DIRECTION DE RECHERCHES SUR LES SysmS AGRAIRES ...
DIRECTION DE RECHERCHES
SUR LES SysmS
AGRAIRES
EQUIPE SYSTEMES DU SXTEUR CEWIZE SUD
REFERENCE : SËIKR (D&siré Y.).- Farticipa~i.ori
paysanne dans l'am%rmgement
<'un terroir
vi.Llagmis
: le cas de N&inb tab.a/ D&irG Y. WR..
Dakar : Direction
de r=mhm
sur Les systhes
agraires de
1' I.S.R.A.,
Déc. 1987.- 12 pe ( Documt
de travail
87 -7)

*If
t
il.
.FI
-.
: .”
‘.
i’



r
.

CH&PITRE 1: - FHESENT~TION
DU VILLf%SE
LE? village
de
Ndimb
Taba
est
çi tues çur
la
ter-rac>çe
CU1 lu~~~~j.a-al luviale
er1 bort~ure
du
Eaa-balang,
limite
nard euest
de
l."arrorrdissement
de
k!édinzzs Sabakh avec 1 ' arrondissement
de FI~.~~KLs+:o y
Il
et;%
lacalisé
au
nard
de
la
communaut&
rurale
de Kaymcir.
%a
t~rrciir
est
daminé
A
1'Eçt
par
des
plateau>:
cuira5iE;&ci
à par?.ir
desquels
se
développe
un ruissellement
entrainant
une forte
éro-;z.i?n
(1.) consid&r&-e
de plus
en p?.us agressive
par les populatians.
F&tt
!atini"i
--~-
Or Pc!aulaticx7
totale,
tatale
--
.-.----1---

I
.i I
1
-...
.._
.--.
-.\\
.
.
c



4
)II
**
LIENS QE PARENTE ENTRE CHEFS DE CO&ESSION
VILLAGE DE NDIMB - TABA
A
/
*
Homme f femme d&CdC
&./
0
Honfmc / femme ou village
h
z.
0
Homnr
BYQCunc
~POU
I
Concusinn
n’ll
COflC&on
n*Z
Conctssiitn n’l
Ccncesrlon
n*U
I

Le
village,
dun t
l;:,,
2
~fundatiort
t-eman t.et-ai
t
au:.
direrrr
des
-ci. 1 lageais
A
plcte;
de
350
an s y
campte
A
pr&sen
t
d E? i-i x
famiï
16x5
anciennement
installées
:
‘1 es
KEEE
et
le5
CISÇE.
Le!5
p r P fli -i E Y" Ej
cnnsti
tuent
plus
des
trois
quarts
de
la
population
totale
tandis
que
les
CISSE,
descendants
directs
du
fondateur
Y ne sont
p 1 us qC,r ’ cine
sect 1 fJ
famille,
ils
habitent
le
hameau
de Ndimb
Ngouille.
Les
KEEE scn
retrouvent
dan-i
les
hameau::
de
Ndimb
Ndianka
et
Ndimb
Taba.
c?f ces
deux
familles
se sant
joints
::
-
le5
THIAM,
regraupbç
au sein
d’une
marne concession
dans
le
hameau
de Ndimb
Taba
9
- Les
SARR,
arrivés
en 1945
et
répartis
entre
dect:.:
cancessians
dont
1 ‘une
A Ndimb
Ngauil
le
et
1 ‘autre
A Ndimb
Taba
;
-
les
DIALLO,
ariginaires
de Guinée,
vivent
dans.
le
vil
I.a.ge
depwis
1965
;
- le-;
FALL
et
les
CISSE
arrivés
respectivement
en
1’383
et
S9%5?
habit,ent
le
hameau
de Ndimb
Ngnuille.
Les
liens
de parenté
unissant
la majeure
partie
de
la
pclp~~latior~
(t-f.schéma
A) r les
liens
d’al.liance
(cf.sch&ma
E) entre
famille
et
la
iiinnne
intégration
des
ncx\\veaux
arrivants
entrainent
le développwmen
t
d ’ un
sentiment
pCXW&!
” d’gtt-e
taus
parents
‘II
11-i pourraient
aussi.
servit-
de
sùuç-basement
A. une
cohésion
? une
mobilisation
g&nérale
du
village.
Il
en
va de mZme
de
1 ’ exic;tence
de groupements
Ii MbataayY.

