DIREC'I'ION DE RECHERCHES SUR LES SYSTEMES AGRAIRES ...
DIREC'I'ION DE RECHERCHES SUR LES SYSTEMES AGRAIRES
BUR.<AC D'ANALYSES MACRC-ECONOMIQUES
c . R . !i .
DE DJIBELOR
D I R E C T I O N D E R E C H E R C H E S
S U R L E S S Y S T E M E S AGRAJRES
E T L ’ E C O N O H J E A G R I C O L E - Bef’,
TEL~ 22,04,42
Id., Centre de Documentation
A,"G
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P a g e
RESUME .,...............,w.........
. . . . . . . . . . . . . . .
ii
SOMMAIRE ..,........,...,..............,.......,....
iii
I,rs'rI: rJ1*:c: 'l'A13LEAUX I*:'l' I~IG1I1~1~S . . . . , . . . . . . . . . . . . . , . . .
iv
S OMM A 1 R 13
1 .
1 N'i'ItOl>UC7'I ON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
III. ANALYSE GLOBALE D'UN GROUPE D'EXPLOI'I'ATIONS ..I.
3
3. 1 .
Le mode d'utilisation de la terre . . ..."...
7
3 .2.
Le potentiel d'investissement . . . . . . . . . . . . .
10
3 . ~3.
Le facteur t.ravail
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
i3
IV. CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16
V.
131 IiI,T OGIZAI’II 1 E . . . , . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . e
18

Avec 1 I opi, I I(I~I s\\,.II ~*I~II* , I t* niveau des ressources, I a
ilil( il 1'1' t!1,
I ' import,iIIt 1' III*.~ I'SIC-l clllt's d ' ~?I)V iirotinnlwnt sur
1 ( act, ivité maraiclli:l~l- I)~I(, GLé idorrtifiés. L'analyse de j. ' impact
des principales contraintes sur la performance des systèmes de
production a été réaliske par 1.e biais de l'anal.yse factorielle.
11 est apparu que la réserve monétaire constitue une limitation
importante du maraichage et qu 'aucun résul-tat satisfaisant, ne
.s ;III r-a i t, être obtenue S;I~S (,enir compte des problèmes spécifiques
(I(L c I*(:(I i 0 .

LISTE I>I~::I
'I'AIiI,I*;AUX E:T F‘I.GURES
-
-
-
-----_.< --
Page
Tableaux
-~
1 L-s composantes et leur variante . . . . . . . . . . . . .
6
2
Composant (IL~ (k(. II*~ cornml1n:iutés : . . . . . . . . . . . e .
8
A - Avant rotation
13 - Après rotation
3
Liaisons r:rlLre Ics variables . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
4 Groupes ~i'(~xl)IoiI.ntions selon le niveau de
In sul)erl'11 II~ I,IIII ivr;ch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
6 Groupes d'exploitations selon le nombre
d'UTH . . . . . . . ..<..............................
15
1
Le terroir ct. sot1 environnement : Schema
des interac(.ions . ~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3

-.
1
1 .
1 N'I'I~ODIJC'L'I ON
_--- -~.--
L'analyse f;icl,oriel le est une méthode d'analyse gl.obale?
~lont It: but. essentic I c>sL cl' expl iqrler les causes de variation
tl'un certain nombre de critères (ou variables) au moyen de
clifférents facteurs agis$ant de façon indépendante. Elle
.,.,*,,
I'('posc! .s11r llri cerl.2 i II 110ml>t~(! (1~ I)i\\ses mathématiques qui sont
ici 1101~s de notre PIQI)~)II.S.
lkiris le domaine agricol.e, cet outil
p e rme t. tl 'évaluer de F::<:or] objective l.es différents facteurs
( climat, technicité. .~ysl;éme de production, commercialisation)
;Ifjn dc> mestIrer 1 ;I rl;l(.~rract,
le sens et l'importance de leurs
act,ions ~LIT’ les rksultats de 1 'exploitation du paysan. Ce
.:;
nombre de facteurs pc>~tl
.y(!mbl cr ii priori très étendu ;
cependant avec 1 'nn;i I \\ L.II' I*ii(*t orir! 1 le,
en partant d'un ensemb1.e
(IP V;II’ i ;II~ 1 tas ~II ’ i '1 II#I I ,I l l
1111 l;I'lw.~Iilnt (l'analyser, elle en
c* x (.I~;I i I
1111 nomhi-(: rilrlii 1 I (111 I’il~‘~~l’llI’.ci i rltl<:pentinnLs , non fixés
ir prioi*i
et qui contl*ibu(:nt à expliquer le comportement de
c: r's c r i t i: rcxs .
Dans son utilisation, deux remarques s'avèrent
pertinentes : (1) 1 'analyse factorielle doit être conçue un
moyen tic> vkrificatioii
(I)I~ cl' infirmation) d'une ou plusieurs
tlypothi~ses ;
(2) 1 ;I ~~II;I I i.( r:
des IaGsultats dépend des données
utilisees. du choix (10s critères retenus à partir d'analyses
préalables ou de sirnl)I os pt*ésomptions. Ce choix est d'autant
plus important qu'il prCdGtermine les principaux facteurs.
0..
II.
LE TERROIR ET SON I:NVIRONNEME:NT
. _<_--__
-
COT est caract6risé par une insuffisance et une
irrégularité des pluit?s dont la moyenne annuelle est aux
environs de 500mm.
Cette pluviométrie intervient direc-tement
sur le ni veau de 1 'aceivité maraîchère, en déterminant le
13 i Vt’illl tlta 1 ’ eall clan5 1~'s c(:anes.

