ET/MS REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT...
ET/MS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIMATURE
A LA RECHERCHE"SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
E, TohakWan
Ing~niour de rechorchos IBAT/ISWA
Mars 1980
Centre National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)

TABLE DES MfiTIERES
"rr-rw~ur~""
Pace
I - LE CADRE DE L'ETUDE .*...*.a . . . . . *..a . . . . . . . . . *..
3
A . Climatolocjie ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ???????????????????
?
??
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
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? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
C. Les systemes de production traditionnels....
8
D, Evolution des systémes de production...,.... 10
E. Intensification et revenu agricole........,. 15

II - LA "STRUCTURE D'EXPLOITATIOf?' : RESULTATS...,,, 15
A, Pr6sentation ???????? ???????????? ??? ?????? ? ??????? ?????? ? ?????? ?
? ?
B. Rendements des productions vegetules.,,...., 13
C. Temps de travaux : resultats .*..*.*..* . . . . . .
22
III -. REFERENTIEL TECHNI4UE ET MODELISATION . ..*.*...
28
A. Techniques culturales . . . . . . . . . ..C....~.~.~..
28
B, Temps de travaux : normes ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?????? ????
???
C. Analyse de modèles .a* . . . . . . . . ..‘.., .,.. *...a
47
CO1\\JCLUSION ??????????????????????????????? ? ? ? ? ?????????????? ? ? ? ? ? ? ????????
? ?
ANrJEXES ? ?? ? ? ? ? ? ? ?? ? ??????????????????????????????? ?? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ????
??
BIBLIOGRAPHIE
60
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

Geographiouement et historiquement isolée des mouvemcnts
socio-économiques et demographioues oui ont caractérise la pro-
gression du front arachidier, la Casamance possède de vastes éton-
dues de terres cultivables encore vacantes et des potentialités
agricoles certaines sous-employées. On enregistre ainsi 10 a
15 habitants au km2 en Haute et Moyenne Casomancc et 35 hnbitants
au km2 en Basse Casamance, contre 80 5. 100 habitants/kmZ au coeur
de l'ancien Eassin Arachidier oti l'occupation des tcrros a atteint
le point de saturation.
Tableau 1 : Répartition régionale des supcrficics cultivées ou
Sénégal.
! Diourbcl-Louga
i Sénégal-Oriontali 98,3il43,2i160,2 1 210!
!
! Sine-Saloum
;797,7;773,+362,5; 935; 33,3; 32,3f 36
! Thiès
i268
!318
i326,6i 355; 40,Gi 48,2i 49,5 i53,8!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! Casûmonce
!270,8!311,7!293,0! 370!
Y,61 11
! 10,4 !13,1!
1
-

-
!
!
!
! .!
!
!
!
!
(s ource : Ve Plan quadriennal - Pour 1981 = prévisions)
de même si l'on compara les rendements moyens (appro-
ximatifs) en c:achide et mil obtenus par lus principales régions
productrices, lc superiorite des capacites naturelles do la
Casamance est manifeste (avantogo de la pluviométrie, d'un
moindre epuisement des sols, etc.).
Tableau 2 : Rendements moyens en arachide ot mil - Période 1969-
74 bd-d
..,.
!
Régions
!
Arachide 1
Mil
!
!
!
!
!I-II-I"LI"-I"UUrII-----l-lH"--""I---I" t
!
Thiès
! 600-700
!
400
i
!
I
!
!
Sine-Saloum
!
800
6 0 0 - 7 0 0 ;
!
!
CaSamance
!
1000
!
900
!
!
!
!
!

2
La vocation rizicolc et moïsicolo do cette région devient
également un argument de poids pour s'attnchcr à sur-t développement
quand on connnft les quantités et le coQt des coréalcs importées
(50 $0 du doficit de la balance commerciale on moyenne et la moiti.6
du revenu tiré dc llcxportation des produits arachidicrs sur la
période 1971~74), la'structurc des importations, ainsi quo les
objectifs du Ve plan. Ainsi en 1976-77 la production nationale do
riz puddy a étb de 112,000 tonnes alors qu'ont et6 consommées
275,000 tonnes de riz blanc (équivalent : 400.000 tonnes pnddy),
soit pres de 4 fois la production localo dont la majeure partio
est actuellement réalisée par la Casarnance (près Oc 80.000 tonnes
de paddy sur environ 75.000 ha, principalement on riz aquatique)
mais les producteurs n'assurant guerc do surplus commercialisablcs,
Si les projets dfamenagcmcnts hydroogricolcs, notamment
sur les fleuves Sénégal, Gambie ot Casamance, pcuvcnt laisser
cspercr uno croissance consequente de la production do riz, mais
avec un prix de rcvicnt sQrement assez élevé, les cultures plu-
viales de riz *et de maïs (et d'arachide) en Moyenne et Haute
Casamancc 1
n'en gardent pas moins un rôle non négligeable à
jouer.
Le presont rapport tend ?I definir 10s principaux
moyens (et contraintes) techniouos ct economioues susceptibles
de promouvoir (et de freiner) l'intensification des cultures do
plateaux
de la Moyenne Cnsamance dans le cadre de la traction
attelée bovine.
.,.
1 - En Casamancecontinontale, il y avait approximativemont
en
1972 : 32.000 ha de riziculture submergée, 5000 ha de riz
do nappe et 138,000 ha de cultures pluviales alors que les
superficies cultivables seraient respectivement do
40.000 ha, 30.000 ha et de plus de 600.000
ba.

3
1 - LE CALME DE L'ETUDE
Nous nous bornerons dans ce rapport à la Moyenne
Casamance et plus particuliérement au Département de Sddhiou, en
nous réferûnt essentiellement aux donnees obtenues dans la zone
de Séfa. Des extrapolations à une grande partie de la CasamE
continentale sont possiblos sur certains points mais avec tir-
conspection,
A - CLIMATOLOGIE
Le climat, do type soudano-guinéen, est caractérise
par unE saison sèche s'étendant gonoralomont de novembre & mai.
Les températures varient peu durant l'annoe, 25 à 3OoC
do moyennc mensuelle, décembre,
'anviar et février otant les
mois relativement les plus frais !minima plus prononces). Avril,
mai, juin les plus chauds.
Sur le plan de la pluviometrie, la Moyenne Casamancc
o.st uns des rugions les plus favorisees du SQnegal puisou'cllc
reçoit on moyenne dos quantites de précipitations annuelles
suporieurcs à 1100 mm. Pour Sofa, sur la périodo 1950-78, la plu-
viom6tri.e moyenne enrcgistroe est de 1218,.5 mm (mais seulomont do
1042,7 mm sur 1969-78).
Tableau 1.1 : Pluviomutrie mensuel10 moyenne (en mm)
Station de Sefa
!
?
!!1 il6 riode
?Î950-68
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
J,Q 0,5! 0,l !12, ! 76,8!309,5! 317,9! 245,9!7%5! 5,5!1
!
1042,7
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
,2iO,2 !10,6!106J!290,7!393,0! 2849fll9,4! 7,7!1,5 !
1218,5
!
~ !lY5û-78 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
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!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Cotte pluviométrio demeure très irrogulierc et variable
cltune 3nnéo à 1'.autre tant pour la quantitb globnic que pour la
répartition entra les mois (voir graphique).
Sur :.a periodc 1969-78 nous obtenons les variations
suivantos :

.
I

4
Tableau I-2 : Maxima et Minima mensuels Station de Séfa 1969-78
!
!
Juin ! Juillet AoQt ! Sept.! Oct.
!
!
! Maxima (mm)
! 135,l !
695,6! 429,3! 344,4! 24b,l!
1 484,2 !
; (A nnée)
; (1978); (1975);
(196+(1975);
.
(1969);
(1969) ;
.
.
.
.
"~----"--L-"-I"--""---
-I-------I--I---------"---l--I---r-I-r-r--
?
i Minima (mm) i 5,5 ,
129,8; 107,7f X2,2!
25,9f
669,2 ;
i (Année)
I (1975); (1971)I (1977j(1972)i (1970)I
(1977) 1
!
!
!
!
!
!
1A
!
98 $ de la quantité moyenne annuelle de pluies tombe
entre Juin et Octobre et 80 $ au cours des mois de Juillet, Août,
Septembre (Moyenne 1950-78).
Sur 1969-78, on a annuellement en moyenne :
72 jours de pluies dont :
. 31 jours recevant moins de 5 mm
. 12 jours recevant entre 5 et 10 mm
18 jours entre 10 et 30 mm
??
. 11 jours plus de 30 mm.
A Séfa, sur la periodc 1965-68, il a été détermine que
la moitié des pluies annuelles tombait avec une intensité supé-
rieure & 32 mm/heure et le quart avec une intensité supérieure 2
62 mm/hsure (2)1. D'autres paramètres (énergie cinétique, index
pluie de Wischmeier, indice climatique de Fournier) confirment
l'erosivité et l'agressivité dos précipitations dans cette region
et leur rôle dans la dégradation des 901s mis en culture(rui.ssel-
leme t, drainage, lessivage) (1).
Pour ce qui a trait à la durée de la saison des pluies
utiles aux .ultures pluvialos, on considérant que l'hivernage
utile dibu.ie quand plus de 40 mm de pluies sont tombés
ot SO
termine avec les dernières précipitations totalisant plus do
20 mm (2), sur la période 1950-78, on obtient à Séfa :
Tableau 1.3 : Nombre d'années pendant losouolles plus do 40 mm
sont tombes avant 10 :
!
Date
!
, 10 juin
!
1 20 juin i 30 juin i 10 juil. i
-L--lmmm"-w-.. ----"=-"""-~""1----""---" -- --ll--œ.-"il""LI"-waDw *
i
Nombre
!
12
!
!
!
21
28
!
!
!
; 29
.
L-"----I-I----IL11----I"-----------------------I--------L.III
!
!
!
!
Frequonce ($) i
41,4
f
72 ?4 ; 96,6 ;
100
*
_ !
1
- Les chiffres cntrc paratheses renvoient à la bibliographie.

5
Tableau 1.4 : Nombre d'annkos pendant ltisquollcs plus de 20 mm
sont tombés après le :
!
Date
Ier Oc( 10 oct; 20 Octjlor Nov!
10 Nov~20 Nov. ;
!
i
.
.
œœœIœ~œœIœœICœœœœœ--œœœ”œœœœ”œœ””œœœ-”œœœœ”œœœ”œ---œ”“““œ-”-œœ
!, Nombre
; 29
; 23
; 13
; 6
; 2
; 2
;
.
. “œ-111”” ~œ~l”œ”“~l”œœœ~“~l”œœ”-~œœœœ~œ~~œœœœœ”œœ
*
; -;,é,;e;l-~;,-; 100
T,* 79,3; 44,8; 20,7 i 6,Y ; 6,Y ;
.
.
.
.
.
!
!
!
!
!
!
!
!
Dans 40 $ des cas l'hivernage utile commcnco avant lé
10 juin et dans plus do 70 $ des cas avant le 20 juin pour SO
terminer dans 80 $ dos cas après le 10 octobre et dans très do 50 $
dos cas après le 20 octobre.
A partir de critères dc c a l c u l do l a duréa da ia période!
utile l é g è r e m e n t différants, u n e étude do la pluviometric de Séfa,
sur la période 1950-69, donne 10s résultats suivants (11) :
- d u r é e moyonno du l’hiverna o u t i l e (intarvallo
première pluie util - dornierc pluie utile ji : 130 jours,
- duretz moyenna de l’hivcrnagu utile reduit ( d u r é e
comprise ontru Zème et avant-dornièrospluics
utiles) : 116 jours,
- duréo de l'hivornago utile avec une probabilité
do 64 7; = 117 jours fprobehilite do 80 7: que 1 ‘hivornagc dgbutc
a u p l u s t a r d l e 2 0 j u i n ut d o 8 0 $ qu’il SC t e r m i n e a u pius tôt
1~ 1 5 o c t o b r e ,
- durdo d e l ’ h i v e r n a g e u t i l e a v e c uno p r o b a b i l i t é de
80 yfi : 1 0 4 j o u r s (probabilite d o 9 0 $ qu’il d é b u t e a v a n t lu
2 4 j u i n e t d o 9 0 $ qu’il finisse au plus tôt le 6 octobre),
- p r o b a b i l i t e dc! 9 0 $ que la deuxième pluie utile
survir. nnc avant le 2 juillet.
A n o t e r que 10s datas d;3 première St d e r n i è r o pluie d ’ u n e
merno année
s o n t p a s s i g n i f i c a t i v e m e n t correlbes.
Autre -aractéristiquc climatique importanto, la domando
evaporativc,
à laquelle s o n t J.ids l e s b e s o i n s e n oau d o s plantos,
est sensiblement inférieurs à c e l l e onrcgistréo d a n s le Nord du
Bassin A r a c h i d i c r : ovaporation “ b a c ” a v o i s i n a n t 7,2 mm/jour dans
la région de Bambcy contre 4,5 à 5 mm/jour.en Casamanco (3). Etant
don& l a pluviometrie t o t a l e d e lo zone d o Séfa, l a r é p a r t i t i o n
dos precipitations et Los oualites hydriquos des sols (en rapport
avec les capacités du système radiculaira des plantes) seront donc
parmi les fac ?urs essentiels de réussite ou d’echcc d’une culture.
C e s q u e l q u e s o b s e r v a t i o n s s u r l e s caracteristiquos cli-
matiques de la Moyenne Casamance informent :
- d e l a r:ecossiiG d’adopter des p r a t i q u e s culturalos
et des systèmes do cultures aptes à limiter lus phénoménes erosifs
(dés que l a p o n t e depasse 1 & roux-ci peuvont @tre catastrophiques)
et d e c o n c e v o i r u n e politique stricte dlaménagement de l~ospaco
tant au niveau de In parcelle quo d’un terroir ou do tout autre
ansemblc geographique operationnel ;

do la durée réduite de l'hivernage utile ct dus
fortes voriatiozs interannuelles de la pluviometrio totalo et de
Ba repartition mensuelle,
COS donnoes conditionnent en grande partie :
- le choix des ospècos et des variétes (longueur
de cycle, enracinement,.. ), de leur combinaison et de leur place
dans les calendriers culturaux,
les techniques culturales B conseiller (mode de
.
preparation des-terres, dates de semis... >*
Notons ogalcment quo 1 'allure géneralc de la pluviométrie
influe fortement sur le travail agricole par ses fipercussions,
entre autros, sur :
- la pousse des ndventiccs, très rapide et difficile
$I combattre dans cette rggion,
- le nombre do jours disponibles pour los difforonts
types de travaux. Ainsi, par uxomplo, la date et le volume des
premières et dernières pluies docident des possibilitos do labour
de dobut et dc fin de cycle. De meme après une pluie importante,
certaines operations doivent @tro différées eu Egard à 1'engorgomGnt
temporaire des sols.
8

LES SOLS
Topographiquement,
Za Idoyonno Casamûnco est une suit2 Yi:
vastes plateaux de faible altitude (30 à 50 m) decoupi!s par les
vallocs ou les axes de draincgo du r6sonu hydrographiquo (8).
Les sols de la topasequcncc induita peuvent t?tre schema-
tiquemont classes du thûlwcg au plateau en :
- sols, ~vcntuollemcnt sales, de mangrave,
- sols doux de bas-fonds,
- sols gris de transition, en bordure des marigots
et des axes fl~./iaux, avec presoncc d'uno nappe phrGatique circu
lanto proche de la surface, voire meme nffleurante,
- sols ocres de versants,
- sols do plateaux essentiellement constituUs das
sols rouges et beiges, issus de la roche mère du Continental
Jorminnl (gros sabla-nrgileux)l.
Les 301s rouges se roncontrcnt le plus souvent en bordure
des plateaux, sur les parties hautes du modele et las surfaces
convexes, les sols beiges occupant g~neraloment les parties con-
trûlcs, mal draineos. Leur texture est sablousc à snblo-argilouso
dans las horizons sc+perficiels avec un enrichissement on argile,
cssentiellomcnt de la kaolinite, à partir de 40 cm (36 à 40 $
d'argile entre 60 et 80 cm) (2).
‘1
- Sols rouqes : du groupe des sols forralitiquas, faiblement
à moyennement dosatur6.s.
- Sols beiqes : du groupe des sols ferrugineux trap,icaux à
taches et concretions avec affleurement fréouent. rln ln

6 bis
Tableau 1.5. Texture de l'horizon de surface des sols rouges et
beiges.
!
Sol rouge
!
!
!
!
Sol beige ,
-"--1------"-11"---------"---------"-------~------
-
!
! /Argile
!
!
12 à 14 pi
f 11 a 12 g ;
Horizon
! Limon
!
4à 5%
i
3%
i
O-20 cm I Sables fins
!
53 à 56 $
!
.
!
!
! Sables grossiers
! 25 à27 $
!
33%
!
!
I
?
!
Leur structure est peu developpée et leur stabilite
structurale faible. Leur perméabilité semble assez élcveo
quand le sol est sec et dans l'horizon superficiel (O-25 cm) mais
baissc tr&s rapidement avec l'humectation du profil et la profon-
deur (notamment & partir dc 60 cm pour les sols bcigos oui pré-
sentent des risques d'hydromorphie temporaire:), La capacité de
rétention se situe à un niveau assuz bas : autour do 12 ;z d'humi-
dite pondérale.

7
De coheSion faible à l*Utat humide, ces sols presentent
des forces de rSsistance ü la p6netration consid&rablcs à llbtat
sec (2).
Tableau 1.6 : Forces de ril!sistance à la pénetrntion à l'otat sec
(F en kg). Sol beige - Sefa.
f
Profondeur
!
,Moyenne
!
!
!
Maximum t
!
!
Minimum ,
.
.
.
!" œ'œ-œ'-œ""'lœ "œ""-""T -------a '*œf" a----œ--- œf
!
O-20 cm
!
408 !
1080 !
180
!
!
!
!
!
!
œœ-1œœ--œœœ-œœ111--œœ-œœœœœœ"œœœœœœœœ~œ~œœœœ-œ"~
!
!
!
!
!
! 20-40 cm
!
802
!
3458
!
375
!
!
!
!
f
!
(sur 146 essais).
Leur taux de mutiérc organique, principalement
conccntree dans les 10 premiers cm (2 à 3 $ dans les sols les
moins appauvris) dosccnc! très vite au-dessous de 0,7 $.
L'influence simultaneo de la pluviometric et des
caracteristioues originelles de ces sols de plateaux peut conduire,
par supprossion du couvert forosticr et mise en culture irration-
nelle à (10) :
- une chute très forte du taux de matière
organique et une moins bonne protection des colloïdcs mindraux
( b
a scnco des restitutions assurecs auparavant par la forét),
- un appauvrissement chimique1 important par
ruissellement, érusion, lixiviation, lessivage et drainage des
filemcnts mineraux (le defrichemont annule aussi la remontee dos
solutions du sol dans las horizons de surface, rcmontec que permut-
tait 10 système radiculairc profond des arbres).
Cos diverses considsrations militent en faveur d'unt
utilisatior raisonnoe et prudente de ces sols, en ovitant notam-
ment :
- le dofrichemont de terres dont la pente est
suporieure à 1,5 y!, en absence dtamsnagoments adGquets (si le modele
topographique est assez doux, la longueur des pentes est souvent
6levéo),
- une mise en culture continue en conditions
extensives (sans apport d'engrais et de matière organique) et la
pratique de techniques culturales susceptibles dlaggravor le proces-
sus drorosion et une evolution nGgative de la fcrtiliti! des sols (9).
En effet si les sols beiges et rouges oresentent
des potentiûlitos non mégiigeables. pour les spoculations agricoles,
et si la pluviomctrie autorise des rendomcnts élcves, lo respect de
tout un ensemble de m2Gflodos culturalos n'en est pas moins indis-
pcnsablo à la conservation du capital foncier.
1
- En 15 ans de culture continue, sur la psrimètre dc la SODAICA,
le pH est passe de 6,4 (sous foret) à 4,6-4,9.

