. 1. S. R. 4. * C.R.A. DE SAIN+LOUIS ...
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1. S. R. 4.
*
C.R.A. DE SAIN+LOUIS
-----w-w
DEPARTEMENT ~YSTEMES :DE PRODUCTION
ET TRANSFERT DE TEj3iNOLOGIE1'
--------
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R A P P O R T
A N N U E L
lR84
-.m----------
4
EQUIPE SYST[5EMES FLEUVE

l/ ORIENTATION D!$S RECHERCHES ET ETAT D'AVANCEMENT :
a) Orientations :
Pendant longtemps, la Recherche a eu pour but principal sur le
Fleuve de fournir au développement les cultivars et les techniques qui lui
permettraient de‘maximiser la production rizicole de la région.
Depuis quelques années, on dispose d'un paquet technologique permettant d'ob-
tenir de très bons rendements en riz, mais il apparaît que de nouvelle questions
se posent :
- Face à la diversité des situations agro-écologiques, ne faut-il
pas.adapter les techniques a mettre en oeuvre ?
- Cet objectif "production maximale" est-il celui de tous les pay-
sans ? Si non, pourquoi ? :
Que doivent faire la recherche et le développement face à celà ?
- Avec la mise en service des barrages, la double culture pourra
Qtre g&Gralisée,
Quelles sont les possibilités pratiques de faire de la double riziculture ?
Quelles cultures de diversificcation proposer.
Dans le cadre de quelle politi-
que agricole ?
- Le$ intrants coûtent de plus en plus cher, les problèmes de
calendrier cultural sont aigus, comment réduire les coûts et/ou les temps de
travaux ?
- L'dlevage a beaucoup évolué, il utilise largement les sous-
produits actuellement, est-ce durable ?
Comment utiliser l'eau disponible
pour favoriser son développement ? '
- Les aménagements, la motorisation coûtent cher, comment les
rendre gérables par les paysans ?
Dans 'ces conditions, il est indispensable qu'un travail pluridis-
ciplinaire soit mené en milieu paysan pour préciser les questions, et proposer
des réponses adaptées.
L'Equipe s'est danc fixée comme grands objectifs de :
- Mieux conna'itre le fonctionnement des systèmes de production paysans, de
leurs sous-syst&es (de culture, d'élevage), et des organisations paysannes
dans le cadre desquelles ils se regroupent
; mettre l'accent sur les principa-
les contraintes et les potentialités, ainsi que sur les éléments jouant un
rôle déterminant ;Pour la conduite de ces systèmes.

2
- Proposer et te$ter, en collaboration étroite avec la recherche et le dévelop-
pement, des modifications dans ces systèmes,
compatibles avec les objectifs des
paysans et ceux de l'état, afin de mieux valoriser les ressources disponibkes
et les investissements en cours ; l'accent sera plus particulièrement mis sur
la double culture, la diversification, l'utilisation des intrants.
- Définir les mor$alités de transfert de ces modifications et les tester en col-
laboration avec la Sociéte de Développement (SAND).
- Proposer et tester avec le développement des formes d'organisations paysannes
susceptibles de gérer elles-mêmes les aménagements ct les c5quipcmctlts, dupas tic:;
conditions économiques satisfaisantes pour tous les partenaires.
- Fournir à la recherche amont des éléments de réflexion pour orienter ses actions
- contribuer à faire progresser la méthodologie des recherches pluridisciplinaires
en milieu rural.
b) Etat d'Avancement :
Les recherches antérieures sur ce sujet avaient étB menées sur l'en-
semble de la Valiée, et par un personnel beaucoup plus réduit.
1984 a été consacré a la mise en place effective d'une équipe plu-
ridisciplinaire, de 6 chercheurs, dont les activités ont été recentrées sur le
Delta eu égard à la jeunesse des membres de l'équipe (ilfallait éviter de trop
se disperser), à l'urgence des problèmes dans cette zone (la moitié des terres
irriguées du Fleuve, Diama achevé en 1986 entrainant des bouleversements profonds
dans la zone), et B la faiblesse des moyens logistiques.
Parallèlement au travail deequipe, l'expérience acquise les années précgdentes
a permis d'entreprendre des actions immédiates au niveau des systèmes de cul-
/
ture ; l'élevage a également fait l'objet de travaux spécifiques, de façon Q
pouvoir sérier les problèmes et orienter les recherches.
+ les enquêtes ehploratoires : tous les villages et campements du Delta ont été
systématiquement'enqu&tés
; ces enquêtes s'effectuaient au niveau du village,
auprès d'un groupe en général composé du chef de village, des notables, des
responsables d'association, et de quelques paysans.
Elles portaient sur l'his-
toire du village!, sa démographie, les infrastructures ; sur les différents
systèmes de culture pratiqués (pluvial, irrigué, décrue, jardinage,...), les
systèmes d'élevake, l'équipement des exploitations ; sur les activités para-
agricoles (pêche:, chasse, cueillette), et extra-agricoles (artisanat, salariat,
émigration), Fur la nature et l'importance des aides extérieures.

