. - Disponibilité des animaux de trait et ...
.
-

Disponibilité des animaux de trait et contraintes structurelles
en Basse Casamance
..-
--I_ -_
--_.. _
I‘;~bleau 1 : Fréquence des exploitations selon la
Résultats
p~iusnnce
de trail disponible en unit& de
L’Cchantillon
~wction (UT’)
I?l *

Nbre
Y&
% cumul.
L’cnquCk a porté sur 37.5 exploitations rCpsr-
1.0
3 1 4
8 4
8-1
tics sur huit villages des cinq situations agri-
7.5
10
3
K’
colts dc la région. Environ 44% des exploi-
l,C’
26
7
9J
tants vivent au sud du fleuve, et 56% au nord
1,:
du fleuve dans le dçpartement
de Bignona.
9
2
PH;
Environ 17% des exploitations disposent d’un
,,(I
1 0
2
9 8
animal de trait. Trois groupes ethniques re-
2,:
1
0,3
?1?
prkscntcnt 95% de la population cnquêtée :
$0
1
083
9;
3,fi
1
0 . 3
Y2
0
Diolas 87%
4,O
2
0 . 5
Y
0
Peuls 5%
c
~landingucs 3 %
1~s unit& clc prodl.lction comptent de 1 à
38 personnes, les exploitations moyennes el
~~ifcs étant les p1c.s nombreuses (55% des
.YI Basse Casamance. Notre objectif est c!‘c:,ti-
ckpl”i:;ltion:; cnquêt<ics)
wr Ic niveau d’équipement et d’analyser Ic
:~I~:~~CI dc trait et son uClisation.
9roctm-f de la population animale
1~s animaux utilisés pour le travail agricole
Piiwnt3tion de la région
wnl des boeufs de race N’Dama (85%), des
chevaux (9%) et des ânes (6%) provenant des
!.;, I$a~c Casamancc est située au sud-oul:ht
rCgions du nord et de l’est.
\\IL tcrritoirc sénégalais et couvre 7.30 km’
Nous avons basé notre analyse sur les deux
:~IX la RépuHique de Gambie au nord, I:I
umccpts suivants :
i; lin&-Diskau au sud, et l’océan Atlantique i
’ -4. 7X clc I;i population est rurale: c? 51 ‘Y
PM alklage, nous comprenons tous les afli-
;s1 agricole.
maux d’un rnéme exploitant, combinant donc
di.s animaux de races ou d’espèces différentes.
1,~:s sy:,kènws dc production sont de twc arrrtr-
Mon Iles pratiques d’appariement
en vigueur
;j;iilor.ti, iniluant des productions vCpttk; c.t
d.:ns l’aire d’étude, la taille de l’attelage en
*r~inl;ti~~. la pèche, la cueillette, l’artisarlir:,
uuitCs dz traction (UT) sera calculée en addi-
i,tt’. (‘ctte région peut être subdivisée en cinq
tionnant le nombre d’équidés à la moiti6 du
si: uations agricoles : au sud du fleuve Casa-
nombre de bovins (attelage = nombre d’asins
rnance, nous trouvons la zone 1 d’Oussouye-
3 nombre de chewux -- nombre de bovins di-
ISandial ct la zone III de Niaguiss. Au nord du
visé par deux). Grâce à cette variable, nous
Il:uvc, la zone II de B~OUC; la zone IV dç
pourrons comparer la force animale dispo-
Sndian-Kalounayes;
et la zone V de Fognp-
nible dans les diverses exploitations.
( ‘~wh. Nous avons procédé à deux en@tcs,
I)ans le cadre des syst&mes d’élevage intensif,
;
i,lL’ G\\ant esscnt~ellcmznl j analysai
L.:,
1.1 ~\\&XI d’atelier pcrrrret de définir avec une
~lruclurcs d’exploitation cl l’autre, dc tÿpr’ l’i-
i~:rtainc prkcision r:n domaine de production.
li>rc, s’est spécifiquement intéressée aux ani-
Par cxemplc, pour un exploitant naisseur-
n~aux. Nous présentons ici la structure tic
cngrilisseur en production porcine, il est aisé
i’khantillon analysé, la structure du chc;-Jrr*l
C!C discerner un atelier d’élevage et un atelier
;I Ics types d’attelages, avant dc prklpos’.‘r l::.r-
~i’cngraisscmcnl, où de:; techniques différentes
knc\\ recommandations.
:.“>nt ulilisées.
Ce wncept, emprunté à Lhostc,
“.hmal Traction for Agricultural Developrnent”
225
:i
_..-. .- . _.

