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1
LES CONDITIONS b'APl?LICATXON I
!
DE L'At4ELIORATIoN !FONCIERE
t
1
I
@0ns les Unités EqxWmentales du Sine S0loW
De 1969 a t978
e-œ.-
Stagiaire au Projet UnitrSs E%pc?r~talss
A~d.1 1979
INSTITUT SENEGALA rs DE l3l3cxERcHEs ACRIWLES
(X,S.R.A.)

PL-AN
1 -mJNT PROWS -
._
2 - ~PRM;RESSIO~~
DE$t$ a,.? ijE 1969 A 1978 = U.E DE T.K.S -
2.j. - E%olut$& des supekficfes en A.F -
2 . 2 - EvOlut$on du nombre des exploitants en A.F -
2.j - Evolutiofi de8 superficies en A.F par exploitation en A.F -
2 .d - Rythme dc passage $n AiF -
Nombre dés exploitations en A.F par classe de superficie en A.F de 1970
h 1978,
2.5 - Qui pratique 1'A.F en 1978 3
3 -
3.1 - Taille des exploitations -
3 .2! - Superfici.es cultivt-es par Eitatut et culture -
3 . 3 - Superficies cultivées par tictif -
4 - APE'LI$2ATION D& CONDITIONS PWLIMINAIRES DE L'A.F -
4.1 - Evolution de la forme &t de la superficie des blocs de culture -
4. Z! - Lë d&souchage -
4 . 3 - Le phosphatage -
4 .4 - La traction bovine (et autre cheptel de trait) -
4.4.1 4 kes pairei de kwins de trait -
4.4.2 - Cheptel de trait: complémentaire dhns hes exploitations en AZ -
4 . 4 . 3 - tZapaciti de traction -
4.5’ - Le matériel lourd -
4.5.1 - Bvolukion de l'équipement lourd -
4.5.~ - aiveau de L'éq\\iipemwk loard acttiel -
4.5.3 - Fquipement l&ger compl&entaire de semis et sarclage - Matb3ziei
de semis -
4.5.4 - Equipement de buttage, labour, soulevage -
s- AppLICATION DES TmI?.S ANNUELS DE L'A.F -
5.1 - Les semences -
5.2 - Les fmures -
5.3 - Le labour d'enfouissement -
5 . 4 - Lc plantation. des arbres -
6 - ~UTXONS ACTUELLES ET PERSPECTIVES -
6.1 - Degr4 d'application des themes -
6 . 2 * Modification:apport&s par les paysans -
6.3 - Modification des rapports sociaux , entre le CE et les autres membres de
l'exploitation -
7 - CONCLUSXON -
,--

LISPE DES GPAPWIÇUES
CZAPtiIQUE 1
- Evolution des superficies en A.F a TICS de 1969 â 1978 -
GRRF'tifZrJE 1 Bis - Frdquences de la distribution des superfices en A.F a
TKS de 1969 3 1978 -
C;RAPDf@.?E 2
- Evolution du Nombre des exploitants en A.F à TICS de 69
â 78 -
C;;FU@bIQDE 2 Bis - Fréquences de la distribution du nombre des exploitants
en A.F & TICS de 69 & 78 -
GPAPfIIQUE 3
- Part de chaque culture pour chaque statut = TICS 1978 -
GRAPHIQUE 4
- Part de chaque statut pour chaque culture = TKS 1978 -
GRAF’HXQUE 5
- Fr@uence de la dispersion des superficies cultivt%s par
actif à TKS -
Gl?APHIQLtE 6
- Evolution du hombre de paires de tifs chez les exploi-
tants en A.#' de TICS -
GlhAPlifQUE 7
- Evolution du rimbre
qu'unités de salclage lourd chee les
explaitants en A.F de TKS -
-....
- - - -
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-p.--p
---.,.
C-_..I.-I.I..-----~C*

Le thème que nous nous proposons d'aborder a AttS déjà développé par
J. F'. RICHARD (1)
Il s'agit des conditions de l'application de l'amélioration foncière dans
les uni.tés Exp&imentales du Sud du Sine Saloum.
Seulement, l'analyse de RICHARD n'avait couiert que la période
1969-1975,
Notre tdche au prime abord doit Btre une mise a jour de ce rapport tenant
compte des années 1976:?7-78.
~a mise à jour ne doit pas étre faîte passiwzt-nt , c'.est 3 dire entre autres
ne doit pas consister seulement à remplacer les chiffres de 1975 (par exemjnle)
par celles de 1978, ce qu'on pourrait appeler une analgse statique; mais doit
6Xxe une démarche Zlynariique donc tenant compke des liaisons entre trariablcs dans
le temps,
En effet, l'analyse du cheMieUr doit étre hymptomale, condition sine qua non
lui permettant de savoir si effectiwment il y a tsvolution ou régression et quelles
mesures P?endre pour aller de l'avant ou quels correctifs apporter pour aboutir à
de meilleurs résultats,
C'est ce 'gue nous avons tent6 de faire en essayant autant que faire se peut
de voir pour chaque th&me de 1'R.F la situation en 1978 et 1975 et de tirer les
conclusions nécessaires.
Nous pensons que notre travail aurait pu étre meilleur si ce n'était la durée \\
trop courte du stage (un wis), les nombreux calculs qu'il nous fallait faire, et
surtout le manque de fiabilité de certaines données collecttres par les encadreurs
de base.
Un contr6I.e plus rigoureux et permanent doit Btre effectué par les chefs d'unitri,,,
Le Sénégal étant un pays où l'agriculture occupe plus des 3/4 de la population
active, la recherche agronomique a mis au point 1'A.F pour accrofftra les rendements
en milieu paysan tout en améliorant la fertilit6 des terres.
.*. /
. . .

