r‘ * .; p? ,-- I , 1 , 1 I ( I ( ...
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I ,
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1 I (
I
(
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r
C C c c
Y
-

A V E R T I S S E M E N T
Ce document reprend les principaux résultats et conclusions dégagés 10~s
du suivi d’un pérlrnètre villageois qui a permis à l’auteur de faire son
mémoire de confirmation comme chercheur à 1’ 1 .S. R. A.
La méthodologie utilisée est succintement présentée, mais dans le SOUCI~
de mieux guider les encadreurs dans le diagnostic cultural, on trouvera en
annexe la liste des observations pouvant être réalisées sur le mals.

RESUME
L$+,-maïs irri.gue de saison pèche froide couvre la plupart des
.-,
périmètres irrjgués villageois dans la partie amont de’la moyenne vallée ‘du
. a.
Fleuve Sénégal i
Les résultats obtenus au niveau des rendements ne sont pas très
_-- _
satisfaisants,
-_ _.-_. -.
.-.
et les Lechniques culturales préconisées sont faiblement Bdop-
.
tées par les paysans, ce qui suscite beaucoup d’interrogations.
-“____ .^ --- -”
-+-
---. - ---_-. ..- . .
Pour apporter dey>z!e&%-sk@ponse, l’auteur a suivi penknt
une campagne, un de ces périmètres.
Le diagnostic effectué a voulu tenir compte de la diversité des systèmes de
production existants. Il est ainsi effectué B deux niveaux :
+ la parcelle irriguée : lieu d’exécution des décisions

+ l’unité de production : centre de prises de décision.
Les éléments cris en considération par lessaysans dans le choix des techni-
(---.- --- .--._ ._ -
-.
_-
ques culturales sont mis en évidence et des hypothèses sur la variabilité des
rendements soht dégagées.
,En conclusion quelques recommandations sont formulées dans/ le
but d’améliorer les rendements et les “conseils agricoles”.

//O M M A 1 R E
-

Page
1 - INTRODUCT$ON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
II - DEMARCHE SUIVIE ............................................
4
III - PRESENTATION DU PERIMETR:E DE DJANDIOLY - GARLY .............
5
3.1. Le iérimètre et le groupement de producteurs ..........
5
.
3.2. Les unités de production ..............................
6
IV - LE MAIS DE SAISON SECHE FROIDE 1983/84 .....................
7
4.1. LlIiplantation ........................................
7
4.2. La durface cultivée........................... . * . . . . . . .
8
4.3. Les /rendements ........................................
8
4.4. Les itinéraires techniques pratiqués ..................
8
V - ANALYSE DES RESULTATS ......................................
8
5.1. Les rendements .........................................
10
5.2. Les Iitinéraires techniques ............................
12
VI - FONCTIONNEMENT DES UNITES DE PRODUCTION....................
13
6.1. Principaux éléments pris en compte dans les prises
de décision . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.....*..................
13
6.2. Esquisse de typologie d'exploitation..................
14
VII - CONCLUSI~N.............~....................,.....,.,......
15
. .

3
I- INTRODUCTIqN
L'agriculture de la Vallée du Fleuve Sénégal était dominée par
.'y
deux grands types de cultures :
- les cultures pluviales sur le jeeri
- les cultures de decrue dans les zones inondées par la crue du
-fleuve.
Avec la sécheresse persistante, ces cultures sont fortement pénalisées, ce qui
.*
a amené la SAED à introduire dans la Vallée de petites unités d'irrigatihn :
les périmètres irrigués villageois, afin de réduire le déficit vivrier.
Permettant d'assurer une partie de l'autoconsommation, ces péri-
e_.------.--- I-w
mètres ont trè$ vite reçu l'adhésion des paysans. Cependant ceux-ci n'ont pas
-
-.."e
totalement abandonné les cultures traditionnelles
I_ ----1 - --.-
:
si la pluviométrie et la
crue le permettent, elles sont mises en place.
Sur ces périmètres irrigués, les cultures suivantes sont efpec-
tuées suivant tes saisons :
- riz en hivernage, quelquefois maïs dans la zone de Matam. ,
- maïs en saison seche froide à Podor et surtout à Matam et' un peu
à Bakel, ou bien maraîchage sur des surfaces encore réduites
pour la même période.
- riz en saison sèche chaude à Podor.
Si les résultats du riz sont satisfaisants, bien que très varia-
bles, il n'en est pas de même pour le maïs pour lequel l'Encadrement se pose
des questions sur :
- les faibles rendements obtenus
- leur variabilité intra et interpdrimètres
- la non-diffusion de certaines techniques culturales
- les méthodes à. employer pour faire adopter les inr&vations
ei
/
techniques.
Ainsi il ne casse de s'adresser à la Recherche pour améliorer les rendements du
maïs sur les pjérimètres.
0.
./...