M a m a d o u Amin Sorwo
-
- -
l
-/-----
Cave la : St?n&aL
C a rtt lb (!‘agrandtisement)
: répmrtion des types d’attelages
dr, n.t les zones de la traction aninde en Basse Casamance.
(Source: Equipe Sy.~~&ws dc BjibLlor, 1984/5, et r&ultats de la recherche efectuk pu l’auteurs
---- --/-.--. -~-.--.-. ___. -_
2h1es des situations agricoles
la
I.. -_.
1
Organisation sociale type Diola : riz repiqué
;“...-*--
-.
dominant; pas de traction bvine.
SLLDuii :
‘u
i
2
Organisation sociale type Diola : riz repiqtk,
semis direct et dréals important.3; pas de
traction bovine.
-c. Thiu SmEGAL
3
Organisation sociale type Mandingue dominante:
remis direct et dr6als importants;
.-
]XXI de traction bovine.
4
Organisation sociale type Mandingue : .x-mis
direct et drbeals dominants; hic:1 Cq!li;-@c
en traction bovine.
5
Organisation sociale twe Diola Zominaiit :
IL
riz
repique, semis direct et c&Cals imprtantx;
moyennement kpipée en tracrior hine.
j
..__._._ - __.m_..- ---mff
TA 68%
_
-.~-. -- .-.-__ _..
_. -
West Africa Animal Traction Netwxk

DisponibilitB des animaux de trait et contraintes
structurelIes
en Basse Casamance
---. ~-~----
‘Tableau 2 : Strwture sp?ciIique et taille du CheDtd de trait
-- -.~_..
-_-----
Maoua
Blollf
Sindian-
Fogw
TOTAL
l-
l---I
Biandal 1
-_-
-
-L
I I
-
-
III
_-.-..
Kal-s IV
-
-
ComV
Bouki-
Sckkt
Lmndh
Mwua
TCndL
Band-
a3
mane
.--
~- _---
- lbk
35
70
33
22
9 3
11
5
49
318
1
2
2
4
3
12
1
6
8
8
4
27
2
2
4
1
9
-
- - - -
- --.--.
3
4
2
9
- - - - - - -
3 5
10
3 4
25
101
2 5
2 1
56
,367
1
1
2
4
1
3
---..--
1
1
-..__-_ -_- --_
-t
3 5
70
3 4
25
103
58
344
9
-
--.---
_!_
----__- -
prrmct de discerner ici trois ateliers corres-
t,nction des attelages, nous pouvons definir
pondant aux trois espèces animales (bovins,
lrois situtations.
&Juins, asins). En effet, le choix de l’espèce
Siiuafion A, sans fraction animale
n est jamais alçatoire, mais repose sur un pro-
Flic c o r r e s p o n d à I:I 7one 1 d’Oussouyc-
jt: lie valorisation bien défini pour le paysan.
kmdial où l’usage d’animaux de trait est qua-
Le tableau 2 permet de faire les constatations
siment nul. Moins de ~V/O des exploitants pos-
:,l:ivantes.
skdent des animaux *le trait et les rares
1.~ taille des différer& ateliers est tc&s
utilisateurs sont encadks par les projets de la
faible. Elle varie d’un a quatre animaux
mission calholique ~d’0ussouye.
pour les bovins, un à trois pour les asins.
.Si!i:ath~ B, ,ftiibie utikatic>n dc /id W
On ne trouve qu’un seul cheval dans les
Elle inclut Ics zones dv: Niaguiss (III), Blouf
exploitations équipkes.
(II), Fogny-Gombo (V). Environ 12 à 19% des
.
Le taux d’adoption des diverses espkces
exploitants possèdent des animaux de trait. La
est très variable : bovins 15%, asins 2,5%,
traction bovine est util.de par 9 à 16% des
chevaux 2%.
exploitants contre 1 à 3% pour la traction
asine.
L;& traction animale est donc plus importante
.ians la rCgion nord, l’utilisation des animaux
.Wtratior~ C; b~rtrte impkrrtation de la ÏA
dc trait décroissant selon un axe nord-estJsud-
Elle recoupe la zone IV de Sindian-
twcst. Les équidés ne servent quasiment pas
Kalounayes, où tW/o des exploitants possè-
;I~X travaux agricoles et pas du tout au sud du
dent des animaux d; tr4t : bovins bK%, che-
tkuve. Si l’usage des asins est généralisé dans
vaux 18%, asins :i’G des exploitations. II
k dtpartement
de Bignona, Ia traction Cquinc
apparaiit qw les chsvartx sont plutôt conccn-
reste confinée dans le nord-est. Ainsi, en
tr5s au nord de la zone I:I les asins à l’est.
‘A]ima1 Truction for Pgricultural Cwvelopment”
297

