République du Sénégal Ministère de...
République du Sénégal
Ministère de l’Agriculture
Institut Sénégalais de
Recherches Agricoles
CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE 1 BP 53 Bambey
RAPPORT D’ACTIVITE ANNUEL
1999
Programme : Socio-économie et Economie agricole
Personne/ : Astou SENE, Chercheur
Matar Gaye, Chercheur
Mbène Dièye Faye, chercheur
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Cheikh Diouf, enquêteur
Mor Fall, enquêteur
Ousmane Ndao enquêteur
Goumbo Ndiaye, Observateur
Ibrahima Ndiaye, enquêteur
Cheikh A.T Sène, enquêteur
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Mamadou Thiam, Technicien supérieur
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Les activités de recherche conduites en 1999 en économie agricole et en socio-économie
s’articulent autour des conventions MCDA, CRSP-Niébé, PEDUNE/IITA, CRSP-Virginia Tech
et SAFGRAD. Les premières conventions portent respectivement sur l’étude des interactions
arbres - cultures dans les systèmes agroforestiers, l’étude de la filière de commercialisation
du niébé et des enquêtes socio-économiques de base du projet PEDUNE-Sénégal. La
convention avec CRSP-Virginia Tech porte sur le suivi de la filière arachide dans le contexte
de la relance initiée par les pouvoirs publics depuis 1997. Quant à l’activité avec le
SAFGRAD, elle concerne l’étude de la production et de la commercialisation des céréales
dans le Sud Bassin arachidier.
Etude des interactions arbres - cultures dans les systèmes agroforestiers
Les effets combinés de la dégradation des sols et la pression démographique ont été à la
base de la baisse significative de la productivité des terres. La sauvegarde voire la
réhabilitation des potentialités de production exige des efforts considérables et des solutiions
adéquates pour atténuer ou éradiquer les conséquences néfastes de ce phénomène sur les
systèmes de production. Cependant, toute action exigera une approche participative qui
prendra en compte les possibilités du milieu et les besoins des populations rurales qui auront
à mettre en œuvre ces solutions.
De plus en plus, des voix autorisées préconisent comme alternative à l’amendement minéral
et à la jachère, l’utilisation de la fumure organique jugée économiquement plus rentable pour
faire face à la baisse de la fertilité des sols. Cette dernière peut provenir entre autres des
arbres et arbustes conservés dans les parcelles de culture.
Cependant le constat qui a été fait est que si les populations rurales confèrent à des especes
ligneuses des pouvoirs fertilisants, par contre, elles reconnaissent des contraintes liées à
leur présence et qui se traduiraient par des effets de sécheresse constatés sur la végétaition
attenante. Selon les producteurs, cette concurrence peut être occasionnée soit par le type
d’enracinement, l’activité racinaire ou l’absence de gestion.
Objectifs
Si on peut admettre l’existence d’une connaissance de base des agriculteurs sur certaines
de ces espèces locales fertilisantes, par contre peu d’informations sont disponibles sur leur
gestion. Dans la mesure où une meilleure utilisation des arbres et arbustes commence à
faire son chemin et en vue d’envisager une pratique à plus grande échelle voire généralisée.
2

