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C&)/l@os~~
E tso
CMRpr
G B/F’IS
REPUBLIWE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIflATURE
A Le RECHERCHE SCIEfdTÏFIQüii‘iT TECHNIQUE
OBSERVATIONS SUR LE COMPTE RENDUiDES 3DURNEE:S D'ETUDES
DES UNITES EXPERIMEMTqLES DES
16-17 ET 18 klAI 4979
DEPARtEMENT R6RONOMIE ET BIOCLIMATOLOGIE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHfRCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.;I

OBSERVATIONS SUR LE COMPTE RENDU DES JOURNEES D'ETUDES
DES -UNITES EXPERIHENdALES DES
1
16-1’7 ET 18 MAI il979
I
En genéral un compte rendu pomme son nom l'indique rend compte
du déroulement des débats et des conclusions tirees par le President. Or
ce qui a eté présente comme tel par 81 ChOrel, constitue en fait ses
p îopres idees qui ne sont Pas nouvellbs et auxquelles 1’ISRA en son
temps avait eu à faire justice. Il est étonnant Ique t4. Chérei qui a
6tb pratiquement muet durant toute laIvisite et .les discussions 3 l'ex-
coption de quslques sorties dont 1s n.[vsau technique a fait
sourire las
participants, attende de SQ rdfugisr #erriore l~ancnypak
d'un compte
rendu pour deverser encore sa hargne ~ncomprehenoibla
sur les Unités
Expérimentales qui Pont partout l*hon@ur de la Recherche agronomique
senégalaise & travers le monde et qui,sont jugees favorablement par une
multitude de scientifiques qui sont loin dt@tre comparables B 24. Chéral.

Sans vouloir polémiquer, il;est absolument indispensable de
relever les inexactitudes contenues d$ns le document et de fournir le3
nombreuses donnees disponibles sur laq questions soulevées et qui ont
6té fournies à lloccasion des discuss$ons. Il est certain que les
resultats obtenus en une decennia de r/echsrohee ne peuvent LStre passés
eo revue en trois jours, mais les cherlcheurs ont 13u ltoccasion de Gpondre
:i toutes les questions qui leur ont Ot$ posees et drexposer la situation
ot le niveau desconnaissances acquises:, les problemes rencontres et
restant 21 r8aoudre sur chaque point soplevé. La connaissance des acquis
tics Unit& Exp6rimentales ne saurait
8&re complète avec les seuls 0xposOs
de3 chercheurs à ltoccasion de journéeb d'dtudes. Elle nécessite une do-
cumentation complete de tous ceux qui bont intéress63
au transfert de cas
resultats veïs le paysan. LIISRA y aide beaucoup et continuera h 1s
faire, C'est le sens qu'il faut donner; aux remarques qui figurent dans
1 os pages qui suivent.
- Le Secrétariat executgf des CER letait bien représenté
par FI, Ndiogou Hboup qui a participe abssi bien aux aisites sur le
terrain qurà la reunion de synthese tenue 21 la Gouvornance au Sine-Saloum.
- Par contre 1’ONCAû Si$c-Saloum bien que prevenu de la
Iéunion ne stest pas fait representor..
- A propos du labour : 43Ls affirmations du rapporteur ne
refletent pas tous les points de vue q i se sont degagés aussi bien du
c8t6 du ddveloppement que de la recher d he et qui ont et6 tres bien
resumes par le présidant de seance :
Accord sur la va /idite du labour aussi bien du
0
!
point de vue technique (amélioration du milieu)
qu 'économique, tjOut au moine pour les cérSales ;
. Difficultda de rdalisation par le paysan reconnues ;

2
DQphasage entre l'effort h investir et lu úU12.i
?
de nanifestatibn des résultats ;
. Cantrainte lié+ au calendrier culturel et EiUX
conditions Qcoiogiques (prise en masse rapide,
peu de temps a#rés les dernières pluies) ;
. Wcessité de poursuivre les études et dtorioni;a-
tion des rschetches vers des techniques de col+
servaticn de Ireau permettant de faire des labours
diffdrée ; '
* Possibilite de jrecours au girabroyeur pour faci-
liter ltsnfoui&ement des pailles.
M&ns si la recherche envis&e d'experimenter dtautrcs types do
travail du sol (travail profond ù la :dent ou au zhisel), il ne slagit Ih
que d'une alternative et non d'une reinonciation au labour.
- Dessouchae : L'organisation traditionnelle du travail
.& l'interieur dos exploitations
et Ila penibilite de cette opcsration ont
toujours constitué des freins à l'apppication de ce thème. L'existence
jlune main d'oeuvre ext;lrioure au carpe, composée essentiellement de
îJavétanes disposés 4 faire ce travail: contre rénunerntion, etait suscep-
tible de debloquer la situation. Malhgureusemant, au moment le plus apprn-
prié pour la realisatfon du dessouchabe (c'est-&-dire en Septembre, entre
les derniers sarclages et la récolte)) le paysan ne dispose pas or.-rgant.
C'est ce qui a donnti if.idOe de mettreien place un crédit dessouch>Ga en
1976, 3. raison de E.OOü f pur ha , Par]le canal des groupements do pro<-
ducteurs qui ont proc8cié au recencement des denondas et & la &Partition
3as cr8dits. Le bendficiaire drvoit siengager à dessoucher pur ses pro-
pres moyens 1 hectare pour 2 hectares sur credit. Le resultat :: rite Is
suivant :
. 265 ha défrichée au total, $:ont 91 hors crw.-lit
Remboursement ù i93 ‘$ k Kourrbidia h 30 7: 3 Thyssti
Koymor.
La perspective d'extension dies surfaces dessouchées sst lioo
2 l'équipement des paysans en matériel: lourd car ils sont conscients
qu'il est plus économique (l'usure du :matEricl) et moins fatig<2nt aussi
bien pour les hommes que les animaux & travailler sur des supcrficiss,
dessouchées.
De 1969 à 1976, 221 ha ont éké dessouch8s et mis en A,F. a
Thysse-Raymor, ils sont passas à 556 eh 1978, soit) plus qu'un doublement
en 2 ans..
A Koumbidia on est passé de ,176 ha pour la lare periode h
231,5 en 1978.
Des réunions se sont tenues Fvec la SODEIVR h Kaolack pour
tirer les conclusions de l'opération et voir Les possibilités de lss SP@-i-
quer à plus grande échelle. Si la SODEQA nIa pas accepté de le f;iire,
ofest parce qu'elle disposait de vivrai PAM distri.bugs gratuitonent uu x
paysans ayant dessouche. Pourtant le crédit reçu par les pnysnns est moins
o.levé que le montant des vivres PAM di$tribu& par hectare, Simplement
l'aide exterieurs permettait de choisir une solution de facilita qui
Gncore une fois ne fait que renforcer la mentalitc! d'assist8
qua lton
vûut justement cambattra.

