trois volets essentiels. Le premier est la mise au point des techniaues
de multioi~catict~ d'arbres adultes.
le second porte sur l'utilisation
de la culture
ln vitro
--I<pour modifier et améliorer
les qualités du
materie
véq5tal.
le trois%%ème point est l'etude du comportement au
champ du materiel végétal issu de culture in vitro.
L 'antitude
de
EaAdherbia.
albida a
fixer
l'azote
atmosaheri aue
g race
a u %
symbioses
r-acinaires avec le
Rhizobium
constitue an asoect très. important dans le cadre de la sélection et de
l'amélioration des performances de i'espèce.
La culture in vitro
intervient
.a 1 0 t-s
comme un
outil
exploratoire de la variabilité
9énétioue lntrsspécifiaue afin de sélectionner des couples performants.
Les travaux ont principalement porté sur la mise au point de
techniques de micropropagation .-& vitro à partir de su.jets adultes. sur
les conditions de sevrage et d'acclimatation des vitroplants et sur la
caractérisation des couples plante-hote performants.
11 - TECHNIQUES DE PROPAGATION VEGETATIVE
11.1 - Mobilisation des drageons
La technique de microbouturage des sujets adultes de
Faidherbia albida est au point.
Elle est basée sur l'utilisation de
drageons comme matériel d'introduction. Cependant, in vive? les arbres
drageonnent peu du fait de la sécheresse quasi-permanente des sols.
Afin de disposer à tout moment du matériel végétal adéquat à
l'introduction in vitro (rajeuni),
des prélèvements de racines ont été
réalisés sur cina arbres. Des tronçons de racines d'un diamt?tre de 10 à
15 cm ont été enfouis dans le sol meuble et riche du Jardin Botanique
de la Faculté des Sciences de Dakar et sont arros6s régulièrement.
Après deux mois?
les drageons,
matériels
juvéniles,
apparaissent
sur les racines et servent de materiel d'introduction jtJ
vitro.
11.2 - Micropropagation
Les explants feuillés issus du développement des bourgeons
axillaires présentent?
un mois après la mise en culture sur le milieu
de MURASHIGE et SKOOG (19621,
un phénomène de jaunissement suivi de la
chute des feuilles. L'explant est irrémédiablement endommagé.
Quatre substances chimiques,
ayant montré leur efficacité
dans ce type de situation,
ont été ajoutées au milieu de culture afin
de remédier à ce probleme :
la glutamine, l'adénine, la phloroglucine,
le phloroglucinol. Trois doses ont été testées : 100, 500 et 1000 mg/l.
Les premiers résultats (Tableau 1) montrent une influence
bénéfique d'un apport de phloroglucine (1000 mg/11 sur la survie, mais
aussi sur la croissance des vitroplants.
2

Tableau 1 : Taux de survie des exl3lants de Qidherbia albida
en fonction de l'apport et de la concentration de
Dhloroglucine, nhloroglucinol adénine ou glutamine
___--~__-.
.I_-
!
I
Substances
i
!
!-------------------~~---------~-----..-.-.-~.-.~
!
DOSES
!
Phloro- ! Ph 10 ro-
!Adénine
!Glutamine!
/
!
glucine ! glucinol !
I
I
!------------------!----------!----------~---------!---------!
!

100 mg/1
!
-
I
-
!
8.3
f 2.5 !
!
500 mg/1
!
-
l
23
i
-.4
8 <'
!
8.2
!
1 000 mg/1
i,_,_r_r_--__----__i___-6_____i____'"___-~----~----~----~----~
. -
__-~_-_---_-~---___~~-~~~~~---------~~~-~-~-~~~~~---~~
12 - SELECTION DE COUPLES Faidherbia albida - Rhizobium PERFORMANTS
Le but des inoculations avec des souches de Rhizobium e:t de
déterminer la capacité de nodulation des differentes provenance5 de
Faidherbia
albida,
ainsi que de mesurer l'influence de la fixation de
l'azote atmosphérique sur la croissance des plants.
Ce test a été effectué sur des plantules appartenant à six
provenances différentes (86-5489 M, 86-5487 M. 86-5836 M, 86-5488 M,
86-5841 M,
84-1002 ISRA) et cinq souches de Rhizobium (Aust.
15 by
CB756,
TAL72, 47-6-5 MIRCEN, 47-6-3 MIRCEN. L'inoculation est réalisée
en ajoutant,
dans chaque gaine.
1 ml d'une Suspension microbienne au
substrat constitué d'un mélange (I/l en volume) de sable de Cambérène
et de vermiculite.
Le pouvoir nodulant des souches en fonction des
provenances est résumé dans le tableau 2.
Tableau 2 : Efficacité de la nodulation de différents couples
Faidherbia albida-Rhizobium.
!
!
Provenances de F. albida
!
!Souche de!-----------------------------------------------------------!
!Rhizobium! 86-5489M! 86-5487M! 86-5836 ! 86-5488M! 86-5841M! 84-1002 !

