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DYSiFG

SECRET;?R IAT ‘i%TAT
REPUBL IWE DU SEMiGAL
X Lk RECHERCHE SCIEMTIFIQUE ET TECHMfWE
<.
PR IHATURE
COi~TRINJTION A LA COMMAISSAN’CE .SQCI.G-ECONOMIQUC
DE L A ZONE D E iW@?,$& (DPT, DE SiW3EY>
.
PAR DESIRE Y t SARR
li
fNSTiTUT SENEGALAIS L9.E RECHERCHES AGRICOLES
(1, S, R, A,)

INTRODUCTION
- î Objet de 1’Etude
- 2 E t e n d u e d e I’Etude

C h a p i t r e 1.0 PROJET DE MISE EN VALEUR DES TERRES DECK DE NDIEMANE
A - Objectifs du projet de mise en valeur des terres deck de
Ndiémane : évolution dans le temps.
l/- Rapport de 1'Inspection Régionale de l'Agriculture de
la Region de Diourbel - Septembre 1968.
2/- Réunions du 29 Octobre 1976
2;1- Réunian tenue a la Préfecture de Bambey
2-2. Réunion tenue à la Gouvernancc de Diourbef
3/- C.R.D. special tenu à Diourbel le 7 Juin '1979
B - Recherches préalables à l'élaboration du Projet de NdiBmane
l/- E t u d e s Gcologiqucs
l-l- La nature des s o l s
1-20 La pluviométrie dans la zone
1-2-a- Moyenne pluviométrique de 1971-1979
1-2-b- Tableau des besoins en eau de cultures
2/- Création d’un, point test : le F’apem de Ndidmane
Z-l- Objectifs
2-2- RBsultats
Chapitre 2.- ETUDE SOCIOLOGIQUE DE LA ZONE DE NDIEMANE ET PRINCIPALES
CONTRAINTES OBSERVEES,
1 - METHODOLOGIE
A - Etude Générale
l/- Entretien sous forme de questionnaire
2/- Echantillonnage
B/- E t u d e d e c a s
l/- Utilisation de fiches d’enqu&te
l-l- Fiche foncière du champ
'L-2. Fiche d'exploitation et du matériel
? ? ? ? ? ? ? ? ?

-2-
l-3- Fiche de Cheptel
1-b Fiche des carrés .et ménages
2/- i46thode d’entretien wec les paysans
IX --PRESENTATiON ET ANALYSE XS RESULTATS
II - 3 - LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES
A/- Dbmographie gént5rale des villages périphériques. de 1e1 zone
d u P r o j e t ,
l- Type d'unSt6 d'habitation
Z- Evolution de la population des villages p4riphériques
d e 19’68 à 1 9 7 9 .
3- Mouvements des populations
3-?- Nature e t causes d e fiouvements
3 - ? - a - Mouvement d e s 75 à 210 a n s
3 - 1 - b - I+ouvement des 20 à 35 a n s
3-2- Conséquences socio-économiques des mouvements de
p o p u l a t i o n s ,
3-2-a- Navetanes m a r i é s
3 - 2 - b - N a v é t a n a s n o n mari6s
B- Importance des mouvwents des populations
4-l- à NdiQma,ne
4-Z-- à flatta1
8/- Eétude d e c a s
?- Population totale par Bge at p a r s e x e : p y r a m i d e d e s Ages:
Fig (1)
- Ndiémane
Fig
(2)
- Ndeck
Eig ( 3 )
- - B a t t a l
2% :j$psrtition d e l a p o p u l a t i o n pEî% carrb e t ménage
Z-1- Rdpartition CI-JC la population : cas du village de
Battal.
?
Z-l-a- par carr&
Z-l-b- par ménagt?
2-1-c- r é p a r t i t i o n d e s m é n a g e s p a r c a r r é
z-.2- Répartition de ïa population : icas du village de Mdîérnene
%-2-a- par carré
2-2-b- par ménage
Z-2-45 r6partition des ménages par carr8

3 - Taux d'activite de la population
3-19 Population active Normes Z~SJR.~.~(MI)(
)
3-Z- Population active Normes na~i~n~~~~ (ml
3-3~ Population par carr6 et mtsnage Normes Nationales
- Cas de Battal
- Cas de Ndiémane
- Cas de Ndeck
II - II - ETUDE FONCIERE
A/- Ce systémo foncier traditionnel
l- Nature et délimitation des lamanats de la zone
1-l- Nature des iamanats
l-l-a- Lamanat de droit do feu de Ko Bale Ran
- Généalogie
- Observations
l-l-b- Lamanats de droit do hache o les deg
l-l-c- Lamanat de droit de llsabotfl
l-2- Délimitation des lamanats de la zone
1-2-a- Situation initiale
1-2-b- Situation actuelle
2- Modes d'acquisition des Terres dams le syst&me foncier
traditionnel.
2-l- Transmission de la torrc
2-l-a- par héritage
2-1-b- par don
2-2~ Tenure de la terre
2-2-a-
le système de prêt
2-&b-
le systéme de gage
- Importance du syst&me à Battal
B/- La loi no 64-46 du 17 Juin 1964 relative au Domaine
ne1 de la Région.
l- .Objet de la Loi
2- Moyens de la
Loi
2-l- Loi no 72-02 du 1/2/1972
Z-2- Decret no 72-128 du 17/10/1972

-4-
l-2- C o n s é q u e n c e s d e l ’ u t i l i s a t i o n d u matericl *
a g r i c o l e s u r l ’ o c c u p a t i o n d e s t e r r e s .
2 - L a v i e a g r i c o l e
Z-l- S t r u c t u r e d ’ e x p l o i t a t i o n d e b a s e l e N g a k
2 - 2 - y : ) -+rtif-ion des !$?l2gCS pC:T car&
. :
%3.:. N a t u r e d e s c u l t u r e s
2-3 a - C u l t u r e s v i v r i è r e s
2’4 -b- C u l t u r e s de r e n t e
:.3- N a t u r e d e s cultures e t o c c u p a t i o n d e s s o l s : c a s
d e p a y s a n s s u i v i s de Ndi&one :
- campagne 1978/1979
- campagne 1979/1980
B/- LE SYSTEME PASTORAL
1 - Nature e t i m p o r t a n c e d u c h e p t e l p o u r l e s t e r r o i r s d e
Ndiémane e t B a t t a l .
2 - Les v o i e s d e p a r c o u r s d u b4tail
3- Rblc d u t r o u p e a u dans la vie des paysans de la zone
3-1- R6Xe Economique
3 - 1 - a . f e r t i l i s a t i o n d u s o l
3-1-b- c a p i t a l p r o d u c t i f
3-1-c- 8pûrgnc c o l l e c t i v e
3 - l - d - rAle d o n u t r i t i o n
;z
3-2- A3l.c s o c i a l d u t r o u p e a u
-
3 - 2 - a - e n CES C~C dec8s
3 - 2 - b - e n c a s de mariage
3 - 2 - c - p r e s t i g e d u side ynl n a k
C/- LES REVENUS EXTRA-AGRICOLES
- Pratique d f embouche
- Commerce Ue d é t a i l s
- ETUDE DES PRINCIPALES CONTRAINTES DE LA ZONE
if--L:: PRoBLtMES D’EAU DANS LA ZONE
1 - D i f f i c u l t é s d ’ a p p r o v i s i o n n e m e n t e n e a u
2 - L e s p o i n t s d ’ e a u desservant l a z o n e
2-1, Les forages
2 - 1 - a . F o r a g e d e l!#&ndok
2 - l - b - F o r a g e d e BûbM
Z - l - c - F o r a g e de Ngascop

f-
3- Effets de la Loi sur le syst&me foncier tradition-
ne1 :
les litiges fonciers ;
3-l- Causes et modes d3t règlements “des litiges
fonciers.
3-l-3-
Cas de pret
3-1-b-
Cas de gage
3-l-c-
Cas d’héritage
3-1-d-
Cas de don
C/- Etude de cas
1- Cadastre des terroirs de Ndiémane et de Battal 1:
cf annexe 1 - annexe 2 o
2- Données foncières des terroirs de Ndiémane et de
Battal.
Observations.
Z-l-Superficie occupée par carré et par
ménage : cas de Batti?l.
2-2-Superficie occup6e par carré et par
ménage : cas de Ndiknane.
II - I I I - LES ACTIVITES DE PRODUCTION DANS LA ZONE
A/- Le systéme aqricole
l- Le matériel agricole
l-l-
Nature - Origine et Importance
l-l-a- Cas de Ndiémane
- MatBric total du terroir
- Cheptel de traction 1978/1979
- Répartition du matériel agricole et mgnege
exploitant
- Répartition Au cheptel de traction par carré
et ménage
l-l-b- Cas de Battal
- Matdriel total du terroir
- Cheptel i?e traction
- Repartition du matériel agricole et ménage
exploitant
- Répartition du cheptel de traction ménage
exploitant
Observation

-6.-
2-2- les puits de village
Z-Z-a- Dimb
2-2-b- ND;~W
2-2-c-
puitg dt? Ngas seidc
f3/- LES INFRASTRUCTURES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA ZONE
l- Bois de chauffe
2- Bois 30 construction
CONCLUSION GENERALE

Qu'il me soit permis de prgsenter mes remerciements triés
sincéres à toutes les personnes ayant contribué à la réalisation
de ce travail notamment :
Aux enquêteurs i: Emile SENE - Mary MBATHIE - Mer FALL
0
et Sakoura BADIANE.
.
Au topographe
Antonin DIOUF
Pour leur collaboration.

---------.ew
---1w-11-1-
Le projet de mise en valeur des Terres Deck de NdiBmane dans le
cadre duquel nous avons mer16 ce travail, s'inscrit dans la politique
gouvernementale d’amhnngemant des espaces ruraux.
Elaboré au niveau rdgional, cc projet est financé par 1’LlSAZD.
Agence pour le Développement International, zt figure dans le cinquième
Plan rkonomique et social réajuste.
Son objectif 9 t e l qu’il a étts d é f i n i l o r s d u c o m i t é r6gional d e
developpement (CRD spécial) tenu & le Couvernance de Diourbel
le 7 Juin 1979 est D
f’Promouvoir une agriculture motorisdc par l’installation de
jeunes scolûrisAs en rupture de bancs sur des unités individuelles
de 8 21 12 hectares”.
Les unités seraient réparties comme suit :
230 exploitations dites de type A, rQservEles aux jeunes colnns
scolarisés.
130 exploitations dites de type 0, visant le décongestionnement
des villages périphériques à la zone du projet.
Une telle orientation rbpond-elle a l’adjectif d’ami5lioration
des conditions de vie des paysans que dcit poursuivre tout projet local
d'aménagement rural?
Certes, l’observation du milieu Scologique c’est-à-dire des
sols et du climat est nécessaire pour mettre le Projet de Ndiémane dans
les conditions favorables de viabilitd. Mais, btant entendu qu'un projet
n'est viable que s’il est detorminb dans les conditions sociales oh il
s’exerce, la connaissance i*c l’environnement socio-économique, en
d ’ a u t r e s tsrmcs, l’btuse dea différents problllmes inhgrents à 1s
présence de l'homme est nécessaire.
1/- OBJET DE L'ETUDE
Il s’sgit grâce à l’observation directe d‘une part et d’autre!
part aux différentes cnqu&tes men6s sur le terrain de rd;?ondrc à la
question : qu’elles sont les contraintes socio-Economiques du milieu
que la réalisation du Projet de Ndiémane devra au prealable s 'of forcer
de rbsoudrc, ces contraintes déterminflnt la forme et la taille des
unités de production existantes dans la zone et devant guider le modéle
et surtout l'efficacita iIcs structures 33 mettre en place.
L'objet de cette Qtudc est, grâce à cette connaissance des
contraintes du milieu, .‘q
L! ZI contribuer à In dofinition d’une orientation
nouvelle Ju Projet de Ndiémane.

2/- ETENDUE DE L’ETUDE
-9-
La recherche des contraintes du milieu nous a amen8 &
procéder :
- à uns étude g6ndrale des problhmss que rencontrent les
habitants des villages périph6riques à la zone du projet. Ces villages
sont : Babûck - Barry Nlioncl~~l - Bakasom - Rata1 - Ndiémane - Ndeck .-
Ndandol Sessène - SobEme - Knurty - K, Waly Fotma.
Cette étude vise à déterminer - la pression Gmographiquo
en vigueur dans ctis villages - l’origine (Je ces villages - l'ensemble
des difficultés que vivent les villageois - l’utilisatiçn que ces
villageois font 3es ressources du milieu et partant, leur attitu& en
face du projet de mise en valeus des Terres Occk de Ndiémane,
- CI une étude exhaustive pour les villages dc Ndiémane et de
Batal axée sur trois domaines particuliers.
- Un0 analyse llémographique visant à determiner la ;;rcssion
dgmographique s'cxorçnnt dans ces villages ainsi que le taux d’accrois-
sement de la population. Elle nous a permis par ailleurs de (léterminer
1~3 population active suivant les normes nationales et 10s normes ISRA.
- Une étude fonciL*re ayant pour objet de definir les dif-
fdrents modes de tenure et de rbpartition des terres dans le syst&me
foncier traditionnal. Par ailleurs, cette etude foncière nous a conduit
B l’analyse des effets ile la loi nO 64-46 relative au Aomaine national
mr:r.’ l e syst8me f o n c i e r trûCitionnc1,
- Le troisi&me point de cette étude de cas, est constitua par
l’analyse 40s a c t i v i t é s 32 production dans la zone i=n insistant
particulierement s u r l e matoricl agricole, Btant ilonné son impact dans
l’occupation des espaces.
Cette analyse Uemoyraphique li&e à l'dturlc fonciére et à
l'équipement en matGrie1 agricole nous a permis de ddterminer pour
chaque village la superficie cultivable par actif.
Donc, grâce à 1s connaisssnce des contraintes qui @sent sur
les hommes et ne manqueront pas de constituer des obstacles à la r&a-
lisation ~!u Projet de mise en valeur des Terres Qeck de Nditsmane,
définir les éléments pour une reorientation qui rende ce projet viable.

-lO-
CHAPITRE 1 - PROJET DE MISE EN VALEUR DES TERRES DECK DE NDIEMANE
Ce projet qui avait pour but initial d’exploiter les possibi-
lités des terres lourdes do Ndiémane, devait essentiellement consister
B la mise en place ds E33 axploitations de 9 hectares chacune sur une
superficiû
de 10.000 ha dont 2,500 se trouvent dans la r6gion de Thiès,
La mise en application d'un toi projet d'aménagement devait
permettre par ailleurs, la réinstallation de 2500 Et 3000 personnes
an provenance des zones periphériqucs surpeuplées mais aussi permettre:
- l a p r a t i q u e 3e l’ûgriculture intensive
- l a rés:-rption du déficit vivricr
- l ’ u t i l i s a t i o n d e la traction bovine pour toutes les façons
culturalas,
Cette mise en valeur des terres de NdiBmsne s’avère conforme
aux directives pour l’aménagement des espaces ruraux. Elle se prnpo-
serait de r B :-’,,ondre par ailleurs & l’urgence qu'il y a de d6lester
la zone environnante surpeuplee et Je p a l l i e r au déficit vivrier.
A/- OBJECTIFS DU PROJET DE MISE EN VALEUR DES TERRES DECK DC
NDIEMANE "o EVOLUTION DANS LE TEMPS.
I/- R a p p o r t de l ’ i n s p e c t i o n r é g i o n a l e d e l ’ A g r i c u l t u r e de
l a RGgion d e D i o u r b e l - Septembre 1968.
C e r a p p o r t intitul8 : Prcjet d’Aménagement d e s T e r r e s Deck
;le Bambey marque la première Qtape du Prajct de NdiBmane. Selon ce
rapport,
c e ;:,rojct p o u r s u i v a i t un d o u b l a o b j e c t i f :
- permettre l e d é c o n g e s t i o n n e m e n t d e l a z o n e sérèro pdriph&-
riquo surpeuplée.
- p a l l i e r a u d é f i c i t v i v r i e r p a r l ’ i n t r o d u c t i o n d e nouvelles
techniques c u l t u r a l e s .
Initialement 9 ce projot couvrait une superficie appartenant
aux rdgions de Thiés - Sine Saloum - Diourbel. Il consistait en la
création de 833 exploitations do 9 hectares chacune superficie
d e 1 0 . 0 0 0 h e c t a r e s B sm&nager.
2/- Les réunions du 29 Octobre 1976
Z-l- RJunion tenue B la Préfecture de Bambcy
Lors de c e t t e r é u n i o n .?ont l’ordre du j o u r é t a i t :
“La c o l o n i s a t i o n d e s T e r r e s Nleck de Ndiémane” et B l a q u e l l e
assistaient :
Le Préfet - le Sous-Prbfet - u n Re;)rdsentant d u C.N.R.rA. l e
Chef d u Soetcur Agricole - un
Roprbsentnnt (le la SODEVA - le Chef
du Secteur de l'Elevagû, une nouvelle donnge fut introduite par le
PrBfet : celle de l ’ o r i e n t a t i o n v e r s l a politique de fermes pilotes.
Au cours do c e t t e rdunion, l e Représentant eu CNRA a m o n t r é q u ’ i l
fallait continuer sur la premibre o r i e n t a t i o n A s a v o i r :
Le d&congestionnement des villages envirannnnts surpeuplés
e t n e p a s rotcnir le système do fermes pilotes dont il a montré les
cbt6s néfastcs.Cetto proposition fut retenue, Celui-ci fut choisi
rlRll?- ~nnnAnh‘..C.T.. l- fia!.---*
_
-

-* . .
Par ailleurs, la superficie à aménager qui était au d6part
,
do 10.000 hectares 3 ét& estimec à 6.000 hectares appartenant uni-
q u e m e n t à la rbgion dc Diourbel,
Cotte superficie allait alors être
c!ivisc?e en quatre bltics de 220 parcelles chacun ayant 12 hectares
chacune
soit un total c-k 480 parcelles h cr0cr.
Z-Z- RBunion tenue ?I la Gouvernante de Diourbel
E n o u v r a n t les travaux JC c e t t e rbunion, B lnqucllc Btaiont
représentés tous les services rggionaux do d6velippement entre autres -
le sorvicc régiiinûl de la Promotion Humaine et celui de l’Enseignement
Moyen Pratique, le Gouverneur :jevait dire d’une part la préoccupation
du Premier Ministre quant 3 la colonisation des terres à aménager :
“La reconversion des jeunes scolarisés e n chomage permanent
d a n s la production i”,griccle” e t d’autrti p a r t , le souhait de celui-ci
qu’au niveau régional, lui soient faites des propositions en rapport:
avec l”exp&rience des fermes pilotes du Sine-Saloum.
Cette introduction faite, les d6bats furent axés sur les points
suivants9sans qu’une solution a proprement parler ait et.6 arr&tée :
Fallait-il cr@er des fermes pilotes ?
0
. F a l l a i t - i l i .,, !. zntcr les quatre blocs la même annte ou
èchelonnGr l’implantation en quatsc ans ?
Les discussions n’ayant abouti h aucune :I&cision, une commission
f u t crbSLi q u i devait Qtu;!ier et statuer sur l’onsemble de ces probtimes.
Il fzwdra cependant attendre le Comit& Régional de Développement (CR!I)
spdcial tenu le 7 Juin 1979 pour voir se dessiner l’orientation donnée
au projet de mise en valeur dos terres Teck C~C Nciiémane.
3/- Le C.R.D, sp$cial tenu à Oiourbel le 7 Juin 1979
Tirant les csnclusions ;ies travaux du Comité Régional de
Développement au cours duquel deux rapports nvnient fait l’objet de
discussion :
. Le rappcrt de la SODEVA intituld : Projet do mise en valeur
des terres Lourdes de Ndiémame -
Novembre 1978.
. Le rapport de la Mission FAO/SODEVA visant la finalisation
du P r o j e t D
- Premibres conclusi:ins et propositions - 12 Juin 1979
Le Ministre du Développement Rural qui pr6sidait la s8ance
deva.W. a f f i r m e r :
“ L ’ o p t i o n d’integration
des Jeunes reste maintcnuo”, Il devait
cependant
scuhaitcr qua soit Qtabli un Qquilibre optimum en superficie
e n t r e l e s p o p u l a t i o n s ;37 i n s t a l l e r c ’ e s t - h - d i r e , entre les exploitations
de typo R e t colles de type B.
Le Gcuverncur devait quant h lui, insister sur le caractère
régional du Projet dont 1 ‘exécution s e r a é t a l é e sur q u a t r e ( 4 ) a n s
à raison d ‘un bloc par an.

