CO~TRAl’ffTES ET SUiUT~tONS ’ POUR A...
CO~TRAl’ffTES ET SUiUT~tONS
’ POUR A TTEINDRE L ‘AUTOSUfFISANCE AL IMEiTAIRE

-‘-‘-‘-‘-‘-‘-‘-‘-:-
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.
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Le SBnSgal a d'enormes potentialites agricoles pour arriver à une
autosuffisance des cultures vivriëres particulièrement cWa?iëres maigre une
skheresse cyclique.
Pour résorber le deficit cëréalier il est nëcessaire d'avoir une
politique volontariste de diversification et d'intensification des cultures
en s'appuyant sur une utilisation raisonnée et intelligente des acquis de la
Recherche Agricole.

Ce présent document analyse les principales contraintes qui se
posent à l'agriculture sénégalaise en génëral et aux cultures céréalières en
particulier et propose des solutions techniques trouvees par la Recherche

Agricole pour améliorer la productivité, Dans le cadre d'une autosuffisance
aliment?ire, il pourrait constituer les moyens techniques 2 mettre en oeuvre
pour atteindre les objectifs décrits dans le plan dS'investissement alimen-
taire 1977-1985 qui traite des projections dans la production, la consommation,

la transformation et la distribution.

I N T R O D U C T I O N
w--m---s--e---e-....-
Le produit interieur brut du Sénégal s'est accru de 2,3 % durant
?es années 1959 à 1980 ; sauf pour l'annee lg73 012 la progression était de
2,75 %.
Le secteur primaire contribue pour environ 28 % 2 cette production
intérieure brute alors que les secteurs secondaire et tertiaire représentent
respectivement 26 % et 46 %. Nous consommons plus de 84 49 de notre produit
intérieur brut ce qui freine nos investissements et notre épargne intérieure.
Notre balance commerciale a connu depuis plus de 20 ans un déficit chronique
lié à l'évolution des produits du secteur primaire. Le deficit commercial et
budgétaire et la faiblesse de l'épargne intérieure nous incitent a nous
tourner toujours vers des emprunts extérieurs.
L'une des priorités du VIe plan de développement economique et so-
cial est de resorber le déficit alimentaire par l'intensification, la se-
curisation et la divcrsification de la production agricole m-tout vivrière
tant pluviale qu'irriguée et egalement par la substitution des produits de
consommation importés par une modification des habitudes alimentaires.
En fin de VI plan, grâce à une politique agricole dynamique on
devrait tendre vers une autosuffisance alimentaire et rCduire par la même
occasion nos importations à 75.000 t. La production nationale devrait être
de 1.500.000 t de ckeales dont 900.000 t de mil et sorgho et 265.000 t de
maïs, ce qui cornbinee avec les autres aliments devrait apporter 2.420 ca-
lories par personne et par jour soit le niveau moyen énergétique du Cap-
Vert ; alors que l'apport calorifique actuel est de 2.264 dont 1513 d'origine
cérealière.
Le déficit cëréalier du Sënégal est d'environ 450.000 t par an dont
300.000 t représentant les importations en riz. Les impwtations céréalières
interviennent pour 50 % dans le deficit de la balance commerciale.

-2-
I - GENERALITES
Sur les 20 Mllions d'ha que compte le !G?négal, environ 13 % des
superficies sont emblavées dont la moiti6 en céréales. Plus de (30 % de ltagri-
culture repose sur les eaux pluviales.
Les cinq principales céréales (blé, maïs, riz, sorgho et mil) re-
présentent 98 % ou plus de la consommation cérêali&e totale du pays,
Pour chaque r@gion ont eté détermin@es en fonction des caractéristi-
ques péc!oclîmatiques, les productions possibles et leurs potentialités, les
facteurs de production utilisables etc.
a/ - Pour la région du Fleuve
Avec des possibîlit6s d'amsnagement hydroagricoles importantes,
on peut envisager la culture de riz, canne à sucre, blë, sorgho, maïs, cul-
tures maraîchères.
b/ - Pour la zone sahelîenne : 350 - 550 mm
Les pluies sont courtes et irrégulières et le cycle cies plantes
ne doit pas dépasser 75 jours. Dans cette situation on cultive du mil pr&
cote, arachide, nî@bG, i-nanîoc et cultures alaraîch&res en irrigué.
c: - Pour la zone d? transition : 550 - 750
La durée des pluies est d'environ 100 jours. Leur répartition est
irrégulière. On y cultive du mil précoce, arachide,. niébti, manioc, maïs
précoce, sorgho precoce.
d/ - Pour la zone soudanienne : 750 à 1.000 mm.
La durÉae moyenne de la saison des pluies est de 112 jours. Les
cultures pratiquees sont le mil, sorgho, mars9 arachide, cotonnier, riz.
e/ - Pour la zone soudano-guin&nne : Supérieure a l.OUU mm
On y cultive du riz de plateau, de bas-fond, maïs, sorgho9 mil
tardif, arachide, cotonnier, cultures fourragères, arboricultures fruitières.
II - LES PRODUCTIONS CEREALIERES
Le Sénegal est dëficîtaire dans sa production c&6alîères à cause
d'une faible productivîtë lige à des problèmes d'ordre structwl et socio-
économique. Il faut noter êgalement ces dernieres annëes l'importance excep-
tionnelle des facteurs ciimatiques.
Les rendements en &Gales des producteurs sont dans l'ensemble
e;icorc faibles en comparaison des potcntialit&s que donnent les résultats des
recherches Agronomiques. Car si on prend la spEculation reprësent& par le
riz, le meilleur rendenient, se situe en anngc 1978/79 avec 1.604 kg/ha (tableau
l), alors que Certain?s variétës ont un potentiel de rendement supérieur a
7 t/ha en station. La même remarque est valable pour les rfiil/swgho et mays.
La meilleure moyenne pour le mîl/soraho est <!P 7W kn/hn afi*lm l’--=,* “L-)m ‘-)”

- 3 -
et 10% kg/ha ;iour -le ;r;aTs en 1981/82. Les rwilleures varietes sénegalaises de
n;il, sorgho ct maïs peuvent atteindre respectiventewt 2,5 - 4 et 5 t/ha.
Certaines anntitis les rendements sont désastreux 704 kg/ha en 1972/
73 pour le riz ; 344 kg/ha pour la Gw annee pour le wil/sorgho et 617 kg/ha
pour le [fiais en 1977/78.
Heureusewnt clu'il existe des solutions pour relever significatives
ment la production cerealière au Sénégal. Il est vrai que les contraintes sont
nombreuses, comolexes et interdCpîntiantes mais par une politique volontariste
on peut arriver'à lever la plupart des obstacles.
Tableau 1 : Evolution des superficies et dzs productions oes principales céréa-
les cultivies au Senegal de 1970 à 1982.
1;Cultures
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93.9931
93.547;
325
i
966553
402211
416
50.540
33.075
653
lS71/72
84.703) 1 08.1661 î277
j
973450
528741
543
48.834
37.602
770
1972,'73
53"9791
37.9891
704
1
935941
321865
344
32.319
20.210
625
i 1973/74
65.4141
65.58ll loi13 I 1102829
513181
463
35.196
33.881
963
11974/75
85.38Oi
20.562, I 1412
/ 1144752
800288 fjgcj
48.642
43,267
889
;1575/70
93.833)
3V.517) 1391
1
4134688
6'16343
633
50.083
44.387
886
/1976/77
88.936
26 . 419 I 1421
I
948839
507185
535
48.573
43.421
894
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I
l
jlY?7/7tt
63.3001
62.9181
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1
9427%
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ç3*@J
33.107
6'1 7
z
i19713/79

Y1.294; 1 45.426/ 1604
1 1054802
8620UO
762
6il.110
59.407
988
(1979/80
78.7181
Y6.567( 1227
1
967673
520e43
533
67.685
45.293
6114
1198O/t;l
67.175/
llli;GT
545072
4ii8
78.05s
56.777
727
11381/82
71.5981 103.3121 1443
( 1176885
73c412
626
71.556
78.000
1095
f 1 Y&?/83
71.6001 105.225j 1470
1
990865
585;.;;+3
5Yl
86,241 (
82.148
953
I
-
-
Source : Direction Giinerale de la Production Agricole
: rt:N.