4
Dans la moyenne Vallée, les systèmes de culture irriguée s'intègrent
dans les systèmes de production relativement diversifiés qui ont des parcelles
irriguées mais aussi des parcelles pluviales et de décrue.
Analyser les résultats obtenus sur les parcelles irriguées, sans
tenir compte de l'ensemble du système de production, c'est courir le r;isque de
passer à côtié des phénomènes de concurrence ou de complémentarité importants.
Des résultats obtenus à Guédé (COURAUD, 1980) et MBoundoum (JAMIN
et Al, non publié), il ressort que les décisions techniques concernant: une par-
celle cultivée sont raisonnees en fonction des autres éléments usyst me de
- i
-
cultureou du système de production.
- - -i
___
_ _I
Le jugement des résultats obtenus par les agriculteurs sur
.es
périmètres et les propositions d'amélioration nécessitent donc l"analy$e :
+ du fonctionnement des unités de production
- des contraintes et des objectifs de production.
Pour apporter des réponses aux questions citées ci-dessus, ,il faut
s'intéresser au fonctionnement des unités de production et en particulqer au
choix des techniques par les producteurs,
ensuite étudier les influences des
techniques pratiquées sur le rendement.
La présente étude menée sur un seul périmètre pendant une oampagne
ne peut apporter que quelques 61Cments de réponses aux questions posées!. Elle
montre cependant que la**l-.gie utilisée peut permet>: en quelquels mois
au chercheur ou au vulgarisateur de poser un diagnostic sur une ature
-_.. _..-. _.,...
WI, L . _
---y-J--
sanne.
-.-"--.---
II - DEMARCHE, SUIVIE
Pour atteindre les objectifs retenus au niveau de l'unité d
pro-
duction, le chef de foyré est appelé à prendre des décisions. Ces décis ons
sont prises dans un ensemble de contraintes en mobilisant les moyens di
,ponibles.
C"est I!encha%ement de ces prises de décision que nous déf nissons
comme étant le fonctionnement de l'unité de production (SEBILLOTTE, 197
1.

Pour analyser ce fonctionnement, nous avons pris deux ni
travail :
- le premier niveau : la parcelle irriguée : c'est le lieu d ’ exé-
cution de certaines décisions ; techniques en particulier
- le deuxième niveau : l'unité de production (ou le foyré) :' c'est
là que se prennent les décisions.
Au niveau de la parcelle irriguée, un suivi journalier permet de
relever les temps de travaux et les différentes techniques qui sont pratiquées.
L'enregistrement de ces techniques permet d'identifier les itinéraires icchrli-
ques.
Des observations et notations* sont effectuées sur la végétation (peuplement
cultivé et adventices). Elles permettent d'expliquer ou d'émettre des hipothè-
/
ses explicatives sur les rendements obtenus.
Au niveau de l'unité de production,
toutes les composantes du sys-
tème de production sont recensées : systèmes de culture, systèmes d'élevage,
force de travail, activités extra-agricoles...
A la fin du cycle du maïs, nous avons pu identifier les ititéraires
techniques pratiqués, ce qui nous a permis, muni des informations recueillies
sur l'unité de production, de dresser un questionnaire grâce auquel nou$ avons
pu discuter avec le chef de foyré sur le choix des itinéraires techniques. Cet
entretien nous a permis de confirmer ou d'infirmer les hypothèses dégagt$es et
de mieux appr$hender le fonctionnement de l'unité de production.
III - PRESENTATION DU PERIMETRE DE DJANDIOLY-GARLY
3.1. Le périmbtre et le groupement de producteurs
/
Situé à 7 km en amont de Matam,
le périmètre de Djandioly-Garly,
d'une superficie de 20 ha, a été créé en 1982. Il est divisé en deux soles :
- Une sole maïs (maïs en hivernage et en saison sèche froide) sur
un sol de fondé (Sole 1)
,
- et une sole riz-maïs (riz en hivernage suivi de mals en sbison
',seche froide) sur un sol de hollaldé de transition à hollbldé
.-.. .- _
(Sole II). -.'
* L'annexe 1 donne en détail les observations à réaliser suivant le cyc
e du maïs.