- 2
L'activité principale est l.'a,griculture qui occupe
l'ensemble de la population active qui. représente environ 47% d&
1.a population totale. Cette Flopulation connait d'importants
mouvements migratoires aussi bien pendant la saison des pluies
que pendant la saison sèche. C'est ce qui explique pourquoi les
cult~lres de contre-saison (m;:raîchage)I ne sont assurées que par
les chefs de carrés, aidés de leurs enfants. Le matin ils sont
tous dirigés vers les bas-fonds pour effectuer les divers travaux
d'entretien et surtout l'arrosage des planches. Les enfants
s'occupent surtout d\\r Irrrn~~~~rt et de 1 'épandage du fumier, du
désherbage et, de 1 '~III ~sl!I..i ('II cIos ct3llnes pour éviter l'ensablement.
L'arrosage, opération pCni.blt!, est assuré soit par le chef de
carré,
soit par la main-d'oeuvre extérieure.
Le matériel est de t.:ype léger constitué de semoirs, de
h 0 u e s !, d'arrosoirs, de rateaux, de fers à béton et de brouettes.
La traction animale est surtout u-tilisee pour I.e labour du
bas-fonds en fin d'hivernage et pour Ile transport par charrettes
des rb&coltes vers les marchés.
Les disponibilités en terre de bas-fonds sont très.limitées.
E 1. 1 es ont diminué au cours du temps. En effet certains bas-fonds
ont été simplement abandonnés par manque d'eau.
Les cultures principales sont le piment. le diakhatou,
1 ' oignon 1 a tomate . ('I*I*(.JI ~IIC+S (oignon, chou) ont pris une ampleur
COrIS iiI.16 tnilb 1 e .
OCCllJ3ilIl 1
I'I*s~)I~(:(, i v(-!m(allt 60% et 30% ries terres c,ul -
t i v é e s .
L'expansion de ces spéculations est attribuable aux faci-
3 .i. t é ci d'approvisionnement en semences sélectionnées offertes par
1 'encadrement de la recherche,
Le terroir est un système ouvert sur son environnement
qui agit sur 1 ui. Ces facteurs d'environnement sont représent&s
.s 11 i-
!l a figure nul.

- 3
a* r
.
.
BLOC DES COMMERCANTS
CNRA
Figure 1 : Terroir et les principaux facteurs d'environnement :
3 '."
Schema des interactions
Sourc:e : Enquête.
Ces facteurs d'environnement n'ont pas été d'un grand
.' recours aux paysans dans la conduite du maraîchage de bas-fonds.
En effet leur apport aura été faible comparé à ce qu'il est pour
les cultures d'hivernage : action limitée de la recherche, absence
de politique de crédit pour les speculations maraîchères, absence
d'une organisation de la mise en marché des productions horticoles.
Ces différenl.on ~I(*I i I)II~ et décisions mettent en évidence
la nature des conflits (1' Irl'LPr~ilts qui peuvent surgir .dans l'effort
des paysans à améliorer la situation du maraîchage dans le terroir.
Après avoir décrit le cadre géographique, et situé
y~, l'importance du maraîchage dans le terroir pour l.e biais de I.lana-
lyse systèémiq.ue,
l'auteur s'interroge sur son impact au niveau
des exploitations.
III. ANALYSE GLOBALE D'UN GROUPE D'EXPLOITATIONS
Cette analyse d'exploitations agricoles permet de connaître
la structure des exploitations du terroir et en même temps les
déficiences,
pour alors envisager des changements susceptibles
d'améliorer la situation du maraîchage tout en respectant les
conditions et les besoins des paysans.
( - : (2 s 1,
une
ilrlll I \\ 7,'
fi l I)I>il I ('
ii ' 1111
,-;ror1pe
(JC:
C-ZIr*l-és
. ilIl
1110 y c' 1-I
ti e
1 'analysf:
l';rctol4cJ.lct .
P(I i scjue
n ou .-.
tll.sposons
d I Llll
échantillon
q u -i
comprend
10 exploitations > les