._
Au cours de ce C.R.D, S@ciai, il fut annoncé par le repré-
sentant du C.N.R,A. que la superficie des terres incultes &tait de
1) ordre de 3.000 h 3,500 hectares et non 6.000 hectares. Cela,wb pour
effet d’amener les re.sporlSElblcS rbgionoux à souhaiter que soit accc518rQ
le processus de ddclaratiûn de la zone comme zone pi3nniGre afin d’Gviter
de nouvelles im;!lantations de ,;aysans.
Au sûrtir [Jonc de ce C.R.D, spécial consacré au Projet de mise
en valeur des Terres dock C~C Ndi6mano 9 pour lequel. la SODEVA fut con-
firmée maftre d'oeuvre, Ilobjet et l'étendue du projet sont définis
comme suit :
- Objet :
Le projet de misa en valeur des Terres deck de NdiQmane vise
un double objectif : - promouvoir une agriculture motorisée par l'inc-
tallation de jeunes scolaris&s sur des unitds individuelles - exploi-
tations de type A-permettre un décongestionnement de villages
péripheriques par l'installation de paysans - exploitations de typ? B
- pallier au d&ficit vivrier de
la zone.
- Etendue a
Quant% son étendue le projet de Ndiémane couvre une superficie
de 6.000 hectares au Sud de Bambey. Cette zone est Situ&e dans la r5gion
de Diourbel, DGparteocnt de Bambey, Arrondissement de Ngoye.
Elle est du ressort territorial de trois communautés rurales,
dans lesquelles se trouvent les villagos oh ncus ovnns men6 l'cnquete :
. Communauté rurale de Ndangalma
.
Village de Baback
. CommunautC rurale dc Ndgndol
Villages de Ndondol - Ndeck - Ndihmane - Bakapom
. CommunFut rurale de Ngoyc
Village de Batal Sessène - SobBme - Barry Ndondol-
Kourty - K. Waly Fatma.
Financement o
Ce projet est finance pour une enveloppe de 480 Millions par
1’U.S.A.I.D.
B/- RECHERCHES PREALABLES I\\ L'ELABORATION DU PROJET DE NDIEMANL
Dans la dcnomination du projet de NdiGmane, deux 616ments
rentrent en jeu, qui dAterminent la nature des cultures h dCvelopi>er -
ce sont : le sol et le climat,

-13”
L e s c o n c l u s i o n s Gc toiles études n e p o u v a n t d i r e c t e m e n t ê t r e
appliquees a u m i l i e u p a y s a n , l a r e c h e r c h e s ’ e s t penchbe s u r l‘expdri-
m e n t a t i o n d e n o u v e l l e s t e c h n i q u e s d ’ e x p l o i t a t i o n s exig6cs p a r l a
n a t u r e d u s o l e n c r é a n t l e p o i n t d’apïjui et de prevulgarisation
des
e s s a i s m u l t i l o c a u x (PapemI d e Ndiémane,
1/- Caracteristiques duwlliw
l-1- L a n a t u r e d e s s o l s
I f r e s s o r t d e l’tltudo pédologique effectuee p a r P, Bonfils
et J. Faure (1) que la zone du Projet de Ndiémano est constituée par
u n e large b a n d e d e terres deck q u i s’6ten.t d e Barnbey j u s q u ’ à Fissel.
Ces sols deck sont constituds d’alluvions sablo-argileuses. Leur
r i c h e s s e e n matisre organique, e n h u m u s e t a z o t e f a i t q u ’ i l s s e
pratent f o r t b i e n c! l a c u l t u r e :iu sorgho mais aussi h l’arachide
contrairement aux sols diors qui les bordent et où les paysans
c u l t i v e n t d e l ’ a r a c h i d e m a i s s u r t o u t d u m i l souna
‘. C e s s o l s deck
s o n t d i f f i c i l e s 3. travailler à l a m a i n , rl’où l a n é c e s s i t é , p o u r l e u r
e x p l o i t a t i o n , d e l ’ u t i l i s a t i o n d ’ u n m a t é r i e l ?!e t r a c t i o n l o u r d e .
L a v o c a t i o n céreali8re de c e s t e r r e s d e v a i t p a r a i l l e u r s
amener au nivcc?u d’une s t r u c t u r e d ’ e x p l o i t a t i o n l u C . N . R . A . a l a
“Sole Cl’ 21 v i s e r 1 ‘ a n a l y s e d ’ u n “systemo t e c h n i q u e d e p r o d u c t i o n ”
s u s c e p t i b l e d e m e t t r e e n valeur les terres deck (2).
L e s rbsultats o b t e n u s p e r m e t t e n t d e c o n c l u r e q u e l a “rdginn
de Bamboy possé!!e
.jcs marges 3e dévela;3pement en matiSre de production
a g r i c o l e s u r T e r r e deck”, cette pro3uction 6tant li6e à l’il7I[JortûnCG
d e l a pluviomYtrie d a n s l a z o n e .
1-Z- La pluviometrie d a n s l a z o n e d e 1 9 7 1 - 1 9 7 9
L a c o n s t a t a t i o n q u e l e s s o l s deck,
q u i c o n s t i t u e n t l a z o n e
h am6nagcr9
s e pr&tent à l a c u l t u r e c é r Salière ne saurait suffire.
Il i m p o r t e d a n s l a rGslisati«n
d u P r o j e t de Ndiémsne, q u i a p o u r
o b j e t e n t r e a u t r e , de rJa1lier aU d é f i c i t ViVrier de l a zone, qU@
c o m p t e soit t e n u de la .-lcmande 1=n e a u ctcs d i v e r s e s c u l t u r e s e n rap-
p o r t a v e c l a moytinne pluviométrique,
Cela n o u s a c o n d u i t a p r è s a v o i r d é t e r m i n e 1’6volution de l a
pluviomotrie d a n s l a z o n e 3e 1 9 7 1 à 1 9 7 9 ( c o m p r i s ) e t l a m o y e n n e
pluviom6trique p a r an, 0,. comparer ces rssultats avec ceux du tableau
des besoins en e a u .:!ebcultures. C e l a d e v a n t g u i d e r l e c h o i x d e s
variétes B e x p l o i t e r O
( 1 ) cf, bibliogr-phie
E!2)TCHAKERI
. .
4Nr
W. MBOQJ (?)
Eléments psr l’analyse des systèmes techniques de
production - T e r r e s Deck d e Bambey.

I-Z-n- Moyenne piuviombtriquc do 1971 CI 1979 (cf SR/Bioclimotoloqie~
!
!
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-!
! fotxll
, Moyenflo
; 1971 ; 1972 ; 1973 j1974 1 3975 ; 1976 ; 1977 ; 1978 ; 1979 i Période
; Période
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; 1971/79 ;1971/79 ;
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1 666,7i343,2 1233,O i346,5 i574,O i346,7 i350,O .793,95; 45O;ii 4104,15 i .456,Oi
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I
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Moyenna pluviom&triquc annuelle du 456,Qi mm/nn répartie mensuel-
lement comme suit :
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!
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! Mois/Rnnbc!
Juin !
Juillat !
Aoot
! Septembre !
O c t o b r e !
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1971
!
47,0
!
168,ZO
!
246,O
!
20595
!
00
!
!
!

7972
; .
35,0
;
64,ZO
;
156,5
;
5595
;
32,0
;
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1973 ! 00
!
100,O
!
74,0 !
5490
!
5,o
!
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1974
;
3,0
]
1

5590
1
182,0
;
98,O
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197s
! 03
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90,o
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281,O
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182,O
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21,o
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1976
;
790
;
34,0
;
132,7
;
118,O
;
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1977 !
OU
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81 ,J
!
81,O
!
171,o
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17,0 !
!
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1978
f
25J
; . 136,4
;
277,06
;
333,5
1
22,3
i
!
1979
!
121,5
!
64,:1
!
l37o4
! 14,2,6
!
14,l
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1
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1 .-
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f
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-. 1
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1
T 0 T rl L,
238J
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793,3
i 1538,16
i 136!1,1
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174,l
;
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MOYENNE ?
26,5
!
88,14
!
17G,9
!
15lJ8
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13,34
!
!
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1-2-b- Tableau cles besoins on eau Acs cultures (1)
M i 1
123 jours
583 mm (sorgho)
M i 1
90 j o u r s (SOUt’?tl III) 422 mm
Ni. 1
75 jours
(GAM)
327 mm
LCgumineuses :
Arachide 11'5 j o u r s 57-422
528 mm
Arschide
4‘5 jours 54-437
411 mm
Ni&6
7 5 jours
8-21
373 mm
Ainsi, pour roprenJre les conclusions ii’u service de bioclima-
t o l o g i e d e EIambey, “les besoins en eau des cultures varient essentiel-
lement avec 13 longueur de leur cycle v6gGtntif”.
Aussi 9 q u a n d !Jien lm6me, la moyenne annuelle de 4S6,ûl mm ne
s e r a i t q u ’ i n d i c a t i v e . Il importe Je s ’ o r i e n t e r v e r s l e s c u l t u r e s ZI
cycle court et moyen notamment vers la culture des mils de 90 et 7S
jours du niijb6 de 7 5 j o u r s e t do l’arochidc d e 93 e t Ii35 j o u r s .
2/- Création d'un point d'essai : le Papem de Ndiémane
Z-l- Objectifs
Des etudes menGes par le C.N.R.A. do Bainbey conjointement avec
le service de l’Agriculture do Diourbsl avaient abouti à cette conclusion
q u e l a zone a c t u e l l e clu prujet comme Ju reste, la p a r t i e s'dtendant
sur 1~2 rbgion de Thiès pouvait contribuer h pallier 'lu déficit vivrier.
I l fallait pûur ~312 exploiter les terres rcst&os incultes et qui
et-aient constituees p a r l a t)rinde ile terre deck, Pour ce faire, 13
recherche entreprit des essais de systbnes de culture en sol deck
v i s a n t à dbterminer lc t y p e 3'assolsment et de rotation fumuro-travail
q u i c o n v i e n t Z3 ces sols. Un Papcm fut alors créci en 1969 où devaient
se dbrowlvr ces essais.
Parallèlement fut instaurd un systbme do suivis (Je paysans,
nuxquaLl!i
avaient GtrS c6dGes des parcelles en deck, afin de c o n f i r m e r
sur des e x p l o i t a t i o n s des paysans les r6sultats oatonus par le Papem.
2-2- Résultats
Lea r5sultats obtenus furent d'un double interet. D'une part,
les parcelles de comportement du Papem ont r6vblé que les sols deck
se prStent aussi bien à l ’ a r a c h i d e , su sorgho qu’au mil sauna, Par
ailleurs, ils peuvent permettre lû divarsificatiûn des cultures ;
gom5o - maïs, szlon les tertmes d u chef d e l ’ o p é r a t i o n ,
(1) cf Agroclimatol~giti ap;,liqubs a L'Économie :fe l'eau en zone
Soudano Sahélienne,
(C. DANCETTE)

‘2
P 0

-16-9
Au niveau des paysans suivis si la ilivcrsification ne s'est
pas encore faite, les r&sultats obtenus ont eu pour effet - d'accroftre
le nombre dc paysans B vouloir appartwiir B ce suivi, meme si
derrihre ce souheit il y a le d2sir inavaub do se voir affecter une
parcelle de terre, d’encourager la vulgarisation.
N O U S
pouvons citer 10 cas ide ces deux exploitants dont l'un,
sur une superficie de IlO9 ha en deck zvcc pour matériel 8
- 1 t r a c t i o n Bquine
- 1 houe sine
- 1 semoir
a obtenu 712 kg d’arachide.
Tandis qu’avec le m&me matériel, le second obtenait sur une
parcelle de 1 ,39 ha en dior 311 kg. Tous les deux ayant pratiqué .lc7
fumure fnrte.

-179
CHAPITRE 2 - ETLIDE SOCIOLOGIQUE DE LA SONE DE NDIEMANE ET PRINCIPALES
CûNTRAINTES JBSERVEES.
1 - METHODCLOGIE
A / - ecude qdnf5rale
Dans le cadre de l'dtude gLZnc?ralc menée au niveau des différents
v i l l a g e s , nous avons proc6dV à deux types d’approche.
l/- Entretien sous forme dc iluestionnaire
Afin do connaftre les problémes qucj vivent les paysans de la
zone, nous av7ns,
en plus do l’observaticn directz, e u d e s d i s c u s s i o n s
avec diPf6rentcs couches de la population, Ainsi, nous nous sommes
entretenus avec les notables de villagos : <iaraf, conseillers ruraux,
présidents dG coopdrativcs,
prdsident dc la ccmmunaut6 rurale de Ndondol.
Nous avens chorchi! 8 savoir quel 6teit l’avis des adultes mais
aussi Celui des jouncs en face de ce projet, Ceux-ci (dont la prise de
conscience du ;3roSléme foncier lib h leur surïjeu~lcment ne manque pas
d’inqui6ter.
Nous avons diseut avec des femmos sur l'ensemble de leurs;
prot1Yic.s et notamment les corvées q u i pcsent s u r elles.
Les renseignements obtenus auprès des vieillards nous ont
e n f i n Bide à retracer ilhistorique d o s v i l l a g e s , h doterminer l e s
lamanats ayant exist&z!ans 1s zone ainsi que la dblimitation des appar-
t e n a n c e s d e s v i l l a g e s .
Ces entretiens en plus des rcnseiqnements apportés sur 1”cnsemble
d e s c o n t r a i n t e s d u m i l i e u , n o u s o n t permis de saisir l’attitude des
paysans f a c e a u frojet de miso en v a l e u r (de 12 Yorllt de Ndiumane
apgclée Koh o Ran (1).
Z/'- Echantillwnage
Pour donombrer la population des villages périphériques 0 la
zone -lu >rcjet : Bnback - Bakapom - Rarry Ndgndol - Ndondol - Kourty -
SessBne - So"*àmc.
Nous avons choisi au hasard C:e recenser le quart (%) du nombre
total de carres c e l a n o u s a p e r m i s d e determiner l a p o p u l a t i o n moyenne
par carr6, et partant, l a population totale de chaque v i l l a g e .
i3/- Etude de ces
Peur l’btuda de c a s q u i c o n c e r n e l e s v i l l a g e s d e Battal et
Ndiémane nous avons utilisé differentes fiches d'enquetes.
. Des fiches d ’ e x p l o i t a t i o n e t de m a t é r i e l
Elles permettent dlune part le ddnombrement de In population
par carr6 9
par Bye e
t

;tar sexe.
/1\\
1..
C.-.-AL
f-
n--

-i&
D'autre part9
elles permettent de daterminer le taux d’%qui-
pement en matdriel agricole.
.
Fiahcs de carrés et ménages
GrAce 21 c e s f i c h e s , nous avons pu rEpartir le nombre de ménages
soit dépendants soit exploitants par carré pour chaque village concerné.
. Fiches foncières du champ
Elles renseignent sur la nature du sol., la superficie de la
parcelle, définissent les appartenances et leur localisations, L)e mode
de tenure de la parcelle ainsi que tous les ayant-droit à celle-8ci.
. Fiche du Cheptel
P o u r l e s v i l l a g e s d e Ndiemane et Battal, l’utilisation de ces
fiches vise à déterminer le nombre de tetes de bBtai1 et la nature du
chel)tel. Elles p e r m e t t e n t p a r a i l l e u r s d ’ é t a b l i r l e r a p p o r t e n t r e l e
nombre d'animaux envoyés en transhumance et ceux gardes dans le carre.

-19-
II - PRESENTATIiZN ET ANALYSE DES RESULTATS D'ENQUETE
I
I
- 1 - @s dcnnées démoqraphiqucs
-
D'une façon gén44rale et ,3articuli&rcment en milieu paysan,
une forts jsreasion démc;]raphiquo est souvent un facteur de desiqui-
libre. L'augmentation de la population active se faisant plus rûpi-
dcment que celle des mcycns 4e p r o d u c t i o n aura alors pour effet de
v i d e r l e s v i l l a g e s de leurs bras valides, Pour les cas précis que
nous étudicns, l'augmentation de la porulaticn qui a en plus entrafné
un morcellement, des Superficies cultivables, op~Kr conséquence une
très forte concentration des populations autour de la zone du projet/
A/- Démographie +5neralc dos villaqes pariphériques de
la zone du projet.
l/- L e t y p e d’unit6 d ’ h a b i t a t i o n : l c c a r r e
Gbographiquement,
la population de chaque village de la zone
de Mdiémane est repartie par carrbs concession Mbind dans la langue
de la région.
Si dans une pursi:~ectivti Gconomique, il arrive quo cc carre
corresponde h l a structure ilr: base 2 partir dc l a q u e l l e s ’ o r g a n i s e
l’activit6 a g r i c o l e q u e nous appelons Nqnk, c’est l’asiject social
du Wind, c’est-h-dire, le carrd en tant que cadre do vie communau-
t a i r e C)ui, dans cette analyse &$magrnphiquo, nous intéresse.
Etant donnée l’organisation sociale gcrontocratique qui
caracterise le monde sé333w. nous pouvons ;16finir le t4bin:J comme :
L'unité .d'habitation autour d'unc autoritb morale, l’autorité
du chef de corrS - Yal Mbind - d'une famille gtendue.
C e t t e f a m i l l e 2tendue’
regroupe Xc plus souvent autour du
chef de carrd soit dos menages cconomiquement dependants de celui-ci,
s o i t , des mEnages dits exploitants c’est-&-dire qui n'ont Se commun
avec le chef du carre que la concession ot qu’unissent des liens de
parenté, mais. qui
sur le plan bconomiquc,
sont ind6pendants,
Ainsi les membres’ de ccttc famille étendue sont généralement pour les
villages où nous avons mon6 l’cnqu8tc :
- les dpouscs d u chef de c a r r e
- ses onfants et leurs épousoe (mcnages)
-
des fois ses ncvcux, des cousins - tics ;jetits fils
- s e s freres e t l e u r s é p o u s e s (menages)
- l-1 mere du chef de c a r r é
- Il arrive qu'on rcncontro dnns le carr6 une soeur divorcee
d u chaf. I l geut a r r i v e r q u e d a n s l e carrb v i v e l e père du chef de
carr6, C’est le cas lorsque, l e parc e s t troï) Bgé p o u r p o u v o i r rcpré-
s c n t e r le carr5 p a r t o u t ou cela est nQcossaire, P o u r c e c a s , l e chef
du carr6 sera c e l u i qui i!irige l a p r o d u c t i o n , L’autorite morale c’est-
a-!-Jirc l e t r a i t d'union, de tous sera alors le p&rc meme s’il se fait
représente ;;E!r a i l l e u r s .

-2o-
Cola nous amène 2 dire que le r6le du chef de carré est
Fan:-lamental. C'est lui qui repr&sonte l'unita d'habitation constitu8
par l'ensemble des ménages vis-a-vis do l'exterieur.
Mode de résidence, le carré dont la taille Varie$ comme nous
l'avons constaté de 3 %. 45 individus, est 2 la base de la formation
de groupes solidaires et permet de déncmbrer la population des villages
concernés.
2/- Evolution de la population des villages pkiphériques de 1968 i3 1979
Pour l‘btude de cette évolution de fa population, il est
important de noter que le fait do comparer les chiffres du recensement
administratif avec les rbsultats obtenus à partir de notre étude de
terroir peut ne pas relater la rSalitB. Aussi svons-nous choisi de
comparer le recensement administratif de 1968 avec l'enquete démogra-
phique de 1379 auxr,ucls nous avons adjoint la population des villages
dbterminoe à p a r t i r de n o t r e travail.
!
!
!
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-!
!
Année
! Population !
! Taux r-1’ accroissementi Résultats !
!
V i l l a g e ?
1979
1963 !
! r'je la population/an!dfenqu6te/7Y
!
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1
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!Baback
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288
!
591
!
9,56
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662
!
!
!
,Bakapom
!
!
!
!
219
!
315.
;
3,Y
397
!
!
!Barry Ndondol !
887
!
1002
i
1917
!
1536
!
!
IBattal
!
629
!
.
!
!
738
;
1,57
!
!
!
1892
!
Ndeck
!
401
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434 !
0 9 7
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554
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N;?iémane
!
746
!
835
)
l,O3
!
1114
!
!
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NdondoP
!
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9
!
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Sessbnc
!
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607
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8721
!
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Clbservations :
Tl existe pour les villagos de Baknpom et de Ndeck un mouwment
do déplacement des populations vers lo village de Ndondol. La raison,
+‘a;lr&s
\\-
les ronseiyncments obtenus reposa principalement sur le manque
L'eau mais aussi sur lu fait que Nd:~n::lol dispose de nombreuses infras-
tructures sotie-économiques.
3/- Les mouvements de population
L'analyse des mouvements ds population visc B répondre aux
questions suivantes t
Qui /Iûrt ? Où va-t-il 7 A quel mnment ? Pour combien de temps
ot pourquoi faire ?

