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REPLBL IGIUE DU SENEGAL
mïluiSTERE Dü DWELÜPPEMENT RURAL ET DE L’HYDRMLIQUE
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LES RECHERCHES SUR L’ECONOMIE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
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BANS
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LES REGIONS DE KAOLACK ET FATICE:
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SYNTHESE DES ACQUIS DE 1486 A 1’3’32
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Mata- GWE
ISRA. Secteur Centre-Sud. Kadack
B.P 135, Tél. 41-29-16

TABLE DES MATIERES
1.
INTRODUCTION
i . .L
Contexte général des recherches
1.2
Objecti:fs visés
1.3
Aooroche méthodoloqique
1.4
Orqanisation du rapport
II.
REORGANISATION DES PRODUCTEURS RURAUX
2.1 Cadre qénéral
2.2 Les nouvelles structures coopératives
2.2.1 Vue d'ensemble
2.2.2
Instances diriqeantes
2.2.3 Kessources et priorités
2.2.4
Attitudes et opinions suscitées par la réforme
2.3
Les qroupements de producteurs
2.3.1
Profil qénéral
2.3.2
Instances diriqeantes
2.3.3
Coexistence avec les sections villaaeoises
2.3.4
Génèse des sroupements
2 . s .5
Exoressions de solidarité
2.3.6
Ressources et impact des aroupements
III. LES OPERATEURS PRIVES EN MILIEU RURAL
3.1 La réhabilitation des traitants
3 . L!
Interventions dans la collecte des arachides
3.3
Partenariat avec les producteurs ruraux
IV.
L'AJUSTEMENT STRUCTUREL ET L'APPROVISIONNEMENT DU MONDE
RURAL EN FACTEURS DE PRODUCTION
4.1 Les semences d'arachide
4.2 L'enqrais
4.3 Tendances évolutives concernant les
facteurs de produc-
tion
V .
LE DEFI CEREALIER DANS LA NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE
5.1 Promotion des cultures cérbalières traditionnelles
5.2
L'objectf d'autosuffisance céréalière
5.3
Motivations des Droducteurs
5.4 Adootion des variétés améliorées
5.5 Principales contraintes a la production
VI.
CONCLUSION
6.1
La réorsanisation 'des producteurs
6.2
L'insertion des opérateurs privés
6 . 3
La question des intrants
6 . 4
Le problkme céréalier
ANNEXE:
CATALOGUE DES PUBLICATIONS DE 1986 A 1992
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1
1.1
Contexte GénBral des Recherches
Après l'indépendance en 1960, le
Sénéqal a
opté
DOUK
une
politique de
développement
centrée
sur
l'aqriculture.
L'arachide
constituait le
moteur de
l'économie de
traite
héritée du système colonial. Son
rôle
stratésique
justifiait
une forte implication des pouvoirs publics en
amont
comme en
aval de la production. Avec ce
qu'on
aopelait le
Proqramme
Asricole. 1'Etat avait mis en place
des
facilités de
crédit
oour les semences, l'enqrais et le matériel asricole. Dès 1967,
les traitants orivés ont bté exclus de la collecte
arachidière
au pror'it des coooératives
qu'il
fallait
consolider en
les
orotéaeant. Pour la puissance publique, la
coopérative
était
une version formalisée des traditions communautaires vues comme
étant la
substance
d'une
"Voix
Affricaine du
Socialisme".
LB' intervention
très
pouss8e de
1'Etat
dans le
domaine
coookratif se
fondait
sur
une
philosophie
paternaliste &
l'ésard des masses paysannes relativement pauvres. Le souci de
les soutenir s'est traduit oar la mise en
place
d'importantes
structures
d'encadrement
surtout au
niveau de la
filière
arachidière. Cependant, au bout de vinst annAes, les
résultats
de l'approche interventionniste n'ont pas été & la hauteur
des
efforts
consentis.
Selon
les
diagnostics
réalisés,
le
paternalisme a
enqendré
une
certaine
mentalité
d'assisté
incompatible avec un développement rural endoqbne ou
tout au
moins oarticipatif. :Le système de crédit asricole s'est
trouvé
paralysé par le non remboursement des dettes. Les
coopératives
ne sont pas considérées par les
paysans
comme
leurs
propres
orqanisations. Les structures d'encadrement sont
percues
soit
comme
des
institutions
d'oeuvres
sociales
devenues
insuuportables Douz
l'Etat,
soit
comme
des
"monstres"
qui
vivent aux depends des vrais producteurs.
A la fin des
années
80, la filière arachidière reorbsentait
dèjh
pour
1'Etat un
oassii financier. Par ailleurs, les cultures
virières
tardent
toujours à se développer et le
déficit
céréalier
accuse
une
tendance croissante.
Face
à ce
tableau
a s s e z
sombre,
une
ooiitiaue d'ajustement a été mise en
route
par
les
pouvoirs
publics. I,a suspension du crédit aqricole A partir de
1980
et
l a
dissolution
de
1'ONCAD
(Office
Nationale
de
Commercialisation et
d'Assistance
pour le
Développement)
constituent les oremiers qrands pas vers le
dépérissement de
l'Etat--Drovidence.
Pour
finacer
les
intrants
aqricoles
(semences et enqrais), une formule transitoire de retenue h la
source fut adoptée. En 1983 la réforme du mouvement
coopératif
en hibernation depuis 1980
fut
enqaqhe;
marquant
ainsi
une
volonté de donner aux coopératives un caractère de
véritables
entreprises paysannes autonomes. C'est dans cet
esprit
qu'ont
été créées les sections villaqeoises polarisées B l'échelle de
chaque communauté rurale par une coop&rative-m&re. Au
sein de
ces nouvelles cellules du
mouvement
coopératif,
les
paysans
sont
encouragés
à constituer
des
qrouoements
d'intérêt
bconomiaues à vocation multifonctionnelle. Le postulat de
base
est qu'avec un cadre oraanisationnel approprié, les producteurs
sont en mesure de prendre en main leurs propres affaires et de

