sR2!1IER SEMINAIRE SUR LE I-IAIS les 2 1 , 2 2 ...
sR2!1IER SEMINAIRE SUR LE I-IAIS
les 2 1 , 2 2 et 2 3 Janvier 1 9 8 1 au CPJI?A
Bombcy
LE 11~71s DAI'JS L'EXPLOITATION flG;:Ii:OLE
DU SINE SALOUM
Ibrahima SENE
Institut sénégalais de Rcchorchcs
Centrz National dc Rzchcrchos j1groncmiques
(I.S.8.A. >
de Yambuy (CN2A)

LC i,",AIS 3fiPJS L'EXPLOITATION AGRICOLE
DU SINE SALOUY
INTRODUCTION
Li: maïs ost psrçu comme unu planto d'avcr1i.r dan!3 12 Sud de la
Région du Sine: Saloum :, particulièrcmant dans 1~ Sud du D+ortcmcnt de
Kaolack, dans 10 départzmcnt do Foundiougnc, dzns cc!lui do i!ioro szt dans

le Sud du département dz Knffrinz.
de par las conditions écologiques dz cette parti2 do la Rggion,
dc pnr les rizndomzrits potcnticls ct des possibilit6s industriùllcs indui-
tes par une production dcj grande envergure du maïs, cotte culluzo a attiré
dc! plus cn plus l'attc?ntion dos chorchcurs et des dévcloppcuî:? dr? notre!
pays.

0 P rùs do timidcn
essais dans le cadra dcc' Unit$.:: CxpGrimcntalcs
du Sine Snloum, 1~: mz?:s devient tr&s vito une pikcc maitrosso dan; la con-
ception dz l'int~snsification ct dc! l'amélioration fonci.>ro des exploita-
tions agricoles du Suci du Sine Sûloum.
Lo maïs fut mr?mc! baptisé par les chc::chcurs du l'époque
c cib:ilitp
piloto pour l'nmélioration foncibre. En plus dï: toutes ces poLsa
o f f e r t e s par 1'intro~Iuction du maïs dans l*cxploitztion agricole, ccttr
culture pnsssdc un
autre atout lié au:: habitudes des consommûtionç dc notre
pouplij.

En offrt,
la maïs peut, après transformation un briourcs, SC
substituer aux brisures do riz importées à la consommation.
Ce cicuxièmc aspect ajouto une nouuollc :IirnGnsion au marché local
du maïs
grain qui peut C%~L :
- consommé cn Vert
- transformé i:n aliments de bétail
- transform6 en farine pour la consommati.:)n humoinc
- transformé cn brisures pour SC substituar nu riz importé.
Cependant,
malgr6 l'cxistcnco dc ces débouchés r6els Gt impor-
tants, les problbmrs idl:ntifiés par lco chcrchcurs c i t 10s dévcloppcurs dans
1~ p r a t i q u e de 12 vulgarisation s’articulent au tour das problèmes do CQIZRL~-
cinlisation.
Pour les uns c’est lc prix producteur du maïs qui ost trop bzs ;
p o u r l u s autres c’ est surtout un problème d'époque ..!t d”orqnnisation do 13
commercialisation.
Ainsi lrcnsamblo dc COS problèmes rcccns6s sont surtout des
problèmes pas-k-récolte qui influant nGgativcmcr;t su:: uno diffusion rapide
do
la culturcr! du maïs dans l’uxploitation agricole du Sud ~-lu 3inz Saloum,

Cùpcndant,
s'il oxistc des problkmcs dc :arix productuur, il.
nc lfost que dans le cadre des rapports antre prix dûs fûctours dc prn-
duction, les rondomhnts dc 17~ culture du maïs d'un): part, et ceux d'autres
cultures altcrnntivcs.
C'est ce que nous essayons d'analyser dcns cz qui suit.

