L’impact du crédit sur la traction animale :...
L’impact du crédit sur la traction animale : analyse
critique du Crédit Spécial du Projet PIDAC en Basse.
Casamance, Sénégal
Fade1 Ndiamé
Coordinateur de I’Equipe de Recherche sw IPS Systc’rnes A,yaiw.s t-t I’konomie Agricole de Djibt?for,
Institut de Rcchetihe.; A~ticofes (iSu/1,1, Ziguinchor, Sénégal
,JU c&$am. Les mquêtcs rntm~es par I’Equip::
.S~:~.st?rncs de DjibClor ont rCv+?lt! que la plupart
&s ~.:~s:JIJ ‘; jmh~dierit ies animalti Ge trait sur
!(:itr pwpre lrcxqxm~. Les sommes acquises ,i
.r<:<iii poi’i !cur achat scraicnt donc utih2c.r 2
~!‘~J!if~~‘S
jks. En majorire, l e s p a y s a n s 5,‘
~~i,ji~~::i,~r:t 1:~ l a variafion d e s infc’rêts dur:s ic
~:*V~X. I!n @rIen: e majeur du schéma organi-
>;ill<Vl.‘lt’i Us:%<! 1 du Crédif .Spkial rkultc de 1,;
~~c~!c;rr?~~ dc responsabiliscr les GI’ en mati?rc a’,,
;:<sriot! du irkdit et de la nt’cessité de sc’lection-
WI les postrdants en fonction de leur solvabiiit;;.
i.‘t~tnn de crédit à un GP devrait être lié 3
!‘txi.stcncc ri ‘une caisse commune alimentte paf
&s rcwnus de travaux collectifs etlou des cotl-
i.ni, VI î I!!:X membres. La sélection de.; postu
.L‘ IL i~i:ii:~kif~~i3
>
d:.: cr~:fiil devraif E^lfe coheciiiy
*ncnt prise ‘en charge par les responsables dir
:w~,y~arnrnc ,Y !c.r nzonbres du GP.
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L’impact du crédit pour la tract on anhale en Casamance
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Fadel Ndiam6
(hnditions et modali tts dz

L’impact du cr6dit pour la traction animale en Casamance
p_-_l_pe__--..--_I--
-
i S;&oir à riz biraw
I IIoue Sine 9
( 229
5 7
( 1075 1
Engrais (urée) tonnes
/ Phosqhathate trical. tonned 571
0
---.-
01
_-- .-._.-
/&c, : Intendance du PILMC
cacité de ces mesures peut &re appréci& en
rapport avec les objcctik du PIDAC, les rksul-
fonction des objectifs assignés au programme,
tats économiques dçs t~énéficiaires et les opi-
dc leur cohérence interne et des résultats en-
nions des paysans sur !es avantages et les in-
rcgistrés par le: Crédit Spécial.
convénients du programme.
LClCments d’évaluation du crédit
II est g&ukalcment admis qu’une évaluation
rigourcusc d’ur programme de crtdit passe
1~ rôle du PIDAC est d’assurer l’équipement
par un c~m~en approfondi de plusieurs de
des paysans cncadks pour favoriser I’intensitï-
ses
éléments. Tabsoba (1982) propose les critkrcs
cation de ia productiw agricole. IR volume
suivants :
de matCri& placés constitue donc un objectif
intermkdiaire.. Evaluer l’impact du matériel
a
efficacitk organisationnelle et opérationi
distribué sur l’évolution de la productivité re-
nelle du programme;
présente l’étape suivan!e. L’équilibre et la via-
0 degrtl. de compréhension du programme
hilit6 fmancikre du programme dkpendent du
de crédit par les participants;
rcmhourscment
des dettes et du paiement des
0
niveau de réalisation des objectifs du pro-
frais administratifs. LX taux dc rembourse-
gramme;
ment enregistrés au cours des années d’opéra-
e
tion donnent une idée de la solidité financière
niveau d’kquité réalisé dans la distribu-
du programme. LX tatmleau 1 présente les sta-
tion du crédit.
ristiques concernant la distribution dc maté-
l5n l’absence des données ntcessaires, les élé-
:itls cffçctukc entre 1383 et 1986. Le volume
rncnts d’évaluation utilisés ici porteront sur
:lc c&lit pendant crtte période s’élève à
les réalisations physiques du Crédit Spécial en
;5ci7fX’~llfi IW’A rkpartis cn crédit à court
_-_
-..