- 4 -
111 6 LES IMPORTATIONS CEREALiERES
?our pallitir 8 cette faiblesse de production, 1'Etat est obligé
d'importer dc plus en plus de cérGales (tableau 2).
Le riz est la cereale que lc 3enegal importe 12 plus et sa progres-
sion est en dents de scie. Il est suivi ou bl6 qui e!pousc la m&w progression.
Sur 1 'ensemble de la periotie 1973-50, les importations de tous les produits
sont en augmentation. Ces iriipOrtatiO!lS compensent les fluctuations Clislatiques.
Les taux d'accroissement du riz et du blG sont sup&ieurs à la crois-
sance oemographique,
cc qui peut supposer que les consommations ont tendance a
se répandre de plus en plus.
Il est Ggalêment important de souligner que le maïs qui peut être
valablement produit cians le pays connaît un volume d'importation assez grand.
Nous examinerons dans le chapitre suivant les principales contrain-
tes qui se posent à l'augmentation de la production cerealière.
De tous les plans qui ont 6t 6 @labores, aucun n'atteint l'objectif
qui lui etait assigne en maticre de productions cérealiï2res. Le VI plan de
developpement konomique et social fixe les objectifs suivants
pour 1985 :
- mil/sorgho : 870.030 T
- maïs

: 265.WJ T
- ri2
: 350.000 T.
Ces objectifs n e seront jar:iais atteints tant que subsisteront les
contraintes qui w posent au niveau du paysan seriegalais et de son environne-
irWlt .

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-

IV -
L E S CONTZAINTES
41 - Contraïntes kologiques
411 - L'eau
-
-
La production agricole sMgalais e dans son enseir~ole depend avant
tout de la pluviometrie, C'est elle qui corflmnd e essentiellement les rendeiients
eh conditionnant l'efflcacite de l'input.
i?&r~e dans les zones neridionales, l'alimentation hydrique des plan-
tes constitue
particuliPremwt ces dernieres annees le facteur limitant
principale de rendement.
La longueur de la saison d~,s pluies pour le :Iord et le Cwtre-Nord
es& de 74 jours ; 19 jours pour l'isohy& 350'2 500 im et elle est de
125 jours + 18 jours pour i’ischyéte l.UOO rriw jCasar,iance). Avec ces courtes
durûes de pluieet souvent une r+partition mGdiocrc, il suffit de quelques
jours de secheresse pour cornprcwttre les rkoltes.
412 - Le sol
-
-
La grande majoritG des sols exondk ou Senegal rentrmt dahs la clas
sification des sols fetwgiheux tropicaux plus ou moins lessfv%s ; des sols
fwralitiques et des sols peu Gvolues sableux. Ils sont caraéiqctGrisés par
- une faible porosite de 38 à 42 ;O
- unetrès fortz cohesion du sol quand il est sec
,.. une tmeur CM mtiire orgahlque et en phosphate et azote

faible.
Ces fertilisaMs decroissr:~~E; tï+s vite dès que lc soi est en culture
sans aucuee restitution :
- une erosion Zolienne plus ou ;iloins sévere pendant la saison
SéCk.
413 - Les maladies et les ravageurs
Les principales maladies et les ravageurs que l'on observe sur les
quatre principales c?réales sont :
ai - --..- “,,..k,,
Pour le ~?il : :iiildiou, zryoh, charbon, chenille des chan-
delles, oiseaux ct Striga couic aGm+&ices.
b/ - Pour le maïs :
eea----L.n--l-
Iuless éWi;ii’teS et quelques aoventices
c/ - Pour le sorgho
----..--.*I"- -em : rmisissuws ,oiscaux et adwntices
(-y - Pour 1;: ri1 :
."s.,-m.u.,,,z
Borers9 piriculariose et adventices

42 - Contraintes structurelles
421 - Les structures aaraires
La prêcarit& du droit d'usufruit dans certains cas est un obstacle
a une mise en valeur du terroir. Avant des habitantsde village pouvaient
preter des terres à des voisins sans qtie ces derniers aient des prétentions
dessus. Avec la loi sur le domaine national et une mauvaise interpretation de
celle-ci, les prets n 'excëdent plus une année ce qui fait qu'aucune améliora-
tion fonciëre n'est apportee par l'exploitant qui emprunte. Il existe égale-
ment une psychose pour avoir ?e plus Cie terres possible.
Les familles fondatrices des villages peuvent parfois exercer un
droit exclusif sur les reserves foncieres du terrain ?t y interdire tout
défrichement.
Le taux de croissance du village peut constituer un handicap pour
l'augmentation des surfaces cultivees.
422 - Le inode d'exploitation
de/
Le morcellement des propriates en&mbreuses parcelles de superfi-
cie restreinte et de formes irr%guliWs est un obstacle à une utilisation ra-
tionnelle des moyens de production. Car gén&alement on remarque une exploi-
tation principale dirigee par le chef de carre et des exploitations secondaires
appartenant aux freres, cousins, neveux, épouses etc. Ces exploitations secon-
daires sont de tros faible dimension pour supporter des investissements sup-
plémentaires.
Il existe également une hiérarchisation dans les champs (tolkeur,
Oiatti et Gor).
43 - Contraintes techniques
431 - Le &SSOüCliLiCJ~
En saison seche, il n'y a pas de probl&ies dc calendrier cultural,
uais le dessouchage s-t. extr6mcrncnt p@niblc car les sols soflt tres secs et
il y a une importan(:e prise en masse. A cette Gpoqw il n'y a pas de navétanes
et la trésorerie est presque inexistante.
En saison humide ie dessouchage est moins penible car les sols sont
huziCes mais il se pose le pro~leme de calendrier dc travail car il y a la
recolte des cerGa?es et de l‘arachide. A cette epoque la prestation de scr-
vice des sourgas envers le chef d'exploitation est reduite et ce Jt?rnier pre-
fère rentrer ses recoltes.
Le dessouchage dos terres est une des contraintes bloquant l‘exten-
sion dzs surfaces en amelioration fonciare.
432 - Ltz materie agricole
Pour rGa?iser lc la5our, l'agriculteur dotit posseder au moins une
paire de boeufs et une charrue. L'Équipement des paj/sans en semoirs et houe est
sarisfaisant dans certai iws rEgions, modeste ou faible dans o'awtres.Les autres
types de