-3 I"
I- L'INPORT;1NCE DU KI:IS DAiJS LA REGION DU SII1E SALOU;;
1 - Evolution dc?s surfaces do maïs dans 1~ Rér-:ion
L i: s stztistiquzs disponibles des su~i'~cc,c~ consacrés:: ûu maïs
duns la Région rumontt:nt dc! 1974 dc source SODEVA C;inr,-Sa:lourn.
Elles ant dopuis lors évolué comme suit :
; A N PI E E :?
!
1 0 74
1
. :c75 ! 19'76 i 1977 ! 15713 i
1379 i 198oi
i
- 1
1
1
!
! ----I.
!
! Surface (ha)
! 1373
1 3.000 !12.920 i12.776 llü.122 [ 15,220!29.350 1
!
t
!
!
!
!
I
!
!
I
.
-
-
Un rythm,; dr: progression aussi élevé d’uns nouvcllo cul.+uro nc
somblc pais appuyer l'id?o BSSZZ répandu2 de lzn'cz Fénétration du maïs dans
112s exploitations

zgricolos dc: la Région.
2 - orévisions du Vo plnn ut réalisation
-1(1-
ï
!
:A
N~IEES
,
I
1979/80
1
1980/81
'-
I
!
!
-1
!
!
!
! -I-
!
Ju rfûcc ( ha)
19 .oou
2 rj . 0 cl 0
1
L--
I
!
I
--*
!
!
!"
;v PLAX
Zdt . (i(g)
!
3 .OOû
3.JClO
!
!
!
1
-*
1
(--
!
tProduction(T)j
57"OUO
6 2 . 0 0 0
I
.
!
1
-
-
I
! --
*-ii-ii&; (hn) f
!
!
15.220 ,
;y i; . ';7 5; 0
!
!Réalisations
l
. Rdt,
(~3)
!
!
I-jLCi)
!
!
I I.a. rodu ction( T) i
!
2.943 ??
;
19,952
!
-
-
!
.
t ç:; prbvision;; du V plan un surfncc ont dté 13.rgc:rnunC dt5p3ssé13s
cn 1900~81, cc qui témoigns ds 1'intérBt évident ~LC: les paysans ont pour
lc m a ï s , i:t ronforcc J.'.idi!~ d'un3 progression satisfzisanttz
dz CC:~ super-
ficics dans In période.
L’on ns P::ut dhs l o r s qus s ’ é t o n n e r d o s difficulttis
d'expansion
dc: la cultufo tcirft clamdcs.
Cupcndnnt,
un fait dcmcuro préoccupant, lus difficul.tdc dc vente 1!2
scrnuncos
sélcctionné2s
de maïs qu'éprouve lrt S3DLVA dans ln ,;EIgion.
II - ANALYSE 3,s !:;10.r3L.C;;E5 :JE SEI’.ZEi\\JCE[j 3E IîAIU
De source S[XCVFi la situation SC prészntc: comme suit :
I
-
l
-
1
; A N I,! ;: ; s
; XIACJTITt: DE
!
;WRI.!TITt
!
;7EL,I..;Uii,l‘ ! i '1"
I ,.;IX
:i: RLTRO- !
, JL;;,FqcL's ,JE-
!
2icc;
,,
,
!
,PLACEE NI-
,
IO? S1c'HET
1
;CUZS 0: IJIOURiVEAU PAYSAN ;
!
; J : L' :; r;'
!
;::;IL (T>
.
!
I
!
'(T)
1
- -!
--1
I
1977
I
;!. '7 3 f:fr-L
!
47,440 !
-
!
:, 3 0
!
!
1978
1
'1 3 , 7 L!! 0
!
10,72c1
!
-
,.,
1
ij 2 LJ
!
1979
!
1 2 "513
!
5
0 ,

4

(13
!
>*
!
37,52:1
!
/; 2 ;Li
!
I
I r, *. e,
^_ -_.

Les supcïficics offcctivamcnt
somécs dupuis 1974 corruspondont
aux quantités des somcncus 3uivantcs solon qu;: la sïmis 3 ét6 Cffzctu& 2.u
semoir (16 kg:'ha) ou CI lr: main (23 kg/hn)
L~U R blT IT: SE!?T-NCES EFFECTIVEMENT UTILISEES
-
!,r?NNZES ; SlJ;J;,:F.ICILS hn
!
!
doçcs/ ha !
LU Ai:T IT L
-!
!
3 E, i;; PJ c = cj
!
!
i
!
!
I
!
!
! C ‘. I ;: <: .^ 5 :J 5 M3 ,7 i’J ‘Ï ; ( T )
f
!
!--I
!
1374
I 1 . 3'7 3 ::
1
1

16
1."
2%
!
11
1
!
X
2G
!
!
27,5
I
!
!
1
!
! -'-
!
1375
!
!
3,000 A'
!
43
!
16
II
!
1
x
I
20
!
613
I
.----l--p-
L
I
!
13'76
1
I
I
12,320 x
!
16
1
LüG,7
I
!
II
x
I
!
1
1
1
20
25û,4
!
!
eI
-
!
I

1977
1
I 12,776 X

!
!