Le dQpart ne pouvant se justifier que i3ar l’objectif poursuivi,
il nous appartient dans cette étude, de voir quel impact ce phénomène
de migrations cntraine dans la viù socio-économique des villages de la
zone.
Les entretiens avec les villatrJsois r6vùlcnt deux tyi3C2S do
mouvements :
- l a m i g r a t i o n v e r s ies v i l l e s des jeunes de 1 5 B 20 a n s
- la migration des hommes de 20 3 3 5 an 8 (vers les zones rurales
de l'Est).
3-l- Nature et cause8 dos mouvements de i~Oj3Ul~tiOnS
3-l-a- Les mouvements des jeunes de 15 b 2U ans
Il s ’ a g i t surtout d e m i g r a t i o n d o j e u n e s f i l l e s p a r t i e s à la
recherche d'un travail de mQnngEro dans les centres urbains les plus
proches : Enmbuy, Biourbel,
mais aussi Dakar et Kaolack d’une part
d’autre part, du mouvement d’Elbves qui dans l’optique rie pouvoir pour-
s u i v r e un c y c l e d ’ é t u d e s s e c o n d a i r e s s o n t o b l i g é s ?c q u i t t e r l e v i l l a g e ,
p o u r l a v i l l e .
Il convient :;c noter que ces mouvements, celui tics filles qui
commence au mois de Décembre pour connaître les premiers retours au
mois de Mai - J u i n et c e l u i des &leves’ du mois :l’Octobre a u m o i s d e
Juillet, restent trbs faibles. Cette faiblesse s’explique pour les
jeunes filles par In précocité des mariages d a n s l a r&Gion (b p a r t i r
de 15 ans) et pour les B3èves, par le taux très bas de scolarisstion
environ 3 %.
3-1-b- Les mouvements des adultes de 20 h 35 ans
L e s e n t r e t i e n s a v e c l e s v i l l a g e o i s et particuliercment avec
d e s pcrsonnrs
ayant h un certain moment Emigre do leur village donnent
deux causas essenticllus au mouvement des populations.
.
Le man<;ue de terre dana la zone
. La rcchercho d'un rcvcnu mondtaire plus &levd
Pour le premier point, l e surpeuplamont des v i l l a g e s a u x q u e l s
s'ajoute l a possibilit2 grAce ? l ’ u t i l i s a t i o n d ’ u n matdriei a g r i c o l e
de cultiver de plus larges espaces' se traduit par une insuffisance
de terres disponibles pour beaucoup de familles.
La Loi no 64-46 du 17 Juin 1964, rcfativo au domaine national
prohi’ nnt: 10 syst&mo d e p r ê t q u i a s s u r a i t h ces familles des terres à
exploiter, le seul recours pour les jeunes issus de ces familles c'est
l e navtl?tanst (rig-lnn),
Quant nu second point, il est ccrte8 vrai que dans l'organi-
sation économique traditionnelle, lus jeunes sourqas familiaux, en p.lus
du t r a v a i l à effectuer dans les champs de l’exploitaticn du chef de
carra9 avaient leur propro champ :1’arachidc d o n t l e p r o d u i t d e la
rbcolte l e u r r e v e n a i t intGgralement.

-22-
Ce revenu semSle-t-il pour beaucoup d’entre eux ne pouvait couvrir
leurs besoins, notamment ~GUI: ce qui est c!cs prestations matrimoniales
et toutes lus L:fépenses q u i l e u r s o n t afférenteswstituentlaplus
g r a n d e
cause de mi<~ration Aes jeunes. En effet, si, parmi les émigrants, on
rencontre des persennes mariées, la plupart des nav6tanes sont des
jeunes gens en El+20 de contracter mariage et a qui les parents ne peuvent
assurer le paiement de la dot qui, comme nous le savons, est trhs elevée.
Qucllc qu'on soit la causa9 ce phénomène, dont nous dtudions
l’importance dans les villages de Battal et ~4e Ndiémane, entrafne des
conséquences aussi
bien écnn<>miques que sociales dans la vie des
__
v i l l a g e s de l a zone,
3-2-oLes cons6quences socio-économiques des mouvements de
populatiwi.
Quand Lien meme le navétanat qui consiste ;~our les hommes *
de 20 à. 35 ans A aller se faire sourga dans des exploitations des
Terres Neuves ou ailleurs, ne constitue CJGS le seul type de mouvement
dans la zone, c'est à l'analyse de ses consequenccs sur la vie des
villages que nous allons procéder,
Dans cette analyse, il convient do distinguer les navétanes
mariés et Ics navétanes nnn mariés.
3-2-;t- Les navdtanos mnri6s
Parmi ceux-ci, certains émigrent avec leur famille sr;i.t defini-
tivement, sait pour unti durdc de deux à trois ans, en prenant soin cSe
c o n f i e r l e u r s champs GU de les mettre en gage comme c'est le cas de ce
paysan du village de Kuurty. Celui-ci avant d’émigrer au Sine-Saloum
prit soin de gager trois champs qu’il avait obtenu en hcritage : deux
à lO.OOr! Frs CFA chacun et le troisiomc h 3.3ac) Frs CFA.
Le cas gui, dans cattc etude d e s consdqucnces d u navbtanat n o u s
intercsse c’est celui des nevbtanes mari6s q u i l a i s s e n t l e u r s femmes
au village. Deux situations sont h consi;érer :
S i la famille restu dans l e carr6,
il appartiendra au migrant
à s o n r e t o u r 3’appriZciar et d'évaluer l'opprtunitt? à verser une contre-
partie au chef de carré (celui-ci pouvant 8tre son p&re, son fr&re ou
m&mc son oncle) en guise i:c? com;jensation pour l'ontreticn de son
m é n a g e q u e c e l u i - c i a s s u r a i t pendant s o n absence9 et top s i l e m i g r a n t
est un chef de ménage dépendant. S'il s'agit Brun chef de ménage ex-
plcitant, compte tenu de i'aut3nomi.c 6cnnomique dt? son ménage il peut
se voir exiger un remboursement de toutes les :j&pc!nses cffectubes par
l e c h e f de carré,
. Dans le cas ob la femme et les enfants pendant l ’ a b s e n c e d u
mari, r e j o i g n e n t 1~ carrÉ p a t e r n e l , la rosidoncc virilocslc btant de
*,i.gueur Aans la region),
le mari h son rctcur sera tenu :
- ,!e remettre 4 son beau-père une somme variant entre 5.000
Gt 15.i;OO F r s CFA.
- s1,“‘acheter à son ritpouse avant qu’elle ne rejoigne le carré
c o n j u g a l d e s vetements,

-23-
- de lui remettre une somme entre 3.303 et 5.008 Frs CFA pour
ses divers a c h a t s e t surtout a v e c c e t a r g e n t , e l l e o f f r i r a
des cadeaux aux diffdrcnts nemkres du carre, notamment de la
c o l a ;..our les femmes, tiet a r g e n t s e r v i r a gar a i l l e u r s à re-
c e v o i r taus les visiterrs q u i viennent v o i r l e m a r i a u x q u e l s
e l l e r e m e t q u e l q u e s pibccs.
Si avant le depart du mari, u n l i t i g e l ’ o p p o s a i t is sa femme,
e t :juc cDlle-ci a i t r e j o i n t l e carre p a t e r n e l , :?I s o n r e t o u r , l e m a r i
s e r a t e n u de s’acquitcr d u “Nokhalt’ d o n t l ’ é v a l u a t i o n e s t laissue à l a
d i s c r é t i o n d u beau-pbre,
3 - 2 - b L e s navetanes n o n m a r i é s
L a ;srati,-!ue d u nav6tanat reste paur Saauc~up d e j e u n e s g e n s d e s
villages parcourus lc moyen Je plus sQr pour acquérir l’argent noces-
saire aux nombreuses prestatians matrimoniales. Les exemples qui nous
ont bté relatés aussi bien A Sessbne qu’a Bakapom des dbpcnsos effectuées
t r a d u i s e n t p a r f a i t e m e n t l a c h a r g e q u i pùse s u r l e s j e u n e s gens désirant
contacter le mariage. Ceux-ci devront verser (voir tableau ci-dessous),
!
!
!
-!
!
A. Bakapgn
A. Sessène
!ts;alUi.%. ..f4Gi est destin& la presta - !
--il
! Montant iiè 17 Prestation !
tion ! Montant de la !
!
!
! Ptcotatop,
!
!
-!-Y.
1 43.;100 FR!? C F A
!3 l a f u t u r e ilpouse
!
5?,Oi);: FRS CFA
!, 35,oco ” ?’
!
,h. son futur
!
beau-,J&z‘e
4O,C3il


!
I
43,r)3[]
” ”
!a s a f u t u r e b e l l e - m è r e
!
51’1 .c-Jofl ” ”
!
, 2 5 . à 39.:J:ItJ ”
!
! au toknr le plus a$ (oncle
i
39.1300


;
!
,w&G?GîT de la future 6pouse qui ;
!
!
; reprbscnte l e Ndok Yaye.
!
!
!
, 2.503 FRS CFA
!
!
!
9
!
!
!?I
!
la tante da la fu tura QXUSC ,
5,,:,Gs
1’
‘1
;
, 4 . Z 0 ii FR S C F ,J
!
!
!
!
P a r a i l l e u r s , a u s s i bien à Sess&ne qu’8 Bakapom, c e l u i q u i
v o u d r a m a r i e r u n e f i l l e r’,a n a refel” (1).
. U n v e a u à remettre B s o n f u t u r beau-pcirc
Un veau à remettre au Ndok Yaye de sa futuro 6;:wse. Cette
prestatiin a jou0 un rGle dans la constitution du troupeau familial et
explique .,uc les filles appartenant au Ntfck Ynye auront toutes leur
part si en cas Je mauvais hivernage, un animal du troupeau est vendu ou
t r o q u é c o n t r e u n qrenicr ?e mil.
.
(1) Littdr 1
a ement sera poursuivi c’est-h-dire devra remettre.

-24-
Le futur 6jIOUX SOra e n f i n redeva!‘J1~? v i s - h - v i s de celle
qu'il va’marier d'un boeuf (2) dont le d&lai de remise n'est pas fixé,
A tout cela il faut ajouter l’ensemble des dbpanses relatives
9 1s pr6paration des repris jusqu'aux 25 F payés pour chaque pied de
marmitto utilis6e.
Mais est-ce 5 diru quo l’ari2ent acquis nprhs deux à trais
annbcs d’hivercage tin navotanat n'est destiné qu'& cet usage ?
Aux ?ircs ,Jcs paysans, l'argent du nnvb anût sort aussi Par*
fois 31 l ’ a c h a t d e matsrie a g r i c o l e . Lfsxcmp18y k ous est donné dans
l e v i l l a g e de Bakapom oïI un fils, 3 son retour *de Moumpemtou a achct8
un semoir et un cheval B son pére, est bien cxplicitb de cette utili-
sation.
Il arrive aussi que cet aryent eervf: 5 l'achat d'une vache
cn v u e do l a c o n s t i t u t i o n d u troupeau de famille. Dans ce cas, l”ac-
cor-1 SC fyisait entra le miljrant ct srjn Tokor +gf&.s
h l ’ i n s u de
-
-
s o n pri3i:re
\\
;;ore e Etant donné la ;)rUpond6rance qui s’instaure de la
constitution :Au bien individuel sur la richesse de famille, cette
p r a t i q u e tend à disparaître,
4 - Importance des mouvements (je population
Nous avons, d a n s Pe c a d r e dr l ’ é t u d e gsnérale, analysé l e s
causss de départ d’une part et d’autre part, cherche à a n a l y s e r les
constiquenccs de ce ph6nomène dans l'économie 3;~s villages de la zone.
Dans la mesure où l'enqu@te s'est&&ü&é. au moment 00 &l.ùves
et saisonniers ont regagné leurs villaGes respectifs, les chiffres
que nous vous pr5sontons re?rGscntent 1 p o u r 12s villages d e Battc&
et Ndiomane la po;lulation qui pendant l’hivernage est absente des
villases.
(2) S’il é p o u s e l a f i l l e ot meurt a v a n t d'avoir remis ce boeuf, c'est
celui qui épousera sa veuve qui devra remettre le boeuf-

-25.
EMIGRATISN SELON LES AGES
4-l-
VILLAGE DE CATTAL
!
!
!
?
!
!
1
!
!Cap-V@rt!Di.ourbel! Louga
!S.Ofiental!S.Sa~ou~!Lieu non !
!
!
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!
!déterminé!
!
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1
-*
!
Village ,
1
!
Battal
;Pop ; Age )op ; Age Ipop J Age ;Pop ; &Pop ; NJ3 jPop ; Age ;
; fot ;
J-ot ;
;Tut ;
;Tot ;
;-rot ;
!
.
;Tot
;
;
.
!
! Population
i
i
,

22
i
! Bmigréo
i 2 i 27 iii 25 i
i
i 3 i 27 i 2; 26 i 3 i
! selon
! l'âge
!
!
T! 3D! 1 ! 33! !
!l! 32! 3! 3C !l! 26 !
?
!?!47'!
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i
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i
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I - 1. - 1 - 1 -1-----l--.w-..I --Ad-,-, - l - - i.
!
i
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i
i
i
i
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-
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i
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TOTAL
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4-2-
J'ILLAGE DE NDIEMANE
!
!
;1;39j
;
f 2; 28; 3; 30; 2 ;2s
;
!
!
* . . .
. . . . . .
!
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!l! 27 !i? 31 ! "l ! 32 !
!
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"~!-!-*-r-~-..-l-

l
I
.--!
l
-! Pi-"."-r --!
!
TOTAL
! 3!
! 3!
i 3!
i 7!
! 3 !
!l-l i
!
!
!
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!
!
!
!
!
!

Observations :
-26-
Population totale émigrbe pour le village de Bsttal
Juillet 1979
67
dont
24 c'est-û-dire 35,8 % seulement
S E sont Orient&s vere la ville tandis que 31 c’est-àdire 46,2 YO
se sent diriqés vers les Terres Neuves.
Quant h la pupulaticn émigr6e dont le lieu de destination
n ‘2 pas St6 p r é c i s é on peut grâce aux dires des parents de ces
navetanes affirmer qu"ils sont al1Bs sc constituer, sourgas sait
nu Séndgal Oriental, soit au Sine-Saloum.
ExcaptGs t r o i s
ccIIs où le mari est parti avec toute s9
famille,
cn na compte pi:'
c
da fomme qui s3it frûppce par le phéno-
mène de navétanat.
8,'- ETUDE DE CRS
l/- Population totale des Terroirs de Pldiémane et BattaJ:
par âge et par sexe
!
-
a
.
-
-t
.
.
0
NDi;:t;1”.nc
!
itidrcl:
?
Batt:l
!
-!
; Age ; t-t
; F
;Total!
Age
; i-4 ; F ;Total; Ac,e ; t-f
;F
i
Total ,
.
.
.
.
.
.
-P-P
-
-
-
-.!
330
!
233
!
!
179
!
254
!
!
154
!
164
!
!
12
I 113 i
33
87
!
10
;13;
23
85
!
!
11
i 10 1
21
73
!
c ; 6; 14
132
!
!
! 51-55 1
21 0
12 0
39 ! 51-55 ! 0 ! 11 f
19 1 51-55 !
39 !
3G
!
69
!
; .56-M ;
4 ;
3 !
13 1 56-62 i 1; i 4 I
14 i s6-g~ i
24 i
27
i
51
!
*
!
!
!'51-65!
7 !
19 !
26 ; 51-65 i 4 J 11 i
15 ; 61-65 i
13 i
IV
;
37
!
!
!
, 56-7G !
!
4 ,
!
2 ,
!
5 , 56-7:" ;4;3;
7; 66-73 ;,
22 ;
10
i
,

!
.
40
!
! I>7c;!
loi
21i
39i73
113 i 7 i
23 i 72
i
2E r
21
i
49
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
i
!
!
1
!
?
0
!
!
!
0
!
!
!
!
!
-
! 542 ! 572 !Il14 ; -
!272
?202
! 554 ? -
! 934 ! 358
i
lG92
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
r
!
!
!
!
!
0
!
!
!

Pyramide des Bgqs o
-;Ft-
- Fig 1 - Pyramide d e s ages du village de NdiCmane
- Fig 2 -
?t
I I
I I
de Ndeck
- Çif 3 -
tt
I I
0
do Battal
Clbservations :
Il i m p o r t e d e notcr que les a p p r o x i m a t i o n s avec l e s q u e l l e s l e s
p a y s a n s d o n n e n t l e u r Qgc r e n d e n t c e s p y r a m i d e s d i f f i c i l e m e n t interpr&-’
t a b l e s .
D e m a n i è r e g é n é r a l e cependant, on peut à p a r t i r d e c e s p y r a m i d e s
a f f i r m e r :
L a p o p u l a t i o n d e s villaqes Ctudiés e s t d8une p a r t t r è s .iellfle
comme l+indiqucnt ces chiffres suivants :
zl Batta
52,Y 70 d e l a p o p u l a t i o n o n t e n t r e II e t Zc! ans
à Ndiomane
56,55 !%
II
I I
Il
à Ndcck
55s2 00
l?
Il
II
P a r a i l l e u r s , o n canstato p o u r c e s v i l l a g e s u n e c e r t a i n e i m p o r -
t a n c e d e l a p o p u l a t i o n v i e l l e , a i n s i :
à B a t t a l
* 6,55 m de l a p o p u l a t i o n o n t ‘>dc 63 a n s
à NdiSmane
- 6937 76
II
11
1t
à Ndidmane
- 7950 FO
Il
I I
I I
C e l a c o n f i r m e l a c o n s t a t a t i o n q u e n o u s a v o n s f a i t e e n p a r c o u r a n t
l a z o n e d u n o m b r e i m p o r t a n t d e j e u n e s m a i s a u s s i d e v i e u x s u r l e s e x p l o i -
t a t i o n s .
Wous c o n s t a t o n s p o u r c h a q u e v i l l a g e u n e a u g m e n t a t i o n d e l a
p o p u l a t i o n feminine de 1 5 h 20 a n s . C e l a r é s u l t e d e S*esr,i~*& au village
d e n o u v e l l e s épouses. Tandis que lfs2nn&.2 1965 (3gc; 15 nns) ,2 connu pour tcrurc I:wne
une forte r~~ort3lif6 i n f 3.néil.c (cpid&$c (-1~ &ningil-c)
2/- R e p o r t i t i o n d e l a p o p u l a t i o n p a r carres e t ménaqes
Il Sr3git :
Du ménage dependant c ’ e s t - à - d i r e s o c i a l e m e n t m a i s s u r t o u t
?
Bconomiqucmcnt l i é a u c h e f d u carre.
. DLI m6nage e x p l o i t a n t q u e s e u l s d e s liena d e c o h a b i t a t i o n e t
d e p a r e n t e l i e n t a u c h e f d u carra. E c o n o m i q u e m e n t e n effet,
l e c h e f d u m é n a g e e x p l o i t a n t a , a u s e i n d e s o n m é n a g e , l e s
m&nes p r é r o g a t i v e s q u e lc c h e f du carrt5 au niveau de son
e x p l o i t a t i o n .

cl>70 l=?
:
; 70’
PjT?AMIDE DES A G E S
65
vi/ d
e

Buttol
65
6 0

60
H
F
55
50
45 ~
40
35
30
25
20

15
10

5
si
v-o...-*..v.*.*...
1,.
10
30 50 70
90
110
130
150 170
190
65
H
60
I ’
55
40
35

35
30
30
25
25
20
20
15
15
10
10
5
* f

Z-l- Rcportition de la population : cas village de Battal
2-1 -a-
par carré
!
!
!
!
t-u
-!
! Nombre individus ! Nombre de carrés ! Population
!
d e
!
!
!Par rap;ort à la
!
,
!
!
!
, population totale
;
.
i
!
!
--I
-!
!
lct 5
!
I!i
!
!
!
56
!
, !
!
!
2.95
!
!
!
!
-!
-7
i
5 h 10
!
35
0
270
!
14,27
!
!
!
?
!
?
!
0
!
-!
f
10 à 15
!
27
!
335
!
17,7
-!!
!
15 à 2c
15
255
1
13940
!
23 à 25
!
11
253
;
13,47
!
?
!
25 B 33
159
!
b4
!
?
!
I
-1.
!
1
30 B 35
!
167
!
8,lZ
!
!
!
!
-.
-!
1
-.
!! +II* 35
397
20 , lin
!
!
!
-!
-!
I
!
!
Total
!
122
!
1892
!
!
!
!
!
!
2-l-b-
par ménage exploitant
!
!
!
!
-!
! Nombre individus! Nombre de CI+!E
! Population !
9;
!
!
d e
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
à
5
!
6?
!
!
!
!
247
-!
!
13 ns
!
9"
!
!
5 hi0
!
!
9s
-!
-3
!
!
!
754
!
39,85
1
-*
!
i
i
-!
!
!
10
R 15
!
46
!
569
!
29,59
!
1
15
B20
!
13
!
220
-!
-!
!
!
!
!
Il,62
!
!
20
4 25
!
3
!
67
-!
-!
!
!
!
!
3,54
!
!
25
à 30
!
2
!
54
-!
!
2,85
-!
!
I
f
f
1
!
- -
!
!
-*!
!
Total
226
!
1092
!
!
!
!
!
-1.
-!
!
!
!
!
!
!
-"p 35
!
!
!
!
!
!
!
!
I
-*

:ClSscrvatiûns 0"
-29.
Pour le village de Battal, la population totale s’élève à 1892
habitants dont - 934 hommes
- 958 femmes
Cette population est r6partic entre 122 carrés soit une pûpu-
lation moyenne ds 15,5 h/carré. Quand S la population moyenne par
mgnaye exploitant, elle s'dlève à 0,3 h/FlE, le nombre de ménages
exploitants (ME) etont do 226.
L'observation Ao ces diffgrants ta5leaux nous montre :
- au niveau des carrés :
gn constate que 77 carres soit 63,87 % du nombre total de
carrés ont une population variant entre 6 ct 2:: habitants. Parmi ceux-
c i ,
25 ant entre i) et 1C B
27