A l'heure actuelle il existe 2 unités exp&Amentales dans le ,%d r-'-: Skw --
Saloum créées par ~'I.R.A.T. [II) et repri%es par 1'I.S.R.A.
L'unitr? de KCXJMBIDIA ne fera pas l'objet de notre analyse ; nous wxs ; -.!
cherons sur celle de TE?E%33 lW!MOR/SONNX?ONG.
Cependant, nous ne pouvons aller loin sans remer,:ier tout le personne7 dir
l'IC??.> Secteur Centré Sud, qui du Directeur par inte . ;m aux chauffeurs n'a ~zBn~-z:;:
aucun effort pour faire en sorte que notre séjour fû: des plus m6morables.
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Ceci s'explique par le credit dessouchagc Cr 1'HA.
L'exploitant qui défriche et/Ou dessouche un HA de terre se voit octroyer un
crédit de 8.000 F remboursable au cours des années,
Cette progression si elle est maintenue devrait permettre un dessouchage
complet du terroir cultivé avant 30 à 50 ans. (soit 2,8 EXA par 100 personnes).
On peut constater &e la part de la superficie cultivoe qui est en améliora-
tion Fonciére atteint 23 % alors qu'en 1975 elle était de 10 3.
2 .2! - Evolution.du.nombre d'explo.itan,ts en A,F -
Cette évolution est donnée par le tableau suivant :
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10,3
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Cl? C::~iAF'HI&UE 2
Ce tableau montre une croissance du nombre des exploitant en Amélioration Fon-
cière similaire à celle des superficie en B.F :
Si l'on considére le graphique 2 Bis, on peut J e diviser en 3 parties : 6 9 - 73
7 3 -. 76 ; 76 - 78.
La pemike COuVre 12,7 % des exploitants en A.F, la deuxiéme 30,7 % et la
troi.siGme 56,6 %.
La progression moyenne est pratiquement lineaire de 69 à 72 puis de 72 à 78.
On peut constater que la proportion des exploitations (ménages exploitants)
en Amelioratlon Fonciëre représentait environ 15 % en 1975 tandis que en 1978,
elle est de 52 % soit une augmentation de 36 %.
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2.3 - Evolution des superficies en A.F par exploitations en A.F :
:La moyeriE: de la superficie améliorée reste faible et voisine de 5 hectares
ce qui correspond en 1978 & 3e % de la surface cultivée dans l'exploitation.
Cette moyenne cache des différenizés~importantes entre des superficies maxi-
mun et Ides superficies minimu?.
Le tableau suivant indique l.,a proportion de la superficie cultivée par
l'exploitation en 1978 qui est en A.F :
!Pourcentage!
Proportion de la surface cultiv&r qui est en 2i.F en 1978
!
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!ThysscS - !
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I
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26,6 %
: 37,4 %
; 18,3 % :
13,c* % ;
1,7%
:
lOO,O ;
!Sonkoronq f
!
!
!
!
!
!
-e
On constate que :
- 77 exploitations en A.F ont moins de 40 % de leur
superficie Cultiv&e qui Lst
en A.F en 1978, soit 2 exploitations en I;.F sur 3.
Seulement 17 exploitants en &'i.F au moins 60 % de la superficie cultivée sur l'en-
semble de leurs exploitations qui est en A.F.
2 . 4 - Rythme de passage en 3.F /
Nombre d'expioitatione en A.P par clabse de superficie de 1970 à 1978.
%ssé - Kapr - Sonkorong
!Classe de su- !
Iperficie en AF!
;
!
;
;
;
:
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7 0
71 ! 7 2
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7 7
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Nombre Total
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; 6 ? 11 ! 12 ! 16 ! 28 ! 39 ! 49 ! 90 !115 !
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- de cas
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1
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On remarque que de 1970 à 1975, il y avait une lente augmentation du nombre d'ex-
plloitations ayant 6 ha ou plus d'3.F qui ne représentaient qu'environ le Se des
ex:ploitations en A.F en 1975.
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De 1975 B 1978, il y a eu une augmentation (de ces m&nes exploitations) de 19,2 rZ
du total de 1978, soit plus du Se des exploitations en A.F en 1978 (exactement 26 %).
En 1975, deux tiers des exploitations (soit 66 %) avalent entre 2 et 6 ha d'AF.
Il est a remarquer en outre que de 1977 à 1978, l'unité (de TKS) a perdu 4,59 ha _
qui se répartissent comme suit :
- 2 exploitants ont régress& (le ler perdant Q,5 ha d'M, fe second 0,34 ha d'AF)
- le reste, 3,75 ha, est laissé en jachère.
De plus en 1978 plus de 45 % des exploitations o-lt entre 2 et 6 ha d'A.F.
OBSERVATIONS :
-
-
EXJR DIOMBO (dans le secteur THIAM).
Toutes les terres appartiennent à un seul indivir'u qui en a toutes 16s proprié-
tés (us-us, fructus, abusub 1: 1
Cepen&nt nous avons pris en consid&ation les ~.zysans de ce secteur gui sont
en A.F et qui possédent une fiche du conseil de gesi.ion.
Il s'agit de NGOUNDA BA, BCUBA BA; MAMADOU DI:LL'J, ALICE SOU.
Il y a d'autres paysans qui bien qu'&tant entre i au conseil de gestion, ne sont
pas en A.F (on peut remarquer que ces paysans ne eu.tivent gue des céréales sur lcurr
parcelles).
Il s'agit de YOGCW NDIXE, BONDJI KE\\, OMAR SOW.
2.5 - Qui. pratique l'&,F en, 1978 ?
cependant comme l'extension des B,F intéresse ersentiellcment les sous-exl?loi-
tations (chefs de carré ou chefs de ménage exploitant), il convient de considérer
dans le tableau suivant la proportion de la superficie cultivée par le chef d'ex-
ploitation qui est en A.F.
--
I
f
-!
! E'ourcentage du!Propostion de la swface cultivée par le CE (1) qui est en !
1 nmmbre de cas !A.?? en 1978.
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150 à 75 %
!75 à lQ0 % I
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LThyssé - Kaymor !
1
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!
!
! 8onk:orong
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0,9 %
I 32,2 %
! 55,6 %
! 11,3 %
! 100, % !
Les deux tiers des chefs dPexploitations en RJ? ont au moins 50 % de leurs
champs propres en A.F.
De plus on doit signaler une diversification de ceux qui paatiquent 1'A.F.
N'intéressant que les chefs d'exploitations au début, elle interesse maintenant
d'autres membres de l'exploitation, SOUEAS, ou FEMMES et même des NAVETFZZS (2)
(11 CE = chef d'exploitation.
(il) NAVETAME = Il fournit du travail durant toute la campagne agricole et exige
en contre partie, une parcelle de terre de l'ordre de 0,?5 & 1 ha, sur laquelle il
cultive lui-m&me de l'arachide quelquefois du coton.
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1.1 est nourri dans le carré pour lequel il travaille.
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1979 ;
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1975 !
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!Nombre d'exploitations oiI un SCXJFKX est en A.F
!
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!Nombre d'exploitations oti un NAV'GYI'M est en A.F
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1
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,Nombre d'exploitatio~~s où une FE3W3 est en B.F
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"Nombre d'exploitations où un AUTRE due le CE est en
1
I
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; 10
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!Proportion des exploitations où un .XJTFF que le CI !
!
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!
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? est en A.F
1
61% :
26% ;
!Part dc! la surface en A.F cultivée par le CX
1
74,7 %!
38,9 %!
f
!Part de la surface en A.F cultivée par les SCXJXZAS
!
1
7,z %;
6,2 si;
!Part de la surface en A.F Cultiv@e par les NAVFTWS !
2,5 %!
034 8!
?
!Part de la surface en A.F cultivée par les FEMMES
I1
6,3 %;
4,1 %;
!Part de la surface en 2.F Ln jachère ou pr&ée
!
983 81
0,4 %!
E:n 1978, on constate :
". qne dans une exploitation sur 2 d'autres personnes que le CE (chef d'exploi-
tation) sont passees en A.F ; tandis qu Oen 1975, on avait une exploitation sur 4.
-. que l'ensemble foke par les sourgas, les navkanos, les femmes en A.F cultive i.
16 % de la surface en A.F contre i0 % en 1975.
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:3 - SXTUFdION DES EXPLOITATIQNS EN A.F EZI'J 1978 :
11 convient 5 ce niveau de définir les dimensions des exploitations et la décom-
position par culture et par statut, en prkisant les superficies cultivées p3r actif.
3 .I 1 - Taille des exploitations :
Le tableau suivant indique les nombres de cas et proportions du total! par cla?--
de superficie dans l'unité expérimentale de Thyssé - ~aymor - Sonkorong.
!Classe de super-l-de !
6 ! 8
! 10 ! 12
! 16
! 20
!+ de !
!
!fic:ie
!6HA! à !
à!à!à!à!à!
!Total!
1
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!8 HE, !lO HA!12 ~A!16 HF:!20 Ci!25 HA125 HAI
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-----!---!-----!
1!Nombre de cas !!12
!
i l4
; 17 ; 8 ; 18
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!Proportion du
!Total %
;10,4:;
8,7; 13,O; 12,2; 18,3; 14,a:
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7,o; 15‘6; 100%;
! ..---.---.--
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!cumulé à partir!100 ! 89,6! 80,9! 67,9! 55,7! 37,:1! 22,6! 15,61 - !
!du haut
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1
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On remarque que :
Plus de 130 % des exploitations en A.F ont 8 ou plus de 8 HA et plus tla 50 % 2~:s
exploitations en A.F 12 ou plus.
En 1978, 15,6 % des exploitations en A.F ont une superficie supkieure à 25 LYi,
(alors qu'en 1975 cette proportion etait de 2,6 % soit une progression de 13,O 4.
Lf?s 5 classes les plus importantes constituent plus des 2/3 des exploitations
~2Il A.F (73,9 %) .
La taille moyenne des explaitations en A.F es,+ de 15,7 en 1978, alors qu'elle
était de 14,6 HA en 1975.
Ces dimensions sont supérieures à la moyenne de l'ensemble des e.,plo:itations qui
doit SC situer en 1978 entre 11 et 13 HA.
Ayant précisé la dimension des exploitations en A.F, il nous faut aborder les
'effectifs des exploitations.
?? ? ? ?
?
? ? ?