- 4
pourcentages de dépendance a(jnt sigtilficatir's respectivement a
5% ou. 10% d'erreur seulement 1.orsquz
leur v?leur est, supérieure
ou égal.e à 40 ou 29. II en est de même des çoefficients de
corrélation qui doivc*iil
llt;I)ib++SCr 0,40 pour qu'il y ait une
probabilité de 95% (.S$ tl ' (+~~t,olit;) d l
1ixi.stente d 1 une liaison
linéaiire entre les variables* Ainsi. chaque variah1.e retenue est
mesurée au niveau de chaque expl.oitation. Du fait même de la
na-turc de l'outil, certaines variables faisant intervenir par
exemple les conditions météorologiques, la nature des sols,
l'existence ou l'inexistence de certains équipements (puits,
charrette pour le transport des produits), la distance de l'exploi-
tation à certaines villes ou. points importants afin de mesurer
l'influence de la localisation: etc... ont été écartées. En effet,
l'utilisation de ces variables présente quelques difficultés, soit
parce qu'elles ne sont pas mesurables de façon objective, soit
parce qu'elles sont de nature ordinale ou binaire et ne se prêtent
pas aiux calculs des coefficients de corrélation linéaire classiques.
Cependant, dans la suite de :I."étude, nous serons appelés à tenir
compte de 1 '
importanczcl ((19 1.41 I 1 es v;lriabl es. De ce fait, cinq
variablcs ont été ret,otlil(*.s :
a.
la disponibilité en travail pendant la saison sèche.
Elle concerne la main-d'oeuvre familiale présente dans le carré
pendant cette période. Dans le contexte du terroir, elle apparait
asse.2: limitante. Ceci est dU au fait que pendant cette période,
1. 'intense migration vers les villes vide le terroir d'une bonne
partie de sa population active. Ainsi, certains paysans doivent
recouvrir à la main-d'oeuvre extérieure J
h.
La superficie agr*icole reel lement exploitée en maraîchagt:;
C .
1,~ produit brut monétai r'e des cul turcs maraîchères ;
d <m Les moyens en eau lexprimés par 1. 'équipement en arrosoire ;
e .
La réserve mor~r;l.;~ i ta<* qui tleter*mine J.a capacité d' inves-
t,issemerIt de 1 'exploi( ~II ior~. (:c:tt<*
vari;tble semble peser fortement
sur les déc i.s.ions en matiert: de production maraîchère des Pa;ysans _I

- s
choix d I une analyse SIil' I il mnLr*ice de corrélation ou sur celle
-.Y
L'analyse (voir tableau 1) fait ressortir cinq composantes
dont les variantes sont données par les racines latentes. Ici la
varlance de chaque composante est une mesure de l'importance de l.a
u.4
- ,.
composante. Les composantes ainsi obtenues sont indépendantes et
sont ~II outre à variancc maximum et décroissante. Ainsi, les
composantes qui ont 1 es v;!riances les plus faibles sont générale-
ment mises de côté, ateignant ainsi un autre but de l'analyse
factorielle qui est la réduction du nombre de composantes néces-
saires à l'explication de la plus grande partie de la variante
totale du phénomène. Pour cela, une pratique assez courante
consiste à ne retenir que les composantes dont les racines corres-
ponclantes sont supérieures à l'unité : règle de Kaiser (1960).
I:l1 llCCOIQtl iIV(‘(’ l’l~l.~.l:~
l’bg.1 I!, s e u l t: la première composante
sera retenue. En effet, à (51 le seule,
elle explique 84% de la
variante totale du phénomène, tandis que les quatre autres facteurs
du tableau 1 contribuent à expliquer les 16% restants. Mais en
analyse factorielle, il est généralement intéressant de donner à
1.a composante une signification qui permet ainsi de l'identifier.
Pour cela, on essaie de lui faire correspondre un phénomène réel
qui peut être soit physique (effet de dimension, mode d'utilisa-
tion du sol), soit économique. Dans ce sens, les composantes
portent le nom d'aspect. Chaque aspect doit être totalement
identifiable à certaines variables originelles du modèle, ce qui
n'est pas le cas pour la composante que n'eus avons retenue dans
cette analyse. En effet. l'examen de l'apport de chaque variable
à sa variante montre une forte et égale représentation des cinq
variables
: la superf:i(li(I cultivée a une contribution de 21,5%
(0,9S32/4,221) 5 ].a ViJl’ 1 rllli!f! do 1 il c!OmpoSante,
le travail dispo-
nible 15,85%,
le produit. moii~taire brut 22,19 %, l.es moyens en
eau 20,6% et le potentiel d'investissement 19,79%. Les contri-
butions des différentes variables à l'explication de la variante
de la composante sont très importantes? ce qui ne permet d'ignorer
aucune des variables. Ceci est d'autant plus vrai que l'examen du
tableau de la matrice des coefficients de correlation, qui mesurent
1~:s li;lisons entre les varinbl.cs prises deux & deux, fait apparaitre

