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3,:.‘.+ .7 *i
.* ..*
ç
¶iYh
55
I.S.R.A.
G.E.R.D.A.T.
I.N.A.- P.U.
DIA#NOSTIC SUR LES SYSTEWS DE CULTURE PRATIQUES DANS LE CADRE
DE LA SAED SUR LA RIVE GAUCHE DU FLEUVE Shllu;E6KTA,L.
SYNTHES D'UNE OPBRATION DE RBt@ERCBlB,
TOME 2 t
Le ail*eu nature1 et transform&
Conséquences sur le d4veloppsment
,.
et 1s recrherohe.
J.Y. JAIIIIN, J. CANEILL.
Richara-To~l - Paris
septembre 1983;

1. L;E MILIEUNATURELET SB COIWZQUMICES POUR L'AGRICULTtJRE
I'
1.1. FAC!U$tW E!C CORDITIOBS DU BQwEI&u
La zone d'intervention de la SAED correspond essentiellement & la
plaine alluviale du Fleuve S&&gal, qld dgbute 8 la jonction de 1s Pa~.égné en
amont de Bakel. Cette plaine de 10 & 25 km de large, S*&ire suy 600 kmde
long ; ?8 partir de Richard-Toll ae d6veloppe une waste zone deltaijque,
Ce milieu ae cera&risc par une forte variabilit6 spatiale, qui affecte le
climat, le Régime des eaux du Fleuve, et la r&artition des types de terrains.
Cette variabilit6 epatiale est doublge pour le climat et les crues d'une varia-
bilit6 teIItpOrtile importante. (On trouvera en annexe 1.1. une carte du Pleuve
avec le8 principauxlleux citbs dans le texte).
I.I,I.J, E c L 1 MA T
Le climat de la r6gion du Fleuve est gouverné par l'influence de
trois grands anticyclones : Açores, Libye, Ste H618ne. Le Front Inter-Tropical
(FIT), eone frontière entre lee ma6tws d'air de8 hémisphères Nord et SU&, a
une partie continentele (Ste Hél&wGibye) et une partie semi-continentgle ou
ptaritime (Ste EI@%ne-Açores). La troisi&ne zone frontière (Libye-Açore) cons-
titue le Front des Alia&s, et int6rerre surtout la zone cotière.
h FIT est soumis à des mouvemenCII rabwniers :
En rbaison sèche, il 8e trouve tr& au Sud, et le Sénégal est sou-
mis au régime des Alizkes ; I.a c&te subit l'influence fraîche de 1'Ali&e Ma-
ritime, alors la majeure partie de la Vallke est soumise à 1'Alizée continen-
t& sec et à 1'Harmattan.
En saison des pluies, le FIT remonte, l'air chaud et humide
(15-20 Q de vapeur d'eau par m3) de Ste I%l&e est attiré par les basses pres-
sions
sahélo-sahariennes,
et devient instable par &chauffement à la surface
de Ia terre ; il en résulte des orager violents* surtout lors du passage du
FIT.
-
L'essentiel des pluiea art @ B cette mousson, et tonibe donc en
hivernage g (Ci anWXQ 1.2,)
Les pluie8 augmentent en quantité et en dur&e quand on descend
vers le Sud : 330 mm à Podor et Wguw, 370 B SO-Louis, 410 & Kaédi, 530 à
Mataan, et 710 8: Bakel, pour la #kiede 1~31-1~60, qui n’est pas la plus

PLUVIOMETRIE MOYENNE EN MM,DE JUIN A OCTOBRE COMPRIS.
PERIODE
1931-1975
(d'après Dancette,Ip80)
VARIATIONS DANS LA PLUYIOMETRIE DES DERNIERES ANNEES POUR QUELQUES
STATIONS (Source : Météo nat,, I.S.R.A., OMYS, CSS)
68
69
70
71 7 2 73
7 4 75
76
78
8 0 01
hnée
77
.79
8 2
+
Période
Station
St-Louis
233
152 lgo 19’1 395 156 102 222
3b9 (A)
Rd-'roll
156
303
123 156.84 175
381 309 302 154 407 325 303 311 160
311 \\J3) 230(C)
?odor
210
130 148
15 1 225 264 132 304
336 f,A)245(E)
Guédé
224
494
191 ljl 94 124 23j 271 244 304 - 233 228 119 7'29 204 ( c )
Kaédi
J7>
418 267 108255
446
235
430 \\A)
',
Matam
309
176 220 328 408 335 194 319 258 235 360
537 IA) 463k~)
Bakel
4th
3~5 396 682 667 323 391 563
732 (A)
+ Période utilisée
: A 33/00
B >3/67
E 49/78
c 68/82
F J8/81

b
adaptée, mais qui est souvent la seule disponible pour des comparaisons. Avec
fies périodes plus récentes les différences peuvent être importantes (voir
Les pluies arrivent début juin à Bakel, fin juin à Matam, en
juillet à Podor et St-Louis. Elles cessent en général fin septembre-début
!.:ctobre. Les moyennes masquent une très forte variabilité inter-annuelle :
pour la période considérée (31/6~) on a les intervalles et coefficients de
variation suivants :
Podor
St-Louis
Kaédi
Matam
Intervalle (mm)
e-783
174-593
26>-762
2554112
COEF. Variation
39,2
31
27,Y
29,4
Moyenne
336
369
410
537
En particulier, les 15 dernières années ont été très irrégd,ières, et prati-
quemerit toutes inférieures à la normale (voir page 7 )
Gpartition
: Ces pluies sont très irrégulières, laissant entre elles de
Longues périodes sèches, en particulier en début et en fin d'hivernage,
Nombre de jours de pluie : Il est également assez variable, moins toutefois
qi,e les quantités. On note en moyenne 28 jours de pluie (>O,imm) à Podor,
33 à St-Louis, 44 à Matam.
LES TEMPERATURES
-
Guelques données Annuelles (31-60)
station
St-Louis
Rosso
Podor
Matam
‘1’ . moyenne annuelle
25,0
27,4
28,6
2Y,3
kmpl it ucie diurne moy,
03
15,8
15,3
15,3
i51axima et date
32 Sept)
40 (Jn)
43 (av.mai)
43 (av.mai)
Ibhirna et date
Ib (Jv.Fév)
14 (Jv)
14 (Jv)
14 (Jv.)
hpl itude diurne max1
13 IFev,)
20 (Fev,)
22 (av.)
20 (mars)
II
mini
6 (jn.jt)
7 (spt.)
10 (Sept.)
70 (Sept)
Moyennes mensuelles
-________
- ---- -- ----- -
--------
I
I
6
I
,
8
I
t

.,.,L..
.s
,‘.id.
;
J
;
?
;
81
:
A
;
II
;
S
;
J
;
A
;
D
:
0
:
I
;
D
(Voir. aussi figures page Y)

Y
MOYENNES JOUP.NALIfi-S DES MAXIMA (2) ET DES MINIMA (a) et m (1331
-
à 1960)
2
30
25
20
15
Températures a SAINT-LOUIS - Moyenne annuelle
25 ,ooc
1
.
40
35
30
25
20
15
/-~*:
JFi'IAMJJASOND
TemDératures A PODOR
- Moyenne annuelle
27,4’C
40
35
30
25
Y.; 25
,
\\
20
,
l \\
. I
4’
\\
20
\\ \\
,-A
. \\ .
15 I /’
15
r
J F
PI A M
J J A S 0 N D
28,6Oc

10
Le6 temp8ratures
Elles paarcnt par un muximum principal cn rin de saison sèche, ct uu awcimum
6ccondairc en fin d'hivernage, On aeriatc a \\mc haueee dcr maxima de f%fricr
8 &~il-arai (05. ila sont toujourE oug8ri*url3 à 40% et pcuwnt crttcindrc
470~) ; les minima suivent cette tcndunce. En hivern~c le6 nrsrima baissent
t&j.i6 I$ZC le8 minima cOn$emt 188
6 VktCurS. Apras lc6 dcrniiarcs p%uics,
les Maxime remontent en 6cptanbrc-octobre, avant de baisrscr de d&xmbre $
fhricr (28 à %OC) ; le6 minima sont Iouvcnt infWeur6 à IBOC et dcsccndcnt
$ 13% pcn&nt cette saison froide.
On distingue in &&&3. tmb S&SOIM sur lc fbuvc : la saison
chaude, dc max6 $ mai, l'hivernage dc j&-juillet a octobre, et la atison
froide 86 novembre a f'kier ; leur durée respective varie suivant les annî$ee.
LOS Toueoukmr8 distinguent en plu6 deux f88hn6 intCrar8diairc6, en d6but d’hi-
verna@ (dbclenchcmcnt des prcmibrcr bourraa~ucs) et en fin d'hivcmagc (re-
montée dc6 tsntgdraturcs avant la miroa froids)
Le Delta, roui&6 aux ~fluczwcs oa&u&quCs, se diff&mic uu peu du reste de
la ml.l6e I 1~8 t@6p&Mure6 myc6@lc8 SC& pl.- mdgtie6, ct le6 nryi.ma Boat
atteint6 en hivcrnagc. De novcmbrc a 6& 1s~ tcmp&aturc~ moyennea rcatcnt in-
f&wicurccr B
20°C et l'amplitude thcmiquc est plu6 faible qulaillcurs.
Variations ; le r6ghne des texnp6raimcs est amez variable d’une ann6e à l'au-
tm, mi6 beaucoup miner que celui der pr&ipitations.
Localcxmnt, des particularitb6 &ographiqucs pcuvmrt influer SUT
les temp&atures. En particulier, l%aperation intense dans ll%l.s à Morphil
serait rerponsable de minima plu6 bM qu'ai~eurs à GuGdé ; de m&e, on note
une diftircnce de 6,7-O,8Oc avec l~cxt~rieur dans le6 p8kimètres irrigu&r,
les minima et les maxima y éten@&, et l’air plus humide. (Rijks, 1976)
LES VEBTS t En raison ssche les vcsntar Nord-Est, Aliz& Continental. et l&ma,tta
dominl?!nt 6uT 1s vallée ; l’Hwttan, qui souffle de aars $ paai, est chaud et
tràs sec i il accentue fbrtement 1~8kaporation
; ce8 vents sont le plus souvent
peu rapide&20 km/h). A St-hd6, itAlir6c Ma&tin@ (Nordducst) domine.
En fin de raison ekche, lors de l@arrivbc des premiers grain6 orageux, des
vents violents eoufflcnt cn rafal*8,
En hivernage, $0~18 le r6gime de moueson, souffle un vent d’Ouest à faible vi-
tesrc.
A cc6 vents prinéipaux, il faut a&mtcr les vents plus localisé43 comme labrise
de wr qui souffle sur le delta cn fin dc sai6on sache, ou lecs vents de sable
qui affectent la moyenne vallbo IIIP saieon chaude.

11
L'HUMIDITE RELATIVE : (cf Annexe 1.3.) Elle est très variable selon la position
du FIT t de 5 % en saison sèche, $ 100 % en hivernage.
En moyenne, dans la vsllee, elle eut inibrieure àt 20 % de janvier B mai, et
sup&ieure $ 50 % en Ao@-geptembre (& la moyenne des maxima est oupbrieure 3
O~X) . Le d,aficit de sat~~ion
e au cours de la saison sdehe, et est
plus &le& k Kabdi qu’à Richard-Tell (sontirmntalit8)
A St-Louis, l’hutnidit6 est beaucoup plus blevée toute l’année et passe de
35 % en janvier a plus de 70 % de mi ai septesihre ; la conjonction de fortes
humidités et de minima encore bas y entraine la formation de rosge en Avril-mai
(21 j0urr cm moyenne).
L'IBfsowLTIa : ~~ ravonnemenpt~nolafpuo -rie de 680 : 30 Cal./cm-j en décem-
bre (pour If,2 heures) $ 900 en juin (pour 13,l heures).
Au nord du FIT, 90 % de l’ensoleilleraest est reçu, mais la pxkence fr$quente
de goussièrea (vents de sable, br&es sbches) fait que le rayonnement 6”
sol en saison sèche est plus r6duit. En hivernage; la n8bulositb est plus Gle-
vée, mais le rayonnement astronomique est aussi plus fort. Au total, le rayon-
nemnt dirponible est relativement stable, et permet des cultures toute 1’s~~
née (120 a 300 Cal/Cwj de rayonnrrnumt net pour un rayonnement global reçu de
400 à 600) (Rijb 19%)
VARIATIORS RRCIORALES
: a btazn, Oh on a 3325 hewres/an (9 h/j), l’insolation
est maxiamle en mars-avrilmai, Qf &&ssJ.e en Aoht septembre ; $ St-Louis,
le total est plus faible, 2889 hsu.ms (8 h/j), l’insolation est maxis&.e en
mars-avril-Rlai, et minimale en j&.let-solit-septembre et en d&embrwjanvier.
La dimrenee s’explique Surtout par la difibrence de nébulosit6.
Elle &Pend du rsyonmsmsmt, du vent, de lthumidit$ et de la t
rature. Selon les saisors, elle peut dmc varier du simple au double.
Les variations saisonnières et géogruphiques sont donn6es en annexe. 1.3 (ces
valeurs, mesurbiee au Piche, ne sont pas très fiables et difficiles B relier
>I
ai ~%PR, 8113s sont les seules dirpwdbles pour les comparaisons inter-stations ;
les &tudes plus prkises menées sur le fleuve sont plut& faites au bac “classe
A”)
Les minima sont atteinte en hivernage, et l’évaporation est encore modérée de
novsmbre b janvier ; à partir de iibrs;lsr, elle eubit une très forte a-n-
tation, pour arriwr aux maxima msximorum en avril-mai ; de fkrier-mars $

juin elle est supérieure à 1Omnyj.
Les totaux annuels sont élevés : 3360 mm à Matan, 37hO à Podor, 2810 à Kayes.
St-Louis présente la particularit6 d’avoir un total plus faible 2190 mm, avec
un maximum en décembre, suivi d'une baisse jusqu'en Août septembre. (cf annexe
1.3.)
Le régime des crues dépend surtout de la pluviomgtrie sur le haut bassin, la
pluvio&trie globale n'a pratiquement aucune influence ; les apports 'en &Val
étant &gligeables, le &gime dans les différentes stations peut-être pr$vu
$ partir de celui de Bakel. L'eau y monte rapidement en juillet, et la crue se
pyopaee vers l'aval par une sbrie de pulsations. Le maximum est atteint début
sq$er.bre à, Bakel, mi-octobre b Dagana. La dbcrue est ensuite r&iLière de no-
vembre 8 mai-juin. (Voir pa@ 13).
Cme e+ &crüe sont motiis en aval par l'inondationPuis La vichnge du ;?aalo.
(en @yiode Ze crue, le fleuve d6borde du lit mineur, et envahi son lit majeur
sur une surface variable selon la hauteur de la crue). Le max-nage y est en par
ticulier beaucoup plus feible. (Ci annexe 1.19).
En mqenne, (voir page 13) la date d'apparition de la crue '1 Bakel (100 m3/s)
est le 21 juin, le maximum est etteint entre le 9 et le 18 septembre, et la
décrue (au seuil de 300 m3/s) se produit 2 partir du 4 décembre, La WX.E net
5 jours pour atteindre Mstam, 11 j pour Kaédi, 23 pour Bogue, 34 pour Podor,
et 38 pour Dagane.. Ces chiffres recouvrent une très forte variabilité inter-
8rxkuel3.e
: les crues précoCe8 'commencent le 10 juin (probabili56 de d&ut
avant cette date ; 10 $), les crues tardives le 3 juillet (10 $ de yrobabilit6
après cette date). Les d6crues prkcoces commencent le 14 novembre (10 % de
prohabilité avent) et les tardives le 25 décembre (10 5 apres.) Les derni&rer;
fuinées se sont dms l’ensemble caractérisées par des crues tardi;ves et des
àGerues pr&oces, L'intervalle 22 Aoht - 9 octobre englobe 80 $ des hauteurs
mexima
(2/3 entre le 28 Aobt et le 2 1 s&embre) à Bakel.
En aval, la date du maximum est moins variable : 80 $ des maxiru entre le
16 septembre et le 23 novembre & Dagana (et 2/3 entre le 3/10 et le 25/'lO).
La hauteur atteinte est @@.ement moins variable (Cf annexe 1.2C & 1.21:!
Le temps de pmpagation de la crue est également très variable : de Bakel,
1 à 23 jours pour Matam, 4 a 27 pour Kaédi, 6 $ 36 pour Bagué, Il ii 4'7 gcu
Podor, et 12 $ 55 pour lhgana. En @?OS, les crues faibles se pr@p&gent plus
vite, mais il y a peu de corr6lation entre ampleur et vitesse de la crue
(OMVS 1980). La répétition des irrégularité a$h$!lles dans les débits fait
apparaftre des sitquencea plus s&ches, sans hbit possible de prévoir leur dur&
(voir les moyennes mobiles sur 5 ans en annexe 1.22).La séquence sèche

m
7
Débit m3/S
200
Hauteurs d'eau maximales et
&inimA?es chaque mois à
l'fchelle limnimétrique (cm)
3200
:;
I’
t
150
I \\
Débits moyens
2800
I
1
1903 - 1968
I
'
i
i
100
II
\\
2400
50
DAGANA
0
J
F.. M A M
Ji
AS 0 ND
-.
1600.
Hauteurs d'eau maximales et
450
titiimales chaque-mois à
lJBchelle limnimétrique (cm)
:.._
400
PODOR : moyenne des
1200
ann&es 1966 à 1979
350
300
250
600
200
1x

Wtttelle dure depuis 1968. Lorr de la décrue, le d6bit du Pleuve tend vers
zéro, et il mi& presque 2 BQC dans son cours supérieur, tandis que la faible
pente de son cours inf%rieur permet $ l’eau marine de remonter assez loin,
souvent jusqu'a Fanaye: et m&ne parfois jusqu'à l’embouchure du E~L&, un peu a
avhlJ! de Podor, lors de la CO&jonCtion de d&x=ues pr6coces et de crues tardiver,
c-e celà a été le cas Ce8 d&nidres ann6es. Ce n'est que dans la portion
comprise entre ThiUé-Boubaear (3s langue salée remonte ammz rarement au
del&) et le seuil de BO& (où le fond du fleuve est au niveau zéro) que l’eau
douce est disponible toute l'ande,
1.1.3.
L E S S O L S
1 .I .3.1. HISTOIIG GEOLOGIQUE t
Elle est ease&tielleztent Quaternaire :
“La mise en pfaee de la couverture quaternaire a 6t6 commandde
Par les variations lXd?OC~~~i~UeB et les oecillations glacio-eustatiques du
niveau marin (Tricart 1954, Michel 1957 et 1960). Difiérents milieux de sedi-
mentation ont pu se relayer : par exemple dans la basse vallée, un milieu
lagunaire responsable de dé@s $ faci& saum&tre suivi d’un milieu fluviatile
quand l’action de la crue est devenue prédominante.
L'apport d’616aw.M fins en provenance du haut bassin, la proximitd
d’un stock important de sables &Giens, repris par le fleuve et 6pandu dans
toute sa vallée alluviale, le remaniement des formations lagunaires, expliquent
les diff6rents aspects sddimentolo~iques et l’imbrication des diverses forma-
tions, D’où une succession rapide de couches variées, qui att&nue l’effet de
l’&olution pédolo@.que et mtitipli@ les pseudo profils”. (Maymard, MAS, Iytjo)
AU d&part, le golfe qui OcCupaif la bafi8e Vallée s’est femé en une vaste la-
gune correspondant par intermittence a*C la mer.
La mise en place des hautea-Ides (Fondg) date de cette Epoque ; leur côte
d iminue d’amont en aval (15 m $ Mtam, 12 à Kaédi, 6 à Podor, 3 à RichardJToJL1).
Un relèvement des terraine et une période climatique plus sèche ont entrain&
l’arrêt de leur formation ; &Les sont actuellement sapées $ leur base et les
matériaux arrach& se rgdéposent non loin sous forme de petites lev&s actuel-
les (Falo). A l’int&ieur de ce syatè*me de levées se sont trouvGes isolées da8
cuwttes de d&antation (W~O S'~Y) communiquant avec le fleuve par des ruptu-
rea de lev&s, et qui retiennent l’eau des crues, qui s’y décante @US ou
rn0i.m longtemps.
Enfin, bordant le lit majeur (Waalo s.l.), le Jeeri est une formation le plu
souvent sableuse dunaire, t6moin des remblais initiaux travers& par le fleuve

H
C-JUPE CJJ$~T~Q~ DE u V&$E (Echelle Côtes dilatée/distances)
Avec les noms des principales unités : . de terroirs
. morphologiques
. nédologiques
F O N D É
W A A L O
J E E R I
/
1
I
I
l
1
l
FONDE t
I
l
FALO
Fondé
Fondé
1
Hollaldé
I
i
DIACRE
I
'
Ranéré
l
Bal léré
I
I
I
Balléré
IHollaldé
I
j
I
i
/
,Ranéré
'
I
I
crue forte
/
-
I--
__
-
----
.---
---
crue moyenne
.-.-.-. -..-- -. -. -.
crue faible
..
.
_
. .
_
Ter$&'se
(mare)
Dune
Subactuelles
Lit mineur
Cuvette de décantation
Berge
Haute levée
Fluviatile ou Fluvio-deltaïque
Complexe
Sols peu évolués
Vertisols topomorphes
Complexe
Sols brun-
de sols
d'apport
Sols à tâches et concrétions
non grumosoliques (Tirs)
de sols
rouges
Subaride
(D'après Maymard 1960)
*
"
*

1 6
au cours de sa formation,
Une coupe transversale de la vallée permet donc de distinguer 4 grandes unités
(voir schéma p0 15) :
- le Falo, faisceau de levées actuelles ou subactuelles,
- le Fondé, haute levée fluviatlle
- lt> Waalo ) cuvette argileuse de décantation
- le> Jeerni. , formation sableuse dunaire,
Les blocs diagramme des pages suivantes illustrent les variations de l’bpor-
ta,rice relative de ces ensembles lorsque l'on parcours la vallée : A Bakel, les
::o]~: alluviaux sont surtout des Fond6 ; a Matam, des Fondé et des Hollalde
(îrgilé de:; cuvettes du waalo) ; en aval de Kaédi, essentiellement des Hollaldé.
l-1.3.2,
P E D O G E N E S E
Le climat et la végétation n'ont eu qu'une influence limitee sur
1-a formation des sols (pluviométrie réduite, faible biomasse) ; ce sont sur-
t,oat les caract?res de la roche m&e et le régime hydrique (tous deux lies a
La topographie) qui ont ,joué. Seul le Jeeri, exondé, n'a subi qu'une pédogé-
nèse climatique,
jjans l'ensemble, il s'agit de sols jeunes, peu évolués, et soumis à l'hydro-
morphose.
Des gtudes p6dologiques ont différencié une quinzaine de types de sols
(SF,/;AGHI 1973 par ex,) La classification retenue' se base
surtout sur la
p"dogiin&e ii quelques caractères comme la présence de concr??tions, de gleys,
rtc.. . Elle
est peu maniable pour l'agronome de terrain, et recouvre
s o u -
vent dans une m?me classe des sols très variés (Cf texture des sols peu évo-
1~6s hydromorphes p.21),
on l a t r o u v e r a e n a n n e x e 1 . 2 7 e t 1 . 2 8 .
La terminologie locale est, elle, "très riche, mais un peu confuse : l'abon-
dance du vocabulaire n'apporte qu'une précision illusoire (pour la vnlli;e
toute enti&-e, les m&IJe noms pouvant désigner des choses très différentes, OU
ri e s noms différents désigner les m&mes choses), Les criteres distinctifs re-
posent R la fois ou séparémment, sur la c&e des terrains par rapport à la
crue, sur ia position géographique des lieux par rapport au lit fluvial ou
a ].a bordure de la vallee, sur la nature des maté:riau.x constituants, ou cel-
le (je la végétation naturelle, sur l'utilisation a.gricole et le niveau de
fertilité."
(Maymard 1960)
)jvec: quelqlies précautions, son emploi est toutefois assez pratique sur le
terrain avec les paysans, et permet soit de retrouver facilement et de nom-
mer les grandes unités morpho-pédologiques, soit au nlveali d’un village
de différeririer assez finement les va.riations au sein d'une même unité,

17
f
.
.
'
.
'
LEGENDE
.
dépressions argileuses et vasières -
.*
I": dépôts fluvio-deltaïques (sables, limons)
. .
pYmJII cordons dunaires littoraux
. [Cl dunes ogoliennes et plateaux cuirassés
,/,$',“
.
,I,:.
-
.
4
anciennes embouchures, dêrive littorale
/I/I.
Il ’ ;.
II...’ . .
-A,,‘,
Oklll
CROQUIS GEOMORPHOLOGIQUE DU DELTA (d'après P. Michel)
(id Lericollais-Diallo,Igtb0)

BLOC DIAGRAMME B3 (BOKHOLI
(ZQne de Dagana)
DIERI (
WALO
9 DIERI
mauritanien
sénégalais
Diavane
Sdn)gal
+j$
lh
colline du diéri
(roches anciennes)
5
&
relief abrupt
0
(d'après Lericollais et Diallo,I980)
BLOC DIAGRAMME C2 (A’DIoiJM)
(zone de Podor)
DIERI f
UAL0
) DIERI
sénégalais
mauritanien
10m
5
0