Soit le tableau suivant gui indique le nmmbre de cas et proportion psy
c?e nombre de personnes (permanents et temporaires).
!Nbre de personnes !
Nombre de cas !
Pourcentage !
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-------l----------------.---
!
!
Total
!
115
!
loQ,O
!
On constate que :
. . plus de la moitié des exploitations en U? (55,6 %) comprennent de IC "\\
20 personnes (permanents et temporaities) et 2/3 des exploitations de 10 B 1'
nes.
!De 1975 à 1978, 30 des exploitations qui sont entrees en li.F n'ont pas 10 :
sonnes.
La superficie en A.F dans l'ezrpfoitation ne dépend pour l'instant que do la
taille (de 1'explo:tation.
Le nombre de temporaires n'est pas à négliger dans l'unité exp&rimentalc.
11 nous faut maintenant parler du nombre de personnes actives.
Le tableau suivant indique le nombre de cas et proportion par classe de nc.x!'--t
de personnes actives (permanents et temporaires).
La valeur en personnes actives correspond à la somme des valeurs estiTi--PT
chaque individu ; par exemple une femme peut valoir 0 à 0,2 ou 0,s persona . . .
selon les cas.
C!&a n&cessite une bonne connaissance de tous Les membres de l'exploitation.
. . . / . . .
- .

- I _
_ _ . I _ -
_ _ . .
-
. . - .
I . .

- .
I I .

!Personnes actives 1
Rxnbre de cas !
Proportion
I
f
1
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1
!
mi)
!
!
%
!
! ---~.w-...--".-------~- -.m---"w""m----------..,
I
-.a----------------e.m
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1
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5
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4,3
t
!-------------------I *-M.-C 3-w- e.--w- -------! .m----1-1--------"".---
I
I
* 4'PA.S
!
!
!
12
!
I
13,4
!
----m----------1--- ---"..-^-lll---l--l--. --...--11""-1------1--."
!
!
!
II
! 5 ??A 6
!
8
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t-------------------r *.B1-3---...---------1- ---
1
----."----."---"."---!
; 6.PA.-7
!
!
!
18
!
!
15,6
!
------w----"---^--e"- I--------L---._-----..". -!
-._. '.-.--------~
1
!
1 7..PA’8
!
12
!
10,4
!
-,,,,,,,,,------,,,1
~ -------_-----------
! -lel.q--w-
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; 8,,.PA;9
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!
!
14
!
!
12,2
!
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f
!
!
!
9,6
!
!
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!
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27
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1
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23,s
1
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--------...-."-------- ---.---------------_-
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8
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~-------------------I m---.mll-------l----". !-e..<..-- ,b ----^--s.---I-!
1
!
!
1
!
Total
!
115
!
1*x),0
1
6.n constate que :
- 78 % des exploitations en A.F ont au moins 6 &.?rsonnes actives soit une aug-
mentation de 7 % px rapport à 1975.
E:n 14975, la classe la plus im;,rartante étai"L celle contenant entre 6 et 7 per-
sonnes actives, en 197C celle contenant entre 15 personnes est la plus importante.
Ce qili veut dire que dans l'unit& de TZYSSE - KEYrK)R - SONKORONG, la place
~.~'occupe les tempuxaires ne doit pas être nGglig&e.
432 que nous avancions a la paqe ;,L
Le nombre moyen de personnes active s est de 7,2 dan9 l'unite expérimentale.
..
. . . / . . .
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.,l.l”“..“.--l*

-15-
3.2 - Superficies c.:Zti.v':25 par statut et culture
La sq+rficie cuitivk en 2';yonnv 233: chacun des statuts est la suivante :
!
!
!
!Chef d'exploitation!
61,4 %
!
I-------------------I .-------------------I
1!Sourgas
1
1
!
16, 64 %
!
--.---.----------CI-- --"----w-I---m----...
I
!
!
!Navetanes
I
4‘95 %
!
!-------------------I
--"...------"--------!
!
*Femmes
!
17101 %
1
!
f
-.m-.m------."----..--- w---------w-----*-...
!
!
!
!
Total
I
100,# %
!
!
!
!
En 1978, dans les exploitations en A.F, le chef d'exploitation cultive un peu
moins des 2/3 de la superficie, les sourgas le 1/6 les femmes un peu plus du 1/6
de la superficie.
Alors qu'en 1975, le CE cultivait la moitie et les Sourgas le 1/4 de la su-
perficie de l'exploitation.
On C<onstate de ce fait une diminution de 10 % de la superficie cultivrle par
l.es sourggas en 1978 par rapport à 1975, cette diminution allant au profit du chef
d"exploitation gui voit sa part évoluer de 51 % h 61,4 %.
La superficie cultivée par les femmes dtscrolt au cours de la période (1975 B
1978)
: de 18,4 %, elle passe a 13,Ol %.
Tandis @e celle des kavetanes progresse timidement : de 4,3 8, elle passe à
4,95 'a.
R&partition par sta%ut et culture : (en hectares Cultivés)
f
!
r
i
S T A T U T
------------~-----------------‘-------------------
Chef d'ex!
!
i
!
Î
!!Culture
!ploitatO !Sourgas
!Navetanes!Femmes
! Total !
!!---------!---------1 --r..--*--- I --B-W ..a--I-+ II--*---! ---w..--.-~
!
+WHIDE I
2,51 ; 1,60 : 0,50 ;
1,49 .;
fi,10
;
m.-----I--

-...-w-----

m.-m.-e-m.--

-u-------

-CM-...eW-M

---------
!i
1
!
!
!
!
!
!COTON
!
0,16 !
0,07 1
0702 !
0,25 !
0,so !
!---.-.-~ -------.-I----.m---"! ---------I---------!---------I
!
I
!
iSWNA
1
2,82 ;
!
0,12
0,03 I
!
1
Qv06
!
3
,a
:
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I
I
I
1
!
!
!
!MAIS
!
0,73 !
O,Q2 !
0101 !
0,05 !
0, 1'1 !
!---------!---------!---------!---------!---------!---------!
:SORGHOS i
0,54 ;
!
!
!
0102
i
!
-
oio1

!
0357

!
!
-.-w--m.---

----w----

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---q-1---
1----.%.--w

----1-..1-
!
!
!
!
!
!
!
!Total
!
6,76 !
1,83 !
0,56 !
1,86 f Ii,01 !
1
!
!
!
!
1
I
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-

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SM...“‘.l.-_l-----
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En 1978, dans les exploitations en P,.F de THYSSI3 - KAYMOM - SCXWOXWJG, op
constate que de plus en plus l'accent est mis sur la culture du SOuNA.
E:n 1975, on avait une culture moyenne de 2,G ha alors qu'en 1978 on a une
moyenne de 3,03 ha.
M:ais l*importancc prise par les MWYJXMZS est toujours faible.
Et ne peut-on pas avancer l'hypothese suivante I
Avec l'extension de l'.??,.F' dans des exploitations de plus en pI.us petites, l.c-
CE ont de plus en ylus de difficultes à intégrer les ;iutres membres & lley-T.-:‘-
tiens dans 1'rr.F.
Nous nous contenterons seulement d'avancer cette hypothèse, la vkificatlon L:Z
fera à un autre niveau d'analyse.
O!n peut à ,partir du tableau de la page précédente connaftrc :
a,) 2' part de chaque culture pour chaguc statut r
S T A T U T
!
--.l...--I-L! ----11-- -1
---m---m.- ---U----_-------I---"------------------
!
!
!
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!
1
ICOTOM
I
2.36
1
3803
!
3,57
!
13,124
!
! --"-w..a.-~~..."~-----~
---------!---------!---------I
1
1
puxA
!
(
.
$1,71 ;
6,55
1
5,36
!
3,22
;
--..a."--w-c --w.-...c--- --i-----i- !------ ..-d-%.e!
!
f
!
!
!MAIS
i la,80 !
1,lO !
1,79 !
2169 i
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!
+3MIGHD
; 0,OO ;
l,lO
;
-
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0154 f.
.Y..-------- -----e--L -q------- -m.1---1-1 ---L-U---
i Total
!
! lrx),oo
!
!
1 100,QQ
En regardant de près cette répartition, on constate que POUR CHAQUE S?XZ,'P
plus des 8110 de la superficie cultivée est allouée & la culture de l~ara&~:?.~
exceptio:n faite du chef d'exploitation c[ui voit cette part diminuer (si on CX-
sidère la période 1975 à 1978) de 42,6 % à 37‘13 % au profit de celle du !SUN;:?
qui progrcss de 12,21 % soit une proportion de 31,71 % de la superficie cultivk
par le CE.
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1
‘.
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I
-
b) La part de chaque statut pour chaque culture :
!
S T A T U T
i
-----------------------------------~-----~-------l
!
f
!CULTURE
;Chef d'ex!
!
!
1
!
!Sourgas
!NavetanesJFemmes
!Total
!
J~-.~~~~dplQitatO
Iw".e- -...-w .a! ---L----c t---------J-..-------l *------"em" !
!
!
1
!
! A?iRACHIDE
dl,15
;
26,22
;
%,2
f
J
24,43
J
loo,Qo J
-----1--e -1-w----.., ----e----
--..-~--“.u
--I----I- ---------(L
!
!
J
!
!
!
!
J COTON
J
32,CXI
!
14,00
!
4,oo
!
50,oo
!
loo,oo J
J---------J---------J
--..-----w-