- 6
fJUC
fces UrrrGGres sont pas i. t, i ves et significatives. Ainsi par'
exemple , le produit brut r-t. (a disponibilit& en terre sont
carrelés à 96%.
Pour pallier à cela eL.>rendre aisée la détermination de
la nature de !a composante.
)n cherche à diminuer le nombre des
fortes contributions en effec:tuant une rotation des axes. On
obtient ainsi 4 composantes
(voir tableau 2).
- La Premiere est surtout définie par la superficie
cultivée et le produit brut des cultures. Il explique 33% de
la variante totale et Filit p*::nser à un aspect de mode d'utilisa-
tion de la terre.
- ]La :Seconde COIII]~~JH~IIII.C
est cssentieilement déterminée
par :1a disponibilité en travJi1 familial et serait identifiée
à un aspect de mode d'utilisation du travail.
- La troisiève compos;knte,
identifiable à la réserve
mon6taire,
rc:fère ainsi au potentiel d'investissement de l'exploi-
Tableau 1
___- .- : Les composantes t:t leur variante telles sont
données par 1'an;rlyse.
-
..--
1 Variante expliquée cumul&
' C o m p o s a n t e s
'1
I
Variante
I t?n
.---

%
r-
--
--y------
/
i
8474
--I_-.---_
4,22
:---
-II,---r-

-
---
-.-----.--
T---
. . ..? ‘.-:
..-.---
-----
92,44
2
-!----
--
1
3
0 1 2 0 :!
-

~-
96,s
---_----_
--
---y--

-
99,51
- ---_-
4
0.150
T-
-
_I
--
100
--y5
- La quatrième compos:1nte est relative 21 l'équipement du
maraicher.
Les rPsul.tats du tablcaau 2 peuvent Gtre ut,iI.isés pour
e i’ f e c 1; il e 1, tle\\r x ..inalyses :
,

- 7
- Une analyse verticale des aspects (dimension, potentie 1
d'investissement,
mode d'utilisation de la main-d'oeuvre). En
effet.,
dans le tableau dc:s rksultats.
chaque aspect est présenté
dans une colonne et 3 'analyse consiste ici à montrer comment se
comporte chacune des variables sous l'aspect envisagé.
‘i
- Une analyse horizontale des variables. Elle consiste à
examiner si la variante de la variable (ligne du tableau corres-
pondant à la variable) est bien expliquée par les aspects retenus.
Pour chaque aspctcsl ,
ii s'agit d'indiquer les intervalles de
variation des autres Var>iab~les qui correspondent à celles de la
variable qui identifie le mieux l'aspect. Ainsi par exemple, pour
-+1 "aspect "mode d'utilisation de la terre"
(composante 1 du
tableau Z),
ce sera la superficie cultivée qui sera utilisée.
Elle servira entre autre de critère de classement des exploita-
WI 1tions. Il s'agira de voir si les variables observées : produit
"*' brut, moyens d'en eau, potentiel d'investissement, disponibilité
I <. en travail, varient ou non significativement quand varie la
superficie cultivée. Les exploitations seront, sur la base de
cette variable, réparties en groupes.
3.1. Le mode d'utilis;lt,ion de la terre :
Cet aspect est ~~I*II E(I(lrlLifié par la variable superficie
cultivée puisque 1 e pOllI~l~I~Ill.il~~~! dU d(;pendance est de 63. Il
ressort que la plupart des variables sont liées à cet aspect.
Cela ne doit pas nous étonner : en effet. le niveau des superfi-
cies mises en culture est U(I bon inldicateur de l'importance de
v.
de l'appareil de production et de l,a capacité de production.
Seulement. en examinant la colonne #de la composante 1. nous
pouvons déjà constater que la disponibilitk en travail est la
variable la moins liée ;i la dimension de 1 'expl.oitation. Les
exploitations qui réussisent le mieux sont celles qui disposent
d'un appareil plus important.

C o m p o s a n t e s et, ;
êo:i!lmun.:lGt.&S
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T
a
b
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A / - - AVLtilt.
r o t a t i o n
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---“~_- r-.-T--ri .__. /
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-l-
+---,-Composantes
III
1 IV
i---’
Communau
1
Varia'bles
-----. .II.-j--i- -+--+*:q
SAil
t a r.e )
UT11
ProduiL brut
Plbre d'arrosoirs
Rkserve monétaire
!
-. --------r---“-.-.-
1 Variante expliquk
f14,42/
8,0x
/
4,06
/
3,02
i
l
1 par aspect%
I
b.--- -1--.-.----
-.---..---+--

--.. -~~--g-J-

___-_ I,I
! Yariance cumulée
h~4.21
92,44
i
ÿij.,~
I
I
/
99*52
/
1
--,--.--.r--.-.---.-----.--------
.-------
B/ .- -f)rés rotation
-
-
-
-
-
r---- --------T-.-’ . _. -. -. ---l--------__.“_-_---.__-
!
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,
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1
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j IJTH
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1 Produit brut
l
i Nhre d'arrosoirs
,
,

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' Rkserve monétaire I 5 ,
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-_-_-. --___--
j
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l Variante explicpéo [
i parc
:Z
/
I
3.1) 08 2 4 * 5, ii
, 24.,18
I
i 1713
I
/
l
i-
l
‘.