"
a
10
ll
15
15
!'
II
15
"
20
Ces 77 carres representcnt unc population de 063 habitants
s o i t 45,45 % de la population totale.
Il est SI noter pour le village de Battal d’importants écarts
dans la population des carrés. Ainsi, ci carrés soit 6,55 % du nombre
total de carrés totalisent 387 habitants soit 20,313 B de la population
totale, tandis quo 15 carrés ont entre 1 et 5 habitants et totalisent
56 habitants soit 2,95 % de la population.
A noter quo nous avons rencontré doux carrés constitu6s chacun
par une seule personne. Il s'agit pour le premier d'un carré habit6
par un n 1 d
, a a o mental mais qui continue d’exploiter ses champs, Le
second carre est celui :lu saltigu3 (1) du village qui vit seul dans
88 concession.
- Au niveau du ménage exploitant qui constitue la cellule
d’exploitation de base ct :!e ce fait requiert uno importance de premier
ordre dans cette etuije, la répartition de la population est la suivante:
d ri2
163 m6nages exploitants c'est B 171,60 !% ont une population variant
entre 1 et I!l et représentant une population de 1220 h soit 54,33 % de
la population du village.
Les ménages ayant au del.& de 15 habitants ne représentent
que? 7,5 % et compte 34 habitants soit ICI % de la population totale,
L’importance dc la population de certains carr6s est li6e au
fait de la coexistence de plusiours menages qu’ils soient dépendants
ou oxploitants comme le montre lc tableau qui suit.
(1-i - .mgurc

-30”
z-i-c-
rCpW2iéion des méns~cs p3r c.q.rré
a
!
!
!
!
!
!
!
!
?
-!
?Nombre do m6nage
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
?Exploitants/carré ! ‘1 ! 2 ! 3 ! 4
!5 !6 !7 !c?
! 226 !
?
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
l,-.-.N1-*-*-.m.*-*-*~~~-~
.
I
l
I
1
I
I
I
!
,Nombre de carrds
+o
; 14
; 11
; 9
; 4
i 1
; 1
; 2
; 122 ;
.
.
.
.
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
!Nombre de ménages !
!
!
!
!
!
!
!Dépendant/carré
! l! Z! 3 !4 !5!
139 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!-----’
!
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-!
!Nombre de carrds
! 24
il9 ! 5
!l !1 !
53 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
?
!
!
t
-’
Observations :
Si tous les carr6s ont à leur soin au moins un mbnage
cr;~~
CGeufement 53 carrés c’est-à-dire 43,4 i0 des carrés ont
ah .‘nioins 1 mhage dépendant.
Nous constatons par ailleurs que OC carres c’est-h-dire
65,57 id des carr0s n’ont qu'un seul ménage exploitant tandis que deux
carrds ont an leur sein 8 menages exploitants, Il s’agit lh d’excc;;+
tion,le nombre moyen de HE/Carré étant l,C15.
Z-2- Rapartition do la population o Villago de Ndiémanc
2-2-a par cars6
!
! Nombre individus ,
!
Nombre de cartisj Population
!
-!
, Y% par rapport à
,
!
de
!
; repr5sentéc
!
la population ;
!
!
!
1
totale
!
L
!
!
!
!
-!
!
1
- 5
!
11
!
!
44
!
!
!
!
!
3,94 ?O
!
!
5
- 10
!
21
!
164
!
14972
%
!
!

- 15
!
27
!
340
!
!
!
!
!
31,24
76
;
! 15 -2s
!
13
!
316
!
20,36
IO
i
!
20
- 25
!
5
!
!
117
!
!
!
!
!
lC,5 Io
!
! 25
- 3G
!
3
0
02
!
7,36 54 !
1
""2,
3J
!
1
!
43
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!
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.!
!
!
3,06
5'6
;
!
!
!
- !
!
!
Total
!
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!
1114
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!

!
!
!
!
1
Nombre individus
,Nombrc de m&-tagcs ,
Population
-!
I :o par rapport a la ,
.
de
!
!
e x p l o i t a n t s ;
repr&entéo
, population totale
.
i
!
!
!
1
-.
I
-.
!
!
176
15,a w
!
!
!
!
!
5
-
10
!
si3
!
444
!
3sy35 YO
!
!
!
-
15
29
!
!
10
!
!
363
!
!
32,6
!%
;
!
15
-
20
!
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!
IûG
!
9,7
YO
i
. !
20
25
!
1
!
23
!
!
-
!
!
-.1
2,06 76 -i
!
Total
!
137
!
1114
!
!
!
!
!
!
!
Observations :
Les donnees obtenues pour le village de Ndiémane que nous
constatons sont :
Une population totale de 1114 habitants soit
542 hommes
C e l l e - c i e s t rf?partie - entre 06 carrés soit
572 fommes
Une population moyenne de 12,95 h / carr&
- entre 137 ménages exploitants
soit une population moyenne de 0,13 h /ME.
L’obsarvation des tableaux de repertition de cette popu-
lation montre :
- au niveau du carrG :
6 5 carr&s c’est-g-dire 76,74 % des carrGs o n t e n t r e
2 et 23 habitants et reprGsentent 0213 soit les 74,32 YO de
la population totale.
P a r a i l l e u r s , on pourraib comparstivement B ce que nous
avons observé au niveau de Battal,concluro à. une plus grande
homogt%Sité
quant A l a t a i l l e d u c a r r é .
.-Au niveau du ménage exploitant nous trouvons 94,O % de ME,
sui totzlisent 87,25 y-, d e
la populc;tion soft E 88.3 personnes
Si l ’ o n compare l a s i t u a t i o n d a n s l e s d e u x v i l l a g e s , on
observe *au niveau des carrds une plus grande homogénéitb quant
à l a t a i l l e des carrés à N d i é m a n e q u ’ à i3atta.l.
Comme l’indiquent les chiffres suivantes, à Ndiémane,
6 6 carr8s c ’ e s t h 76,74 7; des carrBs représentent les 74,32 40 de
l a p o p u l a t i o n t o t a l e UZC! habitants/carrés ayant de 5 à 23 habitants.
Tandis qtr I&, Battt.1 9 les carrés ayant entre 5 et 20 habitants
s’8lbvent à 7 7 c ’ e s t & FI?,!31 % d u n o m b r e t o t a l d e s carres e t
reprbsetitent 45,55 % d e l a p o p u l a t i o n ,
*au niveau du mdnago exploitant

-3 2-
Cellule économique de base, la situation au niveau des deux
villages est pratiquement la morne.
4insi 5 Dattal 163 ME (71,50 5% du nombre de ME) ont une
populatian variant de 1 à 10 et repr&çentent 54,33 S de la population,
Alors qu'à Ndiémane les ME ayant entre 2 et 10 représentent 7397%
du nombre de ME et 55?65 PO de la population.
2 - 2 - c - Rhpartition des ménages par carré
!
!
!
!
!
!
!
, Nombre de mbnages ex- ,
!
!
!
!
!
; ploitants par carré
; 1 , 2 , 3 , 4 ,
137
.
.

.
!
!
!
!
!
!
!
!
1
.
!
!
! --i
!
?
! Nombre de carrds
1 55
! 15
! 12 !
4 !
06
i
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
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!
!
!
!
!
! Nombre de ménages dé- !
!
!
!
!
! pondants par carru
! 1
!
2
!
3
!
43
!
!
!
!
!
!
!
!
I
-.
!
1
. -

!
!
!, Nombre de carres
;zo
;
7
!
!
3
!
!
30
!
!

!
!
!
!
!
!
3/- Taux d’a,ctivitG de la population
Pour l'ctude visant à déterminer le taux d’activitb de la
population des villages de Ndiomane et Battal,, nous avons utilisé
les normes de calcul de I'ISRA et les #ormes Btionales.
.
Les larmes de 1’ISRA considhrent :
Hommes de 14
à
50
ans
=
1
actif
Garçons de 0 h 14 ans =
C:,5 a c t i f
Femmes de 14
à
62
ans
=
0 ) 5
actif
Filles de 3 &
14 ans
=
a,25 a c t i f
.
Les ~0rmesB~ationales quant & elles, considèrent les
individus de 15 ZI 63 hommes et femmes comme actifs.
Il irrporte de souligner alors que ces normes, celles arrêt&c
par 1’ISRA mais surtout les EJorrnes Wtionules ne reflètent pas 1.a
réalité qui s’observa sur le terrain ni méme la dt’finition qui veut
que l’actif soit la personne qui travaille dans l’exploitation
familiale ou non.

-33-
3-1-
Population active selon Yormes I!$RA
!
!
!
!
Population active
!
! P o p u l a t i o n !
!
!
V i l l a g e !
totale !
!
!
!
!
!
!
!
*
!
!
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!
!
!
!
!
!
!
!
!
i
?
! -!
! -i-- !
!
Ï
) flatta1
i
1392
! 509 !272,5 ! 94
029,25 !934,75 ! 47,32 !
!
!
!
!
!
!-----!
!
!
!
!
!
, NdiBmane
1114
; 277
143
;40,5 ;23,25 i400,75 ; 43,Oi' ;
!
!
.
.
.
!
!
-!
!
!
r--i
.
!
-!
!
!
, Ndcck
554
; 139 ; 71
11995 ; Y,75 ;239,25 ; 43,lO ;
!
.
.
.
.
.
!

!
!
!
!
!
!
!
!
3-2-
Population active #ormes S3tionales
!-
!
!
-!
!
!
!
Population active normes
nationales
!
, P o p u l a t i o n ,
!
totale
;
!
!
V i l l a g e ;
!
!
!
!
!
!
i
Hommes !
Femmes !
Total !
78
!
!
!
!
!
!
!
!
!
.!
!
!
‘1
!
!
! Dattal
!
1092
!
471 !
526 !
997 !
52,7
J
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
'!
!
-!
! Ndiémane
!
1114 !
204 !
397
!
591
!
53,05 !
!
!
!
!
!
!
f
!-
!
-!
!
'!
!
!
! Ndeck
!
554 !
136 !
152
I
2CB
!
51,93 !
!
!
!
!
!
!
!
1
*_

!
!
!
!
!
1
-*
3-B-
R é p a r t i t i o n d e l a p o p u l a t i o n a c t i v e (NN)par carrés
et ménages.
I
!
!
!
! Population
!
Nombre de carrés
!
Nombre de ménages exploitantst
! active NN de !
!
!
!
!
!
Gatta3 ;Ndiémane i Ndeck
!
i i3attal jNdi8mane i
.
a
Ndeck
1
!
!
!
!
!
-!
!
----i
!
!
1
e
4
; 40
i36
il3
;
!
162
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; 50
!
!
5
/
10
j 59
i
23 ! 15
!
!
à
l3 . i
41
i .
34
.
.
.
!
!
; 10
B
15
;
la
!
il6
; 7
; 4
;
.
3
J
3
.
.
.
!
-; 15
373;
‘14
i-
;
-
f
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Ii
-
!
.
.
.
.
.
!
!
!
!
!
!
-
!
!
!

-34-
3n constate aussi bien h Oattal qu’& Ndienanc que presque
les % des mcnages exploitants ont une population active (NN) comprise
en 1 et 5 actifs. C’est le cas :
~2 natta1 pour 162 ME
soit 71,SO 5 des ME
à Ndiéaane pour lij2 ME soit 74,45 % des ME
i3 Ndeck pour

SO ME soit 73,52 % dos ME
Cela se confirme quan d on sait que la population moyenne par
mdnage eXplOitant est d e :
4,03 actif à Oattal
3,55
"
R Ndi@manc
II ” II - Etude foncikre
Parmi les facteurs conditionnant la production, la disponi-
bilité foncière et l’accés % la terre constituent deux éldments
primordiaux, O&s lors toute politique d'amgnagcment rural, en plus
do l'btude de la pression démographique doit s’efforcer d’établir le
lien existant entre la population et la terre, En d’autres termes,
déterminer les formes, les normes d’appropriation, de gestion et
d’occupation de la terre 6rigecs par la population, ut ce, en rapport
avec les dispositions nationales relatives au domaine foncier.
Celo nous a amen6 pour l’étude fonciéro mcnbe dans le cadre
du projet de mise en valeur des Terreç decks do NdiBmane à axer notre
travail,
- sur l’analyse du système foncier traditionnel de la zone
- sur l'analyse des difficultés d'application de la loi
no 54 - 45 relative au domaine national.
- Nous avons par ailleurs o gr9ce aux levés cadastraux réalisés
des terroirs de NdiBmane et de 3atta1, cherché & determiner
la su,:orficic cultivable par actif, b dbfinir l'ensemble
des contraintes foncieres liées & la pression ddmographique
de la zone.
A/- Le systémc fgncior tszditionnel de la zone de Kdi6manlz
Comme dans tout le pays Ser&re, la terre duns le systbme
foncier traditionnel de la region ne pc?uvait faire l'objet d'une
appropriation individuelle. Ella ?ppartena:it h tout un lignage dont
un membre, assumait le rble de yal-Ian9 t'es t-%-dire le maftre
spirituel de la terre ; on l’appelait aussi lnmane.
A c8tb de ce lamane spirituel’ reprbssntant le lignagc ayant
effectub un dbfrichement pour un lamannhde droit de hache ou ayant
mis le feu B la brcusse pour un lamanat do droit de feu, nous avons
noté dans la region l’e,xistence d'un lamanat de gardiennage. Celui-ci
avait pour rble la sestion des terres du lamanat sciirituel. Ainsi,,
il poulait dans le perinibtrc constitue par le lnmahat, distribuer’
des terres B des nouveaux venus au village sur ordre du yal. lang ou
pisrfois : + ZI son insu.

-35-
Il 6tait c e p e n d a n t t e n u 9 c h a q u e fois d e vcrse:r a u lamane spirituel
l a c o n t r e p a r t i e (1) d o n n a n t droit & t o u t e o c c u p a t i o n d e l a t e r r e
d a n s l e perimetre d u l a m a n a t . I l c o n v i e n t d e préciser q u e c e t t e
contrepartie n’gtait n i u n g a g e , n i l a c o n t r e p a r t i e d ’ u n e v e n t e .
E l l e etait versde e n s i g n o d e r e c o n n a i s s a n c e a u l i g n a g e d u lamane
ayant accordo ce don et devait etre partagée entre les membres du
l i g n a g e a s s u r a n t l e gnrdionnage et l e lignayc du y a l l a n g .
1/- Nature et délimitation des lamanats de la zone
l - l - N a t u r e d e s l a m s n a t s
l-l-a- Lamanat de droit de f e u d e K o Oale R a n
GénésloGie :
L a z o n e d e terres decks s u r l a q u e l l e p o r t e . l e p r o j e t d e
Ndiémane est comprise dans le périmotro du lamanat de droit de f e u
de Ko 3ale Ran.
Celui-ci dlqrigine Mandingue appartenait au mouvement soc6
a y a n t e n v a h i le p a y s serère.
Il avait quitt6 Sanfolou en compagnie de sa soeur Téning
NDAW Hari, Il t r a v e r s a l e pays serere e t v i n t s ’ i n s t a l l e r 3 Ndock (2)
d a n s l e
S i n e , p u i s & S o b O u n a n e d a n s l e Daol d’ou i l m i t l e f e u à.
la forêt q u i depuis porte s o n n o m ; K o b R a n ( 3 ) .
C e f e u d i t - o n brQla p e n d a n t 1 5 j o u r s e t c o u v r i t u n p é r i m è t r e
compris entre :
- S o b Ounanù au Nord (dans le quartier Ndalane de Ijarry Ndondol)
- Mbind Oirane au Sud entre Mbaffaye et nlakapom
- M b i n d S i t o r D i o u f a l’Ouest
- Ngas o Nga Nderep B l’Est
Jusqu’a lr~vènemcnt d e l a l o i r e l a t i v e s u d o m a i n e n a t i o n a l q u i
p a r a c h è v e le processus de disparition ds la propriété lamanale d e s
terres , plusieurs lamanes se s o n t succedes c o m m e l e m o n t r e l e t a b l e a u
généalogique de transmission du lamanat. L’observation de ce tableau
permet de dégager les conclusicns suivantes :
- La transmission du lamanat do droit de feu de Ko Bale Ran
s’est faite de T o k o r B n e v e u c ’ e s t - à - d i r e à t r a v e r s l a lignee u t é r i n e
d o n t l a pérannitd a B t é a s s u r é e p a r Téning Ran!, s o e u r d e K o Dale R a n .
Les descendants do Ko Dalc marques par le milieu, finissent par en
a d o p t e r l e systbme social ct les c o u t u m e s . 3n n e s ’ é t o n n e pas q u e
Bourré D j i l s n e
?
q u i a s s u r a i t l e lsmanat spirituel, E#,
confi&le gardiennage de celui-ci à Komane Niouka Yadc époux de sa
soeur Ndama Diouf.
(1) - hdalou - contrepartie d o n n a n t droit d’occupation - il faut le
distinguer de Pakhnel prestation en nature aprEs
chaque recolte.
(2) ltomplacamcnt choisi par Ko Gale pour installer sa case sert
.
a u j o u r d ’ h u i e n c o r e d e l i e u dc l i b a t i o n s c! c h a q u e debut d ’ h i v e r n a g e .

-36-
Il était en effet dans la coutume de la région pour les propriétaires
de b6tail ou 1~L propriatairc terrien de confier un animal, le plus
souvent uno vache ou un champ 9 son beau parent. Cet animal ou ce
champ n'étaient pas sans lien 6troit avec sa fille ou sa soeur qu'on
donne en
mariage. 11 r;xistc en offct une certaine complbmentarité
entre la femma qui gerpctuti le Ndock Yayc, la vache qui garantit la
richesse de ce Ndock et le champ qui assure la nourriture. Et selon
l e prcverbe sérè?e :
l’Cclui qui épouse ta fille doit pouvoir to conserver ton bierP,
Ainsi, lc gardiennage dont la transmission SC fait de lignée
paternelle allait passer de la fnr;rillc de Vbéganc Ndour B Mbadane au
lignese de Kaumane Ndiouks Yade h NdiBmane.
Il importe de soulicjner la nuance quo le paysan s6rère
integra aux notions de lamanat de droit de feu "Va1 Laqqq"et lamanat
de droit do hache rfYel 5ax” qui marque non seulemont l’antbriorit6
mais aussi uno certain0 pr6dominnncu du Y;lQ Lf2irLg sur le YiLe &LX.
- N'eut étc) la loi no 54-46 instituant le domaine national,
Samba Cgo TtiIAO à Zarry Ndondol aurait assurb le lamanat spirituel,
Guedj Tine ayant 6migr6 h Mbour. D’autre part, le mariage de Samba
Yade du liynage gardion avec Ndela Diane du lignage de Yal lang aurait
eu pour conséquence dans le système traditionnel que Moussa Yade, dont
le frère Diogomaye est b Dakar, assure à la fois les deux lamanata.
- Morcellement du lamanat de Ko Bale
Comme l’affirme le proverba sér&re, qui explique tout le
morcellement dont a pu faire l’objet
kin, 0 deg n o kbz 0 lu Xugna 02û yæl 0
fjap no h.cnp 0 kal no hn 0 ha taga oLa y&
On comprend alors tout le morcellemont dont a fait l’objet
le lamanat dc drriit de feu de kr! balo, En effet ne pouvant assurer
la gestion du périm&tre total couvert par le feu, les lamanes du
gardiennage,
sur atitorisation des lamanes meîtres du: la Terre accor-
dèront ;jroit do hache sur la partie Sud du lamanat.
l-l-b- Lamanats do droit de haches : LES DIS
C'est dos loman3ts obtenus en vertu du dsfrichement effectu6
dans le p6rimètre que le yal lang a accord6 . Quatre deg étaient
ainsi constitués.
Dignoleg 6tait un side (2) h qui Douré Qjilane avait. accord4
droit de hache pour lui pcrmettrc dz se crder une zone de pClturage -
avec l'augmentation do la population, les animaux ayant étd onvoy&s
dans la foret les terres du dcg furent Cultiv&es. Malick SAR2 du
quartier Yess, qui lui aussi est sidb a 6td lt: dernier lamano sur
ce deg.
(1) Dans le p6rimètre du droit do feu du p&re de quclqusun il y a nécessairement
un droit de hache pour quoiqu'un d’autre,
Dans le dbfrichernent pûr droit de hacha du pbre de quelqu’un, il y a toujours
un champ pour quelqu’un d’autre.