par
,w:.:e
à 1’ int&rieur
desquels
an note
des
sacts-gTULtpei~el-i.ts
par
3ge.
!y: e ç
g rnupemen
t Y
en
plUET
de5. visées
récréatives
3 sont
une
marque
de
x~l idari
tP
qui
se
manifeste
par
l’entre-aide
çcms
.frtr-me
de priSt.5
5?t/w
” Ndawtal
” .
1
r,
” A
- .Fancier
La carte
du relevé
parcellaire
<cf.
cadastre
de Ndimb)
donnti
une
wperf
icie
totale
de
327
hectares
scsi t i f 3 hectare-i
par
irtdivicli.!
et
‘2 * 4
hectares
par
actif
a
Ces
mO~.~ennes
:
cachent
cependant
(ïi [ïJ 53
i-:liff&rences
cnnsidérables
entre
les
superficies
disponibles
peut-
‘le-
ï: ci n c es ç i ri n c;
anciennement
inc,tal
l&-es
et
ce 1 1 Pc, r-+QuvEt :: 1 eiriiin
t
at- r.i. v&es
iïiarls
1. E
village.
C3n
note
3uçsi
au
sein
des
dei.iix
g rcxtpe5
cl e ‘2.
1.A
i. ,f f & r e n c f- 5
importantes
dans
lf-
disponible
fanr
iet-
e p 1: r p
exaloitatxcsnç
de
la
mi3me concession
I
1.3
- FAtipement
et
Cheptel
de .-trait
Le malx5riel.
de culture
est
principalement
ccrnséitut-
i-1~ houes
sise
e? t
de
semoirs.
Il
y a en moyenne
plus
di un semoir
et
plus
d’une
huue
par
explc3itatian
= Ce
matk+ri.el
est
Vétl.tSti3
et. seule
la
pr&ser~ce
d ’ ui-i
f I-trgerczn
dans
Xe vil lage
perm~-t
CIE! le
maintenir
utilisable.
Il
en est
de
m’t-me
du
matériel
de
transpûrt
*
Celui-ci
comprend
4 charrettes
&quines
et
5
charrettes
bcwinec;
y Cancernant
le cheptel
de trait,
CXT
dénombre
danç
le vilage
7 paires
de boeufs;,
33 chevau>:
et
2 Zincs.

-*
3
*
i”4 - Cheptel
d’klevatle-
_- t
L’activitP
d’&levage
cancerne
w.rtou
t
les
petits
ruminants
caprins
(225)
et
ovins
(93).
POLIT les bovins,
il n’existe
qu’un
seul
trwpeau
de
55
ti?tes
dans
le
village
bien
que
la proximitè
du
kaa-bolong
fElSSC?
du
terroir
cine
tnne
de
pZtt..tra.ge
pâtir
de pnmbrei.t:*!
troupeaux
en saison
s&che.
1.5
- Activités
de
production
Les
activités
de
prc7duc
tion
dans
le
vi I lage
tourr3er.l
t
essentiel.
lement
autour
de
1 ’ agricctl
ture
C?h
dominer-i
t
le
mil
e t
l’arachide.
La culture
du maïs
sous
contrat
avec
la SCIDEVA a disparct.
Seul
le
maïs
de case
reste
maintenu.
A cela
5’ajoute
l’activité
de maralchage
cje fin
d’hivernage
r&alisée
aussi
bien
par
lEE3 hommes
que
par
1 e5
femmes
dans
le
bas-fond
.
Certains
paysans
du
village
exercent
des
ac tivi
t:&s
extra-agricoles,
c’est
le
cas de la famille
THIAM
!forgeronf
a Pl. y a
par
ailleurs
un maçon
et
un
téfanké,

2’
*
.
;
.
e
.
.