-z. Tableau 3 : Liaison ent.r*e les variables (Matrice de corrélation)
-
-
en eau
'i**'j Superficie cult.1
'
1 Disponibilité
( en travail
I
1 Pot,enti(?l d'in- 1
,812
'
,645
1 vestisscment
-____----
Zf<’
Tableau 4 : Groupes d'exploitations selon le niveau de la
superficie cultivée dans l'année
Exploitations
---b
Variables
1. Superficie cultivée
1
.66
-i63
'
1.5
2.47
dans l.'année
~
I
I
-
4
I
2. Superficie cultivée en 1
4.4
'
7.8
I
-% SAT
I
I
3. Main-d'oeuvre faml I i;iI(*I
1.8
en U'I'H
I
. . - .-7”.
- - - -
4. Produit brut. des (:III -
/
turcs maraîchères (l:CFA)I
10304 /
19300 i
82533 j 337:72
I
5. Potentiel d'arrosage 1
en nombre d'arrosoirs 1I
0. Réservemonétaire (FCFA)I
_--
I
Mais l'importance de l'appareil de production n'est certaine-
ment, pas le sel11 élc?menL. En effet, I.or*squ I on examine le tabl ::;Iu 4 ,

011 conqtate que la réser,ve nion&tai r’e
interv i erl-t; cil.~r’ .i ’ i rni>~-;r’taili:~~
de l'activité maraîchère. Les exploitations du groupe 1 ont un
appareil relativement important et qui semble sous-utilise (voir
tableau 4).
La faiblesse de la superficie cultivée n"est donc pas
attribuable au manque de main-d'oeuvre auquel nous pouvions nous
attendre. Nous pouvons cependant constate; qiie 1,-s =:~;,3ri$ai,ioris
dt; s.econcl groupe (tableau 41,
qui mettent p1.us de surface en
cultures. réussissent mieux bien que n'étant pas plus &quipBes,
Elles utilisent cc'rtainement mieux leurs ressources, niais
nous pouvons voir que t*'c:st silrtout au ni;reau de la réserve
,
monbtaire, qui corresl)itritl illl potent,Lel d'investissement du
maraîcher, que réside la grande différence. Ceci est pics sens.i,-
b1.e encore au niveau des exploitat.iolns du troisième groupe auquel
appartient notre exploitation de refkrence
: mieux pourvues en
ressources et qui semblent mieux les, utiliser. Ainsi,
l.e paysan
limite l'importance de son activitf.5 maraîchère en terme de
Supe:rficie parce qu'il a des contraintes importantes au niveati
de sa capacité d'investissement. Ceci est bien contraire à ce qui
est couramment véhiculé au niveau du bassin arachidier : zone
considérée comme surpeuplée , En efFet.
au niveau du terroir, le
problème des terres ne s'est; jamais posé aussi bien pour J-es
cuitures pluviales que pour
les cul,t.ures de saison sèche. Les
bas-fonds, bien que 1 i.rnités ,, sont actuellement sous-utilisés
à
75 % et lorsque l'on se donne la peine d'interroger les paysans
sur' les possibilités tl'c~xl.c+t~sion de l.eurs parcelles, ils ne
cessent de dire que 1 ;I l.c*r*n 11 I!X! st,<: et qu t i 1 s ne demandent qu i à
1 'ex:ploiter si les moyens leur sont fournis.
Le potentiel d'investiissement est identifié par la rkiserve
monétaire de 1 'exploitation, Comment intervient-il pour limiter
1 'activité maraîchère ? C'est ce que nous nous proposons de voir
à travers l'analyse de cet aspect,
3 .2. Le potentiel d~j~<~~-tissement