Mamadou Lamin Sonko
-.-
---
i
rableau 3 : Unités de traction t composition des attelages
----.- ~.. -
Puissance
Attela@s mc
HI_
p$citïques
___~. ._.
Atte
_.-- -
-,lag
Stabilit4
de trait
Bovin:s
Asins
Bov. + As.
A
(en UV
-
-
-
Ï
1
B
A C
B A c
B A C
B A C B A
C\\
4s
1 0 0
technologie
190
2 0 0
(1
I
0
inst abte
1,s
3 0 0
1 0 1
w
4 0 0
(11
2
0
2 0 1
2s
3 0
1
3,o
4 0 1
technologie
3s
3 2
ul
stable
40
s 2
(1Il
4 1 1
L!-.-.-- -
-
-
--. - -
‘1 3
c‘1-
--.--
Recom-
ArkaÏysc des strw u~rc!,
AmClioration de I’equipement et optlm6atlon de la capaclte
mandations
d’exploitation et
rat@f:s de
de trait des exploitations agricoles
stabilisation des i
-
-
-
-.--
ti:klge:;.-
8 = bovin; A = min; C = chev : jliI
_ _---~ ,i-
D’après ces donnée:,, nous /i
blcau 3 (Unités de traction et composition
l’hypothèse que la traction
des attelages). Nous distinguons donc diff&
Casamance repose t,ur l’ut i;
rentes catégories d’exploitations :
originaires de la région mi 1:;
0
les attelages 1Cgers (0,5 à 1,5 UT) : les ex-
sont acquis dans la région c,/e
ploitants possesseurs de tels attelages
chevaux sont achetks sur /lc
sont en situation de risque. Ils sont dé-
biens du sud du SirwSaloul ,/n
~>C.IlJi~ntS de tiCrCCs personnes pour I’exé-
L’analyse de la population
rution de leurs travaux agricoles (Pr&,
tion des attelages nous perr
locations, etc.);
résultats. Les divc:-ses st
!a attelages moyens (2,5 à 3 Ul’j, dui
<ont déterminées pu: la pui
5ont technologiquement
indépendants;
ponihle et les types d’anin
?
Ics attelages forts (3,s à 5 Ul’:t disposant
des pratiques de gestion,
d’une haute puissance de trait et d’une in-
animale sera égale à une p;
dépendance supérieure de travail.
un équidé. ;.
Il apparaît donc que le taux d’équipement en
L’analyse fréquentielle de 1 ,?uissancc de trait
disponible dans la rligion 7
animaux de trait de la Basse Casamance est
‘10 ntre que 84% dcr
exploitants ne disrasent ~
très faible. Environ 84% des exploitants ne
;P4~s d’animaux de
trait. PrCs de 3% n’ont clrj Il’1 w sr.ul animal
possèdent pas d’attelage. Par ailleurs, 26% des
c l
7% ont une paire de boeufs
possesseurs d’animaux de trait ne peuvent pas
8700 de> zxpi&
réaliser un lit de semences. Et 46% des ex-
tants ne peuvent réaliser je:3 toute intikp~n-
ploitants doivent faire face à de graves diffi-
dance l’ensemble de leurs tlravaux agricoles.
cuités de renouvellement. Moins de 5% des
ekq-Aoitants
ont atteint un nivEau stable
‘fy pes d’attelages
l
d’adoption de la traction animale. Compte te-
. j
Les principales cornhinals )r :, d’,wirnaui< I :.:II-
nu de I’holution actuelle du système de cul-
contrées dans la région So:it pr~sçntks XI fa-
ture, ccç r6sultats sont faibles. Mais les pcrs-
-__---
298
Vfest Africa Animal Traction Network, 1088 Workshop