~~at,:riel (de labour par cxmple) font d$faii~: dans la plupart tizs expToitations,
cc qui faut que 1~s tr~érnes dc lanour et de C&ariage ne passena; ;:as bien en
ri;ilieu paysan. Pour a;Iplàqu5r la iIG!itiquZ ~'<neensifica?.ion ti'i: & diversifi-
cation, il faudra niic~:ssairewnt l'scquisitior~ ilc mteri~ls ~otiveaux, plus
performants aais egalezen?. plus onéreux (polyculteur G grand rendeurent; ariana,
charette bovine). Le maGricï servant pour les Lraitments post-&oltc esi:
extr&ent faiùle. Lc taux ti'utilisation du matériel par ha es? extrlcm~ent
elev5 (tableau nO3), ce obi traduit le sous -squ-ipement génCra1 au niveau d,es
agriculteurs.
433 - Les labours
Les contraintes qu5 se posent à ce thÊw sont de pSusi,mrs ordres :
- il existe des problenes G'eyuipement cl-;r pour labourer
faut au moins une paire de boeufs et lr matéri;; tracté ;
- les parcelles rmrc~iees ne facilitent pas I'opCration du
labour. Il y a le dessouchage qui est une contrainte avant le labour ;
- il y a oes contraintes techniques de rCalisation ;
.
- 1 'acceptabilit5 du thème lui-m&e est un problème.
AU niveau (des 3 LJQCS de labour nous avons les contraintes suivantes :
hors des zones iv-rigu5es) s'il est effrctu!?,
il encrainc des retards de date
15~ semis qui influm~nt sur I;n i-endmenz. Il iw pourra être effzctiG qu'api%s
1 'apparitjon f,iis srmieres Tiluies.
f?/ -. Labour de fin de cycle: : Il y a uhe concurrencr wtre sa
,,--~---r--~~~~.------~---~.
pÉriode de realisation avec d' autres tratiaux non diffCrzbles : r&olw, trms-
fert de rticoltc, battage. Il Se $OSf? ~?galer,~Ch~C a cett2 i~pOqUt2 des ~rOSl@l@!j de
inain d'oeuvre.
c/ - Ial=Iour en sec :
.z..-. .-u- PI..----
Le sol ei-r saisoh sèche est sec et il y a
une forte cohSsion 1 tl' autre ;XC?. pour trouve;r l'tiffürt de traction nEcessa*ire,
3 fJ 'J r 1': travail en sol sableux pour un labour seC-profonc il5 i 18 cm) il
faut. 150 Z 306 !<g alors qu'une paire [Je bozufs he fournit en ~iioyenne que
100 à 120 kg.
TraU,itionntallC?irrt'n~~ le paysan nt; proccëde qu'a un travaii Gu sol ex-
trikilriirent superficielj le SIus souvent en sec avant la &iisc ch culture, on
fait i 1 ne ;*Cal S se qu'un travai 1 CC~ nimu;,~.

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- 10 -
L'ISRA n'(itant pas un organisnie spkialise dans la protiuction de
grandes quantités de semencesS se trouve confront ij,d 'importants problèmes :
- la demandes qui lui sont adressGe s ne sont las planifiGes
à l'avance ;
- problèmes financiers de 1 ‘Institut ;
- marIque de ;~~atMcls cio culture, de récolte et de conservation.
Au niveau ~.iu swvice seriiencier national, l'organisation de la pro-
duction et de ?a distribution 6~s semences n'est pas parfa+& à cause des dif-
ficultes de nultipllcation de ces semences, ce qui se traduit par un manque
de disponiDilité de semences certifiees au niveau C3t.1 paysan.
435 - Les semis
-
-
ce tf-gige ci st ëtroitement 116: aux w@parat*ions du sol et 2 la plu-
viomctrie - LE u&Dut de la campagne agricolk est dGrtermin@ pour chaque zone
par la date d'apparition probable a 80 % Ge la première pluie utilu, ou pre-
mière pluje de serilis.
Lc manque de matiricl de labour cofjstitue un goulot d'éWanglement
pocr certaines c6r6alcs qui doivent être seni+~s aprPs des préparstlons du sol.
ks semis .kar$ifc3 et des demariages trop tardifs
un ztauvais contr6le des
adventices sont autant & facteurs qui agissent n6gativement sur les rendements.
436 - Les fumures
La plupart des sols cxondss CI~ SénGgal sont carencCs cn pihosphore et
azote.
ÙE 4.000 'r en 1960, la consommation passe à 3.081) T en 1367 et
atteint $ 13.OOO T. zn 197O. 2 1961 à 1379 il a C&C distrihur? 45.250 T/as
d'engrais tiivers. Pour la campagne lW2/83, 1 e PrOgrarhiK d' cngrai s nécessi -
tait 83.000 T toutes formules confondues inaïs il n'a et:> dis-LribuG ~quz
38.Ocib T soit 45,78 %.
Les problèmes rencontres par les paysans sont :
- les o,uawitGs disponibles sont insuffisantes car il y a des
probl&mes de livraison vue 1 a capacita de l'usine (lO.OOO T/r,is),
- le nornbr2 de point s de vent:~ n'est pas suffisant.
-' La mise en place aes es?grais est souvent taraive.
- Risque d'augmentation tira prix des engrais, cc qui ,freinera

un peu son utilisat-ion, car I'engrais con;?a?t des fluctuations en liaison
directe avec les revenus des paysans.
437 - L'entre~icn &s cultures
Il est fortement 1iC au calendrier cultuwl, au degr6 d'squipenent
et à la quantité de ,nain-d'oeuvre. Les paysans sous-ëquipGs n'ont pas le temps
de faire tous les sarclages nkessaires 2 l'entretien ae la culture. L'impor-
tance 9~ cetk pratique d@pend :
- de la zow considdrke - les temps de sarcle-binage sont plus
longs dans les zones Sud ;

- 11 -
= Ju prGc&knt cultural : certaines cultures sont plus salis-
santes que d'autres ;)
- de l'équipement en matCrie et de la traction. Le polyculteur
travaille plus vite que l'ariana.
433 .
Les rotations
Les COtltri~illtk!S de rotation sont assez importantes en cMaliculture
car en systémE traditionnel elle ilC? reprkentz,
que 30 % de la superficie.
Le chef de carrii- ayant la responsabilit$ de la production ch-~aliG9-2 n'en
produit que ce qu"i1 faut pour la consomma-Lion familiale. Les relations en
culture intensives doivent passer à 50 % des superficies.
L'absence de commercialisation et les tiifficult& de stockage cons-
tituent également un frein à la lIratique des rotations.
439 - Les récoltes
Le traitement rapide des recoltcs de &Gales est nkcssalre pour
obtenir une bonne qualit dc produit. ti!~ pour envisager SO commercialisation.
Le bloc de travail concernant les eravaux de récolte des ,rér&ales
tardives et le Lraitemene des r@coli;cs fait apparaître malgré le caractère
diffdra3lc de ces travaux, d'importants gotiloh d'6tranglement :
- rkolte et battage des ckêales traditionnelles
- égrenage du maïs
- Ggoussage de l'arachiik
- labour de fin de cycle
- r&olte des fourrages
- Manque de rnikanisation pour les travaux posi.-rticolws
- manque de main-d'oeuvre fsourgas).

44 - Con~traintes socio-Gconomiques
441 -. Contraintes socjologiques
4411 - L'oroanisation du ca&
~~r-ia--~.-".-,-r~--------
Avzc 1 a fiill? ci pl ici 4;G f&S ccnt.r,?s de dkislon secondaires au srin du
carïc> il y aura cîes prcklhes dc coordination d"aci;ant plus +e 1 !cSvolution
des relations et des structwes familiales aboutit 2 un kclater;rcrrt des carrh
en plusieurs unit& de production et consommation.
4412 - ,y-,L,-,,,,,I,-,,,,-~“--i(p-----
La swsibilisation c'+ la forwition
En ghéral les Innovations FI~ son-t s;jas admises du premier coup par
ié groupe social et souvent il y a des pressions qu-i sont ExercQs sur ceux
qui se portent volontaires pour initier l'application dt ces innovations. Cela
s'expliquê +a
p r le fait qu'on veut introduire en milieu rural des modeles dont
les populations n"ont pas été associees au depart.