8
c - LES SYSTEMES DE PRODUCTION TRADITIONNELS
Idous ne disposons A l'heure actuelle, pour lu Noyonne
Casamûnce, que do peu de donnucs globales et prCc.i.scs relatives
aux systèmes de production en place.,
Il est certain copendan t que le roseau hydrographiquc
ossibilité de l~approvisionncmcnt on eau et parallelomont c.ic
iP, riziculture7 aqu-tique)
a
3 dCtormir-6 et détcrminc l~instûllation
du peuplement rural1 (8) : la densité demographiquu (15 h 20 habi-
tonts au km2) dtant faible, une grande partie des tcrrcs de pla-
teaux est encore sous foret, la majoriti! des villages se trouvant
en lisière des plateaux, au voisinage des m3rigots.
L'organisation socialo et 1'6conomic de la production
sont complaxcs et dcfinisscnt le mode droccupation et d*cxploita-
tion des diffurontcs catugories de terres?.
A ltint6riour d'un village, l'unit6 socio-Qconomique la
plus immediatomcnt nbordable est le carre qui constitue une unit2
de r6sidence occup60 par un groupe familial d'un ou de plusieurs
ménages et dont la structure depend du nombre de menages, de leur
composition et du debre do dfipondanco qui les lie.
3; Lc foncier : le carre semble etre le lieu privilogi.6
de 12 gostion dos terres du scgmont do lignc^gc, gestion qu'aasurc
souvent avec In participation des autres membres du carr6, le chef
de car&. Les terres concerncos sont celles dont a horite lc scg-
mont de lignago à travers son chef ou que ce dernier a di:frichCes
ou fait defrichor. La mnftrisz foncierc otant basdo sur le droit
do hache et les terras disponibles nIetant pas raros,un membre du
carre, le plus souvent un chef de mcnage, peut, s'il on a les
moyens matdriels et humains, dofricher pour son compte, seul ou
en association, de nouvollcs terres,
amorçant ainsi un processus
d*i.nd .fidualisation. La maftriso fonciero ost ontièrcmont lc fait
ries i-7 '.1. 3s.
In
,o niveau en peut dej& distinguer les champs colloc-
tifs, dont Ao produit est dcstinw à l'entretien de la fûmille, dos
champs porsonne?s, dont lc produit os-t individualis6.
* Systèmes de cultures : ils sont en relation etroito
avec 13 nûture des sols ot leur localisation. On rencontre essen-
tiellement :

1, Ethnie à m?jorite mandingue dans le Departement du Serihiou.
2, Voir en par.ciculier (E), (12), (14), et (15).

9
+ Les r i z i è r e s a q u a t i q u e s d a n s l e s vûll6cs dlu-
viales, les marigots, les bzs-fonds ; elles sont le monopole rios
femmes, leur produit est dcstinC à lrûpprovisionnement des cuisines
dont elles ont la rcsponsabilit6. Lc travail s'y oxocuto quasi-
totalement C!e façon manuelle avec des techniques traditiunnollos :
pas de fumuro minerale, p Sturc dos troupeaux sur chaumes après
r6colte mais quantitt6s de matière organique oinsi restituees très
variables et souvent faibles, planage approximatif, drainage defi-
cicnt.,.
Il n'en demeure pas moins qu1entrE2 autres, lc travûil
profond du sol, l'adoption de plusieurs variétés de riz permett=nt
de tamponner. las risques ovcntucls, dr6cholonnor les wcoltos,
ne sont pas dépourvus d'efficûcite,
t Les cultures pluviales se différencient principa-
lement d'après l'âge de d6fricho du terrain. Autour dos habitations
prennent place les champs de cosc, generalemcnt protog6s par dvs
haies, où sont produits en hivornzgo maïs (semé très prCcocernc!nt)
ot autres cCrGûlcs, p lantcs 3 tubercules (manioc, p;?.t=te douce),
lbguminouses, fruits ot legunos. Aucuno rotr=tion bien iI6fini.c n'y
est appliqu6e. Ces champs sont ontretenus corTactcmcnt et rUÇOiWC;it
très.‘souvcnt de la fumuro organique (parcage, dechets divers,..).
Vicnncnt ensuite les champs dBboi&s de cldfriche ancienno, plus ou
moins cssouch6s. On y cultiva des cdr6ales (mil, maïs, fonio, riz
pluvial
,sorgho) en rotation avec de l'arachide ot parfois Gn
cultures associees. Après unc mise en culture r!c dureo variable
(4 à 8 ans)suit une jachère do longue durce. Dans les champs de
dcf riche ri! ccnte enfin, sous couvert forestier plus ou moins
eclC.rci, se pratique une culture itin6rranke (c6r6ale puis arachide).
Cos champs s’intègrent peu à peu à la catégorie pr6cGdente ou sont
laisses de nouveau sous l’emprise de la forêt. On peut consid6rer
que les terres de plateaux sont cn majeure partie cultivées pnr
les hommes bien que des femmes puissent avoir une parcelle de cul-
ture pluviale pour complBter la production des rizières.
Intermbdiaires cntro les productions pluviales strictes
et le. -i.zières aquatiques, 10s rizières do nûppo, sur sol gris,
sont génerolement conduites en culture continuo.
v +our ce qui û. trait 21 la L!ostination dos produstions,
celles d’une pcrtie des terres visent & l’entrcticn ot à la rcpro-
duction du groupe familial au sons large (champs commun de mil
pur exemple), d'autre à l'entretien et à la reproduction des rnijna-
goe relativement autonomes du car& (rizières des femmes, champs
c.:c cCr6alcs des chefs de m@naga), d’autres enfin ne bQnGficient
qu’à un seul individu ou groupe d'individus (champs d’arachide
qui Tournissent actuellement le revenu mon6tairc agricclc princi-
P31). Sur lc plan du stockage dos vivres et L!C la aonsomnation,
ltindividualisation dos menngos ou sein cl'un mdmo cerrti ptiut f?trc
très poussé, I. la limito chaouo monego peut avoir : son grenier
masculin (produit des cultures cGr6nlièros du plateaux), autant
:?o groniors fominins que 10 chef do mEnage a de femmes (produit
des rizières aquctiquos) et autant de cuisinas,
* Noyons de travail : à cette diffurenciation spatiale et
à la divorsite des objectifs assignas aux cultures, corrcsponc! uno
utilisation des moyons de travail (main d’ot?uvrU et Gouipement)
fenctiont du statut social, du sexe, et des types de cultures.

10
+ Les riziercs aquatiques sont exclusivement culti-
vUos par les femmes, de la pruparation des terres à la rtlcolte, et
manuellement.
+ Les tcrrcs c!e plateau sont gGn6ralomcnt cultivucs
par les hommes mais la Participation dos femmes à certaines opcrnu-
tions n'est pûs exclue. Les Cquipes de travail qui se conslituent
pour les différents travaux nc sont ni impermgablesni invariables :
l'entraide, les associations ou les invitations de cultures, l'appel
à dus saisonniers, se pratiquent assez couramment.
t Le materie agricole, et plus particulièremont
10 matGrie1 de culture attelee ct les paires de booufs 1 sont pro-
priétQs individuelleset non collectives. Leur possession suppose in
cop3citC Qconomique d'acquisition ou draccession au crGdit, donc
la production des quantitus d'arachide n6ccssaires 3ux ennuites
<(-j paiement, la maîtrise fonciers d'une superficie suffisante pour
rentabiliser cet equipement i;t la possibilité de disposer de lo
main d'oeuvre adcquote. A nater que des pratiques telles que 10
labour ou le semis à "l'entreprise" en traction bovine (ceviron
5000 F/ha pour le labour et 3000 F/ha pour le semis en 1978),
proposbos par certains proprietaires ~.!'unc paire de boeufs,do chnn-
rut c,u dû semoirs, sont assez repnnrlucs ; on aboutitparfois au
parodaxc suivant : le plus e;lte, gr9ce à son équiPcmeni,B intonsi-
fier son exploitation, retcrc!u oxaqOrUment les interventions sur
celle-ci, trouvant plus grand profit à louer en priori-te ses moye:is
de travail b l'extérieur (ci' autant quo ces travaux se situent en
période de soudure quand 10s besoins d'argent sont 10s plus
pressants).
D- L'EVOLUTION DES SYSTEMES DE PRODUCTION
La rGgion qui nous intgrcsso se trouve etre, pour l'csssn-
tiol, sous l'encadrement du PRS2;l..ont les resultats fournissent Yes
clamcnts utiles à 1'apprBhension du processus de développement
agricole que connait cette Zone. Notons que le PRS qui avait ini-
tiûlc .T t pour objectif principal la promotion de la riziculturo,
n eté oonduit à prendre en compte les autres cultures et à moduler
progressivement ses interventions au niveau des exploitations, des
systèmes ri: cultures (et i!'~ievngo)
pour Oviter de trop fortes
distorsions ~IJ des cl~s6quilibrt:s importants dzns les systCmos C!C
production.
D.l - Les cultures
Le nombre de pnysans et les superficies touchees par le
Projet ont connu une croissance rapide : au cours de la campagne
76-77 ont été encadrgcs 34.880 pcrsonnos, dont 17.828 hommes et
17.052 femmes, contre 3.610 en 1972, et ce dans 520 villages
(contre 193 0,‘ 1972) et sur 8.364 exploitations.
1. Eu Egard à la trypanosomiase, la traction equine est incxis-
tante. Contrairomdrit oux chevaux, les bovins do race Ndama (et
les Si-tes locau$pr6ss;:tcnt une tolerance à cette maladie.
2, Projet Rural do Sédhieu. Four de Plus amples informations un sc
reportera aux divers rapports d' activités 6laborOs par cet ur-
ganisme, rapports auxquels nuus empruntons la plupart dos chif-
fres prQ 3unti-j s' :!f:ns co chepitre.(l3).

11
Tableau 11'7 : Superficies encadrees par le FRS
Prévisions et résultats (en ha)1
.
;Campagne 1976-77
.
i Campagne 1977-78:
.
Campagne 1978-79 i.
---------I------I--"-"-----------------*--------I"~111-
i Prévues !,RéaliSée~ Prévues~Realisées~
Prévues
.
:RéalisÉed
.
.
.
---L--------I-------------3--L-~--""L--"--I---------------I-----------
i RiE
!
!
7227 ;
5558 ;
8580 ;
7150 ;
iO320 ;
8476 ;
! Mil
!
5350 I
2667 !
6180 i
4794 I
7205 !
6903 i
i Maïs
!
!
1715 ;
717
.
.
; 2082 ;
1387 ;
2534
.
f 2475 ;L
! Arachide
!
!
!
!
!
!
!
! (Huilerie + !
9235 !
9632
! 11995
! 15740 !
16244
! 22078 !
! Bouche)
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Tableau 1.7 bis o Répartition dss superficies en riz
encadrées par le PRS (en ha)
i Campagne 1976-77 i
.
Campagne 1977-78: . Campagne 1978-79 i
--------------------I----------------------------
-----m-I
!Prévues
fAéalis. [ Prevues~Réalisée~ Prevues :Réalisées:
------------I-------------------"--------I------------I------"-I-LII--.-
i Riz pluvial
; 11
!
859 f$!
il
iii
iI
i
; de plateau
; 1 5002 ;
;1[ 6030
I
4326 ,
7395
i $4890
1
; Riz de nappe ; 1
2570 ;I[
.
f
%
.
!
!
!
ri
!
i Riz aquatique!
2225 !
2129 i
2550 !
2824 !
2925 i
3586 !
!
!
!
!
!
!
!
!
Par rapport aux objectifs, sont à constater :
- la lenteur qu'ont mis le mil et le maïs à approcher
les p ;Visions. L'utilisation systematique de semences sélectionnées
de vs.;ittes améliorées et de techniques intensives ainsi qu'une
commercialisation organisée des surplus de ces deux céréales sont
susceptibl&
d'induire leur progression,
1. Ces superficies ne comptabilisent pas l'ensemble des surfaccs
cultivées mar les exploitants agricoles mais seulement celles
suivies par le PRS. Les previsions et les realisations no sont
donc que les prévisions et les realisations d'encadrement du
PRS. De façon plus générale, les chiffres mentionnés dans ce
chapitre ne conccr?ent que le domaine d'action du PRS ; vu leur
précision toute relative ils ne sont à considérer que comme des
ordres de grandeur.

12
- la préponderancc du riz aquatique et du riz de
nappe sur le riz strictement pluvial1 alors qu'uno forte oxten-
sion do la riziculturc sur plateaux était escomptée au depart : )
le caractère aleatoirc de colle-ci face aux risques climatiques
désavantage grandement sa croissance. L'introduction de variétés
résistantes à 1~ sEcheresse, à haute productivité et lradoption
de tochniqucs culturales adéquates pormcttront probablemont de
modifier cette évolution surtout si des stimulants a la commer-
cialisation du riz sont mis en place? les disponibilites en
terres de bas-fonds et en sols gris etant relativement limitées.
- 10 rBlo important joué psr l*arachido (on superfi-
cie environ 80 $ d'arachide d'huilerie, 20 7~ de bouche) qui
domoure la principale, voire lfunique culture do rente, malqré
les efforts déployés par le Projet en vue d'une diversiiication
des sources de revenus du payson.
Récemment le département de Sédhiou o réussi à réduire
ses importations de riz (1.530 tonnes en 1972
,117i tonnes en
1974, 372 tonnas en 1976) mais très peu d o riz a été commercialisé
du moins par les circuits officiels. En 1977, année record pour
la co;;;;n3rCialisation du riz, le Projet n'a collacté que 460 tonnes
do paddy (285 tonnes en 1978-79). On peut avancar divorsos hypo-
theses pour expliquer cotte situation :
- par tradition, lc riz est destin6 A l'autoconsom-
mution et priorite est donnec à la reconstitution ou à la conso-
lidation des réserves vivrièrcs : seul un surplus de production
structure1 (et non uniquemont conjoncturel) entraincra sa mise on
marché à grande echcllc,
- les prix d Iachot au producteur dos produits
agricoles ont connu des transformations sonsiblemcnt à l'avantage
de l'arachide. En 1973-74, le kg d'arachide coque (huilario)
était payé 25,5 F (indice IGO), alors que le prix officiel du
PaddY
‘"ait do 41,5 F (indice 163), en revanche on 1977-78 poddy
ot aracllide coque ont le mbmc prix officiel 41,5 F/kg2. Dans le
meme temps le maïs passait de 32 F (indice 125 par rapport (3.
lrarochidcJ d 35 F (indice 84 par rapport à l'crochido), D'où
une concurro,;cc arachide/céréalc pour lBempl.oi du putontiol de
travail et do torros défrichées disponible
ûpres la couverture
des besoins (en main dfoeuvrc et en surface) d'autoconsommation ;
concurrence d'autant plus favorable à l'arachide quo cotte der-
nière est :
. moins oxigeante en main dtoeuvro quo 10 riz.
et plus productive on conditions de culture
cxtensiwo sur plateaux et on situation cli-
matiquc difficile,
. la seulo B benéficior dtune commercialisation
organisec et qarantic-*
1 : Traditionnellemont résorvbo aux fommcs, la culture du riz
s*est"étonduo" zux hommes pnur ie riz do nappe ci; dcj plutcaux.
2 :
Il somblarait aussi quo l'écart de prix ontrc lo kg do p:lddy
et 1~ kg do riz decortiqué soit trop import:iilt : si une
partio de 1~ plu s-valuo dGo au décorticage ruvennit deux pro-
ductours, leur ii-itéré-l; oour auomentar leur nrnd~~r:t;;nn nrn?-

13
0.2
L
L1équipcment
Chez les exploitants encadrés par le PRS, le mat6riel
de culture attel&,
principûloment l'&quipcmcnt léger, a connu
un essor rapido.
Tableau~?.8 - Evolution de la distribution do mat@riel do culture
attelbe - PRS.
!
!

Année
; 1972/73 ; 1973/74 f 1974/75 f 1975176
;1976/77
;
--œ-œœœL-Iœ-I-œœœ~œœœœ-œ~--œœ
œœI~œœœœ~œ~Iœ~œLœ~~œ______I__
!
!
i---------T
!
!
0
!
Charrue UCF
!
6s
!
344
!
537
!
515
! 602
!
!
Semoir Super-Eco
!
2
i
.
701
;
553
;
699
;
,5c;$
;
!
Houc-Sinti
!
40
!
56
f
477
I
159
! 134
i
!
3âti ûrara +
!
!
!
!
-
1
;
34
f d 3
!
charruo
!
!
!
.
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Charrette bowino
!
1
!
8
!
155
1
240
!
310
!
!
!
!
Charrottc asina
0
!
, .
!
2 4
; .
64
1
168
; . 02 4.
!!
!
!
!
!
!
!
!
Parallkloment le nombre de paires de boeufs fournies par
lc programme agricole (P.A.) ou sorties du troupeau (S*T,) a cru
de façon con&qucnto.
Tableau 1.9. - Nombre dc paires du boeufs placées - PRS
!
1972
;
!
1973
;
1974
;
1975
;
1576
;
.
.
1977
;
.
-------------"----"--œ------"œ""-"----------
.w-œœ" mm-m-m "-z-m, œIem-œ..- *
;P.A.
; 20
!
2 9 4
!
4 5 5
!
398
;
410
;
512
!
1w.--e..œœ-...1--œm1 +60-"+w.$ -w-m +-;"--i---;55 ---- f 11*1;; -II-- ;
;S.T. ;
4
.
.
!
!
!
!
!
!
!c--T II------- “f “--l---œœ”-~“-LI---œ---œ-œ---œœ--~œ-u--.--~~--~-œ3œœI
!
!
!
!
!
!Total-!
101
454 !
62 1
!
565 !
575*
!
5/35""
!
!
!
!
!
!
!
!
!
(* dont IB paires do g8nissos)
(Y%++ dont 26 ‘1
11 )
Lc SUC&S de l'[?quipcment traduit hottoment le rôle
important que joue le facteur travail dans lc procossus de pro-
duction ot l’int&ret des producteurs pour les innovations tochni-
qucs qui lèvent certains dos blocages qu'il engendre.

G.3.
- TcGiniqucs culturales
En ce qui concerna las engrais, après uno zugmtntntion
do leur utilisation j:!squ'on 1974, 1975 et surtout 1976 on% cnre-
gistrC uno baissa des cqmmandus, tendance qui s'L;L;t zcccni;uGo en

1978 ct 1979 en partie à SÛUSC des problèmes de rcmboursemunt dos
dettes au nivoau du Programm:, kyricolo.