__ . . ..- ------
DispcnibilitB des animaux de trait et contraintes structurelies en Basse Casamancs
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- -.--_
1 ‘Tableau 4 : Evaluation de la demande en animaux de trait
, ..-_- .---. - -
r-
--- ----_. -.
‘T-
/
StNctows

fkxp l-
Hypothèse 1
Hypothèse 2
lljpothèse 3
Iiypothèse 4
, des attelaga
Ilait
Il-
StNctun?
illa
SkNCtI
e
Au’
SItNcture
S t r u c t u r e An’
a nts
H
A
c
B
A C
C
B
0 0
10
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-
- -
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1
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3
2
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3 1
0
9
2
1
0
3
3
1
0
9
C
2 0
1
2 2 0
2
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0
3
2
2
0
2
3
2
0
3
/
1

0 1
2
2
0 1
2
3 0
1
4
2
0
1
2
3
0
1
4
/2 0 1
4
2
0 1
3 0
1
4
2
0
1
3
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1
4
/
3

0 0
6
3 0 0
3 0
0
-
3
1
0
6
3
1
0
6
14
0 0
5
4 0 0
4 0
0
-
4
1
0
5
4
1
0
5
3
0
1
1
3 0 1
3 0
1
-
3
0
I
3
0
1
-
4
0
1
1
4 0 1
4 0
1
-
4
0
I
4
0
1
-
3
2 0
1
3 2 0
3 2
0
-
3
2
0
3
2
0
-
‘4
2
0
1
4 2 0
4
2
0
-
4
2
0
4
2
0
-
‘4
3 0
1
4 3 0
4
3
0
-
4
3
0
4
3
0
-
-l
1
1
1
4
1
1
4 1
1
-
4
1
*
4
1
1
-
3
13
9
61.-
20 192 13
91 6 4 1 4 8
5x
9
62
1 9 2
58
9 1 0 9
I 2gende:

It = I~?~LS;

A -: Asins;
C = Chevauy li An = demande en animaux
wrtivcs d’amélioration restent ouvertes, aussi
0
H~J&&v 4 - Hypo:hèse 3 avw un Iw.in
‘Gw dans Ic domaine de la produstinn a)+-
de remplacement su~~~)lCrn~rltairL.
S~oie que dans celui de la productivité des Clc-
L’analyse des types d’e::ploitationc, nous pt‘r-
‘a,?,es twins traditionnels.
mettra de préciser Ic niv:au de!. hoins rCcl,.
“.‘::rrél:lti\\,emenl à cette situation. ii 1st pou”
;I~II~ d’évaluer les besoins réels en animaux de
:r:it dc diffhntes espèces selon les slratégies
Types d’exploitations
ci’amélioration retenues dans la région. Sur la
La typologie utilisée repose sur les deux hyprj-
!)aïe du lablcau 3, nous proposons quatre
thèses suivantes :
5chCmas d’amélioration.
0
la satisfaction des bc,soins cn culture attc-
HypofMse .l - Doter toutes les exploila-
iée dépend de la str;lcture quantitative du
tions équipé.es d’au moins une paire de
cheptel de trait disponihlc;
Iwufs pour les labours.
0
la structure spécikluc du cheptel dc tr;lit
ihporh~sse 2 - Doter toutes Ics cxploita-
est un facteur important au vu des aiw-
!ions équipCes d’une paire dc boeufs el
tages différenciés qu’offrenl, par ~xernpk,
d’un animal de remplacement de la merne
les équidés pour ies ravaux 1+-s.
cspècc.
Ify~&&e 3 - Equiper les cxploitünts
Nous distinguons six type:’ d’csplc.itat ;MIS
d’une paire: de boeufs au minimum et
0
Un groupe d’exploitants nc por;sCJant ‘III-
d’un Cquidé pour les semis.
cun animal dç trait. avec u n nordw
-. - --...--__-.-
-- -. .__- ._- ..-
‘himal Traction for Pgicultural Development”
?Ci9

