ilEPUBLIQUE DU SE$EGAL ZECJETARIAT DIKTAT ...
ilEPUBLIQUE DU SE$EGAL
ZECJETARIAT DIKTAT
Pi 1 1.! 12 TE RE DE L ' ENS E 1 G f\\JE PIE: PJ T S UP E fi 1 EU i:
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUC
CT DE LA 1IECHEflCHE SC;ENTIFIQUE
ET TECHNIQLIE
AgnGJ
VAILLANT
RAPPi;RT DE STAGE

:' L fi
3
--.--a
T - 1NTI:ODUCTION
1) Objecti-l-' Gc liél.tude
2) Platarie du tra,vail
3) Prdsentation des villages
- ; T
-.I - TRAVAIL DES FEMMES ET STf\\'UCTIJ;:Z SOCIALE
-.-1-~--s..'- . ..m.. ..m.- e*_- a s-u-.-
1 ) L e rBle de l a fcnlm?
2) L 12:; droits ci0 l a fer,~me
3) La rrG;.Jartition du travail cntr8 les Pommes
4) S;)éci.alisation et rnon6ta1-isatiori du trûua.il sur 13 uilJ.ûgQ
5) Conclusion yaartiellu
III - EVALUATION DES TEMPS DL T;iAVA[JX
..v---- -<a-
1) Organisation d'uno journée ty;je
2) Variations saisonni&rgs
3) Fréquence et durée riec activitds
a/ Activiths non agricoles SLIP le uillage
b/ ActivitBs agricoles
c/ Activitci-s
extra villagcoiscs
ir} Conclusion partiolle
IV - QUELLE EVOLUTION DE LA CUNDITI0i.J FEMININE Eh, MILIEU RURAL ?
-.a+
SS..---
U--e." m VI -u.-~--Y---~~ 5
1) Des moyens nozreux abordables et efficaces
2) La femme Ot 1'innoVation
3) DC:; obstacles nombreux

1 - INTBODUCTION
-c
.--s-m
Ce travail a jiour but d'6waluer de façon qualitative ci; quan-
tj.tat.ive 10s activiiés dos femnee dans 3 villages des r6gions ThiOs-
Diourbel, 11 semble en Offet important de connaitre de faqon
.; ., : (-, -
;;-~LLI~c:
l a r81e dc3 f e m m o s a u s e i n du carr6 wOluf, a u m ê m e titre c Lf c! J. a. :iCJ; U-
lation tes moyens
,;!c procluctinn o u l e s t e c h n i q u e s culturalcs, ,!Dl-
ailloursenqu@t6es
;le fa<;on exhaustive : d'une i,ari;, ce rA1c nc E;Z
limite pas aux activitus m6nngt:res mais déborde largement, c!Jiil:.l<;
r13us
allons le voir, sur les activités agricclcs, et il convient Ci:
mettre en évidence cet ûsjicct du travail des Femmes, d'autre ,;art,
en

tant que mÉ!nagil!re et nourricikrc du carrk2, la femme jouo un r31u
dans la survie, l'entretien tif; lc d6veloppomcnt du ~35~6, Lnfin, il
est indispensable r-:r! connaitrc 1.c
comportemer~t e t l e 3 asi7irat.i.;.ji-1~
des femmes avant cl 'envisager toute action en faveur du rnlliu~_r ;:z.ty sa: /
ou rural.
Cette dtudo n'est qu 'ut~e a;,;:~r~3çhe r,artj e l l e e t ;~onutucL.I.e Oc 1 r
;,lace occu,,ée par la femme 211 C<G! .:w\\Y?U l!JQ.I.O~~ ,:; c! i S q U ’ e 11 (3 ne L:u 1-1 c 0 I' i-ie
que 3 villages, mais elle ns;;hro servir de base ou de :zéf6~~r;;:c: ;!
d 'autres études ou actions
cil i,l:i.J.ieu rural,
2) Mat6ricl d e t r a v a i l
------l--“---“--.-c--
DébutGe en 197cI, LICtucilc a UtO menec de façon discontinuv? jus-
qu'en Juillet 1901 oi; elLe 3 6tf-5 reprise ;: ou r ê t 1: e ach evC c cri pi 0 v i3::; :) 20
1981. E l l e s'arJ;)uie
sur des L311quC3tcs, d e s q u e s t i o n n a i r e s e t ilcs
contacts et observations ;)!;r~onnels :
- Lnqu@tes sur lo:; tern;!s cit: .travaux journaliers et h,SbrJamaw
daires :
. du 2c.I.11.197:i au 24.12.1978 7>
du 26.02.1973 au 14,07,1979 > slJr 9 carrecd ds GI~T
>
du 10.12.1373 au 29.02.1980 >
du 13.00.19~1 i7.u 14.11.1981 i
-.a >