- 12 -
Le travail et la tochnîcit5 demandes aux paysans d@.passent parfois
leurs possibilitës rkllcs d'autant plus que cerUines innovations reprkw&cnt
une masse de techniques à assimiler d'un coup ce qui requiert de la part de
l'agriculteur un effort intense, une ouverture et un certain courage pour
affronter les risques.
La faiblesse des connaissances de base inci%e â porter une attention
particulière à la formation technique de l'agriculteur car la moindre panne
se traduira par l'immobilisation du matericl.
L'assimilation de ces th@mes proposes doit etre progressive maigre
les capacites d'assimilation surprenantes des paysans.
442 - contraintes economiques
4421 - L'endettement
"-..c.-~*.---~~
G~ncralcmcnt la situation financi@re des agriculteurs surtout chez
les exploitants secondaires est peu brillante. ;+ise â part l'cpargne consti-
tu6e par le betail, l'argent et même les excédents de cWales disparaissent
rapidement apr& la rkolte rt l'usure est pratique courante. L'épargne est
quasiment
nulle
à cause de leurs faibles revenus.
L'endettement your les facteurs dz productions (semencesy engrais,
matNe etcf est varjable d'une r5gion a l'autre mais demeure un facteur pr&
occupant pour les paysans. Au debut de l'intensification le li!ontant de l'en-
dettement annuel progresse 'rG
G s ncttcment du fait des wytins croissants qui
seront mis en oeuvre durant les premieres ann&s avant de regresser par la
suite.
4422 - Lc erobleme usuraire
..-e ---..---------"-..
Lo problërne usuraire est renforcé par le commerce parallèle difficile-
ment maitrisable. Les c6rCales sont achelees par les commerçants locaux à de
très bons prix immQdiatement apres les rficoltes et stock&s. Durant la
pEriode de soudure, genéralcment durant l'hivernage, ces cér6altis sont reven-
duea des prix prohïbiéjfs aux mêmes paysans ou dans des zones favorables a
l'koulement dc ces produits. Ces zones peulent étre des pays limitrophes qui
deviennent en fait drs inportatrkes de cécales.
Ce cornmetw presque 511 icite existcrs toujours car il procure aux
paysans 1~s IiquiditGs n&essa~rcJ1~ avant le début dr- la commercialisation de
t'arachide et de cetle officielle des cereales.
4423 - les cooeeratives
-m--s..- -----..--
Certaines coop&atives sont bloqueès a cause de leur taux d'endet-
tement et de ce fait elles ne peuvent plus recevoir des facteurs de produc-
tion.
Pour certains facteurs tk production nouveaw&ont la coopérative
n'est pas habilitk de fournir 4 des syste::lcs d'approvisionnement parallèles
sont mis en place, par exemple: les pièccs dc rechange.
Si certaines coopGratives fonctionnent bien pour l'arachide et le
coton, il n'en est ;:as de même pour les cCrGa?es comme le maïs par exemple.

L'émballage d~:s grains du la fermé 5 la cooparative est laisse aux
soins du paysan qui fait des ensachages CO,; fortune causant certaines pertes.
ù-s conflits &lat& entre peSew et paysan au moment du criblagr:
ou toute perte est imputable au pcseur.
L!abscrw d'un emplacement fixe $:~otir ies opcrations d'achat de céréa-
if5
est partiellement caus;! <es irr&gulari&es cl2 celles-ci.
Les moyens d'entreposage der3 c5rGales ach'rst@eS par les coop6rativc.s
sont des ~jll.lS rudimentaires. Les grains sont m-i- dans des sacs cousus ct entas-
srls a même le sol et en plein air sans qu'aucun2 prctêction soit prise contre
les animaux ou les ravageurs.
Au niveau d2 la coopêrativc le peswr est rCnumCrB .-n fonction du
tonnage d'arachide achetLS CI il ne fait aucun effort pour essayer d'améliorer
les conditions dc conservation et de commeroialisation des cérfales.
Un autre goulot d'ctranglenent est constiLu6 par le wtard apporte
à l'évacuation des c&Gales au niveau de la coopérative cti qui prolonge leur
stockage qui s'cffêctue dans des conditions prccaires.
4424 - Le stockage
-‘mm----e- -
Les jrert 2~ subies ay& récolte son% fort elev&es lorsque des moyens
corrects pour le stockagti font i&faut Coli;n~ cela arrive souvent au ,niveau des
petites exploïtations rur2lês. Lc; foi 1 qui est la c&GalL: la plus 1I;l/jPortante
est traditionnc112rCI~Sn.t stockC 2n Gpis dans des grwiers de fortune. C'est la
w"Lhode la plus coûtwse, car 211~ occasionne des pertes importantes caus$es par
12s insectes, les souris, l-5 ofssaux et autres ravageurs. Les Cpis entrspos&
nci subissant en gGniira1 aucun traitement bhytosanitaire 2t dans ces conditions
rudi;iwltaires, les dégâts peuvent atteindre 10 - 15 % et même plus.
Les greniers sont Gga'lem2nt vuln6rables aux fzux du brousse ou tout
simplesient aux inccfldics,
Le maïs est &jalenrent sGchEj S méme le sol avant son e3:re:losage
CC? qui occasionw
cies attaques d'insetites et d'oieeaux.
4425 _ La commercialisation
-LDY-.~----~~-~---.~--
Le paysan produit surtout 2t avant tout pour couvrir les besoins
alimentaires d2 sa famill:: et ne vwd qu2 12s surplus. Pour auoir dc l'argent,
il s'adonne aux culkcres de rente dont 1~s prisg sont plus r&nun&ateurs.
L'organisa?ion efficace de la commercialisation des c&Gailes est
une des conditions cssenti?llcs pour la +womotion des productions c6réa'li&w
auprès des paysans.
I
Le commerce parallèle r&t un aspect usur&ire car les conner~ants
agr&s ayant des poSsibilie&s de stockage rcvendunt au prix fort le mil aux
paysans pendant. la periode de soudure.