Mamadou Lamin Sonko -_
_. __ -- .__- . .._...- --- -------~-.-
---.--
1L’ableau 5 : Caractk istiquc
ré exploitations agricoles
r-.
Carwt&istiques
--~
Techno- /
Sans
1 l’echno-ind4
eendants
~-
animaux
dependants
Bovins
Rovins et
Bovins et
Toutes
Jariables
de trait
seuls
chevaux
-~
asins
~-
eSp&CeS
rypes d’attelage
OQ
Il,nZ,D2,C4
M,Cl,Dl
D4,E!A,F4
G3,H3,13
II5
Jroupes
G6
Gl
02
- -
- - - - -
_-
G3
G4
GS
-.~
Nbre d’exploitants
314
16
35
6
3
1
Population totale
7,4+4,1
1297 t 8,6
K3.8 t 6.7
17.3 + 4.3
24,6 t :!,O
12
Population active
$1 t 2,7
8,3 + 6,4
K,U i- 4,I
9,3 + 3,s
13,6 + :!,S
6
Superficie cultivec’ (ares)
188 t 143
330 + 197
4% t 180
974+06
_-_-
_-.- _..--
_.. -..- -2..
916 + IN
-.-- -
Bovins de trait
0,7 t 0,4
Z!,S t 0,7
2s t 0,7
3,6 t 0.4
Asins de trait
0.3 + 0,h
2.3 t ~0.4
Chevaux de trait
0,I +0.3
1.0 t 0.0
Total bovins
1,.2+3,3
9,2+17.1
4,7 +8,4
7.3 t 14,6
12,6+L6
Bovins confiés
0,4 + 1.h
1,l + 2,c
0,3 + 0.6
4.33 t 3.3
Bovins places- - -
0,8 + 2,4
.A!‘. %!
4,s t 6,s
7.3 t 14,6
8,33 t 2.0
_--
Total petits ruminants
3,4 t 3.8
6.7 + 6,(
.5,3 4.4.9
R.8 + 6.5
6.3 + 3.7
11
ovins
0,7 t 2.0
3,l +3,f
1,4+2,:
1.4 +2.7
4-5 t z,c
1.6t2.3
Caprins
2%6+3.1
85+3:
$3 .t 3,8
4.3 tss
4,u i 3.2
3
Porcins
ca,9 t 2s
Canards
Cl.7 + 1.7
Ruches
-
-
01t0o
_-“.--L-_.‘!. .l
,’ Superficies culfh?ts en I!
_- .- ..--_-
moyen dc cinq actif
lr unitC cl’cxploita-
s?tlent par aikurs en moyenné: quatre bo-
lion. Ces petits pr
&aires pratiqueni
vins Çlcvk dans les troupeaux extensifs de
Mevage porc.in, el
utre petit élevage
Icurs villages d’origine. La superfîcie
(canards, etc). Leur
~ndc majorité sç Si-
n~rqw~nc culti-;Cc est d’envir~:~:1 1,s ha.
tue au sud du fleuv
:asamance, dans le
i in groupe d’splot!în!s !e:chno!ogique-
département tl’Ouss
‘f: (znne Oussouyc-
r.~c.nt indcpcndants
et possesseurs de bo-
Bandial).
vins et de chevaux. La superficie moyenne
0
Un groupe d’exp
ants propriétaires
cultivée est de 97 ha. Un nombre moyen
d’animaux élevcs lot
,ment, mais dépcn-
tic 17 actifs, dont un peu plus de la moitié
dant techniquement
Iur la préparation
s’occupent des travaux ag+oles. Les
des sols. La taille I
Eve de I’exploita-
paysans de cc groupe embla.vent les plus
tion est de 12 actifs
mt ti% s’occupent
grandes superficies.
de travaux agric
i.
La superficie
Un groupe d’exploitants technologique-
moyenne Cultiv&e es
*
I Y)
. arcs.
-2
ment indépendants et propriZtaires de bo-
0
Un groupe d’exph
nts technologique-
vins et d’asins. Un nombre moyen de
ment indépen.dante!
3ur tous leurs tra-
Z!4 actifs dont 55% pratiquent I’agricul-
vaux, mais ne poss
nt que des bovins.
iL!rC sur une superficie moyenne cultivée
L’unité
d’cxploit8
Il
compte
en
di: 0 ha. La taille des attelages est relati-
moycnnc 14 actifs
rtt neuf s’occupent
,rn:ent importante (trois bovins, deux
de travaux agricoles
2:s agricultçurs pos-
:in~.~). Les exploitations de ce groupe ont
-~~~ .-. ..- -.. .---. -...
Wesl A f r i c a A n i m a l T r a c t i o n N e t w o r k , 1986 Workshop