l---------!---------!---------!---------!---------!---------!---------!
!Aust 15b ! t+ ! - ! 0

!
-
!
0 !
-
!
!---------!---------
!---------!---------!---------!---------!---------l
!CB756 ! 0 ! 0 ! 0 !
+ ! 0 ! 0
1
!---------!---------!---------
!---------!---------!---------!---------,
! TAL 72 !
ttt !
t
!
0 ! t !
ttt
!
tt
!
!---------!---------!---------I----l---~~-~~-
!---------I---------i-------I
! 47-6-5 !
ttt
!
ttt !
ttt !
ttt
!
ttt
!
ttt
!
!---------!---------l-------'---l---------l---------l---------!---------!
!

47-6-S
! tt
i tt
i tt
i tt
i tt
! tt
!
I---------------------------------------------------------------------,
.-__----__------------------------------------------------------------.
Léqende : 0 = pas de nodule
t = peu de nodules
tt plant bien nodulé
q
ttt = très bonne nodulation.
3

La très bonne performance de la souche 47-6-5 isolee de
Qjdherbia albida est à noter.
La souche TAL. 72 n'est efficace
au'associée aux provenances 86-5483 M et 86-5841 M.
Il semble donc aue
certaines
souches
de Rhizobium aient un spectre d'hote iarpe et
d'autres beaucoup plus spécifique.
D'autre part, un test d'inoculations groupées a éte effecrué
5.u r itois provenances (34-1002 ISRA, 84-1006 ISRA et 86-5840 M) avec un
mélange de plusieurs souches (47-6-5.
47-6-3,
47-6-l et TAL 72). Pour
faciliter la symbiose,
un apport bi-hebdomadaire de ohosnhate a
6te'
fait par
arrosage a V ec la solution de JENSEN.
Les témoins sont non
i ROC~! 1 és ~
mais
reço i vent le traitement phosphaté. Cependant, une
attaaue parasitaire a endommagé considérablement les plants témoins.
L'inoculat i on est effectuée deux mois après. le
semis.
L a
crois.sance des plants ainsi aue la nodulation ont éte suivies (Tab.1:).
Tableau 3 : Influence de la provenance de Faidherbia aibida
sur l'efficacité de l'inoculation.
Provenances de F. albida
!
___-------------------~~---------~~---l
84-1002
!
84-1006
! 86-5840 M 1
!------------------
------------!------------I------------I
!Hauteur des plants
!
!
i
! nodulés (cm)
6- u-6
! 5 -12.6- 8 !5,5 46-J-25;
!------------------
------------!------------!------------I
Nombre de
!
!
!
i
i nodules/plant
! o-a- ll!l-Q-16!2-E-40i
!------------------!------------l------------!------------!
!

Nombre
!
!
!
!
! d'individus
!
24
!
14
!
38
!
I---------------------------
.__________________________
-------------------___________I
-------------------------------.
NB: pour chaque mesure sont indiquées la valeur moyenne et
les deux valeurs extrêmes.
La provenance 86-5840 répond très bien à l'inoculation avec
une croissance près de deux fois supérieure à la provenance 84-1002 et
une efficacité dans la nodulation très importante.
Il faut cependant
remarauer que,
dans chaque provenance, il v a une très forte hétéroge-
néité.
Parmi
les individus les plus performants, vingt ont été
sélectionnés afin d'être multipliés in vitro pour effectuer des tests
comolémentaires.
2 - ACACIA SENEGAL
L'Acacia senegal est une essence arbustive du plus haut
intérêt écologique et économique pour la zone
sahélienne.
Producteurs
de fourrage aérien,
de bois de feu, les arbres sont surtout recherchés,
pour leur exsudation de gomme arabique,, Il est donc important oour
l'économie des zones sahéliennes de pouvoir multiplier végétativement
les
individus meilleurs producteurs
(tout en tenant compte de
4

l'interaction
genotype-environnement
inon négligeable dans les candi-
tions de stress où se déveloone Acacia :seneqal'j. Deuv technique peuvent
être utilisées : le bouturage horticole classinue et le micro-boutura.ge
in vitro.
21 - BOUTURAGE HORTICOLE
Dans l'ontiaue de muitio;ier des arbres d'élite ayant
exprimé leurs ootential ités. dot:c. des si!.jets adultest 1’6tude aorte sur
la maitrise dec
techniQ(!e?. SII~ du matériel âgé. Le oor:rcentage de
bourgeons déhoiirrés aor-& 15 ?iwr-5. montre un tres net avanta.ge pour les
boutures defeuiilées lors rit ia m-se et-! Dlace !Tablezu 4).
Tableau 4 : PourcenLyge OF boc.:rgeonu. débourrés en fonction de
la feuilis~iz.ot~ des boutures .à la mise en place et
de la concentration en régulateur de croissance
(mesures aores 15 jours)
1
I
Concentration
en AIE,
i%J
1
!
Ty0e.r de i--------------------------------------------!
I
bouture
!
0
! 0.5
!
4
!
!---------------!--------------!--------------!--------------!
!
défeuillée
!
51
i 53
!
51
!
!---------------. i--------------i--------------'----------------!
! 4 feuilles