Cette étude tente de mieux cerner la problématique de la gestion durable des ressources
naturelles telle que perçue par les populations rurales. D’autre part I’identifrcatian des
espèces les plus importantes de par leurs rôles écologique et fertilisant, I’apprecialtion
paysanne sur les capacités fertilisantes des ligneux et leur mode de gestion dans les
parcelles de culture constituent les objectifs spécifiques.
Méthodologie
L’étude privilégie dans un premier temps le terroir villageois comme échelle d’investigation.
Des interviews de groupe permettent de recueillir les premières informations qui sont
complétées par des données quantitatives et qualitatives collectées au cours d’enqucstes
structurées menées dans des exploitations agricoles réparties dans trois zones agro-
écologiques (La zone sylvo-pastorale, le sud et le nord Bassin arachidier). Les terroirs
villageois sont choisis de manière raisonnée sur la base de certains critères jugés pertinents
à savoir l’accessibilité et la présence de l’espèce.
Contenu des Questionnaires
L’étude s’appuie sur des guides d’enquêtes élaborés dans l’esprit d’un diagnostic avec des
questions ouvertes qui s’adressent aux populations rurales sous forme d’assemblées de
village et aux producteurs agricoles individuels. Les principales questions portent entre autre
sur :
?
les principales contraintes à la production agricole;
?? les espèces considérées comme les plus importantes par la communauté, les types
d’arbres existants et ceux présents dans les parcelles de culture;
?
les stratégies et/ou techniques de gestion et de conservation des ressources naturelles en
général et ligneuses en particulier pratiquées;
?
l’influence des arbres présents dans les parcelles de culture sur la qualité des terres;
?? les connaissances des populations sur les espèces ligneuses fertilisantes et le
comportement des cultures sous le houppier des principales espèces;
Réalisa fions
Au cours de l’année, les travaux qui ont été menés ont consisté : à la prospection, au choix des
sites, à l’élaboration des questionnaires et guides d’entretien du diagnostic participatif., au
prétest des questionnaires et aux enquêtes informelles et formelles dans le sud bassin
arachidier.
3

Les enquêtes dans le Sud Bassin arachidier ont été bouclées, elles ont couvert 07 villages
répartis respectivement dans deux départements de la région de Kaolack et un de Fatick.
Dans chaque village visité, 20% des chefs de ménage ont été interrogés, ces derniers se
répartissent dans 100 exploitations agricoles.
Le travail de codification, de saisie et de validation des données déjà collectées est fait sur
ordinateur à l’aide du logiciel SPSS. Les enquêtes seront poursuivies dans le nord Bassin
arachidier et la zone sylvo-pastorale dès la mise en place des fonds. Le rapport détaille de
l’étude est programmé pour le mois de juin 2000.
Sites enquêtés dans le Sud Bassin Arachidier
Département
Communauté rurale
Village
Nbre exploitants
Djilor
Mbassiss
2 5
Foundiougne
Boli Keur Mandao
0 6
Toubacouta
Ndoumboutj
15
Nioro
Médina Sabakh
Keur Ngatta
10
Diéry K.Nguéyène
10
Kaffrine -
Mbirkilane
Loughole
13
Malème Hoddar
Niahène
21
I
,
I
Total
I
100 ‘---y

Suivi de la fiiière arachidière dans le confexfe de la relance
L’arachide a pendant longtemps été considérée comme le pilier de l’économie nationale. La
filière est marquée depuis quelques années par de profondes mutations liées pour l’essentiel
aux politiques d’ajustement sectoriel. Ces mutations ont pris les allures d’une crise
structurelle, tout au moins par rapport à certains repères comme la collecte contrôlée. Les
analyses parlent de “moteur en panne” et les études diagnostiques se sont focalisées sur les
aspects macro-économiques. Pour les pouvoirs publics, il s’agit d’inverser les tendances
négatives et des mesures ont été initiées dans ce sens. Cependant, au bout de cleux
campagnes, les signes d’une véritable reprise se font encore attendre et il y a lieu de mieux
cerner les réalités qui semblent évoluer et épouser sans cesse de nouvelles dimensions.
Objectif
Les activités envisagées s’inscrivent dans l’optique de pérennisation du diagnostic. II s’agit
surtout de l’approfondir à l’échelle microéconomique du producteur en vue de mieux ticlairer
les décisions et d’évaluer la mise en œuvre du programme de relance officiellement démarré
en 1997. Le but de cette étude est de permettre une meilleure compréhension de la crise
arachidière dans sa nature, ses causes et son ampleur.
Réalisa fions
Le suivi de la campagne agricole 1999-2000 a porté sur :
?
les contraintes de production agricole en général et celles spécifiques à l’arachide en
particulier;
?
les réserves semencières et l’approvisionnement en semences à partir des marchés;
?? les changements et tendances structurels de l’appareil productif (matériel, rnain
d’œuvre, force de traction);
?
les quantités de semences effectivement utilisées par culture et par catégorie de
producteur, l’acquisition et l’utilisation de l’engrais;
0
la place relative de l’arachide dans l’assolement;
?? la structure variétale de l’arachide cultivée en rapport avec ce que propose la
recherche dans les différentes zones
0 les quantités récoltées, les canaux de commercialisation utilisés et les
transformations à la ferme;