Chaque sole est divisée en 40 parcelles soit 80 pour l'ensemble du périmékre.
Les adhérents au nombre de 40 forment le groupement de producteurs. Ils viienncnt
de trois villages : Djandioly (24 adhérents), Garly (@:adhérents) et Sinthiou
Garba (6 adhérents).
Le système du rem-peccen (location de la parcelle et partage de la récoltie entre
exploitant et propriétaire qui doit s'acquitter des intrants) permet à quelques
non-adhérents d'avoir accès à la culture irriguée ou à certains adhérentsi d'avoir
plus de terre à cultiver.
3.2. Les unités de Droduction
Au total 47 foyré sont intéressés par le maïs de saison séche froide
03/84 :
- 37 foyré propriéftaire de parcelles (dont 3 ont chacun 2 adhérentsi.
- 10 foyré non-propriétaires de parcelles, cultivant en rern-peccen.
3.2.1. La population totale et active
Les foyré ont un effectif moyen de 10,8 personnes. Cet effectif varie
entre 4 et 21 personnes.
Les travailleurs agricoles sont en moyenne 5,7 par foyré, ce'sont
essentiellement
des femmes et des enfants
-'---M"..." _
: ces deux catégories réunies kepré-
.-.. ..-* ._
sentent 72 % d$ la main-d'oeuvre active.
-.. ----
.~ -.
_.
.-
,
Comme pour l'ensemble de la zone, ces unités de production sbnt tou-
chées par l'émigration, essentiellement masculine : 40 % des hommes sont absents.
Les destinations sont le plus souvent la France,
la Côte d'ivoire et la haurita-
nie. Cette migration touche surtout la classe d'âge de 20 à 35 ans.
i
,
3.2.2. Lessystèmes de culture traditionnelle
En plus de la culture irriguée, les cultures traditionnelles/ sont
toujours pratiquées bien que les récoltes soient devenues très aléatoireb.
Pour les trois dernières années (1981, 1982, et 19831, le tableau de la bage
suivante donne quelques indications sur le nombre de paysans qui ont culitivé le
jeeri et sur les productions obtenues.
11 semble que le jeeri a $e.ndance'à être
- - - -.-~---...-?-----~
délaissé
-----.----..--- : en 1983, 66 p.100 des paysans ont cultivé le mil, contre 80 p:.lOO en
1981. Ce délaissement. est dO, d'une part aux chances de récolte qui Sont[ devenues
_....
très faibles .: en 1983, 32 p.100 seulement des paysans qui ont sëmê ont 'récolté,
contre 78 p.100 en 1981 ; d'autre part, à la baisse de la production : ellle est
passé de 890 kg en 1981 à 320 kg en 1983.

TABLEAU 1 : QUELQ$JES DONNEES SUR LES CULTURES DE JEERI
l
:
I
' Pourcentage de
Pourcentage de ' Production moyenne de mil
' ANNEE '
paysans ayant
paysans ayant ' en kg (pour les foyré ayant
I
cultivé
récolté
récolté)
:
/
/_
I
I
j
I
/ 1981 I
80
78
890
I
I
1
j
j
I 1982 1
76
I
50
I
530
I
l
I
I
1 1983 I
66
I
32
i
320
:
1
I
I
I
I
I
.
Pour cette même période 1981-83, le nombre de paysans ayant cultivé le sorgho de dé-
crue et-les productions obtenues ont également fortement.diminué.
Pour la saison froide 1983/84, le sorgho de décrue est inexistant dans la Vallée.
Les cultures de falo nc- sont pratiquées que par une dizaine de paysans. Les
adhérents des villages de Djandioly et de Sinthiou-Carba (situés sur le jeerii)
n'ont pas accès à ces cultures.
3.2.3. L'élevage
En plus de l'agriculture, les unités de production font de l'élevage.
Dans l'ensemble les caprins sont (de loin les plus importants, ensuite viennent les
ovins et les bovins. En moyenne chaque foyré détient 6 caprins, 4,3 ovins, 1;bovin.
Ovins et bovins sont généralement élevés à la maison et nourris avec la pail!e pro-
venant du périmètre et d'autres résidus,
tandis que les caprins vont a la recherche
des pâturages sous la surveillance d'un berger.
IV - LE MAIS DE SAISON SECHE FROIDE 1983/84
4.1. L'implantation
Les semis ont été réalisés d'abord sur la sole I : du 22 au 28-l 7-83,
ensuite sur la sole II : du 4 au 19-l-84.
Le retard de ces semis est dû d'une part à un manque de gas-oil pour réaliseq la
pré-irrigation (ou l'irrigation de semis),
d'autre part à la réalisation du qravail
du sol.
'I
Ces dates ne s'écartent pas cependant de la période de semis du maïs dans la zone.
2
Dans les périmètres où le maïs vient après le riz, le semis est retardé
- soit.par une r&colte.tardive du riz-;
.,
- soit par le travail du sol et le billonnage
- soit par la mise en place des cultures traditionnelles de Saiso)n
froid:e (suivant les années).

Q
a
4.2. La Surface Cultivée
La surface cultivée par foyré varie de 0 (adhérents ayant donr J leurs
parcelles en rem-peccen) à 1,2 ha (pour les foyré ayant.deux adhérents ou ‘( :ulti-
vant d’autres parcelles en plus des leurs en rem-peccen).
La figure 1 donne la répartition de la surface cultivée par foyré. Cette surface
est généralement répartie entre plusieurs parcelles : 2 à 4.
4.3. Les Rendements
Les rendements obtenus sont très variables et pour certaines parcelles
très faibles (cf figure 2).
.
Les rendements enregistrés sur la sol II sont les plus faibles : plus de la mol-
tié des parcelles échantillonnées ont un rendement inférieur à 0,5 t/ha. Sur
la sole 1, bien que certaines parcelles avoisinent 3..tl,ha les rendements restent
très variables.
4.4, Les itinéraires Techniques pratiqués
Le relevé des techniques nous a permis de mettre en évidence les
itinéraires techniques pratiqués par les paysans. Nous en avons relevés uh grand
nombre dont les principaux sont :
* pas de travail du sol, désherbage simple, densité faible, ajzote
moyen.
* pas de travail du sol, désherbage-buttage, densité faible, ,azote
faible.
+ pas de travail du sol, désherbage-buttage, densité forte, azote
f a i b l e .
* pas de travail du sol, désherbage-buttage, densité forte, 4zote
fort.
* travail du sol, pas de désherbage, densité faible, azote fa .ble.
* travail du sol, pas de désherbage, densité forte, azote faible.
* travail du sol, désherbage simple, densité forte, azote faible.
* travail du sol et billonnage, désherbage-buttage (renforcebent
des billons) densité faible, azote faible.
v - ANALYSE DES RESULTATS
Nous’avons retrouvé les problèmes soulevés par l’Encadrement :
_-
. -
- ,faiblesse et variabilité des rendtients
- faible asoption des techniques prdconisées :