- 14 -
Il existe des faiolesscs Oans 12 transfert des &&a163 interzanes
car il arrive parfois quï des stocks r!e eCr4:ales puissent exister dans cet-t
taines zones cxc&%:ntaircis et 33 rwnquer caris d"autres. L;YS toncs i6ficitaires
sont tii2sservii3 en cAlales par des cornrnwc,ants qui ;! appl7quent d-s prix
C?levSs.
L'insuffisanw d'ïnfraslructwcs c,dCquates de stockage fait qu'actuel-
1en;ent dans lc sysZiw traüiTionnc1, -i 1 j; a Wwrn~r,wnt de pertes au niveau du
stockage. Lt? caractarc s ;-
PT siduel c~olu II la c;rrr,mercialTsaeion des careales
par rapport a 1'arachiG se manifeste dans la conservation ~I&X des produits.
Il y a une ahswce de politique eE'6cwleinent des produits et nous
vivons actuellement un dGficit cGr2ali2r endCwique. iG~r;~c si la ricoltê s'aw-
rait suffisante, 11 y aurait eu des pPJblèiiXS d 'Ccoulement par un manque de
circuit de commercialisation.
11 Y a une insuffisance ws moyens dc tiransport sntrainant des diffi-
cultb dans les Evacua.cjons.
Les prix au prowctcur pour les cI3-fales sont moins incilatifs que
ceux des cultures dti: rei7t;e. Lz productew souvwt wnd sa c@rtialc malgrê lui,
parce qu'il ne peut pas faire autrerwnc.
44x .-' La 'wansforma+ion %nGdstriell~
mw--Iu-I... ---- 2,,-,...,2 ---- ,,,,!z
La transformation indus~trieflê des cérb3125 ;troduiQi5 et IconsorwGes
au S&tCgal est trPs faible et ne @asse gu&c 2 % tk la production totale.
L2s industries dc transformation céréalières s'occupent exclusivement dc
produits import& swtout 1 2 ble, ce qui fait léur caract@re exzavwti ,ee
I'intGrêt pour les produits locaux nC fait que comrwwr. l'ex~b3sion de la
consommation des produits c~r~all~rs iocaux exige d'iiolportants efforts dans
1~ domaine de la publicit.3,
de l'assistanw inaustriellc ét rd:; rnêsures pro-
tectionnistes.
La transformation industrielle C;C~ cWiales locales est encow
naissante donc connait d'tinormes problbes ayaw trait :
- aux coLIts dc production fjj~v&s du fait :,$me rie 1 a faible
Gzhelle de productiûn au depart.
- une conccurrwcc difficile. des produits sur le marc:hG dus
A des habi"tudes alïrïwtaires.
- 1~i~~~ist~~~ced~us~nes~~~1o8~s pow le passage des riisultats de
la recherche à l'application industriclld.

La r;rîSQ iLld point tic sch,5rflas types d~,~xploitatîons élabor& a partir
dt donn&s &achnîqws dr la rcchcrchc ef. des donn&.:s Gduites dz structures
r&lles ci2 ~rutiuction en y associant pleinement le producteur a pe.rAiîs la
modernisation &: cwtainès exploitations wut cn ap;lortant &s solutions aux
problème du paysann&.
Cett;: no~~v~llc: approchz intcgrant une bonne connaissance des cundî-
tîons socio-&zonomîquzs du mîlîcu et ses busoîns a permis dc disposer d'un
ensemble d'acquis utilisables par les organismes d'cncadwmevlt pour r&tondre
aux objectifs de dflveloppzment de la culcurz vivriilrc 13 &Gali&c en parti-
culier.
Pour une mcîll~ure utilisation di?s acquis, il né s'agît pas d'appli-
quer $'une manier2 sXtOFiC1llG2 les sclwtions propos&5 mais èlle doivent Gtr2
progressives a la nesuw dc, 4a capacité d'adaptation du monde ruraile. Les
solution ont I:gal em37 t un autw caractère qu'il ne faudrait pas perdre de
vue 9 ~Iles sont g@n!'~ral2ncnt intcrd2pendantes les unes des auMzs et leur
p:cinc Gffîcncitc" si3 trouw caris une application ifiteijigente.
v - LES SOLUTIONS AUX CONPRAINTES,
51 - Solutîons au niveau de l'&ologie
511 - L'eati
-
-
Il suffira d'auo;:"izr anr-- politique d'econohaî,a $e 1 '?au en cr6ant
des vcrri::tis %ol<;rantes à la s~2ehwcsse r-‘? en anrGlioratiL les conditions
d'alîmenta~tiw~ hydriqw par un aménagzmt?nt tiu systGr;rc sci-eau. Il faudra tiga-
lement r&uirc lvs nrréës f:'zau par ruiss~llewnl, Zvaporatîon ez la consom-
mation jiar les rliauv~iscs hwbcs rt assurl:r uric bonne utilisation pw la plante
Li. 1 'zau stock& dans le sol grâce S un sysl:èmcl racinairc vigoureux.
512 - Le sol
En pro$Cêdant au reéourwnenl du sol par la charrue, il permet
s'avoir un effet ira&21a~t LA d'augr~wtx~r la porosit6 du sol et sa rugosît2, cc
qui favoniso '1 @ infilér6:~ion dc 1 "eau au Y[KN:.F:! tics prwï&2s pluies.
Lcr labour de fin &e cycle apres uni: culture perr,iet dz pr&3wcr
l'~vapotranspsra.tion pendant la saison s$che.
Lu condiUionrww3t du sol par la charrue permet ègalement d'enfouir
la matiare orgar~îqw et 1~s eng8lais, ce qui ent;t-aîn2 une rGducEion des pertes
Q'azotk2, une will~urr r?partîtion di:s rac4:-cs ct une i;jeill;3.jre cffiçacit&
titi l'engrais cn cas de skhercssc et une aqwntatîon tk la Lrneur en matîke
organîquc du sol.
La rugosî1:~ :Eu lanour réalisci cn fin dc cycle ou en sec pwmct dz
d9rJinuer la swsîbiïît@ de sol 2 l'érosion ~~olîcnnc:.
513 - Les 6aladîzs IA les parasitcs
Il faut cr6w des vari?tls rGsistaw&s aux diff&wntes malaGies zt
ravageurs.
L'autre formt clk luétt ioiiitre 'les inscctas,iul2s Ct Ics cirompîgnons
est conrtitu& pr la 1iitCe ChilliiqUC avec des trait~i6M,s insectiulws, l'uti-
lisation des appats CL dos f'ûngicitics.

La rechurchc dr;vrait iaettre l'accmt sur une fflcil~eure connâissancê
C;c 1 '&QlQgjc et & !a d.ynamiquc des i;riwipayx nuisibles et intensifier la
recherche sur la IL?~L~ intGgr&.
52 - Les solut~ions aux contralntcs sti-ucturelles
521 - Les slïuêtures agraires
La 10s de 1W sur 12 rloi.;aini: i?ZtiOllal Ii qui tout en attribuant les
twras a 1"Etae e-n transfère l'usufruit aux paysans par 1'intwmGdiaiw des
comunautki rurales, assuw une rclativc stabiljt6 des exploitations qui
favorise 12s invwtissments fonciers, dcssouchage, r6&22swmm des cawnces
Elle n'est qw partizllcl~imt appliquk ct 12 r@gi:,iz coutmï~;- prGdcirWine.
LE: proj2r. r?kjimil fonc7Cr par 1.2 bwnagc &s ctmips a pemiis de
d&fiontrer quci la contrainte droit foncier peut étre levk d$s lors que l'appar-
tenancu dk>s terres est dCfinitivement fixer.
Unk r2illwc2 information d2s paysans sur 1~‘ domainc national 2st
une néccssItC! pour Meux cerner 1~ prohl61w du droit foncier.
L'augmw~tation des superfici4 cn amCliora.~ion fwtcière pwt t"tre
oSt~~!r~ par 1~ dcswuchagc dc notivel les twws OU une: rMuc;kion des terres
en Jachère.