0
les avis et opinions suscités par les politiques mises en ceuvre et les jugements sur
les interventions spécifiques des différents partenaires publics et privés;
?
l’évaluation des premiers effets du programme de relance agricole initié en 1997 avec
l’allégement des restrictions au niveau du crédit, la hausse du prix au producteur (et le
phosphatage des sols;
?
l’impact de la progression des nouvelles cultures (pastèques, coton et sésame) sur
les autres cultures et plus particulièrement sur celle de l’arachide;
Les résultats préliminaires en attendant une analyse complète des données collectées sont
les suivantes :
?
L’arachide a gagné du terrain de manière significative par rapport â la campagne
précédente.
?? Le sésame a marqué un recul assez net qui serait lié au retrait d’un acteur
stratégique mais aussi â l’augmentation significative du volume de crédit pour les
semences d’arachide.
?
La mauvaise qualité des semences reste toujours une préoccupation des producteurs
dont beaucoup ont déploré le retard de livraison.
?? L’utilisation d’engrais est restée très timide en dehors des contractuels de la
NOVASEN.
?
La salarisation de la main d’œuvre agricole est un phénomène qui se développe plus
particulièrement dans le Sud.
?? Les nouvelles facilités de crédit ne sont pas mises â profit par les exploitants
agricoles pour renouveler leurs équipements vétustes.
?
La nouvelle variété d’arachide Fleur 11 est quasi absente dans la zone largement
dominée par la 73-33 et la 55-437
6

Etude de la production et de la commercialisation des céréales dans le Sud Bassin
arachidier
L’étude menée dans la zone de I’ex-région du Sine Saloum a pour objet de réactualiser l’état
des lieux en rapport avec les grands changements qui ont marque l’environnement de la
production et de ta commercialisation des céréales sèches. Cette activité comporte un volet
qui consiste à déterminer les coûts de revient du souna Ill dans un contexte de production
contractuelle répondant aux normes qualitatives requises par les transformateurs industriels
du mil. Un suivi de toutes les activités agricoles de vingt producteurs du groupement “Bokk-
Diom” de Médina Sabakh appuyé par le SAFGRAD a permis de disposer de toutes les
données nécessaires pour la détermination des coûts de production.
Les enquêtes ont touché 120 exploitation dans 79 villages des régions de Kaolack et Fatick.
Le même nombre d’unités dans les mêmes villages est concerné par les investigations
relatives à l’arachide. Les premiers résultats ont permis de faire les constats suivants :
Les superficies emblavées en mil ont fortement baissé suite aux attaques des
sauteriaux en début de saison
Les variétés améliorées de mil sont absentes en dehors de la zone de Médina
Sabakh où la culture du souna III est appuyée par des partenaires extérieurs.
Les variétés améliorées de mil sont jugées moins tolérantes à I’enherbement, au non
démariage et à l’absence de fertilisation.
L’utilisation de main d’œuvre hors attelage dans les champs de mil est quasi nulle si
l’on exclue la récolte.
Le principal avantage compétitif du mil local dans l’optique du producteur réside clans
sa rusticité et son adaptation à différents types de sol contrairement au maïs et au
sorgho.
Le sorgho a progressé significativement, beaucoup de producteurs s’y sont rabattus
après plusieurs resemis infructueux du souna qui est préféré pour la consommation.
En milieu Sérère le sorgho fait l’objet de préjugés défavorables chez les personnes
âgées et sa consommation leur est déconseillée.
II se pose un problème d’insertion du sorgho dans le système d’assolement, son
précédent n’est pas souhaitable pour la plupart des autres cultures selon le jugement
des producteurs.
Les variétés préférées de maïs sont le BDS pour la grande culture et la JDB pour la
consommation en vert.
La riziculture de bas-fonds marque des progrès significatifs dans le département de
Fatick avec l’assistance Vietnamienne.
7