14
Tableau 1.10 - Distribution ci’ungrais (en tonnos) - 1372-77- PRS
!
Année !
!
!
!
!
!
l\\
i
I
1972
i
1973 .
1974
f
1975
I
1376
i
1977
i
! Formulo \\!
!
!
!
!
!
!
œ-œIœœ”œœœœ--------œœœœ”œ”-“““œ”---œœœœœœœœœœœ”œœ”œ”œœœœœœ”œœœœœœœ”~~œ
!
!
!
!
!
!
!
!
!
8.18.27 ! 207
! 626,3 !
1345
!
1271,2 I
Y20
!
731
!
!
!
8.14.18 ) -
29,8 ;
!
I
!
13,7
;
46,Y ;
591 ,
9,4 ;
! 10.21.21 !
Il,5
1
41,8
i
78 !
59,4 !
14,l i 49
i
f
UrhC?
;
Il&3
;
369,6
;
884,8 ;
979
;
603,l
;
501,4
;
!
.
.
.
.
.
! Phosphate!
!
!
!
!
!
!
! tricalci-! 514,8 !
650,6 !
1907,2 !
1472,7 !
401
! 282
!
! que
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
On pout partiellement
expliquer les difficultes d'adop-
tion du theme “fumure mine raie” par :
- l'augmentation importante du prix des engrais
survenue on 1976, l'engrais complexe passant de 16 à 20 F 10 kg
(25 F en 1977),
l’ur6e do 16 à 35 F,
- l a r e n t a b i l i s a t i o n aleatoire d e c e facteur de
production utilisé dans les conditions paysannes, La misu on place
des
differentos cultures se fait on effet tardivement ou 6gard au
temps necessaire à la préparation des terres {sur la majeure partie
des surfaces à cultiver sont pratiques le labour ou le billonnage
en debut de cycle. Voir l'équipement en charrues) et au potentiel
du matúriel de culture. De plus, les opérations de sarclage ot do
démariage sont souvent mal cxrlcutecs.
Tableau 1.11 - Opérations culturales en 1976 - PRS
!
!
!
ripé ratïon
! Pourcentage par rapport aux suporficieb
!
, someos des surfaces ayant reçu :
.
!
Lœœ113Llllœœœœœœll~lœœœœœ"œœœœœœœœœœœœœ
!
!
!l sarclobib., 12
!
sarclobi-!. D6mariagr,
!
, Culture
.
!
v
n a g e
nages

œœœlœœœœIœœII”-I--““œœœ”
!
!
!
: --œœ-cILII-œ----œœI"œœœœœ""œœœœœ"œœœœ~œ
i Riz pluvial
85
7;
;
37,3 ;; J
!
.
i
!
! Riz aquatique
!
75,4 is i
32 ,3 ;; 1
!
!
, Arachide
!
!
70,2 $ ;
!
!
; M i l
!
67,8 $ i
3,2 $ ! Négli'oable !
i!
!
Maïs
94,4 $ ;
15,6 7; ;
15,8 16
!
!
.
.
!
!
!
!
!
!
4uand on sait l'intensite des ,problèmes d’enherbcment
rencontres dans la region, l’importance du rôle du dumarkago sur
le mil et le maïs, l'influoilne dos semis tardifs sur 10s rendements,
la déficience des travaux culturaux est manifeste et la valorisa-
tion do l'engrais douteusel.
l - Il n'est pas exclu que sur 10s t e r r e s d e d é f r i c h e Scente, p a r
rapport aux rendements que se propose d’atteindre le producteur,
l’enarais n o s o i t oûs. oour l'instant. ressenti comme irn fnnt.;:rtr

15
Dans ces conditions la priorité semble aller vers l'ac-
quisition du matériel de culture attelée permettant, dans un PI%'-
micr temps, une mcillcurc maltrise du processus productif.
E. IMTENSIFICRTION ET REVENU AGRICOLE
L'agriculteur , pour améliorer le produit*de son ex-
ploitation, cherche dans les limites souvent étroites do SES
disponibilites financiéres, à rcntabiliscr de la tcrrc ou du
travail, en fonction de leur rarote rolotivc, lc facteur lc plus
astreignant : parmi les innovations tochnioues disponibles, son
choix so dirigera préféronticlloment vers colles suscoptiblus de
lf2VCl?
sa contrainte principnlo. Si l'on exccpto lus tcrrcs du
bas-fonds ct les sols gris do nappo dont les suporficios cncoro
vacûntos sont rcstrcintes, la torro n'est Pas un fûctour r3ro on
Moyunnc Casamanco. Lc travail en rovanchc constitua le plus sou-
vont la contrainte majeuro; les besoins on main d'oouvw se rcvè-
lant très Olovés pour 10s operntions culturûlosi On conçoit ûinsi
ÛSSGZ aisément l'cccucil favorable resorvé a la m2cuni3ation ou
aux facteurs do production tels quo l'herbicidol qui economiscnt
de la m3in d'oouvro. En outra la croissance do la Productivit6 du
trav3il peut, dans l'etapo initialo, Btrc davûntcgc zssuréo par
l'augmentation de 13 supcrficic cultiveo par actif Quo par ccllu
du rondemont à l'hectare (Produit/actif = Produit/hn :: nombro
d'hû/actif), du moins tant quo la baisse des rcndomcnts/ha ducs
% des fuyons culturales moins soigndcs nlannulo pus lus effets di;
13 croissance de la supcrficio cultivée.
Or en Casamancc, vu la naturo des sols ot leur suscep-
tibilite à l'erosion, leur rapidc évolution en conditions de cul-
ture continue irrationnelle vers uno b3isse do fortilite cortaino,
vu aussi 10s problèmes aigus pos6s par les advonticos qui hypothè-
quont lourdement Los rendements si elles ne sont pas correctemont
combattues, vu cnfin l'importance des plus-values apportóos par
des façons Cultur&es intensivos (voir chapitre II) 13 voie rci-
sonnable et durable d*amelioration de la production no peut
p3sser que par l'intensification d'autant qu'il s'agit aussi
d!économmiser et de presorver le capit31 foncier.
Il est bien ovident neanmoins que lc d6veloppcment des
systemes de production vers une ngriculturo intcnsivtifi ot plus
profondément integroc a l'économie marchando ne peut quIetre
progressif
t se trouve largement tributkrc tant de la dynamique
du milieu rural lui-mdmc (ovolution des besoins et des objectifs
des producteurs, de 1 ‘organisation sociale,...) que do l'environ-
nement extérieur (prix et marches, approvisionncmcrit i;n fsctuurs
do production, credit, commercialisation, encadrement,,.) auquel
elle est fortemont li6e.
1. Voir 10 cas des paysans dc Planiora II.
2.
Laquelle rntraîno une croissance des inputs et, gérGr3lomont
des besoin5 en travail. Vu 13 faiblesse actuelle des supcrfi-
cies cultivees par actif, il f3udra donc parallèlement cxton-
sion des surfaces et intensification.

I I - LA "STRUCTURE D'EXPLDITATIDN" t RESULTATS
A - PRESENTATION
Lo dispositif dit de "structure d'tixploitotion est
destine à tester, en milieu contre16 (station de rcchcrcho) et
sn vraie grondeur, des systèmes techniques dc production rnsttant
en oeuvre l'ensemble des acquis thématiques de 1~ Recherche
(tcchniquos culturolos, facteurs de production, vz.ri8tés cultid
VtL:CS..,) f
a in d'en v6rificr la cohgronce, les insuffisances 'Oyen-.
tuellos et dfévalucr les potcntialitbs et les contraintos de leur
ûpblication simultanCo. L'occent y est notamment mis sur les rela-
tions entre productions ot facteurs do production ot sur l'emploi
dos moyens do travail (main d'oeuvre, uguipement, trac;tion) par
culture, opcrotion culturalc ot système de cultures.
La structure d'exploitation de Sofa avait, entre autres,
pour objectif l'analyse d'un système tochniquc C!C production baso
sur des techniques intensives, en cultures pluviales strictcs,
dans les conditions pddoclimatiques de la Hoyennc Casamonce.
A.I. Assolement et rotation
- l'arachide en 1970 et 1971, variLtfi 756 A, mixto
bouche-huilerie, cycle veg6totif de 125 jours - de 1972 à 1978,
variéte 69-101, d'huilerie, cycle v~cj~tatif do 120 jours.
- le maïs : variute BDS (Blanche de SGfa), cycle
v6gétatif de 90 jours.
- le mil tardif : variétC Sanio de SZfo, cycle
vQgCtatif do 150 à 760 jours.
- le riz pluvial : en 1970 et 1971, varidt6 IKP
cycl- de 107 à 110 jours -
en 1972, varictc
63-83, cycle do 115 jours
de 1973 à 1977, variut@ SC 302.G, cycrlc $5~
100 jours
en 1978, varidtc
144 89 (IFNT 10) CYC~O dt:
100-105~ jours.
Pour le riz, suite 5?uX aléas climutiquos, la pri!cocitil:
des veriétos s'est imposéo comme objectif de scloction avec
recherche do riz do cycle infdriour à 110 jours et r5sistants &
la sQchcresso (4). La 144 B9, do cycle sensiblement cquivalont à
i.$ .302Gg~cmblo plus &sistrnto à la pyriculariosc que cette
dernière plu. prod!uctive.
Assolement et rotation :
Maïs
/
Riz +
Mil
/
Arachide
2,5 ha
1,25 ha
1,25 Ha
2 ,5 hz
A noter C~UO lors des deux piom$&ros ann6es d’expSr,i.mentation
(1968 et 1969), en absence de riz pluvial, 6taicnt presents
2 hz. de jachere essol~c :

17
Jachéro cnfouia / Maïs
/ Arachide /
Yil
2 ha
2 ha
2 ha
2 ha
Avec l*introduction du riz, la jachère a ét6 Supprim&e (diffi-
CU1 tO d*enfouisscmcnt en fin de cycle vu le volume de mati%rc
verte, precedcnt de valeur mediocre et tres sûlissant), le res-
titution de motiere organique se fûisûnt par lzintoLm6diaire de
ltenf3uissomont des pailles de maïs et ~vcntuellamcnt dos chaumes
dL7 riz au cours des labours de fin do cycle.
A.2. Facteurs de production et mayens de travail
- - -
- - w
- emploi do semences selcctionnees et traitoos
- après un phosphatage de fond (400 kg,';la de phos-
phate tricalciquc) pour redresser la carence initialo des sols
en phosphore, application annuclle,cn fumuro d’cntrotion, SI
l’hectare :
. de 150 kg de 8.18.27 pour l’arachide
. de 150 kg do 10.21.21 + 100 kg d’urge pour
le mil
de 300 kg de 8.14.18 (ou 200 kg do 8.18.27)
?
t 200 kq d1ur6c pour le maïs
. de 200 kg de 8.18.27 c 200 kg ri1ur6c pour
le riz.
- 1'~quipcmcnt est base sur la chainc “Polycultcur
à grand rendement” compléta,
- la force 20 traction est fournit par une pûirc
de boeufs,
- la main d’oeuvre permanente est Constitu&e de
3 actifs supp~léh pc.r des employes temporaires en perioric de
pointes de travaux (dans la 3ème partie de ce rapport seront
etuc!'ecs les relations equipomont/main dtoeuvrc/surfncc cultivbo).
A.3. Techniques culturoles
utrc la fumure min6rûlc, ltintcnsification des tcchni-
qucs culturülcn porte essentiellement sur :
- le semis pr6coco des cultures (mil en sec ou sur
la première pluie, arachide sur la première pluie utile, maïs ct
riz sur la 2ème ou 3ème pluie),
- des entretiens (dsmariago du mil et du maïs,
sarclages et binages) hatifs,
- l'installation du maïs et du riz sur labour,
- la restitution des pailles de maïs (labour d'en-
fouissement) et part;cllomcnt des chaumes do riz,

3 - RESULTATS : RENDEMENTS DES PRODUCTIONS VEGETALES
8.1. Arachide
Tableau 11.1. Rendements en arachide (kg/ha)
1970-1978 Séfa.
!
Année
!
; 1970; 1971; 1972;1973 ; 1974; 1975; 1976; 19775 1978 ;
!“-m”-‘7

‘-‘“e-e7
----,-------,----=,,,,,;,,,,, - ---I-----------------“-_
Variéte
, 756A3 756Aj69.101~69.101~69.101~69101 f69.101~69.101j69.101~
!
.
!-q..--.....- m-B" -WI- T *----j ----- + ---...- 7
------------n-I---------I-----
-----j,
;
Date de semis ! 22/6i 26/6;16/7 ;15/6 ! 12,'6; 3/7; 17/6j 15/6f 2716
!
f
----L---"--n------------I-------I-----------------"-- j---j----w y I---- jNwmw--!
!
!
!
!
!
!
!
;zu"Bs;;int'- en ! 1590! 1710! 1740! 2280! 1650! 1290! 2550! LOYO! 1900 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
(* Moyenne des 2,5 hectares).
Rendement moyen sur Y ans =
1866 kg/ha
Ecart-type : 360 kg - Coefficient de variation : 19 $
Rendement maximum
=
2550 kg/ha
Rendement minimum
1290 kg/ha
Rendement moyen des 7 autr:s années :1851 kg/ha.
Les rendements en arachide se situent tous h un bon ni-
veau et sont relativement stables. Le rendement médiocre obtenu en
1975 peut s’expliquer par :
- un semis du 3 juillet suivi d'une pluviométrie
de 695,6 mm pour ce même mois de juillet, ce oui a provoqué un
engorgement tr&s important des sols en début de cycle,
- un arrêt des pluies précoce (12 octobre) ; le
sou1 ivago n ’ a y a n t débuté q u e l e 2 7 o c t o b r e , d o t r è s n o m b r e u s e s
gous
sont restées en terro,
ri 1972 (742,1 mm) et 1977 (669,2 mm), années pluvio-
métriquemt. t trés déficitaire pour la Sgion, l e s r c n d e m e n t s n ' o n t
pas enregistre de recul.
A noter que sur la structure drexploitation l’arachide
n'est généralement pas semao sur labour : précédent mil non
labouré en fin de cycle, p recédent r i z rarcmant et seuicment o n
partie; pas de labour de début de cycle.
8.2. Mil sanio
Tableau 11.2. Rendements du mil sanio (kg/ha) - 1970-77 - Séfa
!
, Année
; 1970 ;
j1975 ;
.
.
. 1171 f
1972 ;1973 ; 1974
1976
.
; 1977;
!-mww--" mnm..-m y --".--w T"" NW'?" -a--.... 7 --w-w 7" I-----j-----f-------j----!
, Rcndemcnts*

; e n g r a i n s
! 2390 ! 2490 !
1810 !1780 ! 1440
!2040 !
2260 ! 1560!
.
!
!
!
!
!
!
!
!
* rendement moyen des 1,25 ha).
Rendcmcnt moyen sur 8 ans
:
1971 kg
Ecart type : 360 kg - coefficient do variation 18 $
Rendement minimumm
: 1440 ka (1974)

1 9
Le mil est semé manuellement sur le labour de fin de
c y c l e p r a t i q u é a p r è s m a ï s s
- en sec vers le 10 juin s'il n'a pas encore plu à
ce moment-là,
- ou en humide sur ia premibre pluie,
Comme pour l'arachide, l'amplitude des variations de
rendements est assez modérée ("seulement" 1.000 kg entre les re n-
dements extr&mes), le niveau moyen des rendements tout $1 fait con-
venable et ie rendement minimum confortable.
8.3. - P'laïs BD5
Tableau II.3. Rendements du maïs 8DS (kg/ha) 19'70-78 - Zéfa
!
!
Année
1973j1974 j1975 j1976 j1977 ; 1978 ;
--CI-----------r------------------- ----mm-
.
--m---w-"- mm.-"- '---w...L--I,""'
!
Date de semis f 24/6j 10/7; 10/7f 11/7; 5/7 ; 717 ;27/6 ; 2/7 ; 28/6
!
.
;
! __a." 11-w3 ""l-l-m T--" -7 -1we.v. f I--- "f"m"NMT"w-"-f ----- j m--e- j ----- 4 ----y
Rendement?;
!
!3.000!4.190!3.3?0!1.660!2.460!2.100!2.680!1.870!3.300
!
!
grains
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
\\
'* moyenne de 2,5 ha),
Rendement moyen sur 9 ans
: 2,739 kg/ha
Ecart-type : 770 kg - coefficient de variation : 28 $
Rendement minimum : 1660 kg/ha
Rendemont maximum : 4190 kg/ha
Rcndcment moyen des 7 autres années : 2686 kg/ha.

Bien que les différoncus de rendement interannuelles
soient importantes (2530 kg entre les rendements cxtrémcs), lo
rcndE
7t p l a n c h e r (lggèrcmcnt supericur il celui d u m i l e t d e
l'arc;Lilldc) ot le rendement moyen sc situent & dos niveaux tr&s
inté rcssan-ts. 6 années sur 9 les rendements ont dépassé 2400 kg/ha
et 4 annscr sur 9 : 3 tonncs/ha.
En 14',7 la culturt a principalomcnt 6th affectée par
pkusiours périodes do sschoressc alors q u ' o n 1 9 7 3 at s u r t o u t 1 9 7 5 ,
cl10 a subi, en début dc! cycle,

dos
précipitations voluminousos
qui ont provoqué l’cngorgomcnt dos sols :\\uquol t:st tr&s sonsiblc
la BDS.
Dans tous les cas, lo maïs a ut& installé sur labour :
- de fin dc cycle après arachide
ou do début do cycle (labour on humido sur les pro-
r!liAros
~luios).
B-4, - Lc r i z pI ul/ial
Au soin do la sr,rclctu*o d'exploitation, l'cxpérim~?nta-
tion a porté sur plusieurs vaLiétés de riz : chaque année était
semée la variété qui avait fourni précédemment les meilleurs
résultats e n r e c h e r c h e v a r i é t a l e et q u i Gtait ( o u s u r l e p o i n t
d’être) proposée à l a v u l g a r i s a t i o n . Deux caractères primordiaux
jouent sur la productivite de cotte cérgale
: la sensibilité à la

20
Si les besoins hydrioues globaux pcuvont rStro estimés
satisfaits en année à pluviometric moyenne, tout stress hydriouo
en cours do cycle, et en particuliar durant la période s'étundant
de l'initiation floralo B 1~ fin de l'épiaison, a des conséquences
graves sur les rendements d'autant que le système radiculaiw du

riz n'exploite que les horizons.supcrficisls ct n'a la capacité
d'utiliser qu'une fraction réduite dc la résorvc en eau utilu(3).
Tableau II.4.
- Rendements en riz pluvial (kg/ha) - 1970-78 - Sf?.fz
!
Année
!
Variété
:
1
!
!
Date de semis! Rendement*
!
,

---------------------------- *
.
- - " - " ~ - - - 1 - - 1 - " - - 1 1 - - - - I - -
!
T
[ 1 Kong Pao !
!
1970
26/6
;
3 560
;
!
197:
! 1 Kong Pao
!
2716
i
1 6 4 0
I
!
!
1972
f 63-83
!
!
!
Il/7
f
950
!
!
1973
! SC 302-G
!
28j6
!
2 300
I
!
1974
; Se 302-G
!
!
!
317
;
3 090
!
!

!
1975
i Se 302-G
!
Y/7
!
2 350
!
!
1976
! Se 302-G
!
2016
;
1 940
!
!
!
!
!
!
1977
! SC 302-G
!
1/7
!
0
!
!
!

1978
; 144-B9**
!
!

G/7
i
4 550
?
.
!
moyenne de 1,25 ha
avec herbicide
.
Rondemont moyen sur V ans1
: 2 264 kg/ha
Rendement minimum
:
0 kç/ha (1977)
Rondement maximum
: 4 550 kg/ha (19'78)
Rondement moyen des 7 autres : 2 261 kg/ha.
années.
L'
1977, 10 riz a souffert do plusieurs phases do sé-
cheresse qui ont annulé sa production :
- semis lc lor juillat sur 26,l mm
- du 7 au 18 juillet : 2 mm (11 jours,
- du 25 juillet au 10 août : 12,8 mm

(16 jours)
- du 19 au 29 août : 1,l mm (10 jours)
En 1972, semis le 11 juillet sur 20,9 mm :
- du 18 au 28 juillet : 8,9 mm ('Il jours)
- du 28 août au 7 septembre : 10,Y mm (11 jours)
- du 22
au 30 septembre : 0,l mm (9 jours).
6,’
.
-
1 - A .-tztrc indicatif puisqu'il s'egit
dc variCt&s différentes.