La intensification
On p,arla ancorc d!ineuff isaece des informat jons fournies par
1’ISRA. Pourtant, au cours de la r6un&on de synthdse nous avons renvoy6
dos participants & un certain no~nbrc C~C docui;\\ents oonccrnant les rBsu,l-
tats 6conomiques obtenus par les pays+ns on intensification. L'aSyumeT)t
de l‘insuffisance ~EJS évaluations éco?omiques dee propositions dc la
recherche m&ms sc il n’est pas complkt~ment faux, montre que nos intcrlo-
tuteurs no lisent pas les publications de L’ISRR st cela a BtQ dit au
cours de la réunion où le problkme de 'la diffueion des publications dts
la rechercha a 6tci soulovd.
L*u, des abjectifs initiaux ides UnitBs expérimentales Qtait de
d4montrer e n m i l i e u rr5e1, l a faisabililte et lrefficacité t e c h n i q u e of;
E cononiquc
des propositions de la Recjherchc on matiére d’intcnsiPica-
t ion agricole.
Leur évaluation a ét6 faite par le suivi pluriannuel d’un
~.:roupa d’exploitations dites Ilcarrés sbivie”.
Sur ces exploitations, ont 4t;6 enregistrdos de façon systgma-
tiqua les données concernant la force yo travail, les différents moyens
de travail mis an ocuvre, les cultures: et techniques culturales prati-
qudas ÛU nivoau de chaque parcelle, lob productions et rendements, stc* *.
Certaines enquetes plus spécifiques ont Bté faitos sur les temps de tra-
‘JFlUX,
ltorganisation du travail, les b$dgsts familiaux, etc...
9~33 analysus annuelles et pluriannuelles ont Qté effectuékjs sur
cas donndes qui ont servi également à $‘élaboration d’un mod8la thkoriquo
nypalQ"modùle 4 S ‘I destiné ti simuler 14s diffdrentes étapes de la progres-
o ion des exploitations agricolss dans Je Sud du Sino-Saloum vers une
intensification progressive ot CntBgra3/e.
Los r6sultats
obtenus 3 part+ d u modüle th6oriquo s o n t lar-
gomcnt confirmés par la r4alitO observdble sur le terrain et sont expas6s
ni-apr&s.
Le tableau suivant prticise 1~;s conditions dans lesquelles peut
pzogrssser une exploitation du Sud Sino$aloum avec 5 actifs disposant
cl;: 72 hoctarcs progrcssivemont dessouch!Es et mis on amélioration funcibro.
Le tableau montre Bgalemcnt 1~s modalités do la divers&
fication des cultures par introduction ;Au mars ct du coton.
La progression de 1~Bquipemcn~ et de la t.raction ost Bgal(:nncnt
d3taillGe alors quo l’augmentation des Fumuros niiri,$ralos est mentionnéo,
La progression pendant les sobt promiùre,~ étapes (Cl à 7) se
fait â superficie et main-d’oeuvre disp$nibles constantes. Trois étapes
oilt étts simulées pour Btudicr llintérot j d’uno dimension lt3gèrorncnt
supo-
riourc (1 actif et 2 hoctaros en plus) bour une meilleur0 utilisation du
mst(5ricl lourd (polyculteur B grand ron$omont).
Un dcuxi8mo tableau récapitul$ la progression des principaux ré-
sultats tochnico-économiques (les prix dos produits et des matgriols sont
cc-iux de l’hiuornago îY76).

Ces rdsultats sont avant tout dgtcrminds par 10s hypothésos do
rondomont faitos. Cullos-ci concornont 4 typos diannhes do frGqucncc
variable (moyonna = 5/10, favorable = 2/10, d8favorable = 2/10 ot tr&a
djfavorablc = l/lO) ainsi que différents nivoauxd~intcnsification puur
chaque
CUl~UICO
Entre la culture traditionnclls (TL dc! la SODEVA) et :La
?
cultarc ontiBromcnt intonsifi&c (100 $ on !F), 10 rondomont moyon do
ltarachidc augmcnto da 100 5, celui du souna ds 50 $ ot celui du sorgho

dc 100 $. Los niveaux de dupart rd lbdont dQjà une technicité satisfai-
oanto.

L’amélioration de COS rcndorbonts implique un accroissomont
dos consommations psoductivss (somonc$s, ongraia,, fongicides, ilerbiL?i.di?s,
lamas de SOU~CV~U~~..,) qui passent d$ 5.tX5 francs par hectare cultiv6
on année 8 à 10.197 francs on
ann6c 7 st 10,705 on anndo 10.
La voleur des productions a$ prix officiels, ou Produit’ @rut,
dininudo des consam?~ations productive+ ot dos intra-consommations
,; :; L' 6 5.1 v
les consommeos par Los animarrx de trait) donne la ‘.!alourd.ioutCz Bruto.
Colla-ci 2st multipLi8o par 3,s ontroll'annéo 0 ot l~ann~o 7 ct par 4,3
entre lt3nnQo 0 ot l'anndo 111.
RatmonBo à l'hectare, allo p#src an rnoyonnc pondérés dc 33.838 1"
sn nnnés 8 à:73.161,
'+franc:s - en '
année 7 ot '74,184 francs on
anndo 10,
RûiXidC2 c1 l'actif,
011~ passa dc 49.341 francs en anngo !J h
175.593 francs en ann6c 7 et 174.633 francs on annO Itl. La comparaison
dos anndcs 7 at 10 ne montre aucun offet dtQcholle significatif.‘