---------l---~------r
!
.-----.---!
!
J
!
!
J
SoUNi3.
i
93,07
;
3,96
t
0,9
;
1,9%
!
lW,Qo J
--w-e---- - - - - - - - - - - - - - - c - - - - L - - - - - - - - - J------l- ----e----I
J
i
J
J
I
!W%IS
!
9o,î2
!
2,47
f
1,23
J
6,18
J
100,00 !
J-------J
-------~!m...M-----f
------J-----.m.r *---.-.--J
94,74
;
1,75
;
On peut noter que :
piuS iinportarite que celle des autres
Ainsi pour l'arachide, Les CE culkivent plus du tieks des superficies, les
SOVI>GAS un peu plus du quart, les femmes un ;peu moins, ces dernières cultivent la
noitits des surfaces en coton.
Les céréales, bien que cultivQes pour @us des 4/5 par les CEP intéressent
t5galement lrs SOORGAS et les femmes mais à un degré moindre.
On peut remarquer aussi que les NAVJZT~AhlES ne sont pas intéressés par la cultu-
x-c du SORGHO
. . . / **.
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-


--
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-.?.‘\\..
3.3 -- glperficies cultivf&s par actif:
La dispersion des superficies cultiv@es par actif est la suivante :
!
!
!
!
!Classe de Superfi- 1
Nombre de cas
!
Pourcentage
!
!cie : HR par actif !
!
!
------------------- -y-M----------I---I -------------------
!
!
!
!
!1,75 x -.2,0
!
3
!
2,6
!
!-------------------l.----------1--------. l-------------------!
!
!2,0 x 2,25
I
!
!
46
10,o
!
----1-----
.------- “_l-_l----___-_-__------
--...- -__l-_-__--e_ll-
I
!
1
1
!2,25 x 2,50
!
12
!
1014
!
;2,50 -x 2,75
!
4 4
!
38,3
!
!
!
!
1-----e.---------".-- -----e-----------y- ------------.m------
!
!
!
t
!2,75 TX 3,0
!
9
!
7,8
1
!
x :3,0
!
!
!
!
!
1
!
or9
!
---c-I------------- -------------------
----l-------L--l-l-.
!
1
i
!
!Total
!
115
?
100,o
!
!
!
!
!
On constate que :
-a 97,4 % des exploitations en A.F ant plus de 2 HA cultivbs par personne active
en 1978.
Tandis qu'en 1975, cette proportion était de 61,5 z soit une progression de
35,9 %.
-. Plus des R/lO des exploitations en A.F (88,7 %) ont entre 2,O et 2,75 HA
cultivës par personne active.
-' Il faut noter aussi qu'en 1975 03 trouvait des exploitations qui avaient moins
de 1,s EW cultivës par actif, alors qu'en 1975 toutes les exploitations ont plus
de 1,5 HA cultives par actif.
C:e gui constitue quand même une nette amélioration,
.*. / I..

.
\\
\\
\\
~
\\
~,
LII

-w-d.

On pourrait même se demander si la superficie cultivée par actif n'est pas
fonction de :a taille des exploitations.
1
!Exploitations de
1
fExploitation de
!moins de 2 HT, par
?
!plus de 2 ELa par
!
! actif
plctif
!
!----------------- ---.""--"-c------.--t
!
!
.
!Nombre de cas
!
3
!
112
!
!------------,--i,-,)
.-------------------!--~- “ - - . x. - - - - - - - - - - - !
!!Superficie cultivée:
I
!
!
!
! en moyenne en HZ
!
8,39
!
12,83
!
-------.s----------- ---------I-I------y -I_-..------I--------
!
!
!
!
!Superficie cultivée!
t-par actif:BA/actif 1
1,20
!
1.764
!
.
.
i
i
S"V.
La dispersion est très importante et l'on renco:?tre aussi bien des petites q.12
des grandes exploitations dans chat .:e des catégorj :s de superficie cultiwk par
actif.
(On a ceoe.riant davantage de chances de trouver -ne grande suserficie .~ar scti??
dans'xsdes exploitations que dans les petiter-
-m
Ce qui revient à dire que peu fréquentes sont :*=s petites exploitations cn
culture extensive.
..I”.m* II -.- ..~l.ll~~l.“.~---*-l---~
.,-.---A--
--.-w-
wm.“mwm-
I<l*l-*.,.*CIUR------

. . ’
1’; - X'PLIC.ATION DES CONDITIONS PPcELIMINAJ~S DE L'Ts.F :
-.-
4.1 - Evolution de la forme et de la superficie des blocs de culture I
T;u dfbut (1969-701 ont étCS vulgarises des blocs de 4 HT! dsun seul tenant CJ?,
chaque hectare ët?it de forme carrée.
La difficulté d"appliguer une telle proportion a amené l'encadrement 5 la
rlocl if'ier i ont donc ét@ proposés des MOCS de 2 KA *
'.mun de forme carr<t-, au 2"‘
puis rectanqulaire par la suite.
Enfin on est arrive au bloc de 1 EL% minimunode f. -me rectangulaire ou ér3p?.-,
:CoXale .
Ze tahlenu suivant donfie une idée de la situatio- drs nomhres de blocs en 1'75
et en 1977.
_-
!
!

; 76 ; 7' ;
!Nombre de blocs en FF !
! ----1
!Par exploitation
! 1,12! l.!O!
! (Eoyenne)
!
!
!
.-
On constate que :
a- l'augmentation du nombre de blocs en A.!? suit l'auqmentation du nor&r~! ,:!. ~LC .'
ploitaztc .en A.F
La moyenne étant d'environ 1,16 blocs par explo.tation en A.P.
:Cl serait très intkessant de parler de la supc:.:Cicie moyenne des S~OCS E?n
.R . P
mais n'ayant aucune donnée à ce sujet, nous ne -pouvons qu'en faire atastritc-
tien..
. . ./ . . .

4 . 2 - Le dessouchage :
C'est cette condition qui est la plus limitnnte de la progression des 14,'
depuis que 1'A.F peut &tre pratiquée sur parcelies de 1 HA.
Laprogression des 2.P a suivi pratiquement zelle du dcssouchage.
Il y a cependant des terres partiellement ou totalement dessouchées qui ne sont
pas passées en A.F (champs de case à haut niveau de fertilité, champs de petites
tailleç, etc...).
Compte tenu
L'MAA.iriti,.lr .cr..icsante du matériel de culture attelée lourd,
le dzssouchage partiel se poursuit et devrait permettre une accélération du des-
souchage intégral.
4 . 3 - Le phosphatage :
Cette condition n'a jamais posé de problème puisque le phosphatage constitue
une prime au dessouchage.
&a progression des superficies phophatées est pratiquement la même que celle
des superficies intégralement dessouchées.
Quelques complaisances en début ffe l'action avaient amené les vulgarisateurs
$1 fournir du phosphate pour les superficies non entierement dessouchées.
Ceci a été rectifié par la suite
4 . 4 - La traction bovine (et autre cheptel de trait):
4 . 4 . 1 - Les paires de bovins de trait :
..^. . ..-_ .- ..-... *_A .--.--. ".--.--..---
Cette condition est pratiquement toujours respectée.
En 1978, 13 exploitations en A.P sur 115 ne possèdent pas de paires de .boaufs r
mais possèdent des paires de vaches.
Le graphique 6 représente l'évolution du nombre de paires de bovins de trait,
I~bwufs et vaches) chez les exploitations en R.F.
On constate depuis 1972 une progression quasi exponentielle du nombre de bovins
de trait, aussi un début de l'utilisation des paires de vaches en 1973 qui a connu
un accroissement rapide depuis (20 % des nouvelles paires de bovins de trait sont
des vaches en 1978, alors que cette proportion était de 12 % en 1975).
On doit compléter ces informations par la frequence du nombre de paires dans les
exploitations en A.F en 1978.
!
!
!
!
!Nb de paires de
i
!bo?ufs
! Nombre de cas
!
!
!
Pourcentages !
-------------------
.---_---------------- -----I-e------------
!
l
!
1
!
0
13
!
!
11,3
!
! 1
!
70
!
60‘9
2
1
28
!
!
1
23,3
!
! 3
!
4
!
3,s
!~LUS de 3
!
0
!
0
!
I
!
Total
I
115
!
100,o
!
On a en moyenne 1,s paire de bovins de trait par exploitation en A.P. 87,7 % des
exploitations en A.F possèdent au !moins une paire de bœufs. Dans l'unit@ Expki-
mentale, 3,5 % des exploitations en I:.F possèdent en 197s 3 paires de boeufs contre
2,5 % en 1975
/
. . . . . .
."".l .~..-IIl-ly~."~"-II.-.-.----_-lll .----.---
:
--._..
1.
..-.-_.. ^_----

