RECHERCHES SUR LES SYSTEMES DE PRODUCTION EN BASSE...
RECHERCHES SUR LES SYSTEMES DE PRODUCTION
EN BASSE - CASAMANCE
Rapport Annuel d@Activités No 3
Campagne Agricole 1984/1985
Document de Travail (*f
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
Département Systèmes et Transfert
- - - - - - - - - - - -
CENTRE DE DJIBELOR
---------------
:Référence : ISRA, Département Systèmes
Recherches sur les Systèmes de Production en Basse-Casamance
Equipe de Recherches sur les Systèmes de Production, Rapport
Annuel d'Activités No 3 (Campagne Agricole 1984/1985).

ISRA, Département Systèmes et Transfert, Document de Travail
No 1985-14.
ZIGUINCHOR/DAKAR, Septembre 1985,.
1: * 1
Les opinions exprimées dans les documents publiés dans cette série
n'engagent que leurs auteurs.

INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
i,.
------
DEPARTEMENT SYSTEMES DE PRODUCTION
ET TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
EN MILIEU RURAL
LA RECHERCHE SUR LES SYSTEMES DE PRODIJCTTON EN BASSE-CASAMANCE
TROISIEME RAPPORT ANNUEL - CAMPAGNE 1984 / 1985
“ _ 1
;>. SALL
Agro-Economiste-Coordonnateur
.J. POSNER
Agronome
M. KAMUANGA
Economiste
M. LO
Agronome
M. DIOUF
Sociologue
L . SONKO
Zootechnicien
A. FALL
Machiniste

_ .
.I
- .
-
--..---“IIUIm.

// 0 M M A 1. R E
Pages
Liste des Tableaux ..................................................
1
Liste de,s Cartes et Figures .........................................
II
Liste des Annexes ...................................................
III
1.
-
INTRODUCTION
A.
Les objectifs du programme S.S............* . . . . .
1
B.
Le cadre de la recherchf et les résultats precedents. 1
C.
Les activités de recherche en 1984-85................... 5
1 .- Les enquêtes et le suivi des exploitatìons . . .
5
2.- Les expérimentations agronomiques . . . . . . . . . . . .
6
rI.
-
L'EVALUATION DE LA TECHNOLOGIE AGRONOMIQUE
'/
-
-
A.
Les conditions génerales de culture ....................
'7
B.
Le suivi de l'exécution des techniques ................
'7
l.- Le parcellaire
' 7
. ..a............."
.......................
2.- L'utilisation tles seme!~ces amel io.rées .............
t:i
3.- L'utilisation de I'engrais ...........................
11
4.- L'utilisation du matériel agricole .................
13
C.
Les rendements . . . . . . . . . . . ..".............. . . . . . . . . . Lb
D.
Principaux résultats des exl?~ri.wéntations..
a rM....S. 18
Intensification
l.- La fertilisation de l.'srachide
. . . . . . . . . . . . .
lb
2.- La fertilisation d:i Inai;; . . . . . . . . . . . . . . . . . **.
20
3.- Le sarclage mécanique c;u ma'ïs . . , . . . ..".....U
2 1
4.- L'emploi de l'herbicide: SUI' ie riz de nappe *.. 23
5.- Les tests variétaux de riz de nappe .,..~......
;24
Diversification
l.- Les test+ de comportemenI- variétal s<jrgh<T , . . ..." 2~
2.- Les essais decomportement '.:~-iGtal niebt! a.....- 2 t.
. . . ,/ . * .
-.

..-..
.
..-..-
---
---lwaI
.S,.,.I r--
.___ .I”.-..
-__--._-

Mise en valeur des zones abandonnées ....*...LI.,,..,
30
--_-
Valorisation . . . . . . . . . . . . . ..-...s........6..Qq *..,+..
32
III.
ANALYSE DE LA PERFORMANCE DES U.P.A. ...............
34
-<__
1 .- Le travail et son utilisation
...............
34
2 .- La situation céréalière ........................
40
3 .- Les revenus ....................................
41
4 .- Les activités de contre saison .................
43
IV.
CONCLUSIONS
. . . . . . . . . . . . . . ..e . . . . . . . ..*...a......*..
46
BIBLIOGRAPHIE
. . . . . . . . . . . ..*............ . . . . . . . . ..G
51
..IIIIIuIIII*3pIp
> _ .
-^..,
. ”
. -
..--

, _ - - “ - - _ - .

/7 ISTE
DES
TAR 1. E A U X
-;-:-:-z-c-
Tableau INo :
- - - -
Pages
1 - Cadre synoptique ......................................
3
2- Evolution comparée des surfaces moyennes emblavées .... 7
3 - Distribution relative des superficies suivies ......... 8
4 - Effet d'apport de matière organique sur le riz et Le
mals ..................................................
12
4 bis - Temps de travaux des attelages ...................
1.5
5 - Rendements des principales cu.Ltures
..................
3.7
6 - Résultats d'essai fertilisation arachide .............
1.9
7 - Temps de travaux et rendement essai sarclage mécanique
du maïs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..II............se.......X
22
'3 - Rendements des essais comportrmellt varietal riz de
nappe . . . ..e................e..w.......e.....
..a...*." 24
'3 - Comparaisons des variétés amébioree;: (1'12 de naF>i?e:i. Iw 25
10 - Rendement de sorgho . . . . . ..e.l.........s..............
27
1:1 - Essai comportement variétal sorghc ..................
1% - Rendement de niébé ..................................
12 bis - Rendement de cultures sur une toposequence
......
13 - Rendement de patates douces ..........................
14 - Caractéristiques démographiques des villages
........
15 - Utilisation du travail ..............................
16 - Quantités de céréales par tête .......................
..
1,
- Comptes d'exploitation ...............................
4;
18 - Contribution des revenus non agricoles
...............
,44

/7 ISTE
DES
CARTES ET
FIGURES
Pages
Carte No 1 : Situations agricoles . . . . . . . . . ..*...e.........
2
Figure No :
-
1 - Pluviométrie décadaire cumulée . ..*.*...a.
(3
._
2 - Evolution de la salinité des bolongs . ..a.
1.C
3- Rendement de maïs (ZM 10)
1 . . . . . . . . . . ‘ . . II
.
2:1
4 - Rendement de patates commercialisables . . e
33
5 - Echelle de distribution de:, act.if‘s par
village * *...........*.....*............*
*...
3’7
6- Evolution de l'utilisation du travail .* I(..e 39

/7 ISTE
DES
ANNEXES
-i-i-:-
Annexe No :
Pages
1 - Pluviométrie . .."......a B..............
52
2 - Distribution des superficies . . . ..."...
53
3 -. Utilisation de la fumure de base ..*....
54
4 - Pyramide des âges (Villages suivis).....
55'

-l-
1 o- INTRODUCTION
.-
.A.- Les Objectifs du programme
Les objectifs du programme de recherche sur les systèmes de production
sont les suivants :
- Mieux connaître le fonctionnement des systèmes de production des paysans,
les activités extra-agricoles, et les organisations paysannes afin de suivre et
d'an-ticiper les mutations entraînées notamment par la conjoncture climatique et le
manque de main-d'oeuvre.
- Proposer et tester en collaboration avec- la recherche thématique et le
développement, des améliorations des itinéraires techniques compatibles avec les
objectifs des paysans et ceux de IlEtat.
- Participer à l'élaboration d'une démarche et d'une méthodologïe de
recherche multidisciplinaire en milieu rural, et au re,?forcement de 10 liaison
recherche-développement.
13 . - Le cadre de la recherche et les résultats précédents
L'équipe basée au CRA de Djibélor, travaille en Basse-Casamnnct dé;?uis
Mars 19232.
Pour cerner davantage la grande variabilité des caractéristiques d? la
région, l'équipe a délimite 5 situations agricoles sur la base des crjtères
suivants :
- La division sexuelle du travail
- La proportion des terres en riz aquatique J total en céréales
- L'utilisation de la traction bovine.
(voir carte des zones, et tableau no 1:).
A l'intérieur des différentes situations agricoles, les études de
fonctionnement menées depuis deux ans ont permis d'identifier trois grands systGmes
ou modes d'organisation :
- Un système diola originel qui priviliigit?
la riziculture aquat:iquli:.
Celu:i-c:i comporte deux types d'habitats distincts : I!n habitat i.ndividualisé et
un habitat collectif libre. 1,~ menage
est l'unit6 Gcorlornique de base. (Zone 1)
..* /. . .

1
n
SENEGAL
m
m--
:MALI “ ni
.'4.r.
.A
.TAMBdCOUNDBI_
9
i
--- -- *\\
1 GUINEE.BISSAU :, REP. GUINEE -'
OUONK
ECHELLE

Tableau no 1 : Cadre synoptique de travail de 1'EQUIPE S.P.T.
Caractéristiques des zones et villages suivis
(Moyenne de 2 ans!
1983 , 1984
I
l
' Dimension
i % de plateau
/
Organisation I % surface en
1
1
/
I
moyenne par
j
labouré à la
1
sociale
riz aquatique i
Zones
Villages
1
exploitation /
traction
: Diola
Systèmes d'élevage
j M
par rapport
/
I
(ha)
I
bovine
: Mandingue
au total en i
l
i
i
i
i-
' céréales
1
I
I
/
ITroupeaul
: type 1 et III
ILoudia-Ouoloff 1
1,7
I
0
D
/
I
79
/porcs-ovins-caprins-
I
I
1
i
I
j
volaille.
I
i
1
l
I
!
!Troupeau : type IL
[Boukitingo
1
185
1
0
I
D
76
/
I
I
1
porcs-caprins-volaille.
I
r
/
I
!
,
!
!Troupeau : type I et II /
II
ITendimane
1
2,l
I
0
D
24
I
;Ovins-caprins-volaille. '
I
I
I
1
ITroupeau : type II
/
IBoulom
I
194
5
I
M
l
25
[porcs-ovins-caprins
III
Jv,c>iuilie.
/
I
I
1
/
l
j
'~L'~),i.~éaU
: ;y@ c
1
IM aoua
3,2
/
18
I
id
I
10
A
i
/
I
I
i
I
I
/ovins-caprins-volaille. ,
t
---.-.-I
'Boulandor
]Troupeau : type 1;
698
M
5
I
1
81
lovins-caprins-volaille. /
IV
I
I
/
I
’ I
1 Médieg
91
M
6
/ ',~~~Se~",,linSp~,:8i,,, i
I
.
I
4p8
I
t
Sue1
ITroupeau : type II
/
81
D
V
t
1
/ovins-caprins-volaille.
j
1
/
5
l
/
Troupeau
1 Bandjikaki
1
2,7
64
I
D
46
: type IL
n~,inc_~?n~inr-..~l~~
11 n
/
““Lll” LupAr,, ““ICAILIL. /
I
i
i
i
j
/
/
-
1. Mode de conduite du troupeau (bovin) :
.
type I = troupeau inciividuel de concessioI1 ou de ménage
type 11 = trvuueau coiieciit de v~~~~.gp, -j‘:; ~;:>~:-~,jc~~ uu 2~: :;,;.,. c ,-
type mixte = I-et II à la fois.
-

-4-
- Un système diola dit "mandinguisé" dans lequel l'accent est mis sur
l'exploitation du plateau. Ici la production céréalière est, diversifiée grâce à
une répartition des cultures entre les hommes et les femmes. La concession corres-
pond généralement à une exploitation agricole avec plusieurs ménages et dont le
centre de décision est le patriarche ,.. (zones IEI,.IV)+
i
i*
- Un système, synthèse des deux types d'organisations décrits ci-avant,
II
qui est localisé à l'Est de Ziguinchor et au Nord-Est à la frontière avec la
‘,,
:*.
Gambie.
k
. Ces différentes situations sont confrontées depuis plus d'une
décennie à une baisse de la pluviométrie qui a entrainé la salinisation des
rizières aquatiques et l'asséchement des rizières de nappe. Cette situation a
provoqué une modification du système de culture jadis basé sur la riziculture.
On assiste a une occupation agricole des terres de plateau et au déve:Loppement
des cultures céréalières et de l'arachide :
T Les cultures de plateau (arachide prédominante) occupent 75~ % des
surfaoes cultivées dans les villages des zones IV et V. Cette partie de la
toposésquence est exploitée de manière extensive. En effet 60 % des terres C*ultivées
sont sur des jachères dont la moitié sont des jachères de plus de 4 ans. L'engrais
y est -très peu utilisé (sur seulement 1,5 % des parcelles). Le sarclage, pour les
parcelles effectivement sarclées (11 intervient t?ri moyenne 40 jours après, le semis
(la norme est de 15 jours après semis). Les temps de travaux sont en moyenne
de '38 .j.h/ha en culture manuelle, et 80 j. hiha exi culture attelée.
- Le riz d'une manière générale couvre 20 à 30 % des surfaces cultivées.
Les rizières reçoivent souvent du fumier et sont cultivées chaque année. On assiste
de plus en plus à un abandon du repiquage du riz au profit du semis direct. Les
temps de travaux sont de 184 j.h/ha pour le riz de nappe, 139 ,j.h/ha pour le riz
aquatique.
Les unités de production, qui privilégient la culture .du riz arlu(:j tique
connaissent une période de pointe dans l'utilisation du travail ~II Septembre,
au rnoment du labour et du repiquage du riz. Le revenu moyen par journée/'homme
est de 281 FCFA.
---
l*
En 1983,30 % des parcelles d'arachide ne f‘ilront pas sarclées.