3
* l'inventaire a rien des bovins et petits ruminants de la zone a été effectué.
/
Pour ce faire, il a d'abord fallu mettre au point des méthodes adaptées à la
région.
Ce travail a été complété par des enquêtes au sol visant à préciser la struc-
ture des troupeaux, et B vérifier la fiabilité des comptages aériens, beaucoup
plus rapides. L'inventaire aérien, effectué en saison seche, aurait dû être
répété en fin d'hivernage ; cela n'a pu être fait faute de pouvoir mobiliser
les moyens prévus.
* un travail de synthèse bibliographique a été cffcctut!! sur 1'6volution dc
l'élevage et des:p$turages de la zone depuis le début des aménagements. Des
I
enquêtes ont permis de caractériser les principaux systèmes d'élevage actuels
et leurs contraintes.
l Les essais en milieu paysan :
Ils ont été menés sous deux formes complémen-
,
taire8 :
- des essais en grande parcelle, dont les thèmes et les modalités
étaient choisis lors de discussions avec les paysans, qui pren-
nent en charge le coût des différents traitements que l'on se
prbpose de tester. (en général il s'agit d'un simple couple de
comparaison itinéraire classique/itinéraire modifié, la parcelle
paysannale étant partagée en deux). La SAED est associée à ces
essais, qui ont en particulier contribués à la formation des con-
se/illers agricoles.
- des essais en petites parcelles (25 m2 par traitement) avec un dis-
positif statistique, placées dans les parcelles paysannes, mais
où, les thèmes et lec: traitements ont été choisis par la Recherche
se/le ; le but est en général d'interroger le milieu, et de fournir
deis références pour l'analyse des essais en grande parcelle.
- Ex;emples de dispositifs utilisés :
(A, B, C,... : traitements)

,
1
4
1
Parcelle paysanne (ordre de grandeur : 0,3 à 2 ha pour le riz,
0,l à 0,s' ha pour la tomate)
En irrigation, se pose le problème très pratique de la séparation, In plrtpnrt.
du temps obligatoire, des différents traitements par des diguettes. Les SQUS
parcelles existantes ne peuvent être utilisées que si l'on est sûr de l'homo-
gén6ïté des terrains et de leur passé cultural ; sinon il faut créer de nouvel-
les sous-parcelles en redivisant celles existantes par des diguettes. Pour les
essais en petites parcelles de 25 m2, il est également nécessaire de construi-
re de telles diguettes. Il faut de plus s'assurer que chaque traitement possè-
de un accès à l'eau indépendant, de façon à ne pas risquer des transports de
grains ou d'engrais.
La construction de ces diguettes, la nécessité de l'accès direct à l'eau du
canal (obligeant parfois à construire de petits canaux dans la parcelle), la
rémunération de ces travaux, représentent en pratique des contraintes très
importantes pour 1~. mise en place de ces essais.
- Principaux Th&mes d'essais retenus en 1984 :
. RIZ
: (parcelles SAED) - dose d'urée
- fertilisation phosphorée (intérêt, doses, formes)
- vari6tés
- travail du sol
. TOMATE : (parcelles SAED et jardins privés)
- varibt6s
- dates d'implantation
- billonnage
- protection phytosanitaire.
+ les essais en; Station :
/
En 1/383, nous avions décidé d'installer des essais à NDiol, station
située dans le Delta ; malheureusement, Cette station ne fonctionne pas du tout,