L

..‘. -__
.
. ._
4 .4 II 2 - Cheptel de trait complémentaire (&n?s chevaux) dans les cxploita-
tiens en A.F.
!
!
!THYSSE/KAYMOR !
t SONKORONG
i
!---
t---------li
! Nombre total d'exploitations en A.F
!
115
!
I~-------------------------------------------------.----!
---m..---.-.---.!
!
!
! Nombre d'exploitations n'ayant ni chevaux, ni âdlos !
!
3 3
!
.~--*-----------------___I________________--------.~----
!---w-------1
!! Nombre d'exploitations ayant au moins 1 ane
!
3 4
!
!---."--------------------------------------------~----
f "m--w.---".------- I
!
I Nombre d'exploitations ayant au moins 1 cheval
!
!
!
62
!
_--_--_---^.-------------------------------------~~---
-I------m,------
!
1
!
! Nombre d'exploitations ayant au moins 1 cheval
I
!
! et/ou 1 âne
i
1 4
!
!. --__----------------____I_______________-------------
1w.".------------!
! Nombre total d'&ies (exploitation en A.F)
!
!
39
I
1
!
~-~~--------------------------~----~---~-------~-----
N--1-w-*-.------
!
I
!
! Nombre total de chevaux (exploitation en A.F)
!
80
!
!-----------------------------------------------~-----î---------------l
!
!
!
! Nombre total d'anes et chevaux (exploitations in AF),
119
.
!
!
i
!
.-
On constate :
1) X,8 % des exploitations en 2.F sont en traction -G.Iiquement bovine et parmi celles
là la presque. totalité est passée en A.F au cours de La période 1976/1978.
2) 71,3 % des exploitations en A.F possedent un ane c-1 un cheval au moins, les ch&-
vaux cstant deux fois plus nombreux que les ânes ; alors qu'en 1975, les chevaux
btaient pr&s de 4 fois plus nombreux que les ânes
On peut même ajouter qu'en 1978, il ya une augmentation de 128,s % du nombre de
chevaux(pour l'anMe 1975 prise comme année de base
base 100 égale 1975) ; tandis
que celle des ânes atteint 290 %,
C‘est cela qui explique la baisse du rapport nombre total d'dnes sur nombre- total
de chlavaux.
En 1978, l'ensemble cBe 1'UE en est à 126 chevaux contre 80 dans les exploitations
en A.1 ?I :soit plus de la moitié.
Pour :Les ânes, l'ensemble de 1'UE en est à 70 contre 39 dans les exploitations
en fi.IF.
Pour :Les paires de Jxeufs 166 dans l'ensemble de X'UE contre 138 dans les cxpfoi-
tations en A.F.
Pour :Les paires de vaches 38 contre 31.
*.. / . . .
-. .1-m.-
,-m.-w -.a--..---.---
---~---.,--.Y.-------

4 .4 (9 3 - Capacités de traction :
Si l'on retient les normes du conseil de gestion permettant d'estimer la su-
,pexf:icie q&'un attelage peut travailler si l'outillage n'est pas limitant, on
peut estimer des capacités de traction théoriques et voir comment elles se dis-
tinguent de l'objectif.
!Normes de I
!Capacit& de!Pourcentage!
!Capacité deiNombre d‘aHtraction : lcapacit& de!
r
HA
Itraction I
-m
!traction:HA!telage
!
!
f
1
!
!
! Ane,s
1
2,s ! 39
!
97,s
!
7,2 9 !
I I m.-s. -.m- --m.-----------------! -----------!-----------!-----------'
~--.--.m--!
? Chevaux Jeunes
!
!
1
!
!
2,s
; 20
!
50rO
1
3,7 % ;
c-----------u--------------
~--...--,..-.s1~ ----.4.----11 ----------- --------II-
!
!
t
!
!
!
! Chevaux Adultes
!
3.,5
! 60
!
210,o
!
15,s % !
!---------------------*-----I
-...--11--w-w -----------!-----------l
!
~--.-.---!
I Paires de vaches
!
!
!
t
!
490
! 31
!
!
124,o ; 9,: % c
--------------------_I_____
--------c-e. --.wc------... I1---c----- --I-L--...---
!
!
!
!
I
!
! Paires de bceufs jeunes I
4,Q
!
9
!
36,O
!
2,6 's ?
!---------------------------I
me" -w.-m- ---! -----------,. i--w- -------. +-- -------.- 1
!
, Paires de boeufs adultes
!
!
.
!
6,O ; 100
!
600,O
;
17,s % ;
I---c--.--------------------
!---------- ----------- ...---------- -.--.--..!
I
!
!
!
! Paires de boeufs vigoureux!
8,O !
2I3
! 232,0 !
or,,4 8 !
!----.-.-.---.-"".- ---------- -f,------v.-C-- !-----------'-----------l *mm ------1-1!
!
! mAL
!
!
!
!
2C8
!
,1.349,5
;
lOO,O% :
--..
01% remarque en 1978 que :
i) 73,.5 % de la capacité dr traction totale est assurée par des attelages de bovins
qui constituent 58,6 % des attelages dans les exploitations en A.F.
12) Compte tenu des superficies cultivées dans l'ensomb3.e des exploitations en :~.Y'~~
:Les capacités de traction correspondent à 92,2 % des besoins.
Ceci cromtitue une évolution notable dans les exploitatiuns en A.P si l'on sait que
l.es capacités de traction ne correspondaient qu'a RO % des besoins.
31 On s’oriente vers un equipement en cheptel de trait correspondant en gros à 7/13
de la capacité de traction assurée par des paires de bovins, les 3/10 restants par
E&s chevaux et des Zones (2/10 pour les chevaux et l/lO pour les bnes). comme en mcyen-
ne les paires de bovins ont 5,s ha de capacité de traction et les chevaux 3,3 ha,
on s'oriente vers 14 paires de bovins de trait et 10 chevaux pour 100 ha cultivés.
- - -
L~'ensemble des exploitations en A.F en est à Ii,55 paires de bovins de trait (soit
E2 % de I'objectif) et à 5,s chevaux (soit 55 % de l'objectif) pour 100 ha cultives.
Sur le plan des objectifs, par rapport à 1975, il ya une évolution de 5 % pour ce
qui concerne les paires de bovins de trait et une régression de 15 % pour les chevaux.