se comporter comme de véritables entrepreneurs. La vonlonté de
les responsabiliser a 6té réitérée
dans la
dgfinition
d'une
Nouvel le
Politique
Aqricole en
1984.
Elle
r e p o s e
sur le
principe fondamental du désenqaqement de la puissance publique.
Les
Sociétés de
Développement et
les
autres
structures
é t a t i q u e s
d'encadrement
sont
vouées
à
un
dépérissement
prosressif. Les moyens mis h leur disposition
s'amenuisent et
leurs
missions
r&aiustées,
voire
même
redéfinies
en
conséquence. Pour ce qui concerne les facteurs de
production,
de nouvelles modalités d'approvisionnement du monde
rural
ont
et& préconisees. Il s'aqit de privilhqier la vente au comptant,
de systématiser le principe des apports personnels pour accéder
au
crédit et
d'encouraqer la
constitution de
réserves
personnelles pour ce qui concerne les semences d'arachide.
A partir de 1985. de nouveaux "traitants" connus sous le
nom
d'Orqanismes Priv6s Stockeurs (OPS) ont
été
réadmis
dans la
collecte arachidière. Les coopératives
ont
ainsi
perdu
leur
monopsone pour affronter une concurrence juq&e
s t i m u l a n t e . L a
réinsertion des OPS devait en outre favoriser leur intervention
dans la filiére des
intrants
aqricoles et
celle du
crédit
informel en faveur des paysans. L'Etat cherche h promouvoir une
libéralisation effective en
v u e d e
"redynamiser"
l'économie
rura.le et de
"libérer
les
producteurs
des
contraintes
structurelles
neaatives".
Telles
sont
ies
qrandes
liqnes
directrices de la
Nouvelle
Politiaue
Aaricole
UUi
met
par
ailieurs
un
accent
particulier
sur
l'autosuffisance
alimentaire.
1.2
Objectifs vises
L'obiectif
qlobal
des
recherches
sur
l'économie de la
production asricole consiste h analyser l'impact de toutes
ces
mutations institutionnelles au niveau des
acteurs
directement
concernés. Il s'agit en particulier des exploitants
aqricoles,
des
orqanisations
paysannes et
des
opérateurs
privés
intervenant en milieu rural. De
facon
plus
spécifique,
nous
avons surtout examiné les incidences du désenqaqement de 1'Etat
concernant les facteurs de production et
celles
des
mesures
parallèles ou d'accompagnement. Notre souci a
été de
fournir
aux
décideurs
des
éléments
factuels
d'appréciation de la
po.li,tiaue aqricole par rapport .& ses objectifs, ses
stratéqies
et ses hypothèses de base.
1.3 ADproche Méthodoloqique
Le cadre séoqranhiaue d'opération se compose des
réqions de
Fatick et
Kaolack
considérées
c o m m e l e
coeur du
bassin
arachiàier.
Les
inve,stiaations
sur le
terrain
ont
ciblé
différents tvpes d'unités statistiques qui sont au nombre de 7.
IL s'aait des sections
villaqeoises,
des
coopératives-mères,
cies Groupements d'Intérét Economique (GIE),
des
exploitations
aqricoles, des producteurs individuels, des
Orqanismes
Privés
Stockeurs (OPS) et des forqerons travaillant sur le matériel de
culture attelée.
S'aqissant de l'échantillonnaqe, nous avons
opéré
B partir
des listes de sections villaqeoises fournies par
les
services