Il fut accortj5 à Niokhor Oubane Ndiaye fondateur du quartier
Titine.‘& d e r n i e r ?3 a v o i r été maître de la terre est Déthié Sène
(à Titine).
N,f3, .Ndiaga Yade actueliement à Ndiemane, quartier fitine est le
d e r n i e r B a v o i r a s s u r é le gardiennage,
- Samba Ogo THHAO h Carry hdondol, de son cote, est le
d e r n i e r d u l i g n a g c propriGtaire a c?tre maetre de la terre.
-'Thieghem SAMC e t Mbckoud 0 N<ela q u i o n t etb maPtre$de
la terre, ont laissú leur nom' 2 deux mares qui se trouvent
dans la zone de Kob B Ran Z.
a mbol alc tehicghcm
non loin -lu papcm
a mbel mbokoud près do Mbind Ngor TtiIAO
. 0 deg ote Nnraw doundaw
I l v a d u v i l l a g e d e Ndeck B N d o n d o l e t a v a i t Qtb concedé à
Gana Ndong.
l-l-c-
Lamanat de droit de “sabot”
Il s’agit du deg accordé à Ngourkous c! Ngnr Koly, fondateur
du quartier Ngo Koly du village de Ndiémane, quo le tcigno Massamba
F a r b a FALL a v a i t obtenu 3 sa suite aupres do Eourré Djilanc.
Il convient de prbciscr que chaque deg qui se constituait,
6tait gérb d o la meme façcn qu 0 le lamanat de droit do feu, en ce
sens que celui & qui est concdt!Gti l’autorisation de rlcfricher
devient yal lang et il confie la gestion h un lignage gardien qui
lui se chargera f<'accorder des parcelles SI c e u x q u i en sollicitent.
Mais le Uroit d e dbfricher, comme du reste celui d’exploiter
u n ko&l)était accompsgn:S d'une c o n t r e p a r t i e . C e l l e - c i n’etait p a s
l e p r i x d e l a t e r r e , msis traduisait une mar:Tue rie reconnaissance
d e l a p a r t d e c e l u i q u i rea;oit l a t e r r e 5 1’5gard d e s o n b i e n f a i t e u r .
Comme cela a dejà été signalf2,
celui à q u i l ’ a u t o r i s a t i o n
d ’ o p é r e r u n ddfrichement dans lc périm&trc r!u Yai lang é t a i t
accorA5c, devait remettre le Ndalcu au icmano sardion. Celui-ci
d e v a i t transmeLtro l a prcst3tion a u lnmune ;jro;;riGt.aire s-lui l u i ,
d e v a i t l e p a r t a g e r e n t r o i s p a r t s :
Une part pour lc li,znage propri@tairv du lamanat
e
Une Part pour 13 lignagc gardien du lamanat
?
* ifne Fart p o u r l e t e i g n e d a n s l ’ a u t o r i t é t e r r i t o r i a l e
duquel est situé le lamanat.
Quant a celui è qui un kol btait concédé, il Jevait tous les
ans verser un lahnel - prestation symbolique marquant son désir
d’exploiter à nouveau la tcrrc.
(1) Ko1 - Champ

Ce système de deg et surtaut la possibilite de pratiquer
la culture vivriere on dior alors que la zone deck s’appretait au
p%turage des animaux eut pour effet la creaition de village autour
de cette zono de terre dcck.
La création do c e s v i l l a g e s a g r o - p a s t e u r s 3ttirés par les
G&turages comme c'est le cas de Keur Waly Fatma que nous présenterons
eut ;)OU~ conséquence une juxtaposition de deg qui constituèrent
ainsi des appartenances de villages.
I-Z- Dilimitation dos terroirs de villaqe
1-2-a- Situation initiale
Selon les renseignements obtenus aupr&s des populations,
t r o i s v i l l a g e s s e partûghreïtt Lo lamannt de d r o i t d e f e u d e
ko bale ran. Ce sont :
- Le villago de Ndiemanc Fondé par Waly Mossane Diouf yui
comprenait :
0 deg de Nyourkous
0
deg ole bignels
0 deg olu dorosobognc (Néokhor Ndiayc)
0 dey de Nrew Koundawe
- L e v i l l a g e rjo Daback f o n d e par Fassar 3 Ndioffane à q u i
Zourre tIji3Ene avait accord6 un dcg.
c /Ii /'
- Le villago de SessCno dont l ’ a p p a r t e n a n c e fonciére .< a
/ - --faitlimite a v e c c e l l e d e N3iCmane
--------
il Kherkhe non loin de
b’
l’e,mplaccmcnt du forage avec Gaback 3 la heutsur de
Ngas üjegane ( p i s t e ûaback Zattal!.
A p a r t i r d e Cos v i l l a g e s , d’autres SC créent comme Ndondol
e t 3akapom dc;nt les fondateurs ont quitté Ndiemanc. Barry Ndondol
connaîtra un0 prcmibre installation 2vCc Wolwam Yado qui repartira
3 NdiSmane son village d’origine. Pui Kora FAYE en compagnie de
plusieurs familles cxcudes par le chef de canton, airane 2iguc CIENG,
vont fonder le village de larry Ndondol sur agpartenancc de Sessène.
- Q u a n d a u v i l l a g e d e K. Waly Fatma, .il a ét6 f o n d é s u r
terroir d e Sess6nc par des L;iides
a y a n t q u i t t é L e v i l l a g e .
Compte-tenu de l a p o s i t i o n d e c e v i l l a g e d a n s l a zone du
projet d’aucuns pourraient penser ? unc installation rBccntc, et de
ce fait susceptible d’etre touchée par la declaration de la zone
comme zone pionnièrc,
L a c r é a t i o n du v i l l a g e d e K e u r Wely Fatma s’est faite en
deux dtapes dans un premier temps, quatre side a
NAeb Fatim Tine - Ndam Ndeb Diouf - Fsssas Thiao,- Déthid
Diakher Faye qui avait fait creuser le puits dLs Ndiaguoleme quittent
Sessbne avec leur griot Niokhor Fsye pour s ‘installer dans l a foret.
I l s c r é e n t & lfem~laccmcnt a c t u e l de K. Waly Fatma un village appelé
(3iolote) o u pind a k o b (1) o u wcorc (SessBno a kob).
(1) pind a kob - maison hors villages (litt6ralcment Les maisons
e n brouf2an‘r-

Un problème d'eau s'étant posé pour l’abreuv&%?t du bétail
et l’alimentation des hommes aprbs que le puits de Ndigueleme se
soit effondré, ils durent abandonner le village et repartir B Sesseno.
Quelques annSas aprés, Waly Fatma FAYE quitte SessBne pour
occuper l'ancien site do Sessbne 4 Kob et lui donne son nom. Pendant
ce temps son fibre 3éthi6 Diakher FAYE, qui faisait partie des
quatre personnes‘ayant crc2c SessEne ti Kob s’r2tai.t rendu à Ndiémanc
chez son tokor Romane Ndiouka YADE. Pendant que Waly Fatma quittait
Sessènc pour fonder ce village qui aujourd’hui parte son nom,
Kc Thiao quittait le quartier Ndiodiom de 2attal pour fonder le
village do Kcur Ko Thiao.
1 -2-!]- Situation actuelle
I l s’agit cle la délimitation des appartenances foncieres
des villages de la zone au moment de la promulgation de la loi sur
le domaine national ainsi :
- le terrain de NdiQmane s'étendait jusqu'a Kher Khe non
loin du forage. Elle faisait limite avec celle de Dakapom,
L qui s’arretc à la marre de Foudaye prés du Papem par le
_- <-* y,.,
\\
passage à trsupcau Ndondol-Scssène.
/'
#'/
- L a p r o p r e t é fonciere de Carry Ndondol jusqu'a Ndiaw (marre)
B n o t e r qu’e.11 e utait initialement partie intégrante du
lamanat de Sessène.
- La propriété foncière de Sessbne faisait limite avec
Ndidmane h Cher Khe, avec Baback à Ngas Ujeganc avec
?attal Y K. Waly Fatma.
2/- Modes d'acquisition des terres dans le systeme foncier(l)
Toute personne qui cultiw un champ en est-elle propriétaire sinon,
qu’est-ce qui alors l'autorise 5 1’eXplaiter ?
Les r6pcnses obtenuos 3. cette question nous ont permis, une
fois les difforcnts typas de lamanats ayant existe dans la zone
définis, et les appartenances foncières d e s v i l l a g e s 36limitées, de
prdciser les modes d’accès B la terre,
Z-l- Transmission de la terre
Z-l-a- Par héritage
E n d e h o r s ,~!e l a propriet&
Ua droit 1.12 feu q u i SC) transmet
en lignée utdrinc, l ’ h é r i t a g e C!G l a t e r r e dans l e s v i l l a g e s o ù n o u s
avons mené 11engu6te, se fait par le biais des patrilignages des
familles fondatrices.
La transmission se fait alors de pùrc en fils, tous les
fils ayant en p r i n c i p e d r o i t h u n e p a r t dgale cle I’h6ritage sur lx3
p r o p r i é t é d e l e u r pbre. I l c o n v i e n t d e n o t e r qu~e d a n s l a p r a t i q u e ,
il arrive souvent que 10s choses ne si: passent pas ainsi, les afnr5s
s’approprient du maximum de terre au décès de l e u r p8re a u dgtriment
des cadets sauf s’ils s’gmancipent avant le dGc6s du père,
Le régime foncier au niveau du village do Ndiomane a fait l’objet
d'une étude mange par, Jacques FAYE qui a abouti à la realisntinn
,.‘l...-. ,,-- ---a.~ . - * ”

2-1-b- par don
. -4th
-:.
Le syt&me de don consiste ;~our un maatrc de la terre B don-
ner, sans contrepartie aucune 9 un paront, 10 Flus souvent à un
neveu,
ou g un nouvel arrivant au village, une parcelle de terre
B cxploitcr sur laquelle ses héritiers Gventuels n'auront aucun
droit.
Z-2- La tenure de la terre
Il existait dans le systbme foncier traditionnel paralle-
lement à la transmission par héritsgo ou par don, un mode de tcnure
des terres. Celui-ci s’opérait s o i t par pr&t s o i t psr gage, le plus
souvent assorti d'une contrepartie.
2-2-a- Le système de prst
Il consistait pour un chef d’exploitation ne disposant pas
suffisamment de terres en appartenance de solliciter dos parcelles
en pret, Ce prêt s’il etait de courte durée par exemple pour un an
n'Qtait pas assorti de contrepartie, Dans le cas où le prêt dure
plusieurs annGes, l’emprunteur devait à chaque fin d’hivernage remet-
tre au propriétaire du champ une centrepartie en nature le Ndalou
et avant l’hivernage, verser une somme symbolique Lahnel pour signi-
fier quril continue d’oxploitcr 1~ champ. Ce fahncl pouvait etre soit
une feuille do tabac quton donne au propriétairu du champ soit un
kilogramme de cola.
2-2-b- Lc systéme de gayc de terres
Une des exactions contre laquelle s’erige particulièrement
la Loi sur le samaine National est la pratique du gage de la terre,
Celle-ci consiste a échanger un ou plusieurs champs moyennant une
contrepartie en nature ou en especo.
Si cette contrepartie dans un
premier temps n’btait qu'une forme de caution pouf celui qui mettait
son champ en gage, ce qui lui permettait en temps voulu en la remet-
tant de récupérer son champ, elle est devenue un moyen pour certains
proprietaires de terre d’scquerir de l’argent.
Selon les renseignements obtenus aupres des conseillers
ruraux 9 la contrepartie d'un gage peut varier :
- Four une parcelle de
un hectare de 7.503 à iO.OCO F CFA
- Pour une parcelle supérieure à un hoctare B plus de lO.OC:Il u
- Pour une parcelle inférieure h un hectare entre 2.5X à 5.080
If
Importance do la pratique du gaoc
Nous constatons que sur 91 parcelles gagées dont la date nous
a dte précisbc, 60 c ’ e s t - j - d i r e 65,33 YO l'ont Bté aprCs que la Icri
no 64-46 relative au Domaine National ait 6tC promulgu5e.
Ainsi donc, il semble d’apr&s le tableau qui va suivre que
la loi n'a pas eu pour effet de faire disparaftre la pratique du
gage. Elle a plutbt contribu à transformer le systhne de prêt basé
sur la solidari.tG villageoise et la confiance en son v0isi.Q:
à un
&Change avec uno contrepartie de plus on plus blev8e.

NClivlCRE BE CHAMPS GAGES SELON LE PRIX ET L'ANNEE
-41,
! Montant du !
Nombrs de champs 9agBs selon l'année
i
! gage (frs) !
I
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!Avt! !
? ! ! ! ! !
0
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T
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!
!
!
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y!
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!64 !64 !,55 !66 !57 ! GG! 69!7V !71 !72 !73 !'74 ! 750 76!77 !7l.l !79 !Total!
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9; 7 ; 4; 3;
!1- -
j
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I
;
; -1
CI (huit) parcelles gag6es ann8c et prix inconnus
1 parcelle contre 400 kg mil + 150 Frs
1 parcelle gag& contre 1000 Srs -t 1 bouc
1 ?arccllc Gagée contre 1 grenier de mil
,1 parcelle gagée cgntrc 2500 + 1 chbvre
2 parccllcs gm$irs contre 2 chevres
1 parce3.le gagée sontre 3 chbvrcs
“1 parcelle gs5,-de contre 550 Frs + 1 vatcmsnt
1
parcelle gagée contre 50 kgs arachide
1 parcelle gag& contre 12 kg mil
'l parcelle gagiie contre 5500 Frs + 100 kgs mils

-42..
Cette contrepartie du gage qui était donc constituGe dans
le système traditionnel soit de feuilles de tabac, soit d’un litre
de vin ou d'un animal, lc plus souvent un bouc, est à présent évaluée
en argent. Cet nrgent comme cela nous a f3tB confirmk5 est souvent
utilisé aux dbpenses des nombreuses corémonies familiales et rarement
à l’achat d'un moyen dc production.
Transmission de la terre et tenure de la terre ont eu pour
effet, dans le systhme foncier traditionnel da la région d’atténuer
le partage inégal des terres entre familles de lamsnes et autres
v i l l a g e o i s .
En rendant desuctes de telles pratiques, la loi no 64-46
r e l a t i v e au D o m a i n e Naticnal allait nui-i s e u l e m e n t rompre cet Gqui-
l i b r e m a i s entrafner
un btat permanent de contestations des droits
fonciers ct? qui se traduit par de multiples Xitigcs fonciers,
Q/- La loi n O 64-46 du 17 Juin 1964 relative au domaine
n o t i c n a l e t SOS effets sur le système f o n c i e r t r a d i t i o n -
nel de la r6gion
l/- Objet de la loi
En stipuiant qu'à l’exception des titres fonciers, toutes
les terres non immatriculées a p p a r t i e n n e n t à 1’Etat et sont gérCcs
par les communautés rurales”.
La l o i no 64-46 v i s e p a r t i c u l i è r e m e n t à f a i r e disparaftre
le système foncier traditionel d’appropriation lamanale do la terre.
Cette loi nationalise toutes les terres rBgulièrement
e x p l o i t é e s p a r l a pgpulaticn r u r a l e p o u r l ’ a g r i c u l t u r e ét l’blevage.
Elle ne reconnart au paysan qu'un droit d'usage sur les terres qu'il
met en valeur.
La mise en application d’une
telle loi boulevc>mv +?t un
système saculaire dti gastion de la terre n’&tait passans entraîner
de nohbreuses difficultds.
D'où la nGcossit& pour le ldgislateur de lui adjoindre des
structures devant permettre et faciliter cette application.
2/- Les moyens de la loi
2-I la loi no
7 2 - 0 2 du 1/2,'1972
la loi no
7 2 - 2 5 du 17/4/'1972
R e l a t i v e s r e s p e c t i v e m e n t à l’organisatiun de l ’ a d m i n i s t r a t i o n
t e r r i t o r i a l e e t aux communaut&s rurales, ces deux lois crgent une
nouvelle circonscription administrative : la Communauté Rurale dcint
l’organe de gestion Est Iv conseil rural. Colvi-ci a pour r61e entre
autres de gbrer les terres du domaine national dans le terroir du
ressort de la communaut6 rurale.

-43-
Z-Z- L e dccrot no 7 2 - 1 2 8 8 d u 2 7 Octobre 1 9 7 2
S e l o n l e s tarmcs dti ce docret, n o n s e u l e m e n t l a terre ne
p e u t f a i r e l ’ o b j e t d ’ u n e a p p r o p r i a t i o n m a i s ne doit e n a u c u n cas
etrc vendue, n i bchangbc n i f a i r e l ’ o b j e t d e pret. C e decret q u i
d6finit l e s c o n d i t i o n s d’sffectakiw e t d e d&saffectation d e s t,errcs
d u d o m a i n e n a t i o n a l dovakt: a v o i r p o u r consequcnce l a disparition
d u systeme lamanal m a i s surtout9
s o n a p p l i c a t i o n entrafnera de
n o m b r e u x l i t i g e s rdsultant de la contestation de droits fonciers.
3/- L e s e f f e t s d e l a 13i n O 64-46 sur le s y s t è m e foncier
traditicnncl 0’ l e s litiqe, row~
L e f a i t q u ’ a u d r o i t d e p r o p r i é t 0 detenu p a r l e s lamanes, l a
l o i s u b s t i t u a u n droit d ’ u s a g e intcr?isant t o u t e forms d e t r a n s a c t i o n
d e l a t e r r e e s t à l ’ o r i g i n e d e nombreux l i t i g e s entre paysans d o n t
l’a,nalyse
des causes confirme le m:jdc de fonctionnement du système
f o n c i e r traditionntil pr&cédemmcnt d é c r i t .
3-l- Causes ct modes de réglemont des litiges fonciers
L e s e n t r e t i e n s a v e c l e s n o t a b l e s d e s v i l l a g e s e t particulié-
rcment l e s c o n s e i l l e r s r u r a u x ct l e p r é s i d e n t d e l a communaute
r u r a l e d e Ndcndol rolevent plusieurs causes d e c o n f l i t c o n d u i s a n t
les a n t a g o n i s t e s à se rcfaer a u D i a r a f d u village o u e n d e r n i e r
r e s s o r t a u c o n s e i l r u r a l d e l a communauté r u r a l e dans le ressort
d u q u e l a l i e u l e l i t i g e .
3 - 1 - a - L e c a s d e prêt
D e p u i s l a p r o m u l g a t i o n d e la l o i sur l e D o m a i n e N a t i o n a l ,
c e r t a i n e s p e r s o n n e s q u i a v a i e n t prf?te u n e o u p l u s i e u r s p a r c e l l e s
de terres ct manifestent le désir d e les rdcupÊrer, s e v o i e n t
opposer u n refus catCgorique de li: part de ctux
. i l s a v a i e n t
prfitG c e s terres.
L e c o n s e i l rural9
e n a p p l i c a t i o n d u décret no 72-1286
d u 2 7 O c t o b r e 19729 lorsqu’il est saisi d’un t e l l i t i g e , d o n n e g a i n
dc c a u s e à c e l u i à q u i la
t e r r e a v a i t étB pr&t&e à c o n d i t i o n q u e
c e l u i - c i e x p l o i t e e f f e c t i v e m e n t les terres. D a n s le cas contraire9
l e c o n s e i l r u r a l c o n f i s q u e l a p a r c e l l e p o u r l a r e m e t t r e à q u e l q u ’ u n
d ’ a u t r e m a n q u a n t d e t e r r e à e x p l o i t e r q u i e n xura effectub la demande.
3 - l - b - L e cas de qage d e l a terre
L a solidaritb villageoiso ct l ’ h o n n e u r à l a p a r o l e donnde
f a i s a i t q u e d a n s l e s y s t è m e t r a d i t i o n n e l , toute personne qui mettait
e n gage u n e parcolle atait assurde 3e l a rBcup8rer h t o u t m o m e n t o ù
e l l e remcttr3it a u gageur la somme QU l a contrepartie versée. Aux
dires dzc; conseillers ruraux9 plusieurs c a s s e p r é s e n t e n t o ù c e l u i
à q u i u n e p a r c e l l e a BtB yagCe refuse d e r e n d r e c e l l e - c i a p r è s
r e s t i t u t i o n d u g a g e .
S a i s i d ’ u n t e l litige, le consoil rural déboute aussi b i e n
10 g a g e u r que c e l u i à q u i l a p a r c e l l e 6tait gagée p o u r e n s u i t e
l’a,ffecter à q u e l q u ’ u n d ’ a u t r e .