tiu
?
? ? ? ? ?? ? ? ? ?
? W 24.C7.1979 sur 10 carr6sde DNIAMSIL
ch 24.03.1979 au 23.11.1979 SU:E' 10 carrés do LAYABE
?
- Questionnaire sociologique sur 5 caïrés C!C GOT, 8 carres (Je
IJDIAMSIL et 10 carres de LAYABE.
En raison de l'abondance des données recueillies i1 GOT, cBrjuk SI)
village qui
fournit la matiGre la plus irnporkanto du rapc,orL.
3) présentation des villaqes
----l---CI---"-------" m-
- Le villaqe de GDT est
Y--.U_-
s7::i;ué k 12 km au Sud Est de Thiks.
11 compte environ 250 habitants, tous wolofs, et musulmans, ~*rnaJ~,-
ri-té de la secte mouride, iQi3ûrtis en 25 carrr3s,
Un y pratique les cultures de mil et de l'a~achitlc, acceasoiramant
du ni6b6 et du bissap (hibiscus), et en saison sache les ho;nr,;sr ;;::i-
tiquent des cultu-es maraicheres dans les bas fonds, sou rc 0 IlO il
négligeable de revenus, La poi-1ulation est ;:,resque exclusivci,~en t a2~:~-
cale mais il existe des Sources de revenus non agricoles, dus rioLai.!-
ment a la ,:Jroximit& de la ville de fhiès. 11 existe troLs fruits
sur
le village dont l'un situ sur 3-a ;)lace centi%alc est i‘r6qucmirIcrrt
tari, car peu :,rofond, En plcvcmbra 1973, le C':Y~{A de Bambey instailclt
cl titre eX,:erbmental uii 1173iI1.I~i qI.1.L I apros ;;lusieurs ;!arincs 0 I;aLt
recu,:erO en 1980. pour leurs diff6rentcs cOUrses les fcmrnos LiL L'Oil-
(lent 3 iJOTT0 (2.5 km sous
;,rCi'ecture, Ucole, marche), I\\IGOLLA:!D (2 . 5 !< f.1 ;
TASSETTE, POUT
Diack (3,5 I:I~I, tiis;.;ensaire) ou THIES. II n'existe
j
: a s
de depot de m6f:iicamentz !;!jr 1.~3 village,
-
villaqe de FJDIAI;SiL
---m.-l,-- -..a se trouve à 2 5 km au Nord Guo2-t i.jc
JamUcy , Il compte environ 32~ habitants,
tous urolofs et musulmants
a;:i;jartenant aussi en niajcirite a la secte mour.ide, répartis on 26
carrés, On y cultive essontinllcment arachide, mil et un ;:CL! do
niébé et d~-l gombo, Le village ;~ossOc.le un moulin 8. mil ot ui;c oxhau~c
;il traction boville, tous c!oux installes par 10 CN;?A et achetez; ;,cr ia
;,o;ïulation, Des essais :;o cultures lbgumières ont 6té c;-~trc;,;rj:.c; :_a ai'
I.es f e m m e s e n 1978, iJUi.S abandonnés en raison de la $énUrie Zi'I C:~IJ
FJdiamsil est ;)roc'ho des marchés villageois tio Touba Toul, 1; eu y ‘J ai.-; t>
C?L Lambaye. 11 existe un dIJi.ot de medicaments sur le vil.loge

L e willaqe de LRYADE est
-
-
-
situe à 2.0 km au Nord de Diourbei c-t
a b r i t e environ 400 habitants dans 34 carrés, Ils sont tous kroloi‘s et
iïrusulmûns de la secte
mourirlo. LE?S CU1 LUITES ;.lri,-lci;.~EileS
Viol-lt ici aULi:;i
le mi1 e t
1 ‘arachic!~: ~ C,o;,::;l~ :!i.:iar.;sj..l j1 v v i J. 1 8 g e il 0 S S 5 iiC U 1-j i.lou 1 i il C:i
iïli !. et exhaure :-j t r a c t i o n bo v 1. ÏI o . LUS c u l t u r e s maraichkrca Ï.-1a1grC quel-
ques tentatives, no s-2 sont ;~o:, c;6velo;1~)6es.
FOUS
Y
allons tout d'abci:il voiz les s;~écif::Lr:ites du travail f:;!nj-
n.in Gi7 inilieu Wolof, ;7UiC; nous évaluerons la quantito do travail ~;a-
lisée par les fcrnmcs 'avant
d’6tutlier les perspectiUes d'ri!voluti.on I;O
la condition féminine en ;:iiliou rural