BLOC DIAGRAMME 04 (DOUMGAI
(zone de Hahré-Lao)
19
BL.0C DIAGRAWE E 2 (ORWOlJI
(zone aval de Matam)
dyi-Dmbb(
Broc DIAGRAMME F2 (WAOUNDE)
(zone amont de Matm)
DIERI (
WALO
mauritanien
lkm2 3 4 5
BLOC DIAGRAMME Cl (MOUDERII
DIEN t--- UAL0
FDIERI
mauritanien
sénégalais
(zone de Bakel)
30m
25

(voir légende page précédente)
20
15
10
5
0 I
V
lkm 2 3
4
5
6
7
-8
9
10
(d'ap2ès Lericollais et DialLo,I980)

L3.3. LES PRINCIPAUX TYPES DE SOL :
- LES SOLS DU LIT MAJEUR, OU WAALO (Sensu lato) :
Le régime d'inondation et de vi&ange annuel fait livoluer ces sols en eondi-
tiens d'hydromorphose, ce qui se traduit par la présence fréquente de tâches
dlowdo-réduction , parfois accompagnées de concrétions. Dans la zone Ila plus
basse, les sols ont subi une vertiikolieation (&olution par mouvements inter-
nes homogbnéisant le profil sous lralternance des gonflements-retraits) in-
duite par le composition de la roche mkre (argiles mirkalogiques, dont en
pa&cuIier la Montmorillonite)r
- les sols des cuvettes (ou waalo sensu stricto) : Hallaldi-s. Ces
sols sont soumis ii une submersion de longue dur%e, pratiquement systknatique.
(30 à 120 jours environ).
& sont des vertisols (cf supra) topomorphes non grrutnosoliques (pas d'horizon
superficiel différencig), ou tir?, qui se dévelop-ent sur des argiles de &-
cantation correspondant à une s6dimentat ion actuelle. La teneur en argile est
variabl.e, surtout en fonction de la c8te (cf page 21 et annexe 1.24les gam-
aes de variations), mais elle est toujours supCrieure 8 35 %,# et ces sols
présentent cïes fentks de retrait importantes. En profondeur, 10,80 à 2 n,
(plus profond en amont), on trouve souvent du sable.
Dans les parties basses, on trouve des argiles lourdes et cox,pactes, les Hol-
lg.dé BaJ.1&6, de couleur noire. Plus haut, la texture est 1%~ peu plus le&-
=, et La couleur plus claire, ce sont les Hollaldé Ranérk. ~Bnfin sur le
bore des cuvettes ces argiles deviennent sableuses (ou avec du sable 8 faible
pQfondt;ud ou sablo-ferrugineuses, de couleur rouge et grise avec des con&-
tions : ce sont les Hollaldé Waka, Waka Didjou, ou Kola Waka,
La nappe se trouve È, une profondeur variable, 1 m&re A 1,s m&re en aval, à
4-5 mèrtrss en amont.
Les fonds de cuvette sans exutoire sont occupés par des mare9 (Vendou), et la
submersion y dure plus de 150 jours. On y trouve des sols arfi1eu.x hydromorphes
?2. &ey (présence de fer réduit & 1'6tat ferreux donnant au pr+~)fil une couleur
gris bleut6 5 gris verdâtre). Des gleys de pro@ondeur se rencontrent aussi
som les sols préc6dents. a
Enfin, on trouve aussi des sols peu dvolués, sur dép8t.s récents, très l.ocali-
~59, les Wallér6. Ils sont proches des Balléré mais moins argileux et moins
compacts, et bariolés de rouge et de jaune. Ces terres se prdsentent en bandes

21
- KCIX,I’LI~~~~
..-,
des points représentatifs des textures
des vertisols, des cuvettes
.
.
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1. Horizon 0 à 20 cm
.
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II l-lorlzon 20 ti 50 cm - III. Horizon 50 a 100 cm.
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~é;~~rr~:~un des points représentatifs des textures
4~s sols peu évolués hydromorphes
1. Horizon 0 ti 20 cm
li }!CJI ~011 20 j 50 cm - III. Horizon 90 A 100 cm.
z5~DAGRI 1973

22
allongees, mobiles dans le sens du courant, au débouché
des chenaux (outre
ces waalo WalLére, on trouve aussi des Fondé Walléré, terme qui désigne égale-
ment des zones enrichies par le bétail), Les baldés sont des "terres mortes",
affleurement d'argile salé, ou zone humide (nappe proche de la surface),
Le pB de ces sols de waalo est le plus souvent neutre à légèrement acide, mais
il peut être franchement acide (pH4) ou franchement basique (PH~)~ (Cf annexe
1.25).
La teneur en Matière organique est faible,
0,5 à. 7 %, elle décroit régulière-
ment en proi'ondeur (descentes de ditbris végétaux dans les fentes de retrait),
.- les sols du système de grandes le-vées (fl uviatiles ou fluvio-
deltaPques) bordant le Fleu-ve et les principaux marigots : Les Fondé. Ils sont
ii l'abri des faibles crues, et la submersion y dure environ de 0 à 40 jours.
Ce sont fies sols peu évoJu6s d'apport, hydromorphes, à taches et concrétions,
Ces t,Rches irrégulières de couleur variable (blanchâtre, gris$tre, jaun$t,res
OU
brunâtres), et les concretions ferro-manganésiques sont caracteristiques
de ces sols. En surface, il présentent un aspect 1isse;la granulométrie est
tres variable aussi bien en surface qu'en profondeur (cf page 21).
Dans les parties basses, inondables, on trouve des sols sable-argileux, assez
fo n c 6 s , les Fond6 Balléré, Les parties hautes, rarement inondées, sont occupées
par des Sols sa.bleux (sables fins) et plus clairs, les Fondé Ranéré.
c)n trouve aussi des buttes plus sableuses sur ces levées, les Fondé Toguéré
et Fond; Diéri, correspondant probablement à d'anciennes terrasses arasées,
ion les trouve aussi dans le waalo ; par extension ces termes désignenz les
surfaces impropres à la culture de décrue, car trop sableuse, ou imperm$ables),
i,es Itité sont des sols intermédiaires entre waal.0 et Fondé.
En profondeur, on retrouve, comme sous les waalo, des sables, à une profondeur
variable.
Les levées fluvio-deltaïques , présentes en aval de bagué, sont du fait de
leur formation en milieu lagunaire, imprégnées de sels résiduels qui n'ont
été ql;e partiellement lessivés par les eaux douces"
Les sols Fonde ont un pH variable, 5 à 9 (cf annexe 1.2.5) mais en général
$utôt légerement acide, Leur teneur en matière organique est faible (0,3 à
1,5 %)
- les sols du système des petites levées : Falo (pluriel Pale),
Ces ~01s situés sur les berges en pente
douce correspondent à des dép8ts
actuels (~2 chaque crue) ils ont des textures sableuses à argilo-sableuses.
A leur3 côtés, on trouve, disposés en croissant entre Falo et Fondé (évolu-
tion des méandres), des sols peu évolués, sablowrgileux, hydromorphes, à pseu-
cogley, les diacré
(levées subactuelles), Ce terme peut aussi désigner des
terres de mauvaise qualité.

23
- le8 so18 de trmsithn entre va&lge et $018 exond& : Le Jejegol
correspond au ghci8 col1uvia.l. ou au liséré de terrasses (du Nouakchottien)
formant le talus bordant le dem&
Cm sols rarement touchbs par la erue sont tr8s h&k&nes : sols bruts
d'apport goli@ns peu ~v~lu6$ modaux (regosola), bruns-rouges subarides, hydro-
morphe8 a concrétions ou pseudo+ey. Lana l'ewemble leur texture est grossi&
re, sableuse ou gravillonnaire,
et ~fhydromorpZhie frgquente. On trouve des
gleys sous les DopM , **ne* d'épmhg@ 1drp.l dw cax de pluies, qui y stw
@lent longtemps.
- LEZ SOI& IiALQEIm (plus de 0,2 % de sels Sadiques).
Ces sols, qui Se rencontrent surtout dans le Delta, et de façon sporadique
jusqu'à Podor (cf emexe 1.2,6), sont marqu68 psir la prgsence de sel, mais sont
morphologiquement très proches de8 autres types de sols hydromorpbes p&cé-
demment dkrits.
On trouve des sols & encroutement $alin superficiel (ou solontehaks vifs),
et des sols & horizon 8upgri@ur friable. Cssont souvent des sola assez lourds
(type Xoll$,ldg), avec 70 à 80 % d'argile + limon, peu perm6ables. La nappe
ph&atique hyperchlorurée,
et aloalfni$&nte, est 8 faible profondeur (l-l ,5 mè-
tre). On trouve des gleys (salés) dans les zone& submerg6as en quasi pemen-
ce.
On rencontre également,,
rarement.des sol8 & structure dégradée, les sols
salins & alcalis (pH i" 8,5), qui se di$persar& 4ors de submersion par l’eau
douce.
Les solontchaks vifs sont abandmts dan$ tout le delta (surtout dans la zone
littorale), et ne dépassent pas Dagana. Les cryptoaolontckaha se rencontrent
jusqu'a Podor, en alternance avec les $01~ hydromorphes plus nombreux. On les
trouve tmcore, plus rarement, jw&à Bagué. Cette salure foesile concerne es-
sentiellement dan6 la moyenne vaU6s lea sols de bourrelet de berge et les bords
de cuvette (levées f%UtiO deltaSqWr$, of supra).
- LES scw DU mERI
Ce$ sols situ hors de la vall6e 8e sont formi &n conditions aride ou suba-
ride, et ont dt6 peu touchérs par des ph6no&neer d-alt&ation,d’hydrolyse ou
de lessivage, Leurs horizons sont peu diff&enciée, la diminution A@i&e
de la matibre organique en profondeur gtant le caractç‘re le plus important,
(elle provient essentiellement de la décomposition des racines).
Au nord de Thilogne (partie awk?. de la vallée), ce $Ont surtout des ~01s brm
rouges isohumiques, Se développant sur de8 zones 3 texture lég&e (sable des
dunes rouges fixh3, OU gras). Le taux d'argile est faible (<5 fi), de m&e
que ie taux de matiére organique (0,3 à 0.6 % dans les 50 premiers cm).

î
Au Sud, on trouve 6galement des SOU bruns moins profonds, plus foncés, à
teneur en matière organique plus 61ev6e ( ) 1 $) et bien répartie dans tow
les horizooe, les sables Dior.
‘Ilans cette zone, et vers Rakel, on rencontre des sols gravillonnaires peu
&3lu&, sur cuirasse ferrugineuse ou sur quartzite ; Ils SO& peu épais,
à texture grossière, et pr?kentent souvent une hydromrphie txmporaire en
saison des pluies.
Les sols les plus fréquemment rencontrés, sont, outre les 3eeri sur le bord
de la valide, les Fondé et les H0U.al.d~. Les autres occupent des surfsces
très rlduites. (cf %perficies/type de sel en annexe 1.28)

25
1.2. RXKTI~~~T DES PEXlPIJW?XCS ll#@!ZTAUX DANS CE MILIEU
1.2.1.
1.2.1.1.
a) Pour les cultures de ris
. Influent@ sur le cycle g pour lea vari6tés non ou peu photopériodi-
ques;oette influence est primordiale (elle existe aussi pour les vari&&
photo~rfdlfqw~ 1 :
+ les pourocnt~cs dc prAnation sont affect& &a qw l'on
descend en dessous de 19% (indiaa) et le blocage est total vers 13-16~~
(selon tmribtés 1
+ le e6ro de v&&atioa (variable selon les vari&&a) est d'envi-
mn 15OC gour les indica, et la dur& des diff6rents stades dépend des sommes
de tem$rature en degré-jour au dams de ce zéro : ainsi pour la phase semis-
floraison, il faut 70 jours environ a TN 1 avec des temp6ratures minima de
3O*C un moyenn@, et 170 jours si la moyenne descend à 18Oc. (Lucide 1976).
Il en &sulte une dur& totale dc oyolc variable selon les 6poques de culture :
pour TR 1, le C~C~C est bouclé en 115-120 jours en hivernage (moins si les
tempdraturcs sont au dessus de la normalc), 130 j. avec des semis de contre-
saison
fin-iévrier-début-mars,
145 j. avec ceux de la mi-janvier, 160 j. avec
ceux de debut janvier, et li'O-180 j. avec les semis de contre saison froide en
novembre-d&ctmbr@ (jusqu'à 195 j. en ann6c très froide)
(Lucide 1976, Rijks 1976)
Il en est de mlkae pour les autre6 varibtés fvoir en annexe 1.4. et 1.5. les
cyclar dc IKP et 1~8 selon les saî~s)
En particulier, pour les semis dc eontrc-saison chaude, les temp&ratures (eau,
sol, air) ne remontent sYst&u%tiquentent au dessus de 15'C que fin f&rier, et
les s&nis effectués début mas% arrfvent donc souvent à maturité en mQme temps
que ceux de janvier et f'6vrier.
SUTle rcndeWrat; t Les
minimales ctmaximales
l %lf’J.WKhCC

t~phatum8

peuvent jowr sur les rendements c lae seuils de sensibilité à considérer ~a-
rient rclon les auteurs (Cf ann~lra 1.6)
Les hautes tcmp6raturcs (f+z6qucnce en annexe 1.5.) provoquent des
trouble8 de f'&ondation, dus surtout & la stérilité du pollen au dessus de
42-43%
POW Rijks (19761, la floraison du ria s'étalant sur 4-5 jours pour une panicule,
on peut considérer que l'avortement est total si on a un vent fort (sm/s) sauf-
fiant pendant quatre jours avec une humidité relative inf6rieure à 10 5 ou des

FREQUENCE
%
St LOUI
PODOR
MATAM
10 20 30
N
D
J
F
M
JOURS/ MOIS
Fréquence des jours ou la temp&-aturc m.inimum 2 été inférieure
OU égale a 15”c., 12”c.,10°c.pour les mois de novembre,dé&mbre,
janvier, tekrier et mars.
JOURS
1
,l;latam : nombre de jours OÙ la te,npérature minimun!
30
.
;1 e’tc’ inf&ieurc ou s’yde a 15’ C
(1) 1965 _ 1966
(2) 1 9 7 8 _ 1979
0
MOIS
Source, mtkèorologie nationale du Skégal 1960 _ 1980.

27
,
t,empératures maxima supérieures à l+O’C, ce qui se produit 1 année sur 3 à
podor (et dans un cas sur deux, c’est au mois de mai). A Kayes, la fréquence
est plus élevée, et centrée plus to”t dans l’année \\cf Annexe 1,7.)
Les risques sont bien si%- accentués SI l’alimentation hydrique de la plante
n’est pas optimale, Ils sont également plus importants dans les PIV où l’é-
nergie reçue par advection peut-être importante.
&ns la phase végétative, des problèmes de croissance se posent au dessus de
ShOC, mais ces valeurs sont exceptionelles sur le fleuve, Pour les semis pré-
coces d’hivernage, il y a un risque de blocage de la germination-levée avec
les fortes températures de mai, accentué par les fortes évaporations à cette
époque.
P)!ais l e s effets de ces fortes températures restent en pratique mal connus ;
i l s semblent ê t r e 1imltéS
: Lucide ( 197b) a trouvé une corrrélation négative,
mals. faible (- 0,37) entre les températures maxima et. le rendement,
Les basses températures ont des incidences sur toute la végétation
(i ris, (cf’ annexe 1.6.) mais leur effet da.ns la région est surtout grave à
I I
la floraison :
En dessous de 15°C pour les 0. indica et 12°C pour les japonica,
(environ)) la croissance (aérienne et, racinaire) est arrêtée.
T
aes faibles températures de saison froide provoquent donc un allongement de la
longueur des cycles (cf Supra), mais
jouent neu sur le rendement si le riz
n ‘est, pas en phase reproductive, sauf pour des températures très basses, 10°C
pendant 10 ,jours (IRRI i979), ce qui ne se rencontre pas sur le fleuve.
Rn fin de culture d’hivernage l’occurence de températures faibles entraine un
fort taux de stérilité des
épillets (stade le plus sensible : de 15 à 5 jours
.
avant épiaison, pendant la méfose du pollen et la fécondation) ; et des émer-
gences incomplètes de panicules.
Pour le remplissage des grains , la durée de la phase de maturation
est allongée, mais il n’y a pas de baisse de rendement si l’insolation est @le-
vée ; les basses températures nocturnes auraient plutôt une influence favora-
ble en réduisant la respiration \\Thon That Trinh, 19761 ; ceci tant, qu’elles
ne sont pas trop basses : en effet au-dessous d’un seuil (environ 15OC), et
surtout pour le début de la maturation,ces températures basses peuvent entrai-
ner un remplissage incomplet des panicules, la photosynthèse et les translo-
rations ;-tant très ralentses.
limite
(11~ peut retenir 2 peu près comme/S partir de laquelle les rendements sont tou-
chgs des minima de lb-lb°C (variable selon les variétés, les indica. et les

N
PRINCIPAUX EFFETS DU FROID SUR UNE CULTURE DE RIZ DANS LA VALLEE DU FLEUVE
ET CONSEQUENCES SUR LES COMPOSANTES DU RENDEMENT
Faible taux de
germination-levée
Nombre de plants/m2
enracinement ralenti
t-
Nombre de
panicules/m2
tallage ralenti :
[-*Nombre de panicules/plant t
Mauvaise exertion
paniculaire
Nombre
dégénérescence
-d'épillets/m
d'épillets
Stérilité du pollen
Nombre de
Avortement de l'anthèse
*grains /m2
Assimilation et
transferts ralentis
Poids de
-grain/m2
Poids de
1000 grains
Développement
ralenti
*cycle rallongis
(d'après Kaneda, IRRI 1979)

29
indica x japonica étant plus sensible que les japonica pour lesquels ce
seuil peut descendre à la IO'C) pendant 4 jours ou plus durant la période
15 jours avant - -15 jours après épiaison (1~~1 1979).
En contreisaison, les problèmes se posent surtout au moment de la gemina-
tien-levée
; en dessous des seuils de 113-36"~ (Cf Supra) les levées sont
étalées, irrégulières (le niveau d'eau joue,en relation avec le plannage),
et le peuplement pied/ha est faible, et hétérogène, Le tallage peut aussi
irtre diminué.
Au moment de la maturation, les températures nocturnes fralches (mais non
limitantes) constituent plut& un atout (amélioration du taux d'assimilation
nette, Cf supra) pour ces saisons,
Cn a résumé page 28les principaux effets du froid dans la Vallée.
Les fréquences des jours froids pour les seuils
de 15'C, 32'C et .lO'C sont donnés page26 o
La cas particulier de Matam illustre la grande variabilité interannuelle
Pour les cultures d'hivernage, les risques commencent environ au 15 noyembre,
On a noté partout sur le fleuve une décroissance des rendements avec les se-
mis tardifs, pOuYant ailler jusqu'à l'annulation de la production (Boundoum
1980, Guédé-CUMA -1g8&.,)
pour la germination-levée des contre-saisons, les risques sont importants
de début décembre à mi -février.
ModlficationS du climat dans les rizières (Rijks 1976)
: si au delà de 50 cm
de profondeur l'amplitude thermique est négligeable, elle peut encore attein-
dre 32°C en mars-avril-mai jusqu'à 20 cm. Dans un sol nu non irrigué, la tem-
pérature descend rarement au dessous de 32'C, mais sous gazon, elle est
inférieure de 2OC le matin, et ae'8'~ le soir ; l'irrigation accentue cette
tendance ; on a ainsi mesuré dans les rizières du fleuve des températures
de l'eau inférieures à 32OC en surface, et inférieur à 15°C au fond, Or l'apex
se situe entre ces deux zones$e développement des indiea est donc stoppé,
On note aussi que plus la lame d'eau est épaisse, plus les dïfférences de
température à l'interface eau-sol sont atténuées, ce qui permet une meilleure
activité
apicale ; (encore faut-il que le riz supporte cette submersion),
De plus on note de nets écarts de température selon l'importance de la vagé-
tation : entre une rizière de plantules et une rizière fin tallage, l'effet
combiné de la lame d'eau et du peuplement végétal (réduction de la turbulence)
induisent une différence de 3'C pour les mini, ~OC pour les maxis(la rizière
la plus $gée étant la plus tempérée),

-fin en cas d'harmattan pr&coczs fin fhrier; la temphature peut baisser
fo&ment, (3 à &OC) par augraaatation de l'évaporation, cc qui diminue l'ac-
titite meimire ii. un mxnent oil l'Ek!M augmerke, d'où des risques wxrus de
dgfficrit.
b/ Pour les cultures de bl6 :(d'+& ~y&%, 1976)
h &&e du cycle est li6e it la t
rature ; ainsi pour la phase sezuis-
@airon, une somme de tempkatums dtenviron 8OO*C est nécessaire (somme des
&feaa). Mais cette relation est &668~ ltiche, car plus les t=p6ratures
m& sont $ltv6ea, moins le total n&mmmire est important : il faut une
some de te&ratures maxima de 14!5O*C pour 1'6piaison si la moyenne des
d est dt 29*c, 770 si elle ert de 38oC.
L~j,nfluence sur le rendement est t&s importante : le bllt 8 des exigences
thermiques aestz strictes, et sa wlture sur le Fleuve est limit& Èî la sai-
son froide.
h pficocfté des semis est limit8e par les temp&xtures encore élev&s du
mois d'octobre (maximum second&e), O&r la formation du ayst&!te radiculsire
et la croissance des talles demandent de8 temp6raturcs inférieures & 27-28oC.
pour les dates de semis tardive%, ee sront les risques d'ejehaudage et d'awr-
tement en fin de cycle (retour der hautes tempére;tures et de lfharmattan) qui
sont limitantr. (ce d'autant plu0 que les semis tardifs ont souvwmt des cy-
cles plu8 longs, les temp&aturss &4knt alors plus basses en début de v6&-
tation, bf 8upra).
L'6chaudage Cd Surtout lié aux ETP 6lev6ef8 mais la relation avec les tem-
pkratures est également assez nette t il débute pour des temp&,tures wim
supkieurer à 30-31°C, et est total ver8 38'~ ; or sur la base des donn6es
météo (Cf annexe 1.7 ., Ces données sont sur une période un peu eot,gt%e pour
que les ChiffMS donni& soient tr&s fiables) les risques d'ooourence de
teapérature~ 3o°C sont de 13 % en janvier, et de 25 $ en f6vrier ; m&ge
pour lea SemiS PdCOCeS (d6but no-b=) les risques d'échec ne sont donc
pas absents (le cycle total dure envizvm 95-115 jours).
AvW UD 848 3 la date OpthWii, p%'dh d&ade de novembre, (et un rende-
ment moyen visé de 4 T) on peut eap6rer avoir un rendement su,p&ri~~~ $
4,5 T, une amade Sur cinq, à 4,2 T. une sur deux, $ 3,7 T. Mis sur quatre,
et a 2,6 T. nt?Uf m&S Sur dix. Le dklago des dates de semis fait baiseer
sensiblement las rcndaatants que l'on pewt espérer :
Pour les dates de semis suivantea, en prenant une sécurité de trois années
sur quatre', on aura des rendemmtr suphisurs ou égaux $ :

31
2’décade
3’décade
1 ‘décade
2’décade
3Odécede
1’décade
octobre
octobre
novembre
novembre
novembre
dkmbre
3,OT.
-,3,h T
3,7 T
3,3 T
3,1 T
2,3 T
5n station, 03 les dates de semis sont assez bien contrâlées, les variations dans
leg rendements étaient @X'p~iqué5 à 70 % petr le climat.
c/pourlem&?:
- la durée de cycle est reliée aux sommes de temp&atureg moyennes de fa$on
395ez nette ; il faut au total 1450 à 1650~
jours (selon les variétés) pour arri-
ver -2 1. ‘épiaison femelle. Les durées de cycle vont donc varier suivant les saisons,
environ 80 jours en hivernage, 100 en saison chaude, et 120 en saison froide ( durées
variables selon le climat de l'année).
Les exSflence8 en températures minima, 10°C au moins, sont pratiquement toujours
satisf~,~tes (Cf fréquences des températures froides page ?i). Il n’y a donc pas de
problème de date de semis de ce point de vue.
- 1 e rendement est très lié aux conditions climatiques en général ; les fortes
tem~é~~atures et l'harmattan entrainent en particulier des avortements : des essais
ont montfi des corrélations étroite du rendement avec les paramètres température
rt vent (0,89), et évaporation (Cf infra). (Lucide 1976). Les rendements maxima se-
ront donc atteints en plaçant la phase la plus sensible (floraison-début de matura-
tion) dans les creux thermiques : décembre-janvier en contre saison (semis en octo-
bre-n->vembre) o?i on peut espérer 4 T., aobt-septembre pour l’hivernage (semis fin
juin) 03 on descend à 2,5 T.
Selor, la saison de culture choisie, et pour les dates optimum 8, chaque fois, les
rendements minima que l’on peut espérer (sur la base d’un rendement moyen de 4 T. en
saison froide) pour divers seuils de s6curité sont les suivants : (Lucide 1976)
probabilité :
1 amb sur 5
lScra2~
3 L?'ut 4
Y sur 10
SAISQXt
froide (84s 26
décade octobre)
4,6 T
4,2 T
3.9 T
3.6 T
chaude ( semis 2e
décade fkier)
2x1 T
1,6 T
1,3 T
1,O T
hivernage (semis 3e
décade juin)
3,l T
2.7 T
2,5 T
2,l Te
55 contre saison chaudes, les rendements sont toujours très aléatoires, et très bas,
Sn hi vernage, ils restent modestes bien que plus dlevés. En contre-saison froide,
ils peuvent atteindre des valeurs importantes.