!
29
! 29
!
23
!
I------------------------------------------------------------,
~________-----------______I_____________--~--~---~--~~~~~-~~~~
La concentration en AIB ne semble pas avoir d'itifluence sur
le débourrement des bourgeons.
Cette expérience n'a pas pu se
poursuivre car, faute de chassis ou de serre, les boutures ont séché.
Un second essai a donc été entrepris sous chassis, en humi-
dité saturante. Le test a consisté en la comparaison entre des boutures
prises
sur un arbre adulte (bois de l'année) ou constituées de rejets
prélevés sur des arbres récépés deux mois auparavant. Les boutures sont
traitées par 1'AIB 0,5 90.
Le taux de reprise est mesuré après un mois
(Tableau 5).
Tableau 5 : Taux de reprise des boutures de Acacia senecral
après un mois en fonction de l'âge du matériel
végétal.
!
Age du matériel
!
!-------------------~----~~~--!
/ (;";z;;,
! Rameaux âgés !
!
(5 ans) !
------------------!--------------!--------------!
! Taux de reprise !
100
!
11
!
_____--------------------------------------------
_-___--__-_-------I-~~-~-~~~~~--~~~~---~-----~---
Les rejets ont donc une meilleure réaction que les boutures
prélevées dans le houppier d'arbres adultes. Cependant,
il semble
possible de mobiliser de s arbres vieux par bouturage. Le confinement et
la saturation hydrique de l'atmosphère sont des facteurs essentiels de
réussite.
5

DES
expériences
vont
se poursuivre
afin d'optimiser la
technioae de bouturage du matériel adulte,
a partir de ces
résultats
encourageants..
37
LL - MICROPROPAGATION DE ACACIA SENEGAL
Le but de cette technique est d'introduire et de multiplier
des
clones d' Acacia s.enesal.
Le matériel de départ est constitué de
rameaux
de 1 'année prélevés sur des arbres .&gés.
La désinfection du
matériel végétal, l'introduction in vitro et le rajeunissement sont les
principaur points à maitriser.
La desinfection car trempage 1 mn dans 1'Ethanol
TO<,
puis
pendant
15 mn dans le chlorure met-curique (Hg Cl21 Otl %: suivis de
rinçages abondants est une technique efficace. Le taux de contamination
est
faible (F:,5 X!
le matériel végétal restant réactif. Un essai
préliminaire a' permis
de sélectionner une composition du milieu de
culture apte a la survie et au développement d'Acacia senesal :
- microélements de WPM (LLOYD et Mc COWN, 1981) ;
- microéléments de MS (MURASHIGE et SHOOG: 1962) ;
- vitamines de HELLER (19531 ;
- Saccharose 20 g/l ;
- Gelose DIFCO 8 g/l ;
- pH ajusté avant autoclavage à 5.7.
Une gamme de BAP (cytokinine) et AIB (auxine). a été testée : ‘4
concentrations (0, 011 mg/l! 1 mg/1 et 10 mg/l? ont été croisées.
Tableau 6 : Réactivité des cultures de noeuds d'Acacia senegal
en fonction de l'apport hormonal 6 semaines après
la mise en culture
I
!
Concentration en BAP (mg/l)
!
! Concentration
!----------------------------------------!
! en AIB (mg/11
!
0 !
0,l ! 1 ! 10 !
l--------------------!---------!---------!---------l----------l
I
0
!
95 ! 80 ! 20
i 10
1
I--------------------I---------!---!---------l---------
- - - - - - - - - - !
!
0,l
!
85
!
95
i
40
!
!--------------------!---------!---------!---------
- - - - - - - - - - !
I
1
!
80
!
45
!
10
!
!--------------------!---------!---------!---------
----------1
I
10
!
301:
!
-
!
--
!
__________--___------------------------------------------------
_____________-__--------------~--------------------------------
* dont la moitié est enracinée.
Les
bourgeons débourrent dans un milieu contenant peu de
cytokinine (concentration
< 0,l mg/11 et une concentration en AIB
comprise entre 0 et 1 mg/1 (Tableau 6).
Cependant,
l'élongation des
bourgeons est difficile et longue.
De plus, l'enracinement, critère de
rajeunissement, n'a lieu que dans le milieu sans auxine et contenant 10
mg/1 de BAP. Les milieux riches en AIB et BAP sont callogénes.