Los observations faitcs sur! ~ES carrus suivis conf irmcnt l’ûspoct
rf53lista
do ces chiffres (voir grnphihuo p.9 ).
Pour l'cnsemblu des carrds Fuivis 21 Th;~ssB Kaymor on 1975, don?
22 ;,{ dc la superficie zst en AF (étap/z 1 ), la VAS par hcctara ast de
47.000 francs et lo VAB par actif de 94.000 francs car il y a 2 hcctarus
cultivoe par ûcti<, ce qui corrosponb oxactomont h llétapc 2 du modBlo,
La doso moyenne d’engrais ast de 114 t:g par hnctarc (antre les étapes 1

n3t 2 ).x .
Los rdsultats monatairos nci;s réels correspondent à la VAB
diminuéo de l'autoconsommation dos hubains (arachide et surtout céréales).
Compte tonu do la constance de cotte butoconsomrmation, 10s résultats inond-
taircs progrossunt davantage que la VAB,

La flargc Mondtaire Gruta (lrl!lB) passe do 146.705 francs cn annoo
3 L1 777.965 on annGo 7 (X 5,3) et 937i.655 francs on année 10 (x 6,4).
Xamonéc B l'actif, cotte MMB passo do; 29.341 francs en annéo 0 & 155,593
on année 7 ot 156.276 on annGo 10.
: Pl. Eonoit-Cattin
: "Analysa Qcononibuo pluriannuollo d'un grotips ri;:
carres suivis'l./..
Liars 197‘7, page 16.

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Cotte marge monetaire sert !~?n prcmiar lieu à f a i r e face a u x
annuités croissuntrg dues A l'acquisi$ion dc matc5riol à. crédit.
Les annuités correspondant ;~LX soulos charges de mntorial pro-
gressent de 11,5ïO francs 121'1 annod il $ 55.670 on année 7 ot 5Y.000 er
annéa 10%.

Ces charqos dovicnnont 610~3~s à cause du collt du polycultour
biûn qw celui-ci soit supposé @tro piayablc on 7 ans.
En année 0, la valeur total!2 du rnatQric1 est 57,600 francs, on
ünn6a 7 avec lc polyculteur, r;llc at+int 5131.200 francs alors qu'en
année 6, sans polycultour mais avec u,n équipcmcnt complet, 011;: n';st quz

110 279,000-francs.
Lc coOt tiu polycultcur implijquu qu'il soit utilisé au maximum
[AI: 30s possibilités ct qua tout lc: matijricl faisant doublz oraploi soi.1
liquidé.

L'efficacité monétairv du materic psut s’oxprimor par Ic
rapport :
zcédcnt monetairo
valeur d u m a t é r i e l
ce coofficiont de capital vaut 2,35 E!n annBa i?,
2,‘iU on année 6, l,i:b
un onn8c 7 et 1,51 un anr&G 10.
L'acquisition des animaux "3 fait au comptant. Ellr! rzppt:rnPt
particuli&komon-t
difficile zn dtsbut do progression, Pratiquomtint, ut
,; t ,g s.t ca qu'an obsyrvo, elle si! fora ;wit par prc?t, soit après un: campa-
gno particulibrcment favorable s o i t g$8cc a d o s revenus extra-agricoi.os,
IJni! fois lus bavins acquis, leur rono~uvcL1omont ne pose pas CI<~ probl?mo
car ils pronncnt dc: la vz~l~ur avi?c l'aigu.
En Fait dans 10s UE, lu-,
paysans ont toujours achzt8 leurs anijmaux d o trri it en dohurs d u pr3gra;lim>
ûgricole: Cortains las oiit s o r t i s d o :lours praprus t r o u p e a u x .
Los charges do matésiol curr~uléos
ûvoc i2s consommations pro-
ductivcs généralomont f inancëos par qn crudit dc: campayne roprGsent zn?
,I'cndcttc:mcnt.
Lo ‘iontant do l’ondottomcnt a n n u e l prcgrcssotrtis n~ttami;rit !ju
Tait d o s rnoycns c r o i s s a n t s m i s o n cli?jvrt! p o u r l'intcnsificûtion.
ûc 5Ej.120 francs 3n arinév CI (thdoriqucincnt
53.363 francs ,:r:
ani-& stationnair&),
lfondcttomont pc/ssu à 177,S73 francs en annda 7 bt
230,:170 en annBs 10.
Cet andottemunt roprésznte '30 11 des rcvonus mon8tairuts (produit
brut moriétairo)
on année I3 ct soulcmrint 2i3 y: ûpr&s intensification.
Do plus,
ddfovoraLilc (hypothèss ii), lt~ndct-
tomcnt roprésantc
r c v o n u s monétaires on anneo i?
contre 40 >( a p r è s intensification.