II - TRAVAIL DES FEPlPlES ET STi'llJCTU;;K 5GCIAL.E WCLDF
-------.-r-W.--.LC..*----CU.o-----W.lp---.IU
La nature ot l'organisation du travail au sein deÿ carres et,
;J~US génCra3.ement, d e s v i l l a g e s , est largement conditionngo ,;ar l a
structuzc sociafe d o la i:o,!ulation Y i c i , l a s t r u c t u r e üiûloi”, Col.!~-ci.
conPare ;j chaque individu du carre,
l'unit6 socio 6c:onorïriquE.! do büsr;,
un statut social au ~'I)ïo et alJX droits bien déi;ofminés, Du r61a de la
femme d é c o u l e r o n t l e s aL;tiv.i.té:; qu ‘elle SC Joit d 4accom;.~lir9 2:: ~(3s
droits découlc~ont certa.:.ns cl-~uix, certaines
11 CI s s i b I 1 L t B s o LI a u c CI n -
traire certaines contrairitEs, De ;-!lus9 au sein rn@rne dc la iJCf;iUldLhIi
feininine du carr6 9 s 1 exercent c:rrtains iJrinci;los qui ïegisstnt la
rd,)artition d u t r a v a i l q u o n o u s rGsumcrons à trois Y le ;Jrir-,ci;lo C’I~
hisparxhia,
le princi;le dos t o u r s d e rBlc e t 152 princii)e r11C.ntraii.12.
pjOi.JS verrons que
ces caractéristiques de la sti-ucture sociale bolof
entrainent unc faible s;.,Gcialisation du travail. et uno faible :nonUta-
yisation des échanges au sein dos villages.

A ) Le rfile de la ferillïie
.,.--...m-..œ.-ll----.m-.,œ-
Par o,),losition aux horrritie~ d o n t le r91e ezt I-IL” fournir 1 ~âj.~:~rovi.-
çi.snnement de base en c&réa?es de la famille (lo CC) et quelques 1‘(Tlt'-

4I
résumer a 4 composantes :
a/ le devoir de s'occu;;'~r de tous ies travau:< domestiques (puisage,
ramassage du bois, battage, c~&co~ticage, mouLure du mil, ;~rG~~aratio;-~
des reilas, couture, lcssivo,)~~ l'exclusion
des t r a v a u x d o rÉi;~arati.oji
des cases, dúvolus a u x homl,io:;. On notera yu'u~~e bonne i)arti~ dc zes
travaux n'est quo le prolongement des activites a g r i c o l e s (battage,
décorticage,
mouture du mi.1)
b/ le devoir de s'uccu;1er de:; enfants : leurs toilette,
leur éducation, leurs soins.
c/ devoir de compléter les rations quotidiennos do c6réal.es clistri-
bu6os chaque jour par le chef de carré, par un apport ~crsonnol E! i-l
,!oisson,
lQgumes,
condiments, huile, riz, viande, Ces ingrGd:iunts
SOilt en effet presque cxclusivcmcnt
L leur charge et supj2os2 quo
les femmes aient acc&s CI ces i.trOdlJitS s o i t e n l e s ,.iroduisant o u er-1
les cueillant elles nC!mes,
soit en disposant de sources de i'cvcnu
(voir 2).
L!/ Enfin, les femmes doivent ;;nrti.ciiler aux travaux agriccllez des
champs des autres mer,+bres du carré dans le cadre des échanges CUiil-
,Jlexes
de %ravaux qui ~'o:~Cr:7nt
:;uL' l'ox;.~loitation wolof, Apjçu-G'hui
OU une bonne partie des o;.ii!ratic:ris culturales est méca;iisdo, II.0 zon-
tribution des femmes se 1.i1,~ite lr! /:~US s o u v e n t a u x t r a v a u x m a n u e l s :
- cl6corticagc,
triage des Se:;icnCc s arachide
- semis manuel {cr IJdiamsil seulement)
- d6sherbagc, bi.nage cIoc; champs
- démariage (ti FJ~li.a!ll~:i.l tjE3ulement)
- tmise en moyattc, mise 3n tas, vannage,
rocnlte d o i s arat:ti.LilL:
- r é c o l t e s d i v e r s e s (lGgur,los, f r u i t s )
C e t t e ~Jartici~~ation a u x t r a v a u x d e s chzlm,,s se fait tuf CUci.si:-,
c!u chef de carr6 lorqua J-o besoin se fait sentir et L)eur ro~;~oi:t;~r
certainos mesures 1612 tcnii.Js.
C'est ainsi qu'li Ndiûmsil, deux csrrf.Gs
f i x e n t l a pIarticip~atior~ rl ‘uno femme a u x t r a v a u x d e s chari~pc. ii 5 j:;urr;
i.~our 1 'un et 7 jours pour 1 ‘autre, A Got,
les normes peuvent t?tï.-e
[.,lilS précises.
filriu s avons r e n c o n t r é 3 c a r r é o ù l a partici+at!.Jil ~.12;
Ternmes devait respacter les ilormes suivantes :
0 --
-
-
- -n--
dL22.#
.dzL+. -.- . .
I:l i s 2
i
en mnyettes arachide :/12 J
4h/j i Ill,1
I
4h/j :O .j
.3ll,‘j
!
.
i triage
vannage arachide :
!Ii; j
7h/j !15,i 6h/j
il2 j
Ist-i/j f
!--eu------ .-Y-* -_e ", *..,a .!ei-e-.---!--
L-. - -w.-c-I-c c- !
!
total
!2Oj
15011
! 5j
130h
!ZOj
(1 /, +
LJ Il
!