21
Si dans la zona, 10 riz a de très fortes potentialités
7; culture pluviale pure
les années à pluviométrio bien répartie
anneos sur 9 avec un rcndomcnt supérieur à 3 tonnes), il prdsorltc
cependant des risques olevés dès que survient une periodc de sé-
chcrosse dépassant 5 à 6 jours. Notons tout de mSmc que sur les
9 ans, au cours desquels 1~s précipitations ont souvent et& infé-
rieures à la "normale", le rendomcnt moyen se situe à 2264 kg/ha.
8.5. - Conclusions partielles
- les variations interannuelles des rendements on
mil, arachide, maïs et riz ne sont pas parallèles (voir graphique):
en particulier une année favorable pour lu maïs, qui craint les
cxcés d'OûU , peut défavoriser 10 riz, très sensible aux stress
hydriques,d'où
un effet "tampon" de ces 2 cultures fa,-3 aux aléas
climatiques.
- Le mil et 1' arachide ont les rendements les plus
stables mais aussi des maxima rolntivcmunt faibles. Compte tenu
notamment des dosos d'engrais quo tus deux cultures reçoivent on
intensification, on peut les considérer comme des productions de
"oécurité", alimentaire pour le mil, monetairc pour l'arachide.
- le maïs "intensif" semble la culture la plus int6-
rcssantc et pratiquement la plus sûre (voir le rendement moyen ot
las rcndoncnts uxtrémes) : il pourrait avnntagausomont remplacer
en milieu rural, une partie du mil sanie de plein champs 1 sur les
terres les plus aptes, sans toutefois supprimer complètcmcnt so
dernier qui a encore un rôle B jouer pour l'autoconsommation des
producteurs, par sa stabilité dc production et pur la possibilité
qu'il offre d'un étalement des travaux culturaux. Cependant, pour
quo la culture du maïs procure les résultats attendus, sont indis-
pensables l'emploi de semences solectionnées do varietés producti-
ves (actuellement BDS ou ZFl?O) et dos techniques culturalcs
(f umurcs minerales, labour, semis prococo, ontroticn...) n6ccssaircs
& 110. :rossion dc ses potantialitGs ; cela suppose aussi la misc
En pl-,,:. d'un mode de commercialisation des surplus apte à motiver
la croissance de la production.
- Le riz pluvial strict se confirme très performant
quand llalimcnt~ Lion hydriquc est satisfaisante. Il prdsenta
toutefois dos risques élevas de chuto de rondumcnt en condition du
stress hydriquos (voir années 1972 et surtout 1977). La recherche
1 - Dans lz~nsemblc du dfipartemdnt de Sédhiou, il y aurait zppra-
ximativemcnt 21.000 ha de riz (essontiellcmcnt aquatique ct
de nappe), 26.000 ho de mil, 50.000 ha d'arachide ot seulement
6500 ha db maïs, A noter que si la capacit6 des moyens de pro-
duction le permet, il est possible d'accroître les surfacus
2 j j in aï s , sans diminution dl-: colles dos autres productions, par
augmentation de la superficie totale cultivCe.

i 1 1 i
1

22
dc cultiwars résistants à la sécheresse pourrait ré-
duire de façon consequcntc le carnctèrc aléatoire de cotte cul-
ture (la 144 BY semble, de cc point do VU~, très prometteuse 1).
Il n'en demeure pas moins que le rendement moyen sur
9 nnnéos, et malgro un rendement nul en 1977
atteint 2264 kg
de poddy et que l'introduction du riz pluvial'strict dans les
systèmos de cultures de platcaux en Moyenne Cnsnmance est à cn-
couragcr 2. (Les surfaces encore inutilisées en terres de bns-
fonds ou sur sols gris étant en rapide diminution).
C. RESULTATS : TEMPS DE TRAVAUX ET ClPERATIC!!JS CLJLTURALES
Do 1970 à 1978, les temps de truvaux ont Bté rolcves
pour toutcs les opgrations culturalos conduites sur la structura
d'cxploit3tion. Nous exposons dans la 3e partio do CO rapport
l'onsemble dos tomps de trnvwx moyens quo nous en avons déduit
on fonction dos tcchniquos et dos moyens do travail utilisés. Ces
temps nous paraissont Btro ropresuntatifs dos besoins moyens on
main d'oeuvre et équipemont matGric!l-traction, dans le cas de
pratiquas culturalcs intcnsivos et effectueos à bonno data
--e.m..-• Nous
cvons chiffre ces temps en heures : il est Qvident que pour
certaines operntions (on particulier mc:nuc?les), ces temps sont
sujets à de fortes variations suivant 10s an&os ou les dates
d'intervention (désherbages manuels par oxemplu), et doivent
Btrr: jugés comme des valeurs approximatives.
Nous nous contenterons d'aborder dans ce paragraphe
quelques points relatifs à l'emploi des moyens de travail en
fonction du calendrier culturnl et des techniques agricoles,
C.I. - préparation dos terres et labours
Contrairement aux pratiques paysannes rencontrées dans
les
-5qions septcntrionzlos, le labour (avec un outil manuel ou
la i: l,.lue) est tres usité en Moyenne Cûsamnncc tant pour les
cultures de bas-fonds que peur celles sur sols gris ou de pla-
teaux. En -s',glo générale , presque toutes les cultures sont ins-
tallbes su. labour de dobut dc cycle
(parfois sur billons) ce
qui induit des c;emis excessivement retardés à telle enseigne
qu'il n'est pas rare d'enregistrer des semis effectues fin aoOt
(pour des cultures pluviales !) ou de trouver des terres lubou-
rocs qui n'ont pas eu le temps d'être emblavees, Il semblerait
que la principale motivation pour cette technique réside dans
son rôle comme moyen de lutte contre les adventices. Il a egalo-
ment et6 démontré que le labour permet tait des gains de rendements
confortables en particulier pour le maïs et 10 riz : la moyenne
-. -
1 - En 1979, la 144 BY a obtenu 36413 kg/ha sur la structure
:!'exploitation.
2 - Cotte production nu se conçoit ccpendant guère qu'en culture
intensive (rendemonts non concurrentiels en extensif) et, au
départ, sur une supo::ficie îulativcment limitec, fonction de
la surface de l'cnsemblc: do lfûssolcment et de celle en maïe
intensif.

2 3
cItessais pluriannuels réalisés par la rochorche agronomique en
diverses situûtions geographiques informe dus rCsul.tats suivants(7)
Tableau II.5. Effets moyens dos labours sur le rendument du maïs
et du riz pluvial.
! ,
!
!
Rt:nL!omcnt
! Rendumont
I
!
Excedcnts dûs ,.
!
temoin
!
avc?c labour .; au labour
!
2 367
;+ 1 203ft 103 I
.
!
!
!
!
!
!
Un dos problèmes csscnticls du labour a son fondement
dans 10 temps de main d'oeuvre ot d'nttelaqe qu'il nbcessite :
- 30 à 40h d'attelage (en traction bovine) et 60 à
8Oh do main d'oeuvre à l'hcctoro, selon 1'6tat de doss?chement du
sol, la largeur ot 13 profondeur du travail, la vigueur des booufs
10 type de charrue, la forme de la parcelle, etc.,. En supposant
que l'attelage puisse travailler on moyenne 6 heures par jGur, il
faut donc 5 21 6,5 jours pour labourer un hectare. Etant donne la
quasi impossibilit& de pratiquer cette operation lorsque le sol
est sec ot l'installation rapide do la saison dos pluios (puriotli:
prGparatoiro de pru-semis r e c e v a n t d e s p l u i e s p a r a s i t e s tr8.s
reduitü), des quo li.!s supcrficics à cultiver dopassont un certain,
seuil par actif agricole et par unit& do culture attcl3a, se
crbont de vOritables pointes de travail.
De 1370 à 1978, sur la structure d'exploitation, les
l a b o
do dubut do cycle ont pu commencer :
- entre le 2 5 mai et 10 5 juin : 2 annees
- entre le
5 ot1c
15 juin : 4 nn,Ges
- entre 3.0 7 5 e t lc
25 juin : 1 unnee
- après le 2 5 juin
: 2 années.
En prenant comme :lato moyoont, rie dcbut dos labours 10
10 juin ot on supposant quo la date limita des semis se situe au
15 juillet 1 (sauf année exceptionnella), la pcriodo maximale au
cours de laquelle 10s labours do dobut de cycle sont pormis ost
de 35 j,urs. En faisant l'hypothèse do 80 $ de jours disponiblos
pour les trs:laux agricoles, 1'2 superficie labourable se situc
dans les cas Les plus favorables,. autour de 4 à 5 ha, & condition
qu'un attclaqe et deux perssnnos ne se consacrent qu'à cet-tu
UPC ration,
1 * De nombreux resultats de la recherchi: confirment ltimportancu
de la date de semis, des semis tarrlifs minorant fortcmcnt les
rendements.

A titre de comparaison une préparation superficielle
avec un canadien (passage croise) demande 2,5 jours d’attelage/ha
avec une houe-sine, 5,5 jours/ha a v e c l’ariana e t 1 jour/ha a v e c
le polyculteur à grand rendement.
Parmi les moyens susceptibles d’aider à resoudre ces
c o n t r a i n t e s d e t r a v a i l posées par la préparation des terres, on
peut citer, e n t r e a u t r e s :
- la pratique du labour de fin de cycle après une
partie des céréales précoces (dans la mesure où elles sont semées
tc$t), maïs et éventuellement riz. Dans le cas d’un l a b o u r aprés
m a ï s c e l a a u t o r i s e llenfouissement d’un v o l u m e i m p o r t a n t d e p a i l l e s
et donc une restitution de matière organique non négligeable. Il
est Bgalomént possible
de labourer après arachide certaines
a n n é e s e n f o n c t i o n d e l a pluviometric d e l a f i n d ’ h i v e r n a g e . Sar
l a s t r u c t u r e d”cxploitation l e s l a b o u r s o n t p u S C p o u r s u i v r e
3 a n n é e s j u s q u ’ a u Ier novembre et 4 années jusqu’au 5 n o v e m b r e .
Avec un semis de l’arachide au 75-20 juin, et donc un soulcvage
au 1520 octobre , p e n d a n t uno d i z a i n e d e j o u r s u n lnbour d o f i n
d e c y c l e e s t cxecutable ( s u r 1,s à 2 h a ) .
A noter cependant que labour de début de cycle (LDC) et
l-;-z;. d e f i n d e c y c l e ( L F C ) n ’ o n t p a s t o u t & fait les memes oua-
:
Tableau II, 6 : Avantages et inconvénients des labours de fin et
de début d e c y c l e .
!
!
!
!
Labour de fin de cycle
!
Labour de début de cycle
,
-“m1m-~1-~--“------~---------cIII-m~m~”~~~~m~~m-mmmmm-m-“”~
!
!
!
!
Avantages
!
! I n c o n v é n i e n t s ,
Avantages
, Inconvenientsj
!m------,-- -“wT m-e-- y-, ---1-m.. f -----Mm-mII” ---- 7” --rn---” ------!
- permet des se-,- période do
,- moyen de luttoi- periodo de
!
,mis
-écoces
;Pointe d e tra-
.
iefficace c o n t r e ;Pointe d e tra-i
‘vaux
!
!
(recoltos)‘los a d v e n t i c e s
!
;Vaux ( s e m i s ’
!
!
!
; sarclagus).
!
!
!- p c r m o t lson- ! - r i s q u a d e d o s ! - pcrmut llcnr ,i- r e t a r d e 10s !
!fouissemont dc? ! truction p a r
! fouissomont de
! semis,
!
!paillcs (après
!lcs animaux en !fumior ou de
!
!
!maïs)
!Vaine pâture
!Compost épandu !
!
!
!
!en s e c
!
!
!
!- l i m i t o erosionf- peut induire i- pratique usité;- favori se
!
,ot ruissellemont,un excés d’her-;dans l e m i l i e u
‘Grosion ct
!
;en d é b u t dlhivcr;bc s u r l a cul- i rural
! ruissellement !
’ nage
; turc suivante
!
!
!
, si premi&res
!
i (LFC après maïS)1
;Pluies v i o l o n - j
!
!
!
Ites e t s e m i s ;.
!
!
!
!retardés.
!
1
.- a u t o r i s e l a
! - r i s q u e d e ma&
!
!
! C o n s e r v a t i o n :! vnise de composi+
!
!
!d’un stock d’eaultion dos paillos
!
!
!dans- 10 s o l .
!(après m a i s ) ot!
!
!
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!de difficulté de
!
!
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Ireprise.
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! - pratique rare;
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f
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jdans l e m i l i e u ,
rural.
.
!
!
!
!
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!
!
1 - D a n s u n e r o t a t i o n ceréale p&coce/arachide,
l e l a b o u r dc f i n
A, ^.,dT^ ---L 7
12. . .

2 5
rcmplaccment du labour avant arachide ct mil par
des preparution: superficiellos aux dents en soc ou en humide, un
réservant les labours de début de cycle au maïs et au riz (qui
assurent unc meilleure réponse au labour et supportcnt mioux, sur
labour, un semis retarde).
Si le maïs a et6 butté, J-Û reprisu des
billons constitue un travail du SO.~. suffisant pour mil et orochide.
Dons tous los cas, l'cnsemblo des tcchniqucs ds prépara-
tion des terres doit étre raisonné tin fonction des systèmes do
culture et' des relations entre equipcmont/suporficios cultivées/
main d'oeuvre disponiblo.
c.2
- Semis
Tous les semis sont cxecutes mécaniquemont, excepte
pour 10 mil : semis manuol en poquots, qui consomme assez peu do
main d'oeuvre , peut se situer hors des périodes de pointes de tra-
vaux (en sec, avant Itinstallation des pluies ou sur la première
pluie) ct permet des économies de travcil consequentcs pour les
entretiens gr9ce a la possibilité qu'il offre de procoder & des
sarclobinagcs m6caniquas croisés.
Pour ce qui a trait aux dates de semis plusieurs 616-
monts sont à prendre à considération :
- la sensibilitb des cultures à lfoffct "data do
semis x labour". Nil sanie et arachide donnent les meilleurs ren-
dements avec dos semis precoces, sur la premierc pluie utile si
possible otontunc repense au labour mediocre. Plaïs et riz sup-
portent un semis legèromunt retarde à condition d'9tre instnl16s
sur labour et, en anneo normale, au plus tard le 10-15 juillet.
S'il y a liou de faire un choix il sembla preferablo de semer-le
maïs avant 10 riz : vulnérable aux cxcés d"cau, le maïs doit avoir
uno vogdtation capable de 1~s toleror quand arrive la p6riodc de
leur plus grande probabilité ; la riz gagno a n'etro sema quo
lors
'-, la saison dos pluies est bien Stablic,
- l~~chelonncment du calendrier de travail : s'il
n'y 2 pas . J labour de fin de cycle, maïs et ri.2 pouvent diffici-
lement Btrc InstallGs sur la premiére pluie utile. De plus dos
semis légerornent decales pour les diversos cultures favorisent
l'otalement des interventions d'entretiens (sarclages, binages...)
et, en tenant compte do la longueur des cycle vsgétatifs, l'espa-
cement des travaux de recolte.
C.3 - Travaux d'entretien
Leq besoins en mo cris de travail pour les travaux d'en-
tretien (sarL!ages, binages 'i dopendent essentiellement :
- du mode de pr6pnration des terres ot du prGcé-
dent cultural,
- des techniques cultureles utilisdes pour la
conduite de la culture,
- de la pluviomutri.5.

26
Pour le premier point nous citerans qu'il apparaît clai-
remcnt,par exemple , qu'un riz installe sur un labour de fin de cy-
cle avec enfouissement de pailles apres maïs connaît un enherbo-
ment superieur à un riz seme sur labour de dobut do cycle (on moyer+
ne 1,4 fois plus de besoins en main d'oeuvre pour les sarclages),
Pour le deuxième point, nous mentionnerons :
c- l'intcrliqnc pour le riz : un riz avec un Gcar-
tomont ontrc las lignes do 30 cm,intcrdisant toute intcawention
mecûnique, demande environ 'l,5 fois plus d'heures de main d'oeuvre
pour les sarcla-binages qu'un riz ayant un interligno de 45 cm.
- LC buttaqo du maïs : cette technique constitue un
moyen officncc d'oconomio de main d'oeuvre pour le dGsntirb;.ige do
la culture ; effectué vors le 30ème jcur de végetation, 10 buttago
dispense en g6néra1, dc tout entretien ultérieur.
- Le semis manuel du mil sanie : c'est lu suulc
methodo actuellement capable de fournir dos semis en poquots bien
alignas dans les 2 sons. Lti Jemariage et le ddshorbugE: autour des
poquots une fois cx6cutés, les sarcla-binages mecaniqucs croises
suffisent à maintenir la.culture propre.
- Le dfisherbnqc chimique, Dans las conditions do
culture de la rigion, la poriode "proparation des tarrcs/somis/
Premiers travaux dlentretien" demande uno quantite de travail
considerablc et il est souvent difficile de maîtriser complétc-
ment l'ensemble des operations. Nous avons test6 durant 3 annoes
le desherbage chimique sur maïs (atrazine), riz (fluorodifènc) et
arachide (trifluraline) et les r6sultats obtenus relatifs aux
Economies de main d locuvre se rQvélent int6rossûnts.
- Sur maïs, tous sarclages manuels ou mocûniques
sur L'J entre las lignes sont rendus inutiles : economio de 150 &
100
c-1 main d'oeuvre à l'hectare.
- Sur arachide, les premières interventions sont
rotardoes LG 3 à 4 semaines en moyenne et le Ier sarclage manuel
supprime
: CLoromic de main d'oeuvre 140 à 160 heures/ha.
- Sur riz, l'herbicide freine tiurant près de
30 jours la poussa des adventices ce qui permet au riz, notamment
pour un interligne do 30 cm, du coloniser entièremont les lignes
de semis. Economie de main-d'couvra : plus de 200 houres/ha en
moyenne.
Il s'avère cependant indispensable, Ctcnt donne le coût
de l'hcrbiciuL, de moduler scn emploi en fonction du syst&mo C;E!
cultures et de l'cnsomblc des moyonS do trûVûi.1 disponibles :
par oxdmple emploi do l'hcrbicidc sur une partie ou la totalitil:
do la sole d'arachide si ccllc-ci n'a b6nbfici6 que d'uno prSPa-
ration superficielle ut si 10s superficies & labouror avant maïs
ou riz sont importantes p herbicide sur maïs si 10s surfaces à
entretenir cn mil et arachide ut celle à labourer avant riz sont
consequentes ; herbicide sur riz (et particulieremcnt avec un
interligne de 30 cm) s'il est install& qprès un maïs labour6 en
fin de cycle ou si cette culture concerne une grande superficie,

27
+La pr6cocitG des interventions : UÏI serclxjc mnnuol
est d'autant plus exigeant ar~~rnain~d~oeuvre qu'il est Plus tardif
à telle enseigne qu'il n'est pas rare do voir les zdvcnticcs
prendre le dcssus sur la culture lorsquo les interventions n'cnt
pas 6th pratiquees dans 10s cl6lai.s necc:ssaircs.
Pour le troisiémc point, tant la qualit quo la &Par-
tition des pluios influent :
- sur la croissoncc ct lc d~vcloppemcnt dos cultures
et dos adventices ;
- sur les possibilités d'intervention : une s6rie
de grosses pluies peut par oxcmplo interdire ltac&s aux chnmps ;
une répartition très regulièros des précipitations cntLtacoup6cs
de courtes périodes sèches favoriso lc contrsle des adventices...
c.4. - Kg coltes
L'orochidc oxceptoe (quoique mises en moyettos et mouLos
ne soient pas méconis6os), 10s cultures sunt rBcolt$cs mûnuclle-
2;lr:nt zvcc(f,aucilla pour le riz, couteau pour le mil) ou sons outil.
Per cons6quent si 1*6quipomont on culture ûttoloc permet de rC-
duire les besoins on main :I'ocuvrc pour tout un ensemble d*opGra-
tions (pr6parotion des torros, semis, binûgcs, soulevage, trans-
ports) il no supprime pas Pour autant certaines intorvontions
strictement manuellos (sarclûgos sur la ligne, c!6moriûges, rdcoléor
Cela est à souligner : 10 passago de la culture manuollo 3 la
culture atteléo ldgère ou de la culture atteloe legère à la culture
attolec lourde offre cor-tes, & un nombre donnu d'actifs la possi-
bilité de maîtriser une plus grande supcrficic m::is 10 volume 2~s
interventions strictoment manuellos croît en consGquoncc.
Les travaux de recolte nIetant guèro difforablcs dzns
le temps 1, peuvent se crbor des contraintes de travail importantes
surtc
.L si l'on veut Ggalomont pratiquer des labours do fin de
cyd.0. r-\\ titre d*oxemplo, avec l'hypthésc du calondrior de semis
suivant :
- en sec
= Mil
- Ière pluie utile
= (Mil) 5rachide (Maïs)
Zémc Pluie utile
= Maïs (Riz)
Sème pluie utile
= (Maïs) Riz
compte tenue de la longueur de cycle des cliff6rcntc.s cultures, la
rccolte du maïs survient pratiquement toujours en prcmior et
celle du mil en dernier ; on revanche rbcoltcs du riz et do
1Iorachidc se placent à la memc bpoque si l'intcrvallo entre leur
date de semi,
est de llorclro do 15-20 jours, La gravit6 des pr.o-
blèmcs dspend cependant dans une large mesure des surfaces ros-
pectivcs dc chaque culture et notamment do lr: superficie ‘fi-iaïs +
Riz”.
1 - La faune sauvage do le rci:gion suscoptiblu de causer des ddg9ts
aux cultures mise à pûr+, 1.c.s risoucs de :
- vcrsc pour les c6r6alcs
- d'6grcnage pour lc riz à maturit6
- de dessèchemont rapide du sol et donc do rostus on terro
nombreux au soulovaqo de l@arnchide
rendent nr6 irtdir\\iahlr. i-nitf 7ntQ-d rlr- no--l C.-