4) Dans l'unit& Expérimentale, les exploitations en A.F representent 60,6 b de la
superficie totale et contiennent 80 % des paires de bœufs.
Les exploitations en A.F ont dcnc plus de cheptel de trait que les autres exploi-
tations qui ne sont pas en A.F , mais se sont davnntaqe orientées vers la tractian
bovine,
5) Le niveau d'équipement en cheptel de trait par exploitation peut être concrétisé
par le tableau suivant :
C.T = Capacité! de traction en HA
!
!
!Nbre de cas!Pourcentage I
-----I....m.--- t ---m ,..---- w-e 1
!
!
!
!
! C.TsSurface cultiv8e
!
70
1
60,9 % !
!-----------------------------------!--------.---i
e---H.---.---!
!
!
I C.T<Surface cultivée de 2!% 6HA !
20
f
17,4 % ;
--1-1---1--1--------_--l-------c-l-
-------_.--- t------.-1
1
!
! C.T<Surface cultivée de plus D. !
!
!
!
6HA
I
25 !
21,7 % !
!
!
!
I
Plus de la moiti6 des exploitations en 2.., sont d'ores et déjâ conrectement egui-
@C?S .i, &..~L.:l IL tLcîi%.
'
* , '.
4.5 - Le Matériel LOU?A (et autres materiels leyzrs)
4.5.1
En 1969, dans l'unité Expérimentale de THY.~SE/~3110EI/SONKO~~~~ l'équi-
pement lourd ne dépassait pas une dizaine d'instruments.
TrGs rapidement, et d6jà à partir de 1972 ~'ARIANA a connu un grand succès alors yue
l'LIL?DA n'intéressait plus guère les exploitants.
Le ~:>~uL.~,;L:
i..LR A GWD %WDEMENT a fait une apparition timide en 1972, mais
commence à se répandre davantage en 1978.
Si l'on considère que ces outils représentent :
- 1 ARAPJri = 1 Unite de sarclage lourd (travail sur 0,6 m)
- 1 A:tiL?IVii = 2 Unités de saxclage lourd (travail sur 1,2 m)
- 1 POLYCULTEUR = 3 Unites de sarclage lourd (travail sur 1,8 m)
sn peut représenter 1'Cvolution de l'équipement par le graphique ne 7
. . . / . . .
__,“__. , . - _.____,,l__l.._.._I.__
.
“ . <” . _ . . .
.-.--<..
I..
^I.^.--.*c
_ - _ - - . .

. . - .
..,.._.

.--

.^_,.<.,

--..““.---.-~-

-..---

i

4.5.2 '- Niveau de l'Équipement l&rd actuel :
f--
!
!
!
Nombre
! Nbre d'unités de !
! d'instruments
I sarclage lourd !
e..wm.--~*.e--...~~I--.m--
-l---.sl.m-m.-.------..--
!
1
!
I
! IN~i5’lYWI?ENTS
!
I
!
! -------------------!-------------------!-------------------
1
!
!
!
!
, ARARl
6
.
!
6
:
!
mL-Is.-.m-m.--I-----...- --M-.s--"-s.----a---- w-.--s--..----- ---.--c-
!
!
!
1
! RRIAN?!
!
108
!
216
!
!-.------------------!------*------------!---~---------------!
; POLYCULTEUZ
!
9
!
!
2 7
!
!
!
w---------"mI----.w-- --..-----------!.M-.--- --d.-,".--.w-.---------".
!
!
!
!
!
Total
!
123
!
249
!
bn constate que :
1) 86,7 % des Unités de sarclage lourd pravienncnt des P,RIhNA.
2) On dispose de 123 instruments de sarclaae lourd pour 169 paires de bovins
de trait dans les exploitations en .?à.F en 1978. Il y a donc 28 % des paires de
bovins qui ne tirent que des instruments de sarclage lgger, par ailleurs,
3) 85 % des exploftafits .en AF ont au moins un é~@pement lourd (kIi?TuZ:,?Z'?:?.Zr
POLYCULTE&?),
les autres ayant soit des HOUES SIXE 117 exploitant-: ,soit fies
HWES OCCIDENTALES (uniquement un exploitant).
4) Il est à remarquer aussi gu'à THYSSE-KAYMOR-CDNKORO?JG, les exploitants n'ont
pas &ne preference pour les ARARA. Etant au noml.-re de 7 ep 1975, ce nomhrr
dicroit d'un palier pour atteindre 6 en 1978, soit 4,8 % de 1'Gquipement lourd
total.
5) 82 % des exploitants en ?G? ont une ARIANZ (ou plusieurs), soit 94 exploitants
parmi lescwzls 13 exploitants ont au moins 2 ASWMJA. Ceci constitue une propres.-.
sion notable si l'on sait qu"en 1975, il y'avait seulement 68 % C?es ex@oitations
en A..F qui avaient une ZiRI&J!??, ce qui faisait un total de 34 exploitants c?n .A.P
Parxn!~ les possesseurs d'ARLI;Nn les 2/3 l'on acquise avant ou au plus tard l'an-
ntle de passage en AFI les autres l'on acquise gdn&alement 1 ou 2 ans apxèsy le
passage en LE', jamais davantage.
6:) 7,8 % des exploitants en A.P ont un polyculteur à grand rendemont qu'ils ont
acquis 5 à 6 ans après le passage en A.P. Ils avaient tous dejà une CXX~.~l.
Aussi, pour la campagne agricole 1978-73, il est pr&u 3 Polyculteurs supplCmen-
taires ce qui raménerait le nombre à 12 dans 1"unité expérimentale.
4.5.3 - Equipement léger ComplBmentaire de semis et sarclage : Mat&riel de semis
!
! Nombre de stimoirs des:
!
! exploitations en Fi.l?
253 !
----------------------!---------f
! Nombre d'ha cultives !
!
! par semoir dans les !
5,8 !
! exploitations en 9.F !
!
/
On constate qu'il n'ya pas de/diffkence, en moyenne entre exploitations en 3.7

et. l'ensemble des exploitations en ce qui concerne l'équipement en semoir. L'objec-
ti.f d'équipement en mat?rie1 de semis (1 semoir pour 4 ha) est atteint â 68‘5 % dans
les exploitations en R.I.
Si. on les répartit en fonction des hectares cultives par semoir utilise on a les dis-
persions suivantes :
!
POUPCENTAGE DES CAS - HECTARES CULTI$ES PAR SEMOIR
!
!----------------------------------------------------------
----.--...!
1 - de 4 HA f
!
4à6 1
!
6à8 !
8 9 10 ; + de 10
!
I
1
! Tota1 !
-m-e- -...-----...-1 -----Y----" ----------sl-^----.--- -------...."- WI-."---.""-.-
!
!
!
!
!
!
!
!
!THYSSE/KAYWR! 23,O I
! 30,9 !
18,6 !
R,8 ! 18,s !
lOO,O ?
On constate qu'en 1979 plus des 3/4 des exploitatons, exactement 72,5 % disposent
de moins d'un semoir par 8 HA cultives.
Un peu moins de la moiti& des exploitations en A.F (46 %) disposent au moins d'un sema'::
par 6 helatares cultivés ; 27,4 % des exploitations disposent d'au moins 1 semoir par
8 HA cul,tives.
Tandis qu'en 1975, 84,6 % des exploitations disposaient de moins d'un semoir par 8 W
cultiv&s i 15,4 % disposaient d'au moins 1 semoir par 3 H& cultives soit une progres-
sion. de 12 %.
MATERIEL DE S<CLAGE :
-
-
Si l'on considere que HOUE OCCIDEhTmE et HOUE SIK-3 c.r?r:titu nt chacune une unit6
de sarclage léger, on a dans les exploitations en R.F de TKS.
! HOUES OCCIDENThLES! 7 1
I-------------------!------l
.
!! HOUES SINE
il47 f
! - - ----- -- ---- .---s ------
CIIPACITE DE SAR-
!
!!
I
! Ci,:--, LEGER
!i54 !
1
!
Cap,wité de sarclage léger = nombre d'instruments légtrs. Soit l'ensemble des matëriels
de sarclage donnes par le tableau suivant o
; NOI%%E D'INSTPUIIENTS LEGERS
; 154 ;
!------...-----".- -1- -------------- _.- ..----- l
!
! NOMBX3 DsINSTWYEW.t'S LOUFDS
! 123 !
l---------------------------------!-----!
!! NOMBRE !L'OTZ'& D'INSTRUI\\?ENTS

f 277 ;
!----------------~~---------------
--"--!
!
! C&F'ACITE DE SARCLAGE LEc-XR
! 154 !
!---------------------------------l-----l
!
! CAPACITE DE Si?iWLAGE Lc)UZD