16
1
!
2 84 , fj
II
%
20
f
!
!
I
255,4
!
-
,!
!
<r"ll
!
1978
1
!
1
-1
!
I 10.122 x
76
152
!
I
1 1
!
!
X
2i3
1
!
202,$
!
!
"U
!
I
!
I
1973
I 15.320 x
f
I
!
14
%43,.5
Il
20
!
!
>rl4,4
!
!
!
1-I
.
!
I
13cu
f 24.95il ::
I
16
!
-jrn . J> 2 .
!
!
i II
1:
t
20
i
;j 7 1,)
I
?Oinsi s i
12s objcr:tifs du plan ont 6tQ dépassé on mc?t.ii:rc du SU-
pcrficies c'est surtout dû 5 des sumoncos dc résurvcs paysanos que dus
somcnccs achltocs ù 12 J : )[] E 'd ;"; ,

C'est CC qui fai..: que malgré l'cxpnnsion rapido dzs sup2rficics
de maïs l'on constato un:: baisse sunsiblo ds la dcmandti cn Szm~ncc3 SODEVA,
émanant cet 0rganisraE :! glnncr des stocks irnport;lnts dc maïs. L)'où 1~ pro-
bl&mo dc diffusion mdii maïs dans l'oxploitati(Jn ûcjri.c=lr, prupromont ditz,
mais lc problanc de diffusion des szmcnccs
rccommondÉ;cs.
En mati,;2c d:., rochL?rchc, colt pose UII pro:,I.Gmu t:r>s sérieux puisque
soulovant l'opp:)rtuniLG mlmt+ de l'oxistcncr di; ci:s s-iilcni:cs !!
nu :: prix ~C~L~O~S c:n vigueur 1~ c h o i x d u paisan dst-il rc?Lionnol ?
Uns analyse i:arginzli.stti
du problémo p:?urr:lik
Ejclnircir li: débat.
E n iJ ,c f 20 , un2 dt?s
lnis fondamontalcs du ~;a::gin:~lis::lti wGut qu'zn
mz.ti2ro dc cii-rix (jc: facteurs dL production substiLunt;lcs -t<!l qu.z S:;mcncus
p(;rsonncllcs c3n‘Lrc. sum,ncos nmGii.orécs,
L:; su i.VW t 3oi.wt égaux
2 un (1).
73 v P
1
1;
FI v P
2
=
1
:;FC
5
i.1 F c
2

où M V Fî = I:-ùrginal
Valu2 p r o d u i t = Fi F C = i;cirgin:ll factor COS.~
soit 12 rapp::t ùntrc les valeurs dti 13 pI:OdUctiCJII
i’argi nalc Ct
le coclt marginal dus fac:tuurs dc production utilisés soit rospoctivumant
égal à l'unit6 pour chnqua facteur.
Jars li: cas du maïs, cn maintenant tout2 ::ilJsu 6gûlc: par ailleurs,
SOU~S 1~s codts dos scl;lLnccs
différent selon qu’ullzs s o n t pcrsonnollcs
IJU
achetéos 3 13 SUl)iVA,
Si la Scmcncz est porsonncllo,
son coût c:;t Ugal d cc que lc pny-
san aurait pu gagner zNn vendant k la SUDEVA son mai'.; après la récclto (35 frs)
ou au marché local (40 frs) la kilogramme.
D’où, il V P '1
Rwdomcnt obtenu dans 1~ cas d'utilisatit>n dc
??
somunczs pcrsonncll~s multiplié par le prix d'achat afficiol dz la produc-
tion dc m3ï.s gui &;st do 3-5 frs.
s o i t
Rdtl X P
IY F C PT = 1s prix dropp>rbunit6 dc 10 somance parsonnclic soit 40 frs le !Cg
M v P2 = Rendzncnt obtenu dans le cas d'utilisation seml.:nc;zs amClic)récs
SODEVA multiplié pûr 1~; prix d'achat officiul dc! lrl production ci:? maïs qui
est dc 35
frs.
s o i t ;:clt 2 :: P
f-1 F C2 = lc prix dz lû jomcnca SODEVA qui ost égal k 105 frs
Ainsi bi V PI = ;1 V ?2 = 1
= RdtI X p :- P = Rdtz x ‘jmm
M c CI
ii F i:>.‘-
4Q’
135
/ Rdt 2 = 2,6 ;: Rdt 1 /
i)c sorte qu *aux prix c:n vigueur actuedls 10 :c:sndomont ;1 l’hectare
de la somcncu r;mGliorQC SCIUEVA doit Strc au moins ego.1 3 2,6 fois la rende-
ment obtenu i3n utilisant Les sumencas :arsonnellos,
Ainsi doux alternatives SC posent pour faciliter 1;1 diffusion dus
Samcnccs nnélicrées SODEVA.
- Du bivn diminuer 1~ prix do retroccssion dtis scmcncos pcr rapport
au prix produc-Lwr. Cela est possible dlfitrc obtenu szit en diminunrt 10 prix
dc ratrocossion
des slzmoIlczs s o i t cn augmentani; cansi.tAérablsmont lc p r i x
d'achat au productrur da maïs.