32
Decr d6ealap;os dans le5 date6 de semis entrainent 2 chaque fois des chutes de
rendement
: en contre saison froide, les retards $ l'implantation font ten-
dre les rendements vers ceux de saison chaude (il n' y a pas de limite entre
les deux saisons de culture en pratique, et le6 semis de saison chaude corres-
pon&& plus souvent 3 un retard dans la saison froide qu'a un choix d6lib6ré
Pour cette saison) car les risquea dlavortement (harmattan et hautes tcompéra-
t-8) sont accrus.
En hivernage, les maxima secondaires d'octobre, peu 6lev&, posent moins de
problsmes (mais les pluies et le6 para8ites imposent des contraintes au calen-
Gier, cf infra)
d/ Pour le sorgho : cette plante a un comportement voisin de celui du mails,
mais elle supporte mieux les fortes bmphaturcs. Sa culture est possible en
toutes saisons, mais les rendements de contre-saison chaude sont faibles,
Les dates de semis donnant les meilleures esp6rances de rendementsont octobre-
eovembre pour la saison froide, fin juin pour l'hivernage, et fin janvier-
&* février pour la contre SaiSOn chaude.
e/ Pour la tomate : sa culture est limit@a, par les fortes tempEratures, 2 la
saison froide (en hivernage la culture n'est pas impossible, mais elle est tr&s
peu productive ; les maladies et les ineectes font beaucoup chuter les rende-
ments ; elle est done peu pratiqu6e, et seulement en maraîchage avec des varié-
tés rwt iques )
tes températures minimales influent surtout sur la vitesse de développement ;
en outre, la pr&sence de minima inf%riours 8 24OC est n&essaire pour la phase
de maturation (fo3.3WtiOn du Lycop&ne).
Les temp&atures jouent beaucoup sur les rendements ; les meilleurs rendements
sont obtenus pour des temp6ratures descendant à 15-16OC pendant ia phase v6gé-
tative, et (35'C pendant la phase de production (c'est surtout LP, nouaison qui
est sensible). On estime que pur chaque 'C en plus (moyenne des maxima), le
rend-t chute de 8 T. (Lucide et EJeumann 1977).
Selon la date de semis, les mdements que l'on peut espérer pour différents
niveaux de risques sont donc très variable : (avec un repiquage $ 30 jours, date
optimum).

33
MOIS
A&
Septembre Octobre
~ovmbre
Décembre
Janvier
DECADE
l0 2O 3O
10 20 30
10 20 30
10 20 30
10 2O 30
l0 20 30
~~
lsnde sur2
15 18 25
293338
414546
46 50 46
45 42 39
36 s-i 26
3 années sur 4
11 13 17
21 27 32 35 37 43
43 42 38
37 36 38
30 25 17
(Lucide et Reumana 1977)
Le cycle moyen est de 210 jwrs, avw la floraison à 70 jours environ, et le
d6but de production $ 120 jours. La production dure 90 à 110 jours
mais
peut-&re limit& a 60-70 jours en cas de culture implant$e tardivement (,rmnt.ée des
tempkaturea avant la fin du cycle).
f/ Pour les autres legumes, les rendements sont égehnent diminués par les fortes
temp&ratures, m&ue pour les légumes de type africain pour lesquels La culture est
possible toute l’as&e.
POU~ ceux de type europken, les exigences sont plus fortes, et le culture est en
g&&rd lj&tée à la saison froide. (de plus, on retrouve insectes et maladies en
hiwma@! 1s
La croissance et le d6veloppement peuvent &tre frein& par les temp6ratures les
plus basses, qui coincident avec le moment 03 la &$étation est la plus active.
Pour la moyenne vallée, les iapoques de culture possibles pour différents 16g;umes
sont données en annexe 1.8.
La zone coti&-e, qui b6néficie de temp6ratures fraiahes plus loin dans la saison
sache, permet des semis plus 6tal6s.
1.2.1.2. L'lM3OLATIOR :
33.10 @St plU8 importance en saison skche, ce qui avec la prhence de faibles te@&
ratures nocturnes (respiration r6duite) et de temp6ratures maxima élevées (forte
acfivit8 diurnb) donne & cette SaiSOn un potentiel de productivité sup&rieur à
l'hivernaga.
En dbeembre, le rayonnement fiduit peut entrainer un mauvais remplissage des graine
(la tem$rature restant le principal facteur limitant), mais il est toujours SI.+
fise& pour permettre une croissance normale des jeunes cultures mises en place en
novembre. (Ri&s 1976)
La diff6rence de photofiriode entre lea saisons est suffisante pour induire la
floraison des vZU%étdS photosensibles, qui fkwisaent en jours décroissants.
La plupart dea variét6s actuelles sont toutefois aphotop6riodiques OU peu photo-
$riodiques, ce qui permet une utilisation en toute Qaison.

34
(Cf cycles de XP, IR 0 et U 52-37 en annexe 1.4 et 1.5.)
Pour une variété lélèrement photosensible comme TNl, les exigences thermiques
sont inférieures après le sols'tice d'été (jours Gcroissants) et réaugmentent
après le solst<ce d'hiver (Lucide 1~76)
1.2.1.3. l'humidité : elle joue surtout par ses effets sur l'ETP, et par ses
conséquences au niveau du parasitisme (Cf infra)
La dessication de l'air aurait un effet direct sur l'avortement
des épillets & la floraison (Ton That, Trinh 1970)
1.2.1.4, Les vents ont des effets directs (verse) qui concernent surtout les
bourrasques de début d'hivernage.
En général, ils agissent surtout comme amplificatèurs des autres contraintes
climatiques
: Ils augmentent l'ETP, accentuent les baisses de température en
saison fraiche (par augmentation de l'évaporation), et l'effet des fortes
températures de saison ch,aude, (harmattant entraînant des échaudages et des
avortements par augmentation des températures et ae l'évaporation(Cf fréquences
en annexe 1.7.)
Que ce soit pour la protection contre l'effet refroidissant et déssèchant en
saison froide, ou ,brûlant en saison chaude, l'effet des brise-vents est mal
connu, Ils semblent être peu efficaces pour la protection du riz contre l'har
mattan ; l'effet de bordure est par contre plus important : lorsque l'on cul-
tive des champs assez grands, ce Sont surtout les bordures qui souffrent de
l'harmattan, le centre étant protégé par ces bordures.Pour la culture de
grandes étendues, on estime que gr&ce à cet effet d'oasis, l'évaporation
peut-être réduite de 20 & 30 16 (Rljks 1976)
1.2.1.5.
LA PLUVIOMETRIE :
Ses effets sur la satisfaction des besoins en eau des plantes seront étudiés
au paragraphe suivant.
Les pluies posent un problème pour le calendrier de travail, car elles g&-
rient deux O p é r a t i o n s cülturdes i m p o r t a n t e s , la récolte et le travail du sol,
surtout quand on est dans des systèmes de double culture.
- la récolte : la violence des premières pluies peut entraîner
une verse mécanique et de l'égrenage. Pour que la récolte ait lieu avant les
premières pluies importantes (pluie de semis),
avec une sécurité de 90 %, il
faut que les cultures de contre-saison soient moissonnées
en mai à Bakel, Matsm
et Kaédi, dans la première quinzaine de juin pour les périmètres plus en aval,

35
La pluie8 ont @@cmcnt des effets tifworablaa en poat-récolte, awut
quand, comme c'est souvent le cas cn pratique, le battage est lent, Leg
phiodca de rkoltc donrhcs ci-deaaua ne prennent pas cn compte le tcmpa
néccseair& au battage. En pratiguc, les cultures actuellement pratiquées en
contre-saison pour le riaa3nt prcsquc toujours battues ap&a le d6but des
pluiea. (Bien que le8 derni&es ann6éa aient 636 favorables de ce point dc
vue, avec des arriv6ea tardivea dea pluira).
Vuba C~~driera Culturaux actuclksrmant pratiqués en hivernage, avec des semis
au plua t8t en juin, (voir t sur les cycles in&a) les pluies ont pour seuls8
conséquences des excès d'eau tcmporairca gwwant néceas&ter un &r&age, sur
mds, ou même sur riz, dans les a018 dc ty'pc hoLlald6. Elles pourront ccpnati-
tuer IIZI obattiblc 2 des semis tr& pr&ocea (en tnsi pour des riz derriiore to-
mate par eXca@e), pour leSUuel5 1s mabaration aurait lieu avant la fin proba-
ble de l'arr;bt dca pluiea, cn acptcmbrc. (Rappelons que les fortca tcmpk&u-
res et évaporations de mai/$%favorablaa $ une implantation pfiaocc, $ moina
d'avoir la maf'triae delle de l'eau au niveau des parcelles).
- le travail du sol f
Pour la aucccaaion contre-aaison/hivcrnag&, le travail du sol pcut être fait
avant les pluies dana le cas do r&oltea pr6cuccs, comme en simple ctiturc,
m&is le tcmpa d'intervention beaucoup plua court ai on veut terminer avant les
pr&.ere orqes impose l'utilisation d'un mat8riel plua important, ou de façon
culturalea simplifiées. Dans la plupazt dea cas de double culture, cc travail
aura toutefois lieu après leur d6but probable (Cf supra, la Aolte). le nom-
bre tic jours de pluie pendant l'annds cet don16 @II annexe 1.9. ; la tiriode
qui noua intéresse est celle de juin & octobre, où les prkzipitationa sont
significatives, plua particulièrement lca mois dc juin, juillet et ao& pour
les &@antationa dca cultures d'"hivcrnagc". (acptcmbrc et octobre conccynant
les implantations de "saison froide"). Lc nombre de jours de pluie varie pour
ces mois de 16 è Podor, 18 (3 St-Louis et Kaédi, 24 & Matarn, et 37 $ KaJTea et
donnent une première id6e des joura "intcrdita" pour le travail du sol. &,a
il faudrait faire une analyse plua fine, tenant compte de :
. la quantitb d'eau toab6c : cn hivcnpsge, les quantités par jour
de pluie sont cn moyenne de 5 61 18 BUI selon les moia et lea
figions, mais sont tr8a variablca
. ltbvagoration B cctts p6riodc (très faible, las sols vont donc
sécher lcntcment ap&a une pluie.
. le type de sol : en particulier caparcité au champ et perakabilité
qui vont jouer sur la vitcaae de rcawyage; mais auaai la teeure,

36
. l'objectif du travail 4% ml t quel 6tat du milieu vise-t-on ?
MD tmd*m boun &.&
Enfin des pluies tdVes (fh s
ut octobre) ont pour eons6quences
des exeè!s d'eau ou de la bettanc
B prhoces de saison froide
(tomate PaJ: WKaS@e, Ou mk b16 wm~@ 8rlà est arriv6 & Gu6d6 pour des pluies
** ! ï, {, y:, :i
très tmdives) 1'6tude fl+entiélle &e hlr Qccurence a étb peu prise en
4 .,:, ‘. -* 4
compte pour la titermination des dater de mm, et l'extrapolation a d'autres
‘J
1 *: ,-
zones des rhwltats dtessais effe&u6j8 lé pld sou-t en am&as saches, et,
t
&UM la mne nord (Fan&e et Gueux,
. .
<,
-'
t J3lle 8 étb
$R en culture irriguée ap&s des
échw8 mm 1~enrembXe du delta le8
eFAte kt crue n'a pris que tardivement
fk6quentielle aurait d’emblée
AM!tt@ srrrt;ips t
Les rdvmtiaerr, CIUa)Lco?.jtinuentà
~SU&% Or, en aval de FanaJre, on
doit attW%dra la crue pour s
avail du $03 est souvent
d6ja sfircfIl6, et c&u?zlfLd deuJC&vR Ve floux & destruction des sdvtntices
est fBLpodble compte tenu du rrtatbiadel +@mnikLc (le cas SC pk&mnte aussi
-,,
dans la zone amant, g-dl- te$Ve8 ~~r@tep, nais les semis retard&
par dr8 prOb&hM de
6, CU I%I wh#&Qv de mcnces ou de glants). I$n pre-
:2
mièm appmcimticn, cn mat sonri#r+r
2~~ d$e d'axriv6e de la crue et
, _ -.
blT88 @hiUt @OZit i#l
es (la crue d6pendant surtowt des
uta-&jaUan, wa
du t8mgi de pmwtion, cf supra
I'
le b 1.1.2, IlydralO&b). ]F;a CoR8i
.*qps lt&J a@entic~8 oz@+ bas exipkes
'.1
i*
"1_1 c -., .<" ,,,,
."
on @.uviom&ris voisrines des culture8 on peut reprendre le tableau en mnexe
1.9 pour avoir le d&w probable de8 18v6es d*adventiccs (adventices 4 &-
_ :: ",,
j
I;
nation d6panbant arUeSi ‘d‘autres fk&?&%Y 8xcep@, voir & 1.2.1.7. Pour
cd.lee-oi). Pour une annBe oa la 0W 8mhe aEmis date moyenne, (100 m3/c a

38
Afin d’effectuer une comparaison rapide entre les grandes zones climatiques
de la Vallge, nous avons trac6, BUT ILa base des travaux de Dancette, les COU-
bes des besoins en eau et de leur rat~afastion, pour la pluvio&rie de l’an-
née mo~cnne (@riode 31-60) et la date de semis à probabilit6 50 $ (Cf annexes
1.10, l.ll., 1.12, et 1.13. ) Leur utîlîsation a des fins autres gue la comparak~m
son entre stations doit 8tre prudrrrfc compte tenu des impr6cisions dans la
con&ss~ce des besoins en eau des cultures pluviales dans la Val,lGe (extra-
polation de données de Bambey avec des cobfficients de correction selon la
sone, le jp;lW 8011vIIELtr 1.
.Dans toute la zone Rord, $ plu~i
rfo voisine de 300 mm, les besoins en eau
d’un nigbé, la plante la moins exî&sante, ne sont qu’en partie couverts, mais
cette planta à floraison 6chelonn6e produit un peu, SI&C en cas de &ficit
La r6gion de St-Louis, us psu plus
ridionnale et sous influence
littorale, a une @wioIn6trie pr%SqU’aUSsi m6diacre, mais b6nGf’icie d’une de-
mande bvrrparative plus faible (humîdi athmosphérique éle&e), d’os ut~ meil-
leure eauvarture des besoins.
La nature des ~01s favorise l'infîltratîem et lhnite le ruissellement, mais
la RbsCm Utile (R.U.) efh faible (œw&k50 ~I@/DI) ce qui ne permet guihre aux
cultures de sfalimnter pendant les longuclrs périodes s8ches entre deux pluies,
frljquentes en début et fin d’hîmraagr, (#Ze qui correspond à des stades oii soit
1 *enracinemmt est peu dévelop$ I mît ~SS besoSns en eau sont importaPts) .
Avec la variabilité interannuelle dee pr6cipitations (Cf & 1.1.1. et annexe
1.14)) les cultures pluviales ne Oonrtîtumt dans cette zone qu’une oppcatuni-
té qu’il peutAtre int6ressant de I&îr cerbaihes années. Compte-tenu des
faibles frais qu’elles entrainent, mtWe de persans continuent de les tenter,
m&e ei depuis 15 ans les r$sultata sont médiocres (production d’un peu de
béref et de niébé, et utilisation Colme fourragés des r6sidus ou des cultu-
res anortéel).
.Dans la zone de Matam, autour de 500 sm de pluie, les besoins en eau du mil
sutma de 90 jour8 a3nt en gros COIXVW%~~ Les culkwes pluviales prennent donc
UC importt~~ce plus forte dans l e syti
de production des payrsans.
Mais avec les flUt?tUatiOns hdxmmn~rs, leur aucch! reste trh aléatoire.
(avec une sbcurité de 4 an&8 SUT 5 on na peut 8tre sbr que de 350 mm ii Mat=,
c f anneaca 1.14.)
De plus, la remarque faite pour la scme Xord sur l’irr6gularit6 de la r&parti-
tion des pluies a l*intérieur de l’hîvsrmge resta valable ici. Ces périodes
de &heresse p~lOn@&C vont entr&&sr la mort das jeunes plantules (avec
peu de possîbilit6s de resemis VU la dur60 de l’hivernage et la longueur

39
des CyClea), OU l'aV0rtmM!nt ghl&Y&&6 a 1'6piaison-début maturation,accidsnts
Mquents ces dernières ann6es.
A moins de constitution d'importauts stocks de cérihles interannuels, les
systhnes de c!ulturt pluviale sont donc peu viables seuls dans cette zone.
* Dans la son@ de Bakel, 700 mm e!whon, les besoins en eau d'une arachide
de 105 jOUn Sont h!WgCnlCnt COUVWtcB, ce qui laisse une bonne marge de sécurit6
pur les années en dessous de la moyenne. Pendant l'hivernage, les pluies sont
aussi plus tiquentes qu'en amont, t?t 1~ sols ont souvent des R.U. plus éle-
vées (Fond6 en particulier, cultiv@s ici en pluvial). La culture pluvia.J.e dans
cette aona/%h beaucoup plus prod&&ve (quant,ités d'eau et dur6e de lthiver
nage pennattent d'utiliser des cyclerr plus lonas), et beaucoup plus sûre.
. On a considéré pour lhblir ces courbes les années moyennes.
Celà donne des indications comparatives, mais est insuffisant pour assurer
la sécurité de la production. Si on prend comme seuil la rhssite de la cul-
turc 4 an&@ sur 5, les zones de culture sont largement d6calécs vers le
Sud : avec cette akcurit9, on ne peut compter que sur 200 mm environ pour l.a
zone Richard-Toll/Podor, 300 pour celle de Ka&I$, 350 pour Matam, et 500 pour
l'amnt de Bakel (Cf carta en annexe 1.14.) De D&U@, les premicbrcs dates de
semis possibles avec une probabilit6 du mdzne ordre (3 années sur quatre) rnct-
tent en évidence la briévct6 des cycles utilisables dans la partie nord :
18/08 & St-Louis (SO/07 1 an sur 2), 8/O8 ii Ka6di (T/OT), 16/07 à Mata
(27/06), et 8/07 à B&el (26/06) (Cf annexe 1.9,)
Si dans la partie nord, on peut oon$id&er les cultures pluviales
comme pm productives, et surtout très alAatoires, et par là-même wgh&es
(mais pr&sentes et toujours tentées par nombre d'agriculteurs), if. n'en est
plus de m&se quand on considére la aone de Mats&, 0i.I bien que le caractère
fortment aléatoire persiste, les charnoas d'obtenir un rendement intéressant
pour un investissement en argent, et aumi en travail, réduit, en font we
composante tiportante des systhms de production psysans, qui n'est pas sas
interagir avec le systèmt irri@&. (Cf. Ilo 3. L'analyse des systhes de pp-
du&@&
Quant a la sone de B&~el, elle b6n6f$cie d'un climat favorabïe
aux cultw‘erS pluviales,
et le8 poasibilit&a d'axunénagement y sont réduites.
Sa vocation est donc eSSefitiellemt p&Yhle, et l'inté& des cultures
irriguées (sbcurité alimentaire, divwsification,...) ne doit pas faire né-
gliger les possibilités d'améliorer le systhne pluvial, moins Co&eur en
invert imr-ts l

40
L~sJ.inentation de ces euMw88 est assur& par la R.U. des sols
du wsQlo aprbs le retrait de l’inmdatfon ; pour que cette R.U, soit suffi-
s-t remplie, la submersion doit ~\\LMP environ un mois. Suivant la hauteur
et la ped8fance de la ~cltf, les rW exp&oitibles en d&mae sont très
pa&bles,(de 180 000 ha au maxfnws d’apds Sapin et Reynard, & 14 000 en
ig72/73 d’apràs Om, 1980) (Cf 1.2.2.) et la quantit6 d’eau disponible par
Ra cultiv6e beaucoup plus stable qu’a phdsl, (Dans le tempe ; &s l’espace,
elle varie selon les cuvettes, ama la nature des argiles).
Des mesures effeotu6es par Rijks en 1970/71 (ci annexe 1.15.) xontrent que,
m sol nu Bvaporant autant qu'un IQ4b* #ana aa;ote, on a intMt B starttre en
place la culture ie plus t6t psrib2e. (ce qui implique un nettoyage du ter
~II avant la crue). Ce rhltat rejoint aeux obtenus parl’IRAT & R&ai
(Sapin et Reynard, 1968). L’6raporation du sol nu est variable selon les tones
220 mm ?î Kahi 03 les argiles pr6sentent des fentes de retrait impwtantes,
pms faib2e (11Omd a Mchard-ToUs
&m densitbs de semis jouent net-t-t sur les consommations en eau ; aS dose
d’azote S&@A& un peuplement dense (6C x 60) bpuist plus rapidement la R.U.
qu’un peuplement plus lgche (120 x 120), ce nui le conduit & un d&%zft hy&ique
au mcment de la floraison-maturat&kxkB a une 6poque oil&us l’harmattan est
probable (les vieux paysans disent que les jeunes ont tendance à semer plus
dense qu’aur, mais qu'avec ltexp6Piesorr fie z-etienneat ii des densit6s plus
fa%bler),
Un apport d’asote important (200 II), permet à la plante de mieux utiliser
la R.U.(enracinestent plus profond probab2e), et de satisfaire des besoins
en eau plu8 6lepés (dklopgoaaamt 6
atbf plus important). (Sapin et
Reynard, 1968, ont obtenu de bons r$rultrfs avec des doses ds l’ordre de
35 uni*/hr1.
Au total, bien que l’eau ne soit pas arftrisbe, on peut jouer sur l’eau \\rti-
lisable par le Peuplement (et donc 8tzr les randemmntr) à travw-8 2a rapiditkt
de mise en place, la densitb, le sarelo-binage et la fumure asot&
Ils ont rW%ut &6 $tudi& par Rijka, qui a fait des mesures pendant une
à trois a&~ selon les culture8ke d6tai.l des chiffres est don& en annexe
1.16 B 1.18).
. Le rie : Cette plti4 B m ryrt
racineire superfioiel (sur-
tout sous submersion), $ faible pttudr de succion. Elle est peu apte d2is le
stade tsllage $ slrsmonter des stress hydriques importants. Toutefois, en
dgbut de v(rf&ation, il semble que de8 rtreas hydriques prolongés (un mis

41
sans irrigation) entraineut surtout un retard dans le cycle plus qu’une chute
totale du rendement (Thon That Trinh, 1976
Courtessole, coam~. Priv&e).
Les besoins globaux sont (Illevh, 1100 B 1700 mn, et une alimentation
réguli@re doit être prevue ; la rub8aarsioa n’est pas indirpensable (elle est
difficile & maintenir sur sols Fond@), mais elle facilite le contrôls des
adventices, st permet de lutter contre les reswntees salines (surtout si elle
est a68oci86 B un rlreau de drainage) ; elle assure de plus un volant de se-
curité, non négligeable vu la maîtrise actuelle de l’eau dans les p&rimitres.
Les pluie8 assurent un apport int#rarrant dans les zonas amont, lorrque les
cycbr cokident avec elles. Ainri 8 Mata& un semis fin Juillet a68ute uns
meilleure satisfaction des besoins en eau @ce aux pluies qu’un rd.rr fin
Juin, en moyenne, mais les probabilit#r d’avoir 3 apporter de l’eau sont plus

fortes. Au total, c’est avec le semis le plus pr&oce, fin Juin, que l’ou
profite au s~&mus~ de la pluie (Mîeye, 1982).
Suivant les syrtemes de culture pratiques, les besoins en eeu pauvent varisr :
- 11 y a peu de diffirenee entre les be8oins du Repiquate et du remis
diract, mais il y a dbcolage dans l’apparition de ce8 beroins ; la pbpinière
(durbe 3 seswfnes snviron) demande peu d’eau, mai.0 le8 be8Oin8 inrtantan86 au
repiquage 8ont tr&s Blevts8 ; de plus, le cycle est légerelwnt rallonge, 7 B
10 jours, on bconomise donc qU’enViX?oU la moiti8 du temps pas88 en p8piniere.
Au total, l’Économie d’eau permise par le repiquage est faible 3 90 snn en
moywtne, que ce soit en hivernage ou en contre-saison. (Rijks, 1976)
- En contre-sai8on froide, (remis en noveske), le cycle est allonga,
d’autant plus que les temperatures de l’annde sont basres, mais les coefficient6
cul turaux K’ - ElM/Ev.A (cf 8upra) ront faibler, car du fait de ces temperatures,

il y a peu d’activit& physiologique, et la prkmde de v&g&tation reduit la tur-
bulence par rapport au bac “A” ; B cette bpoque les évaporations potentielles
sont faibles (en liaison avac le8 valeurs des tentperatures et de l’ensolrillearant).
Le6 tOtAUX 8Ont doKK! pet3 l ugPcrnt(l8.
- En contre-saison chaude, les cycles ront egalement rallonge8 par des
semi prbcoees (cf supra) ; le K’ ert voisin de celui de contre-saison froide ;
le cycle art moins loug, mais 1’tTP
ert plu8 forte.
4 Il en rerulte que, 8i l’hivewe ert plus intlresrant pour 1’15conomie
de l’eau, 1150 anu 2 ISO, les deux contre-srfsons sont B peu prer iquivalentes :
1720 ,+ 200 sn saison froide, 1700 ,$ 200 en saison chaude. En double cultura,
l’utiliration des trois cycles permet (entre autres) un etalement des besoins sn
eau. (avec les variation6 du niveau de l’eau, le pompage coQte mine cher en
hivernage, puis en saison froide, qu’en saison chaude).