III - REFERENTIEL TECHNIQUE ET MODELISATION
Nous prescntonç dans cotte pnrtio :
- les fiches tcchnigucs simplifibcs roiativcs 2 la
conduite do l'arachidu, clu mil sanie, du maïs et du riz pluvial
en culture intcnsivo. Elles ont et6 élaborBcs à partir de dscu-
mcnts d6jà existants (6) (16) ct des resultats acquis sur la struer-
turc d'exploitation de %fa ;
- les temps de travaux "stûnc!ards" et les cûlonL
driors de travail par culture on fonction des tochnigues utilisCes;
- les rhsultats ~conomiguos obtenus sur quelques
modèles ; il no s'agit ici. quo dlunc approche succincte du pro-
bleme. Llno 6tude de modr21GAsatinn plus complète avec utilisation
systèmatiguo de l'outil inf2rmatiquG , prise on considcration d'un
nombre de cas de figure plus divorsifi6 ot Ctendu et analyse
fine du facteur travail rcstc à faire.
A - TECHNIQUES CULTURALES
A.1. - Arachide
Vari. t6 69-101 - Cycle QG jours du semis au soulavage
û - Prdparûtion d u t e r r a i n
- Cpandaga de 150 kg/ha de 8-18-27 à la ~016~3,
d&but juin ;
- reprise de labour (si labour de fin do cycle
après maïs ou riz) et enfouissement de l'engrais par un pcssago
de canadien en sec ou en humide sur pluies parasites.
Etant donnil! 10 volume des travaux à effectuer en debut
d’hivernage,
la nGcessitd de semis prdcoces ct la priorit2 à
ooccordor r; labours avant maïs et riz, il n'est pas indispcnsa-
ble,sauf CIL~ s la cas où les moyens de travail en mrin dlocuvro ot
matoricl de cul- uro sont trés abondants, do pratiquer un labour
avant arachide,
b- Semis
- semis sur la première pluie utila
- ecartement cntro 1~2.5 lignes 6G cm
- disque distributeur 24 trous
- dose de semences : Environ 00 kg ds grainos/ha,
soit 130 à 140 kg d’arachide coque.
c " EntretibDs-
- avec herbicide
I"--II-."I(l..-e-
Epandage de 1 a trifluraline (produit commercial Trgflan
CE 48 en ULU) avant semis, dbbut juin, suivi imm8diûtement d'une
incorporation du produit au canadien :

2 9
- lor binagc mCcani.ouc
20 à 25 jours après semis
- 2ème binage mocanique
30 à 40 jours après '
- Ier sarclage manuel sur la ligne 25 à 30 jours
apres semis.
- sans herbicide
----II-c-LIh-.m
- Ier binagc mecaniquc 10 jours apr%s semis& Deux
ou trois autres binages à 10-15 jours dllntervalle.
- 2 ou 3 sarclages manuels, le premior 10-15 jours
après semis, espncos d*uho dizûinc de jours.
d - Récolte
Soulovnge à maturito et mise en moyettes aussitôt aprés
l'arrachage. Mise an meules 4 à 5 jours après.
c - Travaux post-rucolto
Battage manuel ou motorisd - vannage - transpurt ;los
rBcoltos.
Transport et stockage des fanes (pour ce oui a trait
au ramassage des sous-produits de r6coltc cn vue de l'alimentation
du cheptel , parmi les sous-produits des difforcntes cultures, le
ramassage des fanes est de priorite 1).
Si l'arachide a Gtd bien entretenue (pertes en eau dûos
à la consommation des advcnticos limiteos) et si les pluies sont
tardives, d6s la fin do la mise en meules il est consoill6, dans
la mesure des moyens disponibles, de pratiquer un labour de fin
de cycle gui profitera à la ccroale
suivante et roduire d'autant
les surfaces à labourer en dobut de cycle.
7
Mil sanio
.
Uaribt6 sanio de Sefa. Cycle végdtatif de 150 jours
environ,
a - P&poration du terraiE
- fin mai,, o pandage à la volOe de 150 kg/ha de
IO-21921,
- reprise de labour (si labour de fin de cycle sur
la culture prucfidente) ou pkparation superficielle et cnfouisse-
ment de l’engrais par un passage de canadien en humide (si ;oluies
parasites) ou en sec vers lc Ier juin.
b- Semis
Semis mûnucl en sec à partir du 10 juin si la pro-
mière pluie utile n'est pas survenue avant cotte date (dans le
cas contraira sornis sur cette pluie) après un rayonnago crois6 à
90 x 90 cm, Semis en poquct,c
Dose de semences 4 kg/ha.

30
c - Entretiens
-
-
-
Ier binago mGcaniquo croisé 10 jours apres la 1uvCe
suivi aussitôt d'un demariago à trois plants par pcfquot et d’un
desherbage manuel autour dos poquots.
Autres sarcle-binages mdcaniqucs croisus à
ID-15 jours dlintarvalle.
Apports complGmentaires d'urue :
50 kg/hn au domariage
50 ko/ha tlu 608me jour aprbs la lcv6c.

d - Rbcoltc
A partir du 140-150emo jour, couchage des tiges de
sanio et coup0 des chandelles au couteau.
Transport et stockage des chandcllcs,
c ” Travaux post-r&colte
-m
Battage ot vannage du grain.
Pour les tiges rost6os sur place :
- coupe et romossoge fivontuel FjoUr usages domesti-
quos (constructions de clûturcs, de toitures, chauffe.. .), pour
la litit?re dos animaux Si l'enclos ou le compostage (PrioritG 4) ;
- p8ture sur les champs par les animaux en saison
- brQ1ago des rosidus d6 but mai ;
essouchemont des mats racinairos en tc?rre avec
la SC' ~'veuse et brfilage apres mise en tas.
Valid% BDS (Blanche de Ssfa). Cycle du semis à la matu-
ri ti: : 90 jours,
a - Proparation du terrain
Epandage à la volde de 200 kg/ha de 8-18-27 en sec ou
après les prcmiércs pluies, vers le 10 juin :
- si le maïs est installe sur un labour de fin de
cycle (aores Lrachide ou riz), roprisc du labour et enfouissement
de l’engrais on humide par un pussago dc canadien ;
- on ;: lsencc
tk
do labour de fin de cycle : labour
de debut de cycle sur les pluies parasites non utiles au semis
de l’arachide ou sur la i;Luic de semis de l*arachido sitôt cette
dernière opération terminéc ‘düns le cas où plusieurs attelages
sont disponibles et où les capacitos de main d'oeuvre no sont pas
- satur6cs, labour avant maïs ot semis de l’arachide peuvent t2tro
pratiques simultanGment).
Si le labour Û et6 effectué dons de bonnes conditions,
CQ nrmn:r.r. -.-... * -8-.-L * ' *-

31
b- Semis
Semis mecanique avec le disque 16 trous, et un interli-
gne de 90 cm, sur la 2ème ou 13 Sème pluie utile suivont ia c!ata
de fin du labour.
Dose de semonces : 16 kg/ha.
c. Entretiens
- avec herbicide (atrazinc - produit commercial
Gesaprim 500 FN ei?-nrv~-$~î?~?ié en post-semis et prdlevée du
maïs et des adventices : aucune intervention
de dssherbage
global n'est généralement nécessaire, le produit emp9qhant la
prolifération des mauvaises herbes (à quelques exceptions orès :
cypéracees notamment) jusqu'au 45-50ème jour. Un ou deux binages
mécaniques entre les lignes sont cependant utiles.
buttage (facultatif) vers le 3OCme jour
?
un léger demariage manuel (20 à 25 cm entre
I.es plants sur la liS,e) est à effectuer 15 à jours après ie
???
semis.
- sans herbicide
-a."u*rm-m,..*-- : 1 sarclobinage mécanique 10 à
15 jours apr&s lo scm~s.
? sarclage manuel sur la ligne
accompagné du demariage 15 à 20 jours après le semis
2ème sarclobinage mécanique
mécanique 10 jours après le premier.
Buttago 30 à 35 jours après Ie
semis (dans ce cas, le buttage économise un sarclage manuel).
Apports complementairos dfureo :
1 0 0 -/ha 25 à 2.7 jours après le semis, et 100 kg/ha 40 à
45 jdurd après semis.
- Récolte
Pour la consommation "en vert", lo ramassage peut debu-
ter au 758me jour après semis.
Récolte à maturite à partir du YOèmo jour, L'arrachage
de l'épi se fait apr&s despathage - transport ot misti en crib '1.
1 - On peut Aventuellcment:
.. laisser sécher 10 maïs sur pied ou on moules (constituées
des plants ontiers) mais cela présente des risques (pluies,
verses,
attaques d'animaux...),
- récolter Los Bpis avec les spathos ot les faire sécher
on bottes ou sur perroquets.

3 2
0 - Travaux post-récolte
Avec un semis et une récolte precoccs, il est possible
de procéder à un labour de fin de cycle avec enfouissemont des
pailles (fortement recommande s'il n'y a pas d'autras modss do
restitution de matière organiouo aux sols), susceptible de se
poursuivre jusqu'au soulevago de l'arachide si 1~ nombre d'actifs
est suffisant pour assurer ontrctemps la récolte du riz pluvial.
Dans l'hypothése de non enfouissement dos pailles, COS
dernières pcuvont Btrc :
- coupees, ramassées ot stockeos pour l'alimenta-
tion du bétail sédontarisé - fabrication du fumier ou compostago
(priorité 3);
- laissecs sur place et servir à la vaine p9ture
f?rQlage dos résidus on fin de saison sècho
s'il y a EU buttagc et pas dc labour do fin
dc! cycle : destruction des billons à lo soulcvouse en fin do
saison s&chc ; c'est un travail du sol probablement suffisont
pour l'installation du mil ou de l'arachide.
A.4, Riz pluvial
- -
Variete SO 302 G OU 144 89 (IRAT ICI). Cycle du semis à
la maturité de recolto, d'environ 100 jours.
a - Préparation du terrai;
Epandage à la volée de 200 kg/ha do 8-18-27 après la
mi-juin.
S'il y a eu labour de fin de cycle (après arachide ou
maïs:
reprise du labour et enfouissement de l'engrais avec un
passage croisé de canadien, en humide après 10s premières pluies.
; la parcelle n'a pas reçu de labour de fin de cycle :
labour de début de cycle, si possible sur pluies parasitos ou sur
pluie de semis de l'arachide ot/ou du maïs. Reprise du labour par
un passage croisé de canadien.
b- Semis
Semis sur la 2èmr: ou la 3ème pluio utile, Pour le riz,
comme pour le maïs, la periode da semis lu. plus satisfaisante se
situe entre In 25 juin et le 'TO juillet :
- semis mécanique avec le disque 24 trous ou
32 crans (144 BY) ;
- Bcarttiment entre les lignos 30 ou 45 cm
i l
Inturlignc 38,cm'
- 1 c1t:; î .
Ii c,
c m
DOS~ de semences - disouc 24 trous
100 kg/ho.
55 kg/ha
disque 32 crans
80 kg/ha
50-55 kg/ha

33
.
C, E n t r e t i e n d e s c u l t u r e s
L e m o d e d ’ e n t r e t i e n e s t d i f f é r e n t s e l o n l ’ i n t e r l i g n e ,
un écartement de 30 cm ne permettant pas des interventions de sar-
clobinage
me canio ue
m a i s d e v a n t , theoriouement, d o n n e r ci l a c u l -
ture, par sa densité, la possibilité de prendre plus rapidement le
dessus sur les adventices. E n p r a t i q u e i l s e revèle q u e l e s b e s o i n s
en mainSd’oeuvre pour maintenir la culture propre sont nettement
superieurs avec un interligne de 30 cm,
. Sans -herbicide
I n t e r l i g n e 3 0 c m - 2 v o i r e
- 3 sarcla-binages manuels
sont indispensables. Le premier au plus tard 15 jours après semis,
l e s s u i v a n t s e s p a c é s d e 1 0 à 1 5 j o u r s . C e r t a i n e s a n n é e s l e s e n t r e -
t i e n s p e u v e n t s e p o u r s u i v r e aprés l e 508me j o u r ,
Interligne 45 cm - Ier binage mécanique 10-15 jours après
le semis suivi d’un sarclage manuel.
2eme p u i s 3eme s a r c l o b i n a g e s mecanioues à 10-15 j o u r s
d ’ i n t e r v a l l e ,
zème s a r c l a g e m a n u e l { p a r t i e l ) à p a r t i r d u 25-3OBme
jour.
- Avec herbicide
Utilisation du fluorodifène (produit commercial Preforan
CE48 en ULV) en preemergence.
L’action de ce désherbant chimique permet de retarder
les interventions jusqu'à 3-4 semaines après semis ;
- dans le cas d’un semis à 30 cm, un sarclage manuel
est supprime,
- dans le cas d'un semis & 45 cm, supprossion d'un
sarclobinage mécanique et réduction des besoins en main d’oeuvre
p o u r l e s sa TTlages manuels.
Apport.s complémentaires d'urée : Ier apport de 100 kg/ha
a u tallage (15-20 j o u r s apres semis)
2ème apport de 100 kg/ha
au 45ème jour après la levée.
A partir du ?OOème jour, c o u p e à l a faucile et mise en
gerbes. Dans 13 cas où l'humidit6 serait élevée, séchage au champ
sur Perroquets ou sous abri aéré,
e . T r a v a u x p o s t - r é c o l t e
gac_ta9e e t vannage
“-LIccIII- ml
Les résidus de battage, dont la plus grande partie des
pailles, peuvent @tre conservés pour l'alimentation du cheptel
sédentarisé (priorite 2 ) .

34
Sur le terrain ne restent que les mats racinaires et les
plateaux de tallage : si les conditions techniques et climatiques
1 ‘autorisent , pratiquer un labour de fin de cycle, Sinon, essouchc-
ment des mats racinaires en fin de saison sèche.
8 - TEMPS DE TRAVAUX
Les temps de travaux exposes nous paraissent &tro tout à
fait représentatifs des besoins en temps de-main d’oeuvre et
-
-- - -
d'attelaqe pour la zone consid;irGe.
Pour Qtre aussi exhaustifs que
possible nous avons pris en compte différents modes de préparation
des terres et emploi des diverses techniques disponibles à l’heure
actuelle (herbicide, mode de semis,...). Nous nous sommes limités
a l a c u l t u r e a t t e l é e b o v i n e a v e c t r o i s t y p e s d e m a t é r i e l :
- l a h o u e s i n e
+
1 semoir
- 1 ‘ariana
2 semoirs jumelés
- le polyculteur à+grand rendement complet 1.
Il faut essentiellement remarquer que :
- ces temps sont des temps moyens et surtout pour
1 es opérations strictement manuelles, ne sont que des ordres de
grandeur ;
- suivant l'opération culturale envisagee la nature
de la main d’oeuvre peut, dans les conditions paysannes, être dif-
férente sans que les besoins quantitatifs varient : ainsi la con-
duite de l'attelage peut Qtre réalisée par un adolessent, les dés-
herbages, demariages, récoltes manuelles effectuées en parkie par
des femmes..,, alors que la conduite de la charrue ou du polyculteur
ne pourra être faite que par un homme.;
- ces temps ne prennent en compte que les techniques
c u l t u r a l e s d i t e s i n t e n s i v e s : entre autres entretiens precoces et
répétés, fumure forte, etc... En condition extensive l'ensemble des
temps -‘e travaux à l’hectare pour une culture donnec peut se r6vC-
l e r i n f é r i e u r à c e u x - l à . Les rendements sont cependant minorCs ;
L 3 dates mentionnées ne servent que de repères et indi-
quent principalement le début d’une opération.
-
1 - Les temps l’attelage pour les 2 premiers types de Faateriel ont
été déduits de ceux enregistres avec le polyculteur en fonction
de leur c a p a c i t é d e t r a v a i l r e s p e c t i v e e t d’études réalisees
dans d’autres req:.ons,

- TEMPS DE TRAVALJX/HA - Att : ATTELAGE
MO : MAIN d'OEUVRE
. . . .^ !
!!
i Charne i
Chaîne
i
Cha!îne i
i
;Houe
Sine I Ariana:
IPolytiulteuri
,dDatei
Travaux
n-n-1"---"- ~""c""ILI-"-I"--L n-n-
.
T
!
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; A,t-t fM.0. I Rtt ;M*O. f jt+.O. ;
.
n~l"~rwrinr-rrCr~nrn--~-nn-"-n"
rn"rr--urrrrr~rr-"*li-"rri-r-r~
*
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7
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T
I
i
!
!
!
!Epandage d'engrais
! -
!
5!-I5j-j
si
;Préparation superficielle ; 15 ; 30 ; 10 f
20 f C 1 16 ;
,ou reprise de labour en se?
.
.
.
.
!
!
!
!
!
!
2
!
ou
!
!
!
1
!
!
!
!
!en humide
! 10
! 20! 7!
14! 5 !
10 !
!
!
:Rayonnage croisé à 90 x 90: 16
i
32 i
16 i
32 1
8
,
1
16 i
.
.
.
.
. .
!
!Semis manuel
! -
I
!
!
!
!-~"--?---n-"-,n,,n"-.n~nn~~-n~ ----
!J*i-10 !ler sarclobinage mécanique,
!
!
,croise
; 16
.
.
!
32 i 16 i 32 i 8 ; 16 f
.
.
.
.
!
! Ier sarclûge manuel 4
!
!
!
!
!
!
!
!
!demariage
! -
!lEOI -
!180! -
! 180 !
!
!
!
!
,ler épandage d'urée
6j
-
;
6 i
!
.
! -
!
.
*
!J +20-12ème sarclobinage mécani- !
!
!
!
!
!25
!que croisé
!16
!
32 !
16 !
16 !
!
!
!
;2 ème sarclage manuel
(60);
;
!
.
!
!
.
(64
i (60);
.
!J+30-13ème sarclabinage mécani- !
!
!
!
!
!
!
40 !qcle croisé
!16 !
32 !
16 !
32 ( 8 !
16 !
!
,J+60 i2 d;.re épandage d'urée
!
!
6; - i 6;
.
! -
!
.
1
I
I
1
‘---n-~na..“..n,n
.
!
!
!
nll”l”-L”I-3nnnnn-I---nnnn~nnn--nnn~œnn-n”n”nnn +.-~
!
!J+140ICouchagt des tiges
!
!
! -
!
50; - ; 50 i - ! 50 i
.
.
!
!Coupe des chandelle+mise !
!
!
!
!
!
!
!
!en bottes
! -
!200!
-
!200! -
! 200 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!-----y n~rnn~~-“““““~~“rnCrr~nr------n---n--u-IunLlrlrnn-nr”--r--nnn
!
!
!
!
!Transport récolte
!
2 Att
!
M.0, -
!
!
!
!
!
10-15:
;.
;3sl-4'
!
!Coupe tiges
1
!
!
!transport Pailles 11
!
(25)
1.
(2m)
;
?
!
!
?
?
?
??????????????????????????????????????????????????????????????
??? ? ? ? ? ?,Battage - Vannage
!
!
!
.
manuel
!
!
!
!
Environ 140 h de M.O./Tonne grain4.
!
!
!
I
+f- Jour J : levée