Enquête socio-économique de base du projet PEDUNEZIITA
Le niébé a toujours occupé une place importante dans l’agriculture africaine particulièrement
dans la zone soudano-sahélienne. Nombreux sont les pays qui même s’ils le produisent ne
lui accordent pas une importance dans l’alimentation. L’autre avantage du niébé en dehors
de ses atouts alimentaires (forte valeur nutritive) est sa faible exigence en fertilisation
minérale et sa tolérance à la sécheresse, ce qui facilite grandement sa production dans des
conditions climatiques peu favorables.
Le déficit pluviométrique de ces dernières années dans une grande partie du Sénégal qui
rend quasi difficile la culture de certaines spéculations telles que l’arachide a incité les
pouvoirs publics à promouvoir entre autres la culture du niébé pour une meilleure couverture
des besoins alimentaires et une diversification des sources de revenu.
L’étude entre dans le cadre de la collaboration ISRAIIITA et a pour objectif de collecter des
données de base dans des zones sélectionnées devant servir de sites d’essai. Les villages
retenus ont été choisis dans les trois principales zones de production du niébé à savoir les
régions de Thiès, Louga et une partie de la région de Saint-Louis. Les critères de choix de
ces villages sont entre autres la représentativité et l’accessibilité.
Les données recueillies permettent d’avoir une vue générale sur Iles caractéristiques des
exploitations agricoles, la production, le stockage et les caractéristiques de l’offre et de la
demande de niébé, les détails sur l’utilisation des engrais et des semences améliorées. Le
questionnaire a été administré auprès d’une centaine de producteurs répartis dans une
dizaine de villages. Le travail de saisie et de validation des données a été fait. L’analyse
détaillée des données d’enquêtes qui doit se faire avec les partenaires de I’IITA de Cotonou
est programmée à partir d’Avril2000.

Sites d’enquêtes du projet PEDUNE
Département
Communauté rurale Village
Nbre producteurs
Tivaoune
Taïba Ndiaye
Thiallé
10
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Keur Maguèye
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Koul
Ndia Mékhé
10
Golobé
10
Risso Fall
10
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Ménna Dakhar
Ndawène
10
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Pékesse
Thèye thièye
10
Thiès
Touba Toul
Keur Wally
4
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Thiènaba
Ndiouffène 1
6
Keur Banda
8
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Méouane
Ndirène
10
Iiourbel
Ndoulo
Ndiouffène 2
1
0
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Wbacké -
Kael
Keur Bandy
5
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Nwye
Kourty Ngoye
7
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Ngogom
Bambey Séerer
6
-0uga
-
Nguidilé
Badème Dieng
6 .
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Kelle guèye
Beule guèye
10
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Sinthrou Jaraaf
9
-
9

Etude des circuits de commercialisation du niébé
L’une des principales contraintes des variétés améliorées de niébé reste le problème de
débouchés pour écouler le surplus de production, Pour cela, une étude de la filière niébe est
menée pour une caractérisation de la demande et de l’offre interne et externe. Les objectifs
visés sont entre autres une meilleure connaissance de l’organisation actuelle de la filière
mais aussi de fournir aux chercheurs des critères pertinents prenant en compte les
caractéristiques souhaitées par les utilisateurs.
Méthodologie
A la deuxième quinzaine de chaque mois quatre marchés hebdomadaires (des régions de
Louga, Diourbel, Kaolack) et deux marchés permanents de Dakar sont visités pour le
prélèvement d’échantillons, le suivi des prix et la collecte d’autres données sur la
commercialisation. Ces données collectées rentrent dans le cadre des travaux de thèse de
PHD de Madame Mbène Dièye Faye à l’Université de PERDUE aux USA.
Les paramètres étudiés portent sur :
Le norn des variétés de niébé et leur prix ,
le type de vendeurs,
la quantité de graines et leur provenance,
les méthodes de stockage,
la qualité de la graine et sa texture,
le poids de 100 graines (pesée effectuée à la balance électronique), la dimension de
la graine par variété et le nombre de trous par IOOg
a
le type de stockage et le mode de conservation
.
l’identification et le nombre d’insectes vifs par échantillon
10