-5-
Le dhficit céréalier des unités de production est de 100 à 140 kg par tête qu'elles
comblent partiellement en utilisant les revenus extra-agricoles (cueillette, pêche).
Dans les exploitations agricoles du Nord (Sindian-Kalounayesj, l'accent, est mis
sur le plateau, la période de pointe se situe en début de campagne (Juin-,Juillet)
quand les cultures en semis direct sont mises en place. Le revenu moyen par
journée/'homme est de 494 FCFA. En 1983, avec la sécheresse, les unités de production
de la zone ont enregistré un déficit céralier,
alors qu'elles étaient auto-suf-
fisantes en 1982.
Ces observations ont conduit l'équipe SPT à orienter son programme autour
de deux axes que sont : (lj la sécurisation de la production et (2) l'amélioration
de l'utilisation des ressources.
C.-- Les activités de recherche en 1984 - 85
Elles peuvent être regroupées en deux volets :
- Enquêtes et suivi des exploitations
- Expérimentations agronomiques.
1 .- Les enquêtes et le suivi des exploitations
~.
- Un suivi de 120 exploitations, portant sur l'exécution des techniques
culturales a été mis en place pour une 3e année consécutive. Son but était de col-
lecter des données pertinentes pour l'évaluation du degre d'adoption des themes
techniqu.es,
et pour la connaissance des conditions qui entourent les proposi!.ions
des itinéraires techniques. Ce suivi a été organisé autour des blocs de travaux
(préparation au sol, semis, entretien, récolte).
- Dans le volet zootechnique, l'accent a .eté mis sur les aspects
relatifs à l'interface agriculwre-élevage. Un inventaire du cheptel de trai.t a
eté réalisé dans quatre villages des zones IV et V. .En outre une étude monogra-
phique de l'élevage dans le terroir de Boulandor (Zone IV) nous a permis d'affiner
la méthodologie d'étude du systeme d'élevage. (1)
- Un inventaire du matériel agricole et un suivi des diverses
op+?rü-Lions mecanisées ont et6 effectués au niveau des parcelles dans 4 vi !lag,es
ui.ilisant la traction animale. Ils sont destinés d'abord à évaluer, le parc
matériel,
l'état des équipement.~ utilisés, le besoin réel en équipement agricole,
les problèmes de maintenant?. fit. ensuite à cerner les différentes stratégies dans
l'utilisation et la gestiorl du matériel au sein de L'exploitation. c2j
1. Voir memoire de tit;ularisut*on de M.L.. SONKO (,Juill(?t, 1985).
2 . Voir mémoire de titularisot.ion de A. FALL.
( Nii
1985 1

-6-
- Au niveau des unités de production l'enquête économique a été
reconduite. Elle était composée de deux volets : un premier concerne la col.lecte
des données sur lesXl.i~ intrants-extrants sur un échantillon réduit (30 e.xploi-
tations représentatives, à raison de 3 par village). Il est procédé aux mesures
de certaines variables structurelles et à la quantification des fkaxa%? ressources.
Un second volet a permis d'identifier et d'évaluer la contribution des activités
extra-agricoles au revenu global de l'exploitation. Cette enquête a été menée dans
tous. les villages suivis par l'équipe Systsme.
- Une enquête démo-migratoire a été conduite. Elle s'ar-ticule autour
des deux volets que sont :
- un recensement exhaustif dans tous les dix villages. Il a
permis d'avoir la distribution de la population et a aussi
servi à la réactualisation de la base de sondage pour
1985'86.
- une étude sur la migration effectuée sur l'échantillon suivi
dans les villages.
- Une enquête sur les sociétés de travail a permis d'évaluer leus
impact sur l'organisation des unités de production.
P
2 .- Les expérimentations agronomiques
Certains essais agronomiques de 1982 et 1983 ont été reconduits pour
augmenter le nombre de répétitions et renforcer la base des données à partir
desquelles on a pu émettre certaines hypothèses sur les techwlogies à proposer.
Ces essais abordent les quatre themes principaux à savoir :
- L'intensification du système de culture, dont le but essentiei est
d'augmenter la productivité par journée de travail et par hectare
des principales cultures de la région.
- La diversification des systèmes de cillture pour réduire les r~squ;-:s
liés aux cultures et mieux valoriser la main-d'oeuvre .
- La récupération des terres abandolineos permettant une mise (311 valt:ur
agricole des zones basses et fertile.-: envahies par le se.1 ou des
terres hautes proches des villages.
- La valorisation de 1'humiditG r<i:;idu,~l.le, qui vise le d~v~~lo~'~,t'l~l'~'It-
des cultures de décrue dans .les ,?c~rie:.; 3 nappe phréatique peu profw:ie

-7-
rI *-- L'EVALUATION DE LA TECHNOLOGIE AGRONOMIQUE
-
A .- Les conditions générales de culture
Par rapport aux trois dernières années, 1984 a été la meilleure année
du point de vue de la pluviométrie. En effet d'une manière générale, le volume
des précipitations a été plus important et sa répartition plus régulière (figure
no 1). Ainsi pour les villages situés au Nord du fleuve, (1) on a enregistré
environ 250 mm de plus qu'en 1983. Autour de Ziguînchor, cet excèdent a eté de
375 mm, alors qu'il n'était que de 100 mm pour Oussouye (voir annexe 1).
Avec cette pluviométrie, on a noté un certain dessalement du Soungrougrou,
mais le niveau de salinité était encore trop élevé (î4 mmhos/cm) par rapport au
seuil de tolérance du riz (8 à 10 mmhos/cm). On a aussi obtenu une courbe de des-
salement peu différente à Boukitingo, avec une pliwiométrie de 1115 mrrr (f.i.gure no 2).
B.- Le suivi de l'exécution des techniques culturales
..-
-
-
l.- Le parcellaire
Du point de vue des superficies cultivées, les changements intervenus ne
sont pas substantiels. Ce qui a été noté, cependant, c ’ e s t u n e b a i s s e d e s s u p e r f i c i e : ;
d'une année sur l'autre depuis 1982 au niveau de 7 s:il.lages. Ainsi à BouI.om, en 1984,
l.es# superficies cultivées ont subi une baisse de .31 % par rapport a 1982. (2)
Tableau no 2 : Evolution comparée des superficies moyennes emblavée,3 par expïoitatinr;
------.
(1982 - 1983 - 1984)
-
-
/
Nombre d’exploitatior+s 1 î
.
Superficie (ha)
Zone
Village
suivis depuis 3 ans
1_--+--
ILoudia-Ouoloff
IBoulom
I
III

Iflaoua
jBoulandore *
1
Médieg
1
Bandjikaki
-_--~ 1 Sue1
.-~-
* Dans ces deux village<.
il existe des concessions travaillant sur le plateau en commun,
mais séparément dans les rizières.
-.-------_
( j '1 : Suil !?an~Ijiik&j a enregistsé un déficI i dc 1.74 mn par raplrt, à 1 CW.
i’;;, g : I~L fi;it cl’x~ anca~nt Or-& d u PIDfU:, 1 'essentiel di I travail a +j wienti; ver's IR r-izicult-ur? de,n; l.(L;
\\xl Ens au ciitiiment du plateau (ara&~id!= surtnru+) .

-8-
A Elandjikaki, deux années de sécheresse durant, les gens n'ont pas pu faire
du riz aquatique d'où une diminution des superficies cultivées par explo:Lt.at.i.on de
l'wdre de 34 % par rapport à 1982. Parmi les villages qui ont connu une hausse des
superfic:ies cultivées, Tendimane occupe la première place avec une augmentation de 51 %
pa? rapport à 1982. Ceci est dû à l'importance des défriches pendant cette campagne.
- L,es surfaces par culture, ont également connu certaines variations d'une
année sur l'autre. Ainsi pour le riz par rapport à 1982. On a eu une baisse de 32 %
en 1983 et 21 % en 1984. Pour l'arachide les superficies ont augmenté de 49 % en 1983
et, de 55 % en 1984. Pour les autres cultures la variation a été très peu impcrtante :
le mil / sorgho passe de 10 à 11 %, le maïs de 6 à 5 % et le riz pluvial de f:: EL 2 %.
Le riz de nappe a représenté 10 %, alors que le riz aquatique a occupé 9 %
de:: surfaces cultivées. On peut dire que parmi les 10 villages suivis par le programme,
i-e ii:< qu 1sent situés dans le Sud-ouest (Boukitingo, Loudia-Ouolof, Mahamouda, Boulorn:
s'orientent vers la riziculture (38 % des surfaces suivies) et ceux situes ;~I,J Diclrd
c s -1
(BoLlandor, Médieg, Suel.! ont une tendance plus marquée vers Les ;arac:hides (58 'd'
(POSNER,,et Al., 1985).
Tableau no 3 :
-~-
Distribution relative (%) des superficies suivies en 1982.,
1983, et 1984 en Basse - Casamance*.
-
-
-__.--
~-".
PRINCIPALES CULTURES
7
totales sui-
* Concessions suivies

Figure no 3.
: Pluviométrie décadaire cummulée -' Campagne 1982,1983,19ti&
au nord (Boulandor) et au sud (Loudia-Ouolof)
-.--..
-..-_.
de la Basse-Casamance.
*. -- . . . . 1984(101f:r,i i
.
Pluviomé"i.i,*ie
(mm)
500
AO--
5 H /
2 311 2
311
2
3 1 1
2
311
2
Juin
JIJ i 1 k e t
Août
sept.
oc i: ,
1200 -
b. Loudia-Ouolof
I’lt~vi orné trie
(mm)
‘jOil

- 10 -
(mmhos)
-- Boulandor 1983 (Soungrougrou)
--- Boul andor 1984 (
"
)
î
\\
\\
\\
\\
-- Bo&ltingo 1983 (Diaken bolong)
---. Boukltingo 1984 (
"
1
160
60
2
3
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1
?
9
1
2
3
1
2
i
Juin
Juillet
Aoû 1.
Sept
or-t.
Nov.
uéc.

- 11 -
_’
;;:
I‘ . . .
2,- L'utilisation des semences améliorées
L'utilisation de semences sélectionnées est en général très faible. Elle
est variable selon l'espèce cultivée. C'est; ainsi que pour l'arachide, on constate
(1)
en 1984 que le Bourkousse a été utilisé sur 67 % des parcelles
e Ces semences
proviennent en général (58 %) du stock personnel du paysan.
!$
5:
Le maïs occupe une bonne place dans le programme de vulgarisation du PIDAC
. Ceci explique en partie le taux élevé (78 %) d'utilisation des variétés
améliorées (ZM 10). Les variétés locales sont encore largement utilisées sur les
autres cultures de plateau : sorgho, mil, niébé.
Dans les rizières, les variétés locales (Barafita, Ablaye Mano, StZnicoly...)
(2)
prédominent . Les paysans préfèrent les variétés .3. cycle court (90-110 j) avec
.’
une hauteur de paille intermédiaire pour une meilleure tolérance aux mauvaises
@
herbes.
3 .- L'utilisation de l'engrais
L'engrais minéral est encore très peu utïlisé. En effet il a été appliqué
sur 2,fi % des parcelles en 1982, sur 1,7 % en 1983 et sur 5,2%en 1984, Ce chiffre
ne conc:erne pas les villages de Boulom et Boulandor, où le taux a été plus Glevé
avec la mise en place du crédit spécial PIDAC (programme vallée, et la multiplicatiw
de semences).
Son efficacité est encore très faible, à La lumière des résultats ~2btenuc
à Boulom et Boulandor. Pour le premier, avec une application de 400 kg/ha d'engrais
sur ma'i:s le rendement obtenu est de 1146 kg/ha comparé à un rendement potentiel de
5000 kg/ha en station ; et pour le second avec une application de :35G kg/'ha (1'engrai~
sur le riz de nappe, on obtient un rendement de 1376 i(g/ha comparé au Gmoin sa;??
engrais
. dont le rendement est de 776 kg/ha.
L'application de la matière organique (ordures ménagères, feuilles
diverses, fécés) a 16: plus souvent lieu dans 1-F-c: parcelles ,de culture COlltilliie
(rizières de nappe et/ou aquatiques, champs de case) :
- Dans les rizi@.res la matière organique est composée de rG.sidus rnGnagers,
de feuilles et de déchets d'animaux (fientes de poules, crotte:3 !1% pel.ii.:
-------
il)
Cela représentait 45 % en 1982 et 57 % en 1983.
(2)
A tic su Lom et Boulandor du f‘ait (de la présence d;l PTDAC le 144 BC) ct 1 ' 1 R i:s :j~->~ll t.-a5
utilisés

_- 12 -
ruminants et fécés de bovinsj qui sont mélangés avant. 1eu:- application
sur la parcelle.
- Sur les cultures de plateau ; la fertilisation organique consiste
en un parcage de nuit des troupeaux bovins extensifs sur les champs
(1)
de case ou en un épandage de la poudrette sur ces cultures
.
La valorisation des fécés des troupeaux bovins est réalisée par le
parcage. Il s'agit d'une rotation du parc de nuit des animaux sur les parcelles
qui seront mises en culture.
Iasurfacedeschampsdecase parquks ont subi wie .Légère diminution
(74,1 % en
1984 contre 24,5 % en 1983) à Boulandor. Ce-cte dimunition est à lier avec 1a forte
extension des surfaces cultivées dans les champs de case. Les quantitl:s de: PGcéç
déposées varient de 0,8t/ha à lOt/ha. Cette charge est essentiellement déterlainée
par ::
-I Ia taille du troupeau ;
- la durée totale du séjour des animaux sur la parcelle ivar j.w7r
de 15 jours à 8 mois).
Les gestionnaires des troupeaux son-c. 'It: 's principaux bénéficiaires du
parcage.
Les effets agronomiques du parcages sont très hétérogènes .iVoir ?&&a(, no.?:
Tableau no 4
-.
: Effet d'apport de mat;lbre organique sur le riz et le maïs
-----.
Résultats du suivi agronomique 1984+
‘-T-----___--l..-..--_---._______I I
-T--
Rendkment (&ha)
- - - -
-"-
-II--.. .- _-
IRiz de 1
Riz aquatique
Maïs
Iww
I
Sans apport
*
La comparaison ne concerne que les parcelles qui n'ont pas rCÇU de .1 'erlgi-a:i
*+
Nornbre d'observations
*ï St
A Houlandor , le maïs est semé cri associnti<~n ;II'CC‘ le sorgh-1

- 13 -
Nos résultats confirment les réponses des paysans lors de l'enquête
d' opìnion .*
Il apparaît que :
- Après parcage les rendements obtenus culminent en seconde année de mise
sous culture ;
- Pour ce qui concerne l'ensemble des parcelles parquées pendant la même
année, le rendement baisse lorsque l'intervalle parcage - mise en
culture diminue.
4 .- L'utilisation du matériel agricole
L'inventaire mené dans quatre villages de la zone à traction animale a
&Vél~~ que la culture attelée est une technologie assez récente en Basse-Casamance,
Sa diffusion remonte, à peu près, à 1973-74,
suivant un axe Nord-sud et porte
s,ur diff&rents types de matériels : charrue UCF, bâti ARARA équipé du corps charrue
ou cil, corps butteur, butteur-billonneur Gambien (importéej, Houe Sine n;' 9 !S .dents)
et semoir Super-Eco. Ces matériels proviennent, à 85 'X du Programme Agricole isupprimi
en 19'79), à 10 % du crédit spécial PIDAC initié en 197!3-80° et 5 % de la GamDie.
En se reférant à l'utilisation du matériel,, on peut distinguer deux grandes
zones :
- la zone 5 butteurs-billonneurs !Zone de Diouloulou). Ici la chaîne est
limitée aux matériels de préparation du sol (fabrication SISCGMA/SJSMA1?
et gambienne). En effet la technique culturale (billonnage sur toute la
culture) est le principal facteur limitant pour l'utilisation d'autres
matériels post-labour : le semis et Se sarclage sur billon ne sont pas
encore mécanisés. On constate dans l'ensemble un sous-équipement des
exploitations : i butteur-billonneur pour 16'ha et 1 butteur-biI:Lonneur,
pour 2 exploitations.
- La zone à charrues (Kalounayes-Sindinnj. C'est surtout La charrue UCF
(10") qui est la plus utilisée. Elle lof‘fre bea\\lcoup plus de possibi Lit(!s
pour la constitution de la chaîne notamment, avec l.a pratique du labour
à plat, comme techrlique culturale. Cettt technique permet à certaines
exploitations de mieux s'équiper en materiels de semis (semoir Super-Eco:
et de sarcla-binage (Houie Sine 9). On note aussi un soi.is-~quJ.penlenl-. dk:s
exploitations : 1 charrue UCF pour 1C ha et. i charrue IJCF pour deux
exploitations.