42
A ces besoins en eau, il faudrait ajouter toutes les pertes dans
le r&eau, le drainage Eventuel, et la poursuite d’objectifs particuliers
(lutte contre -le sel, contre les adventices, volant de sécurité) nécessitant
une mabtmd.on, qui peuvent repréeenter des postes cotieux, en sols légers.
Rotons enfin que la prlhsence d’eau dans la parcelle ne garantit pas
une satisfaction totale des besoins pour autant : quand les besoins instantanés
sont importants, la circulation de l’eau peut-&tre insuffisante : On peut le
noter lors des vents de sable trbs secs de saison chaude
en particulier (brû-
lure de la partie au$rieure des feuilles). Lucido (1976) estime que le déficit
commence pour des 6vaporations sup&ieures à 6mm/jour (sur la base d’un rende-
ment de 5,5 T 8: 3 mm/jour, on aurait plus que 3 T b 18 mm/ jow.
. Les autres cultures : leurs besoins sont nettement plus faibles,
en relation avec les K’ , la duree des cycles, et les périodes de culture (con-
tre-saison froide ou hivernage). De plus la submersion continue n’est pas pra-
tiqu6e (seul le riz la supporte).
ces besoins vont de 560 mm environ pour le sorgho, à 650-700 mm pour le blé
et le ma,&, et 870 pour le ni6b6, en saison froide. En hivernage, lee besoins
du mafs sont ii peu pras identiques (et il en est probablement de m&me pour le
sorgho). Les besoins du niébé, 740 mm, sont plus faibles qu’en saison froide,
mais restent les plus ble& (toutefois les modalités d’irrigation de cette
plante sont mal connues ) . Le blé n’est pas cultivé en hivernage (cf contra&
tes de t
ratures ) .
POU~ la tomate, qui a un cycle beaucoup plus long, 200 jours environ, nous ne
disposons d’aucun chiffre ‘.
Comme pour le riz, il s’agit de besoins nets, sans les pertes et
les consommations annexes ; de plus, les besoins varient dans le temps, et sont
donc probablement modifiés lors d@ d&%lages dans les cycles. On note aussi
que pour les fortes évaporation, la disponibilité d’eau dans le sol ne garantit
pas une satisfaction totale des besoins, Ainsi, pour le mars, Lucide ( 1976)
donne 13mm/jour comme seuil b partir duquel les rendements chutent fortement
dans la phase floraison-maturation (et donne une corrélation de O,g8 entre
rendement et &aporatiOn en contre-saison, o,88 en hivernage).
1.2.1.7. Autres contraintes du milieu naturel en liaison avec le climat :
- tip&dateurs e t para&08 t
, les oiseaux : les ti@ts avant rkoltes se rencontrent toute
l’année, et le gardiennage des champs, irrigu& ou traditionnels, est toujours

43
indispensable sous peine de voir les Hkoltes totalement dgtruites (voir temps
de travaux au 8~ 2.) infra). Mais la pression est nettement p:4:' fwte en sai-
son sèche qu’en hivernage, 03 les graines sont abondantes dsns le aigri. Les
principales espk?ces sont des moineaux, tisserins, Euplectes (et QI,@& au Sud).
l'effarouchement avec des canons b ewbure est peu efficace ; les destructions
de dortoirs par traitements a6riena le sont beaucoup plus, mais elles sont trbs
onéreuses 5 le gardiennage reste la m6thode de lutte principale.
Four le sorgho, le6 attaques sont t&s fmportantes,et on doit pmtbger les par
celles avec des filets en station de recherche ; (sorgho irrigu6) ; cela est
impossible en casiers paysans, et les teahniques du waalo (protection gpia par
6pis en les entourant de pille ou aww 2.a demihe feuille) ne sont gu&re
transposables en irrigation, 03 les danait d'bpis sont 5 à 10 fois plus fortes.
pans le WR~~O, RWUA e% Sde, 1981, ont not6 que les attaques,
surtout dues aux moineaux doge, sont ooncentrées sur le stade Laiteux, et tou-
chent plus le8 petit6 épis que les gros (le8 sorghos de casier ont de petits
&Pis), les bpis blancs que les 6pirs rouges, et les bordures que le centre des
parcaUl86.
Les &&8 sont variables (15 5 80 5 des $pis attaqub, soit1 à 30 $ de d@ts,
10-11 % en moyenne), en particulier selon les zones. La protection par emmail-
lotage ramhe les d6&s 8 environ 5 % (contre 10 % en moyenne g6nbrd.e)
Les ctd.tuHt~ de mLaf8, d l'6pis est prot6g6 par les sp%hes, sont
peu atteqde8 (sauf peProquets en sdaon dche).
Au sd8, ce sont surUu2 lim oultupe de riz s
es en pr6germ6
que peuvent détruire, toute l'annge, wr2;aines mkces (chevaliers combattants
ou canards et oies suivant les saiaoW3). Les canon8 semblent plus efficaces
pur ce8 018eaux, mais les attaques nocturnes (canards) sont difficiles à con-
t&ler . Cela concerne surtout les sones 6cologiquement favorables (autour du
lac de Ouiors, et dans le delta).
. 1~8 dfhft : des invwfons spwztaculaires de rata ont eu lieu
il y a quelques annbes, et l'état glftnéral des p&imktres n'est pas Étranger à ces
acoid8H8.
Deus 1~ zolle ama+ on no%e de8 incursions de singes, phacochères
voir 618phants, en saison sache prînaiptlment. Celà reste nggligeable par
rappmt uux d6&te des oiseaux.

. insectes et acarienr t
Les cantharides et les saut8riaux sont relativewtnt abondants en
fin d hivernage (septembre-octobre), et provoquent des d6gbts sur les cultures
pluvialea (IX&~ sorgho et ni6b6), ou irriguks (mafs et sorgho a
en juUat1
qui eiv&nt en maturation à cette Bpoque. Les d6gâts concernent aussi les p&
pini&es de tomatea, et à un d6gr6 m6k&'ke (car souvent sexdes plus tard), les
jemer aptes de SOZ@O et 8143[8 & 8&5n froide.
Les attaques de foreur de t%&es (@m?es Maliarpha et Chi10 ;
T. D?#E' 1979), OU %O=r", flm
de d6foliateurs, ont lieu sur riz et
m!l%~ dfhfvarPsge (et parfois es raison r&ehe). Ces attaques sont spectaoulai-
ms, mais doivent laitre replac6es par rapport eux rrutres contraintes limitant
les rendamaSnt8 (cf il 2. infra), baruooup plus %mpo"d;+ntes sur l'ensemble de
la SAED. Des moyens de lutte chimiques, px4kwtifs ou curatifs, existent.
DM attqm8 de suceurs (Aleurodes) et d'acariens ont &tG not$es
dans la moyenne vall6e en contm-sdaoa ohaude de riz.
Sur la tomate, H6liothîr am&&a faits des d&&s, parfois impor-
tant.,8 (dans l'ensemble la pression est sx&ns forte que dans les autres r6gions
du S&&.@l). Des traiteaents effiC?a@ir existent.
-maladies t leslnktrdlrr
iques, bact6riennes ou viralea sont
pratiquemmt absentes du Fleuve sur le ris, en liaison avec la faible hygromé-
trie. Quelques cas de strayure et de i3i8trissemmts bactériens, ont &é notés
par T, DIOP, 1979, dan8 la xaoyQluarr dber
pou le &s et le sorgho, le Cha&os et les pourritures diverses sont un peu
plus abondrrnt
en hivernage hais leur culture a surtout lieu en saison sC-
I;
che) ce qui peut conduire 3 d6cUer les oJpcles pour 6viter les maturations en
s,otkt ; avec les cantharides et seuter&wx, ccl& conduit $ un compromis avec
des semis fin juin. (Lucide, 1976). En saison sache, Ruelle et Semaille, 1981,
ont notic le charbon 2i l'état endémique (2 $ des %pia touchgs) dans les waalo,
- c'est surtout pour ler iQ
qjte la pr6sence d'insectes et
de maladies peut conduire (r des
On8 dans le calendrier en l*absence
de t~tements, les contraintes cX
fques elles-m8mes n'&tant alors plus
seules k jouer (tramux de Van
à liatlga 3 les calendriers sont donn6s
en annexe 1.8.). Sur sols sableux bunairur (cette culture est actuellement
trEs peu rgpandue 4Diol et Savoi&r&@-), les &Modes conduisent & l'introduc-
tion de plantes comme l'arachide daus les successions. $Reynard, 1981)

45
- Pour les cultures c&6alitbres les oiseaux sont de loin le prin-
cipal ennemi., et le niveau d'infeetation des autres d6pr$dateurs, insectes
en particülier, justifie peu l'adoption de méthodes de lutte coft%ua%s (chi-
miques, sauf fortes infeetations loea.l%s), ou imposant des contraintes au
syst&ne de culture (destruction d%s r6sidus de ri&olte, semis groupés, mono-
culture à Mt%r).
V. GERIRI, t983, ai@W.e que les oondittions écologiques actuelles de la val-
16e sont t&?s peu favorables .& un d6velopperaent des degâts causés par les in-
sktes, qui peuvent &re présents, mi& les populations rertent faibles ; une
modification de ces conditions sera probabl%ment induit% par l'extension des
surfaces irriguées (hygrom6trie plus forte), mais celà concerne 1% long t%nna ;
pour l'instant, seul un suivi de l'gvolution des populations apparaet nécas-
saire.
- Les adventic&s : Beaucoup prhentent des phénomanes de dormante
en saison sache, et ne lavent qu’a partir de juillet.
les infestations d'hivernage sont MajoUrs sup&ieures à celles d% saison sè-
che.
L'absence de certaines adventices, difficiles à éliminer comme Ischa%mum rw
g0aum ou le riz sauvage, en saison &Ch%, peut étre a la base de mkthodea de
lutte contre elles, si on dispos% de L'%au pour décaler les cyclss.
Le problbe plus g&&ral des adv%ntic%s sera analysg plus loin au5 2 ; notons
seulement ici que l'enherbement des p&im&res, dans et hors les parcelles,
ne constitue pas un facteur favorable & la maftrise des ois%aux, des insectes
et des
adiea .
1.2.2,
- Cultures de d6crue o la surface inond6e chaque année dans le
wB&lo, at cultivable en dkue (Un mois de submersion) est très variable :
Sapin et Reynard (1968) donnent une surface maximum cultivable de 180 000 ha,
1'~ (1980), 125 000 ha ) Va&e 72/73 correspond au minimum des surfaces,
avec 14 000 ha ; en année moyenne, Comme TO/?I, elle est l'ordre de 100 000 ha.
POU~ quelques annges pr&6dentes, on dispose de chiffres (OMVS 1980) : 82000 ha
en 73174, 29 000 en ?UT~, 15 000 8#~ 77178, 55 000 en 78/79.
Des caract8ristiques de la crue et la part des différentes unit& morpho-
pddologiques (Cf page 17, 18, 19) dbt%rmin%nt les surfaces exploitibles par
&ion. Pour la crue de 70/71, Leriaollai~ et Diallo, 1980, donnent les
chiffres suivants (arrondis à la o%ntain% d'hrctgree) :

46
aval de S&el :
.3 200 ha ;
Bakel-&tam ;
32 300 ha ;
Matam-Kaédi :
27 200 ha ;
Kaédi-Bogué :
2> 700 ha ;
Bagué-Podor :
25 300 ha ;
Podor-Rosso :
i5 600 ha ,
en aval de ROSSO, la salinité des terrains, et la faible amplitude (et durée)
de la crue, ,atxquelsest venu s'ajouter l'endiguement, font que les superficies
cultivées sont très faibles (sur berge de marigots)
- Autres ressources naturelles : la faiblesse persistante des crues des 15
dernières années entraine une évolution notable de l'écosystème traditionnel :
l'alimentation en eau de la forEt de gonakiers est insuffisante (évolution
accentuée par l'hommej, les surfaces des paturages de décrue sont réduites, les
ressourCe5 piscicoles ont fortement dimlnuées,
- les conséquences pour l'agriculture irriguée sont nombreuses :
. le marnage, plus ou moins important selon les régions (il diminue
en aval, cf
3.3.2.) induit des contraintes pour le positionnement des pompes
(bac flotttants en amont), et de grosses différences saisonnières dans la hau-
teur Manométrique,
Totale (c'est en hivernage que le m3 d'eau pompé est le
moins cher)
. En hivernage, l'eau douce est abondante partout.
, En contre-saison-froide, les cultures sont limitées, dans la haute--:
vallée et sur la Palémé , par les faitles débits ae février-mars, Les quantités
d'eau disponibles sur l'ensemble ae la vallée, permettraient de cultiver 30 à
100 000 ha pour cette saison \\OMVS 1980). On est encore loin de ces chiffres,
,En contre-saison chaude, les débits d'étiage tr& réduits limitent les surfaces
irrigables entre 500 et4000 ha (OMVS, 1980) (non comptées les réserves accumu-
lées par barrage sur le lac de Guiers,),
chiffres qui peuvent être rapidement
atteints.
v Dans le delta, et la partie aval de la vallée, la remontée saline
limite fortement les possibilités de contre-saison, même la contre-saison froi-
de $. Dagana, pour laquelle/.Lf8ficultés
3"
de pompage des dernières années étaient
prévisibles si des seuils de risque plus bas, et non des moyennes, avaient été
considérés.
, Dans cette même zone, ce n'est qu'après le départ de la langue
salée avec le début de la crue que le pompage pour la mise en place de l'hi-
vernage est possible (cf dates en annexe 7.2.1.) on a vuque les
levées Sous pluies avant la crue étaient trop risquées pour permettre un semis
de riz , mais avaient une fréquence assez élevée pour que l'envahissement des
parcelles par les adventices ne soit pas rare.
De plus, ces mises en eau tardives augmentent pour les cultures
de riz les risques d'avortements dus aux froids & la floraison.

47
l
Le pompage est indirpœwable si on veut mslltriser la fourniture
d'eau aux parccllcs, m&w en plein4 cru4 (la aussi une étude fr6qucntielJ.e
aurait montré que les risques d'6chec cn irrigation gravitaire sans pompage
n@gtai~t pas nbgligeablc, avant Ier acdidants du dgbut de la dcrni&e pbrio-
de sache). Un exemple des zones do&zaXlee par la crue (et par pompage) en
gt,m&e s&chc est don116 WI ~UUM?XC 1.23, (1981 à knldoum).
les 15 dernihes amdo ont conj@g&es les dhruee pr6coces
l
et les crues tardivce, favorisant des remntée@ lointaines de la langue salAc,
retardant les implantationa, limitant lers contrwsaison8, augmentant les HMT
et &MI~ 14 ooûe de l'irrigation.
La r@$tition de tel146 annktr ast exceptionnelle, mais on a
aussi probablement Bté trop optimiste cn barant les amménagcments sur les
crues des ann6cs 50 et 60, alors que des sgquences saches avaient &Q cnre-
gistr&s au d&ut du sikle et dans les ann6es 40. (cf annexe 1.22.)
. Le eroiacmcnt dce dfvmues eontm&i.ntea hydrologiques conduit $
un zonagc de la vallkc selon les sairons de cuiturc actuellement polrsibles :
+ le delta, oii une seul4 aultwu e$t possible, en hivcrnagc, après
l'arrivk (tardive) de la mue (Saison froide possible sur de
feibles mrfaees lb 03 OR p4ut garder dc l'eau douce dans un
nlarigo~ 1
+ la zone en aval de Irlianga, où sauf pi6geage d'eau douce (Lac
de Guiera, Galenka), 3.a saison @aude est hporsible B rgaliaer ;
la saison froide connait des proIU&ncs dus à l'arritio de l'eau
eal.60 cn fin de c
hmd
+ dc %nga $ Kagdi, ltcau douce egt dieponible toute l@annéc, et
pennef donc tous les 44&4ndri4rïrz (mais 148 r6scrvca ne sont paf4
ir&puisablcs, cf 8Wf4444 irrige?@cs supra)
+ de &&a $ Babcl, ~Y4n;uarr et syhon froide sont possibles. Les
cultures de saison ohau69.. sont Zimitée~ par l'&iage, qui ne
laisse gue quelques f0&68#4 4% br+s de makigots ; ils permtttent
toutefois de démarrer 168 cruBures avant l'amide de la orue
(p6pinfèr44)
+ dam le haute vall6c, en spsrtnt dtt Bakcl et sur la Fa&né, sauf
pi6gcagc localia6, 14s niv4w~1~ d*eau en saison s&che sont très
réduits, et obligent paFfoh3 & choisir (pour le m8me terrain)
entre l'hivcrnagc, OU une dron froide pr&oee.
TJa mise cn oeuvre des barrages modifiera progressivement ce syst$Zme de contrain-
te, jusqu'a la I~V&? totale (YWS 19!?5 7) des aontraintcs de disponibilité (mais
le poarpaga daraaurera n6otrerzrire).

48
1.2.X Contraintes et facteur% f'amrsblra li$% à la nature de% $018 :
1.2.3.1. Pour les cultures traditi~es :
lkns chagu% type d*unitb 8wpZwp@ologigue S*e%t dif35rentid
un (ou d%~) %y%G?%w particulier, don* l8 rua&r% peut varicsr d'%3nont %n
aval, Cette diff&entiation des syat&ea de aulture s'est faite surtout
àpartir t
+ de la cote des terrains/crue (et &@aphiqument/pluie)
+ de leur réactiOn/eau : R.U., p%r&sbilit6, prC?%once de gleys...
+ de leurs caractéristiq,ue% de "iertilit6" : salinité, matihre organique,
autres 6l&rmts, niveau d'infestation par les adventices (en liaison
Crue8 et pldae)
+ de ltimportance relative de% diffkwnts type% de terrain dans la 2011%
(W variations paea 17, 18, 19).
Sch&atiqu&ment, les terroirs suivzMS3 peuvent 82x3 disticguk3 : (voir plus
loin les syst&ues traditionnels k+gaIlument)
" Le Jecri, 09 les terres sant abondmtea, faciles à travaillep (&able&)
et per&ables, est cultiv6 sous pluie (mil, nigbé, béref ; plus sorgho et
maffs en %mont) ou lais86 en paturages naturals (pour l'hivernage et le début
de saison akhe)
* le Waalo, dan% lequel les Kollad6 (Bing. Kollengal), cuvettes dgfrichéea,
sont, cultivées en d&rue (sorgho et nigbé ; maïs sur Walléré en amont) ; la
P..U, forte (pour la til6e) et la crue annuelle garantissant 2 ces terres
des rendements assez stables. Le reste du Waalo est laissi: en friche (patwa-
ge pour la saison sèche, et for& d'llrracia).
. Les mares (Vindou) sont souvent laismrdes en paturage ; en amont, elles peu-
vent parter du riz au centre, et des cultures de décrue sur les bords (sorgho
. Les Pale (sing, Falo), berge% du fTl.auve, aux terres sabla-argileuses bien
alimentée% en eau, portent des jardins (mass, patates, nigbé, tomates,...)
les tii.aCr6, 6Ont CIiktivés en BU&S et niébé, oii laissés en for@t quand l'hy-
l
~~rphie est trop fkwte.
. Les Pode (sing.F55&5), terre% de texture moyenne, sont cultiv&% en decrue
ou en pluvial selon l'importance de la crue et du ruisselement. Peu prisées
en aval de Matarn (03 le Waalo e%t vaste et la plwiom$trie reduite), elles
sont alors souvent laissées en friche (surtout depuis 15 ans), 03 portent
parfois mafr, sorgho et coton.
A Bakel ce %Ont les meilleur% 801% de culture pluviale, grâce à
leur R.U. (supérieure à celle de% ilOh gravillonnaires du diéri), et aux
appoea d'eau par Fui%%ell@ment.

49
. Le Jejegol, gravillonaire, est peu utilisé (pssudo-steppe arbustive). par-
fois, il est cultiv6 comme le Rmdé, en profitant de l'eau d*&andage du
di6ri (pC#k6).
1.2.3.2. Pour les ams&agements :
. d'une façon g6n6rah6, la topographie est assez plane, sauf
&S les zones marginales, mais ne permet pas la malitrise de l'eau swm
travaux (planage, diguettw)
. En relation avec la crue, on a d'abord am&nag6 les sols des
cu-tdtm, submersibles sans pompage, mais devant être endigu&. (Grands MI&-
wp
%a du delta et de Gu6d6).
Avec la g&&ralisation du pompage, on a pu leur adjoindre des
ZOZMS de Pond& (nianga, Jkgana)
. les petits pkrimèfres se sont d'abord développés sur les fon-
dé les plus hauts, & l'abri des crues actuellp;,,et $ proximité du fleuve
(ou marigot), sur des terres qui de! plus n'ataient plus très cultiv6ss
(cf supra). Ils descendent actuelleusent vers les sols de faux-Hollald6,
avec des endiguements sommaires. Ils ne sont pas & l'abri de fortes crues.
1.2.3.3. Pour les culturcss irrigu&s I
La dtriee de l'etm VFL f'dre appbraitre des contraintes que
les cultures traditionnelles n'ont que partiellement r6vélées. Les appel-
lations vernaculaires ne rendront donc qu'imparfaitement compte des diff&
rente de comportement entre les types de sol vis 8 vis des cultures ir-
riguéee 4
La claseification pbdologique, bas&e essentiellement sur la
pédog&dae, est d'une utilisation d6licat.e pour discuter des contraintes,
car la relation avec 1~s caractks physico-chimiques des sols est parfois
l&?he (ef gammes de texture par classe page 21).
La SEDAGRI (1973) a tirSir $ partir des cartes p&ologiques
des cartes d'aptitude 5 l'irrigation au 1/50 OQO', basbes sur la texture
(grossière, moyeu@, fine ou tr&s f%ne), la salinité (seuils de @,5 et
1.
i3 l'extrait l/FOe), le draina
(nécessit6 et possibilit6) et le re-
lief (difficult68 d'ammgnagement). 3 classes de sol ont été ainsi d$finies ;
1, sans contrainte i 2, avec contraintes mineures ou modifiables ; 6, con-
traintes majeures rendant l's.m&nagarn(ernt peu envisageable ; ces classes
sont doublges $ chaque fois, d'une classe parralèlle, rizicultivable (1R
comme 1 mai.8 tr8e argileuse, 2R comme 2 mais l$g8rement sal6e drainable,
6R aals trèe sa& a drainage diffieils 03 seul le riz serait cultivable

si on pouvait d&mler).
La cissaification gr6eise et lee rurirrcres pqr classe soat donn6es en annexe
1.30 et 1.31.
Une telle clsaeification, à cette Qobelle, concerne surtout 1'
qui &At choisir des sites et f%.mr des priorit6r.
Pour l*ag;ronome, qui doit ensuite ut;ilieer ces terrains, les clssaes ainsi
d6finies sont trop vastes, et pour certain8 critiores, la variabilité ints8
est aussi forte que la variabilft6 inter-claqse.
11 est donc n6cessaire de revenir aux csract&Gtiques de base dea terrains
pour discuter de8 contraintes propres à chaque type.
On doit tout d'abord s'interroger sur les primipales exigernces des cultures
irrigu&w dans la -16s par rapport au 601.
- la R.U? : Lee besoiru en eau deB plantes sont tr&s diff&mta
selon les esp&es et l.ee misons! (cf rsupa), La R.U. sera donc pI.us OU 8loins
vite épuia$e. Rappelons qu'un rie conmme en moyenne 10 B 15 smu/jour, les
autres cultures (ma%, bl6, ~orgh0~..,) 6 à 1Q mm/jour.
- les ex& d'eau : la plupart dea plantes ne supportent pas
la eubmersion, ou un engorgerment prolon& du profil, que celà pronque la
mort de8 germes ou de8 jeunes plantuler, l*e@hyxie racinaire, ou un d&ye-
loppcmant des maladies. Le bl6 et la tomate sept en particulier t&s eensi-
bless B CQIBW&& d'eau, le mas5 et le raorgho un peu moins.
Le ria supporte bien la submersion (sauf prolong& $ la levée).
Le ntdntien d'une lame dyeau peut-litre recherché pour la lutte contre les
adyentices, contre le sel, ou c
v&u& de abeurité garantissant une 6a-
tisfwtion des besoin8 mieux que la eeule R.U. Mais il n'est nuement in-
dispsnaable.
- 1s fertilité chimique I elle peut constituer une contrainte
mjeure, comme les limites de pH critiques (inf!Srieur b 4,5 ou sa+ieur $
0,5) ; ou 1s sfilinité (pour Le Bswq, 1980, on peut consitirer gue seule
la riticulture est posaible au dela de 0,5 &OS à l'extrait l/r m Lira ren-
dements en riz baianent de 10 % a partir de 0,6 mmhoe, 25 9% ii pwtir de
o,g5, et 50 $ $ partir de l,l, 1s limite absolue considZ%e étant 2,5 pour
Berstein.) OU enco~ la Stifste-rlkbf2tion OU la carence totale en un 616ment.
Plus f+dqwmment,
il sf8&t seulemez4t de pouvoir satisfaire les
besoins des plantes. pour le ria, CIIIlMLFd, W8, Donne les chiffres suivants
(Jays, à Fanaye) en kg/ha :

51
+
Rcndanamnt
Rfourni
Exportations grains
P a i l l e
18
P
K
N
P
K
3400
100
37
15
23
50
t2
120
7000
200
5 8
19
28
90
16
186
Pour N en quasi totalit6, et poux P et K dans une mesure bien moindre, les quan-
tit$s disponibles sont insuffisantes, mis la fumure peut corriger faoilmnt.
- les poesiblit6s d'enmmjslawrnf :
le sol constitue d'abord un support physique
; la qualité de l'enracihaPa%nt con-
ditionne aussi l'utilisstion de lveau et des 616ments minéraux ; on recherche
donc un enracinement profond, @t explorant tout le volume des horisons. Mais les
cultures irrigu6e ont à ce sujet des exigences moins importantes car avec la
maStrise d@ l'eau, les apports peuvent bftre r&lbs de façon à remplir la R.u.
avant qu'elle ne soit bpuisée. Un enracineatent superficiel obligera toutefois à
recourir B des fréquences plus rapides (donc plus cobteuses) et a-tara les
risques en cas d'assec prolon&.
de
Pour les &&nents min&aux, un enraoinement profond permet/mieux tirer partie
des ressources du 801, mai.8 là aussi, la pratique de fortes fumres (apportQes
dans l'horizon superficiel travai216) pernet de relativiser cette exigence,
La profondeur d'enracimmentd+nd :
. de l'#q$he CultiYée
. de la @mw?ture, initiaile et modifiée par l'action des outils,
de la submersion, et des cultur@s préc6dentes, plus ou moins selon sa stabilit6
(et plus prticulièrement, ce sont la pmosité interne et la fisauration qui vont
jouer)
. de la texture et de l'humidit6, qui vont pemettre ou non aux
racines de cohniSer les 616nentS structuxaux. Les tol6rances par rapport és
l'humidité du 801 diff@knt selon 1eS erphes, les contraintes seront moins
fortes pour un riz, qui Supporte la submersion et pourra donc profiter de la
plasticité induite par les fortes humidit68, que pour un mafs ou une tomate pour
lesquels les racines ne pourront se dkelopper qu'a des humidi+& plus faibles,
consspondant a des cohésions pius fortes.
de la P&ence en proaOnd@ur de couches à forte
l
asphyxiées (nappe) ou très salées.
- il faut ajouter, jouant indirectement sur le peuplement véi&tal,
la réaction des sols aux travaux (cohgsion aux différentes hunidités, vitesse
de res8v(y&fle portsnce).