Importance socio-économique de la jachère dans l’économie villageoise
L’objectif du projet régional sur la jachère est de mettre en place un prograrnme
d’amélioration et de gestion de l’espace intégrant la jachère en milieu paysan et de proposer
des modes de substitution lorsqu’elle a disparu. Au préalable, l’analyse des stratégies
paysannes actuellement mis en œuvre pour accroître la production agricole s’est averée
nécessaire. C’est dans ce cadre que la problématique de la jachère à travers le rôle qu’elle
peut jouer sur le plan économique et social est abordée. L’analyse des stratégies! de
valorisation des jachères à travers une étude de la commercialisation et de l’importance des
sous-produits a ‘été programmée cette année, il s’agit entre autre de Y
?
mettre en évidence l’importance quantitative et la diversité des produits des jacheres
dans la consommation humaine et animale,
?
estimer les revenus tirés de la jachère,
?
évaluer la contribution des produits tirés de la jachère dans les revenus des ruraux et
d’avoir une base de connaissance pour une évaluation de la valeur de certains arbres
pour les collectivités locales.
Méthodologie
Pour atteindre ces objectifs, des enquêtes sont conduites dans des exploitations agricoles et
quelques marchés hebdomadaires. Dans chaque exploitation agricole concernée, tous’ les
exploitants et vendeurs de produits de la jachère sont interrogés. Les informations recueillies
portent sur les produits et leur commercialisation (produits récoltés, produits vendus, modes
d’approvisionnement et les revenus tirés de la vente et leur utilisation etc)
Dans les marchés ciblés, il a été procédé à un recensement qui a permis d’identifier et de
faire l’inventaire des produits proposés selon la saison. Les enquêtes sont menées en vue de
recueillir des informations sur les produits commercialisés, leur état, leur provenance, les
périodes d’apparition, l’évolution des prix de vente et des quantités sur les marchés etc.. les
enquêtes dans les marchés ont lieu chaque semaine pour les produits saisonniers et tous les
15 jours pour les autres.
État d’avancement
Le rapport relatif à la typologie des jachères traditionnelles et les stratégies paysannes de
gestion des jachères a été fïnalisé. Les enquêtes avaient démarré mais le retard dans la
mise en place des fonds budgétisés et les difficultés de suivi (annulation des missions
programmées faute de véhicule) ont entraîné l’arrêt de cette activité.
11

1
. .
Autres acfiwifés scientifiques
w Réalisation d’une synthèse des activités de recherche en socio-économie de 1993 à 1999
dans le cadre du programme SALWA. ISRAKRAF, 10 pages.
~=Participation à l’étude initiée par Drylands Research institute sur les politiques affectant
l’investissement chez les exploitants agricoles des zones semi-arides de l’Afrique.
w Collaboration dans le cadre du projet UICN/ISRA “Utilisation Durable des Ressources
Sauvages au Sénégal”
Participation à des a teiiers et séminaires
w Dakar, du 13 au 16 avril 1999 : Séminaire international sur la jachère en Afrique tropic,ale.
wcotonou, OITA/Bénin du 1 au 4 Juin 1999 : Atelier sur le renforcement des capacités
d’analyse des SNRAs pour l’évaluation des technologies et de la sécurité alimentaire.
12
--
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