-44-
Il procédera à l a m6mc d é c i s i o n l o r s q u e dans l e c o n f l i t s e r o n t
impliquées plusieurs ?crsonnes. C’est le cas lcrsqu*une personne A
prete à B unc psrcelle et que B gagc la parcelle A C.
3-1-c- Le cas d'hbritaqe
Il arrive que les ayants tircits d'une propriGt6 soient opposés
quant à la r&partition do l’h&ritqge. Dans ce cas, le probl&me se
règle en gdndral en famille et au cas où le conseil rural en aurait
et6 saisi, il se contento d’en appeler à la bonne entente du groupe
familial. A noter ccgendant que lorsqu'un pèse de famille meurt,
ses enfants doivent, sclon le pr6si:lent de CommunautG Rurale de Mdondol
f a i r e une d é c l a r a t i o n rfe docès (payoc 1.800 F) q u i l e s a u t o r i s e i3
e x p l o i t e r l e s t e r r e s d e l e u r p è r e dfifunt.
3-l-d- Le cas de don
La situation s’est présentée où un des antagonistes prétendait
a v o i r reçu l a p a r c e l l e p a r don de son ami défunt alors quo le fils
de celui-ci soutenait qu'il s’agissait d'un prBt. La décisicn du
c o n s e i l r u r a l 8 ét& d e c o n f i s q u e r l a p a r c e l l e e t d e la c o n f i e r atJ
Diaraf du village.
Il arrive en effet qu'une parcelle confisquée s,oit confirSe
par le conseil rural au Diaraf du village auquel nppaMennent les
antagonistes. Celui-cipc3urra alors exploiter la terre tant qu'une
nouvelle a f f e c t a t i o n n’aura pas Gt6 d&cidBo.
Dans ce:te étude dos difffirents 1iti;es Fonciers, il importe
de noter le cas ire délimitation de parcelles. Lc plus souvent c'est
l e chef d e v i l l a g e q u i r è g l e c e l i t i g e en m a t é r i a l i s a n t l a limite
des parcelles par des amoncellements ou en y plantant des oseilles
ou des piquets.
Toutes ces considérations neus am&nent à nous interroger sur
l’a,pplication de cctts loi au monde rural, Il semble en effet, qu’au
lieu de contribuer à une mcillourc répartition et redistribution du
facteur do p r o d u c t i o n - T c r r c , e l l e a i t e u p o u r guffet d e rompre un
systàme s o c i a l o ù l a solidaritG e t l a c o n f i a n c e e n s o n v o i s i n , p e r m e t -
taient différentes transactions assurant à tous des superficies 21
e x p l o i t e r .
Dans le systbme f o n c i e r t r a d i t i o n n e l d i s e n t l e s anciens9
c e l u i - à - q u i é t a i t pretéri une p a r c e l l e la remettait au p r o p r i é t a i r e
dès que celui-ci en faisait la demande. I l é t a i t p a r a i l l e u r s i m p e n -
sable qu'un individu qui. a versé uno certaine somme en gage, refuse
de r e s t i t u e r l a garcclle a i n s i obtenuo au prop:ri@taire si celui-ci
désire rdcupérer sa parcelle, ut pour se faire, rembourser Xa contra-
p a r t i e d u gage.
’ CE’ti~nt
des paysans, du reste, ne verraient-ils pas dans la
loi no 54-45 relative au Domaine National, un moyen de se doter en
terre si certains conseillers ruraux en font un moyen de spéculation
financiè?e. Ceux-la m&mc qui doivent non seulement oxpliqucr l’objet,
d e c e t t e l o i m a i s a s s u r e r s o n a p p l i c a t i o n .
Il est en effet arriv6 des cas où desaa&ras ., influents du
conseil rural, domandent 21 ides paysans d6bcutés aprbs un litige
foncier de leur verser une certaine somme 6' arclent en letir promettant
de passer outre la d6cision prise en consultation du conseil. Nous
n'en voulons pour preuve que les cas ci-après :

-45-
lb cas Le cas saliou NGOM
Un litige avait Bclaté entre d e u x paysans ûpr3s que l’un a i t
prétcndu que son père avait pret12 un champ au père de son vis % vis
e t q u e c e l u i - c i exploitait,
Devant l e nefus d u second ~!*obtempérer, le premier saisit,
le Conseil Rural dont la dCcision fut do laisser le champ à celui
q u i offectivcment 1’ oxploitaito@‘est
alors qu'un membre du conseil
r u r a l p r o m i t h Saliou de lui faire affecter lc c h a m p , m a l g r é l a
dbcision mais à c o n d i t i o n q u e c e l u i - c i l u i verse 2 5 . 0 0 0 F CFA.
2i? c a s
Un paysan avait il y T.: de cela 10 ans environ donne en
gage un champ .3 un autre pour une valeur de 2.580 F CFA et un
bouc, Le Conseil ayant: confisqué ce champ, un membro influant du
conseil propose eu gayeur de lui obtenir lc champ à condition qu’il
verse 40.000 F CFA dont 20.000 F CFA à payer comme avance qui
devaient @tre partages entre certains membres du ccnseil. L’avance
f u t v e r s é e e t n ’ e u t é t é l a v i g i l a n c e d'uno mombrc d u c o n s e i l , l e
reste aurait 6tti vers6 sans pour autant avoir obtenu le champ.
Parfois, c’est les deux antagonistes qui avant lo jugement
versunt chacun de l'argent 5 des mcmbros du conseil rural. C’est le
cas qui nous a et5 relaté où tous les deux paysans impliqu6s dans
le c o n f l i t o n t versé l'un 12.500 F r s et l’autre 35.000 Frs afin que
la dbcision du c o n s e i l l e u r s o i t f a v o r a b l e .
C/- Etude de cas
L ’ o b j e t vis& p a r c e t t e é t u d e c ’ e s t g r â c e a u x d o n n é e s
foncieres liées à la population de déterminer pour les villages
d e Ndiémane
et de Dsttal, l a superficie cultivable p a r i n d i v i d u
a c t i f .
L’claboration, par ailleurs, de cortes d’appartenances des
t e r r o i r s d e N d i é m a n e et de Battal v a a i d e r à l a comprehension de
l’ensemble des difficultcs i n h é r e n t e s h l a d i s p o n i b i l i t é f o n c i è r e
mais aussi B l’é,loigncment des champs.
I/- Cadastre des terroirs de Ndiémane et de Batta
1 - Cadastre du terroir de Ndiémanc
cf Annexe
'l
2 - C a d a s t r e d u t e r r o i r d e Battal
cf Annexe 2

-46-
2/- Donnees foncieres du terroir de Ndidmane et de Oattal
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Observations :
Dans le cadre de la recherche des 6léments pour une réo:rien-
tation du projet de mise on valeur des Terres, Teck de Ndiémane at
particuliercment 9 pour ce qui est do l’affectation des espaces
aménac;Bs les données fonciEres obtenues sont trbs importantes. IEn
effet va-t-on créer des exploitations individuelles de Cl 3 12 hectares
a l o r s qur la supcrficio cultivable par actif dans la zone est environ
de 1,%5 ha par actif NI et 1,57 ha par actif MN.
Par ailleurs l’observation du Cadastre rju terroir de Ndiemane
est bien explicite d’une situation genérale a la zonu pour laquelle
l’affectation des terres aux autochtones 3ccompagnhc d’une opBration
de remembrement pourrait constituer une solution. Cette situation se
caractérise soit par z
- un morcellement des parcelles
- l’éloignement des parcelles
- le rogroupomsznt des parcelles sur une m&??mz <lualite de sol
. Lc morcclloment des parcelles
Pexemple nous est fourni par 1 ‘appartenance foncibra du carré
no 20 du quartier Ngokoly du villago d e Ndibmane qui presente 10s
caract6ristiques ci-apsbs :
- population totale du carré
9
- population active du carre
4 actifs
- soparfiois totale disponible
6,24 ha
- superficie disponible par actif
1,54 ha
La superficie qui est de h,24 ha est rGpartie en 7 parcelles
dont les superficies sont D
1,20 ha - 0,50 ha - 1,50 ha - 0,94 - il,80 i-~a - OP40 ha -
0, 90 ha.

. L'&:iqnement Ues parcelles
-47-
Il s’agit du car& d’un paysan do N4cck - Centre, qui présente les
caract6ristiques suivantes :
- populaticn totalo du carr6 -
29 personnes
- nombre de ménages
3 ménages UBpcndants
- superficie de I'nppartenancc du carre - 2q922 ha
- population active d u carrB -
9925
- s u p e r f i c i e cultivable par actif -
2929 h3
Si pour ce cas, la superficie disponible par actif permet
d’envisager, la pratique de thémes, semi-intansifs, il reste que
l’éloignemont des pûrcellcs du village et des parcolles entre elles
présentent des obstaclea notamment pour le transport du mat8ricl d’une
parcelle B une autre.
En effet on compte deux parcelles qui sc3 situent respectivement
B 3,3 km et 397 km du village et qui sont éloignée l’une de l’autre
de 4#2 km.
. Regroupement des parcelles
Comme l’affirme les paysans eux-mbmes, il serait souhaitable,
et cela constitue une marge de s&curité,
qu’ils; disposont d’exploita-
tions en dior et d’exploitations en dcck les deux types de sol.
rGsistant différemment aux aloas climatiques. Or un fait qui existe
dans la zone et que montre le cadastre du terrclir do NdiSmane c’est
que certains carrbs ont leur propri6t6 soit cnti&remcnt en deck soit
entièrement en dior.
Ainsi donc, 5 ce proJl&me crucial suscitB par une population
en constante proQrcssicn sur des espaces de plus on plus réduits, le
Projet do NdiSmane pourra apporter une solution grbce B l ’ a f f e c t a t i o n
des terres B ceux-là mémtis qui exerçaient le lamanat dans la zono ut
qui continuent de convoiter ces espaces.
Cotte affectation
de terres aux autochtones pourra permettre
b certaines familles de ::!isposcr suffisamment Ze terre et surtoub
faciliter un remembrement graice 51 l’échange dc terras entre paysans.

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sur les 1139 cssrés dr; t@r+cir, 41A pc~ss~der-t~ des terras. Parmi
C~IJX-ci -c>"r,4 7; ont entre 0 ct Y hectares.
Par ailleurs, pur les 153 a&naccs exploitants disposant de
terres' 56,2 % ont cntro 11 et S hsctarcs.
Ifne tclls sg.jprrficie co;rrptÊ tunu da l’aucjm2ntstion au sein du
mhage exploit5nt du n3mbrv d’actifs ne favorise pas l’~~quipement en
matériel lourd,
Comme cela zpparaît, il zxi~te des carrés n't;yant pas de terres
et ctest pnrmi ceux-l& surtout mais aussi permi CWJX e n dispasant tr&s
peu yu’3n truuvs le 711~s souvent les gages d.3 to-ros et les emprunts.
Il est B noter par ailleurs aussi bien CI ßaétsl que dans la
terïoir de NdiGmano q u e Ics Chefs du mtsnage dUpendant possèdant des
terres l e s ont Icqu ises per Mritego de ligné2 ut8rine.
Cetts possession do terra n’cmp6cha pas que ces Chefs de
m&naga dépendant gardent leurs droits d'héritage sur la propriété de
leur pére.

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II .” III e !L:IS act.ivkttlL: 5e~rû~uction dans 1:: ~0125
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L a terre que 12 paysan continu2 de cultiver pour assurer
la subristanca do la famille.
. te trcupcau qui fi C?L( polir rille en plu’3 de 1st production
de lait d’btre une épargne coXlcctive en face dee besoins
de la Îni;ibl1&,
A/- Le sysébrr!e aqricole

!jstcSricl tat:31 du terïsir de NdiGmene
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Gomma Z'indiqu,~nt l e s tah2.caux de makfiric:1. s u r NdiBmnne et
Oattal, le mat&~iel. de culture utilisant la tr5c:tîon asine, Bquine et
bovine comprend ~ssentiellemsnt le SE?i?Clir - pratique:I!ent tous les champs
des terroirs outils soient d'arachide DU de mil sont ensemencés au semoir,
, La houe occidentale pour laquelle lc: t;r:icti.on asino est suffi-
sante,
. La houe sine qui, elle, n6cessi te la trnctian Bauinc. Il
ii!l[;Cll? k0 [lal!J
2illcurs de noter le d6veI.oppement de la traction
k 0 v î n v dans 3.8 r::ginn , ce qui ne va p& sans poser de probléme
notarnnerit
celui de la tailla constitunnt un seuil pour renta-
hiliscr une telle tractlon.
Enfin, ces animaux de traction, surtout ltBnc et le cheval, en
plus de l'exploitation des champs canstitucnt Los seuls moyens, de
transport dans la rbgion. Transpart des personne.3, rnzis aussi transport
d-! matcrie et aussi de S"eau qufil faut $XfQii~
a l l e r chercher h
plusieurs
ki.lom$trss de distance.
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'l-3, C&fis6qbonces de l'utilisa,tion du matQr$cl srj.cole sur l'accu-
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pation des Terras.
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-
.
Si L'optimisation de l'utilisation des moyens de traction et de
La m6canisution demeure un facteur essentiel B toute action technique,
elle exige par zillsurs l'existence d'exploitations de tai1J.e suffisante
disposant, de chemps rsgroup&s, L'affectation t!eI-i terres am6nag~as aux
autochtones pourrait 9 permettre d'envisüqer un tel. regroupement grhco B
un sys U?rne de rnmcmbrement qui consisterait 3 un :
- regroupement des parcelJ.es en dior
- regroupement des parcelles en Cock

i
62s normes de rent,sbilisation Btant environ de :
- 8 à."r2 ha pour une pi-ire de boeufs
L
6 ha pour une traction Oquine
” 3 cl
4 ha pour une traction osine
C!n comprend que dans la zone la progression de 13 traction bovine
se fasse beaucoup plus lanternent. Mais h l'insuffisance des terres, il
y a nussi le I1:ri.x de l.a paire de boeufs qui n'est pas accnssibJ.c h tous,
Cela nous ambno b ,cette constatrtian que If? manque de terre dans
la rdgion n'est.pas seulement dQ à l'augmcntatj.::c de la population r?i &
une quelconque mauvaise rgpartition des terres. CO manque r&sulte de
.
l'accroissement, g rYce a l'utilisation du mot6rie:l zGri.cole de la capacité
do, travail.
En d'autrestcrmoq l'utilisation des rnoy:,ns de la traction animale
et: du matGric1 sntrafne une exploitation axtensivz des terres at de ce
fait, pose de son poids sur 3.a conFrninto FonciBro tians la zona.
\\
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.
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c~17 EPPct, depuis l ’ i n t r o d u c t i o n d e 12 mGcanisation, o n o b s e r v e d e p l u s
t?n p l u s d e cas o ù toue les membrns d u m6nzqe travsillent ensemhlc a u s s i
bien s u r 10s champs r;u chef d e ménage q u e s u r ceux d o s sourqas et d e s
femmes. P o u r c c m o d e de p r o d u c t i o n , les hommes ~Qncralclncnt-pratiquent
10s t r a v a u x mbcanis;Cs tandis que 112s fcmmc,s eff,:2cIxcnt l.es travaux mant&&
L e motéricl utilir: est coluT d u chef d e mCna~~c, c e l u i - c i
diri;!’ r,t las travaux. L a diffdrenco a v e c 10 modiilo trr-;ditionnel d e
p r o d u c t i o n 051 sourgas far:li.liawx e t femmes é t a i e n t t o n u s s a u f le L u n d i
e t 1s V e n d r e d i ,
?.‘bSC?I’V6S
FJU kïSV3i.L C!C3 ICUTJ champs, d
e

pEirtiC.f,pEr
9 toutes les operations culturales s’of’fectuant d a n s JC champ du chef
Ici t exploitation2 rcsidc dans l e fait q’~r? t o u t l e rnohdc ‘ p a r t i c i p e a u x
travaux dF!D chwnps de tous, e n c o m m e n ç a n t p a r 3.0s champs de yL>l Ngak.
A.i.nsi donc, d’un systli!me caractSrisc5 p a r d o u x formes d e t r a v a i l :
--un trz\\J:;il coopératif d e l ’ e n s e m b l e d e s hommes c?t fcmvcs SIJI‘ l e c h a m p
d u c h e f d e n..inayc,
-un travail i n d i v i d u e l de:’ sourgçs e t fammcs s u r leurs p r o p r e s c h a m p s ,
L a t e n d a n c e e s t p o u r l a m a i n t i c n d u t r a v a i l coopGratif aussi bien dans
les champs du chef d’cxploitntion q u e d a n s c e l u i d e s c h a m p s des sourgas
et fcm,mcs.
I l f a u t i c i n o t e r q u e malgrY cette p a r t i c i p a t i o n d o t o u s a u x
t r a v a u x des c h a m p s d o t o u s , s o u r g a s e t femmes continuont de 2QnQficicr
d u p r o d u i t d e leurs c h a m p s .
D o n s c o t t e a n a l y s e d e s echangos de trzva,il q u i s ’ e f f e c t u e n t ,
i l f a u t s i g n a l e r q u e d e s &Changes peuvent a v o i r l i e u e n t r e d e s mcmSres
d u menag:, e t d e s p e r s o n n e s Atrnngércs au menago, C’est le ~~1115 l o r s q u e
In chef d e menaqo orqanisc o u doiv,:
l u i o u quelnu’un d u m6naqc
- parti-
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ciper B u n
siu --71 >. -
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- D u p o i n t d e VUE d e l a c o n s o m m a t i o n , c’est 1’~nsemblo de
tout:is J.r:s oersonnes nuquelles
lc c h e f d e cuisine d o i t o o u v o i r n o u r r i r .
A n o t e r ccpondcnt que cette o b l i g a t i o n d ’ a s s u r e r l a n o u r r i t u r e d u
mbnûgc fai t “[)/J”l 2 la cooperation d a n s l e travail d e t o u s l e s actifs
dlJ i96nTige .
Ainsi donc, l a s t r u c t u r e d’exploitation J!C! basa >E&S l a ’ rfigion
est ln “!gok, i l . correspond a u menage d i t exploitant c ’ e s t - à - d i r e , c e l u i
qui toi-i t en appz.:rtcnant a u carre p a r l a rQsi,denco, org:\\nisc s a p r o p r e
produc tien. I l a r r i v e , c o m m e le m o n t r e l e tableau ci-apri-s qu’au s e i n
d’un nàme carr8, c o e x i s t e n t p l u s i e u r s m é n a g e s d o n t lns menaqes exploitants
1st ];:zs mbnagos dopcndan ts c ’ e s t - à - d i r e n o n encore a f f r a n c h i s d o l a
t u t e l l e Oconomiqua d u c h e f d e carré,
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(l)iEm - 3ournée de t r a v a i l orgnnis6 s u r i.nvitation d’un b6néficiairc
o n vue d ’ a i d e r u n e p o r s o n n o souffrantr, o u tr~2 %+ac

-S9-
CztLé pretiuction
agsicors dans une économie dctnsurée tradi-
tionnelle vise taut d’aborci 9 -.;:3uref la subsistance su:; rnembrcs de
f'exploitatio7'. Cela oxpliqur: 1' iii;~porl;nfrCe d3nnt5c si fn ColtUrC d u
‘mil particuliSr2mont d u
mil scuna.
w- ij,, chsq: d'arachide
w tin champ de mii

&
43-j... ’
RGpartition des ménaqcs par carré - cas de Botta1 :
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z-3- Ka-turc des cu1turcs :
t’unici”LA de cuisine nous venons C{C le voir, oblige tous les -
membres actifs du mbnoge exploitant à assurer leur subsistencn en parti..
cipant aux travaux des champs du chef du rnBnagc exploitant. L'activitQ
uconomique ayant pour iut cntte eutosubsi.st;~ncc, on comprend toute
.l.*importance accordée, $ la production vivriBro, Cela n'a pas cependant
ompEché l'introduction et le rspid:? dévaloppc!mont do 12 culture de
l'arachide, soulc culture do rente dc lri,zono,
. .
2-3-a. Cultures vivrihrcs :
Il s’agit surtout de 1s production clr2alière des champs du
chef d'cxplaïtatian. Les c:ulturcs dcwant RSSU~CL l’autosuhsistzncc du
mbnago sont :
Le sorqkm cultivé ~~5nérnlemc~t sur les sols decic en bordure
’ dc la zone du projet. Sa cu1turc rugross~ p9r rapport à celle
du sc!-frs? p?i‘ce quo non saulemi'-lnt, il est peu appr6ci.é pm 13
populetion, SO vent mal r; .l,;sur tout, nQccssi.to une pluviomr?trie
importante.
. Lc suuna principale Cfllt~Jrc wivritrc, OCCUPC de ix?s larf.gc
ospac?s dans 1~:s sols diors autour dos concessions Tell Kour.
.
2-S-b- Cultures de rcntc :
C’est principalemont la culture de l’ûracflido qui chez 13s
rizysans suivis de r~!d.iGrnane ct coux do O:>ttal occupe une superricie aussi
inpartante que le rC.1 souno.