ARACI-IIDE SAI\\IS LABOUR DE DEBUT DE CYCLE
-
-
- -
ET SANS HERBICIDE
P$-
!
! Chaîne

!
C h a î n e !
!
Chaîne
i
,Houe
Sine
Ariana
Préparation superficielle
!
!
!
!
!
!
!
,
l ou reprise de labour en ;
!
!
!
1
: .
!
!
sec
15 ; 30 ; 10
; 20 1 8 ; 16 ;
!
ou
!
!
!
!
!
!
!
en humide
!
1 0 !
20 !
7
! 14 !
5
!
10
!
!
!Semis
!
12!
24!
6
!lE! 4 ! 8 !
;J+lO
!
!Sarclohinage mecanigue

!
12;
24; 6
;12;
4;
8 i
!
.
!J+lO-15 !ler s a r c l a g e m a n u e l
!
-
i140à!
-
!140à! -
!140.- à i
!
!
!
!160 !
!160 !
!160
!
!
!
, J+2 O-2 5 i2 èrne sarclobinage me cani- ,
!
!
!
!
!
!
.
pue
12
;24
;
6
112; 4
f
8;
!
.
!
.
! J+2 5-30 !2 èbe s a r c l a g e m a n u e l
! -
!140& ! -
!140&! -
!140 & !
!
!
!
!If50 !
!160 !
!160
!
!
:J+30-40 i3ème s a r c l o b i n a g e mécani- ,
!
!
!
!
!
!
.
.
!
pue
!
12
;24
;
6
+2;
4.
;
8
;
.
!(3ème sarclage manuel
!
!
!
!
!
!
éventuel )
! -
!(40- ! -
-
! (40- !
!
!
!60)
!
!60)
!
!
!Mise er ioyettes
! -
!30 !
-
!30! -
!30
!
;J+125
;
!
Mise en meules
130-50;
-
!3(-J-
y c
.
! -
.
;30-50 f
!
!
!
!
!
; 50 ;
.
.
!
!
- !J+125
!Labour fin de cycle
!
!
!
!
!
!
1
!
!
(éventuel)
!
40 ! 80
!30-35 ! 60-!30-35!60-70’ i
!
!
!
!
!
! 70 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
,Battage
- Vannage
, 160-180 heures de main-d’oeuvre
!
!!
!
manl.lelE
) ( pour 2 tonnes d’arachide - coque) i
!
!
!
!
:Transport - déchargement
! 15 h d'ntt,
!
!
!
fanes
! 45 h de M,O.
(pour environ 2 tonnes!
!
!
!
de fanes)
!
!
!
!
!
Jour J* i Jour de semis

ARACHIDE SANS LABOUR DE DEBUT DE CYCLE
AVEC HERBICIDE
!
!
!
!
!
!
Chaîne
i
!
Chaîne
Cllaîne
i
!
!
!
!Houe
Sine ;
Aïiana
!Polyculteur;
!
! 1 Semoir
; 2 Semoirs !
,Dates i
Travaux
.
3 Semoirs;
--------"""I-"-II-I-"-I---I-"-------.
.
.
!
!
!
! Htt.; 111.0. f Li t t
N.0. i
?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
? ? ? ? ?
?
--------"-"-------1-"~---------"-------"----"-------~-----"------------
!
!
;Epandage
engrais
!
!
!
!
.
! -
!
5;
-
f
5;
-,
5;.
!
! P r é p a r a t i o n s u p e r f i c i e l l e !
!
!
!
!
!
!
!
!OU reprise de labour en
!
!
!
!
!
!
!
!
!sec
!
15 !
30! 10
!
ZO!
8!
16 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
ou
;en humide
!
!
*
10 ; 20 ; 7 J 14 ; 5 ; 10 ;
!
.
!
!Rayonnage à 60
! -!
6;
-
i
61
-i
61
:Epandage
Tréflan
!
! 1 ncorporation
!
10 !
20!
6
I
12.I
4i
8!
!
!
!
!
!
!
!
_-__--_---_---------__11___1___________1------------------------------
!
!
!
,Jour J[Rayonnage manuel
!
!
!
!
!
!
-!
6;
-
;
-,
-,
-,
!Semis
!
12!
24! 6 !
18!
4!
8!
!
! J o u r Ji
!
!
!
!
!
!
!
!
,t25-30;ler sarclobinage mécanique: 12 ,
4
!
.
24; 6
;
12;
.
8 ;
!
!3+30
!ler s a r c l a g e m a n u e l
!
-!lOO!
-
! qcu j
- ! 100 i
;3+35
;
!
!
!
!
!
!
!
* -40
;2bme sarcla binage mécani-
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
;q
12 f
211-i
6;
!
12;
4;
8;
!3+40
i
!
!
!
!
!
!
!
! -45
!2Bme sa ',lage manuel
!
!
!
!
!
!
(Gventuel)
!
- ! (60)! -
! (SO)! - f (60);
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
T r a v a u x ulterieurs cf. A I

ARACHIDE AVEC LABOUR DE DEBUT DE
CYCLE
9.3.
.
- -
!
!
!
!
!
ChaLne
!
!
C h a î n e
Chaîne
!
!
!
!
!
,Houe Sine
,
Ariana
;Polyculteurj
; 1 Semoir
; 2 Semoirs i
3 Semoirs;
!
, Dates!

Travaux
- NS -- -e---m -- -..o I.. -.. w-w- Im. me em -
;-itq N.0. ; Pitt
i M.O! ; fitt. ; M.O. ;
!
!
--------------------11-------,--,,------------------~-----------.
!
!
5;
-,
5;
!
,Epandage engrais
!
!
!
!
!
!
- !
-j 1
- !
!
!Labour début de cycle
!
35 !
70 i
30 !
60 i
30 i
60 i
!
!
!
!
!
!
!
!
; (10); (20);
!
!
!
!
!
!
!
I
l
1
----“---------------------------11----”----m..*
I -..---,.. i ----- A ----- *
!
I
,Jour
!
!
!
JiRayonnage manuel
6;
-;
-1
.
!
- !
.
- ;
- !
!
!Semis
!
12 ! 2.4 !
6!
18 !
4!
8!
!
!
;3+20- ;
!
!
!
!
!
2 5 ;ler s a r c l o b i n a g e m8caniquei 1 2
6 j 12 ;
4 !
8 ;
!
.
!
!3+20- !
!
!
!
!
!
25 !ler sarclage manuel
- !lOO- !
- !lOO- !
!
!
!120
!
0120
!
!
!
!
!
jJ+30- ;
!
!
!
!
!
* 35
;Z.ème
!
sarcla binage mécani- ,
!
!
!
!
!
que
.
4 !
!
!
!
12
124
f
.
6;
12;
!
lF3 ;
!A35
12ème sardage manuel
!
- !80-
i
” ! 80- !
- ! 80- !
!
!
!
!lOû !
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!lOO
!
!
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
*
!
T r a v a u x u l t é r i e u r s c f . A.1.

NAIS SUR LABOUR FIN DE CYCLE
SANS HERBICIDE
?? ? ? ? ? ? ?
!
!
!
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!
!
!
!
Chaîne
!
Chafne
!
Chaîne
f p
!
!
, l-loue Sine !
P, ri ana
olyculteurj
i 1 Seiioir
!
!
, 2 Semoirs
i 2 Semoirs i
Dates !
T r a v a u x
!!
?
,Epandage d ’ e n g r a i s
!
.
!
! R e p r i s e l a b o u r e n h u m i d e !
10 !
20 !
!
!
!
!
!
!
!
!
I
---“-“----“----I------“-------“-~---------------------------------------~
!
,Jour J” !,Rayonnage m a n u e l
!
!
!
!
!
6;
-,
-,
?
?
?
? ?
?
? ?
?
?
!
!Semis
;J+lO
!
,ler s a r c l o b i n a g e m é c a n i q u e : 8 i 16 i
8 ! 16 i 4 : 8 !
*
.
.
.
.
!
!
!J+lO-15 ! l e r s a r c l a g e m a n u e l +
!
!
1
I
!
I
!
!
!demariage
!
- !140- !
- !140- !
- !140- !
!
!
!
! 160 !
! 160 !
! 160 !
;J+20
!
!
.
i2ème s a r c l o b i n a g e m é c a n i q u e 8 , 1 6 ,
.
8;
16;
4;
8;
!J+25 Iler a p p o r t d’uree
!
- !
6 i
- I
6!
-!
6i
; J+30
!
,Suttage
!
.
!
10 ; 20 1
.
8;
16;
Si
16;
! Jt40-45 !2 ème apport d ‘urée
!
- !
6i
-i
61
-!
6i
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!
1
!
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I
1
I
I
. ..--w --------------------------------------------~-----~-----~-----.
1
; Jt90
;Récolte
!
-
!
jloo- ;
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- f 1 0 0 - i
!
!
!
; 120 ;
I 120 ;
! 120
i
!Chargernent,transport
!
!
!
!
!
!
!
!mise e n cribs
!
30 !
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30 !
80 !
30 !
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1
l
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!
!
--------------------------I----------~---- ---- - 1-1-1-1--- -
!
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iHyp.1 iL bour d e f i n d e c y c l e
i
!
!
!
!
!
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.
‘ a C-L e n f o u i s s e m e n t d e s ;
!
!
!
!
!
!
!
!
,pailles
.
45 f 90 ;
40 !
!
.
!
.
!
80 ;
!
!
40 , 80 ,*
!
!
!
!
!
!
!
!
---------------L---l------“-------------------”--------~----------------
!
iHyp.2
f Coupe, ramassage
!
!
!
!
!
! transport des pailles
!
40 f
i
!
16-O; 40!16Of
4
0 i
!
, 160 f
! D e s t r u c t i o n d e s b i l l o n s à !
!
!
!
!
i
!
!la souleveuse
!
75 !
30 !
12 ! 24.1
12 !
24 !
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
-+
!
!
!Egrenage
!
!
f
! (égreneus; à main)
30 - 4 0 h e u r e s d e ii;.0
!
./Tonne grain?
!
!
!
* Jour J : jour du semis.

MAIS SUR LABOUR DEBUT DE CYCLE
SA!'JS HERBICIDE
!
!
!
!
!
-!
!
!
Chaîne ,
!
Chaîne
!
Chaîne
!
!
!Houe Sine
;
aAriana
,Polyculteuri
!
, 1 Semoir
; 2 Semoirs
; 2
Semoirs;
i Dates ,
Travaux
!
!
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ?
!
!Epandage d'engrais
!
!Labour d8but de cycle
!
!Semis
!
8 !
16!
4
i
12i
4i
8i
~3+15+20 iler sarclabinage mécanique; 8 f 16 i B f 16 f
!C !
.
.
.
!
8 1
!3+15
!ler sarclage manuel f
!
!
!
!
!
!
!
!
!démariage
!
- !80-IOO! a
! 80-100 !
- !80-IOO!
;5+25
f l:r a p p o r t d’urée
!
- !
61
-
;
6;;
!
6 ;
-
! Ch-30
! Buttaqe
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1 0 !
20 !
8
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IG!
8!
16 i
iJ+40-45 i2ème ap-- rt d’urée
!
!
!
6; -
1
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.
.
!
-!
.
.
.
!
!
!
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!
!
!
!
!
Travaux ultgrieurs : cf Pl. 1.

.
KATS SUR LABOUR DE DEBUT DE CYCLE
AVEC HERBICIDE
i’1.3,
L-

*v---
!’
!
!
!
!
Chaîne
ChaZnc
Chaine
'
!
!
!
, Houe Sine J

Ariana
:Polyculteuri
!
!
!
; 1 Semoir
1 2 Semoirs
; 2 Semoirs ;
Dates f
Travaux
------L-L------I----------"---~--~--
!
t
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.
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!
!
!Epandage d'engrais
!
!
- !
!
- !
!
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!
!Labour début de cycle
!
35 !
70 !
30 !
60 !
30! 60
!
!
!

-~-----““-“-“-1-.cll~---I--
!-------Y
,Jour 3
,Rayonnage manuel
.
*
!
!Semis
!
8!
76 !
41
12!
4!
8.!
!
,Jtl
!
!
!
!
ou 2 :Epandage herbicide
4;
!
4;
.
!
- !
- !
.
- !
4 !
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!Démariage
!
- !30-40!
-
!30-40!
-
!30-40!
!
!
!
,Jt2G-25 iler s a r c l o b i n a g e m é c a n i q u e : 8 , 16 ,
!
!
!
!
8 , 16 , 4 , El !
.
!
!lmr apport d’urée
!
-!
6i
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61
; Jt30
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,Bd;x,age
ou 2&me sarclo-
!
!
!
!
!
!
!
!
;binage (facultatifs)
; (10); (20);
.
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(8): (16); (8); (16);
.
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!
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- !
6!
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!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
T r a v a u x u l t é r i e u r s : cf. M.1.

MAIS SUR LABOUR DE FIN DE CYCLE
AVEC HERBICIDE
M . 4 .
!
!
!
!
!
!
Chaîne
1
Chaîne ,
C h a î n e i
!
!
!
,Houe Sine
Ariana
;Polyculteuri
; 1 Semoir
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!
i 2 Semoirs
;2 Semoirs ,
! Dates )
Travaux
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,Epandage engrais
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!Reprise de labour en
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10 ! 20 ! 7 1
14!
5!
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!Semis
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8 !
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12!
4!
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Tr;JaJX ultérieurs : cf. M.3,

.
RIZ, INTERLIGNE 45 CM, SUR LABOUR DE
FIN DE CYCLE SANS HERBICIDE
R.45.1.
!
!
!
!
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!
Chaîne ,
Chaîne ,
!
!
1
Chaîne ,
;Houe Sine
;
Ariana
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jPolyculteur ;.
il Semoir
; 2 Semoirs
, 3 Semoirs ;
.
i Dates;
Travaux
---------------I-----1---------1------------
-
;
; Att
; M.0.; Att
; M.0 # ; Att jN.0. ;
!
!
- - - - - - - - - - - - - - - L - l - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . ” - - - -
f------i---;-i------i---;-i
!
?
!
,Epandage d’engrais
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T
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1
I
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!Reprise labour en humide !
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i
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!(Passage croisé)
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I
1
I
-1--------1~~-*1--------------“------”-------~-~----~“*---~--~~-*~-~-~~.
!,Jour $Rayonnage manuel
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6; -
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.
.
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- !
!
!Semis
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16 !
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10 I
!
!
!~+1B~5~1er sarclobinage mécanique; 8 !
!
!
!
16 , 8 , 16 ,
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8
.
!3+15JCJ !ler sarclage manuel
!
- ! 200 i -
i 200 !
- I200
!
!
Ier apport d'uree
!
6;
-
f
6;
-,
6
!
- !
!Jt30
!2ème s a r c l o b i n a g e mécani- !
!
!
i
i
i
!
!que
!
8 !
16!
G
!
16!
4!
8!
!
,Jt35+-40~2èmc

sarclage manuel
!
- ; 200 ; L
/ 200 f
- ; 200 ;
!
.
.
.
!3+45 12&mo a p p o r t d'urée
!
-!
6!
-
!
6!
-i 6'
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*“*““~*~~“~-“~*~**13*“***-“-*~~“”””*~*~~”*
fJt100 :Récolte manuelle
!
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aucillas) t mise en
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,gcrbcs
!
- ;200- f
;20
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; 250 ,
!
.
i 2
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!Transport - déchargement ! 20 !
6Oi 20 i
60 i 20
i
60
!
!
1
I
--Iv-N---w----. -*l""l-~**I-*"---~~--~-~~~~~""
~---"--t-----S------t-----
!
!
!
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!Hyp.l !Labour do PiIl de cycle
!35-40!70-80!30-35 !60-70!30-35 !60-70
!
!
!
!
!
!
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!
!
-PI-1**---1I-----cII~-----“----~~------**--------~---*---”*~-~~-~-~--~-
;HYP .2 !Essouchement mats racinai-[
!
!
!
! !
!
!
.
ires du riz
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.
!
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24; 6
;
12;
.
.
.
!
!
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!
!
!
!
!
!
,Battage manuel - Vannage
!
;(P our 2 t?nnes de paddy) ,
Environ 250 houres de M.O.
!
!
!
!
1
--
* Jour J : Jour du semis

RIZ 9 INTERLIGNE 45 CPl, SUR LABOUR DE
F'IN DE CYCLE AVEC HERBICIDE
Ii, 45.2,
!
!
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!
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! *
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!
Dates
f
T r a v a u x
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---_----------------____I_ -...- ----
!
1
;Epandage
d’engrais
!
.
!
!Reprise labour en humide!
!
!
!
!
!
!
!
! (passnge croisii)
!
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40 !
15 !
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10 !
20 !
!
!
!
!
!
!
!
f
--------------------------------------------------------------------~-----
I
;Jour 2
; Rayonnage manuel
!
!
!
-!
!
!Semis
!
15 !
30!
8!
160
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10 E
!
!
!Désherbage chimique
!
!
4;
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;
4;
..,
;
4;
!
-!
c
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!ler apport d’ur6e
!
-!
61
-
i
6!
-
!
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;
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I e r sarclobina2c mgcs- ,
!
!
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16;
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!3s30-35
! Ier sarclage manuel
!
-
!ZOO!
-
!ZOO!
-
! 200 !
jJ+30-35 i2e ç a r c l o b i n a g e mécani- i
!
!
!
!
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!
16 )
!
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8; 10;
8;
4 !
8 !
!
!
!
!3t45
i2e appo:t dfuree
!
-
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-
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- !
6!
!
1
;2 e
sarclage manuel
!
!
50;
-
;
517 ; - ; 50 ;
!
!
-!
.
!
!
!
!
i
!
!
!
!
Travaux ultérieurs : cf. R.45.1

RIZ, INTERLIGNE 45 CM, SUR LABOUR DE DEBUT
DE CYCLE SANS HEHBICIDE
17.45.3
.:
!
!
Chaîne
/
!
Chzfne
!
' Chaîne
i
!
!
!
!Houe
Sine
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;Polyculteur ;
, 1 Semoir
, 3 Semoirs
*
!
; 2 Sernoi rs
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!
T r a v a u x
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- - - “ - - - I - - I I - I I - - - I I - I - - - - - - - - - - - - - - - -
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i M.O. ;
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!
,Epandage
d’engrais
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!
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5 ;
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!Labour début de cycle ! 35 !
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60 i
!
!,Reprise labour
!
!
!
!
!
!
!
!
; (passage crois&)
!
!
!
20 ; 40 ; 15 ; 30 ; 10 ; 20 ;
.
*
---_---1_1---11--_----"----11----------------------------------- '
!
,Jour 3
!,Rayonnage manuel
!
!
6;
!
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i
.
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-!
-!
-!
-
!
- !
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!Semis
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30 i
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16! 5
!
10 !
; J+15-20
‘/ I e r sarclobinage méGani-/
!
!
!
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16;
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161 4
1
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!
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.
!
!ler apport d’urde
! -!
0 !
- !
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- !
6!
!
!
flcr s a r c l a g e m a n u e l
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-
;150- ;
!
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-
1 150- ;
; 20r1 ;
, 200 ,
!
!
!
;2on ;
! Jt2 5-30
!2e s a r c l o b i n a g e mécaniquk 0 !
16 i
6 I
IGi
l+
i
8 i
1
p30-35
i2e sarclage
!
!
manuel
150;
-i
150;
-
; 150 ;
!
-!
! Jt45
!20 a p p o r t d’uree
! -!
61
mi
67
-
i
-1
5
!
!
!
!
!
!
!
!
!
T-'2.vaux u l t é r i e u r s : c f . R,45.1.
L

ETZ, Ii\\jTERLIGPJLT. 45 CM, SUR LABOUR CL
DEBUT CE CYCLE AVEC HERBICIDE
!
!
!
!
Chaîne
!
Chaîne
! -
!
!
!
!
I
Ehaine
!
!Houe
Sine
Ariana
!
!
!
;Polyculteur ,
1 Semoir
2 Semoirs ’
!
!
!
!
!
3 Semoirs i
!
Oates
!
Travaux
! -----w T" ---I T -".--CI T L--I- T ------ Tm . ..--- I
1 i4tt

, M.O., 'itt. ;KO. ! Att ;Ml. ,
!
!
!-------T ----1---------_"----___c1_________3__
f--I-CI y--;-T -...---- p-;-i
!
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!Epandage d'engrais
!
!
- !
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- !
!
- !
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!
!Labour début de cycle !
35 !
70 i 30 !
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!
1
!
!
!
!
!
!
!
jReprise l a b o u r
!
!
! (passage croisg)
--“------1------“------”
I
;Jour 3
!
!Rayonnage manuel
!
!Semis
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15 ! 30 !
ii !
16 !
5 0 ‘ICI !
!
!DBsherbaye chimique
!
!
4 !
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4 !
!
,!
!
- !
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- !
!
- !
4 !
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!ler sarclobinage méca- !
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!
!
!
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!nique
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8 !
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4!
8I
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!ler a p p o r t d’urde
!Jt30-35
!ler sarclage manuel
!
- !lOO- !
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- !300-
!
!
!
! 150 !
! 150 !
! 150
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I
,Jt35
;:
!
sarcla
!
!
!
binage mécani- I
!
!
!
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jwe
!
!Il+45
!2e appp -t d'urBe
!
- !
6! -!
6! -!
6!
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!
!
!
!
!
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!
!
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!
!
!
!
!
!
I
._ .
Travaux ultFi! rieurs : cf. R. 45.1 ,

RIZ, 1NTERLIGT;IE 30 CM, SUR LABOUR DE FIN
DE CYCLE SANS HERBICIDE
!
!
!
!
!
!
“!
!
Dates
!
Travaux
!
!