réaionaux de ïa
coonération.
Un
tirase
systématique de 60
sections a été réalise après consolidation des listes
dont le
ciassement bar dénar tement,
arrondissement et communauté rurale
aarantit une réDartition qéoqraphique assez
homocrène.
Les 60
sections retenues sont
Dolarisbes
par 52
coopératives-mères
rormant un autre échantillon. Au
niveau de
chaque
section,
quatre noms ont été 'choisis sur la liste des adhérents selon la
méme Drocédure de choix appliquée aux sections. Il fallait
Dar
la suite reDBrer les exploitations auxquelles appartiennent ces
Dersonnes, ce qui fait 240 unités réparties sur 78 villacres.
Pour obtenir l'échantillon de forqerons, nous avons demandé a
chacun des 240 chefs d'exploitation de nous indiquer le nom et
le lieu de travail de
l'artisan le
plus
sollicité
pour la
maintenance du
matériel
aqricole. Au
total, 90
forqerons
implantés dans 58 localités
ont
été
identifiés et
retenus.
Quant aux GIR, un
recensement
exhaustif a
été
onéré
dans
l'ensemble des villaqes polarisés par nos 60 sections et les 90
oroupements
identifiés
sont
retenus.
Enfin,
DOUI ce
au i
concerne
les
OPS,
l'échantillon
formé
d'une
quarantaine
d'oDérateUrS comprend tous ceux qui résident et
interviennent
dans l'une ou l'autre des deux rbqions.
A chaaue niveau, des données
quantitatives et
aualitatives
étaient oériodiauement collectées à,
l'aide de
auestionnaires
mais aussi Dar le biais d'enauêtes moins formalisées.
1.4
Orqanïsatïon du Rapport
La svnthèse aui s'apnui@sur de nombreux documents
thématiuues
s'articule autour de auatre crrands axes h savoir les
mutations
uu cadre associatif des producteurs ruraux, la réinsertion
des
oDerateurs Drivés dans la filière arachidiére, les implications
de l'ayustement structure1
sur
l'approvisionnement du
monde
rural en
facteurs de
production et la
problématique de
i'autosuffisance alimentaire.
La
première
nartie
traite
des
structures
coopératives
officielles réformées et du mouvement associatif parallèle
qui
émerge h travers les GIE.
La
deuxième
partie
examine
l'intervention
des
nouveaux
traitants dans la collecte des arachides et
leur
partenariat
avec les masses paysannes. La trosième partie est axée sur
les
semences d'arachide que les paysans doivent eux-mêmes sécuriser
t3our l'essentiel,
l'enqrais
dont la
relance
Dréoccupe
les
Douvoirs Dublics et sur l'évolution de l'appareil productif des
exnloitations
asricoles.
Dans la
quatrième
partie,
nous
examinons la question des cultures céréalieres
traditionnelles
aue les Douvoirs DUbliCS cherchent a
promouvoir.
Enfin,
nous
tirons les conclusions sénérales par rapport h
chacun de
ces
auatre arands ooints de l'exposé. Un cataloaue des
nrincinales
uunlications relatives aux
recherches
sur
l'économie de la
DroducIion aaricole dans le Bassin Arachidier est
Drésenté en
annexe.

I i .
KEÜRGANISPI I-iühl 13ES PRCDULTEURS RURAUX
2,2.>
Instances Diricfeantes

L.L.
‘-3 3
Ressûurces e t prioritcls

-
--- -----_ --


2-3.2
Instance5 diriaeantes

2.3.4
GPnPse d e s QrouDements
c_--__--.-

- -

2 . 3 . 5
Exoressions de solidarité

-.
--___-.-_-.

2.3.6
Ressc~urces e t i m p a c t d e s oruupementç

3. 3

1 4
_- .-
iii.
Lt5 ÜPEiik’ÏEURS PkiIVES E N PlILiEU R U R A L
.a. i
I n t e r v e n t i o n s d a n s l a c o l l e c t e d e s a r a c h i d e s

“ll..----.
--
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--mm
-I










c

vi.
L E DEFï C ; E R E A L I E R D A N S L A NUUVELLE
P O L I T I Q U E A G R I C O L E
^..
a3. i

Promotien d e s c u l t u r e s cérhal ières t r a d i t i o n n e l l e s





b, .jj
LC\\ auesT;~.c~n aes intrants


CINL’.#E X E
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D E S P R I N C I P A L E S PUBLICATIÜNS
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OE 133IG A 1932
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Matar GAE, 1.988.
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d a n s l e s R+gicsnc, d e FaticI:: e t Kac~lack: Campaane 1’387-88. a i.CI 132 =

1 CI.
Matar GA-YE. .1489.
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le Matériel cmst-rPcûlte
e t ~a xransformaition d e s c é r é a l e s d a n s l a Rtioion d e Kacrlack. 1.
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12. Hictar GAYE.
1390,
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Enau@tes SÛCICI-é conc*mictues
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Rurai: 3 3 R@aies Pratioues. !. 5 C::I~ ,,

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iqatar GAYE. 1’3‘31 - L e s Commercants PrivPs e t
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d u i-klnae R u r a l : C:as
d e s F a c t e u r s d e Praducilun
aqricoie a u Sénéaal n
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