L i? r81c di2 121 fCKli,lCZ Est donc; v a r i e Y EiUX d e v o i r s dl! iIIéilClCJZ2PCj
d'eilucatrice et do protoctrico de la famille s'ajoute 10 rblo do LiElin
i;Loi:~vre d'apr~oint aux travaux agricoles dévolus aux homme:;,

Los activitds des fnmrnss ciecoulant do CU statut seront nor;b?ousi;s
317 le voit, et cllo;j coitcevnoroilt touto 10 po,.)ulation fominino Au
carré en ago de tra.vnil.lor, c'est ii dire au drtssus de 8 ans, Cl:os

ont lieu clans Io cadre du carre ot sous l'autorite du chef de carr6.
2) Los droits do la femrnc
----------------------
Dans cc cadîo 32 tlCVO:i.L‘S ;; rciilplir, l a ,fommc wolof dA:-;jloso
dtunc cortaino autonomLu et du c t: r t ai ns C; r o i t :S do i a part d c: 1 a ;? CI 1: u -
latioh masculino. Cos ci r CJ _;_ t s 3 ':!x;~~‘ir;:ent nntanrmont dans la pti:jSibilf.t6
qu 'cllos ont d'axploitcr un;: iparcollo propre, d'élever qucJ.quzs ani-
maux,
dz sc livrer Ci dos activites annexes et de ciisposor rol.ativc-
m o n t librement de leurs i'ovonus, ~ocrs allons &tudiur plus ;jréci ’
~pi,](s,;:~’
ces différents points.
CI/ Les ~arcollos
dos fcrnmcs
.---
-
-..a
Chaque fommc adulte (on genéral s:2ulemcnt les femmes rnarié;:s 'j
cultiui: une parcrllo propre parfois plusieurs, Çcttc parr2c;J.J.i: d Dc[lvjwri-!l
[1,4 h
a

est ;jrétGc gratuitcmont par 10 CC, qui la prend dan:;5; 0 n plus
grand chan;] lnrsquo la plJeori.o:i foncikro est tJ1t!véo9 les fi-!rr;ril:::; :lcu-
vent 2i;i;.)rgi:tc:iï r;~-<s L-.L

!.i -75
1
.L i.,'c-
.- ;'. ii;;:, \\/.!:iF.;j.rls ,iI.J ;1 &' pxldrieur du village
avec lsacc~rd d u c h e f d o carr6 (c ‘est la cas il Layabé danc quc;ci:.ros
carr6.s). Lo pr$Jteur est a l o i - s rémui-ldr8 ;lar un:2 ,.lartiu d o la r($,,,lj--i;z,
Los femmes choisissent loui- culture on accord avec lc CU
ot sr:?.o,l
ios disponibilito on semencg: S;I gonéral Z'arachicie, cultuz> tic C::;I~:,
facil 0 e n t r e t e n i r , un ;ICU CI:: ní.QbQ, gombo, iii s sa p 9 r a r e hl Li fi t hi :i. % 9
cu1tu ZLS marafchkrcs si la ,!ossibilite oxistc,, Elles no dis;~o:;ont
d'aucun
mataricl mais rcroivont J.zs scIr;Itjnccs t!t 10s engrais du CC
(r:n gCnéra1 50 kg de ssmanco d'arachide jlar fcmmo ri Got) qu'cLLas lui
rznbourscront ?I la comnc~cinlisation,
(A î\\ld iansil,
lors des i!oi~iliU::~3s
compagnes d 6 f i c j.. t a i r c s 9 A-: 2 i‘ c I;!I :ly :; rl ' 0 n -t ;J a s i..: IJ I' 2 nl b 0 c p s c r J- c c: I' s s 2 ~2 i: :-i-
:z~Gs), LCS Ci;.J6ratiCInS CU~ti!i:cl~ec:j il&c cssi tant Ici tractiün ilrliiTiE3lu
:j C:a ri i;
uPfectuees gar loi; lhommcs et 12s jouncs garQCJt3s dos huit ans, Ici.
aussi i cott:> prostation dt? service ;iout ri!spc:c.:tor ccrtainc~ nu2nI::s
CORliTiG il Giit s u r les 3 c a r r é s v u s ~pr5c6donment
:
0. / . .