; 249 ;
--------------------____I_____y__
-----
!
1
!
! C,APACITE DE SARCLAGE TOT.?&
! 493 !
I---------------------------------!-------~
Sur l'ensemble de 1'Unitid de TH)SS~/I~~OR/SO~JKO~~, il s'agit bien entendu que

v>iJ-
des exp:Loitations en A.F, chaque unité de sarclage couvre 3,6 BA conWe 4,0 en 1975.
On s'oriente en 1978 de plus en plus vers un équipement correspondant à 3 HA par
unité de sarclage. Il faut noter la prédominance de l'équipement lourd.
L'objectif d'Équipement en matériel de sarclage dans les exploitations en n.F de
TICS. (1 Unité par 3 HA cultivés est atteint 3 87 % contre 76 8; en 1975).
La encore les chiffres parlent d'eux mêmes. L'effort des paysans pour le matériel est
de plus en plus notable surtout au niveau des exploitations de grandes dimensions.
4.5.4 '- Equipement de buttage, labour, soulevage :
Consid<érons le tableau suivant :
I_-
!
l
!
!
!
! XGOMBRE DE BUTTEURS
i
42
!
!
!
!
!
!
$3UTTZZE ! SUPERFICIE BU!lTI?BLE (M?!IS + COTON) B-3
!
150,35
!
--_-----_-_---------__________________I_--------
-I...--.w---".
!
!
1
!
!
! HC A BUTTE?X/BUTTEUR
!
3,7
!
! ---------!------------ -------_----_-------____I__I___L____
!-w---I I--m.-m !
!
!
!
!
!
! NOMBRE DE CBAXRUES
!
116
!
-----------------------------------~------------
--e..e.s.c-c-^
!
!
!
!
!LAEKJUf!
! SUPERFICIE L?.BOUW.BLE (1/4 SUPFKE T\\.F) HA
!
149
!
!
t
.---------~---------^------------------------
---.,.--! w.w-------- !
!
!
1
I
! Hti z? LABOUPBR/C&XRWE
!
!
122
1
--..s..-...--s --_-----------------__________I_________--------
--.m-.‘e----w.
!
!
!
!
f
! NOMBBE DE SOULEWQSES
! 142
I
!
! ------------------------------------------------!-----~-~--
t
1*sOULERAf?&.:
I
!
; suPEr@IcIE 37ULEW%E (A~CBIDE) HFi
! 702,8 f
c-----_------------___1_______I________y--------
--1----c--
!
I
!
!
!
! BA A SCULEVER/SOULEV~,~SE
!
469 ?
!
!
1
!
-
-
On constate que :
1) L'équipement en butteurs est de plus en plus . . ..!tisfaisant à TE;S (41 eontrs 23 en
1975)
On s'oriente vers 1 Butteur par 3 HA à Butter.
2) L'Équipement en charrues est grandement suffisant (43 en 1975 et If.? en 1978)
3) L'équipement en souleveuse atteint un niveau satisfaisant (52 en 1975 contre
142 en 19'78)
L'objectif une souleveuse par 5 BA d'arachide est atteint à 100 % et actuellement
an s'wdx?nteF du moins on devrait s'orienter vers une soulevwse par 4 wii d'arachide.

J
L .
:.&dJGYION DES THEXES ANNUELS DE L'A,F :
-
-
5.1 - Les semences :
Le tab:Leau suivant reprgsente la dispersion des semences d'arachide chez les
exploitants
en A.F de TKS
-.m--
I
!
“1
!
!
CLASSE DE CONSOIIIP.TION J3N TONNES
!
!
TAYSSE,/KAYMO! ---cI--------------c_______________c__u_-------------------
1
!
SONKCSRONG
Imoins 1
!entre 1
fentre 1
!entre 1
! lus de !
!
!
Idemi ton-!demi et l!ct 1 T.
!et demi
i-
I Total !
!
!ne
!tonne
!et demi
!et 2 ton.! 2 tonnes I
!
----."-.---.--------------- ----I----L--------------------------------------
!
!Nbre de cas !
14
1
!
!
f 57
! 3l
!
5
1
1
i
3
: loo
!
.------.---.---------------------------------------------------------------
!! % des cas !! 12,8 f 51,S ; 28,l f 4,s ; 2,7
- - - -
On peut constater que 92,7 % des exploitations en A.-p consomment moins de 1500 kgs
d'arachide pour leurs semences.
35,3 % des exploitations consomment au moins une tonne d'arachide.
N.8, :
--.
5 exploitants en AF n'ont pas été recensés par les encadreurs. C':::o;: pouxquoi
nous nous trouvons avec un total de 110 au lieu de 115.
5.2 - i;es fumures :
Le tableau suivant représente la dispersion des consommations d'engrais par
exploitations en A.P de 1'UE de TKSr
!
!
t
CLASSE DE CO~~SOWXATION EN Y!CMNES
!
d,,-,-~,,,-,,,-,,,---------------------."--------------
-.‘.---..."- I
!
!
!
!
à 2 ton!?&2 à 3 Tnn. !plus de 3 T! TGtal
!
m.-
!-----------!-----------I-----------!---!-----------!
!Pourcentage
51 %
i 7%
i 4%
i lOO,O '8 i
!s?s cas
!
!
!
!
!
!
-
-
On constate que :
89 CE des exploitants on A.F consomment moins de 2 tonnes d'enurais.
SS % des exploitants en A.F consomment' entre une et 3 tonnes d'engrais, tandis que
seulement 4 % des exploitants en A.F consomment plus de 3 tonnes d'engrais alors que
cette proportion était de 15,4 % en 1975.
Le th&me fumures fortes sur les A.F risquerait d'être bloqué du fait de La forte
augmentation des prix de l'engrais décidée par les pouvoirs publics.
En effet, le decré d'application de ce thème etait de 95 % en 1975 alors qu'en
1978 il ne doit Btrc que de 75 %. Il ya donc d&sintéressement des paysans concernant
l'engrais.
Le sac de 50 kgs (tous les engrais) valait 900 frs en 1975 : en 197?? iï vaut
pour le mil et l'arachide (14-7--7 et 8-m18-27) 1250 frs soit une augmentation de 56 5,
le sac d'urée vaut 1750 frs soit une aug-:~:ntation de l’ordIre de 119 %.
.., / . . .

-*
.“.
- . ..’
Dans 1"ensemble de l'unite, la valeur pour l'arachide représentait 1.405.600 frs
s0.i.t 1757 sacs ; en 1978, cette même quantlte vaut 2..196.250 frs.
Des mesures (correcti.??:,') doivent Wre adoptées (apportÉ,e+ ) pour la bonne aPPli-
cation de ce theme.
5.3 - Le labour d‘enfouissement :
le tableau suivant donne les superficies labourées sur A.F en fin de cycle (avec
ou sans enfouissement) de 1969 à 1978.
!
!
!
?
!
!
!
!
!
---!
!
69 ! 70
! 71 ! 72
! 73 ! 71 ! 75 ! 77 ! 78 !
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
-p.... ---- _--- -....----- --._-_-- ------.. ------- ..-- ---.m --s.---- .l-l-...ll --.s.---.-
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! HA
!
0 !
2,75 !
2,25
a,50 !
6,25 ! lC,75 ! 19,75
7
!
9,62 !
! -, . . - - - - - ! ----s-w ! ------- ! ---...---
-------! yIIy..YI !
!
!
pMBm 1
!
!
!
!
!
p PIS?.-, 0 I 2
!
: 3
4
;6
:9
;l2
a
? 11
;
! SO?JNES *
. ..--...--- !----.m-."! ---...--- 1----w-1
----.w--! --...----!
-- --.---
~
---.,.---
! ---u-II!
I -..-.w.. --
!
!% TOTAL! 0
! 3,5 %!
2,25 ! 6,9 ! 4,75 ! 'i,O ! 5,R
5,0 ! 6,9 !
!HA/AF !
!
1
!
!
!
!
!
!
!
-
-
Le labour d'enfobissement est un theme bloquG. L'objectif de 25 % de La supcrfi-
cie en A.F à labourer n'est pas atteint.
5 .4 - Les plantations :
N'ayant pas le nombre de plants de Neems plantes autour des A.F en 1976, 77,.76
nous ne pourrons pas donner une estimation de I'evolution du nombre de Neems plantés
de 1969 à 1976.
? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ?