cel2.e de la superficie mise en culture et par conséquent, du
.Y)..a‘
produit brut, mais aussi des moyens en eau, ce qui n'apparaissait
pas dans 1 'analyse du premier aspect. Ainsi, les paysans qui
disposent d'une plus grande réserve monétaire sont ceux qui rne-ttent
le plus de superficie en culture. Alors que traditionnellement, nous
&ions tous enclins à penser que Ile paysan ne se lançait dans La
2s.
production maraîcher-e que lorsque sa campagne hiverna.Le s'avérait
insuffisante. Cette sit~~ation se retrouve dans certains cas ma.is
à el.le seule, el.le ne ~Ilf>fi.t pas pour expliquer l'engouement des
paysans pour la cul turI{! 111crrar11 clrerc tl(: saison sèche. La réserve
monétaire, comme a été définie plus haut! est la différence entre
les divers flux de revenus et de dépenses du paysan pendant la
. El,
.a-.-
campagne agricole. Ainsi, lorsque arrive la période de saison
/*
seche qui correspond au debut de la campagne maraîchère, le
paysan doit être en mesure de s'assurer du minimum d'intrants &
savoir, semences surtout, engrais et produits phytosanitaires,
AÇ. pour pouvoir débuter la campagne. Mais contrairement aux cultures
pluviales qui bénéficient de l'existence du prograimme agricole :
fourniture par la coopérative des différents facteurs de produc-
tion,
les productions maraîchères n'entrent dans aucune politique
de crédit agricole. Dans ces conditions, Le paysan devra se
procurer les semences sur le marché, ce qui nécessite une certaine
disponibilité monétaire, d'autant plus que ces semences, surtout
pour la pomme-de-terre, pont difficiles à trouver et coûtent
excessivement cher. DC* ('(1 l'ia i 0.
selon qu'il dispose ou non de
suffisamment d'argent, le paysan achètera une quantité plus ou
.:&A
moins importante de semences et par conséquent, va emblaver une
3..
superficie plus ou moins grande. Certains paysans, en plus de
s'assurer d'une quantité suffisante de semences, peuvent faire
appel à de la main-d'oeuvre salariée pour subvenir à leurs besoins
en travail
; c’est le cas de Moussa SALL ‘qui appartient au troi.-
sième groupe.
Avec la série de sécheresse périodique que connait le
Sénégal,
nous pouvons nous demander ce que peut être l'avenir du
naraichage. dans la mesure où celui-ci est fortement conditionné
par la nature de la campagne hivernale. En effet, les paysans,
1orsqu'il.s ressentent une mauvaise campagne d'hivernage, commen-
.c
cent déjà 1 cs demar<~!~t~~ il~Il)t3;~S
des commer<;ants de 1 a vi 1 le de
$I',, .

- 12
TllifhS OU aitprks dt:s ,;\\11, rth.5 iXilr43Z C!iel S des 'f i 1 1 agf? 5
en~G.rorrnant.s
qui ,a u ra i en t cons e rv é ii es .5 e me nc e s . Dans certains cas, nous
avoms vu des paysans abandonner purement, et. s.impl.ement une bonne
partie de 1 eurs champs d'arachide pour consacrer ce temps sauvé
à faire du transport dia viliage en village, au moyen de leurs
charretLes à âne,
Pol1 i' i ' il!i~iIl~e~ Llr1 certa;i;1 i-ev\\3ï-iu ~c::itu~r~e
qui Se!'iiit en partie ('~rk)hillV'l; Ir i :;ic:hat de semences pour .i a
campagne- maraîchère. hv<tr: 1;1 prbsence de l!ISRA, quelques paysans
ont eu accès aux semences sélectionnées d'oignon et de chou-pommé.
3Ia.i.s cette situat%on es-t appelée à disparaltre car. La recherche
envasage de quitter Le terroir de C;OT pour d'autres horizons. Ce
départ risque de créer Iun vide dont, l'impact SUI- L'activité
horticole du village peut êk.re tr&s apprkciable si aucune poli-
tique pour assurer 1 ' ill;proV isionnement,
en Semences des paysans
:Il e "ri 0 i t le jour.
En conclusj.on, .iI semble que le frein esscnC:iei au
Cif>Vr? i CjppeIIIcnt,
de 3 II Ci! ! t 111’C
marai c:tii>re de saisor>
sèche puisse
êt.r(:* trouv(: dans 1 <: III;~I~~~I(:
de fonds de rou 1 ement des expl oitSa-
k t OI>:+ agri.coles du vi I I ilcie .
Cela est, confirmé par les préoccupa-
tions des paysans que II~{I~ ;lvons observés. Cer-tains s'exprimant
.3 i. 17 :5 i :
Ii Si. nous etions certains de pouvoir disposer des semences
e'i produits phytosanitaires en quantité suffisante, nous trans-
formerions ce bas--fon& en véritable oasis à légumes... Nos enfants
qu-itt.ellt le vil.lage parce que très peu de pcssfbi Lités s I offrerk
2 eux. Nous ne polivons pas leur assurer une quelconque activi-t,é
cl 3 n ;:5
(e bas-fonds parce que nous-mêmes, r-~ous ne savons pas à
1 'avance s'iT nous sera possible de mener une campagne maraîchère
l'alite d I ar-gent pour ~OI~S acleter
I
les semences et 'Les engrais ".