“Animal Traction for Agricultural Dsvelopment”
287
-

terme (41.192.772 I:Cl:A) et ~I,L crédit à long
tenues opérées sur les ventes d’ara&ides, il
terme (115.567344 FWA). II /rc sbori dc ce ta-
est possible que les paysans aient confondu
bleau que les quantitks de r+alt&+As et d’in-
les engrais du Crédit Spécial aux livraisons ef-
trants diskibués sont largems!:nL en deça des
fectuées la même année par la Société! Natio-
demandes formulks par les /p8+arIs. II n’est
nale de Commercialisation des Oltagineux du
toutefois pas Cvidcnt que ce!
bvs«ins soienf
SEnCgal (SONACOS) et auraient considéré ces
solvables et qu’ils CO -responl
.nl à une de-
engrais comme dLjA payés.
m a n d e effective. Lx Man th Crédit Spécial
Cependant, pour ce qui est du crédit à moyen
pcndanl les trois premières
nées d c fonc-
tionncment est rEsumé au tah .IU 2. Deux rc-
terme, il paraît logique de lier les rembourse-
marques se dégagent d: cc ta1
ments effectués par les paysans A leurs perfor-
mances fkonomiques etlou à leur volonté
Ix: nombre de paysan; et dc ;P dçsservis à
d’honorer leurs dettes. Par rapport au premier
notablement augmentk (respc
ivcmcnt 68 et
élément, des analyses de trésorerie ont 6té ef-
42 en 1983/84 et 711 et 85 c
l%S/86) avec
fectuées sur deux groupes d’exploitations avec
une valeur moyenne de 200.0
FCFA par bé-
ct sans traction animale. En outre, les budgets
nélïci;iirtt. A cet klarg wmcr ‘tic I’cnvcrgure
pluri;mnrr:ls ont été analysés pour déixrmincr
et de I’cnvcloppe du c16dit CO :cspondenl une
Ics condil ions de rentabilisation des investis-
augmentation de la valeur ( i lcmprunls c(
scmcnts in traction animale. Les résultats de
une plus grande complexité ( ; tâches admi-
l’analyse des trésoreries annuelles montrent
zistra!ivcs. Le taux de rcm!x ‘<.I C:iilXt 2 !Cil-
que !L’., exploitations avec et sans traction anl-
dance $ une haissc q u i est ,I-> iruiiitrcmcnt
Id; $%cntcnt en moyenne des bquiditks
importante pour les dettes c ingrais donl l e
ncttcs po,sitives de 93.500 FCFA et de 65.5oU
taux d e remboursemtnt
pa: de 90% e
n
KFA respectivement (tableau 3). Cependant
1983184 à 54% é’n 1984/85.
les candidats à l’adoption de la traction ani-
male connaissent de skieux probI&mes de tré-
Deux hypothèses pc. uvent
tpliquer cette
sorerie imposés par l’achat obligatoire d’une
baisse. Premièrement, une I uuvaise pluvio-
paire de boeufs de trait, évaMe A 100.000
métrie a été enregiskke au I wt de l’hiver-
~172. LJI traction animale resterait donc hors
nage 1985, poussant 11:s payz us à conserver
de portCc des paysans qui ne peuvent acquérir
les engrais et à différer les
mboursements.
1~1 attclap;e sans bénéficier d’un Crédit: OU par
Cette hypothèse laisje SUI oser que les
un autre moyen, comme une sortie de trou-
paysans lient le remboxseme du prêt à son
peau.
utilisation et implique donc
:‘unc attention
particulière soit accor 36c ar:
résultats agri-
L’analyse des budgets pluriannuels a permis
coles obtenus. Deuxièrncmw du fait des c(:,.
de déterminer les conditions de rentabiliia-
-
288
West Africs Animal Traction Network, 1988 Workshop


Y-.
. .
.‘impact du crbdil pour la tractic
.- ---.-l-_l-- )n animale en Casamanca
--.-~.-- _-_l _-
tpea d’e: Kploitations (RFA)
--Y
f.Ml?gories
-’
Gralpe 1
cmupe 2
I
*$‘>
(culture manuelle)
(culture attelke)
1. Valeurs des ventes ’
112 393
176 457
Revenus no?agjwoks
41 5%
56 914
3. Intrants
:.