11
L'intensification et les risques
La comparaison dos produits
ruts et do la VAB suivant les
4 hypothases rotenues montre quo les $
f;uctuations on valaur relative no
sont ~3s senti-
~iblcmcnt modifigas par l~~ntensificntion,
Par contra, le risque financ or est sérieusement diminue : oo
onnéo 0,
f
une année très défavorable rend 10 paysan insolvabls (CO quo con-
firme malhcurausement la rgalit8). Go
11~3, ce paysan "TL" est menacé do
ddficit vivrier des (quo deux nnnéos i
dg>avorablGs se succedont (ce que con-
i’irrnc oncoro la rrSal.it8) alors quo d&s ltann60 3, ltuxcédont cérti-ali~r çst
toujours garanti ct représente en moyo(no pondBrée 10 tonnos on anneo '7
et 13 tannes on annEo 10 : C~C quoi largomont alimenter les villes et les
outras rsgions deficitaircs...
Ici cncoru la rgnlite confirr:e 10s chiffres : on 1975, lloxcGdont
moyen sur les carrés suivi3 est do 2.3EO
il kg pour 5 actifs CO qui s;i siT,u,
encor entre 103 étapes 1 et 2.
Une simulation dr3kploitatiori fondée sur dos chiffres do basa
rG.alisto oclaire bien tous les aspocts'do l~intonci.fication agricole ot
plus particulièrement :
- les difficult6s finanqiàros dc son démarrage,
- SC! relotivo lontour : :au minimum '7 étapes B condition
c;u'il n'y ait pas d'accident ou do pcrlurbetion quolconquc,
- son efficacité monétaijre,
- sa productivit8 ceréaJ&re .% condition qu'il y oit une
commercialisation organisée... car tout/c la simulation offoctuéo suppow
un environnomont favorable, condition rkcossairo à lrintansification tit
pcut&tro suffisonto compte tenu dc son attrait monstaire.
La divorsification des cultures
Bous joignons à cette noto un' tableau sur lrévolution dos sur-
faces par culture dans 1'UE dc Thyssé K!ny'mor de 1969 à 1978. Mieux quo
iL
tout discours il montre 10s rédultnts oititonus.
Do 1963 à 1978 le pourcentage; des sukfocos céréaliércs par
rapport aux cultures do rcnto est pa3sBje do 30 $ a 48 $.
Les cultures de divarsificatien (Arachide de bouche + coton +
"
rlc?l s + divers) sont passée do 1 $ des sbrfacos à 71 ;i cntro 1969 - 137Ft
dont 12,Y $ pour lc rr,alis introduit on 1!9'72 ot 4,4. .; pour le coton.
Bion sQr lr coton ne sta3t paF développe mais quand on
connaft las contraintes de la culture eQ lf&volution du prix par rapport
h celui do l'arachide et des céréales, kola no devrait poiht étonner.
Est-cc un raprocho d'avoir paasts le malts sous silence quand on
connaft 10s résultats obtenus aussi biub au nivuau dos UE que par 1~
SGEVA ? Les problèmes no sont plus au piveau dc la production mais ci
celui de la transformation ot de lu conffommation. Il nous semblait préfé-
rable do stétondro sur les thèmes qui 4 sont dos problbmos ct non sur 10s
"succ6s" reconnus des UE.

3ans la conception des Unité+ oxpérirncntoles, 10 coton avait
Gté retenu comw culture 'tlocomotiwoll i$e l'intonsificûtion. Llcxpéricncc
a rbvé1S que ce dovoit Otrc le InaIs.

En 1972, 10 maes est testé e$ champ do confirmation chez
quelques paysan3 choisis.
En 1973, il ost introduit È1 paison do 1,/4 dlhcctare chez las
paysans on intonsif ication (en "fiFVt) abcc labour 1et fumurc forto.
Ces criüs sont construito, pbur démonstration.
Une pramibre fabrication de semonces a .1.iuu chez las paysans,
En 1974, les paysans pouvonti passer de .1/4 à 1/2 hocturo en pro-
tiuction. Lu rnaEs doit dtrz cultivé suri los champs on amélioratioÏl fonci8ru
ou sur Tell !(Sur si possible avec labobr et toujours avec une fumure forte.

La construction dss cribs dé/marro. L'Qquipcncnt des paysans ,>st
complGt6 (buttcur) ; 1’Bgreneuse h mn+ est vulgaristiu.
110
La demonstration de 13 prQpa/ration culinaire dc brisure “riz. r-iç:
/
illE!lTS”
ost faito.
LÛ commercialisation est org;n;;i.s9o, lo production vonduo Si
i.' O;dC!\\ù .
En 1975, les surfaces par exbl.oitation peuvont atteindra
1 ,5 hoctare, les fumuros fortus etant istrictcmont appliquées. Les S CL! !il C! 1-1 C C S
sont produites par l.os paysans et condjitionnéos
par lc projet.
Le battaga mecanique dobute jtrss bien.
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Cribs petit modela
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r--e-7 -..,-.” f ---.” ;‘-“““!
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, Cribs grand rnodelo !
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tés on cérbalos par personne atteigne+ en mcyonne 548 kg dont 52 '!I di:
InaIs.

Las rcndeillennts moyens sur AF sont de 26 quintaux contra 21 sur
10s autres champs (g6neralamcnt Tell Kdur). Sur l'cnszmblc des cxploita-
C;iuns S:I AF, 10 maïs représontc 18 >: C!C~ la supsrfici.3 cultivaa, 50 5 C!C:~
,~;:amps on AF sont on ceréaïes (contre 3'3 j; pour l*cnscmblc das champs),,
Le mars prend progressivornun/ la place du sorgho qui recule
pour dos raisons écologiques (reductiorj dc la saison dus pluies;,
La promotion de la culture dl/ mars pnr la SODEVA a ccmmcn~:G
cl3s 1374 avec utilisation des scmoncoslproduites par 10s paysans das
Ynités cxpérinontales.
L a p r o g r e s s i o n qst onsuitE tr(r,s rapide, l a SOil;E\\IG
/;rCRaÏlt
égalenont Cri charge st la prudLjcti0I.r dC2
3cm2ncos a u niwcriu paysûn,
et l a commcrcialisat.ion p o u r 1 0 compte idc 1’ ~IiKAü.
L'oxtonsion du maïs B la SODEVA Sine-Si/loum
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1 sd 4
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19’75
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1376
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Supczficics (ha)
1.3;jj
2.520
1t.72û
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E
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I P r o d u c t i o n nstimétis(tonncs),
1.5+3
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16.267
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Suporf i.c;zs cn Sem3nccs
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1
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f Production dc scmorlccs
!
1
25,4 I
GI,'> I
I (tonnes)
.
1,
#
!
l
!
La poursuite de la progrcssicn du maEs ;xu SirIo-S~lOUïii ;:st prN6vuo
;lnr alan réqionnL (1377 - 31) suivarb 10 rythiw sulv‘ant :
I
1
!
f
!
I

ticndcrnent
!
ÏJroductiûn
!
Dar:s
10 Sine-Salcun, le dévo'oppcment dz la culture du maïs,
.,tetûit pas programmQQ Le d&veloppomcn ii cxpurimcntûl slinspirnnt rli:S
1:Bsultats des rschorcl-12s analytiques confortes par lI~xp(5-rir;iui~tntions
multilocale
an â montré l’int6rbt ains$ que las c-lnditions neczssaircs
à l'implantation de cette culture.
Le dÉveloppement a immediato/nont suivi avec succes.
Battaqe des c8r&ûlzs
Oattaqc du Souna
La macllin.3 utilistie est un0 /Jûttcuse s1sc:CJi:,4 type 6S y! a00 cons-
truite
en 1972. L*~ntrainomcnt sc) faiF par prise d;: Porc0 2t c3rdû.ns, 1~
trsvnil etant fourni par un tractour
F<j-1D/4000 40 ch.