3 - EUCALYPTUS CAMALDULENSIS
Eucalyptus
camaldulensis est une essence de reboisement de
premier-e importance dans la zone soudanienne et guinéenne.
Il est donc
hautement nécessaire de fournir des semences de qualité aux reboiseurs.
La rapidité de rroissance.
la producti,vité?
la rectitude du fût? ia
tolérance aux stress:
l'aptitude à croître sur des sols pauvres,
s0tlt
des criterec. $.\\!f
lesquels. reposent le choix du semencier.
31 - GREFFAGE
Depuis de très nombreuses anncies, des plantations, des es-
SdlS
de
provenances ont été réalisés au Sénégal:
Il existe donc un
large éventail de matériel génétique dans lequel il serait souhaitable
de .sélectionner des sujets d'élite afin de diffuser leurs descendances.
La création
d'un verger à graines de clones regroupant quelques di-
za i nec. d'individus d'élite (de 30 à 50) se pol?inisant librement.
permet d'envisager la production de semences de haute valeur génétique.
bien adaptées au;-: conditions écologiques et édaphiques de la zone.
Cependant,
le préalable obligatoire à l'installation d'un
verger
de clones est la parfaite maîtrise des techniques de greffage
nécessaires
à mobiliser dans un même lieu des semenciers d'origine et
d'âge différents, sans trop rajeunir le matériel afin que la production
grainière soit rapide.
Une série d'expérimentations a donc été entreprise avec la
participation active d'un technicien du CTFT (A. GROLLEAU). Les porte-
greffes
utilisés sont de jeunes plants d'Eucalwtus camaldulensis âgés
de huit mois environ.
Les greffons ont eté récoltés dans une parcelle
semencière
(parcelle 2810) à Nguékokh, sur du materie adulte âgé de
huit ans (rameaux fructifères prélevés dans le houppier). Les essais se
sont déroulés.dans la pepiniere de Hann.
Plusieurs paramètres ont été
testés.
31.1 - Types de greffe
Trois techniques de greffage ont été comparées (les greffons
étaient du matériel adulte) :
a) - greffe en fente :
le porte-greffe est sectionné à 12 cm au-dessus du collet. Le
greffon est taillé en double biseau et installé dans la fente
pratiquée au sommet du porte-greffe en prenant soin de mettre
en
contact
les tissus cambiaux des deux partenaires (photo
1). Les greffes sont ligaturées à l'aide de raphia et enduite
de mastic cicatrisant (photo 2). Les plants sont mis sous
chassis ;

Photo no 1 : mise en place du porte-
greffe (greffe en tête).
P h o t o 2 : greffe en tête installée
(avant la pose du mastic).

b) - greffe en fente avec tire-séve :
1 ï:
technique est identique.
La stsule différent-,l" oc+
.<,. <.J i! e
le
norte-greffe a été décanité 10 à 15 .jours a\\~.a!~t 1;: ,G,-.re
de
greffage
afin de
orodu i re
des
.je~.rnec
~;~CC~C
cl:1:
favoriseraient l'alimentation du greffon ipticic .: \\. Le:
olants

sont encaouchonnés dan.s un sachet 5s
ri<: );v.$tv,y 1 è:-:e
fermé par une épingle à linge iFhoto 41 :
-,) - greffe oar approche
iu. technique consiste à accoler après les. avoir' entaj 1 Ter
if!
greffcn et le porte-greffe (photo 5). La tisse du greffw
tremue dans une bouteille d'eau onut- assurer ilnc ..~i j f-tejl: ,q'

_ <_i "11
._I
sontinue (photo 6).
Selon la technique, le sevrage se fzit Di?t- cuverture
progressive du chassis ou du sachet plastique GU en coucvnt i? tête du
oorte-greffe.
puis
le pied du greffon dans le cas de iz circffe ;)a:
aooroche.
Ces trois types de greffe ont été testés, sut- &c. aorte-
greffes de deux tailles :
diamètre du oorte-greffe 5 12 cm d\\i .zol!et =
7,3 2 0'4 mm et 4,8 t 0,2 mm. l.rn mois après le greffage.
le,; taux de
reprise des greffes sont récapitulés dans le tableau 7.
Tableau 7 : Taux de reprise des greffes après un mcis en
fonction des trois techniques et du diamètre
du porte greffe
!
!
Types de greffe
I
! Diamètre du
!----------------.----------------------i
!oorte-greffecmm)!
F
!
FtTS !
A
!
!L----,----------!--__________
! ---,--------- I --_----__-__ 1
!
! 23/30
! 13/15
I
7/30
i
!
4
!
77 !
87 !
23 !
!----------------!------------I--------------!------------l
!