..i
.-Y
%s.
ssl .
CHAPITRE II -- MiJEILIÇATIi::!N
DES VILLAGEOIS
F'üUR LE$
,<
TRAVAUX COLLECTIFS
D'AMEt+lAGEMEN-f
“.1
..&L”lri
- H athér;es
de travail
2.1.2.1
.- Efltdtr et ana1ys.e du miliett
--...-'------

.-i
1 t oGcasior1
d” exprimer
le
-iouha
ut de dic3poçer
d ’ une
technique
de
lutte
anti-érc3sive
efficace.
E 1 1 E? ;i
ainsi
servi
de
point
de d&pat-t
A
1 ‘analyse
du
phénom&ne
dans
ses
causes
et
çes
effets
et,
partant?
au
trayai.1
de
sensibilisation
et
canscientisation.
Pour
cela
la
méthode
de.
discussions
formelles
et/o!..\\
informelles,
individuelles,
par
petits
groupes
et
en
assembl&es
de
+illage
a été
utilisée.
Ces
discussions
avec les villageais
visaient
des échanges
de
points
de vue
sur
:
- les
çauseç
présumées
de
l'érosion
aussi
bien
celles
imputables
h
1 ‘action
humaine
(coupe
de bois,
utilisation
abusive
du mat&riel
agricole,
extensian
des
CLL 1 ~tures
jusqu’aux
pieds
des
plateaux)
que
CG?1 les
liées
à
1 ‘environnement
(présence
de
plateaux
cl-tirasshs
dominants
le terrair
villageais)
J
- 1~s effets
de l'krosicin
car”
les parcelles
de culture
et
donc
sut-
la
production
et
enfin
sur
les
voies
d’ accés
au vil
lage
;
- 1 ‘observation
de
1 ‘évolut.ian
du phtsnomène
;
- les moyens
de
lutte
çunnu~ et dispanib1e.s
et leur
efficacité?
;
-
1 ‘attitude
de
la
population
au cas
oh une
technique
serait
praposée
en réponse
A leur
demande
;
t ‘*
c
-. les
niveaux
d’intervention
pa-;sibleç.
Si
l'on
en
j tige
par les résultats,
une
prise
de conscience
cci3lfxtive
naquit
de ces
échanges
et
se développa
au
fur
et
2~ mçzsure
d E?S rencontres.
Celle-ci
paraissait
d’autant
plus
effective
qcre ceux
dont
les
parcel.lef>
n'étaient
pas encore
atteintes
les
considéraient
menac65es.
par
la
progression
du phénom&ne.
Cette
attitude
cznllettive
détermina
en partie
le
niveau
d’intervention
prioritairement
retenu
:
Aee. niveau
communauté
vi 1 laqeaise
* Deux autres
raisons
concourent
A ce
c ho i :.: :
-.
premièrement
i
l’aménagement
et
la
gestion
d Ll
terruir
ii. l, lageois
sont
suh~rdonnk
A 1 ’ existence
d ’ un conciensus
général
a.?.~
fi i’VE?EkLt
des
princ
ipatix
ut.i 1 isateurs
des
re5tiources
du
t.erroir,
ia
Lommunatk

villageoise
dans
son
ensemble.
Ils
ne
sacrraiwit
gtre
t-&a 1 is&3
par
un
individu
ni
par
un groupement
(Mbataa‘)
te15
qt.4: 1 ls
existent
dans
le village
j
1’1. deux iémemen
t ? sans
occulter
1 ‘existence
de conflits
internes,
:i. E village
est
lE? lieu
UZI les gens
se cannai., csent
et
peuvent
faire
j ouer
iune
sc3lidarité
de
y roupe
indis.pens.able
pour
la
mobilisation
wuhai
tée
mai5
aussi
exercer
u-i contrRl. e mutuel
pour
une
mei 1. leur62
gestion
des
ressources.
Ces
considérations
guident
la réflexictn
menée
avec
la
popcclation
e ri
vue
de
la
m i 5 e en
place
d * une
associatian
villageaise,
une
association
conçLte
pour-
faciliter
la
mabilisatian
des ressources
humaines
r
5ervi
t-
de
cadre
d’&çhanges
et
de
canrertation
e n t r e
~.~illageois
mais
aussi
entre
le village
et
les
intervenants
étrangers
à la
communauté
Y
offrir
A
la
population
un cadre
de
rPf lexion
e,t.
d'analyse
'I e s
problPmes
rencontréss
1-t t-1
c:: ad Y” F,