- Su bien ubL,:nl.r des variétés donnant des rondcmcnts L6 fois
supérieurs au r~ndcmznt
2n vigucu r.
Faut0 Li, co13,
l’expansion du maïs SC fera toujours giQr..> 21 des
réscrvcs p-rsonncllos, C:L' qui mot cn C~USC l'opportunité de 1~ pratique de
c~nditionncm~nt

d; vLnt;z nctuollc des stimcnccs dc maïs.
I I I - PL:1CE DU iiAIS DANS LA ROTATION CULTURE
La ri:tai;iun culturûlo proposGr.2 par la i?ZChi?rChC Agronomique pour
10 Sine
Saloum ct Sénégal Oriental dans son rapport annuel dc 19'76, publié
en mars 1979 s'articule c3mmc suit :
En prntiqu2,
lr2 maïs Est cultivé soit sur 12hûmp de Cilse I(t311 ItCUr)
en l'abscncc! dc tout2 rokation, soit aprks arachide Bans 10s champs de rotn-
tion zrachido - m1.1 (toll Diatti), ou champ dlintcnsification SODEZIA.
Cutto plnca du maïs dans les champs dt! case ou dans unr! rotation
avec l’nrachida fait qus l e m a ï s est cn concurruncu dircctc! pour la tcrro
avec les mils hctcifs surtout souna.
tic' 1.3 mk$mc mnni>rc, li! cot0n au Sir-i-l,-5aloum est dans 13 plus port
des cas cn rotatirin avec l’arachide, donc cn ~~ncurr~:ncc! ~VI:C 1.~ mil pour
l a t c r r c , 2-k non nv:;c l'~rzchido comrnz
112 suggère la rutaticn proposé2 par
l’I.S.l~.Yi.
32 sSzLtz quu lc maïs ost i;n définitive non sculzr;lznt en concur-
rznco av2c le m i l m a i s aussi ûwcc Ic cnton puisque c;Inv,2itant la mfimc placr
dans l a rotatic2n ~/IL!S nrnshidc.
c.2tt,2
sFiu.ztion posd 10 problémc dc la fix:lti3n d#.zs p r i x d'ara-
chidz du maïs .JLL 1.;~ t9:;htis dz l a s é l e c t i o n d u rn,iïs {:Dus U;I zng.lo porticu-
liàromcnt aigu.
En ~Ffzif le pzi:: d'acha'c du maïs dans CG ccntcxtz ne doit plus
@trc fixé par iapp:,rt au nrix d13chat cirachidL, :?i p a r rappu:t a u prix C tl F
d*impo;tatiun du rn?ïs,
mais si nguli krcmcnt par rappa:t JU pci:; du nlf~l ct du
coton.
LLS p-ix pr3ductaur pour la maïs, Lu mi.1 ct cotnn doivent etrr:
comparzblumunt incitatifs
p3ur laisser au p r u d u c t û u r !Lr;ntiùrè liberté
dc c h o i s i r cntrc: COS cultures apros arachide. nu lwr combinaL~~n.
'Jj, ssrt;, que! 13. politiqur dc diwtirsiFicatic:n d,s CU~~LILCS au
Sine Saloum n'est pas &ccossairumunt
une politique re!ti li;nii3titil-l dc:; SU-
psrficic?s réscrvcus 2 l'nrachidc
m a i s plutAt une politique, rendant lc
-
promotkn dc 12 culturr dc mil d: moins I>n moins app!.hcabl,z.