- 14 -
Le billonnage à ia charrue reste une pratique courante ce qui veut-dire,
en l'état actuel des choses, les semoirs et les houes sine
sont encore
sous-utilisés (64 % seulement des superficies cultivées ont été semées
au semoir à Boulandor, (ce qui semble constituer un net progrès).
Avec la suppression du Programme Agricole en 1979, les paysans de la
Basse-Casamance sont confrontés à des problèmes d'approvisionnement en pieces
détachées (soc, contre sep, talon, etc...
(1)
) et de renouvellement du matériel usé
.
Les taux d'utilisation (2) des différents types de matériel sont encore élevés
surtout pour les matériels de préparation du sol : charrue UCF 80 %, butteur-billon-
neur à 7'0 % et les charrettes bovines 66 %. Ainsi, le parc actuel est caracterisé
par un potentiel elevé de matériels réformables, à plus de 50 % pour les plus
utilisés.
Il est aussi caractérisé par un environnement constitué par des forgerons
de très bas niveau de technicité qui ne peuvent pas, avec la formation qu'ils ont
nt les moyens dont ils disposent (outil: et matières premières de mauvaise qualité)
.assurer correctement I.a maintenance du matériel exis!,ant.
L'+uc!e 5 Médieg et li Boulandor,zone Mandingnisée,mont.re que la gestion
du ma.tériel '&e culture attelée, au même titre que ce.iui du cheptel de trait, rélève
du chef de l'exploitation. En effet c'est ce dernier NUI detient :ie pouvoir cïe
décision tians l'expioitation.
Pour les travaux sur les parcelles il existe uri responsable des travaux,
qui. n'est pas forcément ie chef d'exploitation, et qui est chargé d'organ:ser les
différents chantiers. Il décide de l'utilisation du matériel agricole sur telle ou
telle parcelle en fonction de l'importance de la spéculation (ex : cult.Jre de rente),
de l'urgence des travaux, de la disponibilité de la rqain-d'oeuvre et des autres
f‘act~:urs de production telle que la quantité de semence disponible etc... On a
constaté à Médieg que dans !a plupart des cas le rna,t<:riél
n été titi.lis e1-i priorité
sur l'es parcelles d'arachide. Ces dernières ont ecé labourées mécaniquement à la
charrue.
(Elles occupent plus de 60 % des surperficies
,cultivées sur le plateau).
A Boulandor, en plus de la préparation dl1 sol, le semis mécanique concerne plus
particulièrement l'arachide. Il faut aussi noter que pour La Premiere foi:; le
~:w~oil- Super-Eco ,% 6tG util..isé pour les semis du t iz dans pratiquement toute la
vallSe. Ceci constitue un pas très important dans le processus de mécanisation de
la ~cu1ttur.e du ri- rie nappe,$;rande utilisatrice de main-d'oeuvre.

- 15 -
Le suivi des opérations mécanisées sur les différentes parcel.Jes nous
a perrni d'avoir une idée sur les temps de travaux (durée de travail;1 des citi;el.ages
à Médieg et à Boulandor (Zone 'IV (voir tableau nB 4 bis) : un attelage est constitué
d'une pa,ire de boeufs, d'une charrue UCF ou d'un semoir Super-Eco et de deux
personnes dont (mepour guider les animaux) ou bien d'un âne, d'un semoir Super-Eco
et de deux personnes (cas de Boulandor).
Tableau no 4 bis : Temps de travaux* des attelages (jours/hectare)
- -
--m--e
Opérations
culturales
Sites
**
-
-
-
Préparation du sol
Semis
i
_ I I - - -
Plat
' Billon
1 P. Boeufs '
1. âne
E
I
-
-
.-.
.---- -.-.-. -.
* Ces temps de travaux ne peuvent oas être utilisés pour une interprétation économique. En eF"et.
ils ne tiennent pas compte des temps de travaux des activités manuelles (très importante:
d'ailleurs) qui accompagnent.
le travail mécanique réalisé sur la parcelle notamment l'utili
sation du donkotong pour finir l’enfouissement des mauvaises herbes et le travail autour des
'souches et zones inaccessibles à l'attelage.
** Seul le semis mécanique de l’arachide est pris en compte. Le semis des ânes à Boulandor est
eff,octué sur les parcelles qui n’ont pas fait l’objet d’un travail du sol préalable contrai
rement à Médieg.
La différence entre les temps de travaux de Boulandor et Medieg l.srwt.out
pour le labour à plat) vient du fait que les attelages à Médieg sont w,i.Lisés ci‘wlc7
nanière très intense. Par contre à Boulandor, le travail est très étal6 dans !E
Lemps. Une raison principale est la configuration pl.uvjomGtrique qui n'a pas C!L
l.ouI; été la même pour les deux villages, surtout si on considère le fait; que le
1 abour doit normalement être exkcuté dans un déiai de 4 jours apr$s unp pLuie
de 30 mm . Il existe aussi d’autres raisons pour just.if.ier cette dii'f'ért.ancc? dft
ç tratégie notamment les prob.lèmes liés à 1’ alimentation des animaux et, à 3.wJr
capaci.té de traction en foncrion de la quantité de travail. demandée erl t.d@biit dit
campagne.
Il n’ est pas pert irlenl à ce stade de parI.er de moyenne pour 1~1 zc?nc TV.

- 16 -
Les temps de travaux effectifs des attelages pour les différentes opération:
culturales (labour, semis et sarclage) par culture doivent nous permettre d'établir
différentes normes selon le niveau d'équipement des exploitations. Ces normes n'exis-
tent pas pour le moment pour la Basse-Casamance. Le travail est en cours et met en
oeuvre les compétences de l'équipe.
C.- Les niveaux de rendement en milieu paysan (tableau no 5)
Les rendements d'arachide sont en moyenne faibles : 700 kg/ha ; ceci même
avec yune pluviométrie comme celle de 1984. Ces faibles rendemetitssont en partie
explilqués par :
- L'utilisation d'une variété peu productive le "Bourkousse"
- Les faibles densités de semis : 66.000 poquetsiha
- L'intervalle semis-sarclage assez important (36j)
- Les dégâts dûs aux pucerons (Aphis Laburni).
_-
Les rendements de maïs sont en moyenne de 880 kg/ha, saul' a Boul!>rn où il
a été cultivé dans le cadre du programme de multiplication de semences avec LE:' PIDAC.
Sa culture est soumise à différentes C:ontraintes :
- La non utilisation d'engrais
- Il est semé très tô-t, et subit les aléas climatiques ei. les attaques
de chenilles légionnaires.
- Une faible densité a la récolte (25.000 Eprs/ha).
Les rendements de mil, et de sorgho sont encore très faibles, à l'exception
de l'endimane et Médieg où l'on n'a pas enregistré des attaques d'insectes, Ic:i avec
une même population que les aInées passées, les épis 5taient mieux remplis (cette
année D Ces rendements faibles ne doivent nullement c,cculter l'importance de ces deux
(,éréales. En effet parce que souvent associées à l'al*achide,
elles occupent des super-
f'icies
'mportantes. En association, le rendement de !a ceréale dépasse rarement 2CK kg:
ka.
A
I@dieg 70 % de 1; ij<oQL<:bion c:e soL'gho prc~ ennenz d ' une a::jSOC ia.t.:ion , et.
seulemr!it 30 % proviennenl, CI uile rh~d)i-lOC!lltUi’~ Ue L;or.gh~j _ Or-. retrouve dans ces propor-
tions identiques, la même situation pour le mil à Maoita.
Le niébé, comme culture de r a t t r a p a g e t:s I- o .rir! ;ippt’<?Cié j.jür ICS p%yS%nS.
Il est cependant très attaque par les thrips.

Tableau no 15 :
Rendements"(kg/ha) des principales cultures en 1983 - 1984
1
---._. _
_ J
i
1
A r a c h i d e
MaEs
Mil
i
Sorgho
Niebé
Riz de plate
1
Riz de nappe Riz '..
\\^.:-‘i : :':
i
Villages
-~--
' 1983
1983 ' 1984 / 1983 'i 1984 1983
1
!
1
i
Loudia-Ouoloff 1
763 i 608 1
Boukitingo
I 819 i 601 I - I - l
I
l
I
I
I
I
I
l
i
i
I
I
I
I
Mahamouda
707 , 519 , 225
-1
-
1
-’
85 , 12O'j - ! 580 , 205 [
21 : ?Ta
I
l
i’
I
I
l
I
Tendimane
715
î
1
î
j - , - , - , - j - / 267, 410 j
-
I-
I
i
I
I
I
I
I
I
l
I
I
l
I
II
1
-j-.---i-~
-
,
Boulom
650
1 164 ,
- ,
- ,
-
,l 035 /1 118 jl 111 !t 148
:u
III lI
Maoua
1,
792
i
320 ,
'
515 ,
'
219 ,
147 /
751 1
540 1
256 j
104 :
..Y
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
l
l
I
L
L
,,
l
I
I
,
Boulandor
554,
234
-
-
-
168
302
517 i

-
-
IV
1
I
Médieg
(,
1
8151
946 ,I
7721
888 II
765113451
465 ll
I 520 ,I
3481
442 ,l
I
787 i,1
I
I
476 I,i
-
1
,
l
-
I
,
1
-
/
,
I
-
j
il
1
190 11
,l
I
267 1L 5~~2 ::
I
. .
1
t-
v
1
!
Bandjikaki
1
630 1
392 1
636 925
./
,1
-
1
-
1
I Sue1
I
452 I
361 1
- 1 - 1
625 i
296 I
j- 460 i
I
I
I
I
+----+
1
,
I
I
f
I
t
l
I i
I
i
l
I
I i i
I
I
1
I
1
I
i
x Arithmétique
,
648 ,
639 1
889 , 890 1
487 1
874 ,
97 1
578 ,
621 / 545 ' 552 1 -75 ii
,' i
i
i
i
i
i
I

1

-- - -..:
*
Rendement pondéré =..s Production
par culture et par village - parcelles suivies.
ESuperficie
Sites où la culture se trouve sur moins de deux parcelles suivies.
h
.?
.
,:
II.

- 18 -.
Le riz pluvial reste une culture assez aleat.oire, avec des rendements
(lu]. f'luctuent entre. 300 et 700 kg/ha. 11 joue comme le maïs un r6l.e dc S.:L.~. turc
de soudure pour les paysans. Le riz de nappe occupe I:ne bonne place dans 5 villages
sur les 10 suivis. Ainsi à Bou;om, Boulandor, Médieg,, les rendements se situent
depuis 3 ans entre 1000 et 1500 kg/ha. Dans ces vallees, 1"application des thèmes
techniques élaborés par la recherche donne de bons resultats. La réponse aux
intrants sur ces rizières est excellente. Dans deux villages : Tendimane et Maoua,
:Les rizières sont très acides et on a des rendements compris entre 250 et 500 kg/ha.
L'application des thèmes techniques ne donne pas de bons résultats.
Dans la zone aquatique, les résultats ne sont pas meilleurs. Les rizières
basses sont abandonnées du fait. de leur salinite alors que les rizières hautes,
du f‘ait d'une pluviométrie déficitaire, se remplissent tardivement. (Septembre),
tandis que le vidange s'effectue de manière précoce, ce qui. crée un stress hydrique
a11 nj.vea'.l des plantes . Néanmoj.ns , ce type de riziculture reste intitressant les
ann6es p lluvieuses .
Ces observatlonc Caites dans le cadre du suivi des techniques, sont
complotées par la mise en place d'essais qui vorit contribuer à l'élabçrat::ion, puis
:A L'gvaluation tl'jtinGrairf+s
?;echniques amPljor6s qui sont compar;@!i; à ,.:f>u:( du payqîn.
Ces essais sont exécutés s93t en station, soit en milieu paysan. Ce qui suit est
ilne synthèse d'es principaux résultats, par culture et par thPme de recherche.
D.- Principaux résultats des expérimentations agronomiques
-
-
Dans le premier théme, celui de l'intensification, les facteurs étudiés
SOll t .Les niveaux de fertilisation pour l'arachide, le maïs, les variétés pour le
- - - -
- - - - -
riz de nappe et le contrôle des mauvaises herbes,
-~-
-.-.-
l.- La fertilisation de l'arachide
-
Cette culture 0cc11pe une place prépond&rînte dan:; Ie système de cult,lre
..iu paysan de Basse-Casamanc.t: e iillc est en f‘ei'i- irri 3eiile c!llture de rente dans
,:t:t 1;~ zorie,
C-t: c,lie est 1~: ( !i ltirc sur Lnquetlc 13 paysan dei t s ' appuyf?! pour 3vcxi I‘
:~CCC:?~ à l'engrais dans le cadre db crédit- agricole .
Les essais menëa “I-I 19811 ava icnt: mont,rhc 1 In(:' bonrie r6po113~' aux cnr;ra 1';
:Sur cies SOIS avec un pH sup<ir iellr à 5. Et; pour des scils pius ac idec8 , 011 n ' ava i t
:.l;!:~ df: ri:ponse aux engrais. C'est ainsi qu'en 19E34,
1 t essa L ;i @te I-C~~~‘~rlCl*l 1 t