!
________-_--_-----
!
!
,Epandage d'engrais

!
.
!
!Reprise labour en humide!
!
!
!
!
!
!
! (passage croise)
!
20 !
40 !
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30 !
10 !
23 !
!
!
!
!
!
!
!
!
,-'--'"-"'-F"-'-'------------------~-----------------------------------~--
!
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!
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!
1
;Jour 3
;Rayonnage manuel
!! - !
c i
- !
- !
- !
- !
!
!Semis
!
20 !
40 !
12 !
24 !
8 !
16 !
1
;Jt10-75
1
!
Ier sarclobinage manuel ,
- ;2 50-32;
- j25c-%1(3j
!2 50-309;
- !
!J+15-2rl i’lnr a p p o r t d’urGe
!
- !
71
-i
7!
-!
7i
; J-1-2 5
!
!
!
!
!
!
,2e sarclobinage manuei ,
25i3,
-,
- !
250 ;
255 j
- !
! Jt40
!3e sarclabinage manuel ?
- !
IOOi
-i
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-
!
100 1
;J+45
12” apport d’~r2E
!
!
r-!
!
!
7;
-,
!
- !
i
!
- !
.
7 i
!
!
!
!
__-l-----l_-lll--l---------------------------”--
‘!,
pi-100
:Récolte manuelle
!
!
;(foucilles) et mise en f
i
!
!
!
!
!
!
; gerbes
_ ;250-..Oi
_ ~25oq,~j/
- j2 50-33i]j
!
!
!
!Transport déchargement !
20 !
60 i 20 i
60 i
20 !
60 !
!
!
!
!
!
!
!
0
-----------l----lll--~"---""------------------"---------"-----------------
!
; 21
!
!labour ti;-l fin de cycle

;35-40;70-80 ;30-35; OO-:+.35j 60-70;
--~....mm.w"-1...-.
.
.-------"--"-"--""--"--_____1-1----------~--"-------"""-----~--------
$2
! tssoucliament mats
!
!
!
!
!
!
.
!
!
!
!
!
!
!
!
,racinaires du riz (si ,
!
* C"l tur- suivante
.
16 ; 32 ; 16 ! 32 ;
!
!
!
!
3;
16;
,arachidk s a n s l a b o u r ) ,
1
.
.
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
;Battage manuel
!
0
!
;Vannage
!
!
!
!
; (pour 2 tonnes)
!
Environ 250 heures de M.O.
!
.
!
!
!
!
!
!

RIZ, INTERLIGNE 30 CK, SUR LABOUR DE DEBUT
DE CYCLE SANS HERBICIDE
R.30.2.
!
!
!
!
, Chaîne
!
Choîrio ; C h a î n e
;
Dates
i
Travaux
; Houe Sine
!
,

fi, ri a ~1 a
!
i&3lycult;eur;
; 1 S e m o i r
!
!
i 2 Scmoi rs [ 3 Semoirs i
-----"---"---r-----l---------------
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!
!
jAtt 1
1‘1. I! . +t ;
M . 0 .
!
!
pet: j N.O. ,
--_---------1-1-----_____11______1__1___-------~----------------------.
!
!
, Epandage
d’engrais
!
!
!
!
!
! - , 5 , - ,
5; -;
5 ;
!
i !.abour début de cycle
! 35 I 70 i 30 I
60 ! 30
i
60 i
!
! .,
‘ s e l a b o u r
120 ; 40 ; 15 ; 30 ; 10 i 20 ;
!
i ‘iiiiiage c r o i s é )
;
;
;
i
;
;
;
! __-______----_---- --------------------_----LI--l--------------------------~---
!
,Jour J
!
!
!
, R ayo nnage in anuel
!-
!
!
! Semis
! 20 !
40
! 12 !
2 4 ! u !
16 !
;J+15-20
i Ier sarclobinage ma-
!
!
!
; nue1
2co ;
- i 200 ;
!
!

! Ier apport d’urée
'7 i - i
7 i
1
p-t2 5-30
i 2e s a r c l o b i n a g e manuel; -
15+40-45
i (3e sarclobinage ' )! -
!
! 2 e a p p o r t dfurée
T r a v a u x 11’ ta r i e u r s : cf. R . 3 3 . 1 .

RIZ, II\\JTERLIGNE 30 CM, SUR LABOUR DL
F‘IN DE CYCLE AVEC HERBICIDE
--
!
!
!
C h a î n e i
Chaîne
!
C h a î n e '
!
!
!
, Houe Bine i

F\\ ri 8113
!2
!
!
i olyculteuri
D a t e s !
Travaux
; 1 Semoir , 2 Semoirs i
!
.
3 Semoirs;
--"-----"-"--"----I-1-1---11------------- *
!
!
1
j Attj M.O. ;Ut;
PI , ii ,
; Ii t t 1
!
!
Pi.0. ;
----"-"---------~----"--"~"---"----"-----------"--~--~----~-"-~-------
*
!
!r,pandage d'engrais
!
!
5 i-i
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!
J
!
!
! - !
!
!
!Reprise labour en humide!
!
!
!
!
!
!
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!(Passage croise)
!20 ! 40
! 15!
50 !IO !
20
!
! ---I-e-wm 1," -..-1--m..mm..- I -I-m ".-L-.,1 -II-.. . ..A...! w---1-1 L-e _-__---!
1;Jour J
!
!Rayonnage manuel

!
!
6;-;+
;.m; -;
! - !
!
! ZiC?fiii S
!20 ! 40
! 12!
24 ! 2 ! 16 1
!
! - ,
4 i-i
!
,Ucsherbaga chimique
!
!
4 I
!
4
j
! - !
! - !
!MO
!ler a p p o r t d'urée
! - !
7 i-)
7 ! - !
7 i
!
!
;3+25-30
,ler sarclobinage manuel , - !,
20(-J
i-i
200 ; - j
250
1
!Jt40
12esarclobinaqe m a n u e l
! - IIOO-15oi " i100450i - iloo-15co
; Jt45
12e a p p o r t 3’urGe
!
!
! - !
7 ;-;
7j-j
7 ;
!
l
*<.

!
!
!
!
!
!
!
T r a v a u x u l t é r i e u r s : c f . R . 3 0 . 1 .

RIZ, INTERLIGNE 30 CM, SUR LABOUR DE
DEBUT DE CYCLE AVEC HERBICIDE
R.30.4.
!
!
!
!
!
!
Chaîne
Chafne
!
!
!
Chaîne
, Houe Sine
!
,
!
!
firiana
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Dates ,
Travaux
; 1 Semoir
i 2 Semoirs
!
, 3 Semoirs ,
.
1---1----1-------_--____l__l_________
*
!
i
; Att/ M.O. ; Attj
!
!
M*O. ; Att; M.O. j
!----------f -_---11-----1-------1_1______1__________-------------------
!
!
,Epandage d ' e n g r a i s ! - ,
!
5 1
!
5
i .";
5;
- !
!
!Labour debut de cycle! 35 ! 70 I 30 ! 60
! 30 i
60 i
!
!
!
!
!
!
!
!
!
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!
;20;
4
0
95; 30
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20;
.
,------------ _-- ------ _---_---------^-----__l_________l_______---------
pour J
!Rayonnage manuel
!
!
6 ;
!
!
!
! -!
. -!
6;-,
-,
!
!

!Semis
!20!
4
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1
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!
! .
!
!
!
,Desherbage chimique 1 - , 4 , - 1
4
!
!
.
4;
! -!
!5+20
!ler apport d'urwe
! -!
7
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7 !
- !
7 i
jJ+30-35
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!
- ;200-250;
!
*
- ;200-250;
- j20025Oj
.
!
'manuel
!
!
!
!
!
!
!
!Jt45
!2e apport d'ur6e
! -!
7!-!
7!-!
7:
!
7
!
!
!
!
!
!
!
Trab :AX ultérieurs : cf R.30.1.

47
C -Analyse de Modeles
Cl -Rblations équipement superficie main-d'oeuvre
Les douze modkles d'exploitation 6tudiés sont bases sur
12 traction bovine et le materiel de culture attelée à .trois niveaux
d'équipement :
-
GRECO + 1 semoir
+ 1 charrette bovine à grand plateau,
- c h a î n e compléte Ariana t 2 semoirs + 1 c h a r r e t t e
bovine r‘i grand plateau,
- chaîne complète Polyculteur k Grand Rendenient - PGR.
L a s u p e r f i c i e d e s diffarents moci8los en fonction de l'équi-
pement a et6 d6terr;iinee en considérant la periode la plus astrei-
gnante sur 18 plan des besoins en matériel de culture et en traction,
celle qui dbbute avec les premiers semis et labours et se termine
avec la fin des semis
e-t des premiers entretiens, soit pour ia regio,:
d e Sefa, en moyenne du 10 juin (debut des labours) au 15 juillet
(fin des semis).
Pour un assolemo nt comportant mil, arachide, mals e :;
r i z p l u v i a l d o i v e n t d o n c ê t r e a s s u r e s , p a r l a tractiuii, entre ce:.:
2 d a t e s :
- 2
mi.1
- semis d e l ’ a r a c h i d e t 1 ,5 sarclobinagea
- labour avant maïs t semis du maTs t 0,5 Ci 1 sarclo-
binage
- labour avant
+ semis.
En supposant un assolement du type :
Arachjde
/
Mi 1
/ A r a c h i d e
/
Maïs
Jr
Riz
Y h;
Y ha
Y ha
Y
Y
Thei
-+ia
Le ,_ besoins e n t r a c t i o n s u r cetke poriode sont de D
152 Y heures pour la Houe Sine
'118
Y heures pour l’Ariana
77 Y heures pour le PGR.
En estimant que sur les 35 jours calendaires, seuls 80 5.; sont dispo-
nibles pour les t r a v a u x a g r i c o l e s e t q u e l a t r a c t i o n inlest operation-
nelle que 6 heures/jour, on obtient :
Houe Sine
152 Y 4 28 x 6
d ‘où
Y c
1,l h a
Ariana
110 Y< 28 x 6
d'où
Y .L;. 1 , 5 ha
PGR
7 7 Y <;; 2. 8 x 5
d'où
Y 4;:
2,2 h a .
A v e c u n a s s o l e m e n t d u t y p e Arachide/Maïs / A r a c h i d e / tiii +’ R i z
Y ha
Y il a
Y ha
"r/L! ha Y/2 ha.

On a :
Houe Sine Y
4
1 ha
Ariana
Y
,<
1,46 ha
PGR
y _'
~<
1 p?
ha
Les autres assolemer;ts dkfinissant des sup~.:fic~.os appro-
:tiimatibernent identiques, nous retiendrons :
- pour la chaîne Houe Sine : Y = 1
soit 4 ha cultivgis
- p o u r l’Ariana
Y = 1,5 soit 6 ha

- pour le PGR
Y=2
s o i t 8 h a
Il .
N . El. : Avec une deuxiemo paire de boeufs, munie d'une crlarrue com-
plémentairc,
les labours de début de cycle n’entrent plus en concur-
rente a v e c les t r a v a u x d e s e m i s , d e reprise et de sarclobinage. L a
superficie t e c h n i q u e m e n t m a î t r i s a b l e p a r l a t r a c t i o n d u r a n t J.n p6-
riode on question peut donc être accrue ; cela induit ccpcndttnt une
augmentation notoire des besoins en main,d’oeuvre. De meme, il ast
possible de prendre en compte la pratique eventuelle de labours de
r‘in d e c y c l e c e q u i e s t s u s c e p t i b l e d’alleger l e v o l u m e des trabaux
que l'attelage doit exécuter en dSbut de cycle 1 9 ces labours se
situent neanmoins durant une poriode elle m&me assez exigeante en
main-d’oeuvre. Nous nous sommes volontairement limites, da:;s no 3
exemples, a une seule paire de boeufs pour preciser les besoins on
main d’oeuvre et les superficies cultivables par chaîna de culture.
I: p a r t i r d u c a l c u l d e s h e u r e s d e main,d’oeuvre nCcessi.tGeo
par les divers assoicmcnts
entre le 10 juin ct le 15 juillet, nous
aboutissons
aux relations (approximatives) suivantes :
!
0
!
Hot'e Sine GRECO - superficie maximale : 4 ha - 4 actifs m,inimum :
! -
e n p é r i o d e d e point!? - 1 h;..,/ucti F
!
!
A ri ana
- superficie maximale : 6 ha - 5 actifs ri;:!.nimu,m
!
,
!
en p& riode de pointe - 1,2\\ia/'actif ;
!
!

PGR
- s u p e r f i c i e m a x i m a l e : C h a - 5,7 actii”s -
1
! -
1,4 ha/actif,
!
!
I
-.-L
1
- A noter que nous supposons arachide et mil non semes obliga-
-toircme;:t sur labour. Dans l'hypoth&sc d'une zotation c;ireala/
arachide, le labour de fin de cycle aprhs l a cr2rBale h â t i v e ne
rempl acf
donc aucun LDC ( avant ce rG ale ) Dans ce cas, les LFC
sont de< moyens de restituer de la matiire organique (onfouis-
sement des pailles).


N.B.
Faute d'une connaissance approfondie dos systèmes de pro-
??
ducti:n pratiques, de l'organisation socio-économique du travail
et de ses évolutions récentes, nous n'avons pas relie lu notion
d'actif à des categorics précises d'agents producteurs (9ge, scxz,
statut social,.. >. Notre notion d'actif ne recouvre donc ici 2~0
dos heures de travail et correspond 4 une porsonne (ou unscmblo-do
porsonnos) cnpablo do fournir 7 à 8 heures du travail agricole
effectif par jour disponible pour las opérations culturalas.
(Rappelons euo, par oxumpic, une heure de travail-"féminin-;?duito"
peut équivaloir à une heuro du travail-"masculin-c,cl_11to" pour Les
sarclages manuels mais pas pour la conduite d'un2 charrue). Nous
avons calculé la suporficic cultivable par actif on fonction des
besoins en main-d'oeuvre en pcriodc de pointe d2 trcvnil. Etant
donné qu'il y a, durant le calondricr agricole, des va~;ations
très importantes dc,,ccs besoins, le nombre d'actifs nécessaire
que nous avons déterminé peut no pas Btre constitué que do tra-
vaillcurs permanents (appel à de la main d'oeuvre d'appoint, h des
tcmporaîrcs,.,.non OXclU).
C2, Assolements et cultures
Les assolements rotcnus, p our une m@mc chaîne de culture,
diffèrent principalement par :
- les parts respectives des surfaces en "mil $
arachide" et en "riz t maïs",
(ces deux dernières productions sont
relativement nouvelles on cultures de plein-champ sur plateau, ont
les rendements potentiels les plus élevés mais aussi des bosoîns
en intrants supérieurs en intensif,).
- le degre d'intensification du système de cultures
(le ri.2 pluvial n'est pris en coinpte qu'on culture intensive).
Nous avons classé 1~s divers assolomonts en fonction du
volun- dos charges (opérationnelles et fixes), A noter quo io
prînc Si' Ie rotatîon adoptéu est la succcssîon céréalE;,'zrachidc
OXcepte
pour 2 assolements (no10 ot 12) ou est introduite la
'crî(:!nilalE! cc "alé/céréalc/arachide. La succession dos
,
assolements
ne re re se rlIi? pas for&mant une proqrossion lînéûir:: et temporelle
ainsi, entre‘ eutrosI le passage de l'assolement no1 au no3 peut
se faire on plus de 3 ans, l'assolement no6 peut etra 10 terme
d'une
progression.otc..,

50
Tzt:lczu III. l._ Assolomcnts - supcrficiur c r-i Il :L
.
.
i --------“----lr---lr-------------”----------------------------------
!
M o r;.ssolzili:rit
; 1 ; 2 ; 3 1 4 ; 5 f 6'; '7 ; [j ; 3 ; 'I(Jjj.1 ; 1%
.
.
--'-----'-"---"'---"----------"----------~------~-------~---~---~---
!
I
S ;I ni 0
•D~i.o~o.u~ii.o~i;.o~'- I: !
!
3 rdin::i.rz
$5; l.cfo.~jl.o~o .5jc.oju !
!
!
p*
! Sûnir: intensif
iii.0 iO.s!cl. *-
5!Ll.i!1.0!2.i3!1.C!'i.0~L. 1;!2.7!1.d01*~!
!
, Arachide! ordincirc
! i, ï ri C h j, d y
' ' inttinsivu IC.0 !l.C !2,0 !2.0 !2.0 !3.0 13 0 !3 ~ il l4.0 12 . 7 !/l. rJ 12 . 7 !
? ?
?
!
1
1 P!als ;Jrciinsiro
'U.5 i0.C iLle 11.0 10.5 iO.0 itj.:l~l,Ï~ i0.r: iO.0 ~0.0 i0.r: 1
!
i P42ïs intunsi-f'
!CJ.OiO,5Il.~J!~l.5!l,~lIn.7i1.3IO.5!1.~~~1.5!2.O~L.7~
i Riz pluvinl
;o.u ;!l,i; ~0.5;o.n ju.0 io.3 f0,?++.5~1.% ;1.n $3 f
!
!
!
!
!
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!
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!
!
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,-------------------_______II___________-----
~---i---~---~---~---~---i
!
!
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! surfac6 totale
! Q
! 4
!4
!6
!6
!6
!6
.c,
1
i'r
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IiJ.1 iu
!3.1!
!
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5 ‘1
raphigu= cios rC iji-i C..!fil i.J [l dl
r;cnsi;&~-:r

,';;-:ijs
j-2.
r:S
sJ.it;LJ
(LT.
2
cj
4
I

c:, 12
s-tructurr;) n o u s avons suppos5 qulunc ande CavorabJ.0 ( o u ck4favo9
rab12
ou moyunne) llCtiiit p o u r t o u t e s lts c u l t u r e s ut C~LIC:, per
coilsL?qucnt, leurs roi~rdcaCtnt3 r o s p c c t i f s suivzic:r:t de:; Evolutiuns
poralli<lcs
( u n s analyse fine e t exhaustive dus”typcs” d'cln;~Qi!S o n
f o n c t i o n d e 13 pluviomAi;ric - quantiti:-rhpartition
- ct dzs rC-
ponscs sp3ci.Fiques des diwvrsr:s c u l t u r e s E. leur variation, permct-
trait da nodul:2r p l u s prdcisilmcnt 10s renciriiiii:I-!ts 20s priejductions
L/é g6 t2m3) , I l 2n rrj,sulti; qui! In p r o d u c t i o n totdc d e n3s cissole-
m c n t s est vrd.sem!2lablr:mont sur2stimCe e n unriC2o fnvorzblo 3t sous-
Bv~llJée r2n 2nn:le ci6fzvor2.i~ln : 1Gs vnleurs ob.tcnues p o u r ctis
2 types Ci*8,nnCes pcuvc2nt d o n c &tre juqhcs cxtr6mes.
r-.
L'hargas opLirvtir:I~~nt?lles
LL
-
I _1-1---11-----1--1--I-
(3c sont ~~S~~ntilll~iil~nt 1Cs charges d 'onyrcis et clc
scmcncc.3 (12s cnli,ri-:es
'
r.l

dues 2ux fongicidas-ins~c%i~idt~s pzur lr?
traitcm2nt dc! CL’2 ricrni’;rc:s snnt rlhgligCCi!;3.0~). Cc:iTS ;Os c.ss(-~lC-
monts nous avons fait
. .
int2rveni.r d e l'arzchidu, iiu m i l szinio ci,
CT u rn 31 s Ii0 rdi inai r3 s"
(soni- intensifs)
f2il SUS dCs productions
vti$ talcs Qn i~ntr:nsific:...t~-on t o t31.c. 3ous n’2vuns i n t r o d u i t lc
r i z p l u v i a l qu’en c u l t u r e intensiv:?.