-7-
Un chûln dr,nc srimposc cntrc plus do mal: c?t du moins C)I~ moins
di2 mil dzns lc court t::~rnc, et dc mains en moins dc ccton dainr; 1~: moyen
tormc.

Cc choix peut i7trc T3ciLité soit par UIIC mcillcerc adéquation do
1s politiqu: des (p:ix: nr~ricolcs,
soit par dti nouvc‘wx critir,:s
clc choix
*
dz rzndrmcnts dc: maïs pcir la sélection.
3cins czttz socondû altornûtivs 1s chcix û toujours g-t6 i'nit i?n
rnritièrc du scloction pour les rcnddmonts sntco
I
. .
une vciriéte d,. m31s muins
porformactv at un2 variC:té plus pcrP3rlnantti.
Lû p13cL? du maïs dans la rotation +k dans lus champs do ~CISC
imposa qur lu crit52.. 6~ choix SL' fasse par rnppcrt
WX pcr?ormancus du
mil.
I:&tz procQtlurs pcrmcttrait dc d&turminer dans 12 conk:z:it~ des
prix cn vigueur zckuzllLmcnt las suuils de rc:ndcmtint; du maïs 5 partir dds-
qut,ls la substitution du noïs au mil tant dans 10s ~hnmps do Y,~SC quo dar1.s
ln rotation dLvizndrait économiquzmcnt rontablc pouy 1.2 pmductcur.
Ainsi In rnGmc lai marginaliste énoncée plus haut pcnmcttrait dz
cnlculcr les souils dc rsndcmcnts suivants selon 1~ niveau d'int~nsifica-
tion (voir lc dBtcii1 dos calculs en ;lnnt3xe 1)
- P o u r lc systCmc dc fumuro légéro l'on aurait.
Rdtz = 1,Cs' 3dtl
2 1,9 Rdt,,
-
-
P3UI
lc systPmz dc fumurc scmi- intcnsiva L'on aurait
iidt
1,9 Rrkl
2 =
I LiJur 13 sys$,: in> intcnsivu l'on aurait
Rdt2
=
2,4Ç Rdtl
ijlns l.z cas 22 le producteur uti1isorai.L s,?. somcncz pcrs»nncllo
(voir Anncxo II), 1.0s swils dc rsndoment économique pour 10 maïs par rcp-
port au mil O-I sovkont dlnutant r6duits.
L'on aurait CIJ :
- pou: 13 systbmu dti fumure léqéra
l?dt 2 = 1>5 Rdt 1
- pour 1~ sy::t.i!m:: s(;mi-intensif
rat2 = 1,9 Iidtl
- pour lc syst::mc intensif
Hd"L2 = L,3 :7dtl

Le suuii rJc 'I,6 ainsi obtenu pour 10 systL;mc 162~~ rcflùtcr bon
an - mal an les rappurts dc rundcmcnt sctuclç abscrv8s clans Ic Sud du Sine:
Snloum. Colt uxpliqu,rûit

ucrtaincmünt In rapidité ;IV~:~ laquzlls le nuïs i:
progressé dans 1'r::;ploitation
ugricols dc cette pertic tiu Sino Scloum ct
confirnorait In thCss szlon lnquclle lc seul factzcdi limitant uno plus
CJr3ildC
prOCJiL?SSiO~ CSt 1C Coût de retiocession dc >cn~nc~s dc maïs actuel-
lomont CI-T vigueur dans la contoxtu glabal dos prix dzs céré~lss.


La diffusion du maïs dans l'exploitation zgricole du Sud du Sine
Sciloum nécussit, di: pr,..cGdcr 5 d u s c h o i x Bconamiquz:j d6tcrminbs s i Ilon
ostimo ccttc cultucc suffiszmmunt "dGvulr,;ppanLs" pleur cn Îair3 uni- culture
dc grnndo znvzrguro.
Lrs consGqucn2.2s mûcrz-Cconomiquos
do cc r:h;,ix doive+ 6tic clai-
rcment identiiiécs
pou;: Gvitar des rivisions déchirantes pouvant ::boutir h
des impasses.
En tout ~3s .Iz sblcction dz variété à hnuI.2 potentialité cunsti-
tuerait dcjà >n pss ~!n av:lil-L dans cc: sons puisque di.minuuni; ri!.LûtiSti2iaunt
12 coût unitair< dry: la pr:)duction du maïs faci1.i.tzn.i. ainsi 1~s choix on
matière do prix dos c~rOalos.