- 19 -
au niveau de 7 sites (1) , avec les mêmes doses d'engraix (0 kg/ha, 'II~~~:!:,,~,
If,\\
'i! kg'iE>
fil- i!: 18:;>7)
et deux doses de chaux \\L) (0 kg/ha,200 kg/ha rie chaux agrïco:e!.
Dans l'ensemble l'effet de la chaux pour relever I.e pH iIS 6tb ~;x*ISL faible
iO,2 unités pour une dose de ZOO kg/ha).
Le tableau no 6 résume les résultats de 1983 et 1984.
Tableau No 6 : Résultats d'essai fertilisation arachide 1983, l984 (4 sltes!
-
Rendement arachide (69-101) - kg/ha
l
' Boulandor*
Médieg*
/ Traitements/
11 083)1444( 1200 11 721
I
!
i!
test milieu psgrsan. Parcelle élémentaire de tX0 rQ
** Essai sur station. 4 répétitions, parcelle éll'~merit.aif~e Oe 43 m2
**-* Essai avec 6 traitements mais en rajson de la non-signification du chaulage
présenté ici avec seulement l'effet principal de l'engrais.
Le calcul des courbes de regression (,y 7 kgl'ha arachide coques et.
X = k.g/ha de 8 : 18 : 27) a donné les résultats suivants :
Pour
1.983 y :=
1129 + 5,2x avec r = O,61*
,
n = 15
1984 y
=
1095 + 2,9x avec r : O,43** ,
n = 42
Les attaques de pucerons en 1984 ont. eu un effet néfas,te SUI‘ Les
rendements des parcelles semées tardivement (après Lt? 10/0'7) ou semées avec (:es
variétés de 120 jours (69-101, 28-206).
i 1. : : En fnilieu paysan, les sites (6) s01-1 i cdrc- chdinps de paysan. Chacur. tl ' t:rrt-1 c' i?.i>.
:: .,~~;itue une répétition c-i? l'essai. La dimension de la pFir(‘e:Ll<* PIr'i~;icnt.;: i 1‘~1
est tic 600 m2. En station on a un dispwit ii' en bloc- de t;isr-~c~x avec. ,J r~t'~~,i~-
Lions. Parceile élémentaire de 43 m2.

- 20 -
2.- La fertilisation du maïs
Une des contraintes a l'extension de la culture du mals est rel.ative à
la disponibilité de l'engrais. Les tests (1) et essais mis en place doivent nous
permettre de dégager les réponses du maïs aux engrais sur un SO.~ riche (champs de
case) et sur un sol pauvre (plein champs). La variété étudiée est le ZM-10, et
les 4 traitements à l'étude sont :
T1 =
sans engrais
= 100 kg/ha 8 : 18 : 27
T2
100 kg/ha urée.
Ce traitement correspond à la moitié de la recommandation.
= qui est la recommandation actuelle : 200 kg/ha H : 18 : 27
T3
et 200 kg/ha d'urée.
=: celui-ci ne reçoit pas d'engrais de fonds, mais reçoit
T4
120 kg/ha d'urée.
L'hypothèse est que sur certains sols, on a seulement. un manque d'azote
(1 \\ avec 120 kgjha d'urée or fournit autant d + auote (1.1~ ' avec le l:;? I mais a JII :.&t
moindre..
Les rendements obtenus sur les deux sites (champ de case et. plein champ;
mettent en évidence l'importance du taux de matière organique dans Le SO; SI :SiJr les
zones des anciennes habitations, et sur les nouvelles défriches:, on a obt.enu avec
le témoin un rendement; de ?.c)C+@ kg/ha, et avec 1 ' ap,)oi*.i. ut 4X kg,"ha d' engrais urr
rer~&rnel~t de 3 . 0 0 0 :i,- /ii, “,~IJ~- c e ; ~01::~ I le ; t
.,C.b"S
Liti i,ii., i.I 2~"~. organique est: de l'ordre
d e 2,7 r u . Li; pou,- l??:.. >ol..i :~;,i,.i.ses du plateau, avec la dose recommandGe, le rendemer:+
ob(,e.:lu etai+. inf‘erieur
à !.OOCl kg/ha.
Certaines observations peuvent être faites à partir t-le cette f'igure :

- 21 -
- Sur Les sols riches, le TA est plus intQressant, dans la mesure (><A
on obtient avec de l'urée seulemeni un rendement équivalent ;3 ceiui
du T2, avec un investissement 2 fois rwlndre.
- Les recommandations doivent être spécifiques à chaque niveau de
fertilité initial.
Figure n' 3 :
Rendement de mars (ZM-10) - Essai, Engrais, 1984
Taux de
Nombre
matière
de
organique
sites
2.67 X
5
1500
t
500 0
200
o’47 % 15
10
400
kg/ha engrais
0
52
104
kg/ha azote
.
T
=
1
sans engrais
A
T2
= lOOkg/ha 8:18:27
lOOkg/ha urée
8
T3 = ZOOkg/ha 8:18:27
ZOOkgha urée
*
T4 = pas d'engrais de fonds
120kg/ha urée.
3.- Le sarclage mécanique du maïs
Le sarclage sur le plateali est ~I)F' op6r9tior: qui accapare une oonr:e
partie du temps de travail. Pour le Vals, ce riipporl
~351 de 28 % du total. de la
main--d ' oeuvre nécessaire peur la t:ult.urc:
(1).
-_--~-
(lj ': Rapport annuel 82/83, Equipe S,ystC:me - Djibclcr. P. 41.

- 22 -
Cette cpération doit être exécutée dans un délai de 30 j après le semis. Les travaux
antirieurs ont montre qu'il y avait une réduction du rendement de 34 % entre les
parcelles sarclees 2 fois a la 2è et à la 66 semaine et celles sarclées une seule
foi. s à la 6è semaine (1) .
Le maïs est semé, le plus souvent sur billon, avec un écartement de 70 à
90 cm entre les lignes. Le labour en billon permet un meilleur enfouissement des
mauvaises herbes, et est plus rapide qu'un labour a plat. Le paysan fera l'ensemble
des autres opérations (semis, sarclage) manuellement.
Pour évaluer l'intérêt de faire un labour à plat, et de mécaniser le
sarclage, un test (2) a été initié avec 3 traitements :
= Technique du paysan : travail du sol en billon ( charrue L'CF) .
*1
Le semis et le sarclage sont effectues manuellement.
T2 = Effet du labour à plat : travail du sol à plat (UCF) ; le semis
et le sarclage sont manuels.
T3 - Effet du sarclage mécanique : travai!. du sol à plat (IICF), semis
manuel, sarclage - buttage mécanique à 4 semaines.
Les ~R:;U Itats SOI~: contenus dans ie f ableau n" ". On ,y :::ompare les
traitements du point de vue des rendements et des temps de travaux.
TABLEAU No 7 : TEMPS DE TRAVAUX ET RENDEMENTS DANS L'ESSAI
- -
_
SARCLAGE MECANIQUE DU MAIS, 1984.
~-
-.-
---
--l-
-
t
Tl*’
/
T2**
-
-
Temps de labour (homme--min/500 m2)
87
1.00
Temps de sarclage (homme-min/500 m2)
512
539
Temps total (minutes)
599
639
Rendement (kgi'ha)
I
I
1 690
! 732
I
/
I
I
-.-_~~.-- __---
- .^... ..-.-
-- .--_”
/
---.
..-!-
P
Labour en billor:s , sarclage manuel
**
Labolll, à plat, sarclage manuel
*4*
Labour, à plat, sarclage-buttage mécanique
---.---
(1.) : Rapport annuel 83/84 - Equipe Système _.I Djibétor, 2è partie.

- 23 -
Les temps de travaux du sarclage mécanique sont, le cinquiGmc2 II~- celui du
UP
sar-~.Lage manuel. Le labour à plat, ne demande pas
7 ~1.11s de temps que le Labour sur
billon (15 % de plusj. La différence entre les rendements n'est pas très substan-
tiC?l:Le
;
Tl = 1.690 kg/ha ; T2 = 1.732 kg/ha ; '~3 -L 1.597 kg/ha.
En résumé, on peut dire que :
- le seul labour à plat ne permet pas d'avoir un rendement superieur à
(1)
celui du billon . Il faut valoriser le labour à plat en y *joignant
une mécanisation des autres opérations en particulier le sarclage ;
- le sarclage-buttage mécanique du mi;ïs effectué à la4f-8 semaine n'endom-
mage pas la culture : les rendements du T
et du T ne sont; pas
2
3
(21
différents .
4.- L'emploi deL'herbicide sur le riz de nappe
~----
Le riz de nappe ~1st cultivé en priorité par les femmes, qui f-ont la
prépara':ion du sol au fantirlg et le semis à la ~o!ét:. Pour le SiTtI?ClZlg<?, opr@rat: ion
,manuelle , elles font appel 2 des associations, Il. lrltervient souvent tarclivem+:nt,
et: les rendements sont; faibies.
L'utilisation d'herbicide serait-il rentable et pourrait-il attgnuer les
effets décrits ci-dessus ? C'est pour étudier son e:ffeI; sur les rendements CJI.J’ un
(3 1
certain nombre de tests
a
été
mis en place.
En 1983, il a été observé que lorsque le sarclage intervient à La .?-"
serriaine après le semis, les rendements sont similaires. La différence t>bsew6e SC+
situe au niveau des temps de travaux : le sarclage cles parcelles herbicidriies '1 pris
deux fois moins de temps que celui des parceli.es non herbicidées
(44) .
En 1984, on a colistaté avec une meilleure pl,Jviométrie, que le sarclage
d'un? manière générale pour‘ les parcelles de riz es+ intervenu beaucoup plus tôt
(30 ,jours après semis cor!trt! 45 jours en 1983). Le même phénomène a et;& cbse~-vG,
sur les parcelles herbicjdces, Les rendements ne sot"at pas très dif‘f‘ércil~t-.S,
qiiarici
(1; :
'.:ette observat.ton ccJnfirmtr les résult3tu obtc~~nus e:~ 198.3 / 84. !?nl::pc,r?
annuel 83 / 84. Part-ie II, 1, 3.
(2) :
L'analyse stat istiqut: montre qu' il n'y ~1 pas ùe clifft:-renci:, si,grILf‘icP? j vti
entre les traitements, mais qu' il y a uiif/ dii‘ft?rcnce entt-(3 le?~ :;i t-(-s
( C V = 1 2 % j .

- 24 -
le sarclage intervient en-deçà de 35 jours après le semis (parcelle avec herbicide
wn&ment. 1983 kg/ha ; parcelles sans herbicide : 1!384 kg/ha) = La diffErence réside
dans le gain de temps de sarclage qu'on enregistre avec l'herbicide (rapport I à 2).
Il. sera intéressant, dans une prochaine étape, de traiter avec de l'herbicide
l'ensemble des parcelles de riz d'une exploitation, et d'étudier l'utilisation de
ce temps gagné.
5 .- Les tests variétaux de riz de nappe
En plus du problème des adventices, les riziculteurs sont COIlfrOntéS
à
un problème variétal : les variétés locales ont un cycle long (Ablaye Mano) elles
versent au monent de la récolte (Rarafita) et sont très sensibles à la pyriculari,:>se.
Les essais de comportement variétal mis en place en collaboration avec
le programme Riz de Djibélor,
sont destinés à voir si dans les conditions actuel-
les du paysan, les variétés améLiorées donnent des résultats meilleurs que ceux
1:~ es variétés Iocales. Ces essa-i s (11 ont ét@ implantées depuis 3 911s~ ifan::; trois
villages (voir tableau no 81.
Tableau NO 8 : Rendements (kg/ha! des essais comportement variéta. de
~
_-
--.----
riz de nappe 1982, 1983, 1984.
-.
- -
Maous
Boulandor
Var-ietés
Médieg
- -
Ï-
IÏ-----------
I r
, 1982 / 1983 / 1984 ,I - X
/ 198:
/ 1983 1 19HL
/ i:
r
_~.
765 '1
, 966 ', *
;2 054 /2 183 j2 119
I *
( 1 cotiej 907
98812 233 ( 2 99713 363 (2 664 ( 1 93412 883 13 099 j2 337
t
UJ-12-519
1 383' 1 753;
765
1 300'3
'
I 467 I J 363 I LI L28 I 3I 753 / :? 5111/3 883 j4 Oif /3 $67
IKP
1 6341 1 403i
1 016
1 35112 934 1 2 6311
12 783 ] 2 !JO113
fi50 1 -
13 i76
LOCAL
1 771 j 1 3531
433
1 18512 200
2 597 I 2 510
2 436 I, 2 201,3 I 083 ’a 2 916 12 733
;
Nom
Richard TO 11
Bar d fita
Li n o
/
1
MOYENNE

1 5961 1 2391
687
I 17412 506
2 41013 516
2 700 1 2 38413 111 13 1396 /2 846
/ cv (X)
2 2 /
26 1 14 l
!
19
I
I
1
141
i DM~ 10 % (KG/HA)
NSI
033;
2011
11 144
955; 5864
/
NS/ 393 / 51? /
1
,
/ - .___.-- ~---------;--.-.--_-’ -
- I I
~---
i

-_-.-. - /
-._---. .-.- l
. ..__? _ __ _, ’
* Variaté précoce (95-100 .j.j ,Ilrlvnqt 3ttaquée par le; iiseauq
Variété non semée.