i;/
.L7
2
L-7
semis arachide ot radou
IJ 3h
Ij
sarcla-binage
2j tih
Li
zoulavagc arachidti
lj 2h
0
pr6paration d u sol
2j 3h
2 j
total
6j 21h
.? j
Il faut CopCntlail~t roi!larqucr qu IIJII p6riode Lia CjOUl.Ot 111 ‘dt~i3ii~~1-:-
rilJnt (semis,
zarclo-binage, rYcClte> 9 Cû sont 10s :3arCZl.lci-; dl:35 Ic;,iiil:.:::.
qui sont travaill6os an dcrnior,
Ceci montre bien que la f0;iCk:lon
agricole
dc: la f~[~\\i:\\~ [)St r;()fj””a~.d6réc cod;13c s:.!cc)ndai 20, Eï:! rn0mc, Ici ~SI,?-
iIiC n 'Est jamais
acîhéri2nta 5: la coo;~t5ïative, elle comrnorcialist: son
zrachido ct obtient SOS mrlycns d c p r o d u c t i o n ;jûr 1 ’ intormddiai~c :i2
son mari
(tout comFieIc 1~s ?30uLyasE' fnrliiliaux). Il arrive i; 0 u r .t a n t ci a I i :;
ci L! t ï 6 s r a r c2 s c a s que 1~s fvmr,;os scient propri.étairus r-ii! 1::ur.
;>i-Lrr*
celle qu'elles ont alors i‘Ti:*;u ;n don TJU
en h&ritago, A GJI;, c’usk 1;:
cas de deux famines vouvos ct du (jeu;: fammes mariC.!zs tenant un !~(j~,:I:!c!i‘cC
x.1
GGt ct rGvcnant a u
villago ;: ::haqutz hivcrnago ;:our f a i r o tiavaillor
leur terre p a r des sourgas, (4aiscc! s o n t li d:!s r3xCC;ltions.,
G r c3c o 21 c c! rl r o i .t; d ’ L? :: , I 1 ni t r: r u n e ,p~ ar c ~3 1 !. e p r o p 1: o 9 1 z :; F c! I;I~:.: s
;.;cuwont d ' u n e p a r t acc6dor 2 un3 sr~urco dz revenus non nBgli.gcablti,
c-1 ‘autre par Co!?lplétCr ot c.iiVorsifior
1 'aliinon t,ation du CarïC,
bj lc p e t i t -_.
Los femmes IIUSStidCilt souvent quelques animaux : moutons, ChUvrz:;,
volaille,
A Got, 8 carr&a sur 1.:~s 3 carr6s on~qu0tés ont au t,ioins c:i?
troupeau,
L!n c o m p t e a u t o t al 1’1 tl?Iï:ui3cr)aux don-; 1 ‘un est d&t2ilt! cl1
commun par deux coQpouscs, Chaque';
trouyjcau comprend jusqu 'k! C rlc~utons 1
L chgvres,
une douzaine dc! ;Ioult:s. Cc:; animaux SCjllt acquis sCit ;-lui
achat pErsc)nnel, soit plus zarclccnt ;.jar d o n ou p a r h6ritûgc. t!ri gGriC;-
rai les femmes ij ~occupcnt oSL.icjs rliemcs C;OS trougr:?aux LIU caï-;*C,
a jw (j 6 y 2
;jar Les enfants. Elles les f[Jnt qUClqUOfois ga?d@r I..)ar une) v8.'.si;iU C;?I
un bcrgor q u i sera rGmunQr6 s u r l a b a s e tic 1 ;lctit s u r 3 naiL;:;un!r:~:s
ou dc: 75F par mouton Ct ;]a: chois, CO ;Ctit éli.?VaCJC? pnrrnot au:: i‘c!i;ii:lcs ;

- du faire cic!s dCJn:: 5 13 famille; 3u mar:iboUt... Dans la :)ratI-
ouo, z 'bst la vcnto qui. r!r,t la destination 13 Flus frGqui?rit2 d3s
anirnû~x,
La csril~nL!I‘C.iaIi.~:3ti!:;i
ot 1 ' achat sont r63lis6s par 1::s hrJrilr!lc:c- .

. l a s i t u a t i o n matrimrinial~ dCtcrminc u n e hi6rarchio. dan3 .i,js
pouvoirs ~1; d é c i s i o n tit %:2 tic:grB r-ic: ;,articipai;iun aux t r a v a u x , Lijc:;-
qu'un ménage c3mptû plusieurs cctipouscs, c'~s1: la lèrt: crJé~C:U:;i~ I]L!.;.
d:;nno les diroctivcs cor-icrrnarit l ' o r g a n i s a t i o n L;CI t r a v a i l , El12 ;; ‘oc-
cupc 6galoncnt avec soi-i m3r:i. do la bQnnc: gusti.:;n du grdniw+ tit ci2 la
:li.stribution qu«tiLitinnc r:z>; cBïCalus, Sa par i.icipatFo,i aux L;:avaux
est réduitti, P a r contre 3112 a j11us dc isisiro p o u r L; ‘;idonni;r :.. I;L:~
activités pcrsonncl,~os. La hicrarchisation
s ‘i!stui;i;Ji; c/x% 1.2~ d;:i~ils~!s
suivantes.
si la 1k.c~: cotir,custi s'absenté, c :E:;t la 2Qmb.: cijtii::cu~;u qui
la rClYli-IlaC2.