c
5
il n'y a en particulier aucune maïtrise de l'eau, des techniques culturales,...
Cette Station a donc été abandonnée et nous avons essayé de relancer les triVaUX
au niveau de Fanaye, station située en amont de notre zone, où les essais avaient
été supprimés en $983 suite a des problèmes administratifs. Les protocoles ont été
revus, de façon à prendre plus en compte la situation réelle des systèmes de cul-
ture paysan, et les possibilitks de transfert. On a ainsi :
- pris en considération les deux grands types de succession possibles
en double culture riz/riz, saison sèche froide/hivernage, et saison
sèche chaude/hivernage,
- introduit à côté des traitements où les mêmes façons culturales se ré-
pètent sans interruption, des traitements où un travail du sol est ef-
fectué: une saison, et où le sol n'est pas travaillé l'autre saison
(la place du non-travail du sol est choisie en fonction des goulots
dlétranglement de chacune des successions).
Afin de préparer les introductions variétales en milieu paysan pour la double
culture, les variétés les plus intéressantes ont été placées en observation
dans un essai "cycle cultural", où plusieurs combinaisons de ces variétés sont
testées ; on s'intéresse en particulier à la longueur du cycle de chacune des
variétés selon la saison de culture (Hivernage, saison sé?che froide, saison
sèche chaude).
Il faut malheureusement; noter que ces essais ont été arbitrairement
I
supprimés en hivernage 1984, suite à des problèmes de fonctionnement de la
station et de tr$sorerie au niveau du centre.
Ils ont été remis en place en saison sèche froide 1984-85, mais on repart une
nouvelle fois pratiquement à zéro, l'intérêt de ces essais étant surtout dans
l'observation des effets cumulatifs des traitements sur les
différentes succes-
sions.
* Enquêtes sur l'utilisation des sous-produits agricoles :
ceux-ci, longtemps
délaisses, connaissent actuellement des utilisations multiples, en particulier
en matière d'élevage ; d'autre usages sont possibles (compost-biogaz, piscicul-
ture,...) ; on a'donc fait le point des quantités disponibles, de leur prix
éventuel, des lieux d'utilisation, des m6thodes de transformation.
+ Une enquête sur la commercialisation de la viande a été initiée : ceci afin
d'évaluer l'importance du marche régional (St-Louis principalement), et de
connaître l'origine des animaux abattus.

i
*
6
* Une Etude sur la distribution des engrais a été effectuée, en liaison avec le
BAME (Bureau dlAnalyse Macro-Economique). Les enquêtes ont concerné l'ensemble
de la vallée, à 4 'niveaux : paysan, groupement de producteurs, section villageoise,
périmatre SAED.
+ Les deux chercheurs nationaux ont réalisé leur mémoire de confirmation, l'un sur
les itinéraires techniques sur culture de maïs B Matam : analyse des itinéraires,
raison des choix techniques, conséquences en terme de temps de travaux et de ren-
dement ; l'autre sur la place activités extra-agricoles dans les fi~stFLmcf3 dc fro-
--*-” .

.
duction des paysans de Lampsar : nature et importance des activités en terme de
travail et de revenus, interaction avec l'activité agricole.
2) RESULTATS ACTUBlS,PERSPECTIVES :
* tous les villages du Delta sont maintenant cartographiés et connus. Ils sont
caractérisés suivant des critères semblant, compte-tenu de nos travaux antérieurs,
avoir le plus d'impact sur le fonctionnement des unités de production paysannes.
Ils ont été regroupés en 7 grandes zones géographiques ; ce découpage est princi-
palement basé sur 'l'accès à l'irrigation (situation par rapport à l’eau, type de
périmétre), la possibilité d'effectuer des cultures traditionnelles, l'influence
des grands pales d'emploi de la région. Une typologie des villages recouvre ce
zonage, en fonction de leur taille, des ethnies,de l'importance relative des
différents systèmeis de culture et d'élevage ; la combinaison du zonage et de la
typologie conduisent à un choix de village qui est en cours. C'est dans ces vil-
lages qu'à l'issue d'une deuxième phase d'enquête seront choisies les concessions
qui feront l'objet d'un suivi raproché à partir du début de la campagne d'hiver-
nage 1985. C'est dans cet échantillon d'exploitation, commun à toutes les disci-
plines, que seront prioritairement implantés des essais ; toutefois, ceux-ci
déborderont en général le cadre de cet échantillon, afin d'améliorer la fiabi-
lité des résultats.
* Pour la première fois depuis de nombreuses années,
un chiffre fiable a pu être
avancé concernant le nombre de bovins dans la zone :
20 000 environ ; les estimations officielles étaient de 150 OOO...
Cet inventaire sera répété cette année à la même époque, de façon à suivre l'é-
volution inter-annuelle. Il est également indispensable qu'il puisse être fait
aussi en fin d'hivernage de façon à suivre les variations saisonnières.
* Une première typologie des systèmes d'élevage a été effectuée. Elle permet de
prendre en compte les modifications intervenues dans l'élevage avec la sécheresse