- 25 -
A la lumière des résultats obtenus, certaines observations peuvent être:
f'aites, à savoir :
- Les rendements obtenus à Maoua representent moins de La moiti.6 (40 %II
de ceux obtenus dans les villages de Boulandor et de Médieg. A Maoua,
les rizières sont très acides et sableuses (pH 3,5).
- La variété DJ 12-519 dans les rizières humides a donné de bons résultats
à Boulandor et à Médieg.
- La variété IRAI' 133 est très appréciée par les paysans surtout pour
sa précocité.
A la suite de ces essais varié-taux, des tests en vraie grandeur (1) ont été
C<)l-IdlJ i ts . Il s'agit là de choisir la meilleure vari6t.é de l'essai varistal, qui est
ensuite comparée sur une superficie plus importante à la variéte locale.
(Tab'leau no 9). Dans la plupart des cas, (17 sur 21) la variété améliorée a produit
pllis ou autant que la varieté locale. Elles montrent ainsi en p.lus de leur potent;el
_ie rendement élevé, lune certaine rusticité. Cependant. ces vari6t.é:; et-1 vra I. e :I; ran d e :.I :.
prc;duisent moins qu'en essai variétal (DJ 32-519 ECV = 2840 kg/ha, TVG-1703 kg/hoJi
Cette seconde constatation va nous permettre de réorienter les tests
en vraie
grandeur , la 136 année. La tiifférence entre les essais et les tests, r5sidc: d;ïjls
l'application de 100 kg/ha de 8 : 18 : 27 sur les essais. Pour 1985, on fera uns
application légère d'engrais soit 25 % de la recommandation (3) dans les tests erl
vraie grandeur, pour voir si cet apport permettra à La variété d’exprimer SOI~
potentiel.
TAl3LE:AU No 9 :
.----
COMPARAISONS DES VARIETES AMELIOREES PAR RAPPORT A LA LOCALE DANS
LES TESTS EN VRAIE GRANDEUR*(RIZ DE NAPPE 1983 ET 1984).
- - -
l
~-"
* ;' ?..--.- I--- _-_. -
1 Nombre
1 Rèndemen< '-r--
a*
"MieuXfI I
9s
"Egal!!
Variétés
1 de tests
"Moins
'
1 Moy.kg/ha /
bon"
j
i---~_.
I
I
I
l
IRAT 112
776
y---
2
1
4
---j
I

8
1
j
2
;
.
1 IRAT 133
1 229
I.
I
s
I
2
/
1
I
IM-12-519
/

G7
1 7 0 3
/
5
I--~
+++-L
TOTAJX
2 1
10
4
l
- - - -
- - - -
/
--.-.-.-----l_ _..__
+ Les t e s t s en vmieqrandeur sont menés avec le niveau d'irltrants du p,ryz.an. NormalemPr‘t, t'es:
.:veL ::
travail du sol 1l‘311uel, saris engrais, s e m i s à l a v o l é e e t uri seL1 sarclage m a n u e l ver5 le 35Sint ~OU! <
aprè5 semis.

- 26 -
Le second thème développé a trait à la diversification du système de
culture, par l'introduction de cultures comme le sorgho, le niébë
la patate
- - -
- . ! - - - - - -
douce, le manioc.
L'étude du calendrier agricole a permis de constater l'existence d'une
période libre après le semis des cultures principales dans le Nord du fleuve
(1)
Casamance . C'est pour d'une part valoriser ce temps et l'équipement en traction
disponible,
et fournir des alternatives aux paysans au cas où les premiers semis
auront échoué, que nous avons proposé des essais de sorgho et de niébé en semis
tardifs d'autre part.
1 .- Les tests de comportement variétal, et de vraie grandeur de sorgho
Ils sont conduits avec l'appui du programme sorgho/sud de Bambey. Dans
les tests de comportement, on effectue un apport d'engrais sous forme de 8 : 18 : 27
à la dose de 100 kg/ha et d'urée à la même dose. Pour ce qui est du test: en vraie
grandeur,
on apporte seulement la variété améliorée à l'itinéraire technique du
paysan. (Tableau No 10).
Les semis ont éte effectués en moyenne vers mi - Août, et le volume d'eau
tombé avoisine les 300 mm. En test de comportement les rendements des variétés
améliorees tournent autour de 800 kg/ha, (à l'exception de 51-69 qui a un cycle
un pseu .Long) et ceux des locales tournent autour de 300 kg/ha.
Ces mêmes variétés, ont produit un peu plus, sans engrais, dans les tests
en vraie grandeur. L'importance des pertes dûes aux attaques d'oiseaux et d'animaux
a éte atténuée par celle des superficies. Les paysans ont montre un très grand
intérêt pour ces variétés.
2.- Les essais de comportement variétal et tests en vraie grandeur des
variétés de niébé.
Le niébé est une culture intéressante pour la Basse Casamance. En effet
les variétés améliorées, 3. cycle moyen (60 à 70 jours), semées dans la dernière
moitié cl'Août reçoivent 2OC à 400 mm de pluie, suffisants pour une certaine produ:-
tion. Le problème principal sur cette culture est lié aux attaques des thrip:;, qui
occasionnent des pertes de production importantes, Le niébe a été semé soit en
monoculture, SO it en dérobée dans le maïs.
(11
: Equipe Système Djibelor,
Rapport annuel 1983 / 84.

TABLEAU no 10 :
RENDEMENT DE SORGHO (KG/HA) DANS LES TESTS*
DE COMPORTEMENT VARIETAL ET VRAIE GRANDEUR
1
I
I
Médieg
Boulandor
i vraie gran-
f
IX comportement
I
'
leur 1983 et
1
I
varidtal
1982-1
1982-2
1983
1984
1982
1983
1984
x :7
1984 (N = 151
I Date de semis
1 3om
I
4/08
1
13108
,
16/08
I
7/08
I
17/08
, 08,'08
1
9100
17/08
II mm de pluie aprea semis 1 573
1
533
1
360
l
208
f
509
1
,303
i
325
II
389
249
l
I
I
I
I
I
, Rendement (kg/ha)
I
I
1
i
l
l
l
I 1. v-2
1 720
1 1 026
I
I
971
988
I
I
2, v-3
1 820
I
I

156**+ I
793
1 015
II 3. v-6
()*** i 880
t
I
933
I
I
4. v-9
-
1
-
1
655
I
5. 51-69
O’c.4 10
1
486
1 032
I 6. Local
420
I
349*** I
I
I
l
314
7. Local sans engrais
290
I
218
383
?
Dans les tests, il n'y a pas de r8phtition8.
Pour le comportement va.ri8ta1, chaque variét8 a 6th semée sur 600 m2.
En vraie grandeur, on compare une amhliorhe et une locale, dans lBit6n6raire technique du collaborateur sur les
parcelles de 1 CC0 m2.
? ? ?
Problème de mauvaise lev8e (? L16.500 plantes/ha).
*** Problème des oiseaux et divagations.
Variétés non sem$es.

.
_.
.-e.
Tableau no 11 :
ESSAI COMPORTEMENT VARIETAL DE NIEBE EN MONOCULTURE (1982, 1983, lg84)*
I
1I
ZONE OUEST(RENDEMENT KG/HA)
zom EST WNDEMENT KG/HA)
P
1
Site8
f
Djibélor
0 Bandjikaki
"$?;tt
Boulandor 'I Médleg '
' :'oL:
i
Maoua
i
I 10::.
-. .
I
I-
!4/08i27/08i01/O&b/06i15/09'25/08108,0
Date de semis
1 ~6/o8~18/O8~O9/O8~23/O8~O9/O9~l9/O8~2O/O9115/O9i24/O8~29/O8 I
i
I
$
I i
I
1982 1983 3.984 1984 1982 1984 1984 1983 1984 1984
1982 1984 1982 1984 1982 1984 1%
1
i
I
i
i
1
i
i
i
1
I
I
I
I
I
i
1
\\
l mm de pluie apr&s semis
1647
l
1 408 576 428

1
1
i 197 372 136 167 249 296
i
)
1
1
1
273 1 255 1 194 1 174 1 93 1 341 1 367
I
I
I
I
1
I
1 Traitement contre thrips
1 oui 1 oui 1 oui 1 oui 1 non 1 non 1 non 1 non 1 non 1 noq
non 1 oui 1 oui 1 oui 1 non 1 oui 1 non
I
i
I
I
I
I
I
1 Bambey 21
- 1 - 1 - 1 937 1 - 1 178 / 142
\\
l
i
I
1 Xougne
f 313 i 722 1 535 1 208 i 725 i 292 1 0 1 68 1 167 1 -
94 11054 11460 11442 1 140 I 190 1 390
1
I
i
I
I
I
I i
I
\\
1 Ndiambour
1 566 712 719 557 554 152 236 42 0 312
i
1
1
1
1
;
i
1
)
92 1 898 Il860 Il058 1 174 1 104 1 200
l
I
I
I
I
I
1 !La-57
- i 915 f 945 1 636 1 256 f 518 1 - 1 103 i 660
178 11315 ~1500 Ill06 1 300 1 253 1 l'aO
i
I
i
I
I i
I
!
1 N-66-16
I - I""i - i - I'""' - f -
I""l -
1
-
224 1
- 12130 1 -
i 200 1
-.
)
----
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
i
i Local
1 0 1 298 1 97 1 67 1 397 1 0 1 192 1 85 1 0 1 729
460 1 0 1 160 1 865 1
-
1 0
1 2'/3
1
l
I
l
l
1
I
I
i
--
1
i
i
i
I
1
I
1
1 Moyenne (Kg/ha)
483 ) 622 ) 380 1 230 f 79 1 214 1 530
210 1 817 11422 11077 1 203 1 145 1 2%
l
1
I i
I
I
I
\\ DMS 0,1 (kg)
1 a-1 NS 1 144 1 170 1 126 1 a 1 a 1 NS ) a
go 1 151 i 219 1 .NS
1 NS 1 121 1 30
I
I
1
I
i
l i
I
I
I
I cv (%x)
I a 1 60 1 25 I 14 1 17 I a I a I 55 I a
201
91 7 1 14 I 37 I 40 1 12
I
i
1
l
l
0
L'essai est conduit avec'.les'parcelles glémentaires de 21m2, sans engrais et semé en billon (50cm x 25cm = 66,666 .n04liet.$, ; ,. .
a. Test avec airle seuie Apétition.

- 29 -
Les résultats pour le niébé en monoculture sont présentés dans .Le
tableau no 11. La zone Est, paraît la plus productive surtout quand la CU~~UIX est
protégée contre les thrips et quand la pluviométrie avoisine les 200 mm. A .L’OUeSt
les rendements sont moins importants mais atteignent 500 kg/ha dans plusieurs cas.
Sur les 1.7 comparaisons c'est seulement au niveau de 3 que la variété locale a
produit autant ou plus que les variétés améliorées. Dans les tests en vraie grandeur
(9 tests) avec la variété 58-57, on a obtenu un rendement moyen de 625 kg/ha, ce
qui confirme l'intérêt d'une telle spéculation.
L'idée de mettre le niébé en dérobée dans le maïs, était de valoriser au
maximum les éléments fertilisan-ts du sol qu'on apporte sur la culture du maïs (parcage
ou engrais minêraux).
L'observation qui se dégage d'une première année, montre qu' il
?st possible d'effectuer cette culture. (voir tableau no 12). Il faut; que I.e maïs
soit. semé tôt pour s'assurer qu'il n'y aura pas de chevauchement durable entre
les 2 espèces.
Tableau No 12 : Rendement de niêbé* (kg/ha] semé en dérobé a'vec .le maïs, 1'Jf-'
-
-
-
-
-
\\
1’-_--
-_.
I
Boulom
/
Médieg
I
Date de semis
7
l
Djibélor
I
13 /08
I
26 /08
9/08
2..3/08
/
- - -
i
-
.-- 1
#Jours de chevauchement
b
-
T
-
-
- T
42
30
57
39
avec l.e maïs.
1
I
/
I
mm pluie sur le nîébe
373
i70
I
576
428
I
Date récolte de niébé
5/11
18/11.
I
25/10
Ei/ 13.
I
1
Rendement (kg/ha)
Mougne
156
865
19
8:'
Ndiambour
167
673
58--57
419
865
209
!Y+-9
513
28
56
I
Local
279
0
30
45
/
,

loyenne
307
601
72
il 5
I
f
I
3rns 0,l (kgha)
120
202
35
35
I
I
x 4,
I
18
14
35
3 5
----
I
.--~
1 _---_-
I
-
-
s Parcelle élémentaire : J 1 ;gnes de niéb6 de e m de long semees entre les 11,gr1~':,
.-
mals. En moyenne, la p;ccelLe faisait. 21. M2.
- Variété non semée dans l'essai.

-3O-
Le troisième thème a trait à la mise en valeur des terres abandonnées :
ies i:ones basses envahies par le sel, et les terres hautes proches des habitations.
. - - -
Les villages de Basse Casamance, sont en général situés en bordure de
plateau, à proximité des rizières. Avec la sécheresse des dernieres années, on
observe une baisse du niveau de la nappe douce, et par conséquent,, un assèchement
des hautes rizières et une intrusion du sel dans les rizières profondes. Pour les
terres basses (1) > en vue de lessiver le sel, les deux options étudiées sont La
gestion des barrages anti-sel (Guidèl et Katuré),
et les aménagements au niveau
Ides parcelles (drains, travail du solj.
Pour valoriser la partie haute de la toposéquence, par contre, des essais
$avec d'autres cultures que le riz aquatique ont, été menés en station. De 1982 à
1984, deux bandes dans le sens de la pente ont été cultivées en riz en semis
<direct (144 B/9) et maïs (ZM-10). En 1984, deux autres bandes en plus ont été
~cultivées en patates douces (Ndargu) et en sorgho (SSV-2).
Pour mieux cerner L'effet de La hauteur de La nappe sur la production
I:ie chaque spéculation, les bandes ont et& coupées en trois parties ; une haute,
une moyenne et une basse. Les résultats de cet essai sont présentés sur le
Tableau 12 bis.
Le mals et le riz sont semés en debut d'hivernage, alors que le sorgho et
les patates en mi-août, période pendant 1aquell.e les parties
basses sont inondées
rendant le semis presque impossible (2) .
On observe à partir du tableau
une décroissance des rendements de riz
et. 3e ma.ïs sur la partie haute, même avec une pluviométrie comme celie de 1984.
En effet, la rotation riz-mals-riz opérée sur les 2 premières bandes, même avec
une a.pplication d'engrais minéral, a provoque une baisse de fertilité. Les
cléments fertilisants ont éte en partie draines par les eaux.
1: 1 ) Thème exécuté de concert avec le Prcgramme Bolong. Pour Les résultats, voir
Rapport Annuel Bolong, 1984 et Communications au IIIe Symposium sur les Sols
Sulfatés Acides, Dakar, Janvier 1986.
1: 2 ) La nappe dans la partie basse n'était pas affleurante en 9184. A son plus
haut niveau, elle se trouvait à -20 cm de 1;: surface en 1984, à -9C cm e!l
1983, et à. -40 cm en 1982. L'excës d'eau signale plus haut fait suite aux
fortes pluies de fin juillet (180 mm à la %me décade de juiliet), lesquel-
les se sont infiltrées très lentement sur un sol argileux de bas de pente?.
*.. /. . .