52
Face 18 ces diverses e3Aganoef5, quelles scmt Les contraintes et facteurs farora-
bm ae8 80x8 de la vsllée ?
:
. la testturat, dont a6panbnnt 381 plupart af3s autres csratstère8, SSt
~urtaut liée à la granulométrie ici, oompte tenu aes faibles taux de matière
organique, Ces textures ont été prhntbes au $ 1.1.3.) Rappelons que sur le
Diéri les textures Sont grosei&?es, auT les pxdlo elles sont fines a tr8s finea,
et sur les Fond6 la gsmme est tr& large (textures moyennes)
. La LU., en mm/m, a
e avec la teneur en argile + limon fin,
(na mati&e organique est trop faible pour jouer un râle)
Elle peut varier en profondeur, Stiut en sols Fondg, la connaissance des hori-
zons sous-jacents sera donc indispensable $ la d6termination de la R,U,
Nous donnons ci-apr*s les RU de quek&tes sols pour 60 cm de profondeur (souvent
atteint par les racines) et les ~q~n~es d'irrfgatiun qui en d&oul.agat :
(en mm et en jour)
sols
R.U. (1)
Riz
ws
Bivernage
c. saison
Hivernage
0. saison
Diéri et
10-30
terrasses
w
'93
393
290
Fond6
30-50
4,u
297
42
4
Vertisols
45-60
5 8
3,6
9.2
52
D'une façon &nh?ale, les sols de la vall6e &tant dkloppés sur des d6p8ts al-
luvia= sans horizons indurés, il nIy a pas de limite physique à l'enrae$nement.
SW les Eond6, la R.U. est très variable, selon la texture, et la nature des
horizons profonds (sable, couche d'argile compacte, salure, nappe)
Sur Eollald6, l'enracinement peut-h?e limité par I’appawihion de gley, parfois
salés, ceci surtout dans le delta OÙ la nappe est peu profonde (La R.U, peut aus-
si chuter si le sable apparait rapidement, ce qui se rencontre dans le delta).
La p~%enee de la nappe 3 faible profondeur peut aussi, si elle n'est
pas sal,ée, contribuer $ l'alimentation d&la R. U. pa,r c~$lJ.~~6.
. la per&abilitk :
Bien que des recouvrement6 etistent, les classes de perméabilité
correspondent assez bien aux classes de texture
: la perm&%ilit6 diminue quand
la texture s'affine (voir chiffres en annexe 1.29)
La porosit$ structurale joue aussi. Et l'irrigation peut la modifier, en degra-
dant physiquement la structure, ou par dispersion des argiles sur certains SOLS
1,1) i;‘après SEUAGRI 1973 et LE BRuSQ 1980

53
(Of s%%diwq fnfra).
Comme pour la R.U., 1~0s caractéristkquer dee horizons sous-jacents ÿ?!@impo&antes
(consommation en eau 6levGe quand ils sont sableux ou formation de nappes per-
chées et drainage difficile si ils sont #WgilSuX). Les variations de la per&a-
bilité en profondeur pour quelques sols sont donnk en annexe 1.28.
La per&abilité joue sur la vitesse de resruyage (excss d'eau), la posaibilit6
de drainer, de maintenir une lame d'eau, et sur le choix du mode d'irrigation
(submersion ou aspersion).
Les variations entre les différents typer de sols de la vallée sont importantes :
(vitesses dginfiltration d'aprss I.S.R.A., 1976, et Le Brusq, 1980).
Les sols de diéri sont trb pmdables (15 à 45 cm/heure) et drai-
nent bien. Il @n est à peu près de m&na pour lee sols de terrasse (25 cm& envi-
ron), qui peuvent mal+& tout p&senter des engorgssnonts en profondeur.
Les sols Fond6 ont des cox@wt~nts très hétérogènes (tenture de
surface 9 et de PPB@ondeur)&v@e la f'orsastfon possible de nappes perchées et
dlécoulementslatéraux quand il y a un% arg%le en profondeur. Les vitesses va-=
rient de 1 à 40 cm/h.
1;Ea ~018 hollaldé, dits % drainage externe nul", ont une pe&abi-
lit6 très faible, liée 8 leur texture fine à très fine. (0,6 cm/h) On note sur
ces sols une permGabilit6 Rtgace en dGbut de eruàmrsraion (5cm/h), l'eau pénétrant
par les fentea de retra&Q qui ae referment repid,ement.
. structura et porosit6 f
En sols sableux dunaires, la porositg est élevk et la coh&sion faible, malgré
le maasivit6 du profil.
Ltenraeinement est facile.
En sols plus lourds, la coh8sion aupmh+ et la colonisation du profil à faible
humidité devient difficile, surtout Sur Rollaldé (dans les horizons de surface, 1
l*enracinem@nt se d6veloppe surtout dan!8 les macrofissures, et ce n'est que plus
pro&nds que l'humidité permet la colonisation des él.&ents structuraux ewr-&ne.)
Les poasibilit6s de modifier le strwture eont liles ; la stabilité btrwture,le.
Les Xe (Indice d'Instabilité structurale de B+$ain) ont &té mesur& par la
SEDAGRf (1973). Ils sont toujours &bY6S (ru$rieurs à 4), et les sols de la
vallée sont donc toujours instable ou tr& instables quelque soit leur nature.
(rhsultats d&aillés en annexe 1.28,)

54
Sous submersion, la structure se ddgrade rapidement, et les structures massives
Bont *équentS, d'o8. des densités apparentes (da) élevées : 1, @j pour les Fon&,
'1,1953 a 1,80 pour les Hollald6 en moyenne. (SEDAGRI 1973)
bes st~-~~tu.res massives ne sont toutefois pas forcément défavorables, l'humidité
pouvant Permettre quand m8me un bon enracinement.
*pH: ils sont tr8s k.-iables, 4 à 9 (histogramme en annexe 1.25)
Dans l'ensemble, les valeur5 extr8mes sont peu fréquentes (sols sàl& $ alcalis
ou sols suIfat& acides de mangrove) et les pH ne constituent pas ;tn facteur
1imitsnt.
. la salinitd : Elle peut affecter tous les types de sol. Elle est
souvent 6lev6e oli: très "elevge dans le Delta, et il un de& moindre, sous les
T&es en aval de Roghé ld@%s fluvio-deltaPques)), atteignant tr%quemment des
valeurs contraignantes. (0,5 mmhos ou plus).
La salinité est modifige par l’irrigation : elle est augmentée dans les zones
irtsuffisemment irriguées ) par 00 vont remonter les eaux salges de la nappe ;
les terres peuvent étre dessalées par lessivage si on peut drainer, c'est éi
dire dans $es sols grossiers, 811 moins en profondeurs ; sinon, llinstabilité
structurale et les faibles perm6abilitd interdisent cette pratique,
30s essais menés à Boundoum entre 1970 et 1373 par 1'IRAT et la X40 (G. B$ye,
>futsaars ~t$ &tn der Velden) ont montré que le dessalement par lessivage et drai-
nage profond 6tait possible, si L’6paisseur de la couche argileuse ne dépasse
las environ 0,5 m. On a ainsi peu mettre en riziculture des sols 03 la salinitg
initiale était de 5 à 10 mnhos (au 1/5)
Sur les ledes, l’emploi de cette technique est dglicate, le dessalement pouvant
ertrainer une alcalinisation des horizons Izofonds, et une dispersion des ar-
giles,
.
principaux 616ments minbraux : la SEDAGRI a réalis& des test de
f'ertilit6 (?&thode Ghaminade, culture de Ray-grass en vase de v&&tation),
afin de mettre en kidence les carences éventuelles des sols (les résultats
en sont donné en. détail en annexe 1.29) D'autres reconnaissances @dologiques,
et la réalisation d'essais de fumure ont kté réalisls, I)U ?)~RAT, puis l*Içm
et X'AM(A6.
Pour l’azote, les qUantif&! disponibles sont tri% faibles : la te-
neur en matiare erganique est faible (souvent moins de 1 b) et on ne peut donc
pas compter sur la minéralisation, sauf peut-être sur Eolaldg Balléré

55
nouvelhuent mis en culture (la teneur en m.0. y est sauvent plus forte qu’ail-
lf~~rttf, et elle existe sur une profin* iqmtante, mais ne disposons m6 de
chiffres).
,&otons que vu les faibles teneurs en m.0. ; son influence sur la structure et
la R*U. est tre’s faible -
Pour le phosphore, l@S tenetlrs sont moyennes sur les Kolkld6, et
faible sur les sutres sols (Fond6 en particulier). Les essais SEXWX en vase
de végét&ion ont donni!! de! fortes r&?ooses a lea fumure P, mais les divers
essais au chempe (IRAT, IL%A et ADR.AO) aat mont& des réponses faibles (ou
absentes) pour le riz sur Hollsldé, plus marqu6es sur Fond6.
Pour le Potassium, la teneur est cowte partout, mais les Hollel-
dbs sont mieux pourvus. Les tests de rbponse 8 la Pumure K ont toujours donné
des r8ponses triia faibles ; (parfois plus marqu&w sur Fondé)
. la capmit d'&hange de ces sols @&t très liée $ la texture.
Le Bruaq,
1980, donne la relation suimmte :
CEC (mejq/lOO 5) = 0,39 Argile ($1 + 1,t6 en profondeur (peu de m.0 et + 7,4
en surfaoe (ai 2-3 % de m.0.) Voir aussi la courbe tracée par la SODA(LtRI m
&llf;LeXe*
. SAR (absorption du Sodium) : le SAR est élevé sous les lev6es
du delta, traduisant une alcalinisation probable en profondeur, et une irmperr&w
bilisation possible lors du dessalement m&ne sur texture S-A, d'où. des probl&-
mes de drdnage (Le 3-q ‘, V~O).
. présence d'une nappe : nou8 en avons déjà parlé pluzs haut. RepJpcr
ions que la profondeur varie selon le type de sol, et la position g&grapbiqw
(1 à 1,5 III SOUS les cuvettes et 2 ii 3 80118 les levées dans le delta ; plus profond
en amont).
Ses principrtwc effets sont la prés@nce de gleys de profondeur, et le sd.înîsa-
tien uar remontées en aval. (h nappe est souvent plus salée sous les Fond6
que sous les fonds de cuvette en submersion prolon&e).
CO~SEQ~~S POUR LES TRAVAUX AGRICOLES I
. la cohdsion : f!?lle est surtout lige à la texture et & lfhumidit&.
Pour les sols & texture grossière, elle est toujours faible, ce qui
autorise le travail en sec m8me avec de faibles puissaxxes de traction.(sols
du Riéri). Certains sols grossiers -peuvent toutefois pr6senter une cîmentation
desh&ments en sec.

56
POU~ 1~ sols à texture moyeame, came les Fondé, le trwail B
faible humidi est encore possible pour les plus lbgers d'entre eux wec
dea p~sranoes de traction limités.
Les Hollaldg présentent en sec une cohgsion très élev6e. Pour
les Hollald6, mais aussi pour beaucoup de Fond&, si on veut travailler sans
ft;ire a;,.pel 4 des forces de traction importantes, le choix de lthumidit6 sera
efj,gital. Ce Choix doit ternir compte de Ila ,possibilit6 dtobtenir l'humidité
wi.sCe, en ~arf;içiLier sw lez sols Ilollaldrb se ressuyant trks lentement apr&
irrigation, et du but fixé ac travail du sol, Dans les cas où on n'exigera pas
3.~ structure trEs aérée, la possibilit& de travailler sous eau (avec des
cohGsions minimales) ou de faire un travail simplifié, voir l.limpssse sur le
trava.2. ne dmvra pas &Itre négligée.
. vitesse ae ressuyage : elle est lide à la perméabilit6. Comme
si@& pI_Lts had , les pr6irrigationsen vue de faciliter le travail du sol
seront délicates à mener en sol.6 lourds, sauf si on a ILa ma?trisc totale de
I?~~I+I (p,uaritités, planage, drainage), ou si on peut faire un travail- sous eau,
ta portame : elle dépend surtout de k-3. structure, de lVhumidit6, et de la
texture.
&I conditions humides, ou sous eau (conditions de travail qui concernent sur-
tout les sols ii. peym$abilité limitÉe, Fondé lourds et Hollald6), le passage des
engins (équipés en conséquence) sera faoilité si on a une couche massive compacte
en pro$ondeur plut8t qu’un sol poreux (Les embourbements de motoe\\nl.teur ou de
tyacteu son-t par exemple beaucoup moins fréquents 8 Fanaye, oi? on est dans le
pmmier ~299 , qutiZ BDombo, 03 on est dans le deuxikne), que cette rompecitE! soit
naturelle, ou induite par la rb$tition des submersion. si on travaille avant
~-de l"numidité c ‘ait ?&btr6 trop 2sofond, il en sera de meme (le temps d'inter-
1 .
Veil: 1.0:: disponibte est dans ce ~8 plus fmportant en sol peu perméables, Ho1l~de),
Les cartes factorielles au l/IO OOOe, comme établies par l~ORS!POM
~QQT ydelques cuvettes de l'axe Lampsar, C!onstituent un outil. de travail très
intéressant pour I’agronome, puisqutelles comportent :
Lct ~texture des horizons (0130, 30/60, 60/90, 90/120), la salinité, (au 1)~; ;
inféirieure à 0,5 mmhos, 0,511, 1/3, plus de 3).
Le pH (3/tj, 5/'7, 7/8,5); la perméabilitg (moins de t,5 cm/h, !,5/6, 6/40), et
Gventuellement des caractèrea particuliers (gypse, jarosite,,,*)

57
Elles permettent de disposer à 1~~aheU.t de la p@rcalle, des para&res les
$.US irqportanta des sols, donc de potmîr avec les relations expoebes plus haut,
discuter des contraintes et facteurs ia’trorables pr68entés par des ensembles de
taille etmes rgduite pour $tre hem
*

1.3.
1.3.1, A u niveau du dkeloppement t
1.3.1.1. Importance relative des diffkenteer contraintes :
- points communB à toutw ler cultures :
lea Ovaporationr 6omt SWrker, et ;L'erreentiel des beaoiw doit
l
&re couvert par l'irQ!ation~
. il existe eotuellement des eontraintee hydrologiquer très
strictes, pour lesquelles minimiser les rhuee est hasardeux. Ces contraintes
limitent lea périodes de culturePse~b~ selon les zones.
les consoamationr sont apcfnr 61ev!6es en hivernwe, et l'apport
l
de8 pluies n'est pa8 n&ligeable, surtout en amont.
(peut parfois entrainer des ex&s d'eau).
. les potentielr de roadma& aont en &n&al plus 6lev&s en
contre-saison, mais l'eau est moinrr ehare $ poker en hivernage.
. la p6riode pluviewe
8 des contraintes au niveeu de la
r6colte et du battage, ainsi que pour le travail du sol.
. l~harmat~ et le8 fmt88 hepor@ions de contre-raison chaude
constituent un danger pendant la pkiode reproductive.
. les problhea d'oireaw Se poeent toute l'annge, maie la pree-
aion est *us forte en contre-saîw,
il y a trhs peu de probl
II ento@ologiqueM 0%v-
(il n'y a nui sur 16gumes qu'ils 60ient pr&wcupants)
. les con
ion8 en eau annexes (. -percoletion, pertes dane
les canaux...) ne sont pas connues, mai8 sont probablement très variables
selon le0 type8 de sol.
. hormis la saJure, nui wnstitue upe contrainte diiifcile ir
6liminer, las ca,ra&ristiquea des solu interviennent peu directem&%t Elles
jouent aurtout Èi trevere leur comportement par rapport à l'eau : R,U, et
Mquence des irrigations, perm6ebilit~ et type d'irrigation possible (et
Ekonomis de l'eau), perméabilité et viterre de ressayage (travail du sol),
permgabilité et r&ction des plante8 eux SXC&?S d'eau, texture et possibilitk
d*anra&wment aux diffkntes h
8r
~a fmtilit6 chimique est variable, maia C*e& une contrainte facilement no-
difiable.
. pour toutes lea contra%nM, lea variations d'amont en aval pont
importenter.

59
- pour le rit :
. oontraintce de cycle t la f-id a peu d'effets en phase v6&ta-
tivc, autres que les allongcmcnts de eyelc. L*&iaison est interdite entre la
miA@c%&rc et le d6but mars. Les remis da mi-d&Mbrc & mi-f&rier sont inin-
t&c%%ants, car on a aucun Sais de temps (cycle raIlon&), et on risque de
~UV&CS levbcs, trée ktalbcs (sauf tcehniqucs spéciales dc protection).
Les riz cn vé&tation avancée suppcr'kicnt mieux le froid que les jeunes plantu-
les ~supportcnt la submersion, et ri%duhnt 1s turbulence, d*oi1 une meilleure
régulrtictn thcnaiquc).
En dehors dc ccl&, toutes 18% saisons de culture sont possibles,
mai% les pluies d'hivernage constitue& tan facteur defavorable pour la rkl-
te, le battage, ct le travail du sol. (surtout en sols lourds pour ce dernier).
D~~IS le delta, des lcv6es d'advcnkiocs suus pluie avant semis sont possibles.
Les insectes reprbscntcnt une tris% faible mansec, par contra la pression des
oiseaux est tr& sensible, au semis, St surtout pendant la maturation (plus
en o4Btre%d%on).
. besoins en eau : ils sent toujours importants, mais varient sui-
vant les saisons ; moins important% cn hivcrnsge, ils sont équivalents cn sai-
son chaude et froide. La pratique du rcpiquagc ne permet qu'une tras faible
éaQnomia.
b ~88 d’ham&taII, la satisfaction total.8 des besoins n’est pas assu.
(risques dt avor’ficrntant b la florth&llS)
. types de sol : cn dehws de la ssZinit6 ou des pH cxt
es, il
n’y a pas de contrainte% de sol. Mais la aomporjtemcnt par rapport iB l'eau se-
ra diff&cnt, et la submersion ipa% indirpaaisatic) sera difficile et cohtcuse
en sols perméables. Dans ces m&%c% sels, les sUongcments de cycle (saison
froide, semis pr&occe de saison ~haudc, scmis direct/repiquage) *cntraincront
des au@scntations de la consommation en eau si on dépasse la capacité au C&UQB
lors dar irrigations.
-pourlcmaxst
. ltr épiaison% cn s~kn chaude (avril, mai, juin) entraincnt
des rendcmcnts trÉs faibles et t&% a&éhidra%, Les mcillcurs rendment% sont
obtenus pour des floraison% dans lc orcux thermique de décarnbrc-Janvier
iévricr. En contre-saison froide la% rstsrds du scm&s & partir de novembre
entraincnt des risques importants dc ehuk dcrcn&wn$Jcs rbsultats de cette
saison sont meilleurs que ceux de l’h%mc, et les consommations cn eau
sont ooisincr.

60
Le comport~ent du sorgho est w.hlSn.
. les risques phytoes8%ikrSres sont plus importants en hivernage,
nais restent modbr68. Les oiseaux ne Coastituent pas une contrainte importan-
te pour le ~~88, mais ils attaquent fofiaent les cultures de sorgho.
Ma28 et sorgho ne supportent pas les Wbmersions prolon&es ou l'engorgexnent
duporat51.
- la tomate %ndustrielle a
. les hautes tes$katuwas et les riieques phytoeanitaircs lizitent
sa culture. Si on veut 6vifer des bulss8s de rendement ou des augtwntations
de charges (produits PhytasanitairSr), &,,~a2
du”&le wtt triaa strict 8
l
la tomate emt t&s se&b&e aux exc&a d'eau; en fin d'hivernage
les pluies sur p6pinf&es peuvent s!BIts@a&mr de la battance, ou des asphyxies.
- tosmte de table et aukus 14
. lfkolution des prix sn ionotion des saisons compte autant que
celle der mndmwnts.
l
la saison froide est la plus favwable ; l'application de trai-
tements permet une extension des oul~tms vers lthivernsge. (repiquage en
A0Q.t de la temate)
. il exirts quelques er*es pour Lesquelles la culture est
possible toute l'ann6e (aubergines, diakktou, patate douce, piment)
-leb&&
. la principale Contrai&~ asa repHhmMie par les risques d'&hecs
dus aux amrtemmts et à 1'6chau&@ en fin de p6riode fkoide. La p&ocité
des semis est limit6C psr les tes&&ures d'a&tobre, D'oh un calendrier tr8s
strict, et des risques non totalement liliminds avec son respect (hamattan
précQQ* 1 l
.
le bl6 est trh rsnribh WC excb d'eau, surtout $ la lev6a.
- pour les successions en
kal, l'influence du milieu se fait
surtout sentir par la limitation des disponibilités en eau dans le temps,
lfcxiotenae de périodes oit la culture eti interdite ou peu reeommand6e pour
certaines crpkces , et les perturbeti~ns dans lt d6roulement de certaines op&
ration par les pluies.
- pour les cultures &mtalw, l'eau limite les rendements, SU~-
vaut les quantités moyennes, mais aumi l*irr+larité interannuelle, lte3&-
tente de p6riodes sèches pendant l'hgvsrnage, ha R.U des sols.

La situation en fonction de ces diff6remtr parsm&res, sera tras diff&wnte
suivant le position &ogrsphiquc, nsthmsnt plus favorable en amont, ce qui
permettra l'expression d'autres contraintes plus facilement igadifiables.
1.3.1.2. coarbquences $nxlr le d6
" points 0omlslxl6 à t
les culturea :
* ~US 1Ystportance arr bedm em em et leurs ipsrcusi~ns sur
les rendementu, la fourniture de 1*-u IWX parcelles doit étre une priorit6
absolue et doit &a totalement 8&~s60r Il vaut mieux investir dans des
pompés que dans des tracteurs , pwer du combustible pour leur fonctiorwment
plut& que pour cali aer lHq&Ym.
l
bplupart des WltWSW Do supporkntpssla rk&3sersion,etles
autre6 (ri%) y 6tant trèsssnsib~as en début de culture, la rnrftrise de l*eau
passe avant tout par le @.rrayla ((IpD @dtain),
11 Semit
pr~fhable d'affecter de6 engin@ à la reprise du planage plut&
qu'à as6 façons culturales p23mna~8, dont ltint6r8t est discutable, et 1'eP
fet sur le planage souvent n&sste vu les conditions d'ex6cution.
* les contraintes hy
QOWS ne sontactu8ll~tpas contour-
nables. 8e baser sur des moyenx~!s ou sur l*ex&-ience des seules sn,nlies pr6-
cédentes, sans rew%Wir $ une anslyss tiquentielle permettant de raisonner
en terme de risques admissibles bquksuk & faire supporter ces risques d%chec
pas les psysans (manque B@eau, ou fo~%as crues)
. le choix du matbrk& 4s tmnnil du sol doit se faira d'abord en
fonction autehapra laissé libre pav M plage opihnm des cycles (qui B ~LUS
d'influenae sur le rendement que la pro~deur de travail), et de la possibi-
lit6 de travailler le sol $ l'humiditb d6rirbe. Dans le cas de cultures peu
exige6nt66 quand $ la structure du sol (rit, s'enracinant en conditions humi-
des) 011 devra stsfforcer de gagner du t
8 en faisant appel au non travail
du sol, aux fkçons ahuplifi~es, ou rutrwdl en boue sur les sols lourds à
ress~ lent en hi-mage.
. les apports @asots sea& i&rpsins+les vue la faible disponi-
bilité dans le milieu. Pour P et II, les r6serves existantes garantissent, sur-
tout pur K, des disponibilitbs suff%qantes pour les premikw ann6es de cul-
turc. Dans le cas de double culture avse hauts rendements, les non restitutions
risquent d%ypothajquer l'avenir, msia des probl&nes plus cruciaux existent
~ttilement (eau, adventices, asote, sslsge des cycles...)