7
et les aménagements ; selon les' types d'élevage, des essais d'embouche, de cul-
tures fourragères, de transformation des sous-produits,
etc... sont prévus ;
pour les cultures fourragères, des essais vont être installés parallèlement en
station, car 1e:fonctionnement des espèces à priori interessantes est très mal
connu dans les Gonditions du Fleuve (sols lourds, souvent salés, irrigation
par submersion,T..
j
.)
+ Les essais enimilieu paysan sur le riz viennent d'être récoltés, leur depouil-
I
lement est en cours ; pour la tomate, la récolte n'est pas encore achevée.' Des
renseignements d'ordre méthodologiqucs peuvent cependant dCjti 6trc tirGs :
- spécdficité du travail en parcelles irriguées
- nécessité de prévoir un échantillon tr&s large, car les pertes non1
nombreuses (accidents dans l'irrigation, dégâts des troupeaux,...)
- la prise en charge des essais en grande parcelle, par à la fois le
développement, la recherche, et les paysans, est possible.
Elle'constitue un excellent outil de formation des Jeunes Consail-
lers[Agricoles au dialogue technique avec les paysans.
- il e$t indispensable de disposer des trois types d'essais,en station,et
en milieu paysan, en petites parcelles et en grande parcelle, si on
veut[pouvoir discuter les résultats.
- certains essais, qui servent plutôt B poser un diagnostic, doivent être
prisien charge uniquement par la recherche, dans des petites sous-
parcelles assez bien contrôlées, installées en mflieu paysan.
Les premiers résultats obtenus sur le riz montrent d'autre part que :
- plus:que la dose d'urée, c'est ses conditions d'application, et en
particulier l'enherbement, qui sont importantes. En parcelles où
l'engerbement est maîtrisé, chimiquement ou manuellement, les réponses
à l'azote sont nettes ; en situations enherbées, les plus fréquentes,
elles sont faibles, et des doses de 50 à 80 N semble alors suffisan-
i
tes.:
- Pourile Phosphore, aucune réponse
- Pour les variétés, certaines nouvelles introductions ont intéressées
les paysans, qui ont conservé les semences pour en étendre la culture.
Le choix des paysans est bien sûr fonction du rendement, mais aussi
de l'aspect du grain, de son comportement à la cuisson ; Certaines
variktés se sont d'sutre part mieux comportées en condition enherbées.