4,441
9 574
4.D+ensesti&~laTAb
0
j-7 s c
2 o o o
5. Revenus de F T+A
0
15 000
6. Revenus nets de la production ( 1 + 2-3-4 f 511
149 .s48
236 797
7. Achat de no&&ure d
,: ‘. $ e
76.555
72 2%
8. Autres dépemep*..
7 s4.62
la 129
.9. Surplus.dtafres nets (G-7-8)
65 531
149 372
10. PrtXs obtenus ‘1
0
0
11. Remboursements
0
55, 868
12. Uquiditbs aet.& (9+10+11)
6 5 531
93 504
b) Flux mora&ires tzclusivement
c) Revenus moyem des locations & matériels ugricoles.
d) Achat de Npqi&ombIer
le dyicit cnhh%er~
e) Calcul~es sur la bhe d’un montant de IOOO FCFA pc
un& étant de 500 FCFA
pur t&e, le reste pmtant &e utâbk~pour I’uchut de mt?dl:
1
I_.-~
-i
r::mbourscmt.nt doit aussi être soutenue par
12 volonté d’honorer les dettes. 11 est probable
que celte .:olonté soit liée à la perception que
les paysans ont du programme de crédit.
rendement sur les cultures principales. D e
plus, le raccourcikement
de la période d”ap-
I.e soulage l’ortait sur les conditions du CrC-
dit Sp~SciaI, Ec prix des différents matériebi, les
pror&lés de recensement des besoins et de re-
distribk!n des matéricls, les sanctions et les
p5nalilés. Les paysans interrogés ont énoncé
les prohlème:j rencontr5s et suggér6 des solu-
tions.
rentabîî6 est plus élevk
($h’otts sur !es conditions de crkdit
utilisent leurs propres ani-
(‘e point çiigjobe les opinions émises par les
-les pertes sont moindres
paysans w les dCXais de remboursement du
I? +rr.ki; 1 ct sur l’achat obligatoire ei prCa;;able
ü uw .:lairc de boeufs.
( oncernant les délais de remboursement du
matériel, notons tout d’abord que la quasi-
ment est diiecterïient liée à la rentabilité fi-
t*rtalitC des paysans (93% cle l’échantillon)
nancière des différentes activités menées par
c. mrGr,sait 1~ délai exact de remboursement.
le. bénéficiaire du crédit. Cette capacité de
bfai~ i:S ont estim6 que le Mai devrait être
-
-
-
-
_-- _..-. _
‘Xnimal Traction for Agrieultural Dewlopment”

Fadel NdiamB
_
_
-----. -.
rableau 4 : Rentabilitti finan<
ne de l’investissement sous dinërents scharios
iec-
An-
CUllU~
Aug
AugmenL
Crédit Uliltsation
Vnkur &
TPUX d e
née
S”pc
TWC”U.9
a n i m a u x
boeufs de
rCforme nnlnbilili
@‘CFA)
1raII des boeufs inleme (%)
1
6
arachide
(!
IlO”
non
0
- 8
2
6
arachide
0
non
non
0
1
3
6
arachide
0
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mil
mais
SOrghO
-6
4
6
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0
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0
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riz
7
5
6
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9
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maïs
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riz
14
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0
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8ocal
1-s
L
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“0”
n o n
0
6-10
:
1
: NaY&, 1986~
plus long de cinq ans, co
L’enquiite a révélé que 71% des paysans de
juge acceptable et 15% tr
l’Cchanti!!:m acceptent mal d’avoir à fournir
majoritaire est signiticativc
une parc de boeufs comme condtion d’ob-
remboursement
rencontrée
tcuti0n du crcdil. Ce resuitat pourrait indi-
C:‘est d’ailleurs en partie pc
quer que les paysans préféreraient un crédit
tant de ces annuités que 1
aux paysans de fournir le1
en liquide pour l’achat des animaux de trait,
prealablement
à tout crédit
option :adis offerte par le PA Notons ici que
k!.. zuquétcs menées par 1’Equipe Systèmes dc
Djîbcilor ont rM.lC: que la plupart des paysans
290
We~ost Afriw Animal Traction Natwork, 1x8 Wxkshop

L’impact du crbdit pour Id traction animale en Casamanca
--_ ~- .___. ---.----
prélevaient les animaux de trait sur leur
quemenl les “mauvais payeurs”. Une telle op-
propre troupeau, ce qui laisse penser quae les
tion apporterait aux “bons payeurs” une ré-
sommes acquises ii crCdit pour leur achat
compense sous la forme de commandes satis-
étaient utilistks à d’autres lins.