Los débito horaires moyona cb mil souno sont de E!Ob à l,'?OO kg
.A~ grains. On a atteint B Thyss.?~ dos d!bits horaires moyens 1.0'30 kg do
grains.
. Organisation dos chantiers:
----"11---------"11""----"!
Los op5rations JO battagr! ont lieu dans IfUnité do Thyss6-r<o~/,.ior
ou hors-unite, dans lû COlilWl:~aUtE rurajs C/i! Kaynoi: 2-b 1~ départcrh2nt tio
Lo minimum CIL poids d'un chontilr do batta(Jo os-t fix8 CI cinq
?????
? ?
~oorl.:s
del grains , pour éviter quo 1~s longe
dQpIaccmon-ta ot les délais d'instal-
lotion dos chnntiors no diniinuont la rbntabilit8 C~Y l'opération.
LIQquipc 2~ battage comprend; :
- 1 tractccistu chargé du tractuur at du réglago CI:~ 12
!l&t!)usv. j
- 1 chuf d*Gquipz chargck ~CI Llorganisotion du chantier IJ~
du contrblu des [Jt2ShS ;
- 2 manoi?uvros, l'u:: sloccupont dc l'npprov',sionncmc;rit direct
11d la batteuso, l’autre d.2 la miso On 43~s dos pusOos.
La main-dlosuvri: compl5nicntaj[rc
zst fournio par lûs paysa::
peur In manipulation dos Qpis ot dos adcs.
.. Prix
Le prix du battage Û évolué !commo suit :
i!/k, dz grai? battu
??
????
?????
?
?
OU ‘l/6 3U !IO:L~~S
battu (prix officiel du SOU~? : 25 f/l:ci) ;
-*
. on 197$,
5 ,"/lq d L: grain battu (vontc : 33 f/i::.~)
uu 17,5 ;:] du poinds battu ;
. en 1975, i.d$i,: qu'en 7?:?4 ;
# on 1970, 5,$ f/kg (vontt? : 35 f/kg) ut 6 f haro
unit 5 .
Lu battage h;otorise du mil c. ‘connu un grand SUC~~S dbs 1 t a n 17 Ci c
tiz démarrage, on 1973 pour ltunité do thyssé-Kayrzor. U&s 1974, !.tis opSr:!~-
Gions do battagu SO sont étonduas 2 ll,:xteriour do ltunite, dans Ici
rommunauté rurale dc Kay;oor ct le dépaGtomont du Nioro.
!
Années
-1
t --1-""-----"I~--c-~","--------~"-"-
--~lœ.-c-~--*"
I Unit6 do Thyssé
f
i
1
I Hors unit6
!
-
I
$7 5 .3 3 3
I e9.440 !
1 4 i) , L'A 3 2;
l
!
1 Total canpagno

!
t
..,
26.101 I
1<7*oc4
1
~ 157.907 f

195 , t
rj2
!
l
.
-1
/
Ln 1977/7?* 263.943 kg ont cjt$ battus au total, dont CX.45lj, dans
l'!JE, 30.010 dons la communauté rut2 12 Lt 155,';79 dans 12 rcstz du clépar-
t ;!rnont do Nioro-du-Zip.

_ Si las débits horoiros,moyons sont, satisfaisants (GO kr,i
tlars unité et 1.300 kq dans l'unité), lds rcndemr&s journaliers Sor*t
rl6covûnts

: on r:Ia jamais ddpassé 4,5 tCnnos/jours dans l'unité ot l'on
tomba ?a 3,3 tonr,Js/jowr hors
unite, C+es*,
l'organisation rstionnollu ciu
cianticr qui est on Calle : les ldntourb d'installation, la miso on train
i:;;s m3nocuvros trop pcU llOKtS~;~UX, llobllgation dlattcndre dus houros plus
o;laudos pour obtenir dos épis secs, la #otitcnsc dos chantiers.
ù~,,~,, part, 10 probltimo du i;tockoCo limite 10s quantites
b~'Ltucs. Dc plus, llopération ost fauss!o car il y û un arrbt volontairu dti
3.a campagne pour des raisons propres ou! projet.

- Un defaut ç;ravu h 13 bettsuss a bté rclové : lc! bzttour
.:st fortomcnt un3ommeg6 apr&s 150 tonncis, ot nQcossitu une d6posL ot tiri:
refoction complote de son rov&.cmont ux~éricur.
Eqrenaqo du. maïs-
Egronousc FlICHOiJ do typo ttJ!J>!ll. Cette machino a Cte introduitti
;J l'unit6 de Thyss&-Kaymor dopuis 79'75,: ot oet aotionneo par prise dr;
F’orcu sur tractaur FiIRD 3OOC (35 CV:.