- 17 -
53 * Les solutions aux contrairws techniques
531 - LL' dessouchage
Il faudrait :.ic43~-.~ en placic. un cr*Cdit dèssouchage qui sera un pr6t
de campaiin,.; rer;iboursablc sans i ntCrir,t au m0Wnt. Gc. 12 c.ommercialisation. Les
pr@s devront Ctr%i accord&4 cn saison sèche St cn hivernage. L'argent sera
vers& une fois que la przstation sera fournie.
D'autre par? 1,. ryth92 di- ciessouchage serd ccmpaeiblt2 avec la pro-
gr2ssion de rti bciswén:; (brise-vent, haies vives etc... }. On cherchera a
compenser la cisuarition des arbres eL arbustes vicciws du &ssouchage, mais
aussi a assurer a la fois la d@Iimitation des grand25 parcelles dc culture et
la lutte contre l'tirosion eolienne (brise-vents) c-t hydrique (ruissellement).
LC dessouchage perw:: ci'a&liorw les conditions de travail du sol) de passage
des outils CA du lanour.
Le yhosphatai;c; cc fond (4X kg/ha de phosphaté tricslciqw) un tête
dc rotation ptirrnct sfc diminuer ?a carence $ûsphatec. Cette opération peut-
&tre füurnie gratui~~::w,:nt au paysan COhliiii! :,rimc ti'incitation au &ssouchagbz.
532 - Lc matSritz agricole
Les amGliorations apportées au matGric1 3 y compris les instruments
arar.oirs à ,tractioa wi,:iale et les outils inanucls aussi bien qui; 1.~5 trac-
tours z& le materic 5 traction i&zaniqui: peuvent cwntribucr considerablement
à al?ver 1~ wndemwt 8 1 'ha, d'abord ~)arce q~'~>lles psrrne%Mr!; ue mieux
accomplir diversesO~~~ratiOnS c& -i~SUl tu, F)arce qu'elles permct%:nt di? faira
les travaux ci-t temps opportun.
- un i?qui~wicint moyen bas2 sw l'ariana
= un &~uiaefirn~ lourd tiCiSi sur les polycultcurs à grand rende-
ment. C2-t Gqui pemcnt clsit Stre proyrcssif 2t 1iG a la tecnni-
ci tC 4~4 paysan.
Les agriculteurs ou groupement s'agriculteurs poss&Jant ces tracteurs
dolvent chercher à les utiliser r~ationnell~i.;i~wt au 1 ieu GC les zl.:plclyer essen-
tielle;llent pour le battage et le tran#port.
L 'augmentation dti matPri iG1 de $:raitement post-r‘;Scolte est indissun-
sable pour ariiC?iorer le calèndrier des travaux :iu paysan et. favoriser lé &LXK
de la co;~~mercialisation.
533 - L2 labour
-
-
11 faudrait par 12 syst&;ie du cr>bit agricole que: le paysan puisse
s'Gquiper convenablei.irnt.

- 18 -
L'acceptabilité du theme peut 6tre obtenue par Idn bon encadrement
et un climat de confiance qui doit exister entre l'encadreur et le paysan.
a/ - ~~~~~,~!~~~~~~~~~~~~
Labow *'GI d-ibut
I--me.
de cycle
n'est pas à conseiller dans la
rCgion Centre nord sauf en cas de ;Jluies <.r& precoces ne perwtca;ant pas de
semer. ?our les rcg-ion s ~I~XE-Sua et Suci, sauf pour 1 "arachiQe et le mil, ce
labour peut être effectue sur sorgho9 maSsriz, cotonnier qui repondent bien
au travail du sol a condition dc semer &s la seconde pluie utile,
L>'autres solutions preconisks sont de :
- raccourci; le cycle des plantes mais correlativement on ris-
que de diminuer le potenti!.:l de rendement.
)
-
- augmenter la vittisse u'c realisation du travail du sol en
introduisant la traction rnotorisGe particuli6rement pour la moiti6 !Sud du
pays. te succes dc la iiiotorisation reposera sur une r0visïon fondamentale
Ges systèmes de production ut non sur la simple substitution oc la traction
animale par la motorisation.
_. remplacer 12 labour par un travail du sol plus superficiel.
L'instrument à utiliser est constitue de 1ames"pattc:s d'oie" :nontee!; sur un
bati, cette solution serait valable pour la moitié Nord du pays.
b/ - Labour de fin de cycle : 3
T”““..““‘“‘““tre..s *‘T”’
I aîtout au SGnGgal, la possibi-
fite de ri-:aliscr de 1~1s labours acpcnd etroiteaIent de la longueur du cycle
des cultures e% tie la dufk des saisons de pldies. Après le cotonnier, le
sorgho ou l'arachide tardive les possibilitPs sont faiFj1c.s. Lc labour de fin
oe cycle diffke combine la plupart des avantages du labour de fin de cycle
et du labour en sec 8 condit.ion d"rffectuer d"abord un Gsherbagc rkanique
justt apres la rGcol&e pour g:"aintenir une certaine humidité afin d"empécher la
yriss en masse du sol.
c/ - !%;gy~g[.,.g~,~g~
: Pour lever les contraintes 8 ce niveau
on peut :
- augmeiitar 1~ puissance de traction disponiklc en travaillant
avec des attelages C;c 2 pairrs de bowfs ou en intrcrouisant la motorisation :
- rcduirz les efforts de traction demandés en diminuant la
profondeur de travail, ;!:ais il faudrait 3ens cc cas ,,iaintenir la quali5 du
travail et son efficacit& ou alors travailler le sol avec une dent sur 15
à 2C cri! comme le T&our tout En rGduisanL l'effort cle ,traction. L'inconvenîent
est que ce tyi,i;ï.1 de matericl ne permet pas un bori enfoui:sscmcn?, des restitutions
organiques.
534 - Les semences
Il faut dot;:r l'IMi\\ chargG u e crkr les vari:Ws 6lites de moyens
accrus en matC~ic1 de cultures de rccoltti .-1. de conservation. Il faudra Egale-
kent :
‘. am>liorer les prZvisions en besoins dt. sewnce d? base pour le
développcncnt
par I!n systerrre d 1 enquetc.
- crC2r Ces fermes samencieras
- mei;trc en place un circuit de commercialisatiofl des ckéales
- (il a borp;+ un catalogw de varietkk officielles
- r&finir 1~s rcsponsabilit& surtout en ce qui concerne


.- 19 "
- leeS s2rwnc;;5 utiïisks doivs,î.z, êtw de qualit ~?t appartenir
aux varl$lGs les wiczx 3dil@ik!S i:t 12s plus oroduct7vzs pour la zone concwn6,
Elles doivent a\\roir CI~ MXWS qualités t~hnologiyws et organoleptiques.
535 - Les ser,tis
-
-
Grâce 5 1 'uLi!isation dt? "la traction Yovinc et u'w muthic? adaptQ
au mode de tractlon (uni2 ;aoyeiqne bss&e sur l'ariana 014 fowrw bas& sw la
polyculteur d grand rendeacnt!,3 il est possible & supprimer 12s goulots
3'Girang èment r,ui aj,paraissené au moment des semis et sarclages.
536 - Les fumures
L'utilisa*~;ion du fumures fortc:s pwwt di; maintenir ou G'amGliorer
la ferti itG des sols pour Coi;lpwS;7r Ier exportations faites par les rGcoli:es.
En fonction des rcnck!ments i3complablf5 cn annGis ;;iOyellrK 1 CS fl,dlilUÏQS d ' entW-
tien sont calcul&3 de ihi"niBrz 5 combltr les zx;>ort2tions par 72s ;~&zOltcs et
Maine laisser un bilan 'dGg&went positif. Un épandzcge de phosyhatc tricalciquc
à la dose Je K!O kg/'ha csx effcctuC lors de 1s preiii'/Ert! i;;isë Cil culiture intcn-
SIW - L ' augirrzw3.t ic:i; de la CORSOwatiO?l d'e;igraïs (3s: progressive i>n liaison
avec les surfaces intcnsif~~2s.
Pour promouvoir 1 icxt~3~slon a 1 "ikilisation des engrais il faut :
- nrainteni~ la subv~ntioz de 1 '~ingra-is. Tant y$ 1~ produc-
tion cZr&alièrë ne swa pzs exc5dwzaire la subvention de 1"cjngrais devra
subsister.
537- L'entretien des cultures
Pour Gvitrtr les goClof2à ti'étranglement au niveau dès sarcla-binages
il faudrait accélérer 16: niveau d'2quipcrnent des sxploitations agricoles en
mat&iels ct !irOpllS 1%: tr-.cCi on.
L'eéude ce 9 'Gtalrmmt cies travaux pèrmet dé 1‘s rcgrauper en bltics
et sous bllscs bien clisi;i;\\ct;s fonction de leur sensihiliG aux conditions
pedocl imatiques et plus particulièrement aux jours rsiellemt-ni; ciisponibl~s.
538 - Les rotaLIons
I
Les rotations retilnues sont intkznsivesi Ic plus souwnt sans sole de
rQgG?ation. LX 0awrag2s wtifici2ls SO~L soit inc‘ius dans la rotation, soit
conduits hors asko7er:wt.