L’rjrgûnisati.;3n du travail fdmiiiin sur 1, carrt5 i-i:stL: firlapz-.
mzn t 9 :iiZlCJï?l: 12s rkyles suciales cin vigueur, .IIssiJz
lûcho
L?t librJ,
laissant uni: grand2 ;11.3CU Li IL 'dntrûidz ot la :3pontant:it6,
- La mouture d u m i l OS~ ~3.1~ a u s s i parfuis mdcanisC;> (i.; PI:I:Lamsii
L.3 t a Ilot pûr intormiktcnco) a u t a r i f dc 7,5 F 1.c k i l o ,

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0
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I
i DQccrticagc du mil
7rn
i
10 m
3;:
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i I:ûmassnga du bois

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72 Fil
1 Il c; 5
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plus nu moins r&gulièrc, nous ûvnns 2,1 fammcE, actives (c'est I! r.1 i r ;:
fi;mrno stntistiquz
travaillafil t o u s lu5 j o u r : . ) réparties tin 11 fz:il-
n(;s travaillant suu.les, 09S Fc;;i~rilOs aidéos ot ii,5 aides, Sans flljlJS
Gtc:ni;ri.i trop sur 1~22 tzr,liss dc! travaux, étudié~i plus loin, nl-;i~i; rl..::lar-
quons
d’ores et cl6 ji2 q u o c’tist lû pr6paration des rupas q u i (1st 1~
/lUSte lc ylus i m p u r - t a n t : 411 15 p a r carris ;?t rar j o u r , s o i t 4.6 ;S ciu
toiny~s totûl, Si raison dc: 2il par fummo,
Chûquu femme active travaillti
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s o i t a u tata1 3h 05 Jv t r a v a i l f é m i n i n sur
.LG carra pour les FQrioctcs peu cilarg6tis do lÎz.nnée,
En fait, toutzs 1~s activit&s nz sont pzs quotid:fTcnnus, c;zul(-:o
lc! s o n t 10 ;;uisûyu d u l’2zu9 112s yrépnrntii;nscl2s repas ët 1.2s ratigc;-
m2rits divers, ltis autres travau:; zyant lii!u ~170 CI ~lus.i:3urs f(2i.s ;-!ar
somainc.

07.08.19[y a u 12.03.130~ q u i a p p a r t i e n t à J.Û p é r i o d e VUE prGc6dem-
nxnt, ?a t r a v a i l quoticlizn est 10 s u i v a n t s u r chaque carré;
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ijcti LC, commurces,
L i: schorna suivant résur;lc 1:: calondriur des act

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qucncc et la clurér: dc chaque activité,
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et durée des activités (tablaaux I, II, III)
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3u /),.:iss::n frûi.3, r i z au p:;iSS!jn I-um0, r i z CI l a viande) 3 u L c lakh ûk
~I,C.I ~ccupo cn wyowic 2 hzurcs
Curtain::s prgparatior13
r,jlitrûnt d a n s l a ciimposition ti,.,J +lc:Ls
prznnont buauc3up dc tomp; : trai.ti!mtint dz lû ,‘arin:; di: irG.1 (rni>gr-~2)
dGc!~rticagc grillagi; ot mcuturo de 1 ‘arachidti pour 1~ C;~CC! bitssir
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l:;urd, d é l i c a t , fwtig +&t, ;. qui nG ~Jeri-lL2t a u c u n retard,
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cn m,:yonno Ch 24 x ir! w 7 = 47[) hourcs 2 5 p a r cnrro j u s q u ’ a u lQ.ï;7 srtit
cnvir:;n ~IJG hcuros ;jr,ur l
a

:iai.s;!n dc! ddcurticagu
compl&tc.

- Les semis
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débutent pour lt ;71il v partir de debut juin et pour
l'arachide après la Ière
p 1 U i V li ;raj:Lir des 15i-2~) juin, 11;; ;l~uv~n't CL;-
rer jusqu'à fin juillet lorsqcic .lcz lares pluies sont tardives car 1.~2
c?arcelles de:; femmes sont sembes 0,~ dernier
A Got cette oj;Ci‘aLi.on occu-
rl~f,~teü par*
;~o très peu 10s femmes (queiyues,'j ours) puisqu'elles ne font qu'aider i.a,
hor-iine s qui s8ment mécaniy;rement 51~2 leurs parcoiles : quelques tlciJc3s
par parcelle sel00 la sugoIfi.cict i!c folle ci .
A i\\jlJiaiiiS.il, l e t;crn;?s
passr> aii CZrrlis e s t plus
long C:ar les Ii0 iiiillç?S
païticipcr& pc~u aux t;ravalJ:: dei /JarcJelles
des femmes : jusq3 '1: 42 mj'jcur
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De mt!rrte quv pour les semis,
les f‘otrlmeç de Got consacrent p”u tic!
i c In 13 s a l'entretien dlas parceiles tandis
u'à Ndiamsil e.Lle peuwznt rias-
:;er 44 m par jour au démariaçle du mil (II)~~,4 du travail quotidien) ot ;h L;
au:: désherbage; r:t sarcl--birlarr:v (21;.: du travail total), travaux SI"
c)T;a-
iant sur 1 à 2 iU0i.S.
-. Récoltes des narcclles
- - - - I a ,r-- - -.m L- ..u
A Got, les femmes ne font que la r6colt.c des arachides SC: conl.:r;-
tant pour le mil de ï a p p 0 r CT
b G r des chandelles dans des bassines. Le
reste du temps à llépoqUe des r6collas est occupé par les troupeau:; t:!t
les cueillettes:
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ventilation) dure plu~j de 3 mois à raison de 2h gar jour
S5i.t 15 )5 du travail quotidien CL! qui est inpsrtant, Les femmes qui sont
do t,jcir et qui exploitent une
parcelle son< obligécs de oomh.:.i;er activr
Lés agricoles e t activitks i;&nag&ros d e t o u r ce q u i l e u r dilnflz U~S Ljour-
n6es de travail très lourdes,
A Layabé, où les femmes particigont k la récolte
du Ql,
il 13 u 5 r i3 L c -
wcnu ias temps de travaux suivants :