Lû rondcnront moyen horaire oit do 1 ,513rJ kg do grains,
- u2gailisation dus chantiers iot pzix :
---~""--"-"--"-"I---"--"-
-!------
L'onsomblc égrunousc-traotcuti cet dots d'uno grande mobilitu,
puisquo l*egrcnouso ost portec par 12 $ract~2ur.
L~installntion d’un chontiGr In~? dumando que quolquos minuti:s,,
ut lton n’est pns contraint d’impoaor qn ainimum C;G poids BlcvO. Par
souci diofficacite, on fixa copondant ;Lu minimum 1.3 nombrrr dc
possagus dc:
1s machino dons las villagos.
L2 prix, [*Il 1975 Clt 1975,
csq dc 3 f/ko &J grains éc~r-:~-G.
La main-d * oouvr~ est fournio IzntiÈrumcnL par 10 paysan j 12
tractoristc s’oceupc; seul du tracteur $t do l'egr,nouso ot l’cncadrcuy
do la zone SO chargo do la f acturetioni

. flilan do l'opération
.a-"--"-...m"-c"Ic.."-I-
Rgsultats de l'éqrcnaqe moto$isQ du maIo (on kq)
l
-
-
-
!
I
flnnYcs
I
!! u"--ul-~"r-----~"----
I

1975
I
I
19'76
I
En 1975/77, 113.403 kg ont OF6 QgrtirGs ot 75.488 on 1977/7P,
dont seulement Ei.734 hors-unité.

. L e s rcndoments h o r s i r o s mobzns ont att;cint ‘l .375 k g e n 177,5,
:.;ais cri-dehors dgs t e m p s d o d0placamont, les hcurr!s par r! UC.3
r
r:-‘prUSCi;tl,il t
30 $ d u t o t a l des houros dc! p r é s o n c o db trnctoris$o, C O q u i mur-ltro quf .il
y a oncor bczucoup a faire p o u r lforgbnisotion r’::tionncllc!dfur, chsntiGr
d ’ dgrsnagc du maTs s
LF? rapporl. d u m i s s i o n db î?. ieclo~
‘g n e d u CEEMAT (Franca; faisar-at
12 bilan d e s a c t i o n s cn tl:chnoloC!ic pobt-r6colta
monéos d a n s lOS ÜE 3i:i’a
c.i Lsponiblo sous peu ut f o u r n i r a toutes; 10s donnGo!i chiffrdos ct pr2c !-so~:z
1. :‘! s conaluaioas ot orientations
da cot[c rocherchi:.
P o u r 10 stockage, 1 0 partagoidds t&zhtis ontrc 1’ISRA ct, L’IT’:
F a i t par l e SocrQ t a r i a t dtEtat à l a Roly?hzrshz sciantj.f iquo ct tcchniquc,
confie U l*IJRn u n i q u c m o n t 12s problbm$s 2s stockilgo & l a fcrms. Jans
::!oUtu lc s i l o CarrGrasn’n
p a s o u l c su$cbs zsco;;rptG s u r t o u t B czusc! dc; s 3 6’
1
priX.
Mannoins 12s paysans d o In SODGWA q u i o n t visit6 1~s U n i t é s S C S’,iii;
,:!.1aquL‘ fois :ionkras intSross4s ct plusjuurs o n t oxpri& 10 ddsir d, sli!n
f’ûiro construira. Les c~llulos dc stoc ago senblont mieux répond-o nux
i:c!3oins des p a y s a n s . Au cours d a s d i s c ii ssions i l ;i Gtf, d i t que leur
ciiffusion ndcossitait l a mis2 a n plaro~d’un i-‘inanr:omer;-i; C O que l a rochor-
chc 112 p o u v a i t assurer.
LE stocker;rz à 13 fermu nIest ipas u n problèiw d o stockcgo h 11~1~‘lg
t2rr;lo n a i s drunc; o u deux antiGos soulcmibnt.
suivi , structuras dz dévelopuomont
L3s rtichcrch3s L, 1’ISRR s o n t ;programmG,s c:t cctta progr~Tiï4i~tio~~
s:? f a i t o n concertation a v e c ic DGvc:lo@pcmont. C3mmcnt p e u t - o n 63s
l o r s pûrlor du “caract&re p o n c t u e l des ‘dwmarchaa actucllcs de 1 ‘;:;R,q” ‘I 9
m o i n s dc croira que :Li: DBvcloppemont ÿritt2r.Lno les p rograinmos ci c r c: c i 1 c: r I:: h i;
qi-li l u i s o n t proposi;s sans oxame;I ! Lr? ‘cornpto-rendu n o p a r l a p a r s dcv
p r o p o s i t i o n s faites & l a SUDCV/j. d u cra;r autour d o s U E d o s UnitBc PilciVcs
p o u r lc kransfort rapide d o s r é s u l t a t s jdas U E , IA qui n'ont jalilûiv ::?6
c; r é é u’ 9 . C o s propcsitions
nt oat j a m a i s cjté 3Sandonnd2s p a r l’ISfi2, L2 Dl;!:;?,
dtivrait d ’ a i l l e u r s se prononcer dc fnçcjn claire la-dossus. L’ISF;,\\ n’a
j2ElûiS COSSó Cl2 faire des p r o p o s i t i o n s ;on cc qui conccrno l e s ~~lzkiün:2
:1vcc 10 DSvoloppomcnt tzt p l u s pr6ciaCm$.knt p o u r 1 0 projet ! J E , v;lin..:mcnt
ci I aillcur s. Au l i e u dlaccusar l a Rocheqcha do t r a v a i l l e r c n VYCT? c l o s , .lr:
K:G?A p o u r r a i t p r u ndre d u s initiatives
dans CO domaine,
Pour 10 suivi ot li8valuat iofi dos pro jet s do dovcloppumont,
nous
ronvoyons ÜUX documents dc la SODEVA lldropssitions
pour 10 Dévtiloppt:nont
:I/CS e x p l o i t a t i o n agricoles d u Sinu-S&um : porspclctives 1 ?~II-F5. Idvrirr
: %79~1,~~Procassus dc s u i v i gviluation d u !Projst idf2 Prorilotion ruralti Clins-
:,713Llm 2 3Gcombre 13’76” ( C e documo,lt r:$.tc 1 0 porsonnol d o 1’ISRG q u i û
i -IrticipQ ûu t r a v a i l p a g e
1 ), “Typologrj;o dos axploitûtions
ag~ic:llù$ d u
Yino-Saloum f8vrior 1978”.