- 20 -
En raison dz 1 'icrpor~ance du rôl e de la matière organique sür la
nutrition hyàrique ci, !nin%ale des planws, ~2s labours d'enfosissemcnt dti
paille et de fuoikr sont 2nLisagbrs ~Wodiquzwi~t au moires urw fois au cours
de la rotation.
L'assolcinwt propos6 par la Reckerchz dans lus systèmes oe productions
intensifi& cohprend c
- un labour d'ènfouisse!;ient de matih-e organique
- une rotation quadeiennale :
a/ - Souna ou maïs
b/ - Arachide trt/ou coton
c/ -- Sorgho ou mals
ci! - Arachide.

Ce Lyy!e dc: rotation oblige 8 rcs~3wctw WIZ paritc cultures de rentc-
cBrGales dans les scperficirs en amclioration foncière. Ceci oblige ègal63nént
à pouvoir coml;~wcialisw I'cxctident dc cSr~ales obtenu.
yJ\\i) - Les r&ol&t;
L2s contra$nws de trava-il apparues au cours des traiteiwnts des
r~col~~c:s ne p2uven.t zN:re c~i~pl&~(:C;:;~:n~ lr,\\i&s que gr&;e à 1 'k3iiploi de la mot.o-
risation dont l'utilisation n'est yossiblc qu'au niviiau de la coop&rative ou
d'un groupement de produchws.
L'jntroduction & !a batteuse ikkaniqu~ permet de :
- 1iUErkr lc travail d2 ce ;ios%è autrefois r;:anukl
- traieer rapidemen% 12s r$coltes 2: 12s conditionnw pour ii2

stockagi ;
- favoi‘ls2r la commercialisation! cn quanti% imporLantes
tou? en r&A.!isanC; lc nomsrë t,"op&atioi-1s d2 1 'achetkw :
Le pajsan devra conserver une autonomie suffisante pour certains
travau;x qui soulcvwaient dés contraintes C!C Wavail que la motorisation
cntrainwait Vil raison ds la n&essitG Cconohque il'lir~~ utilisation collective.
54 - Lzs Sol utions aux contraintes socio-économiques
541 -* Les solutions sociologïques
5411 - L'organisation du carre
vmm- P_-Y-__---_--..---.-.-
La diminution de la p,ilnibilitG du eravail grâck: à la Gc~riisation et
à la motorisat<on et l'iile;ra.:ion k.3 revenus constitueron.~ des incitations
favorables pour surrzonkr ces ~rohlèmes.
Il faut amener ic:s paysans par l'in@rmCdiaiw du conscil de gestion
a ,;iieux harmon7ser leurs positiclns.

- 21 "
5412 - La sensibilisation et la formation
.~~yII-uuI----l---I".-_----------
Le blocage initial oans l'adk,<ssion des innovations peut Etre levz
partizllewnt pac l'appui .tcchniquc: de 1 '31cadrcment et li-: cl78rat ck confiance
qui do-it régner mfn p3ysms ct *-ricadreurs.
La [)y-~sCn~ai:i(jyj CiQS th&;r$s se[,;i -intensifs tfcit &rc kJffQCtl.d& a deux
niveaux..
- grouy<s : 11 s'agix 2;s chams dc confirmatioiil selon les tiV%iëS
proposas. L'applicatio;t strict2 des th&~t 's p’ar lc paySïN vclontaiw est Suiv<i:
par l'éncad-cur.
- s$par5s :Centre d5 rJrLissag~jgB~~~lioratio;n d'ufw production ou
""'me
u
introductiofiE par 2x.1 etc...
L'assimiiation &s th&es propcds C~O~T êtw proyessiw dans 1~
tciiîps et facilitk par la rigueur dc 1 'une zkmmt e% la forimkion grâce Z un
cnca&rer3snt dc haut ni'vcau.
TOU~~S les innovations sont &iffus&s sifsiuitan&nent dans le cadre
d'un systi%iie pwnettarrt une millcure e fficacitÇ: dz nouvcllcs tcchniqws pro-
poscxs et une Svolution plus iationnellu dc 1 'exploitat.itm,CWz.i- ciiffusion
s'adrcss::ra en prenitir lilsu awx paysans les plus inf*lmnts et ouverts auxprogr&.
La principale difficulea ti~'n~t aux probl~i,~~s de gestion de l'exploitation et
15 il faidrait dCvc‘loppzr 12 conseil de g5stian coriipos.? Cz :
- un cor& i en arik3agcmnt foncier
., un consc~l tin equipéwnt
- un conseil POWI les mgrais.
Les propositions de solutions qui seront faites 4 1'zx~~lcitan-t
pourrod fairk i 'obji?C clir! corit~~-,pro~~osiiiGF:s rik sa part i ntC.grant cks con-
traintes non ou ml Icv:ntcmées par le consuill~m. Le cowdl s*adrcsse au
chef ~2 ! ,,,xpl oi,<ati on ;;,t iien~t cornptc: glot~alwwt cies :;oüs-e::ploitar;trs ( SO!3YJaSj
f 2.%iik?S ) ; il aboutit ainsi 8 UT; conseil dc gestion pemmalis? et support«ble
;3ar l'exploitafit.
._ un;: clphabCtisat
rncillcurz fonnution i3zhniqw ;
- l
a

-Fc;ri;:ation açs
du fonc~tionn\\amnt rt la dîvcrsifi
'- la flmlation NS
marafchagc, 6levagc).

- 22 -
compatible avec les capacit&s de l'exploitant.
5422 . . Lz ~roblèr;1e usuraire
-._- --."-mI--,aL-I--em
Pour combattrU les achats usuraires des coiEi:i(ir~an'ts9 il est imporqtant
& c$n~raliscr la comwci~lisation prbzocc dans les cm@ratives dès que les
rEcoltcs son-b éffmtc%s. Cett? coc;~lercialisa,Z;ie(il perwti;ra aux paysans de
disposer de 1iquiditGs pour faire face à des prot3lG~~~es avec la comercial-isa-
tion arachidi&c.
5423 -- La coop6ratives
.."-.--...- m--..-1--
Lss coopL~rn~iv~s chiv~3-1t atre c& plus ci7 q'lus rgsponsablës de l'c:xG-
cutfon ch ~rograrm~ cgricolu. Ell+doive~t Gtre wdlti-functionn~lles en intcrvc-
rrant dans la coinr:rerc7alisaLion dc: toutes 1~;s yruductionsj dans 1 "~~quîpemeni; et
l'~pprovisionncr~cn- &, ses 3dhGrants. Ell,s i.ioivdnt i5tr-g g$r&s par les paysans
(participation pui f w:ogcstiorr)
Il c!st n&wsszire de cr6er trsl cr&it (fonds d"invèstiss~iil~?nl; 8
court trrmc au niveau dzs coop&rativ~;s m d(: chaque g~*oupcment, cc medit sera
un crGdié ii.2 campagne: w;lt9u. *\\.
pc': 2 la conrïicrsialisation. CL crZdit swvira a
financer 13s invcstisswmw &s paysans 011 l~-ui’s achats mi facteur dz pro-,
duction au rnornent OU ils ni disposent: pas ;:'argcnl. Avec la ~:~c~:ntr~iisation, les
comr;!unautSs rurales dcvrust .joucr un flui Grand rô'lL dans la struc7:uw di:s
coop$ütivës.
Pour 1 ' Uiibtll lage des ;wO~~uitS,
cks sacs SOI‘JAK ckvr0n-t Gtrc mis 21
la disposition des paysans i les grains seront cribiL.5 want l;iur pgs&. On
choisira un mplacwmt fiw rieur
;
les c‘pGrations d'achat (coopZratiw par
exemple).
L ' is?Lra ci
du travail perwt