La
demande
e~pr~.mée
par
la
collectivit&
de diçpaser
d’ur?e
-v
tee hn ique
de
lutte
.
ccJntre
l’&rae;icrn
traduit
son
niveau
de
prise
de
CUl”l!5CiE?lÏCe
des
ef fett
du phbnam&ne
Elle
l

constitue
en meme
temps
le
point
de
dt-par
21 du
processus
de
sensibilisation
et
d’animation
h
travers
les
diffërentes
formeri
de
rencontres
avec
les
vi.:I.lageois.
LeEs
renton
treç
en
assembl&es
c;e
tenaient
dans
le
hameaiii
central
y
tandis
que
les
rçx-tcontres
individuelles;
et
par
petits
groupes
avaient
S ieu
dans
les
différents
hameaLI.i: .
Elles
se déraulaient
de jour
et
quelq!Je
fais
de
nuit
zxtivan
t
1a
disponibilité
des
paysans.
Elles
permettaient
de
recuei
11 i r
des
Informationa
c;t
d ’ -3v.s 1 uer
1 a
perception
qu’ont
Xes individus
des
actions
menées.
Elles
ont
permis.
d ’ w~visaget-
et
dF-
discuter
les
ap&rations
futures.
F’ar
le
biais
de
:: es
disxussiona
et
çurt:!xt
des
rencontres
en
assemblée,
se
d&vel.oppait
une
rrei 1 1 cure
compréhension
du ph&nam&ne
d ’ &rosion
dan%
tauç
!Se5
aspec
t5 <I L’implicatii3n
de
la
callectivit&
aux
différentes
phases
d’identification
et
d’analyse
la
préparait
A
des
actione;
raisx-in&es
P
planifiées.
Ces
rencontres
ont
enfin
permis
de
présenter
des??. prappsi,tionç
d ’ am&wagemen
t i
de -les
discuter
r le53 expl iq!.ret-
tout
comme
elles
ont
permis
A
la communaut&
d ’ entrevoir
des
a-.c tiens
de
d&velappement
(maraPchage,
embouchez
champ
collectif).
En plus
de ces
diçcussions,
une
visite
fut
argani.w$s
dans
le
:-;i.te
de
Pi 1 idar
oZ1 la
technique
r\\ I-t&
test&.
Ceci
contribua
A convaincre
i. a
population
de
la
faisabili.t&
de
la
technique
proposéeY
de
la
Aisponibifité
du
matériel
uti 1 ist-
et
surtout
de
l’efficacité
de
la
-ter: hn ique
I
L.P récrultat
de
la démarche
fut
la
décision
de
la
collectiv.it&
de
r:~artici’per
dans
la
mesure
defa moyens
disponibles
à la
r&alisatian
deç
propositions
d’ambnagement.
il
revenait
alors
23
la
i: E- 1 1 C! 1 Ç?
de
7zcsordir~ation
P
1~
mamen t
venu V
d’organiser
cette
participation
,, Et
-‘est
?.
durant
1’ hivernage
1985i8tl
que
son
aptitude
d conduire
une
xtivité
csllective
au niveau
du village
fut
test&zu
2.3..2.5
- Expérimentation
sociale
:c 1. 5 agit
d ’ une
mise
A ï ‘épreuve
des
d&claratians
des
vi I1ageoi.r;.
.quct.nt
3.
la
conduite
cl ’ une
activité
ccsl. lective
dxrigt-e
par
1 ’ associatSar
villageoise.
L.‘&tat
d’avancement
de
I ’ hivernage
n ~3
wrmE-ttant
pas
la
çul tut-e
d’un
champ
cal leçtif
d e mil
ou d’ arachide,
i. 1
a
&t&
décid&,
de
concert
avec
la
population
y
de
n-i e n fl r LI, 1-i ci
s,p&ration
de
mat-alchage
d’hivernage
sut-
environ
0,25
ha,
activité
di..\\
r ç? ç te
largement
pratiquée
par
les
hammes
E? te
les
femmes
de
faq~r’
individ’.tel
le.
L’objectif
vis&
dans
cette
action
t-tait
de jauger
n
-. la
capacité
de
la celJ\\..~le
de cent-dinatian
4. carrduire
et
diriger
~..u-ie action
callective
;