! 17/35
I 10/15
! lE/30
!
!
7
!
49 !
67 !
5-
cd 1.
!===============================================~~=~====~
F = en fente
F + TS = en fente avec tire-sève
A = par approche
Les techniques de greffe en fente autorisent des taux de
reprise nettement supérieurs à la greffe par approche.
Cette dernière
technique?
plus difficile et fragile!
nécessitant nlus de matériel
végétal!
sèra abandonné si la maîtrise n'en est
nas
améliorée. En
particulier, il
semble nécessaire d'utiliser des
porte-greffes de
grand diamètre.
31.2 - Taille des deux partenaires de la greffe
Deux tailles de porte-greffe (diamètre 7 mm) ont été
comparées :
12 et 20 cm.
Ce paramètre a été croisé avec une gamme de
tailles de greffon : 2 ou 3 noeuds. La technique retenue pour cette
étude est la greffe en fente.

Les résultats obtenus sont synthétisés
dans le tableau 8.

i
Photo 3 :
-
-
greffe en tête avec
tire-sève.
Photo 4 : greffe en tête avec
tire-sève installé sous le film
plastique

--*
Photo 5 : greffe par approche - jonction
- -
des deux partenaires.
--
Photo 6 : greffe par approche -
dispositif final.

Tableau 8 : Taux de reoris des qreffec. (er fen::e., ii::~es ..!t;
mois en fonetl 1 n oe 1.3 ta! lie du Dor::e-q-ei-fe es
du greffon ~
l
! Nbre de noeuds! ____ d- _---_---_____.- I__.--_-_ - .___ __
I
du greffon !
172 cm ! 20 r,n
!
~
____ ----__-__i-- _.__.__.-____.___._ j

l
! ----------- ----. ! --._ --- ------- - ! ----_-.-- .________ ,
1
I
Il apparaît que l'util~isation de petits greffons !S
noeuds 1
assure une meilleure reprise des ~9reffes,,
31.3 - Essai de compai$bilité spécifique
Afin d'étendre à d'dutres eucalyptus la caoacite d'étre
mobilisés sous forme
a été testée pour auelques
espèces sur Eucalwtus
espèces ayant une
bonne
croissance
été utilisées. Seion
1 a
morphologie des rameaux (érigés
u pleureurs)!
la technique utilisée a
oi
été la greffe en fente ou par appit-oche. tes résultats sont résumés dans
le tableau.9.
l
Tableau 9 : Essai de Compat~ibilité des greffes sur Eucalyptus
camaldulensis -~ Taux de reprise des greffes après
un mois

l
I
c .
!!
Type de greffe
I
! Espéce du greffon
~!-----------------------------!
!
~1
:.

Fente ! Approche
!
!---------------------1 ,!---.--- -.-------! ---- ---_ ---.. ---- i
! E. alba

! lO/lO
100!
-
I
!---------------------l----------------- !__.--_---------.__ 1
! E. apodophylla
i lO/lO
lOO!
-
i
!---------------------!----------------
l..----.----.----.-,
! E. brassina
! 7/10 70 I
-
I
!---------------------!--------------l~-~---------.--!
! E. citriodora

! 2/5 40 I 015
0
i
!Z.-------------------
! -- _--__----_ -_ I __-----._-.--- _- i
! E. crebra
!
2/5 40
I 0/5
0
!
!---------------------!--------------
! ---___--__---__- ,
! E. jensenii
l! 0/5
0 !
I
!---------------------I--------------,---~---------~~
! E. microtheca

!
8/10 80
i
-
i
!---------------------
j--------------J - --.--- -__----_ /
! E. tesselaris
! 4/7 57 ! 113
33
I
!=--------------------------------------------------,
--------------------t-----------------------------.---.
12