i,’
intéressés. à savoir les lpaysans.
Nous nous sommes toujour:i parmi
de nous exprimer à la place des paysans et nous en sommes arrivés
à définir des besoins qui pour eux ne sont pas les plus essentiels.
Ceci est à l'origine tl(*s #erreurs souvent rencontrées dans I.es
programmes de dévelol,I)lllllrl,III ,
.c1
. .
Tableau 5 : Groupes d'exploitations selon le niveau de la
réserve monétiaire
' E:xploitations
I
i-
1 R'eserve
taire
moné-
003)
i 64
1
/ 40612.5 1 131182.41
435996
/ 204516
/
I
I
I
r
üf&
I- Superficie agril
10
I
*-c.
1
cale Cultiv&e
1
I
r
I- Disponibilité
1
I
main-d'oeuvre
1
I- Moyens en eau:'
I
nombre d'arro-(
7-N
soirs
I
i
I
I
I
/
I
j
I
&&Y. -
3.3. Le facteur travail
Les observateurs s'accordent generalement à considerer que
le problème de la main- d'oeuvre disponible pendant cette période
de l'annde constitue une limite importante au développement du
maraîchage.
Pendant In s+ison sèche, les migrations vers les
villes sont des plus i nt.onHCs et le village est à moitié vidé
de sa l~opul ation act, Ivt'.
1.11 i)rrys;rn s ' adapte généralement ù cette
contrainte. soit en I~(:<ltl~s;lnt le nombre de ses parcelles de
c u l t u r e s , soit en limitant au strict minimum le nombre et la
nature des opérations cu,!turnles,
avec t.outes les conséqut:nces
que cela peut avoir sllr 1 f! ni-vea,u des rendements et 1-a qua 1. it;é

-- 14
du g’rodLlit.
, d ' autant pi lis qI.112 1 e ~Iliirdi.Cil,igC
est. rrnc: 2ct.i sj f-.4!
agric0.i c:
fort c-xigente en travail. I Par contre, d'autres ont la
possibil ité de faire l‘rrr*cb ii cette s.ituat.ion en faisant appel. 21
3 a main-d '
oeuvre Sal.ill@ I tic1 . (Yci!ttc ponsibilit6 est cependant t;rès
1 imitée.
C'est pour voir l'impact, de cette contrainte que nous
aIIons analyser le deuxième aspect princ3pal idenLi.fi.S ~SI' z 42
variable : (disponibilité en main--d'oeuvre familiale, ayec un
pourcentage de dépendance de 79%). La variable identificatrice
a urk coefficient de variatiom très faible (47%). Ainsi, contrai-
rement
aux cas précédents deux groupes sont préférables si nous
voulons attknuer l'effet de certaines valeurs observées sur les
moyennes par groupe.
La plupart des variables sont Ii&es à. cet
aspect (voir tableau 6).
Nous trouvons en particulier cIes
l.iaisons polur les Variilbles précisant l'importance de 1 "appareil.
d e p r o ci I I c t i 13 n . Quand les disponibilités f?rl travail s'accroissent,
1 a superficie cultivéo ~:Iss(: de 1. 51 à 4. 7.
Cette Var*iation es%
asse:% considérable et ('lie est. concamitarite à ceJ.le du produit
brut; par-2 U?'Ii qui passrb 01' 12,301 FCFA & 14,363 FCFA. L'effet sur
la prodllcti vité du ral>l)oi*l, !.(:l*re/trNihvai 1 > précisé par I e nombre
d'ares : superficie cultivée annuelle par unité de travailleurs,
est nettement significatif. Alltremerxt dit, c'est l'effet de la
dimension de 1 'exploitation qui permet, une meilleure efficience
du travail et d'une manière générale,
un meilleur emploi des
Glkments de l'appareil de production. Ce rapport indique entre
autr'e l'équilibre entre le Facteur terre et travail. Ge rapport
zst très faible pour Les exploitations du premier groupe (cf
cahleau 6).
Nous serions tentés de dire :iue ].a main-d'oeuvre
est ici sous-employée. Cependant,.
i-1 faut remarquer que 3.c
maraichage peut être considGr63 comme un système intensif à base
de -tr*avai 1 . Par contre , dans les exploitations du second groupe,
c e rapport est. re.Lativ(!mcnt 61 evé : main-d'oeuvre Dien employée.