. la m&trise de l’eau qu’&tgporrre le.detasalQntant deo cuvettes du
delta pour bviter leur ressalment est peu cmpatible avec le$ disponibilit&
a~tdleeJ dans cette zone. De plu8 o’est une twthnique co(tteuse en investis-
sements (drains prodonds)et en foaafknelmnt (plu8 d’eau & pomper, pour irri-
guer et pour drainer). Un bon fonctfomment de8 cuvettes non touchetes par le
sel est un objectif plus int6resrant an attenda& Diama.
l
Pour toutes le8 oultuSW, 5r, Borraplge regmhnte un porte mino
impmtant WI himmw qu’a COnt~W.
Les paysan8 pour lesquels la culture irriguée ne repr0eente qu’un appoint au-
ront donc toujours teudance à pratiquer la simple culture d’hivernage si ils
0nt omet de terre.
. la vulgarisation de8 bwîrwvent ntest pas juatifi6e pour lVinatant
par des r6sultate probants sur la dirsfnutfon de la demande bvaporative. Elle
doit donc 8tre prudafe, et ne 8c faim que si elle est juatifiGe par ailleurs,
car ses inconvénients ne sont pas nd&li@ables (refuge pour oiseaux, nettoyage
des ~F&&I%S aif'ficfle,...)
- Pour 1s oulture du rb# t
. la
des saisons de CrulAme p@atiquableo eot tr& large 8 il
2’ y a aumue raison de SC canton!%ar, QWL cultures d’hivern~e et de contre mi-
aon uhmad~.
in particulier, la contre-saison izroide devrait tire plus utilisde ; (elle
l’est courannnat par la recherche, avec des renkments identiques à ceux de la
tsairon ahaud8) l
celà pemettrait de diversifier le8 oyclee, et donc dPétaler les temps de trr
VBW et les besoins en eau, 8an8 que WI dernieH soient augwntbs. Celà est
particuli&ement important pour les p&Mtres & dominante rieicole, 03 une
partie de la pointe de travail Lord de la rbcolte de la contre-saion et de
1fimplantation de l'hivernage, powmit btre déioal&e dans le tmpr. En outre,
ce di$oala@ pazmettrait d’kiter les Firrrques de pluie à la r&zolte et au battage
de la contre-saison chaude, et lea probl
8 de travail des 6018 lourda imbibés
par les pluies, On pourxait aussi utilirer deux cycles moyens, sam pour celà
faire courir de risques dPavortaa#nf h la cultwe d’hivernage du fait des froids,
comme c’est souvent le abs avec la rmmmion saison chaude-hivernage.
Ce qui ne veut pas dire que la cmtmaon froide doit remplacer la contre-
saison ohaude, car on aurait alors trrlarfir6 la pointe de travail eh octobre-
novembre, surtout quand la polyculture (c& les knplantations à cette 6poque
sont no&weuses) est associ68 à la rit;iaul.ture. Il y a un équilibre B trouver, qui
estdii”iarrortpourOhsqwps;y8an~

63
hns 18 Ca8 0% des ~ti\\uibatiOnS dan8 le fonctionnament ne permcrttmient pas
SEI mise en place une ande, 1'utiIiration de dimax cycles courte, en saison
chaude et hivernage mmettrait de
r sw la succession saison froide -
hivernage l*amée fkdVad8, iaans perte BS saispn de culture.
C'est 6ttlcbcti Sur sols lourds que oadte S&on int6ressante, car (98 sols 16
gers l*allongeskeut de oycle risque de eosduire à une augsmntation de la con-
soms&ion en eau du f8ki.t des pertS6, De #us, on a vu que la maintien d’ une lame
d’eau constituait un iscteur favorable pour unt limitation des effets du froid.
Il faut 6galement noter que ce maintient n’est pas possible sur les semis pr&
axes de saison chaude, pas asses d6velopp&, et qui seront donc plus sensibles
aa b&$rrr tampdratures.
Les ses& prbcaees de saison chaude ne seront int6ressants que si on peut les
protbgsr du fkoid, ce qui implique la rhlisat~on de pépinihes, lhpog de pr6-
f&rence. Sinon, il vaut mieux attendre ifn f6vrier d6but mars(rwgmtESe des
t~htmr).
La pratique de semis inter&iaires,de la fin avril au mois de juin permet-
trait, quand les disponibilités en eau l’autorise, de pratiquer de façon sys-
whatique la double culture riz/saison froide {tomate, E&S, légumes...) en
laismnt 8UffhWnlrmlt de temps au moment critiqye des implantations da dgbut
de saiadins froide, pour lesquelles tout retard a des cons6quences n@&atives sur
le8 re8îihWhS.
Pour la suacession riz de saison ohaude/riz d’hivernage, dans le cas oit les
retards $ l’implantation de la prexaiht sont importants, semer quand m8me
quitte à sacrifier l’hivernage ensuite n’est pas toujours la solution la plus
adaptge aux oh j ecti fs des paysans Sur’hout dans les P . V . Le potentiel de r%nde-
ment étant @Us hv~ en SaiSOn ChaUde, mais le$ charges en eau plus r&dui-
tes en hivernage, les I>sysans pourront pr6f6rer privil6gier celui-ci (la
concurrence avec les autres cultujra8 entre aussi en ligne de compte dans un
t e l CbQiX.
. pour la production de semsnees, On aura tout int6rbt $ faire
surtout des cultures de contre saison, ce qui permettra de limiter la poJ,lw
tion par des graines d’adventices, 8% pltis spfkialement 6vitez-a de diffuser
le
ris rouge, absent & cette @oq~.
. Le repiquage, qui p&crnte par aiXleurs d’autres avantages,.a
t&s peu d*influence sur la consf3rmaustion en eau. Celà ne peut &re donc un
argument pour son dheloppement. Il nr y a qu’en sols 16gers que l’occupation
moins longue de la parcelle permeWBit de diminuer la consommation, par

64
rgduction des pertes, mais dans ces &As l'is@wsibilité de maintenir une
lame d'eau fait perdre beaucoup de son int@rdU; ‘a la pratique du repiquage
coxntt moyem &t Usiter lrenherb~~t*
. le maintien d'une lame d'eau n*adt 6eonomique qu'en sols
lourds peu per&ablee,sur les autre8 sols, la riiziculture est tout & fait
possible, mais il faut adapter l'irrigation U$ on veut éviter des pertes
trop Gppart;Bntes, et limiter les risques ds t%&ficit, en augmentant les fr&
quencea (R.U. f+wkbXe, pas de volant de sbaurf*) et en n'apgoxtm& +e les
quanti+& n6oessaires au remplfssage de la R.U., comme pour les autres cul-
turas.
. Dans le delta, les probabilitis +$e lev6e d'adventices avant
semis ne sont pas &l.igeables, et jwtifhtxt &a cr6stion a% stock d'her-
bicide total non r&anent (gramoxone) pour y faire face, le temps disponible
ne permettant pw de faire urie interventisn
6anique (dont le co@t hors
subvention serait par ailleurs à comparer b ebsl;ti de l'herbicide, avec les
enherbementr ult6rfarurs en regard).
. la pression actuelle des inswtw ne justifie pas ltadoption
de moyens de lutte syst&uatiques, parfois prkonisés. Ces moyens sont trop
collttux (trait
ta chimiques) OU trop oontrri[gnants (groupement des serais,
abandon de la monowlture, destruction des J*Bsidus,...) pour les risques
actuels. Les attaques btant en g6nhd tr&s ~048lis6es, la constitution de
petits stocks de produits curratifs, choisis en fonction des risques les
moins faibles, pourrait &re entreprise au niv&u des grands pbri.m&es, ou
des zones pour les @l&.Des stocke plus d&Wwulis6a couteraient trop cher,
et n'auraient qu'un renouvellement limitb,
. la ~esaion exepsbe par les oti+x est elle beaucoup plus
occupante, et devrait entrainer une relance des activitbs de 1'OcLALAV sur le
~QUVC, tm VUII de diminuer les populations.
i%ttte pI?%dOn est ph? iztqtf$~M sur lea cycle8 d6cal6s (contre-
saison froide par exemple), Si on veut dlversffier les cycles, cette diversi-
fication doit se faire sur une surface non m6rgfnal.e des phimètres pour t$vi-
ter les attaques eoncerktr6es.
Bien que la culture soit pofiw&b&8 bute ltann6e, les faibles ren-
dements que l'on peut esp6rer en saison Chaude restreignent cette pratique B
des&bouch& sp6oifiques (épis grill&). En hîvernsge, les rendementro, sont
modestes, et sauf dI%ouch& intdreseants, le &s peut difficilement conourren-
ter le rie (ou paysans ayant des besoins lkdcbs et voulant diminuer les charges)

Les milleurs rendements étant obtlrrrua pour la saison froide avec
des implantati0nB prkwces, c'est vers eux quiil. faut s'orienter, dans la me-
sure oit les autres 616ments de la succsssion Ze permettent. Du point de vue
du &s, on aurait i.dr@t $ Matam $ uttiicrer des variktds de riz 8 cycle
court, autorisant tme implantation précoce dumaXs (Mais la priorité est
souvent donnée au rendement du riz, pour lequel un cycle moyen est meilleur).
On peut aussi, comme le font un certain nonibra de paysans, prdférer faire une
implantation rapide BUT façon culturale aimplifi6e plutôt qu'un travail gro-
fond, qui entraîne un décalage de Cycle, l*in%luence de ces derniers sur le
rendement 'atant primordial.
Quand on a de l'eau (marigots pisges), une avance du semis de riz en mai est
la solution la plua intéressante pour les ren
nts.
Le 1~86 (OU le sorgho si on r&w& asrtains problkws) pourraient
e%CW%ans des rotations avec la tomate, maia compte tenu des rmndements mo-
destee d'hivernage, cela concernerait surtOut des paysans donnant la priorité
à la tomate,O~%tau%limiter les charges d'irrigation en hivernage.
Le II&E n'a pas d'exigences paxtickxIi~res pour le sel, en dehors
de la salinit6. Une bonne mafrtrise de l'eau (pkanage, fréquence et quantité
des apports) est nécessaire pour éviter les e&s auquel le ma!is est sensible,
La conduite de l'irrigation sera plus dglieate en sols lourds, mais la cultu-
re y est tout B iirft gosrible,
Les fréquences,actuelles d'irrigation & Matam $Ont trop faibles par rapwrt
rrux besoins en eau, et les quantités apport6ea a chaque fois trop importantes
( Cçubmera ion importants 1.
Ces pratiques traduisent l'importance de cette culture, quinne vient qu'en
appoint au systtzme, et pour laquelle on recher@he Èi limiter les charges
- pour la tomPate induetriells t
. les paysans ont intés& $ se !4it$er le plus possible dans la
période de production maximum (implantation en octobre-novembre), Si la t,o-
mate est placée dans le cadre de la double culture, ce qui est très rare ac-
tuellement, son calendrier doit &re prioritaire vu les forts produits bruts
qulelle:peti dggager à l'hectare, et
er en conséquence le calendrier
de l'autre culture, avec des marges rufY%rants~.
Si on veut ktaler le fbnctionn
de l'usine, il faut adopter
une politique de prix variables selon les mois 'pour encourager les productions
décgQ.ées, sinon les paysans n'y ont aucun fnt#t.
L .

. l*r ventmi PIUZ- 18 mmhk dm fr+ r%ppmmtant a C&~I arts
autrt?s l&um~S, et les COAtmiAteS de grpdmtfjsn sont diff&%AtfMJ (avsc le
dbwloppenmt de la culture, on ne peut baser Sa production uni
2 Bur
ces ventes, la Saturation risqwmt d*iAtmm&r rapidemAt).
pour le XII&, la culture CLli +l lbger facilite 1s coAdtite
de I.'s~u, en lîmitrnt 1sS risqaws d'excrar
tomate est très esnrible,
surtout (M dgbut de v+&ation.
- gaur Ier U&yame8 (et la tamat. $ tabla)
. le8 variations SaisonAi4kes d8 *x font qu'on ne peut ae baser
sur le8 eeuler
rancegl de rmdement pour d~ferminer des époques de mXture :
malgré de8 rendemate plus f8ibh?S, et der risques phytosanitaires plu8 irapar
tsnts (rfmdwît 18s traitementP3 plus A&m5#d4), les imglantations geruvmt se :

faire d& l*hfvenzago, t13. particulier pou: la tomate (25 T, de potsntfel pour
dee implankticuzs 8~ aoat, mstia dea prix plua +ev&).
. le woppmmt de ce8 owltwer :rfsque toutefois d*tmtrlULLer
une ~aturatian rapide 888 marchh, et il ne fm$t pas Étre trop optiaserto eux
les sains $ attendre &ras 1'a~Air des dbsr2ypt de cycle.
. la pkiode de se& optimle trk çjtroite, une dieaise de Jours
ii la mi-novembre (pwition variable seloap 1~ +marr t
l" dkade pour LdBo, 1976 8 2" dgcade, 2@ q%iAmine ou 3* dgca;aS poux i&scrp
selon les rkaltatS ds l'ann& pr&&denW) St nb gammtit pas une &S~AO~
d%arnmttan pmdmt la maturation. Comm oA ne peut faire pramdre & des paysans
les risquer importuAts d'gchec en deho= de Oetfe @riode, cette culture, ne
peut S*e~viScygr que dam 1~ sitwstiom oil Xa mitrise dce ealendricerrr aUtu-
max est paHkît0, ce qui sat t& rame

. les rfoques d'échec ne powaaf &gt totalemAt éoart&, et d'au-
tres plates plur adsptbes ma clirsat kt ouMiusblts en saison Bide (cér&p
les comme ris ou maEs, 8-c dea r8AMtS 8upbr?ieur5 a ceux du blé ; ou tomate
et l&gumeS) il fkudrait use incitation tr&
ante au niveau des prix ;gour
que cette mltum pdsm intg?zmwmr beti plJtyrsnl83
*au Aimw des sols, la scaodbiititb BWC excès d'eau, surtout dms
les jeunes rrtmk4, impose un planage! parfait, et rend l'irrigation plus facile
sur eols 18gs2-S.

- pour le@ ruocwr6io~s de oulttrso 8A;g&Ahral :
eertaînes ~sp&?ss ayant dea ex&m$as trks strictes par rap~~$rt
l
au clim&, dora que d'autres sont beawoup plwr plastiques, il est nkssaire,

67
si on V@I,& que la double culture devienne une r&lité, d'exploiter toutes les
possibilit&? de cycles lsissikes par le C!l&&, que ce soit dans le cadre de
la double risictifure ou du d6veloppement des cultures de saison froide $ cy-
cle assez strict.
. Le choix des dates d'implantation doit se raisonner non seule==
ment en terme de rendement moyen que l'on peuki esp&er, mais aussi et surtout
en terme de risques d'gchec. Si on ne mfn~rr pas ce risque quand on met en
place des successions, la culture irriguge neyd
beaucoup de son int6rbt pour
le paysan (et on peut Zltre ammené $ utiliser 9s cycles courts, moins produc-
tifs, mai.6 permettant un meilleur dbroulemsnt des successions).
. b4kS probl&xes de tel
/clilmt sont suffis
timi
portants en double culture pourL&@
fd6rer comme utopique et sans
intér@t pour le dkloppement la pratiqus de 1s triple culture.
- pour les potentialités dus dîff@?snts types de sol :
. les dlfT&entr types de ue3.s 6s $ktinguant surtout par leur
comportemmt vis à vis de l'eau. Une ir&atio~ adaptbe permet de fsire pra-
tiquement toutes le8 cultures sur un sol donMI (non salé). La distinction
automatique entre sols de riziculture et sols de polyculture doit $tre rela-
tivisée par rapport $ la ma%trise du milieu dont on dispose.
L
les porsibilit6s dtenracinrn#mt Cm sols lourds sont limitks
pour les plantes ne supportant pas de fortes hmu&it6s.
C'est dans ce type de sols que l'on 8era le plus exigeant sur la qualité de
la structure, et sur la fr6quence des irrfgations permettant le maintien d'un
sol frais favorable & l'enracinement (mis prB,au delà de la capacit6 BU champ).
. SZIF les 6016 à perm6abilitb 61eh, l'utilisation de l'aspersion
est possible, et bviterait les probl&nes raeoHd?s avec les plantes sensibles
aux exc& d'eau cultiv6es en eemi-submersion sur sols peu pernkables.
1.3.2. Besoins de rechcrohe :
a/ pour ltensemble des cultures :
- Gn dispose de nombreuses donnbes climatiques qui n'ont ét6 que
partiellement esploitges. Afin de faciliter leur traitement, le premier tra-
vail à faire est ltinventaire et la colleote de ces données auprès des diffé-
rentes sources,
et leur s%oc~age informatique. Apr8s un
tri
pour éliminer les dons&8 ahprrantes (on a relev6 une plu-
viom&rie annuelle de 2 mm à Gugdg I), il faudra faire une étude frgquentiel-
le (organis6e en fonction des principales contrsintes pour les espdces culti-
vges), en utilisant la p6riode 195O-1980 de pr&f&ence à la période classique
1931-1960, un peu dépade.

68
Au vu du $ 1,2., ces 6tudes fr8quentielles pourraient porter sur les tes&-
ratures mini et maxi au dela de certains Seuil$, les sokmee de te&ratures,
la pluviom&rie (totale, par décade, occurence de période sèche et dur&e,
nombre de jours de pluie pour différents seuils, place par rapport a la
crue,...), 1es vent8 (froids, chaud8, harmatta4, vents violents), les évapo-
rationrs.
- La collecte des donnée8 doit &re continuée parallèlement, et
améliorée, en particulier en harmonisant les paramètres mesurés, et les m6tho-
des de mesure. Cela pourrait se faire en montant un réseau coh6rent de sta-
tions m&$o dépendant des organismes de recherohe (nationaux ou prives), sur
lesquels on &LiSerait des enregistrement8 comg.$ets, en particulier sur Je8
évaporations (avec les structures existantes, un tel réseau pourrait rapide-
ment disposer de donn6es de qualit $ St-bUi.8, NfDiol, Richard-Tell, Fa,na;ye,
Guddé, Kaédi, et Matam). Il pourrait @tre doublé d'un réseau plus dirapers&
organisé par la recherche développement, SUT lequel on effectuerait des me&-
ras restreinte8 (maxi et mini de temp&ature, p$uviométrie, et éventuellement
Ve& et évaporation).
- Afin que ces donn6es puissent tire pleinement utili86es, il
est nécessaires de disposer d'un compl6ment de eonnaiseance sur le fonction-
nement des plantes, et ses modifications en fonction du climat ; On extrapole
souvent de8 résultat8 obtenus ailleurs, pour leequels un minimum de Contr&e
sur leur adaptation au Pleuve devrait &re faite. Pour les évaporation8 Rijks
a mes& ~1 certain nombre de coefficients K’ s ripais ces mesures ont 62 fai-
tes sur une durée assez courte, et montrent une variabilité spatiale et tem-
porelle importante, que l'on ne peut expliquer. D*O~ la nécessité de compJ.éter
ces travaux, en particulier en ajoutant aux mesures climatiques des mesures
sur le fonctionnement du peuplement (profondeur d'enracinement, MS, totale,
grain/paille en particul.ier). 11 serait &@emc?nt int6reseant de connaître
les variations de ces besoins quand il y a de8 décalages de cycle.
- On dispose de peu ou pars d*informa$ions sur les consommations
&elles d'eau dans les périmktres, incluant le8 pertes dans les canaux, le
drainage, les vidanges 1OrS des QEEGCE,~.~
Or il semble que dans certaines conditions
.o surtout) elles
1
soient importantes, et inquiètent le8 paysans (sur les grands périmètres, le
prix de l'eau 6tant forfaitaire par saison, les paysans se sentent moins
*
concernés, ce qui ne veut pas dire qh'il n y ait pas de problème). On dispose
dans le milieu paysan d'une gamme très vari&@ de situatiog
autorisant une
*
recherche sur ces postes par suivi de p6ri&tres existants, sans que l'on
ait 3 créer d*infraEtructures coûteuses (du secondaire amélior6 8, la ma$trise

69
t o t a le, du petit au grand emménagement , des sols sableux aux très argileux,
du gravftaire 21 l’aspersion en passant par la basse pression,...)
Apr$s une préenquête visant 8 faire l’inventaire des situations, on pourrait
en établir une typologie, et effectuer des mesures type par type afin de les
caracteriser (situation standard et variation intra-type) sur un échantillon
des situations les plus intbressantes. Ce travail devra en particulier se

pencher sur l’évolution dans le temps des situations, pour laquelle on ne
peut &nettre que des hypoth&ws (imperméabil’rI t
a ion renforcée par la dggra-
dation de la structure en sols lourds, colmatage des canaux par les éléments
fins de l’eau d’irrigation, cr6ation de réseaux accentuant les pertes par

drainage sur Fondé,...)
- un travail de diagnostic est B <mener concernant las cona$quen-
ces des pratiques actuelles de fourniture d’eau sur la croissance et le dé-
veloppement des peuplements, et sur les répercussions au niveau du rendement
(en milieu paysan, et concernant aussi bien les défficits que les excss).
- A chaque fois que l’on fait des essais sur les points dgpen-
dant de paramgtres soumis a variation interannuelle, il est indispensable
d’y associer une ftude frgquentielle de ces param&res et de caract6riqer les

relations entre eux et le peuplement,
si on veut faire une axtrapolation va-
lable dans l’espace et dans le temps. Trop de dates de semis par exemple ont
été données aprits une ou deux campagnes d’essais, en prenant comme date opti-
mum celle carreepandant aux meilleurs résultats pour ces années. Il faut par
ailleurs que de tels essais ne se limitent pas a fournir une pbriode optimum,
dans laquelle il est toujours difficile de se placer compte tenu des autres
contraintes, mais fourniseent, grilce à l’association de l’analyse frbquen-
tielle, un tableau des rendements minima que l’on peut espérer une année

sur deux, quatre sur cinq et neuf sur dix (par exemple) pour une gaxmne de
dates de semis (par dgcade),
sortant largement de part et d’autre de l’opti-
mum (démarche entreprise dans les travaux de Lucide, qu’il faut compléter
par des essais au champ OU des suivis de parcelles paysannes, et l’exploita-
tion plus pousebe des données climatiques disponibles)

- B partir de ces tableaux “rendement espér6 pour un niveau de
risque R avec un semis a la dkade D et une longueur de cycle C”, on pourra
r&$tudier le problème des cycles en tenant compte des autres contraintes, et
du seuil de rendement et de risque que l’on 6e fixe pour l’ensemble de la

succession.(en ayant soin de proposer une gamme suffisemment souple pour ré-
pondre 81 la diversité des contraintes : pas d’exercices de style du genre
triple-culture).