L
) i!
t
9
0 Propribtaircs non-exploitants
Ail
(ICS prrcellc~ s o n t donnkes e n
rlmpeccen)
/
PrfopriIt++r e x p l o i t a n t s mais
4
czl dds parctrl;s e s t donn4e e n reapkccen
m Non-adhlrents, cultivent en rcap cctn
t
.
Propriltairc e x p l o i t a n t r a i s q u i
lgl
. .
dohnc u n e d e s e s p a r c e l l e s e n reypeccen
e t e n c u l t i v e d e u x e n reipeccen

PropriCtaire e x p l o i t a n t ( n e Culti;ve
4
Els pas l e s p a r c e l l e s q u i lui s o n t afjfectles
Prbpriltaire-cl Iploitant c u l t i v a n t
d ’ a u t r e s parce]

Ier e
n

reapecccn
a r e s
f igurt I :
S U R F A C E CULIIVIE (en aret)/UP - HAIS s a i s o n f r o i d e 84/6b
m,
‘,
Parcelle d e S II
f i g u r e 2 : REPARTITION OC5 PARCELLES SUIVANT LE REN@XNl OBlENU
- _.

+ semis à réaliser entre le 5 et 15 Novembre apr&s travai.4 du sol et
billonnage.
* apport de 150 kg de 18-46-O et 200 kg de Kcl au moment dp la prépa-
ration du sol.
* épandage de 150 à 200 kg d'urée en deux apports :
en début montaison et à l'apparition de l'inflorescence Râle.
* Irrigation tous les 7 à 10 jours,
5.1 Les Rendements
.
Les rendements obtenus sont très faibles et très variables.'
Leur analyse n'a pas permis de mettre en évidence une liaison avec les itlné-
raires techniques pratiqués.
Pour un même itinéraire technique,
les rendements obtenus restent très variables.
Cependant sur la figure 2, il se dégage un effet sole : les parcelles do la
sole II ont un rendement inférieur B celles de la sole 1.
Comme origine possible de cet effet sole, nous avons retenu les éléments\\ qui
/
différencient ces soles :
- le type de sol
- les techniques culturales (à quelques variantes près)
- la date de semis.
* Le type de sol
Les deux soles sont différentes pédologiquement, mais elles présen-
tent une forte hétérogénéïté : dans la sole 1,
certaines parcelles se rapprochent
beaucoup plus des hollaldé, alors que dans la sole II, quelques unes se rappro-
chent des sols de fondé. A l'intérieur d'une même sole, nous n'avons pas noté dé
différence notable de rendement pour des parcelles qui se différencient pqdolo-
giquement.
Le type de sol n'a donc probablement pas, ou a peu joué sur le!/
rendement.
.* Les techniques culturales
Il n'y a pas eu d'effc at significatif des itinéraires techniques
pratiqués sur le rendement.
L'effet du billonnagc- et- dutrava il du sol ne...s!.est pas- --non plus..exté.riorisk
sur le rendement.
l La date de semis
-
Les dttwx premiers éléments de différenciation des deux soles
,

I >
.I
k
i
n'ayant pas eu d'effet significatif sur les rendements, nOUS poUvOns dire (bue
l'effet sole observé est due à la différence de semis car d'une part les études
menées à Ndouloumadj (JAMIN et Al, non publié) et à Guedé (MOSCAL 1979) ont mis
en évidence l'effet très net de la date de semis sur le,'&endement ; d'autre part,
pour toutes les observations et mesures réalisées sur la végétation : hauteur,
diamétre de la tige, longueur des épis et longueur fcrtilc, les résultats lobtenus
dans le deuxième semis (Sole II) restent inférieurs a ceux obtenus dans le; pre-
mier semis (Sole 1). Les échantillons de la sole II se caractérisent par :
- un faible nbmbre de grains/m2
- une faible matière sèche.
l Le Nombre de grains/m2
Le faible nombre de grains est dû d'une part à une réduction Cie la lon-
gueur des épis (en moyenne elle est de 13,5 cm dansY'Z*sole II, contre 16i4 cm dans
la sole 1) d'autre part a un avortement plus elevé. Dans la sole II, presque 50 %
des épis n'ont pas de grains et ceux qui en ont ne sont que tr&s partiellement
remplis.
Cet avortement élevé est dû aux conditions très défavorables dans lesquel'b s'est
déroulée la fécondation : températures très élevk, vents chauds et sec,' déficits
hydriques temporaires.
l La matière sache
Elle n'a pas dté mesurée directement, mais estimée à partir de deux
critères jugés pertinents la
hauteur et le
diamétres de la tige (DIOUF; 1981).
Les plants de la sole II ont une hauteur x diamètre de la tige plus petite (donc
une matière sèche par plante plus faible).
Cette faible matiére sèche peut être
attribuée à l'effet de la température
: les tempkratures élevées de Mars'ont ac-
céleré le développement des plants de la sole II et ceci s'est traduit pdr une
réduction de la durée de croissance.
Températures élevées
Nombre de degré-jours
semis épiaison fixe 1
Développement accéléré
(en nombre de jours)
Durée de la phase de
cr0issanc.e réduite
L
Matiare sèche plus faible.