La compat!bilité est excellente pour E. s14a
U! E
2 ;Irodnoti,:I!a7
1 I .,, 4,
:.
ml~-f-Q+hec<>
<c . ..I_
et, E.
brassiana.
Seul E. jensenii semble ne pas rékgi:-
~~t~;~~u' i 1 est greffe sur k camaldulensis.
Il faudra i t ce;!et-:dat.,t
r?f.:lte le test avec des, échantillons plus importants.
X.4 - Perspectives
tes greffes ayant montre une bonne réacti:,ité reront rn~f:.o~
c&j,-
16' terrairI dans :a station de Bandia au cours de l'hivernase 19fi?.
!.e
!:Ut est d'étudier la reprise et le comportement au
champ.
LJI, y f-z:!'
?OC riants et un demi hectare seront consacrés a cette exeérimentat;an,
L!ne prospection sera réalisée dans les plantations et erw;s
y- 7 -
,< ,y.
e:. place au Sénéga 1 .
Les meilleurs sujets seront sélectionnés. et
'i ' E- fféc sur des cor-te-greffes de bonne qualité (2810) afin c;'in~t.~l~ir:~
y 1.;
cou:s de l'hivernale 1990 un verger à graines de clones caoabie de
f :; 1: i t: j !
urie semence améliorée,
adaptée aux conditions senegalaise:. du
C:entre--0ues.t. Le
même
schéma est envisagé pour
la Casamance. Les
vergers seraient installés en Casamance où le climat est favorable ;t :o
fructification des Eucalvptus
Z82
-
RECHERCHE DE TOLERANTS A LA SALINITE
Un test de germination de graines d'Eucalvptus camadulensis
a été effectue en fonction de la concentration en sel du milieu (NaCl),
Les résultats
montrent une optimisation de la germination pour une
concentration de 50 mM.
A partir de cette valeur,
le taux de germina-
tion chute progressivement.
A 300 mMF
il est de quelques pourcents.
mais
dans ce cas,
la croissance ultérieure des plantules est quasi
nulle. A 600 mM, aucune germination n'est possible.
v i
In t r o ?
sur un milieu sans régulateur de croissance?
les
micro-boutures d'Eucalvptus camadulensis forment un axe apical et un
système racinaire développé.
Si dans le milieu est a,jouté du sel, en
fonction de la dose (25: 50, 100: 150 mM), la croissance est de plus en
plus réduite et est nulle pour la concentration la plus élevée.
150 mM
est donc la limite de tolérance pour les microboutures.
Des cals
organogènes montrent une capacité à former des
bourgeons qui se développent dans un milieu contenant ,jusqu'à 200 mM de
sel.
Au-delà (400 à 600 mM1, il y a nécrose des cals. Cependant. c'est
avec
ce dernier matériel que les résultats sont les plus
favorables
car-,
contrairement aux microboutures,
des croissances substantielles
sont mesurées dans des milieux contenant .jusqu'à 200 mM de NaCl.
Des essais
"d'habituation"l
passage progressif sur des
milieux de-plus en plus concentrés,
seront entrepris afin d'élever le
seuil de tolérance et de sélectionner des cals résistants à de forte
salinité sans perte de leur capacité organogène.
13

4 - CASUARINA EQUISETIFOLIA
En ce aui concerne Casuarina equisetifolia.
le or-ogramme de
r-eciler-crie
cünst~tue la
suite logique des
études
oreliminaires aui
ave ient
montré au'11 était possible d'obtenir in vitro l'expression et
ie d&veiopRemeLt de bciuroeons
axillaires situes à la base des inflores-
cences femelles immatures (IFI !, les .)eunes rameaux obtenus constituant
.? IJ t.3 Il t
de
mi :7r obo~.!iures.
Cette approche est
particulièrement
!:r-ümei telice,
rm:) seulement. :mt.~r r'asuar iana equisetifolia,
mais
aus5.i
I!!?:!f- nombre d'esceces 11cinelJsec. fixatrices d'azote.
Au l-boratoire.
de.c. trois ob.]ectifs V~&S~ les deux premiers
c-rit 6i.é at.t.eintc :
-, ) - amplification des réponses des IF1 en fonction :
. des. combinaisons hormonales (rapnort cytokinines/auxines)
. de la nature des. substrats,
solides (formes de gélose :
aqarore 1 : aqarose 2 : agar noble. hacto DIFCO agar) ou
Yiauicies :
. des
stades de maturité des IF1 (détermination du stade
optimal
et du stade limite au-delà duquel la réversion
des tissus de l'inflorescence est impossible) ;
b) - organogénèse ou embryogénese dans les IF1 en vue d'une améliora-
tion génétique (variation somaclonale) ;
C)
- optimisation de la rhizogénése des rameaux néoformés en vue de
procéder ensuite à la double inoculation des vitroplants Cet si
possible microvitroplants) avec différentes souches de Frankia
et d'ectomycorhizes.
Des travaux menés au BSSFT (Laboratoire de Biotechnologie
des Systèmes Symbiotiques Forestiers Tropicaux) de Nogent-Sur-Marne ont
permi.s de maîtriser,
non seulement la sélection de cet arbre,
mais de
disposer de la technologie aui permet d'améliorer la productivité de
Casuarina eauisetifolia.
En péuinière. à la Station ORSTOM de Bel-Air, des clones ont
été isoles et dénommés. a. B.
SF et L? orésentant des caractéristiques
symbiotiques différentes.
Ces clones
sont conservés et entretenus
classiquement par un manoeuvre pépinièriste. -
A partir de mai 1989,
compte tenu de la période d'activité
de Casuarina eauisetifolia et des résultats déjà obtenus, il est
envisagé d'entreprendre une série de cultures de IF1 pour la production
de vitroplants. Bien entendu,
une série de boutures des clones isolés
sera
parallèlement mise en route pour la comparaison
au champ des
comnortements vitroplants et boutures classiques.
En outre, trois mis-
sions sur le terrain sont programmées pour constituer une collection de
souches de champignons ectomycorhiziens et compléter la collection de
souches de Frankia.
14