-,On n’a jamais fait sur le Fleuve une analyse pluriannuelle des
variations de rendement en interrelation avec les variations des principaux
paramétres climatiques (sauf pour les cultures pluviales, en fonction de la
plwiométrie, et encore s’agit-il surtout d’estimations de la production).
Une telle étude permettrait une approche de l’origine de ces fluctuations,
et compl8terait essais et analyses fréquentielfes dont on a parlé plus haut.
Elle suppose la mise en place d’un suivi plus précis des rendements obtenus
dans les périm8tres (opération de recherche-dbyeloppement).
- En matike de recherches sur les sols, l’idéal serait de pouvoir
disposer pour tous les asW?nagements effectués et prévus de cartes facto?
rielles complètes du genre de celles r6alis8es par les 6quipes ORSTOM (Loyer,
Le Brusq, . . ) pour quelques cuvettes. Leur réalisation est malheureusement
l
longue et coQteuee, et leur extension rapide a l’ensemble des pbri,m&tres
:
(surtout les P.V) +mble dom utopique.
Une risflexion associant agronomes (recherche et développement) et p6dologues,
devrait donc s’engager sur la possibilité de mettre au point une méthode d’é-
valuation plus rapide, en simplifiant la d&narche quitte B sacrifier de l’in-
formation (et B violer quelque peu la rigueur des pbdologues) donnant l’essen-
tiel des informations n&cessaires (Cf 5 1.2.3.).
La carte pédologique @tant intbreseante mais peu opératoire pour le d&veloppe-
ment, on devrait essayer de s’en dispenser, et effectuer une cartographie
simplifiée II partir desappellations.
vernaculaires (du village proprement dit
vue la variabilité spatiale des appellations) et des caractkkistiques que les
paysans attribuent a chaque type (surtout dans Jes P.V oà les paysans connais-
sent mfeux leurs terres que dans les grandes cuvettes). C’est d’ailleurs pour
l’instant ces informations qui sont sowent les seules disponibles et utilisa-
bles pour l’agronome de terrain.
La cohiSrence et la pertinence de ces connaissanses paysannes par rapport aux
comportements que l’on veut caractQriser devra faire l’objet d’un th&e de
recherche préalable, mais on peut penser qu’elles sont suffisantes vu l’utili-
sation que l’on veut en faire, et la rapidité d’exécution que l’on demande.
A partir de la, on fera une skie de mesures, portant avant tout sur: : :
les textures de surfaces (#&gnostic manuel) ; les textures de profondeur ne
seront notees que si il y a dea variations importantes (limites B préciser)
susceptibles de jouer suc le comportement par rapport à l’eau et 1~ profon-
deur d’enracinement. L’apparition de la nappe sera notée.(profondeur B pros-
pecter B définir suivant les zones en fonction des connaissances préalables

II
dont on dispose).
En y associant un thlime de recherche visant B établir de8 relation8 e&mpleo
entre texture et comportement de8 8016 (dont le8 études pr?Sdentea ont mon-
tr6 fkdrtmce,
et qu'elles ont plu8 OU moine caractQrisGes), on pourra
lbiter le8 autre8 mesures B l'gvaluation de la salinité (8ur Fondé en aval
de Hogué et 8ur tou8 le0 sols en aval de Damna), de quelque8 pH (peu limi-
tant8 en gisnbral, l'inteneitg des me6ure8 6era fonction de8 connaiarances
prgalablee sur la zone), et de quelques perméabilités (afin de vérifier la
validitd des relations texture-perm@abilité pour la zone). Compte tenu du
tseapo et de8 objectffe, on évitera le8 caractérisations hydrodynamique8
prk?irer.
- la rBalieatfon d'un tel progranxne avant ou aprér amm&age-
ment est B discuter. Pour le8 pW.miatrea exirltante (prioritaire8) le pro-
blke ne se pose pas. Pour le8 autrao, une étude préalable permettrait de
mieux utiliser les appellations vernaculaire8 et d'y associer la morpholo-
gie, et pourrait Btre utilisde pour la réalisation de l'annuénagement (quar-
tier8 hydrauliques homogkza, répartition de8 différents types de terrain8
entre la8 groupament8,.09 ) mais on rfrque d'avoir des modification8 ensuite
du fait de8 apports de terre et des dkapagee (risques variables selon le ty-
pe d'
nagement prbvu).
- autrea secteura de recherche plus pointu8 concernant l'en-
semble de l'activité. agricole t
. les inrectee et les maladies : hormis pour les léguser et
la tomate industrielle, pour lesqUel une adaptation de8 travaux du CDH
en fonction des precleions plus faibles et de8 décalages dan8 le8 saisons
et les e8pices doit atre faite (lutte chimique, 8UCCe88iOn8 et choix du
cycle), il y a peu de recherchas B entreprendte dans ce 8ecteur, qui n'e8t
pas prioritaire. Un euivi r@gulier et explorant l'ensemble de la zone est
actuellessent auffiaant.
. les oiseaux o Un effort de re&erche devra être coneentf,
vu l'importance de8 tempe de tTaVa\\a que le gardiennage implique et le8
dég$t8 fait8 aux parcellee, afin de trouver des mnéthoder de lutte effica-
Cee, et économiquement rllelirablee.
. l'inttrbt des brîtia-vants rerte Zl d&aontrer, il faudrait
8e pencher rapidement 8ur ce point affn de savoir si les plantation8 d'&u-
calyptus couvent pr6conisées ont un effet positif ou non, et si d'autres
utilisations ont un intérkt'"gib16
pour le8 paysans de la valMe, qui
rerrtent dans l'ensemble tr& réticent8.
. le8 pos8ibilit68 de r&%pération du ruirsellement semblent

7 2
intéreesantea, surtout en amont, il faudrait les évaluer plus prkisément.
b) besoin6 spkkifiquee supplém8Dtaires selon les culture8 :
- pour le rit :
. mettre l’accent 8ur 1’8valuation des risques courrus
saisons non encore pratiqties par le d6veloppement (semis de
a v e c les
novembre et mai), en terme de conséquences sur la végétation, le rendement et
les possîbilitIIs de travail suivant lu principalés contraintes du milieu
(Temp&&kes mini et si&., @vaporatfm,~‘et pl ies) .
. ~ns8quence des pratiquer de fourn ture de
P
l’eau/type de sol, et
en particulier effet des stress hydriques prolong& (Zr partir de quand est-il
plus rentable d’abandonner la culture)
, poùr le travail du sol en fanctisnzder outil8 et du rlbsultat vis&,
atude ffiquentielle des possibilit6s de travaiJler dans la gamme d’humid$.té
choisie suivant la 8ai8On, le type de sol, la posaibilitg et les effets d’une
pr6irrigation.
Ceci afin d’établir un calendrier des jours disponibles, guidant le choix de8
matériels. (La rapidit6 d’intervention pennattant de se rapprocher des dates
optimum est souvent plus payante qu’un travail profond). Au besoin, on condui-
ra des essais pour compléter nos connaissances sur les possibilit4s de passage
de8 outils dans diverses conditions, et leurs oonséquences sur le profil.
- pour le mf6 :
. rendements probables suivant les date8 de semis pour diffgrents
seuils de sBcurit6, en particulier pour les rami8 de saison froide aprés riz
dan8 la eone amont, et pour une éventuelle succession tomate/mafs (semis en
mai).
. influence de la conduite actuelle de l’eau sur la satisfaction
des besoins, les asphyxies taqbraires, et les charges.
. exigences du mars par rapport au sol (comportement pour l’eau
éldments min6raux,. . .) B pr&iser.
l
. pour le travail du sol, quels sont les besoins pour l’enracine-
ment et la conduite de l’eau selon les sols, en comparant les effets sur le
rendement avec ceux qu’induiront les retards d’implantation entrainés par le8
diffdrentrr types de travaux.
- pour le sorgho Urrigti)
. pas une prioritb vu le peu d’impact de cette culture,
. le point le plus important est la 19tte contre le8 oiseaux
(choix des cycles, lutte active,...]

. calage des cycles en dehors de l’eptiswn (ne sera pae privilb-
$6 dans lea rotations vu le peu d’intb&t qu’il suscita), en partieuli+r
possibilit8s de eetuie en mai pour succwssian avec la tomate.
- la tomate induatrtrlla t
. 6tuda du calendrier de culture, an ajoutant lae risques phyc;osa-
nitaire at lse effets des pluies eur p&Ipk&&was aux contraintes de tes@-
rature. (!et les variations de prix gour la partie vendue hore ueina, Cf
infra, pour le8 l$Wes)

. évolution des populations da nirrboKiee et conelSquances sur 11
rendements dans lee condition8 de eulturs du Fleuve (eemi-eubmarsion, sur
Fondis
OU Hollaldé, avec culture de ris subw~~e possible daus la rotation),
. rentabilité suivant le8 6poques d’une protection chidqus eyst+
matiqua.
- 1%~ lbgusms (et la tomate de table)
. B partir des calandrierr e6tablS.s par Van Damne et Reynard dans
des conditions trac Pficieee, et parfois sur un petit nombre d’annge, d$ter-
miner les rendements que l’on peut eep&er, avec et saur couverture phytosani-
taire, an lialaon avec une analyse friequential~e des paran&tres importante du
climat 8elon Ire Ibonee.

. Y adjoindre une btuds écomss%qm pour d&tezminer les variatiape
actuallee das prix eur lee march88 8slOn les saisone, et leur 6volution pro-
bable dan8 le8 a1111688 a W!nir avec la eatwation de8 marcha8 locaux, at le8
débouckée plus lointain8 (Cap-Vert at e%psrtrt+on).
. Ca qui pensattra en croiscst les de7 d’avoir les variations du
pmdui t brut probable, B -parer avec les risquer et les variations de char
gee (eru et pltWhdt8
psptordhires)
- le bl4 :
. lse rachsrches sur cette p-te ne couetituant pas uue prioritt
. la p&&pal problPsge a r6soudrc, ert l’importance de8 rfrqws cli-
matiques. l%finir a partir de8 travaux de Lucide et Moecal, et eu repranam
1’Qtude ftiquantielle, le niveau de cae riequae, voir dans quelle mesure ils
sont compatibles avec une succeeeion, et l’fnt@$(bt de le8 prendre euivant
le prix fix6. AU niveau Variatal, l’objectif no1 doit Ettre de ehimiear ces
riSqU%8.
. reste a8UitC la conduite de l'i~igt&fOn r le bli5 e8t trihi ssbuaible
aux exc@r, surtout dune son jeune dge, et il faudra voir si le planage actuel
dee parcelle8 e8t vatible avec les exigancas de cette plante.


74
4 la culture aou8 pivot, coume eraeyt6e par la SCCAS, pourrait faire
l’objet de recherches, si les prix ataiint plw favorable@.
- les cultures pluviales t
. pour la aone nord, le facteur limitant absolu ert la plwi
trie.
Il y a donc peu d’eepoîre d’am8liorer uattma%t la situation en dehorr de
l’irrigation. On devrait toutefoin gtudiar la posribîlîtg de l’emploi da te&-
niques pour &conomîeer l’eau (Quelques essais ont i3t6 faits sur ce th
par
l’IRAT, puir 1’I.S.R.A.) ou pour favoriser w.w meilleure utfliratiou par les
plantes. in ne perdant pas de vue que CM cultures se maintiennent parce-
qu’elles ngcerreitent tr& peu d’intrantr. Tout!e technique codtewe est donc
condagm6o d’avance.
. plu8 en amont (Mrrtam et surtout Ba+l), la pluviométrie autorise
des recherches wr, outre l’gconcmie de l’eau qui reste une prîorîtg, les
autre8 facteurs pouvant limiter la production. Plus que des recherches orî-
ginaler, il s’agît surtout de faire un travail de remise B jour des anciens
travaux de ltIR#r-KarBdî, et d’adaptation der rGaultats actuels du CURA de
B-bey (3 plwîarmr(htrîe comparable). Ce travail devra s’appuyer sur un dia-
@IO@tîC pr&îr des facteur6 et conditîonr liîuiltant le rendment dana la6
pareelles der payame.
- pour les culturea de d&xuerr t Bien que leur avenir apria la mire
en service des barrageo soit incertain, elles aontiauent a jouer un r81e
important dans les systi@es de production dm pibyrans, et ei un programme
de recherche était mie en place sur lao cultur@# traditionnelles, il devrait
comporter un volet “dqtcrue”.
xl B’agît erruntiellemant de voir, B partir dea, r6sultatr dee essais men&s
autrefois par l’IRAT-RaBdî (et éventuellemant d’autree) quelles techniques
Simple$, et surtout peu cobteurer (m4me remarqwt que pour les cultur08 plu-
viale de la sone nord) on peut proporer au payran pour amBlîorer les rande-
ment6 du Waalo. (1’IRAT kaédi avait obtaau, au uîveau recherche, un doublement
des rendemanÉ en utilisant entre-autres la fertilisation aaot(ie a 80 R/H@
D’une aani8re gankale, un travail important d’inventaire des r@rultats
obtenus dam lea pare@ par les dfffgrents inrtitute, qui ont travail18 sur le
fleuve est ngceeraîre. Cer r6rultate ont de8 valwra tr8tr înégaler, et cet
inventaire devra dtre critique.
Pour les actions de recherche B eutreprmdre, il eet indispensable d’établir
une hiérarchie en fonction de l’importance dem problèmes actuels, comme nous
1 ‘avons erquîao8 plw haut.

Mais les barrages sont en couro de construction. Ils vont permettre de lever
un certain nombre de contraintet hydrologiquee, autorirant la double culture,

et l’expression de touter les contraintes qui y sont liber. Diama sera probable-
ment achev6 dans quatre B cinq ana , et la rechenche doit II~ pr&occuper dbr
maintenant des nouveaux problker qui vont ac poser alors au Delta.



l-4.H
Zoneo d’ Intwvention de la S.A .E. D et rbseau hydrographiquo
DELTA
YOIIHHL
VALLL 1
l LOCALISATION DES GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS SUIVIS
l
Podor
M saJtoouM
GULOE _ Villrpt
( P E R I M E T R E S CMJ DCLTA )
Fanaye
3 OuRWADY ET NIANOANE
( PfnlUfTAE
D E NIANGA 1
3
C!JhiA O f GUEOE
( PÉAIUETRE
O E CULOC)
; ;;;;:y~~, D
( PETITS
PERIMETRES DE MATAY 1
A
R?ss? 1 lAv..NA
(Périmètre de Ndombo/Thiago)
-. ; bhilé;Boub car
AfAE
i .1-k 1
--ii1
\\
\\
t
\\
\\
1
e Guiers \\
\\
1
,a' -.
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‘p/‘-
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/-lx4
\\
a’
“L..
i : !
LLEE
REGION
DELTA
TYPE
P.I.V.
ZONE
DELTA
Iagana Nianga Guédé
Podor Matam Bakel
(Dépt)
aoKm
la “of,fg”s
‘P
10% 3%
2x
1.7.82
d.
4
L
.

1.2
WYENNZS DES PPZCIPITATIOIIS MENS(JELLES (1931 a 1960)
P (mm>
4
A
200.
150.
100.
-
.50.
1
e
J F M'A M
J J A
S
0 N D
SAI~/T-LOUIS Durée de la saison des pluies
90% > 25 jours
( fnhqcence)
10% > 100 jours
P (en mm)
4
200
50.
-'
1
4 J FM AMJ
JA SO N D
Durée de la saison des pluies
90% :y 40 jours
PODC R
(fréquence)
10% > 110 jours
P (en mm)
7
200
150
100
50
Durée de la saison des pluies
54 jours
(fréquence)
110 jours

1.3
HUMIDITE RELATIVE EN % MAXIMA ET MINIMA MOYEN JOURNALIER
m, w
(OMVS 1980)
1
1
!
t Stations t J
;P/M;A;M
fJ;Jf+;ol”lD;AN;
t’
t t
f
1
t
t
t
!
!
!
!
!
!
t
!?cayes!
!
!
1
! !
!
!
! !
!
!
!
!
t ux
t
40 t
34 !
30 !
33 !
60 !
79 t
92 !
96 1
97 !
92 t
71 !
49 !
64
t
! Un
t
131
101
8 1
10 !
17 !
37 !
56 !
64 !
59 !
43 t
22 !
16 !
30
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!,
!
!
!
!
t
t
!
!
!
t
! t
!
!
!
!
!
f
!
! Matam
t
!
!
1
!
1
!
!
t
t
!
!
1
!
!
Ux
!
65 !
59 t
55 !
51 t
52 !
70 !
85 !
94 !
93 t
89 t
83 !
73 !
72
!
t Un !
18 !
17 !
12 !
15 !
16 !! 26 !
44 !
57 !
5 5 t
4 3 !
26 !
23 !
2 9
t
!
!
!
!
!
t t
!
t
!
!
!
t
1
!
-!
t
t
!
!
!
f
t
1
!
!
!
!
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t
!
Rom0
!
!
t
!
!
!
1
!
1
t
t
!
!
!
1
Ux
t
58 !
59 !
65 1
71 t
76 !
83 !
89 !
9 1 1
93 t
87 !
7 4 !
65 !
76
!
! Un !
16 !
16 !
18 1:
12 !
17 !
26 !
41 !
4 9 !
48 !
35 !
26 !
22 !
24
t
t
!
t
!
!
!
t
t
!
!
t
!
1
!
!
I-
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
t
rst-Louie!
!
! !
!
t
!
!
!
t
!
t
1
1
!
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82 !
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93 t
9 5 t
94 !
9 1 !
92 !
92 t
91 !
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90
t
! Un !
36 !
45 !
51 !
61 1
73 !
76 !
74 !
73 !
70 !
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!
t
1
!
!
!
!
1
1
!
!
!
!
!
1
-.-
EVAPORATION MOYENNE JOURNALIERE (mn) 1951 r 1970
(Piehe)
(oMvs lfm)
!
!
!
!
1
!
!
1
t
!
!
II
1’1
t
!Stations! J ! F ! M ! A ! M ! J ! J ! A ! S ! 0 ! N 1 D ! &.!Total!
!
1 t
!
!
!
t
!
t
t,
!
t
1.1
-t
‘!
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1
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1
t
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!
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t
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tr!
‘!
! Hatam ) 8,4 ilO, j12,2 113.4 ;14,9 ;13,0 ; 7,8 1 4,7 ; 4,6 ; 5,7 +~~;7;8 *
1
t
!
!
!
! ! t
!
1
t
!'
!
!
!
!
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!
!
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t
1
t
!
!
t
1’
I Podor
; 6,2 ; 7,5 ;
t
!
9,4 !ll,l ; !2,2;10,5 1 7,5 ;!5,1 ; 4,0 1 5,3 !5,6;5,5 'I 7,5 1 2737;
!
!
!
!
! t
!
!
!
!
!
!
i
t
t
t
- - -
!
t
!
1
!
!
1
t
1
!
t
!!!
!
!
!
[St-Louiaf Y,9 ; 8,l ; 7,8 ; 6,6 ; 5,1 1 4,6 1 4,4 1 4,0 ; 4,0 1 4,8 ;6,5;8,0 ; 6,0 : 2190;
t

!
t
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
1

1.4.
CDURBES DES LONGUEURS DE CYCLE SEMIS - EPIAISOR 5 0 % DE \\‘ARIETES DE R I Z
A RICHARD - TOLL
NOMRRf Df JOURS
o u S E M I S *
L ~PIAISON 5 0 %
If x\\ \\
-
-
x---.0 52-37,
TRES ~HOIOSfNSlBlf
\\ \\ \\ I\\
-
- gœ.. la 8,
CLU CH0~0SfNSl6if
\\ \\ \\ \\
-1
v - - l KONG PAO, pfu PxOTOSf NSIBlf
“\\
Période froide
rallongeafit'
DATE DE SEMIS.
Action de
l
a
Photopfkiode
sur D52/37
J.P. AUBIN
DAP - IRAT 1982

_ . _ . . - -. _
COURBES DES DATES’0 ‘EPIAISON 50 K EN FONCTION DES DATES DE SEMIS DE
.1.5
V A R I E T E S D E RI2 A RICHARD-TOLL
J.P. AUBIN .
e DATE
DAP - IRAT 1982
D'EPIAISON
.
' Période faoide
Avortements
-x
D 6 2 - 3 7
-V
t KONG PAO

1
I
f
!
!
STADRS DE
!
TEMPERArnS EN * CEILCTIOS
!
EFF+ETS DUS AUXTRMPRRATURRS EXTREMES
!
!
D~~~~~
!
1
!
!
1
MIN. * OIT. ; MAX.
; LET@ALES ! ACTION DU FROID
ACTION DR LA CHALEUR
!
!
t
,
a
.
.
.
I
; GERMXPJATION
(2) : 16 fi9 ou 26:
3 5 - 4 2 ;
5 0
: La vitesse de germination
:
.
I ( 2 ) 0. Sativa type japonica
Il f
33;
; diminue jusqu'a s'annuler :
f
!
!
1
0. Sativa type indica
13
;
! étalement de la levée
!
!
Li
1
!
I
!
!
!
, décoloration, mort des plantnles
!
!
.
.
! ZERO DE VEGETATION
!
!
!
!
! non connu avec exactitude
;
! TALLAGE
0)
!
15 ! 30 !
3 2 - 3 4 !
! tallage lent et rallongement de
La du&e de tallage !
!
!
!
!
!
! ce stade
et le nombre maximum !
!
(2)
! 16-19 ! j 31 2
4 0 - 4 2 !
50
! La vitesse de tallage s'accroit
de talles diminuent !
!
!
!n21
!
!
! sérieusement entre 15 et 30°c
!
1
1
1
!
1
!
!
!
!
!
!
32-34*e
!
! INITIATION PMICULATBE
!
!
!
!
1
!
! Formation des ébauches
(2)
!
21
!
2 7 - 2 9 !
37
!
! Décoloration des feuilles
Formation avancée
1
! florales
!
!
!
!
! froid provoque la stérilité
de 2 B 4 jours des
!
!
!
!
!
!
! - 20-24 jours avant l'épiaison
!
!
!
1
!
! lors de la formation des
!
1
!
!
!
! ébauches florales
au-dessus de 27-29*
!
1
! Formation des gpillets
!
!
!
(2)
! 1 9 - 2 0 !
.
I
2 2 - 2 5 !.
!
! - 1-12 jours avant l'épiaison
!
!
!
!
!
!
pendant la réduction des cel-
I
!
!
!
!
!
lules mhes du pollen et du
!
!
!
1
1
I
sac embryonnaire
!
!
!
!
I
!
t dég?!nbrescence des épillets qui
t
!
!
!
I
! deviennent transparents, filanan-
i
!
!
!
!
! teux, blancs
I FLORAISON
I
!
I
!
! exertion de la panicule (2)
35
*
!
, diminue l'exertion jusqu'a
!
!
19
;
2 5 - 3 0 ;
; l'empêcher
!
!
!
r ddhiscence des &tamines (2) , 20 i
!
50
;
; ralentit la vitesse d'exertion des
1
?
35
;
!
, panicules : étale 1'épiaison
i
(3)
;
25
i
i
!
' retarde la floraison
!
27-40 1
6'
;
!
!
ouverture des épilletst$
!
l"
t
15-20
3 0
50-55
, avortement de l'anthese
!
t
i
i
;.
.
, pollen infertile
!
f
!
1
?
!
!
!
1
1:
!
!
i
!
!
. .
/
. .*e

qo
!
!
!
I
Mauvais taux de f&xmda-
!
1
!
?
!
!
!
t
tion li?? B uue hygmm&trie
faible
!
!
!
?
et 3 un vent des&-
chant
!
f
I
I
: la st&rilitls peut
!
I
atteindre 100%
!
Pollinisation
(2)
21 ;
27-37;
43 ;*
! La fkmdation se produit
I germination du pollen
(1)
lb13 t
Ti
60 !
? settlement 71 une température7 15Oc
!
(3)
SO 1
;1-32,
(3) surtout inhibition de la
!
(1)
2o !
30 ;.
38 ;
!
.
I maturation du pollen et de sa
!
!
gewination
!
croissance du tube
I .~Tl.&~q.-
c3.j ! to ,:
!
?
!
i
* MATURATION
(2) ! 17 f
25 !.
d&eloration des feui iles
provoque un umtvai8
remplissage du grain :
!
!
!
irrQulière
&haudage
!
!
!
v%eillies
t avancé de la
4
!
!
!
pluata provoque un mauvair
!
!
?
remplissage du grain
!
!
!
!
!
f
(1) ANGLADg'PPE, le riz, 6d. maid)ouneuve, 196Q - (2) PROBLRMS OF' RICE SRLRCTION UNDRR SEHFZIAN CONDITION par Wr DINGLE et T-T TT
(3) GENETSCS MD BBBEDILOG OF RICE par M.f, fSA#DRARAm
Compilation réalisée par J.P AUBIN
DAP - IRAT 1982

1.7
Nombre de jours par mois ..en % ou la T* ma$imale
(TX) eat égale B X : Moyenne WS-137?
--- -
!
F
1
!
!
1
!
1
!
!
F
!
!
!
!
-1
1 St%- j
x
!J!F!M!A!M!J!JFA!S!~!N!D!MO~.
!
i tion F
!
!
!
!
!
11
1 F
!
!
;
1
1
I - - - - - - 7 - -
!
F
F
!
!
F
!
!
!
!
1
!
!
i
!
25 B 30’ ! 48 ! 36 !
4 !
!
!
12
!
313 !.Jl!
!23!
10
!
F 8
!
30 3 35’ F 31 F 36 ! 16 ! 2
! 2
1
! 15 F 45 ! 30 ! 16 ! 47 ! 35 !
23
!
fg
F
35 s 40’ !
3 1 21 ! 63 F 22 F 15 F 40 F 65 ! 52 F 57 F 71 F 53 ! 39 F
42
!
!
!
>40* F
F
! 17 F 76 F 87 1 60 ! 18 F
F 10 F 10 F
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23
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i
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F F F
1
F F F F
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1
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1
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F
1
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1
1
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i
i
25 B 30’ F 31 F
8 F 28 F
4 F
t
!6!4$! 31
1 8 1 2 6 1
13
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or4
F
30 a 35’ F 56 F 49 ! 46 !
4 !
3 F
3 F 32 F 71 ! 42 F
8 F 28 ! 45 !
28
!
F
35 3 40’ F 10 ? 22 ! 16 ! 66 ! 23 ! 43 ! 48 ! 24 ! 48 ! 61 ! 62 ! 23 F
35
1
1
>40°
!
! 20 !
! 30 ! 74 I 54 F 13 1 !
7 F 31 F
21
1
19
!
F
F -
11 F F
F
f
1 F F F F
;
F
F
!
F
!
F F F F
Il

F’F
1
F
F
1
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F
25 21 30. F 69 ! 61 !
5 !
!
F
F
1311
F
F 3 F 321
14
!
!
g
!
30 21 35’ 1 13 F 25 F 26 F
5 F 10 F
3 F
8 ! 26 ! 17 F
3 F 37 F 29 F
17
!