17
Cos r:!pports pruuvent i3mplcrn+nt l a p a r t p r i s e p a r 1’ISRli d a n s
de t r a v a i l de s u i v i et ci* 6j./aluution et i surtout notre apport méthodologi-
-.IUU q u i e s t l e ?ruit d e s U,E. Rappelo@ a u s s i q u e l e s u i v i d u Pr3jEt
Terres Neuves o n 1 9 7 7 a Bt6 f a i t p a r ltéquipe d o s 1I.E. 1 1 e s t d o n c faux
,io d i r e q u e l e s Socletés ,~rIntervontiop o n t CIO S:.I;S appui d e 1;: r e c h e r c h e
‘If orger leurs p r o p r e s methodos d e suiv!, v o i r e de recherche dl ;.~ccompagno-
ment, faute d’une mise en commun de leprs problbnes avec ceux d'!J.f. depas-
sant la recherche ponctuelle”.
<estion cozérutive, yroupement de proflucteurs
CII
I
Les reproches qui nous sont raits sur ces questions font croire
Z u n p r o c è s d ’ i n t e n t i o n c o n t r a i r e a u x Faits.
Renvoyons d* abord 1’ auteur à; certains documents :
- Serninaire U . E . 1977 :. g r o u p e 6 f i c h e no7 llprogromme d e
recherche s u r l e s mdthodes a c t u e l l e s de vulgaris,:ltion e t experimentction
<‘une n o u v e l l e rilethude” f i c h e 5 Ill1 orrjbnisation dl3 1s commercic.lis~tion,
- i
(yondition n6cessaira ;IU progres technikue : c a s d e s oér&alesi’ ;
- “Note sur l’em6liorat~on du Programme Agricole” mars 1974,
I
- UnLtés Experimentales:
du Sine-Saloum rapport dr e.ctiwitCs
de recherche. ler JiJiilct 1 Y72 - 30 jukn 1973 Coopér::tion A g r i c o l e Dam!Jey
CMRA J u i l l e t 1 9 7 3 Vol, 0 .
Il e s t i n e x a c t d e d i r e q u o $lISRA sf e s t 1Vd81ibéremcnt isole”
du mouvement coopératif. Au contraire,* des le depart les initiûteurs du
pro jet
o n t c h o i s i l ’ e n t i t é géographiq’ e correspondwt & la cooperotive
agricole comme cadre d’intervantion. F:
Ci e s t a i n s i T~U Iilu m o m e n t d e l;i
creation d u P r o j e t , i l e x i s t a i t a u nivbau d e s 2 villages d e Thysse-Kaymor
e
t
Sonkorong 12 coopQratives separees, !500 matras de distance. La
première a c t i o n du p r o j e t ;1 éte 17 fusiion d e s 2 c;,::pQroti\\ves, .‘i’b!ec l ’ a u t o -
r i s a t i o n de I’DNCAD, b i e n *Avant q u e l’bn p a r l e cia restructuration
d e s
cuopératives,
A la demande du projet, un absistant de base aux cooperatires
(ARC) a éte int6gr6 d a n s l’éqcripo d e cf7aque unit& experimentale, p o u r
s u i v r e l e s activit6s d e l a coopérativc~. U n e a c t i o n d’alphabbtisaticn
innctionneile 2 Bté menae pour permettbe aux pZy8Ulc de mieux apprehender
I-es pr3blèmos d e fo:lctionnement
de lu boopérative ; l e s s t a t u t s e n o n t é t é
t r a d u i t s e n ouolof zvec 1’ alphabet arabe.
Depuis 1977, les cooperative/s de Thysse-Kaymor et Koumbidia
Jnt et6 dotues d'un peseur permanent, b notre demande.
- En 1377 nous avons prbpos6 21 1’OIJCAD un protocole d’accord
p o u r a s s u r e r par ,del8yation l a t u t e l l e ! d e s c o o p é r a t i v e s d e s Unites, p o u r
ne plus &tre de simples c0ns’eilleru.J
C p r o t o c o l e rddige e n r e l a t i o n euec
l’Assistant Régional aux Cooperatiwos
ilu Sine-Saloum a dté bloque sans
e x p l i c a t i o n p a r l’O!dCAD a l o r s qu’il n e ! r e s t a i t ~~LIS que l e s signutuses.
- N 0 u s a v o n s d e p u i s 137$’ p a r t i c i p é a c t i v e m e n t 21 t o u s l e s
::roupes d e t r a v a i l e t c o m m i s s i o n s cre& a u n i v e a u n a t i o n a l s u r l*a :coop~&
ration : g r o u p e d e t r a v a i l s u r l a rest/ructurution d e s c o o p é r a t i v e s ,
groupe de travail du Comit6 Permanent )ies Grands produits sur le calen-
drier du Programme Agricole, etc.., No/~s avons eu aussi 21 recevoir et
d i s c u t e r l o n g u e m e n t a v e c l e s ogents du; B.D.tï. e t d e lh S.O.N.E.D. cliarTQs
des dtudos sur 121 r4organisation d e 1 'b~~i3.1 ot In commercialisotian d e s
oérhales,