Tûblocu III.3.
CharcJCs op:~r;:ti.oilnclles ü l'hectnrc
I
?
?
!
!
!
, Arachide ordinziro !
1 ;I\\rac/-tide inteflsivs
! 150? 3750 !
t
-,
-1 13Oi 6760 0
I
!
I Sûnio or(.iinGro
!
!
!
Ni ; 2 r1co f - /
- ;
!
! 2000
-!
- 0
- 0
! S-,nio intensif
! 150! 375iI ! IOU!
2500f
-1
-!
-1 62 50
!
!
?12ïs arrdineirc
!
! lOil;i 250=1 i 50;
1250; 1;; 16OCj -f 53.m
1 pjaïs intensif
! 2(jO! 5[][j(-j
i 2OU!
5000!
Iii IGCIC?
!>C;c;, ; 1 Q,6Q/)
i Riz pluvial
; ziiûj 5c;oo pop ;
SGOO;
3550 0
.
.
!
!
!
!
f
1
L4
!
!
!
!
I
b - Ci-iarcjos fixes
."..&-1w.œ.-1--1m-
Sans
2 v 2 c
subventions
i subvt:r-,r:iog,~
1 Houe-Sine
32 .OGL!
!
1 7 , 1 0 il
1 SerIloir Super-Ko0
3 1 , 3 13r.l
I
3 'j 3" u (1
3 Disques distributeurs ci0 ssrnis
1.800
!
1 , 300
1 Souleweuso
3 . 7 Cl 0
!
6.OUO
1 Corps dc chzrruc
2O.500
i
10.2cü
1 3ut+eur-billonneur
7.700
!
7.700
1 Ch:; L tta bovine grand plati-3.u
95.700
!
.Y 3 .2 0 II
!
Totnl
19EJ.700 F !
‘1 1 3 , 3 0 0 F
!
!
Annui te
3Q 74Lj F i
22 ,660
-LI-------2------------F
(remboursements sur 5 ans).
--_-~-~-_-_----_-~-~___
Chcîne r\\ri.ana
1 i\\riana conplt2te
2 Sargoirs Suy: --Cc0
1 Palonnier double
6 Disques distributeurs de semis
'1 Sutteur-billonncur
1 Charrottc bovine ~-.,;r-,d plateau

5 3
Chaîne Polycultour
1 Polycultcur I; grand rendement
1 Charrue UCF

8 Disques distributeurs fie semis
Totd
l(Lla5fj[j F I
4.l '1 . ÛCIO F
!
;\\ nnui t2
84,3Cll F 1
G-. ,%(-jU F
(Hembûurscmonts sur 5 ans).
----------A---
4-e..--....---_
-_---_-_
T--- - - - - - - - - -
C-5. Ftisultats GconomiciuL:s


Ellïll ClltEt c 4Jtct
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C.
-,
-.
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-.
-.
-.
-*
55

56
- tous 10s assolements comportant la moiti.6 do
leur superficie en arachide permcttcnt de couvrir avec lc sou1
p r o d u i t b r u t d e l ' a r a c h i d e lca charges totales S.S en i-j-j, @ et
t-13 (cÎ tableau 111.5). Les assolcmonts 10 et 12, avec un tiers
scule:irent de lour surPaco en zruchido, n'y parvicnnc.;t pas tout &
frit Cil i-13 mais dégagent une production cer6aLii.:ro de plus CI~
7 tonnes.
- si l'on tient compte des besoins ci:realisrs pour
llautoconsommution 1 (hypothesc do 250 kg i;ti ci-jr::alos/habitant/an
seul l'assolement 1 peut entraîner un dcficit 0;: Ii3 s’il y a plus
du 1,5 personnes pour 1 actif. Tous les autres assolements por-
mettent on H3 dc subwcnir aux bosoins crjr$alicrs mBmo c;vec plus
da 2 pursonnes pour 1 actif (cf tableau 111,s).
- battages et transports compris, les " a s s o l e m e n t s
Ilouo-.Sincs'
n~~cassitcnt e n v i r o n 3OUC3 h e u r e s tic rnai.17 d ’ o e u v r e , 10s
"assoloriionts"hriana" 4GOO h e u r e s u t les “assolm~~~~ts polyculteur”
5100 heurts,
cl’05 J.os soldos s. S/heurc rjc rxaih-d’oeuvre ( e n cul-
I.u*(~ ii-;'i;(IInsiVO) .
Tûblcau 1II.G.
S o l d e s S.S/heuro de m a i n ci’oeuvro (F’/h)
!
! A~s.3 iAss.6 i fiss.7; Ass.7fRss.1iiji:ss.li j;\\ss.12 i
____--1-_-1-_---_-1_1______1__1_______1_---------------"--
!
!
!
!
!
!
!
0
!
!
i.-l 1
!
119 !
127 !
134 ! 132 !
140 !
140 !
147
i
!
t2
i
04
!
93 ;
;
!
!
96 ;
95
;
100
.
37 ;
?C3
!
,

.
!
1-13
!
4 1
!
54 !
49 !
54
!
52
!
ii (j !
4t-:
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
L e s ecarts entre les soldes des difforentos chaînes
sont inforiours 2 ceux cnrcgistrds avec 13s soldss/actif : 10
passago 5, unc chaîne de culture do capacitc do trzvzil supgricure,
s’il peril:2; C:c m a î t r i s e r une suparficic plus ClevGo par "actif",
augrnentc aussi lr: volume
d3s interventions (notamment ~ianUCll2S)
quu 1 111 ncj-i ÎJl doit effectuer.
L a romuneration do l ’ h e u r e d e t r a v a i l s e situa à u n
bon niveau en HI et H2 mais les actifs (fictifs), Sont nous
avons u6teminé lc nombre h partir dos besoins oil !aain,d’ocuvre
,: .
en ptirlodo de pointe de travail, ne travailleraient chacun que
750 heures avec la chaîne Houe-Sine, RU0 .he.ures
atIF! 1. z i: h aî n e
Ariana et environ 095 heures avec la chaîne pu!-;,
PjO US C..iVT) ns
dlnbore les c;:londriers de travail pour 1::s assolements 2, 3, 5 et
7 (cf g r a p h i q u e s G7, G8, GY e t GIO) :
1 - Los b e s o i n s pour lo t r a v a i l dos attolayos sont d’environ :
3 3 0 kg do cErQalos t s o n s pcr ah avec l a H o u e - S i n e ,
3 7 0 Iccj a v e c l'Ariana ct
420 k g
avec lc P.G.!?,

57
on romerouo quo, uxcIL!pte dur:,nt ces p6riodes ùo Poitier, 10
vol un3
de trûvail i76cessairi: nc ~~t~i17~ilCiO pas la pric;C:r:cf; continue
de tcus ces actifs : 1E rBCOUrS 5 tics "tenipéraires" (:fjMiios
i"amiliauX,
saisonniers l... ) ;?or;!i(IJt *'-
cld r8 duirc le no:, 3rc de
"pc rnanar1ts" et accroît la remunération
i:Ç! CCs cIErrlii;r:s, fi p,clr-
tir do ~0s mérncs graphiques Oi7 peut noter qui: si 1~ maïs est
SEIll Jlrecocomf~nt Lt ne roprésoite pas uno part troo importanto

d-! 1' rssolcncnt, les capacittis L/E fnûici cif couvre e t G’attalagc
n'etant pas utilisees en totaJ.itc avant lt? soulev:igo do l'ar~j,-
chido et la rocoltc du riz, oxisto la possibilitci d'offoctuer u,n
labour tic? Tii3 do cyclg aprcs maïs ; do mCmC? (ii>ais dans une moindre
me sure ) aprks arachide cntrk la fin do sa mis0 en ~cules et la
recolte du mil (si l'État d'humidit6 du sol lo pormot).
- les soldos globaux H2 (ûnndo moyenne) dos asso-
lcmonts polyc~ltcur” sont à pou prkSs Couivnlcnts aux soldos glo-
baux H'l (anndc favorable) des "assolements r,riana " et les soldos
,H2 i?iriano sont du m&mo ordre C!C grandeur quo le solde ii1 de l'as-
sol~i,io~lt 3 (cf graphiques GI ot G2).
LU passaye 2 uno chaîne de
capacite supérieurs à partir d ' u n e ann6e fzvurzble” n'entraîne
donc pas une baisse du soldo global si l'annee d’acquisition du
nouveau matiI!rîcl est "moyenna".
En revanche las soldos H3 des 12 assolements sont infé-
rieurs aux soldos t-Fz de tous les modeles (P,ssolomonts 1 ot 2
excaptks).
- en utilisant IL: "coef,ficient de risouo" constituLi
p a r 1c rapport
charqcs totalas annuellas (2.5) o.t 4ui trTdui.t
Produit brut
c
l a capacit.; d e faire f a c e
4
aux rzmboursciilunts cieu L;stttis,
nous
obtcr,Tns pour les divers assoloncnts :
Tahloau 111.7. Coofficiont 5:: risquo cl::s c:ssoiomcnts
!
H
3
f051j0.41 IO.42 ~0.40~0.3OjO.'
!
.
~~~~0.30~0.43/0.37jù,39~0.~~2
j0.42 f
.
.
.
-
l- salarios O
U
attributaircs I.!lun~: parce,Jlc ri;; culture,

58
L’ussolernont 1 EXceptti ,les cotf1’icicnts cies riivers
mod&les nc se LiifTtirénciCrit guGro pour les hypotl!t:stis 1 3t 2, Les
assolcino nts 6 et 9 sont lég&r~m~rrt plus "sQrs" 0;) 1-13 (cf grap:li-
quL?s GI et G2). Les assoleioo;Its ICs plus "risquGs" i:.j H3 sont 1~s
moins intensiÎiijs Ci; les assolements Houe-Sine
(iiSS. n",l, 2, 3, Ii
et 8) ainsi que l~s"assolcm~nts"Polycultours~ no11 it 12 (impor-
tance du mafs ot du riz), mais 10s Ijczrts i‘lCmcure;T'; faibles. 11
sembla donc qu'il y a int&ret b intensifieq,:! ~u~riltiilt,or la super-
ficic cultivCc cn passant B une chdno de culture dc niveau

su+ rieur,
ct à accroître les surfaces E!n riz ct maïs intensifs
(si leur production est commcrcialisfia).

HOUE - SINE
ARIANA
POLYCWLTEUR
5 0 0
LOB
3 0 0
200
100
a
3
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Na ASSOLEMENTS
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&.?aG. 1 * SOLDES 1 SANS S
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SOLDE
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SOLDE t+2
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SOLDE f i 3
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HOUE - SINE
ARIANA
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N’ ASSOLEMENTS
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HOUE - SINE
ARIANA
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CHARGES TOTALES AVEC SUBVENTION ( A.5 .i
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CHARGES TOTALES SANS tXJWCNTION i S,S.I
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II
12
N* ASSOLEMENTS
-6.3 ” CHARGES TOTALES A C HECTARE-
HOUE - SINE
ARiANA
POLYCULTEUR
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CHARGES OPERATIONNELLES
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CHARGES
FIXES A. S.
?? CHARGES
FIXES S. S.
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ASSOLE

SEMIS A R A C H I D E E T MIL
RI:COLTE M A I S
OEBUT ENTRETIENS ARACHIDE ET MIL
LAEOUR DEBUT D E C Y C L E M A I S
RECOLTE ARACHIDE
SEMIS MAIS
RECOLTE MIL
ENTRETIENS ARACHIDE > MIL
i
FIN ENTRETIENS PRINCIPAUX
INTERMEDIAIRE
I
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1/7
1/8
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DE TRAVAIL - ASSOLEMENT 2 ,
SEMIS A R A C H I D E ET MlL
RECOLTE MAIS
‘&BUT E N T R E T I E N S A R A C H I D E E T MIL
LABOURS DEBUT DE CYCLE MAIS El RIZ
RECOLTES ARACHIDE
S E M I S H A I S E T PREWERS ENTRETlENS
S E M I S RIZ

i
FIN ENTRETIENS PRINCIPAUX
slia?mœG. 8 - CALENDRIER DE TRAVAIL m ASSOLEMENT 31.
-
ar/uc

SEMIS ARACHIDE ET MIL
DEBUT ENTRETIENS ARACHtDE ET MIL
RECOiTE ARACHIDE
I
l
LABOUR DE DEBUT DE CYÇLti MAIS
SEMIS MAtS
ENTRETXNS
ARACHIDE, UIC
E T HAIS

RECOLTE
I FIN ENTRETIENS
PRINCIPAUX
%?MuG.9 - :ALENDRIER
DE TRAVAOL m ASSOLEMENT 5,m.m
” ::7!S A R A C H I D E E T MIL
OUIUT ENTRETIENS ARACHIDE LT MIL
LABOURS DEBUT DE CYCLE MAIS El RIZ
RECOLTES ARACHIDE
~EMIS MAS E T P R E M I E R S ENTREtIENS
E T RIZ
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SEMIS R I Z
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FIN OES ENTRETIENS
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RECOLTE MAIS
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wm6.19 w CALENDRIER DE TRAVAtt

59
CUÎJCLUS I IX!
Les résultats prescrites dans la deuxième partie de ce
rapport confirment, s'il en était besoin :
- les potentialités élevees de production des cultures
pluviales sur les terres de plateaux et l'efficacité de l'emploi de
techniques culturales intensives ;
- le rBle important qu'ont h jouer le mars et I.e riz
dans les systemes de cultures ù coté du mil et de l’arachide.
La breve étude de modbles de J.a troisième partie informe
également que le passage ?! des assolements plus intensifs et comijor-
tant plus de maTs et de
riz améliore nettement les soldes monétaires
en anneo moyenne ou favorable sons pour autant accroître dbmesuré:,lent
les risques en annee déf ::vor able.
Entre l'assolement 1 et le 3 : les charges totales'au -
mentent de 24.500 F (c 39 7:) le solde en HZ de 95.600 F (+ 61 ;; ,
3
Entre l'assolement 4 et le 7, croissance des charges de 15.690 F
(+ 18 $) et du solde de 80.790 F (+ 27 t,;). Entre L'assolement 8 et
le 72 : croissance des charges de 26.190 F (-t 17 5) et du sol-de de
lû7,401! F (+ 2 6 $).
De même l*accessi[:n à une chaîne de culture plus perfor-
mante majore nettement la productivité du trnvail (solde/actif) en
H'I et HZ y p o u r l e s s o l d e s g l o b a u x :,
.’ L
Entre 1'Assolement 3 wi'Assolement 6 :
- il y a croissance des charges totales S,S. de
26.520 F mais augmentation du solde global en HZ de 118.375 F.
Entre 1'Assolement 6 et 1'Assolement II :
- on obtient 6:. 360 F de charges supplementaires
mais le solde en HZ croft de 133.370 F.
SLnt CI s o u l i g n e r n
- l e c a r a c t è r e contraiqnant du facteur travail- (cf. ter;ips
de travaux et graphiques calendriers de travail) qui restreint assoL
fortement les superficies naftrisables par T'actif", Dans le milieu
réel les problèmes de disponibilité e n main-d’oeuvre e t d ’ o r g a n i -
sation du travail (répartition de la main-d'oeuvre entre rizières
aquatiques, dont nous n'avons pas tenu compte ici, et cultures de
p l a t e a u x p a r e x e m p l e ) s o n t drune acuit extr@me. S i l e m a t é r i e l de
culture cttelGe bovine permet dans certaines limites de rdsoudrc
nombre de difficultés (l'acquisition d'une paire de bovins et d'une
charrue complémentaires est r‘i fortement conseiller au-dessus de 6-7
I-T
8 i 'L r;i l.'exploitant en a les moyens), l'utilisation de techniques
telles que le désherbage chimique2sur arachide, riz et Qventuel-
lement ma!is n'est pas à exclure (cf. temps de travaux),
1 - L'augmentation des charges dans c h a q u e c a s n ’ e s t i n d u i t e q u e p a r c e l l e s
des charges opérationnelles puisque nous avons supposé le meme équi-
pement dans les divers assolements basés sur une chafne de culture
identique.
2 - Nous n'avons pas retenu l'emploi d'herbicides chimiques dans nos
modèles : une étude basée sur la programmation linéaire pourrait
fnlirn+?-
(+a,=3 ; ,A: mec: F.-m
-,-f-2 --- -
.,
. .

60
- l’impo.rtance du volume des charges monétaires
lorsque l’assolement est constitug en m a j e u r e p a r t i e d e
c u l t u r e s i n t e n s i v e s e t q u e les nnnuites de paiement pour le matoriel
3gricoJ.c
concernent tout le matériel (nous avons supposé dans notre
Otudc q u e c e d e r n i e r n ’ a v a i t p a s de voleur résiduelle apràs les
5 annuités). Le “coefficient de risque” est d’approximativement 0.25
pour les d i v e r s m o d è l e s e n H2 s i t o u t e l a p r o d u c t i o n ( a r a c h i d e + ’
céréales ) est prise en compte %x prix officiels 1. N o u s sommes assez
é l o i g n é s d u p l a f o n d d ’ e n d e t t e m e n t d e s c o o p é r a t i v e s ( 2 5 $ d e l a P-
duction a r a c h i d i è r e ) .
- parallelement 1 3 nccossité absolue d’orqaniser le marche
des céréales et de leur garantir une commercialisation aux prix of-
ficiels
(’

a reévaluer en hausse probablement pour le riz étant donné
l a s t r u c t u r e a c t u e l l e d e s i m p o r t a t i o n s n a t i o n a l e s ) .
Il est à noter aussi que nous n’avons guère abordé deux
éléments des systèmes de production qui nous paraissent néanmoins
primordiaux D
- l e s activites d ’ é l e v a g e
- l e s r e s t i t u t i o n s organiques (enfouissement des
pailles, fumier, parcage,,,) pour le riiaintien voire l’amélioration
d e l a fertilite des sols (cf. Annexe II)
et qui constituent deux domaines de recherche à privilégier,
Rappelons enfin que les “modèles” présentés sont plus des
bases d’analyse, de référence et de réflexion que des “systèmes-cibles”
v e r s l e s q u e l s d e v r a i e n t t e n d r e l e s s y s t è m e s a c t u e l s d e c u l t u r e s p l u -
viales,
-
---y
1 - L’etapi- 1 L
plus délicate est cLl.le d u d é m a r r a g e : a c q u i s i t i o n des
animaux de trait, du matériel, des engrais et des semences etc..
C e t t e étupe, comme c e l l e d u passage B u n e c h a î n e d e c u l t u r e d e n i v e a u
supérieur,
n s p e u t s e c o n c e v o i r qu ‘oprès une ou plusieurs années
f avorab Les s u r l e p l a n d e l a p r o d u c t i o n e t c o n s t i t u t i o n d e reserves
alimentaires
conséquentes.

61
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Hyp:,thi?sc 2
Hypothèse 3 ,
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67
A;J::E;:E II
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ALINENTATION DU CHEPTEL I,E TRAIT
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Jvec une hypothbso dr! 7 toanos idr? fumiur,'paire dc bovins/an
pro,:uitns Cii stabulation permanente [:n :Iiltient ei? H2 appro~iinetiwemenL :
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permettent U1 amender respectivement 1 hû, 1,5 ha ot 2 ha soit le
qu::rt de 12 surface deç divers açsolemti,its,

68
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