-61-a
Les femmes dGl.imitent sowvcnt leurs champs d’arachide en
scman t du bissap qui sert à l a c u i s i n e nais o s t aussi vendu.
L e n i é b é e s t a u s s i s o u v e n t associ6 EUX champs d’arachide des
Ft-;mmes,
ot v e n d u a p r è s l a r é c o l t e s u r l e s marches hebdomadaires et e n
partie autoconsommée.
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TableauX d e s sup6$fi&iv& p ar c u l t u r e d a n s l e s carres s u i v i s
de Ndiémanc pour la campaqnc: 197'9 - 19RO.
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B/l LE syst&mc pastornl
-62n
La position des diff<rcnts villages auteur dn l a For&t; d o
Kob o F!an qui Tait l'objet du projLlC_ dc .misc en valeur rcfl&to à r-12 pas
on dou tf3r , 12 n a t u r e d o l ’ é c o n o m i e d u payjsan serrer do 1s zone, CalLa-ci
pondant lonr~tomps I-I’ a on cffct connu que doux zc:tivitGs principales :
1” agriculture et 1’ élovagz ,
g ces ügro-pastyurs,
il fallait I.a tcrro pour azsuror Leur
autosubsfstancc m a i s ausci d e s e s p a c e s libres oi~ anwoycr ptrs le b4taj.i
surtout C U momr?nt des cultures q u a n d Ics animaux qcritt-n C 10s enclos
do village.
CC souci avait amen6 tous les villagns dont lc lamanat
s'btcndait dans l,:j zone Z prF!voir u n ospacr,ï
sur IequoL ils effectuaient
u n syst&me d u r o t a t i o n jachBro, culture, Chayua jachgrc d e v i l l a g e
s e r v a n t d e ZO~O dG paturage au v i l l a g e . ALIX dires dos a;tciens, cztte
rotction é t a i t organisso de tz1l.e sorto q u e l a partic Vis$a p a r le
p r o j e t dc: N d i é m a n c s e r v a i t d o zone d e l i a i s o n a u x p9turcgcs des diffdrents
villages.
L a prossion d4mographiquc d’une p a r t et d’autre p a r t , l’ox-
tension des supcrficios cultivéos g r â c e à l ’ u t i l i s a t i o n d u matbriol
a g r i c o l e o n t ou p o u r effet d’ontralner l a suppression d o ces ,jachéras ~
limitsn t ainsi l e s aspacos rGserv8cs
h La vainc? paturc ot que 1.z sGali-
sation du pro>jct cantribuera 21 61imincr. Dbs lcrs, riait che? 1-e paysan
s Q r e r do l a zanc u n e inquigtudo q u e t r a d u i t cette question :
Fu’allons-nous $evBnir s a n s n o t r e b6tail ?
Ces paysans q u i , p o u r pnlliar L’B troi tasse des peJrages se
v o i e n t obli..Bs_. dlonvoyar IC+I~ b$ tail -n transhum?ccg
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I=. N a t u r e c t importéanco d u c h e p t e l - d a n s Lens terroirs de
NdiBmane e t Rottal
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Observations :
-63-
Ci-7 c o n s t a t a q u e p o u r les villagos cit&s 5 9 4 s o i t 5’7 ,65 41: d e s
bovins sont enVoy&s en trnnshumûncas vers lo Flirfo
Cela t r a d u i t
l’acuit d u proSl&me d e l'6lcvagc d a n s l a zona. D'uno zona rle,convcr-
gence d o troupeaux vonant do tr8s loin comme le montrent las nombreux
chcnins de parcours qui se perdent dans la for3t de Kob u non, on en
e s t r6duit b uno z o n o d e d é p a r t d e p l u s d o l a moiti6 d o tetos d e b o v i n s
voru d'autres paturagcs. N63niïioins, las petits ruminants n:? sont p3s
oncorc concornas s a u f quelques o v i n s .
Ii c;n c r o i r e 10s rcnsoigncmcnts rscucillîs nupr8s d o s g r a n d s
4lcveurs, 1:~ transhumencc consYitun u n inconvénient d a n s la mi:!suro ob
seulemon t 10s 2/3 d u b é t a i l nnvoy6 r e n t r e n t a u villagi:, Lo reste 6tant
m o r t O U VOIE? durant la transhumancn, L e s p r e m i e r s d é p a r t s SO f o n t d è s
la mi-Mai. et Ics troupczux no r e v i e n n e n t qu’apr8.s l e dGtcrrage d e s ara-
chidos,
L ’ i m p o r t a n c e d e s c a p r i n s d a n s l a zona résultu d’uno part du
f a i t q u ’ a u s s i b i e n las hommes q u o les fcmmcs o t m2mc les enfants é1Evcnt
d e s c a p r i n s . D’sutrc p a r t , c’est ltenimül q u i l e p l u s s o u v e n t e s t o f f e r t
p o u r mcnifestur la venue d’un hBte o u p o u r m a r q u e r cortainoa circons-
tances.
, Les 8nas et les ChCUEitJX envoyés o n transhumance, s e r v e n t
au ,traryqcpC J~ES baqagos z
...dYI,
.
d,es -hommes c o n d u i s a n t las trauwau~.
2/- LCS voies de parcours du bt?tail
D e chaque c8té d e l a foret d o K o b o Ran et entra 10s diffQrents
villagos,
oxistcnt c n c o r o l e s c o u l o i r s s e r v a n t a u passage dos troupeaux
qui venaient on transhumançc dans la zona, r’armi ceux-ci nous pouvons
c i t e r :
.
Lo passagE?
reliant Ngoye - PJdondol en pessant pz.r Ndibmane.
Il sépur~ les villagus d o Sobbno ot Scssùnc avec B l a h a u t e u r
du villago d o Sl:ssBnc.un puits pour l’ abrouveincnt du bf tail,
. Lc passoc;e
f o r m a n t l’axe contra1 d o l a zone ct qui relie
ilambcy e t Fisse1 u n par,c;c?nt par Ehzfayc!. I l r c n c o n t r o J e
passage f:lqoyc? . Fisscl appal.6 a k a l alo aliou Sylln ( 1 1.
A leur p o i n t d e r c n c o n t r c , i l y a u n p u i t s a u j o u r d ’ h u i
assÉchÉ appelé Ugas Aliou.
. Ponant d u S i n e , il y a un passage non loin de Ngas seici: ( 2 ) e t
q u i separe l:?s v i l l a g e s d o 3arry PJdondol ct Ngonino Mbadone
a v a n t d e so r e n c o n t r e r lc passagc d e Aliou Sylla.
. L e p a s s a g e reliant Baback o t Battal auprcs d u q u e l s e t r o u v a
-
.
. .I -. _ - ., _ - ” - $Jg.as.-. &jeq~ne- titi jourdJ ht,i- cSTon&A-c.- - - - . . - _ -- - - - ._ -- -. _ - . .- -. . . . - - _. -
0 ) .: I)u nom du ehaf d e canton filinu Sylla q u i l’avait f a i t dtSfrich8
(2 J : Ngas SO&; - p u i t s d o stick

-64-
Ainsi donc , pour chaque ~~ssc?go, il y avait un puits. 'Zela SC
comprend quand on sait le double r8lo assign6 au): passages. 9'una pnrt,
pcrmcttro do canclyscr 1~s animaux venant do loin paltri dans 1a zona
une fois c'juc: les cultures ont débutb. Q'autro port, Ia prescncr de points
d'sau sus chaque passage r6pondrci.t au souci, quand les marres sont as-
s6chBas rt que les animaux n(o pcuvont rejoindra les puits do villago à
c3usc des rEcoltos, d'assurer leur ahrcuvomnnt.
,LL: paysan s6ror dz la zone n':?usait attach6 tanL d'importance i3~
troupeau 2-t nc so serait inquifité dcv?nt la rcalisation du projr:?t dz mise
en valeur si celui-ci nc jouit.
pas un gr:ind rbla aussi bien dans son
6conomj.c cla subsistance quL? dans CYs ralations so~c;ielr:s 3vizC IC groupe
familial auquo- ,,il aQ,pa.r tiont.
.
., " .- .s .., . . . - .- --
3/- RL3lo du troupeau dans 1~ vie dos paysans do lr~. z.one
C!u*allons-nous
faire do tout 10 bétail qui pait dans la foret
do kob o Tan. _
qui! VT-t-on devenir sans notso bétail ?
C 2s questions no sont pas 10 rcflat d'un simple ettachoment du
paysan s5rer de la zone à son troupeau. Elles lzisscnt c:ntrevoir toute
l'importcncc que: jouo l'animal aussi bien sur Zc f!lsn 6conomiquc que sur
lc plan sccial, _ ,_ .,
..-_
. . I
3 -Î- Rble 6conomiquo du troupsa~..~
3-I -a- fczrtilisation dos Sols
rivant l'int~oductinn des cnqrnis minGraux, 13 troupeau ijtait pour
113 puyscn Jn seul moyen dr? fcrtilis&tio,T du sol ardco au systémc do
rotation culture - jachère- pCYtur4f2 qui s'effectuait en bordure! di? la zone
dc: ?orOt pondant L'hivcrnagc tandis ql~‘à 1~ saison sEcho, c'6tai.i &our
dos toll kour qui szrvaicnt d'enclos, d’dtro FumAs. Do nos jours, scuLs
10s toll kuus continuont on partie do faire l'objet d'uno telle pratique
d'assolcmont l'zxtansion des cultures nr! permettant plus lf! systgmc de
rotation.
3-l-b- Capital productif
En cas de soudure faisant suito B un mauvz!is hivernagc,nous e-t-il
6 té a-f fi.i?Fi!%, 12 vente do tete do h4tail procure Lc num6rairc nf5cessairo
à l'achat du mil. Lo troupeau d<2ns le systemo trad.i.tionncl 6tant richosçc
Ndok Yayc (case dc la mbrc) 13 distribution du mil achct6 Gtzit faits
entra tous les membres do 1~: rami1l.o
ayant contrihuo à 122 constitution
du troupeau.
On comprend alors quo mdmo des parents ut6rins rosidant on
dehors du village dc celui Cl qui a dt6 confiGe la r]cstion du troupeau
puissent avoir leur pqrt d,u- p,?rtaqe
- _ . ..-_ -'_ - - _ -
371;c-,Epssqnc collective
LG troupeau, halzl :z ndok ~32, tist aussi uno bpzrgno collective
on CO sens qur ~3.1~ permet au ndocl: yuyc de rospcct~r toutos 1~s o!l&igations
auxquelles sont tenus ses mc;mhrcs. C'est du troupc”u en effet quo devront
C?tra rCtir6.a.j les animaux qui serviront B agrémenter les repas & l'occasion
de céremonios en l'honnbur d'un membre du ndok yaye.
Fun6rGllcs * mariages - et autrefois circoncision,

-
3-l-d- Rble do nutriti,on
-65-
Qu'il soit propriétc? individuelle ou richesse de ndock yaye Le
troupeau fournit 5 celui qui en assume la gestion un apport ûppréciahlc
en lait. _ _ ___-_ .._ _ _ __
_ __ _ _
3-T- Râble social du trounnau
.Four mcrqucr cor,taincs circonstances comme nou,s l'avons note
précédemment, les pylysans sdrers de la zone sont tenus, suivant le degr3
ci13 paront qui les lie ou la nature do la circonstance, de faire appel
au troupcrfu,
CO r812 économiqua d'eparonc se
_.
confond alors à l'aspect social
6rigé par le miljeu,
3-2-a- En cas de décès
Le t3bleûl.J
suivant indique toutes les personnes tcnuos le jour
do cerémonic dc funbraillas d'offrir un boeuf pour marquer leur atta-
chement B la porsonnc
. . . .* .
du defunt,
._
.
- - . _. _.__ ,___
__.,
- - ._ ._ _ _ _ . _ _
!
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_ . . _I .4 - . _ C. I_
En cas'du-d6c&s du pére
!
-
-*en‘ Cas dü'-d&$i-dfTj -i;-&&rc
l:
!
3
.
!
!
- Ls PJdock Ysyc (stigrnnnt du lignagei - Le i?!dock Yaya
!
de la dbfunte tuo un 1
!
utdrin) du d8funt offre un boeuf.; __ b~ouf.
.
i
!
?
!
- Le fils a?ne du ddfunt offra un , - Le mari do la dSfunto offre un
!
boeuf& 'il CA plusieurs @pouscs, ;
boeuf-B'il est décedé sans que!
;
!
10 fils afne dc chaque C?pouse est;.
do son vivant, la fommc nc se soit ;*
tenu d'offrir un boeuf,
! -
!
remari&e, son jeune frbrs ou à
!
!
!
defaut ses nowcaux ut6rins offrant t.
!
- Des amis personnels du defunt
un boeuf.
!
!
peuvent ûuss i offrir soit un !11*2ufi
!
?
soit une chèvre h titrs individuel; -
>
Si Ziefunte avait plusii2urs fillos, ,
!
i
sou1 Ic mari do oa pli~s_Ggce+est
;
t
- Dos personnes avsc lasqucllcs le ,
tenu d'offrir un boeuf c'~?st ce
;
;
Ndnck yaye du d:<funt en trctenzij 1
yut on appella à kosscl no semir. . 1
t
de s rnlations etroites, offrent ;
I
;
aussi un boeuf on signe de sali- i
N . t3.
: Une fille uniquo non mariCe, t
1
darité c'est ce :~l.l'orl nppcllc
?
en casc de d6cBs de sa m&re
;
" kossel".
n'est tenue a aucun sacri-
!
- a . -
!
I
. _ - L v - - .I ., ._ ._ - _ -
- -.f-.i.co i ._ - ^
. - . - - . . . -. - -r _ .- ._ 1
?
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".
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? ?

Nous avens d6jà décrit, dans le cadra de Irotudn des causes
de depart des navetanes, las obligations auxquelles 4Staiont tenus
ceux qui dAsirent contacter le marinqc:,
La pr&cioion quf.i.IL convient d'apporter ici, concerne 13 remise
du boeuf dont la dote n'a pas et6 fixGo.
Si 10 nia,& i2r-:.‘.ur ‘: sans s’&i;rcr? acquitte do CC boeuf, il. reviendra
(i celui qui demanticrs la main de S;I vnuve do rcmcttrc CE! boeuf, Dans
Le cas con traire, toute pcrsonno qui voudra r5pquscr sa vcuvc dovr~
d'abord remettre un boeuf RU ndock yaye du dEf,unt an compcnsntion,
En fait czs differcnts Gchangcs qui s'ccfcctuent ne se font
pas d'invididus $I individus. Cc sont des compcnE;ntions qui slop$rcnt
antre deux lignages u-tarins l'un / uno fcmmo, l’::utrep on contrepartie un
boouf.
c&d2nt
,_,
. .
3-3-c- orostiqe du sida Yal nak
fit-1 appelle sidc, celui de 1~ famille, motornelle - le tokor ole
plus 2gA - assurant la gestion du troupeau.
En plus de toutss les prerogativos qui Lu.i sont reconnuas par
son ndok yaye I(> sido a, au nivcou du villago, ün rsng soc.ial quol~yue
fois plus impq.rtant que lc diaraf.
C/a Revenus Extra-aqricoles
Si lliriipor,tance
accord&e ü l’cgriculturs at zd l’Cle\\v‘age reste
Bncore prepondfranto dans le système <conomiquc do la région, nous avons
notd la pratiouo d'un syst&me d'orn5oucho ain.si qua Xe dGwoloppemcnt d'un
petit commerce.
Au f, 2 i
‘bis lcrr horilmes qua 10s for,ii;;os orntiquont un petit commerce
d c d 6 t 2 ils b 2 S 5 sur la vc:nto dL’ cols - do tabac ct quelque fois d'alcool,
Ccr tainos
fernmr!s pratiquant cncorc la f rbrication tr2di tionnellc
cf'huil:: lc I?sZ(ja.l" ÛSSGZ bien vendu les jours do marchai hebdomadaire de
Mbaffaye A rui:jon de 23C F'rs lc litrs d'huile,
Roaucoup de fommeo so lancent dans 1s culture de l'oscilla qui
est aussi c?ss;32 bien venduo dans Ics ccntros urbsi.ns,

-
.
II-IV- ETUDE DES PRINCIPALES LONTRRIXTE!?JE LA ZONE
-6749
L’Btudo d u r5gimo f o n c i e r - d u probl&mc dér;looraphique e t d o s
ac tivi tOs d e p r o d u c t i o n q u o s o n t 1’ 8lovagc D t i’ O~riClJltLlrt3 DE3 s a u r a i t
s u f f i r e , à e l l e seule, p o u r pormettro une oricntztian d o s a c t i o n s à
mener dzns le cadre d u projet d e miso e n valeur d o s t e r r e s Duck d c
Vdiémanc. La rcchorchc m a i s a u s s i l ’ a n a l y s e d e s d i f f i c u l t é s q u e v i v e n t
1.0s habitants d e s villages ‘pQriph6riqucs e s t i n d i s p e n s a b l e . Ces diffi-
C:UltdS s o n t principolemcnf; :
* L ’ sbsa;1c:; d ’ i n f r a s t r u c t u r e s
L a r6alisation d u projnt d o Ndiémane d o i t e n f i n n9cessnirement
t;cnir compte de 1’utilisai;ion d o n t o n a toujour Gtd l ’ o b j e t l a foret
dc K o b o ran.
_
A/-. Les prqblèmcs d’eau dans l,a z o n a _ _
l/- DifficultGs d1approvisionncmt2nt cn cw
L’eau otznt l*Blément d6tzrminnnt d e l’habitat auquel d e m e u r e
1i6e 3n v i e d e s villagos - Ic p r o b l è m e le p l u s crucial dans la zone est
incontcstablernent celui dc l’approvisinnncncnt E:n eau d e s h o m m e s et du
bdtail.
Ci-?rtcs, tous l e s vil-lagas o n t leurs p u i t s qu’ils soient tradi-
tionncls o u e n cimi!nt. M a i s e n d e h o r s des forages de N d o n d o l :~t de
B aback, ltew de ces p u i t s , lc p l u s s o u v e n t est saumetrc ( 1 ) prosqurim-
p r o p r e & ln consor+mation e t ces p u i t s p a r ailluurs tzrissont pendant.la
soison sscho.Ce phcnombno d’essèchcmunt d o s p u i t s a p o u r ConsQquenco,
d a n s les villcgcs, d ’ a l o u r d i r l a corv15e d’approvisionncmcnt o n e a u q u i
pi5sc s u r l a s farl:mes,
L e spcct~clc d o fcmme,s, bassinos plcincs d’i?au s u r la tt!?tc d e v a n t
p a r c o u r i r plcrsicurs kilomb tras o u d e fcmmos 21 l a rocherchc d e p o i n t d ’ e a u ,
l e spec t3ClS d o fommcs regroupr2c.s a u t o u r d e s f o r a g e s d e Ndnndol e t
Baback e s t bien oxplicito d o s difficult:Gs IrlhGrontcs a u p r o b l è m e d’eau.
De plus o n p l u s cependant, les femmes. sont :;idCcs par dos
sourgas f a m i l i a u x titilisant l a t r a c t i o n asinc o u ijr;uino pour 10 t r a n s p o r t
do fats d ’ e a u , v i s a n t a i n s i . & l’ontrcticn d’un;; pruvision d’eau immgdic-
tament d i s p o n i b l e .
C!n comprend alors que dès les prcmi.&rcs y~l.uics, femmes et animaux
so pr0cipitzn-t vers 12s m a r r e s à l a rochorcho d’uno cc,u boueuse m a i s d o
bon goOt qu' i 1 f a u d r a lzisscr reposar p o u r qu’ollz soit consommable p a r
l e s ho:nnl~s ?
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(1 > D’aucuns ont affirrng q u e l e m o t f?ldi8mnnc vient du mot Sér&re~lDièm’l s o l

Qu*,ttandez-vous
. __ _ _
. _ -
..m
r2fl.u~ .f&airc _ fonctianncr lc2 farana de Ndiémanc ?
._A..
2/- Les points d'eau desservant II.9 zona en. bonnn eau
'>
.L - l- Les f ora.qos

Trois forages func:GS par Caritns dcssnrvi:nt plusieurs vill2gOs
~dr? la zon13.
?-l-a- LE forsqe do Xdondol
Equir-~S d'une
doub1.e pompe rnanuc11r2, il d::ssort Ic5 If; villagos
IiC! lü comrnun2utC rt.Jr23.c da Pldondal à rniscn de dfdux villages par jour,
LE: fait qutj-1 sait ouvert de 5 haures du matin à. 14 heures puis dtz 15h30
à 2Uh3C,
aux dires du gardien, n'empbchc cn rien des attsntcs intarmi-
nablcs dc fomn:os vcnuos $P-Ü~S
de plus de trois
kilomètras dc
distûncc, C2rtuinos cjuit’ccnt la quartier Titina situi! à 3,5 km environ
et. d’autres I3akûpom h 4 km dc l'cmplaccm@nt du forage,
?- 1 -b- Lc ~+aqe ds Bzback
II est Equipé d'une pompe solaire qui pou t fournir jusqü t & 1’10 k3
p2r jour. U r c! u s 6 à ? 6 4 m , il dessert les villz?es dc fddiadiane . Gatt -
R ab ac k , Sindixnc ct lc qua: tiar Titins de Ndiéman,~. Des Cha?r<: ttas C;uit-
tent Kcur '4 a 1 y ,F 3 tm a pc! u r aller y puiser de l,'Fau potsble,
Sans connaftrc les attroupements quotidiens du forage do FJdondol
il arrivE C?UIT?
l;, rbsarvoir dc '20 m3 ne suffise pas à la consommation
dvautwt pIeus qu’a-: sUaison
_ shcha_
10s
,. -; animaux
._
virnncnt s'y ~S~FUVOIT,
2-Z- Los puits dc: villa*
3uclqu:~s puits de village fournissent une bonne eau toute 1'annBa
et; constituent du f:.;.it fi:i?ms
des pOles d'attr.?ctian pour les villagc!s qui
on sont 10s ~U.JJ~JIQX~CX.
_
.-*2"2*PU$~S de O i m b
Dos villageois quittent S zss&ncr d’autrEl: SabQms ou !3attal pour
aller y chnrch-r ,.do l’eau,
7
. 3
0:. 7”
-I
Fuits do Ndoumb
11. 2st surtout frgquent6 par des vi7J.agEzoi.s do 6akapom.