Les liaisons entre rendement et hauteur x diamètre 2e entrenoeud d'une qart et
rendement - nombre de grains d'autre part, étant très -fortes cf Annexes II et
III, nous pouvons donc dire que c'est le retard du semis dans la sole II qui a
surtout pénalisé le rendement.
Sur les Annexes II et III, les parcelles de la sole II, se distinguent nette-
ment de celles de la Sole 1.
En semis tardif, les faibles résultats enregistrés sont dus :
- d'une part, aux potentialités de rendements qui sont limitées : pendant la
phase végétative, les températures généralement élevées accroissent la vitcssc
t
de développement et réduisent ainsi la duree en nombre de jours de la phnsl: d(:
croissance, il en résulte une faible matière sèche d'où des 6pis très petits.
- d'autre part, la fécondation se déroule généraletietït dans des conditions très
défavorables qui provoquent des avortements très élevés, d'où un nombrejde grains
par m2 très faible.
5.2. Les ItinQraires Techniques
Le nombre d’itinéraires techniques pratiqués par les paysans lest très
élevé. Ce nombre très élevé d'itinéraires techniques est lié surtout au: critères
très importants qui sont pris en compte dans le choix des techniques cuiturales.
Ces principaux critères sont :
5.2.1. Le Système de Culture
Le précédent cultural intervient sur le travail du sol et le:billonna-
ge. Sur les parcelles à précédent riz, on ne billonne pas car il faudrait casser
les billons au moment de la préparation de la parcelle pour le riz d'hivernage,
/
ce qui constitue un travail supplémentaire.
En maïs/maïs par contre, le billonnage peut être effectué et les billon$ réuti-
lisés la campagne suivante dans le cas d'un non-travail ou d’un travail'minimum
du sol.
5.2.2. La Mai?-d’oeuvre
Suivant la main-d'oeuvre dont il dispose, le chef de foyré d$cide OU
/
non de la réalisation du travail du sol et du b,illonnage (ou buttage).
p.:'I
5.2‘.3. Les Reyenus Extra-Agricoles
S’ils sont importants, ils peuvent permettre au chef de foyre soit
de réaliser le travail du sol en prenant des%alariés, soit-d'apporter des
quantités importantes d'engrais.

*.
13
I
5.2.4. Le Type de Sol
11 intervient à la fois sur la dose d'azote,
sur la densité de peuplc-
ment et sur le choix du type de travail du sol. Sur fondé, jugé le plus Souvent
fertile, on se passera du travail du sol, on apporter-a moins d'engrais et on sè-
mera dense. Le même raisonnement peut être retenu par un autre paysan pour un sol
de hollaldé.
5.2.5. La Surface Irriguée
Sa répartition en plusieurs parcelles permet le choix de plus
eurs
itinéraires techniques. Mais avec la division des parcelles en plusieurs
sous-
.
parcelles, il n'est pas rare de voir, à l'intérieur d’une même parcelle, des
sous parcelles conduites différemment.
Les éléments que nous venons de voir influent directement sur
l e c h o i x
des itinéraires techniques. Ces éléments ne sont pas pris en compte sépay emment,
mais restent très liés au fonctionnement de l'unité de production.
VI - FONCTIONNqMENT DES UNITES DE PRODUCTION
Ce fonctionnement n'est pas statique, mais évolue en fonction du temps
et de l'environnement (objectifs de l'agriculteur et contraintes du milieu).
6.1. Principaux Elements pris en compte dans les prises de Décision
6.1.1. L'objectif du paysan
Le principal objectif retenu pour la culture du maïs dans le qér-imètre
est l'autoconsommation. Mais suivant la présence ou non d'activités ou de revenus
\\‘t
extra-agricoles permettant de se procurer d'autres céréales, l'intérêt afcordé
!
à la culture du mals ne sera pas le même d'une unité de production à une'autre.
i
6.1.2. L'absence ou l'irrégularité des Cultures Traditionnelles
Elles ont amené la plupart des paysans de la région à se tourner vers
les périmètres irriguas, et l'insuffisance des parcelles a entrafné l'introduc-
tion progressive du rem-pecce~n.
6.1.3. Les Revenus Extra-Agricoles
En Liaison avec le nombre d'actifs prbsents, ils interyiennen t sur le
mode de gestion des parcelles : les unit& de production ayant donné leu
.
s parcel-
le en rem-peccen ont toutes des migrants et un nombre d'actifs très faib ce