9
"- le degré
de mobilisation
et de participation
des membres de la
L collixtivité
à
ï. a r&aliçati.an
deç
diff&renteç
tzic hes
litses
4.
l'ap&t-atian~
Un xtivi
de l'importance
du nombre de participants
i;hommes et !
femm-633) aux
rencontres
et
réali5atians
des
travaux
fc!t instalJré
t
(cf .a,m-nexes. 1.1 -
Lt-
constat
d * une
forte
participation
de
la
col 1 tivite
aux diffdrentes
actions,
la bonne répartition
des td"ches
entre
hommes
et
femme-,
et
enfin,
l'attitude
d'autasatistactinn
manifestée
lars
de
la
r&union
d'évaluation
laissaient
entrevoir
la
pcxsibilité
que
d'autres
actions
d'int&r'St
collectif
puissent
'Gtrc
envisagées
SOC!S 1.3 candtiite
de 1.a cellule
de ccxzrdinatian,
Ainsi
fut
retenue
pour- .I.%3& 1 a. r&a i itsatiwr
des am&nagoments
proposés.
en ;-&pr)rt~e
à
:! a demande
des
-ki 1 1. ageoit * Le
rhapitrs
ci-apr&e.
pr9senti3
les
r&suLk.ats
actxquelc;
~.ette
mobilisation
populaire
a menP -
is,

..<.
Y
CHAPITRE
II 1 - PRESENTATION
DES RESULTAT~
-?
1
.2 *
- te5
aménaq&ments
proposés
Pour
lJanhée
198~5 deux
actions
furent
pr0pos&s
pour
répondr5
a
la
demande
de
la
collectivité
de disposer
d’une
technique
de
lutte
:~.nti-érosive
efficace
: la mise
en
place
de cordons
de
pierres
et
la
plantation
d'arbustes.
Autant
le
phénomt-ne
d'érosion
avait
&Ix5
diçcutE-
dans
séps
CeiU5ieS
et
effets,
autant
les
aménagements
étaient
!3xpliyu&s
et
Ifours
avantages
pr&sen
tés
aux
vil
lageaiç
y Le
travail
d’explication
et
de sensibilisation
n'aurait
pas
suffi
cependant
pour
~37trainer
la
participatiwï
si
les
aménagements
propos&
ne
renfermaient
pas
des
caractéristiques
favorisant
l'adhbsion
de
la
Szommunauté.
!-a
premiére
est
que
les
propositions
faites
Constituent
une
:.' P pon se
c\\
des
demandes
formulées
par
la
collectivité.
Celle-ci
avait
,a n
effet
t-mis
le voeu
que
lui
soit
enseignée
une
technique
de
lutte
rentre
l'&rosiqn.
Elle
avait
aussi
souhait&
disposer
d'arbres
-FrLaitiers
mais
surtout
d' Eucalyptus
pour
pallier
le
manque
de
bais
cl ' cxxtvre
.
La seconde
caractéristique
est
que
la
technique
soit
maYtrisable,
. ..?f"j d'autres
termes,
q u. a e 1 :I e
ço .i t
d&finie
en
adéquation
avet
les
!='essoL~ rc es
disponibles.
Conrernarit
1. es
amk-iagements
en
murets
de
;:lic:'i+-t-e5 3
1 a
technique
eçt
facilement
maltt-isable
et
le
màt&riel
II+.~ lis&
disponitile.
Il
en t-u-,t de m'Sme pour
les
différentes
opératians
y@i.atj,;grES
&
13
plantation,,
ToUt.s
deux
impliquent
cependant
qu'une
F\\ormation
soit
dispensée
pOlUt- le
trac&
de courbes
de ni.Geau.
putir
la
:R 1 <se
en
place
des
muretsu
pour
la
plantation
et
la
tee hri ique
de miss
w-i place.
et
d'entretien
de p&piniéres.
La
troisiéme
cara~t&ri5tiqui2
concerne
le
a:alendriet-
rit
- "
,-'&a 1 isation
des
aménagements
I Ce 11.
ui-x:: i doit
ef-i effet
tenir
rompte
du
.':WÏpe;
d'occupation
des
paysans
'
51
1 'ori
-.--.
cn11hai.ke
!. ! Fi FS 1 argk?
participatinn.
1;“i.l
- Mis$++ en
place
des
murets
.-~
de pierres
II.--
A ce niveau,
il
.i:aut
d.istinc;;luer
1 ' .intervwï7-ion
du
programme
DRS
de
l'I9RA
qui
a
trsré
les
cot!rbes
de niveau
de
1 ' intervention
des
, ", c\\ '>J
5 a F, 5.
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Les
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Le
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13
CCINCLUSION
Le
souci
que
1 es
popul ati ans
pui ssent
s’approprier
des
technol agi es
proposées
et?
au
besoin,
aider
A leur
diffusion
au
l-i 1 veau
de
villages
sub i ssan t
le
m8me phénoméne
et
décidés
&
intervenir
suppose
qu”elle5
en
maîtrisent
taus
les aspects.
De ce
fait,
autant
l’implantation
d’un
métier
& tisser
a permis
1 “apprentissage
de
çertai
ns
individus
de
la
collectivité
a
la
confection
de
yabions,
autant
une formation
doit
leur
‘@tre dispensée
PC%#- le
trac&
des courbes
de niveau.
De misme, toutes
les opérations
afférentes
A
ld
mise
en
place
d”une
pépini Pre
<préparation,
remplissage
des gaines,
semis,
etc..
. 1 doivent
@être enseignées.
Far ai 11 eu-s 9 le transfert
d’une
technologie
de la station
ou du
site
de
test
en grandeur
reelle
nécessite
une mobilisation
soutenue
de
la communauté
concernée
surtout
si le niveau
d”intervention
est le
ni veau
terroir
m Ceci
a particuli&rement
retenu
1”attention
au cours
de
nombreuses
discussions
avec
1 a popul at i on
du village
de Ndimb
*”
Taba.
Une
telle
mobilisation
repose
sur
1 a compréhension
des