- 31 -
. Sur la partie moyenne, le riz s'est bien comporté i~vec' w rendement
de Z,3 T/ha. Le maïs plus exigent et plus sensible ;i l'hydromorphie ('?OC: mn de
pluie tombés durant la décade d'initiation florale), a eu une <chUte de rendement
(2,8 T/ha à 1,6 T/ha). Les productions pour la patate et le sorgho ont, été satis-
faisantes. Ces deux cultures sont semées tardivement, ce qui a l'avantage de ne pas
surcharger le calendrier du paysan.
e Sur la partie basse, on a enregistré une attaque de borer :sur le riz
qui a fortement affecté le rendement. Le maïs a souffert de l'hydromorphie dès
le semis.
Ces résultats qu'il faut confirmer montrent que le maïs, !.e 5% r&c: !?i i?S I“n v i - -
t e s d.ouc?s > peuvent être cultivés jusqu'à un certain niveau sur 1.a t;cipos&quence .
Et au delà (bas-fonds) la culture devient aléatoire (excès d'eau, maladie).
On peut également noter que les sols sableux sont assez fragiI.l?s et qu'ai*
bc,:;i Lie 3 années de culture, :%pparai.ssent des manifestations de ( .arer..:r. ~?II zinc
et potasse.
Les spéculations comme la paLatë douce, LE sorgho se sont mor~trée. t.ree
intéressantes.
Tableau no 12 bis : Rendement (kg/ha) des cultures sur une toposequence
- - - -
à Djibélor : 1982 - 1983 - 1984.
_-
~--_--
- - -
f
---,.-.-
T----I-
-
r
-
Partie Haute
I
I
Partie Moyenne
I
Partie Basse
I
7 Riz '/ Maïs1
I
iouce 1
I
1160 ' 2006
T
- i-
1834
2061
I 762 972
/
f / 1032
1252
1674
i
- - -
1;- Date des semis pour le mals et 1.e riz
: 11/0'7/8L
; i!r>jC17;'H,3 ; 03,J?J '/a.:
L'/'- Date de semis pour les patates et le sorgho : 13/(38/84
ii
Dommages dûs aux prédateurs . aulacodes, oiseaux, borer
Dl..U.
: La patate douce et, 1:~ sorghri, or~t. 6t.e irtf,c,duil c i=,.u.J !Tvl~c!nt Ii'!~!U~ ::
---
campagne agricole 1lGi.

- 32 -
Le quatrième thème à trait à ia valorisation de l'humidité résiduelle :
-------<_..
l e s essais ont porté sur l'introduction de la patate douce après le riz dans les
. - -
_ - - - - - - - -
-
-..--_
rizières .
_-~-
Dans certaines rizières, après la récolte, la nappe phréatique n'est pas
trbs profonde. Si la terre n'est pas très lourde, il peut y avoir une certaine
remontée de la nappe par capillarité, et qui permet le développement. d'une culture
de patate douce. Les essais effectués depuis 2 ans à Maoua après un riz de: nappe,
et à L,oudia-Ouoloff après un riz aquatique, ont donné des résultats assez encou-
rageants (tableau no 13).
Tableau no 13 : Rendement ' de patates douces dans les rizières en
-.
- -
milieu paysan (cycle de l20 j).
-
-
-
_.,._---~
-- --.--- -~----.-.-.-
y - - - -
---'- ---T---
ANNEE
1983
19aa
1__-- -” ---_ -.--
l
Sites
j Maoua . . . . . . . . .
i Loudia-Ouoloff... 1 4
1

3/02
1 4201
/
5
/ .---
l_-.-
--.-.-----.L---~ ___ _
En plus de ces essais en milie1.i pa,y-;an, sur la patate, nous Grudions 16:
blinom~e Riz-patate, depuis ? ans, sur les rizières d'un fond de Talweg ci Cjibflor. Les
rtis~ltats sont presentés 5ur la figure no 4,
L,' année 1.984 a Gté meilleure que 19W du poi.n t de vue Ae la pi Iivi xnét.r i 6,
p: Les rendements sont plus élevés. On voit aussi que le miLie1.i du vrrsani
(Randes II, III) est la zone La plus productive. Ainsi si le paysan r&olte le r ;z
avant :ie 15 Octobre, il peut repiquer Les patates avec des vari6r.és r:cxnme Kjdargu e;
2 a 25 32, et escompter un rendcmént entre 5, et 1.0 r.!ha a

Figure no 4 :
- - - - - - -
Rendement (kg/ha) des patates commercialisables repiquées apres
-
les bandes de riz - Djibélor 1983, 1984
10,000
kg/ha
---+y
~*-_.-_-
-
-
-
26/09
lO/lO
29/10
20/11
Date de repiquage
-o--~-o--o-----o--~-, JOB-15
#- o- o- 0 -•-o---

'- :34 -
:::I'.- ANALYSE DE LA PERFORMANCE DES UNITES DE PROD'JCTION
-.-
---_-.
Dans cette analyse, les points suivaJJ1.s sont abordés :
- Le travail agricole, son utilisation e,t. les stratégies paysannes pour
lever cette contrainte.
- La situation céréalière des exploitations agricoles
- Le revenu agricole et l'apport des autres activités à la formation
de ce revenu.
1.- Le travail et son utilisation
Ce travail est assure e~i grande par-tic par la mal n-d I r'euv~'t^
Iami .I iale.
I.'e.xamen démographique permet de dégager le nivea(J d' lUne telIf? rt-:iSSOul-C.e :
. La population en Basse-Casamance t: !f, trav:Ji i agr.~çc:le iles er~f‘dnts
--.-_--..-- ._._- .--.-. . ..-. --..- . .._. -_-_
La population de la Basse-CasamsnccQ Y:; relal iv,ernen !> jeune : 4:) '%, +nt
moins de 15 ;ans. (Voir annexe 4 ) . La pyrai,,lde des âges pr<i:sente I-il’ i!tran~lerr!er~
b
t
t,rItre 1.5 et 35 aris, lié fv p;3rtic ,l l'absence ~:;ii3onnièrc- \\;: (.!@i'rJr!j<re z..Ies .Ict.ifs.
C:eci entraine une forte sollicitation des enfaJJt5 pour .-' PxPcuiJ.on dç:s travaux
agricoles .
. Dans la zone I 1 es exploitations sont ~IF peti tr :;w 1 .i.:g : 3 5 F: acl;i f:, .
Du :Tait d'une forte émigration les chefs d'exploi. tsti1Jr.J i nJ ~*+C:C, ?J‘s <~J.Ix .Qnfants
pour les opérations de sarclage, gardiennage et rfq(:olte.. On ~I-rouve ces eqfants
itt3riS les sociétés de travail organisées en classes d'ûge ; A Houkitingo lune
:.::ct~té regroupe des enfants ayant entre 8 rt 15 ans.

I
TABLE.AU No 14 :
Caractérisques démographiques des viliages SUIV~;
%
1’-I
/
1
-
-
-
-
-
-
-
J - - - - - - - - - l
i Populaticr
i Population
; Nombre de
j Nombre de
LOIIC
1
Village
totale
j active totale i qllartiers
;
concessions
l
--- -~
-i _
~ ..-.
,-- . - . --”
-Tiloudia
-- t-----
OU@lOf !
?Ca?
3 0 6
_.., i
5
I
3a
1
I
(Boukitingo /
482
l
346
/ 4
/
83
!
I
/
I
----l---.----7
!
.1
----+.--.---+.-. .-..---.---iI
I
5
~--
1
f
i
-~~-
.-----
.._... ~~--y--+---

L-----
I
1
-- -----------, ------------- -- -- - _-.
/
/
b
Maoua
246
16'
i
25
L
'i'
33
III
I
I
i
I

4
I
I
[Boulom
696
4c4
4
/

57
69
I

65
r
I
/
I

24----+-~--
;
I
il
,
I
I
IV
Boulandor
[Médièg
427
1122
264
a25
2
/

23
8 72
/
4g
148
i
/
11
-' s
~. .A.-.- -.-.~
1
Suelle
1078
826
7
a 2 j--G;
/-G
/
5
j
l
V
I
,
I Bandjikaki
623
410
3
j
57
j
77 '2
/

f,,
/
I
1
1
-
.---------_-.I_ _I_--- --~
*Population totale : l'ensemble des personnes présentes ou momentanément absentes (saisonniers) recensées au cours de la période>
de janvier à mai 1585.
*Nous assimilons ici toute unité résidentielle à la concession. Celle-ci peut-être constituée d'une seule ou plusieurs bâtisses.
*L'exploitation agricole se définit ici comme l'ensemble des personnes actives ou non actives qui cowomment en commun ?a totalitl
des produits cultivés ensemble sous la responsabilité d'une seule personne qui en est le centre de décision.

- 36 -
.
La zone III, z o n e rnandingulsC:c ~~vec: fies
exploit.Fit..i0W;
r+unissarl‘-
pl bs iei.ir-5 ménages, l a conl,riblItion dep r~ni‘rj~7t,:; aux 1. ravaux agr ico! es t?St: Ye:tFltiVé?nierl:
moins i.rlportant;e. A Boulon1 1 sellles les ;y:> ,c-e~si ors ki3ndinguisées
d” irnplmt:aC.ion
pIus
ancienne font recours au travail des crJfar:ts. Cette zone connaît I.KIE’ longue traditior:
d’encadrement avec ILACO, :a MAC, et. Le PIDAC. L @
introduction de certaines techno--
logies comme le motoculteur dans les rizi.&res I et l’herbicide permet de lever
certains goulots d’étrangement dans l.‘uti I isation du travail (labour et sarclage) c
. La zone IV se caractérise par l’abondance de plateau et par de grandes
exploitations familiales capables de mobil I S~T ur! grand nombre d.‘ac*tifs aut,o(.lr d’ur
personnage central, le chef de concession. val gré 1. ’ importance de la tract: i on bov i 12~:
l e t r a v a i l d e s e n f a n t s y e s t k-ès imporr.anr. car i ’ 6m.i gration y est également. très
élevée : 2 0 % d e s a c t i f s dr Bolulandor imigrrnt erg salsor, s è c h e e t Leur, par-,ticiF>at~:i:.)~~
aux travaux agricoles est faible. Le fait ~~!i’orl ::T‘c)‘; ,TC: plus de femmes yue d ’ hrlmmec-,
lparmi les a c t i f s d e Boulandor tbt, d e Méd.ieg 1,1en~ 5 deux r a i s o n s : d ’ a b o r d 1~: r,c’t;our
des in i.gr ants est, moins al+a t:oi!Tr! chez .I e2 r‘~rirmf~~~
que che:.: les hommes; ::,i +jrbC: -,ndp
.,
.
r a i 5iclrI est; 1.ic-!e a 1-a retra1t.e (jr.2s hommez (lui j rr ;:?lvii3nt
souvent très t Ct G:ï,~n:: la
mesure où les chefs d’exploitation qui sorit. gén+ralernent é q u i p é s e t qlii i:9ni.rSit+rl.
beaucoup (1’ actifs n e trouve-3t, p-1 us riéceesa!~1-e de: t.ravai 1 ler dans le ck,arnps . 1 ï 5
jirorf?clont, a l o r s 5 une rets a t tic-, progress i.Jca I.xui ixiimc~~ic:t= p a r
un rep12 s.lt‘ ics ~~/-.ari!~ ri
(1)
de case et les bovins
2 Pendant ce t,e;rlps 1 ews Bpwses corltinuewt 21 di I’ iger- de:::
iquipes de production dans lies ri.zièr-es :kr wl !X :~):J.JI(? parmi les femmes do ri,~~!k~.~eus~-~
3”i 1. let Les.
. Dans la zone ‘Q 1;s plupart des paysar;~ lat?wlrent e n bil..lon dans 1 PS
.
r,izLeres. Or ce labour s e SI t.1.1~~ e n nette c9ncurr:ricQ :+.tiec l e s a r c l a g e de5 céréalec;
siur ?P plateau. Cela expl Ls;uc
i s t‘nr te prPsence cl’ crïlar1t.s et de femmes sur les
cha~ys de sorgho où i 1s efii‘r:ctuen t le sarclage yeildarrt que les hommes

-57-
Il
.*.. . *.. El

- 38 _
. l'utilisation de la main-d'oeuvre
.----
La figure no 6 retrace l'évolution db calwldrier aglaic:ole au niveau de:;
exPlOit,atiOnS-type pour les zones d'oussouye,
Sindiali-t(alounayes i?t Fogny-Gombo.
Pour les 2 zones du Nord, la pointe de travail au cours de 1984 SI~ situe ley: Juin
et Juillet et vers Septembre pour Oussouye. Le déficit pluviométrique à Bandjikaki
ayant causé l'abandon des rizières aquatiques explique l'absence d'une 2è pointe
de travail en Septembre-Octobre qui normalement correspond à l'époque du labour et
repiquage du riz aquatique. L'accent accordé au riz de nappe (semis direct) à Sue1
explique l'intensité de l'utilisation du travail en Juin - Juillet comparable à la
situation dans la zone de Sindian-Kalounayes.
Le tableau no 15 résume et compare I'utiLisation du travail par culture
au niveau des 3 grands systèmes de culture de la Basse - Casamance.
Tableau no 15 : Utilisation du travail au nivrati oec 3 principaux ,système$, de culture
---
.--_--_l-.-I.- ---. -_-_-.-.-.l--
en Basse - Casamance.
douces . . . . . .
Riz de nappe.........
. . . . . . . . . . . .
Arach.-mil ; Arach.Sd
l
I............,..
I
I
1

.
i
_---
-.--_-
--w.-

Figut-e no 6 : EvoluticP? de l'utilisaticn du travail erg 1W
-
_----
- 3 9 -
Sindian-Kalounayes
A. M. SJ. J. A. S. 0. N. D.
J .
F. M.
mois
Pogny-Gombo
journ&-hommes
A. M. J, J. A. S. 0. N. 1). J. F. M.
mclis
120
11C
100
90
60
70
60
5C
40
30
20
1 C)
A. 14. .J .
j I
A, ,;. 0. N. !;. J * F'.
M.
:WiC

- 40 I
Le système de culture dans la zone d'oussouye est essentiell,cment .axé
SII~ la riziculture, qui en 1983, a consommé 67 % des temps de travaux, et en 1984,
année pluvieuse, 78 %, pour l'ensemble des activités agricoles.
Dans la zone mandinguisée (Sindian-Kalounayesj l'accent est mis sur
l'exploitation du plateau mais il existe des possibilités importantes pour la
riziculture. Ainsi en année sèche (1983) I'affectation du travail est de 75 % sur
le plateau et 25 % dans les rizières. En année pluvieuse (1984) les rapports sont
respectivement de 57 et de 43 % car les femmes consacrent relativement pl.us de temps
au r.iz.
Dans le Fogny-Combo la riziculture (nappe et aquatique) est devenue moins
im;;ortante ces deux dernières années assez défj.citaires. C'est pourquoi les ciiltures
de p-ta-teau
o n t c o n s o m m é 9 0 % d e l a m a i n - d ’ o e u v r e er: 1 9 8 3 e t 8 0 % en 1 9 8 4 .
A côté de la main-d'oeuvre familiale, les unitks traditionnelles del
production peuvent recouvr'1.r à de la main--d'oeuvre ex.térieure, en faisant.
i 6:. 3 1 LA::.
souvent. appel aux sociétés de travail.
2 .- La situation céréalière ah niveau des exploitations (tableau II" 16j
- - - - -
_..--__I_--_-
Tableau no i0 : Quantités OL> céréaies produites par tête dans les villages suibi.s
.~~-
-.-
---
1
I
Quantité produite par U.C.
. . . . . . . ..).......
ioudia-0uoloff . . . . . . . . . . . . .
,...*.......a.*.“.
I Tendimirne . . . . . . . . . . . . . . . . . .
-I_-.--
. . . . . . . . . . . . . ..I.‘....
.L........"..
~.._. ,--.---_
!
Bandiik.iki O1...,.........e.