-35-
6 -. EXKXUTIQNS X!TUELLES ET PERSPECTIVES :
Les propositions globales faites aux exploitations de 1'U.E de THYSSE ont Ste
triees. Les exploitants n'ont pas retenu avec le meme intér& toutes les proposi-
tions. Ce qui implique qu'il y a dérive par rapport aux propositions que nous ana-
lysons à travers le dégré d'application des thèmes et les modifications apportées
par les paysans.
6.L - Uecré d'application des thèmes :
Le tableau suivant montre que :
11 Le labour de fin de cycle Itvec ou sans enfouissefcnt est la proposition qui a et6
lri moins appliquée.
2:1 Les semences de sorgho et surtout de souna sont toujours presque exclusivement
issues des Sélec?tions sur épis des exploitants.
31 Le materiel lourd correspond en 7â 9 3/4 de l'ob]ectif. Les autres conditions prs-
liminaires de ~"A.F Etant tres bien respectées.
C'est A dire : - évolution forme et superficie des 710~s
- désouchage
- phosphatage
- traction bovine
4) L"application des fumures minérales qui était paAk
yficulierement bien reçpectee en
1975 commence à flechir du fait de contraintes dépendant des pouvoirs publics.
!
PPOPOSITIOIJ
!
REALISATION
!
!
!
!
IDECRE U'BPPLI- !
!
OBJECTIP
!
EN i970
!CATION
1
-
-
------I-----m..-w..--c- ------------------- -e--11---1------
!
!
!Superf.icie des ,
!
!
!
!blocs en A.F %'A;
!
!
!
!
!
!
!_(~~~Yenne2_____!___________ --------!------------
- --_--- ! -----.w--,.w----.- I _
!
~Bssouchaqe
!non quantifié
!
!
!
!---------------!-------------------!------------------~!---------------
!
1
m Phosphatage
!
!400 Kg/ha phosph.
!
!
!
!400 Kg/ha phosph. !
100 %
!
!
----1-...-------- ------------------- IIIII--u------<lI---lI ----------1---z*
!
1
!
!Traction Bovine! 1 paire de bovins
!
!169 0.B chez 115 exf
AOQ 'je
!
au moins Qar
!---------------!---------
exp.AFploitants en A.!!
--.^--I-P "mi --mm -m-m- --,e-------! ---m-e --------.--!
!
!l equipement lourd !123 outils de sarcU
I
!
!au moins par exploi! lourd chez %? exp. !
85 %
!
! Mat. Lourd
!'tnL&t .-L-J : Y
_---_---L'- . ..-"..-. -.___. !en T.E? sur 115 en?Vt
1
--,* ---------------- w-m--- -.-----m.--m.
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!l équipement lourd !123 outils de sar- !
!
!
! au moins par paire !clage lourd pour
!
73 %
!
!
!de bovins
!169 Paires de J3ov. I
!
I
- - -
.a. / ..t

-36
-
-
!
!
1
!
!
!
!Arachide 28-206
!Totalement répandu !
100 %
!
!
!AI?' GB
!répandu
!
100 3
!
!
!
I
!
!
Coton BJA
! idem
!
100 3
1
!
Semences
Souna III
llocal presque uni- !
!
!
!quemen
!
1
!sélectionnées
Sorgho 51-69
!non quantifié
!
!
!
Maïs BDS - FI
!largement utilisé !
95 %
!
1
!
!
!
!
-.-I-I------_I-
----...-----1-------- -.s-m.--.w----l-l--..-.w... -----------w.----
!
!
!196,5 -/HA
!
!
!
! Fumures
!
!
75 %
!
--..------------ --------------."----
-------_----------^ ---------------
!
!
!
!
!
1Dotation (4ans$
!
!
!
! --------------!-------------------
!-------------------.---------------.
1
I
!
!1/4 au moins des
!
!
?Labwr FC
9,62 HA labourds !
1
!superficies en A.F ! en FC
7 %
!
!,
!Soit 139 HA
1
!
!
. ---'---'-'-"'----"--------------~---------------~---~--------------.-'
.
~Plantation
:
:
,d'arbres
!
,non quantifié
!
!
1
!
!
!
6.2 - Modifications apportées par les paysans :
Les réactions des exploitants aux propositions ont été éqalement qualitstives.
Certsines étant adoptées partiellement ou modifiées : ce sont le lab%r et les
engrais.
-
En 1975, la rotation posait des problèmes car les paysans ne suivaient pas -
i -
r:e;r.ent les conseils. Mais en 1978, si l'on se refere aux fiches du conseil de ges-
~;LO~I, on peut constater que la plupart du temps les exploitants acceptent les con-
seils qui leurs sont donnés.
Le labour préconisé avec enfouissement ne progresse toujours pas. Et l'enfouis--
semcnt des pailles a dté la plupart du temps eliminé du fait du manque de maiil
d'euvre . Dans la plupart des exploitations le CE est un vieux qui n'a pratiquement
plus de force et nous pensons que les encadreurs doivent faire savoir aux -ils des
CE et les sourgas les nécessités d,. labour afin qu @ils s'activent sux ce travail.
L'ap:plication 4~s fumures fortes s'c:'c-rte de plus en plus de L'objectif (CF 21-r"
-: 7
.' I 35 et conclusion)
6.3 ~. Modification des rapports sociaux entre le CE et les autres membres de
l'exploitation :
En effet depuis l'introduction de 1'A.F dans le Sud Sine Saloun (et meme avant),
les autres membres de l'exploitation sont libgrés de toute obligation envers le C9
dès la rGkolte du Souna achevée. C'est pourquoi celui ci ne peut pas utiliser comme
il le désire la main d'œuvre de son exploitation pour le labour et i'ordonnancti-
ment des pailles destinées à l'enfouissement.
Pour contourner cette difficulté, nous préconisons que 1;s chi-rchdurs ct plus
prkisémont les socioloquos se penchent do plus en ~LUS sur ce problème pcrur trou--
vw une :Solution et éventuellement essayer dc prévoir un contrat compl6mcntaire
entre le chef d'exploitation et les sourgas. L samGlinration foncière y trouverait
son compte et particulièrement le dessoucha-e et le labour.

-37-
11 apparait en définitive que l'Am6lioration Fonciere constitue un systime
coherent de techniques qui meritent d'ëtre assimil&es davantage par les paysans.
2insi l'accent doit être mis de plus en plus sur le niveau de l'encadrement.
Il est vrai que les bienfaits de cette methode d'agriculture intensive se font sentir,.
mais les resultats que l'on a sur le terrain n'atteignet pas encore .a 100 % les ok\\-
jeztifs que la recherche s'est fixes. Ce qui nous amène à évoquer le problème du di>grQ
dUapplication des thëmes.
L'application de fumures fortes, suy les A.F suytoutp qui avaient étf. suivks cor-.
rectement par 1"ensemble des paysans commence à defaillir du fait de: fact
cxo -
g5nes dispendants des pouvoirs publics (notamment la politique des prix).
Un effort mérite d'être fait dans ce sens. Aussi dans le souci d'accroître les reve-
nus mon5taire.s des paysans, des prix normaux doivent &tre pratiqugs pour les cGrc5ales
pwr inciter les producteurs à accroître leurs superficies pour ces cultures afin que
toute chose etant égale par ailleurs, les cultures vivriitres puissent se transformer
partiellement en culture de rente. Toujours dans le m&me ordre d'idées, (2 savoir
l'augmentation du revenu monétaire paysan), nous savons m yu'au Sénégal l'agri-
cc.ltaur considère l'animal ccmme moyen de thésaurisation puisque l'un des 2rincipcs
dc, base de L'AI" c'est l'introduction de l'animal 3 la ferme par l'intermediaire de la
traction bovine, il est nécessaire d'intégrer l'agriculture et 1'Blevage. Ceci sur?
pour avantage de permettre au% paysans de pratiquer l'embouche ou la vente directe 8
1~1 boucherie des animaux de trait dont la p&riode d'ukilisation a atteint 6 ou 7 ans.
En tenant compte des doleances des paysans, les puvoirs publics doivent leur ac-
corder davantage de credits pour qu'ils puissent déssoucher toutes leurs terres cif
22 ce qui ne fera que propulser les résultats de la recherche.
Si tous ces problG5mes CvoquGs succintement arrivent à trouver des solutions dsns
1~:s plus blrcfs délais, il est certain que si ~'R.F est vulgarisée dans tout le Se:r+a!:
le pari de l'an ZOCXI sera gagne et qu'on assisterait au décollage économique du pays.

-3c?-
I- LES COliJI)ITIONS D'&PPLIC'ATION DE L'AW3LIO~WTION FOXIE~ DANS LES UNITES F:""
P.lMENT’ALES
IXJ SINE SALOUM DE 1969 A 1975 (DECEMFPE 1975)
II - INSTITUT DE RECHEX!HES AGWNOMIQUES TWPICALES E" DES CtJLlYJ?ES Vr\\?;aIE.?%.
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