5 - CONCLUSION
Les travauy eritresris depuif; '9$$,
rjuvïant des perscestives
intéressantes,
nrogressent
msal ci!-e ILE dlfticultés et les aléas
inhé-
rents à tout travail de recherche.
La deuxième
année du crogramme verra dcinc la mise
sur le
terrain des matériaux sélecticnnés 2:~ iabor3toire vu cil
cépinière. L a
maitrise des techniaues dejvt-2 neatirn~~lns T<e
Doursufvre.
Le d2logue
constant
entre les chercheur et les ut!ilsateurs devra ëtre maintenu
afin d'optimiser la recherche et de ,-écondre aux besoins et auy
préoccupations des gens de terrain.
Le Directeur des Recherches
:.c Ceordonnateur du Projet
sur les Productions ForestTères
"Muiti~~lication végétative"
Papa Ndiengou

J@sn-
SALL -
-
15

République du Sénégal
MINISTERE DU
CENTRE DE RECHERCHES
DEVELOPPEMENT RURAL
POUR LE DEVELOPPEMENT
INTERNATIONAL
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
(C. R. D. 1.)
P R O J E T
MUL,TI:PLICATION
V E G E T A T I V E
REFERENCE 3 P - 87 - 0267 AFNS
RAPPORT FINANCIER
PERIODE DU ler JUIN 1988 AU 31 MAI 1989
- Mai 1989 -
D I R E C T I O N D E S R E C H E R C H E S S U R L E S P R O D U C T I O N S F O R E S T I E R E S

RAPPORT FINANCIER
le présent rapport a pour Sui de donner ;d situation firan-
cière
du pro.Jet "Multipl lcatl!‘jri véoeiative"
dti an sures le début des
travaux,
en insistant pzrtiuul ièrriiient sur les exnlications concernant
les écarts importants qui acoaraissent cians le tableau financier ci-
joint.
Ce tabledu comprend ausr:i une estimation des depenses pour la
deuxième année :
celles-ci c;tit été revues en fonztlcr; des besoins et
dépenses réel les de la prenriére c-tnnee et cnt don:: eté modifiées par
rapport aux cropositions initiale,:.

Pour la pet-iode considgree (.-juin 19:!8 - mai
1989). la
prévision budgétaire proposée par i'I!?RA et approuvé par le CRDI
s'élève à 12 560 000 francs CFA.

Les dépenses effectuées au cours de
cette période représentent 3 701 99f francs CFA,
soit 37,4 X du budget
prévisionnel. Cependant, de nombreuses dcitoenses prévues la première
année seront effectuées au cours de la deuxième année.

L'analyse
de l'exécution budgétaire montre que,
pour
certaines
rubriques, il
y a eu de faibles réalisations et, pour
d'autres? des depassements.
1 - SALAIRES ET ALLOCATIONS
11 - TECHNICIEN
Un technicien a été recruté sur concours au 15 décembre 1988
pour travailler au Laboratoire de biologie de l'université. Le retard à
l'embauche explique que cette rubrique n'ait pas été entièrement
utilisée.
12 - PERSONNEL DE SOUTIEN
Aucun personnel de soutien n'a éte embauché la première
année.
Cependant,
la deuxième année.
un observateur sera utilisé à
temps plein par 1'ISRA qui n'a utilisé cette première année que des
manoeuvres temporaires,
la qualification d'un observateur n'étant pas
requise.
2- FRAIS DE RECHERCHE
21 - MAIN D'OEUVRE TEMPORAIRE
Depuis
septembre 1988.
des manoeuvres ont été utilisés à
1'ORSTOM (B.
SOUGOUFARA) et oar 1'ISRA.
Cela explique le dépassement
enregistré dans cette rubrique. L'année prochaine, seul le manoeuvre de
1'ORSTOM sera conservé, puisque 1'ISRA emploiera un observateur.