- Les dtfférentes doses de semis n'ont pas donné de résultats différents,
l'augkentation des doses semble donc peu justifiées.
- Le non travail du sol a donné d'aussi bons rendements que l'offset,
mais le contrôle deq adventices y est apparu dans certains cas plus
diffikile à réaliser (enherbements plus importants).
1
En 1985, il est prévu d'étendre ces essais en milieu paysan.
Ils sbront répartis sur les mêmes périmètres, Lampsar, Boundoum;
Ndombo-Thiago, les thèmes seront diversifiés,
et on s'attachera à augmented- lc
/
nombre de paysans (de façon à avoir des r&wlt.;~t.r; p1.11:; I’i;~bl(~::), (‘\\. \\I :r:;:;c~*i<*~*
des essais intallés dans le même milieu, mais r6gis par nos soins, poi~r TX-ilitt*~*
l'interprétation des essais en grande parcelle.
+ En station, cqmme en 1983, les essais n'ont pu Qtre menés .i bien. Ceci est
,
d'autant plus grave qu'il s'agit d'essais où on cherche à voir des effets sur
plusieurs années au niveau d'une succession déterminée. Les interruptions enre-
gistrées obligent donc à repartir pratiquement à zéro. Si à Fanaye la situation
semble maintenant meilleure, quoique encore préoccupante,
à Ndiol, qui dev'rait
pourtant être notre station principale pour le Delta,
il est toujours impossible
de faire quoi qqe ce soit.
+ Enquête sur 19s sous-produits : le dépouillement est en cours. Les principaux
sous-produits concernés sont la paille de riz (de loin le plus important en volu-
me), la farine basse et le son de riz, les drêches de tomate, la mélasse, et les
tourteaux d'arachides venus du Sud. Des essais sont prévus en matière d'utilisa-
tion pour l'élevage ; d'autres sont envisagés pour le biogaz, mais les perspec-
tives de transf$rt sont moins nettes pour l'instant.
* Commercialisalion de la viande : cette enquête rapide a montré que le marché
était important'au niveau de la zone. Aussi bien pour les bovins, venus d'autres
régions, que pour les ovins, massivement importés de Mauritanie pour la Tabaski.
Il faut l'approfondir, de faço:n à quantifier les flux. Un travail du même genre
est indispensab;le au niveau de la commercialisation de la tomate et des autres
cultures que le riz ; il est prévu pour 1985.
* Pour le maïs à Matam, il apparait que c'est d'abord la date de semis qui gou-
verne le rendement ; celle-ci est liée au type de succession pratiquée, et au
travail du sol,: qui a moins d'importance en lui-même. Reflet de l'inexpérience
des paysans, les itinéraires techniques sont très diversifiés, chacun essayant
sa méthode Corn&e tenu des contraintes qu'il rencontre ; en particulier, l'émi-
gration interagit fortement avec ces choix (disponibilité en travail, et revenus),

9
alors que 1 ‘inf iuence: *des cultures traditionnelles, très touchées par la
sécheresse, estjfaible.
3) Conséquences, impact sur le développement :
* La collaboration avec la SAED a pu être renforcée, à tous les pjoints
de vue ; 1'ISRA a retrouvé à travers notre travail une crédibilité
quielle avait perdue au profil de 1'ADRAO ;
ce sont principalement les résultats techniques qui intéressent lc
I
déveIoppcment,
mais ils pcuvcnt, Ch-c! \\In moyw rlc> 1 ‘;~II~I~~I‘ 71 I+TI;~(.\\I~I.
sur Ies autres problèmes.
* Notre participation à la formation des conseillers agricoles dc In
SAED;s'est accrue.
Elle/se fait dans des formes multiples, exposés, visites au champs,
mise 'au point de techniques d'observation (tour de casiers), et de
fiches de suivis, mise en place d'essais, analyse des résultats ,...
* Certains thèmes techniques, tels que le non travail du sol en rizi-
culture
commencent à intéresser la SAED et les paysans ; il en est
de mqme en élevage, avec les cultures fourragères ou la valorisation
des sous-produits. Nous somme de plus en plus sollicités pour instal-
ler des essais, que ce soit à la SAED ou avec des privés ; nous répon-
drons à cette demande en hivernage 1985 dans la mesure des moyens
dispanibles, en essayant d'associer la Division Recherche-Développement
de la SAED et les conseillers agricoles, de façon à élargir la diffu-
sion iau-delà de nos sites d'intervention.
* Un chiangement est perceptible au niveau de la SAED : il commence à
être $dmis que les objectifs des paysans et ceux de la Société de
Déveljoppement peuvent être différents, et que celle-ci doit s'iqté-
resseF aux autres cultures que le riz, et aussi à l'élevage.
* Si les relations avec les paysans ne posent aucun problème, celles
avec $a SAED, qui doit assurer la vulgarisation sur l'ensemble de la
vallés, sont encore :fragiles,
espoir réside surtout dans les
consekllers agricoles, avec qui nous sommes en contact dès leur
formakion,
car dans le cadre du désengagement, leur place à la SAED
et vis à vis des paysans doit devenir de plus en plus importante.