- 15
zae
DC cette nr1a 1 ,)J)‘NI’ > i I I*essort que la principale des contrain-
t;es auxquelles les paysans sont soumis est représentée 'par la fai-
ble disponibilité financière qui module la possibilité pour les
paysans de s'approvisionner en facteur de production, dans la
mesure où la politique de crédit actuellement en vigueur apparait
231k'.
ainsi comme la pierre angulaire du maraîchage car l'ensemble des
décisions des paysans lui est subordonné. En effet, selon le
niveau de la réserve monetaire, le paysan peut étendre, ou au
contraire restreindre les superficies cultivées et ainsi contribuer
soit à freiner ILes migrations saisonnières en fournissant aux
autres actifs du carre la possibilité d',avoir une parcelle dans
Le
les bas-fonds, soit A favoriser ces mouvements. Les paysans
^<y
réagissent de façon diFfCrente à cette contrainte. Ces réactions
sont surtout fonction des sources de revenus extra-agricoles des
paysans qui sont très ~(III diversifiees pour la grande majorité
d'entre eux : Quelquen 1111s peuvent s'en prévaloir en faisant de
' w.
l'ensemble ovine ou le transport entre les villages à l'aide de
63
.i
leur charrette.
Tableau 6 : Groupe d'exploitations selon I.e nombre d'UTH
r
i
Exploitations
Groupes
1 Variables
I
I
I
1 -- Nombre d'UTH
I
/
79+
1.57
I
2.1
I
I
I
I
I
r
1 -- Superficie cultiv6e
I
------r-j
12+
1
1.51
l
4.7
I
I
l
l
I
-
l
r
I
-
-
I - Produit brut
12t
1
19314 1 67506
I
l
L--
I
33772
j
r-
1 '- Produit brut /UTH --I_
I
I
r
---r-T/
1.41
I
1
r
I
j
1 - Nombre d'arrosoirs
ll+
I
2
2.8
I__~._
I
1
r
------l
1
H
t i33!33 i
371064 J
ZV35j" j
1
I
/
I
l
-!--
I
-----~
_~------.-~--
-_- -.--.---2

1,~ travai.I de sa i?;~jij -;&che . b:i:::.: qtrr. i .:- a_ -1;
..i ‘ Lé \\ :-!P r:orj:3f;.i (,ile
;)ss .Ie principal frein Pal.1 d<SvelGppement du rnIr:'aïChage . contrairr-
ruent ;i ce qu I on pense ha?:~i.tuel lement =
La Fcr,bSe disponibilitk en
travail pendant cette periode n'est en fait que la conséquence
~III faible potentiel d'investissement des paysans qui.
ne pouvant
jjds o f f r i r 5 tous 1 e s mei.llbt’t:S d u Carré i tsb SCliiC.;rCi‘S ZC. ;?:)C!:I Lt.5
n?-lut;osanit;a:i.res w
les amC?rrent:. à choisir l'exode vers Oes vil Les.
8-t même pour quelques actifs qui restent dans le terroir, on
note une certaine sous-uti3.isation du travail qui serait attri-
b~lrable pour une bonne parL Ji 1 'organisation des travaux : les
!‘emnres sont exclues de cc' bravai * e a lot-s que les enfants. trks
actifs dans les champs rf 'arachide et de mil . int.erviennent ti-Bs
peu dans 1 'arrosage des f)arccl les de culf:ur*es mi!ra2chèt%es.
1)' autres factc:lll*ti i Il-Lorviennent et ont des répercussi ans
hur les rGsul.tats des exploitations.
13. ss agit par e.xempl.e du
;:h~i.:~ des cultures qui composent 1 'asso?enlr:rit. dr: paysan. Il est.
mode I<: par 1 a disp0ni.W l :i-r:,&
des semences dont La qualité influe
<:or!s-ider-abl ement sur les rendements obtenus par les paysans I~L&~
i~ve-c le prjx.
déterminent le niveau de 1s marge monetaire des
i:ul turcs maraichères.
Les moyens en East mesurtlis ici par le degr6
ci ! équipement. interviennent Egalement dans la decision du
ma ra :Cc he r . Plus ces moyens Sont importants. glus I.e paysans peut
se permettre lorsque les semences sont disponibles. d'étendre
.s e ç superficies ,tout en Gtant assuré de pouvoir mener à terme
j 'alimentation en eau des cultures.
i:u . CONCLUSION
-.--
Avec 1 ' anal ysc* f';rl*i.~~s i o 1 Je . 11011s avons identifié 1 es
(';\\c!,eursi 1 es p I LIS détcrrwina~lts sur la performance des unités
cle production maraîchéres.
Il s'agit principalement de La
réserve monetaire qui mesure la capacite d'investissement de
1'exploitation agricole. La faiblesse des moyens financiers
du m.ilieu rural va nécessiter la mise en place d'un système
t;ouple de ori:d-it , doublé d 'une politique de prix sfirnui.ante
garantissant pi3r izxempl t: 1111 prix minimum aux mara i chers +

- 17
maraîchère. Cependant 1 'intérêt de l'out.i.3 peut être plus é,tendu,
quand d'autres types d'analyses viennent s'y ajouter : analyses
marginales. comme des budgets partiels pour mesurer l.'impact sur
les résultats de modification au niveau d'un ou de plusieurs
facteurs. Il. est également intéressant d'étendre la portée de
Ti!f~
1 'outil, en y incorporant d'autres variables comme l'indice de
dispersion des parcelles pour mesurer l'incidence de la structure
foncière. l'âge de 1 'agriculteur pour expJ.iquer sa disponibilité
à accepter ou refuser telle ou telle innovation.

v.
B ! u L I u G R n Ii H I E
I<.x--~
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