faites. Il est vrai que si la sanction collective
Opinions sw A, recensement et la redisrn’burion
crée une pression psychologique sur les cléfail-
lants, elle pénalise injustement les “‘bons
La grande ,majorité d e s p a y s a n s enquêtés
(71%) juge favorablement la procédure ac-
payeurs”. Un sanctionnemenl sélectif pourrait
tuelle de recensement des besoins. 25% de
constituer une plus grande incitation au rcm-
bourscment des dettes.
l’échantillon déploraient :
<’
la mtkonnaktnce des prix au moment du
Cette formule serait flus difficile à appliquer
recenscmcnt;
par Ic PIDAC du fait de la multiplication des
<I
I’abscnce dc certains équipements à la
niveaux dc responsabilité. LCS paysans intcr-
livraison:
rogés suggèrent d’autres actions pouvant Ctrc
<I
la li\\7aisc.il dc matériels non commandk;
menées au sein du GP (confiscation du rnatC-
<I
rie1 attribué. aux défaillants et redistribution
I’exkcutior~ tardive du recensement;
<.
aux “bons payeurs”, création d’une caisse
l’octroi & favrurs aux seuls membres du
commune aliment& par des cotisations ct/ou
hureau du ( ;P.
des produits récoltés wr les champs collectifs
Par ailleurs. Vi’% de l’échantillon approuwnt
des mcmbrcs du (GP, etc.). Ces propositions
la rcdistrilWi.,r, du matéricl par II: GP, contre
méritent d’ètre analysées pour dCtcrrnincr
42% qui éfai<:nt dc l’avis contraire. Parmi les
leurs modalités pratiques d’exécution.
probkmcs Cwqufs, notons les difficulté:j du
GP à rcdistrihucr des Iquipcmcnts don:: les
En majoritk: les paysans se sont plaints de la
i~uantitC5 Ii$*(:.:5 .s o n t infkricures aux quar,tités
variation dans le remps des intC:rCts. P(eur la
wmman~.Xw. II% ont critiqué UIC redistribu-
plupart, ik nc comprennent pas ccttc mcsurc
tion inéquital&! des équipements au niveau
et l’assimilent à une augmentation injwtifïée
du GP, ou exprimé un manque de confiance à
des coûts du matériel. Les réformes entre-
l’égard dl, sor fré:iidcnt.
prises par le PIDAC à ce sujet répondaient a11
wuci de faire payer i1UK paysans Ics in:CrCt\\
réellement dûs et dérouragcr les paiements
IA rnajf>r ifc c[::> paysans (58%) estime que le
rardifs. 11 est donc suggCré ici qu’en m.ati?rc
P~I>N‘ a fort %Ic rzlirçr le matériel des exploi-
de politique économi~~ue, la perception que
r;mt\\ n’i~,~rwr !qt pas leurs dettes, puisque
ies participants ont de la rCg!ementation I’em-
pour ~5”; <iv-. pd)s~ns intcrrogks le défaut dc
porte sur sa conformité aux normes d’équité.
paicmcnl
VS~ la conséquence dc la b.aisse
Les résultats de l’enquête effectuée par l’au-
pluviomfii I iqw,
tic l’action des parasites,
teur sur les sources de paiement des dettes ré-
et/ou du manque de semences. Mais le quait
vèlent que tous les paysans de l’échantillon
des paysans mcttcnt ce dCfaut au campte de la
utilisent les revenus de l’arachide comme
mauvaise wilonté des défaillants et 42%
source principale de rembourscmcnt
dc Icur
pcnsc:nr <{UC ic r>Irmc a raison de retirer le
matériel agricole. Le produit des wrgcrs ct I:i
matériC >.Ic~ t:tauvais payeurs.
v e n t e d u hCtail conslituenl dtis sources sc-
(.‘c\\ +i~ons .iniblcnl suggérer que Ic; klrait
condaircs.
tic ma?Cricls a un effet dissuasif sur les
paysans. Mais la grande majorité des paysans
IW$ ) a jugC mcorrectc la sanction qui fritppC
Conclusions et recommandations
tous Ic\\ mernlws d’un GP dont les dcttcs
ll’(W
;hr\\
i,f intégralement payks.
Les
i’cxpéricncc
du PIDAC: nkrite uni: aiknlior~
~!;lyX;lllr i /h\\“Y J stw&rcnt dç sanctionner uni-
particulière pour tlcw~ raiswi~. ~:~!.cnticllc.; :
’ Animil Tract~ for Agiculiural
Development”
29:

Fadel Ndiamb
- - -
- - .