- l'utilisation de magasins 5 cellulés permet lc stockage de
divers grains en vrac.
- l'utilisation tle fûts tic 296 1 expGiment& par 1' ITA
<- au nivëau national cr.,ation de magasins de stockage de
plusieurs milliers de tonnvs dans les &:parteilrents pour le stock de securitC
(130 000 tt
Qour 12 inn7s 1 "utilisation de cribs constitue le LlOy~~ comportant
le moins de risques de pertes.
Chaque groupement devra construire un magasin de stockage pour le
stockage et la redistribution de certains factwrs C!I~ production.
5425 -= La comeiercialisation
--_--.~"-----_o""----
L'organisation rationncllt Q dti la commercialisation est une ues condi-
tions essentielles h la. proiiiotic;n des productions cMali&es aupres des paysans
Tant que.12 productcu r n'aura pas perC[; CCS t;db,*uchCs sûrs. et ww s<tdrcct d<:
r~~tienu garanti :p ‘ur -..: s cCr:alcs, il s'en tiendra toujours h proouire des c&
réales, pour l'autoconsonmation.
Pour être attractive, la commcrcialisalion des cer;jales do-ii se
situer peu apres la r&zûlte, longtemps avant c:llt 612 l'arachiti~ ; 6 cette
epoque les revenus &::3 ;iaysafis sont j,@ s faibles ou nuls tour nombre d'en!::'2
eux. une meillcur~ erganisatian C;e la comwrcialisation des cC+~ales doit
être (dise en place ct: qui nticessite :
Pour li- liiiXient lr co~issarïit a la sCcurii;ci aliiircntairc devra
acheter tuut;: la prcciuctiwi c%alière en attendant la i.Gsc en place d'un
circuit dc, corimercialisation. Lc commissariat assurera ~~galenënt le transfert
des ccrealcs Gs zows exc&M,aires vers les zones déficitair:;;s.
Il faudra mtz~Ltrc en place unc politique d'wteiision du marche inté-
ridur par le niais ws transformations industrielles uti l'exportation par l'Etat
des cxcedents do proauction.
I_'~~abliss~r,,:~in.t d'une pulitiqw ~'ecwlement des ceréalcs est ,nëces-
saire pour rcnouvrl?r chaque annZe une quantitz donwr: du stock de sécurite.
L'amtSlioraeion di5 infrastructures de stockage aurait une rêp.iircus-
sion b6nCfique sur la coww-cialisation &s c&tialcs.
La justification pUlieico-uconos;iquC d'e la?~ora~Eii:n
de mesures propres
à promouvo;r les cultures c&Zalierrs se trouve pdans l'spargnc 4es enormes
quantjt,>s (1~ devispj 7.2
~~r~<uus annuellzciilnt en irnportziion dt c&Gales e8vcrses.
5425 ” La transfnriiiat-ion industrielle
,,..-s,,-.sL -----.------- .*pIo-ml--
Elle doit Glrc encwrageé par :
. la s~nsiDilisation des populations
- la Kii St? ,3Î pli‘ci' C:i? structures industri~~llcs oc transforma-
tion (usines pilotes)

.?" 24 . .
- le protectionnisme commercial en taxant certaines ctreales irily
portees COL~:IC le maïs par exemple
-. la mfsc CR place de circuit de cornrjlcrcialisation et de stackagt"
- privil+ier les cultures c~r,>alieres.

L'ISRA a effecéu;i des bavaux sur la mouture du maïs et mis au point
17 recettes dont 7 2 hase de farine eie maïs, 2 5 base de semwle dc maïs et
% à base de brisuri: cu "riz de inals".
L' ITA a ~AS au peint le pamjbl<: et va s'occuper dé la fabricatioin
de couscws de mil et les transformations pssibles du maïs et du sorgho.
Peur le aiaTs par zxcnlple, ii part la vente du grain sw les marchb 10
lücaux, la transformatic industrielle pourrait interrsser le riz de maïs, la
serwulc, les produits amylacGs qui en dehors de l'amidon comprennent les dex-
trines, colles, glucoses9 le dextrose, Cette transfernation apporterait une
valeur ajout& Ires elevCe au pays.

^ 25 . . .
C O N C L U S I O N
Pr~ur palïicr aux faiblesses relatives actuelles de '1 '&cono~aiz agri-
cole sènega1 ai se i 1 faux. :
- 1'auyrnenï;ation w la prsductivitC par 1 'utilisation des tech-
n.:ques intenslvcs qui visewt à amGlior2r la twre ct lc crava.ll.
- la diversification dk2s pr03ucti9ns en permettant d'attfnuer
la dGp2ndancs trop f:n~%r GLA paysan 3 l'dgard 6~2 l'arachi&:
- l'evclution des explg3itatiuns paysannes w-s dss structures
OpLimalkZS !) compatibIcs àwc lwr dinc\\risiOn ci.. lc:ws capacitk ~tzchniqucs et
~kononiqucs.
La 12nteur de la diffusion des innovations !,t les difficult<s ren-
contri& pour adopter &3 nouvelles techniques d'explci$;ation montrent qu'il
est nbssair:: d'avoir uw nouvelle approche du milieu en tenant compte des
rrâditions et du :nil$;:u swial &! paysan.
Lzs siructurrs et ikkhodes de vulgarisation actuelles sont trop
eoi3.euszs par rapport au ,,rogres technique induit. 62 progrës SC limite bi12n
souvent 2 quelques cultures et à une certains câtGgsrik2 de paysans, alors qui:
le but recherche est '1~ d<vclappcment .i nlZgr6 de l'ensemble dzs cxplciitations
paysannes.


POC'iHIEK (G).
POCTiiIER (6).
POCT:1IER (GI.

PROJET UNITES r..
'- i(PEE(IMdTALES t.iu Sine-,Saloum .- ?rriposi r;ic?ns rie poursuite de
l'op6ration pwr la ytkiodc Vc plan (juillet 1977 - Juin 1981)
Ga~rbcy~ ISRA--<iIRA, 1977.- 30 c3;1:, 23 p. multigr.
RAPPORT D'ACTIVITES ciu >r:?jei, intcnsific$tion des rw&rches sur les cu?~urE!s
vlvrl$ws (iw~arflment scryt~j. i~r~;iaz.i~rl ~PCS chercheurs africains
CT; liaison avec l'!~niversi~? 6;: Laval) - ?Widde du 01/11/1978
au 31/10/1979.
Barilbey, ISBA-CMRA, l%l.- 6c4, p. tabl.