A N rd e x E 1
T: i 1
,:, 3 1 s
P r i x somc17c2s / ha
Prix s .2 m 2 n (2 c s / ha
4 x 70 ?rs = 280 fTS
105 :: 15 = IGCO FîS
CoOt cnqrnis
coût ~
zlsrais,
?> Systémi ldgrr
1 ) SystLma lG~,-lr
Appo~~~rt : 150 kg/ 10 - '7 7
Inpport
: 202 i:g := 103 I:g/urGc
150 x 25 = 3,75:1
i-rs
-I- l,:lO 1:3/8-l&-27
202 :: 2:; = '3000 f.rs
2) Jysthù somi-ir-,t2nsif
2) 5ystèms somi-in:; cn sif
Flpport : 150 l.:gjK - 2: - 21
Apport : 200 L:g/C.A8-27
+ ILO kc&Jr6c!
.L ~/uroo
253 kg :: 25 = A.250
4 :j ci kg
3) Systhmc intensif
3) Systi?nb intunsif
Apport
: 150 k g / 10*21-~2’~
Apport : 300 kJ/F;-m-27
15lj I:g/Uréo
t 300 lwJ,'Urdo
300 x 25 z 7.500 frs
GU3 kg
6 0 0 x 2 5; 2:: 1 _ q .OOf! frs
CoQt Scmcncss .t onqrcîis
C o û t scmcncus + engrais
1) 2EL-l + 3750 = 4.330
‘1 ) 1 5 13 Q i- 5 0 0 0 = 6 6 8 0
2) 280 + 6250 ZT 6537
2) 153c i- 10,000 = 11.680
3) 200 f 7500 = 77co
3) 1480 -I-
15,OUO = 16.680
Lnlcu 1 ClGS souils de Rendement
1) 6680 ildiq
x 40
=
~4ci30 Rdt2 x 35
=
Rdt2 =
1,219 Rdtl 2 1,9 Rdtl
-.,
3) 166600 x 40 x WI =
'7780 x 35 t?dt2 =)
, ';
c; 'c 2
:z
2 , t': 5 (jdt 1

Cas où 10s sdmcncos dc maïs sgnt pcrsonncl.lcs (43 f rs/kg )
x 70 = 280 frs
En substituant czs coût de somcncos dans les dii'fércnbss Otzpcs CI~:
calcul do lfant~~xu 1 lcç souils cl.2 zsndcmcnts obtenus t:n Yin dti Icornpéti sL:rai.i.nk
les suivants :

Î)Rdt2 =1,6 t;dt
1
,L
2) Rdt 2 = 'l,3 i?dt,'J
3) Rdt 2 -: 2,3 fidt.
J.O. Dans 10 cas oii ILS scr,:~nc~s
dc: mil surûient aussi pzr.sonnizllzs, leur coQt
serait Gualu5 à GO frs lc kilogramme, Comm2 étant le prix d13cii3k 3u producteur
du mil,
Dans zottj hypOthc:;c .lo cs0t dz scmcnccs mil serait d,: 163 ~francs 3u
lieu de 280 francs, ccp.;ndnnt. sans grando incidoncz sui‘ les soui.;s d., r::ndcmcnt
otant donné la faible portir)n qu'Dccupcnt lus somsn;J:; mil dans Lus c:zQt:; 02 ;?:ra-
duction hcctarC:.


UIOLIOGRAPHIE
II=-=-
1) - S 0 0 E If .",
3:Ino Suloum
Rapport nnnucl
1 3 7 4.
- "M
1975
. ..".
1 Y 76
- "_
1977
-If-
1978
. 11,
1379
e, 11,
1 3 G 0
2)
-ISijA
-
c IJ H :7
BAPIB EY
Rapport annuel 1976
Fichs ttichniqu3 pour l'kxpér imcntotion ;iU lt iloca.lo 1779
3) - Black, John P.
II
ïntroductiun
to
Economies
SO 2
,Jgricultur2
((
Nou York
Tlncmillan 1353
4) - /:3ppcr, il, 3