14
6.1.4. La S.A.E.D.
Elle est à la fois conseilldre et assistante.
.
- Conseillère par l'encadrement technique q$"elle assure,
- Assistante par le crédit qu'elle g$rantit.
Dans ses tâches, la SAED peut se présenter comme contrainte vjis à vis
de l'unité de production ou comme é1Cment favorable.
La SAED est une contrainte dans le cas ou ses objectifs sont idiffé-
rents de ceux du paysan ou si ses recommandations ne tiennent pas compte1 des
.
capacités de l'exploitation ou, des difficultés qu'elle rencontre.
Elle est un ékément favorable dans le cas où elle fournit les intrants 9 crédit
ou si ses recommandations permettent d'améliorer la productivité du système de
culture.
6.2. Esquisse,de Typologie d'Exploitation
En tenant compte de deux critères :
- Importance des revenus extra-agricoles
- et du mode de tenure des parcelles,
on peut réuniF les unités de production en différents groupes.
/
/
- Premier groupe : Unités de production à faible revenus et qui cultivent leurs
<’
parcelles.
L'objectif de la culture est d'assurer une bonne partie de la nourriture.
Pour
les foyré à faible main-d'oeuvre, on ne pourra pas rdaliser toutes les opérations
culturales généralement préconisées, on peut accepter cependant un surplus de
travail pour des opérations jugées favorables (buttage par exemple) ou 3n profite
de certaines situations(faible infestation d'adventices) pour réduire 1 es temps
de travaux.
Pour les foyré à main-d'oeuvre importante, bon nombre d'opérations juge es favo-
rables au développement du maïs (travail du sol, billonnage, buttage) I Skont exécu-
tés.
Dans ce groupe, on saisira certaines occasions (sol jugé fertile) pour
réduire
la quantité d'engrais & apporter.
Les charges sont généralement payées avec l'argent provenant de ;?a ven tje d'ani-
maux.
,..
.-
/-
E - Deuxième Croüpe : Unité de producti-on ci revenus importants ; les partCl elles sont
Cultiv&es par la famille.
i

*.
15
'g
La main-d'oeuvre sur place est généralement faible, pendant les périodes de
goulots d'étranglement ou lors des travaux pénibles,
on utilise des salariés.
Certains chefs de foyré cherchent cependant à limiter7'les charges : faible
apport d'engrais.
Les intrants sont généralement payés avec les revenus extra-agricoles.
Troisième Groupe : Unités de production à revenus non-négligeables et ayant
/j donné leurs parcelles en-rem-peccen.
Les seuls actifs présents dans ces foyré sont des hommes très âges ou des fcmmcs.
Les revenus, essentiellement migratoires permettent d'assurer la nourrikure de
.
.
la famille.
1
Le chef de foyré donne la parcelle en rem-peccen et la famille participe rarement
aux travaux. Il maintient son adhésion au groupement pour avoir une parcelle
irriguée (les enfants émigrés reviendront un jour).mais aussi pour obtehir une
partie du produit de la récolte.
Quatrième Groupe : Unités de production non atributaires de parcelle. j
Ceux dont les revenus extra-agricoles sont faibles acceptent de fournir un tra-
vail important. Ils cherchent le maximum de production possible pour asjsurer une
partie de la nourriture de la famille.
Ceux dont les revenus sont notables cherchent plutôt à occuper la main-d'oeuvre
restée sur place ce qui leur permet d'orienter une partie des revenus a d'autres
fins.
VII - CONCLU$ION
Lors du suivi de ce périmètre nous avons retrouvé les problémes
rencontrés par la SAED dans les autres périmètres villageois concernant le mals
de saison sèche froide :
- faiblesse et variabilité des rendements
- adoption partielle des techniques culturales préconisées.
Nous avons noté également une grande variation dans les itinéraires te/shniques
pratiqués par les paysans.
4
la faible adoption des techniques prkonisées et la di\\iersi'té
d'itinéraires techniques sont liées au nombre important de critères quii peu-
vent être retenus par les paysans dans le choix des techniques Cultur&es.
L'élément daminant dans le GhOiX est. le cwpl& objectif - contrainte. /Dans ce
périmètre, l'objectif de la culture est de produire du maïs-grain (autoconsom-
mation), les contraintes qui pèsent sur les unités de production seront