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Ella c:nccrnc 3 C;.:t en 1979, 5 carres s u r 10s 9 carr6s onquAti:,
La rQC<jltG S’atale Sur 3 sr!rnû.inoL; :
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ne do 18h IC p a r cûrr6 i:)r>ur touta l a sai.s<jn. ( 5 2 m x 21 j:;urs> S;Jit
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;il?U plUSque l e ttimi:s pass6 aux c u l t u r e s maralch&rcs.
- CueillsttEs divcrscs
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Cc-sYnt 1 es cucillcttcç des feuilles (baobab, m'b:;uci~, hi:nnd,
tamarin...} ont rant d a n s l a I:lrGijarûtian dos p l a t s .3u cils tointuras.
c ’ vst une activit6 marginalu L.;c'Supznt Ics femmes unvir9n unA fsd:~s 13ar
scx~irna CIL' 15 m h 2h LI chaque s:>rtic,
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D u r a n t l’hivcrnago, les trc;upt3aux sznt attachGs s u r cius ;!ar-
colles cn début d'apr$~ midi ;t rontr6es sur 10 cûrrO v3rs I?!l, C3r-
tains j o u r s , les fcmmus so c o n t e n t e n t du leur apporter dc L’hi.~rbc,

A ccttc périi.:dti, les trcu,.:caux :> ccupont r?n rn,:yonne 10 m par car:ici
p a r j o u r s3it 2 $ d u t e m p s total d o t r a v a i l dos fummos. Er; @aison
s&ctio cc2 tt2mps t?L;t négligeable, La ccnduitc GUS
tr;;up;aux IZSL :$;nc
une ac,kivit&s marginale, taut CC:IlliDE les r&c:,ltcs U;~S mangui!L; ct dc:;
lfiguritcs e
t 103 cuaiiluttus diverses,

Lt23 d6ill~Ct?~ilSntS j;urnalicru L,:Jnt, Eux, plui; mesurable;, Ainsi,
ics quolquo3 fcrclmeü qui <se livrant au commerce sur la village
(>U
:;ur lez villûgcs i?nvir:Innûnts SC: rendent prc;:quu tcu;-; lus jLiuzL sur
1~s marches v,Jisins,
Co dG;-)lûcornon-t pisuvant prcridra dc! 2 k2urau ii
une j,iurndc ziClc:n Ic; 1285, [-ccj autres SJmmcs v<lnt faire louri; c,.:ur~~s
i';lusicurs fc;is
par quinzaine dc fûi;an irrGguli&re, Li2s visitas 3u
cliuponsairo sc:nt frequontos ntitarnmznt dn hivornagu ~212 bcnuc:,uy tic
rinûladics
so yrc,pagant
s u r 10 willagu Et n;:t3niment 1~ ~:;aludismo.
Chaque wisitc pran4 cn m~;yonn~ do 2 2 5 heures i?n c::mptant 1: trajet
fait 2 pied, En septembre 133q9
En rolbvo jusquI& 7 dtSplaco;ntintu au
c!ispcnsairc dt: P:>u5 Di3cl: cn un2 ;orl?üini.29
dort 7 concernant Ic il8m:!
carr6.
Cc21a rcprésontz rnviran 21 heurss pa sC,Qes cn visite iTi6diCalc
i-;..jur une SG[Tlai.nG ! Qua,ld :;n snit quû la majr;rité das cas sunt das
CûS b6nins
relevant CI 'Une thGr3piiz sirzpla, un razlise 1 '&C:;n5iiii4.? d;t
tcmlJ c; at de fntigua que rcprt5 sunti3rait la présoncc d’un dEp2t riz
;:fhc?rmacio sur 10 village, oil m@mo’ simplement la g6rdralisation du
transport en shzrette,
4/ - COMCLUSION
Au tarm2 dz cc chapitre touchant h 3 situations garticulikrcs
$V~u3 pkuwr;ns tiror quc?lqu3s C:InClUsiI:jns g8n6ralcs c;:ncsrnant lrrr
travaux des femmes en milieu rural.
- t:jut d’ab.:rd, 1QJ villagcLGs(Js
supp;.:rtcnt unt; charge L!LI tra-
vail à l
a

f5.i.S trbsl:lurdc ct trbs fntiguante, Sur lc village C~C! G;k
.;i~ l'cnqu6ta c\\;uvrc !jrasquc une anneo, n:ius n:?tcns un mzysnr18 12h 5(.!,
do travail féminin par c3rr6 ut LJar j’It.ir oxer(:@
p a r 2 L 3 fernmus
actives, Doux p6riicdeu sLJnt triis chagg6es : 1 : : f i n de l a salsrin zkchv
/
r../ . .