,
DisponibiM
des animaux de trait et contraintes structurelies
en Basse Casaman-
~--
-
,l-.-_l
--
---.-
-----.---_
Tableau 6 : Répartition des types d’attelages dans les villages de Bw Casaman=
(en nombre et pourcentage pur exploitation &pip&)
Al
100
1
2
2
2
3
10
I,b%
3,3%
3.3%
3,3%
4,8%
16%
B2
0 1 0
1
2
3
1,676
3,-r%
4,8%
D2
0 2 0
1
1
1,696
1,6%
C4
101
2
2
43%
3,346
Bl 200
1
6
9
4
24
1,6%
9,6%*
14‘4%
6.4%
&rl
39,3%
Cl 300
2
2
2
6
33%
13%
3.3%
9,9%
Dl
4lxl
1
2
2
5
1,6%
3,3%
3,3%
8%
4
44;
6,4%
E4
3 0 1
1
1
f,d%
1,6%
F4
45
1
1
1,6%
1,m
G 3
320
1
1
1,6’%
1 6::
I
r
113
4 2 0
1
1
1,6%
1,610
13
43Q
1
1
1 . 6 %
1,6%’
Il5
411
1
1
1,6%
1,67C
atteint un niveau technologique et d’utili-
de trait et I’exéaution des itinéraires kch-
sation de la traction animale stabilisé.
niques. Elle permet aussi de mieux dCfinir ICS
0
Le dernier groupe est celui des exploi-
besoins en animaux de trait qui peuvent Ctrc
tants possesseurs de toutes les espkes de
répartis en quatre catégories.
trait. Dans notre échantillon, une s-ulc
n
exploitation üppaïtknt à ccttc calégoric
Exploitations ~dépourvues
d’animrrw; cl<
trait, qu’il serait intéressant
avec quatre unités de traction. L’insuffï-
ci’écil1:pt:r
sance des données ne nous permet pas Jr:
dans la perspective actuelle de la R~~O~I-
mieux caractériser ce groupe
tée des systèmes de culture sur lc pla;~~au.
Toutefois, le faible nomhre d’actifs ~CLN
C’ette typologie pcimct une analyw aisCe (ln-
poser un. problème:, puisque la n?k:‘r NI~
cilité de classement, exécution rapldc) et lita-
de conduite Pratiqu&e requiert &SL~ jsr:r-
blit un lien direct en!rr. I:, c:ructure du cheptel
sonnes.
“C~imal Traction for Agricul:ura. Development”