P
16
déterminants dans le choix des techniques :
- Pour les unités de production à faible &$?nu monétaire, l'iexpé-
ricnce pratique aidant : bonne connaissance du terrain, on cherchera à miini-
miser la dose d'engrais. Certaines de ces unités de production qui ont uine
main-d'oeuvre assez importante vont pouvoir réaliser certaines opération;s :
travail du sol, billonnage,
qui sont jugées favorables au bon développcjent
du maïs, ou préconisées par l'Encadrement.
- Les unités de production ?J revenus extra-agricoles importants
peuvent,soit utiliser des doses d'engrais assez importantes,s‘oit utiliser des
.
salariés pour certains travaux pénibles ou lors des goulots d'étranglemdnt.
- Les unités de production à faible main-d'oruvrc ct n'ayant. TP;'::
/
de revenus extra-agricoles,
n'exécuteront pas toutes les opérations recomman-
/
dées. Les connaissances empiriques (type de sol,
/
exigences du mals) aideront:
certaines à se passer de quelques opérations ou d'ajuster les doses d'engrais
en fonction de leurs disponibilités financières.
Le rendement reste très influencé par le climat qui semble être
prédominant sur les techniques culturales.
Les semis tardifs effectués en Janvier, fleurissent en Mars-Avril, période
pendant laquelle les vents chauds et secs commencent B souffler, portant
ainsi préjudice à la pollinisation.
La variabilite interpérimètre des rendements est donc à lier à la date de sem .s *
Pour avoir des éléments de réponse plus poussés sur la variabilité intra-
périmètre, il faut mettre en place un suivi sur plusieurs années et avoir une
connaissance plus approfondie sur l'élaboration du rendement du maïs.
A La suite de ce travail, on peut tirer les recommandations sui-
vantes :
a/ être souple dans la tâche de vulgarisateur
Par leurs composantes : systèmes de culture, main-d'oe,uvre,
objsectifs,
contraintes,
les unités de production de la Vallée pyésenteht une
"
grande variation.
L'encadreur appelé à vulgariser de nouvelles tkhniques cul-
/
turales ne doit pas ignorer cette variabilite,.et.par conséquent ne doit pas
être trop exigeant. Certaines des techniques- -qu'il préconisera pourront se
révéler comme des contraintes pour quelques unes de ces unités de production
et dans ce cas elles seront le plus souvent rejetées.

dé ter
Pour ces unités de production, l'encadrement devra être souple, et
dans son travail l'identification des causes de ces rejets. Ceci
riencf
tra, d'une part, de chercher des stratégies de rechanga'ki celle
miser
tent pas) ou lui facilitera le dialogue avec les autres institut.
main-d
la Recherche ; d'autre part, de mieux connaître le milieu dans 1
travai 1
et mieux orienter ainsi ses actions futures.
du maïs
b/ Donner priorité à la date de semis
En 'milieu paysan et dans les conditions actuelles,
sol et le billonnage ont peu d'effetsur le rendement du maïs. Il f.,.
.. plutôt mettre l'accent sur les semis précoces en se passant de ces opératl,l,
si elles doivent retarder la mise en place de la culture. On pourrait par
exemple effectuer un semis sans travail du sol et fai,re..ensuite un buttage
qui permettrait de mieux conduire l’irrigation si les parcelles sont mal $la-
nées.
ci Quelques indications en matière de Recherche
Les cultivars disponibles au niveau de la Vallée dépassent rarement
5 t/ha en station. Les coûts de production devenant de plus en plus élevés, il
/
faudrait s'orienter vers la création de cultivars plus productifs mais avdnt
cela il est nécessaire d'identifier les facteurs limitant le rendement actuel :
potentialités du matériel disponible atteintes, climat, fertilisation...
Face à ce coût élevé des intrants,on doit s'orienter aussi vers la récherche
d’autres espèces, sorgho par exemple, qui sont moins exigeantes en eau.

B I B L I O G R A P H I E
1. COURAUD ph. 1980. Etude du fonctionnement de quelques unités de product
In
encadrées par la SAED - mémoire DAA.
INA-PARIS-GRIGNON IRAT - ISRA 128 p,
2. DIOUF S. 1981.
Contribution à l'analyse d'un système de cultures irri
,uées
:
dans la région du Fleuve : cas d'un petit périmètre vi la-
geois dans le département de Matam (Ndouloumadji Dembé
.< ._
mémoire de fin d'étude.
3. MOSCAL T. 1979.
Les résultats des essais concernant le blé, le maïs et
le
sorgho. Rapport de campagne saison sèche froide 1978-7
PNUD - FAO - OMVS.
4.
NDIAYE M. 1984.
Itinéraires techniques relatifs à la culture de maïs d
ns
le pgrimétre de Djandioly-Garly. Critères de choix,
conséquences sur les temps de travaux et les rendement
Mémoire de confirmation - ISRA - CRA - SAINT-LOUIS. 81 P*
5. SEBILLOTTE M. 1979. Analyse du fonctionnement des exploitations agricole
trajectoire et typologie. Note introductive pour la
réunion du SAD du 20 Novembre 1979.
_.
-
.-

ANNEXE 1 - OBSERVATIONS A REALISER SUR UNE CULTURE DE MAIS
-
Suivant le climat et les techniques qui sont pratiquées, l'allure
ou l'aspect d'une culture peut être différente d'une année ou d'une parcelle
à une autre.
Il est donc nécessaire de faire des observations et notations (elles doivent
être faites dans la plus grande objectivité) pour pouvoir caractériser la
.
culture à un moment donné, mai aussi pour pouvoir faire des comparaisons
interparcelles ou interannuelles.
Les buts de ces observations peuvent être multiples :
- donner quelques caractéristiques du végétal : durée du cycle,
hauteur moyenne, poids de mille grains...
- etudier le comportement du peuplement végétal en fonction des
I
techniques culturales et du climat (ou de leurs interactions).
- porter un diagnostic sur la culture afin d'identifier les
contraintes agronomiques et pouvoir expliquer le rendement'
I
Suivant le but recherché, ces observations vont être réalisées pendant tout
le cycle, ou à des stades bien déterminés.
Dans certains cas, il est nécessaire d'enregistrer toutes les
effectuées sur la parcelle.