..* . . . . .

- 41 -
En 1984 - 85, le bilan céréalier, estimé sur ia norme F.A.O. dc: 2OL3 kg
de céréales par tête par an,n'ast positif que pour les villages ‘je Boulandor~ et de
Micdieg (zone de Sindian-Kalounayes). AinsI 8 villages suivis sur ici connaissent un
déficit de production, comme c'était le cas en 1982-83. Pour certains villages
déficitaires (Boukitingo, Loudia-Ouolof), ia situation céréalière s'est améliorée
par rapport à la dernière saison en raison d'une pluviométrie élevée. Le déficit
pl.uviom,étrique qui a prévalu à Bandjikaki et à Mahamouda, explique la situation
&réalière précaire dans ces villages. Par rapport aux 3 dernières années,, la
campagne qui s'achève s'est traduite par une amélioration relative de la quantité
(moyenne annuelle) de céréales potentiellement disp,onibles après la r&c(Jlte
(1.81 kg/U.C.l
en 1984-85 par rapport à 88,1 kg/U.C. en 1983-84 et 143,:' kg/U.C.
et> 3.982-83 ) . Cette évolution semble suivre le niveau de la pluviométrie annuelle
mais doit aussi être mise en rapport avec T-es variations annuell.es des surfaces
cultivées en céréales, des rendements et la -taille démographique des exploitations
suivies.
3.- Les revenus de La production végetale pour les campagnes agric,Jl.es
-. - - - - -
1983 , 1984.
Les compc)santes du revenu fami.Lial
sont d6finies en rapport avec 1;~
périodicité des activités agricoles et la source des revenus :
* Le revenu de la campagne agricole qui comprend 2 parties :
a,/- Le revenu de la production végétale pour la campagne (tableau 161
~-
qui représente la somme des valeurs monétaires, et non monétaires
ti.rées des produits et sous-produits des cultures d'hivernage.
B/- Le revenu additionnel tir& de .la mise en location du matériel
agi*icole dans les zones R traction ;anjmal e) et. Les reV9nus de In
vente des produits d’élevage pour les <animaux inttiigrés 2 l'esplc:it.üI. ,I
* Le revenus agricole de contre-saison et les revenus des activités nor+
agricoles.
Parmi les premiers on note rwtamment le maralchage et- les
revenus de la production fruitière (vergers).
Les rii YIGrcnces de revenus de la production végétale uo1.w 1 C<C; czirnpsqec:
1983 et; 1384 (Tablea!] n” 1’1’) , entre les zones doivent: être vues sc..bus 1 ' ar!gl.c ,lec:
ressources di sponi b i r):> ( ter re, main-d ’ oeuvre. charge:,s <dï prod~:ct;r,!n), ?t C!I? i 'II~ i-
l i :;riti c)rI du travai 1 ;-ii1 ni veau de chaque exploi tal:ici’~- t.ype.
.--_---. - - -
1. Voir d<:finit.iorr clt~ I 'unité de con~orrlmation en rlo? es dii ?,able;1:: II" ;t;

-4,‘-
.
.

d .
?
.

-



-

.-
h‘ .
.

.

.-


-.
.a


w .
-
.-

I
-

.-
c+
.
. . . . . .

?
????
‘.-

.-
-Y
$2
22
03
9-F . V. . . . . . .
-
SS
h A


.-
-

t .
.-
.-


.-
-

????????????

.I
.-


.-

n>
-


h
.-
L


-
-


.-
V
-


-
-


u
wl .
-


-
-


.-
cm


-
?
.-

V

-
h -2
L)-.
*-


.-

ch .
-

.-
Y


.-
-


.w

-
.-
.


.-
-


.-
k
-

????????????????????

-
-----C.--C.-<-.----C--.----C----C--..
.
.,,,,,.-.-,,,,,,,,,,-n,.--,--,--,
.
m
.
.

- 43 -
La variation du revenu brut de la production Végétale entre ies 2 saisons
s'explique par la variation des surfaces mises en culture et dans certains cas par
celle des rendements (voir les résultats du suivi agronomique). Les surf’i3Ces Cul ti--.
vées ont augmenté de 13 % en moyenne au niveau des exploitations représentatives
d'cù sont tirées les valeurs moyennes qui constituent l'exploitation-type). Four
ces mêmes exploitations les rendements ont augmenté à Oussouye.
Malgré une faible baisse de la surface moyenne par exploitation-type
entre les 2 saisons, le revenu brut a baissé substantiellement dans le FOgny-Combo.
La situation est à lier avec la pluviométrie (Bandjikaki) et le manque de semences
d'arachide.
Au niveau des valeurs unitaires (comparables), le revenu net it l'hectare
a augmenté au niveau de chaque zone, à l'exception de Niaguis. On peut constater
que le revenu de la production végétale en Basse-Cssamance oscille entre 37.i)OC
c:t: '55.000 F.CFA par hectare au cours des 2 dernières années. Au cours de la saison
i '%%L-pl!J > le revenu moyen est: de 49.600 F.CFA/kectare,
avec de Ires fai.bles Jsriatlc:b ;
pour les exploitations-type à Oussouye, â Niaguis, dans le Blouf et le Fogny-Combo.
C'est uniquement dans la zone de Sindian-Kalounayes, que ce revenu a dépassé
66.000 F.CFA/hectare.
L'intensité de l'utilisation de la main-d'oeuvre au niveau des exploi-
tations-type a augmenté de la campagne 1983-84 à 1984-85, à l'exception (de li3 zone
du Fogny-Combo. L'augmentation du revenu journalier- a Oussouye, dans le Blouf, et
le Sindian Kalounayes indi.que qu'il y a une forte amélioration de la producl;ivitG
du travail d'une saison à l'autre. Les revenus par Aniti: de travail (ou actiC)
suivent la même tendance, La situation s'est: dégradée pour le Fogny-Combe quand on
observe tous les indicateurs de performance par rapport à l'année précédente,
4.-- Les activités de contre saison et les activités non agricoles et
--vs..----
leur contribution à La formation du revenu familial.
On a regroupé dans cette rubrique l'elevagel,
pour .les (animaux integrés et
l'ensemble des activités lucratives entreprises par 1 es membres, de l'explo~tatior! er.
dehors des travaux agricoles d'hivernage.
Le tableau no 18 distingue le revenu de 13 campagne de ceux til+s des ai:!.;
2
vi ?.és agricoles de contre saison regroupees avec le5 ae1-.iVit;é:; non agr~icole: I
L'importance des activites varie d'un village ri l'alitre.
------
1. Le système d'élevage dans sa contributiot! a11 f’r~n,~t j 171u~c-:rt~~~nt. <if,‘: cx~.ilo: tar ic;tl::
fait l'objet d'un document séparé.
2 . Le revenu agricole inclut donc le revenu de la production végétales .oo~.:r ia car~p:~;r~~~
et le revenu de la culture marbîchère et fruitière de contre saison.
I

Tableau No 18
._ _ .-
Ccntributiûn dü Y?t3veiÏü I~~II agricole d la forma-tien du revenu
familial en 1984 en Basse-Casamance
l-
Revenu de la campagne
Revenu agricole de contre-
Revenu familial!Rapport (2):
(l)+(2)
j

(2)+(l)
Zones
Activités principales 1
(1)
saison + Revenu non agricole
I?)
Production
Autres
Valeur
X du rev.Prod. j
(3) j
(1)i
végétale (2) 1 activités
totale
végétale
l
I
I
1
J
s
Loudia-Ouolof (cuE,MR,PTC)
126.244
j
3.733
1
96,420
/
76,3
237.397
41,4
Boukitingo (CUE, PE) .* =..
82.442
j
ï.100
39.531
!
47,Y
lî3.C7?
32,l
I
I
Mahamouda (MR, CUE) . . ..C.
79.107
3.700
78.106
98,7
160.913
j
48,5
l
II
I
Tendimane (CUE) . . . . . ...*..
193.357
8.567
23.040
11,9
224.964
'1
10,2
/
Maoua (MR, CUE) . ..a......
179.165
1
1.167
52.085
29,0
232.417
j
22-J -
III
I
Boulom (MR, CUE) . . . . . . . ..s
228.721
23.167
I
120.424
53,F
372.312
/
J2,3
\\
/
IV
Boulandor (PE, CUE) a*.*...
440.950
17.483
/
80.916
j
18.3
!
539.349
15,0
/
Médieg (PTC, CUE) . . . . . . . . .
559.950
38.552
I
43.886
I
758
I
642.388
1
678
l
V
Bandjikaki (CUE, PE) . . . . . .
115.727
2.867
/
77.022
66
195.616
39,4
Sue1 (CUE) . . . . . . . . . . . . . . . .
166.557
20.200
I
25.256
15,l
212.013
li,9
L
1. CUE = Cueillette ; PC = petit commerce ; MR = maraîchage ; PE = pêche
2. Revenu de la production végétaley chtenue en rr~lr\\~i~+~+-
1 UI"L IUUII
c, 1
2. 'ensemble
des prûductiorls eî en caicuiant ia moyenne pour les
15 exploitations par village. Les valeurs présentées diffèrent du revenu moyen au niveau des exploitations-type.
-3. Revenu additionnel provenant de la mise en Location des materiels et le revenu monétaire declaré poür !a vente {<es produits
d'élevage pour les animaux intégres à la concession.

-45-
Le revenu tiré des activités de contre saison et des activites non
agricoles est aussi important que celui provenant de la production vëgê~~a.1~:
d'hivernage à Mahamouda, et il. représente une contribution importante aii revenu
global surtout dans les villages où l'activité maraîchère est assez dtlveloppke
(Boulo!m).
Dans le Nord (Boulandos, Médieg, Suel), avec une prédominance des cultures
de plateau, les activités non agricoles ont une contribution relativement faible
dans la formation du revenu familial.

- 46 -
IV.
-
//
ONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
-:-:-:-:-:-
L'année 1984 a vu se réaliser une certaine amélioration des performances
des unités de production en Basse - Casamance ; elles ont en effet obtenu un
meilleur bilan céréalier, surtout pour les villages des zones les plus humides.
Pour arriver à cette situation, les voies et moyens utilisés variaient
d'un village à un autre :
A Médieg et Tendimane l'accent a été mis sur la culture du mil, et s'est
traduit par une forte augmentation des superficies et une amélioration très sensible
des rendements. A Boulandor, l'introduction du semoir dans les rizières z permis
d'effectuer des semis précoces et avec la bonne pluviométrie d'accroître les
rendements en riz.
Dans la zone d'Oussouye, les paysans ont Yait moins d'arachide que
d'habitude,
et ont parallèl.em.ent augmenté les surfaces en riz, situation favorisée
par La bonne pluviométrie. Si les surfaces ont augmenté,
les rendements sont restes
constants.
Pour la zone V, (Sue1 - Bandjikakij, la pluviométrie a été déficitaire
et la culture du riz n'a pas réussi. A cela esi venu s'ajouter le fait quo les
paysans n'ont pas augmenté les surfaces en céréales.
Si la situation s'est améliorée par rapport à 1983, il reste cependant
que :Les unités de production présentent un déficit céréalier dont la ri:sorpt.i.on
a nécessité le déploiement de certaines stratégies ii .savoir :
- l'extension des surfaces en arachide pour disposer de numeraire pour
l'achat de céréales. Ainsi malgré le désengagement de 1'Etat dans la
fourniture de semences, les paysans ont pu satisfaire leurs besodns
en semences.
- Le développement des activités non agricoles qui participerAt 5 L'ANGE--
lioration du revenu. Ainsi à Oussouye,
elles ont contribu pour ;30 %
au revenu familial.