IH
Les Unités expérimentales ont montr-i ltint6r8t d'une commer-
cialisation précoce du mil, notamment,ipour 6vitar que les cours du
marché parallèle ne soient trop bas, e$ soustraira las paysans des ma-
noeuvres des usurinrs antre les r6coltds et l*ouvorture officiella de la
campagne.
Il n'a jamais Bté quastion da faire des groupaments de produc-
teurs I>des organes exclusifs du d6velo pement". Leur mise en place devait
constituer le départ pour
i
lfoxp6riment;tion d t une nouvelle orgnnisation
do le coopdratiwe dont les grandes ligees seraient les suivantes :
1 - Hegrouper su niveau de chaque ,quartier, las paysans en un
groupement de producteurs qui servirait/ :
- Pour la vulgarisation de qIjoupe
r
- pour la formation des :Paysans aux nouvelles techniques
et méthodes de culture p
- pour discuter avec les; paysans de tous les probl&mes
~OS& par lu modernisation de l’agriculkure et les zider B prendre des
d8cisions pour résoudre ces probl&mes (jexemples : conflits sur les
tarres,
aménagements des terras, rememb\\rament, relations de travail, etc.,.)
2- Organiser 1~ s paysclns pour les. amener à prendre en char;.]@ c;?r-,
tains problèmes da crédit, d'apprivisio;nnement et tla stockago :
- par la formation des p;ysüns, au sein des groupements à
12 gestion des coopSratives ;
-, par l'alphabétisation ides adultes ;
- pnr la crdation d'un cic&dit court terme ZYJ niveau do
I
chaque groupement.
Ce cr6dit serait un crédit de; campagne, octroyé par le groupn-
ment de base en saison shche ou pandant’llhivernagc et & rembourser & lz
commerciclisation~ ~lo durée du prdt na pouvant donc d6pzsser un an.
Le crédit serait garanti par lar parts sociales
vars6es par les Edhéiants du groupementi Le montant dos parts socialos ,qui n2U
fixé par le groupernient mais ne devrait Qtre inf éritrr à 1.000 F CFA ;...,
serait vers4 par tous les chefs dlexplo,itation et sourgas mariBs. Ce
serait la caisse de garantie du groupern+nt de producteurs.
“-““-~W”I”--UIII*-W.”
Dans un premier trlmps le cradit serait fourni par
i’ISRA mais,progressivement,
il serait femplacé par l*t$pargne des paysans :
cotisations ou utilisstion d’une partie. des ristournes.
. Le cr6di.t serait $estiné à financer les investisse-
ments des paysans ou .l’achot de facteur4 do production h des moments où
ils ne disposant pas 3’argent ou pour d& uchats ou investissements impur-
tants (par exemple : dessouchage, cribsih rna.ïs, siios, cellules de stociiage,
labours, herbicides etc* . . > .
- par l2 stockago et la qedistribution de certaine facteurs
de production au niveau des groupements j (engrais, herbicides, semences,
mnt0riel agricole, etc., . ). Chaque grou[/ement devrait construire un ri;;lgasin
de stockage.

3 . Restructur~sr la coopérative,[élargir SOB activités et faire
prendre en charge sa gestion par les qaysans (pacticipution puis auto-
Ijcstion de la coop6rative) :
- Zitructurer In coopér@ive en groupements de prodj~ctsurs.
Ch.lque groupement 6.Lirr~i.t un représenqant au Conscil d'ndministratian dc
ILA coaperative.
I
- itl:ire yerer par les cjoop6rateur.s 13 fonds d<inves>issa-
i;lont et do d6wcloppcnent de la coopGr&ive.
Ce fonds servirait b la conjtruction d~infrastru2turc.s rio sto-
ckage ot à la creztlon dos magasins de: la uoopérstivs maie ne 3cr:;irG.t
pr:s à faire des cr&clits aux membres,
- Foire ie reconaement Ides besoins en facteurs d2 production
(PA) au niveau des Groupements puis le faire approuver en Hssembl$s
:!énérale de 1:~ coopbrati.tie.
. Commercialiser tous lbs produits agricoles (y compris ics
céréales) et le betail sur pied.
- iiwoir un pnseur-gerant pcrmznont pour la coopi5rative.
. Crjer des infrastructures de stosi:kago au niveau Je la
coopérative :
aire de stockage des arbchidos, m:lgasin pour les 26rifialos
ob silos, matériel de collecte st de c~mmerci~~li~;tion.
- CrQer un magasin de pièces detachecs, de materiel tigri-olc
et d'engrais et un magasin de consommation pour la coop6rati5Je.
. faire gCrer piir la
la producti.:ln, lr stockzyc
2t la fourniture de semences h ses
Ctovt dano le mémo esprit qujil LL bté crrérf eu niveau de la
coop6rntive Uyrieo3.n de Thyssé, une an'ennc Bievage d
7,
cstinés 3 assurar aux
dleveurs l'approvisionnement en climonjs pour bétti.LJ cn produits pharma-
lzsutiques et mdme 1;; gestion d'un parc de saillie,
Rous nous c5tonnons que le ratiporteur n':.!it gcs mentionnA 18
jiroposition si constructive, formulez d;ir le Directeur ybneral d,i la
Piuduction ngricale qui a suygére que je Comite do gestion et d'é~.~aluation
prévu au moment rie !-a crB?tion des U.E.;, et qui d'ailleurs a ioncti3nne
2.2s 2 premières ann&s,
soit reconstitué et qu'e1l.c serve dd cellule
d'bchangos et de programmation des études, à tous Les niveaux : dnns les
Un-i-t& expGrimentnies, hors UnitBs expqrimontales (zones d'intervanticn
dos Sociétec de developpement).

SUPERFICIES CULTIVEES T.K,S.
,"".e"""""""""---"-
ARACHIDE (Huilerie)
ARACHIDE DE BOUCHE
COTON
MATS
SORGHO
SOUNA
SAN10
DIVERS
,""""~""""""""l""""""""-"""-""-
TOTAL
"""""""""""""""""I"I"""~"""-""-
CULTURES INDUSTRIELLES
/: DES SUPERFICIES TOTALES

CEREALES
$ DES SUPERFICIES TOTALES
Cycle court HA

Cycle long HA
Rapport cycle court/long
NE ANMFF
L'AUTRE
fi DIVERSIFC,
J = Indice 100
x Arachide F/kg (avec Ristourne)! 15
!
22,5 !
23,l !
23,l I
25,5 !
36,5 !
41,5 !
42,5 !
42,5 I
42,5 2
x coton
!
23
!
28
! 28 ! 30
34 !
46,5 !
46,5 I
46,5 !
46,5 ! 49 'f
x Céreales Souna-Sorgho(Mai%) !
lé;,5 !
16,5 !
16,5 !
17(21$
25(25)!
28 (30)!
30(35)!
35(31)?
35(3$!
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Fort Prix Arachide/prix Cgréalos!
1,09 !
7,36!
1,40!
1,36?
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1,30!
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ilo ce qui pracède il résulte :qua Il.2 recherche fait de son
;:!inux pour jouer son rdle dans le d6vCijoppc3ment 6conomique et social
de la nation. Elle est très ouverte au idialoc;ue avec le développom~nt,
consciento qu'elle est que son action nita d'int4rdt pour la production
que quand elia est adopt6e par le pays+. Elle est donc loin d'::uoir
une attitude llanachroniquet' comme le diit le rapporteur qui lui cultiva
l'attitude anachronique de vouloir $1 Chi-que occasion opposer rechercha
et d8veloppoment.

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