ph&nomPneç
par
la
collectivité,
sur
la
prise
de
conscience
de
1 f importance
des
actions
et
sur
les
résultats
attendus
de
.:
1 “intervention
aux niveaux
individuel
et collectif.
Le respect
de ces
différents
aspects
améne
la
population
non seulement
à prendre
en
charge
les
aménagements
et en assurer
1 “entretien
et la survei llanre
mais
aussi
à pouvoir
les répliquer
en cas de beçoin.
Elle
doit
par
ailleurs
ériger
des règles
et modes de conduite
internes
A respecter
par
t 01.15 pour une meilleure
gestion
de ce qui est réalisé.
DP telles
actions
de
1 a communaut P II pour
Wzre efficaces,
doivent
au5si
Btre
soutenues
par
1 ‘appui
des
communautés
rural es. Celles-ci
par leur
conçei 1 rural
doivent
arr’gt er
des
mesures
dissuasives
mi ses 2+ la
tonnai ssance
des
vi 11 ages
environnants
pour
décourager
tcmt
acte
If eux
de
brousse,
an i maux
divagants)
pouvant
compromettre
les
résultats
des travaux
accompl is.
Buan t
au travail
de sensibilisation,
i 1 doit
se poursuivre
et
s’orienter
vers
1’ instauration
d’une
prise
en
main
plus
globale
d”actions
de
développement
intégré.
Pour ce1 a 1 a pré-ience
au
niveau
de
l’équipe
d”une monitrice
rurale
va ‘e’tre d”un grand
apport,
vu
les
difficultés
de
pouvoir
bénéficier
des
servi ces
du
CER.
Elle
appréciera
mi fixc~:
les besoins
des femmes et,
partant,
facilitera
leur
intégration
aux activités
conduites
par la communauté
villageoise.
Enfin,
le processus
de sensibilisation,
de conduite
d’actions
de
dével nppement
intégré
va @tre facilité
par l’implication
d’animateurs
issus
du village
et,
si possible,
désignés
par la population
dont ils
représenteront
les diff @rentes
couches.

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