,
/
;;
1
.
Mamadou Lamin Sonko /
__--
_-___--II_-.
Exploitations re~quérant
des bovin.~ de
L’analyse des caractéristiques des exploita-
trait supplémentaires 03 qui doivent re-
tions appartenant aux différents grctu~s per-
cymrir & une aide ext6rkure pour leurs
met de dégager trois constatations :
travaux. Ils devraient litre encouragés à
0
les exploitations sans traction animale et
atteler les bovins dii~pwibles de leur
technologiquement
dépendantes sont
cheptel.
/
aussi celles qui ont peu de main-d’oeuvre;
Exploitations requéran ,m OU des Cqui-
0
les exploitants possesseurs d’un attelage
dés, mais qui possèdeot 1 ~p1u.s de trois bo-
plurispkitïque emblavent des surfaces
vins. Bien qu’indépeo an&, ces exploi-
plus importantes;
tants peuvent amelio 1 e;r I’efficacite d e
0
les exploitations tcchnologiquement dé-
leur attelage en se procurant un équide.
pendantes possèdent des bovins élevés
Exploitations
ayant $t..eint un niveau
dans les troupeaux villageois.
technologique rt&ble e/t cohérent. II suftï-
ra d’améliorer les strlatCgit2 d’utilisation
A partir de ces résultats, nous pouvons for-
et l’efficacité des animht x.
muler une hypothèse de développement de la
traction animale en Basse Casamance qui vi-
Discussion et recomm~andations
sera a stabiliser les attelages chez les exploi-
tants équipes regroupes en trois groupes de
Un choix raisonne de I’khantillon enquêté
recommandations.
assure à notre enquete un/rtiaIisrne des taux et
des résultats présentes. L/a validité d’une en-
0
Le groupe de r:.c~mmandations
no 1
quête aléatoire reste à
comprend les exploitants dépendants
p/wver, compte tenu
de la représentativite
dt::l situations agricoles
pour tous leurs travaux agricolûs et possé-
et des villages.
I
dant au mawimüm deux bo:ins. Ils de-
vront être amcncs à trois bovins fonction-
Les résultats montrent \\tz: la Basse Casa-
nels pour stabiliser leur attelage.
n-lance est une rtgion où ;s traction bovine
Ix: groupe de recommandations
no 2 in-
prédomine, les borins CO pf.:mt pour 85% des
animaux de trait. Ccpenc
clut les exploitants independants
techno-
l alnt les taux d’adop-
logiquement, m.iis nc ptrssedunt que des
tien sont faibles, wulcmJn 17% des exploita-
bovins. Un cheval semblerait plus appro-
tions possédant au moins ILC animal de trait.
prié qu’un Inc, mais compte tenu de la
C*ette moyenne cache to;It:rfois une forte dis-
Icnte progrcssic>r. k, bquirrs et de In pré-
P>rit6 intcrzonale. Danri 1’: aord-est: prcs d e
fhrninvw
. .
L
I
rt~lp(..~ \\
,.k,: n;iz.: dmr. !es
I ui’j;, &S C~~iGkUll:; Sorttj C,.~~!:@, AO:S qUC Ce
~oacs mcridkm,r!~.i ci de la faiblesse de
taux tombe à l:!-19% fdan5 le Niaguiss, le
leurs coûts d’achat et d’entretien, nous
Rlouf et le Fogny. Au SII~ du fleuve, dans les
preconiserons
ici l’adoption des a.sins
zones de P$agui:;s et d(‘Gktssouye-Biandal, le
pour ce groupe.
système de culture (ri&tlture en bas-fond a
haute technicité d’aménagement
des micro-
0
Le groupe de recommandations no 3 se
casiers) et la faible tail;le des unités de pro-
compose des exploitants propriCtaires de
duction (cinq astifs erl moyenne) explique-
plus de trois bovins et d’au moins un
raient la timide, pém,r#on
</ .
de la culture
equidé. Pour SS groupe, l’objectif est une
attelée. La capacité de ‘tractitrn demeure très
information et une formation améliortes
faible sur I’ensemhle d-s rxploitants équipes
portant sur l’organisation des travaux cd-
dont
turau, le cahwirier agricole, la gestion,
seulement 7% orlt une capacité supé-
rieure ou égale k 1,5 1. T, soit trois bovins OU
la conduite CI I’eflkacité de la traction
une paire et un
i
kquidt:. ‘Scukment 45% des
animale.
exploitants sont vcrit 2 bkncnt indépendants
4
E n ce qui concerns le groupe des exploita-
ti*chnologiqucmcnt.