ANNlxt 1
2.
CYCLE CULIURAL DU NAIS
I
1
fURURE
I
l
1
PM$M&;oE
I
RECOLTE
A V A N T ItiPLANTAlION O U HAIS
1
IXPLAMTATION
LEVEE
CJERARIAGE
1 O'E#IREIIEN
1 IRRIGATION
1 DESHERBAGE
1 PROWCTION
I E C H A N T I L L O N S
I
I
1
i
I
I
I
- Noter le préctdtnt cultural.1 Semis : date. variité.
Noter la date
I
- Date
Oatt d'apport! - dates, sta- (Oatts-stades (-date ipiaison (Sur les placettes 5
des premières
1 des du mais. Idu maïs-type Itt floraison à IprCltver. n o t e r :
( h i s t o i r e d e 1+,parce3lt :
Quantiti de semences utili-
- Stade du
Nature des
I
Itvéts.
1 H u m i d i t é
Idt dcsherbaqt 150 X.
'I- la hauteur des
cultures pricid&tes et
sét
mais
engrais.
I
1 avant irriga- I(dt'shtrbage- 1
. _
I p l a n t s
fu~urts pratiqugts, produc-
date à la-
06ficits hydrir
1 Huaiditi au romtrt du se-
- Nombre de
QuantitC.
1 tion, hauteur Ibuttagc, dé- 1
tions obtenues, infcsfation
quelle on a
que5 (flétris-
le diamatre des
mis
1 d'tau dans la I sherbage-bina-l
1-
dd'adventicts).
50 X des lc-
plants
mode d'4pan-
sewents tempo-'
I
I parcclIc apr&lge) taux d’in-1
II tiges
Nodc de semis (CI : lougal)
vëts.
laissës
dage.
I
1 i r r i g a t i o n . Ifestation
Irfires 'F 8i- '1: Ie nombre de feuil.
- Engrais de fond apport4 :
1 fcartemcnt et profondeur
- quelques
par paquet.
Humidit5 d u
i
ld'advtntices J1'eude JourniT les
date, nature et quantitb. f des poqutts.
jours après
sol
1 Evolution dts.1 et leurs sta- IEtat Sanitaire!( - le nombre d'épis
la ltvCt, fai-
1 b i l l
1 des.
Iparasites ou
1
' hatériau utiiisi pour cc-
Stade du maïs 1 les y::ii:Ic 1
- Travail du sol : date (s),
1
re des compta-
Imaladiei, loca-1 par ‘lant
couvrir les grains.
nature du travail, huiiditi,)
ges pour tsti-
Enhwbemtnt
I tiens, leur I
Ilisation des
I- la longueur des Cpi
profondeur travaillCt:
I
I mer les san-
1 rfficaciti 1
(dégâts (feuil- I- la longueur fertile
Etat structural du sol.
o u t i l u t i l i s é , qualit d u 1
1 quants.
1 pour la mai- 1
I les, tiges...) I- 1 e nombre de rangs
t r a v a i l ( t a i l l e d e s
I
I
i trise de l’cauf
:I et le taux de rem-
mottes...)
I
I
I
Dates stades:
-
I
I l a i t e u x , pfteuxi Q1issagc~
et raturi té.
?
- Billonnagt : date (s)
I --
I
1
-
-
Ecartement, gr-;,seur ?t
i ENREGISTH~NENT UiS DONNEES CLIHATIOUES
: PLWI!WIRIE, lEHPfR~:UQE,
*/FNIS VIOLE!~~S... :SBffS O’HETEROGENEITE...
hauteur des bi l.lons.
l
-~
Taille des mottes,
1
- PrCirrigation : date
f

ANNEXE 1
3
lf SCHfHA 0'flABORA~:ON DU f;NOfWfN-
II~:;I;~;~
R e n d e m e n t
)
, Noibre d'fpir/a2 (Nf/mz)
Nor~t de grains/e2 (NC/m2)
k;“t.p%idi d*l g r a i n x NG/m2)
(Nf,‘P x NP/m2)
t
(Nf’/d)
(Nt/f II Nfk’)
Poids d’l grains
11
hydriqut
l tnt - Varieté.
E t a t S a n i t a i r e
-1
e t
déficit hydriqut:
o-
f e r t i l i s a t i o n - !
inftstation d’adventice.
I
.ndtur
minérale
qualité des
s e m i s
semences
p r o f i l
racinairc
p r o f i l s t r u c t u r a l
L-
-aitrise d t l’eau
-écédent
Travai 1 du
1
1
?
glturat
SO1
r/thz<s d ’ i r r i g a t i o n
I
bi 1 lonnage