Le PIDAC s’appuie princi dement sur des
Conccrnmnt les aspects organisationnels du
groupements de producteu
i qui constituent
crkdit, il est probable que les conditions po-
le cadre d’exécution des 0pC dtions d’encadre-
sées, les règles et les procbdures adoptks de-
ment et de vulgarisation de :echnologies nou-
terminent la compréhension du programme
velles. Dans le contexte de t INPA qui utilise,
par les paysans. L’enquête a révélé que les ré-
entre autres éléments, le j incipe de la res-
formes du barême des intérêts ont été généra-
ponsabilisation accrue ( :s
organisations
lement mal perçues par les paysans. Il semble-
paysannes, cette expkience >Sfre un cadre de
rait donc préférable d’établir le barême de
réflexion sur les aptitudes, L capacité organi-
paiement sur la période de décembre a mars,
sationnelle et financiére dc difft?rents types
lorsque 1t:s paysans encaissent leurs revenus
de groupements paysans a I ,pondre aux fonc-
monCtaires.
De plus, une campagne d’infor-
tions que leur assigne la NP
mation sur la gestion des intérêts devra être
menée auprès des paysans. Ces mesures facili-
La conception et les détails >ratiques du CrC-
~crwt la çlmrpréhension
du programme par
dit Spécial ont été élaborés le façon à assurer
les paysans ~OU! en réduisant la période dc
une utilisation appropriée ( I crédit et la via-
collecte dr:s remboursements. Il semblerait
bilité financikre du progral
rue. L’expkriencc
aussi qw 1~s efforts de collec~c devront êrre
du PIDAC pourrait être u : source d’ensei-
accrus.
gnerncnts utiles aux opéra DI~S de la Caisse
Nationale de Crédit A~I ~11c d u SénCgal
(Jr; prc4>!?nl- majeur du schéma oripnisation-
(cNcAS) en Basse Casamar
e .
ne1 actuel ciu Crédit Spécial résulte de la vo-
1ontC du re:;ponsahiliser les GP en matière de
gesti<)n du crédit et de la nécessité de ~C~CC-
Il convient de noter que l’e: #entic des thèmes
tionner des paysans solvables. L.a :rCpartition
wlgarisés par le PIDAC vis rl I’intensifïcation
des râclw; (12 comité d’octroi sc5lectionnc et
de la production de c&éale
par la culture al-
les mcmlws du GP redistribuent) ne règle pas
telée. Cette technologie inc rpore des intrants
le problème. En fait, la frustration et la confu-
complémentaires (variétés, engrais, insecti-
sion pouvant résulter de la distribution par le
cides, etc.) et une pério : d’apprenksage
GP C?i: ::n;.k-iels largement insuffisants et des
pius ou moins longue. D’ur point de vue pra-
sm~~iw \\ gi&alcs risquent d’entamer ia soli-
tique, ces caractéristiques
npliquent des dC.-
darité +lageoise plutôt que de la faire jouer.
c a l a g e s entre bénéfices pal
lliels et Mnéfces
D~U ;wwmandations peuvc~:t êrrc faites à
rtels, et entre la période d laestissement et le
ce suje .
moment de réalisatien des éoéfices. A moins
de tenir compte des exigen eg des différentes
L’octroi dçs crédits à un GP devrai1 être lit à
activitts financées, le crédil agricole risque de
l’existcncc d’une caisse commune alimentée
ne pas avoir d’impact déci
f. Dans le cas du
par des revenus de travaux collectif!; et/ou des
PIDAC, et nïalgrt! l’accent I is sur les céréales,
cotisations des membres. Cette caisse
l’arachide et les autre:s acti ti5s agricoles (éle-
commune servirait de garantie pur le GP et
vage, arboriculture, etc.) c swtituent des dé-
constitwrair aussi la base économique de sa
terminants majeurs de la %pacité d e rem-
rCSpO~~~iihiliSation.
boursement des paysans. Les revenus de
l’arachide ct des activités c tra-agricoles don-
La s6kctEon des bCnt%ciaircs indisiducls du
rient aux paysans la poss )Ilité de combler
crédit Jcvrait être collectivement prise en
leur dCfkit vivrier, par ave dles achats de riz
charge par les responsables du programme et
en particulier. Cette site rtiion impose un
du GI’. Elle devrait être précédée d’une ana-
maintien de l’équilibre ent : l’arachide et 1c.s
lysr rigourcwe des capacités de rembourse-
autrçs cérkalcs daus l’assol ment paysan ct 5.
min? ilsi lw~tulant. Irn ccrtain nix:i”ve (1: rri-
programme de vulgarisatb
tc?ri.v.
r~!atiT.s a u s t a t u t du pcw\\ul.lnt. 5 la
_.... -. .--_.. _-.-----._I.