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lc déc~2rticagc des semences d'arachide gout prendre jusqu'ti
13h par femme e
t
par jour (72 ;CIdu travail qul;tidien t:.;tal), faisant
passer 1~ tamps de travail BGrninin à 24h par carrQ sri4z h plut; du
double par rappurt à la saist;n s2cha. A catte mi!mc p&ri!:dc, 10s puits
ç'.: nt s..; uvcnt taris Eft le tamys dG puisaga mulBipli6 par 0 par rapil:irt
3 l ’ h i v e r n a g e , 11 p e u t :lrendro lc l/Lc dc l a j;urnéa d3 la f2mine1 L ' a u -
tre ;:'6riS,dc de p..intu SC situr! 5 l a fin d u l ’ h i v e r n a g e , au m::mcnt dos
rGc,,ltos du mil ct do l’arachide, du battage ot du LlUC:jrtiCagC; du mi.?,
LOS rGc.,ltes peuvent .:ccup3r jusqu'à 40 $ de la jcurn8e (Layab6 1379).
îiemo :zn
dzhr:rs de ces d~iux pCri:jdtis do p:.inta, 1-a journ6o d2 la fonmc
C nlp.jrtc
dGs ûctivit6s t r è s f a t i g a n t e s : ~uisngo dz l ’ e a u , cl6c,;rticngti
,t mbuturc du mil, qui pcuvznt prundru judqu'h 5) $ dc? la jcurnw;:
(Layabd 79) :;t 3h 45 ilar fdmmti .
- L’impLrtancu dr;s activitbs lidus 3 l a
préparati::n düs rr!i~ns :
Fr6;:û:atizn d3s rciïlas au st!ns strict, battage, m.,uturo ot dGc;;rticags
du mil ;;ccupcnt Ln m::yi!nnL7: 55 )i du la j,:.urnéo h Gzt, wit 6h 3C pa:
&j:?uï.
A l’invursz, ltis ûctivit3s
nL;n li6zs diri;c:tcmtint à I'alimcnta-
ti,:n .iu & 1 'zntrctiun du carra s.;nt tr2s rûrtis, v2i.r inoxistaritzs :
activitus culturullss, dc lr:isir, activitbs lucratives.. .
- L’impkrtancs dzs dé+laccmonts qu'ils sciant do nScùssit6
nid d.i
-_ cal,.)
<-', éccn;;miquü ';u s:?cialJ, impliquant une grand? fatigue, F>uis-
qu'ils s..;nt g0r&ralc:m.;nt f cl. ILS T-i piud,
Mais cis cûractfiristiqucs
ns sc:nt ni fatalus, ni immuabi?s,
Il exista d u n..mbri!uszs pzssibilitus pL.;ur r6duirc temps de t r a v a i l
L:t fatigua chez 13s fcmm.:s tit !lmrmsttrc lti dbvtil.:;pptimdnt
d’ackiwit6s
autres quG ctillzs 1iOos aux tlc?-;;Jins vitaux du carr6, Cil sr;nt 12s pc!rs-
Fcctivcs d'év::luti:;n d.> la cznditi:;n famininu on milieu rural qu$
nous oll:,ns maintenant 6tudiGr.

- E n doh:,rs d z czs inn.:vati:;ns d ‘-)rdrv tbchn.;l.;giqurs, d ‘Juti.‘i:i3
in :ytins oxistcint p.;ur nrnCli ‘rc:r ls, c .; n di ti. an ri2 la f 131il;ni! l:~~~ r3.i. 1 i. CU ~II -
rai. Q-us zn citur:.ris quzlclu':s uns; titre cl ',,xzmpl2, qui s il .t c; ;‘ i i; -
;,lzs Lt zb?raablos :
, f.Jagc: C!i, puits n.,uvc:au:: -:u zj::;~r_f:,ndi.~;Ssmi!nt dus ;:CI~ Ic, '~2 ;i
;:OU pr..:f-.nds
, dépL.tS ~22 m&dicumunts sur 1.2s vLIlag~:i~ qui sur3ii;tG L,iiUS

i~~rticulicr ria f,.urs Gci::nr.iml.S::urs
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rl~rl ;ilSnagSre.
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- cr&ûti;;n d'un rlSy:t tio ii:f2diÇûiil~ntr; sur Ic villago d'autnnt
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quo 2 chefs de carrc’s r,nk reçu une f.~rinz.ti .,n mr;:licalo e.L ;,..ur-
L:ient s ,icjnc?r 12s maloJics c:,uraritus.
3/ Des Lbstaclcs n:;mbrcux
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Ccrtûins ;-)ct.itS tL'û.VûiJX
cxi.gznt ;-JC!U dc; dG+cnsi!s ot C~V t~zvk.1
no s.,nt ;:as rCalis3s
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