32 - PETIT MATERIEL ET FOURNITURES DIVERSES
L 'achat de nombreux petits matériels de bureau,
de labora-
toire
et de pecinière .a r t-è: ~iurgement dépasse le budget prévisionnel
de ?a rubrique. !::'es?t pourouo:,
les prévisions pour la deuxième annee
ont été très largement sugrne5téeu.
23 - PRODUITS CHIMIQUES
L’ensemble des, produit:: chimiques lutiliss ct-incipalement en
cuiture in vitro sont onéreux.
-
-
Le budget a éte très largement dépassé
et pourtant des commandes n'ont pu ëtre passées.
La prévision pour la
deux?ème année est très nettement en hausse.
24 - MATERIEL DE CLOTURE
La mise en place des plantations et donc des clôtures se
font pendant l'hivernage.
Cette rubrique n'a pas encore été utilisée'
mais elle le sera globalement (année 1 + année 2) en une seule
opération.
25 - ANALYSES DE LABORATOIRE
Aucune analyse
ne s'est révélée utile en
cette première
année.
Le budget aui
y été consacré est reporté pour l'année
2 où
seront nécessaires des analyses pédologiques.
26 - FONCTIONNEMENT ET ENTRETIEN
Le budget de cette rubrique e.st entièrement utilisé avec un
léger dépassement (2 107 francs CFA). L'achat de carburant et les
réparations diverses ont été réalisés sur ces fonds.
27 - DOCUMENTATION
Cette rubrique a été presqu'entièrement utilisée : achat de
quelques ouvrages essentiels et demande de tirés-à-part. Cette rubrique
est revue à la hausse pour la deuxième année.

28 - PLANTATIONS ET ENTRETIENS
La plantation se faisant en hivernage,
il est normal que
cette rubrique
n'ait pas été utilisée en mai.
Elle le sera lors des
deux prochains hivernages.
29 - DEPLACEMENTS LOCAUX
Très peu de déplacements locaux ont éte payés sur le budget
CRDI.
Cette rubrique est donc revue à la baisse pour la deuxième année
du programme.
4- PUBLICATIONS
Cette rubrique
n'a pas été utilisée mais
devrait l'être
l'année prochaine.

5 - EQUIPEMENT
51 - MOBYLETTE
L'achat d'une mobylette est programmé pour ?a deu>ièw ?r-;tlée
du projet.
52 - SERRE
Un devis (Maison BROSSETTE,
Dakar ! a m!:nxrF: a~e 1 a ~~X~IE:
allouée est trop faible pour construit-e une serre
fonctionnel le et
adaptée au
climat de Dakar ;
il faudrait plus
du doutr>‘!e.
Ii sera
préféré l'achat d'un phytotron,
achat orévu au d@bI.rt de ia
deuxième
année du projet.

RESUME DES VERSEMENTS RECUS
Projet n' 3P.87.0267 AFNS
Période du ler juin 1988 au 31 mai 1989
Dates
C$ A N
19.08.1988
3o.ooe
08.09.1988 freliauat l'phase) 2.634,YO
03.01.1989
29.800
Totaux
62 434!:E
---------___
Situation de la tresorerie
- Montant des débours au 31 mai 1989
4 715 496
- Solde tresorerie au 31 mai 1989
11 100 737
Arrêté le présent état à la somme de : ONZE MILLIONS CENT
MILLE SEPT CENT TRENTE SEPT FRANCS CFA.-
Dakar, le 31 mai 1989
Le Directeur des Recherches
Le Chef du Service
Le Coordonnateur du Projet
"Multiplication végétative"

ETAT FINANCIER
PROJET 3P - 87 - 0267 AFNS
pour la période du ler juin 1988 au 31 mai 1989
D E P E N S E S
R U B R I Q U E S
Prévisions
ECARTS
2ème année
Prévisions
Réalisations
1. Salaires et allocations
Techniciens
1 140 000
401 375
738 625
1'154 000
Personnel de soutien
792 000
792 000
871 000
2. Frais de recherches
Main-d'oeuvre temporaire
130 000
468 803
-330 803
800 000
Petit matériel et fournitures diverses
742 000
1 111 929
-369 929
1 736 500
Produits chimiques
792 000
1 333 762
-541 762
1 750 000
Matériel de clôtüre
I
8'10 000
I
I
810 000
I
1 860 000
Analyse de laboratoire
420 000
420 000
687 004
Fonct. et entretien (véhicule et mobylette)
1 003 000
1 005 167
-2 167
1 375 000
Documentation
346 000
309 860
36 140
700 000
Plantation et entretien
1 680 000
1 680 000
2 506 000
2. Déplacements locaux
1 200 000
84 600
1 115 400
200 000
4. Publications
105 000
105 000
400 000
5. Equipement
Motocyclette
400 000
400 000
400 000
Aménagement serre
3 000 000
3 000 000
3 500 000
T O T A U X
12 560 000
4 715 496
8 844 504
17 939 504