292

;.
..?
/
‘.’
L’impact du crbdit pour la tractbn animai& en Casamcmce
--.
-
-
-
-
struduc et aux performauce-s anttrieures
de
for fertilizer bans,. was
WY0 repay-
sOn e#Oitation peuvent être prOpOsés :
ment in 1983-84 and 54% in 19~s.
a
&e chef d’exptoitation;
If q-pars thaf serious cash jlow problems UT<’
a
&poser d’une main-d’oeuvre pcrmsncnte
cmsed by tire purchase of a pair of arcn, cost-
suffisante;
ing about 1OWOO FCFA. Fat~ budgets SU~CS!
t h a t economic producii’on rafios arc hi#u
J
disposer d’au moins 9 ha de terres
when @mers use fheir own animais or ot,+cr-
cultivablcs;
nise acquirc Iheir drujt animals without usiq a
0
cultiver au moins $5 ha la première an-
crcdit facility. Surveys carried drri by dle fanning
nc(e, la moiti6 de cette superficie en ara-
q.stems Ieam based of DjibéIor show dlat ~~SI
chide;
farmers do obfaii draft unimals from thcir ow:;
0
disposer de boeufs de trait et avoir une
fwrd~. 771~s money borrowed to purchase ~!VL’II
i
.,
rnay
certaine cxpkrience dc la culture atklée.;
bave been uscd for orhcr puyoses. Most
fumiers comp/ained about changes in Ihe timt
- ‘, .
. .
0
disposer de revenus extra-agricoles;
and conditionr of intensl paymcnts. A rr1:1-(~~
0
respecter Ics tcchniqucs cultnr:ks préci)-
.S(iiiTCc o f problems rclared to attzntpts to ;,t
nisées par la rechcrchç et le dévcloppc-
crease ihe rcsponsibiiitie.~of producer group.; in
ment;
credil management. 7X.5 involves sclccting far-
D
avoir une trésoreriit non détïci~aire.
mers according lo their credit worthincss. Ii is
sqcsted thut f&urc credit for producer g~q~
IJnc application cmwt:: c( systfrmtiquz UC
.ri:oiIki bc linked to a collective jund basea 0::
ces procédures pcrmcttront prob:tMcment dc
I-f~ntri.hr~tions of pfoduccf group members ux/!
proportionner h: crédit allouC à la capacitk tic
collectir~ work revenues. Credit applicatlrrns
rcmbourscmcnl des paysrns. En raison du tz
,i?:~n: other incfividuals should bc assesPcd jot:::i\\,
ractèrc spéciali:iC de ces informations, la rç-
/~y produccr group nrembers and crcdit sc&e
m anagefs.
cherche devra2 participer & knr CCJhtc cl 3
leur analyse.
>..
Remerciements
Abstract
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CrCdit SpCcial du PIDAC pour Le matkicl agnculc
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Ctudc prtliminairc dans la n6gion de Ijguktm
Mémoire de confirmation. Institut SCnCgalais dc Ile
T%e sho>t- and long-temt credil is intended- &-’
cherches A&~ies (ISRA), Dakar, SCntfial (ntrrs
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publié). 142~. (F).
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‘L::ame F. 1%5b. La culture attelée dans les ~)51ém-< .J:
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production de la Basse Casamancc : aspccb :CI !?-
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ment dc travail 86-3. Bureau d’anabxs
11x6 18.
Irading scaron. During the pcnod under wiw
tconomiqocs,
Institut Stntplais d e Rrchzr.+~:,
(1983~86), credit of 1% miX;)n FCL4 nu.~ a!!: 1.
Agricoles (ISFCA), Dakar, SénCgal. (non publié) ci’,
carcd. 7% number of individua funncrs reccI:.-
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~lw>l>a E. K. 15’82. CrCdit agricole ct C&I~ m:~,rn~c*

ing credif rose from 68 in 1984-83 to 711 irr
dans la r+ion orientale de la Haute Volta : ana:y~
198.5-86, wilh an arcrage of 2OQOOO K’k:.:
économique, performante institutionncllc
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credit per applicanl. Produccr group.s rt~i~ir!,<
tiens en matiére de politique de dtnloppcmcnt
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