2
1
35 a 40° !
!
! 50 F 65 ! 47 ! 33 1 52 F 68 ! 67 ! 68 ! 60 F 26 F
45
!
1
F
)40°
F
!
1 18 F 31 F 43 F 63 ! 40 F 3 ! 17 F 29 F
F
!
20
!
1
!
F
1 F F F
!
t
! F F l
;
F
1
--
I
!
1
1
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1
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F
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1
1
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F
25 3 _40* !
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F 26 F 35 ! 53 ! 60 ! 21 FF 6 ! 17 F 10 ! 3 ! 59r‘F
24
?
t
30 a 35’ F 56 1 43 F 31 F 42 ! 26 F 35 F 74 ! 94 ! 80 ! 71 ! 57 t 32 F
53
!
!
35 3 40’ F 21 ? 21 F 32 ! 20 !
8 !
2 F
5 !
!
7 ! 19 ! 40 !
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14
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31
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1
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11 F F F
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F
F
me.
(OMQS 19807
INCIDENCE IIE L’HARHA~AN
F
!
!
F
1 . Kayes
I
Matam
I
Podor
i
Rosso
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F
F
!
F
!
F
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F
F
!
F .
!
!
F
t
!
!
6 années sur 38: 4 annbes sur 33 F
1
Mars
!
3 annkes sur 32 ! 4 annbes sur 29 !
!
F’
1
F
F
F 4 annbea s u r 38; 7 a n n b e s s u r 3 3 F
!
Avril
3 annlses sur 32 F 3 années sur 29 1.
F
1
F.
Mai
F
F
4 annees SUIF !38!
ii
--5
6 années sur 32 t 2 anniées s u r 2 9 f
!
Ann&+
! 11 années sur 38!+9 annses sur 33 Ill anhees sur 32 ! 8 années sur 29 !
f
F
!
!
F
!
Notes : ‘analyse pour ce mois uon disponible
+ il est possible qu’on observe cette incidence durant
pluaieurr
moia d ’ u n e annh.
(d’aprh Rijka, 1976)

1 . 8 .
RESULTATS SUR L’ETALEMENT DES ESPECES MARAICHERES DANS LA ZONE DE NIANGA
(DEPARTEMENT POOOR - IRRIGATION A LA RAIE1
6,k 1 titi.
S 0
N,D
J,F
M A
M
J
J,A
T
X
X
X
X
X
n
X
X
X
m
X
x
AU3 ERG 1 NE
NT
X
X
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x
-
x x
T
-xmxmxxxX-
C H O U CPBUS
NT
-rxxxrx--
- -
-
-
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C H O U D E C H I & E
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- xx
x
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x
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-
MELOM
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- - - - - - -
T
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X
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x
- x
x
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NT
X
m
X
m
m
-
- x
x
- ~ X ~ X X -
- x
T
PASTEQUE
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- X X I ~ X -
- x
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PATATE DOUCE
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x
-
P
POMME DE TERRE
NT
-
X
I
X
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-
0 1 GNON
T
--xxxxxx--
(SSG-iS - rep iquagel
NT
-
-
xxxmxx--
O I G N O N
T
-
-
xmmxxxx--
!pian+ation btilbilles
NT
-
-

x
x
x
x
x
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x
-
-
T
mm
DC-
-
- x
x
x
x
TOMATE
(11
NT
mxu-
-
-XXIX
:
T
x
x
-
-
-
e-w
g
TOMATE
(2)
Ni
/
em
q-w
-
- - -
(T )
r?\\i?C traitements p h y t o s a n i t a i r e s
(31 T o m a t e d e t a b l e : v a r i é t é : HOPE No 1 -t-i,
O;r)
S a n s t r a i t e m e n t s p h y t o s a n i t a i r e s
X E E W E L I N A W E T , S O L O e t S MALL FRY
XI*
“Qriode d e s e m i s f avorab I e
(2) T o m a t e i n d u s t r i e l l e : vari é t é ROGA
--- Piriode be s e m i s m o i n s f a v o r a b l e
?5ri,>de je ricolte f a v o r a b l e
&e d e r é c o l t e m o i n s f a v o r a b l e
3t5 s o n t basês s u r l e s d o n n é e s r-ecu?iliies Icrj d e s t e s t s orieniatifs
2 1\\:-r
.d,~ga ayrant I a c a m p a g n e 398G-81 ,
(Van DA.MMti 1981)

1.9
DATES BT PROBABILITES D’OCCURBNC~ D’UNB PLUIE
DBCADAIlK D'AU MOINS 20 mn :
m!vs 1980)
!
!
1
!
!
1
!
1
! P r o b a - ! St-Louir! Dagana ! Podor ! KaQdi 1 Hatam ! Bakel !
! bilMe!
1
!
t
!
!
!
!
!
f
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!
!
!
10% ;
1
!
16-VI ,
t9-VI ;
16-VL f 53-TI ; 30-v j 29-v i
!
1
!
1
1
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!
1
!
f
1
1
!
I
1
!
!
!
25% 1
5-VII ;
3-VII t
30-VI ; 19-m )
g-v1 ;
5-VI !
!
!
t
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
f
50% ‘I
30-VII ! 23-VII !* P-VIII 1
f
!
7-W ! 27-W ; 26-VI ;
!
!
!
!
!
!
1
!
1
1
1
!
1
!
!
!
!! 75% ; I&V111 f - ; -
; 8-VItI ; ! ~-VIT
!
1 8-VII !
1
1
1
!
!
1
!
!
1
1
f
1
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1
!
!
!
!
90%
!
; 25-VIII f - ; -
; Ii-VIII; -
1 8 - V I I I !
1
!
1
!
!
1
1
!
-’ Nombre mmea sensuel de jours de; &&a
(P>O, hQm)
1931 - 1960
(OMVS 1980)
1
1
!
1
1 J
+;M;A
t
M
1
J
1
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1
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1
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1
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1
1
pt-Loulr !J 0,4 !J 0,s 1J
0
!
* 0,l 1! 0,4 *! 1,4 ; 4,8 ; 12,O; 9,3 1 3,0 f 0,6 !, 0,6 ;
!
!
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!
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II
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1
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f 0 f
0 ;
0
; 0 ; 1,0 ; 3,0 ; 6,0 1
9,o; 7,0 ; 7,0 ; O,! ; O,! ; 33,2 ;
!
11
!
!
11
II
1
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t-
1
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1
1
1
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1
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1
1
1
1
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*
1
;
9,$;
;
;
;
;
1
, Podar
, 093 , 094 , 092 , 092 l 0,6 , 1,8
5,2
6,4
2,5
0,6
0,s
28,O J
1
1
!
!
11
!
!
!
1
!
!
1
!
1
t-
!
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!
!
!
!
1
!
1
1
1
!
!
!
1
1
!
!
!
II
*
!
!
!
*
!
,i Matam
J 092 J 092 J 091
J
0
f o,g J 4,6 1 7,9 ; 11.1; 9,3 J 9,3 J 0,s J 0,3 J 44,4 f
!
!
!
!
I
!
!
!
1
1
!
1
!
!

ZONE DE NDIOL (BAS-17Kl.T.4)
NII’HE Dl< 75 .J
100% das besoins
pluvio.
période St-Louis
31-60
300 ’
i
1
100 i
car
_-----
J u i n
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Année moyenne
date de semis à probabilité 50% : 30 Juillet
d'après C. DANCETTE

\\
l-4 4 a> u
1.11

.
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v.
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2
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In 0 62
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w
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1.12

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-

~.

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--.-
a
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N \\D
*r)
.l-l

7
c
.
1.13

1.14
Dagana
y-ccc 205ioetié
+Kaédi
LrLJ.
PM----r
OU D@%SSÉE DANS m
ES DONN!!ES
NATIOl’&LE=iSTIiC, ~HiiROLO61~ @?$i-i-m”)
d’ après DANCETTE 191E?
Is'D'HJ$$u A QCTQ&ZJ&~~PRIS) Période 1972-197
(coefficients/Bambey entre parenthèses)

1.15
Fig 6 Consommatton cumulative en cou sorgho de décrue
KAÉM 1970- 7 1 ’
3oi
2 0 0 N
1.00 a 1.00 ICI
60r60
30 N
l
120 1120
A
ON
I .oo I 1.00 m
----(E3
SOI
(RIJKS 1976 )

1.16
ESTIMATIONS PROVISOIRES DES BESOINS EN EAU MOYENS DES CULTURES DE RIZ
(SEMIS DIRECT)
A- Besoins en eau en sus par mois
Culture d’hivernage
Culture de contre-saison froide
Contre-saison chaude
(semis mi-juin)
(semis premihre quinzaine de novembre)
(semis en FBvrier)
Juin
220 ,+ 50
Novembre
200 2 50
Fbvrier
200 f 100
Juillet
390 ,+ 80
Dhmbre
200 2 60
Mars
300 2 100
Août
360 2 4 0
Janvier
230 2 40
Avril
420 2 50
Septemb.
140 2 40
Fbvrier
310 f 60
Mai
420 2
50
Mars
400 ,+ 40 y
Juin
360 ,+
50
Total
1 110 2 150
Avri.1
3 8 0 f lb0 z/
Total
1700 2 200
(Mai
190 ,+ q 34
-r-
Total
1 7 2 0 + 2(to
B- Rapport K’ entre l’bvapotranspiration et 1’6vapor4tion du bac classe A
Hivarnage
Contre-saison f toide
Contre-eairon chaude
Semeines
Semaines
Mbi$
K’
aprh l e
K’
apr88 l e
K’
Février
0,7 - 1
semis
samir
M a r s 0,7-l
192
096
l-6
098
Avril
0,8 - 1
3
03
Pendant le
Mai
0,8 - 1,l
4
raste da la
Juin
0,8 - 1,l
5-13
1,2 *i”1,4 y
rrairon
190
14-16
1,o a 0
Les dsrnikes
deux samaines
03 y
l-/ Trés sensible B la vitesse du vent noctumw,
.
2/ Selon le régime thermique subi par la culture durant les mois prkgdents.
--
21 Selon la fr#lquenee des jours de pluie.
4/ La Iongueur de la saison dépend de la durBe de la période froide, variable
selon la situation en amont ou en aval et d’une année B l’autre.
(d’ après Rijks, 1976)

1.17
BESOINS EN EAU COMPARES DU SEMIS DIRECT ET DU REPIQUAGE
Ev_entranspiratian en mm par mois
I
-
(Eau utilisée pour la prdparation du sa1 incluse)
RIZ D’HIVERNAGE
Sdu direct
1972
1973
1972
1473
Juin
136
-
-
Juillet
285
453
129
Ao&
364
35s
384
3 : :
Septembre
365
148
401
414
Octobre
205
-
314
-
1 319
1 092
1 228
1 018
RIZ DE CONTRE-SAISON FROIDE
Kaadi
Semis direct
R@iti~U!Qj~
1971/72 1972/73
1971/72 1872/73
Nov.
175
-
11s
-
D&z.
199
263
196
-
Janv.
272
240
232
238
PéV.
302
342
286
3b3
Mure
419
437
454
4;17
Avri 1
312
47s
346
451s
Mai
4 6
2b9
Total
1 679
1 757
1 6 3 5
16b2
RIZ DE CONTRE-SAISON CHAUDE
F@vlk
240
ISO
Mare
406
402;
Ad 1 -.
*ni
M#i
9243
42oj
J\\jiIl
325
340;
Total
1 895
1 784
(d’aprh Rijks, 1976)

EST@#TIOUS PROVISOIRES DES BESOINS EN EAU MOYENS DES
1.18
CULTURES -D’HIVERNAGE (SEMIS DE LA PRKMIERE QUINZAINE DE JUIN)
II
! A - Besoins en eau en mm par mois
!
D
!
!
Ma%
Cotqn
Nidbd
t
!
!
I
JUi!l
140
11Q
120
I
I
t
Juillet
260
210
240
t1
!
AdIt
200
230
220
!
f
I
Septembre
4 0
150
160
!
!
!
1
Total
640 2 60
700 2 70
1
1! B- Rapport (R) entre l’bvapotranepiration et
I
i
1’ évaporation du bac classe A
;
!
COEQSt
Ni&é
1
1
Mass
I
!
0
Semaines
Semaines
Semaines
f
I
apr&3 l e
R
apr&s l e
R
a+8 l e
R
!
semis
1
!
semis
semis
!
!
1-3
0,4
1-4
0,3
I-4
0,3 3 0,8
!
!
4-12
099
5-6
%6
5-12
04
1
!
13-14
0,s
7-15
Os8
13-14
0,6
!
1
16-18
0,4
15-18
095
!
I
t
ESTICMATIONS PROVISOIRES DES BESOINS EN EAU MOYENS DES
CULTURKS DE CONTRE+SAISON PROIDK (SEMIS DE MI-NOVBMBRE)
2 - Besoins en eau en mm par mois
!
1
Bl@
Mafs
SorSho
NiébrS
!
1f Novembre
70
3 0
$0
70
!
f
Décembre
180
160
110
130
1
i
Janvier
220
190
180
140
!
1
Février
170
180
150
200
I
Mars
50
B O
200
t
1
Avril
c
140
t
!
11
640 2 100
650 2 100
560 2 100 870 ,+ 120
!
I
!
1 B - Rapport (K’) entre l’évapotranspiration et
-
!
s
!
l’bvaporoti,on du bac classe A
i
Blé
Sor+o
t!
Semaines apr&i
Semaines aprèr
Semainas apr8s
!
le semis
K’
le semis
K’
le semis
K’
!
!
1-2
0,35
l-4
0,s
l-3
093
1
3-5
0,4 2i 0,8
5-7
0,s a 0,9
4-7
0,s
t
6-14
039
8-13
OP9
8-15
096
!
15-16
094
14-16
0.6
16+18
093
17-19
0,3
-
t1
Le2; informations wntenues dans ccis tableaux sont donnges ?l titre indicatif ; il importe d.e
nXr compte des autres contraintes &téorologiques imposées aux cultures de contre-saisan;;
1.1 est également important de noter que ces chiffres représentent dcrn h~wins nets en $3~
et ne tiennent pas compte des pertes dans les syst&mes d’irrigatior .

1.19.
[H à L'echeLLr)
:
2
c
cc
c
w
FLEUVE S E N E G A L
01
3
&
u-
,o
--
H30 2 H60 :
tSakc!.
5,45 97 4,80 95
LIMNIGRAMMES CRUE 1976
HatJfn
5,JO
97
4,90
95
Kaidi
5,510
97 5,05
95
;..BAKEL
I
Sddé
6,35
5,85
0’ l . .
.’
:
lJ UIN l
1I
saal
21I
31I
AOUT
I
I
1:
1
18
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1. OCT. I
'
tt
7
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l
!
II
24
JUIL.
4
1 0
20
3 0
;SEPT.
1
9
19
29
NOV.
1 8
1
OMVS 1980

/
/
/
/
/
i/
/
/ / / / /
/
/

Hauteur lue à
l'bchelle en m
PODOR : Diagram@e des Hauteurs d'eau d'après
leur fréquence de dépassetient
,’
----
HC--
\\
.
*-
f
13
13
-- .--,..
12 --- -- - -. +
r.;-. -.. ~. _~ ~. ..- ~.
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ours
j
4
. -
-
-
~ ~
-
- - - - ~ - -
22
12
22
1 1
Août
Septembre
I
Octobre
i
Novembre

1 .ZL . bis
- Limite avale du pompage d'eau douce
Débit m'/s
Limite sur le fleuve
Lieu dit
du pompage - km
village
5 km en de Rosso
100 50
140 115
M'Boundoum aval Nord
150
90
Keur Mac&ne
200
75
3 km amont Tiguet
300
58
Sud Ile Ndeug
400
46
DIAMA
500
37
Confluent Galoubo.
t
__
-
_.
Date de retrait de la langue salbe probabilité de no&d&passement
:
Frobabilité
:
Richard Toll
:
M'Boundoum
:
Gorom
St Louis
:
:
:
%5
Non atteint
:
22/06
i 3/07
12/07
10
:
28/06
8/07.
16/07
25
27/06
7/07
i 16/07
22/07
50
8/07
16/07
24/07
30/07
:
75
18,'07
25/07
1/08
6/08
9 0
23/07
29/07
:
5/08
11/08
9 5
26/07
:
2/08
:
8/08
14/08
:
:
Débit moyen annuel h EIAKEL 1903-1978
( année hydrologique : mai-avril 1
1903-1906
=
868.75
tQo?-1917
31
60063
1918-1836
=
878.26
tea?-1840
P
592.23
lQSO-t!Mt
-
mJs4
MB-1978
P
497.45
MOYENNE GENERALE
1903-1978
=
738.43
1910
191s
1920
t925
1960
1965
1970
1975

1.22.
F L E U V E StiNEGA L
DEBIT MOYEN j ANNUEL
I
,
MOYENNE. ..MOBILE SUR 5 -ANS.--
._ ..-... 1.
/
I
/I
I
I
l
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1
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l
I
I
l
I
l
I
OMVS 1980

iic Il-4 NC-
iiw IlF. IIN V

(OflPOSITIOtl 6PAtîULOfl~TRIOUE DES SO1s DE LA ML.LiE DU St HiCAL
(.REPRtSEttTATlOf! TRIAHGULAIRE D E RODZEBOOll)
0 TIRS SUR APCILE DE DhAtWtOtt (MRttM 5Ul+ftlEUR SEtJLEt!EttT>
o SOLS A MUES ET tOUN!TlOHS SUR .L ttKtU DC Df!DlRDETtEltT ( id )

DISTRIBUTIOH iELAWt DU pH DAI!S LtS ‘SOLS H~D~~~O~H~S
IltllTf SUPiRiEURE DE L’t?lSlO~Rnnni : ‘TIRS+SOLS A TAMES ET (OH(RtTlOHs
LItlITE IWfRIEURE: SOlJ A TACHES ET (OH(RfJtOHS
%
25
2 0
1 5
10
5
4
5
6
7
8
9
Pr1
MAY&'UiD 1960

.-
i-
1.26.
friquencm rrl~tiwr
tumuliel
100
DISTRIBUTIOH DE FRfOUEHtE DES (LASSES DE
SALIHITÉ DAHS LE PSEUDO-DELTA (A LOUEST DU tlÉRlDlEH 15”40
90
_-_-
ET DAHS LA BASSE VALLiE DU StHt6AL (EHTRE 15” ET 15’40’ ’
DE LOHGITUDE)
80
?C
6C
5(
4(
3(
2(
11
C t N a yoo 41 terre riche
MAYURD 1960

1.27.
CLASSIFICATION DES SOLS
La prospection de la vallée du Sénégal a permis de reconnaître les ~01s suivants :
Classe 1 : sols minéraux bruts.
Sous-classe 2 : d’origine non climatique.
Groupe b : brut d’apport.
Sous-groupes : fluviatile,
éolien.
Classe II : sols peu évolués.
Sous-classe 2 : d’origine non climatique.
Groupe b : d’apport.
Sous-groupes : modal,
hydromorphe,
vertique.
Classe IV : vertisols et paravertisols.
Sous-classe 1 : topomorphes.
Groupe b : non grumosoliques.
Sous-groupe : modal.
Classe V : sols isohumiques.
Sous-classe 4 : a complexe saturé.
Groupe : bruns subarides.
Sous-groupe
: brun-rouge subarides.
Classe IX : sols halomorphes.
Sous-classe 1 : à structure non dégradée.
Groupe : sols salins.
Sous-groupes : à encroûtement salin superficiel,
à horizon superficiel friable.
acidifié.
Sous-classe 2 : à structure dégradée.
Groupe a : à alcalis non lessivés.
Sous-groupes : très salés a alcalis,
peu ou moyennement salés à alcalis.
Classe X : sols hydromorphes.
Sous-classe 3 : minéraux ou peu humifères.
Groupe a : à gley.
Sous-groupes
: ii gley de surface ou d’ensemble.
à g l e y salé.
Groupe b : à pseudogley.
Sous-groupe
: à taches et concrétions.
Il faut rappeler que les différences entre les sols peu évolués d’apport modaux et hydromorphes
et les pseudogleys à taches et concrétions sont très arbitraires ; il y a en réalité passage continu d’un sol
à l’autre.
SEDAGRI 1973

1.28.
Surfaces occupées par les diiTCrcntes unit& de cartographie des sols (en km? et en %)
IIAKCL
5CLlYAb
-
-
-
KS2
K82
-F215-3
-
9
19
15,
511
19
111 6.8
-
-
.
50 5 . 2
a0 o,>
144
II
22
Il
396
3.5
-
-
/
1
I
8
Moyenne d’instabilit6 1s ct d e pcrmtabilitd
K des principaux types dc X)I~
-
-
-
-~_-
,-.-_ - -
-
Ir
K
Horizons
Horizons
I
N’ .1
NC,
I
NC>
2
NLl 3 No 4
No I
No 2
! I\\i%, 3
-..---
-
- --._. i ---.
P
e
u
dvoluL’s hydromorphcs
5.43 8.63
R.Rj
-
Vertisols
6.58
1.56
S
.04
Salms
d
i
v
e
r
s
.:
:
6.05
4.97 8.51
ii6
: ‘,S
Minhaux
A gley . .
7.04 4.24 5.59
-
Minfraux
&
pseudoglcy
6.85 8.08 7.82
-
M o y e n n e gCnCrale .
1 6.34 7.16 6.72
4;6
t 9x
SEDAGRI 1973

1.29.
Rhultats des essais exprimés en indice de rendement (%) de la fumure compléte
Méthode Chaminade (1964)
Culture Ray-Grass 50
ILU
YIU-ILLI-LIL(Lp-ILLIu
bby.eer~
* em-
sur 1 Kg de sol,avec P205 :
ILLLLIrrrrl
beLIp
IIL>IUIIPLLIVIPYI
a-m-4
LUI
ILU
1 g;K20 Ig;CaO 0,3 g 5 Mg0
-hw. N8PL.l.
x4 !Ca
m IOD Irn
,m
,t- P
1,
1,
64
,J
P
n
0,I g 5 S 0,I g 5 oligo-élt
,:- "
tm 91
s(
II
,I
I4
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7s
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pour la
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94
H
m 100
n
n
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,c* i
,9 Irn 5, 11
n
,m
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rc- o<
Irn 9‘ et ID0 SI Y
Km m
fumure complète. un élément
* ""l
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il 3, *t Y II
I:I lin *I*l"
,I
2.
I< ‘
1‘
21
en moins par traitement.
120mg de N/semaine partout.
S :. sable ; SL = sable limoneux ; LTS = limon trés sableux ; LS = limon sabicux : LAS = limon argile-sableux ; LA = limon
:~~g~leu\\: A - argile.
.- r,-
Cap.
Ech
40
M i ','a
î
; Cpnrtition des points figuratifs de la capacité d’échange en fonction de la teneur en argile.
< .
.
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30 1
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LL. .
.
--a--..
20
30
40
SO
SO
70
*A Argtle
0
10
SEDAGRI 1973

1.30.
100,
Argile
-50
Triangle des textures et des classes de terre.
SEDAGRI 1973

1.31.
wperficies des terrains classés par carte au 1/200,000
(en ha)
2
IR
2 R
6
6 R
Total
~-
2 , 1 9 6
6 5 6
-
30s
3 , 7 5 7
34,sro
1 8 . 7 1 4
1 6 , 8 4 5
-
15,X5
-
85,404
Matam
4 7 , 1 1 7
3 6 , 3 8 4
Mm6
-
1 8 , 6 2 4
-
1 2 3 , 7 7 1
,Kaëdi
11,936
3 6 , 1 7 3
4 4 , 9 0 2
7 6
1 7 . 6 9 1
-
1 3 6 , 7 7 2
Podor
112.2H
8 9 . 2 2 3
4 7 , 7 3 9
3 . 5 3 4
1a.799
24 1.559
‘Dagana
2 4 , 4 3 6
1 2 1 , 0 3 7
2 8 . 6 4 7
2 , 7 9 1
4 8 , 5 5 3
7 4
2 2 3 , 2 0 7
S a i n t - L o u i s
1.606
95 .a68
3,090
27,540
1 3 0 , 1 9 2
2 7 , 1 9 9
285,395
-
3 , 4 3 3
-
-
11.850
-
1 2 , 1 8 3
2 3 0 , 6 7 5
‘la ,488
161,929 1
33,941
1
2 5 8 , 3 3 9
2 7 . 2 7 3
i.i~2.048
C l a s s e 1 : l a m e i l l e u r e ; ces terrains donneront de bonnes récoltes de très nombreuses
f’llllllr(!S tltlii))lkS
au climat sans travaux excessifs ; ils ne sont jnmais salés.
Classe 2 : cette classe de terre présente des déficiences a cause de la texture ou de la sali-
ilitc; I!I>~ tI’rrv<. ou dc leur topographie. Cependant, les terres de cette classe peuvent donner des récoltes
~;itisf;ti.<antc~
tir cultures adaptées au climat, mais les travaux à réaliser sont plus importants que pour
la <:l;lssr~ 1.
Classe 1 R : les terrains de cette classe sont trop argileux pour être irrigués normalement.
(:~~1111~1c tenu C!V Icur texture. ils sont riches et leur vocation est la riziculture qui y réussira très bien.
11.~ nr s o n t pils s a l é s .
Classe 2 R : les terrains de cette classe sont semblables à ceux de la classe 1 R mais ils sont
;Ifi~-c,~~;s par lc 5~1. Ils devront être drainés et leur drainage doit être possible. Ils produiront, s’ils sont
I)~I:I~ ( ~ltiv~k. tics récoltes satisfaisantes de riz.
Classe 6, non irrigable : ces terrains présentent des déficiences telles que leur mise en valeur
111’ I)rut ctrcb rnvisagce que si des travaux hors de proportions avec leurs rendements possibles étaient
c~rfeclués.
Classe 6 R, non irrigable : ces terrains sont très argileux, très salés et sont affectés par une
rra[>,w ‘:11Gf. clont Ir drainage est très difficile. Si leur dessalement pouvait être réalise, la seule culture
(flt’ils Imurraierit
porter serait le riz.
I):II~~ la ~)artir~ amont du Sénégal, les terres ne sont pas salées et les seules classes qui se rencontrent
~OllL IlY- ~~I~I’w+
1. 2. 1 R et 6. A l’ouest de Kaédi apparaît une cuvette affectée par les sels, mise en
I.h.Sf~ 0. CI’ n’est que sur la feuille de Podor qu’apparaissent des terrains mis en classe 2 pour leur salinité,
;lirlji ‘lut- quclqucs terrains de la classe 2 R. La feuille de Dagana forme la transition des conditions fluvia-
II!VY ;iu\\ ïon(litions tleltaïques, et les terrains mis en classe 2 pour leur salinité ainsi que des terrains
(10 la (~ias5(~ 2 R se développent, tandis que la classe 6 R apparaît dans une cuvette basse.
C);~IE In feuille de Saint-Louis, les terrains de la classe 1 disparaissent ainsi que les terrains de
I;I CI:IW~ 2 non salés. Il subsiste encore des terrains de la classe 1 R près de Keur Macène. Les terrains
tlf~s ~~l;l.?sr~
2 R ct 6 R se généralisent et, vers l’aval, seuls les terrains de la classe 6 R subsistent. Ces der-
111er.~ tt,rrnin? clisporaisscnt sur la feuille de Louga où seuls subsistent des terrains des classes 2 et 6.
SEDAGRI 1973