- 47-
Dans la zone II, la contribution des actiwtes non agricoles atr revenu
familial à égalé celle liée aux activités agricoles. Dans ia zone de Sincljar-
Kalounaye, le bilan céréalier est positif', du fait d'une intensificatior-. des culture:-
exondées. Ceci pourrait expliquer la faible contribution des activité? non agricoles
au revenu familial. A Bandjikaki, les activités non agricoles ont tZté d'un apport
substantiel 66 % du revenu agricole, et 39 % du revenu ramilial.
Face à cette situation certa ins thèmes autour desquels travaillent
l'équipe Système
s'avèrent pertinents
1 .- Pour le riz de nappe les variétés D,J-12-519
et TRAT 133 sont bien
appréciées par les paysans. En conditions réelles de culture elles produisent plus
que: les variétés locales. Les doses d'engrais, jadjs recommandées pour ::e::te
cui.ture, peuvent être réduites : ainsi dans les rizieres assez productives, avec
1.00 kg/ha de 8:18:27 et 75 kg/ha d'urée, le rendement espéré se situe aux environs
citr 2500 kg/ha ; dans les rizières très i;iricleP '31.1 :jab.Ieuses des facteurs autres que
la fertilisation limitent la production ( tcixiclte ferrique, stress hydriyue).
L'utilisation du semoir dans ces rizières esl. un6 technologie t;rEs intéressante dans
l.a mesure où le semis en ligne facilite le sarclage. Pour ce même thème l'utilisation
\\:[E' l."?erbicide Ronstar 250 CE, qui réduir; de 'moitié le temps de ,sarclage s'avl:re
très rentable.
2 .- Le maïs répond bien à l'engrais si!r' un sol avec un certain niveau
d.e matière organique. Cette réponse n'est pas effeci.ive sur des sols paLrvres. Le
sarclage-buttage du maïs peut être fait mécaniquement-I Cette technique de sarclagr
des céréales de plateau est plus rapide,que le sarclage manuel avec un rendement
equivalent. Elle permet aussi une ,~?;ilisation plus intense des boeufs de trait.
et du matériel.
3.- Pour les hommes dans le système mantling,uisé, à partir du mois d'Août,
3n ,a une période creuse dans le calendrier, agricole, Elle peut être valorisée
avec le semis des cultures de fin de cycle.
Ainsi tes vari,étés a m é l i o r é e s cdc
Torgho semées dans la première clui.nzaine, San:: t3rI@;3::s, donnent des reridewn t:;
ir; 800 à 1000 kg/ha ; la variéte de niébi, W3-57 ~;c~rnCc dan:; la 2G qt:inzai.net
i’ Août, produit GO(! kg/ha. Lq+:a Gt.utles C~~IL
.ie n iGb2 rn dtSrobGe sont act~lrllcwen 1.
~3.3 cours .

-48-
:
4 .- Les patates douces, après une culture de riz, constituent une voie
tres intéressante. En fonction de la situation sur la toposéquence, et de la
pluviométrie de l'année, les rendements vont de 5 à 10 tonnes/ha de patates com-
mercialisables à Djibélor. En champ paysan les rendements varient entre 2 et 5 t/ha.
Les perspectives
Après trois campagnes agricoles, une revus-évaluation du programme a été
entreprise. Elle s'est faite en un certain nombre d'étapes :
1 .- examen du zonage et du dispositif au niveau des villages d'inter-
ventiorï ;
2 .- examen de l'echanti llonnage au niveau des exploitations suivies
3.- réflexion sur les enquêtes, les essais, le suivi a mettre en place,
Firi liaison avec les objectifs poursuivis et les thèmes de recherche prioritai-es
qu.i découlent eux-mêmes du diagnostic pose par l'équipe, à l'issue ade ses trois
années de recherche.
Les discussions 3ur le zonage ont permis de confirmer la pertinence des
Cri tères,
de réajuster les contours des zones et de décider du choix tics vil.'ages
d'intervention.
. Le village de Médieg a été abahdonne (similarité avec Boulandor! au
profit de Toukara. Ici les rizières ne sont plus cultivées, ceci constitue 1.i11
chnngement important dans :Le systeme de production qu'il faut suivre surtout avec
la pluviométrie actuelle.
. Le village de Mahamouda (zone II) a été abandonné, dans La rlleSUJ”C où
les résultats obtenus à Tendimane peuvent être appliqués dans ce village.
- Boulom n'est pas retenu comme un village d'intervention mais pourrai-t
en collaboration avec le PIDAC, faire l'objet d'un suivi des actions de mllltipli-
cation des semenc.es et de motorisation.
Ainsi il a été retenu :
Zone t
:
%l.éki - Boukitingo - Loudia - Ouolof
Séléki est. un village représentatif ou se df?ve.loppca une
nci.ion de pêche assez important,e.

- 49-
Zone II :
Tendimane
Zone
III :
Maoua
Zone IV
:
Boulandor, Toukara
Zone V :
Bandjikaki - Sue1
L'échantillon a été réajusté au niveau des villages pour tenir compte
des (aspects liés au fonctionnement : les critères utilisés ont trait à la rési-
dence, la concession, le nombre de ménages indépendants, la taille. Dans les zones
à traction animale, on a procédé à une stratification de l'échantillon ; les deux
strates étant les ménages équipés et les ménages non équipés. L'échantillon est
tiré dans chacune des strates.
L'examen des enquêtes, du suivi agronomique et des essais a abouti aux
conclusions suivantes :
- Nécessité de faire le point sur les données recueillies dans le cadre
des enquêtes sur le fonctionnement des systèmes et sur le suivi de l'exécution des
techniques. Ces deux volets laisseront la place à il) un suivi permanent sur les
exploitations qui a comme objectif la mise à jour périodique des informations pour
.L'éta.blissement d'une banque de données permanentes. (2) un suivi des itinéraires
techniques,
sur un nombre réduit des concessions en 'vue d'étudier les facteurs qui
déterminent le rendement en milieu paysan (effets des pratiques utilisées, causes
de leur mise en oeuvre).
- Pour les essais en milieu paysan, nécessité d'augmenter le nombre de
répétititons à l'intérieur du village (plus grand nombre de paysans) et d'un
villa,ge 5 un autre, pour une meilleure évaluation statistique des technologies.
A côté de ces différentes actions, quelques axes nouveaux seront initiés :
l.- Le développement de la traction animale dans ses aspects
techniques,
économiques et sociaux (rentabilité, problème de crédit...)
2.- La valorisation des résidus de récolte, devenue plus importante
5 cause du développement des cultures de plateau et l'amélioration des conditions
sanitaires des animaux, qui donnent au volet élevage une importance particulière
parmi les activités du programme Système.

- 50 -
3 .- Avec la nouvelle politique agricole, et son corrollaire de
responsabilisation des producteurs, l'étude des organisations villageoises et
supra-villageoises (communautés rurales, sections villageoises, groupements de
jeunes,, associations traditionnelles) devient prioritaire. Ceci va permettre entre
autres d'ouvrir un dialogue sur les possibilités de changement.
4 .- Avec le concours des populations de Basse-Casamance, le PIDAC
a commencé un vaste programme de construction de barrages anti-sel pour protéger
les rizières contre l'avancée du sel et récupérer les terres actuellement envahies
par le sel. Un suivi agro-socio-économique des sites effectifs ou potentiels de
certains de ces ouvrages sera mis en place pour mesurer leurs effets et définir
les conditions optimales de leur valorisation.

- 51 -
//)
// ))IBLIOGRAPHIE
DIOUF M.
:
La Basse-Casamance : Organisation sociale, système foncier et
migration - ISRA, 1984.
FALL A.
:
Situation actuelle de l'environnement et de l'utilisation du
parc de matériels de culture attelee en Basse-Casamance -
ISRA,
Mai
1985.
JOLLI' C., M. KAMUANGA, S. SALL et J. POSNER :
La situation céréalière en milieu paysan de Basse-Casamance :
résultats d'une enquête de !er-rain. Document. de travail,
Département Systèmes de Production - ISRA, 1985.
LO, M.
:
La recherche sur les Systèmes de Production en Basse-Casarnance :
quelques résultats du suivi agronomique (1982, 1982, :L984 i.
ISRA - Avril 1985.
:POSNE:R J. , KAMUANGA M., et S. SALL :
Les Systèmes de Production en Basse Xasamance et les strakegit?s
paysannes face au déficit pluviométrique. Travaux et Document
Département Systèmes de Production, ISRA, Août 1985.
SALL, , S . , KAMUANGA M., POSNER QJ. et al. :
La recherche sur les Systèmes de Production en Basse-Casamancr- .-
ISRA, 1983, 1984.
SONKC M.L.
:
Les, Systèmes d'élevage en Basse-Casamance : bilan des connais-.
sances acquises et étude monographique des systèmes d'é:Lt!vage,
à Boulandor - ISRA, Juillet 1985.

--
// - )- N N E X E S
-
-:-:-:-:-

w-----m
??
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
1_
.
TO

JWFQ?
??????
?
?
1. ? ? ? ? ? ? ? ? -r ? ? ? ? ? ?
T
?
?
?
?
? I
JoprnlW
? l- ? ? ? ? ? ? ?I ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
BWPPE
t*w m-m-T
1 I
rw*rfPnr
. .
.,
-”
.---w
._
----.
------
---- ---
-
-
0
UZl
I’SS
*p
.t,
or
tv
:
t
K
s&
o&
ot
m
w
9'29
TO1
1s
,S’W
an
*‘t1
SI
I'tt

tlt

.*ft
?
2
t’9
ppî

't

"01
???
?!‘wt
6&

?!tt

t
U
zl
Lt
?
t9
ap
S9
?
?
SO
9’22
ot
????
m
ttt
on
?????
ëül
9’wt
tt
I
‘at
i
~-
*l-z-l
iit
I
9t
I
I

et
!
I

w
I
I
61
?
?
&&
t*w
9tt
?
OT

9'6ft

9%
C'LB
u

P'BC

S'U

,'W
W
w
vtt

*'ta*
t'u
c*9t
Z'lf
S*W

6'tt

tl
,'tt
?
?
oct

VSK

S'Ct2
L't6t
o*tut,
St
t-t
?
?
s
n

r&
_ot
t
o I l
sa: 0
it’ot '
??
0
0
5’6
0
,?!'ot
III
*tt
t9t
s*Tot

mJrn,f-
02
l
o
M
Lt

Sg*t
*GI

et
,*,t
vo
et
0
0
?
0
vt
0
0
0
0
0
!t%
0

St
0
0
0
?
?
tc
.
?‘W
S’tt
S’W
lot
s'tt

ot
n

~

v'1t
s*tr
t*et
n

I'M
c
t
5
6
c
C
S?!
C
t
I
s
1
.
?
?
ma9
.

- - -
I
i
1’
i
1’
]
-/
i Superficie
CULTURZS
Riz
Riz
Riz
, T o t a l
I
I
I
I
Pluvial 1
,Arachide ,tlil/Sor3ho,
il018
1 ~~t;~e. 'total pnr er-
t
1 repiqué 1 do
I
nowa I
riz
Villagel8
Annéea
1
strict
Iploitation
I
I
I
I
l
'
ulid-
I
I
I
1
1
I
1 Loudia-OuoloSf........ 1982
I Q
I 44
10
?????
?? ? ? ? ? ? ? ?
1983
I AA 4 0
i
Q
IN 2
I
4 2
t 36 56
I
0
1* 1
I
1
;
1.77
I
1984
I
51i
0
I
2
53 I
381 0
;
5 !
4
1.55
1 Boukltingo....:....... 1982
I 7
I 39
10
l 0
/
0
1,oo
1983
I 32 35
I”D
47
t s1 53
I
0
0
1,2b
1984
I
42 I
0
I
l2 5
t
47 I
51 I
0
I
o
!
:. -
/ .
I
t
1
I
I
1
I
+
.N-yy-2
1 Uahamouda.............
1982
1 y3
I 2
1 20
I 0
I Q
2,PO
I
1983
'i l9 5
13
‘1 Ag 79
l
0
I
3
/
2,05
1984
I
19 I
2
1
ici
I
27 I
53 I
0
t
O4
13 I
1,RO
I TcrndiaMs............. 1982
1 N
140
i 0
i 13
)
1#40
I
1903
0
I
17
1 ” 1
I Ao 18
I A3 SQ
:
712,5
i
N
0
1,68
1984
I
OI
18 1

1
18 1
51 1
16 1
A1
ii
2,12
t
I
I
1
I
1
I
I
I
I
1
1
1 BouloR................
1982
116
I Q
i 58
I 22
I 0
I 0
' 2.07
1983
l 33 '21
Il5
IQ
I 2o 2
'
1,68
I
1984
I
19 I
27 I
1
1 3s 47 1 35 16 1 ’ 0
I
27 25 i
12 I
1,42
I uoua ..:.............. 19‘82
126
14
I 12
l 1
I
3,51
I
1983
i 5 3
117 12
l 35 22
I 3g 57
I l3 5
15
I
1
' 3.14
I
1954
I
7 I
18 1
5 f
301
42 1
3
I
19 I
I
I
1
I
1
I
1
I
-*--
1 Boulandor.....,.....,.
1982
Il5
i
1983
I 3 N
I
13
1'1
I 23 14
I 55 64
I 8 15
I
7
1
0

6:85
I
1984
I
1
i
17 I
1
19 I
50 I
i5 i
16 I
0
I
7,24
1 WLdirg............,... 1982
1 3
Il0
l Q
j 13
I . . '
I 0
1
5,04
1983
A
19
IQ
. 13
I 53 62
t 27 20
l
4
l
1
(
4,84
i
1984
I
11
lll OI
11 I
52 I
29 I
7
I
1
j
5,73
1
I
t
I
I
I
,
4
1
1
1
BandjlkJti......,.....
$88;
123
I 0
Il7
140
I 40
Il5
1

4.03
I
I
31
6 3
I O 0
1 5 6
10
i:*z;
I
1984
I
lA N
I
2
I
l7 3
i
2
I
80 1
2
I
8
I
8
/
>
1 Suml*.................
1982
I
I -
I
1983
1-N.
I-6
??
? ? ?
j-6
I -55
1-26
1
N
;-
i
iO,5
5,05
198A
1
7
9
I
76 1
14 I
1 I
0 l
5.53
I
I
I
Z - 8urI8ca négiigaPi8 entre 3 ??t 1%
??
ir’a pas été suivi an 1982.

. .
x
g
?
a
. . .
0

??
tn
?
ru
;
.


??
??
?
0
P
?
?
?
0
*
x tu P! rn . . . .
. . . . . .


?
?
?
rd F
0
?
?
w
?
.
.

?
?
0

?
?
?
?
e
. . . . . . ? ?
?
v
?
?
...... ...... ...... ...... ...... ......
0
___---------
?
??????
??????
??????
??????
__-------.------
P’O
_-_---------de
m----m--.------
.------m----m-
I
i . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
:
b .
v 6
--
--
--
_-
.-
g
a . . . . . . . . . . . . . . . . * . . . . . . . . . . .
--
--
0
_-
P
“4
.-
P
“4
-
Iu
*
*

--“.---

-
._-,___
-
_--