. _
- _ - _<
-. _,...
2-2-c- P u i t s d o fjqas seik
C’ ast’ le p u i t s 1E, p l u s fr6quont6
I I SC? s i t u a 3 l a croisGo d e
? ?
1.'axc Ndondol-Barry Ydondol ;7vec la piste Fnpem Ngonine, 5jitu6 6
'
environ 2 km du F;apcm, cc puits dassort les villages ds Touba-Fldi6manc,
c'est J.2 où lr;sehouvicrs vont puisor 1'3au, Ngoninrr: Sine - Ngoninc

Y,bodane
- Rerr;r-Mdondol Sinti.
Creu’sQs 5 u n e p r o f o n d e u r d o 35 à 30 metrcs, c e s pu’its 3 c o t t e
p5rioc’c de l ’ a n n é e o n t , d u f a i t d o l’affluence u n n i v e a u d’eau n e dépas-
s a n t p3s 1 ,5m,
E l o i g n e m e n t d o s p o i n t s d’eau, f o r to aflucncc d o v.illr;~sois
entro1$nont d o s a t t e n t e s i n t e r m i n a b l e s a.ssèchomont do la plupart de puits
d e vill.,:go
aoat trhs s9lJP!fltrC de I’cnau
t o u t 1ce1a f2.i.t que l e s o u h a i t
formuli? pcr lïonsomblc d e s villc-ig~s c ’ e s t d ’ a b o r d q u o s o i t r6:solu le
problbme dfcau.
B/- Los infrastructures
socio-dconomiouos c x i s t a n t
dans la zone
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Cbserw2tions I
-7%
E n dehors du vi llago C!c ?!danJol
qui iost Ohof l i e u d e commu-
naut rurzlo e t d u v i l l a g e d o Earry i’4dondol qiii est s i è g e d ’ u n e ZOO~~-
l?CliZiVB e t disposo
d’une riicole pu~r,~î.quo d o 2 cl.3~~03, la zotl~ de
i\\lcii:jmC:nc
s o u f f r e d'uri manquo nof;oiro d ’ i n f r a s t r u c t u r e s .
I.!n sE!uI. dispensaira & r~ldflnCJol qui a tit6 cr96 on 19115 pour
unraycr Un*e ,5pidemie d o meninoiti crt q u i a u j o u r d ’ h u i n o compte p o u r
tflu t p,>rsonncl . v-‘i3itU2 .:.genl: s3nit::irn
. rlu’ u n :agen t swii tuire, unn motornitl? rurnlc a v e c unc sou10
ma tronc tou t c:.zlci 2. nmzn6 l’E:ot?nt snni trïire & souhai t::!S pour perma ttre
le f o n c t i o n n e m e n t d e c c serviEo;
L.‘ûffactation d ’ u n oqent drassZinissomont q u i weillorait à
1. f educotiol sani taire d e s villates.
- La d o t a t i o n w disponsairc d’un l o t de m8dicament p o u v a n t
pormcttro d o f.oirc face à l a demande, Il v a d e s o i qu’ BVCC une dotation
a n n u e l l e de 1 C O .OflT; F r s CFR C!C rn6dic:‘-!ments
accordeo p a r l a cornmunoute
r u r a l e e t u n e d o t a t i o n scmestricllo d e 1 2 2 p o t s d ’ a s p i r i n e accord4o
1
p a r le d6pnrtemcnt, le dispcnsairc qui se rctrouvc sans autre: m o y e n o s t
voué à l’inaction.
. S u r le p l a n scolaire,
In faible t a u x d e s c o l a r i s a t i o n
s ’ e x p l i q u e pa.r l ’ a b s e n c e ri’ecalos d a n s l a zone.
Une Gcolo dc 3 clûsscs 3 P:rlondol
!.lne E?CO~B de 2 c l a s s e s 5 narry-Ndondol
Llne 6colc priveo catholi.C/uJ tic
1 c l a s s e a Qdondol t@ll~ e s t
l ’ i n f r a s t r u c t u r e scolc;ir:i c_la-is la zone,
S i lc taux d o s c o l a r i s a t i o n [I~II~ 1 1 annP0 Scola,ire 1 C!?P/I 9’79
a a t t i2 i. n t e n v i r o n 3 $, c’i!st p-rce quo cJrtuin!:?s f a m i l l e s l a p l u p a r t
cjcs catholiques envoiont l e u r s cnfnnt s o i t ü S::mbcy s o i t à Ngoskop.
I
l
faut noter, ?.a nom’!T‘o
rc:lativement import:-int dV ecolcs
~~sorcJniquesJv
q u i t r a d u i t b i e n 1 I importonco a c c o r d é e B 1’ cnsai qnomcn t
d u c o r a n d n n s c e s villzgos o u p l u s C~C-! 3C! TT dz la p o p u l a t i o n est oons-
ti tuée des Eouridcs,
lc r?stc et?..?& f o r m é d e cstholiques q u e l ’ o n
r ‘3 n c on tr e à î:i d i 6 m an e - 3 o b ac k - R don :SI o 1 c t Séssbno de mQme qu'à Rat,t-il
e t d o T i d i a n e s en pc ti t nctmhro.
. N o u s a v o n s dnna l’~&do du:; activites d e p r o d u c t i o n s f a i t
‘oas d u d6vnloppomcn t d ’ u n commarce il1 clnimaux cmhouch6s m a i s a u s s i d e
‘.
- _ -. - ,_ -
produit do c u l t u r e tel quo: lo niGb(.?, lroscillo p o u r les Ochanges commer-
CiaUX. L e s paysans +e 12 zona s o n t obli36s dc sc r e n d r e 5, Nbsff’ayc le
j o u r d e marchd hebdomndeira o u à rliamhcy p o u r p o u v o i r é c o u l e r leurs
lmnrchandises, le rnarch6 dF: hidondol du Lundi sou1 marche dans lo zone
rlc d6passant prosquo p a s le cûdrc d u v i l l a g e .

C/- !Ttat des axes rnutiors
-71-
I?/l- La con traintc bois
-.
Lc~, rG:ili.sation du projet dcvr~
t:riir compta dc l'uti:!isûtion
q[~-i 6tr:j.t füitc de la zone.
Kn cffEt,
zone de pfituragc des animaux, IF. foret d o !Job 0 r a n
,-i dc tout temps fourni ÛUX hnbitants des villagos pCri,h6riquos le bois
nrSc~ssai.r!: à 1~ constructicn de l'hek-itat ainsi que lu bois dc: chauffe.
1/- 9ois dc chauffe
Il n*ast ~3s un S~u1 carrQ qui nc! se soit constitug 232 r6sGrvo
do hois do cuisine. ff?tt:j corvée aui, Encore un:' fois est à 13 charge
dos fcrnmcs porto principalement su'r lc K gitj (guicra sSn6gslcnsis) et
dc Ilranches d'acacia nlbidq. (~3s). __
?/a Bois de construction
En l':;bs~nc: de bois do rbnicr dznu 1,~ ~égi~~n, l’~~cacia albida
c9nstiturit zvcc 1~ Ngitj (ziziphus mari t 37 iii ) i.1 t.1 i 5.. pr 2 squc dis paru
cl 15 la zone?, les deux cLrbrr:N3 uti?i.sés
gGn6ralvr:nnt p o u r s e r v i r d e b o i s
~IL? c o n s t r u c t i o n .

l-r:: connaissance C~E??' difficult$s n'rarr: ceFendant dc sons
(ïiu f orion tS2 v8rs un ob j2c tif 9 celui-18 mãme que nous nous eff:ircons
cl’ uttoindrs qr3cz aux propositions que nous formulons & pz7rti.r du tableau
rlcapitulz tif suivant :

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,367 dont ?5 en i
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671
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Caprins
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766
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113
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Chevaux
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147
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b 1
-75’-
- rour Ii.‘:,-,nSc;mblo dos v.ilIages o ù floc~s a v o n s mcn& L’enquC!to,
i l 2xistc :
. Deux écoles p u b l i q u e s d o n t u n e 3 B a r r y Ndondol et u n e à
ridondnl.
Tout c~.I.ri venant rcnforcor lz probl&me lc plus cruciul:cclui
d u mznquc d’l?üu dons l a zone.
Les c2n trotiens
awcc l e s p a y s a n s nous ont amen6 5 conclure
ù l’cxistcnce,
dans l
a

concuptinn de cz pays:.:n sércr, d’un ssns dc
l’univers fr!rinG p:lr 13. c o m b i n a i s o n :;utour dc ~'~cIN\\~G dt3 trois é1Qmcnts
f o n d a m e n t a u x :
Lc! Terre - l’E:lu . lc Troupc,uu,
L'impartanc2 accord60 A chacun d e c e s clémonts f a i t que les
ontraticns rcl2tifs ;:u projet, soutenus a v e c 103 paysüns s e s o n t
tou,jnurs ramc:ni:s % un2 pr6occupZtion ri?snifcstr! d e t r o u v e r raponscr! B
l e u r s differentes questions. Lcsqucllcs q u e s t i o n s r6sultant d e la
doublL: attitudw d u paysan en fnco dz 1~ r é a l i s a t i o n ds CO pr0j:;t dc!
Ndic?msnc.
C c p r o j e t cn 2f‘fot suscite d’une p2rt Espoir que ci:: rr?ali-
sation va pornsttrl-2 I’alimcntqtian en CELI des pcpulztions.
TX suscite p’w ailleurs bc3ucoup d'appr6hcnsions quo tri-
duiscnt COS q u e s t i o n s :
.
C U i2
ferons-ncus dc notre h6tai.l un::: fcis que Ic: foret dc
kYo5 CI ran nkxistora p l u s e t qui: deviandrons-naus sznç
CT: bétûil ?
.
I\\ qui ?llBZ-vous
cffcctcr COS t3rrcs q u a n d v o u s les a u r e z
amCnaq6cs.
C?:i questions nous amdnont h p:tnscr q u o pûur dtrc viable
c’zst-à-dire dékormin~5 dans les condi,tions socinlos du miJ.icu, le
projet dc Ndiémane nc doit pas soul?nicn t viser lc pcrfec tionncmcn t des
%Gchniqucs c~~ltur~les.
LL’ p r o g r b s de l ’ a c t i o n a g r i c o l e d a n s 1.:~ zone-:
doit nGccssairam2n t. fitri! 3SsociB & l u rcchcrcho dr: solutions aux
nombrouscs
difficul.tGs q u i pSscr)t s u r les pays-.ns. E n df t2utrcs tnrmos,
i l “appartient 2ux promoteurs ct rdnlisakcurs d u Praj-t d e P4cli6mano
d 0 lier L'oFjuctif d' augrwr;t ztion de l:i product,izn c t 1’ ~m&lioration
c-l US cor;ditiQns s2cialos d u m i l i e u .
Les contraintrs
2n v u e d~squcllcs n o u s f o r m u l o n s 1cs
pr 9 posi ti 0-s -!;u ie sl.1.i v-en t :;.on t : _
- 1~2 inenquc d' OZ.L.I dans la zone
122 ttiu ti!s le.-; difficultEs CIUC 1'c;n rcncontro etEst ccl12 q u i
SC pr6scntc 3vi’C 10 i]llJS df acuit&, Cela cxpliquc t o u s 12s espoirs
?ondCs pqr i.2s VillnQcoiS, nntzmment 12s fammcs sur lui piisc: la corv6c
Id ez?u sur 1 t I.3 r; u i p 2 m 13 n t 0 t 1 û rn i s 2 cn fonctionnsmont d u
forage dc
Ndi&manc.

-76-
Dans un effort de r&gloment d u probleSme d’eau, l’évaluat;ion
d e l a p o p u l a t i o n s ’ a v è r e indispensable,
1’ accroisscmen t de la popu-
lation en trafnwt une ‘lugmen tation des besoins en oau. Ainsi eppc7reft
une autre contrainte lilsc: a l’accroissement do la population.
- L a p r e s s i o n domoqraphiquc
1 ‘ a u g m e n t a t i o n d e In p o p u l a t i o n t o t a l e a p o u r c o r o l l a i r e ’
u n a c c r o i s s e m e n t d e la poFulction a c t i v e p o u r l e s mPlmcs suporficics,
l a z o n e é t a n t dCclaréo zone pionnigrc c e l a se traduit alors c3ur le
p l a n foncier par u n p l u s grand morccllcmcnt d e s p a r c e l l e s eue l ’ u t i l i -
s a t i o n du -mûtéric agriclol2 r e n d r e p l u s apparent.
.
._ __
- C o n t r a i n t e fcncièrc
Par ailleurs,
l’attachement du paysan s4ror à son botail va
a u s s i p2ser de son poids sur cc! projet do F!diBmane.
AmBnagcr
à des fins de culture des t:!rros a y a n t j u s q u ’ i c i
-
servi à f a i r e pnftre l e s a n i m a u x , revient à éliminer le système d’Blc-
vagc t e l q u ’ i l o s t pret,iiqud dans l a zone,
Manque dtcau - p r e s s i o n d6mographique - morcellement excessif
et éloignement dos pe.rccl1cs de culture - Importance du cheptel mais
aussi absence d’infrastructures socio-Gconomiqucs, tous ces points
c o n s t i t u e n t des préalables à l ’ o r i e n t a t i o n q u i d o i t btrc celle’donnéc
au Projet de mise en valeur’ des terres Deck de Xdibmanc. Aussi, nous
p e n s o n s q u e c e pro-je-t. -d-ait :. _, I
_ - _,
- ._
c -
l/- V i s e r an priorite le délcstaqo d e s villaqes p é r i p h é r i q u e s ’
4Jn dos objectifs assign6 a u Irojct a u moment d e s o n é l a b o -
r a t i o n a v a i t BtÉ :
“Lc d6congcstiobnnemcnt d e s v i l l a g e s periphériques”
Cotte option qui tenait compte des for tes concentrations de
popul:ltions dos v i l l a g e s , cntrc p a r f a i t a m a n t dws l e cridrc d ’ u n e
p o l i t i q u e l o c a l e iIjUi d o i t ; C!trc celle d o t o u t projet d’amGnagement r u r a l .
Vouloir feirc du pro jet de Ndiémano un exutoire de In
politique d’emploi des jcuncs doscoluris&s,
r6pond ccrtcs à u n o b j e c t i f
n a t i o n a l m a i s i g n o r e les rdnlitos de la z o n o .
Combien sont-il:-; de jcuncs doscolnris6.s dans ces villages,
ou alors ira-t-on les c h e r c h e r 1 4 o u i l s s e tro(Jvant d a n s le p a y s ?
Ua-t-on foire coloniser l e s twrrvs am6nagGes per d e s g e n s v e n u s
d’ailleurs sur des unit6c; i n d i v i d u e l l e s do PJ à 12 hectares alors que
p o u r l e s v i l l a g e s pGriph6riquos comme 12 montre l’étude fonciére menée
dans les terroirs dc PJd.i.tim~!ne ct R a t t a l , la superficie cultivable par
actif selon les Normes ISBA est d’environ de 1 ,65 h a 5 Battal et
d e ‘l ,Y8 ?J P\\ldiSmane, insuffisante pour rentabiliser uno traction bovine.
Nous .pensons qu’une démarche logique respectant les données
s o c i o l o g i q u e s d u m i l i e u p o u r r a i t consi star à l’installation de jeunes
ménages GmancipAs de la zone.

-77-
Ceux-ci zu main!; seront motives pzr lc souci pc:rm,anant de
pourvoir à 13 subsistant- dc leur rnSnS~~:r - par JC souci do tirer profit
des FG ssibilit6s qui Saur sont nffcrtcs, et parUsnt, faront bon usaqc
de COS t e r r e s .
Une telle colonisation aura aus,>i'cet avantzgc, tout en
rncintnnznt une certaine cohdsicn Pamilialc, de setisfnirc au type
d'organisation s0cis;l.u et d'acc$s & 1.2 terre ccntrairemcnt ûu placement

ch2 jcuncs
non oncurc
suscGpti.blos dc? :
s'-Lnstaller à leur propre compte.
lqc?me s i à p r i o r i , Ics jouni?s scol:?ris6s prrnfsscnt plus r é c e p -
tifs aux tectiniquas nouvkllcs, il ïC?Stc nuCi l~~-~p~r~tion "paysans suivisfl
rnenc$s
;7.u Papern de Ndiémsne,, dcm?urc riche zn onçcignemcnts,
C e s u i v i cn offot, pcrmct do mesurr?r 1~: dogrd’ dc r6ceptivité
et de r):ûetris:< quz les paysans pouv~:ni; avoir r!~:c tcchni.qucs nouvullcs
C!C ci~v~~l.o~p~~mont. Il nous permît, d1 zffirrqor T;~E: lc fait d' Etre
scoLa-
rie+ n'est 2.2s indi.spcnsnSlo cour pou.wcir appii-uor ces nouvk!lles
techciqucç.
Seul un enc:drenokt imprdqntS 'r_7c 12 r6zlité puysanne cet
nQc[>ssriiïe
St suffisant. Cet f2ncadrom~2nt,
il 2ppartiont aux promoteurs
d u pro,jct d e l a trouver,
L n p r e s s i o n dc5mc~grzphique
d:Si-r?rwinw,t la taille des :cxploi-
titionso l’nttribution des ~~spaccs zm~‘n:~q;;~
aux h a b i t a n t s d e s vi.llr;gcs
p 2 ri p h.ér iq u 13 s 1 quo nous proposons, ~iur~~pfi~~r cor's6qucnce 12: cr63tion
dr c::pI.oi taticjna susceptibles dv pcrmottro
l'application do nouveaux
thèmes d'intznsification visant uno :'c!-l!ni-nt:~tior: do l a p r o d u c t i o n ct
d i? c 2 f;:it, une utilisatinn 2Fficaco du mqt6ricl ûgricolo qui no cesse
r?'?fJ~li:lf!l-ltCL\\ dans 1.z réginn.

11 serait alors souhaif;ahln qua 1~ mise zn v~lcur des terras
Dock (JC.. "jdj.lZmzno puisse pormottre un? rr;structura.tion fnncibro d o n s
la ZOllC.


Ebmbsy - P:+pc\\F:: -4baffsye - (1) qui c o n s t i t u e 1’8x2 c e n t r a l
àe 12 zone.
Ngoye * IddiGmano -- Ndangal~n
5ai;ibay - tjattnl.

- EIarry-Ndond;l - 8:baffsyz
Yambey - Bnb;^k - iddiémana - Ndandol
Elie davrz tenir comptz d u f a i t qu::. 1~ tronsfart o u l ’ i n t r o -
d u c t i o n d a n s ?e m3nd3 ru:e::l d'une tcchnJ1.3!Ji(-: nouvulle reste condition-
nb cartes p2r 7 -L .-
‘6t3t d’oaprit d u m i l i e u e n f8cc Ces i n n o v a t i o n s m a i s
aussi psr unc politique
coh$ronte dos p r i x , rir les prix zctuzls d o s
c$réales en cours no s7nt pas de nature 4 inc:1ter las pûysans h uni:
plus grande protiuction *

- En uns gartici;::3tion SI l'effort crtnsenti par 1s communauté
rurola de la tc~opértitive de Ndondol (1) r;ol:r 1'Gquipement d:; forage
d'une pompe & mztcur.
L ’ ensenbls d e ces propoaitiofi:; 9 faisant suite aux investi-
q2tions meniios
dans les diffGrente villnyes ont., pour o b j e t de f a i r e
an surte? que dards 1~3 réalisation du Prajct de Fisc tin Valeur des
Terres Scck de PldiSrnane Objectif de ppoduction et progrès social soiené
lies.
0) - L.:> cocpdratiwc a VI~~::S 150 .OOO F-CFA comme participation tandis-
-q a .3 selon le g:~rdien, tous les chefs de carre de villages dont
las femmes viennent puiser su fvraye sont tenus di+ verser
chacun ?.OOD FCFA.

. BOVFILS P) FAURE (3) - Les sols de la Régions de ThiPs
In Annales du C.S.A. de Czmbey au
?énégal Bulletin no l6 1956.
. Rapport d'activitg ?/LS - Etude ct Rm&lioretion des Techniques
Agronomiques.
Division Economie Rurale
Inspection Régionale de l'Agriculture (Rfigion de Diourbel)
?
Projet d'amenagement des Tcrros îddeclc de Bnmbey Soptcmbro 1968,
. Compte rendu dcç Rbunions du ?9/10/76 à 13 Préfecture do Bambcy
et à la Gouvernancc de Diour!Jcl au suj>'c de la colonisation des
Terres Dcck do Ndiémnn~s.
Nok A/S d'un Projet d'UnitBs Expérimontalo
cn Terre Dcck de Ndiémano.
* SO. DC. VA.
Projet de mis:: cn voleur dos Torrcç Lourdes
da I?ldiémenu - Novombro 1078.
. Mission
FAD/SODEW,O
(projet do Ndiémanc)
Prcmiércs conclusions ot propositions
- fivril 1974
??
?? ?? ? ? ? ?
Agroclimatoloqio appliquéo à l'économie do
l'onu en zone Soudano-Sahclionnc,
(C. DANCETTE).
r
TCHI\\MERIAK
ii: lYBOD3
Eléments pour l'anz.lyst7 d!zs systèmes tcchniaucs do
production - Torrcs Dock de O-inboy,
J .Y. G.?STEl LLI . . . Kais où sont donc ccs Unités Econnmiqucs quo nos
amis chcrchcnt t-rd r;n p,friquc ?
Mars 1979 - Ccntro dc P;:tit - Bnssam
G. ANCC Y : Niv.r!c7ux do décision ct fonction - Objectif cn mi3.icu
rural zfricnin.