1
tions non Cquipécs. l’approche dépend d’une
..- __._ -__- .
/-.
-
-
----.---_- _...-.__ .-
.-
.-_-__---_._.---.-----
Y32
West Mica Animal Traction Network. 19~38 Workshop
)
I
/
.

Disponibilit6 des animaux de trait et contraintes structurelles
en @asse Casamanca
amélioration de la technicité des agriculteurs
Abstract
JO~UX. Tant que la conduite d’une paire. de
boeufs nécessitera trois actifs (guide, pique-
A survey was c4rtied out on 375 fams in eight
villages in the five a~n2ultural wnes o,f the
boeuf, opérateur de l’outil) il sera difficile de
Basse Casanumce region in Senegal. Details of
maintenir la c.uLure attelke dans ces ZXXI~S.
the typs and number of &aji animais kept
were recorded Three basic fann types emeve:
fwms without draft mintals, fams with low
Conclusion
utilization of animal traction and farnu using
animal traction for several operations, including
~a traction animale en Basse Casamance peut
transport. Further analysis led to the ideniifica-
tion of sti types of farrns, characterized by the
Etre considérée comme une technologie très
animais owned and tk eir cuftivation strutegies,
récente (1%2). Environ 17% des exploitations
the two bejng closely 1ir:ked.
d’animaux de trait. Selon les zones,
on observe une diversité marquée du taux
Most (87%) of tIte fmners are no1 seLfsuffi-
d’équipement, selon un axe inverse a celui dc
tient in labour. Overall adoption of animal
traction is low. Onfy I?% of the fams sunvycd
la pluviom&rie, allant du sud-ouest vers le
owned one or marc draft animais. Most (85%)
nord-est. Les taux d’équipement les plus Clc-
drafi animais are oxen. 7he number of onimal-
vés sont ceux du Sindian-Kalounaycs
OU. Cti%
drawn implements is lIery lor: and 26% of the
des exploitants possèdent des animaux de
draft animal owncrs me not able to moke an
trait. Ce taux tombe à 1319% dans Ics r&
effective .reedbed. Many (4670) animal owners
gions de Fogny, Blouf et Niaguiss, pour dcve-
face great dificulty if an animal bas to be rc-
nir quasiment nul dans la
placed. lhe fms whi’ch d.o not have at1.v draft
70nt’ d’Ourwuye-
wimals and those which are dependant on ex-
Biandal.
temal labour for land preparation are al.îo
chamcten’zed by a rSnrall labour fom. The
Sur l’ensemble de la région, pour 71% dzs ex-
fat-m which are depouîant on ertemal labour
ploitants, la. perte d’un animal mettrait un
use oxen raised local’y in the village. Tic far-
terme & leur campagne agricole. Ainsi, scule-
mers owning animats of more than one .species
ment 5% des exploitants ont attknt une situa-
cultivate larger areas.
tion stable d’utilisation de la technologie.
Fanners owning u sntsll nurnber of unitnuls are
considered to be in ai unstable situation. The\\
L’analyse des caractéristiques des exphita-
are very vulnerable to any problems wilh thcl’r
tions nous amène à formuler aes h~~~khsz.
mimals. particui4r& ay th? are not self-SU$-
d’am&ration aes attelages prCscntc 1 .‘atte.-
Lient in labour. For stabdrty, farmers should
lage
own
optimum se composerait dc trois I!:wins
ut ieast threc oxm as well as CI herse or a
donkq This is considered the optimum
et d’un cheval ou d’un âne. II permettrait de
teanr
for the region, and with these it is possible to
cultiver près de dix hectares par an. hWons
cultivute ten hectares a year. Farmers using ani-
que le faible coût d’achat et d’entrcticn des
mal traction need ta be trained in animal tare
ânes milite plutôt en leur faveur.
and good management.